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 Just another day in Central City | Susan Lawton

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MessageSujet: Just another day in Central City | Susan Lawton   Just another day in Central City | Susan Lawton EmptyDim 11 Juin - 20:00

Just another day in
Central City
Real friends got your back,
fake ones let you fall.
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La lumière du soleil était désormais bien trop forte pour que notre protagoniste puisse dormir convenablement. Il ouvrit doucement les yeux en s'étirant, toujours bien enfoui sous sa couverture. Cela faisait bien longtemps que Barry ne s'était pas aussi bien reposé. Encore à moitié éveillé, il tourna la tête pour regarder son réveil-matin afin de savoir combien de temps il pouvait encore rester dans cette position avant de devoir se préparer pour la journée de boulot qui l'attendait. L'appareil indiquait huit heures et cinquante-cinq minutes. Et là, déclic. Si ces heures de sommeil avaient été si agréables cette nuit-ci, c'était tout simplement parce qu'il en avait eues plus que d'ordinaire. Il écarquilla les yeux en bondissant de son lit. « Bordel ! » Barry Allen faisait honneur à sa réputation d'éternel retardataire, une fois de plus. Singh n'allait pas le rater cette fois, il en était sûr. Il se dépêcha alors, usant de sa super-vitesse pour se débarbouiller le visage et se brosser les dents en quelques secondes. Il dévala ensuite les escaliers où il termina de s'habiller. « Mince, mince, mince ! » Sa boucle de ceinture fermée, le voilà entouré d'étincelles de Force Véloce pendant qu'il rejoint son lieu de travail. Le court intervalle qu'il y eut entre son appartement et le commissariat lui laissa le temps de songer à une excuse plausible. Il avait tellement multiplié les arrivées tardives ces dernières années qu'il ne savait plus trop quoi sortir pour apaiser son patron. Le coup du métro en panne ne fonctionnerait pas à nouveau puisqu'il s'agissait du mensonge de la semaine passée. Une attaque des Rogues qui aurait interrompu une partie du trafic de Central City, empêchant ainsi son bus d'avancer ? Non, Singh saurait qu'il avait menti car le CCPD aurait été déployé sinon. Le pneu de sa voiture qui aurait crevé ? Il faudrait qu'il ait déjà une voiture pour cela. Il était en rupture d'excuses, il ne manquait plus que ça. Le voilà qui commençait à paniquer, appréhendant déjà les réprimandes du chef de la cellule scientifique de la police. Le coureur ne le voyait pas comme un individu spécialement mauvais, mais il l'imaginait très mal se montrer doux et gentil avec quelqu'un d'autre. Les récents événements n'avaient fait que le rendre encore plus irritable qu'il ne l'était déjà d'ordinaire. Sans Frye au poste de capitaine, Barry était persuadé qu'il aurait déjà été viré depuis un certain temps. Son ancien tuteur lui avait déjà dit un jour que, même s'il se montrait particulièrement dur et sévère avec lui, Singh l'appréciait tout de même grandement, en réalité. Pourtant, celui-ci ne lui avait jamais montré ne fut-ce qu'un sourire. Aucun compliment n'était jamais sorti de sa bouche. Le technicien au sein de la police scientifique éprouvait donc beaucoup de mal à croire que les propos de Daryl.

Il bouscula quelques confrères en entrant dans le bâtiment du CCPD, mais ceux-ci ne réagirent pas, habitués à le voir déambuler à toute vitesse en espérant vainement que personne n'avait remarqué son retard. Certains éprouvaient même de la compassion pour lui, imaginant déjà le sale quart d'heure qu'il allait passer, eux aussi. « Où est-il ? » La voix de Singh était audible depuis le fond du couloir. Il était furax. Allen se rapprocha de la porte du laboratoire, se retrouvant juste derrière le dos de son directeur. « Ne me dîtes surtout pas qu'il est encore en retard ou je vais commettre un meurtre ! Où regardez-vous, Forrest ? » James Forrest avait aperçu son collègue, paniqué à l'idée de se faire attraper. Ce dernier déposa son index sur ses lèvres, lui faisant signe de ne pas révéler sa présence à leur supérieur avant de se cacher derrière la porte du laboratoire. Il attendit que le boss ait quitté la pièce et ait rejoint son bureau pour sortir de sa cachette et saluer ses compagnons. « Je vous en dois une, les gars. » Lâcha-t-il après avoir longuement expiré. « C'est un peu trop tôt pour nous remercier, tu ne pourras pas échapper à Singh toute la journée. Attends un peu qu'il t'attrape ! » Barry rit doucement. Forrest n'avait pas tort. Au plus longtemps il resterait loin du champ de vision de leur directeur et au plus la colère de ce dernier serait grande. Il accrocha sa veste au portemanteau et enfila sa blouse de laboratoire. Ce ne fut qu'après qu'il remarqua la présence d'une collègue qu'il n'avait pas vue depuis plusieurs jours. « Ça alors ! Une revenante ! » Susan venait de revenir de ses vacances à Gotham City, apparemment. D'après ce qu'il savait, tout ne s'était pas passé comme prévu, sa mère avait même prévenu son absence au CCPD. Barry la côtoyait depuis suffisamment longtemps pour savoir qu'elle ne se serait jamais éclipsée comme cela sans prévenir, contrairement à lui. Elle devait avoir ses raisons et il n'allait pas la forcer à les lui révéler si elle ne le souhaitait pas. « La prochaine fois que tu as envie de disparaître, fais-nous signe avant. On te trouvera une bonne excuse. » C'était ce qu'elle faisait tout le temps pour lui, après tout. En général, c'était elle qui le couvrait à chaque fois qu'il quittait soudainement le bureau sans même savoir qu'il le faisait pour endosser le costume de Flash et aller jouer les héros. Lui rendre la pareille si la situation se présentait était donc tout à fait normal. « Je suis bien content de te savoir de retour, en tout cas. Tout le monde croule sous le travail depuis l'attaque de Grodd, nous y compris. Un cerveau en plus, ça ne fait donc pas de mal ! » En tant que protecteur de la ville et membre des forces de l'ordre, le sprinteur était même deux fois plus occupé. Il lui fallait analyser ce qu'on lui ramenait au laboratoire d'un côté, et s'occuper des criminels qui profitaient de cette période de reconstruction pour semer le trouble de l'autre. Heureusement, il n'était jamais seul, il avait toujours une équipe derrière lui pour l'épauler. Il pouvait compter sur la Flash family en tant que justicier, tout comme il pouvait compter sur Forrest, Patty et, évidemment, Susan quand il portait sa blouse blanche.

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by Wiise
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MessageSujet: Re: Just another day in Central City | Susan Lawton   Just another day in Central City | Susan Lawton EmptySam 17 Juin - 15:23


JUST ANOTHER DAY IN CENTRAL CITY – SUE LAWTON & BARRY ALLEN



*Jour 1 ap-Z !* Pensais-je, allongée dans mon lit, alors que mon réveil ne cessait de résonner dans ma chambre à coucher. Lentement, je levais ma main droite vers mes yeux pour y voir un anneau violet imposant. Il était toujours là, je n’avais toujours pas rêvé mon voyage dans l’espace. J’étais désespérée et je n’avais aucun envie de me lever. Je voulais rester, lové dans mon lit avec ma couverture polaire pour tenter d’oublier. Mais ça allait être dur d’y arriver car l’anneau des gardiens de l’amour se mit à clignoter. Je pris l’oreiller pour me le mettre sur la tête et tenter de ne pas le voir, mais au fond de moi, je le sentais. J’étais en panne, à cours de jus, j’avais besoin de me recharger. Quinze jours plus tôt, j’aurais fait une séance de yoga sans me poser de question, mais ma vie avait changé ainsi que mes besoins. Je n’avais pas le choix de sortir de mon lit pour recharger l’anneau, peut-être que ceci expliquait mon état. Je n’étais que l’ombre de moi-même. Une Susan Lawton sans sa bonne humeur pouvait paraitre invraisemblable et ils ne manqueraient pas de le remarquer au travail. Autant qu’un anneau qui clignote tout du moins.

Je pris l’oreiller que je me mis à jeter par frustration contre le mur d’en face. Je fis voltiger la couverture pour aller dans la chambre d’ami. Là se trouvait une étrange lanterne violette que je faisais passer pour un ignoble objet art déco offert par un ami au mauvais goût, à ceux et celles qui passaient l’entrée de mon appartement. Je me mis à genoux devant l’objet avant de tendre ma main droite en son centre. L’anneau et la lanterne commencèrent à s’illuminer faiblement. Mes yeux s’illuminèrent d’une lueur violette et telle un mantra, je me mis à réciter le serment du corps des Star Sapphire. Que les cœurs perdus et plein d’effroi ; que les âmes seules dans la nuit noire ; choisissent notre anneau et notre quête. L’amour vaincra à la lumière violette ! Les couleurs de la lanterne irradièrent la pièce avant que le noir prenne de nouveau sa place. L’anneau brilla d’une lueur fébrile avant de s’éteindre. Quant à moi, je me sentais de nouveau vivante, comme si je venais d’acquérir une nouvelle vie.
7 heures du matin, j’avais une heure et demie devant moi pour faire ce que j’aurais fait d’ordinaire avant d’aller au travail : Séance de yoga, douche, petit déjeuner, habillage, maquillage et reprise du travail, après six jours de disparition de la surface de la Terre.


Mademoiselle Lawton. Vous nous avez fait une belle peur, vous savez ! Singh se tenait dans l’entrée du laboratoire, si je ne le connaissais pas, j’aurais cru voir un sourire se dessiner à la commissure de ses lèvres. Mais Singh ne souriait pas où trop rarement ! Pour sauver les apparences, je me mis à lui sourire, comme je le faisais toujours. Ma mère a semble-t-il oublié que j’étais une adulte, plus une petite fille. Mais vous connaissez les mères, Capitaine… elles ont toujours tendance à nous surprotéger. Dis-je sur un ton mielleux et badin, tout en ironie.

Je ne pouvais certainement pas dire à mon patron qu’un anneau extra-terrestre m’avait emmené sur une autre planète pour que je rencontre les représentantes de diverses populations aliens pour être intégrer à leur corporation qui avait pour objectif de défendre l’amour dans l’univers. Même si je portais encore le dit « anneau » à ma main, j’avais moi-même encore du mal à y croire. Je suis certain que vous aviez une bonne raison de disparaitre, mais la prochaine fois, veuillez laisser un mot à votre mère pour qu’elle évite de… En parlant d’absence, où est-il ? Où est Allen ?
Et voilà… c’était reparti ! Le traditionnel moment de la semaine où Singh réalisait que mon charmant partenaire de laboratoire, Barry Allen était encore en retard. Encore… car cela arrivait beaucoup trop souvent. Si Central City abritait l’homme le plus rapide du monde, elle abritait aussi le plus lent. Barry était rarement là quand on avait besoin de lui. Il apparaissait et disparaissait comme une ombre, en silence, sans jamais savoir où il était passé. Singh aurait pu m’accuser d’avoir fait une « Barry » avec ma disparition, au moins il aurait eu le mérite d’être drôle. Il me regardait d’ailleurs droit dans les yeux en attendant une réponse. Exceptionnellement, je n’en avais pas de prévu à l’avance… Réfléchis Sue, réfléchis ! Non j’étais à sec. Je soulevais alors les épaules en signe de négation. Singh sortit alors de mon bureau en colère, comme bien souvent. Ce qui me fit rire.

Ce qui fut certainement le plus cocasse dans cette situation, est l'apparition de Barry quelques secondes après le départ du capitaine. Je n’eus pas le temps de lui faire remarquer son retard, qu’il meubla déjà l’attention. Ca alors ! Une revenante ! La prochaine fois que tu as envie de disparaître, fais-nous signe avant. On te trouvera une bonne excuse. Je suis bien content de te savoir de retour, en tout cas. Tout le monde croule sous le travail depuis l'attaque de Grodd, nous y compris. Un cerveau en plus, ça ne fait donc pas de mal ! Je lui souriais en mettant ma blouse sur mon dos. Barry avait bien raison de me titiller sur mon absence, car personnellement, je ne manquais jamais une opportunité de lui rappeler son étourderie. La prochaine fois que je voudrais disparaitre, je ne manquerais pas l’occasion de demander conseil à un maitre en la matière… tel que toi, Barry ! J’ai voulu exercer ton talent et je réalise maintenant que c’est bien plus compliqué que je ne le pensais. C’est indéniable, tu es vraiment plus doué que moi pour l’escamotage. Un jour… Faudra que tu me dises ton secret !

Ironique n’est-ce pas ? Un bolide face à une lanterne, qui parle de secret et de disparition, mais sans savoir qui nous étions l’un et l’autre. Je ne voulais pas vraiment m’étendre sur le sujet. Mon collègue était un homme curieux et je ne voulais pas lui mentir sur ce que j’avais fait ces derniers jours. Je pris alors le dossier dont il venait de parler pour détourner le sujet. Grodd… dit-moi tout, Barry. Avant de partir, je tirais sur son armée de singe avec les armes à ultrason de S.T.A.R. Labs. Qu’ont donné les investigations depuis ?

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MessageSujet: Re: Just another day in Central City | Susan Lawton   Just another day in Central City | Susan Lawton EmptyVen 30 Juin - 20:47

Just another day in
Central City
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Ces nombreuses années à jouer les super-héros lui avaient appris à peaufiner ses talents de comédien, aussi bien pour maquiller ses absences que pour rendre ses retards plus réalistes. Barry faisait semblant d'être encore légèrement essoufflé par la course qu'il avait entreprise pour rejoindre son lieu de travail. Il lui arrivait de tourner la tête, craignant de tomber nez à nez avec son patron. Le piètre comédien qu'il était essayait tout de même de dissimuler l'anxiété de se faire attraper derrière son habituel rictus lumineux. Il avait tout naturellement changé de sujet de discussion lorsqu'il s'aperçut que Susan était de retour. Il s'adossa à une armoire métallique en croisant les bras avant de rire à la remarque de sa collègue qui saisissait enfin à quel point disparaître sans prévenir n'était pas aussi facile que tout le monde l'imaginait. « Le professionnel que je suis se fera un plaisir de te conseiller. » Un clin d’œil suivit sa phrase. « Beaucoup pensent comme toi, mais réussir à s'absenter ainsi demande en réalité des années et des années d'entraînement. » Il disait cela avec une certaine fierté, comme si être réputé comme l'éternel retardataire du CCPD était une bonne chose. Enfin, ce n'est pas lui qui avait commencé à vanter ses talents. Lui, il cherchait plutôt à corriger ce trait de sa personnalité, sans qu'il n'y ait de réels changements jusqu'à présent. Il avait pourtant tout tenté : il avait essayé d'avancer l'heure indiquée par sa montre et son réveil de trente minutes, il fut un temps où il partait même à l'avance afin d'avoir deux bus en réserve si jamais il ratait le premier, mais rien n'y faisait. Le destin semblait jouer contre lui et faisait apparaître un méta-humain au coin de la rue ou créait des déviations, par exemple. Toute personne fixant un rendez-vous avec le technicien devait s'attendre à devoir patienter plus longtemps que prévu. Combien de fois n'avait-il pas fait poireauter Iris devant la porte d'un restaurant ? Certains pourraient croire qu'il s'amusait à tester la patience de Wally quand ils allaient ensemble au cinéma. Il n'en était rien, cependant, ses arrivées tardives n'étaient jamais programmées à l'avance. Le prouver était néanmoins compliqué étant donné qu'il donnait bien souvent l'impression du contraire. Sue était l'une des rares personnes à ne pas le lui reprocher, d'ailleurs. Elle avait intégré la police scientifique quelques années après lui, mais le courant était rapidement passé entre eux. Il l'appréciait encore plus depuis qu'elle s'était mise à couvrir ses absences, elle lui avait sauvé la vie plus d'une fois. Au fil du temps, elle était un peu devenue comme son ange gardienne.

Ainsi, Barry fit partie de ceux qui étaient marqués par sa disparation. Il lui était bien plus difficile de s'éclipser discrètement du commissariat sans elle pour couvrir ses arrières. Le fait de la savoir de retour et sans séquelle de ses vacances à Gotham le rassurait donc, autant parce qu'il se souciait de son état que parce qu'il avait peur d'avoir perdu sa fournisseuse d'alibi. Ils avaient aussi énormément de pain sur la planche, le coureur comptait bien sur l'aide de sa collègue pour un peu relâcher la pression. « On soupçonne l'invasion d'être liée à ce qu'il s'est passé dans d'autres villes du pays. En dehors de ça, on en sait pas plus, malheureusement. » Le CCPD n'en savait pas plus, tout du moins. C'était une autre histoire pour la Ligue qui soupçonnait un certain mégalomane de Métropolis d'être la cause de tous ces événements. Mais ça, Sue ne pouvait pas le savoir. « Comme tu peux le voir, tu n'as pas raté grand chose durant ton absence. Tout le monde met un peu du sien pour redonner vie à la ville, mais ce n'est pas tâche aisée avec certains méta-humains et les criminels qui profitent que nous soyons débordés pour  causer encore plus de problèmes. » Il posa ses mains sur ses hanches et soupira d'exaspération. « Du coup, Singh nous rappelle constamment avec son ton si mélodieux que nous devons travailler encore plus dur que d'habitude pour ne pas être dépassés. » Il n'avait pas besoin de préciser qu'il se montrait ironique en parlant de la voix de leur directeur. Celle-ci n'avait rien de mélodieuse au départ, et cela était encore pire quand il se mettait à crier. Le rythme de travail au sein du laboratoire avait accéléré, au grand dam de notre éternel retardataire qui peinait déjà à rendre un rapport à l'heure en temps normal. A cause de cela, ses heures de sommeil s'étaient quelque peu réduites, en opposition aux nombres d'heures passées à analyser des preuves qui, elles, ne cessaient d'augmenter. Heureusement que son organisme de bolide lui procurait de plus grosses réserves d'énergie, ce qui lui permettait de rester éveillé et en forme plus longtemps que la normale. Mais, méta-humain ou pas, dormir restait toujours quelque chose de primordial. Après avoir encore échangé deux-trois mots avec l'analyste, Allen décolla son dos de l'armoire en frappant dans ses mains, comme pour se motiver. « Assez parlé, mettons-nous au travail ! »

Il aperçut le porte-documents où étaient rangés tous les dossiers liés à des activités méta-humaines ou très susceptibles de l'être. Pour chaque affaire, Barry prenait bien le temps de lire chacune des informations recensées. « On a retrouvé des traces de givre sur le coffre-fort d'une banque à Westminster, plusieurs musées ont mystérieusement perdu certaines de leurs œuvres, cinq corps ont été découverts déshydratés dans les quartiers de Brookfield Heights, ... » Il continua de feuilleter les dossiers, portant son attention sur les dates, les éventuels suspects, les preuves déjà trouvées, toutes les choses qui pouvaient paraître anormales, les témoins quand il y en avait,  ... Une fois tous les cas énumérés, il lui passa la pile de papiers en souriant légèrement. « C'est comme je te l'ai dit, on a du pain sur la planche ! On commence par quoi ? » Impliqué comme il l'était à chaque fois, il lui était assez difficile de faire un choix, toutes les scènes de crime qu'il venait de citer étaient importantes pour lui. Il laissait donc à Sue l'honneur de trancher pour lui. L'expert scientifique pencha doucement la tête sur le côté quand sa camarade tendit la main pour prendre les feuilles, remarquant un drôle de bijou qu'il n'avait jamais vu sur elle auparavant. « C'est nouveau ça, on dirait. Un souvenir de Gotham ? Et ce dessin dessus, c'est censé représenter quelque chose ? » Cet anneau ressemblait à celui que possédait Hal, mais la couleur et le motif inscrit dessus étaient différents. Beaucoup de commerçants utilisaient l'image des justiciers pour réaliser des produits en tout genre : figurines, mugs, T-shirt et compagnie. Parfois, ceux-ci s'amusaient même à créer des objets qui n'avaient aucun lien avec la réalité. Il avait déjà surpris des enfants porter un casque aérodynamique que " Flash aurait porté lors de sa dernière confrontation face à Rainbow Rider ". Si ça se trouve, la bague de Susan n'était qu'un dérivé de celle de Green Lantern. Barry ignorait cependant que sa collègue était friande de ce genre de choses.


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MessageSujet: Re: Just another day in Central City | Susan Lawton   Just another day in Central City | Susan Lawton EmptyMer 5 Juil - 19:53


JUST ANOTHER DAY IN CENTRAL CITY – SUE LAWTON & BARRY ALLEN



Le nez dans le dossier de Grood qui trainait sur mon dossier, je désirais pour tout l’or du monde que tout le monde oublie ma subite disparition. Bien sûr cela avait agité bien des personnes : Sue est intelligente, Sue est ponctuelle, Sue est fiable…. Bla bla bla… Sue voyage dans l’espace. Pendant une seconde, j’eus à l’esprit les couvertures des aventures de Martine, les livres pour enfant que m’achetait ma mère quand j’étais petite, avec ma tête dessus et mes péripéties. Quelle horreur ! Dans tous les cas, il fallait que j’éloigne les esprits de cette conjoncture et pour cela, quel était le meilleur moyen mis à part le travail ? Barry et moi, nous entendions très bien sur ce sujet. Le travail prédominait, il avait une importance, il nous tenait à cœur. Peut-être parce que l’un comme l’autre nous avions choisis ce mode de vie à cause de ce que nous avions vécus. La mort d’un proche est un acte qui n’est pas anodin, il vous marque au fer pour le restant de votre vie.

Ainsi, Barry m’apprit que d’après les dernières investigations, l’attaque de Grood et de son armée de singe était en lien avec des événements s’étant déroulés un peu partout dans le pays. J’étais assez sceptique à cette idée, alors que je parcourais rapidement du regard les derniers rapports, et cela devait se voir sur mon visage. Je me souvenais très bien de cette soirée. Les unités étaient en sous-effectifs et j’étais d’abstreinte au commissariat. En moins de quelques minutes, je m’étais retrouvé dans les rues de Central City avec deux autres officiers à tirer sur des singes avec des armes à ultrasons… Fantastique ! J’avais moins apprécié le moment où je m’étais retrouvé nez-à-nez avec Reverse Flash, mais cette partie de l’histoire, Barry n’avait pas besoin de la connaitre. Je reposais le dossier, un peu désespérée ; avant de porter un bref coup d’œil à l’anneau. Les greens Lanterns avaient participés à l’événement, si j’avais eu mon anneau aurais-je fais la différence ? Non… Il fallait que j’oublie cette idée. J’étais une simple analyste de laboratoire, pas une combattante héroïque.

Mais heureusement pour moi, mon partenaire contre le crime avait la langue suffisamment pendue pour interrompre les moments de silence gênants. Méta-humains, crimes, Singh et course à pied, voici les sujets de conversation qui revenaient le plus souvent entre nous deux. C’était plutôt agréable d’avoir trouvé un collègue avec lequel je m’entendais aussi bien, pensais-je assez souvent. J’aimais bien Barry, il me faisait pensé au bizut de la classe que tout le monde apprécie et qui est sauvé pour sa sympathie. Ou bien à un frangin un peu trop mou à mon goût… Enfin bref, je n’étais plus au travail et il était temps de s’y remettre, de retrouver la parfaite concentration professionnelle qui faisait de moi celle que j’étais.

On a retrouvé des traces de givre sur le coffre-fort d'une banque à Westminster, plusieurs musées ont mystérieusement perdu certaines de leurs œuvres, cinq corps ont été découverts déshydratés dans les quartiers de Brookfield Heights, ... C'est comme je te l'ai dit, on a du pain sur la planche ! On commence par quoi ? Au moment où je tendis ma main pour prendre les dossiers dont il me parlait, je croisais son regard. Il s’était arrêté sur l’anneau. Il avait le regard de celui qui sait, de celui qui est surpris. Ce ne fus qu’une seconde déchange entre lui et moi, mais la peur me prit aux tripes. C'est nouveau ça, on dirait. Un souvenir de Gotham ? Et ce dessin dessus, c'est censé représenter quelque chose ? Je me tue pendant quelques secondes.

Je n’avais pas réfléchi à une justification. Je regardais mon anneau puis Barry, et encore une fin… incrédule. Je n’avais pas pensé que l’on me questionnerait sur mon anneau. Par contre, pour l’ignoble lanterne rose qui trainait dans ma chambre d’ami… j’avais eu une explication simple : objet décoratif moderne offert par une ancienne amie de Gotham. Peut-être serait-il judicieux d’utiliser la même idée… pour ne pas être perdue dans les discussions. Ne connaissant pas d’autres individus à la double vie, je ne connaissais pas les modes d’emploi de la préservation de l’identité… un peu comme quand je ne savais pas disparaitre mais que Barry savait ! Je repris un peu de contenance, avant de poser mes dossiers sur mon bureau. Je montrais alors ma main orné d’un épais anneau rose tout en agitant mes doigts. Ceci mon ami est un cadeau d’une amie designer qui vient de se lancer dans la création de bijou. L’avantage d’évoluer dans un monde d’artiste, tu vois, c’est que tu reçois pleins de cadeau…. Le symbole, euh…. C’est sa marque de fabrique… on le trouve sur tous les objets qu’elle fabrique. Ajoutais-je en faisant la moue, comme si ça n’avait pas d’importance. Mais je gardais à l’esprit le visage de Barry lorsqu’il avait repéré l’anneau. Son expression n’avait rien eu d’anodin.

De nouveau, il fallait que je fasse diversion. Je reprenais les dossiers, sans vraiment le regarder, avant de m’exclamer avec enthousiasme. Les vols… c’est pas fun ! Je préfère l’enquête sur les morts de Brookfield Heights… Je n’avais pas encore croisé la route d’un malade capable de déshydrater ses victimes. Il y a eu des témoins des meurtres ? Il y a des pistes ? J’évitais à tout prix de croiser le regard de mon ami. J’avais trop peur au fond de moi, de ce que je risquais de lire dans ses yeux. D’autant plus que j’étais une piètre menteuse. Malheureusement, j’avais comme une mauvaise impression, comme si, il avait déjà vu un tel objet.


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