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 it's the end of the world as we know it | gareth

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MessageSujet: it's the end of the world as we know it | gareth   it's the end of the world as we know it | gareth EmptyMar 1 Oct - 14:37


it's the end of the world as we know it


Ca faisait à peine quelques jours, et pourtant, Nate Heywood avait l’impression de s’être perdu sur cette nouvelle Terre depuis des siècles. Etait-ce parce qu’il connaissait déjà Londres de long en large et en travers, et n’avait eu qu’à s’habituer au décor apocalyptique qui était devenu le nouveau présent de cette ville qui avait pourtant déjà tout enduré ? Ou était-ce que l’esprit humain était décidément malléable et adaptable à souhait ? Ou peut-être que c’était juste lui – peut-être qu’il s’habituait trop vite, trop tôt, et qu’au final, tout ça finirait par le consumer de l’intérieur à défaut de faire craquer son extérieur indestructible. Assis sur les marche devant la cathédrale St Paul, un des rares bâtiments historiques à peu près intacts de la ville, il contemplait les allées et venues de ces gens qui se faisaient appeler la résistance, presque tous armés, sous l’œil vigilant des tireurs d’élite planqués en hauteur sur le dôme. C’était ici l’entrée plus ou moins officielle de Whitechapel, du territoire des résistants, et c’était là que Nate s’était décidé à rester, se faisant passer pour un civil réfugié, pour interroger des passants habitués à circuler dans New Themyscira. Quelqu’un, quelque part, avait peut-être vu Amanda, Nicole et Jordan – et Nate, lui, commençait à être à court d’options pour les retrouver. Les mains jointes devant lui, sa jambe s’agitait, nerveuse, alors qu’il gardait un œil inquiet et attentif sur les petits groupes qui pénétraient le territoire sous le regard inquisiteur d’une patrouille de contrôle. Quatre jours. Quatre jours qu’il errait dans cette ville en ruines, dont deux à Whitechapel, et toujours pas le moindre signe de ses cousins. Peut-être qu’il avait eu de la chance. Peut-être étaient-ils toujours à Star City, en sécurité. Mais quelque chose – un pressentiment, un instinct qu’il n’arrivait pas à ignorer lui soufflait qu’il fallait continuer à chercher. Quitte à ne pas aimer ce qu’il allait trouver.

Mais soudain, des cris et la pétarade d’une fusillade l’arrachèrent à ses sombres pensées et il se releva précipitamment, juste à temps pour voir un tir de plasma faire voler le sommet d’un immeuble voisin en éclats. « DES AMAZONES ! » s’époumonait un vigile en mitraillant la troupe armée qui venait de faire irruption dans la rue et cherchait à mettre cap tout droit sur la place. Si la place et la cathédrale tombaient, la résistance serait en bien mauvaise posture. Et s’il s’était promis de ne pas se mêler des affaires internes de Terre-4 de peur de griller sa propre couverture, il ne pouvait pas non plus rester à ne rien faire quand ces pauvres hères n’avaient rien d’autre pour se défendre que des armes humaines bien peu efficaces contre les armures amazones. Et si les gosses étaient dans le coin – hors de question que les troupes de Diana l’empêchent de les retrouver. La mâchoire serrée, Nate contempla un instant la scène, puis serra les poings. En temps normal, il aurait hésité à s’en prendre à des Amazones, par égard pour leur Diana à eux. Mais cette fois ? La pacifique Citizen Steel se sentait une soudaine et irrépressible envie d’en découdre. Méchamment. Et alors qu’une Amazone se tenait au-dessus d’un pauvre homme, la lame de son épée levée au-dessus de sa tête prête à frapper, elle eut la surprise de l’abattre non pas dans le crâne de sa victime, mais de la voir ricocher et déraper sur un avant-bras lisse, gris, et froid. Et avant qu’elle n’ait le temps de se remettre de sa surprise, Nate lui tordit le bras, le forçant à lâcher son arme, avant de lui décrocher un coup de poing en pleine tête, l’envoyant valser quelques mètres plus loin et s’écraser contre une voiture abandonnée, sonnée et hors course.

Laissant retomber l’épée à terre, Nate vérifia que son homme n’était pas blessé, mais celui-ci avait l’air d’avoir d’autres préoccupations en tête. « T’es un méta ? » demanda-t-il, interloqué. « Et on va tous être morts si personne ne va chercher de renforts ! Go ! » répliqua Nate en l’aidant à se relever, avant de se retourner pour faire face à la suite. Elles étaient moins d’une dizaine, armées de pied en cap. Et alors qu’il se jetait à nouveau dans la bataille, le regard de Nate s’accrocha à une silhouette qui lui avait paru curieusement familière. Pas très costaud, des cheveux mi-longs en bataille, un regard perçant et fixe et intimidant – il était à peu près sûr de l’avoir déjà croisé quelque part. « Hey ! » l’apostropha-t-il après avoir jeté une carcasse de moto sur deux Amazones qui cherchaient à faire une percée dans les maigres défenses de la résistance. Personne ne leur prêtait attention dans ce chaos ambiant – il pouvait se risquer à un aveu sans que personne ne les entende, ni ne se retourne contre eux. « Toi ! T’es de Terre-1 aussi, non ? » demanda-t-il, avant de se voir interrompre par une Amazone qui lui bondit dessus dague et bouclier dehors. Heureusement, sa lame ne parvenait pas à s’enfoncer dans la peau de Nate, et il parvint à se libérer de son emprise et lui envoyer son coude dans le nez – qui craqua désagréablement sous le choc. D’un coup de pied dans l’estomac, il la força à reculer. « Reste pas ici ! Ces Amazones sont… » Mais avant qu’il n’ait le temps de finir sa phrase, le sol se mit à trembler – et un séisme gronda du plus profond des entrailles de la terre, interrompant très brièvement le combat. « … c’était quoi, ça ? »
 
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MessageSujet: Re: it's the end of the world as we know it | gareth   it's the end of the world as we know it | gareth EmptyMer 2 Oct - 23:26

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Nathaniel & Gareth
Terre-IV. Téléporté ici par une mystérieuse voix sur laquelle Gareth n'a pas d'identité, il n'a pas eu d'autre choix que de s'adapter. Enfin... Tenter de s'adapter. Car Gareth s'est retrouvé dans un monde dévasté. Littéralement détruit. Au-delà des ruines qui s'étendaient devant ses yeux, à mesure qu'il reprenait ses esprits, Gareth s'est rendu compte de l'étendu de la catastrophe en sondant l'énergie terrestre. Et sous ses pieds, les flux telluriques n'avaient rien de ceux qu'il connaissait de sa terre. De sa réalité. Déviés, déréglés et parfois même simplement disparus, dispersés et perdus. Le druide, aussi corrompu soit-il, s'est effondré. Perdu lui aussi. Affaibli. Et la haine qui était déjà la sienne, sa douleur, se sont amplifiées. A genoux au milieu des ruines, il percevait les battements énergétiques d'une Terre dépérissant à petit feu sous les assauts répétés. Combien de temps est-il resté là, yeux clos, essayant de se familiariser avec ce nouvel environnement ? Personne n'aurait su le dire, surtout pas lui. Mais finalement, il s'est relevé. Il a avancé. Et il a découvert la ville. Les endroits à éviter, ceux à favoriser. C'est dans Hyde park qu'il a trouvé son refuge, auprès de celle qui sur sa Terre s'est presentée à elle comme une assassin avant de finalement remettre son jugement, convaincue par ses talents tout comme lui s'était très vite rendu compte de l'incroyable créature qui lui faisait face. Déesse. Il a retrouvé son clone, déjà mort en tentant de mettre un terme à cette folie pour protéger la nature qui le lui rendait bien en protégeant son corps et son clone tout droit arrivé de Terre-I.

Mais il n'est pas resté terré à se cacher, et il a découvert le reste de la ville. Notamment convent garden où il a pu déniché pas mal d'informations sur l'histoire de cette réalité en laissant traîner ses oreilles, se jouant des énergies plus diffuses. Il s'est également égaré plusieurs fois du côté de Brixton pour offrir un peu d'aide. Pas qu'il en ait envie mais... quelque chose là-bas l'attire. Une énergie plus vivace. Loin des armes, loin des combats, quelques survivants, braises faiblardes d'une humanité à genoux. Pauvres créatures ne demandant rien et sur lesquelles le sort continuait de s'acharner. Des mères. Des sœurs. Fuyant une tamise salée, hérétisme atlantes provoquant un déséquilibre intense dans les lois naturelles et évitant White chapel pour éviter les armes et les affrontements, ayant eu raison de son clone. C'est pourtant bien là qu'il se trouve, à la recherche d'une énergie recherchée ardemment. Retrouver Tefé et s'assure qu'elle aille bien. Mais la jolie fleur n'était déjà plus là. Au lieu de cela, se glissant entre les résistants, ce sont des Amazones qui les ont trouvés. Le cri est rauque puissant. Et les coups de feux commencent rapidement. Au milieu, Gareth regarde les gens s'affoler sans avoir de réelle inquiétudes pour lui ou pour eux. S'apprêtant à attraper l'énergie diffuse d'un courant tellurique pour disparaître, une voix s'élève. Un homme. Un homme qui jette une moto sur deux amazones. Pas n'importe quel homme. Un homme de métal... Gareth est interloqué. Quand à ce visage, il ne lui est pas inconnu. Il plisse les yeux alors qu'il lui demande s'il est de Terre-I avant de se faire embrocher par une épée ... qui ne l'embroche pas. Gareth fronce les sourcils et lorsque l'une d'entre elle tente de s'en prendre à elle, Gareth génère une barrière de vent d'un sort qui empêche l'épée de l'amazone de trouver sa chair. Il se recule d'un pas et ramasse une poignée de gravats. Il lui intime de ne pas rester ici mais Gareth se contente de charger une pierre en énergie avant de la jeter sur une amazone qui s'apprête à en rire mais est projetée loin vers l'arrière au moment de l'impact, la pierre libérant sur elle l'énergie dont elle était chargée.

Et alors qu'il s'apprête à répondre à celui qui lui enjoint de partir comme s'il était une petite chose fragile, la terre gronde. Littéralement. Il lui demande ce que c'est et Gareth dit : « Un séisme. ». Il le sent. Il sent l'énergie qui se diffuse. Elle n'est pas naturelle. « Quelqu'un génère un séisme ! ». Il se tourne et projette plusieurs pierres, qui heurtent et neutralisent plusieurs amazones, pour leur donner le temps de scruter les lieux. Soudainement le séisme devient plus violent et par endroit le sol se fissure, dessinant deux gros morceaux de pierres. Gareth canalise l'énergie des lieux pour créer des barrières sous les pieds des résistants qui peuvent se dégager des fissures. Mais les blocs qui se soulèvent et menacent la foule, ceux là, il n'est pas sûr de pouvoir y faire grand chose. « Il faut trouver celui qui fait ça ou il les détruira tous ». Gareth le regarde et n'a pas trop de mal à croire qu'ils pourront s'allier le temps d'un combat. Même s'il a l'impression de le connaître et que cela n'est pas forcément bon pour eux. Gareth ne fait plus réellement ami-ami avec les hommes. Et s'il connait son visage, cela peut vouloir dire qu'il a voulu le tuer à un moment. Ou que peut être c'est un assassin envoyé par le Green bien qu'il n'ait pas l'air d'être très naturel... Fascinant, pour le moins. Mais absolument pas naturel. Il reprend deux poignées de gravats et les charge en énergie les projetant ensuite avec le plus de force possible sur l'un des immenses blocs de pierre qui déjà s'élève au dessus des résistants pour les écraser. La pierre se fissure. Il lui suffit alors de deux nouvelles pierres pour que le bloc ne se sépare en deux, s'écrasant au sol avant d'avoir atteint leurs cibles. Laissant à l'homme de métal le soin de s'occupe de l'autre bloc, il le cherche. Celui capable de faire cela alors que les Amazones déjà se fédèrent à nouveau autour d'un point de convergence. Gareth dit : « La-bas, il doit être là-bas ». Il va falloir passer entre les blocs et les amazones. Et essayer de perdre le moins de résistant possible dans la maneouvre. Subitement, il regrette d'avoir quitté Sprout ce matin...
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MessageSujet: Re: it's the end of the world as we know it | gareth   it's the end of the world as we know it | gareth EmptySam 12 Oct - 0:15


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Nate avait toujours eu une bonne mémoire. Une très bonne mémoire même, d’après le psy qui l’avait évalué à la demande de la pauvre instit’ qui était à court de solutions pour l’occuper en classe outre lui donner les bouquins des classes au-dessus pour éviter qu’il ne s’ennuie. Les mots, les images surtout, et les visages et les noms. Alors quand il croisa le regard de ce type-là, il eut la conviction immédiate et certaine qu’il l’avait déjà vu, et pas sur cette maudite Terre. Ce qui était inhabituel, c’était de ne pas se souvenir de son nom. Peut-être s’étaient-ils déjà croisés par inadvertance quelque part ? Bon dieu, ça le tourmentait, de ne pas s’en souvenir. Comme un visage qu’il savait important, et qui pourtant lui échappait au moment crucial. Un fantôme inattendu, et décidé à se soustraire à son attention encore à ce moment crucial. Car il n’avait pas le temps de se poser plus de questions : déjà les Amazones revenaient à l’attaque, et il devait endurer de nouveaux coups, et il avait beau être fait d’acier indestructible, elles envoyaient de sacrés coups, les guerrières de Themyscira. Ou de New Themyscira. Qu’importe. Et si Nate parvenait à les encaisser et les leur rendre au décuple, il espérait que les civils et que ce type au visage familier en avaient profité pour déguerpir – mais une explosion soudaine attira son attention, et stupéfait, il observa son mystérieux compatriote de planète. Un méta, lui aussi ? L’aurait-il croisé pendant l’invasion de Darkseid, ou celle du Syndicat du Crime ? Mais le séisme l’empêcha de réfléchir plus avant – et le tremblement de terre, qui les interrompit tous momentanément dans leur lutte, gagnait en intensité de seconde en seconde. De profonde crevasses déchirèrent soudainement le bitume, et Nate dut faire un pas en arrière pour en éviter une de justesse.

Quelqu’un génère un séisme. C’est bien ce qu’avait dit ce jeune homme – quelqu’un d’autre avec des pouvoirs, alors ? Quelqu’un du côté des Amazones ? Et soudain, deux énormes blocs de béton se détachèrent, menaçant d’écraser les malheureux qui se trouvaient en dessous ; et Nate croisa le regard de son allié inattendu, et hocha silencieusement la tête. D’accord. Pour cette fois, ça n’avait aucune importance d’où ils pouvaient bien se connaître : ils avaient un problème bien plus urgent sur le feu. Et pendant que son énigmatique camarade se chargeait d’un bloc, Nate se précipita en hurlant : « Dégagez de là ! » aux résistants encore présents, et de toutes ses forces, il se jeta sur le morceau de bâtiment comme s’il bloquait un joueur de foot. Ses mains, ses avant-bras presque, s’enfoncèrent dans la pierre sous l’impact, et il grimaça alors que le son de la pierre sur sa peau d’acier émettait un crissement désagréable, et il poussa de toutes ses forces pour amortir le choc et retenir le bloc avant qu’il ne s’effondre. Puis, avec un grognement, il s’assura qu’il n’y avait plus personne dans la zone d’effondrement, et repoussa l’immense pan de mur pour qu’il s’écroule sans plus blesser personne. Le souffle de l’impact souleva une tempête de poussière, dont il émergea un instant plus tard pour chercher son acolyte improvisé du regard. Juste là. Il avait raison, il fallait qu’ils trouvent le responsable au plus vite… et visiblement, il avait déjà une idée d’où le trouver. « Alors allons-y. » Il aurait le temps de lui demander comment il l’avait su, plus tard. Peut-être. « Je m’appelle Nate, au fait. » S’ils s’en sortaient vivants.

« Laisse-moi passer devant. Je peux les distraire et encaisser les coups pendant que tu déniches le vrai danger. » Quitte à ce que les Amazones se défoulent sur quelqu’un, autant que ce soit sur un pauvre type incassable. S’il y mettait du sien, il pouvait attirer leur attention pendant que ce garçon et les résistants allaient réellement au cœur du problème. Ok Nate, tu gères, tu gères, tu peux gérer. Surtout ne pas penser aux cousins qui pouvaient encore être là, quelque part dans ce désastre. Il serra les poings. Ok. Finalement, ça allait vraiment le défouler, cette histoire. Alors il fila dans la direction indiquée par son compagnon, mais avec ce sol qui bougeait sans cesse sous l’influence de ce séisme qui n’en finissait pas, progresser était plus difficile que prévu, et Nate n’était jamais plus efficace que sur un terrain stable et solide. Tant pis, il allait bien falloir faire sans. Il serra les dents, et accueillit une première Amazone d’un coup de poing, et une autre de son avant-bras dans la trachée avant de l’attraper d’une prise tout droit tirée des techniques que Diana avait eu la bonté de lui apprendre. Seigneur. Quel bonheur, finalement, de faire face à des Amazones : face à elles, il n’avait même pas besoin de retenir ses coups. Sans broncher, il progressa dans la nasse, encaissant coups d’épées, flèches et boucliers, résistant vaillamment à leurs assauts même si l’effort le faisait grimacer ; et il en attrapait une pour repousser une autre, mais elles ne retenaient pas leurs coups non plus, et il ne serait pas surpris de découvrir des hématomes sur sa peau, après la bataille. Mais il fallait qu’il tienne. Il fallait qu’il tienne, pour que les autres avancent. Et surtout, ne pas les laisser l’immobiliser. Mû par un pur réflexe de survie, il évita au dernier moment l’emprise d’une guerrière Amazone, et d’un balayage de jambe l’envoya au sol avant de relever les yeux… et là, debout sur un bloc de pierre flottant inexplicablement dans les airs, la silhouette de la responsable de cette catastrophe. Et les yeux de Nate s’arrondir de surprise. Ce visage – il l’avait déjà vu dans les dossiers de la Ligue. « Terra ? » souffla-t-il, autant pour lui-même que pour quiconque était à portée d’oreille. Un bref moment de distraction, qui lui valut de se laisser prendre par surprise : un coup de pied à l’arrière des genoux le força à plier, et alors qu’il se débattait avec son agresseur, il aperçut, du coin de l’œil, son étrange acolyte. T’occupe pas de moi, occupe-toi d’elle, aurait-il voulu lui crier. Parce que d’une façon ou d’un autre, il avait l’air équipé pour ça. Il espérait juste ne pas se tromper. Et ne pas précipiter un innocent dans quelque chose qui le dépassait.

 
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MessageSujet: Re: it's the end of the world as we know it | gareth   it's the end of the world as we know it | gareth EmptyMer 16 Oct - 21:14

it's the end of the world as we know it
Nathaniel & Gareth
Nate. Le prénom est reçu, et retenu. Un nom aurait été apprécié, ainsi, Gareth aurait pu faire quelques recherches pour savoir où. Mais pour l'heure, il n'y arrive pas, trop parasité par l'environnement. Plus tard, quand il sera plus au calme dans Hyde Park - s'il survit - alors il tentera de fouiller ses souvenirs pour retrouver ce Nate. Il répond : « Et moi Gareth ». Un prénom comme un autre, il pourrait bien en changer encore, n'est-ce pas ? Mais pour l'heure, c'est son prénom d'usage courant, donné aux inconnus croisés dans le tumulte de la vie urbaine. L'homme de fer lui propose de passer devant alors qu'il vient de lui donner une direction et Gareth acquiesce. Il pourrait probablement encaisser les coups grâce à des boucliers sur leur propre Terre, mais cette Terre se meure et son énergie est fluctuante. Ses boucliers ne seraient peut-être pas assez solides pour encaisser des coups d'Amazone. D'ailleurs, la magie a été salement épuisée un peu de temps après leur arrivée. Quelqu'un l'a drainée. Il ne saurait dire qui ou pourquoi. Mais la magie de Terre-IV se meurt, comme la planète. Les énergies sont donc bien plus difficiles à percevoir et à manipuler. Et Gareth aimerait pouvoir prendre l'énergie des Amazones pour la réinsuffler dans les flux d'énergie terrestre, mais sans un sacrifice et un rituel spécifique, il ne sait pas le faire. Mais il le fera. Avec l'aide de Sprout. Et de Tefé s'il la trouve. Rendre à cette Terre un peu de son énergie. Heureusement, le séisme qui se déroule sous leur pied, génère une assez grande quantité d'énergie, intéressante à exploiter, lui permettant d'arrêter certaines Amazone de barrière énergétique pour pouvoir progresser avec les résistants sans être menacés, pendant que Nate occupe une grande partie des assaillantes. Gareth ne s'en préoccupe pas, il se contente de suivre les flux.

Il la voit finalement. Une femme, debout sur un bloc de pierre flottant. Nate dit quelque chose, mais Gareth est trop loin pour l'entendre. Il se tourne pour éviter un projectile lancé par une Amazone et aperçoit Nate en mauvaise posture. Mais il n'a pas de mal à lire dans son regard : elle. Alors il se tourne à nouveau vers la fille. Un résistant par contre a entendu l'homme de métal et après une rapide discussion avec l'un de ses camarades, il hurle : « TERRA ! ». La femme se tourne vers eux, ce qui laisse à Gareth une petite fenêtre de tir. Alors il ramasse une poignée de pierre et s'élance, passant d'une fissure à l'autre, stabilisant sa propre course par des barrières absorbant les vibrations et leur énergie cinétiques. Une fois suffisamment prêt, il charge les pierres de l'énergie tirée du séisme et les projette sur le bloc de pierre qui lui sert de monture. Le bloc explose et la fille tombe, s'écrasant au sol, roulant souplement avant de se redresser un peu sonnée. Le séisme s'arrête. Gareth se tourne pour regarder Nate toujours aux prises avec les Amazones et jette deux pierres. La première le touche lui, sur le torse, l'énergie se répandant à travers le métal comme une onde les projetant tous vers l'arrière, forçant les Amazones qui tentaient de maîtriser l’homme d’acier à lâcher prise. Gareth ne s’en rend pas compte dans le feu de l’action mais l’énergie terrestre utilisée pour charger la pierre s’imprègne dans cet acier qui n’est pas naturel sans pouvoir s’en évacuer, comme pour poursuivre la destruction de cette entité qui n’appartient pas à son essence.

Son allié du moment libéré, il se tourne à nouveau vers Terra qui est en colère et dirige sa fureur sur lui. Les crevasses s’espacent et il est forcé à rouler sur le côté pour se dégager du trou qui reste à l’endroit où il se trouvait. Un forme une orbe d’énergie au creux de sa main et la propulse sur Terra qui s’en protège avec de la pierre. Mais la méta-humaine est tout de même blessée par le contact des petits éclats projetés sur elle. Gareth sourit en coin. Invoquant verbalement plusieurs runes sacrificielles. Le sang versé en offrande aux dieux. Ici comme ailleurs, les dieux existent. Les résistants tentent de la neutraliser avec des balles, mais elle continue à se protéger, se murant derrière une armure de pierres qui tournoient autour d’elle. Alors Gareth décide de changer de technique et il en appelle aux animaux. Particulière les oiseaux. Et des oiseaux, dans cette ville il y en a plein. Corbeaux et autres pies, vautour en tous genres, la guerre a attiré de nombreux charognards. L’eau salée des Atlantes attirent mouettes et goélands. Ici, à Londres, il est presque plus facile de manger de l’oiseau que du rat. Le nuage se forme au-dessus d’elle, grossissant de plus en plus, piaillant et criant, affamés, avides de chair fraîche à dévorer, répondant à l’appel du druide. Il ne lui suffit que d’une pensée et le nuage se laisse tomber en chute libre pour venir la picorer dans tous les sens, la forçant à se débattre, à hurler et à abandonner son armure de pierre. Les amazones réagissent déjà pour venir secourir la méta-humaine à grands coups d’épais, tuant autant d’oiseaux que possible, alors pour éviter d’autres pertes, il les disperse. Les oiseaux regagnent le ciel et les décors détruits du théâtre dans lequel ils se trouvent. Terra se redresse, prête à repasser à l’attaque.
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MessageSujet: Re: it's the end of the world as we know it | gareth   it's the end of the world as we know it | gareth EmptySam 26 Oct - 1:03


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En cas de désastre, de catastrophe, ou d’attaque d’ampleur inégalée sur Terre, à une époque, on appelait la cavalerie. On appelait la Justice League. Et maintenant, Nate incarnait la Justice League, mais il se sentait parfaitement impuissant et inadéquat, David contre Goliath malgré ses pouvoirs qui lui permettaient de repousser les assauts des Amazones. Et personne d’autre de la Ligue n’était en vue, donc il n’avait pas d’autre choix que d’improviser et partir du principe qu’il devait la jouer solo, mais il n’avait jamais été bon pour la jouer solo – il y avait une raison pour laquelle il avait failli faire carrière dans un sport d’équipe, et il était en train d’en faire l’amère expérience et réalisation. Tout seul, sans le soutien de son grand-père, de Diana, de Clark, ou même de gens comme Oliver et Dinah, il ne valait finalement pas grand-chose, Citizen Steel. Aux prises avec plusieurs Amazones qui avaient bien réalisé que par la force du nombre, elles pouvaient reprendre le dessus, il se débattait comme un beau diable, conscient que s’il y avait bien un moment pour mettre en application tout ce qu’il avait appris à force de défaites et de déceptions, c’était maintenant. Sur une planète qui n’était pas la sienne, en compagnie d’une sorte de magicien dont le visage était familier sans qu’il ne parvienne à le remettre, en faisant face à des Amazones psychotiques et une Terra plus corrompue encore que la leur, dans l’espoir ténu de protéger des inconnus qui, peut-être, s’ils savaient qui ils étaient, chercheraient tout autant à les supprimer que leurs adversaires. Nate s’était efforcé, depuis des années, de s’accrocher à un certain optimisme ; mais à cet instant, il fallait bien avouer qu’il le sentait lui glisser entre les doigts, comme s’il cherchait à s’accrocher à un filet d’eau alors qu’il était en pleine chute libre.

Une Amazone parvint à passer son bras autour de son cou, pendant que deux autres réussissaient à se suspendre à ses bras et qu’une quatrième l’étourdit d’un coup de bouclier au visage. Sonné, Nate vit des étoiles danser devant ses yeux, et il se prit à songer, pensée furtive au milieu de la bataille, qu’il avait vraiment tout raté, cette fois. Il n’avait pas réussi à retrouver Jordan, Nicole et Amanda. Il avait abandonné son meilleur ami d’enfance dans un monde tellement désastreux et cruel que les mots lui manquaient pour exprimer sa pensée. Et il était sur le point de mordre la poussière face à des Amazones d’un autre monde. Il ne saignait pas – il ne saignait plus depuis cinq ans. Mais c’était tout comme. Quelques minutes de plus, c’était tout ce dont il avait besoin pour permettre aux résistants de se mettre à l’abri… et soudain, un projectile percuta son torse, et le choc se réverbéra à travers sa cage thoracique ; le souffle coupé, Nate eut l’impression, l’espace d’un instant, que le temps avait ralenti jusqu’à presque s’arrêter tout à fait. Une onde de choc, un écho – une vague d’énergie, ou un choc, qui se répercuta, lui semblait-il, dans chacun de ses membres, dans chacun de ses muscles, dans chaque fibre métallique de son corps. Et le temps repris son cours, et les Amazones qui s’en prenaient à lui furent toutes projetées à plusieurs mètres par une force invisible dont il n’aurait su dire si elle venait de lui, ou du projectile, quel qu’il soit, qui l’avait touché. Secoué par le choc, Nate retomba à genoux, les mains agrippées aux rocs sous son poids, alors qu’une douleur aussi brève que fulgurante partit de sa poitrine pour fuser à travers tout son système nerveux. Un système nerveux qui ne fonctionnait pourtant plus. Alors comment ?

Sonné et abasourdi par l’expérience, il tenta pourtant de se relever. Ignorant l’étrange vertige qui le saisit sitôt qu’il fut à nouveau sur ses deux pieds, il faillit s’écrouler à nouveau, le visage tordu dans une grimace, assailli d’un seul coup par un écho aigu et assourdissant qui lui vrilla les tympans et la tête. « Merde… » Les deux mains pressées contre ses oreilles, à deux doigts de s’évanouir, Nate tenta tant bien que mal de discerner la silhouette de Gareth à travers le brouillard qui lui obscurcissait la vue. Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Est-ce qu’une Amazone l’avait étourdi sans qu’il ne s’en rende compte ? Ou était-ce un coup de Terra ? Et soudain, Gareth et Terra furent à nouveau dans sa ligne de mire, et Nate déglutit et se força à ignorer à quel point il se sentait mal, tout à coup. Comme à travers un rêve, Nate hagard regarda autour de lui, et avisa la carcasse abandonnée d’un bus à deux étages typique de ce qui avait un jour été Londres. Allez Heywood, un peu de courage. Serre les dents. Et il serra les dents, et s’approcha du véhicule abandonné pour en arracher le capot, puis l’énorme moteur rouillé. Au-dessus de sa tête, corneilles et mouettes criaient, comme autant de chœurs annonciateurs de ce qui ressemblait de plus en plus à la fin du monde. Et lorsqu’il posa les mains sur le métal oxydé pour l’arracher à son socle, il faillit le lâcher, alors qu’une violente vibration sembla émaner du moteur et se réverbérer dans ses bras. Bon sang, qu’est-ce qui lui arrivait ? Réprimant son malaise, Nate se força à se retourner avec son moteur, et parvint à attraper Terra dans sa ligne de mire. Terra, concentrée sur Gareth, qui lui faisait bravement face seul. Nate serra les dents, fit un pas en avant – et de toutes ses forces, jeta le moteur de plusieurs centaines de kilos, projectile monstrueux qui fendit l’air à une vitesse effarante à l’instant même où elle se relevait de l’attaque volatile des oiseaux de Gareth. La force de l’impact fut telle qu’on eut pu croire qu’une petite bombe avait été lâchée sur Terra et les Amazones, et l’espace d’un instant, le nuage de poussière les empêcha de distinguer quoi que ce soit. Mais ça ne pouvait pas être fini comme ça – pas si facilement, si ? « … tu la vois encore ? » demanda-t-il à Gareth, d’une voix étranglée.


 
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MessageSujet: Re: it's the end of the world as we know it | gareth   it's the end of the world as we know it | gareth EmptyVen 29 Nov - 21:24

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Nathaniel & Gareth
Gareth n'aime pas ressentir la souffrance de cette planète. Il n'aime pas ressentir la souffrance des animaux. Alors bien sûr, même s'il appelle à l'aide les oiseaux avec lesquels il a une bien plus grande affinité, il n'apprécie pas de les sentir souffrir. Alors très vite, il relâche son appel et les oiseaux se dissipent. Ainsi cela laisse une fenêtre à Nate. Alors que le projectile vole vers Terra, il lui faut un instant pour le reconnaitre. Ce n'est pas une pierre comme il le pensait. Non, c'est un moteur qui explose lorsqu'il heurte la méta-humaine. Gareth se penche et se protège de ses bras. Lorsqu'il se redresse, il entend Nate. Et lui, cherche aussi Terra du regard. C'est trop simple. Au milieu de la fumée, il ne distingue rien. Il l'entend avant de le voir. Le sifflement. Une arme de jet. La lance perce la fumée dans sa direction. A la dernière seconde, il fait un pas de côté, ce qui lui permet d'éviter de mourir embroché sur l'arme Amazone. La lame mord son flanc, lui tirant un grognement de douleur. Bien sûr, il pourra se soigner. Même si elles sont faibles, les lignes telluriques existent aussi. Avec la bonne occasion, il devrait pouvoir guérir sans difficulté. Il lui faudra juste une âme charitable pour lui offrir son énergie. Hors de question de puiser plus que de raison dans les énergies terrestres. Il en restituera donc en échange. Pour que les choses soient équitables. La fumée se dissipe. Terra est chancelante, et fumante. Elle porte des brûlures et respire difficilement. Mais les Amazones, elles, sont toujours très en forme. « Ses copines ont pas l'air très contentes... ». Il fait craquer sa nuque et se redresse complètement, essayant de mettre de côté la douleur qui pulse par vague dans son flanc. « Tu es prêt pour un second round ? ». Les guerrières s’élancent et Gareth en fauche quelques-unes en vol en jetant quelques nouveaux cailloux mais quand l’une d’elle arrive sur lui, il est forcé de se jeter au sol, roulant sur le côté. Terra pose ses mains sur le sol et la crevasse sur laquelle il se redresse s’agrandit alors que les vibrations remontent du sol. Terra veut l’engloutir.

Déstabilisé par les mouvements du sol particulièrement violents sous ses pieds, il ne peut pas se décaler et sombre dans le trou. Elle sourit, triomphante, jubilant autant qu’elle souffre. Heureusement, il a de bons réflexes. Il s'accroche à une pierre saillante juste en dessous des bords de la crevasse. Il grimace. Terra est plus coriace qu'elle n'en a l'air. Il se hisse et se sort de la crevasse, rampant sur le sol. Gareth se fait la réflexion qu'il devrait faire plus de sport. Il grommèle quelques jurons en vieil irlandais et se tourne sur le dos. Au-dessus de lui, une Amazone se dresse et s'apprête à lui asséner un coup d'épée mais il roule sur le côté et en se retrouvant à nouveau sur le dos lui lance une poignée de gravats qui la projette vers l'arrière. Le choc est tellement violent que l'onde de choc se disperse autour d'elle et qu'elle fauche trois autres guerrières. « On se reverra en enfer pétasse ». Il se relève et regarde autour de lui. Les Amazones semblent réévaluer la situation. L'homme de fer est plus résistant qu'il n'en a l'air. Quant à lui, il est difficilement accessible. S'il ne paie pas de mine à jeter des cailloux, il est plus redoutable qu'il n'en a l'air. Le druide s'approche de l'une des amazones sonnées et avec son propre sang, la marque d'une rune et prononce un sortilège en irlandais. Il se redresse et passe à la suivante. Puis à la troisième. Il aurait aimé pouvoir les sacrifier, mais il ne le peut pas. Il n'en a pas le temps. Alors à la place, il leur jette un sort qui drainera leur énergie progressivement. Même si elles effacent la rune. Le sort les videra et restituera l'énergie à cette Terre qui se meure. Un maigre geste. Mais le druide ne peut pas faire plus. Il n'a pas le temps d'en marquer plus mais déjà elles se redressent et il bat en retraite rejoignant Nate alors que les guerrières se rassemblent pour resserrer leurs rangs. « Elles auraient dû rester sur leur île... ». Il grimace. Elles ont l’air de vouloir emporter le plus de résistants possible. Et si elles peuvent les emporter eux, alors cela sera un bonus. Les hommes de la résistance se regroupent eux aussi. « Il nous faut un deuxième moteur. Je peux le charger en énergie, ça les balayera toute… Enfin, les amazones survivront mais cela les fera sans doute reculer pour de bon ». Il ne pourra pas amplifier l’explosion, mais la vague d’énergie cinétique les dérangera c’est certain.
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MessageSujet: Re: it's the end of the world as we know it | gareth   it's the end of the world as we know it | gareth EmptyDim 8 Déc - 21:30


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« Oh que oui. » répondit Nate, les dents serrées, à la question de Gareth. Oh oui il était prêt pour un deuxième round, parce qu’elles commençaient sérieusement à lui faire perdre patience, les Amazones et Terra, et parce qu’il lui semblait bien que se battre, là maintenant tout de suite, était le meilleur remède à son malaise soudain. Le bourdonnement infernal qui refusait de quitter sa tête lui vrillait le crâne, mais il n’avait pas le temps ni le luxe de s’asseoir et attendre que ça passe. C’était passager. Il avait dû prendre un mauvais coup. Voilà ce qu’il se disait pour se rassurer, et pour ne rien laisser paraître de son malaise à son étrange acolyte, qui se débrouillait très bien tout seul mais qu’il refusait quand même d’abandonner ou de décevoir, quand bien même ils ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam. Un mystère d’une familiarité qu’ils auraient tout le loisir de résoudre plus tard, quand ils ne seraient pas occupés à tâcher de survivre contre une escouade d’Amazones particulièrement hargneuses. Et Gareth de s’élancer, et Nate n’avait aucune idée de la nature exacte de ses pouvoirs, mais il y avait quelque chose d’extraordinaire, fascinant et terrifiant à la fois dans l’ouragan de violence qu’il semait sur son passage. Un mage ? Un méta-humain ? Il dégageait une aura que Nate aurait été bien incapable de nommer, une énergie qu’il était à peu près sûre d’avoir déjà ressentie, mais auprès de qui ? De gens comme Zatanna, ou comme le Limier Martien ?

Pas le temps d’y réfléchir plus avant – Nate encaissa un nouveau coup d’épée, et en profita pour attraper l’Amazone responsable par le bras avant de l’envoyer voltiger contre un immeuble voisin, et il continua sa progression, distribuant coup sur coup en essayant de se remémorer les enseignements de Diana, mais seigneur que c’était difficile de se concentrer alors qu’à chaque mouvement, ce sifflement scindait son crâne en deux. Leurs épées, leurs boucliers, leurs armures, même les pointes de leurs flèches ; Nate avait l’impression de les distinguer tellement plus nettement que le reste du paysage, de presque pouvoir goûter leur présence, palpable, une connexion inexplicable. Mais ça n’avait aucun sens. Il n’était pas particulièrement sensible au métal, d’habitude, il n’était pas Reichsmark, il n’était pas un cinglé qui, finalement, était plus métallique qu’humain… Pas vrai ? Pas vrai ? En laissant échapper un cri de rage pour masquer son désespoir, Nate redoubla de brutalité dans ses coups. Il ne comptait plus les Amazones. Il ne savait plus bien où il était. Le goût métallique dans sa bouche lui donnait la nausée, et c’est en désespoir de cause qu’il s’accrocha aux paroles de Gareth et à sa présence à ses côtés, dernière ancre dans la réalité au milieu de ce délire incompréhensible, alors que les Amazones se réunissaient pour un dernier assaut. « Deuxième moteur. Okay. Je m’occupe de te le trouver. » acquiesça-t-il en hochant la tête. « Couvre-moi, ou détourne leur attention, je reviens ! »

Et sans attendre l’assentiment du jeune homme, Nate piqua un sprint en direction d’un autre bus à deux étages abandonné. La résistance, ayant visiblement compris qu’ils étaient de leur côté, ouvrit le feu sur Terra et les Amazones, couvrant son échappée dans une cacophonie de balles sifflantes et une tornade de poussière. Parfait – qu’ils gardent les Amazones hors de portée, il serait de retour plus rapidement avec le précieux cargo. Nate se laissa déraper au sol et glissa jusqu’au capot, avant de planter ses mains dans la carrosserie et l’arracher d’un coup sec. Le souffle court, essayant de ne pas penser au fait qu’arracher ce fichu bout de tôle lui avait donné l’impression d’arracher un pan de chair, il grimaça et plongea les mains dans l’habitacle, avant d’en tirer le lourd moteur, arracha câbles et réservoirs au passage. Aucune importance. Ils n’en avaient pas besoin. Portant le moteur à bout de bras, Nate jeta un regard par-dessus son épaule, et profita d’un instant où les Amazones ne regardaient pas pour courir en sens inverse et rejoindre ses alliés. A mi-chemin, un cri de guerre faillit le déconcentrer, et il aperçut du coin de l’œil une Amazone se jeter sur lui – mais son vol faut interrompu en plein élan par un projectile que Nate ne vit pas, et il décida que ça n’avait aucune importance et il acheva sa course en se laissant tomber derrière une voiture retournée. « GARETH ! » appela-t-il en tournant la tête pour apercevoir son allié et lui signaler sa position. « J’ai le moteur ! Si tu le charges, je pourrai le leur lancer à la figure… » Mais cette approche avait quand même un risque non-négligeable d’échouer, si Terra anticipait leur mouvement. Dammit. « … ou je pourrai aller le leur livrer moi-même. Je suis plus solide qu’elles. Je devrais pouvoir encaisser le choc. Mais faut que tu le fasses maintenant, avant qu’elles ne percent à nouveau ! » Et avec ça, alea jacta est.


 
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MessageSujet: Re: it's the end of the world as we know it | gareth   it's the end of the world as we know it | gareth EmptyMar 10 Déc - 22:27

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Nathaniel & Gareth
Même si la terre ne va pas bien, que son énergie s'amenuise, que les végétaux sont morts ou ensommeillé, l'énergie cinétique elle est toujours bien présente. Les molécules frottent entre elle, les gens bouge, les vibrations du sol générées par Terra elle-même alimente sa capacité à se saisir de toute cette énergie pour la réutiliser comme une arme. Autant dire, qu'il pourrait faire ça toute la journée sans même fatiguer ce qu'il reste de la planète. Son énergie à lui viendrait peut-être à manquer, mais pour le moment, seule sa blessure qui le lance est une entrave à ce qu'il peut faire. Et son inexpérience au combat. Si une amazone l'attrape ou le touche, il est mort. C'est certain. Il n'est même pas sûr qu'elles prennent le temps de considérer la possibilité de le faire prisonnier. Alors, il vaut mieux pour lui que les choses se tassent rapidement. De son côté, Nate en bave avec les amazones. Mais quand Gareth lui suggère de trouver un autre moteur, non seulement il approuve mais il y va. Le druide s'occupe de couvrir sa retraite, et aidé des résistants qui ont compris que Nate se battait avec eux. S'ils n'ont peut-être pas tous saisis que Gareth le fait aussi, pour le moment aucune balle ne se perd jusqu'à lui, et c'est plutôt une bonne chose. Occupé à tenter de retourner les séismes de Terra contre elle et contre ses sœurs, il ne voit pas Nate revenir. C'est un résistant armé d'une arme de très gros calibre qui fauche l'Amazone. Par contre, lorsque Nate crie, il l’entend. Et le voit parce que l'homme de métal se laisse voir. Il lui faut un peu de temps pour le rejoindre. Et lorsqu'il lui propose une alternative plus intéressante et moins prévisible, Gareth lui dit : « Ça peut marcher oui... Je te dégagerais la voie ». Autant que possible, bien évidemment. Après tout, le but est qu'il y arrive. S'inquiéter pour sa survie ? Ce n'est pas le genre de Gareth. Même s'il reconnaît que Nate est un allié utile dans ce combat, pour le moment, il se fiche pas mal de sa survie ou de son décès. Au contraire, il serait plutôt curieux de voir ce qui va se passer et comment son organisme non organique et surtout non naturel va réagir.

Il regarde les résistants qui continuent à se battre. Puis il regarde à nouveau Nate et lui dit : « Je vais vous charger tous les deux mais assure toi de percuter l’une d’entre elle, sinon c’est fini ». Et d’ailleurs, Gareth n’est même pas sûr que ça fonctionne puisque Nate pourrait très bien les pulvériser tous les deux en posant un pied sur le sol. Alors au lieu de le charger entièrement – ce qui pourrait bien causer un cratère sur plusieurs rues vu la taille de Nate – il va se contenter de charger ses épaules. Le temps que l’énergie se diffuse en lui, il devrait avoir atteint les amazones. Quant au moteur, il explosera lorsqu’il touchera un autre objet. Il pose une main sur l’épaule de Nate et l’autre sur le moteur et utilise l’énergie cinétique qui les entoure pour les charger. Puis, il dit : « Cours droit sur Terra. On se charge d’en rassembler le plus possible. Si le sol s’effondre sous tes pieds continue de courir je te ferais un pont ». Une fois le moteur chargé et une petite partie d’énergie transmise dans Nate, Gareth se redresse et déjà file entre les rangs des résistants pour leur indiquer qu’il faut les regrouper autour de Terra. Et les hommes se mettent déjà à pieds d’œuvre, se déployant en arc de cercle. Il ne reste pas oisif et passif. Son armée d’oiseaux se joint aux résistants pour repousser les plus réfractaires d’entre elle s’abattant en nuée coordonnée et violente sur les guerrières. Et lui distribue petites quantités explosives par petite quantité les balayant toutes vers un point de convergence. Trop occupée à gérer le nouveau souffle des résistants qui se sont armés de toutes leurs forces restantes, les amazones tentent de se concentrer sur le druide qui leur pose souci laissant une petite opportunité à l’homme de métal de courir. Quand Terra aperçoit le reflet métallique lancé à pleine vitesse, elle tente de le stopper, mais Gareth puise dans les secousses sismiques l’énergie nécessaire pour créer des orbes qui donne à Nate des appuis pour continuer sa course, naturellement. C’est presque trop facile. Au moment où Nate arrive à leur portée, Gareth reçoit un coup assez violent derrière le crâne. Un coude s’est abattu sur lui. Deux résistants vident leurs chargeurs sur l’amazone qui est forcée de reculer. Et deux autres se jettent sur elle. Le druide tombe à genou, vision trouble, à moitié sonné. Sprout. L’appel se répand muet. Il grogne et s’accroche à la conscience en grimaçant.
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MessageSujet: Re: it's the end of the world as we know it | gareth   it's the end of the world as we know it | gareth EmptyJeu 19 Déc - 16:43


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Venant de n’importe qui d’autre, ce plan aurait pris des allures de mission suicide – et même, cette fois, Nate se demandait si lui aussi ne s’embarquait pas dans une mission suicide. Enfin… c’était son job, à la Justice League, de foncer dans le tas et d’encaisser les dégâts pour les copains, pas vrai ? Il était indestructible, lui, ou tout comme, alors autant jouer les appâts et détourner l’attention pendant que les Green Lanterns et autres Black Canary s’occupaient de distribuer les vrais dégâts. Mais cette fois, même lui s’attaquait peut-être à un gros morceau. Les Amazones n’étaient pas des combattantes comme les autres – bon Dieu, Diana et Donna faisaient partie de la poignée de personnes à avoir réussi à lui laisser des hématomes sur le corps, même intégralement transmuté en métal, alors une horde d’Amazones ? Et ces explosions que ce Gareth semblait capable de provoquer, et qu’il se proposait d’encaisser comme un véritable kamikaze ? Il pouvait presque entendre la voix de Superman essayer de le raisonner. Ne fis pas ça, Nate. Il doit forcément y avoir une autre solution. Sauf que non, il n’y avait pas d’autre solution : la Résistance tenait l’opposition pour l’instant, mais combien de temps allaient-ils réussir à durer ? Et son seul allié de poids dans cette bataille, c’était un type dont il ne connaissait rien, si ce n’était le nom. Mais depuis quelques temps, Nathaniel commençait à se demander si toute cette histoire de nouvelle Terre ne redistribuait pas les cartes, et que les ennemis d’hier pouvaient bien se révéler les amis de demain. Personne ne pouvait se permettre de cracher sur un potentiel allié. Même si le visage de Gareth lui était familier, et même si le sentiment était réciproque, et même s’ils auraient dû se méfier l’un de l’autre et le regretteraient plus tard… à ce moment-là, ils n’avaient pas d’autre choix.

Alors Nate se laissa faire, envers et contre tout bon jugement, et ne protesta pas lorsque Gareth chargea le moteur arraché, puis lui. Il sentait sa main sur son épaule, et le courant d’énergie qui le parcouru, et il grimaça tellement la sensation était désagréable, comme si le jeune homme essayait de forcer son organisme à absorber une substance incompatible. Comme essayer de faire rentrer un cube dans un moule triangulaire. Nate dut prendre sur lui pour ignorer ces courants d’énergie qui se débattaient dans ses veines, remontaient le long de ses épaules, dans son cou, jusque dans sa tête, pour se concentrer sur les instructions de Gareth. Courir sur Terra, et continuer de foncer droit devant, quoiqu’il arrive. Gareth assurerait ses arrières. Parfait. Nate hocha la tête en essayant de ne pas laisser paraître son inconfort. « Roger. Mais ne prenez pas de risque inutile. Dès que j’arrive à leur hauteur, mettez-vous tous à couvert. » Et, avec un dernier regard mi-inquiet, mi-déterminé à son improbable et mystérieux acolyte, Nate profita d’un bref échange de feu entre les résistants et les Amazones pour bondir de sa cachette, son lourd fardeau dans les bras, et courir droit devant lui sans se retourner. Il n’était pas Flash, mais bon sang, il avait été footballeur, dans une autre vie, et il semblait bien que dix ans de retraite dont la moitié avec une jambe en moins n’aient pas tellement entamé ses réflexes de quaterback de légende. Fermement accroché à son moteur, il piqua un sprint droit en direction de Terra, les yeux rivés sur elle, ignorant délibérément les Amazones qui tentaient de s’interposer – du coup de l’œil, il voyait des pans de terre se soulever et entendait de multiples explosions, et décida d’interpréter ça comme Gareth qui tenait parole. Plus que quelques mètres…

Il faillit perdre l’équilibre, mais les orbes de Gareth firent leur office, et en esquivant un coup d’épée en traître, Nate parvint à bondir au milieu des rangs des Amazones – et Terra, elle, n’était plus qu’à quelques pas. Qu’avait dit Gareth, déjà ? Ne percuter personne, ou tout exploserait avant l’heure. Bon, il semblait bien que l’heure était arrivée. Le cœur tambourinant dans sa poitrine, les poumons brûlants de toute la poussière qu’il avait ingérée dans sa course, Nate entendait à peine le vacarme de la lutte derrière lui, entendit à peine le cri de rage de Terra qui tendait déjà les mains vers lui pour l’enterrer vivant sous une montagne de roches. Mais il fut plus rapide : et il lança le moteur chargé d’énergie cinétique de toutes ses forces. Une Amazone, désespérée de protéger la Furie, se jeta sur lui ; et son poing percuta Nate au moment même où Terra encaissait le terrible choc du moteur.

Est-ce que leur plan complètement dingue avait marché ? Difficile à dire pour Nate. Tout ce dont il se souvenait, c’était une lumière blanche et jaune, aveuglante, suivie d’une détonation monstrueuse, et surtout, l’onde de choc phénoménale qui lui traversa tout le corps – non, qui jaillit de son corps à lui et entra en collision avec celle du moteur. Deux explosions d’une magnitude qu’il n’avait pas anticipée et dont la violence se répercuta sur plusieurs dizaines de mètres, et balaya tout sur son passage. Jusqu’à où, dans New Themyscira, la déflagration s’était-elle fait entendre ? Sur leur champ de bataille à eux, un silence de mort avait remplacé le capharnaüm du combat. Un nuage de poussière se faisait brouillard en recouvrant morts et blessés d’une couverture sourde – et Nate, lui, projeté de plusieurs mètres par l’explosion du moteur, gisait contre la carcasse d’une voiture. La gorge, la bouche et les poumons remplis de poussière, les oreilles sifflant encore et complètement désorienté – mais ça encore, ça n’était pas le pire. Le souffle court, comme bloqué dans sa poitrine, ses yeux clairs cherchaient désespérément un point d’accroche dans le ciel qu’il ne distinguait plus dans ce brouillard gris, et s’il se sentait incapable de bouger, pétri de douleur, il sentait encore une main, une jambe tressaillir, comme agité de légers soubresauts. Et son corps tout entier, céder sous le poids d’une immense fracture qui ne se faisait ni dans ses organes, ni dans ses os. D’un œil extérieur, il avait sans doute simplement l’air sonné – lui, pourtant, avait l’abominable impression de se désagréger sur place. Incapable de deviner, à ce moment-là, que le choc de l’énergie de Gareth venait de profondément déranger sa structure moléculaire. « Putain… » souffla-t-il en s’étranglant à moitié, et la tête lui tourna plus fort encore et il sentait ces ondes se propager encore en lui, organique, métallique, organique, métallique… « … Gareth ? » appela-t-il, faiblement. « Les gars ? Il y a encore quelqu’un ? » Les avaient-ils tous tués, avec leur plan insensé ?

Oh seigneur. Qu’avaient-ils fait ?


 
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