Plaisir d'Offrir, Joie de Recevoir [/w Barry Allen]

Iris &
Barry

«  Tu ne vas pas me refaire le même coup Allen » grommela une voix dans mon dos alors que j'étais penché sur le corps sans vie d'un homme d'une cinquantaine d'années.  Avec la force de l’habitude, j'ignorais le vieux policier bougon. Ce dernier levé depuis plus de 72 heures n'avait qu'une envie : celle de rentrer chez lui après un tour de garde difficile pour se sustenter correctement et dormir. Évidemment, je comprenais sa frustration et son manque d'impatience. Il était fatigué et son caractère se dégradait donc de manière normale à chaque seconde. C'était bien parce que je compatissais à son sort que je me contentais de continuer mes relevés scientifiques sans lui dire d'aller voir ailleurs pendant cinq minutes. Histoire de voir si j'y étais. Après tout, moi aussi j'étais fatigué. Sauf que à son contraire, je n'avais pas envie de me plaindre. Surtout, j'étais le seul à pouvoir être blâmé pour mes activités en tant que Flash. «  C'est évident ce qui s'est passé ! » continua t-il avec la même voix d'où perçait clairement l'agacement. «  Vraiment ? » demandais je sans lui jeter un regard. Plus il me dérangeait, plus de temps j'allais devoir prendre. Il ne se rendait pas service. Et malgré moi, cela amena un léger sourire sur mes lèvres. Je n'étais pas quelqu'un de foncièrement méchant et je n'en profitais donc pas pour ralentir et le forcer à rester encore un peu plus longtemps sur la scène du crime. Car c'était bien ce que c'était : un crime. «  Evidemment ! Il a fait une crise cardiaque » me répondit il alors qu'incapable de m'en empêcher je laissais échapper un léger son entre le rire et l'étouffement. «  Quelque chose de drôle Allen ? » questionna t-il. Sans le voir, je pouvais avancer sans me tromper, que à ce moment précis,  qu'il me fusillait du regard et me rendait responsable de toutes les misères qui avaient pu vivre au cours de ces cinquante six ans d'existence. La liste devait être longue. Après tout, même en ayant une vie plus ou moins correcte, la vie ne nous épargnait pas. Tous le monde vivait des hauts et des bas. Et généralement, tout de même, il y avait plus de  bas que de hauts. Ce qui faisait que l'on appréciait évidemment ces derniers un peu plus.

«  Il n'a pas fait une crise cardiaque » lui apprenais je en posant finalement mes yeux bleus clairs sur sa silhouette. Bras croisés, visage fermé, il faisait presque peur à voir. Son ventre bedonnant venait cependant adoucir sa silhouette et l'air dangereux qu'il essayait tant bien qu mal de se donner. «  Tu vois cette légère marque au coin de sa bouche ? ». Le vétéran de la police de Central City secoua la tête. Je lui fis signe d'approcher et d'un doigt ganté lui présentait l'évidence. Un léger filet d'un liquide presque transparent qui s'était échappé de la bouche de la victime. Si la scène avait l'air d'un accident provoqué par une crise cardiaque, il n'en était rien. Cet homme avait été empoisonné. C'était donc un meute. «  Oh bah mince alors ! » déclara le policier alors que je poussais sur mes pieds pour me remettre debout. Pour l'heure, j'avais fini de faire ce que j'avais à faire. Le reste allait devoir attendre d'être ramené au labo pour être étudié correctement.

Quelques heures plus tard, mes testes et autres analyses avaient été effectués. Le poison était un mélange explosif de cyanure et de javel. Autrement, pas le genre de chose que vous avaliez de votre plein gré si vous aviez toutes mes capacités mentales. La journée finalement fini, je quittais ma tenue stérile de travail et rangeais mes affaires. Un coup d'oeil à ma montre m'apprit qu'il ne me restait guère qu'une minute pour rejoindre le café où je devais retrouver Iris. Une tâche impossible pour l'humain mais possible pour the Flash. Dans une ruelle, je disparaissais à vitesse grand v pour rejoindre ma destination. Ce fut les joues un peu rouge et avec une certaine électricité statique dans les cheveux que je passais les doubles portes de l'endroit et retrouvais la jeune femme. Iris était une ancienne amie de faculté. Bien que nous n'avions jamais suivi la même formation, nous avions réussi à créer des liens d'amitiés. Je ne me cachais pas le fait qu'elle m'avait bien plus, physiquement et mentalement. Iris, en plus d'être d'une beauté incroyable, était gentille et intrépide. Cependant à part une certaine tendance au flirt que nous avions développé , rien de plus n'avait eu lieu entre nous. Nous avions toujours été de très bons amis. De très amis qui n'avaient pas su sauter le pas pour plonger dans quelque chose de nouveau. Un comble qui pouvait grandement amuser lorsqu'on savait à quoi nous étions destiné. « Barry ! Et bien tu es à l’heure ! Je suis impressionnée ! ». Je riais gentiment à sa remarque moqueuse. Malgré toute ma vitesse, j'étais très souvent en retard. Mais cela s'expliquait facilement. Plus on pensait avoir le temps plus on prenait justement du temps... jusqu'à ne plus en avoir. Vraiment ça n'arrivait pas qu'à moi. C'était seulement plus flagrant chez ma personne car j'avais la capacité de parcourir le monde en quelques minutes. «  Que veux tu, on arrête pas le progrès » m'amusais je. J'étais comme j'étais et il fallait bien apprendre à en rire. L'autodérision, il n'y avait que ça de vrai. La vue était trop difficile pour que l'on perde du temps à se prendre un peu trop au sérieux.

«  Je vois que tu as déjà commandé. Je vais me prendre un café, je reviens dans quelques secondes ». Sur ses paroles, je me présentais au comptoir et commandais un café allongé. L'homme encaissa ma monnaie et me demanda de patienter quelques secondes. Je le remerciais avec un sourire et me plaçais sur le côté pour permettre à la personne suivante de placer sa commande. Un sourire secret étira mes lèvres lorsque le jeune homme commanda un Flash, boisson hautement caféiné qui vous donnait le boost nécessaire en fin de journée. Personnellement, je n'étais pas encore assez narcissique pour commander un café à mon nom. Et cela même si le triple shot d'expresso avait quelque chose d'attirant. Ma boisson finalement en main, je rejoignais Iris à la table. «  Alors comment vas tu ? » lui demandais en touillant ma boisson chaude. «  J'ai lu tes derniers articles dans le Picture News. Charmant portrait de Flash que tu as peint » plaisantais je sans qu'elle ne puise réellement le savoir. Pour moi, cette conversation était drôle. Il fallait dire que c'était de mon alter égo que je parlais. Le sauveur de chats et de mamies. Entre autre bien sur.

Iris &
Barry

« J’ai eu une journée épuisante. Je suis en train de travailler sur une série d’enlèvements qui a lieu dans le quartier créole à Lawrence Hills… et la police ne fait absolument rien… c’est terrible ! ». «  Ah oui …. » répondais je, un peu mal à l'aise pour le coup. Il n'y avait pas que la police qui ne faisait pas grand chose. Il y avait moi aussi. Et ce n'était pas par un manque d’intérêt de ma part. Toutes les vies avaient la me^me valeur à mes yeux. Riches, pauvres, éduqués ou non... tout le monde avait le droit de vivre. Et de vivre en sécurité. Cependant, entre les diverses missions pour la ligue de justice, les prises d'otages ...je n'avais pas eu le temps nécessaire pour m'en occuper. Un fait que je regrettais grandement. Cependant, j'avais commencé à m'y pencher. Je n'étais pas non plus les bras totalement croisés.  D'ailleurs, j'en étais même arrivé à certaines conclusions. Des conclusions que je comptais bien mettre en pratique sur le terrain. Plus tard dans la journée, Flash serait de sortie. Pour l'instant cependant c'était à Barry Allen de mener sa vie et de profiter de la compagnie d'une charmante jeune femme et vieille amie.

Je ne pouvais pas laissé mon identité civile disparaître au profit de celle de mon alter égo. Ces deux parties de ma personnalité devaient vivre sur un pied d'égalité. C'était d'autant plus important que je ne pouvais pas me couper de la société dans laquelle j'évoluais. Car un jour, Flash cesserait d'exister et il ne resterait plus que Barry Allen. Un fait contre lequel Jay, lui même, m'avait mis en garde. Comme il le disait il était si aisé de se perdre dans nos nouvelles responsabilités et d'en oublier le monde extérieure. De se perdre dans la violence et la peine jusqu'à n'exister que par elles. Mais être un héro ne durait qu'un temps et il fallait mener sa vie le plus normalement possible au risque de se retrouver sans plus rien. Ce conseil je ne l'avais jamais oublié. Et bien sur, des fois cela avait des conséquences dramatiques. Parfois des gens mourraient parce que je n'étais pas là. Mais j'avais du apprendre que le monde ne reposait pas sur mes épaules, que je ne pouvais pas tout empêcher, ou tout changer. J'avais du apprendre à faire la part des choses. Parfois c'était plus difficile que d'autres.  « Mais tu ne sais pas à quel point ça me fait plaisir de te voir Barry… Tu es vraiment un garçon super… ». Surpris, je relevais mes yeux vers elle – inconscient de les avoir baissé avec ses premiers mots – et la regardais, mon café arrêté à quelques millimètres de mes lèvres. Si j'étais touché par son compliment, il n'en restait pas moi que je rougissais légèrement. Je pouvais le sentir d'ici. Franchement, je n'étais pas habitué à ce qu'on me dise quelque chose comme ça. Surtout aussi naturellement et aussi sorti de nulle part. « Enfin oublie ce que j’ai dit… Enfin non… C’était sincère, mais je ne sais pas trop pourquoi j’ai dis ça d’un coup… la fatigue sans doute ! ». «  Ne t'en fais pas Iris. Je suis flatté » lui souriais je mes joues encore en feu. «  Et toi aussi tu es super » lâchais je, faisant augmenter la rougeur de mes joues. Ma gêne je la cachais cependant dans mon gobelet en carton.

Par chance, Iris fit dévier la conversation sur un autre sujet et je pus respirer un peu plus librement. Ma relation avec Iris avait toujours été .. ambiguë et c'était dans les moments comme ça que je me rappelais à quel point il restait des non dits entre nous. Et je ne parlais pas de mes activités extraprofessionnelles bien entendu. Curieux, je la regardais poser une petite boîte en carton sur notre table. N'ayant pas la vision de Clark, je ne pouvais pas voir à l'intérieur et attendais donc patiemment qu'elle sorte ce qu'il y avait à l'intérieur. « Justement à propos de cet article sur The Flash… tu sais que Stanley Lieber un de mes témoins a tenu à m’offrir un petit cadeau… mais je me dis qu’il aurait peut-être plus sa place chez un vrai fan de Jay Garrick comme toi ».  Je haussais un sourcil dans sa direction alors qu'elle plongeait les mains dans la boîte. De cette dernière, elle sortir un casque collector de Jay. Un sourire étira mes lèvres et je m'emparais de l'objet de mes deux mains. Dans ma jeunesse, j'avais été particulièrement fan du premier Flash. Un fait qui avait amusé même l'homme lui même la fois où je le lui avais avoué. Il fallait dire que cela pouvait paraître un peu improbable au vu du costume rouge qui reposait miniaturisé dans la bague à mon doigt. Mais c'était ainsi. Jay m'avait ouverte la voie. Il avait été mon modèle et quelque part il l'était encore. Surtout, il était mon professeur. Même si il disait qu'il n'avait plus rien à m'apprendre. Sa sagesse restait une source inépuisable de conseils en tout genre. «  C'est génial ça Iris merci ! ». Bien sur, j'avais l'original placé dans une vitrine à la maison. Mais tout de même, j'étais touché par son attention. Par le fait qu'elle me l'offre à moi et qu'elle se souvienne de nos conversations passées. «  Il est super ! » continuais je en lui offrant une grand sourire. «  Je le mettrais bien en évidence dans mon salon » lui appris je. A côté de l'original. Arès tout l'original ne portait pas de signature au contraire de celui-ci. Lorsqu'il le verrait Jay n'allait pas s'arrêter d'en rire. « Merci beaucoup Iris, ça me touche énormément » terminais je avec une voix plus douce et en fixant mes yeux bleus aux siens.

Iris &
Barry

Un léger sourire se posa sur mes lèvres roses lorsque j'avisais le rouge qui lui monta soudainement aux joues. Bien que je ne comprenais pas la raison d'une telle réaction, je m'en amusais. Iris n'était ni du genre à être gênée, ni impressionnée. Lui tirer des rougissements était quelque chose d'assez rare. Je n'avais eu que très peu l'occasion de voir une telle couleur orner sa peau de porcelaine. A l'exception du rouge de colère. Celui là, en revanche, j'avais pu le voir pointer le bout de son nez un petit paquet de fois. Iris ne se laissait pas faire. Son indépendance et son fort caractère l'empêchait de se laisser marcher sur les pieds. Et lorsque le volcan était lâché, valait mieux se cacher en attendant que l'éruption se calme.  Mon sourire étira un peu plus les coins de ma bouche lorsqu'elle m'offrit le geste en retour.  Ce dernier se perdit néanmoins légèrement derrière les rebords de ma tasse de café fumante. En prendre une gorgée à ce moment là fut cependant bien mal avisé.  « Est-ce qu’on peut considérer notre rendez-vous de ce soir, comme un rancard du coup ? » déclara t-elle de but en blanc, en me faisant m’étouffer dans ma boisson chaude. Cette dernière brûla mes papilles et faillit me monter directement dans le nez. Autant dire que ce n'était pas le chemin recommandé pour avaler. D'un petit coup de poing sur la poitrine, je tuais dans l’œuf la toux qui menaça de me submerger. « Quoi ?» demandais je dans un coassement, sans être totalement sur d'avoir bien entendu ce qu'elle venait de me dire. Sur le coup, cela me paraissait tellement irréaliste comme question que j'eus bien du mal à recoller les morceaux et à donner du sens à ces mots. Elle m'avait totalement pris par surprise. Mais là encore justement cela n'avait rien de surprenant. La jeune femme avait tendance à avoir cet effet sur ma personne. « Tu veux un bout de Brownie ? ». La gêne palpable dans sa voix et la couleur cramoisie de son visage m'apprirent deux choses. La première, qu'elle était mal à l'aise. Ce qui arrivait assez rarement, de manière très occasionnel. La seconde, que j'avais bien entendu les mots qui étaient sortis de sa bouche. Des mots qui eurent l'effet d'une bombe dans mon cerveau. Si bien que je restais à la fixer, la tasse à moitié suspendue entre la table et ma bouche et mes grands yeux bleus aussi ronds que des soucoupes. J'en fus si perturbé que je ratais d'ailleurs le reste de ses paroles. Je voyais ses lèvres bouger mais ne pus placer aucun son sur ces dernières. Ce qu'elle déclara fut perdu.  J'entendais cependant vaguement le nom de Flash et me doutais alors qu'elle parlait de lui. D'une façon ou d'une autre. Même ça ne fut pas suffisant pour me ramener de l'endroit où je venais de me perdre.

Dans ma tête, sa question en somme toute espiègle et innocente m'amena sur le chemin des souvenirs. Sur nos années d'universités. Années pendant lesquelles nous nous étions côtoyés. Où nous étions devenus amis. Où nous aurions devenir bien plus que ça si l'un d'entre nous avait été assez courageux pour faire un pas vers l'autre. Sans pouvoir m'en empêcher, je me questionnais sur ce qui aurait pu advenir. Mon cerveau fonctionnait bien plus vite que celui d'un humain lambda et je pus donc imaginer toutes les possibilités et toutes les fins sans laisser traîner un silence aussi gênant qu'inquiétant. Je n'avais jamais caché qu'Iris possédait un charme auquel je n'étais jamais resté indifférent. Du moins, n'avais je eu aucun mal à me l'avouer. L'avouer à elle... bien plus compliqué. Jeune adulte, je n'avais pas été la personne la plus extravertie qui était. Au contraire, j'avais été plutôt réservé. Le cerveau sur un seul objectif : faire sortir mon père de prison et l'innocenter. En rentrant à l'université, les femmes avaient été bien loin de faire la une de mon agenda. Iris, elle seule, avait réussi à se frayer un chemin entre mes objectifs pour s'imposer naturellement dans mon entourage, dans mon cœur et dans mes pensées. Mais cela n'avait pas suffit à me donner un coup de pied aux fesses assez fort pour en faire quelque chose. L'avais je regretté ? Oui et non. Aujourd'hui, la question semblait à nouveau se poser. Et je ne savais pas réellement comment l'aborder. Plaisantait elle ? De manière certaine étrange mais rien n'était impossible. Elle était pleine de surprises. Prenais je alors le risque de lui répondre avec le même tac au tac – même  si au vu de mes réflexions, il n'y avait plus rien de spontané à ce que je pouvais bien avoir envie de dire ensuite. Mon cerveau bouillonna dans ma boîte crânienne alors que je continuais de réfléchir et de peser le pour et le contre de la situation dans laquelle je me trouvais. Je me questionnais alors sur mes propres envies et sur les sentiments hypothétiques qu'elle même pouvait avoir. Après tout ignorer ce qu'elle avait dit pour paraître très … malpoli. Je n'avais pas envie de la blesser en prenant la porte de sortie qu'elle m'avait elle-même offerte. Même sans avoir écouté, je savais que c'était le cas.  «  Iris .. » soufflais je alors, «  est ce que tu veux que ça soit plus que une simple discussion entre amis ? » lui demandais je alors pour confirmer dans un premier temps que oui c'était bien ce qu'elle souhaitait. Elle m'avait certes pris de court mais j'étais plus âgé à présent et plus à même de prendre certains risques. Et puis, je lui devais bien ça vu que c'était elle qui semblait avoir sauté les deux pieds dans la mare sans en connaître la profondeur.

Iris &
Barry

Curieusement, je regardais Iris. La jeune femme sur le moment ne sembla pas quoi faire de ma question. Le fait que je venais de la prendre au dépourvu se voyait clairement sur les jolis traits de son visage. Cependant, c'était de bonne guerre vu qu'elle même m'avait complètement prise au dépourvu seulement quelques minutes auparavant. « En vérité je ne sais pas trop… Et si on profitait simplement de cette soirée, sans réfléchir au fait qu’il s’agit d’une sortie entre amis ou d’un rendez-vous galant !? Ca pourrait être sympa aussi non ? » répondit-elle finalement après quelques secondes de réflexion qui me parurent durer des heures. Lorsque l'on avançait parfois plus vite que le temps lui-même, quelques millièmes de seconde d'attente pouvait durer des millénaires. Après tout l'espace -temps était une notion en somme toute relative, qui se pliait à des lois de la physique qui dépassaient l'entendement des esprits les plus brillants. Surtout lorsque ces derniers n'avaient pas accès à la force véloce pour mettre leurs théories à l'épreuve. Avec un sourie, je hochais positivement la tête dans sa direction. Au fond, j'étais un peu déçu de sa réponse. Mon cœur sur le moment semblait avoir attendu autre chose. Une sorte de confirmation.  Je restais cependant gracieux et rien ne vint troubler la tranquillité de mon visage. Iris était clairement mal à l'aise et je ne souhaitais pas rajouter de l'huile sur le feu. Surtout, j'appréciais bien trop la jeune femme pour être  plus longtemps la raison de son malaise.  A la place, je me reculais donc dans mon dossier – seulement sur le coup conscient que je m'étais approché en attendant sa réponse – et attrapais mon mug dans mes mains pour porter à nouveau la boisson à mes lèvres et en prendre une gorgée. Le liquide à présent refroidit descendit le long de ma gorge et termina de calmer mon subconscient.

« Et du coup tu ne m’as pas dis si tu avais apprécié mon article sur The Flash ? Je sais que tu es un grand fan du bonhomme du coup ton, avis m’intéresse beaucoup ! ». Un léger rire passa mes lèvres et ce bien malgré moi. Etre fan de soi-même était un concept qui m'était très étrange. Clairement, je ne me considérais pas autant narcissique ni imbu de moi-même. Cependant, elle avait raison de dire que j'étais fan de Flash. Seulement, je n'étais pas fan de ma version. Mais fan de Jay Garrick, le premier, mon mentor. Évidemment, elle ne pouvait comprendre tout l'amusement que cela me procurait puisqu'elle ne connaissait évidemment pas mon secret. Et c'était probablement mieux ainsi. « Il était très intéressant Iris » lui soufflais je avec un autre sourire de mon cru. «  Je suis sur que Flash en pense autant » rajoutais je sans pouvoir m'en empêcher. «  On va faire un tour dehors? » demandais je par la suite, ne pouvant pas rester en place plus longtemps. Elle comme moi avions fini ce que nous avions commandé et une petite balade me paraissait être une excellente idée. Et puis, un peu d'air frais n'allait pas pouvoir me faire de mal.