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 Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary

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Thalassa Xanalla


Thalassa Xanalla

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MessageSujet: Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary   Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary EmptyMar 31 Déc - 9:27



"Où finit la loi, commence la tyrannie"

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              Même baignée dans l’obscurité la plus totale, ou toutes lueurs ne sont désormais plus qu’une lointaine notion étouffée par la pénombre, elle-même comparable à l’obscur fleuve cosmique servant de voûte céleste à notre belle planète bleue, je pouvais encore sentir au-dessus de toit qui m’en protégeait, les derniers rayons de cet astre solaire, mourant vers l’inconnu horizon, tandis que j'émergeais de mon sommeil. En cette heure, la villa italienne dormait encore, laissant le silence être maître des lieux, donnant ainsi l’impression que la bâtisse demeurait sans vie. Je me déplaçais allègrement à travers les couloirs du sous-sol de cette immense et luxueuse demeure romaine, dans cette obscurité si apaisante, nullement gênée par l’absence de luminosité. J’allumais les quelques bougies sous mon passage pour préparer le réveil de sa majesté et de ses sujets. Rejointe par les autres domestiques, venant chacune de leur chambrée, allumant les bougies sur leur passage.
     Pas un mot, pas un regard, nous étions une dizaine à nous occuper de nos tâches. Certaines se concentraient à des tâches des plus basiques telles que le nettoyage des lieux, tandis que mon rôle était de préparer le bain royal dans les thermes vaporeux de la villa où se rendra la reine. Je n’étais pas seule, nous étions cinq à vérifier la propriété des lieux, celle de l’eau, sa température, son parfum, car il se devait d’être parfumé. Je sentais cette nuit arriver et le soleil disparaître, mon corps en subissaient les changements, l’appel de la nuit s’adressant directement à la bête qui siégeait au fond de mon cœur. Dans le hall d’entrée de la villa, seule et sachant le soleil encore présent derrière la porte qui me faisaient face, j’étais évidemment tentée de l’ouvrir pour y observer une dernière fois la lueur sans doute rouge et mortelle de l'astre cosmique. Levant ma main vers la poignée de la porte, je fus prise aussitôt d’une incommensurable douleur, s’amplifiant insupportablement dès lors que je tentais avec plus de volonté de toucher cette poignée et de me livrer à la mort par feu, tel un martyr  enfin libéré.

      Je retins mes larmes, car je ne devais en aucun cas être surprise par cet état de fait, je n’avais pas le droit de croire en l’espoir qu’elle m’avait peut-être oubliée. J'étais pathétique de le croire même un instant. Je savais bien évidemment ce qu’il se passait. Oui, même si j’ignorais à quel moment elle l’avait fait, elle m’avait ordonné de ne pas quitter la demeure, elle n’a même pas eu besoin de le faire en ma présence pour que je sois incapable de lui désobéir. C’était encore là cette dure loi qui unissait une ‘’infante’’ à sa génitrice. Aussitôt, la peur s’empara de moi à l’idée que sa majesté ait pu d'une manière ou d'une autre ressentir son lien me soumettre pour la énième fois. Elle saurait forcément que c’était moi et elle me punirait à nouveau, c’est pour quoi je priais, moi, une non-croyante, que cette bêtise ne l’ait pas sorti de son sommeil brusquement et qu’elle soit encore endormie paisiblement. Une autre suivante arriva dans mon dos, pour me rappeler que si le bain était prêt, il fallait préparer les tenues de la reine et l’accueillir à son réveil.
     Je ressentais un creux au ventre à l’idée de l’entretenir et comme à chaque fois que je voyais son visage, je me revoyais encore impuissante dans ses bras, me débattant pour échapper à ses crocs, mais sans succès. Cela faisait désormais cent vingt-huit ans que j’étais sa prisonnière et je n’arrivais pas à comprendre comment il lui était possible de me haïr au point de me refuser une fin à moi aussi, elle qui ne semble pas avoir de mal à causer la mort autour d'elle. Et comme si elle tenait à me narguer ouvertement, elle avait fait le déplacement tout particulier pour exécuter un jeune vampire ayant brisé sa précieuse petite loi. Moi aussi je voulais briser ses lois, pourquoi me refusait-elle à mon libre arbitre, pourquoi diable ne pouvait-elle pas me libérer de son lien ? Je ne méritais pas sa colère éternelle, mon seul crime envers les siens, envers elle, c’est d’être la fille cadette de l’homme qui a commis le crime qui m’a placé dans cette situation. Je rejoignis la garde de robe de sa majesté, cherchant quelle tenue lui mettre après son bain. L’autre suivante suggéra du rouge afin de mettre en valeur sa grandeur, ainsi que son titre de reine de sang. Oui. C’était une exécution, elle ne devait pas simplement être belle, elle se devait d’imposer une présence dominante et inspirer la peur.

      Je n’avais que faire de ce qu’elle pouvait bien réciter comme ineptie, car dans tous les cas, seule la reine décidera de ce qu’elle voudra mettre le moment venue. Notre rôle était de mettre en valeur les tenues en question pour que son choix soit facile et rapide. La nuit était là, nous le sentions toutes, les voies menant vers l’extérieur étaient dorénavant ouvertes, dont le balcon qui offrait une vue magnifique sur Naples. Mais malgré la porte d'entrée ouverte, j’étais incapable d’en franchir le seuil. Je pris une inspiration, tandis que je rejoignis mes sœurs attendant devant la porte de la chambre de son Altesse. « Ma Reine, votre bain est prêt. » Annonça l’une des suivantes, Akasha, après avoir frappé trois fois à la porte. Akasha est notre régente, il faut bien un leader pour veiller à ce qu'on fasse bien nos tâches. Je ne l'aime pas, ces yeux rouges, son manque d'expression, c'est déjà tout ce que je n'aime pas chez mes congénères jouissant de leur perte d'humanité. Quoi qu'il en soit, de mon côté, je me contentais comme pour toutes les autres, d’attendre en silence que la reine nous permette d'entrée pour la préparer. L'idée de la soirée, se faire discrète et se faire oublier... C'était ce que je devais faire, car si je suis sage, on m'ignore, si on m'ignore, j'ai la paix.  



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MessageSujet: Re: Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary   Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary EmptyMer 1 Jan - 22:40

Où finit la loi...Assise sur ton trône, tu caressais du bout de tes doigts une mèche de tes cheveux en attendant les nouvelles. Aujourd'hui était le jour de la correspondance et des doléances à travers le monde. Chaque émissaire pouvait faire le déplacement ou te faire parvenir une missive t'informant des nouvelles par chez eux. Internet, les mails, les sms... tu avais tout cela en horreur. La technologie n'était pas ta meilleure amie, loin de là. Dénuée de charme et de poésie, tu l'exécrais. Tu n'acceptais de t'y soustraire qu'en cas d'extrême urgence, Ian y veillait. Mais en attendant, tu préférais les anciennes méthodes. Un peu de respect et d'éducation, ça ne faisait pas de mal à ce monde qui devenait de plus en plus fou et détestable. Avec une patience admirable et légendaire, tu prenais le temps d'écouter chaque compte-rendu, chaque, avis, chaque requête, chaque plainte. Tu y répondais de la manière qui te semblait la plus approprié et la plus efficace. Ma foi, les nouvelles étaient plus bonnes et tu étais fière de tes factions à l’exception d'une seule, Naples...

« Madame, une missive en provenance d'Italie. »

Le chancelier de la Reine se tenait très solennellement debout devant elle, droit comme un I, le buste bombé et la tête relevée. Il était fier de son rôle et de sa place auprès de la Reine. Il était son secrétaire, l'un de ses rares hommes de confiance. Il était à son service depuis déjà près de cent cinquante ans et pour rien au monde il n'aurait aimé échanger sa place contre plus de liberté ou plus d'indépendance. Oh non, il vénérait sa Reine et être ainsi quotidiennement à ses côtés, à son service, le remplissait de joie. Il poursuivait par la lecture de la dite missive.

« Chère Altesse, nous avons la joie et l'honneur de solliciter votre présence au déroulement de notre grande séance d'instance qui se déroulera dans cinq jours au coucher du soleil. L'un des cas qui y sera exposé requière votre jugement et celui de nul autre. Il s'agit en effet d'une infraction de type trois, seul votre châtiment saurait alors être appliqué. Je vous prie de bien vouloir croire, mon altesse royale, en l'assurance de mes respectueuses et honorables salutations. Le Marquis de Naples. »

Ton regard s'assombrissait alors et tu arquais ton sourcil gauche. Ceux et celles qui te connaissaient vraiment savaient alors que tu étais désappointée. Encore une brebis égarée, encore une pomme pourrie dans le verger. Cela faisait longtemps que tu n'avais pas eu à faire à une infraction de type trois et tu trépignais déjà d'impatience de châtier le responsable. Ta communauté était puissante et vaste, tu devais la tenir fermement d'une main de maître si tu voulais pouvoir la contrôler et éviter la mutinerie, l'anarchie. Pour prendre l'ascendant sur les humains et accéder enfin à un monde où les vampires seraient tout en haut de la chaine alimentaire, tu devais maintenir l'ordre. Nul écart ne pouvait alors être toléré. Tu étais stricte et intransigeante à ce sujet

Quatre jours plus tard, tu étais bel et bien là, à Naples. Ton bain était prêt. Dans à peine deux heures, les festivités allaient commencer et tu en salivais d'avance. Tu aimais ces séances d'instance où ta présence était sollicitée. Tu aimais punir ceux et celles qui avaient osé outrepasser leurs droits et te tenir tête. Ceux et celles qui avaient osé se rebeller et te tourner le dos. Tu aimais les châtier devant un public ébahi et horrifié. Des exemples, des mises en garde. Bien évidemment, tu aurais préféré qu'il n'y en est pas du tout mais cela ne serait possible que dans un monde parfait... et ce monde, tel qu'il était, était justement imparfait. Ces exemples étaient alors finalement le meilleur moyen de réajuster les rangs, de maintenir le chaos et d'empêcher son déferlement au sein de tes troupes. Cela était un trop gros risque pour toi et tes sujets et tu veillais à ce que ne personne ne le prenne. Ces exemples étaient aussi l'occasion d'asseoir un peu plus ton autorité, de rappeler qui était sur le trône, d'instiller à nouveau la peur dans les cœurs. Car si tu étais une bonne Reine, droite et juste envers les tiens, tu savais aussi être sévère et impitoyable. A l'occasion, il était bon de le rappeler. Alors oui, au fond, tu devais l'avouer, ces réfractaires, ces révolutionnaires, ces bêtes noires, étaient finalement bénéfiques à ton règne.

Ton bain était donc prêt, tu laissais alors entrer tes suivantes dans ta chambre afin qu'elles t'y préparent. Ian était encore allongé, nu, dans tes draps. Comme toutes les nuits, il avait partagé ta couche et ton plaisir d'être dans ses bras. Les suivantes avaient pour interdiction de poser le regard sur lui lorsqu'il était ainsi. Car ce privilège n'appartenait qu'à toi. Ian t'appartenait plus qu'aucun autre. Tes suivantes te recouvraient alors d'un peignoir de soie qui faisait frissonner chaque infime partie de ton corps à son contact. Ce tissu était absolument divin. Tu étais ensuite escortée jusqu'aux thermes de la villa, une odeur délicieuse s'en dégageait et ce pour ta plus grande satisfaction. Tes suivantes te connaissaient bien et si tu les respectais toutes, si tu avais une affection particulière pour chacune d'entre elle, il y en avait une qui sortait du lot et pas comme elle aurait pu l'espérer. Il s'agissait de celle qui était le plus en retrait, celle qui fuyait ton regard en espérant qu'ainsi tu l'oublierais. Grave erreur. Celle-là, cette trainée aux faux airs de biche effarouchée, tu l'avais transformé il y a cent vingt huit ans exactement, pour le simple fait d'avoir été la fille d'un tueur de vampires. Tu l'avais changé devant les siens avant de la forcer à tous les dévorer. Puis, tu avais décidé de la garder auprès de toi, t'assurant que cette légende parcourait le monde jusqu'aux oreilles de tous les chasseurs qui auraient pour mauvaise idée de s'en prendre aux tiens. Voilà ce qui vous attendait misérables humais si vous osiez vous attaquer aux vampires. Vous et votre famille en seriez châtiés à jamais. Helena... Tu ne l'aimais pas, tu n'avais aucune considération ou sorte de respect pour elle, et c'était certainement pour cela que tu aimais tant qu'elle te serve. Prisonnière de ta volonté et de tes désirs, la torture ultime. Forcée de te vénérer, de t'aimer malgré la haine et la rage.

Laissant tomber le peignoir de soie au sol, exposant ta nudité absolument parfaite, tu entrais lentement dans l'eau de ton bain. La température était exquise, elles avaient fait du bon travail, comme toujours. Oui tu pouvais être fière de tes suivantes et elles en seraient hautement récompensées. Tu y mettais toujours un point d'honneur. Tu esquissais un sourire et même un soupire de plaisir avant de t'immerger jusqu'au cou. Helena avait pour interdiction de te toucher, tu laissais ce privilège aux suivantes en qui tu avais réellement confiance, aux suivantes que tu appréciais. Lila et Katherine se chargeaient donc de ta toilette. Tu fermais les yeux pour savourer à sa juste valeur ce rare instant de paix et de sérénité la plus totale.

« Tu ne te plais pas parmi nous Helena?»

Soufflais-tu sans même ouvrir les yeux.

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MessageSujet: Re: Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary   Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary EmptyVen 3 Jan - 2:17



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              À l’odeur, nous pouvions sentir la présence du bras droit et amant de la reine, presque par réflexe nous baissions le regard pour éviter de croiser la nudité potentielle de l’homme. Ce n’était de toute évidence pas un problème pour moi, j’avais en horreur la vision d’un homme au corps si ouvertement exposé. Cela n’avait rien avoir avec le fait que je sois une vierge, n’ayant jamais été touché par un homme, ne m’insultez pas. C’était une question d’éducation, il n’était pas convenu de poser le regard sur un homme même soigneusement habillé, car cela pouvait donner lieu à un message dont l’interprétation était incertaine. J'ai grandi avec cet enseignement-là, alors comment aurais-je pu un jour désirer poser le regard sur un homme cette fois nu ? C’était grossier et pas de mon rang, car avant d’être une suivante, avant d’être damnée ainsi, j’étais avant tout une Noble issue d’une famille qui servait la couronne d’Angleterre. J’étais une héritière forcée, dont la fortune est à jamais scellée dans mon ancienne demeure familiale que j'ai abandonné.    
     Je ne voulais pas y poser les pieds, pourquoi faire ? Me rappeler pourquoi je suis désormais la dernière Rimbauer ? Je n’avais pas besoin que Molly me soulage de la douleur provoquer par cette simple pensée, elle qui se permettait de prendre déjà bien trop souvent ma place à chaque fois que j’avais la fragilité de succomber à mes émotions les plus difficilement supportables. Tout cela pour dire que rien que de sentir la présence masculine du Duc, avait suffi à créer en moi une gêne suffisamment grande et forte pour que mon regard n’éprouve guère le besoin de le voir dans sa tenue d’Adam. À mon sens, l’ordre de la reine ne me concernait pas et je trouve ridicules les rares filles qui ressentaient l’irrésistible désir de voir un homme ainsi, ou inversement, un homme qui chérissait son désir de la femme nu, en fantasmant sur nos courbes. Je n’ai jamais éprouvé, même de mon vivant cette pulsion étrange à mes yeux que celle de l’attirance physique, que ce soit pour les hommes comme pour les femmes.

      Si j’en avais eu le choix, je serais guère présente ici dans cette chambre surtout pour y contempler celle qui a fait de moi le bourreau de ma famille. Bien que je ne l’exprimais guère ouvertement désormais, je continuais à la maudire et la haïr avec toutes les forces qu’il me restait de cette volonté m’appartenant encore. Oh oui, j’aurais préféré être loin d’ici. Et je n’étais en paix que lorsqu’elle me soulageait de sa présence par son absence et celle de son amant, lui qui était sans autres ambitions que d’être son chien de garde. Je m’attardais à d’autres formes de tâche ménagère épaulé de quelques autres suivantes sous le regard inquisiteur d’Akasha, pendant que Lila et Katherine habillaient sa majesté d’une tenue légère. Notre efficacité était telle que nous étions ressorties de la chambre bien avant que la reine soit prête pour son bain. Et nous attendions de nouveau dans le couloir que la reine sorte afin de la suivre presque spirituellement, telles ses ombres.
     Arrivée dans les thermes, je récupérai l’alcool que j’avais apporté plutôt, versant le vin dans le récipient de verre… Je m’approchais muni d’un plateau contenant la coupe que je passais à une autre suivante qui rêvait sans doute de cette proximité avec leur reine. Je m’en allais rejoindre le mur et attendre, carafon en main, me tenant prête à servir la reine en cas de besoin. Le regard baissait, je ne tenais même pas à poser mon regard sur elle, la fuyant comme je pouvais fuir le corps nu de Ian, mais pour des raisons grandement différentes. Il suffisait que je la regarde pour être hantée de souvenir dont son visage a usurpé celui de ma mère, tout en me rappelant en plus de son carnassier sourire après que j'eusse réalisé que j’avais massacré ma famille à cette époque. Non. Ne pense pas à ça, pas maintenant. Je devais outre-passer la douleur, ne rien lui montrer. Et puis peut-être qu’un jour elle finira par se lasser si je lui montre que je suis faussement indifférente à ma condition, elle me libérera peut-être en me faisant arracher ce cœur mort dans ma poitrine.

      Sa question ne provoqua pas de réaction visuelle sur mon visage, ici était la chance de ma condition d’immortelle que ce faciès abstrait à tous signaux émotionnels… Pas de respiration trahissant une soudaine montée d’adrénaline. Pas de cœur battant rageusement dans ma poitrine sous la colère et la frustration naissantes. Je ne respirais pas et mon cœur était mort. Et j’avais assez de contrôle pour empêcher mes yeux de se teinter d’un rouge écarlate sous cette colère légitime. Oui, physiquement, personne ici ne pouvait me reprocher quoique ce soit. Cependant, ce n’était pas n’importe qui en face de moi, c’était malheureusement ma mère créatrice… Le lien vampirique qui m’unissait à elle était amplement suffisant pour qu’elle se délecte de ce que tout mon être cherchait à cacher à leurs yeux, c’est sans doute pour cela qu’elle n’avait même pas dénié poser un regard sur moi pour y vérifier ma réaction.
     « Pardonnez-moi Majesté, je me sens en effet indigne de votre divine présence. » Une hypocrisie à peine camouflée, mais qui ne pouvait guère passer comme une insulte ou un manque de respect envers les témoins présents, seul la reine saurait car pouvant ressentir ce que je ressentais pour elle depuis qu’elle avait fait de moi sa soumise. « Peut-être que si Son Altesse le souhaite, je peux disposer et la soulager de ma piètre présence ? » A son époque, les joutes verbales et les provocations à peine dissimulées étaient un jeu qu'une personne devait maîtriser, si elle ne tenait pas à se faire humilier par un manque d'audace. On pouvait reconnaître une personne civiliser et cultiver, lorsqu'elle ressortait gagnant de ces joutes en question. Ce n'était pas la reine qui allait lui enseigner cela.  



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MessageSujet: Re: Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary   Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary EmptyMar 7 Jan - 10:07

Où finit la loi...Helena... Douce et charmante Helena... Bien sûr qu'elle ne se plaisait pas ici. Bien sûr que si l'opportunité se présentait, elle s'enfuirait loin de toi sans hésiter. Comment aurait-il pu en être autrement? Tu la gardais captive auprès de toi depuis si longtemps. Même s'il fallait avouer que pour une prisonnière, elle n'avait tout de même pas trop de quoi se plaindre. D'autres vivaient dans des conditions bien plus déplorables et détestables. Mais asservie contre son grès, bien sûr qu'Helena ne se plaisait pas à tes côtés. Tu le savais et cela te divertissait à un point inimaginable. Car lorsque tu voyais le visage de cette démente aux cheveux d'or, tu voyais celui des chasseurs que tu avais traqué, que tu traquais et que tu traquerais à tout jamais. Sans relâche ni pitié, tu ne les laisserais jamais en paix. Helena était sans nul doute l'une de tes plus belles victoires face eux. Oui, concrètement, elle, elle n'avait rien fait. Elle n'était pas une chasseuse de son vivant... de ce qu'elle prétendait. Une partie de toi savait qu'elle disait la vérité mais une autre ne pouvait s'empêcher de douter. Les chasseurs étaient des créatures si vils et sournoises... Et comme le doute n'était pas permis, comme il était proscrit, tu ne cherchais pas à comprendre. Tu n'envisageais même pas une seule seconde l'option de la libérer ou d'accéder à ses requêtes. Non... Helena serait un exemple pour l'éternité. Un exemple pour toutes ces saletés de chasseurs qui t'horripilaient au plus profond de ton être. Tu aimerais tant pouvoir les traquer et les tuer un à un, personnellement... Cela était malheureusement impossible, tu ne pouvais dédier ton existence à leur chasse. Alors brandir constamment un exemple du sort qui pourrait leur être réservé... oui, ça te paraissait être une excellente idée. Bien moins pour la principale intéressée mais honnêtement, tu n'en avais rien à faire de ses pauvres petits états d'âme. Si tu mettais toujours un point d'honneur à ne pas te montrer cruelle envers un vampire qui ne le méritait pas, tu étais incapable de ressentir une quelconque affection pour Helena comme pour tes autres suivantes. Non... elle, elle était incontestablement la bête noire de ta communauté.

D'ailleurs, ses courbettes et sa flagrante hypocrisie t'étaient insupportables. En fait, son seul visage t'était insupportable. Tu songeais même parfois à lui faire couper la langue pour qu'elle cesse à tout jamais ses sempiternelles jérémiades... Tout ce qui sortait de sa bouche, le simple son de sa voix... te soulevait le coeur et te donnait envie de l'abattre sur le champ. Mais tu résistais, tu te retenais, le jeu en valait la chandelle. Elle serait si heureuse que tu la libères, si heureuse de ne plus avoir à te servir. La mort serait bien trop douce pour elle et ses ancêtres, hors de question que tu y cèdes donc. Sans poser ton regard sur elle, tu ouvrais finalement les yeux et tendais ta main afin que l'on y dépose une coupe de vin. Sans dire un mot, sans même accorder la moindre attention à ta suivante mal aimée, tu prenais une gorgée de ce nectar. Le vin italien était absolument délicieux, tu n'étais jamais déçue. Il fallait aussi dire que l'on te réservait toujours les meilleurs cuvées, après tout, tu étais là Reine. Mais le comportement d'Helena te gâchait malheureusement ce plaisir.

« Ta piètre présence? Nous sommes au moins d'accord là dessus. »

Les autres suivantes pouffaient silencieusement de rire. S'il avait s'agit d'une autre personne, d'un autre contexte, nul doute que tu les aurais reprise. Ce n'était pas une façon de se tenir, ce n'était pas digne de toi et de l'image que tu voulais refléter. Mais étant donné la cible de ces railleries, tu laissais faire et te contentais de leur lancer un regard critique afin qu'elles montrent un peu plus de tenue. Après tout, elles étaient les suivantes de la Reine du Sang, pas de parfaites idiotes sans cervelles, ni éducation. Tu avais un standing à préserver.

« Mais te soulager n'a jamais été l'une de mes priorités Helena et tu en es parfaitement consciente. Alors pourquoi toujours t'entêter à m'importuner avec de telles sottises? »

Tu prenais à nouveau une gorgée tandis que Katherine frottait délicatement ton dos.

« Approche... »

Ajoutais-tu en posant enfin ton regard sur Helena. Ton regard était d'un mépris et d'un dédain absolus.

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MessageSujet: Re: Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary   Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary EmptyMer 8 Jan - 16:33



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              Cela m’était complètement égale que les autres riaient de moi, ou bien qu’elles m’ignoraient ou me jugeaient dès qu’elles en avaient l’opportunité. C’était dur au début, douloureux et pesant avec le temps au point que ma solitude me poussait à chérir Molly comme ma seule, ma terrible et impitoyable amie. Cependant, malgré l’éternité qu’il me restait à m’affranchir de cette illégitime dette envers la reine, malgré que je n’avais que faire de leur moquerie à peine camouflée, je n’arrivais pas à y être insensible. Mais cette fois, ce n’était pas la colère qui avait grandi un peu plus dans mon coeur, elle s’était comme volatilisé à la phrase de la reine, remplacé par une peine douloureuse, torturée par l’écho de ces rires étouffés de ses suivantes adorées. Je ne voulais rien répondre, aucune personne n’était à l’écoute de mes propres mots. Alors, je préférais garder le silence, elles semblaient toutes d’autant plus apprécier ma condition que lorsque j’étais dépourvue de la parole.
     J’assumais mon hypocrisie envers ma reine, mais elles, assumaient-elles la leur envers leur souveraine ? Car finalement, elles me détestaient et aimaient me détester pour la simple et stupide raison que j’étais haïe de la reine. Des personnes comme elles, j’en ai vu défiler dans les festivités et les banquets royaux de la cour d’Angleterre. Mes propres sœurs étaient influencées par les femmes d’une bien meilleure influence qu’elles, voulant absolument être d’accord avec ces dames en question sur des sujets dont elles ne connaissaient rien ou qui allaient contre leurs principes habituels. Je crois d’ailleurs, que même à l’époque dans ma famille, j’étais déjà cette bête noire car j’avais l’intelligence de remettre en question mes hôtes, contre l’avis de mes soeurs. Femme de science, psychanalyste, j’étais incapable de me fermer les yeux et de simplement accepter d’entendre la bêtise et la méconnaissance de gens arrogants.

      Les suivantes de la reine ne m’aimaient pas, car la reine en avait décidé ainsi, que se passerait-il si un jour, la reine me libérait ? Allaient-elles bêtement attendre de voir le comportement de la reine à mon égard pour l’imiter dans le but de rester dans ses bonnes grâces. Quelque part, je ne leur en voulais pas, qui aurait la folie de braver la colère de la reine en fréquentant sa prisonnière ? De toute façon, j’en avais que faire comme je l’ai dit plus tôt. Lorsque la reine m’annonça qu’elle ne ferait rien pour me soulager, comprenant par la même occasion qu’elle avait compris que j’essayais de créer l’opportunité de la fuir dans ma dernière phrase, je me sentis subitement stupide de croire que la caresser dans le sens du poil allait marcher. « Parce que vous m’en laissez encore le droit, ma reine. » Pas de faux-semblant dans cette phrase, c’était un fait, une vérité. Elle ne pouvait pas écraser ma volonté, mon esprit serait toujours à moi… Cependant, mon corps, tout mon être physique appartenait à son pouvoir, sa volonté.
     Il suffisait qu’elle m’en donne l’ordre pour que je ne sois plus jamais capable d’émettre un mot de mon éternité. Et puis elle avait ajouté dans un seul et simple mot de l’approcher. Son regard, qui se posa sur moi, avait eu le pouvoir de me bouleverser un peu plus. Pourquoi ? Ô pourquoi avais-je autant mal, de cette douleur qui n’avait pourtant rien de physique, à chaque fois qu’elle montrait sa haine à mon égard. Je devrais être indifférente vis-à-vis de ce qu’elle peut bien penser de moi, être simplement capable de la haïr autant qu’elle me haïssait pour ce qu’elle m’a fait endurer. Oui. Pourquoi je ne voulais pas soutenir son regard, de peur de sentir les larmes se frayer un chemin à travers mes yeux si je ne lâchais pas prise ? ** Nous savons toutes les deux pourquoi, pas vrai ? ** Non je ne voulais pas savoir, ce n’était pas vrai, ce n’était qu’une illusion, une chimère créée par ce monstre. ** Ou bien, c’est peut-être simplement que tu renies la vérité. **

      Les paroles de Molly m’étaient si insupportables, que j’aurais voulu effacer son existence si je le pouvais. Bien qu’en réalité, même si j’en possédais le pouvoir, je ne l’aurais sans doute pas fait… Elle était ma seule amie. Je sentis ses bras se resserrer autour de moi dans une étreinte perfide et ses lèvres approcher de mon oreille droite au point d'en sentir son souffle sur ma peau, elle ajouta alors : ** Maman t’a dit d’approcher, Helena ! ** L’effroi s’empara de tout mon être à ses derniers mots, tenant fermement le carafon en main, j’approchai donc de la reine sans arriver à faire disparaître le frisson qui me parcourait.  



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MessageSujet: Re: Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary   Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary EmptyLun 13 Jan - 10:12

Où finit la loi...Malgré ses manières, tu voyais clair dans le jeu d'Helena. Elle avait beau feindre une certaine indifférence face à tes propos et ton traitement particulier, tu n'étais pas dupe. Tes suivantes peut être mais sûrement pas toi. Et cela t'agaçait, qu'elle te tienne tête en quelque sorte. Quelle ingratitude, quel manque de respect. Se rendait-elle compte de la chance que tu lui avais finalement octroyé? Certainement pas au vu de son comportement qui te déplaisait fortement. Tu lui laissais tout de même une grande liberté pour sa condition. Certes tu la gardais sans cesse sous surveillance, tu n'avais aucune confiance en elle, mais tu l'as laissé tout de même gambader dans l'herbe de ce vaste monde. Elle et son autre folle, que tu appréciais d'ailleurs bien plus... Bien évidemment, tu faisais épier chacun de ses faits et gestes, tu ne voulais pas prendre le risque qu'elle mette en danger le secret de votre existence. Mais ce n'était qu'un petit prix à payer pour un semblant de liberté non? Car son sort aurait pu être bien pire. Tu aurais dû lui infliger bien pire... Tu aurais pu la séquestrer dans l'une de tes nombreuses catacombes. Tu aurais pu la plonger dans un état de léthargie constant, tu aurais pu lui infliger mille et un tourments, la garder prisonnière dans la souffrance et la solitude la plus totale pour l'éternité. Non, en fait tu avais fait preuve de bien trop de bonté envers elle Mary et tu commençais à t'en rendre compte. Certes tu n'aimais pas châtier les tiens, tu aimais les préserver... mais parfois, il fallait savoir se montrer stricte et sévère pour empêcher les débordements. Parfois il fallait remettre les pendules à l'heure, faire une petite piqûre de rappel. C'était ce qui devait se passer avec Helena. Elle avait tout de même transgressé l'une de tes règles, elle avait songé à partir. Elle ne l'avait pas fait, elle ne l'avait pas tenté, mais y songer était déjà beaucoup trop à ton humble avis. Pensait-elle sincèrement que tu ne le saurais pas, que tu ne le ressentirais pas? Ou alors était-ce de la provocation pure et dure? Dans tous les cas, elle devait être rappelée à l'ordre.

Tu lui avais donc dit de s'approcher, tu savais déjà comment tu allais t'y prendre. Cela te trottait déjà dans la tête depuis quelques temps, tu attendais juste l'occasion pour t'y atteler. Car si tu étais cruelle avec les humains, ne cherchant pas à comprendre ou à négocier avec eux, quand il s'agissait des vampires, c'était une toute autre histoire. Tu attendais toujours que la faute mérite réellement sanction. Tu ne faisais preuve d'aucune cruauté gratuite envers les tiens. Tu attendais... tu attendais... Et au moment opportun, tu frappais. Lorsque Helena fut à ta hauteur, tu te levais et sortais de l'eau. Katherine posait ton peignoir sur tes épaules et tu l'enfilais. Tu nouais délicatement la ceinture sans même donner un regard à Helena qui était là, comme une véritable cruche à attendre de voir ce que tu lui avais réservé. Une fois ton peignoir refermé et ta décence retrouvée, tu te retournais enfin vers elle. Tu ôtais alors doucement le carafon de ses mains et le tendais à l'une de tes suivantes. Puis, tu attrapais brutalement Helena par les cheveux et plongeais son visage dans l'eau de ton bain. Tu maintenais fermement sa tête sous l'eau jusqu'à ce qu'elle se noie puis tu la laissais là, flottant comme un vulgaire morceau de bois. Tu allais alors t'asseoir dans ton fauteuil, tendant ta main pour que l'on vienne y déposer une coupe de vin. Tu attendais, tu attendais... Quelques instants plus tard, Helena se réveillait, évacuant l'eau qui obstruait ses poumons et l'aurait tué si elle avait été humaine. Tu esquissais un sourire. Ce n'était que le début. Tu faisais alors signe à tes suivantes de s'emparer d'elle, ce qu'elles firent immédiatement sans se faire prier. Elles amenèrent alors Helena sur la grande table en bois qui servait habituellement aux massages des invités les plus prestigieux. Une suivante la tenait fermement par les poignets, l'autre par les chevilles. De toute manière, Helena savait très bien qu'elle n'avait pas le droit de résister.

« Je n'apprécie pas du tout ton comportement Helena. Je crois que ma bonté à ton égard t'a fait perdre la tête, encore. Alors je crois qu'il est temps de t'administrer une petite cure pour y remédier. »

Tu attrapais alors le carafon rempli d'eau et t'approchais du visage d'Helena. Tu parlais bien évidemment d'une torture moyenâgeuse, la Cure par l'eau. Une méthode radicale et très efficace pour les vampires. Tu les forçais à boire des litres et des litres d'eau jusqu'à ce que leur estomac explose, tu laissais la régénération faire son œuvre, et tu recommençais. Encore et encore. Tu pouvais faire cela pendant des jours mais Helena avait de la chance, tu n'avais ni le temps ni la patience pour cela. On t'attendait pour un évènement beaucoup plus important. Tu lui faisais alors boire un carafon entier, puis un autre, puis un autre, puis encore un autre... jusqu'à arriver au résultat escompté. Une fois cela fait, tu ordonnais à tes suivantes de la laisser souffrir et se rétablir seule. Tu disparaissais dans ta chambre où Katherine t'habillait pour la grande séance d'instance. Tu avais hâte que les festivités commencent. Tu ne pensais déjà plus à Helena. D'ailleurs, tu avais ordonné à tes suivantes de veiller à ce qu'elle soit dans le public durant le procès et nul part ailleurs. Elle ne méritait pas d'apparaitre à tes côtés.

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Thalassa Xanalla


Thalassa Xanalla

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MessageSujet: Re: Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary   Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary EmptyMar 14 Jan - 2:19



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              C’était devenu un réflexe, rien que pour le fait de parler et donc de faire volontairement vibrer ces cordes vocales, il me fallait obligatoirement respirer, sans air, il ne pouvait guère y avoir de son. Alors, respirer même si je n’en avais guère besoin était plus fort que moi, me donnant l'impression naturelle que c'était toujours vital pour moi. Avant même que je ne m’en rende compte, l’eau avait déjà infiltré mes poumons provoquant dans mon corps un mécanisme si humain, celui de se défendre malgré que tout en moi était déjà mort. Je perdis connaissance, dans ce coma libérateur, rien que le temps que mon corps se souvienne de son immortalité. Le cauchemar fut à mon réveil où je fus agrippée par les autres suivantes qui me traînèrent jusqu’à la table de massage et immobilisée. Voilà ce que je redoutais… Me tuer tout simplement était trop demandé pour cette reine sanguinaire, mais me torturer était semble-t-il idéal pour elle. Pourquoi ? Parce que j’étais honnête avec moi-même ? Que je n’aimais pas ma condition ? Que peu, importe ce qu’elle fera, je ne serais jamais heureuse d’être une vampire qu’elle a forcé à dévorer sa propre famille. Jamais. Seule la mort, me sauvera d’elle.
     Ce n’était pas tous les immortels qui avait une âme, quand beaucoup d’entre nous en ont un, une particularité étrange... Si mon reflet apparaît bel et bien dans un miroir, j’avais la particularité de pleurer des larmes de sang, presque écarlate dans certaines conditions. Et tandis qu’on me forçait à boire cette eau, j’en sentais quelques-unes tracer leurs chemins hors de mes yeux. L’eau était autrefois une source de vie essentielle, mais aujourd’hui, dans ma damnation, c’était un poison. Le sang était ce qui me gardait forte et qui m’octroyait cette santé surnaturelle, mais l’eau bu ainsi, le diluait dans mon corps. La régénération devenait de moins en moins efficace au fur et à mesure que j’avalais cet élément dépourvu de globule. Vomissant à la fin toute l’eau que mon corps n’avait pas déjà absorbé, j’avais été laissée là, abandonnée dans ces thermes. Beaucoup trop d’eau avait pris place dans mon corps et je la sentais cette fragilité s’emparer de moi.

      Encore couché sur cette table, des minutes, qui me semblaient une éternité, passaient avant que l’impression de malaise s’estompe et que mon corps vint à terminer sa régénération. Mais ce n’était que l’impression, car au final, le mal qui m’habitait désormais était toujours présent. Le manque de sang dans mon corps, je le ressentais. Les sons, les odeurs, ma propre vue étaient troublés… Et malgré toute cette eau ingérée, la soif avait grandi paradoxalement plus les carafons défilaient, plus l’eau imprégnait mes cellules. Mon corps plus que ma volonté avait besoin de retrouver une concentration de cellule sanguine et tous mes sens semblaient déjà chercher une source qui pourrait réconforter et réchauffer la bête qui grandissait à l’instant dans mon cœur. ** Est-ce que ça va ? Tu peux me laisser ta place si ça ne va pas ? ** M’annonça alors Molly, faussement inquiète, accroupie juste devant moi. Ne répondant rien, je me redressais sur cette table pour en sortir.    
     A peine les pieds posés au sol que je me sentis faillir, m’appuyant sur le table pour ne pas tomber. ** Avec tous ces carafons, maman t’a tué plus d’une dizaine de fois ! ** Mon regard se pose sur cette présence qui n'était autre que mes travers à forme humaine, avant de cracher fébrilement d’une voix sensiblement cassée et bas. « Ne… ne… l'appelle… pas… comme... ça ! » Je n’ai qu’une seule mère et elle m’a forcé à la tuer, cette garce. ** Et pourquoi donc ? C’est sa morsure qui a fait de toi ce que tu es, tu as son essence qui parcourt ton corps, son ADN qui mute ton sang. Pourquoi tu t’attaches autant d'importance à ta vie humaine comme ça ? ** Je ne répondis rien, marchant en m’appuyant contre le mur pour sortir de ces thermes infernales. Le plus triste, c’est que je ne sais même pas moi-même pourquoi je m’obstine à me souvenir de ma vie humaine. Me défaire de mes émotions et n’être plus rien d’autre qu’un animal, une bête, ce serait si simple. Mais à chaque fois que je vois la reine, je ressens le besoin irrésistible de me rappeler de ma condition comme un serment que je ne dois pas rompre.

      Je voulais regagner ma chambre au sous-sol pour y rester, m’y endormir, me faire oublier, tout simplement m'abandonner à cette solitude… Mais une fois arrivée à ma porte, mes sœurs m’y attendaient, m’incitant à les suivre sans faire de scandale et elle était prête à m'y contrainde force. Oui. Car malgré mon état de fébrilité, elles montraient assez d'hostilité pour me traîner à l'endroit où me voulait la reine, quitte à me briser les os. Au moins, j’étais soulagée d’être parmi la plèbe vampirique, être juste à côté de ma tortionnaire après ce qu’elle venait de me faire, m’aurait horripilé. Une fois certaine que j’étais parmi le public, elles rejoignirent leur reine, tandis que moi, je cherchais un mur ou m’écrouler. Dos contre le mur, à genoux, j’avais l’impression que ma tête portait soudainement le poids du monde. C’est moi qui devrais être à la place du pauvre type qui sera jugé. ** Je n’ai pas envie de mourir, moi. Laisse-moi ta place si tu ne veux pas vivre. ** Pourquoi faire ? Pourquoi vivre si ce n’était que dans le but d’assouvir des pulsions. Non, toi et moi, Molly, c’est dans la mort qu’on doit absoudre nos péchés. Et je paierai davantage si nécessaire pour avoir permis ton existence.
     ** Tu n’es même pas croyante… ** C’est vrai… Je n’étais pas croyante, je n’ai jamais cru en Dieu et encore moins aujourd’hui. Et combien même, il existerait, il était bien trop égoïste pour ce soucier de nos vies. Alors, je n’avais que faire de lui comme il n’avait que faire de moi. Et il en serait de même d’elle, de la reine… Je n’aurais que faire d’elle et de sa générosité, tant qu’elle n’aura que faire de mon innocence. Je préfère qu’elle me torture à vie, qu’elle m’enferme dans des cachots humides et sales, enchaîner comme un rat, plutôt qu’elle me donne l’illusion d’une fausse liberté. Je ne peux pas me tuer moi-même, mais je saurais trouver qui le peut un jour… Des chasseurs, il doit toujours en avoir, je n’en doute pas. Je ne peux pas toucher de pieux, mais eux, ils le peuvent.  



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MessageSujet: Re: Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary   Où finit la loi, commence la tyrannie | Ft. Mary EmptySam 25 Jan - 7:08

Où finit la loi...Dans ta chambre, on te coiffe, on te maquille, on te pare. Tu dois être la plus somptueuse des reines. Tu y mets un point d'honneur. Beaucoup de tes sujets seront là ce soir et tu sais que les récits et témoignages de cette nuit seront légion, tu dois donc veiller à chaque détail. Le résultat est plutôt à ton goût et tu félicites tes suivantes. Il était très important pour toi de leur montrer l'estime qu'elle méritait. Depuis tant de siècles... elles étaient si fidèles, si loyales, si dévouées, tu les aimais sincèrement. Tu éprouvais une grande tendresse pour elles et tu savais que tu ne pourrais imaginer ton monde sans elles. Ian se réveillait alors, immédiatement ébloui par ta beauté. Tu aimais tant le regard qu'il pouvait, sans usure, poser sur toi. Ce regard... Ce regard qu'Andrew avait un jour posé sur toi. Mais aujourd'hui, dans ses yeux, tu ne distinguais plus que haine et dégout. Tu te demandais même si cela servait vraiment à quelque chose de t'accrocher à ces sentiments que tu éprouvais toujours pour lui. Car lui... et bien lui... il semblait ne pas vraiment en souffrir. Il enchainait, sans remord, les conquêtes, il ne te montrait qu'irrespect, rage et violence... Là où toi tu pouvais encore poser un regard affectueux sur lui ou culpabiliser de ta liaison avec Ian, lui semblait n'en avoir absolument que faire. Alors oui, tu savourais ce regard empli d'amour que ton Duc te lançait. Tu te sentais plus belle que jamais à travers ses yeux, il te faisait un bien fou. D'un signe de main, tu faisais comprendre à tes suivantes qu'il était temps qu'elles vous abandonnent. Ian se levait alors du lit, enfilait un pantalon de soie et se dirigeait vers toi. Délicatement, il te massait les épaules, tu esquissais un sourire. Ta dernière rencontre avec Andrew avait été très éprouvante. Il t'avait profondément humilié, blessé... Tu lui en voulais énormément, bien plus qu'à l'accoutumé. Pour être honnête, tu n'avais même plus envie de revoir son visage à part pour le lui arracher. Alors voir celui de Ian te faisait le plus grand bien. Tu glissais tendrement tes mains sur les siennes pour les caresser puis tu te relevais, le laissant t'admirer de la tête aux pieds. Vous vous glissiez quelques mots doux avant de vous embrasser puis tu lui demandais de se presser car la cérémonie n'allait pas tarder et tu le voulais bien évidemment à tes côtés.

Presque une heure plus tard, le grand moment tant attendu arrivait. Vêtu de ses plus beaux vêtements, Ian te tendait le bras. Tu y glissais le tien, plongeant ton regard dans le sien, et, ensemble, vous vous dirigiez vers l'entrée. Le maître de cérémonie annonçait alors ton arrivée et la foule t'acclamait. A ton passage, tous se prosternaient devant toi. Une sensation des plus délicieuses. Enfin on te donnait la considération que tu méritais, enfin on te montrait le respect que tu méritais. Bien évidemment, tu ne souriais pas, tu n'en montrais rien. Tout cela devait sembler naturel même si au fond de ton coeur tu étais sincèrement émue, tu l'étais toujours lorsque tu recevais autant d'amour de la part de tes sujets alors que tu recevais l'équivalent de haine de la part de celui que tu aimais plus que tout au monde. D'ordinaire, tu n'étais pas aussi affectée par les attentions de tes sujets mais là, tu en avais profondément besoin. Ton coeur saignait encore du traitement qu'Andrew Bennett avait osé t'infliger... encore. Ian le sentait, Ian le savait. Alors, discrètement, il exerçait une pression réconfortante sur ton bras et alors tu savais que tu avais tout le soutien dont tu avais besoin. Andrew ne devait pas parvenir à t'atteindre de la sorte. Tu le chassais de ton esprit, t'inspirant une nouvelle haine inédite au plus profond de ton coeur et tu poursuivais ton chemin jusqu'au trône qui avait été érigé pour toi. Tu saluais la foule et le Conseil. Tous firent une révérence avant de faire signe à l'assemblée de s'asseoir. Puis, le coupable était amené devant toi et les chefs d'accusations étaient prononcés. Tu avais tout écouté avec la plus grande des attentions sans laisser transparaitre la moindre émotion. Tu savais déjà ta décision avant même que cette abomination ne se présente devant toi. Il était tout ce que tu exécrais chez ton espèce. Égoïste, arrogant, prétentieux, narcissique, impulsif et insouciant. Ce vampire se croyait tout permis, il avait cru pouvoir passer au dessus des lois, au dessus de tes lois. Il allait amèrement le regretter... Car mettre en péril tes sujets, ton royaume, était tout simplement hors de question.

Pour ses crimes, tu le condamnais au supplice du tonneau, plus communément appelé le scaphisme. A l'écoute de ton verdict, la foule frémissait. L'horreur du châtiment était à la hauteur de leurs attentes et en découragerait certainement plus d'un. Une nouvelle fois, ils t'acclamaient et cette fois-ci, tu partageais cette complicité avec eux. Tu leur souriais avec grâce et dignité. Tu leur montrais que tu étais leur reine, que tu leur étais supérieure mais que tu avais une vraie considération et une vraie affection pour eux. Puis, tu te retirais. Tu n'avais plus de raison de rester à Naples. Pas une seule fois tu n'avais posé ton regard sur Helena, pas une seule fois tu ne lui avais adressé la parole et ce jusqu'à votre retour à Bludhaven et cela serait ainsi durant encore de nombreuses semaines. Tous avaient pour interdiction de lui parler, de la regarder... Et bien évidemment, elle avait pour interdiction de quitter le manoir. Cela lui ferait une bonne leçon...

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