Elle est de retour, arrachée à la plénitude, au silence, à la solitude. Tout est remplacé par du bruit, des rires, de la musique. Vrombissement strident qui l'empêche de penser. Assaillie par les questions, les anecdotes. On rattrape un temps perdu à jamais. S'en est presque trop, ce décalage entre les plaines arides de son désert australiens où il n'y avait rien. Rien qu'elle, face à ses erreurs. Ses regrets. Pas assez nombreux face aux fautes qui lui sont reprochées. Elle sait qu'elle ne recommencera plus, qu'elle ne laissera plus les cibles de ses missions dans un état mental bancal, à la limite de la catatonie. Gelée de cervelle dans une boite crânienne intacte dont elle a siphonné toutes les informations. Dont aucune ne pourra plus rentrer dans ce gruyère neuronal. Mais elle ne s'apitoie pas sur le sort de ses victimes, l'incapable apathique. Ils l'ont bien mérité. Aucun innocent dans le lot. Et le mal qu'ils ont fait, s'il n'est pas disparu, au moins est-elle assurée qu'il ne reviendrait plus. C'est un leitmotiv dont elle n'arrive à se défaire. Les paroles de Conner et de John n'ont que peu de poids face à son constat. Face à cette rage enrubannée de sucre d'une nature belliqueuse trop ancrée. Sous le sourire, les crocs. Sous les caresses, les griffes. Une face de sa personnalité qu'il est trop tôt pour révéler. Conner ne l'a pas supporté. Et elle, n'a pas aimé voir cette déception dans son regard, entendre la désapprobation dans sa voix. Sentir le rejet quand elle s'est approchée. Trop de douleur, plus qu'elle ne peut en supporter. Une seconde, le temps d'effacer un souvenir, pour éviter des heures de disputes, de cris, de pleurs, et d'explications. Encore des mots, trouver les bonnes formules pour réussir à se justifier. Impossible de se racheter auprès de l'inflexible Superboy. Elle n'aurait réussi qu'à s'enfoncer.
Elle regrette. Pas qu'il ait senti sa marque dans son esprit, certain qu'elle l'a trafiqué. Mais de l'avoir fait. D'avoir senti en elle que c'était la seule solution viable. Trop amoureuse, trop désireuse de vouloir lui plaire pour accepter de le décevoir, sur n'importe quel plan, à n'importe quel degré, pour oser affronter ce que traduisent ses beaux yeux quand il ne s'agit pas d'amour. Elle se déteste, mais elle sent qu'elle était prête à recommencer, au moindre danger du même ordre. Pour lui comme pour elle, mieux valait qu'ils se tiennent éloignés, au moins sur le plan sentimental. Et si sa manigance, à tout point de vue, avait été un désastre, au moins avait-elle été utile à cette entreprise.
Il n'est pas autour de la table ce soir. Rien à fêter quand la traitresse est de retour. Elle ne l'a pas vu depuis tellement longtemps. Depuis la rupture. Et une mission catastrophe qui les a réuni et s'est soldé par un fiasco, la faute à trop d'égo. Il lui a demandé de disparaître, elle s'est exécutée. A traversé les océans pour mettre autant de distance que possible entre leurs deux âmes. Il n'est pas venu la chercher, elle l'a espéré, un temps, avant de se souvenir qu'elle l'a blessé de la pire des façons. Elle sourit de façade, trinque avec ses coéquipiers. Parce qu'un autre est venue la chercher. Elle n'entend même pas la voix de l'ordinateur de bord annoncer son arrivée. B04, Superboy. Mais se fige quand elle le voit. Sa poigne se renforce sur son verre de jus d'orange qui implose dans ses mains. Pas de sang, elle a l'épiderme dur la martienne, à défaut du coeur. Les blessures sont plus profondes, rien que ses molécules sauraient réparer. Elle voit son ombre planer, le palpitant rate quelques battements. Megan reprend un peu de contenance, tandis que le contenu de son verre se déverse de la table au sol. Elle se confond en excuses la maladroite, attrape une serviette en papier pour éponger ses bêtises. Le temps qu'elle finisse sa corvée, il a déjà disparu. Elle sonde son esprit pour le retrouver. Se montre désolée auprès de ses amis. De les planter au milieu de cette soirée organisée pour son retour, pour elle. Rien n'a de sens quand il est absent. Megan arrive prestement près de sa chambre. Cette pièce qu'ils ont partagée il n'y a pas si longtemps. Alors que maintenant un gouffre semble séparer l'espace-temps. « Conner, est-ce que je peux entrer ? J'aimerais te parler. »
Son retour ne m'enchante guère, mais elle est bien présente dans les locaux du Mont Justice. Je grogne rien qu'à l'idée de devoir la croiser dans les locaux de notre base. Quand vont-ils enfin me laisser entrer chez les Titans ? Faudrait que j'en cause deux mots à Nightwing, si je le croise un de ces jours. Ou alors que je fasse passer le message par Tim. L'idée me traversa l'esprit quelques secondes avant de s'évaporer. Si j'avais rejoint la Young Justice, c'était avant tout parce que mon meilleur ami avait été propulsé leader de l'équipe, et qu'il m'avait offert une place dans celle-ci. Pour rien au monde je ne regrettais mon choix. Et tout allait bien jusqu'ici. L'équipe tournait parfaitement, avec notamment des nouvelles têtes qui faisaient leur apparition, donnant un peu plus de sang frais dans cette équipe. Plusieurs mois depuis le combat contre Darkseid se sont écoulés, et aucune grosse menace à se mettre sous la dent. C'est pas plus mal. Les blessures devaient être pansées, les villes reconstruites, et les morts enterrés. Je n'étais passé pas très loin d'ailleurs d'avoir mon nom gravé sur une pierre tombale. Un combat terrible contre un adversaire qui l'est tout autant. Doomsday, destructeur ultime des El. Rien que d'y penser je frissonnais...du moins mentalement, car physiquement, j'étais occupé à tout autre chose. La poursuite d'un méta-humain qui avait braqué une bijouterie. Ce dernier avait une force sur-développée, ce qui le rendait difficile à appréhender. Je devais avant tout l'isoler d'une population qu'il menaçait par sa fuite. En le poursuivant, j'avais l'impression de me retrouver devant le jeu vidéo Mario Kart, tant le criminel n'arrêtait pas de me jeter tout et n'importe quoi pour ralentir ma course.
Tant pis pour lui, j'étais pas à mon maximum, il fallait que je me mette au bon niveau. Je parvenais à l'isoler dans un parc vide de toute population pour une confrontation en face à face. Quelques longues minutes de combat, des arbres fracassés et des cratères légers dans le sol plus tard, me voilà triomphant et laissant l'homme aux agents de l'ARGUS. J'ignorais dans quelle prison ils allaient le mettre, mais du moment qu'il n'en sortait pas, je ne voulais pas savoir. Dans mon oreille résonnait une voix bien connue.
« Dépêche-toi Conner, Megan est déjà là et il n'y a presque plus de gâteau. »
J'avais bien envie de répondre par une insulte, mais je préférais me taire. J'espérais secrètement que j'allais tomber sur une nouvelle intervention à réaliser, du genre un nouveau braquage ou un petit groupe de criminel voulant faire les malins en demandant à ce que Wonder-Woman ou Supergirl ne viennent leur passer les menottes. Après m'être assuré que mon prisonnier partait, je fendis l'air en m'y élevant, fermant les yeux pour apprécier l'air nocturne qui me caressait le visage. Une fois assuré que j'étais bien haut dans les airs, je réfléchissais à ce que j'allais faire. Je soupirais une nouvelle fois, constatant amèrement que j'allais devoir rentrer au Mont Justice. Par quelle voie j'allais y revenir ? Je grognais cette fois. Étant présent à Chicago, il y avait une cabine de téléportation dans une petite ruelle. De toute façon, que ce soit ce soir ou dans les jours prochains, j'allais bien devoir affronter le regard pressant et omniprésent de celle qui fut il y a quelques mois encore ma petite amie. La rupture avait été compliquée. Je ne me considérais pas comme responsable de celle-ci. Non, Megan l'était. Vous aimeriez avoir vos souvenirs effacés dans le but d'esquiver une dispute ? Je ne crois pas. En tout cas, cela m'avait mit en rogne et causé notre séparation. Je haussais les épaules et choisissais finalement de rejoindre la base par le biais du téléporteur. Comment me comporter envers elle alors que c'était moi qui lui avait demandé de partir ? Je ne sais pas, je préfère ne pas y penser.
« Superboy, B04. »
La voix froide et informatique résonne dans la grande pièce. Me voilà au milieu d'une fête, celle pour le retour de Megan. Gâteaux, bonbons, boissons et autres facéties en tout genre pour fêter la jeune femme. Je ne faisais même pas attention aux autres, me contentant de poursuivre mon chemin en direction de ma chambre. J'y arrive assez vite d'ailleurs. Je ferme la porte derrière moi et m'affale sur mon lit. J'ai envie de dormir, juste fermer les yeux et voir demain arriver au plus vite. Mais les bruits de la fête m'empêchent de trouver le sommeil...jusqu'à l'impensable. Sa voix, comme un souvenir lointain...Ma super-ouïe dirigée vers la fête ou bien sa présence ? J'utilise ma vision à rayons X à travers la porte de la pièce, remarquant au passage que la lumière est encore ouverte. Dois-je me montrer désagréable avec elle malgré tous ces mois sans nous voir ?
« Je pensais avoir été clair la dernière fois... » répliquais-je de manière assez cinglante à l'encontre de Megan. « Mais je suppose que tu ne partiras pas avant d'avoir dit ce que tu as à dire...je te laisse cinq minutes. »
Je me redressais et me dirigeais près de la fenêtre, de sorte à être le plus loin possible de la martienne quand elle entrerait dans la pièce.
Quand il use des avantages kryptoniens accordés à sa vue, elle, se concentre un peu plus sur son empathie. Elle n’est jamais capable de totalement se fermer aux sentiments de ces autres qui l’entourent, c’en est souvent épuisant mais ça lui offre son caractère concerné et une compréhension plus aisée de son entourage, elle qui regarde trop souvent les humains comme des bêtes curieuses. Elle ne décèle pas grand-chose, hormis un agacement bien marqué, chez celui qu’elle a décidé de confronter. Elle s’attend à un refus catégorique de sa part, à se heurter à un mur. Megan connaît les accès de colère de son collègue. A une autre époque, elle était pré-désignée pour les calmer. Aujourd’hui, elle pourrait en être le motif. La peur se loge dans ses entrailles, se fait un nid douillé entre ses viscères où il est bien difficile de l’en chasser. Elle ne l’a jamais autant craint qu’à cet instant. Elle laisse échapper un soupir de soulagement quand il accède à sa requête. Peut-être que son éloignement a été bénéfique, peut-être qu’il est davantage disposé à écouter son plaidoyer. Elle reprend légèrement confiance en elle, la martienne. Il connaît sa détermination, Megan prend rarement un « non » pour réponse. Elle trouve toujours des moyens détournés pour parvenir au but qu’elle s’est fixé. Elle prend une longue inspiration, rassemble ce qu’elle contient de courage. La justicière en herbe affronte des méta-humains, des tueurs à gage aguerri, des menaces sorties de galaxies lointaines, mais être face au regard de Conner, mise à nue devant ses erreurs, c’est presque au dessus de ses forces. Il lui tourne le dos quand elle ouvre la porte, qu’elle l’a referme pour coller son échine contre son métal froid. Elle aussi, préfère observer une distance salvatrice face à celui dont elle a été si proche.
« Je… »
Elle ne sait pas par où commencer. La fuyarde a fantasmé ce moment quand elle était esseulée, a préparé soigneusement son discours pour se disculper de ses fautes, pour amoindrir la rancœur de Conner. Maintenant qu’ils sont réunis dans la même pièce, les mots se dérobent à son esprit, glissent de ses vocalises quand elle tente de les attraper. Elle n’est pas une oratrice née. La télépathie a toujours été un moyen privilégié pour communiquer, c’est bien le coeur du problème. Si seulement elle pouvait lui partager ses pensées, ses émotions. Lui faire comprendre l’importance qu’il a dans sa vie, à quel point elle refuse de le voir en sortir, qu’importe la place qu’il choisit d’y prendre et comme ses regrets sont lourds, sur ses épaules fragilisées. Mais ce serait autant de sel sur les plaies. Elle doute qu’il l’a laisse à nouveau entrer dans sa psyché, lui qui a déposé la clé entre ses mains habiles, en toute confiance, avant qu’elle n’en abuse. Un corps en acier pour un esprit de porcelaine fissurée. Megan en a soigneusement recollé les morceaux, avec patience et douceur, jusqu’à les faire valser en éclat quand elle a trafiqué ses souvenirs.
Ses poumons se serrent, le souffle est compliqué à trouver, ses muscles se tendent, elle est mal à l’aise dans cette pièce si riche en souvenirs. Il est peut-être encore trop tôt pour la retrouver. C’était tellement plus facile de se perdre dans le désert. Mais elle a une vie ici, des amis, un semblant de famille, elle ne peut pas s’en tenir indéfiniment éloignée. Elle a des efforts à faire, des choses à comprendre, elle sait qu’elle n’y parviendra pas seule, elle a besoin d’eux à ses côtés pour progresser.
« ... tiens à te présenter mes excuses, Conner, pour ce que j'ai osé te faire. Je le regrette, sincèrement. »
La voix est étranglée et si elle baisse la tête, elle est prête à faire face. Elle doute que ses paroles suffiront à effacer sa trahison. Difficile de gommer son erreur juste en passant un coup d'éponge comme plus tôt. Mais c'est un point de départ. Elle n'est même pas sûre de lui avoir déjà dit. Les reproches étaient trop vifs au moment de leur rupture, ils ont campés sur leur position, ont juste réussi à s'énerver l'un contre l'autre avant de fuir leur présence.
« Je ne compte plus fuir. Alors si je peux faire quoique ce soit pour faciliter la vie en commun, pour que ce soit plus facile pour toi de me savoir dans les parages, je t'écoute. »
Elle souhaite que ça se passe aussi bien que possible, ne pas être un poids pour l'équipe et surtout ne pas être davantage la cause des blessures de Conner. Elle est même prête à s'effacer s'il le faut. Difficilement et avec beaucoup d'amertume mais elle est prête à tout, pour retrouver ce qu'elle a perdu. Pas son amour, elle n'est pas naïve au point de croire que ce sera à nouveau possible. Mais sa confiance, son amitié, elle ne peut définitivement pas s'en passer.
Sa présence dans ma chambre me dérangeait fortement. Je ne pense pas qu'elle ait besoin d'utiliser sa télépathie pour le comprendre. Dire qu'il y a quelques mois encore, nous partagions cette chambre pour des moments plus tendre, plus complices. Bien loin du moment que nous allions avoir dans quelques instants. Lorsqu'elle commence à parler, je lève les yeux dans sa direction, croisant son regard avant de le détourner aussitôt. Mis à part un « je », rien ne sort de sa bouge. Contrairement à elle, je ne peux pas lire dans les esprits, et il m'est donc impossible de savoir à quoi la jeune femme peut bien penser, ce qui lui était traversé par la tête pour venir dans ma chambre me parler. Megan savait très bien que dans des moments comme celui-ci, où je rentre de mission et quand quelque chose ne va pas, il ne faut pas me parler. Un risque que la martienne prenait en venant parler avec moi. Je pensais avoir été clair la dernière où elle et moi nous étions parlés. Un léger soupire quitta mes lèvres devant le mutisme de Miss Martian. Si elle était venue pour continuer à être silencieuse, autant qu'elle me laisse dormir et qu'elle y réfléchisse à deux fois avant de me déranger. En la regardant, je me dis que j'aurai du mal à lui pardonner quoi que ce soit, à lui dire une parole sympathique avant un long moment.
J'ignore le temps écoulé entre son maigre mot et la suite. Ce que je ressens, c'est un long ennui doublé d'un profond malaise. Je ne peux pas m'éclipser de la pièce aussi rapidement que je le voulais, ne possédant pas une vitesse similaire à celle de Flash. Les mots qui suivent réussissent à éveiller mon attention. Des excuses ? Je suis à la fois étonné et méfiant. Oui, méfiant. Car ma confiance en Megan étant brisé, je ne peux que me demander ce qui peut venir ensuite. Pourtant, quelque part au fond de moi, je suis touché. Il en a fallu du temps, mais elles sont enfin arrivées. Mieux vaut tard que jamais diront certains. Je peux entendre sa voix étranglée, et sa tête baissée après les mots qui sont sortis de sa bouche. Je croise les bras et détourne le regard de la rousse pour le poser sur le mur à côté d'elle. Je n'utilise même pas vision à rayons X pour savoir si quelqu'un nous surveille ou non, je n'en vois pas l'intérêt. A mon tour, je laisse le temps en suspens, ma réponse s'attachant à ce temps. Je ne m'attendais pas à avoir ce genre de discussion, moi le clone fabriqué pour prendre la place du plus grand super-héros de la Terre. Je reste sceptique, même si la volonté de Megan de discuter est louable. Je n'ai jamais préparé ce face à face. Je préfère encore me battre une nouvelle contre Doomsday que d'avoir cette conversation, surtout mes derniers mots à son égard n'étaient pas très aimables.
Vint alors une pensée dans ma tête. Depuis un certain temps, depuis le combat contre Darkseid et la formation de la Young Justice, je tenais un petit carnet concernant mes actions, que ce soit en tant que Conner ou bien Superboy. Le titre était évocateur et sans équivoque : de qui je tiens le plus, Lex Luthor ou Superman ? En rouge étaient notées les actions que je pensais être raccords avec ce que pouvait penser ou faire Lex, en bleues celles qui correspondaient à Superman. De longues secondes plus tard, je redressais la tête pour la regarder au moment où mes mots sortiraient de ma bouche.
« Écoute Megan... » commençais-je par dire à la martienne. Je marquais une légère pause, cherchant les mots appropriés à lui adresser. Je me rend compte à cet instant que je ne suis pas du tout doué pour parler. Se battre, frapper ou soulever des objets bien plus lourds, c'est plus facile. Mais affronter le regard d'une personne qui vous a blessé, c'est totalement différent. « La meilleure excuse possible aurait été que tu restes là où tu étais. Je me portais très bien sans toi, sans tes intrusions dans ma tête. »
Mes mots étaient dures, mais sortaient tous droits de mon cœur, ils étaient ce que je ressentais à l'instant même à l'égard de Megan. Du mépris, de la colère, et un sentiment de non confiance totale. Elle disait qu'elle ne voulait plus fuir, et qu'elle voulait faciliter notre vie en commun. Avant de penser à mon bien-être, je devais penser à celui de l'équipe. Jusqu'ici, le groupe vivait plutôt bien en communauté, l'endroit étant réconfortant et calme. Avec l'arrivée de Megan, tout ceci était remis en question. Je me demandais maintenant si le mieux à faire n'était pas de venir ici que les week-ends, et de passer le reste de la semaine du côté de Smallville, dans la ferme des Kent. Une solution qui prenait du coup de l'ampleur face au retour de la martienne.
« Évite de croiser mon chemin alors. Fais en sorte d'arrêter de sonder l'esprit des gens, d'utiliser des méthodes radicales, et alors peut-être que je ferai un effort pour accepter ta présence dans l'équipe. »
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