La Cour Suprême avait cassé le résultat du dernier scrutin présidentiel. Suite au scandale du Lexcorpgate provoqué par le Daily Planet. Une procédure d'impeachment avait été faite par le congrès. Les jours de l'administration Luthor étaient comptés. Le milliardaire ne resterait à tout casser que trois jours ou deux en exercice à la Maison Blanche, avant que les autorités ne viennent l'arrêter pour son procès.
La nouvelle Procureure générale nommée par la nouvelle présidente par intérim Amelia Carter présidait. 14 juristes se prirent chacun un fauteuil, calepins et cendriers en équilibre sur les genoux. La salle de réunion était pleine de courants d'air. Mercy Graves l'âme damnée de Luthor, s'appuya contre le mur du fond. Elle avait le droit d'être présente en tant que conseiller juridique à la Maison Blanche. Mais elle aussi ses heures étaient comptés. Elle allait sans doutes être viré à la fin du jour.
La Procureure fulminait. Inutile pour Mercy de s'approcher de plus près.
« Vous savez les raisons pour lesquelles je vous ai convoqués. Et vous savez l'essentiel de votre travail. Je me débats dans la paperasse en attendant l'investiture de notre nouvelle présidente. Et je n'ai pas pu m'attaquer aux dossiers adéquats. J'ai donc décidé de vous laisser faire. Vous constituez l'unité anti-Lexcorp. Et vous connaissez les termes de votre mandat. Que je sois damné si je laisse encore traîner les choses plus longtemps.
Les juristes sortirent crayons et stylos. La Procureure s'installa face à eux, à califourchon sur une chaise.»
« Nous disposons de juristes et d'enquêteurs. Nous avons des agents du FBI que nous pouvons utiliser à notre convenance. Même cette vieille peau de Waller est prête à nous soutenir avec l'ARGUS.»
Les juristes se marrèrent. La Procureure reprit :
« Et la conseillère à la Maison Blanche qui nous epie depuis le poulailler devrait courir au bureau ovale, pour dire à son patron que la fête est finie. Je ne demanderais pas à Mlle Graves de se joindre à nous, car ses façons furtives de se planquer au fond de la pièce ressemblent fort à son modus operandi. »
Le visage de Mercy Graves devint rouge sous les éclats de rire de l'assemblée. La Procureure reprit :
« Arrêtons là les conneries. La dernière édition du Daily Planet nous a fournit une liste de cadres de la Lexcorp a arrêter. Je veux qu'on me sorte les dossiers du service fédéral des impôts pour chacun d'eux. Et je veux qu'on les passe au peigne fin. Je veux également qu'on rédige des requêtes en suspicion légitime, afin de pouvoir obtenir du tribunal le droit de consulter leurs livres de comptes et dossiers personnels. »
Le visage de Mercy passa carrément au vert.
« On va constituer un grand jury et l'inonder de pièce à convictions contre la Lexcorp. Et pendant qu'on y est. On va faire voter une proposition fédérale pour que Loïs Lane et Clark Kent, les journalistes du Planet qui nous ont offert tout ça, se voient remettre la médaille d'honneur de la ville de Metropolis. »
Les juristes applaudirent. L'un d'eux envoya même quelques directs en l'air. La Procureure se leva :
« Pour finir, je publie dès maintenant un avis d'incarcération contre Lex Luthor. La Cour Suprême à déjà levé son immunité de président en exercice. Il n'a plus aucun pouvoir, même s'il réside encore à la Maison Blanche. Je veux qu'il ait dégagé de là avant la fin de la journée. Cette nuit il dormira dans une cellule du pénitencier de Stryker's Island. »
Mercy paniqua. Elle sortit son portable et envoya aussitôt un message à Lex :
IL VA VENIR POUR TOI.
…………………………
La Maison Blanche
Des manifestants en pagaille qui s'agglutinaient derrière les grilles. Un véritable encerclement. Des milliers de manifestant. Des pancartes à la gloire de Superman et la Justice League bondissaient au dessus de la foule. Des pancartes affichant la trombine démoniaque de Luthor les accompagnaient. Des slogans hurlé à la ronde :
« Criminel ! Escroc ! TRUQUEUR D'ELECTION !!! »
« Dégage ! Superman président ! »
« Tu as volé le pouvoir ! Rend le ! »
Des camionnettes de la presse sur chaque trottoir, caméras braqués sur le siège du pouvoir américain. Des hélicos des chaînes nationales qui ne cessaient de passer et de repasser au dessus de la Maison Blanche, à braquer leurs caméras sur les pelouses présidentielles. Lex Luthor était planté là à l'extérieur. Bien visible de tous. Aux moins 50 objectifs de caméras braqués sur lui. Sol et air confondus. Il passait en direct sur autant de télévisions à travers le monde. Son arrestation allait être visible pour plusieurs millions de téléspectateur répartis sur plusieurs continents.
Lex affichait son crâne chauve au yeux et au vu de tous. Il avait viré sa perruque. Plus de faux semblants. Les gardes du corps du Secret Service restaient planqués à l'intérieur du bâtiment. Ils avaient les jetons. Tout le monde savait que pour « passer les menottes » à Luthor, on n'allait pas envoyer le FBI, ni la police de Washington, ni la Garde Nationale… on allait envoyer la putain de Justice League. Du moins un membre d'entre eux pour se taper la corvée. Et il n'y en avait qu'UN SEUL d'entre eux à être tout désigné pour coincer Luthor. Tout le monde dans la foule de spectateur le savait. La plupart des gens avaient la tête tournée vers le ciel en attendant sa venue. Lex avait reçu le message de Mercy son âme damnée. Le milliardaire avait dans sa folie voulut tenter le tout pour le tout.
D'accord il allait finir en prison pour un procès, c'était inévitable.
Son arrestation par les forces de l'ordre, voir même par les agents de l'ARGUS était inexorable.
Mais d'abord…
Il voulait se venger sur CE SALOPARD D'EMMERDEUR D'ALIEN A CAPE ROUGE.
Le monde entier voulait le voir tomber depuis tous les écrans de télés des USA ?
Parfait…
Il allait leur en donner du spectacle. Ils allaient tous voir le FOUTUS ALIEN se faire rétamer et vaincre en duel par Luthor en personne.
Aussi Lex, satisfait de la présence des hélicos de la presse et des multiples caméras, attendait impassible sur le gazon de la Maison Blanche. Sauf que…
Il portait son armure de combat.
Armement monté sur les poignets et fusils-mitrailleurs : parés. Lances-missiles : parés. Armements sur épaules : parés. Interface et diagnostique de visée : parés. Vol, alimentation, blindage en composite de carbone et en titane : parés.
Le maudit à cape rouge ne pourrait pas traverser son armure avec sa visée rouge même s'il pourrait la cabosser avec ses coups. Bien entendu il résisterait à son armement, mais il serait entravé et ralenti par lui. Pour une fois il serait contraint de faire jeux égale avec un humain. Lex n'avait pas de casque, mais il savait qu'avec son honneur et son fair play, jamais Superman ne lui porterait de coups à la tête, de peur de le tuer. Pas de kryptonite. Affrontement à égalité cette fois. Toute la force physique de Superman, tous ses robustes pouvoirs, contre toute la force de l'intellect de Luthor qui se résumait à cette armure de guerre. L'aboutissement de toute la science de Lex.
Il en rêvait depuis des lustres. Il avait imaginé ce combat pendant des années dans ses moments de calme. Il avait conçut cette armure pour ce jour précis. Sa chute de politicien avait déclenché une rage froide contre Superman. Luthor avait beau savoir qu'ils avaient besoin de lui pour affronter Darkseid et cie. Il voulait le voir défait, vaincu à ses pieds, avant d'accepter de se rendre aux autorités. Il voulait que le monde entier voit sa victoire en duel contre Superman. Voir le surhomme vaincu par l'homme, allait éclipser sa propre chute et son procès à venir.
Lex restait là, regard obnubilé, tourné vers le ciel. Toutes ses années de haine contre Superman, alors qu'il concevait son armure, lui avait apprit ceci :
Je suis au 36ème dessous, mais je suis capable de TOUT.
The devils don’t come from hell beneath us. No. No, they come from the sky.
SUPERMAN VS LEX LUTHOR (MAISON BLANCHE - JUILLET 2019)
« Vicki Vale en direct de la Maison Blanche. Une foule importante s'est réunie aujourd'hui pour assister à l'arrestation de l'ancien président Luthor. En effet, grâce au Dailey Planet, des preuves accablantes à l'encontre de Lexcorp et de Lex Luthor prouvent que depuis de nombreuses années, la société payait des pots de vins à bon nombre de figures politiques et haut placés. Lex Luthor est accusé de corruption, de malversations financières et de délit d'initié à l'encontre du pays. Je ne sais pas si vous arriverez à voir mais Lex Luthor se tient sur la pelouse de la Maison Blanche, vêtu d'une armure high-tech. Tous savent ici qui viendra l'arrêter. Tous attendent l'arrivée de Superman et Lex Luthor semble aussi l'attendre de pied ferme. Il ne cesse de scruter le ciel depuis déjà une bonne vingtaine de minutes. Luthor chercherait-il a défier Superman en public, devant les médias ? En tout cas il semble déterminé et je peux vous di.... » la journaliste du Gotham Gazette n'a pas le temps de terminer. Comme presque toute la foule présente, elle aussi lève les yeux au ciel pour entendre ce vrombissement qui raisonne dans les airs. Et la trainée rouge et bleu qui s'en dégage se stoppe finalement. Venant atterrir dans la pelouse de la Maison Blanche
J'avais l'air fermé. Il était temps de mettre un terme à ses agissements. Des années à discrédité Lexcorp, à essayer de nuir à Luthor en restant dans la légalité. Loïs et moi n'avons jamais cesser. Et finalement, la persévérance finit par payer. Enfin, par un article du Planet, le véritable visage de Luthor est montré au grand jour. J'entendais la foule de l'autre côté des barrières crier mon nom, applaudir. Levant les yeux au ciel je voyais tous ces hélicoptères de médias, Luthor ne pouvait pas fuir, son arrestation allait être visible par des millions et des millions de personnes. Il se tenait là, non loin de moi dans son armure hitgh-tech équipé en armements. Par la manière douce ou forte je l'arrêterai. Ses années de terreur sont révolues. « Tu as perdu Luthor. Rends toi. C'est terminé. » lui dis-je m'avançant vers lui. Oh je savais très bien qu'il n'avait pas revêtue son armure pour faire joli devant la foule. C'était pour moi. Pour me combattre. Il en rêve depuis des années et je sais que quoique je dise ou quoiqu'il dise. Nous en viendront à combattre. Je n'en ai pas forcément envie mais je veux lui laisser une chance de se rendre pacifiquement. Bien qu'il est commit des atrocités, il reste un homme et j'ai toujours eu foi en l'Homme. « Ne m'obliges pas à user de la force Lex. Je n'en ai pas envie. Ton armure ne te sauvera pas la mise. Pas face à moi. » ajoutais-je restant de marbre face au colosse cybernétique. Je voyais dans son regard toute sa hainte se déverser sur moi. Il savait très bien ce qu'il l'attendait mais il est obstiné à me détruire. « Dernière chance Lex. »
Le regard plus hostile que jamais, Luthor fixait son ennemi juré avec cette espèce de lueur inquiétante dans les yeux. Comme si inconsciemment il ne souhaitait pas réchapper au combat. Une sorte de suicide glorieux pour éviter l'infamie de la prison et de la déchéance. Il y avait clairement quelque chose de désespéré dans l'initiative de Lex, comme une fuite en avant pour essayer de déjouer le destin. Il commença à avancer lourdement sur la pelouse de la Maison Blanche, en direction de son ennemi le plus intraitable. La gestuelle de Lex lui donnait l'aspect d'une sorte de ressort mortel prêt à se détendre brusquement avec force pour plonger sur l'adversaire.
« Non ce n'est pas terminé ! On va enfin savoir lequel de nous deux est le véritable champion de l'humanité ! Ils t'ont désigné toi, le vulgaire alien d'un autre monde ! Mais ils vont bientôt comprendre que c'est moi le véritable protecteur de cette terre ! »
Il bondit vers Superman, bras chargé en arrière, prêt à délivrer le coup de poing le plus puissant qu'on ait jamais vu. Dans son saut, les mitrailleuses de son armure, accablèrent le kryptonien d'un déluge de feu, en un barrage de tir qui avait pour but non pas de le blesser (peine perdue) mais bien de l'aveugler, pour que Superman ne puisse parer l'attaque soudaine de l'humain en armure. Luthor plongea sur son adversaire aveuglé. Il projeta un uppercut brutal sous le menton de son rival, l'envoyant valser en l'air. Non content d'avoir bousculer son ennemi vers le ciel, Luthor décolla dans un grand vacarme pour accompagner son adversaire. Ils manquèrent de percuter un des hélicos de la presse qui filmait toute la scène. Une fois que le corps de Superman se mit à ralentir dans les airs, Luthor passa soudainement au dessus de lui pour le cogner rudement des deux mains et le renvoyer vers le sol. Lex lança un missile sur Superman pour accélérer sa chute et faire bon poids. Apparut dans les jardins de la Maison Blanche, un petit-cratère provoqué par l’atterrissage brutal du kryptonien.
Luthor se propulsa vers le cratère et atterrit lourdement sur Superman étendue. Là il s'empressa de le matraquer méthodiquement, délivrant toute la rage et la haine qui l'habitait. Il criait à chaque coup :
« Pendant un temps j'ai voulut t'épargner ! »
Crochets au visage, des deux mains. A vous arracher la figure d'un Killer Croc ou d'un Parasite.
« Tu étais l'un de ceux dont nous avions besoin pour protéger la terre de Darkseid et autres entités cosmiques ! »
Des droites, des gauches, une vraie pluie de coup sur le visage de Superman, avec une rare violence.
« Mais j'en ai assez ! On se passera de toi pour sauver notre monde ! Je n'en peux plus ! Ta foutu cape rouge est une insulte aux humains ordinaires comme moi ! »
Nouvelles séries de coups, les poings métalliques de Luthor auraient pu arracher la paroi d'un tank. Mais sur Superman… juste un petit filet de sang aux commissures des lèvres. Même pas une seule pommette écrasée. Même pas une seule arcade sourcilière explosée. Si un bookmaker de Las Vegas prenait les paris sur l'affrontement. Il aurait fait passer la cote de Luthor à 50 contre 1.
The devils don’t come from hell beneath us. No. No, they come from the sky.
SUPERMAN VS LEX LUTHOR (MAISON BLANCHE - JUILLET 2019)
Parler avec lui ne servait à rien. Je savais qu'il voulait me combattre mais je voulais tout de même essayer. Essayer de lui faire entendre raison à se rendre pacifiquement. Perte de temps. Lex s'avançait, ses pas raisonnaient dans la pelouse de la Maison Blanche, creusant la terre à chacun de ses pas, son regard restait figé sur moi et lorsqu'il parlait enfin, je sentis sa colère et sa haine à mon égard, le combattre était inévitable vu ses propos. « Tu es paran... » il ne me laissait pas le temps de dire quoique ce soit, je le vis s'élancer vers moi dans un bond fracassant et alors que je me mis en posture défensive, légèrement fléchis sur mes genoux, les pieds bien ancrés dans la pelouse, prêt à l’accueillir. Mais les salves de ses mitrailleuses raisonnaient, les balles sifflaient et venaient me percuter de plein fouet. La cadence était telle que je fus obligé de croiser mes bras devant mon visage et à peine avais-je relever la tête qu'il était là, m’assénant un uppercut qui m'envoyait dans les airs à une vitesse fulgurante. J'avais sentis le coup et alors que j'étais encore en pleine montée, je le voyais arriver à ma hauteur, mettre ses bras mécaniques au-dessus de sa tête et me frapper comme un boulot de canon avec ses deux mains.
Ma descente fut aussitôt fracassante. Je grimaçais tout de même par l'impact et c'était sans compter le missile qu'il venait de m'envoyer. L'obus me percutait lui aussi, explosant en arrivant sur mon torse, ma chute s'accélérant et je tombais au sol, créant un cratère dans la pelouse. Il ne voulait décidément pas me laisser de répit. Dans son atterrissage, il atterrit sur moi, je ne peux m'empêcher de lâcher un souffle alors que la seconde d'après ce son ses poings qui martèlent mon visage. Il ne s'arrête pas, continue encore et encore, la résonance des coups crée de légères ondes de choc. Il me crie dessus, il me jette sa colère au visage. Mais quand il jugea bon qu'assez de coups furent donner, il s'arrêta, restant néanmoins sur moi et constatant les dégâts qu'il avait fait. Rien. Tout ça pour rien. Je n'avais aucune égratignure. Juste un très léger filet de sang s'échappant de la commissure de mes lèvres. Et je le fixais. « Arrête Lex. Tes attaques ne me font rien. Abandonne.. rends toi. » je persistais à le faire changer d'avis, à cesser ce combat qui pourrait mettre en danger les habitants rassembler de l'autre côté des grilles. Mais il n'en avait que faire. Une grimace et un cri de sa part avant qu'il ne m'assène un nouveau coup de poing. Mais celui-ci n'arriva pas sur mon visage, il s'écrasait dans ma main. Je fronçais les sourcils.
« Tu l'auras cherché Lex. » et je venais avec une vitesse fulgurante, lui asséner un coup de poing de mon autre moi, poing serré en côté de son armure, créant un léger enfoncement. Il s'écrasa quelques mètres plus loin. Et je quittais le cratère lévitant légèrement avant de reposer pied à terre. « Tu risque de mettre des vies en danger si tu continue. » Et alors que je parlais je le vis se redresser et faire river ses mitrailleuses vers moi. Je ne perdais pas de temps à me ruer vers lui en super-vitesse. J'apparaissais en un quart de secondes devant lui, bras tendus et mains posées sur les embouts de ses mitrailleuses. Je me concentrais et recevais les déflagrations dans les paumes de main quelques secondes avant de resserrer ma poigne pour écraser les canons. Puis lévitant dans les airs je venais le soulever et tirer un grand coup pour qu'il retombe au sol et que les mitrailleuses restent entre mes mains. « Tu aurais pu tuer des gens avec ça.. » lui dis-je les laissant tomber sur la pelouse. « Cesse de jouer au héros Luthor, tu n'en ai pas un. Tu n'es qu'un psychopathe. »
Le kryptonien empoigna une de ses mains pour cesser le matraquage en règle qui s'abattait sur sa figure. Luthor les yeux écarquillés : vous voyez les artères de son cou qui se gonflent ? Impossible ! Il avait testé l'impact de ses coups en laboratoire à la Lexcorp ! Avait-il sous-estimé la robustesse physique de son ennemi au regard de la force que lui procurait le soleil de la terre? Luthor se prit un coup en revers au torse et valsa en arrière pour retomber lourdement. Le président déchu s'empressa de pointer ses mitrailleuses sur Superman. On ne savait dire si ses nouveaux tirs étaient fait par provocation ou pour offrir une diversion quelconque, afin que Lex puisse trouver une réplique. Tirs en rafales. Manqués, manqués, manqués. Plus de cible. Superman sur lui, à bloquer les tirs de ses mains. Frayeur dans le regard de Lex, bientôt dissipé par une froide résolution. L'alien qui lui arrache son armement, le laissant retomber piteusement. Suivirent des paroles qui claquèrent comme une insulte. Furieux Lex attrapa la jambe de Superman qui continuait à léviter. Il l'agrippa fermement. Il le fit tournoyer dans un mouvement circulaire autour de lui, comme s'il s'apprêtait à faire un prodigieux lancé. Il relâcha la jambe de Superman. Le héros de Metropolis heurta l'un des murs de la façade sud de la Maison Blanche. Évidemment il passa au travers, pour s'écraser en plein dans le salon Lincoln. Détruisant dans sa chute la célèbre table en chêne massif, aux rebords en érable polie, sur laquelle Franklin Roosevelt par le passé avait pour habitude de signer les nouveaux décrets devant la presse.
Luthor vint le rejoindre en passant à travers la brèche dans le mur. Il écrasa des débris de plâtre sous les pieds massifs de son armure. Il semblait paré pour le round 2. Il leva ses deux poings métalliques. Un système dans son armure s'enclencha et ses poings furent entourés d'un halo ROUGE. Un générateur simulait les rayons rouge de la lumière du soleil du monde natal de Superman. L'un de ses rares points faibles en dehors de la magie et de la kryptonite. C'est un Lex narquois qui paradant avec ses deux poings rouges, lança à Superman :
« Le gauche c'est l’hôpital, le droit c'est la morgue. Le gauche te coupe le souffle, le droit te supprime l'existence. Ces mains là c'est tes portes-malheurs. Tu va déguster. »
Luthor chargea avec ses poings. Il accueillit le leader de la Justice League au milieu de la pièce. Les tableaux de George Washington et d'Ulysse Grant tombèrent au sol sous le choc des deux hommes. Luthor qui avait sacrifié son seul joker au niveau affrontement physique pour prendre le dessus sur son ennemi, lui balança une série de direct tout en feintant à droite et à gauche, dans l'idée de le coincer pour pouvoir l'aligner avec précision.
Avec ses rayons rouges, il n'était pas vraiment en mesure d'affaiblir durablement Superman, mais il avait la possibilité de lui casser les cotes ou de lui briser le nez ou l'épaule. Avec dans l'espoir qu'avant que le soleil ne le régénère, ces blessures feraient un handicap pour le héros. Permettant au chauve de l'atteindre grièvement. C'est ainsi que Lex balança un large crochet. Il racla les côtes de Superman en recul. Sans doute l'un des coups esquivés parmi les plus puissants qu'on ait jamais envoyé sur le justicier dans toute sa carrière de héros. Lex parvint à placer un uppercut qui arriva net et clair. A tenter de percer la garde de sa Némésis dans cet échange de coups sans temps morts auquel se livrait les deux combattants.
Mais si l'astuce des rayons solaires rouges de Lex lui permettait de mettre à mal Superman, lui même n'était qu'un simple humain dans l'armure. Le pugilat tout en puissance commençait à déformer ses repaires. Il ne pouvait suivre une cadence pareille contrairement au surhomme en face de lui qui avait été à la bonne école, en affrontant Darkseid ou Zod en corps à corps. Les oreilles de Lex commençait à bourdonner. Il s'accrocha à Superman en chancelant. Les bombardement de coups de sa bête noire avaient aussi fissuré le plastron de son armure. Dans leur empoignade ils passèrent à travers l'un des murs du salon Lincoln. Ils s'écroulèrent dans la bibliothèque de la Maison Blanche en emportant plusieurs étagères dans leur chute.
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SUPERMAN VS LEX LUTHOR (MAISON BLANCHE - JUILLET 2019)
Bien qu'il soit mauvais, j'espérais une part de rédemption chez lui. Tout était fini pour lui, il était destitué de ses fonctions de président, sa LexCorp en chute libre mais est-ce que tout ceci le préoccupait vraiment ? Non bien-sûr que non. Il n'y avait que moi qui le préoccupait. C'est pour cela qu'il avait revêt son armure de combat et m'attendit de pied ferme sur la pelouse de la Maison Blanche. Et bien que j'ai tenté de parlementer pacifiquement avec lui, essayant de lui faire entendre raison, rien n'y faisait. Il me voulait à ses pieds. Je ne l'attaquais pas, je ne voulais pas entrer dans son jeu alors je le laissais passer à l'offensive, je le laissais m’enchaîner de coups, des coups que je sentais passer, je devais l'avouer. Son armure high-tech amplifiait sa force et avait de quoi m'envoyer valser. C'était sans compter sur son attirail en armement de pointe pour l'aider. Et au bout de toutes ces tentatives offensives, il se rendait compte que tout cet acharnement n'avait eu qu'un léger filet de sang au coin de mes lèvres comme résultat. Les dégâts de l'affrontement était déjà bien visible et une importante foule d'innocents se trouvait non loin. Alors lorsqu'il m’assénait un énième coup, je ne le laissais pas atteindre mon visage mais plutôt la paume de ma main. Lui faire comprendre qu'il était temps qu'il arrête avant de faire des victimes innocentes. Et pour la première fois je vis de la stupeur dans son regard, pour la première fois, je le vis surpris face à un tel revirement de situation alors que je me dégageait de son emprise avec un coup de poing sur le côté de son armure, l'envoyant quelques mètres plus loin.
Je me redressais et le mettait en garde une fois de plus, mais en voyant ses mitrailleuses sortir de son armure, je compris qu'il ne m'écoutait plus. Les premières rafales déferlaient dans ma direction. Des balles utilisées pour rien alors que j'étais déjà là. Mes paumes de main collées aux embouts de ses mitrailleuses, je venais les broyer comme de simples feuilles de papier. Après la stupeur, je vis de la peur alors que je lévitais, l’amenant avec moi et d'un bref coup, il retombait au sol, ses mitrailleuses arrachés que je venais laissé tomber au sol. Les paroles qui sortirent de ma bouche le firent presque vaciller, il n'y avait qu'à voir l'expression de son visage. Et il venait agripper l'une de mes jambes fermement en se redressant rapidement. Et il me faisait tournoyer dans les airs avant de me lâcher et je finissais ma course à travers la parois de la Maison Blanche. J’atterrissais dans ce qui semblait être le salon Lincoln. Luthor ne tarda pas à me rejoindre, traversant les débris pour se retrouver à ma hauteur. Je le vis lever les poings et il s’illuminèrent d'un halo rougeâtre. Cela n'annonçait rien de bon, encore un stratagème de sa part pour venir à bout de moi. Et alors qu'il pavanait des paroles imbu de lui-même, il chargeait sur moi, j'essayais de contrer ses coups mais cet halo rouge lui conférait une plus grande force, ce n'était clairement pas des radiations de kryptonite rouge, et je dus me prendre une dizaine de coups pour comprendre enfin. Rao. Le soleil rouge de ma planète natale. Il n'avait donc aucune limite pour m’anéantir. Les coups se déversaient, je ressentais la douleur, et j'essayais de lui en infliger, cognant sur son armure. Le salon ne ressemblait plus vraiment à rien. Je le sentais faiblir, un épuisement ressenti par les battements de son cœur que j’entendais autant que sa respiration mais il ne s'arrêtait pas. Encore des coups et c'est un uppercut bien placé qui me fit vriller. Je l'amenais cependant avec moi avec force et notre chute nous fit traverser le mur du salon pour nous retrouver dans la bibliothèque, chacun éloigné l'un de l'autre sous des débris d'étagères.
Je dégageais les débris de l'étagère pour me redresser. Et machinalement je passais ma main sur mes côtes. Il m'en avait pété une ou deux à n'en pas douter. Je me relevais et venait aussitôt à lui, dégageant l'étagère sur lui et je venais empoigner le plastron de son armure, resserrant ma poigne dessus. Et d'un revers du bras, le colosse disparaissait de la bibliothèque, du salon pour faire une nouvelle brèche dans la paroi de la Maison Blanche et atterrir de nouveau sur la pelouse de la Maison Blanche. De nouveau visible face au monde entier. Et je marchais, pénétrant les brèches jusqu'à retourner à l'extérieur et je pris alors mon envol. Lévitant dans les cieux, sentant les rayons du soleil jaune traverser mon épiderme, faire disparaître la douleur aux côtes. Je retrouvais vigueur et force. Et je m’élançais à pleine vitesse sur lui, comme il avait pu le faire avec moi. Un nouveau cratère se créa. Son plastron écrasé par mon pied. « Abandonne. Rends toi où j'arracherai chaque morceau de cette armure. » Mon regard était planté dans le sien, les sourcils froncés. Son entêtement commençait à m'énerver et il pouvait le percevoir.
Luthor fut projeté à travers un mur. Il s'écrasa au dehors, à travers un des bosquets de fleurs des jardins de la Maison Blanche. Les manifestants abasourdis autours des grilles, qui encerclaient le siège de l'exécutif américain devinrent complètement fous. Le président déchu se releva du cratère. Son armure commençait à avoir des ratés. Superman lévitait au dessus de lui, lui intimant d'abandonner les hostilités pour de bon. Lex était rendu plus furieux encore par les acclamations que la foule adressait au héros de la Justice League. Dans un élan de haine, il bondit et chargea en l'air jusque vers le kryptonien. Lex parvint à l'empoigner, en feintant du buste à droite et à gauche. Il entraîna son ennemi avec lui dans sa chute. Ils touchèrent le sol dans un grand vacarme. Le corps à corps n'en reprit que plus belle.
Au contact, une droite croisée de Luthor en direction du visage de l'alien. Ses poings rouges firent des merveilles. Lex se ramassa un gauche au plexus. Fissure dans le blindage. Rien à foutre. Tête rentrée et corps baissés il contra en règle, en plein sur le « S » de son costume sur son torse. Il chercha l'ouverture pour le grand coup. Ils chancelèrent. Les commentateurs de la presse qui filmaient la scène devenaient juste frénétiques :
Quand l'ex-président des USA affronte le principal héros de la planète. Imaginez l'audimat.
Lex tenait la cadence, même si ses oreilles bourdonnaient. A continuer son bombardements de crochets sur Superman. Là une occasion, Kal-El qui vient sur lui, la garde ouverte. Lex le feinta du gauche. Superman vint s'empaler sur un droit parfait. La vision du kryptonien envoyé au tapis arracha un hurlement d'horreur à la foule ébahie. Un journaliste, les yeux exorbités, en train d'étouffer son micro :
« Il vient d'envoyer Superman à terre ! »
« Reste à mes pieds ! C'est là qu'est ta place ! »
Son triomphe fut de courte durée. Revoilà le kryptonien debout. Le soleil régénérait déjà l'arcade sourcilière que Luthor lui avait explosé. Mais le simple fait d'avoir vu du sang goûter sur le « S » du torse de Superman lui donna un regain de volonté et d'énergie dans son hostilité. Sur chaque visage dans la foule on pouvait voir la réaction des gens : la nature avait choisit son champion. La terre prenait partie pour le kryptonien. Le soleil terrestre avait annulé net et clair le billet de Luthor pour la gloire. Ses mains blindées au halo rouge n'y changeraient rien. L'échange reprit. Un gauche méchant au corps balancé par Superman projeta sur le côté l'une des plaque de l'armure de Luthor. Le chauve vacilla sous l'onde de choc. Pendant un instant le doute s'empara de son esprit : et si Superman était prêt à le tuer tout compte fait ? Les coups volèrent, les flancs meurtris de Luthor laissaient jaillirent des éclairs d'électricité comme une machine à l'agonie. Il allait bientôt commencer à être à court de jus. La bataille de tranchée continua, personne dans la foule amassée devant la Maison Blanche ne clignait des yeux. Superman avait la mâchoire enflée, Luthor avait la face livide. Il laissait des débris de son armure sur la pelouse. Les rayons rouges de ses poings commencèrent à s’atténuer. Effet trompeur. Il lui suffit d'un seul coup en pleine face pour entendre le cartilage du nez de Superman en train de craquer. C'est comme si Luthor défiait la logique et la puissance curative du soleil sur son ennemi juré.
The devils don’t come from hell beneath us. No. No, they come from the sky.
SUPERMAN VS LEX LUTHOR (MAISON BLANCHE - JUILLET 2019)
Luthor commençait sérieusement à m'énerver. Sa haine à mon égard l’obnubilait totalement, prenant de l'engeance an après an et ce combat était écrit. J'aurai pourtant essayé, essayé de le raisonner mais son entêtement le rendait dangereux et sourd de mes paroles. La fière et belle Maison Blanche, symbole du pays était fracassée par nos coups, du moins une partie. Les coups avaient raisonnés à l'intérieur, les débris jonchaient sur le sol des différentes pièces. Il ne retenait clairement pas ses coups, surtout avec son armure et je les avais encaisser tant bien que mal, en ressentant chaque impact, en ressentant la douleur provoquée. Mais il fallait que tout cela cesse. Je le projetais une énième fois et cette fois il retraversait un des murs de la Maison Blanche pour s'écraser à l'extérieur. Je pouvais entendre la foule rassemblés à l'extérieur des grilles, m’applaudissant quand je revenais à mon tour à l'extérieur foulant le jardin. Je fermais les yeux une fois dans les airs pour sentir le soleil me régénérer et faire disparaître la moindre douleur. Et toujours lévitant dans les airs, je m'approchais du président déchu, lui intimant une dernière fois de cesser cette folie, d'abandonner. Ma patience était de taille et Lex avait su en venir à bout. Je n'hésiterai pas à lui arracher son armure si il daignait vouloir continuer. Son cri raisonnait alors qu'il se relevait du cratère pour bondir dans les airs sur moi.
Sa rage le rendait aussi fou que dangereux, il savait se battre aucun doute là-dessus. Il m'empoignait, m’entraînant dans la chute et de nouveau les coups déferlaient. Je contrais, esquivais, encaissais tout comme lui le faisait. Des bourdonnements sifflaient dans les airs mêler aux cris de stupeur des citoyens non loin. Visiblement son générateur alimentant ses poings fonctionnait toujours, je les sentais passer, il fracassais mon visage autant que mon plastron et je voyais peu peu des débris de son armure voler à mesure que mes poings s'abattaient sur lui. Dans un élan je m'empalais sur une droite vicieuse pour finir joncher au sol quelques mètres plus loin. Je sentais mon arcade sourcilière ouverte, ma mâchoire gonflée, des douleurs de nouveau au thorax et aux côtes. Mais je me relevais une fois de plus après avoir entendu ses paroles. Ma place n'était pas de rester à terre. Ma place était de mettre un terme une bonne fois pour toute à ses agissements. Le soleil faisait son travail sur mon métabolisme et je revenais à la charge, poussant un cri presque enragé en arrivant à lui, mon poing fermé, déchargeant ma puissance sur le flanc de son armure qui projetait une de ses plaques. L'onde de choc prouvait la puissance du coup. Si il n'avait pas eu son armure, ce coup l'aurait tué. Mais je savais ce que je faisais. J’enchaînais les coups sur son plastron, mes poings s'enfoncèrent dans l'alliage, de l'électricité commençait à jaillir de son armure. Mais Luthor tenait encore la cadence.
Un poing en plein nez. Mon visage balancer en arrière avant de revenir poser mon regard sur lui, ramenant mon visage, la mâchoire serrée. Le regard noir envers mon némésis. J'empoignais son plastron, enfonçant mes mains au cœur de son armure, pliant l'alliage et dans un bang sonique je l’entraînais avec moi dans les airs. L'ascension continuait encore et encore avant que je ne le lâche. Je m'envolais encore et encore avant de cesser. Et de pivoter pour commencer ma descente. les poings serrés en avant, arrivant sur lui à une vitesse folle. Percutant son armure et provuquant sa chute fatidique.
Je me stoppais à quelques mètres alors que je le voyais percuter la pelouse, ce cratère n'avait rien avoir avec les autres. Certains citoyens criaient presque de peur par la secousse de l'impact. Des morceaux de son armures étaient éparpillés non loin de lui. J’atterrissais à côté de lui. Son armure s'électrifiait à intervalles réguliers. La lueur de ses poings rouges elle aussi vacillait. « C'est terminé Lex. » L'étais-ce vraiment ? Ou allait-il encore dans un élan de folie continuer ?
Toute cette succession de coups, d'empoignades et d'assauts s'acheva par Luthor effondré dans un cratère, son armure en miette. Son énergie rouge qui alimentait ses poings lui avait permit de rendre coup pour coup à son ennemi juré. Mais les dégâts irréversibles que le kryptonien avait infligés à son armure avaient finis par endommager gravement la machine. Son plastron était fissuré, l'armature de ses bras était fendue, le bruissement d'alarme annonçant l'état critique avait des ratés. Quelques éclairs d'électricité s'échappaient brusquement ça et là. Lex rampa hors du cratère, le visage noir. Cet espèce d'acharnement jusqu'au boutiste qui se refusait à assumer la défaite. Oh il pourrait reconstruire une autre armure à l'avenir, plus massive et plus performante. Mais celle-ci lui avait quand même servit à vaincre Ultraman en duel. Dommage qu'elle ne soit pas parvenu à vaincre Superman, même si elle était parvenu à faire jeux égal avec lui avant d'être trop endommagée.
Lex surgit hors du cratère en vacillant, son armure démembré acheva de tomber au sol, morceaux par morceaux à chacun de ses pas. Le dirigeant de la Lexcorp apparaissait maintenant avec sa combinaison noire au logo de sa société, qu'il revêtait toujours pour plus de confort à l'intérieur de son armure. Les caméras télés et les appareils photos de presse saisirent la scène. Luthor vaincu par le leader de la Justice League. Lex avait le visage empourpré, au bord de l'apoplexie à cause de la rage qui l'animait. Il susurra en tournant un regard plein d'orgueil et d'arrogance vers le maudit à cape rouge :
« Dommage, j'y étais presque, j'aurais tellement voulut te vaincre à la loyale et à la régulière devant eux tous... »
Lex tomba à genoux aux pieds du bras droit de son armure, répandu au sol. Il toucha quelque chose, un espace compartimenté en plomb s'ouvrit dans le blindage, Lex porta sa main dedans et… en sortit un morceaux de KRYPTONITE VERTE. Un morceaux de bel envergure, qui tenait dans sa seule main malgré son aspect volumineux. Luthor les yeux démoniaques, à le pointer triomphalement vers Superman. C'est avec une joie non dissimulée qu'il le sentit vaciller, qu'il aperçut les veines des tempes de Kal-El se gonfler et battre la mesure.
« Mais il me reste toujours mon xénominéral le plus précieux. »
Luthor s'avança avec un air aussi triomphant que cruel, à savourer le supplice. Des cris d'inquiétudes retentirent dans la foule amassée derrière les grilles de la Maison Blanche. Superman venait de s'écrouler au sol. Les commentateurs télés en était bouche bée. Qu'est-ce qui se passe ? Luthor se posta au dessus du corps tourmenté de Kal-El.
« Misérable engeance, toutes ces années où tu t'es mit en travers de mon chemin, malgré tout j'ai finis par vouloir te ménager, considérant que le monde avait besoin de toi pour être sauvé de Darkseid et cie. »
Lex avec ce sourire de requin. Il avait assez étudié les effets de la kryptonite pendant toutes ces années dans ses labos secrets pour connaître ce que ressentait son ennemi à terre : La douleur qui explose dans la poitrine de Superman. Son souffle coupé, ses membres qui s'enflamme de l'intérieur.
« Regarde là cette humanité grouillante, elle n'a jamais cessé de prétendre que tu l'inspirais par tes actes. Mais un être capable d'exploits qui nous sont impossibles, ne peut nous inspirer. Le salut de l'humanité repose sur elle même. Et non sur une créature venue d'ailleurs. Tant que tu existeras, le monde restera endormie sur ses lauriers. Il s’empâtera de plus en plus en attendant que tu nous sauves de nous mêmes. »
Lex rapprocha l'éclat de kryptonite TOUT PRES du visage de Superman. Le chauve rapprocha aussi son visage narquois, sachant qu'il n'était plus qu'une tache floue et blanche dans les yeux exorbités de sa némésis. Lex gloussa en l'écoutant aspirer de l'air avec vulnérabilité.
« Tu leur as juste apprit à se reposer sur toi. Et pourtant des gens continuent de mourir de faim à travers la planète, de tomber malade et de faire la guerre. Des problèmes que tes super-pouvoirs ne pourront jamais résoudre. Que mon intellect et mon érudition auraient pu résoudre à long terme, si tu m'avais laissé diriger ce pays en paix. »
Lex lui asséna un violent coup de poing alors qu'il aspirait une lampée d'air. Bien qu'il soit dénué de son armure, ce coup fut sans doute perçut par le héros dans l'abîme comme encore plus brutal que tous les coups qu'il avait reçut pendant leur combat. Il pouvait aspirer l'air en vain, ses bras et ses jambes étaient comme mort. Sa poitrine le brûlait. Luthor le savait
« Tu t'es trop opposé à moi. Dommage, tu va mourir de façon minable. Tant pis, il y a d'autres métas-humains assez puissant dans ta foutue ligue, pour nous aider à sauver le monde à nous autres l'Injustice League, le jour où Darkseid reviendra, voir une autre menace cosmique. »
Et Luthor se mit à abattre son minerai de kryptonite sur la tête de Superman, il le frappa avec une rare violence alors que la respiration du héros de Metropolis avait des ratés et qu'il voyait 36 chandelles dans une série de spasmes. Lex hurlait :
« Crève ! Mais crève !!! TU VA CREVER OUI OU NON !? »
Accueil 
« Vicki Vale en direct de la Maison Blanche. Une foule importante s'est réunie aujourd'hui pour assister à l'arrestation de l'ancien président Luthor. En effet, grâce au Dailey Planet, des preuves accablantes à l'encontre de Lexcorp et de Lex Luthor prouvent que depuis de nombreuses années, la société payait des pots de vins à bon nombre de figures politiques et haut placés. Lex Luthor est accusé de corruption, de malversations financières et de délit d'initié à l'encontre du pays. Je ne sais pas si vous arriverez à voir mais Lex Luthor se tient sur la pelouse de la Maison Blanche, vêtu d'une armure high-tech. Tous savent ici qui viendra l'arrêter. Tous attendent l'arrivée de Superman et Lex Luthor semble aussi l'attendre de pied ferme. Il ne cesse de scruter le ciel depuis déjà une bonne vingtaine de minutes. Luthor chercherait-il a défier Superman en public, devant les médias ? En tout cas il semble déterminé et je peux vous di.... » la journaliste du Gotham Gazette n'a pas le temps de terminer. Comme presque toute la foule présente, elle aussi lève les yeux au ciel pour entendre ce vrombissement qui raisonne dans les airs. Et la trainée rouge et bleu qui s'en dégage se stoppe finalement. Venant atterrir dans la pelouse de la Maison Blanche
J'avais l'air fermé. Il était temps de mettre un terme à ses agissements. Des années à discrédité Lexcorp, à essayer de nuir à Luthor en restant dans la légalité. Loïs et moi n'avons jamais cesser. Et finalement, la persévérance finit par payer. Enfin, par un article du Planet, le véritable visage de Luthor est montré au grand jour. J'entendais la foule de l'autre côté des barrières crier mon nom, applaudir. Levant les yeux au ciel je voyais tous ces hélicoptères de médias, Luthor ne pouvait pas fuir, son arrestation allait être visible par des millions et des millions de personnes. Il se tenait là, non loin de moi dans son armure hitgh-tech équipé en armements. Par la manière douce ou forte je l'arrêterai. Ses années de terreur sont révolues. 
Parler avec lui ne servait à rien. Je savais qu'il voulait me combattre mais je voulais tout de même essayer. Essayer de lui faire entendre raison à se rendre pacifiquement. Perte de temps. Lex s'avançait, ses pas raisonnaient dans la pelouse de la Maison Blanche, creusant la terre à chacun de ses pas, son regard restait figé sur moi et lorsqu'il parlait enfin, je sentis sa colère et sa haine à mon égard, le combattre était inévitable vu ses propos. « Tu es paran... » il ne me laissait pas le temps de dire quoique ce soit, je le vis s'élancer vers moi dans un bond fracassant et alors que je me mis en posture défensive, légèrement fléchis sur mes genoux, les pieds bien ancrés dans la pelouse, prêt à l’accueillir. Mais les salves de ses mitrailleuses raisonnaient, les balles sifflaient et venaient me percuter de plein fouet. La cadence était telle que je fus obligé de croiser mes bras devant mon visage et à peine avais-je relever la tête qu'il était là, m’assénant un uppercut qui m'envoyait dans les airs à une vitesse fulgurante. J'avais sentis le coup et alors que j'étais encore en pleine montée, je le voyais arriver à ma hauteur, mettre ses bras mécaniques au-dessus de sa tête et me frapper comme un boulot de canon avec ses deux mains.