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 dark paradise (layla)

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

Messages : 1764
Date d'inscription : 08/03/2019
Face Identity : Scott Eastwood.
Crédits : beylin (signature), Ventium (bannères)
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : dark paradise (layla) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

dark paradise (layla) Y9vu2xxo
Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: dark paradise (layla)   dark paradise (layla) EmptyMar 11 Mai - 21:59

dark paradise (layla) W9p6


dark paradise


Le soleil brille haut dans le ciel de Morro Bay, faisant presque oublier qu'à quelques kilomètres de là, règne encore la désolation. Une misère et une souffrance omniprésentes que tu oublies dès lors que vous passez la porte de chez vous. Refuge que vous franchissez toujours main dans la main, de retour d'une balade ou de vos quelques courses hebdomadaires. Des murs réconfortants derrière lesquels plus rien n'a d'importance. Un havre de paix dans un monde en ruines. Vous avez déjà connu ça à New Themyscira, et voilà que vous dressez à nouveau des mètres de bitume infranchissables entre vous et le reste de la planète, pour plus de tranquillité, en espérant que jamais personne ne vous trouvera. Est-ce que ça fait de toi un égoïste qui ne se préoccupe que de son bonheur personnel ? Oui, sans doute. Pardon à l'humanité, tu plaides coupable d'avoir réduit ton monde à deux personnes. On prend vite goût aux nuits sans cauchemar, aux caresses sur les traces abîmées, aux regards qui rendent plus forts, au sel sur les lèvres. Et si tu le pouvais, tu t'y consacrerais encore plus longuement. De retour, tu laisses Layla s'installer à table pour préparer sa prochaine expédition, tandis que tu vas vous chercher deux verres et une carafe d'eau citronné pour vous désaltérer après cette escapade sur la plage. T'aimes bien la regarder travailler, la passion est palpable quand elle s'attarde sur une carte ou à chercher dans de vieux bouquins des légendes de trésors ensevelis sous le sable. T'aimerais connaître cette même exaltation, cette même envie de s'aventurer dans des recoins oubliés pour dénicher de précieux objets, et machinalement, tes doigts viennent effleurer ta nuque, exactement à l'endroit où se trouve la bombe. Vous vous l'êtes promis, un jour tu seras libre. Vous serez libres. Et alors tu pourras peut-être troquer ta tenue de mercenaire pour celle d'un plongeur, l'accompagnant là où ses yeux brilleront de milles étoiles marines. Oups, t'arrives pas à t'en empêcher, avant de t’asseoir à ton tour tu viens déposer plusieurs baisers sur sa joue et dans son cou. Tentation perpétuelle à laquelle il est si facile de céder. Mais respectueux, tu te fais violence et prends place face à elle. Tu vas essayer d'être sage et silencieux, bien que cela s'annonce difficile. T'es d'humeur joueuse. Pour ne pas dire chiante. « T'es déjà allée ici ? » Tu désignes un petit îlot dans l'océan indien, totalement au hasard, tentant du mieux que tu peux de réprimer un sourire de chenapan. Oh, tu sais qu'elle verra très clair dans ton petit jeu, mais c'est justement d'autant plus drôle. Combien de temps avant qu'elle n'abandonne et décide de te consacrer toute son attention ? « Et ici ? » Cette fois c'est carrément la Nouvelle-Zélande que tu lui montres, cédant finalement à ton envie de rire, parfaitement conscient de te comporter en sale gosse qui s'ennuie.

T'aurais pu continuer ce petit jeu encore un peu si ton téléphone n'avait pas soudainement sonné. Après avoir jeté un œil sur le numéro sur l'écran, tu fronces les sourcils, à la fois intrigué et inquiet. Tu décroches, et c'est en russe que tu t'exprimes avec le commanditaire de ton nouveau contrat. Une discussion que tu tiens devant Layla, n'ayant absolument rien à lui cacher – quand bien même elle risque de ne pas comprendre un seul mot de cette conversation. « J'écoute. » Des phrases brèves, simples, toujours amenées à en terminer le plus rapidement possible. Mais avant même d'entendre sa voix, tu sais que quelque chose ne va pas. T'es pas censé décoller avant trois jours, et généralement, quand il y a du changement dans le plan, vous passez par un serveur sécurisé sans aucune traçabilité. Qui serait assez fou pour te contacter directement sur ton téléphone ? « T'as regardé les infos ? » « Non pourquoi ? » « Le contrat est annulé. T'es grillé. » Grillé ? Ton premier réflexe est d'échanger un regard avec Layla, que tu devines tout aussi préoccupée que toi. Cette fois, tu te lèves de la chaise, sans pour autant quitter la pièce. T'as les muscles qui commencent à se raidir, et rester debout te donne une fausse impression de garder le contrôle sur la situation. Une situation qui vraisemblablement t'échappe complètement. « Comment ça je suis grillé ? De quoi tu parles ? » Tu ne sais plus bien si tu ne comprends réellement pas, ou si tu refuses tout bonnement de comprendre. « Y a ton putain de mugshot qui passe partout à la télé. Toi et des dizaines d'autres bonhommes en collants. Tout le monde sait que t'es Deadshot. » La discussion s'arrête là, puisque tu raccroches aussitôt. Okay, bon, pas de panique. D'un geste de la main t'invites Layla à te suivre dans le salon, où t'allumes directement la télé pour vérifier par toi-même. Et l'écran ne trompe pas. C'est bien ton visage qui apparaît, avec ton nom, ton prénom, et ton alias de mercenaire. Il a raison, t'es grillé.

« Coup de tonnerre, nous venons tout juste d'apprendre les identités de plusieurs personnes impliquées dans le milieu héroïque et criminel. A commencer par la chauve-souris de Gotham City, Batman, qui derrière le masque porte le nom du célèbre et richissime Bruce Wayne. Autre révélation tonitruante révélée par une organisation qui se fait appeler le Peuple, celle de l'existence d'une équipe de criminels à la solde du gouvernement. Parmi eux, Harleen Quinzel, ainsi que Floyd Lawton, plus connu sous le pseudonyme de Deadshot... » Vos photos, celle de Waller, celles d'autres inconnus, tout défile sous tes yeux sans que tu ne puisses arrêter le train lancé à pleine vitesse. Resté sur le quai, t'es contraint de le regarder disparaître petit à petit, impuissant face à cette déferlante d'informations qui te laissent désemparé. Ton activité de mercenaire, la Suicide Squad, des dossiers privés relatives à vos missions, tout est désormais accessible au monde entier. Et surtout à tes ennemis. Les conséquences vont être désastreuses pour le pays, mais aussi pour toi-même. Si la Russie est au courant, aucun doute que certains de tes concurrents les plus coriaces le sont aussi. Peut-être même sont-ils déjà en route, vous avez pris trop de retard dans ce qui s'annonce être une chasse à l'homme. « Putain de merde, Layla... » Tu passes les mains en arrière dans tes cheveux, toi qui a d'ordinaire beaucoup de sang froid,  habitué au pire, cette fois tu n'arrives pas à maîtriser tes émotions. Ce n'est pas pour toi que tu t'inquiètes, c'est pour celle que tu aimes, pour ta fille, pour ces personnes qui t'aiment en retour et qui vont se retrouver dommages collatéraux de fous furieux désireux d'éliminer leur adversaire. « Je peux pas rester ici. C'est beaucoup trop dangereux. » Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne découvrent l'existence de Layla Cook, petite-amie de Floyd Lawton aka Deadshot. Ils trouveront Morro Bay, et très vite, ils seront à votre porte. Pour elle aussi c'est dangereux, il va vous falloir fuir, le plus rapidement possible. « Et tu peux pas rester non plus, je suis désolé. Tout est ma faute. Est-ce que tu peux aller chez tes parents le temps que les choses se tassent ? » Ses parents, bon sang. Quand ils vont apprendre qui tu es réellement la déception va être vertigineuse. « Et merde. » Ouais, ça te fait chier. Ça t'emmerde profondément qu'ils apprennent la vérité sur ton compte de cette façon. Eux qui étaient tellement ravis de te rencontrer et de vous voir heureux ensemble, qu'est-ce qu'ils vont penser maintenant ? « Non, pas chez eux, c'est trop risqué. Faut que tu ailles te planquer ailleurs, où personne ne pourra remonter jusqu'à toi. » Ce n'est pas de la paranoïa, tu connais ces gars, et ils ne reculeront devant rien pour te retrouver. Certains pour se venger, d'autres pour prendre l'ascendant sur le marché. Et t'as le cœur qui se déchire. Deux lambeaux bien distincts à l'idée de devoir te séparer d'elle. Vous avez toujours tout affronté ensemble, mais ça, cet inconnu, c'est peut-être votre limite. Tu ne prendras aucun risque, et tant pis si tu vas devoir souffrir de son absence pendant des semaines. Pour qu'elle soit en sécurité, tu serais prêt à n'importe quoi et à tout sacrifier. T'as déjà beaucoup trop perdu à cause de tes erreurs.
 
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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : dark paradise (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: dark paradise (layla)   dark paradise (layla) EmptySam 22 Mai - 23:54


dark paradise


Et comme ça, en un clin d’œil, leur monde bascule. Sur la table de la cuisine, une carte maritime git, abandonnée, pendant qu’au-dehors trois poules caquètent dans l’insouciance la plus absolue. La voix de Floyd au téléphone lui parvient comme amplifiée, quand bien même elle ne comprend pas un moment de ce que lui et son interlocuteur peuvent avoir à se dire – l’expression sur le visage de son partenaire lui suffit amplement pour comprendre que quelque chose ne va vraiment, vraiment pas. Machinalement, elle le suit dans le salon, darde son regard aiguisé sur l’écran de télévision, le poids de l’anticipation pesant lourd dans sa poitrine. Et le verdict tombe. Les noms et les portraits défilent à l’écran, mais le seul qui retienne son attention, évidemment, est celui de Floyd. C’est pas vrai. Muette de stupeur, Layla fixe l’écran des yeux – sentant bien que Floyd est dans le même état d’ahurissement à ses côtés. Et si le choc se manifeste chez lui par son agitation, Layla, elle, reste parfaitement immobile, blême statue d’argile  bien consciente que le socle sur lequel elle repose vient littéralement de s’effondrer sous ses pieds. Ils savent. Qui ça, ils ? Tout le monde. Tout le monde sait. Le monde entier sait. La Suicide Squad, Deadshot, Floyd – leur secret n’en est plus un, et la bombe dont ils ont à s’inquiéter n’est plus celle dans la nuque de son partenaire. Quelque chose s’effondre – leur réalité, leurs illusions, peut-être, de s’être imaginés que leur quotidien maladroitement bricolé pourrait durer, alors qu’ils n’avaient réellement eu droit qu’à un sursis. Ils s’étaient tellement inquiétés de Waller, d’ARGUS, de Brainiac et de tout le reste, qu’ils en avaient oublié une toute autre catégorie de fous furieux capables de les atteindre en plein cœur : les humains. Ceux presque comme eux, ceux qui ont maille à partir avec l’extraordinaire et qui pouvait la prendre en plein dans leur collimateur. C’est ceux-là, aujourd’hui, qui leur portent le coup le plus brutal que quiconque ait réussi à leur asséner. Un clic. C’était sûrement tout ce qu’il avait fallu, pour publier ces foutus documents partout sur le net. Un clic, et leur tranquillité déjà tellement relative et tellement fragile vient de voler en éclats. Cette fois, sans la moindre possibilité de réparation, ou de sauvetage miraculeux à la dernière minute. Floyd Lawton est Deadshot. C’est surréaliste. C’est aberrant.

Mais c’est leur réalité, et ils n’ont ni le luxe, ni le temps d’y réfléchir plus avant.

La panique évidente de Floyd la tire enfin de sa torpeur stupéfaite, et elle darde les yeux sur lui, alors qu’il réfléchit à voix haute – ou pense à voix haute, plutôt, réagit à l’instinct, tente de trouver son chemin à tâtons dans ce terrain miné qui vient juste de s’ouvrir sous leurs pieds. Ses paroles résonnent à ses oreilles comme coups de tonnerre – partir, d’accord, mais se séparer ? Aller chez ses parents – oh, seigneur, ses parents. Quelque chose se resserre dans sa poitrine, un étau impitoyable qui lui fait brièvement danser des étoiles devant les yeux, avant qu’elle ne se ressaisisse et se force à contenir les battements frénétiques dans sa poitrine. Pas de panique. C’est la pire chose qu’ils puissent maintenant, pas vrai ? Paniquer ? Prendre une décision trop hâtive, réagir plutôt qu’agir ; et si elle ne l’arrête pas tout de suite, c’est exactement ce qu’ils vont faire, et si c’est ce qu’ils font, ils le regretteront amèrement plus tard. Ca, elle en est sûre et certaine. « Floyd. » Elle l’interrompt dans sa litanie, sans doute un peu abruptement ; clôt l’espace entre eux et lui attrape les poignets, le force à l’immobilisme, force son regard dans le sien. « Arrête. Si tu paniques maintenant, là on est dans le pétrin. » Terrifiée ? Bien sûr qu’elle est terrifiée. Furieuse. Dépitée, de voir leur maigre chance à une vie presque normale se volatiliser avec autant d’aisance. Mais l’on n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace ; la peur, l’urgence, elle est formatée pour les transformer en moteur, les passe par un filtre pour métamorphose la paralysie en énergie. L’inaction est inacceptable. La passivité et le désespoir aussi. Présentés à un problème, ils n’ont pas d’autre choix que de trouver une solution : c’est une question de vie ou de mort. De vieux réflexes qui ont régulièrement fait de sa vie un enfer, rendue à la vie civile, mais là, maintenant, tout de suite ? Layla est ravie de passer en pilote automatique et de laisser ses vieux instincts reprendre entièrement le contrôle à sa place. « Tu l’as dit toi-même, je ne peux pas aller chez mes parents. Et il est hors de question que j’aille où que ce soit sans toi. » Promesse, supplique, ordre non-négociable, il y lira ce qu’il veut. Je n’ai nulle part d’autre où aller, aurait-elle pu ajouter – mais ce n’était pas vrai. Il lui serait tellement facile de disparaître dans les bras de l’océan, de se nicher quelque part, dans une île déserte ou ailleurs, en attendant que les choses se tassent. Mais sans Floyd, c’est proprement inenvisageable.

« Ne faisons pas la même erreur que la dernière fois. D’accord ? » Elle relâche ses poignets pour s’emparer de ses mains, et serrer, pleine de conviction, priant pour qu’il se convainque, lui aussi. Et puis, est-ce si aberrant, comme pensée ? Quitte à être pourchassée – car elle le sera, ça ne fait aucun doute - où serait-elle plus en sécurité qu’aux côtés de son partenaire ? Les vibrations soudaines de son téléphone sur la table basse la font sursauter, et elle adresse un regard inquiet à Floyd avant de s’en approcher pour déchiffrer le nom affiché à l’écran. Et sent son cœur se décrocher dans sa poitrine. « … c’est mon père. » souffle-t-elle. Merde. Pendant un instant, un bref instant, elle hésite. Mais ne pas décrocher ne changera rien. Pire, ne pas décrocher pourrait avoir des conséquences auxquelles elle préfère ne même pas penser. D’un geste brusque, Layla ramasse son téléphone, et pendant qu’il sonne encore, elle s’adresse à nouveau à son partenaire. « Rassemble ton équipement. Je m’occupe de nos sacs de vêtements et de mes parents. Tu devrais contacter Susan et Zoe aussi. » Une dernière pression dans sa main, presque douloureuse – seigneur, sa fille en danger, encore ! – pour lui donner du courage, autant que pour s’en donner à elle. Puis elle lui tourne le dos et disparaît dans l’escalier, grimpant les marches quatre à quatre en décrochant enfin son téléphone, la gorge nouée. « Papa ? Oui, c’est moi – écoute-moi, c’est très important… »

Deux sacs de sport jetés sur le lit, des vêtements jetés dedans avec la rapidité et l’efficacité d’une ex-militaire. Quelques effets personnels aussi, les plus rares, les plus précieux – pas le temps de verser dans le sentimentalisme. C’est toute la maison, qu’elle doit abandonner. Elle tente de ne pas y penser, la voix de son père résonnant encore dans ses oreilles alors même qu’elle a raccroché depuis deux bonnes minutes. Rapidement, elle redescend, les sacs bien chargés à l’épaule, qu’elle abandonne sur le sol. Ils s’étaient préparés à cette éventualité ; savaient bien, quelque part, qu’il y avait toujours la possibilité qu’un jour, ils doivent tout laisser derrière eux pour se préserver d’une menace quelconque. Ils n’avaient juste pas anticipé que ce serait aussi tôt. « Mes parents vont se mettre à l’abri quelques temps. Ils ont une cabine dans les bois au Canada, pas de route, pas de réseau, ils ne seront sur aucune carte. » Et un mac tout proche – elle pourra donc abuser des bienfaits du Clear et aller s’assurer en personne qu’ils vont bien. Faisant au mieux pour contenir sa fébrilité, elle se redresse et balaye la pièce du regard – probablement pour la dernière fois. Layla ravale un soupir, à peine contenu. Et reporte les yeux sur Floyd. « … je reste avec toi, Floyd. » répète-t-elle, comme s’il avait pu ne pas l’entendre la première fois. « On s’est promis de ne plus se séparer, non ? Si on ne s’y tient pas maintenant… » Alors à quoi pouvaient bien rimer leurs belles paroles, s’ils s’en détournaient au moment le plus crucial ? Ensemble, envers et contre tout. Même s’ils doivent sacrifier tout le reste.

 
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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
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Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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MessageSujet: Re: dark paradise (layla)   dark paradise (layla) EmptyJeu 3 Juin - 22:58


dark paradise


Tes émotions ont toujours été ton point faible, et c'est pour ça que tu t'es toujours évertué de les laisser de côté lors de chacune de tes missions. Une machine à tuer au souffle parfaitement maîtrisé, pas un muscle qui ne tressaute ou une goutte qui s'écoule de ton front. C'est facile quand la seule vie engagée c'est la tienne. Quand les gens que tu aimes ne prennent pas le risque de se retrouver en pleine trajectoire d'une balle perdue. C'est pour ça que tu paniques, pour ça que tu cherches à t'éloigner d'elle, conscient d'être comme une bombe à retardement dont l'explosion pourrait la blesser sans que tu ne le veuilles. Et pour constater de tes propres yeux chaque jour les dégâts d'une détonation sur son corps, tu n'as vraiment, vraiment aucune envie que l'histoire se répète d'une façon ou d'une autre. Ces gens, là dehors, à tes trousses, ils n'auront aucune pitié à l’entraîner dans ta chute, ils ne feront pas la différence entre elle et toi. Et ça, ça te terrifie. L'angoisse grimpe en flèche et c'est une véritable lutte contre toi-même que tu engages pour ne pas perdre le contrôle. Elle a raison, c'est pas le moment de paniquer, mais tu sais pas comment stopper la locomotive en marche. Tes poignets emprisonnés entre ses doigts, tu n'as pas d'autres choix que de fixer son regard dans le sien. Un échange bénéfique, qui t'aide à revenir sur Terre avant que tu ne t'envoles trop loin. Okay. Tu respires un grand coup pour faire taire ces émotions vives qui te transpercent la poitrine. Si vous voulez vous en sortir, il va falloir que tu sois entièrement maître de toi-même. Ils sont dangereux, oui, mais rien d'insurmontable. Jamais rien ne l'est, t'as confiance en tes capacités, la seule chose qui ne te fera sans doute jamais défaut – et elle, bien évidemment. Sur le papier, tu sais que vous avez une chance de vous en sortir ensemble, mais que se passera t-il réellement quand ils vous feront finalement face ? C'est facile en mission, il n'y a personne à qui tu tiens véritablement, tu ne te bats que pour ta propre vie et tu n'as besoin de te concentrer que sur toi-même. Mais là ? Ton attention sera plus portée sur elle que sur toi, cherchant à la tenir la plus éloignée possible des coups ou des balles, un foutoir annoncé qu'elle te demande d'affronter sans filets. Alors machinalement, porter par une soudaine raison qui ne t'anime que quand elle est concernée, t'as envie de dire non. Non, elle ne viendra pas avec toi. Non, à aucun prix tu ne risqueras sa vie. « La dernière fois, c'était différent. » La dernière fois, t'avais pas une armée de mercenaires au cul. Fuck. T'as besoin de temps pour réfléchir à un plan sensé qui vous conviendra tous les deux, mais du temps, vous n'en avez pas.

Le téléphone qui vibre sur la table te tire brutalement des méandres de ton esprit lancé à mille à l'heure, et ses mains qui lâchent les tiennes y laissent un vide immense. Son père. Tu baisses la tête, accablé par la honte, et c'est un regard profondément navré que tu lui adresses en guise de réponse. T'es désolé qu'elle soit obligée de traverser ce moment difficile par ta faute, désolé de ne pas être le petit-ami dont ils rêvaient pour leur fille, désolé de ne pas être à la hauteur. De quoi te donner l'envie de frapper dans un mur pour relâcher ce trop plein d'émotion qui s'accumule. Mais elle a raison, avant de penser à tes états d'âme, tu dois prévenir Susan et Zoe. Une tâche qui s'annonce tout aussi compliquée. Tu hoches de la tête en guise d'approbation, toujours silencieux, avant d'attraper le téléphone glissé dans ta poche. Évidemment, quand elle décroche, ton ex-femme comprend tout de suite pourquoi tu appelles, et elle n'a pas attendue que tu le fasses pour prendre les devants. Tu sens la colère dans le son de sa voix, dans cette façon qu'elle a de te parler, mais comment la blâmer ? Vous êtes déjà passé par là, et la dernière fois tout s'est tragiquement terminé. Même si tu lui promettais que plus jamais une telle tragédie ne marquera vos vies, tu sais qu'elle ne te croirais pas. Rapidement, en quelques secondes insuffisantes, tu fais de ton mieux pour rassurer Zoe à l'autre bout du fil. Un échange bref qui te laisse frustré, le cœur fendu, mais qui te fait aussi réaliser combien tu ne peux pas te laisser happer par la peur. Elles comptent toutes sur toi. T'es un soldat, des situations d'urgence t'en as déjà traversé des centaines, et malgré les enjeux personnels qui viennent forcément tout compliquer, tu te dois de tenir cette discipline pour être certain de les sauver, de les protéger, Layla et Zoe. Tandis qu'elle prépare vos affaires, tu vas récupérer des armes et ton costume planqués dans le cabanon, à l'abri des regards curieux, mais là en cas d'imprévus. Un imprévu comme aujourd'hui. Dans un sac, tu y mets tout ce que tu peux, un fusil sniper, des glocks, des grenades, des couteaux, tout ce qui rentre et qui pourra vous être utile. Vous repartez à la guerre.

Quand vous vous retrouvez dans le salon, la première chose que tu fais c'est lui glisser une arme dans le pantalon. Elle en aura autant qu'elle veut à disposition, mais celle-ci, qu'elle la garde tout le temps sur elle. « Susan et Zoe vont faire de même. » Bon, au moins, vos familles seront en sécurité, plus qu'à prier que la tempête passe rapidement. Tu te rends déjà à l'évidence, cette menace qui plane au-dessus de vos têtes, il ne faudra pas simplement la repousser, il faudra définitivement l'éliminer. Reviennent sur le tapis les choix que vous devez prendre concernant votre couple. Elle réitère sa demande, Layla, celle de rester avec toi. Et cette fois, tu acquiesces, non sans cette boule au ventre que tu espères ne pas être un mauvais présage. « D'accord, on reste ensemble. » Parce que vous allez pouvoir surveiller les arrières de l'autre, mais aussi parce que votre anxiété de la séparation est plus forte que tout le reste. Tu ne te sens pas capable de la laisser, incapable de lui tourner le dos sans te retourner. Cette fille, tu ne veux plus jamais t'en séparer, pas quand tu as le choix. « S'il te plaît, ne prend aucun risque inutile. Ces gens, ils sont terriblement dangereux, et ils sont dépourvus de pitié. Ils ne sont pas comme tout ce qu'on a déjà traversé ensemble, tout est différent. C'est pour ça que j'ai peur. Rien que l'idée qu'ils puissent te toucher me tord les entrailles. » Et t'as parfaitement conscience qu'elle ressent exactement la même. Elle veut te protéger autant que tu veux la protéger. « Mais on se sépare plus. » C'est ça le plus important, ça qui prend le pas sur tout le reste, ce passé qui aura toujours une énorme place dans le présent au point parfois d'en devenir le moteur. Vous savez que trop bien ce que c'est que de vivre sans l'autre, et plus jamais vous ne voulez le ressentir. Peut-être qu'un jour cela vous jouera un tour, mais à l'heure d'aujourd'hui, c'est on ne peut plus vital, inutile de lutter contre. A ton tour de soupirer, t'as bien vu sa façon de balayer la pièce du regard, son chez elle qui est devenu le tien et qu'elle doit subitement quitter par ta faute. Elle a bâti cette maison pour se reconstruire elle-même, tu sais tout ce que ça représente pour elle. « On reviendra, je te le promets. » Et pour vous donner mutuellement du courage, tu t'approches pour la serrer dans tes bras. Ce n'est pas grand chose en comparaison de ce qu'elle doit sacrifier, mais tu veux qu'elle sache que toi elle ne te perdra jamais.

Le taxi vous emmène au port, où vous attend le bateau qui officialisera la fuite. Victor récupérera les animaux pendant une durée indéterminée, de quoi avoir le champ totalement libre pour organiser la contre-attaque imminente – et tu n'oses imaginer ce qu'il va penser lui aussi. Pendant que Layla s'occupe de larguer les amarres, tu payes le chauffeur et récupères tous vos sacs. Ce bateau qui était autrefois un havre de paix et de relaxation se transforme maintenant en piège à mercenaires. T'as déjà quelques idées, mais il va te falloir le temps nécessaire pour les mettre en place. Lentement, le navire s'écarte du ponton, et peu à peu, l'image de Morro Bay s'éloigne elle aussi. Tu ne peux t'empêcher de ressentir de la nostalgie, croyant fermement que vous reviendrez ici un jour ou l'autre, mais pas assez naïf pour t'imaginer que les choses n'auront pas changé. De longues semaines vous attendent, et une fois que vos adversaires auront été éliminés – si jamais ils n'attaquent pas tu prendras l'initiative de les traquer – il vous faudra ensuite penser à la défense de Layla. Elle va être considérée comme étant ta complice, que tu le veuilles ou non, votre destin est désormais étroitement lié. Cette fois-ci pour le pire. Tu caches plusieurs armes un peu partout dans le bateau, et enfin, tu rejoins ta partenaire au gouvernail. « Ça va ? » Question qui peut paraître désuète mais qui ne l'est pas tant que ça dans votre situation. Elle vient de laisser ses poules, sa maison et sa ville, évidemment que t'as envie de savoir comment elle va. Tu ne mesures que trop bien ce que ça lui coûte. « Qu'est-ce qu'ils ont dit tes parents ? » Bien sûr que ça aussi ça te travaille, ton séjour chez eux s'est très bien passé, et ce n'est pas ainsi que tu imaginais la suite des événements. Mais malgré tout ce qu'ils doivent penser de toi, t’espère qu'ils savent que tu serais prêt à absolument tout pour protéger leur fille. Qu'ils te voient comme un traître et un criminel, qu'importe, mais qu'ils aient au moins conscience qu'il n'y a nulle part ailleurs où elle serait plus en sécurité.
 
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Layla Cook


Layla Cook

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Crédits : chataigna & ROGERS.
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : dark paradise (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: dark paradise (layla)   dark paradise (layla) EmptyDim 4 Juil - 21:40


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Ils ne devraient pas s’en faire, des promesses. Ou alors, seulement celles qu’ils se savent capables de tenir, pas celles qui rassurent et consolent sur le coup, mais peuvent empoisonner plus tard. L’espoir et l’optimisme sont, par nature, plus traîtres que la réalité froide et indéniable à laquelle ils font face. Ne plus se séparer, faire tout ce qui est en leur pouvoir pour rester ensemble, ça c’est une promesse tangible qu’ils peuvent se faire, parce que l’expérience leur a déjà montré ce qu’il se passait quand ils ne la tenaient pas, et ce qu’il se passait quand ils la tenaient, et il était facile de déterminer laquelle des deux options était préférable. Revenir à Morro Bay ? Revenir dans cette maison ? Ca, c’était plus hasardeux. Le réconfort de Floyd la touche – mais sitôt qu’ils franchissent le porche, sitôt qu’ils passent le portique du jardin pour gagner la route et leur taxi, sitôt qu’ils sont en route pour le port, Layla fait une croix dessus, à sa maison retapée de ses mains. Comme un bandage arraché trop vite, sur une blessure encore sanguinolente, mais dont elle sait qu’elle cicatrisera d’elle-même bien assez tôt. Evidemment, que ça fait mal. Evidemment, qu’il y a ce pincement au cœur qui accompagne chaque moment que l’on sait être un point de non-retour. Mais ce n’était que ça, au final. Une maison. Un endroit. Une étape. Un marchepied dans une existence sur laquelle elle avait, à l’époque, perdu tout contrôle. Cette maison était devenue la planche à laquelle elle s’était accrochée, Morro Bay était devenue la plage sur laquelle, naufragée, elle s’était échouée. Tous les naufragés doivent reprendre la mer un jour, non ? La main dans celle de Floyd, elle serre ses doigts entre les siens, laisse son regard contempler les paysages défilant par la fenêtre, sans s’arrêter sur aucun d’entre eux. Ils ne reviendront peut-être jamais à Morro Bay. Mais cette fois, le départ abrupt et brutal se fait à deux, plutôt que tout seul ; en équipe et assumé, plutôt qu’en solitaire et en s’effondrant tout à fait. Déjà, elle a l’esprit qui se propulse en avant, qui refuse de s’attarder sur ce qu’il y a derrière, de prendre le moindre risque de s’accrocher et les faire trébucher tous les deux. Le moment n’est pas à la nostalgie. Ce qu’ils abandonnent, les conséquences, ce qu’ils perdent, ils auront tout le temps d’y penser une fois qu’ils seront en sécurité, loin d’ici, et loin de tous les ennemis qui se seront jetés à corps perdu à la poursuite de leur rival. Layla détache son regard de la vitre, le reporte sur le profil soucieux, anxieux, même, de son partenaire ; et elle se penche brièvement pour déposer un baiser sur son épaule. Tout ira bien, aimerait-elle lui dire, s’ils ne couraient le risque d’être entendus du chauffeur. Ils sont préparés. Ils ont survécu à des monstres, réels et bien humains, à des univers parallèles, à des versions déformés d’eux-mêmes, à des menaces intergalactiques. Ils triompheront, une fois de plus. Même s’ils doivent pour cela laisser une traînée de poudre dans leur sillon.

Le vent leur est favorable, quand bien même, pour une fois, elle refuse de se repose uniquement sur ses voiles – moteur allumé et ronronnant, ils quittent la marina de Coast City, font leur entrée sur les eaux troubles du Pacifique. Old school, comme façon de s’échapper, mais finalement, la plus raisonnable et la plus adaptée à leurs ressources. Concentrée sur sa trajectoire, Layla ne consent à diviser son attention que quand Floyd revient à ses côtés, leurs défenses bien aménagées sur leur embarcation clairement pas prévue pour ça – mais remarquablement adaptable. Sourire paraît presque hors de propos, au vu de l’urgence de leur situation. Elle sait qu’il le lui pardonnera, si elle s’en abstient ; mais elle consent, sans difficulté, à laisser son regard s’adoucir. « Ca va. Ca ira. » répond-elle, sincérité comme autant d’éclats de verre dans la voix. Il s’inquiète, Floyd, elle le voit bien. Il culpabilise, il anticipe la catastrophe, trop habitué qu’il y est. « On est en mer, Floyd. S’il se passe quoi que ce soit, je suis sûrement plus à l’abri que toi. » Perspective qui ne lui plaît guère à elle, mais dont elle sait qu’elle le rassurera, lui. Et c’est vrai, après tout. Du moment qu’elle réussit à se mettre à l’eau, ses chances de réchapper à toute attaque sont pratiquement garanties. Et lui – lui survivra à tout, décide-t-elle sur-le-champ, parce qu’envisager la moindre alternative est tout simplement insupportable. La question de ses parents revient sur le tapis, et elle lui adresse un nouveau regard un peu désolé, un peu résigné, à son partenaire. Elle sait à quel point il avait redouté leur première rencontre, à quel point il avait misé dessus, aussi, et à quel point leur réussite avait été libératrice. Encore un succès qui vole en éclats, sous leur nez. « Ils sont… confus. On n’a pas eu le temps de beaucoup parler. Ils m’ont surtout demandé si c’était vrai, et je n’ai pas vraiment répondu pour éviter de dire quelque chose qui pourrait leur attirer des ennuis, mais… » Mais c’est déjà trop tard. « Je crois qu’ils ont bien compris. Et ils savent que je suis partie avec toi. Ils ont tenté de me convaincre de les rejoindre, et je leur ai promis de venir les voir dès que possible. » Est-ce que c’est égoïste de dire qu’elle ne s’impatiente guère de cette discussions-là ? Savoir sa fille en danger est une chose. La savoir fugitive aux côtés d’un des tueurs à gages les plus prolifiques de la planète en est une autre. « De toute façon, ce n’est pas comme s’ils peuvent y faire quelque chose. Et nous non plus, maintenant. La normalité, c’aura été bien le temps que ça aura duré, non ? » Enfin, elle lui offre un demi-sourire, triste et presque amusé de leur situation. Quel beau foutoir. Peut-être bien qu’ils ont battu leur record, cette fois, finalement.

Le bateau bien lancé sur son cap, Layla s’autorise à délaisser sa barre d’une main pour passer un bras autour de la taille de son partenaire pour l’attirer vers elle, profitant de ce qui sera sans doute l’un de leurs seuls moments de répit dans ce périple. « Et toi ? Ca va ? T’as pu parler à Zoe ? » Elle n’ose même pas imaginer l’angoisse de savoir sa famille en péril. Elle, c’était une chose, elle était avec lui – Susan était une adulte, et remarquablement débrouillarde, avec ça. Mais Zoe ? Une enfant ? Au fond, il est là, le vrai cauchemar. Et c’est insupportable, de savoir l’homme qu’elle aime nager en plein dedans – en plus de tout le reste. « Elle sera en sécurité avec Susan. On trouvera peut-être d’autres façons de les aider, de loin, dès qu’on sera nous-même à l’abri. Commençons par trouver un point de chute où personne ne nous trouvera, et ensuite, on pourra penser plus large. » Et tout ça, ça commençait en se débarrassant de ce bateau pour en trouver un autre – plus grand, plus adapté pour le voyage longue durée à deux, et moins identifiable que celui dont le signalement n’allait sans doute pas tarder à être communiqué à toutes les autorités de l’Etat, puis du pays. Sans compter les mercenaires à leurs trousses. Layla va pour ajouter quelque chose, quand autre chose attire son attention. Autre chose qui l’interrompt dans son élan, qui lui fait froncer les sourcils. « Floyd ? T’entends ça ? » Entendre, ou sentir ; lentement, Layla relâche son partenaire, tous sens aux aguets. Il y a un vrombissement dans l’air – non, pas dans l’air, dans l’eau, quelque chose qui se répercute sous les vagues et sous la coque du bateau. Vivement, Layla se retourne, et au même moment, les vibrations passent de l’eau à l’air, se font perceptibles pour tous les deux, sous la forme de trois bateaux à moteur soudainement apparu derrière eux sur la ligne d’horizon. « Merde. On était déjà repérés à Coast City ? » Cette fois, ça y est. Il n’y a vraiment plus de marche arrière possible. Serrant les dents, Layla pousse le moteur du bateau à son maximum. Semer des poursuivants sur une route, c’est une chose – semer quelqu’un en haute mer, avec l’horizon et les vagues pour seule présence à perte de vue ? C’est une autre paire de manches. « T’arrives à voir qui c’est ?! » s’écrie-t-elle par-dessus le rugissement du moteur. S’il s’agit des autorités, alors ils auront l’avantage de la procédure, des lois que tout officier aurait à respecter pour interpeller deux fugitifs sur les eaux américaines. Si ce sont les poursuivants de Floyd… tout livre de règle de combat en mer passait à la trappe. Et c’est maintenant que, pour eux, commence véritablement le baptême du feu ; et la première passe qui leur permettra de confirmer si oui ou non, unis, ils sont réellement capables de survivre à tout.

 
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: dark paradise (layla)   dark paradise (layla) EmptyLun 13 Sep - 19:50


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La normalité, tu commençais vraiment à t'y faire. Si bien que l'illusion s'est presque transformée en réalité. Après des années à mener une vie à vive allure, adaptant l'adage du vivre vite et mourir jeune, t'en as avidement profité de cette normalité. Dans ses bras, à imaginer un avenir moins sombre, comme si tout le reste n'avait plus la moindre importance. Alors forcément, quand maintenant on cherche à tout t'arracher, tu réagis mal, avec cette terrible envie de mettre le monde à feu et à sang. Si toi tu peux pas être heureux, pourquoi les autres le pourraient ? Impulsivité égoïste ressentie sur le moment, mais qui disparaîtra si tôt le recul nécessaire enfin pris. C'est ta faute si tu dois fuir aujourd'hui. Ta faute si les parents de Layla sont peut-être en danger. Ta faute si tout vient de voler en éclats. Le passé est comme un goupille, quelqu'un vient de l'enlever, et tu n'as pas d'autres choix que de subir la détonation. Un quotidien que vous connaissez bien tous les deux, mais que vous détestez expérimenter dans votre vie privée. C'est plus facile de se battre pour un pays que pour que son propre avenir. Quand tout devient personnel, les choses se compliquent considérablement. Affronter tes ennemis est une chose, entraîner ceux que tu aimes dans ce combat en est une autre. Vous avez toujours été partenaires elle et toi, vous avez affronté le pire ensemble, mais cette fois, il y a une peur différente qui te mord la jugulaire et qui refuse de te lâcher. Tu n’appellerais pas ça un mauvais pressentiment, juste une crainte si palpable qu'elle en devient aussi réelle qu'une force à affronter. Et il va falloir t'en débarrasser, car tant qu'elle sera là, tant que tu t’inquiéteras pour sa vie comme tu le fais maintenant, tu n'as aucune chance d'être à ton meilleur. Tu dois te ressaisir et faire confiance en vos capacités, ce n'est qu'une épreuve de plus, pas vrai ? Vous allez vous en sortir, comme d'habitude, hein ? « Ouais, c'était bien. » T'as du mal à cacher la mélancolie dans le son de ta voix, et tu ne feras pas l'effort d'essayer plus. Tu sais que tes ressentis font écho aux siens, et qu'elle comme toi, vous avez fini par vous habituer à ce quotidien ponctué de bonheur et de routine. Bon, une routine un peu particulière, autant qu'elle peut l'être pour une chasseuse et un mercenaire, mais tu t'en es largement contenté. Vous n'avez pas encore affronté le pire, mais déjà tu penses à l'après, aux décisions qu'il faudra sûrement envisager pour éviter que d'autres catastrophes suivent après celle-ci. Maintenant que ton identité est révélée, ton travail va se révéler beaucoup plus complexe. Tes ennemis et tes cibles potentielles connaissent ton visage, et surtout, ils sauront parfaitement où trouver tes proches. Et ça, c'est la limite à ne pas franchir. Jamais.

Tu souris à ta partenaire dès lors que tu sens son bras s'enrouler autour de ta taille, un geste qui suffit à apaiser les nombreux tourments qui t'assaillent. Zoe. Là est aussi l'origine de ton angoisse, tu ne pourras par revivre ce que tu as déjà traversé par le passé. Tu ne pourras pas supporter de perdre ton autre enfant. Tout est pratiquement arrivé de la même façon la dernière fois, des ennemis sont remontés jusqu'à toi, et pour te demander une rançon ils ont capturé ton gamin. Ton fils, Eddie, qui a vécu l'horreur avant d'être tué. Un traumatisme qui hante beaucoup moins tes nuits, mais qui reste là, dans un coin de ta tête, et qui refait surface comme un diable hors de sa boite. Tu te fais violence pour ne pas hurler, pour ne pas crier ta rage au monde entier. Aujourd'hui, tu es compagnon et père, et tu ne dois échouer dans aucun de tes deux rôles. Tu les protégeras toutes les deux, coûte que coûte, au péril de ta propre vie sans aucune hésitation. « J'ai essayé de la rassurer. C'est une enfant intelligente, elle comprend parfaitement ce qui est en train de se passer depuis qu'elle a vu ma photo à la télé. Mais être forte et courageuse ne suffira pas à la mettre hors de danger. J'espère que Susan saura faire ce qu'il faut. » Tu ne doutes pas de ton ex-femme, c'est juste que c'est dur pour toi de laisser la vie de ta fille entre les mains d'autrui. Il y a ce sentiment d'impuissance qui frappe et que tu dois ignorer pour te concentrer sur ce qui se passe ici. « Mais t'as raison. Je peux pas laisser mon inquiétude me bouffer, faut que je sois entièrement focaliser sur le danger qui rôde autour de nous. Et ensuite, on pourra envisager un plan et la suite des événements. » Tu poses ton regard sur elle, tout en lui adressant un nouveau sourire. Qu'est-ce que tu ferais sans elle ? Qu'est-ce que tu ferais sans cette femme qui reste perpétuellement à tes côtés envers et contre tout ? Jamais tu n'aurais pensé trouvé quelqu'un comme elle un jour. Quelqu'un d'aussi solide et d'aussi dévoué. « Merci d'être là, encore, partenaire. » Ce dernier moment avec elle est précieux, et t'aurais espéré pouvoir profiter d'un baiser volé, mais il semblerait que l'on vienne déjà de frapper à votre porte. Okay. Allez, c'est l'heure d'endosser ton autre nature : celle d'un tueur impitoyable. T'entends tout aussi bien qu'elle les moteurs qui se rapprochent, et aussitôt, tu t'empares d'un fusil sniper pour avoir un meilleur aperçu de l'horizon. A moins d'être aussi doué que toi, ils ne pourront pas vous tirer dessus d'où ils sont. Dans la lunette, tu comptes trois bateaux, avec chacun deux mercenaires. Un pour conduire, l'autre pour tirer. « Ils sont six. Même configuration que la nôtre. Je peux en abattre quelques uns d'ici mais j'arriverais pas à les avoir tous, ils vont forcément réussir à nous atteindre. » Ces hommes et ces femmes sont surentraînés, aucune chance qu'ils se laissent abattre comme des mouches. Et tu n'es pas assez présomptueux pour commettre l'erreur de les sous-estimer. Le combat va être rude, mais il est totalement réalisable.

Votre avantage, c'est que contrairement à vous, ce ne sont pas de vrais partenaires, simplement des opportunistes qui se servent des autres pour atteindre leur but, et à un moment donné, ils finiront par se trahir. Ils ont peut-être de la cohésion, mais aucune confiance ne règne entre eux, c'est certain. Dans ton viseur, tu abats le pilote du premier bateau, celui le plus avancé, laissant le second prendre la barre de toute urgence. Rapidement, tu fais de même avec le second. Un autre tir parfaitement maîtrisé, les deux une balle dans la tête pour ne laisser aucun doute. Tu n'auras pas le troisième, car une épaisse fumée englobe alors les trois bateaux, les cachant et protégeant de ton œil de lynx. Évidemment que ce ne serait pas aussi simple. « J'en ai eu deux. » Patient, tu attends que les fumigènes se dissipent, et quand tu retrouves une visibilité convenable, tu fais un constat qui n'annonce rien de réjouissant. « Un des bateaux est vide, ils sont forcément sous l'eau. Coupe le moteur. Laisse-les approcher, qu'on en finisse. » T'as pas envie de passer ta journée à fuir, c'est peine perdue, c'est seulement repousser l'échéance. Vous êtes parfaitement capables de tous les exterminer, et c'est exactement ce que vous allez faire. « J'ai planqué des armes partout dans le bateau, au cas où. Va t'équiper. » Évidemment que t'as le cœur qui se serre quand tu la regardes. Évidemment que t'es horriblement inquiet pour elle. Mais va falloir éteindre ces émotions trop vives et personnelles qui pourraient coûter cher. « Attends. » Avant qu'elle ne parte récupérer du matériel, tu t'approches pour l'embrasser. Pour lui arracher ce baiser que tu n'as pas eu tout à l'heure. Tu l'embrasses comme si ta vie en dépendant. Comme si c'était le dernier. De quoi te donner de la force et du courage pour affronter cette nouvelle épreuve, et espérer lui en donner tout autant. « Sois prudente. » T'as à peine le temps de lui adresser un dernier regard qu'une balle ricoche sur la proue du bateau. Bordel. Ils sont là, dans l'eau. D'eux d'entre eux. Ils ont raté leur premier tir, mais vous n'aurez sûrement pas un autre avertissement. Tandis que Layla part s'équiper, tu attrapes une arme plus malléable dans ton pantalon pour essayer de retrouver les tireurs. Dans l'eau, c'est pas ton élément, sans doute sera t-elle plus efficace que toi. Une salve de tirs s'abat sur la coque. Cette fois, c'est du bateau en contrebas que ça provient, et tu te jettes au sol pour éviter de te faire toucher. Donc, ils attaquent de plusieurs endroits à la fois, forcément. Tu sais déjà qu'ils ne te laisseront pas te redresser sans vider leur cartouche sur toi, alors t'attends le moment idéal pour tenter d'en abattre au moins un. « T'es fait comme un rat, Lawton. » C'est bien, qu'ils fanfaronnent, c'est ce qui t'offrira une fenêtre de tir. « C'est ça, viens me chercher, qu'on voit de quoi t'es capable. T’espères me remplacer sur le marché en tirant complètement à côté ? T'as aucune chance. Que je sois en vie ou non, tu resteras un minable. » La provocation comme seconde arme, et ça marche, puisqu'il essaye de t'atteindre en tirant au hasard derrière la coque. Tu t'avances, tu recules, tu ne restes pas immobile, et surtout, tu écoutes le bruit de son arme pour deviner ce qu'il tient en main, et combien de balles il va tirer pour être à sec. Bingo. Quand t'es sûr de ton coup, tu te redresses et tu lui traverses le crane d'une balle. Un de moins. Par contre, t'avais pas vu celui qui était en train de grimper, et qui t'assène un coup assez puissant pour te faire passer par dessus bord. Te voilà maintenant dans l'eau, à la merci de ceux qui n'auront qu'à te plumer comme un canard.
 
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Layla Cook


Layla Cook

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Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : dark paradise (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: dark paradise (layla)   dark paradise (layla) EmptyMar 23 Nov - 22:20


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Attends. Toute forme de protestation meurt sur ses lèvres, sitôt qu’elles rencontrent celles de Floyd dans l’urgence d’un dernier moment de répit alors que la tempête se déchaîne déjà autour d’eux. Dans sa poitrine, son cœur accélère d’un ou deux battements, piqué à l’adrénaline alors que la réalité de la situation la frappe plus que jamais de plein fouet, que ce baiser chargé d’urgence lui rappelle, une fois de plus, à quel point leur vie ne tient qu’à un fil, tous les deux. Ils commencent à s’y connaître, en baiser de la dernière minute, de la dernière chance ; mais une fois de plus, Layla sent qu’elle en reçoit la confirmation : elle ne s’y habituera jamais. Les doigts agrippés au col de son partenaire, elle refuse obstinément de le laisser partir, jusqu’à ce que ricochets de balles et nécessité de respirer ne se rappellent à elle. Et elle en manque de rire. Prudence, hein. Elle lui fait une belle jambe, la prudence, au milieu de la mer, entre trois bateaux chargés de mercenaires et sous une pluie de balles. Décidément, leur improbable et dangereuse histoire aura au moins le mérite de lui apprendre la relativité – peut-être même de lui inculquer aussi un certain sens de l’humour. Certes, un chouïa cynique, le sens de l’humour. « Et toi, interdiction de mourir. » Parce qu’elle le connaît, son partenaire. La prudence et lui, ils n’ont jamais été très copains ; en revanche, compter sur lui pour se sortir des pires situations ? Ca, elle sait mieux que personne à quel point c’est dans ses cordes. Un dernier regard, une dernière balle qui ricoche et un juron qui s’échappe entre ses lèvres ; et Layla se force à se détacher de Floyd, et filer en direction de la cabine, petite forteresse de fortune pendant que leurs opposants sont encore dans l’eau. Tentant tant bien que mal de se pas penser à Floyd seul sur le pont, Layla se jette à genoux sur le sol et déloge un panneau sous le lit fixe du bateau, où elle devrait normalement… bingo. Ces quelques fois où ils s’étaient forcés à se montrer raisonnables, à imaginer les pires scénarios possibles, cette planque-là était un cache parfait pour dissimuler des armes ; Floyd n’avait pas oublié. Hâtivement, Layla en extirpe un revolver qu’elle glisse dans un holster qu’elle attache à sa ceinture, avec un assortiment de munitions, et en retire aussi un fusil dont elle fait sauter le magazine pour en vérifier le contenu. Chargé. Parfait. Au-dessus de sa tête, les salves de balles continuent de retentir ; et Layla se mord l’intérieur de la joue, se force à se concentrer sur une seule certitude : tant que ça tire, c’est que Floyd est encore en vie pour leur donner du fil à retordre. Le moment où les balles s’arrêtent ne pourra signifier qu’une chose : ou bien il les aura tous tués… ou bien ils auront obtenu ce qu’ils sont venus chercher. Cette deuxième option, évidemment, est absolument hors de question.

Tout d’un coup, les ricochets se font infiniment plus proche, résonnent dans la cabine avec plus de force qu’ils ne l’ont fait jusque-là, et Layla sursaute, tous sens en alerte. Merde. Ils sont vraiment dans l’eau alors ? Etouffant un juron, l’ex-démineuse achève de s’équiper, glisse un couteau à la lame particulièrement aiguisée à sa ceinture – sait-on jamais. Okay. Un coup d’œil rapide au hublot, prudemment dissimulée derrière la paroi du bateau, lui confirme qu’ils ne sont pas encore complètement tirés d’affaire – sans compter les types dont Floyd affirme qu’ils sont passés à la guerilla sous-marine. De ceux-là, elle s’inquiète le moins. S’il lui reste encore une foule de choses à apprendre du Parlement des Vagues, elle a quand même une certitude à son actif : d’humain à humaine-plus-tout-à-fait-humaine, c’est elle qui a la dessus. Clac-clac ; d’un geste sec du poignet, elle fait sauter la sécurité de son arme, se redresse, et enjambe le bordel laissé par la panique dans la cabine pour grimper prudemment les marches menant au pont, accroupie pour rester dissimulée en attendant de pouvoir jauger de la situation. Ces gestes, ces habitudes, cette configuration : combien de fois l’avaient-ils pratiquée, en Afghanistan ? Combien de fois, depuis leurs retrouvailles, ont-ils eu l’occasion de la remettre en pratique ? Sans doute bien trop souvent pour que ce soit sain, que ce soit sur cette Terre ou une autre, face à des atlantes démoniaques ou des frères déformés ou des mercenaires ambitieux. Elle est là, la réalité de leur quotidien, désormais. Maintenant, plus que jamais. T’as plus qu’à t’y faire, Cook – et le plus terrifiant, c’était sans doute la facilité avec laquelle elle s’y fait, à cette réalité. Des éclats de voix parviennent encore à ses oreilles, les provocations de Floyd lui arrachant même un sourire et un roulement d’yeux – hé, tant que c’est efficace. Mais dans l’instant qui suit, tout bascule. Littéralement. Du coin de l’œil, elle voit la scène se dérouler au ralenti : le mercenaire qui se hisse à bord, trop vite pour qu’elle ait le temps de lui hurler de faire gaffe, le coup sourd qui retentit, Floyd qui passe par-dessus bord. Son sang qui ne fait qu’un tour alors que le splash familier se fait entendre. Floyd n’a même pas encore touché l’eau que Layla s’élance, revolver au poing et une lueur meurtrière dans le regard : bang, une première balle part et touche l’intrus à la poitrine, le faisant vaciller sur ses appuis. Gilet pare-balle ? Vite, Layla tire son couteau de sa ceinture et profite de la confusion de son assaillant pour se jeter sur lui et enfoncer la lame dans l’espace vulnérable laissé à hauteur de son aisselle ; un hurlement de douleur lui perce les tympans, et alors que des mains cherchent à l’agripper, elle se hâte de lui braquer le canon du revolver sur le front. Bam. La détonation se réverbère dans chacun de ses os, une vague nausée la prenant à la gorge alors que le cadavre s’écroule sur le pont. Hélas, pas de temps à perdre en états d’âme. Sans perdre une seconde, elle prend appui sur la rambarde, et d’un bond agile, plonge dans l’eau à la suite de son partenaire.

Sitôt qu’elle entre dans l’eau, le monde se transforme intégralement. Ce qui il y a un an encore lui demandait un moment d’ajustement se fait maintenant en un clin d’œil, sans doute précipité par l’urgence de la situation. Engloutie par les eaux, une clarté dévastatrice s’installe dans son esprit, qui s’étend dans l’immensité bleue, gouttelette se fondant dans l’océan jusqu’à n’en plus s’en différencier. Son corps, humain, est limité ; la mer en devient l’extension illimitée. Aussitôt, elle prend conscience de la position des différents bateaux, froids et lourds, à travers la coque desquels elle sent pulser la chaleur morbide du fuel toxique qu’une simple balle suffirait à répandre dans son immensité ; aussitôt, elle repère chaque corps humain présent dans le filet de sa conscience étendue, plus larges, plus gigotants que la plupart des poissons à proximité. Et au milieu d’eux, un corps qu’elle reconnaîtrait entre mille. Encerclé par deux autres qu’elle ne connaît pas ; et qui n’ont rien à faire aussi près de son partenaire. La mâchoire crispée de colère, Layla sent sa frustration se propager dans les flots, trouver écho dans les vagues et les courants auxquels sa conscience s’agrippe : à l’un d’eux, elle demande de venir à son secours, et le courant change abruptement, accélère, l’emporte à toute vitesse au milieu de cet étrange duel sous-marin jusqu’à ce que, dans un tourbillon de bulles, elle ne parvienne à attraper Floyd par sa veste et l’entraîner hors de portée des balles qui ont commencé à fuser. D’une pirouette, elle les immobilise un peu plus loin, les ramène brièvement à la surface : « Respire ! On replonge ! » Et juste à temps : le dernier bateau commence déjà à les canarder. Aussitôt, elle les entraîne à nouveau sous l’eau, à l’abri des regards, s’assure d’un regard inquiet qu’il va bien. Ils ne sont pas encore tirés d’affaire. Mais les deux qui sont là, dans l’eau… ceux-là, elle peut s’en charger. Profitant de ce bref moment de répit, la plongeuse relâche son compagnon après une brève étreinte de sa main ; occupe-toi de ce qui reste en haut. Je tiens ceux-là. Mais peut-être y passe-t-elle une demi-seconde de trop, à se soucier de son compagnon : elle la sent dans l’eau avant de la sentir lui écorcher la chair, la froideur de la balle qui quitte le pistolet, et n’a ni le temps ni la présence d’esprit de l’éviter. Un grimace de douleur lui déforme les traits, et un mince filet de sang pourpre commence à teindre l’eau dans laquelle ils baignent. Dans d’autres circonstances, elle aurait laissé Floyd s’en charger. Dans d’autres circonstances, Deadshot aurait pu assurer leurs arrières pendant qu’elle se remet de cette brève et douloureuse surprise. Mais à cet instant, ils sont chez elle, dans son domaine, sur son terrain. Au fond des yeux de Layla, toujours accrochés à ceux de son partenaire, les reflets du Parlement des Vagues brillent avec férocité. Laisse-moi faire, cette fois, semble-t-elle lui intimer en silence. Et l’eau autour d’eux, de sembler se refroidir de plusieurs degrés, alors que du fin fond des abysses remontent les courants furieux qu’elle conjure, vengeresse et impitoyable ; et elle se retourne, reportant son regard dur de Floyd aux deux mercenaires qui ont à peine le temps de se demander pourquoi l’eau leur paraît si froide et si agitée, tout à coup. Pas besoin de grands gestes de la main, et point de trident pour elle : des trois spectateurs présents sous l’eau, Floyd est sans doute le seul à réaliser que le courant glacial et irrépressible qui se déchaîne contre ses deux victimes lui répond à elle, les propulsant vers les pales des bateaux secoués par les flots, entrechoqués les uns contre les autres, avant d’entraîner ses deux victimes vers les profondeurs pour un dernier aller simple dont ils ne reviendront pas. Et, une fois débarrassée de leurs deux attaquants, Layla de se tourner à nouveau vers Floyd, le visage peint d’inquiétude – il va bien ? Les courants ne l’ont pas affecté ? se demande-t-elle, ignorant la douleur lancinante à sa jambe et l’eau écarlate autour d’eux. Remonte, l’implore-t-elle d’un regard en pointant du doigt vers les bateaux. Je te couvre. Ajoute-t-elle d’un geste, tiré de leur alphabet muet établi en Afghanistan, et qui n’est aujourd’hui rien de moins qu’une seconde nature.

 
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