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 summer days drifting away (adopte un mec) | babs

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MessageSujet: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyDim 28 Juil - 15:19


summer days drifting away


This is gonna be so much fun. Ben voyons. Et c’est vrai, d’un point de vue extérieur, c’était sans doute le summum du fun, de se retrouver à l’inauguration d’un prestigieux hôtel, et de participer à une drôle de compétition sans gagnants ni perdants à l’issue de laquelle il aurait la chance d’être accompagné pour la journée, à priori par une demoiselle qu’il aurait tout le loisir d’apprendre à connaître en sirotant un cocktail et en prenant le soleil au bord de la plage ou de la piscine. En tout cas, c’était comme ça que son collègue lui avait vendu la chose, alors qu’il était tombé sur un prospectus pendant leur transfert à un hôtel voisin pour une conférence sur Leonard de Vinci. Et face au manque d’enthousiasme flagrant de Nate, il avait eu la bonne idée de présenter ça comme un défi. Un pari idiot entre deux amis qui avaient bien le droit de souffler un peu entre deux présentations et deux ateliers – et voilà comment Nate Heywood, superhéros et prof d’histoire de son état, s’était retrouvé à se vendre sans avoir la moindre idée de ce qu’il faisait ni pourquoi il n’avait pas encore pris ses jambes à son cou. C’était pour l’environnement, se disait-il, sensible à la cause défendue par Sea Shepherd, mais quand même. Il y avait un certain nombre de facteurs qui l’auraient, en d’autres circonstances, poussé à abandonner la chose – son incapacité chronique à se mettre en valeur et ressentir un tant soit peu de confiance en soi, d’abord, son intérêt marqué pour une chauve-souris rousse, ensuite. Mais Nate Heywood était gentil, bonne pâte, et visiblement, toujours incapable de dire non dans la plupart des situations. Il fallait vraiment qu’il songe à consulter quelqu’un à ce sujet avant que ça n’échappe totalement à son contrôle.

Mais les dieux avaient visiblement décidé de le tirer de sa misère, semblait-il, ou au moins de lui donner un coup de pouce, puisqu’on finit enfin par lui donner le papier avec le nom de sa cavalière de la journée. Lunettes de soleil sur le nez, short de bain, chemise et baskets en place, Nate déplia la feuille non sans appréhension, et dut faire un effort incommensurable de volonté pour ne pas pousser un ‘YES !’ aussi sonore que soulagé en découvrant le nom fatidique. Barbara Gordon. Par quel miracle Barbara se trouvait à Coast City, il n’en avait aucune idée – pourquoi participait-elle à cette journée, elle qui ne l’avait jamais frappé comme quelqu’un de particulièrement versé dans ce genre d’événement, encore moins. Mais elle était là, ce qui suffisait déjà à illuminer un peu sa journée, et surtout, c’était lui qu’elle avait choisi. Alors qu’il y avait tout de même de sacrées pointures en face – peut-être qu’elle voulait juste passer la journée avec un visage familier, mais cette justification lui suffisait déjà amplement. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, ils étaient en costume, et s’étaient frottés à quelques uns des pires spécimens que Gotham avait à offrir ; il avouerait volontiers apprécier la chance de la croiser dans un cadre moins… morose et glauque. Sans compter que leur mission s’était conclue sur une note un tantinet discordante avec leurs activités purement professionnelles, et – okay non, cesse de réfléchir, Heywood. Impulsion du moment, adrénaline, tout ça. Chassant ces souvenirs de son esprit, il remonta ses lunettes sur son nez et partit en quête de sa cavalière, qu’il n’eut guère de mal à identifier parmi les autres convives au milieu de la fête. Une fois repérée, il s’approcha et lui adressa un sourire ravi en l’accostant enfin. « Barbara Gordon ! Ca c’est ce que j’appelle une bonne surprise. » s’exclama-t-il joyeusement – autant pour exprimer sa joie sincère de la voir que pour masquer le début de nervosité qu’il sentait pointer alors que les souvenirs de leur dernière rencontre insistaient pour s’immiscer dans son esprit. « Et en plus c’est moi ton choix de cavalier ? Quel honneur. » Ok, peut-être pas le meilleur moyen de s’assurer que les choses ne soient pas un tantinet bizarres entre eux, mais tant pis. Nate enfouit les mains dans les poches de son short, incapable de s’empêcher de détailler Barbara à la dérobée. Elle avait l’air d’aller bien, depuis la dernière fois, et leur rencontre impromptue avec Paris Franz et sa clique. Tant mieux. Après les paroles de Red Robin, il s’était un peu inquiété. « J’avoue que je flippais un peu de me retrouver avec une parfaite inconnue, tu m’as sûrement tiré d’un drôle de pétrin… mais qu’est-ce que tu fais à Coast City ? Séminaire de bibliothécaire ? Vacances bien méritées ? » demanda-t-il.


 
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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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x pirate informatique / hackeuse
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x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

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x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
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x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyLun 29 Juil - 10:48

Nate &
Barbara

summer days drifting away

Travailler. Toujours travailler. En vérité, je ne m'arrêtais vraiment jamais. Il fallait dire pour ma défense que le crime lui non plus ne prenait pas une seule journée de repos. Il y avait toujours un méfait accompli quelque part. Toujours des pistes à suivre. Des indices à découvrir. Des réseaux à démanteler. Pendant que le reste du monde vivait sa vie dans l'ignorance, il était de mon devoir de poursuivre et d'arrêter les bandits. Heureusement, je n'étais pas toute seule dans cette entreprise. J'avais toute une communauté derrière moi pour m'épauler en cas de besoin. Pourtant, aujourd'hui, c'était seule que je m'étais rendue à Coast City pour traquer une piste dans une histoire sordide de trafic de stupéfiants. Sans indices réellement tangibles, j'étais avant tout là pour en apprendre un peu plus et voir de quoi il en retournait vraiment. Comme me l'avait si bien dis mon père dans ma jeunesse : il ne servait à rien d'arrêter les hommes du bas de l'échelle. Non, ce qui importait pour réellement mettre fin à la menace était de faire tomber les derniers barreaux de cette dite échelle – pour continuer la métaphore. Il fallait détruire le trafic en tapant là où ça faisait mal. Dans un réseau comme celui ci, il y alors trois points à rayer. Il fallait arrêter les têtes pensantes, frapper le porte monnaie en détruisant la marchandise et s'assurer que tous leurs alliés savaient qu'ils étaient hors business. Bien sur tant qu'il existerait de la drogue dans le monde, il y aurait toujours quelqu'un d'autre pour prendre la place vacante. C'était une fatalité avec laquelle nous devions vivre. Mais une personne de moins sur l’échiquier, c'était toujours ça de gagné. Du moins, à mon opinion. « Cocktail ? » me demanda une serveuse en arrivant à ma hauteur. Etirant mes lèvres rosées en un sourire, je sélectionnais une boisson sur le plateau qu'elle tenait à bout de bras. Malgré son air avenant et en apparence joyeux, je pouvais déceler le tremblement de ses bras. Elle en avait marre et je ne pouvais que la comprendre. Je la remerciais chaleureusement – tout en étant certaine d'être la première à le faire réellement – et reposais mon regard sur l'homme que j'étais venue espionner une fois qu'elle fut partie. L'homme discutait avec un groupe de femmes aux bijoux clinquants et à l'intellect collectif devant atteindre celui d'une moule. Et encore, c'était certainement trop gentil de ma part.

Je fus cependant sorti de mon espionnage – pas si discret, ce qui était fait exprès – par une autre personne. «  Vous avez l'air de vous ennuyer ». L'homme qui venait de m'accoster m'envoya un sourire en s'accoudant à mes côtés. «  J'ai connu plus palpitant » déclarais je simplement sans réellement lui accorder un regard. Il ria, amusé par mon honnêteté cinglante. «  Et à quel genre de gala êtes vous habituée ? » questionna t-il. Comprenant qu'il ne comptait pas partir, je me tournais vers lui. Mon regard glissa sur lui un moment et je lui offrais un sourire pas du tout gênée en revenant poser ms yeux verts cachés derrière mes lunettes sur son visage. «  Les galas de Bruce Wayne » répondais je, « les cocktails y sont meilleurs ». A nouveau, il s'amusa. «  Et l'animation plus pompeuse je suis sûr » compléta t-il. A cela, je fus bien obligée de hausser les épaules. Je ne pouvais décemment pas dire qu'il avait tord. Il fallait dire que cela ne serait venu à l'idée de personne de jouer à adopte un mec en plein gala de charité pour la fondation Martha Wayne. Non, cela aurait manqué de goût. Même ici, cela manquait de goût. Personnellement, je ne comprenais pas l’intérêt d'une telle animation. Ni même l'attrait.  Ni le rapport avec l'environnement. Et pire encore, cela me mettait légèrement mal à l'aise. A mon sens, tout le monde avait mieux à faire de son corps et de ses journées. Mais, il fallait croire que j'étais la seule à penser ainsi. Après tout, j'avais été très surprise de découvrir plus d'une tête connue parmi les..lots. A commencer par mon propre frère, puis par Barry Allen. Mais la présence de Nate était celle qui m'avait le plus étonnée. Et la plus vexée aussi. « Ned » se présenta finalement l'homme en me sortant de mes pensées. «  Barbara » soufflais je en lui serrant la main. Ned resta encore quelques secondes à discuter avec moi et s’éclipsa finalement, me laissant de nouveau à mon observation. Pas pour longtemps ceci dit.

« Barbara Gordon ! Ca c’est ce que j’appelle une bonne surprise. Et en plus c’est moi ton choix de cavalier ? Quel honneur ». Nate était finalement arrivé à ma hauteur. Pourquoi je l'avais choisi et sorti de la misère dans laquelle il s'était mis me dépassait. Il fallait croire que le petit pincement au cœur et la torsade colérique de mes intestins y étaient pour quelque chose. «  A qui le dis tu » lui répondais je avec bien moins d'entrain qu'il pouvait en avoir. « J’avoue que je flippais un peu de me retrouver avec une parfaite inconnue, tu m’as sûrement tiré d’un drôle de pétrin… qu’est-ce que tu fais à Coast City ? Séminaire de bibliothécaire ? Vacances bien méritées ? ». «  Je profite de la vue » déclarais je simplement en approchant mon verre de mes lèvres. Bien entendu, ma phrase pouvait être interprétées de plusieurs manière. Mais Nate – ni les autres hommes objets – n'étaient cette vue qui m'intéressait tant. Face à son air confus, je fis un petit geste de tête et lui montrais pour qui j'étais réellement présente. Omar Jacobite. L'homme choisit ce moment pour quitter son harem de greluches et partir seulement avec l'une à son bras vers la très grande piscine qui trônait plus loin. Apparemment, c'était l'heure de faire trempette. Pour lui comme pour moi.
Pando
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyMer 7 Aoû - 17:22


summer days drifting away


Passer la journée avec Barbara, voilà une perspective qui suffisait à lui rendre sa bonne humeur coutumière : et pour une fois, pas d’expériences scientifiques sur cobaye incertain, pas de sordides histoires de trafics de jeunes filles, pas de criminels à arrêter ni de costumes de superhéros à revêtir. Finalement, c’était vraiment la première fois qu’ils avaient l’occasion de se voir strictement et uniquement en tant que Barbara Gordon et Nate Heywood. De ranger les masques et les costumes au placard, et de voir ce qui pouvait bien se cacher en dessous. De profiter d’un semblant de normalité bienvenu dans un quotidien autrement sacrément mouvementé, entre Gotham, Star City, la batfam et la Ligue de Justice. Ces moments-là, Nate s’efforçait de les cultiver, principalement avec sa famille, avec sa carrière aussi, parfois avec ses amis qui ne soupçonnaient pas à quoi il pouvait bien passer son temps libre. Alors pouvoir en profiter un peu avec Barbara, il était loin de dire non – parce qu’à quoi ça servait de se mentir, il se sentait comme une idiot dès qu’elle le regardait avec un peu d’insistance, et il aurait reconnu ces battements désordonnés dans sa poitrine n’importe où, sitôt qu’elle s’approchait d’un peu trop près. Alors oui, ces rares moments de tranquillité qu’ils pouvaient arracher au monde, il espérait pouvoir en profiter – et s’il avait de la chance, s’il n’était pas encore complètement rouillé ou devenu complètement dingue, il pouvait même s’autoriser à penser que ce trouble quasi-adolescent qui aurait bien fait rire son grand-père avait quelque chose de réciproque. Il avait sûrement gaffé, en Afrique du Sud – mais à Gotham, c’était elle qui avait décidé de lui rendre la pareille, peut-être en guise de punition, peut-être sur l’impulsion du moment alors que les douilles des balles encore fraîchement tombées fumaient encore à leurs pieds, et voilà qu’il devait encore forcer son cerveau à se taire, Nate, avant de virer à la teinte pivoine.

Être le cavalier de Barbara pour la journée était une perspective qui l’avait réjoui – mais pour elle, visiblement, c’était une autre paire de manches. Pris de court par la distance qu’elle mettait dans ses réponses succinctes, Nate ne sut d’abord comment réagir, puis se demanda si, peut-être, cette workaholic notoire ne faisait pas partie de ces gens que les perspectives de vacances exaspéraient au plus haut point. Ca expliquerait sa froideur, pas vrai ? Sa perplexité devait se lire sur son visage, puisqu’elle prit la peine de lui indiquer l’objet de ses attentions d’un mouvement du menton, et le regard de Nate suivit le sien pour trouver la silhouette d’un parfait inconnu entouré d’un nombre impressionnant de jeunes femmes pendues à son bras – c’était ça, la signification de l’expression ‘avoir le bras long’ ? En attendant, c’était bien sur lui que se portait l’attention de Barbara, et Nate arqua un sourcil : « Et c’est qui, lui ? Ton premier choix ? » demanda-t-il en plaisantant. Mais en même temps, il ne plaisantait qu’à moitié : et si au final il n’était pas du tout le premier choix de Barbara et que c’était pour ça qu’elle n’avait pas exactement l’air heureuse de le voir ? Ils observèrent le type s’avancer vers la piscine, et avant qu’il n’ait le temps de réagir, Nate vit Barbara suivre le mouvement et s’éloigner, cocktail à la main, sans plus lui accorder la moindre attention. « Hey, Babs ! Attends ! » Ah oui flûte, il ne pouvait pas courir – déjà parce qu’on ne court pas au bord d’une piscine, d’autre part parce qu’il risquait fort de laisser des empreintes de pied dans le sol.

Il se contenta donc d’accélérer le pas et faire de grandes enjambées pour la rattraper sans attirer l’attention sur eux en ruinant la bordure de la piscine, et ajusta son rythme au sien en gardant les yeux sur la cible présumée de sa cavalière – cible de quoi, ça, il n’en savait rien encore, et ça l’embêtait pas mal. « Hey, moi aussi je suis content de te voir, mais si tu pouvais m’expliquer ce qui se passe, ça m’aiderait bien, quand même. » dit-il sur le ton de la plaisanterie, même s’il ne plaisantait pas vraiment. En baissant les yeux sur Barbara, il remarqua bien, derrière ses lunettes de soleil, ce regard fermé et résolu qu’elle avait toujours quand elle penchait sur un problème épineux, et assorti d’autre chose – de la colère ? De l’agacement ? Est-ce qu’il avait fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? Est-ce que Batman avait fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? A ce stade, toutes les cartes étaient sur la table. Quant à Nate, il sentait déjà que le contrôle de cette journée supposée tranquille et sans histoire lui échappait complètement. Oh well. « Sérieusement, si t’as changé d’avis sur cette histoire de cavalier, ou que t’as autre chose de prévu, tu peux me le dire, tu sais. Pas besoin de t’enfuir en courant. Mais faut au moins que tu m’adresses la parole ! » lui souffla-t-il rapidement alors qu’ils se promenaient d’un pas faussement nonchalant en direction de leur cible. Ou plutôt, de sa cible à elle, puisqu’elle menait la danse pour trois.


 
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyJeu 29 Aoû - 11:15

Nate &
Barbara

summer days drifting away

Mes yeux roulèrent dans leurs orbites d'agacement lorsque Omar attrapa le fessier de sa cavalière devant tout le monde, affirmant ainsi un contrôle certain sur cette pauvre femme. Enfin pauvre, façon de parler. Jusqu'à preuve du contraire, personne ne l'avait forcé à se pendre à son bras. Et les mots clés étaient bien jusqu'à preuve du contraire. Après tout, sans indices pour attester de son consentement ou du caractère volontaire de sa présence, je ne pouvais que présumer. Existence et non existence. Deux notions qu'il était toujours important de questionner. « Hey, moi aussi je suis content de te voir, mais si tu pouvais m’expliquer ce qui se passe, ça m’aiderait bien, quand même ». «  Ah ? T'avais l'air de bien t'amuser pourtant sans moi » répliquais je, légèrement mauvaise. Évidemment, ces quelques mots en disaient bien plus sur mon agacement que tout ce que j'avais pu faire jusqu'à présent. Surtout, ils me révélaient. Plus que je ne l'aurais voulu.  Moi qui avais tendance à garder mes cartes pour moi... voilà que je me mettais stupidement à découvert. Clairement, il allait falloir que je fasse plus attention en sa présence vu qu'apparemment il me mettait la tête à l'envers.  

A bonne distance, je continuais de suivre Omar, Nate sur mes propres talons – à comprendre à mes côtés. Je m'arrêtais à une petite table ronde ornée d'un parasol lorsqu'il gravit les quelques escaliers qui menaient à la terrasse surplombant la piscine. D'un côté j'étais soulagée de ne pas devoir me mettre en maillot de bain. Sans avoir honte de mon corps, je savais très bien à quoi ce dernier ressemblait. Cicatrices, traces de brûlure, impact de balles... Mon enveloppe charnelle n'était pas sortie indemne de mes activités nocturnes. Bien entendu, j'avais depuis longtemps en ma possession un gadget qui me permettait de cacher aux yeux du monde l'apparence véritable de ma peau abîmée.  Une petite merveille de technologie dont je ne pouvais pas m'attribuer le mérite. Non c'était Lucius qui bien avant moi en avait eu l'idée. Probablement parce que Bruce avait demandé une tenue camouflage. Difficile de tromper son monde et se prétendre playboy millionnaire lorsque son corps ressemblait à un champ de guerre. Aujourd'hui, je ne pouvais que les remercier. « Sérieusement, si t’as changé d’avis sur cette histoire de cavalier, ou que t’as autre chose de prévu, tu peux me le dire, tu sais. Pas besoin de t’enfuir en courant. Mais faut au moins que tu m’adresses la parole ! ».  M'appuyant sur un coude, je tournais mon visage vers mon cavalier – tout en gardant Jacobite dans mon champ de vision périphérique. «  Je suis pas venue ici pour m'amuser Nate. Au cas où tu aurais pas remarqué je bosse » lui répliquais je, «  et entre nous c'est pas le genre d’événements dans lequel j'aurais pensé te retrouver. Tu n'avais plus de copies à corriger ou de projet historique à mener que tu as décidé de mettre ton intelligence à la poubelle .. pour ça ? » questionnais je finalement. J'étais injuste bien sur. Il pouvait bien faire ce qu'il voulait de son corps et de son temps libre. Qui étais je après tout pour lui dire comment mener sa vie. Personne. Beaucoup, de plus, diraient certainement qu'au moins lui savait s'amuser et que sa vie de tous les jours était plus enviable que la mienne. Évidemment, tout cela dépendait des points de vues.
Pando
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyJeu 5 Sep - 14:05


summer days drifting away


Bon. Nate Heywood était peut-être un grand optimiste de nature, ou du moins, il faisait de son mieux pour l’être, mais même un optimiste patenté comme Superman était sans doute capable de reconnaître un mur de glace quand il en avait un sous le nez – et Nate décida donc d’être réaliste et d’accepter l’idée que, visiblement, Barbara se réjouissait autant de sa présence que de celle d’un chewing gum sous sa semelle. Un constat qui, non content d’écorcher sa fierté relative et son amour-propre, égratignait aussi autre chose, un peu plus profond, un peu plus effrayant, sur lequel il n’avait aucune envie de s’attarder, encore moins après un tel revers. Mais si elle avait l’intention de le maintenir à distance ou même de l’ignorer, pourquoi avoir sélectionné son nom pour cet événement ? Cette petite phrase qu’elle lâcha sans avoir l’air d’y toucher, pourtant, s’imprima dans son esprit avec un large point d’exclamation rouge en plein milieu. Lui, bien s’amuser sans elle ? Ici ? Nate fronça les sourcils en continuant de lui emboîter le pas. Il n’avait eu aucune idée de sa présence jusqu’à découvrir qu’elle serait sa cavalière pour la journée, mais elle, visiblement, avait carrément eu le temps de l’observer – et de tirer une ou deux conclusions faussées, et de… se vexer ? Est-ce qu’elle faisait la tête parce qu’il était là, ou spécifiquement à cause de cette activité ? Nooon, pas possible. Est-ce que Barbara Gordon venait d’avouer, à demi-mot, qu’elle était jalouse ?

Tous deux s’accoudèrent à une table, et Nate n’eut même pas le temps de lui poser la question – si tant était qu’il eut voulu la lui poser, au risque de provoquer un incident diplomatique bien pire encore – que Barbara reprenait ses explications. Ah, le boulot, donc. Il aurait menti s’il avait dit être surpris, mais déçu, il l’était bien entendu un peu ; même s’il préférait largement cette explication là pour justifier l’insistance avec laquelle elle gardait un œil sur ce type derrière eux. En revanche, ce à quoi il ne s’était pas attendu, c’était le reproche sec qu’il se prit en pleine tête juste derrière. Pris de court, l’homme d’acier fut bien incapable de lui répondre dans la foulée – mais lorsqu’il retrouva l’usage de la parole, il s’étonna lui-même de sentir sa patience lentement, mais sûrement, s’amenuiser. « Ah oui. Parce que se détendre au bord d’une piscine sans être à la poursuite d’un criminel notoire, ça n’est bon que pour les imbéciles. » commenta-t-il en croisant les bras sur la table, sans quitter sa cavalière revêche des yeux. Elle n’était pas facile à vivre, Barbara, il avait largement eu le temps de s’en rendre compte, et d’accepter nombre de piques baignées d’une franchise désarmante, à l’époque où ils jouaient à Frankenstein avec son corps. Mais, si Nate était prêt à accepter beaucoup de choses et ne se vexait pas facilement, il avait encore assez d’estime pour lui-même pour refuser de se faire bousculer par des reproches injustes.

« Si tu veux tout savoir, ça fait trois jours que je suis en conférence pour présenter mes dernières recherches sur les carnets de Léonard de Vinci à un séminaire. C’est un collègue qui m’a proposé de l’accompagner pour nous changer les idées. » lâcha-t-il, en indiquant le collègue en question d’un mouvement de tête, alors qu’il bavardait tranquillement avec un barman sous un parasol en attendant sa propre cavalière. S’il devait se justifier, hein, il se justifierait. Même si ça n’avait pas du tout été son plan pour la journée, même s’il avait espéré autre chose, un peu plus lumineux, un peu plus positif, à l’image de ce que cette journée au bord de l’océan aurait dû être. Nate s’éclaircit la gorge et reporta brièvement son regard sur la fameuse cible, mâchoire contractée, puis baissa à nouveau les yeux. Puisqu’ils en étaient là, et qu’elle l’avait choisi pour la journée malgré tout… « Donc, qu’est-ce que t’attends de moi ? Que je te serve de couverture, ou est-ce que tu vas au moins me mettre au courant de ce qui se passe pour que je te file un coup de main ? » demanda-t-il en la regardant droit dans les yeux. Finalement, peut-être que Barbara Gordon et Nate Heywood n’avaient pas leur place dans cet espace, et qu’ils devraient encore se contenter de Batgirl et Citizen Steel, même sous couverture, même loin de Gotham et de Star City. Il commençait à comprendre pourquoi Wonder Woman ou Aquaman ne prenaient pas la peine de masquer leurs identités respectives. Quand ces dernières prenaient toute la place, à quoi bon essayer de séparer deux mondes irréconciliables ?


 
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyLun 9 Sep - 21:37

Nate &
Barbara

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« Ah oui. Parce que se détendre au bord d’une piscine sans être à la poursuite d’un criminel notoire, ça n’est bon que pour les imbéciles ». Mon silence répondit à sa remarque. Ce n'était pas qu'une question de passer du temps sous un parasol avec un cocktail en bord de piscine.. Mais si il ne le comprenait pas ou ne voulait pas le comprendre, ce n'était pas mon problème. A son contraire, j'avais des choses plus intéressantes à faire que vendre mon corps et ma dignité à une organisation même pas si charitable que ça- du peu que j'en savais. Si j'avais pris la peine de me renseigner, je n'avais fait que le stricte minimum. Après tout, ce n'était pas après les organisateurs de cette petite sauterie que j'en avais. J'avais de plus gros poissons à pêcher. Sans mauvais jeux de mots. « Si tu veux tout savoir, ça fait trois jours que je suis en conférence pour présenter mes dernières recherches sur les carnets de Léonard de Vinci à un séminaire. C’est un collègue qui m’a proposé de l’accompagner pour nous changer les idées ». Et il avait accepté. Pour se changer les idées... clairement les hommes avaient des façons étranges de se changer les idées.  Si je comprenais le fait de participer pour un pari, je ne comprenais pas le fait de vouloir y participer volontairement. Cela me semblait quelque peu dégradant. Et à quelque chose près cela me faisait penser à une forme de prostitution indirecte. Un fait qui me dérangeait. Mais après tout, ce n'était pas mon corps. Ni même ma dignité. Alors je supposais que comme il le laissait  parfaitement sous entendre, je n'avais pas vraiment mon mot à dire.

Pour la première fois depuis que je l'avais rencontré, un silence inconfortable et plein de non dits s'installa entre nous, me forçant à serrer mes dents les unes contre les autres. Une action qui je savais faisait ressortir les angles de mon visage pour me donner un air dur et fort peu avenant. Froid  même. Un silence qui, de plus, n'était pas aidé par les souvenirs de nos rencontres les plus récentes. Sans avoir besoin de réellement me concentrer, je pouvais encore sentir la poudre des balles du mini gun, la poussière, le souffle de l'explosion de la grenade et surtout la douce froideur de ses lèvres sur les miennes. Et même si rien d'autre n'avait suivi ce moment de laisser-aller post mission – et que nous nous étions as revus depuis, ni même réellement parlé, ayant juste brièvement échangé sur quelques sujets -  le souvenir restait vivace. Lorsqu'il soupira, je fus tentée de faire de même mais contrôlais cependant ma respiration. « Donc, qu’est-ce que t’attends de moi ? Que je te serve de couverture, ou est-ce que tu vas au moins me mettre au courant de ce qui se passe pour que je te file un coup de main ? ». Doucement, je me tournais vers lui. Ce que j'attendais de lui ? Rien, absolument rien. «  Je ne t'ai pas acheté parce que je pensais que tu pouvais me servir. Je t'ai rendu un service mais t'es pas obligé de rester. Tu peux aller profiter de ta journée en sirotant un cocktail au bord de la piscine pendant que les imbéciles qui ne savent pas profiter de la vie travaillent ». Après tout, c'est bien ce qu'il avait voulu dire n'est ce pas ? Après, je ne pouvais pas en toute honnêteté lui donner tord. Bosser, je ne faisais souvent que ça. Il en allait ainsi depuis tellement d'années. Je me complaisais dans cet état de fait. Mais c'était aujourd'hui un trait de mon caractère qui était plus prononcé. J'avais passé des années dans un fauteuil roulant que je ne tenais plus en place à présent. Je voulais juste bouger, rattraper ce temps qui m'avait été volé. Même si je savais que le temps était justement la seule chose que personne ne pouvait récupérer. Une fois passé, il était perdu à jamais. Le temps, le seul ennemi qu'il était impossible de vaincre. Lâchant finalement ce soupir que je retenais, j'activais le fameux hologramme inventé par Lucius à mon poignet. Une fois ce dernier activé, je me tournais vers Nate – avec toujours la même tête bien sur, ce dernier ne servait qu'à cacher les trop nombreuses marques sur mon corps. Dans un geste fluide, j'enlevais ma robe et la posais sur la table. «  Profite de ta journée, après tout comme tu le dis tu l'as mérité » lançais je finalement comme au revoir. Habillée d'un maillot noir au design extrêmement flatteur, je me dirigeais d'une démarche chaloupée vers ma cible tout en retirant l'élastique dans mes cheveux pour laisser ces derniers flotter au vent autour de mon visage. J'étais venue ici en solitaire après tout.  Surtout, je n'avais besoin de personne d'autre que moi-même pour arriver à mon but. Et tout de suite ce but consistait à charmer le serpent appelé Omar Jacobite.
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyLun 16 Sep - 13:08


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A quel moment le train avait-il déraillé au point de finir complètement dans le décor ? Nate aurait été bien incapable de le dire, car ce jour-là, il lui semblait que le train n’avait même pas été dans les rails, jamais, à aucun moment. Et les trains, Nate était d’habitude suffisamment fort et solide sur ses pattes pour les arrêter pratiquement sans reculer d’un centimètre. Alors pourquoi celui-là lui échappait-il complètement ? Les reproches de Barbara, il ne les comprenait pas, son attitude hostile non plus, si ce n’était ces traces de jalousie sous-jacente qu’il avait l’impression de percevoir et à laquelle il se raccrochait parce que l’alternative, c’était un réel et honnête mépris, et Nate priait de toutes ses forces pour que ça ne soit pas réellement ça, qui animait Barbara à cet instant, pas complètement. Pas après toutes les heures qu’ils avaient passées ensemble à défier la science et le bon sens, pas après qu’elle ait eu un aperçu aussi avancé des doutes et des craintes qui couraient encore sous la surface lisse et impénétrable de sa peau d’acier, pas après leurs échecs et leurs triomphes. Pas alors qu’elle était l’une des seules personnes du monde à comprendre, au moins un peu, ce que c’était de se battre contre vents et marées pour reprendre le contrôle d’un corps qui lui échappait complètement, et qu’ils avaient réussi, ensemble, à accomplir l’impossible. Mais à cet instant, Nate avait bien l’impression de réaliser qu’il n’avait aucune chance face aux idées bien arrêtées de Barbara Gordon, et qu’il était dès à présent condamné.

Elle mettait des mots dans sa bouche, des mots qu’il n’avait jamais dit ni même pensé, et l’historien en lui, d’une manière bizarre, s’accrocha à ce red flag comme signe qu’ils venaient de franchir un point de non-retour ; elle déformait ses propos et lui prêtait des intentions qu’il n’avait pas, et ce fut au regard de Nate de se durcir face à l’injustice du reproche, et de l’accusation. Très bien. Si elle persistait à ne voir dans cette situation que ce qui l’arrangeait, à travers un miroir déformé qu’elle ne se donnait même pas la peine de lui expliquer, alors il rendait les armes, parce qu’il n’y avait rien à faire d’autre. Si elle pensait obtenir une réaction en lui plantant des lances dans l’épiderme, alors elle oubliait que ce taureau-là avait la peau autrement plus résistante que ses semblables. « Ok. Je te laisse bosser alors. » rétorqua-t-il, lui-même presque surpris du ton glacial qui filtrait dans ses paroles. Ils se fusillaient du regard, l’un et l’autre, deux statues d’orgueil et de fierté blessée refusant de céder du terrain à l’autre. Et ses dernières paroles achevèrent de le convaincre que celui d’eux deux qui perdait son temps n’était pas forcément celle qu’elle pensait. « C’est ça. Drape-toi dans ton attitude moralisatrice et tes justifications. Mais trouve-toi une autre victime. J’ai pas envie de jouer au punching-ball pour toi. » Il ne criait pas, Nate, il ne haussait pas le ton, jamais. Mais il saturait. Saturait d’être la bonne pâte, le mec sympa qui accepte tout, encaisse tout sans rechigner, parce que les états d’âmes des autres passaient toujours avant les siens. Pas aujourd’hui. Pas cette fois. Et c’est sans le moindre remord qu’il planta là sa cavalière, qui de toute façon n’avait visiblement aucun besoin de sa compagnie.

Et une bonne partie de l’après-midi, Nate la passa au bar, où le tabouret avait couiné sous son poids et où il avait fait la connaissance du barman, et d’une femme d’une soixantaine d’années venue passer quelques jours avec son épouse, deux aventurières qui repartaient la semaine suivante explorer la Cordillère des Andes et dont les exploits contés entre deux cocktails avaient au moins eu le mérite de le distraire de la vision périphérique de Barbara en plein numéro de charme auprès de ce Jacobite. Il avait envisagé intervenir, à un moment, autant ne pas se mentir – mais il s’était forcé à rester à sa place, parce que c’était sa mission, sa stratégie, parce que c’était Batgirl et qu’elle pouvait largement se sortir seule d’une situation compliquée, et qu’elle avait de toute façon bien explicité qu’elle n’avait pas besoin de lui. Alors il respectait cette distance imposée, parce que même si elle ne voyait apparemment en lui qu’un imbécile, il avait encore assez de distance pour faire la part des choses et ne pas compromettre sa mission. Même s’il avait, à un moment, accidentellement serré son verre un peu trop fort en rejouant les reproches de Barbara pour la millième fois dans sa tête, et qu’il avait explosé en mille éclats de verre – et le barman de paniquer en imaginant déjà des torrents de sang, et Nate d’improviser en le rassurant face à sa paume intacte, coup de chance et coup du sort. Zen, Heywood.

Combien de temps s’était écoulé depuis qu’il avait planté Barbara au bord de la piscine ? Il avait oublié de regarder l’heure, et il avait perdu le compte de ses cocktails, mais ça n’avait pas beaucoup d’importance puisqu’apparemment, depuis qu’il était principalement fait d’acier, se perdre dans les méandres de l’ivresse était devenu beaucoup plus difficile qu’auparavant. C’est donc lucide et toujours en ruminant qu’il releva les yeux de son verre lorsqu’une silhouette se matérialisa au coin de son œil, et l’appréhension qui se figea au creux de ses entrailles pesait bien lourd, alors que Barbara approchait, sans qu’il n’arrive à déterminer si elle venait le voir, ou si elle ne faisait que passer en retournant à l’hôtel. Alors il évita son regard, et le fixa résolument sur le carnet ouvert devant lui, où il avait gribouillé des notes pour sa conférence, et des croquis de ce brave Léonard qu’il s’était amusé à reproduire de mémoire. Toujours pour se distraire du désastre de ce train déraillé et ignorer la fumée épaisse qui s’en échappait, pendant que les pompiers prenaient leurs jambes à leur cou.


 
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x pirate informatique / hackeuse
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x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyMer 25 Sep - 22:27

Nate &
Barbara

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Comme prévu, ma tenue aguicheuse fit son petit effet et je me retrouvais bientôt pendue au bras de ma cible comme une pimbêche sans cervelles. Rôle qu j'empruntais pour la journée. Un déguisement que je pouvais facilement enfiler. Jouer les idiotes était toujours plus simple que l'inverse. Après tout, sauf à être un pur génie avec 300 points de QI, personne ne pouvait s'inventer plus intelligent qu'il n'était. Car au bout d'un moment, cela finissait toujours par coincer. Mais faire la cruche... ça c'était donné à tout le monde. Bizarrement, les hommes ne se méfiaient jamais. Un fait qui aujourd'hui était évidemment tout à mon avantage. Sans gêne, j'exploitais ma nouvelle couverture à l'aide de grands sourires niais et d'expressions de midinettes. Parfois prude, parfois entreprenante. Je menais la danse et en peu de temps j'avais Omar dans ma poche. Bien sur, il fallait en contrepartie que je supporte ses remarques vaseuses – et en tout point sexistes voir misogynes – et ses grosses faluches baladeuses. Lorsque l'une de ses mains se déposa sur ma fesse droite, je cachais mon envie de lui casser tous les doigts avec un grand sourire idiot. Vraiment, il ne savait pas la chance qu'il avait. Lorsqu'il commença à être fortement alcoolisé, je poussais mon interrogatoire – toujours avec finesse. L'homme ne se fit pas prier pour me répondre, susurrant ses paroles aux creux de mes oreilles ou de mon cou. Partie de mon anatomie qu'il ne permit d'embrasser.  De toute mes forces je me retenais de lever les yeux au ciel lorsqu'il perçut le tressaillement qui s'empara de mon corps. Mais si lui l'interpréta comme du désir, il n'en était rien. Rien d'autre que du dégoût. Car c'était bien le sentiment qu'il me provoquait. Finalement, je lui proposais de nous rendre dans un endroit moins peuplé avec la promesse de lui offrir un moment qu'il n'était pas près d'oublier. Avec un grand sourire carnassier – dont les bords tombaient sous l'effet de l'alcool – il accepta ma proposition et glissa même un billet de 100 dollars dans le fil de mon maillot.

Lorsqu'il fut assoupi sur son lit d’hôtel après avoir terminé d'avaler le somnifère que j'avais au préalable placé dans son verre, je retirais le billet et le lui jetais dessus. Profitant de son coma imposé, je farfouillais dans ses affaires. Tout y passa: dessous de lit, valises, porte feuille, toilettes. Grâce à la lentille de haute technologie placée contre mon iris, je passais même au peigne fin les murs, sols et plafonds. Derrière un panneau de bois, je trouvais un coffre fort – modèle standard des hôtels de ce type. L'objet était cependant ouvert et ne représentais donc aucun intérêt.  Une fois ma fouille terminée, je remettais tout à sa place afin de ne pas éveiller ses soupçons. Vu son état, il n'allait se souvenir de rien mais prudence était mère de sûreté.  Satisfaite du résultat, je pris finalement congé et retournais à l'extérieur. Dans l'ensemble, j'étais plutôt contente de ce que j'avais pu découvrir et apprendre. Tout cela n'aurait pas été fait en vain. Je ne pouvais donc que m'en réjouir. Bien sur, il restait encore du travail et il était donc encore trop tôt pour crier victoire.

Mon contentement fut cependant bien vite remplacé pour de l'agacement. Quelqu'un avait piqué ma robe. Grommelant à voix basse, j'apostrophais le premier serveur pour lui demander si il n'avait pas vu l'objet. Le jeune homme secoua négativement la tête, désolé. Je poussais un soupir et le remerciais.  J'effectuais un dernier tour des alentours de la piscine juste pour m'assurer du vol et laissais tomber lorsque le vêtement ne fit pas son grand retour. Heureusement, j'avais un change dans le batjet caché plus loin. Il me suffisait juste d'y aller. Ce qui était plus facile à dire qu'à faire. Résignée, je croisais les bras autour de ma poitrine et commençais mon trajet. Lorsque je passais près du bar cependant je me stoppais un instant. Nate y était. Je le fixais un instant en le considérant, rejouant nos échanges de l'après midi. Je ne niais pas avoir été dure avec lui. Et tout aussi injuste. Je n'arrivais juste pas à comprendre pourquoi .. tout cela.. lui avait paru être une bonne idée. Venir profiter de la journée pourquoi pas. Mais le reste ? Il y avait des choses tellement plus intéressantes à faire. J'étais cependant assez adulte – et ce malgré mon sale caractère – pour reconnaître mes tords. Et surtout pour les avouer. Pour cette raison, je me dirigeais vers lui et m'accoudais mon dos au bar, juste à ses côtés. Ne sachant comment commencer, je restais un instant silencieuse, laissant mes yeux de jade filer sur les silhouettes des invités encore présent. A presque cinq heures de l'après midi, la piscine ne désemplissait pas. Pour le plus grand bonheur des organisateurs, j'en étais sûre. Sans vouloir être totalement cynique, il fallait bien reconnaître que plus les heures défilaient, plus les invités étaient saouls et plus les chèques devenaient intéressants. Un stratagème que j'avais vu maintes fois mise en œuvre dans la société très huppée de ma propre ville.  « Je suis désolée » déclarais je finalement, en toute simplicité. Bien sur, je tournais la tête pour poser mon regard sur lui. Après tout, aucune excuse n'était sincère si celui qui la prononçait se refuser à regarder l'autre dans les yeux.
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptySam 28 Sep - 16:39


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Nate n’était pas homme à se mettre en colère facilement – et encore moins du genre à le rester. Même si Barbara et ses remarques avait fini par porter et venir à bout de sa patience, ce n’était rien que quelques heures seul assis au bar à discuter avec de parfaits inconnus ou griffonner sur son calepin ne saurait entamer ; il connaissait bien, la colère. Il avait passé trop temps à la laisser le ronger de l’intérieur quand sa blessure et son amputation étaient la pire injustice qu’il puisse imaginer, et que son impuissance face à sa propre situation le rendait tellement dingue que seul le pouvoir apaisant des antidouleurs arrivait à l’abrutir suffisamment pour apaiser le feu. Alors la colère, il n’en voulait pas – il lui avait déjà dédié trop de son temps, et de son énergie, et il refusait de retomber dans ces travers-là. Absorbé dans ses pensées et ses gribouillis, il avait senti, à mesure que les heures étaient passées, le poison se résorber, ce goût amer quitter progressivement son palais, et ses épaules se détendre, même s’il n’avait pu s’empêcher d’avoir un pincement au cœur en se retournant pour constater que ni Barbara ni Jacobite n’étaient plus là. Il était retourné à son verre, à ses notes, et un peu de temps avait passé encore, et Batgirl allait et venait dans ses pensées sans qu’il ne cherche à la retenir. Cette fille-là, ça faisait un moment qu’il aurait dû réaliser qu’il n’y avait aucune possibilité de la fixer nulle part.

Aussi, lorsqu’elle se matérialisa à nouveau à ses côtés, Nate s’abstint d’en faire tout un sketch en se levant et en la plantant là, œil ou œil dent pour dent, et au lieu de ça, il resta sagement assis sur son tabouret sans la regarder, sans ouvrir la bouche, curieux de voir si elle, elle allait trouver l’envie et le courage de faire le premier pas. C’était pas facile, comme danse, celle de la réconciliation, surtout après ce qui avait tout l’air d’une toute première dispute. Dispute de quoi ? Dispute de collègues ? Dispute d’amis ? Alors que rien de ce qui n’était sorti de leurs bouches respectives ne tombait parfaitement dans aucune de ces catégories ? A quel point est-ce qu’ils pouvaient encore nier ce qu’il s’était passé alors que ça bouillonnait là, juste sous la surface ? Nate tourna la tête à son tour et croisa le regard de Barbara, alors qu’elle lui présentait ses excuses. Désolée de quoi, de l’avoir pris pour un imbécile fini, ou d’autre chose encore que ni l’un ni l’autre ne formulait vraiment ? Finalement, lui adressa un sourire compréhensif. Ca importait peu, finalement. Désolée d’un peu tout ça, peut-être, s’il avait de la chance. « T’es pardonnée. » répondit-il aussi simplement qu’elle. Allons, ils étaient grands, ils pouvaient bien passer outre ces petites incartades et se focaliser à nouveau sur ce qui les rassemblait, non ? Et quelle relation, amicale ou un peu plus, n’était pas faite de hauts et de quelques bas ?

Le soleil de fin d’après-midi se reflétait presque imperceptiblement sur la peau de Nate, trahissant les particules d’acier dans sa peau, et si lui avait l’habitude de repérer ce genre de phénomène, il se demanda si les autres autour d’eux, qui ne faisaient pas attention, pouvait voir ces curieux occasionnels éclats de lumière. Dans le doute, il fit pivoter son tabouret pour se tourner complètement vers Barbara, le calme revenu à l’horizon. « Ta mission s’est bien passée ? » demanda-t-il, l’air de ne pas y toucher – un collègue soucieux, rien de plus, mais les missions de Batgirl se passaient toujours bien et il ne doutait pas une seule seconde que ce Jacobite était soit hors d’état de nuire, soit dépouillé de tous ses secrets, et c’était une consolation comme une autre, après tout. Mais quand même. Songeant que son visage trahissait peut-être ses pensées, Nate s’éclaircit la voix dans une piètre tentative de diversion, puis ses yeux se posèrent à nouveau sur Barbara, qui n’avait apparemment pas jugé utile – ou possible – de remettre sa robe de plage. Pas qu’il s’en plaigne, lui. Loin de là. « T’as pas froid ? Le soleil est en train de tomber. » remarqua-t-il quand même, avant de retirer sa chemise pour la lui tendre. Moins classe qu’une veste de costard ou un manteau, mais il faisait avec ce qu’il avait. « Tiens, si jamais. » Il ne faisait pas exactement froid, dans cette ville de Californie, mais entre la soirée qui s’annonçait et le vent marin qui leur venait du Pacifique, ils n’en étaient plus au soleil abrutissant du début d’après-midi. Il s’accouda à son tour au comptoir et, après un court instant d’hésitation, se lança : « Bon, j’ai bien compris que ces histoires de speed-dating, c’était pas du tout ton genre, message reçu cinq sur cinq. » Quoi, il avait bien le droit de la titiller un peu, après ce qu’elle lui avait infligé, non ? Il ne put réprimer un sourire en coin alors qu’il la regardait, une étincelle de malice dans les yeux. « Mais puisque t’es là, et que je suis là, et qu’on a un cadre paradisiaque tout autour de nous, est-ce que t’as vraiment besoin de retourner à Gotham là maintenant tout de suite ? » Voilà, ça, c’était ce qu’on appelait se jeter à l’eau. T’es mordu, mon pauvre Nate. « Ou est-ce qu’on peut quand même boire un verre, ou aller dîner, ou n’importe quoi pour profiter et célébrer ton succès ? » Le pourquoi du comment de la colère de Barbara, ils auraient bien le temps d'en parler plus tard. D'abord, il fallait raccommoder les ficelles - et lui, il préférait tenter de le faire en douceur.


 
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptySam 28 Sep - 20:13

Nate &
Barbara

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« T’es pardonnée ». Un soupir de soulagement presque imperceptible passa mes lèvres. Malgré ce qu'on pouvait penser de moi – et de mon caractère – je n'aimais pas la confrontation. Du moins, pas avec les gens qui m'étaient proches... d'une façon ou d'une autre. Un trait de ma personnalité qui pouvait surprendre lorsque l'on me voyait évoluer jour après jour, nuit après nuit. J'avais cependant vu tellement de mauvaises choses dans ma – encore – courte vie, que je préférais de loin rester en bon terme avec les gens qui comptaient pour moi. Bien sur, cela n'enlevait rien à mon côté hautement rancunier. Mais là le contexte était différent. L'humain était en outre un être vivant paradoxal et je ne faisais pas exception à la règle. Et ce malgré mon haut quotient intellectuel.  Lorsqu'il se tourna face à moi, je lui adressais un fin sourire. Fin mais sincère. « Ta mission s’est bien passée ? » me demanda t-il finalement, brisant le silence qui commençait à s'installer entre nous alors que j'étais retournée à la contemplation de la faune présente. Pour toute réponse, je hochais la tête.  Aucun mots ou sons ne franchirent cependant la barrière de mes lèvres. Mon silence ne devait pas être interpréter comme un manque d'envie de ma part de converser avec lui mais plus comme un acte de prudence. Les murs avaient des oreilles. Et les serveurs aussi. Autant dire, qu'il y avait trop d'inconnus autour de nous pour que je lui raconte ce qui s'était passé dans cette chambre d’hôtel et ce que j'avais pu y trouver. En outre, Nate ne connaissait rien à ma mission et tout lui expliquerait prendrait bien trop de temps. « T’as pas froid ? Le soleil est en train de tomber ». «  Quelqu'un a piqué ma robe » lui répondais je avec une moue de nouveau agacée sur mon joli minois. «  Je venais de l'acheter en plus ». Spécialement pour l'occasion. Il fallait dire que les robes d'été vaporeuses n'étaient pas d'un grand intérêt dans une ville aussi pluvieuse que Gotham City. Et puis, j'étais- en toute franchise- généralement plus à l'aise dans un short lorsque le temps devenait clément sur la côte est. Bien entendu, comme toutes les femmes, j'aimais de temps en temps mettre une jolie robe ou une jolie jupe pour aller travailler. Cependant, j'avais vite appris que les robes... n'étaient pas le choix vestimentaire le plus approprié à une bibliothèque. Surtout lorsqu'il fallait se baisser...Les livres après tout ne se rangeaient pas tous seuls.

Surprise, je le regardais retirer sa chemise, me demandant quelle mouche l'avait soudainement piqué – tout en sachant que cela était impossible pour lui de se faire piquer. Une chance pour le phare à moustique que je représentais. Il y avait ce petit je ne savais quoi dans la peau de rousse qui constituait un régal pour eux. A mon grand malheur. Mais là encore heureusement, j'habitais sur Gotham et non à Coast City. Si mon regard glissa un instant sur la moitié dénudée de son corps, cela ne regardait que moi. Surprise, par ailleurs, je le fus encore plus lorsqu'il me tendit le tissu. Je restais un instant à le fixer, considérant le geste. Les joues soudainement rosées, j'attrapais l'objet et l'enfilais avant de le refermer, un peu prestement, autour de mon corps. Du bout des lèvres, je murmurais un remerciement et entrepris de regarder tout autour de moi pour éviter d'avoir à poser mes yeux sur lui. Je devais cependant avouer que même vêtue de son vêtement, je me sentais un peu plus à l'aise. Ce maillot ne laissait vraiment rien à l'imagination et j'avais assez montré ma plastique pour toute une vie.

En silence, et dans la même position, nous regardâmes face à nous. « Bon, j’ai bien compris que ces histoires de speed-dating, c’était pas du tout ton genre, message reçu cinq sur cinq ». Lèvres pincées, je ne rétorquais rien. Ce n'était pas contre le speed dating que j'avais un problème. C'était contre la façon de le faire. Mais je supposais qu'il était plus judicieux de ne pas revenir sur le sujet. D'autant plus lorsqu'il avait l'air de plaisanter. Même si il y avait ce ton dans sa voix qui disait qu'il était au fond de lui encore un peu blessé par nos précédents échanges. « Mais puisque t’es là, et que je suis là, et qu’on a un cadre paradisiaque tout autour de nous, est-ce que t’as vraiment besoin de retourner à Gotham là maintenant tout de suite ? ». Tournant la tête vers lui, je plantais mes yeux verts dans le bleu de ses yeux. « Ou est-ce qu’on peut quand même boire un verre, ou aller dîner, ou n’importe quoi pour profiter et célébrer ton succès ? » enchaîna t-il. Doucement, je penchais la tête sur un côté et finissais de pivoter mon corps vers le sien. Dans ma poitrine, mon cœur effectua une danse de son propre cru et je l'ignorais, n'ayant aucune envie de me demander le pourquoi de mes réactions pour le moment. A nouveau, mon regard glissa sur les alentours et les gens qui parlaient et riaient de plus en plus fort. Une grimace s'installa sur mon visage et mon nez se fronça. Après cette journée, je n'aspirais qu'au calme. Et je connaissais l'endroit parfait pour cela. Un endroit qui n'était pas si loin que ça en longeant un peu la plage. Une demi heure peut être, plus si on décidait de marcher sur le sable. «  Prends autant de nourriture que tu peux porter, je vais te montrer quelque chose » répondais je finalement.

Lorsque nous fumes chargés, je l'invitais à me suivre d'un léger signe de tête. Bientôt, la foule et l’hôtel se confondirent avec l'horizon. Chaussures à talons au pied, je grommelais quelque peu lorsqu'il me fallu escalader une petite pente au relief irrégulier.  La vue qui m’accueillit au sommet valait cependant mes minutes d'inconfort. Avec un sourire, j'embrassais le paysage : une petite petite crique déserte enfoncée entre deux pans de falaise. Un petit coin de paradis que j'avais trouvé la première fois il y avait de cela presque déjà vingt ans. Comme le temps filait. Un soupir d'aise passa ma bouche lorsque je pus enfoncer mes pieds nus dans le sable encore chaud. Le silence, le chant des oiseaux et le bleu de l'océan... voilà ce que j'appelais un cadre paradisiaque. Et à cette heure déjà bien avancée, le soleil ne risquait pas de me transformer en crevette.
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyMar 1 Oct - 23:31


summer days drifting away


Pendant l’espace d’un instant, il crut bien qu’elle allait refuser sa proposition, sa grimace ne lui ayant pas échappé – est-ce qu’elle était encore fâchée contre lui, finalement, même après ces excuses et son accord pour enterrer la hache de guerre ? Est-ce qu’il essayait de raccommoder les voiles trop tôt ? Est-ce qu’il devrait la laisser tranquille et lui laisser, à elle, l’initiative, si jamais elle voulait seulement la prendre un jour ? Les questions se bousculèrent dans la tête de Nate durant ce bref instant de flottement où tout semblait possible, le meilleur comme le pire, mais finalement, il laissa presque échapper un soupir de soulagement en réalisant qu’elle acceptait ; à condition qu’ils changent de décor. Changer de décor, pas de problème, s’il n’y avait que ça pour s’assurer qu’ils avaient définitivement tourné la page de cet épisode désagréable, il était prêt à prendre la première bagnole venue et carrément changer d’Etat. Elle était difficile à déchiffrer, Barbara, et Nate estimait ne pas être un idiot fini ni un imbécile, mais parfois, c’était bien comme ça qu’il se sentait lorsque l’énigme Barbara Gordon lui échappait. Lui qui s’était habitué à résoudre certains des mystères les plus épineux de l’histoire avec un grand H, restait parfois pantois devant la fille dont il aurait pourtant voulu se sentir le plus proche. Il y avait des gens comme ça, des énigmes vivantes qui n’en finissaient pas de vous surprendre. Et tant pis si lui devait rester sur le bas-côté, attentif aux moindres détails, à devoir déchiffrer plutôt que simplement écouter ou observer. Il avait envie de croire que ça valait le coup – et si leur altercation d’aujourd’hui pouvait servir à prouver qu’il était aussi capable d’endurer les orages occasionnels, dans leur amitié ou plus loin, alors ce malheureux incident n’aura pas été complètement perdu.

Il descendit aussitôt de son tabouret et la suivit, et ce fut bientôt les bras chargés d’un pique-nique improvisé qu’il remonta la route derrière elle, bien content pour une fois d’avoir la force de porter tout ça sans se fatiguer. Et ils partirent à l’aventure le long de la côte, lui refusant de demander où ils allaient, parce que c’était bien plus drôle d’essayer de deviner et de se laisser surprendre, et il se marra bien aussi en la voyant galérer avec ses talons – et proposa quand même de l’aider, son grand-père l’avait à peu près bien éduqué. Et après un peu de marche, alors que le soleil commençait tranquillement à entamer sa descente à l’horizon, sans se presser, ils arrivèrent au sommet d’une imposante dune, qui cachait un paysage à couper le souffle. « Wow. » lâcha-t-il, ravi de cette vue, lui qui était plus habitué aux murs de la bibliothèque universitaire et aux vastes étendues vertes de son Ohio natal. « Sympa le coin ! » Décidément, ça valait le coup d’avoir passé son après-midi à ruminer au bar. Nate emboîta le pas à sa compagne et descendit à son tour jusqu’à la plage baignée de l’agréable lumière de fin d’après-midi. Ravi de se retrouver sur le sable, il déposa leurs victuailles, et se débarrassa de ses baskets pour ne se retrouver qu’en short de bain, un sourire ravi épinglé sur le visage alors qu’il admirait la vue sur l’océan. Voilà, ça, ça ressemblait à des vacances bien méritées. « T’en as encore beaucoup des surprises comme ça à me montrer ? » demanda-t-il en posant les yeux sur Barbara, qui nageait dans sa chemise trop grande – mais hé, c’était un style. « Elle te va bien, ma chemise. » commenta-t-il d’ailleurs, taquin.

Cette observation – sincère, en plus - le fit rire sous cape, puis il décida que quitte à être sur une plage, autant en profiter jusqu’au bout. « On va se baigner avant de dîner ? » Baignade, puis dîner devant le soleil couchant, peut-être même sous les étoiles ; nom de dieu, si on lui avait dit qu’il se retrouverait de la sorte en rendez-vous improvisé avec Batgirl, il n’y aurait pas cru une seconde. Même si officiellement ça n’était pas vraiment un rendez-vous, mais de l’extérieur, ça en avait tous les airs. Une aventure qu’il se garderait bien de raconter à sa chère famille, sans quoi il en entendrait parler jusqu’à son cinquantième anniversaire et au-delà. Avec un sourire qu’il adressa à Barbara, il se dirigea vers le bord de l’eau, la houle léchant le sable encore chaud du soleil impitoyable de l’après-midi. « Promis, je rouille pas, j’ai fait les tests ! » lança-t-il en guise de plaisanterie alors qu’il entrait dans l’eau – toujours une sensation bizarre, l’eau contre sa peau métallique, depuis que Babs lui avait donné son implant, mais pas désagréable. Prudemment, histoire de ne pas glisser bêtement et se donner en spectacle, voire se noyer – comble du mauvais goût dans un cadre aussi idyllique – il entra dans l’eau et avança jusqu’à la taille, avant d’enjoindre à Barbara de l’imiter. « Tu devrais venir, elle est bonne ! Y a même des poissons ! » Oui, il s’émerveillait d’un rien, mais entre deux sauvetages de la planète, entre deux missions à gérer les pires raclures que Star City, Gotham, ou le monde avaient à offrir, il était content d’avoir gardé cette capacité-là, quitte à passer pour un simplet à l’occasion. « Comment tu connaissais cet endroit ? Tu viens souvent à Coast City pour oublier les Falcone de cette planète ? »


 
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyMer 2 Oct - 10:28

Nate &
Barbara

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Yeux fermés, je profitais des doux rayons du soleil. Ma peau déjà chaude se réchauffa quelques peur sous leurs caresses.  Moi qui devait faire attention à ma peau, je ne pouvais que me laisser aller lorsque le soleil se montrait plus clément. « T’en as encore beaucoup des surprises comme ça à me montrer ? ». Visage toujours relevé vers le ciel, je haussais les épaules. Il y avait bien ou deux endroits qui me venaient en tête. J'avais, après tout, eu la chance de beaucoup voyager. Du moins Batgirl avait eu l'occasion de beaucoup voyager. Barbara Gordon beaucoup moins. Sous mon identité civile j'avais cependant eu l'occasion de partir en Asie pendant quelques mois entre la fin du lycée et le début de l'université – cursus scolaire supérieur que je n'avais jamais fini. Qui aurait cru que première de la classe Barbara Gordon ne survivrait pas à la fac. A l'époque pas moi. Cependant – comme à chaque fois – la vie m'avait montré toute son imprévisibilité. Entre mon handicap, ma dépression et tout le reste.. j'avais tout simplement fini par laisser tomber. Pour tenter de m'y remettre il n'y avait pas si longtemps. Etre accepté à Harvard avait été l'une des plus grandes réussite de ma vie d'étudiante. Là encore cependant, je n'étais pas allée jusqu'au bout et avait abandonné en cours de route pour me concentrer sur des projets bien pressants : mes implants et ma chirurgie. Depuis, je n'avais pas voulu reprendre. Et aujourd'hui, je me sentais simplement trop vieille. J'avais juste loupé ma chance, loupé le coche des études supérieures. Et si cela m'avait serré le cœur à un moment, ce n'était plus le cas. La vie avait suivi son cours et moi avec. Ne pas avoir de diplôme d'enseignement supérieur n'enlevait rien à mes capacités ou à mon intelligence. Il aurait été très bête de penser le contraire. Après tout, Nate était la preuve vivante que je pouvais défier l'impossible de la science. « Elle te va bien, ma chemise ». Yeux à présent ouverts, je lui lançais un regard, tout en haussant un sourcil dans sa direction.

« On va se baigner avant de dîner ? » continua t-il avant que je n'ai eu le temps de trouver quelque chose d'intelligent à lui rétorquer. « Promis, je rouille pas, j’ai fait les tests ! ». Malgré moi, je laissais échapper un pouffement léger de rire. «  Tu as fait les tests à l'eau salée ? » demandais je tout de même. L'eau douce et l'eau salée avaient  évidemment des propriétés bien différentes et il était donc nécessaire de s'assurer que le sodium présent dans la seconde n'allait pas lui abîmer les articulations. Il avait cependant l'air sur de lui. Et vu que c'était son corps, je n'avais qu'à lui faire confiance. Après tout, il devait savoir ce qui était ou non bon pour lui. Toujours vêtue de sa chemise, je le regardais s'engager dans l'eau. Bientôt, il fut émergé jusqu'à la taille et je n'avais pas bougé d'un poil. « Tu devrais venir, elle est bonne ! Y a même des poissons ! » s'exclama t-il comme un enfant. Un fait qui n'aurait pas du être aussi attendrissant mais qui l'était tout de même. Yeux plissés, j'hésitais encore un peu. Je n'avais rien contre la mer et le sable séparément mais je détestais tout bonnement avoir du sable mouillé entre les orteils. Une bizzareté qui ne manquait jamais de faire rire mon entourage pour un peu qu'il se retrouvait sur une plage en ma compagnie. Cependant, ils finissaient tous autant qu'ils étaient par reconnaître qu'il y avait plus agréable comme sensation que celle du sable collant aux pieds mouillés et séchant dans les plis naturels de la peau. Encore plus lorsqu'il s'agissait ensuite de mettre des chaussures pour conduire. Comble du comble, ni lui ni moi n'avions pensé à prendre des serviettes.

Après un débat avec moi, je soupirais de manière inaudible et fis glisser le tissu de sa chemise sur mes épaules. C'était lui qui allait me servir de serviette improvisée – il était tout bonnement hors de question de m'asseoir mouillée sur le sable. Je tenais à mon hygiène personnelle. Et clairement je n'avais pas envie de retrouver des grains de sable dans mes parties les plus intimes. Doucement, je m'approchais finalement de l'eau et y glissais un orteil pour attester par moi-même de sa température. J'étais frileuse et ne rentrais dans l'eau que si cette dernière était à la bonne température. Sans me presser, je m'enfonçais un peu plus jusqu'à ce que l'eau atteigne le haut de mes cuisses. De là, je me penchais pour récupérer de l'eau dans mes mains et mouiller les parties les plus sensibles de mon corps – à savoir les épaules, la poitrine, le cou et le ventre. Une fois ceci fait, je pus plonger. Je ne remontais que plusieurs mètres plus loin et dus nager un peu pour revenir plus près de la plage et de la position de Nate. A sa hauteur, je dégageais mes cheveux sur une seule de mes épaules et les essorais quelque peu pour éviter qu'il ne pèse trop lourdement dans mon dos. L'air de rien, j'avais de la masse capillaire.

« Comment tu connaissais cet endroit ? Tu viens souvent à Coast City pour oublier les Falcone de cette planète ? ». Amusée, je secouais la tête. L'idée était bonne, mais bien loin de la vérité. « Lorsque j'étais enfant, mon père m'envoyait sur Coast City en camp de vacances pendant les mois d'été » lui répondais je avec un sourire. «  J'avais huit ans je crois lorsque j'ai découvert cet endroit. Totalement par hasard alors qu'on faisait une course d'orientation dans le coin » continuais je en essayant de me souvenir de cette journée si lointaine. « C'était mon petit coin secret » m'amusais je, « enfin notre petit coin de secret vu que j'ai découvert l'endroit avec quelqu'un d'autre. Un garçon qui depuis longtemps devenu un homme fait aujourd’hui parti de notre petite communauté » lui révélais je avec un sourire mutin, tout en gardant sciemment l'identité de Kyle pour moi. Il fallait cependant avouer que même sans savoir qui il était, l'anecdote restait amusante et improbable. Qui aurait cru que deux enfants se seraient retrouvés des années plus tard à faire parti du même.. clan. Si l'on pouvait parler ainsi. «  J'aimais bien venir ici » avouais je après quelques secondes de plus. «  Tout le monde pense – enfin ceux qui ne me connaissent pas personnellement –  que je suis un pur produit de Gotham. Mais ils ne pourraient pas être plus loin de a vérité. Bien sur, aujourd'hui, j'en suis devenu un je suppose mais je suis née dans une petite ville dans l'Indiana. Je ne suis arrivée sur Gotham que  vers cinq ans ou six ans après la mort de mes parents » continuais je, me confiant facilement sur un pan de ma vie qui, bien que depuis longtemps révolu, n'avait pas été le plus simple. «  Autant dire que Gotham était une tout autre expérience que Fort Wayne, Indiana » La transition entre Fort Wayne, ville de ma naissance – une information qui n'avait eu de cesse de faire rire Dick lorsqu'il l'avait appris – et Gotham avait été un peu … brutale. Et je ne parlais même pas du taux de criminalité. Tout avait été si .. différent. Mais le changement m'avait paradoxalement aidé à faire plus facilement mon deuil. «  Oui j'ai parlé de mon père tout à l'heure, celui qui m'envoyait un camp... c'est en fait mon oncle mais vu qu'il m'a élevé depuis l'enfance, j'ai plutôt tendance à l'appeler mon père qu'autre chose » rajoutais je pour éviter toute confusion entre mon oncle – père depuis mes six ans – et mes parents biologiques. Vu que je ne faisais pas forcément de distinction en parlant d'eux, il était aisé de s'emmêler les pinceaux.
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyMar 8 Oct - 22:24


summer days drifting away


La journée avait commencé au plus mal – mais quel soulagement de constater qu’elle avait l’air de vouloir se conclure sur une note positive. Sur cette plage, avec le soleil couchant à l’horizon et de l’eau jusqu’à la taille, la discorde qui datait de quelques heures à peine lui paraissait maintenant résolument lointaine, alors que Barbara cédait à son appel et décidait de le rejoindre dans la mer. Viendrait un temps où il aborderait à nouveau le sujet, où il essaierait de tirer au clair le raisonnement qui avait pu la conduire à faire si peu de cas de lui et des raisons qui l’avaient amené à cet événement, mais pour le moment, il se satisfaisait de la paix revenue – et de songer que nulle relation, amicale ou non, n’était faite que de hauts ou que de bas. Barbara Gordon était une fille compliquée, ça, il l’avait bien compris, et il lui semblait qu’à chacune de leurs rencontres sa mission consistait à tirer sur une couche de l’oignon dans lequel elle s’était planquée en espérant arriver un jour au cœur. Compliquée, difficile, exigeante. Et qu’on l’appelle dingo si on le voulait, mais lui, ça lui plaisait, ces qualificatifs. Parce qu’elle le poussait dans ses retranchements, à sortir de sa zone de confort, à se poser plus de questions qu’il ne s’en était jamais posé sur certains sujets, et elle réveillait en lui une combativité qu’il avait crue perdue le jour où il s’était réveillé avec une jambe en moins et son avenir en lambeaux. Jamais ne s’était-il plus demandé, depuis qu’il avait rencontré Barbara, ce qu’il avait foutu ces dernières années, avant qu’elle ne débarque par effraction dans sa vie. A part se laisser porter par la foi des autres, jusqu’à usurper le titre de superhéros alors que lui-même ne croyait qu’à moitié l’avoir mérité. Puis Barbara avait débarqué, et le colosse aux pieds d’argile s’était enfin remué.

Il se demandait si un jour il pourrait, ou devrait, la remercier de l’avoir remis sur un chemin qu’il avait complètement perdu de vue. En espérant qu’il ne lui échappe pas à nouveau ; mais en attendant, ils étaient là à profiter de la mer, loin de Star City, loin de Gotham, et loin de tout ce qui constituait leur quotidien habituel, et c’était tellement nouveau et appréciable que même elle avait l’air de vouloir accepter de se laisser aller. Nate se retint de la regarder avec trop d’insistance alors qu’elle entrait dans l’eau elle aussi, puis en ressortait telle une sirène envoûtante – il n’était pas sûr de la réussite de l’effet s’il tentait la même prouesse, qui se solderait sans doute plutôt par un coulage à pic. Et surtout, elle se laissait aller à la confidence, et Nate dut prendre sur lui pour ne pas paraître démesurément surpris. Barbara était tellement secrète, qu’il n’avait jamais osé lui poser plus d’une ou deux questions sur sa vie en dehors de ce qu’il connaissait déjà. « Naaan un de nos collègues était en camp d’été avec toi ? Elles sont où, les photos embarrassantes ? » plaisanta-t-il – à moitié. Puis il retrouva un peu son sérieux, alors qu’elle lui révélait le funeste destin de ses parents – une orpheline, comme lui. Sauvée par le reste de sa famille – comme lui. Sauf qu’elle avait été beaucoup plus jeune que lui lorsque c’était arrivé, et qu’il s’étonnerait toujours de la résilience des enfants, et de la force qu’ils tiraient de ces terribles épreuves. « Jim Gordon, c’est ça ? Le commissaire de Gotham ? » Hé, il bossait avec Batman, lui aussi. Le rapprochement n’avait pas été si difficile à faire.

« Mes condoléances pour tes parents. On est jamais vraiment prêt quand ça arrive, mais quand on est gosse, c’est rude. » Et maintenant que la manne était ouverte, sa curiosité était piquée. Elle le connaissait dans les moindres détails – ou du moins son histoire et certaines spécificités de son métabolisme, pensée un poil dérangeante quand il pensait – mais la réciproque était loin d’être vraie. Jusqu’où pouvait-il poser des questions sans paraître envahissant ou intrusif ? « Je t’imagine bien dans une petite ville. Peut-être que dans une autre vie t’aurais été bibliothécaire municipale dans un patelin perdu et moi l’historien que tu dois virer chaque soir à la fermeture. » Mais la vie qu’elle avait choisie était autrement plus radicale. Imitant son exemple, il plia les genoux pour s’immerger dans l’eau jusqu’aux-épaules sans pour autant perdre pied ni risquer de ne pas pouvoir se relever s’il dérapait. Des années qu’il n’avait pas senti l’eau sur sa peau de la sorte, ailleurs que dans sa douche ou sous la pluie, et il comptait bien en profiter. C’était seyant, quelque part, qu’il redécouvre les plaisirs de la baignade avec elle. Un sourire aux lèvres, il décida de pousser sa chance et son interrogatoire. « Raconte-moi une autre anecdote inattendue sur toi. » demanda-t-il sans la quitter des yeux. « J’ai jamais osé te poser trop de questions, rapport à ton identité secrète, tout ça, mais on a un peu dépassé le stade des simples collègues de boulot, non ? » Et seulement après avoir conclu sa phrase, réalisa-t-il qu’elle pouvait y lire bien plus que ce qu’il avait eu l’intention d’en révéler. Oups. Une brève expression de panique passa sur son visage, et il tenta immédiatement de se rattraper : « Enfin, je veux dire… » Non, c’était bien ce qu’il voulait dire, finalement. C’aurait été mentir que de dire le contraire. « J’aimerais bien te connaître un peu mieux – et autrement que comme le génie qui m’a sorti d’un sacré pétrin. T’es une fille un peu mystérieuse, Barbara Gordon. » Bel euphémisme. Mais le plaidoyer, lui, était sincère.



 
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyMer 9 Oct - 11:29

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« Jim Gordon, c’est ça ? Le commissaire de Gotham ? ». «  Celui là même » répondais je, confirmant ainsi ce qu'il avait déjà deviné. Non pas que cela soit très difficile. On portait après tout le même nom de famille. Qui plus était, si cela restait trop cryptique, il n'y avait qu'à taper mon nom dans une barre de rechercher google pour obtenir ma photo avec celle de mon oncle et tous les articles qui relataient en détails la violation de domicile dont j'avais été victime.  Une notoriété dont je me serais, bien entendu, passée. « Mes condoléances pour tes parents. On est jamais vraiment prêt quand ça arrive, mais quand on est gosse, c’est rude ». Pour toute réponse, je hochais la tête en signe de remerciements. Personnellement, ce n'était pas la perte en elle-même qui m'avait paru la plus dure à surmonter. Cela n'avait pas été facile oui mais mon adaptabilité m'avait grandement aidé à me faire à ma nouvelle vie. Non, ce que j'avais trouvé le plus dur c'était la perte des souvenirs qui les concernaient. En grandissant, je m'étais rendue compte que je ne me souvenais plus avec autant de précision de leurs visages, de la tonalité de leurs voix ou de leurs rires. Que je ne me souvenais plus de la chaleur de leurs baisers sur ma peau ou de la forte tendresse de leurs bras autour de mon corps d'enfant. Ils s'étaient effacés pour ne devenir que des silhouettes. Je savais qui ils étaient mais ne pouvaient me souvenir de leurs traits. A moins de regarder un cliché. Mais là encore, j'avais du mal à les identifier comme mes parents.  C'était cet état de faits – en somme naturel- qui avait été le véritable coup dur. Aujourd'hui, j'avais cependant depuis longtemps terminé mon deuil et tout cela ne faisait plus autant souffrir. Bien sur, la perte restait là mais elle n'était que secondaire à ma vie actuelle. J'avais appris à vivre avec. Comme tous ceux dans la même situation que moi.

« Je t’imagine bien dans une petite ville. Peut-être que dans une autre vie t’aurais été bibliothécaire municipale dans un patelin perdu et moi l’historien que tu dois virer chaque soir à la fermeture » déclara t-il en me sortant des pensées dans lesquelles j'étais tombée malgré moi. Un rire surpris et amusé fut arraché à ma gorge. «  Drôle d'idée »  m'amusais je, filoute. Ah si il savait ! Oh oui si il savait que c'était exactement ce que je faisais de mes journées. Ou du moins en partie. Gotham cependant n'avait rien d'une petite ville et comptait quelques millions d'habitants. Ce qui ne voulait pas dire pour autant que la bibliothèque était plus fréquentée qu'ailleurs. Les Gothamites n'étaient pas le peuple le plus … éduqué qui soit. Malgré tout, il y avait tout de même du monde dans nos locaux et toujours des choses à faire. Ce qui me satisfaisait car je détestais l'ennui par-dessus tout. Et lorsque le rendement de la bibliothèque était plus faible, il y avait toujours les petits ateliers que nous organisons et les groupes de lectures pour les orphelins.  J'avais même commencé à donner des cours informatiques hebdomadaires te gratuits dans une des salles de travail de la bibliothèque. Pour le moment, notre clientèle était peu diversifiée et était constituée en grande partie de personnes âgées en quête d'astuces pour remplir en ligne leurs fiches administratives. Tous n'avaient pas le même niveau et n'avançaient pas au même rythme. Mais cela ne faisait rien, j'étais tout de même contente de pouvoir leur donner un coup de main. « Raconte-moi une autre anecdote inattendue sur toi. J’ai jamais osé te poser trop de questions, rapport à ton identité secrète, tout ça, mais on a un peu dépassé le stade des simples collègues de boulot, non ? ». Je haussais un sourcil dans sa direction, accrochant définitivement mes yeux verts aux siens. Dans ma poitrine, mon cœur s'accéléra de lui même et mon sourire se figea quelque peu sur ma bouche – sans pour autant tomber. De le voir paniquer pendant quelques instants arriva presque à me rassurer. Il se ravisa cependant et sembla assumer ses propos. Son comportement amenait évidemment tout un tas de questions auxquelles je n'avais pas forcément envie d'apporter une réponse. Et ce car j'avais moi-même évité de me les poser et d'analyser trop en profondeur toutes les choses étranges que je faisais malgré moi en sa présence. Pour autant, je savais. Je savais qu'il y avait cette chose entre nous. Cette chose qui nageait juste sous la surface, prête à se révéler pour un peu qu'on le voulait.

« J’aimerais bien te connaître un peu mieux – et autrement que comme le génie qui m’a sorti d’un sacré pétrin. T’es une fille un peu mystérieuse, Barbara Gordon ». «  Oh vraiment ? Un mystère ? J'en serais presque flattée » le taquinais je, en retrouvant après ce léger moment de panique et de flottement mon humour. «  Voyons voir... » commençais je à réfléchir tout en battant légèrement des pieds et des mains dans ma position assise pour rester le visage hors de l'eau. «  Tout d'abord, je suppose que je te dois la vérité » déclarais je, énigmatique à souhait. Il fallait bien que je cultive ce côté mystérieux après tout. Après tout ce n'était pas comme si il y avait grand chose d'intéressant à savoir sur moi. «  Je suis réellement bibliothécaire » lâchais je, grand sourire aux lèvres. «  Ce n'est pas une blague » rajoutais je devant son air franchement surpris. « Tu devrais faire détective, sans indices tu avais mis le doigt dessus » continuais je sur le même ton taquin. Et oui, même Batgirl devait travailler pour vivre. Pour manger et payer ses impôts. Nous n'étions pas bien différent du reste du monde sur ce point là. Et puis, j'étais trop fière et indépendante pour vivre aux crochets de mon mentor. J'étais une femme forte et il était donc hors de questions que je me fasse entretenir – de toute façon ce n'était pas comme si Bruce aurait accepté. «  Je voulais devenir policière à la base. Comme mon père. Enfin mon oncle. Mais il a dit non et comme il est le commissaire de police de la ville , il peut mettre un veto sur les candidats si il le souhaite ». Je haussais les épaules, nonchalante. Même aujourd'hui, je lui en voulais encore un peu. Et il le savait. Mais je ne doutais pas de sa bonne volonté. Il voulait ce qu'il y avait de mieux pour moi. De cela j'en étais certaine. «  Sinon... » repris je, en réfléchissant un peu à ce que je pouvais bien lui dire d'autre.  Tournant la tête à droite et à gauche, je m'assurais que nous étions toujours seuls. Avec un petit air de conspiratrice sur le visage, je m'approchais de son corps pour lui chuchoter mes prochains mots. « Je suis devenue Batgirl après avoir sauvé la vie de Batman » lui avouais je. Sourire aux lèvres, je me reculais quelque peu. Rares – voir très rares – étaient les personnes qui connaissaient ce petit détail. Bien sur, ce n'était pas vraiment Batman que j'avais sauvé mais Bruce Wayne – et ce dernier n'avait probablement pas besoin de mon aide. Cependant, je n'allais pas lui donner l'identité du chevalier noir, si il la connaissait pas, sur un plateau d'argent. «  On était à un gala de charité de la police. C'était une soirée costumée. Pour énerver mon père qui à l'époque ne supportait pas Batman, je m'étais déguisée en une version féminine du chevalier noir. Au cours de la soirée, la réception a été attaqué et j'ai bondi sur un des assaillants, sauvant Batman au passage. C'est la presse qui m'a donné le nom de Batgirl. Crois moi, j'ai bien essayé de m'en débarrasser parce que je trouvais ce nom de code absolument ridicule. Comme tu t'en doutes, j'ai lamentablement échoué » riais je doucement. « Heureusement, mon père n'a finalement pas pu venir au gala à cause d'une urgence. J'aurais été grillé avant d'avoir pu commencer dans le cas contraire » terminais je, le rire toujours dans la voix.  Il n'y avait pas à dire, sur ce coup là, j'avais eu de la chance. Parfois, le hasard faisait bien les choses.

En nageant légèrement, je continuais à rire doucement, me remémorant cette soirée en tout point exceptionnelle. Mon rire mourut cependant sur ma bouche lorsqu'une douleur remonta de mon mollet jusqu'au haut de ma cuisse. Surprise, je lâchais un cri et bondissais hors de l'eau pour atterrir tout droit dans les bras de Nate. «  Y'a un truc qui m'a mordu ! » m'exclamais je, œillant méchamment le petit poisson noir qui continuait de nous tourner autour.  De ma position, j'essayais de mettre tous mes membres hors de l'eau. Une tâche qui se révéla plus simple lorsqu'il se remit debout. Ce fut évidemment à ce moment précis que je prenais consciente de où j'étais et de ce que je venais de faire. Mes joues s'empourprèrent et je restais figée au creux de ses bras, n'osant plus bouger un muscle.  
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyDim 13 Oct - 21:52


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« Je suis réellement bibliothécaire » « Mais naaaaaan ? » Il avait touché juste ? Ha ! Comme quoi, être un super-détective ne demandait pas grand-chose – juste un peu de perspicacité et de sens de l’observation, mais ça, s’il allait le dire à Batman, il était à peu près sûr de se prendre un regard dédaigneux à la volée. Tant pis, il garderait pour lui cette petite victoire, que même l’exigeante Barbara Gordon voulait bien lui reconnaître. Ca lui allait si bien, le boulot de bibliothécaire – à ses yeux, du moins, qui avaient une certaine tendance à enjoliver la réalité quand ça l’arrangeait. Lui qui avait passé tant de temps dans les bibliothèque, à une époque, et aujourd’hui encore mais il y a quelques années de ça, elles étaient devenues un véritable refuge pour l’ancien sportif qui n’avait plus sa place sur les terrains de sport, ni nulle part ailleurs. Alors de savoir que ses chères bibliothèques et la fille qui lui plaisait indéniablement partageaient le même espace, quelque part, était une pensée réconfortante. Et il sourit alors qu’elle lui racontait ses ambitions de policière, et la façon dont Gordon lui avait coupé l’herbe sous le pied en abusant de son autorité d’oncle, de père, et de commissaire de police. « Dommage, t’aurais fait un malheur dans la brigade de cybercriminalité. La GCPD a perdu l’inspecteur Abberline de son époque. » répliqua-t-il sur le ton de l’humour. C’était drôle aussi, d’imaginer Barbara ne pas être Batgirl. Un peu antinomique, un peu aberrant, mais pas si idiot. Elle avait une vie, en dehors de la batfamily et la protection de Gotham. Des rêves, des ambitions, des projets. Et plus ça allait, plus Nate espérait qu’elle allait continuer ce qu’ils amorçaient là, sur cette plage, en lui ouvrant petit à petit la porte de Barbara, plutôt que de Batgirl.

Puis vint l’anecdote qu’il n’attendait pas, et les circonstances de sa métamorphose en Batgirl, et ses yeux s’agrandirent encore d’étonnement avant qu’il n’éclate de rire. « Gé-nial. » commenta-t-il, hilare, imaginant parfaitement Barbara dans son costume s’improviser justicière par la force des choses, elle qui n’avait voulu que provoquer son père. Ca c’était une origin story bien plus drôle que la sienne. Il en était presque jaloux. Et bien entendu, il s’abstint de lui poser la moindre question sur le mystère de l’identité de Batman, peu désireux de briser l’anonymat auquel son supérieur de la Ligue semblait si attaché. Il savait déjà, maintenant, qu’il était quelqu’un dont la présence à un gala de police se justifiait. Peut-être que c’était pas assez. Peut-être que c’était trop. Nate s’en fichait. Il rangea l’information dans un coin de son cerveau, et pour une fois, ça n’était pas un puzzle qu’il avait particulièrement envie de résoudre. « La rançon de la gloire. Moi non plus j’ai pas choisi Citizen Steel, mais faut avouer que les journaux ont le chic pour trouver les noms accrocheurs. » remarqua-t-il avec un rire. Batgirl, Citizen Steel, nommés par la presse et les citoyens d’Amérique. Un vrai baptême du feu. Puis soudain, Barbara qu’il avait toujours vue maîtresse d’elle-même et pleine de sang-froid, bondit hors de l’eau et lui sauta dans les bras en hurlant. « Un truc qui t’a mordu ? What ? » répéta-t-il plein de perplexité en se relevant instinctivement, les pieds bien ancrés dans le sable et Barbara qui s’accrochait à lui, portée telle une princesse paniquée alors que ses pieds ne touchaient même plus l’eau. « Quoi, le poisson là ? Depuis quand ça mord, les poissons ? A part les piranhas, je veux dire. » réfléchit-il à voix haute.

Puis le silence retomba, et les yeux de Nate quittèrent l’eau et le poisson facétieux alors qu’il tournait la tête et son regard vers sa malheureuse victime ; et les yeux verts accrochèrent les yeux bleus, et le cœur de Nate décida sans son accord d’accélérer alors qu’il réalisait un peu en retard que ça faisait des années qu’il n’avait pris personne sans ses bras de la sorte – et encore moins en ressentant la moindre sensation. Si Barbara virait à l’écarlate, lui ne devait pas en mener bien large non plus. Et il se fit la réflexion que c’était la première fois, que l’atmosphère changeait ainsi sans y être encouragée par une catastrophe ou une autre. Jusque-là, ils avaient toujours justifié leurs brefs instants d’abandon par l’émotion du moment, ou un rush d’adrénaline. Et maintenant, à cet instant précis, cette habitude était méchamment remise en cause. « … je te sens vaguement tétanisée, là tout de suite. » fit-il remarquer dans une vaine tentative de dédramatiser l’atmosphère, alors qu’il était lui-même incapable de bouger un muscle, ou de détacher son regard de celui de Barbara. Le poisson, après avoir tenté de vain de mordiller le mollet de Nate, s’en était allé, sans que ni l’un ni l’autre ne s’en rendent compte. « Babs, je… » Oulà, qu’il était rouillé à ce genre d’exercice. Sans mauvais jeu de mot. Mais si elle restait immobile, est-ce qu’il se trompait vraiment, en pensant que peut-être, ce qui la faisait paniquer n’était pas tant cette soudaine proximité que le fait que cette même proximité ne la laisse pas indifférente ? Ou avait-il vraiment oublié, en à peu près dix ans, comment lire ces signes-là ? « Je sais que cette fois, on ne vient pas de défier toutes les lois de la science, ni de réchapper à une mort presque certaine, mais est-ce qu’on est tous les deux d’accord pour dire que ce serait vraiment très, très idiot de laisser passer cette chance ? » Un funambule sur sa corde, qui refusait d'initier la moindre cascade sans s'assurer, cette fois, que sa partenaire soit d'accord ; il tendait la main à sa partenaire, priant de toutes ses forces pour ne pas dire le mot de trop, qui ferait voler en éclat ce précieux moment de tous les possibles.


 
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Barbara Gordon


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x pirate informatique / hackeuse
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x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
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x arts martiaux
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyLun 25 Nov - 0:04

Nate &
Barbara

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« … je te sens vaguement tétanisée, là tout de suite». «  Je ne vois pas du tout de quoi tu parles... » soufflais-je par réflexe sans être vraiment consciente des mots qui quittaient ma bouche. Mon subconscient de femme forte et indépendant lui semblait cependant savoir quoi dire en toute circonstances. Et si je l'avais dit dans un souffle, il n'y avait personne d'autre que lui pour s'en rendre compte. Mes yeux verts ne lâchèrent pas les siens et immobile au creux de ses bras je le restais. Lui non plus ne semblait pas vraiment savoir quoi faire de la situation inattendue dans laquelle je nous avais précipité. Un talent vraiment lorsqu'on me connaissait. « Babs, je… ». « Oui ? » encourageais je malgré moi, mes doigts toujours fermement accrochés à la chaire de ses épaules.  « Je sais que cette fois, on ne vient pas de défier toutes les lois de la science, ni de réchapper à une mort presque certaine, mais est-ce qu’on est tous les deux d’accord pour dire que ce serait vraiment très, très idiot de laisser passer cette chance ? ». Cette fois ci, je restais silencieux. Mes yeux légèrement arrondis restèrent fixer aux siens et dans ma poitrine mon cœur tambourina comme dansant sur une chanson qui lui était à présent propre. De rouge écrevisse, je passais à blanche comme neige et retournais à la couleur crevette dans une montagne russes de questions et d'émotions. Pendant un instant, je ne sus ainsi que faire et que dire. Tout proche, le visage de Nate commença à se décomposer. Prise d'un autre mouvement de panique face à son air soudainement découragé, je réagissais par réflexe. Surprise moi-même par mon audace, je restais les yeux ouverts alors que ma bouche se posait sur la sienne. Lorsqu'il ne sembla pas s'en outrager, je me détendis. De timide et presque apeuré, le baiser passa de relax à appuyé. Bientôt, il ne sembla plus possible de nous dégager de l'étreinte de l'autre. Ce ne fut que le manque d'air qui réussit à m'arracher  ses lèvres. Joues et lèvres rougies, je le détaillais un instant. Finalement, je me décidais à envoyer toutes mes réserves dans le vent pour pouvoir profiter du moment présent. Déception et colère de l'après midi furent oubliées alors que de nouveau allongés sur ce sable chaud de fin d'après midi nous profitions de la présence de l'autre.

x x x x x

« C'est une blague ». Ma remarque perça le silence de la pièce dans laquelle nous avions fini par nous retrouver. Cette chambre qui nous était soi-disant destiné. Une chambre très sympathique mais qui ne comportait qu'un seul lit... une place. Mon regard émeraude passa de l'objet à la carrure de Nate avant de se baisser sur mon propre corps avant de revenir vers le lit. La probabilité pour qu'on puisse tenir à deux là dedans sans finir par terre ou dans les positions les plus inconfortables était... inexistante. Et pour couronner le tout, il n'y avait même pas de canapé d’appoint. Dire que ça se disait hôtel de luxe. Mon nez pincé entre mes doigts, je soupirais. Vraiment cette journée n'en avait pas fini de m'en faire voir des vertes et des pas mures. C'était à se demander si une puissance supérieure ne se moquait pas de nous. « Je reviens » déclarais je finalement avant de tourner les talons et de quitter la pièce. Mes pas me menèrent tout droit à l'accueil de l’hôtel. Impatiemment, je pianotais sur le bois du comptoir. Lorsque la réceptionniste daigna enfin venir me voir, je m'empressais de lui raconter mon problème. Avec un sourire commercial – pour lequel elle s'était certainement entraînée devant un miroir des heures durant – elle s'excusa de ne pouvoir rien faire pour moi. Bras ballants je remontais vers la chambre – et ce après avoir tout de même tempêté quelques minutes de plus , pour la forme. «  Va falloir faire avec ça » grommelais à l'intention de Nate lorsque je retrouvais ses côtés. Secouant la tête, je me dirigeais vers la salle de bain et fermais la porte dans mon dos. Au moins, il y avait une baignoire digne de ce nom. De quoi me relaxer quelques minutes et faire disparaître mon agacement. Je supposais qu'on ne pouvait pas tout avoir.   
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyJeu 28 Nov - 0:33


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« Si c’est une blague, avoue que c’est un peu drôle, quand même. » Bon d’accord, la plupart du temps, elle ne partageait pas du tout son sens de l’humour, quand elle était contrariée, mais par la barbe de Darwin, ça ne l’empêcherait pas d’essayer. Surtout qu’il y avait effectivement, d’après lui, quelque chose d’assez cocasse dans l’idée d’une chambre équipé d’un seul lit simple dans un hôtel de luxe. Sans doute une chambre qu’ils n’avaient pas tout à fait fini de préparer, qui avait échappé à l’attention du manager général, et qu’il était bien trop tard, à cette heure avancée de la nuit, pour équiper d’un nouveau lit. Et Barbara, elle, n’était vraiment pas contente de cet état de fait, et avant même que Nate n’ait le temps de dire quoi que ce soit, elle sortit en trombe de la chambre, et il plaignait sincèrement la malheureuse réceptionniste qui allait se trouver être la réceptacle de son mécontentement. Riant à moitié sous cape, il secoua la tête et abandonna son sac dans un coin en inspectant la pièce du regard. En dehors de cette histoire de lit, il fallait bien reconnaître que l’endroit était meublé avec goût, peut-être une future chambre familiale ? Curieux, il s’aventura jusqu’à la fenêtre, dont la vue donnait directement sur la plage et l’océan – et ses pensées, naturellement, de vagabonder deux heures en arrière, retraçant un fil d’Ariane jusqu’au souvenir tout récent de leur escapade sur la plage. Et heureusement, Barbara revint avant que son imagination n’ait le temps de s’emballer un peu trop vite.

Il allait falloir qu’ils fassent avec ça, annonçait-elle, visiblement la mort dans l’âme. « Ah. » remarqua-t-il, avec éloquence. Blague à part, deux adultes dans un lit simple, ça s’annonçait quand même un peu coton, cette affaire ; mais l’impétueuse rousse disparut dans la salle de bains avant qu’il n’ait le temps de proposer un plan logistique, du genre ‘je-peux-dormir-par-terre-si-tu-veux-suffit-que-je-désactive-ton-implant-et-je-sentirai-pas-les-courbatures-haha’, et il fut à nouveau seul, abandonné avec ses pensées et son raisonnement irréprochable. Deux adultes dans un lit simple. Ou plutôt, lui et Barbara dans un lit. Et son cœur de faire une joyeuse pirouette dans sa poitrine alors que les images de la soirée repassaient devant ses yeux – et pas que. Depuis qu’elle lui avait rendu son sens du toucher, il était plus que jamais soucieux de préserver ces sensations-là, comme un naufragé trop longtemps privé d’eau. Il n’avait même pas besoin de faire d’effort, pour conjurer le souvenir de son corps contre le sien dans l’eau fraîche de l’océan, ou la douceur de sa peau ruisselante d’eau salée, ou le contact de ses lèvres contre les siennes. Et il se redressa un peu précipitamment sitôt qu’elle sortit de la salle de bains – tellement absorbé dans ses pensées un chouïa coupables qu’il n’avait même pas vu le temps passer. Et il se trouva un peu idiot, et se racla la gorge, et remarqua qu’elle affichait encore une mine boudeuse.

« Alleeeez fais pas la tête. » l’encouragea-t-il, toujours prompt à chercher à détendre l’atmosphère, en venant se glisser à côté d’elle pour passer ses bras autour de sa taille – presque surpris de sa propre audace, mais c’était raccord avec leur journée, non ? Depuis des mois, ils se tournaient autour, et se trouvaient des excuses pour justifier ce que, ce soir, ils n’avaient plus réussi à nier. Cette fois, pas besoin de découverte scientifique majeure, pas besoin de danger imminent, pas besoin de se retrancher derrière des remparts qui, Nate en était de plus en plus convaincu, n’avaient pas de raison d’exister, en dehors d’être des béquilles pour leur maladresse. « Si tu veux vraiment pas de moi, je dors par terre. » promit-il avec un sourire. Des mois qu’elle lui faisait tourner la tête. Des mois que son cœur battait un peu plus vite dans sa poitrine, sitôt qu’il croisait son regard. Et il en avait assez, de craindre de faire un mauvais pas – alors pour une fois dans sa vie, Nate Heywood allait se laisser aller à la prise de risque, au risque que ses sentiments, dans toute leur confusion et leur intensité, ne finissent dans un mur. Enhardi par ces défenses qui étaient finalement tombées, il céda à l’impulsion du moment et déposa un baiser dans le cou du bourreau de son cœur, avant de chercher son regard, et de trouver, à nouveau, le chemin de ses lèvres. Une première fois qui se répétait, et dont il ne se lassait plus. Et une fièvre, aussi, qu’il n’avait plus ressentie depuis si longtemps qu’il en avait le tournis, et qu’elle nourrissait allègrement, alors qu’il la sentait elle aussi abandonner ses dernières réserves. Quand, comment, pourquoi se retrouvèrent-ils tout d’un coup l’un sur l’autre sur ce lit une place, il aurait été parfaitement incapable de le dire, prisonnier d’un tourbillon qui lui échappait complètement et menacer de faire éclater son cœur dans sa cage thoracique. Dix ans, qu’il n’avait pas ressenti ça. Dix ans, que son corps était devenu son plus grand ennemi, une arme insensible, un instrument de destruction qu’on avait dû mettre en cage pour minimiser les dégâts ; et maintenant sa poitrine le faisait souffrir, alors que dans sa tête toujours trop agitée défilaient mille et un scénarios désastreux. Et s’il oubliait de contrôler sa force, malgré l’implant, sous l’impulsion du moment ? Et s’il la blessait, sans le vouloir ? Et si son corps à elle réagissait mal au sien, lui qui était plus qu’à moitié composé de métal, désormais ? Et d’un seul coup, le rêve virait au cauchemar, et ce n’était plus d’anticipation ou de fièvre amoureuse que son cœur tambourinait, c’était de panique. Peur panique de lui faire du mal, peur panique d’un corps qu’il n’avait, visiblement, toujours pas réussi à apprivoiser. « Babs, Babs attends. » appela-t-il d’une voix étranglée, le souffle court, en rompant abruptement un énième baiser. En rompant la magie du moment, à cause de sa propre idiotie, à cause de ses propres faiblesses. Il s’en voulait déjà – mais l’angoisse du faux pas, à cet instant, éclipsait tout le reste avec la puissance d’un raz-de-marée. « … je suis désolé. Je veux pas – y a trop de risques. Je peux pas les prendre comme ça. » Il déglutit. En priant fort, très fort, pour qu’elle comprenne, qu’elle lui pardonne cette dégringolade du summum de l’insouciance jusqu’au fond de ses angoisses personnelles.


 
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyDim 1 Déc - 22:58

Nate &
Barbara

summer days drifting away

Submergée dans l'eau chaude, je soupirais. Cette journée ne semblait pas être à court de surprises, de hauts et de bas. Et aussi de blagues. Car je ne pouvais pas appeler ce lit simple autrement que comme une blague. Contrariée, je glissais un peu plus dans l'eau jusqu'à passer ma tête sous la surface. Tout en contrôlant ma respiration, je restais sous l'eau, yeux ouverts sur le mouvement de l'eau devant mes yeux. Arrivant finalement à bout d'air, je me redressais. De mes doigts, je chassais les gouttes d'eau sur ma peau et basculais à nouveau ma tête contre le rebord. Je restais dans cette position quelques minutes, l'esprit ailleurs et notamment à quelques kilomètres de là sur le plage encore chaud de la petite crique où nous nous étions rendus. Décidant que j'avais assez traîné – et n'étant probablement pas toute seule à attendre la salle de bai – j'attrapais le gel douche et le shampooing. Avec l'efficacité qui me caractérisais tant, je lavais mon corps et mes cheveux, les débarrassant du sel.

Un dilemme se posa à moi lorsqu'une fois rincée, je posais mes pieds sur le tapis de bain. Qu'étais je donc censée porter ? Mon maillot était mouillé. Quant à la chemise de Nate, elle l'était tout autant et avait certainement besoin d'être passée en machine. Bras ballants, je restais bête un instant. Finalement, mes yeux verts se posèrent sur la sortie de bain qui trônait plus loin. Je m'en enveloppais. Je n'avais après tout pas vraiment le choix. Il allait juste falloir que je fasse attention à ma posture. Pour ce soir, écarter les jambes était donc proscrit.  Lorsque je sortais de la salle de bain, j'étais toujours boudeuse. Mes joues étaient cependant rosies par le fait que je n'avais presque rien pour cacher mon corps nu. A nouveau, je maudissais donc la demoiselle – ou le monsieur, je ne jugeais pas – qui avait décidé de subtiliser ma robe. Et si Nate remarqua mon air un peu pincé, il sembla passer outre la couleur de mes joues. Sur le coup, je ne sus pas si je devais l'en remercier ou non. Assurément, il m'évitait l'embarras d'avoir lui expliquer mon problème vestimentaire. Un embarras qu'il aurait certainement partagé. Du moins le pensais-je. De toute façon, ce n'était pas comme si je n'avais pas laissé mon maillot sécher en évidence dans la salle de bain. Il lui suffisait donc de s'y rendre et de faire fonctionner son esprit pour découvrir le pot aux roses.

Mes joues chauffèrent un peu plus lorsque sa main vint se poser sur ma taille. « Si tu veux vraiment pas de moi, je dors par terre ». «  Ne me tente pas... » répliquais je, en lui glissant un regard de biais.  Franchement, je ne savais même pas comment nous allions pouvoir tenir dans un lit aussi petit. Et personnellement, je ne comptais pas dormir par terre. Même si il était vrai que j'avais dormi dans des endroits moins accueillants. Comme les toits de Gotham par exemple si je devais donner un exemple. Toutes les missions ne se finissaient pas après tout en quelques minutes. Parfois, la surveillance prenait des heures. Voir des jours si nous étions malchanceux. Parfois, être sur place était la seule solution que nous avions et il fallait alors bien se relayer. L'un regardait pendant que l'autre piquait un somme.  Mes pensées furent interrompue par la pression de ses lèvres sur mon cou. Le geste créa un frisson sur ma peau chaude.  Lorsque ma tête fut tournée vers lui, il s'empara de ma bouche et je le laissais faire. Mes yeux se fermèrent d'eux-mêmes et mes doigts coururent sur ses épaules avant de s'accrocher sans force à sa nuque. La situation progressa naturellement et s'enflamma sans qu'aucun de nous ne cherche à l'arrêter.

Le retour à la réalité fut cependant une douche froide et mon visage en perdit toutes ses couleurs. Soudainement brûlée, je m'éloignais de lui un peu précipitamment. Si précipitamment que je faillis en tomber. Par chance, mes réflexes me sauvèrent la mise. « … je suis désolé. Je veux pas – y a trop de risques. Je peux pas les prendre comme ça ». «  Pas besoin d'expliquer » soufflais je en redressant cette foutue sortie de bain. Je supposais que le pire avait été évité. Et au fond, je savais qu'il avait raison. J'avais été la première à pointer du doigt à quel point sa physionomie pouvait être dangereuse pour une éventuelle partenaire. Loin de moi l'idée à ce moment là, que j'aurais été cette partenaire. Raclant ma gorge, je tournais mon visage vers l'océan. Même si intellectuellement j'applaudissais sa décision – et grondas mon manque de discernement – je ne pouvais m'empêcher de me sentir rejetée. Et ce n'était pas un sentiment que j'aimais ressentir. Comme lui, mon expérience dans le domaine avait été entravé par mon corps. Par l'handicap qu'il représentait. Et depuis ce jour, personne n'avait posé les mains sur moi ainsi. Bien sur, il y avait eu Kyle. Gentil et adorable Kyle qui avait accepté mon corps brisé, mon fauteuil et le fait de ne pas pouvoir qu'embrasser mes lèvres et rien d'autres. «  Tu peux prendre le lit, je vais me contenter du fauteuil » reprenais je finalement en allant me poser dans ce dernier, visage et regard toujours résolument tournés vers l'extérieur. Pour le coup, je ne savais plus comment me comporter en sa présence. Et faire semblant me semblait plus impossible que jamais. Alors secrètement, j'espérais qu'il accepte sans broncher et balaye l'indicent sous le tapis.
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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptyVen 6 Déc - 19:49


summer days drifting away


Pas besoin d’expliquer – mais si, quand même, besoin d’expliquer, un peu, vu sa réaction ; et Nate se maudit instantanément, et s’abreuva mentalement d’injures plus colorées les unes que les autres. Quel crétin. Bim, rompue, la magie du moment, tout ça parce qu’il était incapable de garder ses angoisses sagement rangées dans une boîte quand ça comptait, tout ça parce qu’il avait surestimé sa propre capacité à… A quoi, d’ailleurs ? A aller de l’avant ? A se convaincre qu’il pouvait faire ce que tous les gens normaux pouvaient faire ? A obéir à la spontanéité de l’instant ? C’était vrai, qu’il n’avait pas assez d’informations pour garantir à Barbara qu’il n’y avait aucun danger, mais bon sang, il aurait pu trouver une autre façon de le lui dire qu’en paniquant lamentablement au dernier moment. Il aurait pu anticiper, il aurait pu être plus prévenant, il aurait pu, il aurait pu, mais il avait pas. Alors, pendant que Barbara se redressait d’un bond et échappait à son étreinte, il se mordit l’intérieur de la joue et se traita de tous les noms, le cœur au fond du gouffre. Barbara, c’était bien la dernière personne au monde qu’il avait voulu blesser avec ses obsessions et ses craintes, surtout qu’elle était au premier rang depuis le tout début. C’était grâce à elle, s’il pouvait à nouveau ressentir le vent sur sa peau, ou ses lèvres sur les siennes. Et maintenant, c’était à cause de lui, et de son imprudence, si un horrible malaise s’installait entre eux, sonnés par ce soudain revirement de situation. « Babs… » commença-t-il alors qu’elle allait s’installer sur son fauteuil, comme un animal blessé et désormais méfiant. Un pas en avant, cinq pas en arrière. Vraiment bien joué, Nathaniel. Deux pour le prix d’un. Nate se mordit la lèvre inférieure, soupira, et se leva du lit.

« Dis pas de bêtises, j’ai priorité sur le fauteuil. Je peux éviter les courbatures, moi. » tenta-t-il de plaisanter, même si ni l’un ni l’autre n’avaient envie de rire. Il la contempla un instant – et conclut qu’elle avait vraiment l’air déçue, et blessée, et il s’en voulait terriblement d’en être le responsable. Même si lui aussi était blessé et déçu, et trahi par ce corps qu’il détestait et qui venait encore de le pousser à repousser celle qui était au cœur de ses pensées et de ses émois. Alors que pour une fois, il avait vraiment eu envie de surpasser ses peurs, pour elle, avec elle. « Babs, je t’en prie, fais pas cette tête. C’est pas ta faute, c’est pas toi le problème. C’est moi qui ai pas réfléchi, et qui ai paniqué, et… » Et voilà, c’était tout. Pour sa défense, jamais il n’aurait imaginé finir cette journée dans ces circonstances – évidemment qu’il n’avait pas appelé Mid-Nite pour lui demander confirmation sur certaines spécificités de son propre corps, lui qui connaissait ses caractéristiques mieux que lui. Et maintenant, il était sans doute trop tard pour le faire. Pendant un instant, Nate hésita, se sentant parfaitement stupide et incapable de savoir quoi faire de lui-même, à part éventuellement aller se jeter dans la piscine pour expier sa crétinerie, puis il décida que ça ne servirait pas à grand-chose et n’améliorerait en rien leur drôle de situation. Alors à la place, il décida qu’il était grand temps de jouer cartes sur table. Si ses hantises personnelles devaient tout gâcher entre lui et Barbara, il voulait au moins être honnête avec elle, jusqu’au bout ; et sa résolution prise, tentant tant bien que mal de cacher sa nervosité, il alla s’agenouiller devant elle pour lui prendre la main en cherchant son regard.

« Hey, la Terre à miss Gordon. Je l’entends d’ici, ton cerveau qui carbure trop vite. Mais s’il te plaît, écoute-moi. » Allez Heywood, on se lance, et à pieds joints, qui plus est. Il prit une grande inspiration, rassembla tout le courage qu’il lui restait, et hop, c’est parti. « C’est moi qui ai paniqué tout seul. Je sais qu’on a déjà parlé de mon corps, et des risques qu’il comportait, mais on avait pas… j’avais pas vraiment pensé que je serais assez chanceux pour que ce soit toi, la fille avec qui je devrais faire attention. » Parce qu’il y avait un monde, entre se tourner autour à grands renforts d’excuses bidon comme des expériences scientifiques et des missions de justiciers, et admettre, franchement, et simplement, à quel point elle lui plaisait. « Ca fait dix ans que je laisse personne me toucher. Même les étrangers dans la rue, j’ai peur de la moindre bousculade. C’est toi et ton implant qui m’avez libéré de ça, mais je crois que j’ai encore du chemin à parcourir. » La simple idée d’une bousculade avec un passant le tétanisait – alors une étreinte amoureuse ? Pour cette première fois, il semblait bien que ce soit au-dessus de ses forces. Mais si seulement, si seulement cet échec-là pouvait ne pas se transformer en point final, il serait l’homme le plus heureux de la planète. La gorge nouée par le stress, il baissa les yeux sur la main de Barbara dans la sienne, puis releva le regard à la recherche du sien, dans une dernière tentative d’annuler le désastre qu’il venait accidentellement de provoquer. « Je sais que j’ai encore beaucoup de choses à ré-apprendre, mais j’aimerais vraiment que ce soit avec toi. » Le cœur qui battait à mille à l’heure dans sa cage thoracique, les mains qu’il aurait eues moites sans doute s’il pouvait encore transpirer – ah oui, il devait faire belle figure, Nate Heywood, alors qu’il déballait tout ce superbe bordel que Batgirl avait laissé sur son passage et qu’il n’échangerait pour rien au monde. « Je sais pas ce que tu m’as fait, Batgirl, mais ce que je sais, c’est que tu mets le bazar dans ma tête, et qu’à chaque fois que je te vois, j’ai l’impression d’être un peu plus mordu. » Il y avait des mots, trois mots, qu’il était encore trop tôt pour dire, alors qu’ils marchaient en funambule sur ce premier fil – mais finalement, le sous-entendu n’en était pas si éloigné. Il en arriva même à lui offrir un sourire, à sa rouquine préférée, alors qu’il était prêt à s’écrouler par terre de nervosité. « Alors si tu le veux aussi, on pourrait renoncer à ce fauteuil, se serrer dans ce foutu lit, et se dire qu’on remet juste la suite à une prochaine fois, quand j’aurai parlé à Mid-Nite et qu’on sera sûrs que je risque pas de te casser le bras ou de t’empoisonner. Parce que t’es la seule avec qui j’aie envie de construire ce genre d’histoire. Et tout le reste. » Quant à savoir si la réciproque était vraie, tout reposait entre ses mains à elle. Et lui, était à sa merci la plus complète.


 
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Barbara Gordon


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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: summer days drifting away (adopte un mec) | babs   summer days drifting away (adopte un mec) | babs EmptySam 7 Déc - 22:25

Nate &
Barbara

summer days drifting away

« Dis pas de bêtises, j’ai priorité sur le fauteuil. Je peux éviter les courbatures, moi ». J'étais sûre qu'il y avait une blague à faire. Sur moi et l'animal que je représentais. La chauve-souris était un animal après tout nocturne. Et j'avais depuis longtemps adopté leur mode de vie. Moi aussi je vivais la nuit. La nuit et le jour. Et ce depuis des années. Dormir n'était pas quelque chose que je faisais beaucoup. Ni même très souvent si il fallait être honnête. Je pouvais passer des jours sans dormir, plongée sur une enquête, sur un projet. Ou simplement à rester à me morfondre comme cela avait été le cas quelques années auparavant. A ce titre, prendre le fauteuil ne me dérangeait pas plus que ça. Je n'allais pas fermer l'oeil. Surtout pas après ce qui venait de se passer. Mon cerveau ne me laisserait pas ce répit. Il allait analyser – peut être même déformer- ce qui s'était passé et ce que je savais déjà. « Babs, je t’en prie, fais pas cette tête. C’est pas ta faute, c’est pas toi le problème. C’est moi qui ai pas réfléchi, et qui ai paniqué, et… ». Brièvement, je tournais mon regard vers lui. Désolé, il l'était réellement. Je pouvais le lire sur tous les traits de son visage. Et pourtant, j'avais été sincère en lui disant qu'il n'avait pas à s'expliquer. Et encore moins à se justifier. Je connaissais sa physionomie. Je connaissais les risques. L'empressement, la situation, m'avait cependant fait oublier ce que je risquais. Le danger que tout cela pouvait représenter pour moi. Et si je n'avais jamais fait attention à mon corps par le passé, depuis mon attaque par le Joker ma vision des choses avait changé. Je n'étais pas invincible et le prince clown de Gotham me l'avait rappelé. «  Sérieusement, ce n'est pas grave » tentais je à nouveau de lui faire comprendre. Néanmoins, il y avait cette partie de moi qui se sentait rejetée. Je n'étais qu'humaine et je supposais donc que ce genre d'émotion était normale. Ce n'était pas comme si je pouvais la contrôler. En revanche, je pouvais la cacher. Et c'était ce que je m’évertuais à faire à cet instant. Prétendre. Le titre de mon autobiographie si je décidais un jour d'en sortir une.

Pendant un instant, un silence pesant s'installa entre nous. Ni lui ni moi ne savions comment réagir. Alors je me contentais de l'ignorer en gardant les yeux dardé sur le paysage qui se trouvait au-delà de la fenêtre. Le fait que j'étais encore là en disait quelque part beaucoup sur moi. Après tout, le batjet n'était pas si loin que ça. Rentrer directement sur Gotham aurait été une possibilité. Pour cela, je n'avais qu'à récupérer mon maillot et filer. Je doutais que la réceptionniste ait le culot de m'arrêter pour un vol de sortie de bain. Après tout, je n'avais qu'à reporter le vol de mon propre habit pour les mettre dans l'embarras. Pour lui faire de la mauvaise presse. Une chance pour eux que je n'étais pas matérialiste. Un plan à moitié formulé dans mon esprit, je ne remarquais les mouvements de Nate que lorsqu'il était agenouillé face à moi. Sourcils légèrement froncés, je le regardais faire, sans savoir où il comptait aller avec ça. Mes yeux de jade se posèrent sur nos mains entrelacés.

Lorsqu'il se mit à parler, je relevais mon visage vers lui. Sans bruit, presque religieusement, je l'écoutais. De froncés mes yeux s’agrandirent après les premiers mots. Après les premiers sous-entendus. Jusqu'à ce que ces derniers n'en soient plus et se révèlent être plus claire que de l'eau de roche. Dans ma poitrine, mon cœur battit avec une force presque féroce. Mon air surpris annonçait clairement que je ne m'étais pas attendue à ça. Lorsqu'il eut terminé, je restais silencieuse, un peu perdue, un peu au pied du mur. Pendant des mois, j'avais presque refusé sciemment de me demander ce que cet homme signifiait pour moi. A tel point que mon comportement était devenue une seconde nature. Puis, les dérapages étaient arrivés. Tous plus justifiables les uns que les autres. Jusqu'à aujourd’hui du moins. Après de telles déclarations, je n'avais cependant pas d'autre choix que de me poser les bonnes questions. Et la première était évidemment : que voulais je ?

Jusqu'à présent, je n'avais pas réellement eu de chance avec mes relations amoureuses. L'Amour – celui que tout le monde attendait et désirait – il me semblait l'avoir déjà vécu. Vécu et perdu. Sa perte m'avait laissé plus abîmée que jamais. Au point que je n'avais pas pu former de réelles connexions avec les hommes qui étaient venus après – non pas qu'ils étaient nombreux. Avec Kyle, tout avait été simple du fait de notre longue amitié. Cependant, à la fin de la journée, il fallait avouer que lui comme moi n'avions recherché qu'un peu de compagnie. Un peu de compagnie pour se sentir apprécié après les coups durs que la vie nous avait infligé. Un deuil dans son cas. Et une rupture si douloureuse  dans le mien que mon cœur se serrait encore dans ma poitrine. Etais je alors prête à tenter de nouveau? A prendre ce risque ? Car c'était bien cela qu'il me demandait plus ou moins implicitement. La réponses à ces questions épineuses fut plus simple que je l'aurais imaginé. Oui. Peut être était ce le fait que lui aussi avait beaucoup à perdre et beaucoup à craindre qui rendait la situation moins terrifiante. Ou peut être étais je simplement prête à nouveau. Dans tous les cas, je ne pouvais nier qu'il existait je ne savais quoi entre nous. Une connexion peut être. Mais je supposais que seul l'avenir pourrait me donner tord ou raison.

Doucement, je me levais. Mes mains glissèrent dans les siennes pour se libérer.  Sans un mot, je e dirigeais dans le lit et me laissais tomber avec plus ou moins de grâce sur ce dernier. Ma tête trouva directement le seul coussin et je laissais un soupir passer mes lèvres. «  Bah alors tu viens ? » demandais je en relevant la tête lorsqu'il ne bougea pas de sa position. Il fallait dire que mon silence n'avait pas du lui donner de bonnes raisons de se réjouir. Mes gestes en revanche parlaient d'eux même. Il ne mit guère de temps à me rejoindre lorsque mes mots le sortirent du gouffre dans lequel il s'était plongé. Trouver une position confortable pour deux , en revanche, prit bien plus de temps. De temps et de grommellements. Finalement, le silence reprit sa place entre nous alors que reposions enlacés bizarrement entre les draps. «  Moi aussi je veux essayer » trouvais je alors le courage de chuchoter. Malgré l'absence de bruit, je savais que ses yeux étaient aussi ouverts que les miens. Morphée semblait encore bien loin de nous accueillir au creux de ses bras. Et pour le moment, rester ainsi suffisait amplement.

the end

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