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 when the danger joined the undercover... {w/lamont}

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MessageSujet: when the danger joined the undercover... {w/lamont}   when the danger joined the undercover... {w/lamont} EmptyJeu 30 Mar - 22:09




lamont & jillian


Les semaines s’écoulent sous un flot de torrents déjantés. Les heures s’échappent à une vitesse que je ne pourrais pas expliciter avec des termes exacts et corrects. Non, pas par un manque de volonté, mais par une concentration totale qui m’empêche d’autoriser mon système nerveux à aller plus loin. Ce que j’entreprends n’a pas été approuvé par mon supérieur hiérarchique. Je suis passée au-dessus des lois, au-dessus de l’autorité pour entamer une enquête risquée et dangereuse sur un groupe de personnes qui réponde au nom de la mafia. Qu’elle soit italienne, russe ou autre importe peu. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’elle est terriblement dangereuse et que ses actions doivent s’arrêter, dès maintenant ! Trop de personnes innocentes ont été impliquées dans ces affaires où l’argent ou encore la drogue est le maître mot de transactions interdites. Gotham est la ville parfaite, la ville rêvée pour que du trafic de ce type puisse avoir lieu. L’obscurité, les couloirs, les rues sombres s’y apprêtent parfaitement. Cela ne me fait aucunement peur. Et bien que je risque d’être réprimandée de façon pas très gentillette, je compte bien arrêter le chef de cette mafia. Je suis bien au courant qu’à moi toute seule, je ne peux pas vraiment faire le poids. Néanmoins, le risque ne me fait nullement peur et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin.

Cachée derrière un coin de mur dans une ruelle éloignée de toute civilisation humaine, mes yeux observent avec une certaine concentration ce qui se passe entre un groupe de cinq personnes. Mes oreilles ne perceptent pas très bien le contenu de la conversation, mais ma vue observe totalement un échange de paquets translucides où le dedans semble être de la drogue. Laquelle ? Je ne saurais dire présentement. Le brouhaha s’accentue au fur et à mesure que je m’extirpe de ma cachette pour m’avancer davantage dans le tas. D’ailleurs, je dois rapidement me cacher derrière ce qui semblerait être des caisses pour ne pas me faire voir aussi facilement par eux. Je dois bien avouer que les battements de mon cœur s’accélèrent. C’est la première fois de ma vie que je m’élance dans un projet d’arrestation aussi directe, aussi dangereuse. Je pourrais m’en sortir. Tout comme je ne pourrais pas m’en sortir. C’est à double tranchant. Un risque élevé. Tant pis. A partir du moment où les recherchent ont été entamées, où une enquête plus approfondie a été enclenchée, il est difficilement compliqué de retourner en arrière alors que des vies ont été impliquées, tout de même.

Je ne comprends plus. Mon esprit quitte la terre ferme. J’ai à peine eu le temps de me battre, de me débattre aussi. Quelques gémissements entrecoupés d’une main plaquée avec un chiffon à l’odeur déroutante contre ma bouche. Je ne me souviens que de cette odeur déstabilisante. A partir de ce moment-là, je sais que je ne pourrais pas aller au bout de mon enquête, que je ne pourrais pas libérer la ville d’hommes affreux.

Mon esprit peine à reprendre le contrôle. Je sens l’entièreté de mon corps être complètement engourdi. Il ressent de la difficulté à pouvoir remuer, ne serait-ce qu’une jambe ou ne serait-ce que la tête. Celle-ci semble être plus lourde à porter que d’habitude. Mes paupières éprouvent tout autant de difficulté à s’entrouvrir. Il faut que je sache où je me trouve. Certainement à l’intérieur d’un bâtiment abandonné pris d’assaut par ces hommes d’affaires. Je ne peux pas en savoir plus. Néanmoins, mes oreilles perceptent quelques sons. Des sons parfois brefs, des sons parfois bien audibles. Mes yeux demeurent fermés. Je laisse un de mes sens prendre possession du lieu. Mon ouïe enregistre une conversation qui se déroule, vraisemblablement, juste à quelques mètres de moi. L’un élève la voix. L’autre tente de trouver une solution pour régler le compte d’une personne. Mon cœur bat la chamade. Il s’agit de moi. Je reprends peu à peu connaissance. Mes paupières remuent légèrement. Elles remuent pour finir par s’entrouvrir lentement et doucement. Je finis par voir que je suis installée sur une chaise, les mains attachées derrière le dossier. Le lien y est d’ailleurs solide. Mes poignées bougent avec difficulté ce qui est une mauvaise idée car une certaine douleur prend possession de mon corps. Je grimace alors. Jusqu’à ce que mon visage se fige de terreur. Un gros bonhomme est placé juste devant moi, l’air menaçant. Il sent l’alcool. Il sent l’héroïne, la cocaïne même. Je détourne le visage pour ne pas trop m’infliger cet inconvénient de l’odorat.

« Je ne sais pas encore ce que je ferais de toi… Mais je sens que tu risques de bien aimer… petite coquine... »

Il me regarde avec un air qui me dégoute. Il tente de me séduire. Il se rapproche. Ses mains sales se posent sur mes épaules. Je me débats du mieux que je peux, mais sans un véritable succès. Je me contente juste alors de redresser mon visage vers le sien et de lui cracher à la figure.

« Fichez-moi la paix ! Vous ne payez rien pour attendre ! »

Ma voix a été élevée. Regrettable décision. Ma joue reçoit une violente gifle, ce qui fait basculer mon visage. J’ignore quel sera la suite des évènements, mais il faut absolument que je trouve un moyen de me sortir de là… et le plus rapidement possible !





Dernière édition par Jillian Cartwright le Ven 21 Avr - 16:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: when the danger joined the undercover... {w/lamont}   when the danger joined the undercover... {w/lamont} EmptyMar 4 Avr - 17:02




shadow & jillian


Gotham. Une ville à l'agonie. Une ville qui souffre. Qui se relève mais resombre aussitôt dans ses vices et ses travers. Un lieu de vie qui ne fait pas bonne figure face à de grandes cités radieuses et majestueuses à l'image d'une Métropolis. Un foyer que l'on pouvait rougir de mentionner dans une conversation, une fois que l'on évoquait son lieu de vie. Il faut dire que citer un endroit se voulant le théâtre d'un conflit perpétuel entre des criminels fous, désaxés, décérébrés, dévisagés ou inhumains et une famille de chauve-souris héroïque, il y aurait presque de quoi rire... Sauf une fois que l'on doit mener une existence au coeur d'une demeure aussi chaotique. Pourtant, je ne ressens aucune honte d'être un gothamite. Je ne ressens aucune gêne à dire que, oui, je vis ici. Que oui, cette ville est en souffrance et plongée dans un marasme de corruption et de fatalité ne cessant de la tirer vers le bas et ce chaos incessant. Nier la fatalité d'une réalité ne l'aidera aucunement à changer ou à devenir meilleur. C'est passé sous silence tout ce qu'il s'y passe, par peur de parler, par peur de s'exprimer, par peur de déclamer une mauvaise parole pouvant vous coûter la vie, que l'espoir de Gotham s'anéantira à jamais pour laisser la voie totalement libre au crime. Quelle que soit sa nature. Quelle que soit sa forme. Il n'y a pas de raison plus réelle et plus féroce pour laquelle j'ai clairement choisi de revenir dans cette ville qui fut mon habitat durant tant d'années. Il n'y a pas d'autre explication pour y justifier ce choix d'afficher mon nouveau visage. De laisser parler ma colère. Mes mauvais penchants. De servir la Justice sous le pli d'une identité aussi douteuse que mystérieuse. De laisser entrer dans la partie un nouveau justicier, un nouveau vigilant qui ne serait jamais au visage d'une chauve-souris. L'évidence se tenait d'elle-même : il n'y avait qu'à Gotham que le Shadow trouverait son véritable combat, et sa véritable place. Et si je vous confie tout cela, c'est parce que ce soir, cette nuit, le Shadow laisserait à nouveau son ricanement vengeur résonner au coeur des rues de la ville !

Berlanti. Un des nombreux trafiquant pullulant aux yeux et au nez de la population, et des quelques forces corrompues de la police. Le genre d'homme qui avait sans nul doute des relations suffisantes, et une position trop légère sur la scène criminelle, pour intéresser et les forces de l'ordre, et la famille de la chauve-souris. Mais il était, entre autre chose, responsable d'un double meurtre au profit de ses affaires. Il avait les mains sales. Il polluait les rues de Gotham avec une énième drogue parmi tant d'autres. Il ne me fallait pas plus de raison pour décider d'agir, et de lui offrir un tête à tête mémorable avec mon nouveau visage. Confortablement installé à l'arrière de ce taxi me servant de déplacement express et privé, je revêtis le manteau. Je revêtis la cape. Je laissai le foulard rougeoyant drapé le bas de mon visage qui commença à se déformer sous le coup de la concentration. Lamont Cranston serait aux commandes sans l'être ce soir. Visage de rédemption. Faciès de colère. Tête vengeresse. Le regard malin, sournois, rieur et fracassant d'une ombre fatadique. L'ombre, celle dont on ne peut s'extraire. Le symbole même de ce qui vous suit et entend tous vos secrets. Le témoin de toutes vos actions, fussent-elles bonnes ou mauvaises. Celle qui se tait et vous accompagne dans chacun de vos gestes. Celle qui demeure muette et ne punit pas. Une ombre vous colle à la peau, inévitablement. Elle est votre plus fidèle compagne, et votre espionne de premier choix. Le Shadow le voit. Le Shadow le sent. Le Shadow le sait. Cette évidence, Berlanti semble l'oublier. Mais lui et ses hommes ne l'oublieront pas de sitôt. Ni ce soir. Ni jamais. L'esprit concentré et perdu dans les innombrables perceptions que je tentais d'identifier, il ne fallut peu de temps avant que mon fidèle chauffeur et ami s'arrête aux abords du bâtiment choisi pour les transactions de mon adversaire du soir. Le spectacle allait pouvoir commencer !

Perdu dans les ombres de l'obscurité, mon avance lente et silencieuse sur les lieux me pose toutefois à une surprise de taille. Je la savais toujours à Gotham. Je la savais toujours dans cette ville. Mais je ne m'aurais jamais imaginé la revoir un jour. Le fait de la fuir et d'éviter toute rencontre fortuite m'aidait en cela. Mais il était totalement hors de toute prévisibilité qu'elle puisse se retrouver là, ici, ce soir. Attachée sur cette chaise, reprenant contenance, je pourrais presque avoir un rictus amusé et nostalgique en constatant qu'elle n'avait rien perdu de sa forte personnalité. Mais il était hors de question que je me laisse distraire. Et le Shadow avait à faire. Si je ne peux nier ne pas rester insensible quant au fait de la voir et de la discerner de mes propres yeux, cela ne doit pas influer sur mon acte de Justice. Et ça ne sera jamais le cas !

« Ah ah ah ah ah... Ahahahahahah ! »

Le ricanement. Celui qui vous entoure. Celui qui englobe l'air tout autour de vous. Un point d'origine semblant sortir de nulle part et de partout en même temps. Ma concentration les aveugle. Ma silhouette est invisible et je peux remercier l'obscurité ambiante pour aller jusqu'à dissimuler l'ombre de ladite silhouette elle-même.

« Toi et tes hommes pensiez m'échapper, Berlanti ?! »

Une voix toujours aussi volatile, qui s'accompagne d'un rire légèrement plus ténu mais toujours aussi marqué.

« Vous pensiez pouvoir continuer de vous cacher ? »

Avec malice et, je dois le reconnaître, un certain sadisme, je vogue d'ombre en ombre, toujours invisible et imprévisible, me jouant de leurs appréhensions, de leurs incompréhensions.

« Que vous seriez toujours en sécurité... ? »

Ponctuais-je, d'un rire moins marqué, mais significatif de la futilité de leur croyance et d'absence de jugements pour tous leurs actes, pour tous leurs crimes, aussi nombreux soient-il ! Ils étaient trop prévisibles. Trop stupides. Pour eux, tout prend fin ce soir.



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MessageSujet: Re: when the danger joined the undercover... {w/lamont}   when the danger joined the undercover... {w/lamont} EmptyMer 5 Avr - 13:13



when the danger joined the undercover..

shadow & jillian

Il se rapproche. Un rapprochement bien trop prononcé à mon goût. L’impossible de relever le genou pour lui asséner un coup dans ces parties trop importantes pour la gente masculine est là. Je ne parviens pas à user de mes poings, de mes pieds, de tout autre membre pour être plus directe. Néanmoins, quand mon odorat perçoit, reçoit l’odeur qui s’extirpe de cette bouche si déroutante, si dégoutante, je manque d’avoir un haut le cœur. Je dois tourner la tête pour garder une légère contenance. Je sens le souffle contre ma nuque. Je sens ses mains qui se posent sur mes épaules, qui glissent ensuite le long de mes bras : ça m’arrache des frissons de dégoût, de malaise aussi. Je prends courage à deux mains et tourne la tête pour à nouveau lui cracher à la figure. Qu’il ne pense pas avoir le dessus et qu’il puisse profiter de la situation, certainement pas ! Pas tant que j’aurai un minimum de conscience ! « Dégagez ! Ce n’est pas parce que je suis attachée comme un vulgaire animal que je n’arriverais pas à vous battre, Berlanti ! » Il ne supporte pas ma réaction. Cela voit nettement sur l’expression qu’affiche son visage. La colère est en train de monter crescendo. La colère perle le nerf qu’il possède au milieu de son front et qui frétille rapidement, nerveusement. Un homme tel que lui est régit par le sanguin. Il ne réfléchit aucunement aux actes qu’il peut recourir. « Ferme là, sale garce ! » Mon visage se voit accueillir, sans y faire quoi que ce soit, une, deux puis trois gifles bien fermes sur chacune de mes joues. Je dois me mordre la lèvre alors que mes iris se plissent en un énervement, mais surtout cette mimique qui montre à quel point la douleur fut bien présente. « Vous ne savez faire que ça, Berlanti ? Utiliser la violence, la force pour vous confronter à une simple femme ? Vous avez autant peur de la perte ? » Je ne devrais pas, mais oui, je le provoque. Je le provoque pour le mettre à bout. Je le provoque pour le faire faiblir, pour le mettre sur le fait accompli. « Libérez-moi. Soyons sur un même pied d’égalité et voyons qui sera le meilleur… » Néanmoins, ma mâchoire commence à me faire mal. La douleur s’accentue au fur et à mesure que les mots s’enfuient de mes lèvres. Quant à lui, il ordonne à deux de ses hommes de me libérer. Une libération qui ne s’effectue non pas sans un mal. Mes jambes sont endolories. Mon corps manque d’énergie. Les hommes de main de Berlanti me maintiennent à bout de bras. J’ai beau essayé de me débattre, mais ils sont coriaces. Je n’ai pas encore dit mon dernier mot !

Un son. Plutôt un bruit. C’est grisant. C’est un son strident. Aux premiers abords, je ne prête pas une forte attention, pensant qu’il ne s’agisse que de portes qui se grincent. Pourtant… C’est un rire qui prend rapidement aussitôt l’entièreté de la pièce. Mes sourcils se froncent. Je ne discerne pas l’endroit d’où ce ricanement peut provenir. Cela ne peut nullement être le clown de la sombre Gotham. Non… Ce rire est beaucoup trop différent, bien qu’il y ait quelques similitudes… « Si vous pensiez que ça me ferait peur, vous vous trompez… » Je prononce ces mots comme pour me convaincre qu’il s’agisse bien d’un coup orchestré par Berlanti. Mais quand mes yeux se posent sur cet homme et sur ses acolytes, c’est de l’incompréhension totale que j’aperçois sur leurs visages. Ils sont décontenancés. Ils regardent autour d’eux sans rien comprendre. Ils sont tellement décontenancés que ceux qui me retiennent ont plus de peine à me maintenir avec fermeté et assurance. Le ricanement s’éteint. Il s’éteint pour laisser place à une voix. Une voix mystérieuse et bien masculine. Mon visage tourne de droite et de gauche. Je veux découvrir l’origine de cette intrusion. Je veux la voir surtout ! « Qui est là ? Montrez-vous ! » S’écrie alors Berlanti. Il veut se montrer fort, mais sa voix est fébrile. Il pose ses yeux sur les hommes qui me retiennent. « Qu’est-ce que vous attendez bande de débiles ?! Allez me trouver ce con ! » Je ne sais pas si je peux être reconnaissante ou non pour cette libération soudaine. Au moins, leur attention n’est plus centrée sur ma personne. J’en profite alors pour me réfugier, aussi difficilement que je peux, vers un côté sombre de la pièce. Un côté qui me révèle des tas d’informations. Derrière une table, j’observe une quantité astronomique de fausses monnaies, de faux billets, et de paquets de poudres blanches : de la drogue, sans hésitation. La voix continue de se montrer plus insistante, plus menaçante. Il ne peut pas s’agir du Chevalier Noir, ce n’est pas dans ses habitudes. « En sécurité ?! C’est toi qui te mets dans la merde en t’introduisant ici ! » Berlanti s’empare d’une arme, d’une mitraillette précisément et il se met alors à tirer dans tous les sens. Ses hommes se mettent de la partie. Il faut alors que je me cache, que je me dissimule pour ne pas être percutée par les projectiles de balles qui valsaient dans tous les sens. « Montre ton visage si tu l’oses, abruti ! » Il crie. Il continue de monter la voix alors que le rire reprend d’assaut. De mon côté, je jette un œil sur chaque recoin de la pièce. Je plisse les yeux pour espérer entrevoir quelque chose dans l’ombre, dans cette obscurité aveugle. Mon arme est prête à être dégainée. C'est alors que Berlanti cesse tout coup de feu. C'est alors que je le vois, que je le découvre me chercher du regard. Je reste bien dissimulée, mais il me trouve. Il me trouve et sort avec violence à bout de bras. Je le sens presque broyer mon avant-bras. Je me déchaîne. Je ne me laisse pas faire. « Si tu ne te montres pas, je la tue! » Demoiselle en détresse, maintenant... Bordel...

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MessageSujet: Re: when the danger joined the undercover... {w/lamont}   when the danger joined the undercover... {w/lamont} EmptyLun 24 Avr - 18:28



when the danger joined the undercover..

shadow & jillian

Il n'y a qu'en instaurant du mystère et une certaine forme de crainte de l'inconnu que l'on ne peut comprendre que davantage le 'malin' plaisir que peut prendre le Chevalier Noir de Gotham à jouer avec les nerfs de ses adversaires. Depuis ces quelques mois où j'avais décidé d'endosser la cape et le rôle du Shadow, je me surprenais à apprécier cet effet, tantôt de terreur, tantôt de mystère et tantôt de surprise que l'effacement de mon image corporelle procurait aux yeux de mes ennemis. Qu'il était bon et jouissif de pouvoir se mouvoir à leurs yeux et à leur nez sans qu'ils ne puissent vous sentir, vous percevoir, ni vous détecter. Frapper là où ça fait mal. D'un coup. Brusque. Violent. Inattendu. Laisser mon image de simple mortel s'afficher le temps d'un geste, d'un uppercut pour ensuite me fondre de nouveau dans l'oubli. Au demeurant impalpable, et surtout insaisissable. Jouer sur l'illusion que rien ne peut m'empêcher de disparaître, tout comme rien ne peut m'atteindre. Trouver la force dans la faiblesse de leurs esprits afin qu'ils perçoivent ce que je veux. Que je leur apparaisse ou non et, ce, selon ma propre volonté ! Berlanti n'échapperait pas à cette fatalité. Berlanti ne parviendra aucunement à s'y soustraire. Telle était ma décision. Mon objectif. L'inéluctable réponse pour les crimes présents et passés de cet ignoble énergumène et autres hommes de main. De plus, comment accorder une clémence quelconque lorsque celui que vous avez pris en grippe a choisi la plus mauvaise cible qu'il soit pour s'octroyer un otage ? Il n'en sortirait pas. Il ne s'en relèverait pas. Mais, avant de lui offrir violemment la monnaie de sa pièce, laissons-le, lui et ses pseudos gorilles, regagner un peu d'espoir. Qu'ils pensent tous pouvoir me trouver, me cerner et me mitrailler comme bon leur semble. Le spectacle n'avait pas encore commencé, ne fêtons pas directement la tombée du rideau !

Ca ferraille. À gauche, à droite. De tous les côtés. Je me déplace d'ombre en ombre. Toujours indiscernable. Toujours invisible. J'évite soigneusement toute zone de visée et de tirs. Mais mon attention ne perd pas non plus de vie cette personne étroitement chère à mon coeur et mes souvenirs. Il ne peut lui arriver quoique ce soit. Elle ne serait blessée, ni tuée par une négligence de ma part. Cela s'avérait aussi inimaginable qu'impossible. Leurs armes continuent de cracher nerveusement le feu cadencée de chacune de leurs cartouches. Le temps de recharger. Le ton est nerveux et exalté. Je pourrais presque le ressentir dans une forme de transe désaxée. Non, un gros bonnet comme lui ne va pas perdre les pédales aussi facilement quand même ? Allez ! Donnons-lui encore un petit coup de fouet. Je veux le voir donner tout ce qu'il a dans sa frénésie totalitaire. Montre-moi à quel point tu peux te lâcher, Berlanti !

« Ahahahahah.... Ahahahahahah... »

Une nouvelle salve de rire tandis que les coups de feu se multiplient encore et toujours à foison. Je me faufile. Je me rapproche. Nul ne peut le deviner, mais mon chemin se destine à la rencontre de la seule présence féminine de la pièce. La sécuriser était ma priorité. La mettre au centre de tirs croisés durant un rodéo d'armes à feu n'était nullement des plus judicieux. Et je ne pourrais avoir l'esprit tranquille de la savoir prête à être blessée ou perdre la vie. Mais Berlanti me devance. Je demeure silencieux. Sans bruit. Les instants de fusillades pétaradants viennent de se mouvoir en une minute de silence dérangeante et déstabilisante. Je perçois leurs visages observateurs. Regarder dans toutes les directions possibles. Essayer de percevoir le moindre mouvement. Dans un sens, je pourrais presque me sentir triste de ne pas leur apporter satisfaction... Oui, bon, j'exagère peut-être un peu sur ce point. Cependant, l'ordure en chef à trouver le moyen de me faire sortir de ma tanière. Ce n'est pas uniquement parce que c'était elle. Tout autre otage m'aurait poussé à me montrer. Pauvre faiblesse des 'justiciers' que nous sommes. Devons-nous toujours demeurer autant prévisible sur ce type de fait et d'évènement ? Sans doute l'unique talon d'Achille que nous tolérons offrir à tous en guise de faiblesse majeure. Pourtant, je me permets d'attendre. D'attendre encore un peu.

« Je crois bien qu'on lui a réglé son compte, boss ! »

Présuma avec arrogance l'un des sous-fifres. Berlanti était face à moi. Son arme sur la tempe de cet être si précieux et tellement unique. Son sourire dérangeant et mesquin. La sournoiserie d'un regard perfide et hautain. Il entreprend d'ouvrir la bouche. Il tente de prononcer quelques mots. Mais il n'en n'aura pas l'occasion. Mes mains et mon visage perché d'un chapeau et nappé d'un foulard apparaisse sous une forme de brouillard plus ou moins perceptible. Instant précis ou un solide crochet vient s'abattre sur la gauche de son visage. Son arme n'est plus sur la tempe de l'otage. Un autre crochet. L'autre côté de son visage. Il encaisse en reculant. Le coup est suffisamment lourd pour qu'il chancelle. Ne jouant qu'à laisser apparaître les trois parties de mon corps concernées par le contact, je pose mes mains sur les épaules pour lui asséner un solide coup de genoux dans les parties. Courbé par la douleur, il perd son arme. Je l'envoie valser du côté de sa fausse monnaie et de ses autres déchets avec lesquels il pourrit les rues de Gotham. L'ombre est mon amie. Je la rejoins et disparais à nouveau.

« Tu vas te rendre, Berlanti. »

Ce n'est pas une négociation. Ce n'est pas un choix, ni une invitation. Ma voix résonne à travers l'étendue de toute la pièce. Tel un jugement. Telle une sentence.

« Toi et tes hommes allez jeter les armes et payez pour l'ensemble de vos crimes. »

Une brève apparition non loin du 'big boss' mal en point. Un de ses hommes de main se voit cogner et envoyer valser face contre terre. Nouvelle disparition.

« Chacun d'entre vous trouvera sa place derrière les barreaux. »

Deux autres apparitions furtives. Deux autres complices projetés au sol aussi soudainement que je laisse mes membres apparaître. Aussi brusquement que mon image s'estompe et s'efface, encore et encore.

« Sans quoi... Je serai toujours là, Berlanti. Derrière chacun d'entre vous. Contre chaque mur. Dans chaque pièce. Dans chaque coin d'ombre. Ma présence vous hantera, encore... »

Nouveau ballet d'apparition et de disparition. Nouvel instant de brutalité ou deux petites frappes viennent rejoindre leur camarade sur la zone d'atterrissage forcée.

« Et encore... Jusqu'à ce que mort s'en suive ! »

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MessageSujet: Re: when the danger joined the undercover... {w/lamont}   when the danger joined the undercover... {w/lamont} EmptyLun 22 Mai - 21:49

when the danger joined
the undercover...
SHADOW & JILLIAN

Cachée. Dissimulée. Cet abri me permet de me camoufler, de me protéger d’une salve de balles perdues à chaque recoin indéterminé de cette pièce. Les ravisseurs semblent être bien trop préoccupés par cette nouvelle venue pour le moins intrigante et mystérieuse. J’aurai pu stopper mon attention sur cette dernière et tenter d’évaluer cette personne qui a une attitude qui pourrait se rapprocher du chevalier noir. Pourtant, mon esprit se veut être concentré sur un moyen de pouvoir cesser cette mascarade qui commençait sérieusement à bien faire. Mon esprit tente de trouver une solution pour cesser cette tirade incessante, de trouver un moyen de stopper tout agissement de la part de Berlanti et de ses hommes. Car, bien que je n’aie pas la moindre information sur cet homme masqué, semblant allié de l’ombre, ennemi juré de la lumière, il ne fait aucun doute qu’il n’est pas là pour abattre une innocente. Son rire me fait froid dans le froid. Son rire ne peut pas être comparé à celui du clown régnant terreur et chaos sur cette ville obscure, mais un enfant pourrait très bien en avoir peur malgré tout.

Mon visage se décale de quelques centimètres de mon abri. Mes yeux observent ce qui se trouve juste sous mes yeux, devant mon visage. L’être rapide se met à l’attaque. Il met de côté son rire machiavélique pour s’attaquer directement et ouvertement aux hommes qui anéantissent et pourrissent les rues de Gotham. Personnellement, je n’aurai pas tellement souhaité être à leur place, mais je dois bien admettre que même si les méthodes peuvent être discutées, elles s’avèrent être efficaces sur l’instant. Il ne cesse de disparaître. Mes yeux ressentent le besoin de pouvoir l’observer et de laisser mon regard se reposer sur lui dès qu’il refait une apparition. Son aide est précieuse. Elle m’est précieuse. Sans une équipe d’intervention, je reconnais que j’aurai eu beaucoup de difficulté à m’en sortir face à eux. Mon arme n’est pas efficace pour tirer à vue sur plusieurs personnes. Elle n’est pas assez perfectionnée. Ce n’est pas une mitraillette en somme. Cependant, je finis par observer la crainte qui se lit sur le visage des blessés et de leur chef. Ils ont l’air de faire beaucoup moins leur malin. Pourtant, l’adrénaline est là, elle est présente. Mon cœur bat la chamade. Je ne peux prédire l’avancée de la situation. Tout peut tellement changer en un rien de temps… Deux nouvelles personnes surviennent dans la pièce. Ils se hâtent vers la petite bande au sol. Ils cherchent des yeux l’homme invisible. Je me redresse, arme en mains. Je sors de ma cachette. D’un pas ferme et décidé, je m’avance vers cette réunion improbable. Mon arme est pointée avec assurance et fermeté vers eux. Je dois me racler la gorge de manière discrète avant de prononcer mes premiers mots. « Rendez-vous. Je suis peut-être une femme, mais je ne vous laisserais aucune chance de vous en sortir. » Mes pas s’avancent de quelques centimètres vers eux. « Notre ami commun semble avoir encore davantage de rage contre vous… Vous ne pourrez pas faire un geste sans que je ne t… » Je n’ai guère l’opportunité de terminer ma phrase. Je n’en ai pas le temps que l’un des nouveaux arrivants tend son arme à mon encontre. Il tire. La balle se rapproche. Je réplique vivement. A mon tour, je tire sur lui et échappe de justesse à l’impact de la dite balle sur mon épaule. Pourtant, elle est parvenue à m’effleurer et à faire apparaître une égratignure. Je crispe mon visage. Je fais une roulade pour me protéger des prochaines balles. « Ça suffit ! » Surprise. Berlanti élève la voix. Il se relève et sort de l’ombre. « Vous avez gagné pour cette fois. Je ne peux pas risquer la vie de mes hommes éternellement. Mais je te jure, petite garce, que tu me le paieras et toi aussi, qui que tu sois ! » Il se rend… ou plutôt… il veut s’éclipser avec son équipage. Je suis prise entre deux feux. Je ne peux pas le laisser s’en tirer à si bon compte. Certes, j’aurai une occasion prochaine de pouvoir me jeter dessus avec une préparation plus élaborée, plus poussée avec une équipe d’intervention en supplément. Accroupie, mon arme reste pointée sur eux. Ses hommes quittent rapidement le hall. Ils s’éloignent à toute allure du danger que l’homme invisible leur a fait endurer. Seul Berlanti reste. Il se rapproche de moi. Il est menaçant. Je n’ai pas peur. « Ne fais pas un pas de plus. Tu vas le regretter. » Mes yeux le voient en train de dégainer son arme que je ne doutais pas qu’il puisse en avoir une sur lui. Je ne perds pas de temps pour l’attaquer et tirer sur son épaule. « Reste où tu es ! » Aussitôt, je m’avance et lui assène plusieurs coups de poings au visage. Je m’aide de mon objet de service pour lui apporter des coups plus soutenus et plus puissants que ce soit au visage ou à son bas ventre. Il finit par tomber au sol. Le sang coule de son visage. J’essaie de me calmer. « Sortez de votre cachette. Si vous êtes là pour eux, occupez-vous de lui. » Ma voix est ferme et soutenue. Oui, je m’adresse à l’homme invisible. Je m’adresse à celui qui m’a aidé à me sortir d’un avenir incertain. Je m’adresse à ce nouveau venu qui m’intrigue. Un dernier coup se donne et s’offre au visage de Berlanti pour le coup final avant que je n’aille trouver de quoi attacher ses mains et ses pieds. Tout ce que je désire à présent ? Prendre une bonne douche…


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