DARK PLACES ✸ (mini intrigue, gotham city)

J'ignore encore ce que je fous là. Quoi que non, je sais ce que je fais là, mais ce qui m'a motivé à venir est stupide et m'a obligé à sortir de ma cachette. J'ai su me rendre discret et effacer la moindre de mes traces durant des mois, et là par la force de la curiosité je me pointe ici, à Gotham. Tout ça pour savoir si je suis réellement capable d'assumer le rôle que j'ai décidé moi-même d'abandonner... Quand il s'est manifesté, je me suis sentis obligé de prendre l'anneau parce que j'avais peur de mourir. Donna a su me convaincre de combattre et d'oublier pendant l'espace d'un instant mon moment de faiblesse. Est-ce que cela peut arriver encore une fois sans qu'elle soit à mes côtés ? J'en sais rien.

J'aime me dire que oui, parfois que non. Je suis à deux doigts de faire demi-tour et de retourner à San Francisco. L'atmosphère de cette ville trop sauvage ne me donne pas envie de rester. Pourtant je suis là. Je n'ai pas pris le risque de venir en volant, j'ai utilisé tous les moyens à ma disposition... La discrétion est de mise. Je ne sais pas si je pourrais y arriver, je ne sais même pas si je pourrais y faire quelque chose. Mais si je n'essaie pas, comment je pourrais savoir si je suis fais pour ça ? Comment savoir si Kyle Rayner peut encore être Green Lantern, ou si le Green Lantern en moi doit s'éteindre pour de bon ? C'est dans cette optique que j'ai décidé de sortir de ma voiture.Je respirais doucement, en sentant mon souffle remplir ma poitrine et s’échapper par mes narines.

L’inspiration était vigoureuse tandis que l’expiration, faible. La première était pleine de vie tandis que la seconde semblait liée à un sentiment semblable à la lassitude. L'anneau demeurait une fois encore au fond de ma poche. J'avais laissé Donna sans nouvelles, j'espère qu'elle ne m'en voudra pas... Mais je dois essayer. Les rumeurs dont j'ai entendu parler s'orientaient vers un certain... Arthur Light. La ville de la corruption et du crime était surplombée par une noirceur sans pareil. N'en déplaisait pas à l'auteur de ce chaos. C'est ironique de penser que le slogan des Green Lantern se marierait parfaitement à cette putain de situation ? Le sarcasme c'est vraiment un outil que je manie avec attention, mieux que mes pouvoirs tiens...

M'éclaircissant la gorge, j'ai passé une partie de la soirée à arpenter rues et ruelles à la recherche d'informations concernant cet homme, mais ce ne fut pas simple. Je devais me faire discret, mais tout dans la ville partait en vrille. Les mouvements de panique ne m'aidaient clairement pas. Et pour dire... les autorités non plus. J'ai été pris à part dans un mouvement de violence opéré par deux personnes s'en prenant gratuitement aux passants. « Juste avant de commencer, vous connaitriez pas un Arthur Light ? » Silence ? Ah non, je me suis fais insulter. La confrontation ne dura qu'un instant, juste le temps de les calmer une bonne fois pour toute dans une ruelle. L'un perdant l'usage de sa main après lui avoir fracturé cette dernière et que sa tête rencontre brutalement mon genou.

L'autre ? Sa tête rencontra la vitre d'une fenêtre. J'ai dû reprendre la route, à la recherche d'informations. Refermant ma veste en cuir, réajustant cette dernière, je me tenais éloigner de la foule ambiante. M'enfonçant dans une ruelle, je sortis alors ma bague, poussant un bref soupire, je l'installais sur mon doigt en faisant preuve d'un brin d'hésitation. Au bout du compte, mon costume me recouvrit aussitôt. Je pris mon envol furtivement avant de me positionner assez haut dans les airs pour surplomber la ville.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 

Pando

Dark Places

Gotham dans le noir. Cela ne devait guère choquer que les quartiers d’affaires et les plus bourgeois, tant la population ordinaire de cette ville avait l’habitude d’errer la nuit en rasant les murs et en se fondant dans les ombres. Okay, elle exagérait un peu. Sur le long terme, c’était évident que la situation allait dégénérer. Elle la connaissait, cette ville. Elle les connaissait, ses habitants, et surtout les moins recommandables. Combien de banques étaient en train de se faire braquer, en cette seconde, combien de musées, de maisons bourgeoises ? Combien de règlements de comptes avaient lieu à la faveur des ténèbres et alors que les autorités devaient être dépassées ? C’était une nuit idéale pour Batman, mais de Batman, nulle trace. Mais si ce n’était pas lui, ce serait quelqu’un d’autre. Elle-même était là, dans les rues sombres, à rouler au pas en moto – une toute nouvelle acquisition faite auprès du garage de Dutch. Elle avait apprécié ses leçons et il s’était montré de bon conseil pour son achat. D’ordinaire, elle aurait roulé plein phare, mais le moindre éclat de lumière semblait aussitôt se faire dévorer par la chape de ténèbres qui s’était abattue sur cette ville martyre. Il n’avait pas fallu longtemps à la rue pour cracher le morceau – les camés, les paumés, les sans-abri, les fugueur, les prostituées, les désespérés, toute la faune nocturne qui pour pas grand-chose relayait l’information de pas de halls d’immeubles délabrés en pas de porte, de coins de ruelles en impasses coupe-gorge. Arthur Light était un nom qui lui disait quelque chose. Mais autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Seule consolation : elle n’état probablement pas la seule à arpenter les rues de la ville à l’heure actuelle. En attendant, le doux ronronnement de sa bécane ne suffisait pas à couvrir les bruits de la jungle urbaine typique de Gotham : hurlements brefs, suppliques, chuchotements, sanglots parfois. La situation exceptionnelle semblait accentuer cette musique quasi horrifique.

Elle s’immobilisa devant un refuge pour SDF dont elle connaissait le propriétaire. Il avait barricadé la porte et les fenêtres donnant sur la rue et deux types anonymes semblaient monter la garde, une batte de baseball à la main. En d’autres circonstances, ça l’aurait fait rire. Mais elle savait pourquoi Kaspar avait embauché son propre et totalement illégal service de sécurité, et elle savait aussi que ses consignes étaient claires : peu importait la loi cette nuit, ces deux gros bras devait casser la gueule de quiconque s’approchait avec de mauvaises intentions. Ledit Kaspar passa une tête par la porte. « On est complet, vještica ! » Il ne l’aimait pas beaucoup mais Zee le lui pardonnait. Les superstitions des et des autres n’étaient pas de son ressort. Et il savait toujours des tas de choses, que lui disaient tous les pauvres hères qu’il recueillait et protégeait. « J’ai juste besoin de savoir si tu as entendu parler d’Arthur Light, Kaspar. » Le Bosniaque grommela dans sa barbe et agita la main comme si elle était un moustique. « Ne ! Mais il y en a d’autres qui posent des questions à son sujet. Deux de mes camés se sont fait la gueule, tu y crois, toi ? » Entre deux jurons, elle réussit à lui arracher un endroit approximatif et repartit tranquillement. Son père avait l’habitude que les mauvaises nouvelles parvenaient toujours jusqu’à vous et qu’il était inutile de se précipiter à leur rencontre. Elle finit par garer sa moto dans une impasse et la dissimula d’un sort chuchoté dans la nuit. Puis, tout aussi silencieusement, elle s’éleva dans les airs et atterrit sur le toit un immeuble abandonné.

En temps normal il aurait été difficile à rater, mais son regard passa d’abord sur lui sans le voir tant il se confondait avec le ciel noir et bas. Et surtout, elle était habituée à ce que les Lantern fussent plus voyants – de vraies guirlandes de Noël. De là où elle était, elle n’avait aucune idée de qui il s’agissait, alors elle se téléporta sans hésiter. « Salut, Kyle ! » lança-t-elle en apparaissant sous son nez. Bouh ! Elle aurait pu s’annoncer un peu, mais elle n’était pas obligée non plus. « Tu l’as trouvé ? Tu es là parce que tu es obligé, ou...? » En vérité elle était surprise de le voir ici, lui qui n’était pas en super forme. Mais elle ne doutait pas qu’il était venu pour une seule raison : mettre la main sur l’idiot de la semaine. C’était bon signe, non ?

Codage par Libella sur Graphiorum

Dark places
Carol, Dutch, Kyle, Apolline, Zee & Hal

Alors que j’étais sur Oa, le quartier général du Green Lantern Corps, mais aussi le secteur 0 sur la cartographie faite de l’univers, j’étais tout simplement en pleine discussion avec Arisia et B’dg dans un couloir de la capitale sur le fait que Kilowog ne changeait pas de sous vêtement entre les missions, qu’il gardait le même. Arysia était persuadé qu’il le faisait, elle ne voyait pas autrement et B’dg était mitigé. Chez lui, ils n’avaient pas besoin de vêtements alors à quoi bon débattre dessus ? Alors que nous atteignons un virage, le cochon rose intergalactique me faisait face. « Justement, on parlait de toi ! T’as changé de caleçon depuis Xantar ? » ce dernier me foudroyait du regard. « C’est pas tes affaires Jordan, est-ce moi je te pose des questions sur ce que vous les humains appeler jupes ? » Je souriais  à Arisia avant de voir que les gardiens voulaient me voir. Avant de fausser compagnie, je pointais la blonde. « Tu m’en dois une ! » Puis, je disparaissais. Lorsque je posais les pieds au milieu du conseil des gardiens, je levais la tête pour les observer. Silencieux, je les laissais m’informer de la situation sur Terre, et à Gotham plus précisément. Sans perdre un instant, et dès qu’ils me libérèrent, je prenais la direction de l’endroit.

Quelques instants plus tard, j’étais déjà plus qu’à quelques kilomètres au-dessus de la ville, je voyais une étoile rose approcher à toute allure. Quelques secondes plus tard, l’étoile se trouvait à mes côtés. Je me stoppais et je lui adressais quelques mots. « Star Sapphire et de retour pour botter des fesses ? » J’étais toujours pas vraiment à l’aise avec l’idée que Carol soit de retour au combat, surtout après ce qu’il s’était produit. Mais je la connaissais que trop bien, tenter de la dissuader ne serait qu’une perte de temps, et son idée de rester allait se renforcer. J’allais tout de même faire attention à ce qu’il n’arrive rien. Plus jamais. Nous descendions à présent depuis le ciel de Gotham telles deux étoiles filantes. Alors que j’atteignais une hauteur assez proche du sol, je ne voyais que de l’obscurité. Mais un mouvement sur une surface plane non loin de moi me faisait réagir. Je pointais à l’aide de mon poing ce qui semblait être un toit, et avec mon anneau, j’envoyais une lumière semblable à ce que faisais la police lorsqu’ils sont à la recherche d’un individu la nuit. La silhouette d’une femme toute seule se dessinait alors que ma couleur ainsi que celle de Carol rayonnait d’une lueur plus faible que d’habitude. Il fallait vite trouver ce trouble-fête de Dr. Light, et lui éteindre les siennes de lumières. Toujours le point droit en ligne de mire pour la femme présente sur le toit, je l’interrogeais. « Vous savez qu’espionner les gens chez eux la nuit avec des jumelles c’est tout sauf normal ? » Avant qu’une nouvelle lueur n’attire mon attention. C’était un Green Lantern, cela ne faisait pas de doute. Dutch et Zee l’accompagné. Cela devait être Kyle, cela ne pouvait être personne d’autre. Avec l’aide de la bague, j’entrais en communication avec la bague de Kyle pour lui transmettre que nous étions non loin de lui, avec un civil. Je regardais Carol. « Tu te rend comptes, on vient faire le boulot de Batman, pas qu’il me dise après que les lanternes sont des incapables ! » Puis, plus sérieux, je lui demandais si elle avait repérer quelque chose.



by Wiise

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event

« Carol Ferris. Cela faisait longtemps ». « En effet ». «  Je vois beaucoup de peine en toi ». La reine des Zamarons s'approcha et de ses longs doigts caressa ma joue. «  Tu as perdu quelqu'un ». Sa remarque n'était en rien une question et je n'y répondais donc pas. Elle savait tout ce qu'il y avait à savoir. « J'ai l'impression d'être consumée de l'intérieur.. » avouais je cependant, le visage tiré et les yeux durs. Je m'efforçais de ne pas laisser transparaître physiquement mon chagrin. La tâche était cependant ardue. La femme extra terrestre hocha la tête et recula avant de tourner les talons. «  Viens » me déclara t-elle cependant avant de se mettre à marcher. N'ayant rien de mieux à faire j'acceptais l'ordre et lui emboîtais le pas. Après tout, j'étais venue ici pour comprendre. Comprendre cette impression qui résidait au fond de moi. Cette impression de mourir lentement, à petit feu. Dans le silence, nous traversâmes de nombreuses allées bordées de fleurs. Les jardins de cette planète – QG des Star Sapphires – étaient d'une beauté sans égale. Cependant, il suffisait de s'approcher pour apercevoir les épines de ces fleurs à l'odorat si ravissant. A elles seules, elles représentaient l'amour. Beau mais sauvage. Finalement, la reine se posa gracieusement sur un banc au milieu d'une roseraie. Ou du moins de ce que j'identifiais ressembler à des roses. A défaut d'en connaître le nom, je les assimilais à ce que je connaissais. A ce que je trouvais chez moi. «  N'as tu donc rien retenue de ton entraînement – certes un peu trop court à mon goût – chez nous ? ». Je laissais glisser la pique. Nous avions eu nos différents. Surtout, je n'avais pas été d'accord pour prendre sa place. Devenir reine. Devenir leader de ce corps de lanternes. Face à mon mutisme, elle laissa échapper un son amusé. «  L'amour est le plus beau sentiment qui soit mais c'est aussi celui qui blesse le plus. Nous autres, les zamarons et les star sapphires, nous sommes des êtes extraordinaires. Mais nous devons faire aussi le pire que sacrifices : celui de ne jamais pouvoir arrêter d'aimer ». Bien entendu, je me souvenais de tout cela. Mais cela ne m'expliquait pas ce que je devais faire pour arrêter d'avoir mal. Pour arrêter de souffrir. «  Il n'y a pas de remède à la souffrance causé par l'Amour Carol Ferris ». Sur ses mots, elle me laissa seule. Dans le silence, je soupirais. Destinée à aimer jusqu'à en mourir. Je me faisais l'effet d'une Juliette ayant perdu son Roméo. Comme quoi, les histoires d'amour finissaient toujours mal. Tout finissait dans la douleur. La douleur et la mort. Machinalement, je posais mes doigts sur mon ventre désespéramment plat.

Lorsque j'en eus assez de rester seule, je me levais. J'aurais pu quitter cette planète sur le champ mais quelque chose m'en empêche. Je n'avais pas envie de partir pour retrouver une villa froide de toute vie. Hal étant parti sur Oa, la solitude me pesait. Pour la première fois depuis longtemps, je me joignais donc aux autres membres de mon corps. Toutes des femmes. Pour le moment du moins. Ais cela s'expliquait aisément. Les femmes aimaient pour la vie. Les hommes pour une seconde. Du moins, c'était ainsi qu'elles me l'avaient expliqué. En exagérant grandement. Mon séjour fut cependant de courte durée. Les zamarons avaient eu vent d'un conflit sur Terre. Conflit pour lequel les gardiens envoyaient des effectifs. Les Zamarons et les gardiens étant ennemis, je fus missionnée sur ma propre planète pour porter les fières couleurs de mon corps. «  Ton amour meurtri, utilise le Carol Ferris. Aujourd'hui, il pourrait être ta plus grande force. Sois le prédateur ». La reine déposa la pierre dans mes mains. Cette fois ci, je l'acceptais. Si je ne pouvais pas m'en débarrasser, autant l'accepter. Et elle avait raison. L'amour même blessé était une force : une force destructrice. Après tout, il n'existait qu'un pas entre ce dernier et la haine. Voir la rage. Avec un dernier mouvement de tête, je les quittais. La pierre fut celle qui s'activa pour recouvrir mon corps d'un uniforme un poil différent. Instantanément, je me sentis surpuissante. Son pouvoir n'était pas dilué comme celui de ma bague.

Rejoindre la terre se fit en un temps record et bientôt je me retrouvais aux côtés de l'homme de ma vie, que je saluais avec une certaine froideur. Plus tard, j'apprendrais que cette pierre avait des effets secondaires plus que néfastes. Sur le coup cependant, je mis ma réticence sur la conversation difficile que j'avais eu avec la reine. Je n'étais tout simplement pas d'humeur. Pour autant, je restais à ses côtés et descendais sur Gotham. Si ma lumière faiblissait, elle resta plus brillante que celle de mon voisin.  « Tu te rend comptes, on vient faire le boulot de Batman, pas qu’il me dise après que les lanternes sont des incapables ! ». «  C'est juste parce qu'il se sent en danger » lui répondais je, en scannant l'obscurité. «  Les Zamarons ne m'ont donné que peu d'informations.. on cherche quoi ? » finissais je par demander. Je ne lui avais pas parlé de mon désir de leur rendre visite mais ce n'était pas non plus un secret. Après tout, techniquement, elles étaient mes supérieures hiérarchiques.

Spoiler:

Dark Places

Zee sourit en voyant débarquer Dutch. Il semblait que des Lantern étaient de sortie ce soi, peut-être justement parce que la menace les concernait directement. Se tournant vers Kyle, elle fit les présentations, juste au cas où. Ducth, voici Kyle, Kyle, voici Dutch. Ce n'était pas comme si elle avait besoin d'entrer dans les détails, non ? Est-ce qu'ils n'avaient pas des trucs pour se reconnaître entre eux, même s'ils n'étaient pas de la même couleur ? Elle avait encore tellement de questions là-dessus... Mais ce serait pour plus tard. Du coin de l’œil, elle capta une autre énergie - non, deux. A hauteur d'un toit se trouvait deux Lantern de plus, dont un qu'elle aurait reconnu entre mille. « Rejoignons-les, l'union fait la force, à ce qu'il paraît. » Elle ne savait pas vraiment où en était la situation entre Kyle et Hal mais nécessité faisait loi, en l'occurrence. Elle vola jusqu'au toit, où se trouvaient Hal et deux autres personnes qu'elle ne connaissait pas, du moins il lui semblait. L'une d'elle était clairement une Lantern aussi. L'autre femme semblait humaine - et dangereuse. Zee se posa sur le toit, les mains levées en un geste de paix.

« Qu'est-ce que tu fais, Hal ? On cherche Dr Light, pas... » Qui ? Elle se présenta pour en finir, aux deux femmes qu'elle ne connaissait pas - salut, moi c'est Zatanna, magicienne. « J'imagine qu'on est tous ici pour la même chose ? Quelqu'un a trouvé des informations utiles ? » Quatre Lantern, une humaine et une magicienne sur un toit de Gotham. Qu'est-ce qui pouvait mal tourner ? Et d'abord, est-ce que les phares bleu, verts et violet n'allaient pas un peu attirer l'attention ? Mais connaissant les pouvoirs du Dr Light, ça n'allait peut-être plus être un problème bien longtemps. « Peut-être que vous devriez éviter de voler, à partir de maintenant. » Gotham n'avait pas besoin d'une pluie de corps tombant dans ses rues, la pensée en soi était déjà assez horrible comme ça. Elle ne demanda pas tout haut si quelqu'un avait vu Batman. Plus tard, quand tout cela serait fini, l'intéressé prétendrait probablement qu'il avait un combat plus important encore à mener.

Codage par Libella sur Graphiorum

Ce sentiment de ne servir à rien m'a envahi pendant un bon moment. Tout ces mois à vrai dire... Le temps s'égrenait et ma motivation fanait à une vitesse folle. Je ne sais toujours pas aujourd'hui ce qui m'a maintenu à flot, et j'espérais au moins trouver la réponse ce soir en me comportant comme ...un héros ? Je ferai ce que je peux. Mes créations sont faibles, mon pouvoir s'est tarit à cause de moi... Au final, l'intervention d'une voix balaya mon esprit vagabond. J'aurai dû sentir sa présence?

J'aurai plutôt dû me douter que j'attirerai l'attention et que je ne serai pas le seul sur le coup. Nous sommes à Gotham il faut dire. Cette voix familière, je la reconnaissais. La regardant alors, c'est d'un hochement de tête silencieux que je la saluais. Je n'osais pas utiliser cette même énergie qu'elle alors que je viens de sortir de ma tanière des mois plus tard... Pourtant je ne pouvais définitivement pas la laisser sans réponses. Je fis alors un non de la tête, tout en ponctuant cette gestuelle par de courts propos. « Personne ne m'y oblige, et j'emmerde le Corps. » À vrai dire, ma présence ici n'était due qu'à moi-même. Plus personne ne m'obligera à faire quoi que ce soit au fond... Sacrifier du temps, sacrifier ma vie pour qu'une menace survienne à nouveau. Tout ce que je veux vérifier, c'est si ce n'est pas nous au fond qui attirons ces différents types de menaces.

Au bout du compte, un Lantern se manifesta à son tour. C'est la fête ? J'y crois pas... Un Blue Lantern. Sa main tendue vers moi, j'hésitais à être nonchalant sur le moment, mais il serait malvenu d'éveiller de fines hostilités. Levant ma main  pour serrer la sienne, je ne libérais que mon prénom pour qu'il en prenne au moins connaissance. « Kyle. » Il pensait certainement bien faire. Il n'y a aucunes raisons pour que je l'envoi chier. Pourtant, l'envie de m'éclipser fut intense quand j'entendis la voix d'Hal... C'était bien le moment... Qu'est-ce que cela allait donner, après des mois de silence radio, d'inactivité, sans donner la moindre petite nouvelle. Mon mentor allait avoir toutes les raisons du monde pour me rentrer dedans, mais j'avais l'argumentation adéquate pour en décider autrement.

Déglutissant sèchement, je gardais alors mes états d'âmes pour moi. Zatanna suggéra que l'on les rejoigne. C'est là que j'ai eu l'envie de partir mener l'enquête dans mon coin... Je ne pourrais pas fuir définitivement. Après cette bataille, je partirai, s'il y a une suite. Mais pas avant. Maintenant que je suis là, autant assumer. Acquiesçant doucement de la tête, je réalisais que Carol était de la partie elle aussi... Une putain de pression s'exerçait sur mes épaules. Je défiais leur regard en l'espace de quelques secondes, finissant par le détourner et m'asseoir sur le muret qui faisait office de rebord au toit.

Cessant donc de voler. Les avants-bras reposant sur mes genoux, une main se plaçant dans mes cheveux, je ressassais ce que j'avais pu apprendre, ou même entendre. Quelle image je pouvais donner de moi avec cette barbe qui poussait, ces cheveux désordonnés, cette voix fatiguée, presque rauque ainsi que les traits de ma peau qui s'affaiblissaient à cause de la fatigue et des tourments ?

« Celui qu'on cherche, j'ai entendu dire qu'il avait une capacité spéciale. Il va falloir être force de proposition pour l'attaquer, et même l'trouver... Il prendrait pas l'risque de se cacher dans les zones peuplées de Gotham, si ? Il jouerait la carte de la sécu' en s'installant dans une zone reculée je pense. »

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 

Pando

Dark places
Carol, Dutch, Kyle, Apolline, Zee & Hal

Je regardais Carol, tout en réfléchissant. « Un fou capable de jouer avec la lumière si j’ai bien compris. » Disais-je avec un air sérieux, qui ne m’allait pas énormément. Je profitais des derniers instants d’intimité pour lui glisser une dernière phrase. « Certaine d’être à 100 % dedans ? » accompagné d’un petit regard inquiet vers la femme que j’aimais. Mais cela ne durait que quelques secondes, puisque la dame que je venais de surprendre sur le toit se disait espionne. Pourquoi pas, je n’aimais pas tellement les agences alors je ne cherchais pas plus loin alors que le petit groupe nous rejoignait. Alors qu’ils nous avaient à présent rejoint, J’ignorais volontairement le regard de Kyle, passant d’abord à Zatanna à qui je répondais d’un signe de tête négatif, tout en me déplaçant pour me poser sur le toit du bâtiment, où se trouvait la fameuse espionne. Je regardais Dutch se saisir d’une arme, disant que si la manière douce ne marchait pas, il aurait une autre façon. Je levais un sourcil. Plutôt extrême comme mesure, mais bon, ce n’est pas mon corps, je n’avais donc rien à dire, et puis bon, Dutch était un grand bonhomme, capable de se tenir et de s’occuper de lui, pas comme celui que je fixais à présent. Sans aucune émotion, je le fixais quelques secondes. Avant de dire quelques mots. « On finit cette histoire, et on va toucher quelques mots, toi et moi. ».

Je montais ma main au niveau de mon menton. Les avis divaguaient quelque peu. Kyle et Dutch sur le fait qu’il s’est retiré, caché. Alors que l’espionne pensait qu’il aurait fait l’inverse, joué de la situation pour se camoufler. « Je suis de l’avis de l’espionne. Pourquoi créer autant de bazar pour ne pas l’utiliser ? Et puis, s’il absorbe la lumière, il suffit de chercher où la lumière s’estompe ? » finissais-je avant de tendre mon bras, et de Fabriquer un dôme de lumière, regardant si un des côtés était plus sombre que les autres. Motif peut-être d’une direction, telle une boussole pointant le nord.



by Wiise

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« Un fou capable de jouer avec la lumière si j’ai bien compris ». Voilà qui s'annonçait compliqué. Après tout, nous étions faits de lumière. Au sens propre du terme vu l'intensité que nous dégagions dans ce ciel noir et pollué. « Certaine d’être à 100 % dedans ? ». «  Certaine » lui répondais je en le regardant droit dans les yeux pour lui montrer à quel point je pouvais être sérieuse. Malgré toutes les épreuves que nous venions de traverser, je n'étais as faite en sucre. Si lui était là alors moi aussi je pouvais l'être.  Après tout ce n'était pas de mon cœur meurtri que nous avions besoin mais de mes capacités et peut être de mon cerveau. Et puis, j'étais là en mission. Officieuse mais une mission quand même. Silencieuse, j'écoutais les quelques paroles qui furent échangées entre la jeune femme sur le toit – Apolline de son prénom apparemment – et l'homme qui partageait ma vie. Dans un coin de mon esprit j'imprimais son identité pour la rechercher plus tard. Au cas où. Etre le PDG d'une grande entreprise privée au contrat militaire avait eu vite fait de me rendre suspicieuse … et un poil paranoïaque. Ce fut toujours muré dans mon mutisme que j'accueillais les autres. Contrairement à eux, je ne dévoilais pas mon identité. Peu la connaissait et je préférais de loin que cela reste ainsi.  Mon regard s'attarda longuement sur la silhouette de Kyle. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de le croiser. Les dernières nouvelles le concernant – toutes sortant de la bouche de Hal – n'étaient qui plus étaient pas pour me rassurer. J'avouais m'inquiéter pour lui. Pour sa santé. Autant mentale que physique.  Kyle comptait pour moi d'une certaine manière et il étai toujours difficile pour quelqu'un comme moi de voir des êtres proches souffrir et se détacher des siens. Pour cette raison, je me fis donc la promesse de lui parler. Un sentiment qui fut partagé par Hal vu les paroles qu'il prononça à son encontre. J'envoyais d'ailleurs à mon amoureux en regard, lui demandant silencieusement d'être un peu moins brusque et agressif. Le pauvre arçon n'avait pas besoin de la tempête Harold Jordan sur le dos en plus de tout le reste. Je savais cependant qu'ils avaient besoin de entretenir. Si ce n'était pas en tant qu'amis c'était au moins en tant que collègues qu'ils devaient le faire.

Bras croisés sur la poitrine, j'écoutais religieusement toutes les idées qui étaient avancées par la petite troupe éclectique que nous formions.  Les avis divergeaient. J'avouais cependant partager l'opinion de Hal et de cette agent étrangère. Pourquoi se donner autant de mal si ce n'était pour en tirer profit ? Ce Light il voulait forcément quelque chose. Ou peut être quelqu'un. Cherchait il alors à faire diversion pour l'obtenir en toute impunité sans être inquiéter ? Il fallait avouer que c'était une tactique idéale pour ce genre de méfait. Ou alors il courrait après un résultat. Peut être que tout ceci n'était que le premier test de ses expériences néfastes. Toutes ces questions méritaient évidemment des réponses. Et ce n'était pas en restant ici à plusieurs mètres du sol que nous allions les obtenir. De cela il en était certain. Pour autant ce n'était pas l'interrogation première qui envahissait mon esprit. Non cette dernière s'imposa d'elle même en voyant le dôme vert que Hal créa dans le but – je supposais – de nous donner une direction ou chercher. « Ce Docteur Light … si on lui donne plus de lumière qu'il ne peut en consommer que se passerait il ? » demandais je en prenant la parole pour la première fois et en venant finalement poser pied à terre sur le toit. Autrement dit exploserait il comme un ballon bien trop gonflé ? Se transformerait il en bombe nucléaire ?  La question méritait d'être posé avant de tenter quoique ce soit. Après tout, il restait un être vivant. Il y avait donc en toute logique des limites. A nous de trouver lesquelles et de les utiliser à bon escient.

Spoiler:

Le temps, il s'écoule inexorablement. J'ai envie de m'envoler loin de cette planète là. Maintenant, j'ai envie de m'éclipser et que l'on me revoit plus. Je vois bien qu'Hal esquive mon regard honteux et pourtant... je ne comprend pas pourquoi je ressens cette honte. J'ai plus de haine et de tristesse en moi que de honte... Nous ne nous retrouvions tous dans une situation où la coopération allait devoir être de mise. Pourtant je n'en ressentais pas l'envie. Je voulais tester mes capacités seul, savoir ce à quoi j'allais être confronté, jauger ma loyauté... Donna me l'a dit. La question n'est pas de savoir si les Terriens méritent d'être sauvés, mais de savoir pourquoi nous les protégeons. C'est quelque chose que j'ai oublié ces derniers mois et je dois retrouver la réponse. C'est bien plus qu'un devoir...

Zatanna, Carol, Hal, je suis désolé.

Mais je n'ai pas à justifier mon silence de ces derniers mois... Je n'aimais pas me dire ça. Ils étaient importants pour moi, chacun à sa façon. Je donnerai ma vie pour chacun d'entre eux parce qu'ils ont tous les trois contribués à faire de moi ce que je suis. Mais je suis un humain avant tout, avant d'être un héros et un gardien. Je suis fais de dilemmes, de mauvais choix et de bons choix, d'échec et de réussite. D'eau et de sang, d'os et de chaire... Je suis comme eux. Ils sont comme moi. Il n'y a que les valeurs que l'on sert qui nous différencie, notre éducation, notre vision du monde. Pas sûr que le porte parole de l'espoir qui était présent voyait les choses comme moi... Ni même cette agent des services secrets français...  

Chacun avait sa propre raison d'être présent. Chacun avait quelque chose à faire ce soir. Et il est hors de question que l'un d'entre eux ne me mette des bâtons dans les roues. J'irai jusqu'au bout. C'est ainsi qu'Hal libéra quelques propos à mon égard. Levant les yeux vers lui, je voyais bien dans son regard et dans le ton de sa voix qu'il n'y avait aucune affection, aucune clémence. Alors sur un ton au moins similaire, je répondis : « Si tu veux. » Alors que la dite Apolline démantela mon raisonnement, je pris tout de même la peine d'écouter ce qu'elle avait à dire. Dutch, le Blue Lantern dévoila une issue bien directe à cette histoire. Le tuer... Est-ce qu'on va devoir en arriver là au moins ? Allez savoir. Je ne savais pas quoi en penser, est-ce que j'dois tacler son idée sur le champ ou alors la saluer ? Je préfère rester en retrait.

Je verrai bien ce que j'aurai à faire au dit moment. Respirant profondément, Hal proposa quelque chose à son tour. Son avis flirtant avec celui de la française, il fallait croire que je manquais d'expérience dans la déduction... des mois et des mois à ne plus réfléchir comme ils ont l'habitude de le faire... Alors l'essai avec ce dôme de lumière avait son ingéniosité toute particulière dans le fond. Je reste alors silencieux tandis qu'à son tour, Carol émet une question liée aux capacités d'Arthur Light. Je me gratte alors le menton le temps de quelques secondes avant d'émettre à nouveau une hypothèse. Mon pied tapant nerveusement le sol, ma jambe tremblant légèrement.

« Je pense que la Photokinésie a une limite. Soit on l'a à la surcharge, soit on doit lui ôter toute possibilité d'absorber ou de produire de la lumière. Il faut le confiner dans un endroit sombre. »

Quand Dutch s'est prononcé sur sa potentielle localisation, je ne trouvais pas ça logique à moins que dans les sous-sol il ai de quoi produire de la lumière et la manipuler. Je n'aimais pas rester au stade de l'hypothèse et le temps que l'on se pose des questions il peut progresser dans son objectif. Finissant alors par me redresser, je me dressais alors sur le rebord du toit. Il y a quelque chose à tenter, il faut tenter quelque chose. J'observais simplement le dôme de lumière qu'Hal avait crée. Analysant alors où la lumière pouvait perdre de sa superbe, de sa clarté. Une fois qu'on le localise, on le met hors d'état de nuire. Le plus vite possible. Serrant alors le point, tournant le dos à la totalité du groupe... Je repris une dernière fois la parole au cas où quelqu'un aurait remarqué quelque chose. Prêt à m'envoler vers la destination suggérée, si destination il y a.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 

Pando

« Où il se cache ? » Ton poing frappe le mâchoire du sbire, et le son de ses os qui se brisent parvient jusqu'à tes oreilles malgré le masque rouge qui les recouvre. Son sang salit ton gant, quand exténué par les coups, son corps retombe inconscient entre tes doigts. Agacé et frustré par la tournure des événements, tu le jettes vers le sol, le laissant seul sur le trottoir pour récupérer des blessures que tu lui as infligé, prix à payer pour avoir été aussi taiseux. Double-Face prépare un sale coup, voilà l'unique information que tu détiens pour l'instant. Mais quel coup ? En guise de réponse à ton interrogation, les lumières de Gotham s'éteignent brutalement, plongeant la ville du crime dans une obscurité totale. « Bordel. » Est-ce une simple coïncidence, ou la première phase du plan d'Harvey Dent ? Ici, où tous les pires criminels du pays se côtoient joyeusement, difficile de déterminer qui est à l'origine de quelle catastrophe. Tu t'attendais à une petite nuit de routine, mais encore une fois, les monstres qui peuplent cette ville t'ont donné tort. Batman est occupé ailleurs, avec Diana et la Ligue sur une activité anormale et suspecte de paradémons à Washington, c'est donc à toi de régler le problème avant que les choses ne dégénèrent complètement. Tu ignores encore jusqu'où s'étend la coupure de courant, mais tu redoutes que tout empire très rapidement. Sans électricité, les systèmes de sécurité les plus basiques sont obsolètes, et la racaille de Gotham ne va certainement pas se gêner pour en profiter. Pour résumer, le temps d'une nuit, l'enfer va venir se déchainer sur terre. Afin d'évaluer la situation, tu grimpes sur un toit, où une vue d'ensemble se dessine sous tes yeux. Noir complet, sauf...ce petit groupe aux lumières de couleur à quelques pâtés de là où tu te situes. Intrigué, tu te rapproches prudemment des inconnus, avant de te cacher dans l'ombre pour pouvoir les observer sans te faire repérer. Tu reconnais le Green Lantern Hal Jordan, Zatanna, ainsi que Dutch, rencontré récemment dans un bar. Pendant quelques minutes, tu te contentes de les écouter parler entre eux, et le nom d'Arthur Light surgit plusieurs fois au cours de leur conversation. Bien, voilà un indice fondamental, il semblerait qu'ils aient une longueur d'avance sur toi. Après ta phase d'observation, tu te décides à les rejoindre pour participer toi aussi au débat auquel tu es persuadé de pouvoir ajouter quelques informations. Tu quittes ton recoin, puis te laisses retomber sur le toit où tous se trouvent, ne ménageant pas ton art d'entrer en scène. « Vous faites des réunions dans ma ville sans me prévenir ? » Tu te rapproches de leur cercle, les détaillant un à un, préférant toujours savoir avec qui tu es sur le point de travailler. C'est pas ton truc le boulot d'équipe, alors t'aimerais autant ne pas te retrouver avec n'importe qui. Pour la plupart des Lanterns, au spectre de couleur différent, une magicienne, puis une femme que tu ne te souviens pas avoir déjà croisé auparavant. Tu l'as entendue se présenter au reste de la bande, et tu vas prétendre la croire pour le moment. Elle sera cependant celle que tu vas le plus avoir à l'oeil ce soir. « Avant de choper Light, il y a une autre question à se poser : pour qui travaille t-il ? » Car il y a peu de chance que Gotham soit un hasard. Si il s'est retrouvé ici ce soir, c'est pour une raison bien précise. Reste à trouver laquelle. « Il a probablement été engagé pour rendre un service à quelqu'un. Reste à trouver qui. Et malheureusement, les détraqués, ici, c'est pas ce qui manque. » Est-ce que ta piste de Double-Face est réellement la bonne, ou est-ce que tu fais fausse route ? « Rangez vos bagues, elles attirent beaucoup trop l'attention, et elles vous seront de toute façon inutiles le moment venu. J'espère que vous savez vous servir de vos poings, Lanterns. » Ton regard alterne entre eux, avant de se poser sur Zatanna, qui tu le sais déjà saura se défendre. Pour ce qui est de cette fameuse Apolline d'Harcourt, si elle disait vrai, alors elle devrait pouvoir se débrouiller elle aussi. « Et si on allait secouer un peu le Pinguin à l'Iceberg Lounge, pendant que vous continuez vos théories sur Light ? » L'Iceberg Lounge, plaque tournante du crime à Gotham. Le temps vous est compté, pas d'autres choix que de plonger dans la gueule du loup. Dans peu de temps, cette ville va être happée par le chaos. 

Spoiler:

AVENGEDINCHAINS

Dark Places

Fiesta totale, apparemment. Dommage que personne n'ait pensé à amener un pack de bières et des chips. C'était un étrange mélange de fête d'étudiants en mode "bonjour t'es qui" et de conseil de guerre, si ce n'était que personne n'était d'accord sur rien et que la guerre se déroulait pendant qu'ils étaient là à papoter... Mais Zee, qui écoutait en silence les explications des uns et des autres sur qui ils étaient, d'où ils venaient et par quel étrange hasard ils s'étaient retrouvés ici - il y en avait forcément qui mentaient, hein ! -, était surtout assez impressionnée par toute cette débauche de couleurs, et aussi par l'ambiance assez pourrie qui semblait régner au sein des Lanterns. Impossible de ne pas sentir la tension entre Kyle et Hal, et puis il y avait la jeune femme qui accompagnait Hal et dont elle avait du mal à détourner les yeux, et dans l'affaire Dutch, heureusement, continuait d'être Dutch. "La voie pacifique"... Elle doutait qu'Imbécile Ier se rende gentiment, cela dit. Quoiqu'il en soit, elle était pour la paix des ménages, surtout en situation de crise, et elle glissa discrètement une main sous le bras de Kyle, comme pour vérifier qu'il était bien là et pas juste une illusion prête à s'effacer.

Là-dessus, un autre invité se joignit à la fête, et à chaque fois, Zee ne pouvait pas s'empêcher de se dire que Jason se pointait là où Batman ne prenait pas la peine de soulever ses batfesses. Elle avait toujours trouvé que cette histoire de multi-Robin, c'était juste une façon pépère de franchiser le boulot. "Sa ville", ben tiens. « Quand on lui aura mis la main dessus, on pourra lui poser toutes les questions qu'on voudra. Mais autant commencer quelque part, et le Pingouin sait tout sur tout le monde, ici. » Et son petit personnel en savait encore plus que lui. Elle écarta les bras en lançant quelques mots à l'envers et dans son dos, une ouverture apparut, quasi invisible à cause de l'obscurité des deux côté du portail, ce qui donnait au portail l'aspect le plus glauque qu'elle ait jamais produit : noir sur noir, il n'y avait plus d'espoir... Enfin si, il en restait au moins un parmi eux, aha. Elle esquissa un geste d'artiste devant la brèche dans l'espace qu'elle venait de créer, menant directement du toit à la ruelle qui longeait l'arrière du club du Pingouin. « Après vous, chers Lanterns, espionne et Red Hood... Les dames d'abord, même. » Elle regardait Apolline. Peut-être bien qu'en cette seconde où les pouvoirs pouvaient faire plus de mal que de bien, c'étaient des machines de guerre du genre espionne ou massacreur de Gotham qui sauraient le mieux ouvrir la marche.

Codage par Libella sur Graphiorum

Dark places
Carol, Dutch, Kyle, Apolline, Zee & Hal

Je voyais Carol me lançait un regard, le genre de regard qui voulait dire ‘vas-y molo’. Je le voulais, mais si je ne marquais pas le coup, cela n’en valait pas la peine. Kyle était mon ami, et c’était pour ça que je le faisais. Mais aussi pour le Corps. La confiance est une pièce maîtresse. Quand j’allais en mission, je savais que je pouvais faire confiance en toute circonstances aux lanternes qui étaient à mes côtés. Et agir comme Kyle le fait récemment ? Cela me faisait douter. Douter de lui et ses capacités à remplir ses missions. Il avait ce qu’il fallait. Mais il avait peut-être perdu le moyen de le voir. Auquel cas je lui montrerais la voie. Qu’importe la manière.

Carol soulevait un point important, peut-être pouvait-il être goinfré au point de ne plus pouvoir tenir de puissance ? C’était clairement une idée à exploiter. Et s’il fallait lui envoyer de la lumière,  rayonner comme jamais ? Ça je savais le faire. Kyle soutenait l’idée de mon amoureuse tandis que je continuais de trouver où il pouvait se trouver. Mais toujours rien. Soudainement, Red Hood, faisait son entrée. Il apportait de nouvelles questions, comme pour qui travaillerait-il ? Il fallait simplement lui casser la tronche pour avoir cette réponse. Ce pour quoi nous allions partir. Mais sa localisation posait toujours soucis. « Pas question Red Hood. Cette bague reste à mon doigt. Réduire la luminosité à la rigueur, mais elle reste là. » Il avait raison sur le fait qu’elle était comme une fusée éclairante dans la nuit, mais elle n’était pas inutile non plus. Si jamais nous voulions tester le coup de le goinfrer de lumière, il nous les fallait. Et puis, cette bague était à moi, et personne n’allait me dire ce que je devais en faire. Je haussais des épaules quant à sa proposition d’aller voir Pinguin. « C’est ta ville, tu connais mieux que nous les façons d’obtenir les infos. » Avant de tourner la tête vers Dutch. Il me racontait un charabia sur sa vie ainsi que sa façon de faire. C’était alors que je comprenais qu’il avait cru que je parlais à lui, hors je parlais à Kyle. Je le laissais finir. Avant de m’approcher de lui et d’ajouter. « Je te comprends, Blue Lantern, fais ce que tu penses être juste. » Je m’approchais et chuchotais à son oreille pour que lui seul entende cette phrase. «  Ne crois pas une seule seconde que j’hésiterais à le faire aussi, mais il doit y avoir un autre moyen que ça. » Je me tournais enfin vers Zee qui ouvrait un portail dans ce qu’était le bar du Pinguin.

J’entrais donc avec le groupe à l’intérieur. Étant dans un espace clos, et l’obscurité toujours envahissante, je serais ma main fortement, et je m’illuminais un maximum. Pour pouvoir avoir assez d’intensité pour couper quelque peu la noirceur et permettre d’avoir la vision dans le bâtiment. Certains n’avait pas la chance qu’avait Red Hood pour voir dans la nuit avec sa technologie. J’étais brillant au point où c’était difficile de me regarder. Je prenais un peu de distance avec l’endroit du portail. Je cherchais des yeux Cobblepot avant de le trouver. Je m’approchais de lui avant de lui envoyer un tir de lumière au niveau des yeux. Juste pour le paralyser quelques minutes le temps d’avoir nos réponses. « Qui veut jouer le gentil flic ? » disais-je en regardant le groupe.



by Wiise

dark places
event

Notre petite session brainstorming fut stoppée par l'arrivée fracassante de l'un des justiciers de Gotham. Mes yeux coulèrent sur sa silhouette et sur le masque rouge qui cachait son visage. Ainsi, je rencontrais Red Hood – Jason apparemment de son prénom - pour la première fois. Comme beaucoup, j'avais entendu parler de lui. Mais jusqu'à présent, je ne m'étais jamais retrouvé en sa présence. Après quelques secondes de plus à l'observer de manière critique, je reportais mon attention sur la conversation. Lorsque Hal refusa de se débarrasser de sa bague, j’acquiesçais à sa suite. Elle aussi allait rester à mon doigt. On visage était connu et je préférais éviter de le dévoiler  à plus de gens que nécessaires. Après tout, ce n'était pas que ma réputation qui était en jeu si mes activités venaient à s'ébruiter, c'était aussi celle de mon entreprise familiale. Pour autant, j'en diminuais la luminosité jusqu'à ne plus avoir aucune lueur.

Finalement, il  fut décidé que notre prochaine destination devait être l'iceberg Lounge, je suivis sans rien dire. Et ce malgré le frisson qui parcourra tout mon être. Dans le paradoxe, c'était vers ce lieu que je m'étais rendue pour faire la promotion de mon nouveau film. Bien sur, je n'étais jamais arrivée à destination. Je m'étais fait attaquer en cours de route. Et si j'avais réussi à m'en sortir, mon garde du corps lui n'avait pas été aussi chanceux.  Même si depuis j'avais vécu bien pire que cela, l’événement restait tout de même traumatisant.  Ce fut donc les mâchoires légèrement serrées que je passais le portail à la suite de l'espionne. Bientôt nous nous retrouvâmes tous à l'intérieur même de l'édifice. Par réflexe, je fermais les yeux lorsque Hal décida d'illuminer tous les environs. En voyant la suite de ses actions, je regrettais cependant de ne pas les avoir gardé plus longtemps. Les hommes incapables de discuter sans en arriver à une quelconque forme de violence. Bon j'admettais, ils n'étaient pas que les seuls fautifs. Les femmes aussi pouvaient se montrer agressives et violentes. Parfois bien plus qu'ils pouvaient l'être. Mais tout de même.

« Qui veut jouer le gentil flic ? ». «  C'est comme ça que vous faites les choses à la Justice League ? » ne pus je m'empêcher de lui demander en œillant la forme rigide du patron des lieux.  Avec un léger mouvement de tête, j'abaissais mon visage au niveau de celui de notre hôte. Ses traits  étaient figés mais ses yeux suivaient le moindre mouvement que je pouvais effectuer. « On cherche un certain Docteur Light, ça te parle ? » demandais je finalement en affichant un sourire qui se voulait charmeur sur ma bouche. Les probabilités d'avoir une réponse honnête étaient faibles. Voir inexistantes. Je le savais. Et tout le monde autour de moi le savait aussi. Aucun de nous n'était ni stupide ni naïf. Pour autant, il fallait bien commencer quelque part. Autant alors lui donner la possibilité de faire le bon choix. Et ce malgré la force néfaste qui au fond de moi n'attendait qu'une chose. Qu'il mente et lui donne une raison de se manifester.

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