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 La foudre frappe deux fois (Diana Prince)

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MessageSujet: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptySam 10 Juin - 16:13




La foudre frappe deux fois
Diana Prince • Lex Luthor

« …et la figure du guide sage et secourable, est un archétype majeure de chaque mythologie. Pour reprendre le cas des légendes grecques, on peut citer le centaure Chiron ou l'amazone Antiope. Dans les deux cas nous avons deux figures de légendes qui ont formés en leur temps des héros de cette mythologie. »

Lex Luthor s'adressait à la foule de gens assis dans la galerie de tableaux du musée d'histoire naturelle de Metropolis. Comme chaque année à la même date, il faisait sa conférence. Tradition : Luthor était le principal donateur du musée, en plus d'être membre de son conseil d'administration. En cette période de campagne électorale, il avait tout autre chose à faire, mais il ne voulait pas manquer ça. En 13 ans, il n'avait jamais raté ce rendez-vous annuel. Aussi il avait accepté de bon cœur de venir ici juste pour ça. Cela faisait plus d'une heure qu'il parlait. La foule était hétéroclite : quelques profs d'université, quelques journalistes, des mondains en quantité, le chef d'orchestre de l'opéra de Metropolis en personne, l'ambassadeur de Kahndaq aussi. On le reconnaissait de loin avec son fez sur la tête. Il avait amené avec lui son léopard domestique, la bestiole rôdait. Lex déblatérait son laïus tout en se perdant entre deux dans ses pensées. Une manifestation entre ses partisans et les pro-méta-humains avait mal tourné hier. Deux types blessés dans la foulée. L'un d'eux s'était choppé une septicémie. Appelons ça le chaos organisé. L'important était de continuer à influencer l'opinion publique : regardez tout le remue ménage qu'ont provoqué les sois-disant super-héros dans notre société. A son arrivée dans le musée, Lex avait du jouer le personnage publique. Des gens lui avaient tendue des carnets d'autographes. Mais il savait qu'ils ne l'avaient fait que parce qu'il était candidat aux présidentielles et rien d'autres. Il ne lui avaient pas réclamé d'autographes comme ils l'auraient fait pour Superman à n'importe quel moment de l'année. Lex avait ensuite fait des accolades à certains notables en vue, puis avait posé pour les photos.

« Bien, j'en ai terminé, je suis prêt à répondre à quelques questions. »

100 mains se levèrent. Lex soupira et respira l’œillet fraîchement cueilli qu'il portait à sa boutonnière:

« Seulement aux questions qui ne concernent pas Wonder Woman et les Amazones. »

98 mains se baissèrent aussitôt. Seul deux mains restèrent levés. Lex écouta la première question.

« M.Luthor, pourquoi dans la mythologie grecque, Zeus n'intervient que rarement pour sauver l'humanité d'un fléau tel que l'Hydre, la Gorgone ou le Minotaure. Et pourquoi laisse-t-il plutôt agir d'autres héros qui ne sont pas de l'Olympe ? »

« Pour expliquer ça il faut en revenir au mythe de Saturne dévorant ses propres enfants. »

Le milliardaire désigna le célèbre tableau du 19ème siècle de Goya représentant Saturne , qui trônait non loin de lui dans la galerie.

« Zeus avait du s'insurger contre lui afin de sauver la vie de tous les autres dieux. Ses frères et sœurs. Une fois roi, Zeus voulu se démarquer de son cruel géniteur et faire l'inverse de son père, afin de montrer qu'il était le souverain d'une création harmonieuse, et non un tyran. Aussi il préféra faire confiance à ses propres enfants en s'en remettant complètement à eux, contrairement à ce qu'avait fait Saturne. On remarque qu'à chaque fois qu'il donna vie à l'un de ses enfants, par l'intermédiaire d'une femme d'exception, comme Danaé, Ganymède ou celle-là... »

Luthor désigna avec un geste négligent l'un des plus fameux tableaux de la renaissance, qui embellissait la galerie : Hippolyte par Boticelli.

« …il dota chacun des enfants en questions d'armes légendaires issus de l'Olympe. Le cas de Persée est le plus éloquent. Voilà pourquoi Zeus reste souvent l'arbitre des destinées du monde au sommet de l'Olympe, il n'intervient que peu, car il préfère laisser ses enfants directs protéger le monde par leur vertu guerrière et guider ainsi l'humanité.»

Lex écouta ensuite la seconde et dernière question.

« Croyez vous en la philosophie antique des grecques ? Tel que celle de Socrate ou Platon ? »

Lex s'esclaffa. Le léopard domestique qui gambadait dans la galerie par ennuie, passa près de l'estrade. Les deux gardes du corps de Luthor, deux molosses musclés jusqu'au cou (ils devaient dépasser allègrement les 100 kilos de muscles) se hérissèrent.

« Non je ne crois pas à cette vision du monde là, elle est trop idéaliste trop naïve, trop théorique. Moi je crois plutôt à l'autre grande philosophie antique, celle des romains. Eux croyaient au réel. Ils avaient un pragmatisme à toute épreuve. C'est cette absence de scrupules par delà le bien et le mal qui a fait d'eux des bâtisseurs d'empire… »

Comme moi.

« ...et des gens qui savaient prendre les décisions radicales pour le bien de leur communauté lorsque les barbares étaient à leur porte... »

Comme les méta-humains aujourd'hui.

« ...Voilà, je n'ai plus rien à ajouter. Ce fut un plaisir d'exposer à vous tous mon point de vue sur la mythologie antique. Je vous conseille de visiter la prochaine exposition qui débutera le mois prochain sur les représentations de la mythologie grecque dans les arts. Avec les compliments de la Lexcorp, le musée a pu acquérir des pièces rares. Notamment quelques tableaux florentin représentant les amazones. Tableaux qui n'ont pas été réduit en cendre par Savonarole au 15ème siècle, sous prétextes que ces guerrières mythiques étaient trop dénudées pour l'église. »

Applaudissement polies et bâillements. La plupart des présents étaient déçus. Ils avaient espérés que Luthor parlerait plus avant des amazones et de la plus notable d'entre elle. Mais le milliardaire s'était contenté de rester dans le vague de la fiction mythique, n'abordant que de loin ce peuple légendaire. Le léopard tenta de fouiner dans l'entre d'eux d'un des gardes du corps. La foule s'en alla, l'ambassadeur de Kahndaq fut le dernier à partir. Il échangea quelques mots avec Luthor, son léopard le suivit en trottinant lorsqu'il s'en alla. Le fauve croisa Diana Prince, il se frotta contre ses jambes et feula. L'aile Est du musée était vide à présent. Luthor déambulait devant les tableaux. Il s'arrêta devant celui d'Hippolyte. Les deux gardes du corps aperçurent Wonder Woman et en restèrent bouche bée. Luthor l'aperçut à son tour et grimaça. Pourquoi elle ? La journée commençait si bien. Il entendit des bruits de pas et tourna la tête. Ses deux molosses s'étaient enfuit, apeuré par la seule présence de la membre de la Justice League. Bande d'incapables ! Le petit personnel de nos jour : une calamité. Quand à cette garce, son temps était compté. Il avait échoué à la faire abattre, mais le round 2 allait bientôt survenir pour elle et ses acolytes. Luthor allait faire relâcher les captifs kryptoniens de la zone fantôme sous peu. Ces ahuris allaient avoir fort à faire. Ô certes Luthor n'escomptait pas que Zod et sa suite puissent l'emporter contre la Justice League, mais il espérait qu'avant leur défaite, ils puissent en dégommer un ou deux comme Green Lantern, et surtout ELLE. Luthor sentit l’œillet à sa boutonnière avec sourire et lança sardonique à l'Amazone.

« Désolé, mais je ne reçoit que sur rendez-vous. »

Lex lui fit un clin d'oeil.

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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyMar 13 Juin - 18:14

la foudre frappe deux fois
LEX & DIANA


« Je, euh... Je ne suis pas sûre que ce soit une brillante idée, Diana... » L'intéressée relève à peine les yeux des documents officiels étalés sur son bureau. « Quoi donc ? » « Oh bah,  tu sais... Toi... Luthor... Le musée... Tout ça quoi... » « Il ne m'arrivera rien, Etta. » « Oh ça, je n'en doute pas. C'est pour Luthor que je m'inquiète. Tu sais, avec ton immunité diplomatique, tu pourrais le transformer en piñata, l'accrocher avec ton lasso à un lampadaire et le frapper avec ton épée sans que personne ne puisse rien te dire. » Diana étouffe un ricanement et se redresse après avoir terminé de signer tous les papiers. « Ne me tente pas... » « Ce que je veux dire, vraiment... C'est que ce type a essayé de te tuer, tu es sûre que tu sauras rester, euh... Calme en sa présence. » « Je serai d'un calme olympien. » Etta éclate de rire, et Diana lève les yeux au ciel en souriant. Ce n'est pas la première fois qu'elle lui fait cette plaisanterie, mais son amie et secrétaire a l'ambassade a toujours besoin de cinq bonnes minutes pour s'en remettre. « Hm, pardon, désolée... Mais juste au cas où, tu ne voudrais pas que je prévienne Steve – je veux dire Jason ! – que tu vas le voir ? » « Et que veux-tu qu'il fasse, si je décidais de tuer Lex ? À part m'applaudir, je veux dire. » « Euh... Oui, bon, vu comme ça... Mais très sérieusement... Tu n'as pas peur d'avoir envie de l'étrangler ? » « J'ai toujours envie de l'étrangler, Etta. Mais crois-moi, je n'ai pas l'intention de le faire aujourd'hui. Aujourd'hui, je vais me contenter de lui donner une bonne leçon. » « Ah, oui. Tes fameuses leçons Made in Themyscira. Dommage que je ne puisse pas venir, j'adorerais voir ça. » « Promis, je te raconterai tout dans les moindres détails. » « Merveilleux ! Du coup, tu ferais mieux de te préparer, tu vas être en retard. J'ai une robe pour toi... » « Qu'est-ce qui ne va pas avoir mon armure ? » « Oh rien, rien, elle est très bien, je rêve de pouvoir rentrer dedans un jour... Mais comment dire, elle est encore pleine de, euh... » « Sang ? » « Oui. Mais il est vert. Pourquoi est-ce qu'il est... Non, tu sais quoi, je ne veux surtout pas savoir quel genre de chose tu as découpé en rondelles ! Allez, enfile ça, que je puisse revoir un peu ta coiffure aussi. » « Mais qu'est-ce que mes cheveux... » « C'est moi l'experte en mode, Miss Prince ! » « Bien, bien... »

Une heure plus tard, Diana roule des yeux pour la dixième fois au moins depuis qu'elle a mis les pieds dans la galerie du musée. Entendre Lex Luthor parler de mythologique comme un expert, c'est parfaitement ridicule. C'est comme écouter un enfant de cinq ans tenter de vous expliquer la physique quantique. Ridicule et terriblement agaçant. Les bras croisés, Diana doit se retenir de l'interrompre quand le prénom de sa bien aimée tante franchit ses lèvres. Si un regard pouvait tuer – et il peut, quand on s'appelle Kal-El – Luthor serait déjà mort depuis déjà vingt bonnes minutes. Et ainsi Wonder Woman sauva-t-elle l'humanité du génie du mal, Lex Luthor. Fin. Quel somptueux fantasme... Un sourire narquois prend place sur ses lèvres quand il refuse de répondre aux questions des journaliste la concernant. Courageux, mais pas téméraire ? Hilarant, quoi qu'il en soit. Diana soupire et promène son regard dans la galerie, pas le moins du monde intéressée par les propos pompeux de Luthor. Moins elle l'écoute, moins elle le regarde, et moins elle a envie de mettre en pratique la suggestion d'Etta. Non pas que l'envie de se jeter sur lui se soit totalement évaporée, elle contient sa rage uniquement parce qu'ils sont en public. Et parce que la perspective d'abattre Luthor en n'usant que de mots est tout aussi alléchante. Elle ne doute pas que la presse retransmettra de toute façon l'intégralité de son discours, et loin de lui elle pourra l'écouter sans céder à ses pulsions meurtrières. Diana patiente, comme une lionne tapie dans l'ombre. Les journalistes qui ont remarqué sa présence se sont détournés de Lex, elle les salue poliment. Et quand une femme s'approche pour lui demander ce qu'elle pense de l'absence de la création d'un ministère des droits des femmes dans la programme du candidat, elle lui donne les coordonnées d'Etta pour qu'elle lui trouve une place dans son emploi du temps. Voilà une question qui mérite d'obtenir une réponse, et Diana se fera un malin plaisir d'attaquer Lex sur un terrain qu'il semble affectionner, celui des médias. Elle aussi, sait jouer à ce jeu là lorsque nécessaire.

Elle attend que la foule se soit dispersée pour s'avancer vers Luthor. Elle sourit quand le léopard de l'ambassadeur du Kahndaq vient se frotter à ses jambes, et s'abaissa à sa hauteur pour chuchoter quelque chose à son oreille. Avant de quitter la pièce avec son maître, l'animal se hérisse et feule en direction de Lex. Quand il s'adresse à elle, elle ricane. « Oh, mais je sais. C'est moi, votre rendez-vous de quinze-heures. » Elle l'observe, moqueuse. Etta a réussi le tour de force d'obtenir un cette entrevue, Diana ne sait comment. Mais elle était surexcitée en le lui annonçant. « Je suppose que vous ne vous attendiez pas à me voir... Vivante. » Elle pourrait poser sur lui un regard assassin. Mais elle le regarde, le sourire aux lèvres, clairement amusée par la situation. Il ne l'impressionne pas le moins du monde. Habituée a côtoyer des dieux à l'ego aussi démesuré que malvenu, elle avance en terrain conquis. « Vous avez essayé de me tuer, Lex. Vous allez regretter de ne pas avoir réussi. » Ce n'est pas une menace. Tout juste l'énonciation à haute voix d'un fait. « Oh, avant que je ne l'oublie... Arès vous passe le bonjour. » Depuis sa cellule dans les entrailles de Themyscira. « N'escomptez pas lui échapper, vos petites manipulations ne sont pas passées inaperçues... Il veut votre tête. » Elle annonce cela le plus naturellement du monde, comme elle lui aurait parlé des prévisions météorologiques de la semaine. « Mais vous n'êtes que numéro deux sur sa liste de personnes à éliminer... » Elle promène son regard sur les tableaux. Remarque que celui qui représente Antiope est faux, et que Lex a certainement dépensé une fortune pour l’acquérir. L'original ? Dans son salon. « Numéro deux... Comme dans de nombreux domaines, j'ai l'impression. Second dans les sondages de la présidentielle... Second homme le plus riche du pays derrière Bruce Wayne... Seconde figure d'influence derrière Superman... » Diana enfonce le couteau et le retourne dans la plaie. Mais c'est encore à des années lumières de ce qu'il mérite. « Maintenant, dites-moi... Combien de temps pensiez vous pouvoir échapper à mon courroux ? »

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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyMer 14 Juin - 18:51




La foudre frappe deux fois
Diana Prince • Lex Luthor

Luthor pensa aussitôt : elle sait.

La garce claironnait qu'il ne s'attendait pas  à la voir vivante. Ce qui voulait dire qu'il était déjà soupçonné par la Justice League d'avoir orchestré tout ça. Luthor conserva son flegme, s'il prenait au sérieux la menace de voir la Justice League investiguer contre lui, pour prouver au monde qu'il était responsable de la récente hécatombe, il était convaincu qu'ils n'arriveraient pas à mettre la main sur quelque chose de probant. Tout avait été cloisonné. Et puis quand bien même ils arriveraient à le lier à ça, le grand public ne risquait pas de croire à la révélation, Luthor responsable, c'était trop invraisemblable, trop confus et trop difficile à prouver. A la façon dont elle mettait carte sur table avec son je-sais-que-vous-avez-essayé-de-me-tuer. Lex soupçonna qu'elle s'était peut-être amené avec un micro caché, dans le but de lui sous-tirer des paroles compromettantes. C'est que la maudite semblait amusé, elle lui annonça qu'Arès voulait lui régler son compte au vu de la tournure des événements. A nouveau Luthor ne s'en formalisa pas. Ce n'est pas qu'il sous-estimait Arès. Il l'avait étudié par prudence avant de faire appel à lui. C'est surtout qu'on ne pouvait raisonnablement le craindre dans la situation actuelle. Vaincu par la Justice League, il ne risquait pas de sortir avant longtemps. Et de toute façon il serait immédiatement renvoyé dans son trou manu militari s'il s'avisait de s'évader, vu comment la Justice League l'avait stoppé avec aisance. En examinant Arès pendant l'élaboration de son grand complot, Luthor en avait conclu que la puissance de l'Olympien et la force de ses pouvoirs, provenaient du bellicisme humain. Lex avançait l'argument qu'Arès était particulièrement fort et redoutable en période de grand conflit, comme la seconde guerre mondiale ou la guerre du Vietnam, récemment dans l'histoire humaine. Mais qu'en période de  paix relative et sans grand conflits sanglants à travers le globe pour alimenter ses pouvoirs, il était moins néfaste. Vu que l’élément criminel avait été contenu avec efficacité ces 10 dernières années par l'ensemble des justiciers masqués, Arès avait du voir ses pouvoirs régresser pour l'époque actuelle. Il faudrait sans doutes attendre un nouveau grand déchaînement de violence semblable à l'invasion avortée de Darkseid, pour que l'Olympien remonte à nouveau dans le top 10 des entités les plus dangereuses de la terre. Mais pour le moment Luthor ne le classait pas parmi les menaces urgentes. Sa capacité de nuisance même si elle était inférieure à ce qu'avait pu offrir l'Olympien pendant la première guerre mondiale, ou la guerre d'indépendance américaine, avait largement suffit à Luthor pour son attaque terroriste méta-humaine sur les grands centres urbains. Quelle ironie, plus le champ de bataille était vaste et intense en combattants enragés et plus Arès était puissant. Mais mettez le dans l'avenue la plus calme et prospère de Metropolis et il perdait en envergure. Et si on le plaçait dans la cambrousse la plus paisible de Smallville, Luthor se demandait même si Arès ne se retrouverait pas aussi vulnérable qu'un humain. C'était en tout cas la théorie qu'il avait avancé sur l'Olympien, Lex reconnaissait en connaître assez peu sur Arès et ses semblables. Sa spécialité restait le cosmos et l'astrobiologie.

L'Amazone n'avait pas désemparé Luthor avec ses menaces subtiles, mais elle l’insupporta aussitôt en titillant son orgueil. Lex le vaniteux essaya de n'en rien laisser paraître. Il conserva sa tranquillité toute aristocratique et son expression du visage pleine de morgue, voir ennuyé. Mais il ne pu s'empêcher de cligner des yeux et d'avaler sa salive en écoutant les sarcasmes de Wonder Woman. Ses tics étaient subtils et difficile à déceler au milieu de sa posture impassible, mais pour qui connaissait bien Luthor, il était aisé de voir qu'il fulminait intérieurement. Le pire c'est qu'elle avait raison. Lex était bien à la traîne pour les échéances électorales. Lorsqu'il avait annonçé sa candidature, l'Amérique, sous le coup de l'émotion des attentats, l'avait crédité de 75 % des voix. Il semblait que l'élection ne serait qu'un formalité et un plébiscite pour lui. Mais l'arrivée de Carter en leader d'opposition, associée à la campagne médiatique orchestré par le Daily Planet (en particulier cette FOUTUE EMMERDEUSE que Lex refusait de nommer) avait réduit ses chances à 50 % d'intention de votes. Tout son plan minutieusement élaboré comme une partie d'échec, pour accéder au pouvoir était remit en cause par une élection incertaine. Quand à Bruce Wayne, elle était également dans le vrai. Luthor avait pourtant tout essayé pendant des années : l'agroalimentaire, l'industrie lourde, l'exploitation minière, l'aéronautique de pointe. En vain. Wayne gardait toujours une longueur d'avance. Lex avait tenté de débaucher l’étonnant Lucius Fox sans succès. Et l'action de Wayne Enterprise continuait de plafonner à plus de 300 dollars de la valeur de l'action Lexcorp. Lex enrageait tellement à l'idée que ce foutu playboy indolent continue à être devant lui dans le classement Forbes, que Lex ne s'était même pas consolé, le jour où il était devenu plus riche encore que l'émir du Beloudtchistan oriental. Mais par dessus tout, Wonder Woman lui porta un coup bas en le comparant à Superman de façon narquoise. Luthor, ça se résumait à toute une vie de lutte pour faire de Lex le visage de Metropolis, Lexcorp, l'âme de la ville, sa personne, le protecteur de la cité, et le « L » son symbole. Résultat après 10 ans de bras de fer contre l'alien ? Kal-El était devenu le visage de Metropolis, le Daily Planet son âme, Superman son protecteur et le « S » son symbole. L'histoire ouvrait grand ses bras au mythe de Superman. L'histoire retirait le tapis sous les pieds de Luthor. Cette élection présidentielle, était peut-être la seule chose qui lui permettrait d'inverser la tendance et de rentrer dans l'histoire, de ne pas tomber dans l'oubli après sa mort. Lex ne pouvait concevoir de ne faire que 3 lignes dans les livres d'histoire alors qu'on allait consacrer des tas de biographies à Superman après sa disparition.

Lex s'apprêtait à lancer hautain quelque chose du genre : « Vous voulez bien m'excuser, mais j'ai autre chose à faire, que de perdre mon temps avec vous. » Mais la garce continua son offensive. Le milliardaire sentit à nouveau son œillet fraîchement cueillit et répondit narquois :

« Votre courroux ? Allons allons, soyons sérieux, la seule chose que je craigne se trouve là-haut. »

Il leva son doigt en l'air comme pour désigner le ciel et l'espace.

« Les horreurs venus du cosmos, comme cette chose là, Darkseid. Voilà l'ennemi. Voilà ma vraie crainte. Vous autres méta-humains, n'êtes que des contrariétés. Notre société finira par vous mettre au pas. »

Lex réajusta sa cravate en prenant un air faussement affecté.

« Juste entre nous, j'avais songé pendant un temps, à associer votre peuple à mes efforts pour protéger notre monde. Mais j'ai très vite renoncé à l'idée. Les Amazones ne sont que les derniers vestiges d'une civilisation morte. Plus personne ne bâtit de temples comme le Parthénon ou ne sacrifie à Athéna depuis des siècles. Vous même n'êtes que le dernier soubresaut d'une société antique oubliée et à l'agonie. Mais les USA apprécient vos efforts pour changer tout ça. Bien joué ma chère. Malheureusement il faudra bien plus que vos coups d'épée dans le vide pour améliorer le lot commun de notre monde. »

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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyDim 18 Juin - 14:37

la foudre frappe deux fois
LEX & DIANA


Quelle arrogance. Narcisse lui-même en aurait été impressionné. Diana songe avec agacement que Jason n'aurait pas tenu plus d'une minute avant d'avoir envie de sauter au cou de Lex Luthor, avec la ferme intention de l'étrangler avec sa propre suffisance. Ce qu'elle meurt d'envie de faire, elle aussi, mais elle ne lui donnera pas la satisfaction de la voir s'emporter. C'est très certainement ce qu'il attend, la voir basculer dans la colère pour pouvoir ensuite vanter sa dangerosité dans la presse. La prend-il à ce point pour une idiote ? Voilà des millénaires qu'elle joue ce genre de jeu, il n'est rien de plus qu'un amateur qui se prend pour un maître. Au contraire de Kal-El, Diana n'a pas eu souvent l'occasion d'être confrontée à Luthor, mais de rares fois ont suffi pour qu'elle comprenne que cet homme réunit à lui seul les pires tares de l'humanité. Elle ne s'attend évidemment pas à ce qu'il rampe de peur devant elle, non, après tout il a eu suffisamment de culot pour tenter de la tuer. Cependant, elle est certaine que cette confrontation est inattendue, faute de quoi il n'aurait pas cherché à l'éviter. Luthor aime tout contrôler, avoir la main mise sur tout, et c'est exactement pour cette raison que Diana s'est imposée à lui de cette façon. Pour pouvoir le surprendre et voir de quoi il est capable sans avoir eu le temps de tout orchestrer soigneusement. Kal-El et Bruce pensent que c'est un génie, mais l'est-il réellement ? L'est-il réellement, ou n'est-il juste qu'un requin plus vicieux que les autres ? Des hommes comme lui, elle en a vu beaucoup. Tous du genre à lui répondre que non, "il n'y a pas d'hommes comme lui", qu'ils sont de parfaites exceptions... Ils ne sont rien de plus que des copies presque conformes les uns des autres. Un ego démesuré en vaut un autre.

Diana éclate de rire, moqueuse, quand Lex lui répond qu'il ne craint pas sa colère, uniquement les menaces venues des cieux. Oh, vraiment ? Un petit sourire narquois trouve place sur ses lèvres. Quelle bêtise, de croire que la Terre ne porte pas pire menace que Darkseid et les siens. Quant aux Amazones... Son discours baigne dans l'ignorance la plus totale. Il est peut-être en mesure de berner les plus ignorants que lui, mais ce ne sera pas le cas avec Diana. « Laissez-moi vous rafraîchir la mémoire, Lex. » Elle se rapproche d'un pas, toisant l'homme de toute sa hauteur. « Darkseid, je l'ai frappé tellement fort qu'il est retourné sur son monde la queue entre les jambes, comme un chiot renvoyé au panier par un maître mécontent. » Il ne l'a sans doute pas oublié. Elle a frappé le tyran extraterrestre si fort que Metropolis toute entière en a tremblé. Il n'a pas été de taille à lutter contre elle, et avec Kal-El, ils l'ont vaincu en agissant à l'unisson. Le craint-il, leur duo ? Sans le moindre doute, et il a raison. « Vous avez tort, de me considérer comme une méta-humaine. Je suis bien, bien plus que cela. Les Amazones étaient là avant les méta-humains et autres espèces peuplant la planète. Vous pensez pouvoir me mettre au pas... ? Oh mais je vous en prie, Lex, essayez donc. Faites-moi rire... » Elle incline légèrement la tête sur le côté, presque amusée. Il n'est rien de plus qu'un pauvre petit dompteur de cirque qui ne réalise pas que les fauves peuvent décider de le tailler en pièces à n'importe quelle seconde. Trop d'arrogance le conduira à sa perte, et ce n'est certainement pas Diana qui ira pleurer sur son sort. Après tout... On récolte ce que l'on sème, non ? Luthor s'imagine au dessus du monde, grand bien lui fasse. Sa chute n'en sera que plus rude, et personne n'esquissera le moindre geste pour le sauver.

« Vestiges d'une civilisation morte, vous dites ? » Nouveau rire, cette fois bien plus sombre que le premier. « Oh, Lex... Qui êtes vous, pour parler des Amazones ? Oh, c'est cela. Rien qu'un mortel de plus. » Diana sourit, tentée par l'idée de l'étouffer avec sa cravate hors de prix. « Vous ne connaissez rien des dieux. Rien de plus que ce que vous avez pu lire dans vos manuels d'histoire, vos mythes si loin de la réalité qu'ils sont de l'ordre des contes de fées. Détrompez-vous. Les dieux n'ont jamais eu besoin de sacrifices pour perdurer. Certains d'entre eux n'ont jamais été aussi puissants qu'aujourd'hui. Vous avez fait d'Arès le dieu le plus dangereux d'entre tous, avec vos machines à tuer et vos guerres interminables. Il est plus belliqueux qu'il y a mille ans, et vous n'avez que vos propres personnes à blâmer. L'Olympe a changé, certes. Mais ne soyez pas naïfs au point de croire que les dieux ne sont plus là. Ils vous trouvent simplement... Indignes de leur intérêt. Zeus s'est lassé de vos petits jeux sournois. Réjouissez-en vous, il aurait pu décider de vous exterminer... Tous les dieux ne sont pas aussi indifférents à votre sort que lui, cependant. Prenez Éris, Déesse de la Discorde... Elle se joue de vous, vous n'imaginez pas à quel point. Mais je suppose qu'un homme comme vous n'admettra jamais n'être qu'un pion sur l'échiquier de quelqu'un d'autre. » Elle hausse les épaules avec désinvolture. « Société à l'agonie ? » Un petit claquement de langue lui échappe, elle promène son regard sur les peintures autour d'eux. « Les Amazones de Themyscira ont vu les empires de ce monde se construire et s'effondrer. Nous avons été les témoins des chutes de vos plus grandes cités. Troie, Sparte, Byzance, Babylone... Toutes sont tombées, de vos propres mains. Mais Themyscira demeure et prospère, traverse les âges sans en être affectée. Nous avons échappé à vos plaies pendant des millénaires, et nous continuerons à le faire pendant bien d'autres encore. C'est votre société qui est à l'agonie, ne vous y trompez pas. » Il lui suffira de déambuler dans le musée pour le réaliser. Les vestiges de toutes ces anciennes civilisations ont su traverser les âges, même mortes elles leur ont transmis leur héritage. Mais aujourd'hui ? Les constructions des hommes ne durent plus, elles ne sont pas faites pour perdurer à travers le temps. Que restera-t-il de ses créations dans cent ans, dans mille ans ? Quelques grains de poussière, tout au plus.

« Vous avez bâti votre propre empire, Lex... » En usant du sang d'innocents pour y parvenir. Elle connaît les histoires de Kal-El à son sujet par cœur. Elle sait ce qu'il a fait. Ce qu'il fera encore, si ils ne l'en empêchent pas. Le regard de Diana s'assombrit, et son ton devient plus grave. « Et votre empire... Je vais le détruire. Brique. Par. Brique. Peu importe le temps qu'il me faudra. J'ai toute l'éternité devant moi. Et vous ? » Un homme comme lui doit détester sa condition de simple mortel. Et c'est exactement la raison pour laquelle Diana la lui met en plein visage, pour le faire redescendre de son piédestal. Elle lève une main pour l'empêcher de l'interrompre. « Ne vous méprenez pas. Ce n'est pas une menace. C'est une promesse. Le jour où je vous menacerai, je peux vous assurer que vous le saurez, le doute ne sera pas permis. » Diana n'est pas adepte des manipulations et des mensonges, elle joue carte sur table. Et puisqu'elle ne peut pas attendre d'un homme comme Lex qu'il fasse de même... Le Lasso de Vérité apparaît dans sa main, comme sorti de nulle part. Dissimulé habilement dans son dos, caché aux yeux du plus grand menteur de Metropolis. « Réjouissez-vous, Lex. Je vais faire de vous un honnête homme. » Elle affiche un sourire carnassier, comme Artémis qui s'apprête à décocher sa flèche sur sa proie. Avant que Luthor n'est le temps d'esquisser le moindre mouvement de recul, le lasso claque dans l'air et s'enroule autour de lui pour l'entraver. « Je préfère vous prévenir... Tenter de résister au pouvoir du lasso peut s'avérer extrêmement douloureux, voire rendre fou. Vous n'aimeriez pas ça, n'est-ce pas ? » Il doit la haïr, la maudire, avoir envie de l'étriper. Très bien, ses réponses n'en seront que plus criantes de vérité. « Maintenant, vous allez me dire exactement combien de membres compte votre Ligue d'Injustice, si vous êtes parvenus à recruter toutes nos Némésis, et ce que vous avez l'intention de faire d'eux. » Ses doigts tirent un peu plus fermement sur le lasso, qui se resserre sur Lex. « Ne me forcez pas à me répéter. »

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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyLun 19 Juin - 20:13




La foudre frappe deux fois
Diana Prince • Lex Luthor

Alors que les sarcasmes de l'Amazone s'abattaient sur Luthor, le milliardaire fulminait intérieurement, se demandant si Zod et sa compagnie, qu'il allait relâcher de la zone fantôme, seraient aptes à la tuer pour de bon. Sur le plan méta-humain, leur succès serait improbable. D'un point de vue stratégique c'était trop bancal. D'un point de vue tactique, observer un tel combat par caméras espions interposés était intriguant, mais l'intérêt n'allait pas au-delà. Cette garce et sa ligue d'agaçants. Des mois de travail à placer ses pions en rangs serrés et il était encore impossible pour Luthor, de dire s'il arriverait à un résultat probant avant la fin de l'année. En ce moment même ses sbires travaillaient tout le milieu criminel de la cote Est des USA pour retrouver sa créature battît sur le même modèle que Superman. Il risquait de perdre Zod bientôt comme il avait perdu sa chose zombie. Et il restait encore des semaines et des semaines avant l'élection présidentielle. Les petites menaces en suspens pouvaient encore lui tomber dessus. C'est dans ce contexte d'incertitude que Luthor encaissait avec un air de mauvaise fois, les commentaires moqueurs de l'Amazone. Le sang afflua sur son visage. L'implosion n'était pas loin. Il lui jeta un vrai regard à la Luthor : nous n'avons pas les mêmes valeurs. Lex se hérissa lorsqu'elle tourna en dérision son opinion sur la société Amazone. Bing, le couperet tomba. Luthor cligna des yeux. Wonder Woman avait une certaine opinion sur son office chez les humains. Luthor cligna encore des yeux. Bourdonnements dans les oreilles. Une envie de prendre la tangente qui ne dit pas son nom. Comme une douleur lancinante. Il rumina la rhétorique de la guerrière. Comme ça à l'instinct : ils ne peuvent élucider les attentats méta-humains sur les villes, mais ils soupçonnent déjà tous à la Justice Ligue que Lexcorp est la clé de voûte du grand complot. Tempête sous un crâne :

Elle est venue provoquer, elle t'attaque sur son terrain, celui des duels face à face. Elle veut déstabiliser. Initiative personnelle ou concertation avec la Justice League ? Rien n'est moins sûr. Et ses commentaires sur l'Olympe ? Où est la par du vrai ?

Luthor lui même était convaincu en homme de raison qui ne croyait pas au mysticisme, mais à la science, que les Amazones étaient une espèce à part entière comme les kryptoniens, et non un héritage divin créer par une allégorie nommé Zeus. Quand à Arès, Lex était persuadé qu'il était une entité cosmique et non un vrai personnage conceptuel de mythologie. Quand au règne des dieux grecque aux temps passé, associé à leur légende de la création, Lex pensait qu'il s'agissait d'une fable. L'arbitraire des dieux était trop mesquin à ses yeux pour qu'on y apporte du crédit. Il analysa plus avant les propos de l'Amazone. Les roues dentées s’engrenèrent dans la tête du milliardaire, ses synapses crépitèrent. Et à sa grande stupeur, la garce l'entrava avec un espèce de lasso. Il lui jeta un regard noir. Dans ses labos secrets de la Lexcorp, il disposait de cadavres de para-démons, qu'il étudiait. Il les avait récupéré dans les décombres de l'invasion avortée de Darkseid. Il se promit que sous peu, ça serait le corps sans vie de Wonder Woman et d'autres amazones qui sait, dont il disposerait. Elle allait le payer. Il tapisserait les murs d'un de ses labos avec des planches anatomiques d'amazones disséqués. Des planches maxillo-faciales de Wonder Woman en personne. Il avait hâte de lui charcuter ses occipitaux. Avec ses scalpels modifiés pour entailler sa peau invulnérable, de lui relever les lambeaux cutanés du visage avec ses pinces, comme un vrai savant fou. Wonder Woman était visiblement persuadé qu'elle le forcerait à dire la vérité. Lex écarquilla les yeux en se retenant de s'esclaffer. Elle était sérieuse ? Elle l'interrogea avec des questions bien précises. Il s'apprêtait à répondre :

« Une Injustice League ? Pauvre folle, arrêtez de croire aux théories de complots et relâchez moi avant que je ne vous fasse un procès pour agression. »

Mais à sa grande stupeur il répondit :

« Nous sommes environ une quinzaine en comptant les sous-fifres d'un peu d'envergure. Mais ils ne sont pas dans le secret et sont manipulés. En vérité seul 8 d'entre nous, y comprit moi même, savons appartenir à notre cabale comme de vrais initiés. »

Implosion. Visez le regard effaré de Luthor, vous voyez ses artères qui se gonflent ?

Il pencha sa tête vers le lasso qui le retenait captif. Non ? Si ? Non ? Impossible. De rage il voulut lancer à Prince :

« Nous ne serons plus votre principale inquiétude lorsque les autorités vont vous interdire et vous traquer tous autant que vous êtes, votre temps est compté. »

Mais à la place il dit à son propre effarement :

« Vous n'avez aucune cohésion dans votre ligue, certains cherchent un but, d'autre un accomplissement, certains veulent se prouver quelque chose, d'autres poursuivent un idéal chimérique sans le savoir. Et nous autres aussi dans la ligue rivale, n'avons aucune cohésion. Dans notre groupe, certains cherchent la vengeance, d'autres une justification de leur conditions, d'autres encore veulent le pouvoir, une gloire factice ou une ambition personnelle, et ça jusqu'à l'absurde. »

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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyDim 25 Juin - 17:42

la foudre frappe deux fois
LEX & DIANA


Il est toujours fort satisfaisant pour Diana de voir le lasso agir sur les sceptiques, qui affichent toujours un air de surprise décontenancé lorsqu'ils réalisent être dans l'incapacité totale de résister à sa magie. L'arrogance de Lex ne peut rien contre le lasso, et même avec toute la volonté du monde il serait incapable d'y résister – même les Green Lantern n'y parviennent pas. Voilà qui lui donne un bel aperçu des moyens de sa "société à l'agonie". Peu importe qu'il considère les dieux comme des êtres mystiques ou comme une branche de l'espèce méta-humaine, il est aussi sensible à la magie que n'importe quel être. Diana a fait plier bien des hommes grâce à son arme de prédilection, et Lex ne fera certainement pas exception à la règle. Parce que Lex, qu'il le veuille ou non, est un être humain comme les autres. Encore que, Diana n'a pas la moindre once de respect pour lui, ce qui n'est pas le cas pour bon nombre de ses semblables. Mais il représente tout ce qu'elle déteste chez l'homme. La vanité, l'indifférence, la violence. S'il avait été le premier homme qu'elle rencontre, elle n'aurait sans doute pas voulu mettre les pieds dans leur monde. Loués soient les dieux, ce n'est pas lui qui s'est écrasé sur Themyscira. Au contraire de Steve, il aurait probablement succombé à la colère des Amazones à la seconde où il aurait ouvert la bouche. Il faut bien l'avouer, imaginer Lex Luthor périr des mains de ses sœurs furieuse est une image particulièrement plaisante pour Diana, qui doit faire preuve d'un sang froid légendaire pour le pas l'étriper, lui faire payer sa tentative d'assassinat et les centaines de vies innocentes perdues au cours des attaques. Elle ne sent la moindre once de remord chez lui, Arès lui-même en a fait preuve lorsqu'elle l'a confronté à son crime. Mais cet homme... Cet homme, il est la personnification même de l'abjection.

Elle fronce les sourcils. Quinze membres de la Ligue d'Injustice. C'est beaucoup, mais moins que ce qu'elle imaginait. Et savoir que seule la moitié de cette équipe est au courant de ses projets est rassurant : ils manquent de cohésion, et la confiance mutuelle n'est pas leur fort. Elle sourit, amusée par la surprise qu'affiche Lex. « Oh mais je vous en prie, continuez, vous m'intéressez. » Pour un homme comme lui, l'humiliation est totale et cinglante. Parfait, songe-t-elle en resserrant un peu l'étreinte du lasso sur lui. La suite lui fait hausser un sourcil, et la fin ricaner, moqueuse. Certes, l'idée qu'il se fait de la Ligue de Justice n'est pas tout à fait fausse, elle est encore trop jeune pour que la cohésion soit totale, ses membres trop habitués à leur indépendance pour que le travail d'équipe soit toujours parfaitement efficace. Mais leurs idéaux sont louables, même lui est forcé de le reconnaître. Et il y a une différence majeure entre leurs deux équipes. « Vous pense que votre petit comité de supers criminels fera office de miroir à notre Ligue, n'est-ce pas ? Vous n'y parviendrez jamais, et cela pour une raison simple. Vous ne vous appréciez pas les uns les autres. Vous vous haïssez, même. C'est à qui poignardera qui le premier. Vous ne vous faites pas confiance, ne vous affectionnez pas non plus. Vous n'êtes pas une équipe. Vous n'êtes que des psychopathes tous enfermés dans la même cellule et forcés de travailler ensemble pour parvenir à en sortir. Une fois que vous serez libres... ? Ce sera chacun pour soi, et vous vous retournerez les uns contre les autres si vous ne l'avez pas fait avant. » Diana secoue doucement la tête. La Ligue de Justice n'est pas parfaite, elle serait sotte de prétendre le contraire. Mais ses membres se font confiance, s'apprécient, s'aiment, et chacun donnerait sa vie pour celles des autres. Leurs imperfections existent, mais elles ne les empêchent pas d'agir pour le bien et leur solidarité plus forte jour après jour. Les tensions et les conflits sont résolus rapidement, et chacun sait mettre de côté ses aspirations personnelles pour le bien commun. Qui peut en dire autant au sein de l'équipe de Lex ? Lui-même a conscience de l'absurdité de la chose.

« Je n'en ai pas encore terminé avec vous, Lex. » Aucun chasseur ne relâche sa proie une fois cette dernière prise au piège, n'est-ce pas ? « Votre obsession malsaine pour Kal-El n'est un secret pour personne. C'est parce qu'il est tout ce que vous ne serez jamais, n'est-ce pas ? » Puissant, immortel, juste, bon. À des années lumières de ce qu'il est et sera jamais. « Vous chercher à le détruire. Vous avez tenté par de trop nombreuses reprises de le cloner, sans égards pour les vies innocentes que vous créez. » Et Kon-El comme Bizarro ont été placés sous la protection et la surveillance de la Ligue de Justice. Il sait pour l'un, mais Diana gardera le secret concernant la localisation du second. Mieux vaut que Bizarro reste hors de sa portée. Loin des yeux, loin du cœur... Encore que, Lex Luthor possède-t-il un palpitant digne d'être nommé de la sorte ? C'est une question qui mérite d'être posée. « Vous allez me dire exactement ce que vous avez l'intention de tenter contre lui. Si vous posséder une arme ou quoi que ce soit capable de le blesser. Si vous avez l'intention de s'en prendre à ses proches. Et croyez-moi sur parole... Quels que soient vos plans le concernant, je vous conseille de les jeter aux orties. » Son regard s'assombrit, on y verrait presque des éclairs y danser. À moins que ce ne soit réellement le cas ? Le lasso doit commencer à être brûlant, mais peu lui importe. « Vous connaissez la différence entre Superman, Batman et moi ? » Elle lui accorde quelques secondes de réflexion. « Eux, suivent un code qui leur interdit de tuer. Comme vous l'avez si bien dit, je viens d'un autre monde... Un monde où nous n'avons pas peur de nous salir les mains pour le bien de tous. Suis-je bien claire ? »

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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyMar 27 Juin - 8:36




La foudre frappe deux fois
Diana Prince • Lex Luthor

Luthor pensa : ça doit être ça ce que ressentent les types qui passent sur le gril d'une salle d'interrogatoire, en compagnie de flics mauvais comme des teignes qui menacent en brandissant de lourds annuaires téléphoniques pour frapper. Il réfléchissait rageur. Sa révélation sur l'Injustice League serait-elle si dommageable à ce point là ? De toute façon elle en connaissait l'existence et ses alliés aussi. Sinon elle ne lui aurait pas demandé dès le départ d'en donner la composition tout en citant le nom de son organisation, qui était pourtant un secret bien gardé. Elle avait du faire parler Arès en utilisant le même lasso, ce n'était pas possible autrement. La garce tourna en dérision son association de surhommes à pouvoirs et l'opportunité de leur alliance avec des objectifs dissemblables. Aux yeux de Luthor, même si elle disait vrai (l'alliance des némésis était éphémère et n'était pas destiné à durer) la défaite de leurs ennemis jurés de la Justice League était un objectif et une motivation assez forte pour maintenir la cohésion de leur groupe disparate jusqu'à leur victoire. Luthor était bien parvenu à fédérer des fortes têtes qui au premier abord étaient incapables de travailler ensemble. Il avait été délicat de convaincre Sinestro de se joindre à des terriens qu'il jugeait faible de volonté. Il l'avait été encore plus de convaincre Ocean Master de se lier à des surfaciens qu'il haïssait temps juste par leur nature. Et encore plus dur de convaincre Black Adam de ne pas faire cavalier seul pour une fois, et de tolérer la présence d'alliés qui n'en avaient rien à faire de Kahndaq. Ne parlons même pas de Zod qu'il révulsait de côtoyer des non-kryptoniens. Wonder Woman avait beau parader, Luthor savait que leur haine commune suffisait à leur donner un acharnement néfaste, qui aurait suffit à alimenter toute une armée. La pulsion de mort de l'Injustice League devait être au moins aussi puissante que la pulsion de vie de la Justice League.

Mais Luthor devait avouer qu'elle soulevait un point intéressant. Le fait qu'une fois victorieux, les autres membres de sa cabale ne pourraient pas s'empêcher de s'affronter ensuite pour assouvir leurs ambitions personnel. Luthor était déjà confiant quand au sort de Zod, avec sa kryptonite, il pourrait se débarrasser de lui une fois Superman vaincu. Il serait plus difficile d'empêcher Sinestro de vouloir mettre la terre au pas, ou à Orm Marius d'imposer l'ordre Atlante sur les continents. Mais Luthor avait dans l'idée que la menace pourrait être contrée. Harrison Wells leur speedster n'avait aucun intérêt pour ses futurs, à voir l'espèce humaine être assujettit. Quand à Black Adam, il préférait mourir que de voir Kahndaq perdre son indépendance et être asservie. Il était sûr de pouvoir s'associer ces deux puissants pour continuer à protéger la terre contre les autres. L'amazone interrompit les réflexions de Luthor sur ses propos, en lui posant de nouvelles questions. Des interrogations sur Superman. Luthor ne perdait rien à répondre la vérité sur lui. Après tout, ce n'est pas comme si tout le monde ignorait son opinion sur l'alien. Lex voulut répondre avec honnêteté :

« Oui je lui en veux d'avoir volé ma place à la postérité. D'avoir prit possession de l'imaginaire de toute MA ville, pour imposer sa présence étouffante. Je ne supporte pas qu'il fasse croire au monde entier que ses pouvoirs miraculeux sauveront le monde. Alors que seul l'habileté la science et le savoir d'individus tel que moi sont les clés de notre avenir. »

Mais à sa grande surprise il répondit ce que le lasso estimait être plus proche de la vérité dans l'esprit de Lex :

« Oui je veux l'abattre, car il est trop dangereux, si son esprit venait à tomber entre de mauvaises mains, ou s'il venait à être sous l'emprise d'un antagoniste dément, ce serait la fin pour nous tous. Et s'il voulait imposer un nouvel ordre au monde ? De grès ou de force pour mettre fin définitivement au crime ? S'il décidait d'imposer son contrôle, nous ne pourrions pas y échapper. »

Elle le questionna ensuite sur ce qu'il envisageait contre le kryptonien. Lex s'apprêtait à répondre de façon banal en toute sincérité :

« La Kryptonite est son seul point faible. Ce n'est un secret pour personne. Pourquoi vous me posez une question pareil ? »

Et il ne put s'empêcher de répondre à la place, bien malgré lui :

« La Kryptonite, le seul minerai qui puisse l'anéantir. Mais pour faire bon poids et pour prévoir un plan B au besoin, j'y ai associé la Kryptonite rouge qui lui fera perdre la raison. La Kryptonite dorée est à l'étude elle peut neutraliser la capacité de Superman pour se nourrir de notre soleil. Je compte produire un fusil alimenté par réacteur nucléaire à fusion solaire. Ça tire des soleils rouge miniatures. Une arme qui vise aussi bien Zod et sa horde que Superman. Je suis aussi en train de concevoir un fusil à radiation calibré pour reproduire la fréquence d'onde de la Kryptonite verte. Et j'organise un escadron anti-Superman. Le sujet B-zero est une créature semblable à Kal-El en terme de force brute. Le sujet Parasite et sa faim dévorante sont à l'étude. Quand au sujet Metallo il devrait arriver avant la fin de l'année. Il a un cœur en Kryptonite et son équipement sera amélioré. Ma propre armure de combat personnel est quasiment au point. Pour obtenir l'assentiment du public, j'ai orchestré une campagne médiatique contre Superman et les méta-humains en général. J'ai prévu si je suis élu à la Maison-Blanche, de briser son image par des citations à comparaître devant la cour-suprême, une législation contraignante à son encontre, l'obstruction des autorités à toutes ses initiatives. J'ai prévu de l'abattre en duel avec mon arsenal en direct devant les télévisions du monde entier lorsque le public aura assez peur de lui par mes soins, voudra sa disparition et exigera sa chute. L'impact n'en sera que plus grand si c'est un simple humain qui le fait sortir de l'Histoire plutôt qu'un autre méta-humain. »

Lex l’essoufflé après cette tirade d'une seule traite. Lex l'étonné. Tiens ? J'avais pas réalisé à quel point ma contre-offensive contre l'alien serait aussi pointue et élaborée. Lex le dépité écouta la garce commenter la différence entre elle, Batman et Superman, elle n'hésiterait pas à le mettre à mort. Lex le narquois voulu répondre :

« Très clair ma chère, allez-y, tuez donc le politicien respectable et le notable populaire que je suis. L'Amérique vous rejettera et vous finirez comme Black Adam, une paria condamné à ne compter que sur votre foutue nation. »

Mais à la place il lâcha sous l'effet du lasso :

« Je n'ai pas le droit de vous haïr et ça m'enrage. Un jour je n'aurais pas d'autres choix que de vous inclure dans tous les plans que j'ai imaginé, pour sauver la terre d'une nouvelle invasion alien comme celle de Darkseid. Je méprise votre idéalisme niais et simpliste, mais il inspirera toujours plus une humanité qui n'a pas assez de conscience pour se dépasser que je ne le ferais jamais. Un jour l'abîme s'abattra à nouveau sur cette planète. Et le stratège que je suis ne servira à rien s'il n'y a pas une guerrière pour guider au combat ceux qui peuvent la contrer. C'est par vanité que j'ai voulu vous abattre. Je préfère être vulnérable, que d'avoir un jour à vous compter parmi le sauveurs de ce monde lorsque ça arrivera. »

Luthor les yeux à l'arrêt. J'ai vraiment dit ça ? Il lâcha :

« Non. Impossible, ça ne peut pas être la vérité. C'est hors de question. »

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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyLun 10 Juil - 14:28

la foudre frappe deux fois
LEX & DIANA


Lex Luthor est un monstre.  Pas de ceux que l'on trouve dans les mythes et les légendes, ni même de l’acabit de ceux qu'elle a déjà affronté. Non, il est comme ceux contre lesquels Hippolyte l'a mise en garde lorsqu'elle a quitté Themyscira pour raccompagner Steve à Boston et faire sa grande entrée dans le monde des hommes. Lex est le symptôme d'une humanité qui va mal, pervertie par la vanité, l'égoïsme et l'éternelle quête du profit. Au détriments des autres et surtout des plus faibles. Quand Diana a découvert qu'il existait beaucoup d'hommes comme lui, elle a été choquée, horrifiée. Elle a douté de ses capacités à protéger l'humanité, s'est même demandé si cette dernière méritait une quelconque protection de sa part. Il lui a fallu du temps, pour comprendre que les hommes ne sont pas tous bons, que certains sont capables du pire et cela sans remords. Les dieux, les monstres, les extraterrestres... Que sont-ils, face aux menaces que l'humanité est capable de créer ? Les plus terribles tragédies ne sont-elles pas nées de leurs mains ? Diana abhorre les hommes comme Lex. Et si elle n'avait pas rapidement découvert que leurs parfaits opposés existaient, sans doute aurait-elle eu vite fait de retourner sur son île paradisiaque, sans hommes et isolée du reste du monde. Mais elle est restée, et elle a fait de sa mission première d'empêcher des êtres tels que Luthor de nuire à un monde déjà empêtré jusqu'au cou dans les problèmes. Plus morte que vive après s'être battue à Gotham, elle n'a pas pu constater de ses yeux la dévastation engendrée par les attaques coordonnées sur quatre des plus grandes villes du pays. Mais elle a vu les images, elle a entendu ses amis lui faire les récits de toutes les tragédies de cette seule soirée de malheur. Et tous ces morts... Oh, il peut s'estimer heureux qu'elle n'ait alors pas été en état de demander rétribution. Elle n'aurait certainement pas eu la même délicatesse que Kal-El, elle ne se serait pas contentée de le mettre en garde. Elle se serait montrée bien moins miséricordieuse, bien moins civilisée. Et c'est de Superman que Lex a peur ? C'est lui, qu'il veut éliminer ? Alors, il est bien moins intelligent qu'il ne s'en vante.

Cependant, Diana ne peut se permettre d'ignorer la menace qu'il représente pour son ami et presque frère. Une menace qu'elle tient à l'œil, mais puisqu'elle le tient, soumis à la magie de son lasso pour la première fois, elle se doit de tirer de lui toutes les informations possibles. Aussi bien pour Kal-El que pour la Ligue et le reste du monde. « Si vous pensez Kal-El capable d'un jour vouloir asseoir sa domination sur le monde, alors vous ne le connaissez pas. Ne projetez pas vos fantasmes sur lui. Et vous êtes un bel exemple d'antagoniste dément. » Tout ce qu'il dit, n'est-ce pas simplement une question de point de vue ? « Et puis, quand bien même... Je préférerais courber l'échine devant un homme comme Kal-El que devant un homme comme vous. Vous ne vous intéressez qu'aux choses qui puissent profiter à votre ego démesuré. Toute dictature est criminelle. La votre ne vaudrait pas mieux que la sienne. » Diana fronce les sourcils et l'écoute très attentivement lui exposer ses plans pour abattre Superman, avec un certain effroi. Elle réalise qu'il a l'intention d'en faire un véritable bouc-émissaire, de le traîner dans la boue et rien que d'y songer, Diana est furieuse. Tout cela, Kal-El ne le mérite pas. Il est bon, juste, généreux et persuadé qu'il y a du bon en chacun. Diana n'en est plus aussi certaine que lui, et elle est sûre que Lex n'est rien de plus qu'un fruit pourri. « Vous êtes... Vous êtes monstrueux ! » Une seconde, elle perd le contrôle et hausse le ton. Comment peut-on ? Comment peut-il ? Diana est outrée, elle ne sait pas par quel miracle elle se retient de le gifler – sans doute pour éviter de lui briser la nuque d'un revers de la main. Serait-ce vraiment un mal, cependant ? « Quant à Bizarro, vous ne lui ferez plus jamais le moindre mal. » Elle ne doute pas qu'il l'ait vue aux prises avec le clone, après que ce dernier ait échappé à A.R.G.U.S. Ce qu'il ne sait pas, c'est ce qu'elle a fait de lui et elle ne lui révélera certainement pas ce secret. Elle le laissera se consumer de questions et de frustration.

Elle ne fait pas le moindre commentaire sur ses révélations, elle ne lui fera pas ce plaisir, mais elle aura vite fait d'en informe Kal-El et Bruce. Intelligent comme il est, Lex changera probablement ses plans après sa visite, mais peu importe. À présent elle sait quelles sont les ressources à sa disposition et en le forçant à les lui révéler, elle le force à revoir ses plans et retarde ainsi leur exécution. Diana hausse les sourcils, quand finalement Lex avoue avoir besoin d'elle. La surprise passée, elle affiche un sourire moqueur et triomphant. Évidemment qu'il a besoin d'elle, de gens comme elle. Mais son ego l'empêche de l'accepter, il préfère essayer de la tuer et risquer de compromettre ainsi l'humanité plutôt que de s'avouer sa propre faiblesse. Chaque parole qui prononce lui donne davantage envie d'aller le lâcher dans un quelconque volcan en activité, et bon débarras. « C'est en tout cas votre vérité, Lex. Celle que vous ressentez au plus profond de vous et dont, de toute évidence, vous avez honte... N'ayez crainte, le jour où il faudra mener les armées de la Terre contre une terrible menace, je serai là. Vous, en revanche, c'est moins sûr. » Elle secoue doucement la tête. « Ce que vous ne voyez pas, c'est que mon idéalisme n'est simpliste qu'en apparence. Vous n'avez pas idée d'à quel point il m'est difficile de garder foi en une humanité qui continue à me décevoir, qui continue à faire le mal. Ce qui est simpliste, Lex, c'est de penser que les héros sont blancs comme neige, ou bêtes de naïveté. Vous n'avez pas idée des batailles que nous livrons. Parce que nous avons choisi de faire passer les autres avant nos propres personnes. Chose que vous et votre petit groupe de dégénérés ne pourrez jamais comprendre tant que vous ne serez guidés que par vos intérêts personnels. »

Elle doute que ses paroles aient un quelconque réel impact sur lui, mais sous l'effet du lasso, certains sont frappés par la lucidité. Diana n'espère cependant aucun miracle, trop persuadée que Luthor fait partie des irrécupérables. « Comptez-vous encore recruter de nouveaux membres pour votre... équipe ? Les électrons libres, comme Maxwell Lord, Poison Ivy, Deathstroke, Red Hood, les criminels de Gotham et ceux de Central City... ? » Elle a glissé l'alter ego de Jason au milieu des autres, il ne soupçonnera pas son intérêt particulier le concernant. « Et Cheetah... Je veux savoir ce que vous avez promis à Barbara Ann pour la convaincre de vous rejoindre. De toute évidence, vous n'êtes pas capable de lui offrir ma tête, alors quoi ? » A-t-il prétendu pouvoir lever sa malédiction ? Lui offrir tous les trésors archéologiques dont elle rêve ? Autre chose, un désir dont elle ne soupçonne pas l'existence ? « Vous allez la faire souffrir, n'est-ce pas ? » Il ne sait pas, sans doute, que Diana tient encore à cette amie qui lui a tourné le dos, qui la tient responsable pour tous ses malheurs. Mais c'est le cas. Luthor ne peut pas comprendre que  Diana n'est pas animée par la haine ou son ego, simplement par la volonté d'aider les autres et l'envie de croire que l'amour et la bonté peuvent triompher des atrocités du monde, aussi difficile que ce soit. Et cela commence par tendre la main à ceux qui risquent d'avoir le réflexe de la mordre.

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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyMar 11 Juil - 14:30




La foudre frappe deux fois
Diana Prince • Lex Luthor


Lex le dépité enragea intérieurement en écoutant la réponse cinglante de la maudite. Elle le tenait carrément pour quantité négligeable et ne lui trouvait aucun intérêt à la position à laquelle prétendait Luthor, celle de protecteur de l'humanité. Elle railla qu'elle serait à la tête de la contre-attaque face au prochain péril qui s'abattrait sur terre, et insinua que lui même n'aurait aucun rôle à jouer. Lex le vaniteux s'offusqua. Tout art de la guerre était duperie. Ces foutus méta-humains malgré toute leur puissance, allaient se faire submerger sans le savoir faire, l'habileté, la ruse et les ressources d'individus aussi retors et sournois que Luthor ou encore Harrison Wells, le speedster de l'Injustice League. Mais tout ça appartenait encore à l'avenir. Lex l'orgueilleux était pour l'instant inquiet de constater que la Justice League avait une très nette idée de l'Injustice League et ses buts. Leur principal atout jusqu'ici, était que personne ne savait qu'ils existaient. Le stratagème était maintenant éventé. Bien que cette amazone ignorait la composition exacte de la ligue réunit autours de Luthor et leurs objectifs précis, elle en savait assez pour parer à toutes surprises.

Elle le questionna ensuite sur ses intentions de recrutements, en citant des noms de criminels notables. Luthor avait effectivement passé en revue ces noms là parmi d'autres, mais les avait écartés pour la plupart, comme bien d'autres noms sur son interminable liste. Pragmatique, Lex avait élaboré des dossiers sur chacun pour les étudier avant d'envisager un recrutement. Poison Ivy ? Un idéalisme trop mal placé, une ingérable. Red Hood ? Le cas typique d'un franc-tireur dont les actes trahissaient cet espèce de besoin maladif de se venger de quelqu'un ou de quelque chose. L'Injustice League avait beau être constituée d'individus marqués par le ressentiment, Red Hood apparaissait comme trop instable aux yeux de Luthor. C'est avec un soupçon de railleries et de cynisme que Luthor rétorqua à Wonder Woman :

« J'avais songé à un recrutement de masse parmi les super-criminels. Lever une armée entière de méta-humains était séduisant. Mais j'ai préféré opté pour un petit groupe seulement, une élite. Une simple avant-garde était bien plus gérable qu'une foule trop diverse. Et puis l'histoire a toujours été faîtes par les minorités agissantes, jamais par les majorités discordantes. »

Tiens ? A sa grande surprise, Lex avait pu dire exactement ce qu'il voulait dire sur ce coup là. Le lasso ne l'avait pas contraint à dire une autre phrase qui correspondait plus à la vérité. Pour la première fois depuis le début de l'interrogatoire le lasso et lui avaient été sur la même longueur d'onde quand à la nature de la vérité. Quand à Cheetah… elle le questionna avec plus de vigueur. Rien de plus normal aux yeux de Lex, cette prédatrice tachetée était l'une des bêtes noires de l'amazone. Il n'y avait guère que Circé à avoir une rivalité plus forte avec la guerrière. Lex répondit :

«Il n'a pas été difficile de la convaincre de rejoindre nos rangs. La simple idée de mettre ses griffes sur des pièces d'archéologies rares a suffit à la séduire. Et de toutes façon je me moque de la rivalité qui vous oppose à cette fauve à visage humain, j'avais surtout besoin d'elle pour... »

Le lasso avait contraint Lex à dire la vérité une fois de plus, mais là il bloquait sur la suite, comme si sa volonté venait brusquement de résister et tentait de prendre le dessus.

Non

Il lutta, les veines de ses tempes gonflèrent, les pupilles de ses yeux se dilatèrent.

Non

« ...c'est une globe-trotteuse et une investigatrice de talents, elle avait tous les atouts pour... »

Le lasso s'illumina d'une étrange lueur vive, à contraindre par son pouvoir ce Luthor réticent qui luttait pied à pied plus que tout, préférant tout à coup mourir plutôt que de lâcher une certaine vérité.

« ...pour...pour... »

La lumière naturelle qui éclairait la salle du musée sembla défaillir sous l'effet de cette résistance inattendue et de la façon dont la volonté de Luthor luttait avec acharnement. Lex était lui même surprit par sa résistance. Il avait pourtant voulu lutter dès le début et avait tout dévoilé à chaque question avec effroi. C'était la première fois que sur cette question là il arrivait à ne rien lâcher et à résister aux pouvoirs infernaux du lasso.

« Non... »

La sensation d'enfermement le fit suffoquer, il lutta et finit par sombrer, il lâcha catatonique :

« Je veux juste retrouver la seule trace qui restera de moi lorsque j'aurais complètement disparu. »

Luthor lança un regard NOIRE à Prince, à mi chemin entre l'accablement et la révulsion, lui reprochant de l'avoir forcé à dire une vérité qu'il n'avait encore jamais confié à quiconque.

« Savez-vous seulement ce que ça fait d'avoir été choisit par quelqu'un pour ce que vous êtes vraiment ? Et pas pour l'image que l'on a de vous ? Qu'on vous apprécie pour vous mêmes et pas pour la fiction qu'on a de vous ? La savez-vous seulement ?»

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Réminiscence
Y'en a qu'une et c'est elle


« Vous me rappelez quelqu'un. »

« Parlez moi d'elle. »

« Je ne lui ai jamais adressé la parole. »

« Pourquoi ? »

« Je n'osais pas. »

« Pourquoi ? »

« Je n'avais que 20 ans à l'époque. J'étais intimidé par les pensées qu'elle m'inspirait. »

« Comment était-elle ? »

« C'était une personne remarquable. »

« Comment le savez-vous si vous ne lui avez jamais parlé ? »

« Je passais beaucoup de temps à l'observer. »

« Vous faisiez ça souvent quand vous étiez jeune ? Observer les gens ? »

« Oui. »

« Et vous le faîtes encore ? »

« Oui. »

« Comment s'appelait cette femme ? »

« Je l'ignore, je ne l'ai jamais su. »


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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyMer 19 Juil - 12:13

la foudre frappe deux fois
LEX & DIANA


La vérité blesse, la vérité dérange, la vérité effraie. Mais la vérité est nécessaire, préférable à un millier de mensonges. Une vérité qui fait mal vaut mieux qu'un mensonge qui fait plaisir, car l'un est éphémère et l'autre finit toujours par faire surface quoi qu'il arrive. Dans le cas de Luthor, Diana sait qu'elle a tout intérêt à lui faire cracher ses projets de force, sachant pertinemment qu'aucun d'entre eux ne peut logiquement bénéficier à la Ligue, et persuadée qu'il en sera de même pour le reste du monde. Après tout, n'a-t-il pas tué des centaines de personnes avec ses attaques soigneusement orchestrées ? Des centaines de vies innocentes, soufflées comme des flammèches de bougie par la folie mégalomaniaque d'un seul homme. Elle supporte déjà difficilement de voir des innocents souffrir, alors il lui serait insupportable de voir des les personnes qu'elle aime subir le même sort. Kal-El, Bruce, Donna, Cassie... Jason. Lex Luthor est un homme trop dangereux pour être laissé sans surveillance, et Diana regrette ne pas pouvoir le jeter littéralement dans un volcan et oublier qu'il a un jour existé. Ce n'est pas ainsi que fonctionne le monde, elle le sait... Mais par Héra, il est parfait difficile de résister à la tentation. La Ligue d'Injustice est une menace, un danger réel pour la Ligue de Justice et la sécurité du monde. Ses éléments sont dangereux, c'est un rassemblement de Némésis, toutes plus psychopathes et égocentriques les unes que les autres. Avec un homme comme Lex tirant les ficelles d'un tel groupe, maître de marionnettes désaxées... Cela n'annonce rien de bon pour quiconque. Pas même pour eux, Diana les imagine sans peine chercher à se poignarder dans le dos les uns les autres à la première occasion présentée. Voilà ce qu'ils n'auront jamais, une véritable cohésion, et une affection partagée. Non, la Ligue de Justice n'est pas parfaite, mais chacun est prêt à donner sa vie pour les autres, peu importe qu'ils s'entendent à la perfection ou au contraire passent leur temps à s'envoyer des piques. Mais rien n'est parfait dans une famille, et c'est ce qu'ils forment. À ceci près que c'est une famille choisie, et non pas imposée par les liens du sang. Peut-être est-ce d'ailleurs cela qui fait toute la différence.

Diana est rassurée de savoir que Lex ne compte pas tenter de recruter tous les super-vilains et autres justiciers sans camp. Elle est bien forcée d'avouer que c'est une stratégie intelligente, la plupart des criminels étant impossibles à gérer plus de cinq minutes, comme un groupe d'enfants hyperactifs. Soulagée d'entendre qu'il ne compte rien faire de Jason non, Diana desserre légèrement son emprise, elle l'autorise à respirer plus aisément. Avant de froncer les sourcils quand il avoue que ce n'est pas pour se servir de Cheetah contre elle qui l'a recrutée. C'est pour... ? Il lutte. Quelle que soit cette vérité, il ne veut pas la lui révéler. « Plus vous résistez, et plus ce sera douloureux, Lex. » Le pouvoir du lasso surpassera la volonté de Lex ; même les dieux ne peuvent y résister. Elle est belle, cette tentative de résistance, mais futile. La lueur du lasso s'intensifie, signe que la magie est à l’œuvre, et qu'elle serait de plus en plus mordante, jusqu'à ce que Luthor cède. Et ce qu'il dit laisse Diana... Troublée ? « La dernière trace de vous... ? » Elle ne voit pas immédiatement où il veut en venir, parce que cela semble presque... Inconcevable, étrangement. En revanche, la suite, elle la comprend très bien. « Vous seriez surpris. » Ou peut-être pas, en fin de compte. Elle sourit, en songeant à Jason. Un sourire plein de tendresse qui contraste presque outrageusement avec son attitude depuis le début de leur entrevue. Jason se moque de Wonder Woman, il n'a que faire de la princesse. Il ne veut que la femme, il ne veut que Diana. Être appréciée, aimée, pour ce qu'elle est et non pas pour l'image que l'on se fait d'elle, pour le fantasme véhiculé par les médias. « Je le sais très bien. Vous n'êtes pas le seul à souffrir de ce genre de choses. » Elle grimace, avant de ricaner. « Félicitations, Lex, je crois que vous venez de nous trouver un point commun. » Signe que finalement, tout est possible... Et même les monstres peuvent se révéler humains.

L'Amazone soupire, avant de le libérer du lasso. Brusquement, Lex va avoir l'impression de pouvoir recommencer à respirer. Diana, elle, sourit. Victorieuse, elle continue à garder l'avantage sur son adversaire, dont l'ego vient de prendre un mauvais coup. « C'est drôle, vous ne trouvez pas ? Peu importe qui l'on est, ce que l'on est... Face à l'amour, nous sommes tous vulnérables, quiconque possède un cœur est sujet à ce sentiment. » Hommes, dieux, monstres... Un cœur est un cœur, et même les personnes les plus troublées sont capables d'aimer à leur façon. « Je suis curieuse de savoir quel genre de femme vous avez bien pu aimer... » Un homme aussi égoïste que lui... Sans doute cette femme devait-elle être absolument exceptionnelle à ses yeux. Parfaite sous tous rapports, et peut-être bien différente que lui. « Vous avez parlé d'une "trace" de vous... Par les dieux, Lex, est-ce que vous avez eu un enfant ? » Diana l'observe, les yeux légèrement écarquillés. Elle envisage tout à fait Luthor comme le genre d'homme à accorder une véritable importance à l'"héritier", l'enfant nécessaire à la transmission du nom, de l'héritage, un moyen de traverser les âges pour s'élever au dessus de sa condition de simple mortel... C'est presque horrifiant, de trouver un côté sensible à un homme comme lui. Difficile de réconcilier cette facette de sa personnalité avec celle capable de sacrifier des centaines de vies innocentes et déterminée à assassiner l'homme symbole d'espoir pour le monde entier. « Je vous ai rendu votre liberté de parole, Lex, mais n'en profitez pas pour me mentir et me prendre pour une idiote. »

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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyMer 19 Juil - 17:40




La foudre frappe deux fois
Diana Prince • Lex Luthor


C'est avec un regard réellement surprit que Luthor entendit la réplique de l'Amazone. Elle le railla même en désignant cet élément sentimental comme un point commun entre eux. Mais visiblement cela avait suffit à susciter la compassion chez elle, car Wonder Woman le relâcha aussitôt. Luthor l'orgueilleux défroissa la veste de son costume en quelques gestes désinvoltes. Il leva un sourcil méfiant alors qu'elle s'interrogeait sur sa liaison passé. Jamais Luthor n'aurait pu imaginer que cette foutue méta-humaine puisse être sincèrement intéressé par cet aspect de sa vie. Tout en réajustant son nœud de cravate puis ses boutons de manchettes aux effigies de la Lexcorp, il l'écouta lui demaner quel genre de femme il avait pu aimer et s'il avait eut un enfant. Il lâcha sur un ton hostile :

« Oui… c'est bien vrai, et ce n'est pas du tout ce que vous pensez. »

Il se détourna d'elle dans cette posture pleine de morgue qu'ont les puissants de ce monde lorsqu'ils sont blessés dans leur fierté. Puis il s'arrêta et sembla songer à sa chimère. Il pensa : nous sommes tous loyal au cauchemar de notre choix. Il resta immobile avec son air interdit et finalement se retourna vers l'amazone. Ah quoi bon cultiver encore le secret ? C'était maintenant une obsession qui resterait inabouti. En cet instant Luthor se demanda bien pourquoi il était prêt à se confier à cette engeance de Wonder Woman qui était l'une de ses ennemis mortels et pas une des personnes de son entourage. C'est peut-être justement pour ça qu'il était prêt à évoquer son souvenir mélancolique pour une fois. De toute façon, elle ne pourrait rien en tirer contre lui. Lex revint vers elle et s'accouda à l'une des colonnes de marbre, bras croisés. Il commença à lui raconter. Cela lui prit beaucoup de temps. Quelquefois il regardait Diana, quelquefois il regardait les tableaux de la galerie. Luthor faiblit en abordant certains passages, il tressaillit de façon imperceptibles à d'autres.

Mais il eut le courage de continuer son récit jusqu'au bout.

…………………………

L'Amazone et le milliardaire seul à seul. Une galerie vide de musée comme lieux hors du temps. Juste deux étrangers dans une confidence inhabituelle. Peut-être juste une super-héroïne et un super-criminel.

La parole au méchant.


…………………………

(Musique d'ambiance)

Le salon Lawford du grand hôtel de Metropolis. Une suite magnifique, la centaine de convives avait laissé la salle à moitié pleine. Lex Luthor était parmi les riches nantis invités, au même titre que Bruce Wayne et cie. Luthor présidait un groupe. Il se piquait des crevettes de cocktails en compagnie de l'héritier Rockfeller. Une femme arriva en traînant son vison derrière elle. Un capitaine d'industrie faillit trébucher en s'y prenant les pieds. Cette femme faisait tourner des têtes. Elle demanda à un maître d’hôtel de câliner son vison, elle insista auprès d'un roi du pétrole saoudien pour qu'il l’essayât. Elle traversa la foule et piqua le verre à champagne de Luthor devant tout le monde. Un autre milliardaire lui offrit une petite boîte sous emballage cadeau. Elle le glissa dans son sac à main. Lorsqu'elle quitta le salon, une tapée  de grooms services se rua pour lui ouvrir la porte. Luthor la suivit intrigué. Juste avec sa façon d'être, elle lui rappelait ELLE. Une fois en bas, la femme au vison attendit sous la marquise de l'hôtel, elle ôta l'emballage du truc qu'on lui avait offert. Luthor l'observa. Le cadeau était une broche en diamants enserrée d'un rouleau de billets de 1000 dollars. Un poivrot passa en vacillant. La femme au vison lui donna la broche. Le vent souffla la liasse de billet en éventail, révélant au bas mot 50 000 dollars. Le poivrot se mit à glousser et regarda la broche. La femme donna sa liasse à un groom service en guise de pourboire. Lex éclata d'un rire sonore, oui elle lui rappelait bien ELLE. Un taxi vint se ranger. La femme allait entrer à l'intérieur. Luthor retint la portière. Elle l'observa. Ses yeux étaient translucides, d'un bleu tenté de gris à vous faire tomber raide. Oui, elle avait bien les mêmes yeux qu'ELLE. Luthor lui dit :

« Vous me rappelez quelqu'un. »

« Parlez moi d'elle. »

« Je ne lui ai jamais adressé la parole. »

« Pourquoi ? »

« Je n'osais pas. »

« Pourquoi ? »

« Je n'avais que 20 ans à l'époque. J'étais intimidé par les pensées qu'elle m'inspirait. »

« Comment était-elle ? »

« C'était une personne remarquable. »

« Comment le savez-vous si vous ne lui avez jamais parlé ? »

« Je passais beaucoup de temps à l'observer. »

« Vous faisiez ça souvent quand vous étiez jeune ? Observer les gens ? »

« Oui. »

« Et vous le faîtes encore ? »

« Oui. »

« Comment s'appelait cette femme ? »

« Je l'ignore, je ne l'ai jamais su. »

Le chauffeur de taxi en avait marre d'attendre, il leur dit :

« Vous foutez quoi ? »

Luthor lui fit son regard à intimider ses employés. Le chauffeur se liquéfia.

Elle s'appelait Janice. Elle avait la quarantaine bien avancée. Elle vécut 3 mois avec lui. Elle ne lui parla pas d'elle, elle ne lui parla pas de son passé. A chaque fois qu'elle couchait avec lui, elle allait ensuite s'asseoir seule au sommet du toit de la Lexcorp. Face à la ville, elle buvait du thé à petites gorgées et avalait des gélules contenant des herbes médicinales. Lex en vola quelques unes et les fit analyser. C'était des gélules pour la fertilité. Janice essayait de tomber enceinte à bientôt 46 ans. Elle voulait un enfant, un enfant de lui. Cela le stupéfiait. Il n'y avait aucune chance que la conception se produise. Il le savait. Il ne le lui dit jamais. Il ne fit jamais mention des gélules. Il la regardait alors qu'elle suppliait son corps de concevoir. Il se délectait de cette tâche insensée et de son obstination. Il lui dit :

« Est-ce que toi et moi nous pourrions fuir cette ville ? »

Elle répondit en lui tenant son visage dans ses deux mains :

« Non, nous pourrions fuir toi et moi, mais toi, tu reviendras toujours. Tu es possédé par Metropolis. Tu es hanté par ce surhomme à cape rouge. »

Et puis un jour elle disparut. Il se demanda pourquoi. Il eut vite la réponse quelques mois plus tard. Un jour dans son bureau, il trouva une photo qu'elle avait laissé à son intention. Elle était parvenu à s'introduire secrètement dans la Lexcorp et a monter jusqu'à son bureau. Sur la photo, elle avait soulevé son pull pour lui montrer à quel point elle avait changé. Elle avait tint son appareil photo à bout de bras et prit une photo de son ventre. L'épreuve avait du sortir aussitôt de son polaroid. L'image avait du se révéler en moins d'une minute. Janice la posa sur le rebord de son bureau, calé verticalement contre ses livres. Elle avait noté derrière la photo :

Ta détermination a ressuscité ma détermination.
Je suis heureuse que cela soit arrivé avec toi.


Il ne l'avait plus jamais revue. Elle avait couché avec lui juste pour avoir un enfant. Ce dont elle avait toujours rêvé et qu'elle n'avait jamais eut. Mais pourquoi est-ce qu'elle l'avait choisit LUI parmi tant d'autres ? Elle se fichait complètement de son pouvoir, de sa fortune et de sa notoriété. Elle l'avait choisit pour lui-même, ce n'était pas possible autrement. Mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle avait vu en lui ? Qu'est-ce qu'elle avait aimé ? Il n'avait jamais eut de réponse à cette question. Il avait eut juste un sanglot en voyant la photo. Cette image qu'il serrait parfois dans ses mains à ses moments perdus. Cette photo sans âge qu'il gardait en secret. Luthor gardait Janice avec lui et c'était à la photo qu'il le devait.

Pendant des années il la chercha. Il compila des dossiers de police obtenu en fraude. Sa mémoire fonctionnait en parfait synchronisme avec les souvenirs qu'il gardait d'elle. Il n'en avait pas oublié le moindre instant. Il savait qu'elle était encore en vie, là quelque part. Son gigantesque pouvoir de milliardaire, ne lui avait pas permit de la retrouver. Il en avait le souffle coupé. Son enfant avait 6 ans aujourd'hui. Son instinct lui disait que c'était une fille. Il n'arrêta jamais ses recherches. Il pria pour la revoir, afin que Janice ne se trompe pas sur le sens de sa dévotion. Lex fit dessiner des portraits d'elle. En consultant journaux et informations, il la recherchait inconsciemment par ellipses. Il envoya ses sbires à sa recherche, il songea à engager des méta-humain comme Cheetah doués en investigation pour enfin la retrouver. La photo. Son gène de la persistance. Il vivait dans son état d'esprit présent avec réticence, il vivait dans ses souvenirs avec elle avec la rectitude d'un homme heureux. Elle et son enfant, c'était une image qui était là en permanence.

…………………………

Lex décroisa ses bras et observa Wonder Woman, il lui dit :

« Nous avons tous quelque part une personne qu'on attend tous pendant toute notre vie. On croit qu'on ne va jamais la perdre, car on a tous en nous ce sentiment de « pour toujours » qu'on perd tous bien assez tôt. Peut-être qu'un jour vous aurez aussi comme moi un être aimé que vous aurez perdu et un enfant que vous aurez perdu. Vous cesserez alors de penser en termes de bien ou de mal comme moi. Vous verrez que l'amour que vous avez pour quelqu'un vous coûte tout et ne signifie rien. »

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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyMer 2 Aoû - 19:02

la foudre frappe deux fois
LEX & DIANA


Faire plier Luthor, le forcer à dévoiler ses plans machiavéliques, c'est une chose. L'écouter lui révéler son côté humain en est une autre, et Diana doit bien admettre que cela la dérange. Cela la dérange parce que cela rend la haine plus difficile, et elle maudit le côté trop empathique de sa personnalité. Tout le monde peut aimer, tout le monde peut être aimé. Même les monstres, même les êtres indignes d'amour. Ce n'est pas une question de mérite, Diana le sait bien. Mais une part d'elle-même s'indigne de savoir Lex Luthor capable d'éprouver un tel sentiment, et digne de le recevoir. Il a tué des centaines, des milliers de gens, privé des enfants de l'amour de leurs parents, séparé des amants... Elle se revoit clairement – trop – mourir dans les bras d'un Jason qui la suppliait de ne pas le laisser. Ces moments là de sa vie sont gravés à l'encre indélébile dans son esprit, elle ne parviendra jamais à les oublier malgré tous les moments heureux qui ont suivi et qui suivront encore. Luthor leur a arraché cette idée qu'on tous les couples qu'ils sont immortels ensemble, qu'il n'y a rien qu'ils ne puissent affronter. D'une certaine façon, il les a brisés. Jason peut-être plus qu'elle, puisqu'il a été "celui qui reste", celui qui a tout perdu, celui qui a eu le cœur arraché et piétiné. Son comportement a changé, il s'inquiète plus que de raison, cherche à la retenir à la moindre menace qui pointe le bout de son nez. Le traumatisme est ancré profondément en lui, et promet de s'attarder. Pour cette seule raison, Diana meurt d'envie de briser la nuque de Lex d'une simple pression de ses doigts. Elle pourrait le faire, ce serait d'une facilité déconcertante. Mais elle ne le fera pas, parce qu'elle n'est pas comme lui. Elle ne tue pas de sang froid, pas même les individus comme lui qui ne méritent aucune pitié, aucune compassion. Mais ils ne valent pas la peine non plus qu'elle se salisse les mains inutilement. Si Diana sait une chose, c'est que le destin a une façon bien à lui de rendre la monnaie de leur pièce aux êtres cruels.

Diana croise les bras, fronce les sourcils et écoute son récit. Elle n'a pas envie de se laisser attendrir par un homme comme lui. Pourtant, force est de constater que ses paroles ont un impact certain sur l'Amazone. Le désir d'enfant de cette femme, Diana le comprend, viscéralement, parce qu'elle le partage. Aveu qu'il n'est pas question de faire à Lex, trop certaine qu'il en userait à son avantage. Pour autant, elle ne peut s'empêcher d'être désolée pour lui. Désolée que cette femme se soit servie de lui pour avoir un enfant et ensuite disparaître dans la nature sans laisser de traces. C'est cruel et égoïste. Pour lui comme pour leur enfant. Lex Luthor ou non, il ne mérite pas d'être privé de sa progéniture, traité comme un simple géniteur s'il désirait cet enfant tout autant qu'elle. Une petite part de Diana tente de rationaliser la chose, de se persuader que cet enfant se porte probablement mieux en ne sachant pas qui est son père, s'il n'est pas plus en sécurité. Mais ne désirera-t-il pas un jour connaître la vérité sur ses origines ? Sa mère lui mentira-t-elle ? C'est plus fort qu'elle, Diana éprouve de la compassion pour Lex. Ou plutôt, pour une partie de lui, pour l'homme privé de son enfant. Elle ne pourrait jamais envisager de faire un enfant aussi égoïstement, uniquement pour répondre à ses désirs, avec un homme qu'elle n'aimerait pas. Alors, elle ne prendra même pas la peine de prétendre comprendre ce qu'a fait cette femme. Elle secoue doucement la tête.

« Je suis navrée que vous ayez eu à endurer cela. Mais vous avez tort. À propos de l'amour. » Il ne comprend pas. Peut-être n'a-t-il même jamais essayé, trop persuadé de l'inutilité du sentiment, ou de ses dangers. « L'amour signifie tout pour moi. » Diana ne dit pas cela à la légère, nulle niaiserie dans ses paroles. « Vous pensez que c'est facile, de défendre une humanité qui passe son temps à détruire, mutiler et tuer ? Que je n'ai jamais eu envie de baisser les bras et de retourner sur Themyscira, là où la cruauté gratuite n'existe pas ? Non. Mais je continue à lutter parce que je suis persuadée que les humains peuvent laisser leurs travers de côté pour faire le bien. J'ai choisi de croire en l'amour plutôt qu'en la puissance, le pouvoir, toutes ces choses qui semblent régir votre vie. » Elle pointe un doigt accusateur vers lui. « Vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'est réellement l'amour, Lex. Et c'est bien triste. Si c'était le cas, vous sauriez qu'il vaut mieux souffrir d'avoir aimé que ne jamais avoir aimé. Je vous souhaite d'un jour trouver la personne qui révolutionnera votre monde. Sincèrement. Qui sait, peut-être serez vous alors moins enclin à chercher à nous détruire. » Elle ne va pas jusqu'à suggérer qu'il agit ainsi par frustration, mais elle y pense, très fort. Diana soupire, et lève les yeux au ciel, exaspérée par sa propre bonté. « Amara Kristensen. C'est une détective privée Suédoise, aux dernières nouvelles elle vivait à Uppsala. C'est aussi une traqueuse hors-pairs, elle possède des talents de voyance. Si quelqu'un est capable de retrouver votre enfant, c'est elle. » Elle hausse les épaules. « Pour le bon prix, naturellement, mais je doute que l'argent soit un problème pour vous. » Quand on aime on ne compte pas, n'est-ce pas ?

Diana toise Luthor un instant, avant de passer du coq à l'âne en désignant une somptueuse statue grecque d'un geste de la main. « Vous l'avez payée une fortune. » Pas une question, une affirmation. Une œuvre de ce genre vaut plusieurs dizaines de milliers de dollars. Diana affiche un sourire, le sourire d'une personne qui sait quelque chose d'embarrassant. « C'est une fausse. Une très bonne réplique, mais une fausse. La véritable se trouve dans le temple de Zeus, sur Themyscira. » Complètement hors de sa portée. « Je salue le talent du faussaire, cependant. » Un petit rire lui échappe. Cette entrevue aura été rude pour l'ego de Lex. Tant mieux. Diana tourne les talons, elle en a eu assez de lui. Cependant, arrivée à la l'entrée de la pièce, elle s'immobilise et jette un regard par dessus son épaule. « Une dernière chose... J'aime quelqu'un. Et je sais que vous le savez. Approchez-vous de lui, et je vous tuerai. Je ne suis pas Kal-El. Je vous briserais la nuque sans l'ombre d'une hésitation. » Et ça, c'est une menace. Accompagnée d'une promesse, que Luthor serait bien fou d'ignorer. Diana laisse le poids de ses mots peser dans l'air un instant, avant de quitter le musée. Elle a une réunion d'urgence de la Ligue à organiser.

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MessageSujet: Re: La foudre frappe deux fois (Diana Prince)   La foudre frappe deux fois (Diana Prince) EmptyDim 6 Aoû - 8:37




Épilogue
La foudre se disperse


L'Amazone l'avait quitté sur une dernière bravade. Combat d'ego. Luthor ne s'en était pas formalisé. Fort heureusement la scène n'avait eut aucun témoin. Il ne fallait pas que ses associés apprennent qu'elle l'avait eut à sa merci et lui avait fait cracher le morceau sur l'Injustice League. C'en était trop embarrassant pour sa position de cerveau et d'éminence grise de son association maléfique. Il avait déjà du mal à assurer la cohésion de ses troupes. Luthor s'attarda encore dans le musée, à contempler le tableau d’Hippolyte par Boticelli. Il songea aux dernière tirades de Wonder Woman : discours niais sur un idéalisme mal placé à son sens. Mais elle avait un vrai point faible désormais. Son conjoint. La question méritait d'être pensée. Sur le long terme un otage peut-être ? Il devait cependant avouer que son aide par l'information sur cette détective était fort bienvenue. Dans les jours suivants Luthor ne manqua pas de faire appel à cette Amara Kristensen. Elle lui permit de mettre la main sur Janice en moins d'une semaine. Il la retrouva dans un sanatorium en Pennsylvanie. Elle avait un cancer. Elle n'avait plus leur enfant. Elle lui confia que c'était une fille. Il l'avait pressentit depuis toujours. Elle refusa de lui avouer ce qu'il était advenu de leur enfant. Il lui proposa de venir à la Lexcorp pour recevoir des soins. Elle accepta à la grande surprise de Lex.

………………………...

Luthor avait fourni à Janice une suite dans les derniers étages de la Lexcorp Tower. Il lui procurait la présence d'infirmière 24h sur 24. Janice ne quittait plus la suite à présent. L'infirmière qui assurait le service de l'après-midi était parti en pause pour fumer. Lex entra dans la chambre. Janice était pelotonnée dans son lit, le climatiseur fonctionnait au maximum. Déréglé, son organisme ne connaissait plus que les extrêmes. Soit elle était gelée, soit elle était bouillante. Luthor s'assit près d'elle.

« Il parle encore de toi à la télé. Pour l'élection présidentielle. »

« Crois le ou pas, je ne regarde même plus ces émissions. »

Janice rit. Cela provoqua chez elle une quinte de toux et une suée soudaine. Elle repoussa ses couvertures. Sa chemise de nuit voleta. Lex aperçut de nouveaux creux, de nouvelles zones de chair flasque. Il lui épongea le front avec la manche de sa chemise. Elle fourra son nez contre le bras de Lex et fit mine de le mordre. Lex simula une grimace de douleur.

« Si tu es élu, je pourrais ajouter à ma liste de chose à faire avant de mourir, que j'ai déjà couché avec le président des USA. »

La chambre était glacée. Le simple fait de parler avait inondé Janice de transpiration. Elle se mordit la lèvre. Les veines battaient à ses tempes. Elle se toucha le ventre. Lex reconstitua l'itinéraire de sa douleur. Il ouvrit une armoire à pharmacie près du lit et prépara une seringue de palliatif. Janice lui tendit son bras. Lex trouva une veine, la désinfecta, il fit un garrot. L'aiguille, le piston, là…

Le temps d'une pulsation.

Elle se raidit et s'apaisa. Ses paupières battirent. Un bâillement et elle s'endormit. Lex prit son pouls. Il était faible mais régulier. Son bras ne pesait presque rien. Le Daily Planet était ouvert sur la table de nuit. Il montrait un triptyque photographique : Superman, Batman et Wonder Woman. Lex referma le journal pour les faire disparaître, et il regarda Janice dormir. Il repensa à ce que lui avait dit Diana Prince.

Vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'est réellement l'amour, Lex. Et c'est bien triste. Si c'était le cas, vous sauriez qu'il vaut mieux souffrir d'avoir aimé que ne jamais avoir aimé. Je vous souhaite d'un jour trouver la personne qui révolutionnera votre monde.

…………………………

Le goutte-à-goutte par intraveineuse s'était vidé. L'infirmière dormait sur le canapé. Janice s'était assoupie en regardant la télé. Luthor lui prit le pouls. Il était faible, presque normal. Le téléviseur diffusait les informations du soir, à faible volume. Un journaliste parlait du duel Carter-Luthor. Les grands meetings à venir : Metropolis pour les républicains, Gotham City pour les démocrates. Janice bougea et tressaillit. Lex installa une nouvelle poche de liquide pour perfusion. Lui-même poursuivait son bla-bla électoral à la télé. Janice ouvrit les yeux. Elle désigna le téléviseur.

« Si je suis encore en vie, je ne sais pas pour qui je voterai. »

Luthor s'esclaffa.

« Tu m'as l'air d'être indécise quand au futur. »

« Ce qui explique que je n'ai jamais eut de chance avec les hommes. »

Le liquide commençait à s'écouler hors de la poche. Il circulait dans le tube. Luthor manipula le cadran et régla le débit. Janice frissonna. La perfusion atteignit son bras et transmit un peu de couleur à son visage. Luthor éteignit la télé. Lex lui prit les mains.

« Pourquoi tu ne me dis pas ce qui est arrivé à notre fille ? Je sais qu'elle est morte, ça ne peut-être que ça si elle n'était plus avec toi. »

Janice secoua la tête en signe de refus de réponse et libéra ses mains. Lex lui immobilisa le bras pour que l'aiguille reste en place.

« Je serais bientôt partie. A quoi bon ? »

« Ma douce... »

« Je n'aurais jamais du te faire ça, je sais que tu aurais mérité de la voir grandir. »

Lex tourna le cadran. La poche se plissa et alimenta le tube. Janice s'endormit en un instant. Il lui prit le pouls. Trop faible pour être normal.

…………………………

L'infirmière de nuit était en pause et patientait devant la machine à café. Luthor la croisa par hasard dans un couloir. Elle lui dit qu'il paraissait malade et qu'elle allait lui apporter quelque chose. Il entra dans la chambre de Janice. Le support de l'intraveineuse et la poche de liquide étaient par terre. Le tube était encore attaché au bras de Janice, l'aiguille à demi enfoncée, à demi sortie. 2 fioles vides sur la table de nuit. Du séconal et du dilaudid. Un petit mot qu'elle avait griffonné à son attention juste à côté. Il le rafla dans sa poche. Lex s'assit près d'elle. Sa chemise de nuit était encore moite. La scène se brouilla. Janice était morte en agrippant les draps. Lex déplia ses doigts, libérant ses mains qu'il croisa sur sa poitrine. Il retourna à son bureau au sommet de la Lexcorp Tower. Il lut le mot qu'elle avait laissé à son intention :

Notre fille est morte en mars dernier. Nous étions à Gotham lors de l'attaque des Olympiens sur la cité. Elle a fait partie des dommages collatéraux provoqués par le dieu de la guerre.

L'obscurité de la pièce lui fut d'une grande aide. Les murs se refermaient autours de lui. Il se blottit dans des endroits exigus. L'alcôve de son bureau et le placard lui donnèrent une impression de sécurité. Il ramassa ses jambes contre sa poitrine et endura les crampes. Il se couvrit la tête pour obtenir davantage d'obscurité. Il avait ouvert le tiroir de son bureau avant tout ça. Il avait prit son revolver, puis avait balancé son arme par la fenêtre pour ne pas se flinguer. Le temps perça un trou quelque part. Le téléphone sonnait et sonnait toujours. Il sortit de son nid et balança le téléphone sur le plancher. Quelque part dans sa tête, les paroles prononcées par Wonder Woman retentirent une dernière fois :

Qui sait, peut-être serez vous alors moins enclin à chercher à nous détruire.

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