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 Carnage Total (Harley Quinn)

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MessageSujet: Carnage Total (Harley Quinn)   Carnage Total (Harley Quinn) EmptyDim 9 Juil - 18:41




Prologue
Le combat du siècle!


Article du Gotham Globe.

Fight Night !


Préparez vous au spectacle ! Samedi prochain au Gotham Casino, ça va donner !

Le Gotham Casino a déboursé une fortune pour accueillir l’événement sportif de l'année, la grande rencontre poids lourd du moment. Le championnat du monde de la catégorie, qui opposera Wilson « The Punisher » Foreman et Duane « The Killer » Millard. Deux pugilistes aussi différents que le style et l'ambiance des villes de Metropolis et Gotham. Foreman, avec ses jambes en arceau, balance ses gants à la volée. Les étincelles jaillissent jusqu’au premier rang lorsque partent ses uppercuts. Quand à Millard, il pénètre sur le ring tellement détaché et maître de lui qu'il est aisé de le croire immunisé à la sueur. Il sautille sur la pointe des pieds, mieux qu'un danseur de twist. Et ses directs pénétrants assaisonnent le visage de ses adversaires, jusqu'à ce qu'ils ressemblent au steak tartare du grill de Gotham Lyman. Les deux hommes sont des artistes du poing dans la tronche. Foreman, poète de la force brute et Millard, anti-poète de la vitesse et de la ruse. A eux deux, ils ont gagné plus de 83 combats et n'ont perdu que 4 fois. Désormais Foreman le champion en titre, est prêt à défendre sa ceinture contre Millard le challenger n°1.

Un combat qui dépasse tous les records financiers, les deux boxeurs ont chacun reçu 5 millions de dollars comme bourse pour cette rencontre. Toutes les places ont déjà été vendue, on parle même de passionnés qui ont déboursé jusqu'à 1500 dollars pour une place au premier rang. Ajoutez à ça les paris sur la rencontre, les bookmakers de Gotham City donnant Foreman vainqueur à 1 contre 2, une côte serrée qui enflamme l'imagination du public. La soirée sera couverte par plus de 8 équipes télés à l'intérieur du casino et le mini-stade adjacent à l'établissement, recevra environ 30 000 spectateurs. On pense que l'afflux de clients sera tel que l'établissement de jeux a du prendre des devants. En temps normal le casino de Gotham dispose de 50 millions en liquidité dans ses coffres forts. Le montant grimpe jusqu'à 80 millions le week-end, grand moment d'affluence. Mais à cause du combat et de l'afflux attendu de clients, on sait que l’hôtel-casino a fait grimper le montant de sa salle des coffres jusqu'à 100 millions, afin de parer à tout imprévu. Une performance rarement vu, même pour les casinos de Las Vegas.

Inutile de vous dire que le GCPD, toujours vigilant, a affecté plusieurs de ses membres au casino, pour aider le service de sécurité à faire face à une telle foule. En tout cas, samedi soir à Gotham, une chose est sûr :

Va y avoir du sport !

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Very Bad Trip
Pauvre Harvey


Gotham casino

Samedi soir

2h du matin


Le commissaire Gordon escorté par deux policiers en uniforme, avançait dans le couloir souterrain du casino. Il passa devant un graffiti de couleur vert fluo criard qu'on avait fraîchement tagué sur le mur : « Joker assure ! » suivis de « Riez ! Pour que le monde rit avec vous ! ». Une colonne de captifs menottés et escortés par des commandos de la Brigade anti-émeute passa devant eux. Que des clowns du Joker. Ils s'esclaffèrent en passant devant Gordon. Le commissaire les fusilla du regard. Il resta à l'arrêt complètement interloqué devant la porte blindée de la salle des coffres du casino. Malgré son épaisseur de 40 cm d'acier, elle avait été dynamitée, perforée, arrachée de ses gonds et foutue à terre comme un vulgaire chewing-gum. Le commissaire croisa le capitaine de la Brigade de la répression des vols.

« Il est là ? »

« Oui. »

« Il a dit quelque chose ? »

« Non, il est encore sous le choc. On lui a proposé de sortir de la chambre forte, mais il refuse, il reste assis comme ça. »

Le chef de la police pénétra dans l'endroit en faisant signe à son escorte de rester à l'extérieur. La salle des coffres, avait été réduite à l'état de grille pain par les sbires du Joker. Des billets calcinés partout. Un sol détrempé par les douches anti-incendies. Cendres noyés d'eau. Le parquet était éventré. Les portes en acier des coffres individuels avaient volé. Les étagères murales pour renfermer les lingots d'or avaient été disloqués. Il aperçut Bullock assis sur un tas de billets de banques éparpillés. Il avait été trempé par la flotte anti-incendie, il avait les cheveux encore humide comme s'il sortait de la douche. Bullock ruisselait de partout. Il tenait une bouteille de whisky Seagram Crow Royal. Il s'enfilait des rasades de gnôle en buvant directement au goulot, comme s'il avait besoin d'un remontant. Bullock caressait de l'autre main une des hyènes du couple Joker qui dormait contre lui dans le style sieste digestive. Non loin de la bestiole on pouvait apercevoir un plateau repas de la suite royal, aux assiettes complètement nettoyées par l’appétit vorace de la bestiole. Bullock avait sur sa joue une grosse trace du rouge à lèvres d'Harley Quinn. Bullock était à mi-chemin entre l'état de choc et le burn-out. Gordon hasarda :

« Sergent ? Vous allez bien ? »

« Ouais ouais, on fait aller. J'ai déniché au bar la seule bouteille du casino que les clowns n'ont pas explosé. Vous en voulez un peu patron ? »

« Euh… sans façon. Harvey vous êtes sûr que ça va ? »

« Ouais sûr, même si je donnerai volontier mon insigne pour manger un donuts là tout de suite. »

« Qu'est-ce qui s'est passé inspecteur ? Racontez moi tout. »

« Racontez quoi ? »

« Eh bien tout ça ! Le casino de notre ville prit d'assaut par des dizaines et des dizaines de clowns du Joker. Une émeute déclenchée dans le stade adjacent en plein championnat du monde de boxe. Des centaines et des centaines de clients prit en otage à l'intérieur de ce bâtiment. Un siège par les forces de l'ordre qui a duré presque 5h. La ménagerie exotique personnel du directeur du casino qui a été libéré dans l'enceinte des salles de jeux. On vient de retrouver son éléphant dans le grand hall et son tigre apprivoisé dans les cuisines. Et son alligator nage dans le bassin principal des fontaines de la réception. Je ne vous parle même pas de nos hélicos à l'extérieur abattus au lance roquette depuis le toit, ni du nombre de coups de feux échangés entre les clowns et tous les policiers qui ont assiégés cet endroit. Et bien qu'on ait réussit à reprendre le contrôle des lieux, on ne sait même pas ce qu'ils ont fait des 100 millions de dollars qui étaient détenus dans cette salle. Harvey, vous étiez coincé dans ce casino pendant toute la soirée, vous êtes le seul de nos hommes à avoir tout vu et à avoir assisté à tous ce qui s'est passé dans cet endroit. Alors racontez moi. »

« Ok, après tout ce qui s'est passé ce soir, je suis plus à ça près. Pour ce qui est du pognon, appelez déjà une ambulance pour les assureurs, ils vont faire une crise cardiaque. Les clowns ont presque tout flambé. »

« Quoi ? »

« Ouais au départ je crois qu'ils ont joué avec le fric, à faire des trucs genre fabriquer un château en liasses de billet, ou bien faire une bataille de boule de neige façon dollars. Mais ils ont finis par se lasser et ils ont tout brûlé. »

Bullock grattouilla le crâne du hyène ensommeillé.

« S'ils ne sont pas venus pour braquer le casino, qu'est-ce qu'ils voulaient ? »

« Je pense que la garce et toute sa horde voulaient juste jokériser tout le casino, mais ce n'est que mon avis. »

« Mon dieu. Allez y Harvey racontez moi tout. Commencez par le début. »

« Et bien voilà, tout à commencé lorsque... »

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Carnage Total
Harley Quinn • Harvey Bullock


(Musique d'ambiance)

Gotham Casino

5h plus tôt

21h


Bullock entra dans le hall du casino vêtu d'un smoking Valentino. Il faisait parti du détachement de flic chargé d'assurer la soirée. Plus de 100 millions de dollars se trouvaient dans les coffres pleins à craquer de la chambre forte. Harvey s'était ramené avec un calepin, il espérait un autographe de « The Killer ». Il était fan du bonhomme. Il observa le salon bar avec un regard médusé. Toutes les serveuses évoluaient en patins à roulettes pour apporter les commandes clients du bar à chaque table. Un autocar entier de religieuses qui avaient débarqué dans le casino passa devant Bullock, elles se pâmèrent devant l'affiche du combat de boxe. Quels muscles !!! Deux agents de sécu du casino passèrent aussi devant Bullock en traînant un abruti qui pissait le sang par le nez. A première vu une entube de flambeur. Le connard avait sans doutes triché à une table de poker. Une prothèse distri-carte dépassait de sa manche et déconnait en ne cessant de balancer des as sur le sol. Bullock avança dans la place.

Jolie les néons, des touristes japonais mitraillaient le tout de leurs appareils photos. Des affiches pour les grands trucs dansant dans la salle de spectacle du casino : the Persian Room, the Top O'Gotham, Bell et les Bellboys, la Girls revue. Harvey mata les moquettes luxueuses épaisses. Des lumières tamisées, des call-girls qui rôdent. Harvey alla au bar pour se prendre un verre. Le barman lui raconta ses malheurs : pas la moindre nana à sauter. Un vieux crabe vint casser les pieds à Bullock. L'ancêtre lui raconta sa vie. Papy recrutait des danseuses et des escort girl. Il leur indiquait les mecs louches à éviter : les maquereaux, les « découvreurs de talents », les rigolos qui se disaient producteurs. Bullock essaya de s'esquiver, l'ancêtre se vantait, papy revivait son âge d'or : « J'ai déjà vu Bruce Wayne faire une partie de craps ici, il était encadré par deux top-modèles. »

Bullock circulait, il aperçut un orchestre qui donnait le ton dans la salle de Black Jack. Harvey se hérissa. Il avait coincé le trompettiste pour escroquerie, il avait coincé le saxo pour détournement de mineure. La voix de la chanteuse dérapait dans les aiguës quand elle montait trop haut. Bullock tailla le bout de gras avec un croupier qui avait fini son service. Le croupier reconnu le flic en lui. Il s'esclaffa : entre nous inspecteur. Vous pensez vraiment que quelqu'un serait capable de venir braquer ici ce soir ? Alors que tous nos agents de sécu sont sur les dents et que le stade juste à côté contient des dizaines de milliers de spectateurs ? Bullock lui confia qu'il n'y croyait pas, Black Mask ou Pingouin ne si risqueraient pas. A vrai dire, selon Bullock y'avait qu'un seul groupe de tarés en ville capable de faire ça. Harvey dessina un « J » avec son doigt pour désigner qui. Bullock voulut tester sa chance juste pour voir, il paria qu'il sortirait un 8 ou un 3 du paquet. Le croupier battit un jeu de cartes, le croupier tendit les cartes, Harvey piocha dedans et retourna la carte pour l'observer.

Bullock avait sortit un Joker.

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MessageSujet: Re: Carnage Total (Harley Quinn)   Carnage Total (Harley Quinn) EmptyLun 10 Juil - 0:19






❝Carnage Total❞
@Harvey Bullock & Harley Quinn

« Ce soir, les gars, c’est le grand soir ! » M’exclamais-je face aux hommes de poussin. Ils étaient nombreux, tellement nombreux… Tous armés et du maquillage sur le visage avec un grand sourire, la plupart possédaient un smoking mauve pour faire honneur à notre maître à tous, le Joker. Ce soir, ça allait être moi la reine de la soirée. Le but n’était pas de se faire un gros paquet de fric, non. A quoi bon ? Il y avait des moyens bien plus simples de s’en faire que d’aller braquer un casino pendant une soirée spéciale où la sécurité allait être renforcée. Non, ce soir, le but était de semer la zizanie et que le nom du Joker soit imprégné dans tous les esprits. Le but était de faire le plus de bruit et pour cela, les grands moyens étaient présents ! Les hommes étaient armés, il y avait des grenades de toutes sortes et même des lance-roquettes ! Bien évidemment, mes yeux s’étaient posés sur ces jolis jouets et j’espérais bien pouvoir m’amuser un peu avec, entre autres folies.

De nombreuses voitures noires étaient garées devant le repère du Joker et d’autres se trouvaient dans l’autre côté de la ville afin de se lancer dans un assaut coordonné des deux côtés du casino. D’ailleurs, la pègre devait certainement avoir des actions dans ce casino, mais on s’en fichait royalement. Il fallait savoir qu’à Gotham, c’était nous qui dictions les lois et ces personnes allaient très vite le comprendre. Je grimpai donc dans une voiture, toute excitée par ce qui allait se passer. Il y avait eu de l’organisation derrière cela, tout avait été planifié magistralement pour que la soirée soit la plus belle et le GCPD n’allait certainement pas s’attendre à un assaut aussi violent et coordonné. Les voitures démarrèrent, quittant le repère du Joker, se dirigeant vers le casino pour un assaut programmé, à 21h30 précise. Il fallait agir à une heure correcte afin qu’il y ait assez de monde. A quoi bon faire le spectacle s’il y a personne ?

L’effet de surprise. Voilà sur quoi je comptais. Et un peu sur nos jouets quand même ! Une fois devant le casino, je jetai un bref regard sur la montre d’un de mes hommes et je fis un signe de la tête. L’heure venait d’arriver et l’assaut pouvait commencer. Comme si cela avait été répété religieusement de nombreuses fois, tout le monde ouvrit les portes arrière de camionnettes et sortirent. Les hommes à l’entrée du casino furent tués sans qu’ils puissent faire quoi que ce soit. Tout doucement, les criminels à la tête souriante entrèrent à l’intérieur, des premiers cris se firent entendre, mais c’était trop tard… L’assaut était lancé et le GCPD allait être en sous-nombre. Le but était de boucler le casino avant l’arrivée des renforts et chaque homme savait ce qu’il devait faire. Il n’y avait pas de coups de feu à l’intérieur, car les flics n’étaient pas stupides et se rendaient bien compte qu’ils étaient en grand sous nombre… D’ailleurs, mes hommes avaient pour but de s’occuper d’eux et de leur prendre leurs armes et moyens de communication bien que je savais qu’ils allaient avoir le temps d’appeler du renfort. Ça ne serait pas drôle sinon.  

Des tirs d’automatique se firent entendre, perchée en hauteur, sur un balcon qui donnait sur toute la pièce principale. Je me tenais là, souriante, jetant mon arme à l’homme qui se trouvait près de moi et attrapant une autre… Le gros jouet… Un lance-roquette. Je trépignais d’impatience de l’utiliser. « Bonsoir Gotham ! Je sens que vous passez une triste soirée. Mais pas de panique ! Moi et ma bande sommes là pour mettre une ambiance de folie. Nous contrôlons la situation ! » Dis-je en ne pouvant plus me retenir, tirant avec le lance-roquette sans vraiment me rendre compte d’où cela allait. Heureusement, la roquette traversa la baie vitrée qui donnait sur l’extérieur, la pulvérisant et détruisant les deux voitures qui se trouvaient sur son passage. « Haha ! C’est fort ce truc ! Heureusement, j’en ai encore d’autres pour s’amuser ! » Je savais que mon coup allait faire bouger les choses et c’était le but ! La soirée ne faisait que de commencer après tout. Du gaz hilarant fut même jeté à deux endroits de la pièce principale, histoire de mettre une ambiance sympathique!



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MessageSujet: Re: Carnage Total (Harley Quinn)   Carnage Total (Harley Quinn) EmptyLun 24 Juil - 21:14




Carnage Total
Harley Quinn • Harvey Bullock


Harvey s'était perché sur un des tabourets du bar du salon du grand hall. Endroit stratégique, il pouvait observer pas mal de trucs d'ici. Il porta son regard sur un touriste en bermuda et chemise hawaïenne. Le type se dirigea vers une machine à sous. Il glissa des pièces dans la fente, la chance lui fit la gueule. Il tira le levier 40 fois et ne gagna rien. Une vraie saloperie de déveine. Bullock pensa au championnat de boxe. Comment faire pour réussir à accéder à « The Killer » Millard et lui arracher un autographe ? Peut-être qu'à la fin du combat en allant le voir dans son vestiaire, en jouant de son insigne de flic. Et s'il finissait KO ? Plus compliqué, il serait trop sonné pour quoi que ce soit. Le gros de la foule se dirigea vers la grande salle de spectacle du casino qui avait des allures de stade. Bullock se faufila parmi les gens. Il s'épingla son insigne d'officier du GCPD sur le veston. Avec un laissez passer pareil, il pourrait même aller devant le ring pour mater le grand jeux de poings, même s'il n'aurait pas le droit à une place assise. Tous les autres flambeurs qui n'avaient pas de billets pour le show, restaient accoudés aux tables de poker dans le casino. Harvey pénétra dans la salle prévue pour le combat et se trouva un coin stratégique vers le 4ème rang, avec vue excellente sur le ring. L'hymne national fut à peine applaudi, un immense drapeau américain accroché à une poutrelle métallique flottait au dessus du ring. Les hauts-parleurs déversèrent leur annonce en submergeant le vacarme des voix. Clameur pour accueillir les deux boxeurs. Foreman se ramena sur le ring sur un musique de gangsta rap. Il portait un peignoir multicolor. Millard arriva à petit trot sur une musique pop, il portait un short avec des paillettes. Bullock l'acclama et se prit des regards mauvais des fans de Foreman. L'arbitre et les soigneurs sautèrent sur le ring à leur tour. Le speeker déballa au micro le pedigree des deux molosses. L'arbitre leur rappela les consignes, ils se touchèrent les gants et rejoignirent chacun leur coin du ring. La cloche retentit, barrage de clameurs dans le public. Les deux boxeurs tournèrent en rond. Foreman chargea, Millard décocha de petits coups secs au tissu cicatriciel visible au dessus des yeux de Foreman. Ils se balancèrent swing et crochets. Coups au corps, Millard plia les genoux, il enchaîna par deux coups secs à l'arcade droite de Foreman, la cicatrice s'ouvrit et le sang coula sur sa joue. Bullock pensa : impec ! Mais pourquoi j'ai pas misé un billet sur mon favoris ? Le talkie-walkie de Bullock grésilla : sergent, des nouvelles de votre côté ? Il porta l'appareil jusqu'à sa bouche :

« RAS ici, tout est calme… enfin façon de parler, tout le monde est survolté, je retourne dans les salons 2 minutes pour patrouiller, mais je dirais qu'au rez de chaussé façade nord tout va bien, pas un emmerdeur, pas un seul braqueur en manque à vue de nez. Et vous aux étages ça va ? Et au rez de chaussé côté sud, des nouvelles ? »

« Rien à signaler. Dîtes sergent, vous connaissez la blague de Batman et du Joker qui entrent dans un bar ? »

Bullock quitta la salle, il allait patrouiller dans les salons, il reviendrait voir le combat vers le 5ème round. Juste au moment où il passa entre deux tables de baccara, il aperçut des clowns du Joker en train de converger en tout sens, en brandissant des armes.

« Eh merde... »

Et puis cette voix qui retentit de là-haut.

« Bonsoir Gotham ! »

Bullock leva les yeux vers les balcons VIP. ELLE ?! Mais pourquoi ELLE ? Pourquoi de tous les tarés, les psychos, les nullards, les tordus, les furieux, les détraqués et les emmerdeurs royaux qui sévissaient dans cette ville, il fallait que ce soit ELLE qui vienne lui pourrir la soirée ? La garce brandit un lance-roquette. Bullock prit la fuite en bousculant des joueurs et en criant :

« A couvert ! »

La garce clownesque lâcha un tir. Le projectile passa à travers la paroi de la baie vitrée située sous les néons de la façade du casino. Le projectile termina sa course sur l'allée de l'établissement, ou les limousines livraient leur chargement de flambeurs friqués. Deux bentleys explosèrent en décollant du bitume. Le vacarme fut tel que la moitié des présents dans le grand salon se collèrent au sol. Des débris de verres retombèrent un peu partout après le grand chambard. Bullock n'était pas resté là, il avait décampé vers la salle de spectacle. Son idée fixe : faire évacuer la salle avant que la garce ne fasse plus de dégâts. Mais à peine avait-il passé les portes, qu'il comprit que c'était déjà foutue. Suée et tremblement pour le sergent. Visez un peu la scène : des dizaines de milliers de spectateurs en train de courir en tout sens en se piétinant les uns les autres. Des clowns du Joker déjà dans la salle en train de tirer au plafond à coup de mitrailleuses. Note : les deux boxeurs continuaient à s'envoyer des coups sur le ring. Ils étaient tellement prit par leur truc, qu'ils ne se rendaient même pas compte du bordel ambiant. Un des clowns monta sur le ring, il pointa son arme vers eux. Les deux boxeurs n'y faisaient même pas attention. Foreman se baissa pour esquiver un direct sournois. Le clown se prit le coup à sa place, en plein dans la tronche. Le clown vola dans les cordes. Bullock conclut qu'il ne pourrait pas faire grand-chose. Il fit volte face et revint dans les salles de jeux. Un clown jetait un client dans une des fontaines, un autre clown gambadait sur les tables de jeux en pointant son flingue en tout sens, un autre clown s'essayait aux machines à sous. Bullock sortit son 38 à canon court de sa veste et les aligna. Il hurla :

« Police ! On ne bouge plus ! »

En réponse Bullock se prit des tirs en riposte. Il plongea au sol. Des cartes de jeux qui volent dans tous les sens. Des clients qui couinent. Bullock rampa sur la moquette sous les tirs. Une vraie pluie de plomb. Il leva la tête près d'une table de Black Jack renversé. Voilà un des clowns. Bullock le visa et écrasa sa gâchette. Raté, raté, raté. Harvey ajusta le tocard. Raté, raté, touché. Voilà le clown au sol avec ses jambes qui remuent en spasmes. Nouveaux tirs dans sa direction. Bullock bouffa la moquette. Demi-tour en rampant. Une femme qui fuyait en hurlant trébucha sur lui. Voilà un clown qui a prit un croupier en otage. Il le tenait en l'étouffant d'un bras en collier. Le croupier qui rue et qui bat des bras. Le clown balança de sa voix haut-perché :

« Lâche ton flingue ou je le dégomme. »

Harvey balança son calibre en soupirant. Soirée de merde, jugement sans appel. Il voulut se relever en prenant appuie sur ses bras, sa main toucha des chaussures de filles. Heinh ? Harvey palpa. Il toucha des bas nylon. Oh non pitié, pas elle ! Il leva son regard vers Harley Quinn. Il lui dit sur le ton du mec blasé :

« Bof, de toute façon on sait tous comment ça va finir, Batman va se ramener et va tous vous renvoyer à Arkham après avoir fait voler quelques dents. »

L'une des hyènes du couple Joker vint fouiner du museau dans son entre-deux et lui salopa son pantalon de costard.


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MessageSujet: Re: Carnage Total (Harley Quinn)   Carnage Total (Harley Quinn) EmptyMer 2 Aoû - 14:47






❝Carnage Total❞
@Harvey Bullock & Harley Quinn

Si tout le monde n’avait pas forcément ma voix s’exclamer sur le balcon, il était certain que la roquette avait réveillé la foule. Elle avait traversé toute la pièce pour percer la vitre comme du vulgaire papier pour aller mourir contre deux limousines dans un spectacle enflammé des plus magnifiques ! Je m’étais exclamée, plutôt heureuse du résultat. Des coups de feu commencèrent à retentir dans toute la salle, afin de maîtriser les gens qui couraient dans tous les sens. Certains se prenaient des balles perdues, c’était le risque du jeu, après tout… D’autres, les flics, ripostèrent, mais sans grande conviction, car, pour le moment, ils étaient en sous-effectif et ne pouvaient riposter face à l’armée de clown qui envahissait le casino. D’ailleurs, ici, il n’y en avait qu’une partie, car ils étaient étendus dans les différents étages. Certains clients avaient su fuir à l’extérieur, mais qu’importe, de toute façon, il y avait trop de monde à gérer alors, autant donner le ticket de sortie à quelques joueurs ! Oui, parfois on gagnait ! Haha !

L’un de mes hommes me donnait une arme automatique et je tirai sans hésiter une seule seconde sur le plafond, faisant se coucher quelques personnes qui ne désiraient pas finir à la morgue tandis que d’autres se positionnaient enfin près de l’entrée principale pour empêcher les clients de sortir. « Madame, il y a un hélicoptère qui semble être l’avant-garde des renforts du GCPD ! » dit l’un de mes hommes à l’oreillette. Un bref soupir s’échappa de mes lèvres. « Tire imbécile ! Et ne le loupe pas ou tu auras à faire à moi ! » Dis-je en coupant la communication alors que le clown, près du toit, brandit son lance-roquette en direction de l’hélicoptère. Il suffit d’une roquette. D’une seule pour l’abattre, la police à l’extérieur ne se doutant pas que l’on possédait une aussi grande puissance de feu. Le pilote perdit le contrôle de son appareil et s’écrasa dans le parking, provoquant une explosion audible jusqu’au casino, brisant ainsi quelques vitres à cause de l’onde de choc. En voyant cela, je sautillai de plaisir, d’autant plus que je m’approchais de ma proie, l’inspecteur Bullock qui était allongé pour éviter la mort d’un croupier. Il était à mes pieds et je le vis se redresser en posant ma main sur mes chaussures et puis mes bas nylon. J’eus un petit rire. « Vous aimez ce que vous touchez, inspecteur ? » Dis-je en ayant les yeux rivés vers lui alors qu’il était encore au sol, l’une de mes hyènes venant le sentir. « Doucement Lou ! Ne va pas manger ce qui sert de virilité à l’inspecteur ! C’est probablement la seule chose intéressante chez lui ! » Dis-je en riant alors qu’il me menaçait avec Batman et j’eus un petit rire, en jetant mon arme automatique par terre et attrapant l’arme de l’inspecteur. Je me tournai pour pointer le croupier que l’inspecteur voulait protéger en se rendant et sans hésiter, je lui tirai dessus et il s’écroula. « Il ne sauvera pas celui-là déjà ! Haha ! » Je m’approchai de Bullock pour le saisir par son épaule et le redresser afin de venir déposer un baiser sur sa joue. « On va en privé tous les deux ? Vous [etes mon invité de marque ! Je vais prendre soin de vous ! » Dis-je en m’avançant avec lui, désirant préserver le dirigeant des opérations. Au moins, ça me ferait un otage de marque pour pouvoir négocier si jamais les renforts se pointent. Je grimpai donc les escaliers avec lui pour me diriger à l’étage, vers l’un des bureaux des responsables.   



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MessageSujet: Re: Carnage Total (Harley Quinn)   Carnage Total (Harley Quinn) EmptyMer 9 Aoû - 8:34




Carnage Total
Harley Quinn • Harvey Bullock


Prit en otage par la garce en personne. Harvey pria intérieurement. Non il n'allait pas finir le reste de la soirée en vie. Déjà que la psycho venait de descendre le croupier avec son propre flingue juste pour marquer le coup. Le flic tressaillit encore plus lorsqu'elle colla un baiser sur sa joue. Il sentait la marque de rouge à lèvres, ça faisait très « baiser de la mort » façon mafieux. Si le Joker débarquait à son tour et qu'il voyait ça, il ne manquerait pas de se piquer une petite crise de jalousie, modèle poids lourd, et de le descendre. Bullock suivit l'emmerdeuse avec réticence. Il cogita en 4ème vitesse. Il avait intérêt à trouver une idée vite fait s'il voulait en réchapper et ci-possible sauver la mise à tous ces otages. Il avait dans l'idée que la bande de taré n'était pas venu ici pour le contenu du coffre (il était de notoriété publique que le fric était le dernier soucis des clowns du Joker) mais plus parce que la soirée de boxe avait amené une affluence maximale dans le casino. Ils étaient sûr d'y trouver un maximum de gens pour leur petite sauterie. Bullock cogita encore. Tempête sous un crâne. Comment les convaincre de se prendre de sympathie pour ces gens afin de ne pas les tuer ? Une ampoule s'éclaira aussitôt dans sa tête. Ouais… ça pourrait peut-être marcher. Harvey lança à Harley et à la troupe de clowns derrière alors qu'ils grimpaient les escaliers :

« Ah ah, j'avoue qu'elle est bien bonne celle-là. Franchement on s'y attendait pas. »

Regards méfiant des clowns.

« Bon maintenant que votre gag a réussit, vous pouvez laisser partir les gens non ? »

Regards amusés.

« Vous savez tous ces gens là, c'est des touristes pour la plupart, des gens qui viennent juste profiter du casino pour s'amuser. Comme vous quoi. Ils sont pas si différents. Pourquoi vous n'allez pas jouer aux jeux de l'établissement avec eux ? Organiser des parties. Vous verrez ils sont tous sympa, ils sont comme vous. »

Les clowns s'arrêtèrent en plein milieu de l'escalier, ils regardèrent Harley, ils regardèrent Bullock, ils se regardèrent entre eux, ils regardèrent Harley, ils se regardèrent les uns les autres.

………………………...

Une demi-heure plus tard…

J'aurais du me taire…

Une cinquantaine de personne, aussi bien employés que clients du casino, avaient été réunit dans la grande salle des paris des bookmakers. Les clowns étaient allé chercher l'engin pour les jeux de bingo. Ils avaient placé le machin sur l'estrade. Dedans ils y avaient mit des cartes d'identité ou des permis de conduire qu'ils avaient dérobés aux gens attroupés dans la salle. L'un des clowns fit tourner la boule, puis mit une main dedans pour attraper un permis de conduire. Il le lut et annonça tout joyeux :

« On a un gagnant !!! Franklin Eldon, vous avez gagné le gros lot ! Venez nous rejoindre sur la scène ! »

Les clowns armés encadrant le public se mirent à chercher, ils dénichèrent un type qui levait timidement la main. Ils l'emmenèrent manu militari sur l'estrade et le présentèrent devant la roue de la loterie qui était utilisé tous les week end dans le casino. On y avait griffonné pleins de choses dessus à la place des différents lots à gagner : « Décapitation, grand plongeon depuis le sommet du casino, un sandwich corned-beef, une balle dans la tête, un portrait dédicacé du Joker, immolé par le feu, un bisou de Harley, etc... » On força le type à tourner la roue. Il tomba sur « une balle dans la tête. » Il eut beau supplier, on le mit à genoux et on lui tira dans le crâne. Les clowns emportèrent le cadavre en laissant une traînée de sang. Des gens dans le public sanglotèrent. Un clown brandit un panneau APPLAUDISSEZ. Tout le monde s’exécuta, même Harvey. Le clown tira une pièce d'identité au hasard dans la boule, il annonça tout joyeux :

« On a un gagnant !!! Marshall Bowen, vous avez gagné le gros lot ! Venez nous rejoindre sur la scène ! »

Un type dans le public s'effondra en pleurs. Des clowns en arme le poussèrent sur scène. On le força à tourner la roue. Il tomba sur « immolé par le feu ». Il cria de terreur et sauta de l'estrade, il s'enfuit en courant, les clowns lui cavalèrent après pour le rattraper. Le metteur en scène piocha à nouveau dans la boule en attendant qu'on ramène l'autre et sortit un insigne de police.

« On a un gagnant !!! Harvey Bullock, vous avez gagné le gros lot ! Venez nous rejoindre sur la scène ! »

« Eh merde... »

Le sergent s'approcha la mort dans l'âme tout en fusillant Harley Quinn du regard. L'une des hyène qui s'en mordait une sévère pour lui visiblement, continuait à le suivre en trottinant derrière lui. Harvey tourna la roue et ferma les yeux.

Bordel de bordel de bordel de bordel.

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