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 a lighthouse in the dark (Diana)

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : a lighthouse in the dark (Diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

a lighthouse in the dark (Diana) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyMer 13 Sep - 1:13


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Certains visages te hantent. Tu ignores s'ils ont pu en réchapper, ou si la vague les a emporter. Mais tu te souviens de leurs regards, de leur panique, de leur tentative parfois désespérer de sauver ceux qu'ils aiment. Des gens, comme toi, perdus face à la haine insensée de quelques monstres. C'est dur, parfois, d'accepter que l'avenir du monde puisse être au creux d'âmes aussi noires. De ne pouvoir rien faire contre le déchainement des éléments, contre la folie de ces êtres venus d'ailleurs. Alors tu t'efforces de faire un travail de mémoire, de te souvenir d'eux, hommage un peu futile mais nécessaire pour ta conscience abimée. Comme toutes ces victimes que tu n'as pas pu sauver, quand tu es arrivé trop tard. L'échec est douloureux, il le sera toujours, et t'es incapable de t'y accoutumer. Planté dans votre appartement plongé dans le noir, à l'image de Métropolis engloutie par l'obscurité, tu récupères quelques affaires que tu engouffres négligemment dans un large sac. Derrière la fenêtre, tout n'est que désolation. Les immeubles sont anéantis, comme si la pierre avait été dévorée, une carte postale de l'enfer. Des familles qui ont tout perdu, et qui contrairement à vous, n'ont pas la chance de pouvoir trouver refuge ailleurs. Quelle folie. Ton cœur est déchiré, impuissant, incapable de les protéger comme tu le voudrais. C'est vrai, que t'aimerais faire plus pour eux, mais paradoxalement, et égoïstement, tu es heureux que tes proches soient sains et saufs. Diana en particulier. Ce qu'elle a accompli lors de l'attaque du Syndicat a été conséquent, peut-être même trop pour une femme enceinte. Mais si t'es fier de tout ce qu'elle a fait pour cette ville, tu sais qu'elle pense différemment. Elle estime avoir échoué, elle aussi. Comment pourrait-il en être autrement ? Un million de morts, un million d'hommes, de femmes et d'enfants crucifiés sur l'autel de la haine. Tu l'observes parfois, quand elle ne te regarde pas, caché par un coin d'ombre de cet appartement fantomatique. Tu vois sa tristesse, son amertume, sa souffrance. Et tu sais que même si tu éprouves cette même détresse, tu n'as pas le droit de la manifester. Parce que s'il y a bien quelqu'un que tu peux encore aider, c'est elle. Tu t'approches, tu la serres contre toi, même si les baisers déposés sur son front n'y changeront rien. Tu peux la bercer autant que tu veux, tu n'ôteras pas la douleur. Mais tu le fais, parce que c'est important, elle doit savoir qu'avec toi l'invulnérabilité n'est pas nécessaire. Qu'elle peut s'écrouler, puisque tu seras là pour la relever.

C'est étrange, cette sensation de fuir. A mesure que vous vous rapprochez de Gotham en laissant Métropolis derrière vous, t'as l'impression de tout abandonner. De laisser tous ces gens dans leur misère. D'être lâche. Mais encore une fois, c'est à ta propre famille que tu dois d'abord penser, c'est ce qui est devenu ta principale motivation. Ça ne t'empêche pas d'aider comme tu le peux, comme les jours qui ont suivi, où tu as participé à la fouille des décombres, avec l'espoir de retrouver des rescapés. Tu n'as pas d'autres choix que de te contenter d'efforts à échelle humaine. La voiture vous emmène au manoir, le trajet est silencieux. Pendant un temps, et en attendant que la situation s'améliore, vous allez vivre là bas, entouré des tiens. Bien que tu ne les considères pas vraiment comme tel. Quand Diana t'a proposé l'idée, il ne t'a pas été facile d'accepter. Trop de souvenirs. Pas forcément joyeux. Et ces gens que tu n'as pas envie de voir, ou que tu ne connais tout simplement même pas. Mais peut-être qu'être entouré vous fera du bien, à tous les deux. Tu veux bien faire l'effort d'y croire, pour elle. Tu n'as pas mieux à lui offrir. Quand vous arrivez sur place, Alfred est déjà dehors, prêt à vous accueillir. Les lampadaires qui ornent l'allée sont allumés en permanence depuis la nuit éternelle, et donne des allures macabres au grand manoir. Tu te souviens avoir eu cette même sensation la première fois que tu es arrivé ici, comme si le bâtiment était doté d'une âme, duquel s'échappe des ombres mouvantes et menaçantes. Si à l'époque ça t'effrayait un peu, aujourd'hui c'est presque impassible que tu sors de la voiture pour grimper les quelques marches qui te séparent d'Alfred, Diana à tes côtés. Une impassibilité qui trahit un certain malaise. « Maitre Jason, puis-je m'occuper de vos valises ? » Parfois, tu oublies qu'Alfred est le majordome de cette maison, tant il se rapproche pour toi d'un membre de ta famille. D'un léger sourire et d'un hochement de tête, tu refuses son offre. « Non, Alfred, ça ira, je peux les porter jusqu'à notre chambre. » Tu retournes à la voiture, et ouvre le coffre pour te saisir des sacs qui contiennent vos affaires. T'es un peu anxieux, à l'idée de retrouver ton ancienne chambre. Qui ne le serait pas, après toutes ces années, et tout ce qui s'est passé depuis lors ?

Traverser les couloirs a été moins perturbant que tu ne l'aurais pensé, mais à peine a t-il ouvert la porte de la chambre, que les souvenirs reviennent à toi. Et t'es comme frappé, frappé par l'absence de Bruce. Il devrait être là, lui aussi, un petit sourire satisfait aux coins des lèvres, de voir son enfant rentrer au bercail. Peut-être aurait-il considéré votre venue comme une victoire, un pas fait l'un vers l'autre, un avenir moins sombre pour cette relation déjà terriblement amochée. Tu ne le sauras malheureusement jamais. Il fait lui aussi partie de la longue liste des victimes du Syndicat. « Prenez vos marques surtout. J'ai bien peur que nous ne soyons de toute façon que tous les trois pour l'heure. Les présentations attendront un peu. » Tu laisses tomber les sacs au sol dans un léger fracas, et après avoir remercié Alfred, tu fermes la porte derrière lui, pour retrouver votre intimité. Il va être beaucoup plus compliqué d'en avoir ces prochaines semaines. Damian, Stephanie, et d'autres dont tu ignores le nom. Tous ces jeunes, qui comme toi, ont embrassé le destin de la chauve-souris. Que savent-ils de toi ? Qu'est-ce que tu représentes pour eux ? Tu réalises combien tu serais attristé de n'être rien de plus que le Robin décédé. Rien de plus qu'un échec à leurs yeux. « Bienvenue dans ma chambre ! » Tu refuses de te laisser happer par tes craintes, alors tu reportes toute ton attention sur Diana, sans jamais manquer de lui sourire chaleureusement, pour contraster avec la froideur du lieu. Tout est resté comme tu l'as laissé. Tu n'es pas revenu dans cette pièce depuis ta mort, et bon sang, ce que c'est déstabilisant. « Rien n'a changé. » C'est un constat qui te soulage aussi, tu n'as pas été oublié, personne n'a pris ta place. « Il y a toujours cette ignoble peluche grenouille. » Que tu désignes du doigt, étouffant un rire un peu honteux. Même si tu ne l'as jamais vraiment aimé cette peluche, sans oser le dire à Alfred. « Et mes dessins, qui, tu peux le constater, sont tout sauf des œuvres d'art. » Plusieurs feuilles de papiers accrochées aux murs, abîmées par le temps, jaunies par les années écoulées. T'as toujours eu conscience d'être un piètre dessinateur, mais t'avais ce besoin de personnaliser ta chambre. Ici, tout est un peu aseptisé, alors un dessin sur un mur, c'était déjà une façon pour toi d'affirmer ta personnalité. A défaut d'avoir des photos polaroids de tes amis, comme faisaient les autres adolescents de ton âge. Finalement, tu te rapproches de Diana, et passes tes bras autour de sa taille. T'aimerais qu'elle se sente bien. Mieux. Mais le challenge est difficile. « Ça va aller... » Pour appuyer tes dires, tu enfouis ton visage contre son cou, pour y déposer quelques baisers rassurants. « Je t'aime tellement. Je donnerais tout pour pouvoir t'alléger le cœur. » Parce que tu n'es pas dupe, tu la connais assez pour lire à travers ses réactions. Même si elle s'efforce de ne rien montrer devant les gens, pour préserver l'image forte de Wonder Woman, tu sais qu'une partie d'elle est brisée.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyJeu 14 Sep - 19:17

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


Tout ce qu'elle voit à travers le carreau de la fenêtre, c'est une étendue sombre interminable. Une nuit lugubre, que la lueur argentée de la lune n'éclaire même plus. Tout est noir, froid, silencieux et sans vie. Diana a bien du mal à se faire aux ténèbres et à cette chute si rapide des températures. Tout a des allures de fin du monde, à tel point que même elle ne parvient pas à rester optimiste. Après ce qu'ils viennent de traverser, c'est bien trop difficile. Insoutenable, même. Cela lui semble irréel, comme si elle était prisonnière des enfers d'Hadès et en proie à des hallucinations. Mais cette fois, la réalité a dépassé le cauchemar, tout est vrai, désolant. Même après avoir été le témoin de mille et unes horreurs, Diana peine à appréhender ce qu'est devenu leur monde, ce qu'ils ont une fois de plus à endurer. Pour l'Amazone, c'est la goutte d'eau de trop, celle qui a fait déborder un vase déjà bien plein. Un constant pénible, mais qui n'est hélas pas surprenant. Toute personne a ses limites, et celles de Diana viennent d'être franchies. Pourtant, elle n'a pas le droit de baisser les bras, pas le droit de se laisser aller. La responsabilité de la Ligue lui incombe entièrement à présent, et puis il y a la famille de Bruce, et ces millions de personnes qui comptent encore sur les héros. Même si elle meurt d'envie de hurler à la face du monde, elle ne le peut pas. Et cela rend une situation compliquée presque insurmontable. Dans un état second, elle entend à peine les paroles d'Alfred et celles de Jason, elle les suit machinalement à travers le manoir, trop concentrée à mettre correctement un pied devant l'autre pour réellement y faire attention. Le Manoir Wayne, Diana le connaît bien. Elle l'a vu plein de vie au cours des réceptions organisées par Bruce, agité lors de rares réunions de la Ligue, y a été invitée en tant que simple amie. Aujourd'hui il est froid, dépourvu de son âme, comme un puzzle dont il manquerait les pièces principales.

Diana comprend très bien ce que Jason essaie de faire. La rassurer, lui faire penser à autre chose qu'aux atrocités qu'ils viennent de traverser. Une tactique d'ordinaire efficace, mais qui ne prend pas cette fois. Elle n'arrive pas à faire attention aux détails de sa chambre d'adolescent. Elle ne voit pas la peluche, ni les dessins accrochés un peu partout. Mais elle se tient droite au milieu de la pièce, raide, incapable de remettre les deux pieds dans la réalité. Incapable d'user de sa raison pour remettre les pieds dans la réalité. Quelque chose s'est brisé en elle, et l'empêche d'être elle-même. Elle ne revient à elle que lorsque Jason pose ses mains sur elle, il l'enlace mais il lui faut un moment pour parvenir à lui rendre son étreinte. Elle se sent comme une petite fille perdue, terrifiée par le monde qui l'entoure. Un monde qu'elle a cherché à protéger, mais qu'elle ne comprend plus. D'où qu'ils viennent, les hommes n'ont qu'une seule idée en tête, détruire, prendre le pouvoir, asservir leurs semblables, faire du mal. Elle ne parvient pas à se convaincre que tout ira bien. Que cette fois ci, les tyrans et le mal ne l'emporteront pas. Bruce mort, Kal-El privé de ses pouvoirs, la Ligue en miette. Nul ennemi n'était parvenu à un tel tour de force avant le Syndicat du Crime. « Il n'y a rien que tu puisses faire... » Un ton mécanique, des paroles acides. Peut-être pour éviter de craquer, de s'effondrer et ne plus parvenir à se relever. Ce n'est pas ainsi que les choses auraient dû se dérouler, pas ainsi qu'elle aurait dû vivre sa grossesse. La perspective de mettre au monde un enfant est devenue la plus effrayante de toutes. Diana ne parvient pas à oublier le massacre, ni les paroles d'Ultraman. De quoi lui glacer le sang, et marquer son esprit au fer rouge.

« Il y avait... Il y avait plus de trois cent personnes dans la Tour de Garde... Des membres d'équipage, des scientifiques, des diplomates, des... Des familles entières qui travaillaient pour nous... A chaque fois que nous recrutions quelqu'un, je tenais à les rencontrer, je ne voulais pas être cette figure distante et inatteignable... » Elle connaissait tous leurs noms. Certains étaient ses amis. Tous lui faisaient confiance. « Nous étions censés les protéger... Et ils sont morts. Ils sont tous morts. » Sans exceptions. Les corps de ceux n'ayant pas été pulvérisés dans les explosions rapatriés sur Terre par Hal et John, Diana ne supportant pas l'idée de les savoir en train de flotter dans l'espace sans égards, et pour les rendre à leurs proches. Lesquels étaient déjà nombreux à s'être retournés contre la Ligue, mus par leur colère et leur chagrin. Ce que Diana ne leur reproche pas une seule seconde, elle les comprend, incapable de se défaire de sa culpabilité. Leurs visages défilent derrière ses paupières à chaque fois qu'elle ferme les yeux, elle se souvient de certaines voix, de conversations, de moments. Elle se souvient du Noël précédent, les plus jeunes membres de l'équipe avaient décoré l'ensemble du vaisseau, allant même jusqu'à installer un sapin dans la salle de réunion de la Ligue, sans oublier de laisser à J'onn une assiette de ses cookies favoris. Même Bruce avait souri. De tout cela, ne reste plus que quelques photos, et des souvenirs à présent emprunts d'amertume. Un passé révolu et un bonheur perdu.

« Je ne sais pas ce que je vais leur dire... Tim, Stephanie, Cassandra, Damian... » Elle secoue la tête avant de s'écarter de lui. Elle ne sait pas ce qu'elle va leur dire, parce qu'elle n'a pas su quoi lui dire. Comment apaiser la peine d'un enfant qui vient de perdre son père ? Comment y parvenir quand elle-même est empêtrée dans un deuil incommensurable ? « Je suis désolée... Je suis désolée, je suis tellement fatiguée... » Physiquement, moralement, émotionnellement. Diana prend une profonde inspiration, avant de porter une main à ses lèvres. Il ne lui faut que quelques secondes pour comprendre qu'elle va être victime de violentes nausées, alors elle se précipite dans la salle de bain attenante à la chambre. Elle se retrouve vite penchée au dessus du lavabo, les entrailles secouées par de violents soubresauts, et si la scène n'a rien de particulièrement séduisant, elle n'est pas non plus étonnante à ce stade de la grossesse. Simplement, d'ordinaire c'est en début de journée qu'elle souffre de haut-le-cœur. Sans doute son organisme est-il perturbé, après toutes ces émotions fortes, pour ne pas dire violentes. « S'il te plaît, demande à Alfred s'il n'a a pas un peu de gingembre quelque part dans la cuisine du manoir, pour que je puisse en faire une infusion... » A défaut de pouvoir lutter contre ses remords, elle peut le faire contre les nausées. Pâle, elle attrape une serviette et se sèche le visage après s'être aspergée d'eau pour se rafraîchir. Rien, absolument rien, ne se passe comme elle le désirait.  

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyJeu 14 Sep - 23:24


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Boom, le mur. Même en le voyant se dessiner à l'horizon et se rapprocher peu à peu, tu n'es pas parvenu à l'éviter. Le choc est brutal, violent. Il n'y a rien que tu puisses faire. Voilà qui est dit, l'impuissance balancée nonchalamment en plein visage. A toi, un homme dans le contrôle perpétuel. L'issue est bouchée. Au bout du couloir, il n'y a que le ravin. Quoi que tu fasses, ce n'est pas assez. Quoi tu fasses, ça n'y changera rien. Elle ne fait pas attention à ta chambre, le seul passé qu'elle entrevoit, c'est celui des derniers jours, le tien lui est hermétique. Elle se fiche de la grenouille. Elle se fiche de tes dessins. Non, c'est pas qu'elle s'en fiche, c'est qu'il y a plus important à ses yeux. Et tu peux le comprendre, évidemment que la mort de plusieurs de ses amis c'est terriblement douloureux. Tu connais la mort, tu l'as traversé, tu l'as vécu. T'as perdu des proches, et t'es toi-même passé de l'autre côté. Tu sais ce qu'elle ressent. Il n'empêche que tu as l'impression de ne plus exister. Elle ne répond pas à ton je t'aime, comme si ça aussi ça ne pesait plus dans la balance. Et l'étreinte est superficielle, mécanique, à l'image de ses mots. Tu n'as aucun mal à te détacher d'elle, puisque le rapprochement te fait souffrir. Tu n'es plus qu'un fantôme dans ta propre demeure. Tu es là, présent, mais tu ne peux pas interagir avec ceux qui t'entourent. Frustration terrible, que d'être spectateur d'un acte auquel il t'est impossible de participer. La porte est fermée, et t'as beau frapper contre, Diana ne t'entend pas. Ta voix n'est pas assez forte, ou bien est-ce celle des disparus qui avale la tienne ? T'aimerais pouvoir remonter le temps et éviter à tous ces gens de mourir, mais c'est impossible. On ne change pas le passé, il faut vivre avec, et sans pour autant l'oublier, faire en sorte qu'il ait le moins d'impact possible sur le présent. Ce que Diana est tout simplement incapable de faire présentement. Et ce ne serait pas dramatique, si tu savait quoi faire. Planté en plein milieu de la chambre, tu ne sais quoi lui répondre. Ce n'est pas ainsi que tu t'étais imaginé lui présenter ta vie d'adolescent. C'est bête, mais c'était important pour toi. C'était une façon de lui montrer qui tu étais à cette époque, ce que tu faisais de tes journées, ce à quoi tu pensais. Tu voulais qu'elle apprenne encore plus à te connaître, à travers des résidus de celui que tu as été. Comme elle a eu plaisir à le faire à Themyscira. A force de devoir paraître plus fort, tu vas bientôt passer pour un cœur de pierre. Si ces morts t'attristent profondément, tu ne peux pas te permettre de le lui montrer. Tu ne peux pas alimenter sa douleur déjà bien trop vive. Elle ne voulait pas être une figure distante et inatteignable, pourtant, c'est ce qu'elle est exactement avec toi depuis la catastrophe.

Des millions de morts, et un petit être qui pousse peu à peu en son sein. Il n'y a pas d'équilibre, cet enfant ne pourra pas soulager sa conscience. C'est votre miracle, le symbole de votre revanche sur ce que vous pensiez inaccessible, ce n'est pas ainsi que cela devait se passer. Tu l'observes se ruer vers la salle de bain, prise de nausée soudaines, et inattendues à cette heure de la journée. T'as l'impression que la frustration et la colère te rendent plus froid, cette fois, tu ne bouges pas pour aller lui tenir les cheveux. Ce n'est pas sa faute, elle ne se rend pas compte de ta souffrance, la sienne étant omniprésente. Tu ne peux pas la distraire, tu ne peux pas la consoler de tes bras, alors que te reste t-il ? Tes poings se serrent, tes ongles mordent la chair, et tu te retiens férocement de frapper dans la première chose qui croisera ton regard. Tu pourrais t'exploser les doigts contre ce mur. Ou détruire la porte. Comme tu l'as fait quand elle est partie. Tu ne veux plus être comme ça, mais parfois c'est tellement dur de ne pas y céder. Tu serais prêt à faire n'importe quoi pour faire disparaître ce mal qui la ronge. Y compris te laisser aller à un élan d'auto-destruction. Tu n'as pas dit un mot depuis de longues minutes, et c'est toujours en silence que tu quittes la pièce, en quête de gingembre pour soulager ses nausées. Tu déambules dans les couloirs, te dirige droit vers la cuisine, comme si tu n'avais finalement jamais quitté le manoir. C'est là que tu trouves Alfred, qui s'active aux fourneaux, en préparation du dîner de ce soir. Tu t'efforces de lui sourire, même si le cœur n'y est pas. « Est-ce que vous auriez du gingembre qui traine quelque part ? » Il fronce les sourcils, se retient de te questionner sur l'usage. « Tout va bien, maitre Jason ? » Pendant un instant, tu hésites. Tu hésites à supplier de l'aide. Alfred est là, face à toi, tu sais qu'il serait prêt à t'écouter et te conseiller si tu lui demandais. Voilà une main que tu pourrais saisir, un dos sur lequel partager le poids du chagrin. Mais tu ne le fais pas. Parce que Diana est ta responsabilité, elle est ta femme, celle que tu aimes plus que tout sur cette foutue planète, et c'est à toi que revient sa tristesse. A toi, et personne d'autre. Quand il te tend le gingembre, tu souris à nouveau, et le saisis de ta main. Le cœur n'y est toujours pas. « Je ne sais pas, Alfred. » Pas vraiment la vérité, mais pas un mensonge non plus. C'est peut-être un peu trop pour ce soir. Le retour au manoir, Diana qui t'échappe, la mort de Bruce, vivre avec tes frères et sœurs. Même pour un homme qui a tout enduré, c'est beaucoup à encaisser.

Quand tu reviens dans la chambre, l'ambiance est toujours aussi pesante, bien qu'elle semble s'être rafraichie après ses nausées impromptues. Il va falloir que vous parliez. Il va falloir que tu trouves les mots. Parce que tu ne pourras pas vivre comme ça pendant des semaines, c'est déchirant, c'est épuisant. C'est comme si quelqu'un martelait ta poitrine sans cesse, chaque seconde un peu plus fort. « Tim, Stephanie, Cassandra, Damian. » Tu répètes leurs prénoms – dont certains que tu ne connais pas – comme elle les a prononcé d'elle-même quelques minutes auparavant. Après avoir fixé un instant le sol, tu redresses ton regard, en adéquation avec ce que tu ressens, brisé, toi aussi. Tu ne veux pas être brusque, mais il semblerait que la douceur soit complètement inefficace. C'est tout ce qu'il te reste à jouer. Après lui avoir donné le gingembre, tu pousses un long soupire. Un long soupire qui vient de loin, tant il t'est difficile de respirer. « Et moi ? » Ta voix est cassée, fatiguée par cette situation compliquée, une impasse de laquelle tu ne parviens pas à vous extirper. Elle pense aux enfants de Bruce, elle pense aux morts, elle pense à ceux qu'elle a perdu, elle pense à ceux qu'elle n'a pas réussi à sauver, et c'est une réaction normale, mais toi dans tout ça, quelle est ta place ? Tu ne parviens plus à la trouver, tu ne sais plus ce que tu es supposé faire, ou si tu peux encore espérer l'atteindre d'une quelconque façon. « Je sais que c'est dur, je sais à quel point ça te fait mal. » C'est dans sa nature, indéniablement. Elle est sensible, empathique, profondément impliquée dans l'avenir de ce monde. Evidemment, tu ne peux pas lui demander de ne plus en souffrir, ou de changer qui elle est, et tu n'as d'ailleurs aucune envie de le faire. Tu l'aimes comme ça, même si parfois, toute sa douleur percute violemment sur toi. Vous êtes liés, ce qui la touche te touche également, profondément. « Mais depuis que c'est arrivé, j'ai l'impression de ne plus exister. Tu ne m'écoutes plus, tu me regardes à peine. Tu te soucies de tout le monde, sauf de moi. » Ce n'est pas du tout une recherche d'attention, ou un appel au secours pour l'obliger à écouter ce que tu ressens au fond de toi. Tu ne veux pas une thérapie. Ce n'est pas le but. Tu peux mettre ton deuil de côté, oublier que tu as perdu un père, mais tu refuses de n'être qu'une silhouette dans sa vie. Une ombre qu'elle distingue mais sans vraiment s'y attarder. C'est ça, qui t'arrache le cœur. Plus que n'importe quoi d'autre. Le constat est peut-être sévère ou démesurée, mais ce que tu éprouves depuis ces derniers jours. Encore plus aujourd'hui. « Tu as perdu des gens que tu aimais, c'est épouvantable, et je ne pourrais jamais t'ôter cette tristesse. Mais s'il te plait, Diana, regarde-moi. Je suis là, je suis en vie, je t'aime, et on va avoir un bébé. Ça ne vaut pas la peine de se battre ? » Quand tu sens les larmes te monter aux yeux, submergé par cette vague d'émotions, tu pars trouver refuge sur le lit. Assis au bord du matelas, tu attrapes la grenouille, et la détailles en silence. Elle est moche, tu ne l'as jamais aimé. Mais aussi bête que cela puisse être, même complètement débile, elle t'a quand même maintes fois réconforté, cette grenouille. Elle était pour ainsi dire, ta seule amie. Pathétique. D'un soupire las, tu l'envoies voler à l'autre bout du lit. « Il faut que tu m'aides, tout seul je n'y arriverais pas. » Il y a trop à faire. Si vous ne vous retrouvez pas à mi-chemin, c'est en rampant et agonisant que tu arriveras jusqu'à elle. Après avoir donné corps, cœur et âme pour la réparer.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyDim 17 Sep - 19:49

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


Quand Diana songeait – fantasmait – à la grossesse parfaite, ce n'était pas du tout ainsi qu'elle envisageait les choses. Dans son imaginaire parfait, tout se déroulait pour le mieux. Aucun ennemi majeur pour venir mettre en danger le bébé qu'elle portait. Aucun danger que la Ligue ne puisse gérer sans elle. Ses seules préoccupations étaient de savoir de quelle couleur peindre la chambre du bébé et quels adorables vêtements lui choisir. Les mêmes préoccupations que n'importe quelle autre mère en devenir. Des choses simples, naturelles, ordinaires. À l'inverse du présent et ses innombrables menaces. La peinture de la chambre n'est pas terminée, Jason a été interrompu après avoir commencé le second mur. Les meubles, et surtout le berceau, sont encore dans leurs cartons, dans un appartement qu'ils ne sont pas prêts de retrouver. Elle se sent stupide, naïve, irresponsable d'avoir cru qu'il pourrait en être autrement. Leur mariage n'a été qu'une parenthèse dorée, une chimère qui a eu vite fait de disparaître. À présent, les voilà littéralement plongés dans le noir, et leur avenir lui paraît devenu aussi sombre que le ciel. Quand la porte de la chambre se referme derrière Jason, parti chercher ce qu'elle lui a demandé sans un mot, Diana se retient d'envoyer son poing s'écraser dans le miroir en face d'elle. Rien ne va, sinon de travers. Elle secoue la tête et sort de la salle de bain, frissonne longuement. Elle ne sait pas si elle a réellement froid ou si c'est simplement l'épuisement qui le lui fait croire. Peu importe en réalité, elle va fouiller dans ses affaires jusqu'à en tirer un châle qu'elle passe autour de ses épaules pour se réchauffer. Diana a ce froid prématuré et non naturel en horreur. Ils devraient encore avoir chaud, pouvoir se prélasser au soleil, profiter de la fin de l'été avant une entrée en douceur dans l'automne. Au lieu de cela, les voilà plongés dans une nuit noire interminable et dans un hiver prématuré qui promet d'être glacial.

Jason revient, et Diana a l'intention d'esquisser un sourire avant qu'il ne lui donne l'impression de lui sauter à la gorge en répétant exactement dans le même ordre les prénoms des membres de sa fratrie. Elle fronce les sourcils, parce qu'elle ne voit pas immédiatement où il veut en venir, mais elle anticipe le conflit. « Et toi ? » Quoi, lui ? Figée au milieu de la pièce, elle ne se rapproche pas de lui, elle attend qu'il continue – avec l'inquiétude qu'il ne lance les hostilités. « Je ne pense pas que tu... » Je ne pense pas que tu puisses comprendre. Diana ne termine pas sa phrase, elle se mord la lèvre avant que les mots ne soient prononcés, avant qu'il ne soit trop tard. C'est pourtant ce qu'elle ressent. Elle ne pense pas qu'il puisse comprendre, ni lui ni qui que ce soit d'autre. Elle a des centaines de morts sur la conscience, la culpabilité qui la ronge est indescriptible. Ils sont différents. Elle sait que Jason est altruiste et généreux, mais ils sont différents. Différents dans leurs façons d'envisager le monde, différents dans leurs rapports aux autres, différents dans mille et un domaines.  Elle retrouve parfois chez lui le cynisme de Bruce, de même qu'elle sait posséder un optimisme parfois désespérant de naïveté. Ou plutôt... Possédait ? « Pour l'amour du ciel, Jason, tu ne peux donc pas te passer de mon attention plus de cinq minutes ? » Les mots claquent dans l'air, plus virulents qu'elle ne les aurait voulus. Elle secoue la tête et se détourne de lui, pose une main contre le mur pour y trouver appui. Elle ne sait pas si elle doit hurler, pleurer, faire en sorte de devenir imperméable à toute cette douleur, ou les trois à la fois. Dire qu'elle a perdu des gens qu'elle aimait, c'est un euphémisme. Sans doute ne le réalise-t-il pas, mais ses paroles ajoutent à la violence de la situation. Toutes ces personnes, elle ne les a pas "perdus". Elles ont été assassinées, massacrées et certaines de leurs familles n'ont même pas de corps à enterrer. Comme ils n'ont rien de Bruce, absolument rien. Comment pourrait-elle, encore une fois, aider les autres à faire leur deuil quand le sien la submerge de tous les côtés et l'étouffe ?

« JE NE VEUX PLUS ME BATTRE ! » Elle plaque ses mains contre sa bouche à peine réalise-t-elle avoir hurlé. Mais ces mots là, elle les pensait réellement. « Je ne veux plus me battre. Je suis fatiguée de ne faire que ça. Je ne veux plus me battre. » Bien sûr que leur bébé est la chose la plus importante de leur existence. Bien sûr qu'elle continuera à lutter pour lui assurer un avenir sans dangers. Mais cela ne veut pas dire qu'elle en a envie. « Tout ce que les hommes savent faire c'est se battre, se battre et encore se battre ! Massacrer, piller, violer, encore et toujours pour gagner davantage de pouvoir sur les autres ! C'est guerre après guerre, conflit après conflit, c'est sans fin, même venus d'un autre univers il faut que cela continue ! Ne savez-vous donc rien faire de plus ? » Elle enfouit son visage entre ses mains, ses paroles sont étouffées. « Pour chaque vie que j'ai sauvé, des dizaines ont été perdues, c'est comme chercher à retenir de l'eau avec une passoire, une décennie et je n'ai fait que me battre, lutter contre vents et marées... » Et tout cela pour quoi ? Aujourd'hui, son optimisme a disparu. Elle n'a plus envie de prétendre que tout ira pour le mieux, qu'ils sortiront vainqueur de ce combat comme de tous les autres. Elle a simplement envie de baisser les bras, rien qu'un moment. Parce que cette épreuve est celle de trop et qu'elle n'en peut plus. On lui demande de porter le monde sur ses épaules, mais elle n'en a plus envie, elle n'en a plus la force. Tout ce dont elle se soucie, c'est du bien-être du petit être qui grandit en elle, qu'elle ne parviendra à lui offrir si on continue à tant lui en demander. Elle ne veut pas avoir le sort de l'humanité entre les mains. C'est stupide, mais elle en veut à Bruce de le avoir laissés. Elle en veut à Kal-El de ne pas pouvoir disposer de ses capacités sans les rayons du soleil. Elle en veut à la Ligue, et au monde, d'avoir besoin d'elle. Et peut-être en veut-elle un peu à Jason de lui reprocher de ne pas faire attention à lui, quand tout ce qu'elle essaie de faire c'est se recentrer sur elle-même pour ne pas risquer de se briser au moindre choc comme une porcelaine fragilisée par les coups.

Diana prend une profonde inspiration, puis une seconde, vain effort de recommencer à respirer convenablement alors qu'elle a la gorge serrée. Craignant de finir par perdre l'équilibre, elle tire la chaise près du bureau et s'y s'assoit, les bras passés autour de son ventre de façon exagérément protectrice. Comme si elle redoutait que quelqu'un ne vienne lui arracher le bébé de ses entrailles. La tête penchée, ses cheveux viennent former comme un rideau qui dissimule son visage, Jason ne peut pas voir les larmes qui roulent sur ses joues. « Ce qu'Ultraman m'a dit... La façon dont ils l'ont tuée... » Elle. Sur la Terre du Syndicat, il y avait une Wonder Woman. Apparemment une grosse épine dans leur paume. « Ils ne pouvaient pas la tuer physiquement, alors... Ils ont tué tout le monde... Son peuple, ses amis, les amis de ses amis, sa famille... » Elle l'entend encore ricaner en lui contant le calvaire de son alter-ego d'un autre monde. Diana elle, a cru sentir son cœur se détacher de sa poitrine à mesure qu'il prononçait les mots. « Son mari. Leurs enfants. Sous ses yeux, comme un spectacle macabre... Ils l'ont rendue folle, folle de chagrin, ils lui ont brisé le cœur... » Littéralement. L'ont forcée à se battre jusqu'à ce que son cœur finisse par lâcher – à moins qu'elle n'ait simplement perdu toute volonté de vivre ? Elle ne le saura jamais, et de toute façon les images qu'Ultraman est parvenu à imprimer dans son esprit sont bien suffisantes. Et plus terrifiantes que tout le reste. « Je ne veux plus me battre, je ne veux pas sauver le monde... Je veux juste vous sauver, vous. »

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Jason Todd


Jason Todd

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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : a lighthouse in the dark (Diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

a lighthouse in the dark (Diana) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyLun 18 Sep - 0:23


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Les mots peuvent faire très mal. Surtout les siens. T'as le cœur qui se serre, sensation d'un millier d'aiguilles qui le transpercent. Cette discussion se transforme en dispute, et tu n'auras pas la force d'endurer encore longtemps. Elle ne comprend pas. Elle te fait passer pour un enfant en manque d'attention, pour un homme fébrile désespérément à la recherche de quelqu'un à qui se raccrocher. Et c'est vrai, que tu as cette tendance là. Tu l'as tout de suite eu, quand elle t'a proposé son aide sur ce toit de Gotham. De gamin paumé et sans repères, t'es devenu un adulte terrorisé à l'idée de perdre ce qu'il a réussi à acquérir De la perdre elle, de perdre ce bonheur et ce futur prometteur. Mais aujourd'hui, ce n'est pas de ça qu'il s'agit. Et c'est injuste, de se servir de ce complexe pour t'atteindre. Le regard que tu lui adresses est froid, la coquille se referme, les murs se dressent. Elle t'a blessé, ce qui rend cette conversation complètement obsolète et sans autre aboutissement que la fuite. Tu n'as pas levé la voix, tu as fait part de ton ressenti, un ressenti qu'elle transforme en attaque personnelle. Ce qu'elle vient de te dire, même si c'est sous le coup de la colère et de la tristesse, c'est quelque chose qu'elle a forcément déjà songé à ton égard. Ça ne vient pas de nulle part. Et c'est exactement ça, qui te cause le plus de peine. D'avoir été, à un moment donné à ses yeux, un parasite en constante demande d'attention. Elle hausse d'autant plus le ton, tu restes impassible. Tu n'écoutes plus vraiment, paralysé par cette nouvelle douleur, celle de ne pas correspondre à l'image qu'elle se fait de toi ce soir. Un peu comme sa vision de l'humanité, qui auparavant teintée d'espoir, semble désormais une cause perdue. L'étincelle qui brillait en elle s'est éteinte. Elle ne croit plus en vous. Elle ne croit plus en ce monde. Et ce vous qu'elle emploie est fort significatif. Elle te met dans le même panier que ceux qui pillent, tuent, et violent. Ceux-là même que tu t'évertues à combattre. Tu hoches la tête, en guise de mise en garde. Bientôt, il en sera de trop, et tu ne seras plus maitre de tes émotions et de tes actes. Comment tout a pu à ce point dégénérer ? Tout ce que tu lui demandais, c'était de t'écouter, un peu. De comprendre que si elle lutte contre ses démons, tu as aussi les tiens. Te retrouver ici n'est pas sans impact. Revivre les souvenirs de l'ancien Robin pas sans conséquences. Mais tu ne peux rien dire, sans passer pour un égoïste. Et la vérité, c'est que même sous la plus terrible des colère, tu n'aurais jamais tenu de tels propos à son égard.  

Tu refuses d'être avec elle comme tu es avec les autres, dur, désinvolte, froid. Alors tu luttes contre toi-même, tu fais tout pour essayer de comprendre. Elle souffre, elle en veut à la terre entière, et tu es un dommage collatéral de cette douleur. Qui n'a jamais voulu renoncer ? N'est-ce pas un peu ce que t'as fait mettant au placard le costume de Red Hood ? Un costume dont tu as soudainement horriblement besoin ce soir. Tu ne peux laisser aller tes émotions, alors tu rêves de lâcher toute cette énergie dans les rues, à briser les os de quelques ordures. Tu es assis sur le lit, elle est assise sur une chaise, vous n'avez jamais été aussi distant. Et la distance émotionnelle est d'autant plus grande. Pourquoi ? N'est-ce pas ce que le Syndicat aimerait, vous voir vous déchirer ? T'as conscience de tout ça, mais ses mots raisonnent encore sournoisement dans ta tête. Et avec eux, la rancoeur. T'aimerais avoir la force de simplement la serrer dans tes bras, en trouvant exactement quoi dire pour la soulager un peu, mais t'en es pour le moment incapable. Ultraman. Rien qu'avec ce nom, tu devines où elle veut en venir. Tout ce qu'il lui a confié, sur le sort réservé à la Wonder Woman de l'autre Terre, l'a amené au bord de ce précipice. Il savait qu'user de la force ne servirait à rien, alors il s'est attaqué psychologiquement à elle. Il a essayé de la détruire, de faire naitre en elle la peur, pour qu'elle gangrène tout son être. Ce serait mentir que de prétendre ne pas craindre toi aussi qu'ils reproduisent le même schéma. Perdre ton enfant, mourir sous leurs coups, savoir qu'elle ne s'en relèverait pas, c'est un destin funeste et horrifiant. Mais ce n'est pas le vôtre. Tu refuses que cela soit le vôtre. Et pour l'heure, ce n'est qu'une ombre qui plane au-dessus de vos têtes. Bien qu'elle soit terrifiante, elle ne peut vous faire aucun mal. « C'est exactement ce qu'il voulait, que tu prennes peur. Il a cherché à t'atteindre, et il a réussi. » Tu n'es pas en train de dire que son comportement est anormal, loin de là. Seulement qu'Ultraman a remporté une première victoire contre vous, et que ça t'est insupportable. C'est à cause de lui, si vous en êtes là ce soir. Elle veut vous sauver, vous, sa famille, et bon sang, si il y a bien quelqu'un qui peut comprendre ça, c'est toi. Tu sacrifierais tout, si tu obtenais en échange l'assurance de son bien-être et de sa protection. « Je sais que tu as perdu la force de te battre, mais contre eux, on n'a pas le choix ! Et c'est exactement ce que je vais faire ce soir. » Elle sait où tu veux en venir. Tu pousses un long soupire, et t'empares du sac qui contient ton costume de Red Hood. Cette promesse que tu avais faite, celle de ne plus endosser ce costume et risquer ta vie, tu ne peux pas la tenir ce soir. T'as besoin de lui, besoin de cet alter ego qui va te servir de thérapie. T'as mal, et tu vas rendre chaque coup que tu as reçu au centuple. « Ce sera aussi l'occasion de me sevrer de ton attention. » Elle est là, la véritable raison de ton départ. Cette remarque que tu n'as pas digéré. Un dernier regard neutre, et tu quittes la pièce en fermant la porte.

Dans le long corridor qui mène à l'accès de la Batcave, tu t'arrêtes soudain. Tes pas rythmés par la colère cessent leur course entre deux tableaux de maitre. Qu'est-ce que tu es en train de faire ? Tu viens de laisser ta femme, mal en point, seule dans la chambre ? Alors qu'elle avait besoin de toi ? Ce n'est pas qui tu es. Fuir, c'est quelque chose que Bruce pourrait faire. Quand les choses ne sont plus sous son contrôle, et que les sentiments entrent en jeu, il a toujours cherché à s'en échapper. Pas toi. Red Hood ne t'apportera rien. Si ce n'est plus de rage, plus de souffrance, plus de dégoût des autres et de toi-même. Il n'y a qu'auprès d'elle, que tu peux espérer trouver de l'apaisement. Et le lui rendre. Ta décision étant prise, tu ne prends pas plus de quelques secondes avant de faire demi-tour, et de retourner dans la chambre. C'est avec beaucoup plus de douceur que tu rouvres la porte, et que tu jettes le sac au pied du lit, avant de lui faire face. Un peu confus, un peu perdu. Tu n'as que très rarement appris à gérer des disputes avec elle, et ça te touche énormément. « T'as raison, j'ai vu des hommes piller, massacrer et violer. J'ai vu les pires horreurs de ce monde, chaque soir, pendant des années. Mais après la catastrophe, j'ai aussi vu des gens s'entraider, se tendre la main. J'ai vu des inconnus risquer leur vie pour en sauver d'autres. J'en ai vu proposer une chambre, pour accueillir ceux qui n'avaient plus de foyer. Et c'est à cette humanité là que j'ai envie de me raccrocher. C'est celle que toi tu m'as montré, Diana. » C'est pour cette facette là qu'elle s'est battue toute une décennie. Et si elle n'y croit plus, tu y croiras pour deux. Parce que ce n'est pas maintenant qu'il faut abandonner, pas quand ils sont autant à avoir besoin de figures d'espoir. Il y a plusieurs façons de se battre, et celle que tu retiens, c'est le combat pour la liberté, le combat contre l'oppression. Le Syndicat ne triomphera pas, si chacun se bat. Mais là tout de suite, tu te fiche du Syndicat, ce qui t'importe, c'est elle et toi. Tu fais quelques pas hésitants vers elle, conscient que ta fuite n'était pas la bonne attitude à avoir. C'était une erreur, et tu as rebroussé chemin avant qu'il ne soit trop tard. « Je suis désolé, c'est de toi dont j'ai besoin, pas de lui. » Red Hood pourra être utile contre l'ascension d'Owlman à Gotham, mais pas sans en avoir préalablement parlé avec elle. En attendant, le masque rouge restera au fond du sac. Maintenant, tu peux voir les sillons de larmes sur ses joues, mais tu n'oses pas encore l'approcher. Tu redoutes le rejet, et d'éprouver la même désagréable sensation que l'étreinte de tout à l'heure. Ce qui rend sa détresse d'autant plus difficile à contempler. « On peut y arriver. On peut éviter de tout perdre, comme la Wonder Woman de leur monde. Mais pas en se déchirant. On a pas traversé toutes ces épreuves pour échouer maintenant. » Pas si près du but. Pas après avoir enduré mille et une douleurs. Si elle veut vous sauver, elle doit se battre pour cette happy end.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyLun 18 Sep - 23:28

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


N'importe quelle personne sur cette planète a déjà laissé les mots dépasser la pensée, a dit des choses aussitôt regrettées. Mais une fois les paroles prononcées, il est trop tard, le mal est fait. Diana sait qu'elle a probablement dépassé les limites, mais elle ne comprend pas pourquoi Jason se comporte encore avec elle comme si elle aussi risquait de l'abandonner, comme si elle allait cesser de l'aimer. Elle n'est ni Bruce, ni Talia, ni qui que ce soit d'autre lui ayant tourné le dos. Elle veut simplement qu'il le comprenne une bonne fois pour toutes, cesse d'en douter. Si lui peine à se défaire de son complexe d'abandon, c'est douloureux de leur voir continuer à l'appliquer à leur couple, même inconsciemment. Mais évidemment, ce n'est pas en lui crachant des reproches au visage qu'elle changera quoi que ce soit. Elle sait qu'il est prompt à se braquer dès que le ton se hausse, mais cette fois elle n'a pas su s'en empêcher, pas su garder son sang froid. Les mots ont claqué, et après eux, la porte. La dernière chose qu'elle voulait, c'était le voir renfiler le costume de Red Hood sur un coup de tête. Elle le connaît trop bien, elle sait qu'il aura l'esprit ailleurs quoi qu'il fasse, et toutes les blessures qu'il récoltera seront sur sa conscience déjà écrasée par la culpabilité. Devrait-elle se lever, essayer de le retenir, se confondre en excuses ? Non. Une fois braqué, Jason n'écoute plus rien agir de la sorte n'aurait probablement fait qu'empirer la situation. Et elle ne veut pas qu'ils se retrouvent à se disputer dans les couloirs du manoir, par respect pour Alfred et le reste de la fratrie, qui peut surgir à n'importe quel moment. Diana secoue doucement la tête, honteuse, affligée, fatiguée, attristée. Rien ne va plus, tout a été bouleversé et piétiné sans égards. Ils auraient dû être heureux, préparer avec impatience l'arrivée de leur bébé, et au lieu de ça ils se déchirent.

Elle ne sait pas à quoi s'attendre quand la porte s'ouvre à nouveau après une poignée de minutes, elle entend le sac atterrir au pied du lit avec un bruit étouffé. Elle reste figée, le regard posé sur le sol, sans dire un mot, par peur de dire une fois encore quelque chose de blessant par accident. Pourtant, elle se calme, son rythme cardiaque ralentit peu à peu. Ce simple retour signifie énormément. Jason a changé, il ne laisse plus la colère et la frustration avoir raison de lui. Il ne prend plus la fuite quand les émotions bouillonnent trop fort. Il fait cette fois preuve de davantage de maturité qu'elle. D'ordinaire c'est elle qui s'adresse à lui calmement quand quelque chose ne va pas, elle qui prend le temps de lui expliquer les choses pour qu'il se reprenne, elle encore qui fait en sorte de le rassurer. Mais aujourd'hui les rôles sont inversés, parce que c'est elle qui a besoin d'être apaisée, besoin d'entendre que tout n'est pas perdu. Ce moment de faiblesse est malvenu, mais inévitable. C'est d'avoir été trop forte trop longtemps, elle cède brutalement sous le poids de la fatigue. Tous ces actes d'entraide, de générosité et de bonté gratuite que lui décrit Jason, elle ne les a pas vus. Elle ne les a pas vus, parce qu'elle ne voyait que la mort et la dévastation, les paroles d'Ultraman résonnant encore dans son crâne comme un lugubre son de cloche. Jason a pourtant raison, après cette terrible épreuve certains ont encore trouvé le courage d'aider leurs prochains, de tendre la main à ceux ayant perdu encore plus qu'eux. Ces jolies facettes de l'humanité que Diana aime tant, celles qui prouvent que si les hommes sont capables du pire, ils ont aussi en eux la capacité d'être meilleurs, de s'améliorer. En dix ans, elle a vu des horreurs mais aussi beaucoup de beauté, de douceur et d'amour. Toutes ces choses en lesquelles elle croit dur comme fer, et qui lui ont toujours donné la force d'avancer. Et voilà qu'elle les retrouve en Jason, de façon flagrante.

Diana relève le visage quand il se rapproche d'elle ; sans encore oser la toucher et elle ne le lui reproche pas, à sa place elle hésiterait aussi. Elle soupire et essuie ses joues humides avec son châle, la sensation de brûlure légère causée par le sel de ses larmes persiste, désagréable et piquante. « J'ai peur. J'ai tellement peur. » C'est la première fois qu'elle le dit à haute voix depuis... Qu'elle a quitté Themyscira ? Cela fait beaucoup d'années à étouffer une émotion aussi importante. Mais Wonder Woman est censée être sans peur, inébranlable, elle est censée pouvoir regarder la mort droit dans les yeux sans flancher. Et elle l'a fait, à maintes reprises, littéralement en faisant face à son oncle Hadès. C'est facile d'oublier que si elle n'est pas humaine, elle n'en possède pas moins une âme et un cœur, loin d'être sans failles. Elle finit par se relever, consciente que puisque c'est elle qui a rompu le contact entre eux, c'est à elle d'initier le rapprochement. D'abord un peu hésitante, elle va se serrer contre lui, et ne se détend que lorsqu'elle sent ses bras se refermer autour d'elle. « Je suis désolée. Je suis désolée, je ne voulais pas te blesser. » Le dire est important. Parce que c'est la vérité, elle n'a jamais voulu, et ne voudra jamais lui faire le moindre mal ou lui causer la moindre peine volontairement. « Mais je ne comprends pas... Je ne comprends pas pourquoi tu crains encore que je ne finisse par te laisser... » Ils ont vécu en moins d'un an ce que beaucoup n'oseraient même pas imaginer subir en toute une vie. De chaque épreuve ils sont ressortis plus fort,  c'est lui-même qui le lui a dit. Alors à quoi bon redouter l'impossible ? « Je t'aime... Je ne vais nulle part, c'est promis. » C'est tout ce qu'elle veut qu'il comprenne, une bonne fois pour toutes. Un peu plus fort, elle s'accroche à ses vêtements, comme pour le lui prouver. « Je suis fatiguée, Jason, je suis tellement fatiguée... » Épuisée sur tous les plans, l'émotionnel avant tout. Elle donnerait n'importe quoi pour que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve, une hallucination, une mauvaise farce des dieux. Tout, mais pas la réalité. « Reste avec moi ? » Ce soir, cette nuit, toujours.

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyJeu 21 Sep - 22:04


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


C'est dur de croire en quelque chose de plus beau quand l'horreur se dessine à chaque recoin. Toi mieux que personne sait ce qu'il se cache dans l'ombre de cette ville. Le mal absolu ne se planque pas dans les égouts, non, il rôde parmi nous. Il se cache derrière les visages souriants de ceux que l'on croise. Ces gens lambda, qui cachent bien leur jeux, et qui s'adonnent la nuit tombée aux pires sévices. Le mal n'a pas de portrait robot. C'est ainsi que tu as appris à te méfier de tout le monde, à ne faire confiance à personne. Toutes ces atrocités que tu voyais chaque soir ont définit ce que tu es. Tu es devenu aussi sombre qu'eux. Un enfant trimballé de quartier en quartier, qui a vu la misère du monde, et qui a contemplé les abysses droit dans les yeux. Tu aurais pu être happé par elles. Tu aurais pu sombrer toi aussi. Mais la lumière est entré dans ta vie. Cette première rencontre qui a tout changé, sans même qu'elle ne se rende compte à quel point. Wonder Woman, Diana, une femme aussi belle que courageuse et désintéressée, qui a tout quitté, son île, sa famille, ses amis, pour venir défendre une humanité perdue. Pas comme la quête personnelle de Batman, nourrie par la profonde tristesse de la perte de ses parents. Elle, elle croyait réellement en vous. Elle était persuadée qu'il y avait encore du bon en ce monde. Et pendant un temps, tu y as cru, toi aussi. Même si de tragiques événements personnels t'ont poussé à abandonner tout espoir en ton propre peuple, quand Diana est apparue, tu as eu envie d'y croire. Alors aujourd'hui, ça fait profondément mal de voir cette lumière s'éteindre. Si elle ne parvient plus à inspirer l'amour et la compassion, qui le peut ? Qui va leur donner la force et le courage de faire ce qui est juste ? De ne pas simplement se laisser aller à la facilité, mais de toujours se battre, même si c'est dur et éprouvant ? Elle a peur. Cette confession n'a rien de surprenant. C'est humain d'avoir peur. Et même si Diana s'est récemment élevée au rang de déesse, elle est bien plus humaine que la plupart d'entre vous. Son empathie lui cause de terribles maux, et c'est à toi de les apaiser, avant qu'elle ne perde pieds. Avant qu'elle n'en vienne à penser que vous ne valez plus la peine d'être sauvé. « C'est normal d'avoir peur, moi aussi j'ai peur. » Mais la peur peut se transformer en courage. T'étais un garçon terrorisé, avant d'être l'homme qui s'attaque aux criminels les plus dangereux de Gotham. Tu ne veux pas lui ôter cette peur, tu dois la laisser faire son travail.

Le contact est rétabli. Après s'être levée, Diana est venue se réfugier dans tes bras. Quel soulagement. Tu la serres contre toi, et une main vient glisser sur sa nuque pour doucement la caresser. La guerrière chancèle. Celle que le monde voit comme indestructible a des failles, comme n'importe lequel d'entre vous. Mais il n'y a qu'avec toi qu'elle s'autorise à autant de vulnérabilité. Quel idiot tu aurais fait de prendre la fuite dans les rues de Gotham. Ta place n'est pas là bas, à affronter le mal, mais ici, dans cette chambre, à réconforter ta femme. Il n'y a rien de plus important à tes yeux. Malgré la dispute. Malgré la douleur éprouvée. Vous êtes de toute façon incapable de vous déchirer plus de dix minutes. Dix minutes qui sont toujours horriblement pénibles et longues. Tu entends ses excuses, tu les acceptes de gaité de cœur, mais tu n'as pas de réponse à sa question. Il y a encore cette part de toi, infantile, qui redoute d'être laissé tomber. Ce n'est pas un sentiment que tu peux maitriser. Parfois il surgit, sans prévenir, et lui donne l'impression que ta confiance en elle est ébranlée. Ce n'est pas le cas. Tu lui appartiens, cœur, corps et sans âme, ta confiance en elle est totale et absolue. Mais quand le contrôle t'échappe, tu n'es plus aux commandes de tes émotions, et les traumatismes profitent de la brèche. « Pardonne-moi, j'essaie de m'en débarrasser. J'essaie vraiment. » Demander pardon, que peux-tu faire de plus ? Ce n'est pas elle l'origine du problème, c'est toi. Diana a toujours été parfaite, son comportement envers toi exemplaire. Tu n'as rien à lui reprocher, c'est à toi de faire taire pour de bon les démons. L'étreinte se resserre, tes lèvres embrassent son front, ses joues au goût salé. Ce soir tu ne feras rien d'autres que de lui offrir caresses et baisers. Même si ta ville est sous le joug d'Olwman, Diana a d'autant plus besoin de toi. Alors oui, évidemment que tu vas rester avec elle. Tu lui en as déjà fait la promesse, tu n'iras nulle part, pas sans elle à tes côtés. « Je suis exactement là où je suis censé être. Je reste. Bien sûr que je reste. » Elle n'en supportera pas plus. Le Syndicat a été la menace de trop, celle qu'elle ne peut plus tolérer. Et tu la comprends. C'est comme si chaque mois un nouveau danger apparaissait. Sans parler de ses inquiétudes personnelles. Tu sais combien elle aimerait pouvoir retrouver les siens. Mais c'est impossible, sans prendre le risque de mener le Syndicat jusqu'à Themyscira et mettre en danger ses proches. Un sacrifice de plus qu'elle doit faire pour cette planète. Et la liste est longue, très longue. Même si tu es parvenu à lui offrir un peu de normalité.

Elle a besoin de repos, impérativement. Même si son ventre ne laisse encore rien présager à ceux qui l'ignorent, un bébé grandit en elle. Il lui faut manger plus, dormir plus. Il ne s'agit plus que d'elle, mais d'eux deux. Et tu vas t'assurer qu'il ne lui manquera de rien. C'est ton rôle de veiller sur elle. Et c'est un rôle que tu vas prendre très à cœur. Tu t'abaisses pour la soulever par les cuisses, et la porte jusqu'à ton ancien bureau. Lui aussi, est inchangé. Il y a encore tes affaires, comme si chaque jour tu venais encore t'assoir sur la chaise, faire les exercices donnés par Alfred. Tu sais qu'il y vient encore fréquemment, puisqu'il n'y a pas trace de poussière. Ni sur le bureau, ni sur tes anciens cahiers. « Ne bouge pas, je vais aller te faire cette infusion. » Celle que tu aurais dû lui préparer depuis longtemps. Pour ne pas qu'elle s'impatiente, en attendant ton retour, tu lui tends un de tes cahiers. « Tiens, je suis sûr que tu y trouveras des choses intéressantes. Il y a plus de dessins et de phrases volantes que d'exercices de maths. » Des feuilles blanches sur lesquelles tu marquais tes pensées, tes ressentis. Ce n'était pas un journal intime, puisque tu t'y adonnais sans aucune régularité. Tu pouvais y inscrire tout et n'importe quoi pendant des jours, puis t'arrêter pendant un mois entier. Tout dépendait de tes humeurs, de quelle émotion prenait le dessus sur les autres. Tes mains sur ses joues, tu te penches pour l'embrasser, tendrement. Un baiser que tu veux rassurant. Et comme une promesse de revenir le plus vite possible. Un dernier sourire, puis gingembre en main, tu repars en direction de la cuisine.

Quand tu reviens, tu déposes l'infusion à côté d'elle. En espérant que cela soit suffisant pour calmer ses nausées, qui, tu t'en doute, sont aussi dû à votre petite dispute. Tout en t'asseyant sur le bureau à côté d'elle, tu attrapes un autre cahier. L'air s'échappe d'entre les pages, laissant une odeur de vieux autour de vous. Tu ne l'as pas choisi au hasard, tu sais pertinemment ce que tu vas y trouver. Au milieu, entre les chiffres, les gribouillages et les dictées, se trouve ta première impression sur celle qui est aujourd'hui devenue ta femme. « Ecoute ça. » C'est drôle la vie. Elle n'était personne pour toi à cette époque. Pourtant, elle était paradoxalement beaucoup. Une chimère. Un rêve. Un apparition qui a tout chamboulé. « Je connaissais déjà Wonder Woman, mais aujourd'hui j'ai rencontré Diana. Je n'oublierais jamais le regard bienveillant qu'elle a posé sur moi. Et son sourire. Le sourire auquel je pense parfois avant de m'endormir. Elle n'a pas vu Robin. Elle n'a pas vu un voyou. Elle m'a vu moi, Jason, et je crois que ça ne m'était pas arrivé depuis de longues, longues années. Comme nous, elle sauve le monde, mais Bruce m'a dit qu'elle ne venait pas vraiment d'ici. Elle nous protège, parce que c'est dans sa nature de faire le bien. Elle ne se venge pas, comme lui. Et elle n'est pas en colère, comme moi. Diana, elle est un peu comme un ange qui veille sur nous tous. Je n'ai jamais vu une femme aussi belle. J'ignore ce qu'on a fait pour mériter sa présence, mais je suis bien heureux qu'elle soit là. » C'est un peu gênant, mais ce sont là les pensées d'un adolescent. Elles sont pures, sincères. Et tout est déjà là. Ton crush, mais surtout ce qu'elle t'a inspiré. Une femme certes magnifique, mais surtout source d'inspiration, figure d'espoir et de foi en l'humanité. Quand elle était là, tu n'étais que Jason, tu ne jouais pas les rebelles à la tête dure. Et quand vous vous êtes retrouvés dix ans plus tard, elle a eu le même effet sur toi. Tu refermes le cahier avant de tourner la tête vers elle. « Je crois que tu n'as pas conscience de ce que tu apportes aux gens. Je sais que c'est très dur en ce moment, et que ce serait plus facile de baisser les bras, mais si t'es parvenue à toucher un gamin paumé et haineux du monde entier, il n'y a rien que tu ne puisses accomplir. On va se sortir de cette merde, tu verras. J'ai toujours su que tu veillais sur moi. Et maintenant je peux aussi veiller sur toi. » Personne ne scellera votre destin. Il n'appartient qu'à vous. Et il ne prendra pas fin sous les coups de Syndicat. Elle t'a déjà sauvé, tu sais qu'elle le pourrait à nouveau. Et toi vivant, personne ne touchera à un seul de ses cheveux.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyDim 24 Sep - 0:12

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


Diana voudrait être capable d'oublier les derniers jours, de les effacer de sa mémoire pour ne plus jamais avoir à y penser. Tout faire disparaître, une amnésie sélective et contrôlée. C'est hélas impossible, inenvisageable, mais cela n'empêche pas Diana d'en rêver, simplement pour soulager momentanément son cœur, qui lui semble être devenu aussi lourd qu'une pierre dans sa poitrine. Elle aimerait pouvoir être aussi forte que tout le monde se l'imagine, pouvoir tout endurer, mais c'est tout simplement impossible, aucun être ne peut tant en supporter. Pas même les héros censés être d'éternels rocs inébranlables. Ils ne le montrent pas, c'est tout. Cette sensibilité exacerbée, Jason est le seul à la connaître, et Diana regrette parfois de la lui imposer, de toujours lui donner le rôle parfois difficile de celui qui doit lui redonner espoir, lui redonner le courage et l'envie de lutter. Et c'est d'autant plus compliqué qu'elle sait qu'il a parfois du mal à se persuader lui-même de toutes ces choses. D'autant plus compliqué qu'ils étaient parfaitement heureux à envisager leur avenir avec leur bébé avant que le Syndicat ne décide de changer la face du monde. Comment ne pas être terrifiée par un tel retournement de situation ? C'est triste, c'est tout juste si elle ne regrette pas Darkseid. Au moins, c'est un tyran qui a la décence d'attaquer de front, sans se cacher derrière des stratagèmes fourbes, un seigneur de guerre qui semble posséder un minimum de sens de l'honneur. Ce n'est pas le cas avec ce Syndicat, ils ne jouent pas selon les règles du jeu, ne respectent rien ni personne. Pire, ils jouent avec leurs adversaires comme des chats avec de pauvres souris. Élevée en stratège, Diana ne parvient pas à anticiper les prochains mouvements de ses ennemis et c'est pour elle une source supplémentaire d'angoisses et de colère. Comment faire face à un adversaire qui ne suit aucune logique, n'observe aucune règle ? Elle n'est pas comme Bruce, adepte du contrôle totale, mais la situation a de quoi la perturber grandement.

Inspirer. Expirer. Inspirer. Expirer.
Recommencer. Elle cale le rythme de sa respiration sur celle de Jason, se concentre sur ses caresses sur sa nuque pour parvenir à s'apaiser. Se quereller avec lui aurait été l'épreuve de trop, celle qui aurait pu venir à bout du peu de contrôle sur ses nerfs qu'elle possédait encore. Comme il a besoin d'elle, elle a besoin de lui, et particulièrement ce soir alors que tout semble lui échapper. Diana ne sait pas si c'est la fatigue émotionnelle ou sa grossesse, mais elle se sent plus vulnérable que jamais depuis peu, éreintée de trop avoir enduré. Elle est comme une naufragée qui s'accroche désespérément à un rocher pour éviter d'être emportée par la vague, elle s'accroche désespérément à Jason parce qu'il est le seul à savoir trouver les mots pour l'apaiser. Elle a besoin qu'il reste avec elle, et sans doute est-ce là une pensée bien égoïste car elle sait que Gotham est tombée sous le joug tyrannique d'Owlman, des innocents doivent être sauvés et des criminels arrêtés. Oui, mais elle aussi a besoin d'être secourue. Pour une fois, rien que pour une fois, elle veut pouvoir penser à ses propres intérêts sans culpabiliser. Elle lui sourit et hoche doucement la tête quand il la rassure à ce sujet. Elle n'aurait pas supporté se retrouver seule à errer dans le manoir en attendant qu'il revienne. Elle ne proteste pas quand il la soulève pour ensuite l'asseoir sur le bureau, et rit doucement quand il lui tend après l'avoir embrassée un vieux cahier qui l'occupera pendant qu'il retourne lui faire son infusion. Curieuse, Diana se plonge rapidement dans l'étude des pages, un sourire aux lèvres. Beaucoup d'exercices de mathématiques, encore plus de dessins griffonnés un peu partout, accompagnés de pensées éparpillées. Elle n'est pas réellement étonnée de trouver ses états d'âme écrits sur le papier, il n'a jamais été très bavard et devait sans doute l'être encore moins à l'époque, avec pour seuls confidents Alfred et les animaux en peluche dans sa chambre. Le manoir, aussi luxueux soit-il, n'est pas forcément un environnement adapté pour un jeune homme sans repères.

Elle relève la tête quand Jason revient avec son infusion, et s'empresse de saisir la tasse qu'il dépose  à côté d'elle. Elle en avale quelques gorgées avant de poser sa tête contre son épaule quand il s'assoit à côté d'elle, un autre cahier entre les mains. Elle écoute avec attention ce qu'il a à lui lire, touchée par le récit qu'il lui fait de leur première rencontre. « Je ne pensais pas t'avoir fait à ce point forte impression... » Elle fronce légèrement les sourcils, se remémorant à son tour le jour où leurs chemins se sont croisés pour la première fois. Elle commençait à peine sa carrière de Wonder Woman, et Bruce était alors l'un des premiers héros à croiser sa route. Lui, et ses apprentis. Jason, qu'elle n'a jamais voulu comparer à son aîné. Il était plein de colère, abîmé par la vie, mais aussi bourré de qualités, que Diana a immédiatement entrevues. « Oh, Jason... Je ne pense pas être un ange faiseur de miracles, tu sais... » Encore moins à présent que sa vision de l'humanité a été écorchée par des années auprès d'elle. Mais elle comprend bien ce que Jason essaie de lui faire comprendre. Malgré ce qu'elle peut ressentir, elle a la capacité d'inspirer les autres, de leur redonner espoir, de leur donner envie d'être meilleurs. C'est une responsabilité importante, un poids qui peut parfois s'avérer trop lourd à porter, mais peut-être aussi un honneur. Avoir su aider Jason est sans le moindre doute l'une des choses sont elle est la plus fière. Elle ne peut pas en faire tant avec tous ceux qu'elle rencontre, mais leur insuffler une petite dose d'espoir, c'est déjà beaucoup. C'est pour cela qu'elle est devenue Wonder Woman. Pas pour se battre, pour aider ce qui en ont le plus besoin.   « J'aime beaucoup les petits cœurs que tu as ajoutés autour de mon prénom... » Diana rit doucement et relève la tête pour pouvoir l'embrasser, avec la même tendresse que celle dont il a fait preuve un peu plus tôt. « Merci. C'est exactement ce que j'avais besoin d'entendre. » Elle l'embrasse encore une fois pour appuyer ses propos, et effacer définitivement le goût salé que ses larmes ont laissé sur ses lèvres.

Ils sont interrompus lorsque quelqu'un vient frapper doucement à leur porte. Trop doucement pour qu'il s'agisse de Damian, songe Diana, ce dernier aurait probablement fait preuve de peu de délicatesse. « Alfred, peut-être ? » Elle redescend du bureau après avoir déposé un baiser sur sa joue, et va ouvrir la porte de la chambre. Ce n'est pas le majordome qu'elle trouve sur le pas, mais une jeune femme blonde d'une vingtaine d'années. Stephanie. Elle a les yeux rouges de trop avoir pleuré, même si Diana remarque aussitôt qu'elle fait de son mieux pour contenir ses émotions devant elle. « Je... Je suis désolée, je ne voulais pas vous déranger... Mais Alfred dit que le dîner est prêt et... » Diana prend délicatement le visage de la jeune femme entre ses paumes, avec un sourire doux sur le visage. « Est-ce que tu vas bien, Stephanie ? » Il lui faut quelques secondes pour lui répondre. Ce qu'elle fait en secouant doucement la tête, osant à peine dire non. Évidemment, que ça ne va pas. L'homme qui l'a recueillie est mort, et Diana sait combien elle était attachée à lui. Comme elle sait que pour le moment, il n'y a rien qu'elle ne puisse lui dire qui suffira à apaiser sa peine. La plaie est encore trop fraîche, il faut accepter sa présence avant de songer à la façon de la guérir. Puis Stephanie s'écarte un peu, et essuie ses yeux humides avec la manche de son pull. C'est à ce moment qu'elle semble remarquer Jason derrière Diana, et immédiatement elle se redresse et essaie de se reprendre. « Oh, pardon... Je, euh... Je suis Stephanie, Stephanie Brown. La nouvelle Batgirl... » Sans bouger d'où elle est, comme si elle attendait l'autorisation d'entrer, elle lui tend la main. « Alfred parle souvent de toi. Il est très fier d'avoir enfant un homme marié dans la famille. Enfin, je crois... Bref. Bonjour. Ou bonsoir, je ne sais plus trop avec ce temps. C'est bizarre. » Diana sourit. Pour un premier contact, ce n'est pas si mal. Un bon point pour Stephanie et son accueil tout en douceur.

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : a lighthouse in the dark (Diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyMar 26 Sep - 20:11


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Si, pour toi, elle est comme un ange. Elle l'a été, quand tu l'as vue la première fois, et elle l'est devenue à nouveau, après être entrée pour de bon dans ta vie. Elle t'a protégé de toi-même. Elle a chassé tes cauchemars. Elle t'a donné l'envie de te débarrasser de ta haine. Il y a un an, tu n'aurais jamais accepté de remettre les pieds au manoir. Et là, aujourd'hui, tu oses même ressortir tes vieux cahiers adolescent. Des brèves du passé que tu ne souhaites plus forcément oublier. Diana ne réalisera peut-être jamais tout ce qu'elle a fait pour toi, pour vous, pour cette humanité un peu bancale, mais toi, tu ne l'oublies pas. Qu'importe si sa foi est ébranlée, ça ne change rien à tout ce qu'elle a déjà accomplie. Tu ris avec elle, conscient que les petits cœurs ne lui échapperaient pas. Difficile de passer à côté. Du bout des doigts, tu caresses le papier, presque attendri par cette époque révolue. Tu te souviens encore de ce que tu ressentais quand tu as dessiné cette déclaration d'amour enfantine. Tu n'as pas eu beaucoup d'instants réconfortants dans ta jeunesse. Il y a eu la première fois que tu as enfilé le costume de Robin, avec cette sensation d'être invincible et important, et cette rencontre, à l'origine de tes premiers émois – plus ou moins avouables, et entre beaucoup d'autres choses. Un sentiment humain, normal. Après toute une vie hors des sentiers battus, à arpenter les bords de route, tu t'es senti comme tout le monde. Un garçon comme tous les autres. Sans traumatismes, sans misère. Tu en avais déjà vu des jeunes de ton âge dessiner des cœurs autour du nom de l'élu(e) de leur cœur, c'est ainsi que l'idée t'est venue. Naïve. Peut-être même un peu ridicule. Mais terriblement bénéfique. Quand elle t'embrasse, t'as l'impression que la dispute est à des années lumière derrière vous. C'est une chance, d'être parvenu à instaurer un dialogue aussi solide. Tu reviens de loin. Toi la tête de mule, le rebelle qui n'en faisait qu'à sa tête, et qui préférait fuir que d'avoir à subir une conversation déplaisante. Désormais tu fais face, qu'importe la difficulté. Elle retrouve le sourire, tu l'entends rire, c'est la plus belle des récompenses. Et un soulagement immense que d'avoir réussi à apaiser un peu son chagrin.

Quelqu'un frappe à votre porte, et d'un haussement d'épaules confus, tu réponds au questionnement de ton épouse. Tu n'as pas la moindre idée de qui ça peut bien être. Ils sont nombreux à vivre sur ce domaine, dont un bon paquet que tu ne connais pas, il pourrait s'agir de n'importe lequel d'entre eux. Quand la porte s'entrouvre, tu descends à ton tour du bureau, curieux, cependant un peu en retrait. Tu observes l'inconnue, une jeune femme, blonde, moins âgée que toi. Et profondément triste. Elle s'appelle Stephanie, tu le sais parce que Diana vient de prononcer son prénom. Elle semble plus en savoir sur ta famille que toi-même. C'est aussi de ta faute, tu ne t'es jamais intéressé à eux. Tu n'as pas cherché à les rencontrer, à te présenter, ou à entretenir un semblant de relation. Tu le regrettes, quand tu vois Stephanie, perdue, marquée par les événements récents. Peut-être que tu aurais pu aider. Peut-être que tu aurais pu être un vrai grand frère. Timide, tu n'oses pas interrompre ce qu'elles échangent, d'autant que Diana est bien plus douée que toi pour réconforter les autres. Tu te grattes la nuque, gêné, jusqu'à ce que vos regards s'accrochent. La confusion est palpable. « Oh, euh... Jason Todd. Ancien Robin. Enchanté. » Tu te rapproches pour pouvoir lui serrer la main. Ça t'embête, de devoir te présenter en tant que Robin, tu redoutes d'être perçu comme celui qui n'a pas été foutu de rester en vie. Jason, second Robin, mort rapidement. Probablement est-ce l'une des raisons qui t'ont poussé à garder tes distances, la crainte du regard des autres. C'est idiot, oui, sûrement, mais légitime, après avoir vécu dans l'ombre d'un autre, sans avoir une véritable chance de s'y émanciper. Qu'as-tu fait d'autres au cours de ta brève carrière ? Mais Stéphanie te surprend, contrecarre ton anticipation, quand elle t'apprend qu'Alfred parle effectivement de toi, mais pas du tout comme tu l'aurais imaginé. Tu n'es pas défini ici par la mort, mais par ta revanche sur la vie. « Oui, nous sommes mariés. » Aussitôt, tu te détends, et parviens même à lui sourire, fier. Qu'importe ton passé trouble, c'est ton présent qui semble l'intéresser. En faisant ce pas vers toi, même sans s'en rendre compte, elle vient de te donner l'envie de faire plus d'efforts pour t'intégrer à cette famille. Ou du moins, apprendre à mieux les connaître. « Moi c'est les criminels qui m'ont parlé de toi. Et avec la crainte que j'ai lu dans leurs yeux, je suis certain que tu fais du très bon boulot. » Tu sais ce que c'est, que d'être le second. D'être l'autre. De passer après quelqu'un qui a beaucoup compté, marqué les esprits. C'est important pour toi, qu'elle sache que son travail est respecté et efficace. Important pour toi de la valoriser. Parce que c'est tout ce que tu aurais aimé entendre.

Quand tu arrives dans la grande salle à manger, à la table gigantesque, tout est déjà prêt. Les assiettes sont dressées, les plats en train de fumer, et les chaises déjà un peu tirées. Tu avais presque oublié le travail conséquent qu'Alfred fournit ici chaque jour, en plus de seconder tout le monde dans leur quête contre le crime. Et pour ça, tu lui en es d'autant plus reconnaissant. Dans la pièce, en plus de Diana et Stephanie, se trouvent deux autres personnes. Un gosse, à peine plus d'une dizaine d'années, que tu devines être Damian – oui, difficile de ne pas entendre parler de lui – et une autre jeune fille, dont tu ignores encore le prénom. C'est vers elle que tu t'approches en premier, avec la même appréhension que tout à l'heure, mais un peu plus serein, tout de même. « Jason Todd. Enchanté. » Tu grimaces doucement, tant la phrase sonne bizarre quand elle sort de ta bouche. Pourtant, l'inconnue te serre la main, sans tenir compte de ta gêne. « Cassandra Cain. Enchantée. » Elle répète mot pour mot ce que tu lui as préalablement dit. Elle aussi, ne semble pas être à l'aise avec les présentations. Ça vous fait au moins un point commun. Puis vient l'heure du face à face que tu redoutes le plus. Damian Wayne. Sale gosse dont tu n'as pas entendu que du bien. Réputation qui ne tarde pas à se confirmer. Alors que tu te rapproches de lui, il t'arrête net, d'un ton condescendant et hautain. « Je sais qui tu es, Todd. De retour parmi les vivants. » Voilà donc la première illusion à ton histoire passée. Tu aurais dû te douter qu'elle viendrait de lui. Tu n'as jamais eu de patience, et ce soir, encore moins. Mais pour Alfred, tu vas faire l'effort de ravaler ta colère. Difficile, quand un gamin haut comme trois pommes se permet de tels propos. Si ça ne tenait qu'à toi, tu n'aurais pas manqué de lui retourner l'accueil chaleureux. Pour ceux présents dans la pièce, tu te contentes de l'ignorer et de prendre place à table. Quand Diana te rejoint et s'installe à tes côtés, ta jambe tremble de nervosité. Et de frustration, de devoir te taire, alors que tu as beaucoup de choses à dire. Sa présence t'apaise cependant, et tu parviens à manger ton repas sans faire de grabuge. Bruce serait sûrement fier de toi.

« Je n'ai pas besoin de m'entrainer, Todd, contrairement à d'autres. » Le dialogue ne pourrait être plus fermé, froid. Quand tu as proposé à tout le monde d'aller se défouler dans la salle d'entrainement, c'était dans l'idée de resserrer vos liens, mais aussi pour leur donner l'occasion de sortir de leur quotidien en côtoyant d'autres personnes et d'oublier les horreurs de dehors. Le refus de Damian n'est pas une surprise. C'est même un soulagement. Tim et Dick étant absents, vous serez donc quatre à passer la soirée ensemble. Tu ne promets pas que ce sera concluant et à la hauteur de ce que tu espères, mais au moins, tu auras essayé. Ça, on ne pourra pas te l'enlever. Bruce décédé, ces jeunes doivent se trouver d'autres repères. Toi, tu as la chance d'avoir Diana, qui sera là pour toi peu importe les circonstances. Mais eux, que leur reste t-il ? Tu ne sais rien de leur vie. Tu ignores d'où ils viennent, et qui ils sont. S'entrainer avec elles, c'est ta façon d'engager les conversations, de les inciter à se confesser et à se reposer sur vous. D'en apprendre un peu plus, et de voir ce qu'elles ressentent. Stephanie et Cassandra parties dans leur chambre se changer, tu en fais de même avec Diana. Quand la porte se referme derrière vous, tu ne perds pas une seconde à cracher ta colère refoulée. « Ce gosse est insupportable ! Comment je vais faire pour supporter de voir sa tronche tous les jours ? Et entendre ses provocations sans lui foutre mon poing dans la gueule ? » Ceci est une vraie question. Ton tempérament n'est pas compatible avec l'arrogance de Damian. Et tu crains que la situation finisse rapidement par dégénérer. « Ça ne te dérange pas, cet entrainement ? J'ai fait ça pour elles. » Tu sais que Diana ne sera jamais contre, au contraire, mais tu lui avais promis de rester avec elle ce soir. Il vous faudra attendre encore un peu avant de retrouver votre intimité. Ça aussi, tu vas avoir beaucoup de mal à l'accepter.  
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptySam 30 Sep - 16:58

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


Premier contact réussi. Diana s'autorise à soupirer de soulagement en voyant Jason se détendre un peu face à Stephanie, qui même si elle ne le connaît pas semble déterminée à faire des efforts pour qu'il se sente de nouveau chez lui au manoir. La jeune femme est douce et de nature plutôt tolérante, alors Diana suppose que tout ira bien avec elle. Cassandra sera certainement aussi accueillante à sa façon, malgré son mutisme elle est pleine de bonnes intentions et d'attentions délicates. Ce ne sont pas les filles qui l'inquiètent, ce sont les garçons. Nul besoin d'être oracle pour deviner que Damian posera quelques problèmes. Diana ne veut pas le juger avant de l'avoir eu, elle garde en tête qu'il reste aussi un enfant qui vient de perdre son père. Mais un enfant qui peut se montrer particulièrement arrogant et blessant, le plus souvent volontairement. Et puis il y a Tim, Tim qui a succédé à Jason. Tim qui est quelqu'un de bien, mais que Jason voit encore comme son remplaçant, courtoisie de Talia al Ghul. Quant à Dick, Diana ignore encore s'ils sauront s'entendre ou s'ils se contenteront une fois de plus de se quereller comme des adolescents. Rien n'est facile pour lui, elle le sait. Mais elle espère sincèrement que cette épreuve pourra le rapprocher de sa famille, lui qui a tant besoin d'en avoir une. Oui, ils sont mariés, oui ils vont avoir un bébé, mais Diana sait à quel point les autres liens familiaux sont eux aussi importants. Elle aime sa mère, ses tantes, ses sœurs, ses frères, toutes ces personnes auprès desquelles elle a grandi ou qu'elle apprend encore à connaître. Jason a énormément d'amour à donner, elle aurait l'impression d'être égoïste en le gardant tout entier pour elle. S'il est à ce point persuadé qu'elle est faiseuse de miracles, alors doit elle doit s'acharner pour faire en sorte qu'il puisse retrouver un semblant d'unité familiale, même s'il n'est pas persuadé d'en avoir besoin. Mais s'il y a bien une chose qu'elle a appris avec le temps, c'est que Jason est le dernier à savoir ce dont il a réellement envie et besoin.

Une fois qu'ils sont tous attablés, Diana fronce les sourcils lorsqu'elle entend Damian s'adresser à Jason. Ce "Todd" plein de condescendance ne lui plaît pas le moins du monde mais elle ne dit pour le moment rien, elle se contente de poser une main sur la cuisse de Jason pour tenter de l'apaiser. Elle ressent bien sa nervosité et son agacement, mais elle ne souhaite pas voir un scandale éclater si tôt, à plus forte raison parce que Stephanie, Cassandra et Alfred font des efforts pour se montrer agréables malgré une situation difficile pour tout le monde. Damian essaie sciemment de le provoquer, certainement pour se prouver quelque chose, mais Jason ne se laisse pas avoir par son petit jeu. Ce qui n'en rend pas moins le dîner plutôt long et bourré de tensions que Diana aurait préféré éviter. C'est tout juste si elle se retient à son tour de lâcher une pique glaçante quand Damian affirme haut et fort ne pas avoir besoin d'entraînement quand Jason le propose, dans le souci de faire des efforts. Elle se contente de hausser un sourcil en se demandant comment un enfant peut contenir autant d'arrogance et de suffisance. Mais elle ne dit rien, se contente de terminer son repas en priant pour que les choses ne tournent pas déjà au cauchemar. Quand ils quittent la table pour tous aller se changer, elle lâche un long soupir, à la fois agacée et déçue par le comportement de Damian. Naïvement, elle avait espéré que peut-être, il ferait lui aussi quelques efforts. Autant s'attendre à ce qu'Arès devienne dieu de la bonté et de la délicatesse. À peine la porte de leur chambre refermée, Jason explose, comme il fallait s'y attendre, et Diana ne peut pas le lui reprocher. « Damian est... » Elle fronce les sourcils, cherche les bons mots. « Particulier. Talia et Ra's al Ghul l'ont élevé comme un petit roi, et... Eh bien, je pense que Bruce n'était pas suffisamment certain de savoir comment s'y prendre avec lui pour le remettre dans le droit chemin. Mais je ne pense pas qu'il soit une cause perdue. Il suffit sans doute de remettre son ego à sa place. » Elle sourit. « Un peu comme toi, sur ce toit... Mais si possible sans violence. » Autant dire qu'en prenant en compte les caractères... C'est un pari qui n'est pas gagné d'avance. Mais avec la complicité d'Alfred et des deux jeunes femmes, Diana pense pouvoir faire quelque chose des garçons. « Pourquoi voudrais-tu que cela me dérange... ? Bien au contraire, tout ce que je veux pour vous, c'est que vous puissiez vous entendre. Ne t'en fais pas, nous aurons toute la nuit pour nous retrouver. Et puis, ce n'est pas comme si risquer d'aller où que ce soit. » Enceinte, il n'est plus question de jouer les héroïnes sur le terrain. Le Syndicat du Crime, elle l'affrontera d'une autre façon, bien moins directe, mais pas moins efficace.

Diana se change elle aussi pour adopter une tenue plus décontractée, puisqu'elle a bien l'intention d'assister et de participer à cette petite session d'entraînement – avec ou sans la participation Damian. Mais elle ne prend avec elle aucun des éléments de son armure, pas même ses bracelets. Elle a une petite idée derrière la tête, qu'elle exposera en temps voulu. Ne connaissant pas suffisamment bien le manoir pour s'y déplacer sans réfléchir, elle laisse Jason les conduire jusqu'à la salle réservé à l'entraînement, éloignée des parties communes de la bâtisse, là où aucun visiteur ne risque d'entrer accidentellement. Un petit sourire étire ses lèvres quand elle voit Damian dans un coin de la pièce, les bras croisés et les sourcils froncés. Les filles semblent plus enthousiastes, particulièrement Stephanie, Cassandra est un peu plus réservée mais la petite étincelle de son regard n'échappe pas à l'Amazone. Alfred est là lui aussi, assis dans un fauteuil qui semble lui être attitré. Elle n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà Damian lance les hostilités. « Je n'ai pas besoin d'entraînement, Prince. J'ai été entraîné par les meilleurs, je ne vois pas ce que je pourrais apprendre de plus. » Le soupir désespéré du majordome résonne dans toute la pièce, il transpire l'exaspération par tous les pores de sa peau. Diana, elle, sourit. « Oh, vraiment ? Les meilleurs, tu dis ? » Elle fait mine de réfléchir une minute, un doigt sur les lèvres. « J'ignorais que les Déesses s'occupaient également d'entraîner les assassins de Ra's al Ghul. Et je ne pensais pas Arès capable de s'intéresser à des mortels... Me serais-je trompée ? » Elle hausse les sourcils et fait mine d'interroger Jason d'un regard, avant de hausser les épaules. « Suis-je bête... Je pensais que moi et mes cinq millénaires d'apprentissage des Arts de la Guerre aux côté de ses divinités patronnes avions quelque chose à t'apprendre... » Toucher l'ego pour le faire réagir, voilà la stratégie que Diana choisit d'adopter. Pour le remettre à sa place et le faire sortir de sa coquille. Elle sait qu'il souffre de la disparition de son père, elle le sent, et ne veut pas qu'il se sente obligé de jouer les durs pour donner l'impression de tenir le coup. Personne ne le lui demande. En revanche, Diana ne peut tolérer qu'il agresse les autres se sentir mieux et affirmer sa prétendue supériorité sur eux. Elle soutient son regard noir un instant avant de s'en détourner, faisant mine de l'oublier.

« Eh bien, puisque de toute évidence Damian n'a rien à apprendre, il ne reste que nous quatre... » Diana perçoit le petit hochement de tête d'Alfred, qui comprend très bien ce qu'elle cherche à faire, et approuve visiblement sa stratégie. « J'ignore de quelle façon la Ligue des Assassins commence l'apprentissage de ses éléments... Mais sur Themyscira, nous apprenons à  maîtriser nos corps et nos réflexes à la perfection avant de tenter de faire de même avec une arme. Pour cela, les Déesses nous soumettent à un exercice qui exige de la concentration autant que de précision et de la rapidité... » Diana sort un bandeau de sa poche, et le noue autour de ses yeux en sachant que Jason comprendra parfaitement où elle veut en venir. « Essayez simplement de me toucher. Le premier qui y parviendra remporte un duel à l'épée. » Un jeu d'adresse qui les forcera à se rapprocher en laissant de côté leur timidité, et leur évitera pour le moment de faire connaissance en échangeant des coups. Et puis qui sait, peut-être que l'entraînement perdra de son sérieux et leur permettra à tous de se détendre un peu, elle la première. En supposant que Damian ne trouve pas une nouvelle occasion de se montrer hautain... Et que Jason sache se tenir – que les dieux la préservent – contrairement à toutes les fois où cette méthode d'entraînement s'est avérée... Eh bien, un peu trop tentante pour lui.

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Dernière édition par Diana Prince-Todd le Sam 7 Oct - 20:50, édité 3 fois
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Jason Todd


Jason Todd

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Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : a lighthouse in the dark (Diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyMar 3 Oct - 13:28


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Vous avez beau faire tous les efforts du monde, vous n'êtes pas une famille. Pas vraiment. Et durant tout ce repas, c'est ce qui t'a marqué, cette distance, cette protection que chacun a dressé contre les autres. Certains sans s'en rendre compte, d'autres volontairement. Tu n'en veux à personne, conscient que les choses sont compliquées pour tout le monde, mais tu ne peux t'empêcher de redouter la suite des événements. Êtes-vous vraiment fait pour vivre ensemble ? Vos caractères sont tous différents, bien affirmés. Vous avez maintenant pour habitude de travailler seul, de ne dépendre de personne. Et tous vous retrouver ainsi, c'est déroutant. Toi le premier. Cet endroit, ceux qui le peuplent, t'as cherché à les fuir à ton retour à Gotham. Pour rien au monde tu n'aurais voulu remettre les pieds ici. Et pourtant, te voilà, à partager un repas avec eux, à feindre l'indifférence quand le cadet cherche ouvertement la provocation. C'est lui le problème. L'origine du malaise ressentit par tous tout à l'heure. Tu ne sais pas grand chose de ce gamin. Tu connais sa mère, tu connais son grand-père, et tu connais le milieu dans lequel il a été élevé. Mais c'est tout. Ce qu'il est devenu depuis que Bruce l'a pris sous son aile, tu n'en as pas la moindre idée, et tu n'as jamais cherché à savoir. En vérité, tu préfères oublier ou ignorer ce qui se rapproche plus ou moins au rôle de Robin. Dix ans se sont écoulés depuis ta mort, mais ce n'est pas encore assez pour que la cicatrisation soit complète Tu n'oublieras jamais l'instant où Talia t'a présenté Tim, le nouveau Robin. Celui qui t'a remplacé auprès de Bruce. Tu n'étais encore qu'un adolescent, et tu l'as vécu comme une trahison et un abandon. Le cas de Damian est encore différent, plus compliqué, mais rien chez lui ne suscite ton affection. Bien au contraire. Dans la chambre, tu ne retiens pas ta colère à son égard, celle trop longtemps refoulée pendant le diner. « Oh, alors tu peux utiliser la violence avec moi, mais avec lui, tu préfères éviter ? » Tu lui rends son sourire, plus amusé qu'autre chose par le constat. Tu te souviens très bien de cette nuit là, comment l'oublier ? Ton comportement a été déplacé, et elle a eu parfaitement raison de te remettre à ta place par la manière forte. La suite a pris une toute autre tournure, et peu de chance que ce soit aussi le cas avec le jeune Wayne. Vous êtes peut-être tous les deux des têtes brûlées arrogantes, mais tu restes très différent de lui. Tu sais admettre tes erreurs, et tu ne cherches pas constamment à avoir le dessus sur les autres. Contrairement à lui, tu n'as rien à prouver. « Toute la nuit, ça me plait. » Ce manque d'intimité, tu le ressens déjà, toi qui a eu pour habitude de partager ton quotidien qu'avec elle. Bien sûr, ça te fait plaisir de pouvoir partager un moment avec Stephanie et Cassandra, mais tu sais aussi que Diana a besoin de réconfort depuis la catastrophe. Ton but, c'est de parvenir à satisfaire tout le monde. Espérons que cette première tentative soit un succès. Au pire, tu sais que tu retrouveras les bras de ta femme un peu plus tard dans la soirée.

En guise de tenue d'entrainement, tu optes pour un bas de jogging gris, ainsi qu'un haut de même couleur, venu couvrir ton torse ordinairement nu lors de tes séances intensives. En présence des autres, il va falloir faire un peu plus attention à tout. Te balader à moitié dénudé est évidemment à proscrire. L'habitude étant déjà bien ancrée, la tâche ne va pas être facile. Une fois Diana prête elle aussi, vous vous dirigez vers la salle d'entrainement. Pour t'y être rendu un bon millier de fois par le passé, tu n'as aucun mal à retrouver ton chemin. Et quand vous passez le pas de la pièce sécurisée et à l'écart du reste, les souvenirs ensevelissent ton esprit. Plus jeune, tu adorais venir ici. Chaque jour, tu te faisais le serment de te dépasser, de faire mieux que la veille. La détermination d'un gamin qui cherche à faire ses preuves. Qui veut se montrer à la hauteur de son mentor. Aujourd'hui, tu es un combattant accompli, mais tu te montre toujours avide d'en apprendre plus. Tu pars du principe qu'il y a toujours quelque chose à apprendre, et qu'aucun savoir n'est absolu. Et tu sais qu'aux côtés de Diana, tes compétences peuvent encore considérablement s'améliorer. Elle a les techniques, mais également le comportement adéquat. Et c'est sans surprise sur ce point que tu dois faire quelques efforts supplémentaires. Les filles sont déjà là. Ainsi que Damian, adossé avec désinvolture contre un mur, et qui ne tarde pas à rejouer les gosses insupportables. Son meilleur rôle. Mais cette fois, Diana intervient rapidement, semblant perdre patience elle aussi. La leçon d'humilité qu'elle lui donne t'arrache un grand sourire satisfait. Tu tentes de garder ton sérieux, bien qu'il semble remarquer ton amusement et s'en agacer. « Tu ne te trompes pas, rien de tout ça chez les Assassins. » C'est un réel plaisir que de surenchérir. Toi aussi tu as suivi les préceptes de la Ligue de Ra's Al Ghul. Ce que Damian a appris, tu l'as appris également. Et c'est loin, très loin, d'arriver à la hauteur de ce que Diana a déjà voulu t'enseigner. Tandis que l'élément perturbateur semble se calmer – ou bouder – dans son coin, c'est vers les filles que tu te tournes à présent. « C'est ma femme. Pas mal, hein ? » Quoi ? T'es fier de partager la vie d'une femme aussi incroyable qu'elle. C'est ta revanche sur le passé. Et que ce soit Stephanie ou Cassandra, les deux semblent amusées par ce petit aparté, et au vu de leurs sourires en coin, comprendre ton enthousiasme.

L'exercice que vous propose Diana, tu le connais déjà. Vous l'avez pratiqué ensemble plusieurs fois, bien que qu'il ce soit généralement terminé par... une autre sorte de pratique. Intense, elle aussi. Tu dois d'ailleurs lutter pour ne pas laisser ces pensées parasites empiéter sur ta concentration. Le jeu est lancé. Et durant les quelques premières secondes, tu préfères observer les techniques de tes partenaires. Stephanie est direct, son approche est franche et rapide, mais au détriment de l'analyse de l'adversaire. Ce qui la conduit chaque fois à l'échec. Les gestes de Cassandra, eux, sont très précis. Elle n'attaque que quand une opportunité s'offre à elle. Elle est presque l'opposée de Stephanie. Mais les deux jeunes femmes sont très douées. Si elles n'étaient pas en train de lutter contre une Amazone, peut-être même qu'elles réussiraient l'épreuve haut la main. Malheureusement pour elles, Diana se déplace avec une dextérité parfaite. Les yeux bandés, c'est sur l’ouïe que repose son anticipation. Elle se focalise sur le bruit de vos pas, et sur les soulèvements d'air de chacun de vos déplacements. « T'es déjà fatigué ? » Le sourire provoquant de Stéphanie est une incitation limpide à donner le meilleur de toi-même. Sans doute attend t-elle de voir de quoi tu es capable ? Elle a probablement déjà entendu parler de Red Hood et de ses méthodes, mais aujourd'hui, c'est Jason Todd qu'elle aimerait juger. Et uniquement sur ce qu'elle verra de ses propres yeux. Cassandra ne parle pas beaucoup, mais tu lis l'approbation dans son regard fixé sur toi. Très bien. Elles veulent voir ce tu peux faire, alors tu vas leur montrer. « Je voulais vous laisser une chance. » L'appel au défi est rendu, et tu te lances toi aussi dans la danse martiale. Plutôt que de vous battre pour le prix de la fierté, vous optez pour un travail d'équipe. Les erreurs commises par l'un ne seront pas reproduites par les autres. C'est ainsi que vous progressez chaque seconde un peu plus. Vos gestes sont de plus en plus précis et redoutables, et tu peux clairement voir Diana avoir de plus en plus de mal à anticiper vos mouvements. Stephanie, qui au début frappait dans le vide avec l'espoir de finir par toucher sa cible, commence à laisser tous ses sens se mettre en éveil. Il ne s'agit pas que de regarder, il faut voir. Et écouter. Cassandra s'améliore elle aussi. Son côté solitaire la poussait à ne se focaliser que sur elle-même, sans prendre en compte ce que les échecs de sa partenaire aurait pu lui apprendre sur les méthodes d'esquives de Diana. C'est un travail collectif, où chacun a son rôle à jouer. Et c'est à celui qui apprendra le plus vite de la défaite.

Bam. Tandis qu'elle tente de contrer les assauts maitrisés des filles, tu parviens avec rapidité et agilité à lui ôter le bandeau des yeux. « Touché. » Avec plus d'aisance qu'elle ne l'aurait imaginé ? Peut-être. Tu attends avec impatience l'avis du coach, tandis qu'Alfred s'éloigne pour aller chercher les deux épées qui serviront à la prochaine étape de l'entrainement. Vous avez été bon tous les trois, et le mérite est loin de ne revenir qu'à toi. A cette première manche, vous avez tous gagné quelque chose. Mais évidement, difficile de cacher ta fierté, et c'est en faisant tournoyer le bandeau entre tes doigts que tu te rapproches de ta femme. Un sourire qui en dit long sur tes intentions. « C'est possible d'échanger le duel à l'épée contre une nuit avec le bandeau ? » Comme vous en avez déjà eu usage lors de votre soirée endiablée dans la tente. Et à d'autres occasions tout aussi savoureuses. Tu es rarement sage lors de vos entrainements, et la présence d'autrui t'oblige à te tenir correctement. Malgré tout, et sans grande surprise, ton naturel revient de temps à autre au galop. Au grand galop, même, quand il s'agit de flirter avec celle que tu aimes. Mais qui peut t'en blâmer ?
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptySam 7 Oct - 20:58

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


Diana aimerait pouvoir faire beaucoup plus que leur proposer un bref entraînement pour se rapprocher, et peut-être se laisser aller un peu. Mais c'est pour le moment tout ce qu'elle peut faire, et elle compte le faire de son mieux. Stephanie et Cassandra semblent réceptives à l'idée, et puisque Damian n'est pas encore parti en claquant la porte, Diana estime que c'est une victoire. Quant à Jason, sa volonté de bien faire lui fait chaud au cœur, elle qui craignait qu'il ne préfère se renfermer sur lui-même. Elle se doute bien qu'il agit ainsi en partie – en grande partie – pour elle, mais cela n'enlève rien au geste. Et elle l'espère, il s'entendra bien avec Stephanie et Cassandra, qui n'ont elles aucun a priori à son sujet. Au contraire de Damian, qui semble éprouver le besoin de rabaisser tous les Robin avant lui – jalousie mal placée, arrogance démesurée, mélange des deux ? Diana l'ignore, elle n'est pas aussi familière avec lui qu'elle peut l'être avec le reste de la fratrie. Car, qu'il ne veuille ou non, Dick, Jason et Tim sont autant le fils de Bruce qu'il l'est, les liens du sang n'y changeant strictement rien. Tout ce qu'elle espère, c'est ne pas devoir gérer un véritable combat d'ego entre Jason et lui ; pourtant, son instinct lui dit que ces deux là ne sont pas prêts de s'entendre, et Alfred semble l'avoir compris tout aussi bien qu'elle. L'attitude du majordome ne cessera d'ailleurs jamais de l'impressionner. Elle sait qu'il considérait Bruce comme son propre fils, sa perte doit l'affliger, la douleur doit être terrible, mais il ne laisse rien paraître devant le reste de la famille. Il reste droit et fier, flegmatique, un roc sur lequel tous et toutes peuvent s'appuyer. Pour avoir bien souvent été à sa place, Diana sait que c'est loin d'être une tâche aisée, ou agréable. Mais il est parfois nécessaire d'endosser ce rôle, parce que personne d'autre ne le peut. Toutefois, impossible de le faire sans posséder un penchant important pour l'altruisme. Diana ne se souvient pas avoir vu Alfred un jour flancher, lui qui aurait pourtant eu de quoi, et le droit de le faire, un millier de fois. Elle ne connaît personne qui n'ait pas un grand respect pour le majordome des Wayne, dédié corps et âme à cette famille, pourtant bien loin d'être des plus aisées à gérer.

Le jeu est lancé, et même privée de sa vision, Diana n'a aucun mal à éviter les gestes des deux jeunes femmes. Non pas qu'elles ne soient pas douées, mais l'Amazone a des millénaires d'expérience, et une technique qui lui est propre, enseignée nulle part ailleurs que sur Themyscira, et par des professeures bien particulières, lesquelles ne se frotteraient jamais à une personne telle que Ra's al Ghul. Diana est vive, gracieuse, elle n'utilise pas de sa rapidité hors du commun pour esquiver les tentatives directes de Stephanie, ou plus précises de Cassandra. Jason n'a encore rien tenté, certainement désireux de d'abord observer les techniques des plus jeunes recrues de Bruce. Elle sait qu'il n'a encore rien essayé, parce qu'elle le connaît. Elle sait reconnaître le rythme de sa respiration, le bruit de ses pas, différent de ceux des filles parce qu'il est plus grand et plus lourd, son odeur, toutes ces choses qui peuvent échapper aux oreilles non entraînées – cette technique ne repose en rien sur ses capacités surhumaines, elle est basée sur la maîtrise parfaite des sens et une concentration parfaite. « Ne t'en fais pas pour lui, il est rarement fatigué. » Un sous-entendu à peine subtil qui arrache un ricanement à Alfred, et un soupir à Damian. Bientôt, ils sont trois à essayer de la toucher et Diana sourit – ce travail d'équipe, c'est exactement ce qu'elle voulait inciter. En travaillant ensemble, ils multiplient les chances de parvenir à la toucher, et apprennent en même temps que leurs habitudes de combattants solitaires ne sont pas nécessairement les plus efficaces. Quand le bandeau qu'elle porte lui est retiré, elle ne cache pas sa surprise. « Ah, donc en fin de compte, tu faisais attention à tout ce que j'essayais de t'apprendre... » Elle sourit. Difficile d'enseigner quoi que ce soit de concret à Jason quand il a l'esprit ailleurs, vers une activité physique d'un tout autre genre. Mais en fin de compte, sa surprise n'a pas réellement lieu d'être. Évidemment, qu'il faisait attention. Même en songeant à autre chose, il reste bien plus doué et plus rapide à assimiler ses enseignements que bon nombre de ses élèves. La faute à des années d'entraînement intensifs auprès d'assassins, de mercenaires et d'une caste ancienne et mystique.

« Vous êtes très douées, toutes les deux. Vous manquez encore un peu de concentration et de précision, mais je ne doute pas que vous soyez bientôt capables de vous surpasser. » Quelques paroles d'encouragement destinées aux jeunes femmes ; Stephanie rougit et Cassandra s'incline respectueusement. Puis elle écarquille les yeux et secoue la tête quand Jason quand il lui demande s'il est possible d'échanger le duel à l'épée contre une nuit avec le bandeau. Là, Alfred manque de s'étouffer avec sa gorgée de thé, et Diana lève les yeux au ciel. Très bien, puisqu'il veut jouer... Là encore, en usant uniquement de ses techniques de combat, elle se rapproche, lui retire les épées des mains avec des gestes précis, et avant même qu'il n'ait eu le temps de réagir à ce premier assaut, elle envoie sa jambe balayer les siennes, l'envoyant littéralement au tapis en une poignée de secondes. Et puisqu'ils en sont à se provoquer, elle pose la pointe d'une épée sur son menton, un sourire un brin moqueur au coin des lèvres. « Mesdemoiselles... Ne jamais hésiter à retourner la faiblesse d'un homme contre lui. » Stephanie porte ses mains à sa bouche pour essayer d'étouffer un rire, sans grand succès, et Diana voit l'ombre d'un sourire sur le visage de Cassandra. « C'est, hum, genre, un privilège de se faire botter le derrière par Wonder Woman, non ? » « Pathétique, surtout. » Diana sent un frisson d'agacement la parcourir quand la réflexion de Damian claque dans la pièce. Elle fait d'abord mine de ne rien avoir entendu et tend une main à Jason pour l'aider à se relever, sans le lâcher ensuite, comme si elle craignait d'avoir à le retenir. « Tu penses pouvoir faire mieux, Damian ? » « Mieux que le Robin qui n'a même pas su rester en vie, Prince ? » L'attaque est cinglante, crachée bien plus tôt que Diana ne l'a anticipé. « DAMIAN ! Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ?! » « Brown, Prince est douée, mais je n'ai rien à lui prouver, encore moins à – » « Assez ! » Personne ne s'attend jamais à ce que ce soit Alfred qui hausse le ton, alors tout le monde devient silencieux.

« Maître Damian, je tolère beaucoup de choses sous mon toit. Que vous rameniez tous les animaux errants au manoir, bovidés inclus, admettons. Que vous aimiez davantage votre katana que les membres de votre famille, passe encore. Que vous ne sachiez pas parler sans vous montrez arrogant, cela se travaille. En revanche, que vous vous abaissiez à ce genre d'insultes, je ne peux le permettre. Nous souffrons bien assez de la perte de Maître Bruce, nul besoin de rajouter une couche de méchanceté  à tout cela. » Alfred rajuste ses lunettes sur son nez, d'un geste sec en guise de conclusion. Mais pour Diana, ce n'est pas assez. C'est encore un peu trop délicat à son goût, et si elle peut faire l'effort de comprendre la douleur de Damian, elle ne peut tolérer ses attaques gratuites et cyniques – à l'encontre de Jason, ou de qui que ce soit d'autre, bien qu'elle ne supporte pas entendre quiconque attaquer son époux sur sa mort, loin d'être de sa faute, comme si ce traumatisme était d'une banalité affligeante. « Peut-être que tu as mal, Damian, mais tu n'es pas seul. Tout le monde dans cette pièce est en deuil. Nous avons tous perdu un père, un ami, un fils... Je lui en veux. Je lui en veux de nous avoir laissés. Je lui en veux d'être mort. Mais ça ne me donne pas le droit d'être cruelle avec qui que ce soit... Nous n'honorerons pas sa mémoire en nous querellant comme des imbéciles. » Elle s'avance de quelques pas, les mains jointes, droite et fière, un quelque chose de mystique et vaguement menaçant se dégageant de ses prunelles sombres. « Je ne suis pas "douée", Damian. Je suis la meilleure. Je me suis entraînée pendant des siècles, des millénaires, avant même que la lignée de Ra's al Ghul ne voie le jour. Je pourrais le mettre à genoux en moins de temps qu'il ne m'en faut pour te le dire. Si tu estimes ne rien pouvoir tirer de mes enseignements, personne ici ne t'oblige à les suivre. Mais si tu trouves pour seul intérêt à partager un moment avec nous l'opportunité de rabaisser ton aîné, je te prierai de nous laisser, et d'emmener tes sarcasmes avec toi. » Diana se radoucit, et secoue doucement la tête. « Ou alors, tu peux rester avec nous, sous réserve d'abandonner ton cynisme, et laisser la solitude de côté pour un moment au moins. »

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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyDim 8 Oct - 19:39


Diana & Jason

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Et oui, malgré les apparences, tu as écouté chaque mot prononcé, et retenu chaque leçon donnée par Diana. Contrairement à d'autres dans cette pièce – dont on taira le nom – tu es gourmand quand il s'agit de perfectionner tes techniques de combat. C'est vrai, tu n'en donne pas toujours l'impression, quand au détour des exercices tu t'autorises à quelques tentatives de séduction. Un goût prononcé pour le flirt que tu as bien du mal à faire taire. Mais pour ta défense, difficile de rester pleinement concentré quand une femme comme Diana se lance dans un corps à corps contre toi – c'est carrément plus tentant qu'avec Ducra. Ces frôlements. Ces regards. Ta plus grosse faiblesse, c'est elle-même. Néanmoins, et t'espères qu'elle s'en rend compte malgré tout, tu es reconnaissant du temps qu'elle te consacre pour faire de toi un guerrier encore plus performant. Les Amazones sont d'incroyables combattantes, et tu serais extrêmement chanceux si tu parvenais à un tiers de ce qu'elles sont capable de réaliser. Aujourd'hui, t'es fier d'avoir assez tiré de son enseignement pour être parvenu à ôter le bandeau sans qu'elle ne s'en aperçoive. Tu ne cherches pas à impressionner les filles, ni à prouver que tu peux être le meilleur. Tu veux simplement qu'elle soit fier de toi. C'est tout ce qui t'importe. Tout au long de ton entrainement à travers la planète, tu as toujours été très proche d'être le meilleur élément. Très proche. Ce qui t'a fait défaut, c'est le manque de discipline. A trop en vouloir en faire qu'à ta tête, tu es passé à côté d'une partie de ton apprentissage. C'est dans ta nature, ce refus de l'autorité, cette incapacité à simplement obéir sans brancher. Tu as été puni. Tu as été sermonné. Mais tu es resté le même. Une arrogance, qui, avec Diana, disparaît complètement. Quand tu te bats contre elle, tu ne cherches pas à prendre le dessus. Tu écoutes, et tu appliques simplement ce qu'elle demande de faire, sans contester ou remettre en question sa pédagogie. Et peut-être que finalement, grâce à elle, tu finiras par réellement devenir le meilleur. Il n'y a qu'elle qui a ce pouvoir, faire d'une tête brûlée un élève discipliné. Enfin, plus ou moins. Epées en mains, prêt pour la seconde étape, tu t'apprêtes à lancer la première attaque, quand, et bien, quand ton dos frappe rapidement le tapis au sol. D'une grimace frustrée, tu encaisses la cuisante défaite. La défaite la plus rapide l'histoire. « J'imagine que c'est un non ? » La lame contre le menton, tu n'en mène pas large face à l'efficacité de Diana. Faire de ta tentative de séduction une leçon pour les filles, c'est plutôt bien vu. Ce n'est pas la première fois qu'elle met ainsi un terme à vos duels, et peut-être serais-tu un petit peu vexé, si elle n'était pas aussi canon avec ce sourire provoquant.

Le remarque est cinglante. Il crache le mot comme un serpent cracherait son venin. Pathétique. Voilà sans doute ce qu'il pense de toi. Tu as été patient, terriblement patient. Et si tu n'étais pas sous le toit d'Alfred, et tenu par le plus grand des respects, il y a déjà longtemps que tu aurais mis un terme à cette querelle puérile. Tu attrapes la main de Diana qui t'aide à te relever. Et puis, à nouveau, une attaque gratuite. Méchante. Douloureuse. Il te plonge le nez dans ton passé, et y appuis ta tête de force. Il t'oblige à contempler ton échec. Un échec encore bien trop présent dans ton esprit. Le regard que tu échanges avec elle est lourd de sens, un grondement de tonnerre prêt à tout foudroyer. Tu ne peux plus te contenter de t'écraser, il vient de franchir la limite à ne pas dépasser, et juste après t'être dégagé de l'emprise de Diana sur ton bras, tu te diriges avec fureur vers Damian. Qu'importe ce qui va se passer, tu n'es plus en mesure de contenir ta colère. « Espèce de... » Le ton de la voix d'Alfred te coupe dans ton élan. Comme tous les autres, ton regard est soudainement dirigé vers lui. C'est rare, quand il s'exprime ainsi, alors tu fais l'effort de l'écouter attentivement. T'es touché, par chacun d'entre eux, qui tentent tant bien que mal de prendre ta défense. Mais tu n'en as pas besoin. T'es assez grand pour te débrouiller seul, et gérer les sales merdeux dans son genre. Il se pense plus fort, plus méritant, que se sait-il réellement ? Ce que la Ligue lui a enseigné ? Toi aussi tu le sais ! Ce que Bruce lui a appris ? Ça aussi tu le sais ! Tu te fiche éperdument de ce manque flagrant de confiance en lui qui l'oblige à se comporter comme la dernière des pourritures, tu ne toléreras plus ce manque de respect envers toi. Diana prend à son tour la parole, impressionnante, magnanime. Tu admireras toujours cette façon qu'elle a de régler un conflit à la force de sa prestance. Tout ce qu'elle est dit est juste, la vérité vraie. Sans doute que ce gosse souffre t-il de l'absence de son père, mais ce n'est pas assez pour que tu puisses passer outre. C'est également le cas de Stephanie et Cassandra, et pourtant, toutes les deux ont joué le jeu. Elles y ont même pris du plaisir. Cette légèreté et cette complicité naissantes ont fait du bien à tout le monde, jusqu'à ce qu'il se permette de venir tout briser. Un sale gosse qui piétine un château de sable plus beau que le sien.

Tu portes ton regard sur Diana, avec une certaine fierté, et admiration. T'aimerais vraiment que son discours suffise à mettre un terme à tout ça, mais tu sais que ce ne sera pas le cas. Il va la respecter elle, peut-être, mais toi, peu de chance. Tu fais demi-tour, et plutôt que de te ruer sur lui, tu retournes près du tapis, récupérer une épée, que tu tiens fermement entre tes doigts. « Prends-en une. » Il t'observe mais ne dit rien. Pendant un instant, t'as l'impression de t'adresser à lui dans une langue inconnue. Et bon sang, tu n'as pas la patience de jouer à ce petit jeu. « Prends-en une ! » Ton ton est ferme, froid. Cette fois, il s'exécute, et se joint à toi, épée en main. Il pense être le meilleur, il pense pouvoir te battre, et bien, il est temps de le déterminer. Puisqu'il ne semble respecter que la force, tu lui arracheras ce respect. Sa première attaque est approximative, guidée par l'unique envie de gagner. Il voit ça comme un duel dont la défaite serait humiliante. Il en oublie presque la technique très pointue que demande une telle discipline. Ra's Al Ghul a commis la même erreur, juste avant que tu ne prennes le dessus sur lui. Tu es un homme en colère, souvent contrôlé par la rage, mais eux, ils sont rongés par la jalousie et la peur. Elle est là leur faiblesse. Tu ne peux le nier, il sait se servir d'un sabre, mais ce n'est pas suffisant pour espérer l'emporter contre un adversaire. Il attaque, tu contres. Pendant plusieurs minutes, c'est tout ce que vous faites. Parce qu'il est incapable de se poser, de jauger tes parades. « Alors, ce combat ne devrait pas déjà être terminé ? » Lui qui se pense si bon, a bien du mal à mettre un terme à votre rixe. Il s'épuise plus qu'autre chose. Conscient que tous les regards sont braqués sur vous, il ne parvient à se concentrer pleinement dans la lutte. Il redoute ce qui est inévitable. Il se projette trop loin, ce qui condamne l'instant présent, le seul qui compte réellement. D'un coup vif et rapide, tu le désarmes, son épée tombe au sol. Et il réplique aussitôt, d'un crocher du droit douloureux. Tu fais plusieurs pas en arrière, sonné par le coup inattendu. Et quand tu portes ta main à tes lèvres, tu vois le sang sur tes doigts. D'un regard rassurant, tu incites Diana à ne pas intervenir. Même si l'envie la dévore sûrement. « Tu peux pas gagner, Todd. Un pied de biche a suffit à t'achever.  » Il ramasse son arme. Il se révèle plus féroce. Plus furieux. Sûrement galvanisé par le coup qu'il t'a porté sans que tu ne le vois venir. Sa lame tranche ton poignet, et t'incite à ton tour à lâcher l'épée. « Qu'est-ce que je disais ! » Il fanfaronne déjà, persuadé  que le combat vient de prendre fin. Mais tu as une autre carte dans ta manche. Les deux armes que tu tiens désormais entre tes mains ne sont pas faites d'acier, mais d'énergie pure. Une magie puissante et ancestrale. « Je parie que ça tu ne sais pas le faire, pas vrai ? » Profitant de sa surprise, et de cet air béat, tu l'attaques sans lui laisser le moindre répit. Inlassablement. Jusqu'à ce qu'il finisse contre le mur, les lames croisées des deux côtés de son cou. Maintenant oui, le combat est terminé. « Tu n'as aucune foutue idée de qui je suis. Mais je viens de me faire une assez bonne idée de qui tu es toi. » Depuis ton expérience en tant que Dr Fate, tu redoutes beaucoup moins l'essence mystique qui émane de toi. Tu l'acceptes, et t'en sers, quand tu le juges nécessaire. Donner une leçon d'humilité à Damian, c'était nécessaire.

Les épées disparaissent à l'ordre de ta pensée, sous les regards stupéfaits de Stephanie, Cassandra et Alfred. Seule Diana ici est au courant de cette facette de tes capacités. Tu ne voulais pas qu'ils l'apprennent ainsi, mais il est toujours impossible d'anticiper pleinement un combat. Tout ce que tu espères, c'est que le fils Wayne te portera un peu plus en respect désormais. Ou au moins, qu'il prenne l'initiative de t'ignorer. Tu aurais pu être plus violent. Tu aurais pu cracher toi aussi des mots cinglants qui atteignent le cœur. Mais tu ne l'a pas fait. Parce que votre bébé va arriver, et que tu ne veux plus être cet homme. Tu veux être mieux. Meilleur. Devenir un exemple qu'il pourra suivre. Et ce sont des efforts quotidien pour y parvenir. « Veuillez m'excuser, mais j'en ai terminé pour ce soir. » Epuisé, aussi bien moralement que physiquement, tu te rapproches de Diana pour déposer un baiser sur sa joue. Tu ne lui en voudrais pas du tout de rester pour continuer l'entrainement des filles, mais toi, t'as assez donné. D'un geste de la tête, tu salues les autres, y compris Damian. C'est comme un éternel recommencent, où chaque jour est un jour où on t'oblige à faire tes preuves. Comme s'il y avait encore quelqu'un à impressionner. Ou comme si ça t'importait encore. Après avoir quitté la salle, tu te rends sur la grande terrasse extérieure. Il fait noir. Toujours noir. Et l'air est frais. Mais le souffle de la bise nocturne te fait du bien. Quand tu entends des pas derrière toi, tu devines aisément de qui il s'agit, tu n'as besoin de te retourner. Ta femme, ta partenaire, l'amour de ta vie. Jamais elle ne te laissera tomber, jamais. « C'est donc ça mon héritage ? Le Robin qui a été tué ? » Tes craintes en arrivant ici viennent de se matérialiser. Et même si tu t'y étais préparé, ça n'en reste pas moins un énorme poids sur le cœur.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyMar 10 Oct - 19:06

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


Damian est compliqué. Jason est compliqué. Leurs caractères, sans être parfaitement contraires, sont incompatibles. Trop d'arrogance, trop de mépris mutuel, trop d'incertitudes, trop de manque de confiance, trop de colère. Trop de jalousie, peut-être. Mais en rappelant aussi cruellement à Jason sa mort, Damian a frappé fort. Là où Jason n'a jamais cessé d'avoir mal. Son intervention combinée à celle d'Alfred ne sera pas suffisante pour les calmer, tout le monde dans la salle le sait. « Jason... » Elle secoue la tête quand elle le voit ramasser l'épée et se rapprocher de Damian avec détermination. Stephanie est figée, Cassandra les observe les sourcils froncés et Alfred semble à la fois consterné et blessé par leur échange plein de véhémence. Diana soupire et s'écarte du centre de la pièce quand le plus jeune fils de Bruce prend l'épée que son aîné lui tend, sans doute persuadé de pouvoir faire mieux que lui. Elle croise les bras, puisqu'il ne lui reste plus qu'à attendre en attendant qu'ils aient terminé de se quereller. Elle ne sait pas si c'est une bonne chose, s'ils en ont réellement besoin, mais une chose est certaine, si elle les en empêche, elle ne fera que retarder l'inévitable, et à quoi bon ? Elle les observe, le regard sombre, ce n'est pas ainsi qu'elle voulait que les choses se déroulent. Damian est aveuglé par son arrogance, mais Jason n'arrange rien en le provoquant. Elle émet un claquement de langue agacé quand Damian le frappe en plein visage, avant de renchérir qu'il ne peut pas être si doué que cela, puisqu'un pied de biche a suffi a le tuer. Diana se retient difficilement de lui dire de se taire, et serre les dents quand il blesse Jason du tranchant de son épée. Il va beaucoup trop loin à son goût, et pourtant elle est plutôt encline à chercher des explications à son comportement, mais là, c'est tout bonnement trop. Non, Diana n'est pas objective – difficile de l'être en amour. Mais elle n'est pas complètement aveugle pour autant. Ce que fait Damian est cruel, c'est de la méchanceté gratuite. Est-il simplement jaloux ? Jaloux que Talia se soit intéressée à Jason, jaloux qu'il ait connu Bruce plus longtemps que lui, jaloux qu'il soit meilleur que lui ? Diana ne posera pas la question, le garçon n'y répondra pas.

Les All-Blades. Diana est surprise par leur apparition, mais certainement pas autant que ceux qui ignoraient tout de leur existence. Alfred et les filles restent bouche-bée, mais pas autant que Damian, qui ne s'attendait pas à une telle démonstration de force – de force mystique. Cela met un point final au conflit, mais le regard noir que Damian lance à Jason n'échappe pas à Diana, qui comprend qu'il n'en a de toute évidence pas terminé avec lui. Mais Jason, lui, n'est plus d'humeur à répondre à ses provocations. Avant, peut-être, mais plus maintenant. Elle soupire quand il vient déposer un baiser sur sa joue avant de quitte la salle d'entraînement. Elle non plus, n'est plus réellement d'humeur à continuer. Mais avant de prendre congé, elle attend que Jason ait disparu derrière la porte. « Ne redis plus jamais de telles choses, Damian. Jamais. » Elle le fixe pendant de longues secondes, jusqu'à ce qu'il baisse les yeux. « Alfred, si vous voulez bien m'excuser... Bonsoir. » A son tour, Diana quitte les lieux, à la fois furieuse et désolée que les choses aient si vite mal tourné. Elle déambule dans les couloirs sombres du manoir quelques instants, avant de retrouver Jason sur la terrasse extérieure. Il fait noir, terriblement noir, sans l'éclairage du bâtiment, Diana n'y verrait pas à cinq mètres devant elle. Elle grimace, la question qu'il lui pose lui serre le cœur. Elle se rapproche de lui et l'enlace, pose sa tête contre son épaule. « Ton héritage ? Il grandit en moi. » A ses yeux, il n'a jamais été le Robin qui est mort. Le Robin qui s'est sacrifié pour sauver sa mère, peut-être, mais certainement pas celui qui a échoué. Des personnes sont à blâmer pour sa mort, mais il n'en fait pas partie, elle ne l'a pas pensé une seule fois, pas une seule seconde. Elle le relâche et vient se placer devant lui, les mains à plat contre son torse. « Ta vie n'est pas définie par ta mort. » Sans doute est-ce un peu paradoxal, comme formulation. Mais c'est vrai. Il est mort, c'est vrai, mais ce n'est pas ce qui compte. « Tu n'es pas mort parce que tu étais faible. Tu es mort parce que tu ne savais pas baisser les bras. » Elle caresse sa joue, tendrement. « Tu ne sais toujours pas, d'ailleurs... Damian est agressif parce que tu représentes une menace pour lui. Parce que sa propre mère t'as pris sous son aile et a vu en toi des choses qu'il ne possède pas. Et peut-être... Peut-être parce qu'il sait que Wonder Woman n'épouserait pas n'importe qui. » Elle lui sourit, voulant se montrer rassurante, avant de l'embrasser. « Tu es capable de faire tellement, tellement de choses, Jason. Tu as encore l'éternité devant toi pour construire un héritage dont tu seras fier. Mais tu es déjà parvenu à me convaincre de mon droit au bonheur, tu as tué un demi-dieu et privé une déesse de son immortalité, envoyé Ultraman au tapis et nous allons avoir un bébé. Est-ce que ce n'est pas au moins un bon début ? » C'est même bien plus que cela, c'est une série d'accomplissements inédite, dont il est le seul à pouvoir se vanter. « Je suis fière de toi, Jason. Tu n'imagines pas à quel point. »

Diana prend une profonde inspiration. C'est loin d'être facile, de le voir à ce point douter de lui-même, alors qu'il est, littéralement, capable de faire des choses extraordinaires. C'est douloureux, de le voir continuer à lutter contre ses démons, douloureux de constater que certains sont incapables de le considérer à sa juste valeur. « Peu importe ce que Damian dit ou croit, il a tort, et personne ne pense comme lui. Il n'est rien de plus qu'un enfant qui s'imagine être adulte. Cette attitude lui passera bien assez vite. N'y fais pas attention, ça n'en vaut pas la peine. » Les choses sont bien assez compliquées sans que Damian ne mette son grain de sel. « Oublie tout ça. S'il te plaît. J'ignore quelle heure il est, sans doute pas très tard, mais je suis épuisée. Allons nous coucher, tu veux bien ? » Elle prend sa main dans la sienne, et ensemble ils rejoignent leur chambre. Non pas que ce soit réellement nécessaire, mais par réflexe Diana va fermer les rideaux sur les grandes fenêtres, avant d'aller fouiller un peu dans leurs sacs pour y récupérer de quoi se changer. « Je t'emprunte ça », fait-elle en agitant l'un de ses pulls. « Je sais que tu préfères mes tenues plus légères, mais j'ai froid. Et je déteste avoir froid. » Le sous-entendu n'est pas très subtil, n'est-ce pas ? Peu importe, il n'est pas censé l'être. Diana veut détendre un peu l'atmosphère, et Jason avec elle, après cette soirée des plus catastrophiques. Elle retire ses vêtements et les dépose sur une chaise avant d'enfiler le pull, qui lui arrive au dessous des genoux et est bien trop large pour elle, avant de se glisser sous les draps et les couvertures. Elle attend qu'il l'ait rejoint avant d'attraper la fameuse peluche grenouille dont il lui a parlé plus tôt. « Bon... C'est vrai qu'elle n'est pas... Comment dire... Eh bien, disons qu'avec une tête pareille, elle ne doit pas avoir eu une vie facile... » Elle étouffe un rire. « Mais nous devrions la garder, pour le bébé. Après tout, elle a été importante pour toi. Et puis ça lui apprendra que la beauté n'est pas la plus grande des qualités. » Cette fois elle rit, avant d'attraper la main de Jason pour la poser sur son bas-ventre. « Tu sens ? Ce léger arrondi ? Ça ne devrait plus tarder à se voir. C'est ça, ton héritage. À côté, le reste n'a pas la moindre importance. »

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Jason Todd


Jason Todd

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Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : a lighthouse in the dark (Diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyJeu 12 Oct - 22:08


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Chaque fois que Diana apparaît, ton cœur bat un peu plus fort. Grisante sensation de retrouver l'être aimée – même si la séparation n'aura duré que quelques minutes. C'est ça être amoureux. C'est comme ces récits adolescents écrits à l'encre noir dans des cahiers secrets. Tout ce qu'on raconte sur l'amour est vrai. Il est tout puissant, exaltant, et pousse à donner le meilleur de nous-même. C'est ce que tu vis chaque jour depuis presque un an. Diana te rend fort, elle a façonné l'homme plus posé et responsable que tu es devenu aujourd'hui. Evidemment, il y a quelques ratés, puisque tu ne pourras jamais changer ta véritable nature – et tu ne cherches d'ailleurs pas à le faire, c'est ainsi qu'elle est tombée amoureuse de toi – mais tes efforts sont indéniables. Tout comme l'intensité de tes sentiments pour elle. Elle vient à peine te rejoindre, que déjà tu ressens le besoin de la sentir contre toi. Besoin partagé, qu'elle assouvit en te serrant dans ses bras. Diana, elle te connait mieux que quiconque. Elle sait ce que tu as besoin d'entendre. Contrarié par la cruauté de Damian, tout semble avoir beaucoup moins d'importance quand elle mentionne votre bébé. Elle a raison, c'est lui ton héritage. Si les blessures du passé se referment peu à peu, elles ne sont cependant pas encore entièrement guéries. Ça reste douloureux de plonger dans ces souvenirs. C'est un étau qui se resserre un peu plus sur le cœur à chaque seconde que tu leur consacres. Tu as fait des choix, au nom de l'amour, qui t'ont coûtés la vie. Tu as voulu protéger celle qui t'a abandonné, qui t'a menti. Le prix à payer a été excessif. Personne ne peut rester stoïque face à une telle expérience traumatisante. Et même si tu peux essayer de comprendre les raisons qui poussent Damian à ainsi te provoquer, tu ne tolèreras jamais un tel comportement. Aucune excuse ne peut justifier de telles provocations. Des propos qui ont pour unique but de blesser. « Je me fiche de sa mère. Ou de son père. Je ne veux pas sa vie, j'ai déjà la mienne. Et elle me satisfait amplement. » Tu connais bien ce sentiment de jalousie, tu l'as éprouvé pour Dick, puis ensuite pour Tim. Avant de t’émanciper complètement du responsable. Même s'il ne s'en est pas rendu compte, Bruce a alimenté cette colère et ce complexe d'infériorité. Ce serait donc hypocrite de prétendre ne pas deviner ce qu'éprouve Damian à ton égard. Mais c'est tout ce qu'il obtiendra de toi, un non acte de mauvaise foi. « Pourtant, je devrais m'y habituer à tous ces jaloux. » Tu lui rends son sourire, ainsi que son baiser. Quand on est le mari de Wonder Woman, il faut apprendre à accepter les élans de jalousie de sombres inconnus. D'où cette manie maladive que tu as de répondre à tous ceux qui s'adressent à vous dans des termes peu respectueux. C'est vrai, tu ne sais pas baisser les bras.

Elle est fière de toi. Ces mots que tu as tenté d'arracher de la bouche de Bruce mainte et mainte fois, sont dits naturellement chez Diana. Tu as besoin de ça, besoin de savoir qu'elle est fière de tout ce chemin parcouru. Tuer un demi-dieu et tous ces autres exploits que tu as fait pour elle n'ont aucune importance si tu ne peux lire la fierté dans ses yeux. En seulement quelques minutes, elle est parvenue à faire disparaître ce que Damian a remué. Et c'est apaisé que tu glisses tes doigts entre les siens pour retourner en direction de votre chambre. Finalement, il n'y a qu'avec elle que tu te sens vraiment bien. Tu as fait de ton mieux ce soir, en proposant cet entrainement en commun. Et jusqu'au fameux dérapage, tout se passait plutôt bien. Pas mal pour un homme qui ne compte pas la sociabilité pour qualité. Mais malgré tout ça, et cet amusement que tu as pu tirer, t'es soulagé de retrouver votre intimité. « Va falloir que j'aille racheter des fringues, bientôt j'aurais plus rien à me mettre. » Tu lui souris, amusé par son nouveau goût pour tes pulls qui ressemblent plus à des robes sur son corps, et dont elle fait sa propriété une fois enfilés. Mais n'est-ce pas une évidence, que quoi qu'elle porte, elle restera la femme la plus belle à tes yeux ? La lingerie fine c'est ton point faible, mais la voir arborer tes vêtements a aussi un petit côté sexy. Et c'est sans détourner ton regard, que tu l'observes se déshabiller. Pour l'heure, tu ne distingues aucune forme marquante sur son ventre, mais ça ne saurait tarder. Et t'espères qu'elle s'épanouira au maximum dans sa grossesse. Toi, tu sais que tu profiteras de chaque seconde. Après un rapide passage dans la salle de bain, c'est uniquement recouvert d'un boxer que tu la rejoins sous les draps, dans un long soupire de soulagement et de bien être. Journée longue et harassante. « Hé ! Te moque pas de miss Froggy ! » Tu ris, à la simple vue de la grenouille à l'allure négligée et au nom ridicule. Pas franchement la peluche dont rêverait un enfant, mais c'est vrai qu'elle a beaucoup compté pour toi. Aussi bête que cela puisse paraître. « Elle a pas un physique facile avec sa tronche de gargouille, mais elle est très sympa ! C'est une bonne confidente. » Elle t'a écouté pendant des années, quand tu n'avais personne d'autre à qui te confier. Une solitude de laquelle Bruce lui-même n'est pas parvenu à te tirer. Il te fallait plus que des rondes nocturnes et un déferlement de coups contre les criminels. Et tout cet amour dont tu avais besoin, Diana te le donne aujourd'hui au centuple.

Ta main glisse sur son ventre, avec douceur et prévenance. Oui, tu sens l'arrondi dont elle te parle. C'est ici même, que se trouve votre futur enfant. Fille ou garçon, vous l'ignorez encore, mais il ou elle est déjà ardemment aimé. Et comme tu veux encore plus de proximité – ou du moins l'illusion –  tu soulèves un peu le pull, pour pouvoir déposer plusieurs baisers sur sa peau. C'est elle qui en profite, mais ils sont aussi pour le bébé. T'as des tonnes de questions à son sujet. A qui il ressemblera le plus ? Quel sera son premier mot ? Quel dessin animé vous allez regarder en boucle pendant des mois ? Tu ne sais rien de la paternité. Ton père était un minable. Et Bruce, et bien, Bruce était Bruce. Alors tout ce que tu fais, c'est tout simplement instinctif. Tu n'étais pas un enfant désiré, alors tout ça, probablement que tes parents ne l'ont jamais fait. « Toc Toc. » Poing fermé, tu appuis doucement sur le ventre de Diana, heureux de pouvoir instaurer un premier contact. Bien évidemment, tu sais qu'il est bien trop tôt, et qu'il ressemble encore qu'à une petite crevette, ta naïveté est juste feinte. « Ptit bébé, y a une peluche grenouille moche qui t'attend. » Tu te retiens de coller ton oreille contre elle, pour ne pas subir la déception de ne rien entendre. T'es comme un gosse impatient la veille de Noël. T'aimerais déjà qu'il soit là, pour pouvoir le mettre entre vous et le faire gazouiller. Ta crainte de faire tout de travers s'est envolée depuis que Diana t'a rassuré avec les bons mots, comme toujours. Même les couches ne te font pas peur. « Je profite encore un peu de ta maman avant que tu n'arrives. » Tout sourire, tu rabaisses son pull avant d'aller attraper ses lèvres. Sa maman, cette femme que tu aimes au-delà de la raison. Celle qui va t'offrir le plus beau des cadeaux. Tu l'embrasses, presque sans relâche, avec l'ardeur qu'elle te connait si bien. Tu veux oublier cette mauvaise journée en te focalisant uniquement sur elle et votre enfant. Si il est ton héritage, Diana est ton avenir. « Tu te souviens de la première fois que tu as ressenti quelque chose pour moi ? » Dix ans. Dix ans, tu as attendu dix ans avant d'espérer quoi que ce soit avec elle. Et encore, c'était très loin d'être gagné. Comment Wonder Woman aurait pu être attirée par Red Hood ? C'est finalement Jason Todd, contre toute attente, qui est parvenu à la séduire. Et si tu as conscience qu'un lien s'est directement tissé entre vous, tu ignores à quel moment elle a envisagé la possibilité de quelque chose de plus avec toi. Quand tu cherchais désespérément son attention, elle fuyait plus ou moins volontairement. « J'aimerais tout lui raconter un jour. Notre rencontre, nos retrouvailles, tous ces moments où tu m'as fait ramer. » Tes derniers mots sont accompagnés d'un rire taquin, avant de la serrer contre toi. Elle déteste avoir froid, pas vrai ? Tes bras sont là pour ça. « Et attention, je ne parle pas de la première fois où tu m'as trouvé canon. Ça je sais que c'est l'instant même où j'ai retiré mon masque. » Tu ris de plus bel, ta bonne humeur a été retrouvée. Si tes parents t'avaient raconté leur rencontre, ils t'auraient dit que ce n'était qu'une aventure dans une ruelle. La votre, elle, mérite d'être racontée. Ainsi, il saura que l'amour véritable existe encore.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyDim 15 Oct - 23:07

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


Diana n'est pas une femme comme les autres. Elle est la fille de la reine des Amazones. Elle est la fille du dieu des dieux. Elle est Wonder Woman. Elle est une combattante sans égal, meilleure que quiconque avec un bouclier, une épée ou un lasso en main. Elle maîtrise des centaines de formes de combat, elle est capable de lutter contre n'importe qui et n'importe quoi. Elle est bénie des dieux, possède une force divine, une rapidité hors du commun et des sens sur-développés. Elle peut faire appel à la foudre, est insensible à la magie, immunisée contre tous les poisons, ses blessures se régénèrent, elle parle toutes les langues du monde, et est capable de communiquer avec les animaux. Elle est exceptionnelle. Mais de tout cela, elle ne tire aucune satisfaction. Diana ne se vante pas d'être la fille de Zeus, ni même de posséder des capacités extraordinaires. Ce n'est pas ce qui la rend fière. Ce qui la rend fière, c'est d'être capable d'apaiser les craintes de Jason en quelques mots. D'être capable de le calmer, de lui redonner confiance en lui, de lui redonner le sourire, de lui faire oublier ce qui a pu le faire souffrir. Ce n'est pas toujours aisé, mais Diana n'a pas peur de relever le défi. Elle l'aime à en mourir, comment pourrait-elle le laisser se noyer dans ses doutes quand elle se sait capable de l'en débarrasser, au moins provisoirement ? Elle veut le voir sourire. L'entendre rire. Toutes ces choses qu'il ne faisait pas naturellement avant qu'elle ne l'aide à s'ouvrir au monde. Mais Jason n'est pas encore guéri, Diana le sait. Parfois quand il pense qu'elle ne le regarde pas, elle le voit froncer les sourcils avec inquiétude, ou sursauter quand un rire semble surgir de nulle part. Elle le voit éviter les contacts qui ne viennent pas d'elle, passer une main dans ses cheveux plusieurs fois nerveusement. Des détails sans importance pour beaucoup, mais pas pour elle. Quand les temps sont durs, ils le sont encore davantage pour Jason. Bruce est mort, mais il n'a pas encore pleuré. Il n'en a pas encore parlé. Les sentiments et émotions qu'il tait à ce sujet ne sont qu'une bombe à retardement, qui explosera probablement au pire moment. Diana sait très bien pourquoi il ne s'est pas encore autorisé à se laisser aller. C'est à cause d'elle. Pour elle. Parce qu'elle est enceinte et parce qu'elle a traversé l'enfer. Mais lui aussi, non ? Elle n'a encore rien dit, et ne le dira pas non plus maintenant. Mais le compte à rebours est lancé, impossible de l'ignorer.

Elle rit doucement quand il dépose plusieurs baisers sur sa peau après avoir soulevé le pull qu'elle porte, avant de se lancer dans un petit discours adressé à l'enfant qu'elle porte. Puis il vient l'embrasser, elle répond à son baiser sans retenue, puisqu'ils ne savent de toute façon pas faire les choses sans passion. Et après Metropolis, ils ont encore plus besoin de se retrouver, de se rassurer – la fin du monde n'est pas encore arrivée. « Si je m'en souviens ? Évidemment que je m'en souviens. » Diana sourit en glissant ses doigts dans ses cheveux, puis sur sa joue. « Il faut dire que je ne m'attendais pas à trouver tout ça sous ce masque. » D'un petit geste circulaire de l'index, elle désigne son visage. Puis elle s'enfonce sous les draps et se blottit contre lui, sa tête contre son épaule et un bras passé autour de lui. Il émane de son corps une chaleur apaisante, Diana s'est y est à ce point habituée que s'il devait glisser loin d'elle au cours de la nuit, la séparation la tire de son sommeil et elle cherche à le retrouver aussitôt. C'est un réconfort dont elle ne se lasse pas, salutaire après ses longues journées de Wonder Woman. « Je crois... Je crois que c'était tout juste quelques semaines après notre rencontre sur le toit. Je me rappelle qu'il faisait un temps affreux cette nuit là, il pleuvait à grosses gouttes et le tonnerre faisant trembler les fenêtres à chaque grondement. Quand tu as frappé à ma porte, tu étais trempé jusqu'aux os, l'eau dégoulinait sur le paillasson et tu me regardais avec un air de chiot abandonné. » Diana rit, mais elle est attendrie par le souvenir. « Non seulement tu étais trempé et frigorifié, mais en plus de ça, tu étais épuisé. Je crois que tu m'as dit avoir passé la nuit à démanteler un réseau de trafic de jeunes femmes venues de Russie... Peu importe. À peine sec, tu t'es endormi sur le canapé. Et je n'ai pas bougé, parce que tu avais posé la tête sur mon épaule, je ne voulais pas risquer de te réveiller. » Bon, à son réveil, elle n'était plus là, alors il ne s'en souvient probablement pas de la même façon. Pas encore suffisamment téméraire pour admettre ses sentiments pour lui, Diana s'était échappée quand elle avait senti qu'il se réveillait. « Je ne sais pas comment décrire exactement ce que j'ai ressenti à ce moment là... Mais je n'ai pas bougé, je suis restée avec toi pendant des heures. Et pour la première fois depuis une éternité, je me suis sentie apaisée. » Elle se redresse, pour pouvoir le regarder, l'embrasser. « Certes, je ne t'ai pas rendu la vie facile... Mais après cette nuit là, je savais qu'essayer de te résister n'était qu'une cause perdue. »

C'est une anecdote qu'ils pourront raconter à leur enfant. Celle là, et toutes les autres. Leur histoire est belle. Même leurs tragédies sont belles à leur façon, puisqu'ils n'ont jamais cessé de s'aimer. S'aimer dans l'adversité, c'est ce qu'ils savent faire de mieux, alors Diana veut que leur enfant le sache, et soit fier de ses parents. « Je t'aime, Jason. » Elle se penche et dépose un baiser plein de tendresse sur ses lèvres. « Et notre enfant t'aimera tout autant. » Elle n'en doute pas une seule seconde. Parce qu'elle sait qu'il fera absolument n'importe quoi pour le rendre heureux, et l'aimera d'un amour aussi puissant que celui qu'il lui porte. N'est-ce pas ce qu'on dit ? Que la seule chose dont les enfants ont réellement besoin, c'est d'amour ? Avec Jason, il n'en manquera pas, jamais. L'enfant abandonné et mal-aimé qu'il a été en a beaucoup à donner. Elle l'embrasse encore une fois avant de se serrer contre lui en remontant les couvertures sur eux, et soupire doucement. La journée a été longue, la soirée éprouvante, tous les deux sont épuisés. Diana pose sa tête contre le torse de Jason, juste au dessus de son cœur, et ferme les yeux pour mieux profiter de la mélodie si rassurante des battements de son cœur. Elle n'a besoin que de quelques minutes pour s'endormir, quelques minutes pour échapper à l'enfer qu'est devenu le monde, pour profiter du paradis que lui offre Jason.

✸✸✸

Diana ouvre les yeux quand elle est tirée de son sommeil par de légers mouvements qu'elle ressent dans son giron. L'esprit encore embrumé, elle glisse néanmoins une main sur son ventre, comme pour dire bonjour au bébé. Par réflexe, elle tourne son regard vers les fenêtres, mais pas le moindre rayon de soleil ne traverse les rideaux. Pas un seul, comme depuis plusieurs semaines déjà. Sans trop bouger pour ne pas réveiller Jason, elle tend la main pour attraper son téléphone sur la table de nuit ; il est plus de dix heures. Pour elle, c'est l'équivalent d'une grasse matinée exagérée. Pour Jason, il est encore tôt, puisqu'il est rentré de sa ronde seulement quelques heures plus tôt. Mais c'est une journée particulière pour lui qui commence. Pour eux. Pourtant, Diana n'est pas certaine qu'il y ait fait attention – non, elle en est certaine. La date est importante, sauvée sur son calendrier depuis longtemps. Mais Jason ne l'a pas évoquée une seule fois, comme si lui-même l'avait oubliée. Comme si elle n'avait plus aucun sens. Ce n'est pas le cas. Ou au moins, ce ne sera plus le cas. Diana a mis de côté ses nombreuses obligations pour faire en sorte que cette journée soit inoubliable. Pour que, malgré l'absence du soleil, un peu de lumière vienne éclairer ces temps bien sombres. Un sourire aux lèvres, Diana se retourne dans le lit pour se blottir de nouveau contre Jason. L'exercice commence à devenir un peu compliqué, alors qu'elle vient d'entamer son cinquième mois de grossesse, son ventre est de plus en plus proéminent. Et il y a du mouvement, là dedans. Le bébé bouge, et elle ressent ses gestes de plus en plus distinctement. Il grandit, s'agite, et Diana ne peut s'empêcher de sourire, parfois bêtement, à chaque fois qu'elle le sent bouger.  Au milieu des horreurs perpétrées par le Syndicat, il y a ces petits mouvements, ces petits coups de pieds ou de poings, cette petite vie qui se développe en elle. Tout ce que Diana espère, c'est qu'elle puisse voir le jour dans un monde en paix, débarrassée de la menace qui rôde.

Quand elle sent que Jason commence à se réveiller malgré ses efforts pour qu'il dorme encore un peu, Diana ne cherche pourtant pas à se faire toute petite pour qu'il puisse retrouver les bras de Morphée avant d'en être totalement tiré. Parce qu'elle sait pertinemment qu'il préférera ce qu'elle a pour lui au sommeil. Elle attend qu'il soit assez éveillé avant d'allumer la lampe à côté du lit. « Tu n'as pas beaucoup dormi, pour quelqu'un qui vient à peine de se coucher... Je te manquais déjà ? » Elle se rapproche pour lui pour lui voler quelques baisers, quelques caresses, comme tous les matins, tous les jours, une routine bien installée. « Bonjour, mon amour. » Elle l'observe un instant, songeuse. « Hm... Tu ne sais pas pas quel jour, nous sommes, n'est-ce pas ? » Ou au moins, il a dû en occulter l'événement principal. Un sourire plein de secret accroché aux lèvres, Diana se lève. « J'ai quelque chose pour toi. » Dans la pile de dossiers consacrés aux affaires de la Ligue, à laquelle Jason évite soigneusement de toucher, Diana récupère une large enveloppe qu'elle lui tend après s'être de nouveau glissée sous les couvertures. Dans cette enveloppe, il y a trois choses importantes. D'abord une large échographie de leur bébé, datée de la semaine précédente. Ensuite, une jolie carte choisie soigneusement parmi des dizaines. Et dans celle-ci, un ruban de couleur spécifique, qui ne laisse aucun doute quant à sa signification. « Joyeux anniversaire. »

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : a lighthouse in the dark (Diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyMar 17 Oct - 0:57


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Oui, tu te souviens de cette nuit là. Tu te souviens de la pluie. Elle est fréquente à Gotham. Comme si le ciel pleurait, meurtri par l'atrocité de la ville. Tu t'es habitué à elle, tu ne sens plus couler les gouttes le long de tes vêtements. Et tu ne fais plus attention aux éclaboussures des flaques dans lesquels tes bottes s'écrasent lourdement. Parfois, elle est même apaisante. Quand de temps en temps, tu t'assois au bord d'un toit, pour simplement observer le contre-bas. Ou l'horizon, quand il ne te paraît pas inaccessible.  Après votre rencontre, il t'arrivait de penser à elle. A la chaleur de son appartement, mais surtout à son sourire, qui était plus efficace que les bandages pour guérir tes blessures et tes maux. Tu t'imaginais ce qu'elle était en train de faire. Ce qu'elle était en train de lire. Ou en train de regarder à la télé. Et c'est une nuit comme celle-ci que tu t'es rendu une fois de plus vers elle. Presque instinctivement, les pas guidés par le cri du cœur. Un besoin tenace de la revoir, d'échanger quelques mots, et laisser ta poitrine s'emballer à la vue de ce fameux sourire. Tu te fichais bien des kilomètres qui vous séparaient, et qui avaient tendance à s'allonger sous le poids de la fatigue. Tout ce que tu voulais, c'était être avec elle, qu'elle accepte de partager un peu de son quotidien avec toi. Le tueur de criminels désespérait de retrouver la présence d'une femme. Longtemps, tu t'es demandé ce qu'ils penseraient s'ils apprenaient que Red Hood, leur terreur nocturne, était en réalité un amoureux transi de Wonder Woman. Un homme comme un autre, finalement. Marqué par un manque affectif, en quête perpétuel de tendresse. En total contradiction avec la brutalité de tes coups dans les rues de la ville. « Je me suis toujours senti bien avec toi, en sécurité. » Là aussi, drôle de paradoxe. Besoin d'être protégé, alors que chaque soir, tu te confrontais aux habitants les plus dangereux de Gotham. Ce n'était pas de la peur, mais un soulagement. Soulagement de parvenir à t'endormir sans penser aux cauchemars qui allaient t'assaillir. Evidemment, ils n'ont pas disparu par miracle, mais tu n'avais jamais aussi bien dormi qu'à ses côtés. Tu lâchais prise. Parce que tu savais que si jamais les démons venaient s'attaquer à toi, elle serait là pour tout de suite les chasser. Tu souris, à l'évocation de ce souvenir que tu ignorais. Il est beau. Il te touche. Si votre relation ne t'a pas paru tout de suite être l'évidence, elle l'était pourtant. Tu avais besoin d'elle, indéniablement, mais elle avait elle aussi besoin de toi. Tous ces manques, tous ces trous béants, vous êtes parvenus à les combler, d'un amour incassable. Un amour sincère et infini, qui sera l'exemple pour votre futur enfant. « Je t'aime. » Des mots que vous connaissez bien, mais qui ont toujours leur importance. Chaque jour, plusieurs fois, tu lui répètes, quand l'envie se fait ressentir. Tu lui dis que tu l'aimes, parce qu'elle te rappelle une centaine de fois dans une même journée les raisons pour lesquelles tu en es tombé fou amoureux. Tu fermes les yeux, Diana dans tes bras, et dès lors, rien d'autre n'existe. Au chaud, sa peau contre la tienne, ta nuit ne pourrait être plus belle.

***

Quand tu la sens s'agiter contre toi, le sommeil te quitte peu à peu. Tu pousses un long soupire d'éveil, commençant toi aussi à retrouver le contrôle de ton corps, et ce réflexe de la serrer plus fort contre toi pour l'empêcher de s'échapper de tes bras. T'as l'impression de n'avoir dormi que quelques heures, et même si t'es encore épuisé, t'es incapable de te rendormir et manquer le début de la journée avec elle. Tu te frottes les yeux avec les poings, avant de les ouvrir, et de lui sourire quand tu la vois. « Toujours. » Encore assoupi, tu lui caresses quand même la joue, avant qu'elle ne se penche vers toi pour les premiers baisers du matin. Le plus beau des réveils. Qu'est-ce que tu pourrais espérer de plus ? Diana, en tout cas, elle semble avoir prévu quelque chose pour toi. Tu fronces les sourcils, intrigué par ce mystère, puis te redresses dans le lit quand elle allume la lampe de chevet. « Hum, encore un jour à supporter la tronche de Damian ? » Non vraiment, à part ça, tu ne vois pas. Mais elle a piqué ta curiosité au vif. Tu croises son regard, et attrape la large enveloppe qu'elle te tend. Tes mains tremblent un peu, parce que tu sais que si ça vient d'elle, c'est forcément important. Tu fixes l'enveloppe, l'observe sous toutes les coutures, toujours très peu habitué à recevoir des cadeaux. Joyeux anniversaire. Soudainement, tu relèves la tête vers elle, frappé par ces deux mots. Electrochoc. De simples mots, que tout le monde entend une fois dans l'année. Mais toi, tu les avais oublié. Aujourd'hui c'est ton anniversaire, et si toi tu n'y as prêté aucune attention, ce n'est pas le cas de Diana. Joyeux anniversaire. Quelle est la dernière fois qu'on te l'a souhaité ? T'en as aucune foutue idée. Très lointain souvenir de l'enfance, probablement, d'un père qui a cherché à bien faire en t'emmenant au cirque. C'est tout ce dont tu es capable de te remémorer, et ce même fragment de mémoire est tâché par la tournure des événements de la suite de cette journée. Ton père s'est battu avec des spectateurs qui mangeaient trop bruyamment selon lui, et tu n'as pu qu'assister à cinq minutes de la représentation. Cinq trop courtes minutes. Mais à l'image de cette famille brisée. Cinq minutes de bonheur, dans toute une vie. Avant que cette femme à tes côtés ne rentre dans ton existence.

Tes doigts effleurent l'enveloppe, et l'ouvrent avec la plus grande des précautions. Elle fait partie du cadeau, et tu la chéris comme le plus précieux des présents. De là, tu en sors une image en noir et blanc. Non, pas une image, une échographie. Ton cœur bat à tout rompre, tandis que tu vois pour la première fois ton enfant. « Oh. C'est...C'est notre bébé. » Ta voix est confuse, tu peines à rassembler tes pensées pour les exprimer. Tu détailles la photo avec une attention religieuse, touche la forme que tu sais être votre enfant. Et puis, d'un revers de main, tu essuies les premières larmes. Celles qui coulent et dont tu viens seulement de te rendre compte. Emotion d'un père, mais aussi d'un homme profondément touché par les attentions de celle qu'il aime. Les cadeaux que tu as reçu se comptent sur les doigts d'une main, mais même si tu en avais eu des milliers, celui-ci resterait le plus beau. Tout devient encore plus concret. Dans quelques mois, cette petite chose que tu vois sera là, avec vous. Un être que vous avez conçu, plus réel que jamais. Symbole de votre amour. Promesse d'un avenir heureux. Tu souris, un sourire de bonheur véritable. T'es secoué, trop pour parvenir à en dire plus immédiatement. Et ce n'est pas terminé. Tes mains tremblent pour de bon. Tu attrapes cette fois-ci la plus petite enveloppe, de laquelle tu en sors une carte d'anniversaire. Ta première. Tu lis chaque ligne plusieurs fois, pour t'en imprégner, pour ne jamais les oublier. Et puis... ce ruban rose que tu saisis entre tes doigts. Rose. Tu sais ce qu'il signifie. C'est trop. Beaucoup trop. Vous allez avoir une fille. Une petite fille. Les larmes s'intensifient, et tu recouvres ton visage avec l'intérieur de ton coude pour tenter de reprendre tes esprits. En vain. Le regard que tu lui adresses est embué, tu te sens bête de te mettre dans un tel état, mais c'est plus fort que toi, tu n'as aucune chance face à ces vagues puissantes d'émotion. Quand tu t'es réveillé, tu n'imaginais pas une seule seconde que cette journée allait être exceptionnelle et inoubliable. Tu ne lâches pas le ruban rose, et de ta main libre, tu attrapes la photo. Tu les mets côte à côte, comme pour mieux réaliser tout ce qui est en train de se passer. « On va avoir une petite fille... On va avoir une petite fille....» C'est ce que vous désiriez tous les deux. Vous vouliez une fille pour commencer cette nouvelle famille. Pour une fois, tout se passe comme vous l'aviez espéré. Et plus encore.

Immobile, tu te perds un instant dans tes pensées, toujours fixé sur tes cadeaux. Tu n'en reviens pas. C'est incroyable. Votre bébé. Votre petite fille. « Je ne sais pas quoi dire. » Tu sais que Diana est juste là, et t'aimerais la remercier correctement, être à la hauteur de tout ce qu'elle vient de t'offrir, mais tu ignores comment. Parce que tout ça a une valeur inestimable. Entendre un joyeux anniversaire était déjà inespéré, alors ça... ça c'est comme si tu rêvais encore. Tu t'en veux de ne pouvoir exprimer tout ce que tu ressens, pour qu'elle sache à quel point tu es heureux et reconnaissant. C'est tellement intense. Ton cœur bat si vite. Mais tu t'efforces à lâcher des yeux votre petite fille un instant, pour pouvoir te rapprocher d'elle et la serrer dans tes bras. Fort, très fort. « C'est pas seulement le meilleur des anniversaires, c'est aussi l'un des plus beaux jour de ma vie. Merci... » Cette journée rejoint le panthéon. Où figure déjà tant d'autres. Notamment celle où tu as appris que tu allais devenir papa, et épousé la femme de ta vie. Les deux qui font à nouveau de toi le plus heureux des hommes aujourd'hui. « Je t'aime tellement. Si tu savais à quel point. » Ça aura valu la peine d'attendre toutes ces années. Et tu sacrifierais deux décennies d'anniversaires ratés rien que pour avoir la chance d'obtenir celui-ci. Quand tu romps l'étreinte, c'est avec beaucoup de difficulté, et tu souffles, sentant les larmes te remonter aux yeux. « Je vais être papa d'une petite fille. » Tu rattrapes le ruban rose pour le serrer fermement dans ta paume. En signe de victoire. Victoire arraché de la main du destin et de cette vie passée laborieuse. « Putain. » Voilà qui te ressemble plus. Putain tu les aimes. Putain que t'es heureux. Putain, que la vie peut être belle parfois. Surtout avec elle.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptySam 21 Oct - 0:10

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


Pas d'anniversaires. Pas de Noëls. Pas de Thanksgiving. Rien. Toutes ces traditions du monde moderne, ces traditions américaines, Jason ne les a pas connues, il n'y a jamais eu droit. Et Diana, en onze ans, et en sa situation d'immigrante ignorante des coutumes de sa terre d'accueil, elle a connu toutes ces choses. On lui a trouvé une date d'anniversaire à fêter. On lui a fait découvrir les fêtes de fin d'année et toutes les autres. On lui a offert des cadeaux, elle s'est assise à une table avec ses amis. D'une certaine façon, savoir Jason seul à ces moments, alors qu'elle était bien entourée et heureuse entache ses souvenirs, leur donne un goût amer. C'est un crève-cœur de l'imaginer seul dans le froid, quand elle profitait allègrement de son bonheur sans pour autant le savourer pleinement. Elle ne sait pas comment ont été les choses avec Bruce. Elle n'a que quelques miettes d'idées, parce que le sujet a toujours été sensible et d'autant plus à présent qu'il a disparu. Elle regrette qu'il ne soit pas là pour voir son fils heureux, pour rencontrer leur enfant. Elle lui en veut toujours d'être mort, aussi stupide et irrationnel que ce soit. Jason est heureux, enfin. Diana le regarde découvrir son échographie, leur bébé, et être visiblement bouleversé par ce qu'il voit. Par le geste, aussi. Ce n'est pourtant qu'une simple enveloppe, rien de bien extraordinaire. Mais c'est beaucoup, pour quelqu'un qui a presque toujours manqué de tout. Pour quelqu'un qui a désiré une famille plus que n'importe quoi d'autre. Diana savait qu'il serait touché, mais elle a sous-estimé son émotion, était-ce trop, trop d'un coup, trop vite ? Elle aussi émue, elle se rapproche de lui pour elle aussi regarder l'impression en noir et blanc de leur bébé. Ce bébé qu'elle sent gigoter en elle un peu plus fort chaque jour, et qui sera là bien plus vite que prévu – plus de la moitié de sa grossesse est déjà derrière elle, chaque jour les rapproche un peu plus de la rencontre avec leur enfant.

« Tu n'es pas obligé de dire quoi que ce soit. » Diana n'attend pas de remerciements, elle n'attend pas qu'il s'extasie devant le geste, elle ne veut rien. Rien d'autre que lui prouver que là où tous les autres ont échoué à penser à lui, ce n'est pas son cas. Il n'aura plus à redouter ces jours là, à jalouser le bonheur des autres. Elle, elle ne l'oubliera jamais, quitte à en faire parfois trop. Trop, pour essayer de rattraper tout ce temps perdu, tous ces moments de joie manqués. Quand il la prend dans ses bras, elle le sent trembler et peut même ressentir les battements affolés de son cœur contre sa propre poitrine. Les émotions sont communicatives, tant et si bien que Diana a elle aussi les larmes aux yeux, elle est profondément touchée par cette réaction intense à laquelle elle ne s'attendait pas. « Je sais, Jason. Je sais. » Oh oui, elle sait à quel point il l'aime. Depuis longtemps, peut-être même depuis le début. Parce qu'il n'a de cesse de le lui prouver, encore et encore et encore. Tous les jours, tout le temps. Jason a tellement d'amour à donner, mais si peu de personne à qui l'offrir. Alors Diana, elle a tout au centuple. Des simples attentions aux déclarations enflammées, des caresses légères pleines de tendresse au longues étreintes passionnées dans l'intimité du cœur de la nuit. Toutes ces choses là, et tellement d'autres encore. Quand Jason s'écarte finalement, ses yeux sont rougis par les larmes, mais celles-là coulent de bonheur alors Diana ne cherche pas à les essuyer. Elle lui laisse encore un instant pour se faire à l'idée qu'ils vont avoir une petite fille, et récupère doucement l'échographie pour la lui expliquer. « Là, c'est sa petite tête avec son petit nez et sa petite bouche... ses petites mains... ses petits pieds... Oh, tu vois cette petite forme noire ? C'est son cœur. » Diana est submergée par l'émotion quand elle repense au moment où elle a découvert leur bébé pour la première fois sur un écran. Elle peut la sentir bouger, mais ça n'a rien enlevé à la magie du moment. « Ne t'en fais pas, j'ai déjà repris un rendez-vous avec la gynécologue la semaine prochaine, pour que tu puisses la voir, et entendre battre son cœur. Mais apparemment, ces visites ne sont pas très utiles selon elle... Elle n'a jamais vu un bébé en aussi bonne santé. » La chance à ses gènes si uniques, qui la préservent déjà de bien des tourments. Mais ce n'est pas pour être rassurée que Diana veut retourner faire une échographie, c'est uniquement pour que Jason puisse voir leur fille sur un écran, pour qu'il puisse profiter d'elle lui aussi. « Et l'autre bonne nouvelle, c'est que tu devrais bientôt pouvoir la sentir bouger dans mon ventre. Encore un tout petit peu de patience. » Un sourire aux lèvres, elle se blottit contre lui.

Déjà cinq mois qu'elle est enceinte, quatre qu'ils sont mariés. Leur bonheur aurait été total, si le Syndicat du Crime n'était pas apparu presque au même moment, avec pour seul et unique but de prendre le contrôle de leur monde. Ironie du destin, Superwoman est elle aussi enceinte, ce qui la rend pour le moment intouchable – du point de vue de la Ligue, du moins. « Il y a autre chose. » Enfin, beaucoup d'autres choses. Mais une importante en particulier. « Je sais que ce n'est plus vraiment ainsi que les choses fonctionnent dans le monde moderne, mais chez moi, une attention particulière est accordée au choix du prénom de chaque Amazone qui voit le jour. Ce n'est pas... Comment dire... Pour suivre un effet de mode, ou simplement parce que les sonorités d'un prénom ou d'un autre sont appréciées, c'est presque comme un rituel sacré. Ce que je veux dire, c'est que c'est important. » Très important. Parce que les naissances sont rares sur Themyscira, chacune d'entre elles est traitée comme un petit miracle, parce que c'en est. « Nous donnons des noms parce que nous voulons que nos filles soient fortes, courageuses, bienveillantes... Ce genre de choses. » Ce qu'elle essaie de dire, un peu maladroitement, c'est que ce n'est pas anodin, et certainement beaucoup plus significatif que dans un monde où plus personne n'est au courant de la signification des prénoms donnés, où ils ont presque tous perdu leur importance initiale. « J'y ai beaucoup réfléchi, à ce prénom... Et j'aimerais que tu le choisisses. »

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyLun 23 Oct - 16:37


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Comment pourrais-tu réagir autrement qu’intensément ? Tu sais qu'elle mesure pleinement l'impact de son geste, mais quelque part, tu crains qu'elle ne soit encore loin du compte. Cette vie, c'est celle que tu as toujours voulu, tout en étant persuadé que tu ne l'obtiendrais jamais. Des rêves dessinés dans le ciel obscur de Gotham, assis sur un toit, les jambes dans le vide. Un vide qui représentait ton quotidien. Un gouffre qui s'étendait sous tes pieds, et dans lequel il aurait été aisé de sombrer. A cette époque tu n'étais personne, rien de plus qu'un orphelin qui a préféré la rue à un foyer déshumanisé. Tu n'es pas resté longtemps là bas, pourtant, tu te souviens encore très clairement d'une petite fille qui partageait ton étage. Comme toi, sans parents, sans famille, sans avenir. Plus son anniversaire approchait, et plus elle semblait triste. Elle en parlait de plus en plus régulièrement, inlassablement, comme si elle craignait qu'on l'oublie. Que personne ne pense à elle en ce jour important pour un enfant. Alors pour lui faire plaisir, t'es allé voler un portefeuille. Pratique courante chez les jeunes délinquants, et que tu as appris à maitriser très tôt et avec dextérité. C'était aisé pour toi de chaparder quelques dollars, quelques bijoux aussi parfois. Tu n'en es pas particulièrement fier, mais il fallait bien survivre. Avec cet argent, tu lui as acheté un jouet en bois, une licorne, ainsi que quelques bonbons. Et le jour J, tu lui as offert tes cadeaux, avec l'hésitation d'un gamin timide. Elle était heureuse. Vraiment heureuse. T'aurais pu te contenter de simplement lui souhaiter, mais déjà à cette époque, tu ne faisais pas les choses à moitié. T'as obtenu ton premier bisou d'une fille à ce moment là, en guise de remerciement. Et quelque part, t'as toujours trouvé ça triste. D'être remercié de l'avoir simplement fait sourire. Un enfant devrait sourire tout le temps. T'as compris plus tard, avec un peu plus de recul et de maturité, que ce n'étaient pas les cadeaux qui l'ont le plus touché, mais le geste en lui-même, celui d'avoir pensé à elle. De lui avoir donné de l'importance. Car grâce à toi, elle a eu la sensation de réellement exister. Alors oui, peut-être que pour certains un anniversaire est futile et pas bien différent d'un autre jour dans l'année, mais pour toi, ça a toujours été une preuve de compter pour quelqu'un. Et c'est désespérément ce dont tu avais besoin. Tu auras attendu vingt-six ans pour avoir un anniversaire digne de ce nom, et tout ça tu le dois à Diana.

Tu n'arrives pas à croire que cette petite forme est votre enfant. Attentivement, tu suis son doigt, qui t'indique ce que représente chaque partie de la photo. Les yeux encore un peu humides mais émerveillés, t'es fasciné par tout ce qu'elle te montre. Sa petite tête, ses mains, ses pieds, elle pousse tellement vite. Il y a encore quelques mois elle n'était qu'un grain de riz, et voilà que maintenant tu distingues son petit corps. Celui que tu tiendras bientôt affectueusement dans tes bras. C'est incroyable, et au-delà de ce que les mots pourraient exprimer. « Oh, c'est vrai ?! » Ton enthousiasme est vif et spontané, tu ne t'attendais pas à la découvrir aussi tôt. La photo de l'échographie t'a déjà fait fondre en larmes, alors qu'en sera t-il quand tu pourras la voir de tes propres yeux ? La voir s'agiter, bouger dans le ventre de sa maman ? « J'ai une semaine pour me préparer, et éviter de chialer devant ta gynécologue. » Evidemment, tu sais comment tout fonctionne, mais le vivre soi-même est complètement différent. C'est votre bébé, c'est vous qui l'avez créé. C'est un miracle de la vie dont tu ne cesses de t'émouvoir. Ton seul regret est de ne pouvoir partager ton bonheur avec tes proches. Tu sais que Dick et les autres sont heureux pour toi, mais vos rapports houleux freinent ta satisfaction, et probablement réciproquement. Quant à Bruce, et bien, c'est un plus douloureux. Il est parti avant de t'avoir vu changer et devenir un homme responsable. L'homme qu'il a toujours voulu que tu sois ? Est-ce qu'aujourd'hui, tu parviendrais à réellement le rendre fier ? Mari dévoué, père aimant, c'est mieux que tout ce qu'il a pu accomplir dans sa vie personnelle. Il n'a jamais été réellement un père, et il ne sera pas grand-père non plus. Vous n'avez pas eu le temps de ramasser les pots cassés. Depuis vos retrouvailles, la communication a pratiquement était rompue. Mais ce serait mentir de prétendre ne pas être attristé par sa disparition. Pour l'heure, tu maintiens fermement tes émotions au fond de toi-même, refusant de les laisser s'exprimer, pour te focaliser sur Diana et votre bonheur à venir. Célébrer la vie, pour oublier la mort. C'est un choix, et aujourd'hui, il ne te paraît beaucoup moins lourd à assumer.

Sans surprise, le bébé est en excellente santé, puisqu'il est évident qu'elle héritera des gênes de Diana, Amazone et demi-déesse – et puis un peu de toi, simple mortel. Voilà une inquiétude en moins, aucune crainte que quelque chose ne se passe mal durant la grossesse. Que ce soit l'enfant ou sa maman, les deux sont terriblement coriaces et en pleine forme. Maintenant, tu sais que tu peux parler d'elle. Plus de lui, pronom impersonnel et qui commençait à devenir pesant. Désormais, c'est ta petite fille. Votre petite fille. Quand elle se blottie contre toi, tu passes un bras autour d'elle, en quête de proximité. Tu comprends, dans son discours et dans ce qu'elle tente de t'expliquer, combien le prénom est important dans sa culture. Et que quelque part, c'est ce qui détermine premièrement la nature de l'enfant. On ne donne pas un nom au hasard, il est au contraire savamment choisi. Très bien. Il ne s'agira donc pas uniquement d'un prénom qui sonne agréable à l'oreille, mais également doté d'une forte signification. Heureusement, cette lourde tâche ne reviendra pas à toi seul, vous serez deux pour opter du meilleur choix pour votre fille. A moins que... « Quoi ? » Tu tournes ton visage vers elle, les yeux écarquillés par la surprise. Tu mesures pleinement l'honneur qu'elle te fait, et c'est bien là le problème, l'honneur est gigantesque ! Et la pression qui va avec tout autant. « Je...Je regarderai sur Google... » Oui, c'est aussi de la panique que tu exprimes à travers tes traits tirés. T'es doué pour beaucoup de choses, mais également carrément nul pour d'autres. Et c'est là que Google est toujours intervenu. Tu n'es pas comme tous ces futurs parents qui réfléchissent pendant des années aux prénoms qu'ils donneront à leurs enfants. Toi, tu n'as jamais songé à réellement devenir père un jour. Hors que dans tes rêves les plus fous. Cette paternité est complètement improvisée, avec chaque semaine son lot de surprises. Il n'y a rien que tu n'avais vraiment planifié. Rien. « Mais je peux le faire ! Je vais trouver le prénom parfait ! » C'est tout ce que mérite votre fille, la perfection. A tous les niveaux. « J'ai bien compris ce que ça représentait pour toi, merci de me faire confiance. » Tu lui souris, et attrape ses lèvres pour l'embrasser. Un baiser qui n'a rien de chaste, et à la hauteur du privilège qu'elle te fait. Diana te confierait tout, absolument tout, même ce qu'elle a de plus précieux. Sa confiance en toi est aveugle, et c'est précisément ce que tu trouves le plus touchant dans ce nouveau cadeau d'anniversaire.

Un anniversaire qui vient tout juste de commencer et dont tu ignores encore toutes les règles. Que font les gens en ce jour de particulier ? Quels sont tes droits ? Quelles sont les limites ? Tu as déjà eu les plus merveilleux des présents, mais la journée n'est pas encore terminée, et tu comptes profiter de chaque seconde. Tu as attendu trop longtemps pour te restreindre le moment venu. Après avoir rompu le baiser, tu incites Diana à se rallonger, et appuyé sur ton coude, tu la surplombes pour pouvoir la contempler. « Qu'est-ce que je suis censé faire le jour de mon anniversaire ? » C'est une vraie question, celle d'un homme encore trop peux expérimenté sur le sujet. Tu sais que sa date de naissance à elle est purement désignée pour le monde moderne, mais elle en sait malgré tout beaucoup plus que toi. Elle l'a déjà fêté plusieurs fois avec les gens qu'elle aime, qui ont été à ses soins une journée entière. Peut-être même a t-elle mangé un gâteau ? Eu elle aussi des cadeaux ? « Tu fais quoi toi ? » Si Diana a accepté de se plier à la tradition, c'était probablement avant tout pour faire plaisir à ses proches, plus qu'un besoin personnel. Parce que tu sais que vos coutumes lui échappent parfois, et à juste raison. Pour le coup, elles t'échappent à toi aussi. Que ce soit un anniversaire, une St Valentin ou un Noël, tu n'as pas eu la chance de les expérimenter à ta propre façon – hormis évidemment cette soirée sous la tente. Tu ne les as vécu qu'à travers les autres, ou au fil des pages de publicités de magazines. « J'ai le droit de manger le plus gros burger du monde ? » Tu ris, mais t'es quand même à moitié sérieux. Pour toi, finalement, un anniversaire consiste à faire toutes les choses que tu aimes, tout en décuplant le plaisir! Le regard que tu lui adresses est cette fois lourd de sens, accompagné d'un mordillement de la lève inférieure, le doute sur ce qui te passe par la tête n'est pas permis. « Et je peux profiter de ma femme ? » Jusqu'où as-tu le droit de faire tout ce que tu veux ?
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyJeu 26 Oct - 23:59

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


Un anniversaire, un bébé, un prénom, et le tout au milieu d'une nuit éternelle apocalyptique. Cela pourrait paraître déplacé, si ce n'était pas de l'espoir à l'état pur. Ce même espoir que Diana a eu tant de mal à entrevoir avant que Jason ne parvienne à la convaincre de son existence, ce bébé qui représente absolument tout – tout ce qu'ils n'ont jamais eu, tout ce dont ils ont toujours rêvé, et peut-être, tout ce qu'ils méritent. Leur bébé, leur fille, sera bientôt là à s'ébattre dans leurs bras, plus vite qu'ils ne se l'imaginent. Et Diana a hâte. Hâte de la serrer contre sa poitrine en respirant son odeur, hâte de prendre ses petits doigts entre les siens, hâte d'embrasser ses petites joues rondes, hâte de caresser ses cheveux soyeux, hâte de la bercer doucement en lui chantant une berceuse themyscirienne, hâte de voir ce qu'elle aura pris d'elle ou de Jason. Hâte de la rencontrer et de l'aimer inconditionnellement, un peu plus à chaque seconde, comme c'est le cas avec son père. Le prénom qu'il choisira pour elle sera parfait, elle n'en doute pas une seule seconde. Certes, elle n'aurait pas misé sur un moteur de recherche pour le trouver, mais elle connaît suffisamment Jason pour savoir que sa réponse spontanée est induite par la surprise de se voir confier cette tâche délicate. Diana y a mûrement réfléchi, la décision de lui laisser choisir le prénom de leur enfant n'a pas été prise à la légère. C'est une façon de l'impliquer davantage dans sa grossesse, lui donner un peu de contrôle quand tout le reste lui échappe. Elle sait qu'il est parfois frustré de ne pas encore pouvoir sentir le bébé bouger, de ne pas percevoir sa vie autrement qu'en voyant son ventre s'arrondir jour après jour. Elle lui fait aveuglément confiance, elle ne doute pas qu'il trouve le prénom parfait pour leur fille. Car après tout, il n'a encore fait aucun faux pas, n'est-ce pas ?

Un baiser plus tard, Diana se retrouve de nouveau allongée sur le lit, Jason penché au dessus d'elle. Ils ne font que se regarder, et pourtant un millier d'émotions transparaissent dans ce simple regard, c'est toujours aussi déroutant. Diana tend la main pour caresser sa joue tendrement, puis elle la glisse dans sa nuque pour l'attirer un peu plus près d'elle. « Eh bien je ne sais pas, qu'aimerais-tu faire ? » Question piège ? Elle se doute bien de ce qui risque de lui passer par la tête, elle le connaît trop bien. « Ce que je fais ? » Diana fronce les sourcils et songe à son dernier anniversaire. L'an  précédant, puisque celui qu'elle aurait dû fêter cette année a été entaché par l'attaque de Gotham, et ce qui aurait dû être un jour de bonheur ne l'a pas été. « Hm... L'année dernière, Etta m'a emmenée dans un restaurant italien dans le centre de Metropolis, elle avait invité presque toute l'ambassade. Une table pour vingt, le restaurant avait été privatisé rien que pour nous... Ensuite, elle m'a emmenée chez un glacier. Ne ris pas ! J'ai été dévastée quand il a pris sa retraite un mois plus tard... » Diana rit en songeant à cette journée. Etta, exaltée, avait tout organisé de A à Z, et à la perfection, comme à son habitude. « Je ne pense pas avoir jamais fait quoi que ce soit d'extraordinaire, tu sais... » La date choisie est symbolique, celle de son arrivée dans le monde moderne, mais quelle importance a-t-elle réellement ? Et après cinq millénaires, que se soucierait d'une année de plus ou de moins ? La notion du temps qu'elle possède est différente, elle ne vieillit pas, ne change pas, alors pourquoi fêter une année de plus quand elles n'ont plus aucune signification ? « Un burger ? » Elle éclate de rire, pas le moins du monde surprise, mais toujours aussi amusée par son affection pour ce plat. « Tu sais, je vais vraiment finir par croire que tu aimes tes burgers plus que moi ! Ne nie pas, j'ai bien vu les regards que tu leur lances quand nous passons devant un fast-food... » Elle croise les bras et affiche une mine faussement boudeuse, vite remplacée par un sourire charmeur. « Dit comme ça, on dirait presque que je te néglige... » Elle fronce les sourcils. « Est-ce que je te néglige ? » Difficile de le nier, Diana sait ne pas être la plus attentive des épouses ces dernières semaines. Pour un millier de raisons, à commencer par les aléas de la grossesse et ceux, plus dramatiques, des agissements du Syndicat. Difficile dans de telles conditions de ne pas avoir la tête ailleurs. « Je suis toute à toi... Mais pas trop longtemps, il faut que nous allions quelque part. » Un mystère serait-il suffisant pour lui donner envie de lui résister ? Jamais, et c'est bien parce que Diana n'a aucun doute sur le sujet qu'elle l'attire à elle pour un baiser, le premier d'une longue série.

✸✸✸

« Par tous les dieux... » L'anglais lui échappe, le themyscirien revient pour exprimer à la fois sa surprise et sa satisfaction. « Donne-moi... Une minute, ou une heure, pour réapprendre à respirer... » Sa poitrine se soulève rapidement, son cœur bat à un rythme effréné. S'aimer, à ce point, toujours, comment est-ce possible ? Diana sourit avant de se redresser dans le lit, en passant une main dans ses cheveux défaits. « Habille-toi, je dois te montrer quelque chose. Promis, nous irons manger après. Avant que tu ne veuilles me dévorer à nouveau... » Elle se penche pour lui voler un baiser et s'échappe des draps avant qu'il n'essaie de la retenir. Diana s'habille chaudement et enroule une écharpe autour de son cou avant d'attraper son sac, duquel elle sort les clés de leur voiture. Puis elle tend la main à Jason, et ensemble ils rejoignent le garage du manoir, dans lequel sont entreposées des voitures toutes plus luxueuses les unes que les autres, recouvertes de bâches poussiéreuses, à l'exception de la leur. Avant d'ouvrir la portière du côté passager, elle remet les clés à Jason. « J'ai pré-enregistré des coordonnées dans le GPS, tu n'as qu'à les suivre. » Elle lui sourit avant de s'installer à bord, sans rien révéler de son secret, pas même un indice. « Hm. J'avais presque oublié la voiture, il va falloir acheter un siège pour le bébé. » Et encore un millier d'autres choses dont ils n'ont pas eu le temps de s'occuper, et c'est sans compter sur toutes celles encore dans leurs cartons dans leur appartement de Metropolis, où ils ne peuvent toujours pas retourner à cause des travaux de grande ampleur dans la ville. Leur immeuble n'a toujours ni eau, ni électricité et la structure du bâtiment doit être de nouveau renforcée avant que les locataires puissent le réintégrer. Le temps ne presse pas encore, mais bientôt, leur fille viendra au monde et elle aura besoin que tout soit prêt pour l'accueillir. Diana ne doute pas que ce soit le cas, mais elle aimerait que ce soit chez eux, et pas dans le cadre impersonnel du Manoir Wayne.

Les mains posées sur l'arrondi de son ventre, Diana observe le paysage nocturne de Gotham défiler à travers la vitre de la voiture, bientôt la ville s'éloigne, et quand Jason coupe le moteur, ils semblent s'être arrêtés au milieu de nulle part. Sauf qu'en plissant un peu les yeux dans la pénombre surnaturelle, on peut distinguer la forme sombre d'une résidence, l'une de ces villas sur les hauteurs de la ville, la surplombant de telle façon qu'elle semble presque pleine de charme, quand on est si éloigné de son cœur sombre. « Tu sais, pour moi, Metropolis, ce n'est qu'une ville. Je m'y suis simplement installée pour être plus près d'Etta et de l'ambassade, et puis de Kal-El... Mais ce n'est pas... Ce n'est qu'une ville. » Diana secoue la tête doucement. Elle apprécie Metropolis, mais elle n'y est pas attachée, elle ne ressent rien pour l'immense métropole qui grouille sans cesse comme une fourmilière. « Tu m'as un jour dit que Gotham fait partie de toi. Malgré tous ses défauts, malgré son côté lugubre... Pour toi, ce n'est pas juste une ville, c'est chez toi. Tu l'as laissée pour venir me rejoindre à Metropolis, mais je sais que c'était comme laisser une part de toi-même derrière. Et j'aime toutes les parts de toi, sans exception. Alors... » Elle se baisse, fouille une minute dans son sac avant d'en tirer un trousseau de clés. « Dans le noir, ce n'est pas très attrayant, et l'intérieur est plutôt vide et froid pour le moment, mais... » Elle le lui tend. « Bienvenue chez nous. »

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Jason Todd


Jason Todd

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Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : a lighthouse in the dark (Diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyLun 30 Oct - 1:01


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Vous êtes désormais si étroitement liés que tu en oublies parfois qu'elle a eu une vie avant toi. Qu'elle a eu des diners accompagnée de ses amis, qu'elle a ri avec eux, qu'elle a partagé des moments agréables avec tous ces gens qu'elle aimait. Pour elle, ce n'est peut-être rien d'extraordinaire, mais pour toi ça l'est. Pourtant, tu n'éprouves pas de tristesse. Tu ne compares pas son passé au tien. Non, au contraire, t'es heureux de savoir qu'elle a été entourée pendant toutes ces années. Que des gens étaient là pour elle, dans les moments compliqués comme dans les bons. Tu n'étais pas encore là pour assister à ces instants précieux du quotidien, des choses qu'elle considère aussi banales qu'un anniversaire, mais ça te réchauffe le cœur de l'imaginer rire et sourire avec eux. Même si ta vie n'a jamais été facile, savoir que la sienne était plus tolérable est un réel réconfort. Car si aujourd'hui c'est ton jour, celui qui n'appartient qu'à toi, ta priorité à toujours été de la combler elle de bonheur. Que ce soit dans des petites attentions, ou dans les grandes démonstrations d'amour. Tu sais que c'est pareil pour elle. Elle n'a pas attendu que tu franchisses le cap d'une nouvelle année pour faire de toi le plus heureux des hommes. C'est chaque jour depuis un an qu'elle t'apporte tout ce dont tu as besoin. Et c'est aussi ça l'amour, ne pas attendre une occasion particulière pour chérir la personne que l'on aime. « Tu sais bien que je n'aime rien plus que toi. » C'est vrai, ta passion pour les burgers est un fait avéré. Mais ils sont loin, très loin derrière Diana. Et la question qu'elle te pose ensuite te prend un peu de court. Te négliger ? Oui, évidemment que les choses sont un peu plus compliquées maintenant que le Syndicat a fait son entrée, mais vous en avez vu d'autres, pas vrai ? Ce n'est pas la première épreuve que vous avez traversé, et tristement, vous allez presque finir par en avoir l'habitude. Quant à la grossesse, et bien, tu l'as accepté. Tu savais que tu allais devoir la partager avec un autre petit être, et même si parfois c'est difficile, jamais tu ne lui en as voulu de quoi que ce soit. Il t'arrive d'être frustré, la faute à ses charmes qui te font sans cesse tourner la tête, mais tu peux amplement te contenter d'une simple étreinte dans la chaleur des draps. Ou de quelques baisers tout au long d'une journée. Tu n'oublies jamais que c'est elle qui porte l'enfant, et qui en subit quotidiennement les inconvénients. Le moindre que tu puisses faire, c'est être attentif à ses besoins et ne pas la blâmer quand ils différent des tiens. « Non, tu ne me négliges pas. » Ta curiosité est vive, mais moins que le désir que tu éprouves pour elle. Et elle te connait assez bien pour prendre elle-même l'initiative de l'assouvir. Ce début de journée est absolument parfait.

Sa satisfaction exprimée en themyscirien t'arrache un rire franc – et fier – malgré le peu d'énergie qu'il te reste après cette nouvelle étreinte. Tu ne peux qu'approuver. Ton souffle saccadé et difficile en est le témoin le plus flagrant. Il te faut chaque fois reprendre force et esprit. S'aimer avec Diana, c'est se donner corps, cœur et âme. Une intensité à son paroxysme, et des muscles qui bien qu'épuisés, en redemandent encore. Mais avant que tu n'engages le second round, elle a la bonne – mais sournoise – idée de s'échapper du lit. Es-tu à ce point prévisible ? As-tu aussi souvent que ça cherché à la retenir de quitter les draps ? Très certainement. Et peut-être même chaque matinée, tout compte fait. « Où est-ce qu'on va ? » Intrigué, tu sais que ta question ne trouvera aucune réponse immédiate, Diana préférant te le faire découvrir de tes propres yeux. Trop impatient pour te faire prier, tu te lèves à ton tour pour enfiler quelques vêtements. Un jean, une écharpe en laine, et ta fidèle veste en cuir qui ne te quitte jamais. C'est toi qui va vous conduire à destination. Et même si tu crèves d'envie de lui poser une dizaine de questions, tu ne perds pas ton temps à le faire, préférant en gagner sur les kilomètres qui vous sépare de la réponse concrète. Tu te sens comme un gosse, tout aussi enthousiaste. Combien de surprises a t-elle prévues ? T'as déjà l'impression d'avoir eu beaucoup trop de cadeaux, d'être beaucoup trop gâté. En à peine deux heures, tu as plus que toute ta vie passée. « Me dis pas ça, je panique déjà quand je pense à tout ce qu'il nous manque. » Au volant, tu démarres en trombe, avant de calmer un peu ta conduite. Tu sais qu'elle n'aime pas quand tu prends trop de vitesse. Heureusement qu'elle ne te voit pas sur ta moto certaines nuits, elle en aurait des sueurs froides.

Sur les hauteurs de Gotham, tu coupes le moteur. Vous êtes arrivés, à l'endroit exact des coordonnées du gps. L'heure de la voiture indique 13 heures, mais l'obscurité vous engloutie encore  entièrement, et tu dois plisser des yeux pour parvenir à redessiner l'extérieur qui vous entoure. La tête tournée vers Diana, tu l'écoutes t'expliquer le pourquoi du comment de votre venue ici. C'est vrai, Gotham fait partie de toi, qu'elle te fasse souffrir ou qu'elle te pousse à te surpasser. Tu la prends pour ses bons et ses mauvais côtés, comme quand on aime sincèrement quelqu'un, et tu ne penses pas parvenir à l'abandonner un jour. Sous toute cette crasse, il y a quelque chose d'honorable, un espoir encore en vie, et c'est pour cette raison précise que tu te bats chaque nuit. Tu l'as mise entre parenthèses pour suivre celle que tu aimes à Métropolis, mais ce que tu ressens à son égard est resté inchangé. Sans Gotham, tu ne serais pas l'homme que tu es aujourd'hui. Plus les propos de Diana s'éclaircissent, plus ton cœur s'emballe. Tes mains moites agrippent le volant de la voiture, comme pour t'empêcher de sombrer sous l'émotion de ce qu'elle cherche à te dire. Le tintement des clés les unes contre les autres, révélateur, te laisse bouche-bée, et à nouveau tu ne sais comment réagir. « Putain. » Réaction spontanée. De quoi résumer tout ce qui se passe dans ta tête. Elle vient de t'offrir une villa. Elle vient de t'offrir une putain de villa. A Gotham. Parce qu'elle sait que c'est important pour toi. Qu'as-tu donc fait pour mériter cette femme incroyable ? Tu attrapes les clés dans tes mains instables, secouées par cette nouvelle étape de franchie dans l'anniversaire le plus dingue de l'univers. « Je... » Quoi dire ? Que tu l'aimes ? Elle le sait déjà. Que tu lui en est terriblement reconnaissant ? C'est évident. Rien n'est à la hauteur. Un million de je t'aime et de merci ne le serait toujours pas. Si t'es déjà à deux doigts de t'écrouler, qu'en sera t-il quand tu découvriras l'intérieur ? Quand tu imagineras votre avenir dedans ? Tu prends une profonde inspiration, pour te préparer à la suite, avant de sortir de la voiture et d'aller lui ouvrir la portière passager. Chez vous. Votre nouveau chez vous. « Tu m'as offert une maison, je sais pas si tu te rends compte. C'est de la folie ! » Une folie digne de l'amour que vous vous portez. A l'image de la force de vos sentiments. Ta voix est à la fois cassée et excitée, à mesure que vous avancez main dans la main vers la grande bâtisse. « Elle est immense ! Et cette vue ! Non mais putain cette vue ! » Gotham est à vos pieds. D'où vous êtes, c'est une étendue calme de lumières. D'ici, c'est comme si tu pouvais la protéger. Tu ne caches pas ta joie, quand ton regard ne cesse de se perdre entre la maison et l'horizon. Tu détailles tout, absolument tout, et déjà tu t'imagines votre petite fille courir partout autour de vous. C'est plus qu'une villa qu'elle vient de t'offrir, c'est un nouveau rêve qu'elle vient d'exaucer.

La porte s'ouvre, et sous tes yeux émerveillés, la première pièce de votre nouveau chez vous s'offre à toi. A Métropolis, tu t'étais contenté d'emménager dans l'appartement de Diana. Tu y as apporté quelques touches, mais à la grande majorité, c'est à son image qu'il a été décoré et rempli. Rien de plus normal, sachant que tu t'y es installé bien après elle, et sans qu'elle ait dans l'optique d'y accueillir un homme un jour. Et jusqu'à présent, ça ne t'avait jamais particulièrement dérangé, trop heureux de partager son quotidien pour te soucier de ce genre de détails. Maintenant que vous avez la possibilité de tout construire à deux, tu réalises à quel point c'est satisfaisant. « Je veux tout faire moi-même ! Je suis pas un pro, mais j'ai envie que cette maison nous ressemble le plus possible, et qu'on passe nos journées à l'aménager ensemble. Tu veux bien ? » Tout est pour le moment blanc et impersonnel, mais tu as déjà une dizaine d'idées pour rendre le tout beaucoup plus chaleureux et représentatif de qui vous êtes. Surexcité, tu tournes sur toi-même dans chaque nouvelle pièce que vous visitez. Même la première fois que tu es entré au manoir tu n'as pas eu une réaction aussi exaltée. « Au moins, les voisins ne viendront plus se plaindre... » Tu la regardes, sourire taquin aux coins des lèvres. Vos ébats vous ont valu quelques gentilles plaintes des autres habitants de l'immeuble. Ici, vous ne devriez plus avoir ce problème. Pour le plus grand plaisir de votre manque de retenue ! A la moitié de la visite, tu fais une petite pause pour pouvoir te rapprocher d'elle et la serrer fort dans tes bras. Tout ça, c'est énorme. C'est une fois de plus un cadeau somptueux. « Tu veux bien m'épouser ? Je sais que techniquement on est déjà mariés, mais j'ai rien trouvé de plus fort à dire. » Tu étouffes ton rire au creux de son écharpe, avant de déposer plusieurs tendre baisers sur sa bouche. Il te faut quelques secondes pour encaisser tout ça et tenter de maitriser ton euphorie. Ton cœur, gonflé de bonheur, est sur le point d'imploser.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyMer 1 Nov - 21:04

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JASON & DIANA


Le cadeau semble avoir l'effet escompté. Peut-être est-ce un peu trop, mais pour Diana, cette villa est comme une évidence, et cela depuis longtemps. Diana a appris à aimer Gotham, comme elle a appris à aimer Jason. Les apparences sont trompeuses, pour les lieux comme pour les gens. Pendant longtemps, elle a été incapable d'apprécier la ville, la trouvant trop sombre, trop dangereuse, trop éloignée de ce qu'elle aime, et aux antipodes de Themyscira. Même Diana est sujette à quelques préjugés. Alors quand il a fallu emménager quelque part dans le monde moderne, le choix a été évident. La lumineuse et vivante Metropolis, à des années lumière de Gotham. Avec son héros tout aussi radieux, à l'opposé de Batman. Pourtant, Bruce comptait tout autant pour Diana que Clark. Et puis sa perception des choses a changé, elle a commencé à voir au delà des apparences, et même à apprécier la ville. Pour Jason, c'est différent. Gotham est pour lui ce que Themyscira est pour elle, c'est chez lui, c'est une part de son être. L'en priver, ce n'était pas juste. Metropolis ne manquera pas à Diana, peu lui importe l'endroit où ils vivent, tant qu'ils sont ensemble. Jason n'a jamais eu de véritable chez-lui à Gotham, alors l'occasion était trop belle pour que Diana ne puisse passer à côté. Concrètement, il n'y a que l'essentiel à l'intérieur de la villa, absolument tout reste à faire, et avec les récents événements, Diana n'a guère eu le temps de se pencher sur l'aménagement des lieux. Mais en fin de compte, c'est un mal pour bien, puisqu'elle est certaine que Jason prenne très à cœur leur installation, et tout ce qui s'ensuivra. Ce sera également l'occasion pour eux de laisser la catastrophe de Metropolis derrière eux, de ne plus vivre dans un building qui leur rappellera sans cesse le drame causé par le Syndicat. Ce sera chez eux, vraiment chez eux.

Jason sort de la voiture et vient lui ouvrir, visiblement surexcité par ce cadeau d'anniversaire bien si particulier. « Quoi ? Ça ne s'offre pas, une maison ? » Elle fait l'ingénue avant de prendre ses mains entre les siennes. « Vue d'ici, Gotham semble tellement paisible. Ce sera parfait pour élever notre fille. » En l'absence de lumière, difficile de voir la beauté de la propriété. Un grand jardin, une piscine derrière la maison, une véranda... La porte de la villa s'ouvre, et Diana trouve rapidement l'interrupteur pour éclairer les pièces. C'est grand, c'est encore vide et impersonnel, mais c'est chez eux. Diana s'imagine déjà leur fille y faire ses premiers pas, dire son premier mot, courir partout, grandir et s'épanouir sous le regard bienveillant de ses parents. L'enthousiasme de Jason ne retombe pas, et il faut bien avouer qu'il est communicatif. « Maintenant que nous savons que nous allons avoir une fille, tu veux peut-être peindre sa chambre en rose ? » Elle rit à l'absurdité du cliché. Du rose pour une fille ? Certainement pas chez eux. « Je te promets que lorsque les choses se seront calmées, cette maison sera ma priorité. » Elle ne peut pas encore lui promettre qu'elle pourra passer ses journées avec lui à tout emménager, la situation ne le lui permet pas encore. Peut-être qu'elle n'est plus active sur le terrain, mais elle doit continuer à guider la Ligue, à agir en meneuse, et ce n'est pourtant pas faute d'avoir envie de se focaliser uniquement sur sa grossesse. Mais elle ne le peut pas, pas encore, pas tant que le sort du monde sera dans la balance. C'est dur, c'est presque insupportable, mais elle n'a pas le choix. « Les voisins... ? Oh. OH. » Diana étouffe un rire, songeant à son embarras en croisant leurs voisins presque chaque matin.

Elle se laisse aller contre Jason quand il la prend dans ses bras, elle laisse sa tête reposer contre son torse en souriant. « La réponse à cette question sera toujours oui. Mille fois oui. » Elle qui n'a pourtant jamais été intéressée par le mariage auparavant n'a jamais été aussi heureuse que depuis qu'ils sont mariés. Diana relève le visage pour qu'il puisse l'embrasser, toujours sans se départir de son sourire radieux. « N'oublie pas, avant de songer à la décoration, il faut que tu trouves un prénom pour le bébé. » Elle caresse sa joue tendrement avant de l'embrasser un peu plus longuement. « Mais ne te mets pas la pression pour autant, d'accord ? Tu trouveras le prénom parfait, j'en suis certaine. Avec ou sans l'aide de Google. » Elle dépose un baiser sur le coin de ses lèvres avant de s'écarter d'un pas. « Maintenant... A moins que tu n'aies caché des pots de peinture dans le coffre de la voiture, je crains que les travaux ne doivent attendre un peu... Et puis, je meurs de faim. Ce n'est pas toi qui parlais d'avaler un énorme burger ? Je meurs de faim. » Avec tout cela, le petit déjeuner est passé à la trappe, et s'ils continuent ainsi, leur prochain repas sera le dîner. « Je conduis. » Elle ne lui laisse pas le choix et récupère – avec plus ou moins de subtilité – les clés dans la poche arrière de son jean. Elle lui laisse cependant celles de la villa, puisqu'elle sait pertinemment qu'il voudra venir s'occuper d'aménager les lieux au plus vite.

Diana s'installe au volant, sans lui donner d'indices quant à leur prochaine destination. C'est plutôt drôle ce jeu de mystère, alors elle en profite tant qu'elle le peut. Le trajet est un peu moins long cette fois, et les conduits dans un quartier de Gotham que Jason connaît bien, et elle gare la voiture devant un dinner tout aussi familier. « Alfred a prévu un énorme gâteau, et tout le monde est réquisitionné pour l'événement, mais je me suis dit qu'avant, nous pourrions déjeuner ensemble. Et puisque je suis une grande romantique dans l'âme, j'ai réservé à l'endroit même où tu m'as emmenée pour notre premier rendez-vous. Joe était ravi. » Est-ce de la folie de s'exposer ainsi alors que les sbires du Syndicat courent les rues ? Peut-être un peu, mais Diana doute qu'ils viennent les chercher dans un petit établissement d'un coin peu populaire de Gotham. Sans compter qu'Owlman, faux frère de Bruce, sait parfaitement qui ils sont et où ils se cachent. Alors Diana n'est pas réellement inquiète, rien ne saurait gâcher cette journée, n'est-ce pas ? « Il risque d'être surpris, j'ai pris un peu de poids depuis la dernière fois... » Il faut dire qu'ils sont rares, à savoir que Diana est enceinte. C'est une information encore bien gardée, connue de ses proches mais certainement pas du grand public et de ses ennemis. Au Manoir, Diana étouffe, mais elle peut superviser la Ligue sans se mettre en danger, sans exposer. Alors, le secret de sa grossesse est bien gardé, et le sera le plus longtemps possible. Mais ce n'est pas Joe qui dira quoi que ce soit à quiconque, n'est-ce pas ? Diana sort de la voiture, et remarque aussitôt les flocons blancs qui tombent en flottant doucement dans l'air. « On dirait que l'hiver est en avance... » Sans doute est-ce terrible pour la planète, mais Diana ne peut s'empêcher d'apprécier la neige. C'est un voilà de douceur lancé sur le monde, et quand il neige, tout semble plus calme. Des apparences trompeuses, elle le sait, mais non moins appréciables. Elle frissonne, avant d'aller s'accrocher au bras de Jason, avant d'entrer dans le dinner. « Tu sais, il te va vraiment bien, ce sourire. »

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : a lighthouse in the dark (Diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

a lighthouse in the dark (Diana) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyDim 5 Nov - 23:34


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


La maison est encore vide, mais il t'est pourtant aisé de te projeter à l'intérieur. Le grand séjour avec baie vitrée qui donne sur le jardin. La chambre parentale. Celle de votre fille – qui, en effet, ne sera pas teintée de rose – et dans la pièce du fond, pourquoi pas une salle de jeux ? Tout ce que tu n'as jamais eu, tout ce qui t'a fait rêver quand tu étais enfant, tu l'offriras à ta famille. Car avant d'être un bien matériel prestigieux, c'est une envie qui t'a assailli pendant de longues années qui se concrétise enfin. Que ce soit dans des abris de fortune à travers le monde, ou dans ton studio impersonnel à Gotham, plus dépotoir pour tes armes qu'un véritable lieu où vivre. L'appartement de Diana a été le premier pas vers cette normalité tant convoitée. Une normalité piétinée par le Syndicat du Crime, mais à laquelle tu t'accroches férocement. Tu as assez donné de ta personne, tu as même donné ta vie pour cette quête de justice, il est grand temps que tu vives pour toi-même. Tu n'as plus envie de passer tes nuits à rôder dans les ruelles sombres de Gotham City, tu veux juste partager des moments de complicités avec ta femme et votre enfant. Tout ce que certains peuvent trouver ennuyeux, comme simplement regarder un film dans le canapé, pour toi, c'est un objectif à accomplir. Est-ce égoïste ? Peut-être. Tu as le pouvoir de sauver un peu ce monde, mais tu préfères te consacrer entièrement à ta famille. Si Bruce a fait le choix de sacrifier sa vie privée sur l'autel du combat contre le crime, tu ne le suivras pas sur cette voie là. Tu n'as jamais été aussi heureux que depuis que Diana est entrée dans ta vie. Tu ne tire plus de satisfaction à courir après les criminels, mais dans les bras de celle que tu aimes. Et même si tu commençais à doucement t'acclimater à Métropolis, Gotham est ta ville natale, celle où tu as grandit et celle que tu as protégé pendant des années. Tu as sacrifié ta jeunesse pour elle. Alors aujourd'hui, elle tient forcément une place particulière dans ton cœur. Il est facile de ne voir que ses mauvais côtés, mais tu t'assureras que votre fille trouve son épanouissement en son sein. Gotham a fait l'homme que tu es. Un homme que tu juges toi-même comme étant quelqu'un de bon, de respectable et de respectueux. Tu n'es pas parfait, mais à son image, tu t'évertues chaque jour de combattre contre tes démons. Diana te connait mieux que personne, et t'es touché de ce précieux cadeau. Comme si elle ne te rendait déjà pas incroyablement heureux.

Dans tes bras, tu la serres doucement, perché sur ton petit nuage. Elle te dirait un millier de fois oui. Et ton cœur pourrait te pousser à réellement lui demander un millier de fois de t'épouser. Promesse d'une éternité d'amour. Tu sais que quoi qu'il arrivera dehors, votre lien intense et indestructible sera toujours la constante de vos vies. Peu importe si le monde s'écroule. Peu importe si c'est la merde autour de vous. Vous serez quand même vainqueurs, car unis dans l'adversité. C'est ça que tu retiens de cette matinée parfaite. Rien ni personne ne pourrait perturber votre bonheur. « Si la tâche que tu m'as confiée est un honneur, elle est aussi un petit peu flippante. » Et le mot est faible. Même si son baiser parvient à apaiser tes soudaines agitations dues à la pression, tu n'oublies pas l'importance de ta responsabilité. Et t'es pas certain que Google suffira cette fois-ci. Il va probablement falloir faire un petit tour à la librairie ou à la bibliothèque pour te renseigner plus en profondeur sur étymologie des prénoms. Des prochaines semaines qui seront sous le signe de l'étude et de la peinture. Et probablement un peu de Syndicat du crime aussi, malheureusement. « Là tout de suite, rien ne me ferait plus plaisir qu'un énorme burger. Avec toi en dessert. » Tu lui rends son sourire et dépose à ton tour un baiser sur ses lèvres. Une proximité qu'il est toujours difficile de rompre. Et c'est avec une pointe de regret que tu quittes déjà votre nouvelle maison, avec l'impatience d'y retourner le plus rapidement possible. Si tu sembles un peu distrait quand tu montes dans la voiture, c'est parce que tu songes déjà à tout ce que tu prévois d'acheter pour les travaux. Il est même fort possible que demain matin, à l'heure d'ouverture des magasins, tu sois prêt pour aller les dévaliser. Pour ta défense, vous avez encore énormément de choses à faire et à acquérir avant l'arrivée du bébé, et plus tôt tu t'y mettras, moins tu risqueras une crise de panique le moment venu. Si une grossesse est stressante pour la maman, elle peut l'être aussi pour le papa. Surtout quand comme toi, ils ont à cœur de tout faire à la perfection. Rien ne sera jamais assez bien pour les deux femmes de ta vie.

Le regard rivé sur l'extérieur, le paysage de la ville défile rapidement sous tes yeux. Et pour connaître chaque recoin aussi bien que ta poche, tu devines rapidement quelle est la destination de ce nouveau périple d'anniversaire. A mesure que vous approchez, ton sourire s'élargit. Evidemment, tu rêves d'un burger, alors elle t'emmène au meilleur dinner de Gotham. Parce que cette femme est parfaite ! Comme un gosse, tu t'agites sur ton siège, déjà pressé de mordre dans ton péché mignon. « Putain on va chez Joe ! » Tu ne caches pas ta joie, jonglant en rires enfantins et sourires immenses aux deux coins des lèvres. Devant le bâtiment, tu te remémores toi aussi votre premier rendez-vous. Et quel rendez-vous ! Pour un homme inexpérimenté, tu t'es plutôt bien débrouillé. Même si venir ici n'était pas l'endroit le plus romantique de la ville, elle a apprécié à sa juste valeur cette immersion dans ton modeste quotidien. L'emmener ailleurs n'aurait pas été réellement toi, et il était hors de question que tu joues un jeu avec elle. Tu t'es montré tel que tu étais, cœur et âme ouverts, et au vu de vos bagues aux doigts, il semblerait que ça ait fonctionné. Dehors, la neige tombe. Pure. Réconfortante. La nuit est noire, mais ces flocons blancs sont comme un espoir tombé du ciel. Du moins, c'est ainsi que tu fais le choix de l'interpréter. « Ce sourire est là uniquement grâce à toi. » Avant qu'elle ne pénètre dans le dinner, tu lui attrapes la main. Il y a tellement de choses que t'aimerais lui dire. Certaines que tu lui as répété des centaines de fois, et d'autres que tu ne parviens pas à exprimer correctement. « Merci, pour tout ça. » Tu parles des cadeaux, mais pas que. « La dernière fois que je t'ai embrassé sur ce trottoir, je venais tout juste de réaliser que j'étais amoureux de toi. Et aujourd'hui, je suis ton époux et père de ta fille. Ce que je ressentais à cette période à ton égard, bien que déjà très fort, est à mille lieux de ce que j’éprouve maintenant. » Tu repousses délicatement du bout des doigts une mèche près de son visage, et te penche un peu pour pouvoir l'embrasser. Un baiser qui réchauffe dans cette nuit glaciale. Comme si personne d'autres que vous n'existait.

A l'instant même où tu poses ta première semelle à l'intérieur du dinner, l'accueil est foudroyant. La salle, privatisée, est décorée d'une vingtaine de ballons de toutes les couleurs. Joe, avec son serpentin au coin de la bouche, s'approche de toi pour te serrer chaleureusement dans les bras. « Jason ! Joyeux anniversaire mon grand ! » Tu lui rends son étreinte, heureux de partager un bout de ta journée en sa compagnie. Lui qui a si souvent été d'un grand soutien et réconfort dans tes périodes difficiles. Il a lui aussi sa place dans ta vie. Quand vient au tour de Diana d'entrer dans son champ de vision, il reste immobile pendant plusieurs secondes. Stupéfait. Happé par sa nouvelle apparence. D'un regard entendu à ta femme, tu sais que c'est le calme avant la tempête. « OH MON DIEU ! Diana ! Mais...Mais vous ne m'avez rien dit ! » Son ventre arrondit ne pouvait évidemment passer inaperçu plus longtemps, et Joe a l'oeil pour ses choses là. Après toute une vie à observer ses clients derrière son comptoir, plus rien ne lui échappe. Il s'approche d'elle, puis après un moment hésitant, l'enlace à son tour. « Ne te vexe pas, tu fais partie des rares privilégiés à être au courant. » Il est heureux pour vous. Pour toi. Pour ce gamin des rues qu'il accueilli sans jamais émettre le moindre jugement. « C'est une fille. » « Oh, une petite fille ! Elle sera tout aussi belle que sa maman ! » Ça, c'est certain. La photo de lui avec Diana trône encore sur le mur derrière le bar, une place de choix à la vue de tous. Il en est fier, très fier. « Jason, je sais ce que tu manges. Diana, qu'est-ce que je te sers ? » Visiblement prêt à tout pour vous satisfaire, t'es persuadé que quoi qu'elle demande, elle obtiendra. Il vous invite ensuite à vous installer à table, la même où vous étiez lors de votre première venue ici. Tu prends place face à elle, quand Joe fait subitement claquer sur la table un énorme album qui te fait sursauter. « Qu'est-ce que c'est que ça ? » T'as bien peur de déjà connaître la réponse. « C'est mon cadeau d'anniversaire ! J'ai assemblé toutes les photos que j'ai de toi depuis que tu ramènes ta tronche de morveux ici. » Tu sais qu'il aime parfois immortaliser les évènements qui se déroulent dans son dinner, comme si ainsi, il partageait un petit peur leur vie, leur joie. Mais tu n'imaginais pas qu'il en aurait autant de toi. Joe, c'est pire qu'une mère qui montre les photos gênantes à la nouvelle petite-amie de son fils. « Diana, quand je reviens, tu me dis laquelle est ta préférée ! » Quand il s'éclipse, tu n'oses pas ouvrir le livre, craignant déjà ce qui peut bien s'y trouver. « Je sais pas si c'est une bonne idée. » Tu glisses une main sur ta nuque, signe de ton malaise. Tu sais que dedans figure cette photo de toi avec deux W inscrits au marqueur sur le front. Ou toi gamin, la capuche qui recouvre ta tête, bribe d'un passé douloureux. Ou encore queue de billard en main, après avoir frappé un goujat avec. Et peut-être même encore pire ! Des choses dont tu ne souviens probablement plus. Mais puisque Diana accepte absolument tout de toi, de quoi as-tu peur ? « Et merde. » Tu pousses un long soupire, et ouvre l'album photos. Cadeau empoisonné.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptySam 11 Nov - 22:41

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


Diana aime le voir être heureux. Elle aime le voir sourire, l'entendre rire, se comporter avec légèreté. Parce que toutes ces choses sont rares ces derniers temps. Pourquoi sourire, quand le monde se trouve une fois de plus au bord du précipice ? Comment rire, quand des innocents meurent par centaines ? Comment se comporter avec légèreté quand il faut être sur ses gardes en permanence, prêt à parer à toute attaque, à toute éventualité sordide ? C'est difficile, pour Jason Particulièrement, Diana en a plus que conscience. Elle sait qu'elle est au cœur de toutes ses préoccupations et toutes ses craintes, parce qu'elle porte leur enfant, et est une cible privilégiée pour le Syndicat du Crime. Il ne dit rien, mais il n'en a pas besoin, elle le connaît. Il a oublié son propre anniversaire, l'esprit trop pollué par ses angoisses, et par l'habitude d'ignorer parfaitement cette journée pour ne pas souffrir de son manque de célébration. Elle a voulu remédier à tout cela, rien que pour une journée, le temps d'une parenthèse qui aura sur eux le même effet qu'une grande bouffée d'air frais. « J'ai l'impression que c'était il y a tellement longtemps. » Tellement de choses se sont passées depuis leur premier rendez-vous. En y songeant, Diana a parfois l'impression que c'était il y a une éternité, qu'une vie s'est écoulée depuis ce jour. En quelques mois, leur univers a été bouleversé tellement de fois... Parfois, leurs ennemis lui font penser à une hydre, pour chacun d'entre eux vaincu, deux de plus apparaissent. C'est une bataille interminable, une lutte à contre-courant. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, il n'y a rien qu'eux. Elle caresse tendrement sa joue avant qu'il ne se penche pour l'embrasser. C'est presque idyllique, et digne de la photographie d'un grand film romantique, ce baiser sous les flocons.

L'accueil de Joe est, comme toujours, des plus chaleureux. Il traite Jason comme un fils, et Diana trouve cela à la fois triste et beau. Et puis évidemment, quand il pose son regard sur elle, il remarque immédiatement son ventre rebondi. « … Surprise ? » Diana l'enlace bien volontiers, touchée par cette réaction simple de bonheur. Pas de jugement, pas de questionnements inquiets, rien de tout cela. Joe est juste heureux pour eux, comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. « J'espère tout de même qu'elle ne tiendra pas que de moi... » Elle lui sourit avant d'éclater de rire quand il lui demande ce qu'elle aimerait manger. « Hm... Je me contenterai volontiers d'un énorme bol de glace. » Joe répond à sa demande farfelue par un "tout ce que vous voudrez, princesse" qui lui arrache un sourire. Elle hausse les épaules avec une innocence feinte quand elle croise le regard de Jason, s'il a droit à son énorme burger aux calories incalculables, elle peut bien faire de même, son amour pour la glace se décuplant à mesure qu'elle avance dans sa grossesse. Un sourire aux lèvres, elle va s'asseoir à la même table que celle de leur premier rendez-vous, et sursaute quand Joe revient pour faire claquer un énorme album sur la table. « Oh, par les dieux. » Elle étouffe un rire un brin moqueur quand il leur explique de quoi il s'agit exactement, et quand elle voit l'expression de Jason changer du tout au tout, elle ne parvient plus à contenir son hilarité. Avant que Jason n'aie la bonne idée de vouloir faire disparaître le recueil de ses exploits, Diana passe de l'autre côté de la table pour venir s'asseoir à côté de lui, une expression ravie sur le visage. « Voyons-voir ça... » Elle se mord la lèvre pour essayer de ne pas rire, mais comprend très vite que ce sera sans grand succès. « C'est le moment où je découvre une facette de ta personnalité qui m'était encore inconnue jusque là, c'est ça ? » Ce n'est pas tous les jours que Diana a l'occasion de faire de l'humour, alors elle en profite pour le taquiner un peu. « Ne  t'en fais pas, j'ai promis de t'aimer même dans les épreuves, et jusqu'à la fin de ma vie... Si ces photos écorchent un peu ta dignité, mon amour pour toi restera intact. » Elle donne un petit coup de coude en riant, avant de se lancer dans une étude détaillée de l'album photo.

La première photo est plutôt classique, Jason installé au comptoir avec un verre de whisky. Le détail important, cependant, consiste en un homme avachi contre un tabouret, le nez en sang. « Je reconnais bien là ta délicatesse... » Joe revient avec son bol de glace, qu'il pose devant elle en ricanant à la vue la photo. « Cet abruti de Frank avait fait une remarque déplacée sur ton... Ta... » Diana hausse un sourcil. « Poitrine ? » « Quelque chose comme ça. » Elle hausse les épaules en même temps qu'il s'éloigne. « Je suppose qu'il ne la trouvait pas assez généreuse, c'est ça ? » Elle se penche, pour pouvoir murmurer discrètement à l'oreille de Jason. « Il devrait la voir maintenant... » Mais ça n'arrivera pas. Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais ! Diana n'a jamais eu de temps à perdre avec les misogynes du monde moderne, et ça ne changera jamais. Elle tourne les pages les unes après les autres, en oubliant presque – mais pas tout à fait – la glace devant elle. Parfois, elle s'arrête sur les photos qui déclenchent chez elle un fou-rire, sur celles qui sont le témoin de longues soirées de solitude, ou encore de son tempérament sanguin. « Par les dieux, combien de... Combien de meubles as-tu dû remplacer ? » Beaucoup ? Trop ? Elle n'est pas certaine de vouloir avoir la réponse à cette question, mais après tout, si Joe ne l'a jamais chassé... Et puis après tout, savoir qu'il a toujours été prêt à remettre à leur place ceux qui lui manquaient de respect, même avant qu'elle ne devienne sa petite-amie, puis sa femme, cela a un petit quelque chose de particulièrement plaisant. « Mais tu as toujours été là pour défendre mon honneur, j'apprécie... » Elle dépose un baiser plein d'affection sur sa joue, elle a beau ne pas toujours apprécier ses effusions de colère, impossible de rester indifférente à ce genre de chose.

Et puis, c'est le drame. Elle tombe sur la photo qui la fait d'abord rougir, avant de réveiller une hilarité absolument incontrôlable, et plutôt expressive – Diana ne se souvient pas de la dernière fois où elle a ri si fort. « Par tous les dieux de l'Olympe, pourquoi... Pourquoi est-ce que tu as deux W sur le front ? » Question purement rhétorique. La vraie question est... « Combien de verres ou de bouteilles est-ce que tu avais bus ? » Et par Athéna, quelle nouvelle a bien pu le pousser à boire au point d'en arriver à afficher son.... admiration... pour elle au point d'écrire au marqueur noir deux W sur son front ? « Oh, bon sang, il faut que j'arrête de rire... » Diana essaie de prendre une profonde inspiration en espérant casser son fou-rire, mais c'est un échec. « Il faut vraiment que j'arrête de rire, je vais finir par avoir des contractions... ! » Elle n'est pas sérieuse. Pas tout à fait ? Si elle continue ainsi, elle n'aura pas de simples crampes à force de trop rire, mais de véritables contractions et le bébé risque de ne pas apprécier – et elle encore moins. Alors elle referme l'album avant de l'avoir terminé, les joues en feu les yeux brillants. « Hm, bon... Je crois que je vais sauver la fin pour après mon accouchement... » Elle toussote légèrement en essuyant ses yeux avec le coin de ses manches, respirant de nouveau à peu près convenablement. « Tu sais, tu devrais peut-être changer le symbole sur ton costume... Peut-être même que je pourrais demander à Héphaïstos de forger un plastron spécial avec mon symbole... Tu n'es plus vraiment une petite chauve-souris... » Voire plus du tout. « Et une tiare ? Tu voudrais une jolie tiare ? » Oh, oui, elle se moque. Elle rit, elle sourit, elle se sent légère, comme si rien n'existait plus au delà du dinner de Joe.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyLun 20 Nov - 22:22


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Qui a t-il dans cet album que tu n'as pas envie qu'elle voit ? Pas grand chose, finalement. Et ce n'est pas parce que tu lui as caché quoi que ce soit sur ton histoire ou ton caractère explosif – c'est d'ailleurs probablement la première chose qu'elle a vu chez toi – mais parce que les photos, c'est comme jeter un regard sur le passé. Ce sont des instants suspendus dans un temps qui n'existe plus, mais qui malgré tout, peuvent parvenir à vous atteindre. C'est plus un mécanisme de défense qu'une véritable crainte. Comme si parfois, tu oubliais qu'avec elle tout est beaucoup plus simple. Tu n'as pas à avoir peur. Elle t'aime pour qui tu es. Même s'il t'arrive de laisser tes poings réagir avant la raison. Même si tu tu viens de la rue. Même si tu as commis des erreurs. Tout ça, elle le sait déjà, il n'y a rien que cet album lui apprendra. Si ce n'est approfondir un peu plus ton passif, mettre des images sur des mots. A mesure que les secondes s'écoulent, tu parviens à mettre de côté cette inquiétude irrationnelle, et te laisse même aller à quelques rires pour accompagner les siens. En vérité, ce cadeau est absolument parfait. Pas pour ce qu'il contient, pour les éclats qu'il parvient à lui provoquer. Un rire franc, généreux, et terriblement agréable à entendre. Un instant, tu observes ses sourires se dessiner aux coins de ses lèvres, plus subjugué par eux que par les photos que vous êtes sur le point de découvrir ensemble. T'es incroyablement heureux d'avoir été autant gâté, mais la voir elle aussi sur un nuage qui surplombe toute la noirceur de ce monde, est un énième cadeau, aussi inestimable que les autres. « Heureusement qu'on s'est mariés avant que tu découvres cet album. » Trop tard pour faire marche arrière. Quoi qu'elle verra, vous êtes désormais liés pour la vie ! Tu lui rends son sourire taquin, avant d'ouvrir le livre. Epais. Très épais. Depuis combien de temps Joe prend t-il des photos de toi ? As-tu réellement autant de moment de gloire ? Tu pousses un long soupire, puis détaille la première photo. Elle ne pourrait te décrire plus exactement. Verre en main. Victime en sang. Un vendredi soir comme les autres dans le dinner de Joe. Le détail qu'il apporte n'était cependant pas nécessaire. Tu as toujours eu en horreur les critiques sur son physique, en particulier ceux mentionnant sa poitrine. Pour l'avoir vu – et plus – de nombreuses fois, elle n'a aucunement à rougir de sa taille. Et le simple fait que des hommes puissent l'imaginer avec un double volume est un affront que tu n'as jamais laissé passer. Elle n'est pas un fantasme. Elle n'est pas comme ces femmes sur lesquelles ils déchargent leur frustration le soir devant un porno. Ce n'est pas ce qu'elle est censé inspirer. Elle est tellement, tellement plus que ça. Mais comme habituée, elle ne le prend pas mal, et s'amuse de ce qu'est devenue sa poitrine avec la grossesse. Plus généreuse. Tu lui souris, soulagé de la voir inatteignable aux critiques. « S'ils la voyaient maintenant, je devrais quand même me battre... » Pour une raison différente, mais tout aussi légitime. Du moins, légitime pour un jaloux impulsif comme toi.

Les photos suivantes sont toutes du même acabit, et t'es toi moi-même surpris du nombre d'hommes que tu as été contraint de mettre au sol pour calmer leurs propos ou leurs ardeurs. Bien avant que vos chemins ne se retrouvent à nouveau. Froissé par leur manque de respect, ces bagarres n'étaient ni plus ni moins qu'une leçon. Au prix de quelques nez et meubles cassés, mais ça en valait la peine. Avec le temps, ils ont presque tous appris à taire leurs commentaires sexistes en ta présence. A moins que ce ne soit dû au mot d'avertissement de Joe derrière le bar ? « Tu méritais mieux que ces... » Que ces machos ? Que ces propos vulgaires ? « J'ai fait ce que j'ai pu. » T'aurais préféré que le reste de l'album ne contienne que des photos de toi les poings rougis. Au moins, ça t'a voulu un baiser sur la joue. Mais non. Il y a fallu qu'elle tombe sur celle que tu voulais absolument éviter de lui montrer. « Oh bordel de merde. » Tu oses à peine la regarder, te cachant ensuite derrière tes deux mains. T'es complètement ridicule avec tes deux W écrits au marqueur noir sur le front. Combien de bouteilles ? T'aimerais pouvoir lui dire que c'était une soirée très arrosée placée sous le signe de l'alcool qui coule à flot, mais en vérité, pas tant que ça. C'était un soir comme un autre. Un soir comme un autre dans la vie chaotique de Jason Todd. « Pas beaucoup, en fait. » Il semblerait qu'elle soit prise d'un fou rire incontrôlable, et tu es partagé entre la supplier d'arrêter, ou de la suivre dans son hilarité. Si tu n'étais pas l'objet de la moquerie, sans doute aurais-tu moins hésité. « Je savais que ce cadeau était empoisonné. » Et puis, s'en est trop, tu finis par en rire toi aussi. Tu te revois devant la glace des toilettes, à essayer de dessiner sur ton propre front sans trembler. Tâche ardue en temps normal, mais avec quelques verres, d'autant plus compliquée. « C'était ma façon de te déclarer mon amour. » D'une façon particulièrement ridicule, mais c'est l'intention qui compte, pas vrai ? Et puis ça lui aura valu un bon fou rire. Mais il va falloir arrêter là avec les photos compromettantes, avant qu'elle ne fasse un accouchement très prématuré en plein dinner.  

Le livre se referme, et avec, des centaines de souvenirs. Des souvenirs que tu pensais ternes, mais qui se sont révélés touchants et amusants. Ils l'ont fait rire, sourire, et il en a été de même pour toi. C'est désormais un tout autre regard que tu portes sur ton passé. Même dans les périodes les plus sombres, même quand l'espoir semble s'être éteint, il y a toujours une lumière qui persiste. Elle vacille, mais elle persiste. Que ce soit des souvenirs heureux dans une vie instable, ou deux êtres amoureux qui rient de bon cœur autour de la table d'un dinner en plein chaos. « Un-une tiare ?! » Tu manques de t'étouffer avec le burger que Joe vient de t'apporter. Tu tousses, et plus ou moins discrètement, tu repousses loin l'album. Finalement, il y a peut-être pire que les deux W, il y a la fausse tiare que tu as porté le temps d'une soirée. Elle a raison, après l'accouchement, c'est préférable. Pendant encore une petite heure, vous profitez de cet anniversaire hors du commun. Aujourd'hui, elle t'a offert une fille et un foyer. Tout ce que tu as toujours voulu, elle te l'a apporté sur un plateau d'argent. Ce n'est pas seulement un anniversaire parfait, c'est un rêve qui se réalise. Et tu ne manques pas de le lui dire, encore et encore, pendant les heures qu'il te reste avant le lendemain. Tu remercies cette femme que tu aimes d'un amour fou, et que quelque part, tu as toujours aimé. Est-ce ça que Joe a voulu te faire comprendre ce soir ? Vous faire comprendre ? Que la femme de ta vie a toujours été Diana, et qu'il l'a su, avant même que toi tu t'en rende compte ? Venant de lui, ça ne t'étonnerait pas. Il ne t'aurait pas offert cet album uniquement pour une partie de rigolades. Il y avait un but à tout ça, et t'es certain qu'il s'agissait de cet amour incertain, enfoui, qui est présent depuis des années au fond de toi, et qui maintenant qu'il peut s'exprimer, se révèle être plus fort et brillant qu'un millier de supernova.

***

Tout est calme dans le manoir. Noir. Soit ils dorment, soit ils sont en chasse. Toi, tu rentres de ta ronde, avec pour unique envie de te débarrasser de ce costume. S'il est nécessaire, t'as de plus en plus l'impression qu'il ne te correspond plus. Ou du moins, que tu aspires à autre chose. A ta vie de famille. A un quotidien normal. Malheureusement, tu n'es pas entièrement libre de tes choix. Ta conscience te rappelle sans cesse qu'il y a des innocents à sauver, et que tu ne peux pas te contenter de rester ici les bras croisés. Dans le grand salon, où un feu de cheminée brûle encore, tu te retournes quand tu sens une présence derrière toi. Tu pensais que c'était Diana. Tu n'aurais pu avoir plus faux. Olwman est là, planté sur le tapis, à seulement quelques mètres de toi. Il a la discrétion de son alter-ego de votre monde, mais toi, tu as aussi tes réflexes, et rapidement, tu attrapes l'arme à tes hanches pour la braquer sur lui. « Dis-moi ce que tu fais ici, ou dans trois secondes je te tire une balle dans la tête. » Est-il fou pour venir jusqu'au manoir sans escorte ? Non, probablement pas. Ce qui signifie qu'il a une raison bien précise de croire que tu l'écouteras. Ce qui est en soit, bien plus effrayant que s'il avait simplement logé une lame contre ton cou. « Tu es précisément celui que je cherchais, Jason Todd. » Tu n'étais pas rassuré, tu l'es encore moins. Pas parce que tu as peur de lui, mais parce que tu as peur de ce qu'il va te dire. S'il est assez téméraire pour venir jusqu'à toi, c'est qu'il est sûr de son coup. Sûr qu'il ressortira vivant d'ici. Ta main se ressert sur la poignée de l'arme, prêt à tirer, mais incapable de le faire. T'as envie de l'écouter. Besoin d'entendre ce qu'il a à te dire. Comme happé par les ténèbres eux mêmes. Le feu crépite. Vos regards se fixent. « Qu'est-ce que tu me veux ? » La question est posée, et peu importe la réponse, tu sais que tu n'auras rien de bon à en tirer.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyLun 27 Nov - 22:00

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


Il y a un hibou au plumage sombre sur la branche d'arbre. Ses yeux jaunes luisent dans l'obscurité, ils semblent la fixer, comme si l'animal cherchait à percer son âme, à la sonder, à deviner la moindre pensée capable de naître dans son esprit tourmenté. Il demeure immobile, pétrifié dans son observation lugubre. Entre ses serres, un rouge-gorge, mort.


Diana se redresse brusquement dans le lit, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine qui se soulève rapidement, comme si elle avait momentanément oublié de respirer dans son sommeil. Dans la pénombre de la chambre, ses doigts tâtonnent à la recherche de l'interrupteur de la lampe de chevet, qui semble à peine éclairer la pièce lorsqu'elle s'allume. Diana tremble autant que si elle avait été laissée nue dans un désert sibérien, alors qu'elle n'a pourtant pas froid. Non, c'est la conséquence étrange de ce terrible pressentiment qui lui serre la gorge comme une corde de pendu. Elle passe machinalement une main sur son ventre quand elle sent le bébé s'agiter, mais elle a l'esprit ailleurs. Sa main glisse sur le matelas, à côté d'elle le lit est vide, Jason n'est pas encore rentré, il ne l'a pas encore rejointe, et elle ne peut s'empêcher de penser que c'est justement le problème. Diana le sent au plus profond de son âme, quelque chose ne va pas, et son instinct la trompe rarement. Le hululement inattendu d'une chouette la fait sursauter, et puis elle la remarque, perchée sur le rebord de la fenêtre. Un frisson la traverse quand elle réalise qu'elle a la certitude de la connaître, que ce n'est pas un oiseau ordinaire, voire même pas un oiseau tout court. « Athéna... » Pas un oiseau. Pas un rêve. Son cœur loupe un battement et elle bondit hors du lit, enfile précipitamment un cardigan en manquant de s'emmêler dans les manches, et sans prendre le temps de reprendre sa respiration, elle attrape son épée, laissée stratégiquement en évidence pour qu'elle puisse s'en saisir en cas d'urgence. Est-ce une urgence ? Elle n'en sait rien, mais lorsque ses doigts se referment sur la garde de l'épée d'Athéna, elle sent l'adrénaline se répandre dans ses veines. Pas celle qui précède un combat et galvanise son cœur de guerrière, non, celle que le corps produit pour faire à un danger imminent et qui demande une réaction immédiate.

Elle traverse les couloirs du manoir au pas de course, mais en veillant à rester discrète, elle se déplace comme une lionne en chasse, pesant à peine sur le sol, sans faire le moindre bruit, mais prête à bondir dans la seconde. Quand elle remarque une lumière tamisée venant du grand salon, elle s'immobilise un instant avant de se rapprocher rapidement, serrant fermement l'épée d'Athéna entre ses doigts. Son cœur manque un battement quand une voix, qui n'est pas celle de Jason, s'élève dans la pièce. Et pendant une fraction de seconde, Diana voit l'espoir la submerger. Cette voix, elle la méprend pour celle de Bruce, comme si son ami venait de revenir d'entre les morts... Puis elle comprend, que ce n'est pas lui. Il y a une froideur dans sa voix que même Bruce ne possédait pas, et une espèce de suffisance qui éveille en elle tous ses mécanismes de défense instinctifs. Owlman. Ses doigts se resserrent encore un peu plus sur la garde de son épée, elle meurt d'envie de se précipiter dans la pièce pour clouer l'assassin de Bruce au mur – littéralement. Mais Jason lui pose une question qui la coupe net dans son élan. Que lui veut-il ? C'est une excellente question. Une question qui nécessite une réponse. Il n'est pas là par hasard, il n'est pas là pour leur rendre une visite de courtoisie. Il veut quelque chose, et ce ne peut être rien de bon. Diana se doutait que le Syndicat finirait par venir jusqu'à eux, mais elle trouve Owlman peut-être plus effrayant encore qu'Ultraman ou Superwoman. Parce qu'il est tout ce que Bruce n'a jamais voulu devenir. Cruel, vicieux, manipulateur et meurtrier. Et malheureusement, tout aussi intelligent que l'était Bruce. Et un tel intellect mis au service du mal... Le résultat ne peut qu'être terrible. Diana retient son souffle, comme si elle craignait qu'il ne l'entende, alors qu'elle sait pertinemment que sous toute cette malveillance, Owlman n'est qu'humain. Mais il lui est difficile d'associer tant de perversion à l'idée même d'humanité, tant elles lui semblent être incompatibles.

Diana entend comme un "poof" étouffé, suggérant que l'homme s'est installé dans l'un des fauteuils, comme s'il était ici chez lui. « D'où je viens, tu n'as jamais fêté ton vingt-sixième anniversaire. » Diana ressent une haine viscérale à l'encontre de cet être qu'elle ne connaît pourtant pas personnellement. Une haine instinctive contre laquelle elle ne peut pas lutter, qui éveille ses penchants les plus brutaux, pourtant savamment maîtrisés en temps normal. Elle doit se faire violence pour ne pas juste se contenter de le tailler en pièces – pour venger Bruce, pour venger tous ceux qui sont morts par la faute du Syndicat, pour les venger eux – elle, sa famille, ses amis. « Tu n'as jamais fêté ton vingt-sixième anniversaire, parce que Kal-Il a arraché ton cœur encore battant de ta poitrine, avant de briser la nuque de ta fille. Je suis certain que ton Amazone t'a raconté l'histoire, n'est-ce pas ? » Un frisson la traverse. Owlman est un bon orateur, ses paroles font mouche. Ton anniversaire. Ton cœur. Ta fille. Diana sait que toutes ces choses n'ont jamais appartenu à Jason – à son Jason – mais les images qui naissent dans son esprit sont criantes de réalisme, à tel point qu'elle en a le vertige, et doit prendre appui contre le mur. « D'où je viens, tu m'as trahi. Toutes ces années d'apprentissage, tout ce pouvoir acquis, jetés aux orties pour quelque chose d'aussi futile que l'amour... Qui n'a fait que te desservir, jusqu'à la fin... Je suis navré de constater que cette tare te poursuit ici aussi. Mais tu restes un homme intelligent, j'en suis persuadé. » Diana serre les dents. Tout dans son discours lui donne envie de l'étrangler, mais elle comprend bien que tout ceci n'est qu'une introduction, de lugubres paroles uniquement destinées à constituer le décor.

« Il ne s'agit pas de ce que je te veux, mais plutôt de ce que je peux faire pour toi. Ne t'es-tu pas demandé pourquoi Kal-Il n'est pas encore venu tuer ta femme, votre enfant à naître, le tout son ton regard impuissant, avant de te pulvériser... ? Tu sais qu'il le pourrait. Et moi, je te dis qu'il le veut. » Owlman ricane, et son rire lui fait froid dans le dos. C'est celui d'un homme qui sait qu'il est en position de supériorité – ou qui en est intimement persuadé. « Tu devrais me remercier. Je l'ai convaincu de ne pas le faire. Vois-tu... J'ai réalisé que le laisser te tuer une première fois fut une erreur. J'ai besoin d'un acolyte, de quelqu'un digne de me suivre... J'ai bien essayé avec Dick Grayson, mais il semblerait que nous soyons voués à nous haïr. Mais toi... Toi, Jason... » Diana se rapproche d'un pas, juste assez pour pouvoir jeter un regard à l'intérieur de la pièce, à travers la mince ouverture de la porte. Elle voit Owlman se relever et tourner autour de Jason, comme un vautour. « Toute cette colère et toi, je peux la ressentir... Au lieu de l'étouffer, tu devrais l'exploiter. Tu le pourrais, à mes côtés... » Diana se surprend à secouer la tête. Non, jamais. Jason ne le rejoindra jamais, et certainement pas pour laisser libre cours à de quelconques pulsions assassines. Non, elle a passé des mois à panser ses plaies, à l'aider à oublier sa quête de vengeance, à aller mieux. Elle ne laissera pas cet homme tout détruire, le manipuler pour arriver à ses fins. Et quelles fins ? Que veut-il de lui ? « Tu pourrais être libre d'être qui tu es vraiment. Mais encore, toujours, tu portes les mêmes chaînes. » Owlman désigne d'un geste dédaigneux sa poitrine – son cœur. « Alors je ne te poserai qu'une seule question. » Elle retient sa respiration. C'est le coup fatal qu'il s'apprête à lui porter, n'est-ce pas ? La pièce maîtresse de sa rhétorique perverse. « Qu'es-tu prêt à faire, pour sauver celles que tu aimes ? » Diana sent son cœur se faire plus lourd qu'une tonne de béton dans sa poitrine. La voilà, la terrible question. Celle dont elle connaît, instinctivement, la réponse. Tout. N'importe quoi.

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Jason Todd


Jason Todd

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Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : a lighthouse in the dark (Diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

a lighthouse in the dark (Diana) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyMar 28 Nov - 0:34


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Ce n'est pas un secret, que l'homme face à toi détient du pouvoir sur toi. Il porte les traits de ton père. Ou du moins, celui que tu considérais comme tel. Il est la dernière personne à laquelle tu as pensé avant de mourir. Avant que ton corps froid ne lâche complètement prise, que tes paupières se ferment pour oublier la douleur et cette vie qui t'a tant volé. Tu pensais à lui. A Bruce. A combien il serait déçu d'apprendre ton échec. T'accrochant à une fierté qu'il aurait pu ressentir, un jour, à ton égard. T'es mort dans les regrets, noyé dans un océan de souffrance. Yeux clos. Yeux rouverts. Se réveiller avec ce qu'on a essayé d'oublier en s'endormant. Bruce. La rage a remplacé l'amour. Talia t'a nourri à la haine, comme un enfant à son biberon. Sans Diana, que serait devenue votre relation ? Est-ce que tu aurais obtenu vengeance ? Tu ne le sauras jamais. Et tu ne veux pas le savoir. Car cet homme étouffé par sa propre colère, ce n'était pas vraiment toi. Même si t'as essayé de t'en persuader pendant des années, tu ne détestes pas Bruce. Non, tu l'aimes. Tu l'aimes comme un fils aime son père. Et aujourd'hui, il est mort sans que tu ne puisses le lui dire. L'homme qui est là lui ressemble comme deux gouttes d'eau, il est facile de se perdre dans son regard. Tout ce que tu as gardé en toi depuis sa disparition semble jaillir violemment. Des coups contre une porte que tu ne peux plus contenir. Ta main, toujours fermement accrochée à l'arme, tremble. Tu dois ardemment te concentrer pour ne pas qu'il le remarque. Tu n'as rien montré quand tu appris la nouvelle. Tu as prétendu ne pas être atteint. Tu as fait semblant d'être un cœur de pierre. Diana savait, oui, mais elle a eu la décence de te laisser gérer le deuil à ton rythme. Un deuil en cinq phases. Tu bloques sur la première. Le déni. Mais face à Owlman, tu dois te rendre à l'évidence, Bruce est mort, il ne reviendra pas. Tout ce qu'il te reste de lui se trouve dans cet imposteur. Je suis désolé. C'est ce que tu aimerais pouvoir dire. Pas à lui. A celui qui comptait. Je suis désolé d'avoir échoué. De t'avoir fait croire que tu ne comptais pas. Désolé de m'être efforcé de ne pas être le fils que j'aurais rêvé de devenir. C'est cruelle la vie, car parfois, elle prend tout son sens dans la mort.

Ton anniversaire. Ce jour parfait te semble aujourd'hui si loin. Ton cœur se serre, si fort qu'il te fait horriblement mal. Cette fille que tu as découvert, que tu as vu de tes propres yeux, que tu as aimé, inconditionnellement, à la seconde même où tu as appris son existence. Cet avenir promis, comme une récompenses pour avoir survécu au blessure du passé. Il te menace de tout t'enlever. De tout t'arracher. Comme à l'autre. Celui de sa terre, mort, aux côtés de sa fille et de son épouse. Tu connais l'histoire. L'horrifiante histoire que tu n'oublieras jamais. Il est terriblement aisé de te mettre à sa place. Les perdre serait dévastateur. Pire, ce serait la mort assurée. Tu ne pourrais pas survivre sans elles. Il le sait très bien, c'est exactement là où il appuie. Ta faiblesse. Mais malgré cette peur presque tétanisante, tu parviens à esquisser un fin sourire, provocateur, pour essayer de lui tenir tête comme tu le peux. Tu l'as déjà trahi. T'as déjà tout abandonné pour pouvoir vivre ton amour avec Diana. C'est étrange, de parler de lui comme s'il était toi. Comme si son histoire était la tienne. C'est exactement ce qu'il cherche, mais tu ne parviens pas à lutter contre. Vous avez aimé la même femme. Elle vous a sauvé, tous les deux. Elle vous a offert la vie que vous aviez toujours souhaité. Ton avenir est-il donc si différent du sien ? C'est ce qu'il veut te faire croire. « Je choisirai toujours Diana, sale fils de pute. » Des mots crachés avec haine, ta seule défense contre ses attaques imparables. Une première preuve de ta perte de contrôle. Il te connait trop bien. Il sait que t'es déjà à deux doigts de tomber à genoux. Que t'en prendre à elle et votre enfant est infaillible. C'est le plan parfait. Et c'est justement parce qu'il est parfait, qu'il se trouve dans ce salon, sûr de lui. Comme s'il était chez lui, comme si tout ça lui appartenait. Comme si toi, tu lui appartenais. Malgré la chaleur du feu qui émane dans toute la pièce, tu as horriblement froid. Des tremblements de plus en plus forts, incontrôlables. T'aimerais que Diana soit là, pour te donner le courage nécessaire de lui faire face. Tu crains de deviner où il veut en venir, et t'es terrorisé par l'idée de ne pas avoir la force de le repousser. Tu as eu vingt-six ans il y a quelques jours, mais à quoi bon les avoir si on t'enlève ta raison de vivre ? Ce n'est pas une victoire. C'est un compte à rebours. Il te fait comprendre que tu as déjà eu du répit, mais que tout pourrait basculer. Exploser. Boom. Comme ta première mort, la seconde voit les chiffres défiler. Mais tu peux l'empêcher. Peut-être que cette fois, personne n'aura à mourir.

Ta colère est titanesque. Elle te consume, tu la sens te brûler. A deux doigts d'une combustion spontanée. De rage. De haine. Tu te sens pris au piège. T'as l'impression que quoi que tu fasses, quoi que tu ressentes, c'est exactement ce qu'il espérait de toi. Que chaque pas, même en y allant en reculons, est un pas qui te rapproche de lui et de son dessein. Il ne se présente pas en bourreau, mais en sauveur. Il te croit assez idiot pour tomber dans le panneau. Jamais tu ne trahiras qui tu es. Jamais tu ne t'attaqueras à ceux que tu aimes. Et pourtant... L'arme se baisse. Symboliquement. Ces visions de Diana morte dans tes bras paralysent ton esprit. Tu ne peux plus penser. Et déjà, tu sens les larmes monter. Le traumatisme est encore trop présent. Trop frais. Trop douloureux. Tu l'as déjà perdu une fois. Le sang. L'agonie. Les promesse. A l'intérieur, tu hurles. Est-ce ce que tu es ? Cet homme enragé qu'il décrit, assoiffé de vengeance, c'est ce que tu es ? Diana s'est battu pour toi, pour que tu puisses vivre la vie que tu voulais. Elle a fait disparaître les cauchemars. Elle a tout pansé. Tout apaisé. « Ma colère, je pourrais l'utiliser pour te tuer. Là, tout de suite. » Tu sais que tu serais de taille face à lui. Ce n'est pas de l'arrogance ou une trop grande estime de tes capacités, c'est tous ces flots de haine qui coulent dans tes veines et qui te donnent l'impression d'être tout puissant. Tu pourrais lui briser la nuque. L'étrangler jusqu'au dernier souffle. Mais ensuite ? Il n'y aurait plus aucune barrière entre Ultraman et vous. T'es même persuadé qu'il n'attend que ça, qu'Owlman échoue pour réitérer son crime. Tu ne peux pas le tuer. Il est ton unique moyen de défense contre une menace plus grande encore.

Voilà ce qu'il veut. Toi. Un Robin pour le rejoindre dans l'obscurité. Elles sont là, elles englobent tout le salon, leurs griffes s'accrochent à tes vêtements. Il ment. Il se trompe. Tu es déjà qui tu es vraiment. Tu secoues la tête. Pour l'en faire sortir. L'homme qui se dresse devant lui est l'homme que tu es réellement. Tu n'es pas autre chose. Tu n'es pas qui tu étais. Tu ne l'es plus. Tu ne veux pas de sang d'innocents sur tes mains. Tu n'as plus besoin de toute cette violence. Tu t'es émancipé de ce besoin de tout détruire, à commencer par toi-même. Mais cette question. Cette question elle te fait l'effet d'un millier de camion qui te roulent sur le corps. Et soudainement, fatalement, toutes tes certitudes éclatent. « Diana... » Un prénom murmuré, inaudible. Un appel au secours qui ne passera pas l'opacité des ténèbres. T'as besoin d'elle. Maintenant. Toujours. Mais pour l'heure, tu es seul. Face à un choix beaucoup trop lourd à porter. Tu plies. Tu casses. Aussi aisément qu'un cœur qu'on piétine. « Je ferais tout. Absolument tout. » Une réponse tant attendue, mais si prévisible. Une énième torture qu'il t'inflige. Tu cherches son regard, tu le fixes. Ce n'est pas une abdication. C'est cet amour qu'il méprise que tu lui craches à la figure. Sans cet amour, il n'aurait jamais pu t'atteindre. Devrais-tu te sentir trahi par tes propres sentiments ? L'amour peut être une force, mais aujourd'hui, c'est ta plus grande faiblesse. « Alors rejoins-moi ! Rejoins-moi et je te promets que rien ne leur arrivera. Qu'aucun de nous ne touchera à une seule mèche de leurs cheveux. » C'est tout ce qui t'importe. C'est réellement, tout ce qui t'importe. C'est ton rôle en tant que mari et père de tout faire pour les protéger. Tu pourrais tout risquer pour elles. Tu pourrais mourir pour elle. Et même vendre ton âme au diable. « Qu'est-ce que je dois faire ? » Il est satisfait, tu le vois à ce sourire vicieux vissé aux coins de ses lèvres. Tu vacilles, et il fera tout pour te faire tomber. Le problème, c'est que Diana n'est pas là pour te rattraper. « Aide-moi à conquérir Gotham. Offre-moi la ville, et j'offre à ta femme et ta fille un avenir hors de tout danger. » Gotham contre leurs vies sauves. Tristement, ça te paraît équitable. Mais malgré toute cette haine qui t'aveugle, tu n'es pas devenu fou. Tu sais qui tu es. Et il pourra essayer de faire ce qu'il veut de toi, dans le fond, tu resteras l'homme que Diana a fait renaitre. C'est toujours l'amour qui te guidera, comme elle t'a appris à le faire. Et ce, malgré les apparences. « J'ai besoin de temps pour y réfléchir. » Regard glaciale, voix sèche et brute, tu le maudis pour ne serais-ce que te faire envisager cet échange comme une possibilité concrète. Est-ce que parfois, aimer, c'est aussi faire les mauvais choix ?
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyLun 18 Déc - 16:09

a lighthouse in the dark
JASON & DIANA


C'est vicieux. C'est efficace. Owlman vient de tirer sur la corde sensible, il a utilisé les bons mots, fait planer les bonnes menaces au dessus de leurs têtes. Il a visé, tiré, et atteint sa cible en plein cœur. Diana n'a pas besoin de don de télépathe pour savoir quelles pensées défilent dans l'esprit de Jason comme une vague déferlante, emportant avec elle la logique et la raison. Elle sait qu'il est fragile, et malgré lui facilement manipulable si son adversaire sait employer les bons mots, éveiller ses craintes les plus profondes et les plus terrifiantes. Les perdre, leur fille et elle, c'est plus qu'une phobie, c'est une possibilité irréconciliable avec la réalité, avec ce qu'il serait supportable d'endurer. La pièce maîtresse de l'argumentation d'Owlman, c'est l'existence de cette autre Diana, de cette autre enfant, mortes aux mains du Syndicat, massacrées sans pitié. Leur mort concrétise l'impossible et l’insupportable, et donne au criminel toutes ses chances de parvenir à ses fins. Les secondes de silence qui s'écoulent lui paraissent interminable, comme si le temps s'était suspendu en attendant que Jason trouve le courage de répondre à son interlocuteur, qui lui fait une proposition aussi alléchante qu'effroyable. Je ferais tout. Absolument tout. Cette réponse, elle le sait, risque de le précipiter dans des ténèbres dont il ne sortira jamais. Diana ne peut s'empêcher de trouver une triste ironie à la situation. L'amour qu'ils se portent est à la fois leur plus grande force et leur plus grande faiblesse, un moteur comme un frein, un bouclier comme une menace. Owlman a su user de ses sentiments pour elle pour les utiliser à son avantage, et cela suffit déjà à révulser Diana. Elle se mord la lèvre, jusqu'au sang, quand il enfonce le couteau dans la plaie en exigeant de Jason qu'il rejoigne son camp, qu'il l'aide à conquérir Gotham – non, mieux, pire, qu'il lui offre la ville en échange de leur sécurité. Pourrait-on être plus abject que cela ? Elle ne le pense pas, non. Elle est partagée entre stupeur, horreur et fureur, incapable de démêler les émotions qui l'assaillent toutes en même temps comme une pluie de flèches destinées à l'abattre. Les derniers mots de Jason achèvent de réveiller sa colère ; elle peut clairement la sentir ramper sous sa peau, cette ire divine coupable de tant de crimes, responsables de tant de maux. Est-ce donc cela que ressentent les dieux, confrontés à quelque chose d'insupportable ? Le besoin presque insurmontable de pulvériser leurs adversaires comme s'ils n'étaient rien, les renvoyer à l'état de poussière ?

Pourtant, quand Diana pousse la porte pour l'ouvrir, c'est presque du bout des doigts, avec une délicatesse trop forcée pour être naturelle. « Nul besoin de prendre le temps d'y réfléchir. C'est non. » Sa voix. Sa voix est terrible. Elle a perdu sa chaleur, sa douceur, ses intonations rassurantes. Elle est froide, tranchante comme une lame, elle ne lui va pas, c'est comme si quelqu'un d'autre parlait à sa place. Elle ne regarde pas Jason, son regard est braqué sur Owlman, elle ne le quitte pas des yeux. Elle l'étudie. Il ressemble à Bruce, tout en étant différent. Il semble plus vieux d'une poignée d'années, ses traits sont plus durs, et elle ne trouve pas la moindre trace d'humanité dans son regard, rien que l'essence d'un homme qui ne vit que pour sa quête de pouvoir. « Tu n'auras pas Jason. Tu n'auras pas Gotham. Tu n'auras pas le monde... La seule chose que tu vas avoir, c'est mon épée plantée entre les omoplates. » Diana n'est pas de ceux qui envoient des menaces en l'air. Elle n'aime pas non plus en arriver à de telles extrémités, elle n'aime pas perdre le contrôle de ses nerfs. Mais voir Owlman, ce Thomas Wayne, juste devant elle avec son expression triomphante, c'est trop. Sa simple existence est une offense à tout ce qu'a accompli Bruce. Le souvenir de sa mort la frappe brusquement et lui arrache une grimace de dégoût. « Tu n'es qu'un monstre. » Ses doigts se resserrent sur son épée. « Et je n'ai aucune compassion pour les monstres. » Elle veut le tuer, là, maintenant, tout de suite. Elle veut le tuer. Elle peut le tuer. Ce ne sont pas des questions de moralité qui l'empêchent de l'attraper par le col de son costume pour ensuite le transpercer de part en part de la même façon qu'elle l'a fait avec Sea King. Mais Bruce était contre la mise à mort de ses ennemis, et quelque part, elle aurait l'impression de souiller sa mémoire en tuant Owlman chez lui, en salissant le manoir de son sang. Combien de temps saura-t-elle résister à la tentation, cependant ? À quel point saura-t-elle rester maîtresse de ses émotions ? Elle a en face d'elle le meurtrier de l'un de ses amis les plus chers à ses yeux, un homme qui essaie de corrompre celui qu'elle aime en appuyant là où il a mal.

« Tu dois penser être terriblement intelligent... C'est tellement facile de manipuler quelqu'un qui meurt de peur à l'idée de perdre les êtres qui lui sont chers... Mais je suppose que c'est une vieille stratégie du Syndicat, n'est-ce pas ? Priver les gens des êtres aimés les uns après les autres, lentement, pour les briser. C'est ce que vous avez fait à ma sœur, c'est ce que vous allez essayer de me faire... Tu dois penser que je suis particulièrement naïve, ou stupide, pour croire que je vais tomber dans le piège. » Elle lève son épée et se rapproche de quelques pas vers Owlman, menaçante. « Tu es un menteur. Tes promesses ne valent rien. Tu ne peux garantir ni ma sécurité, ni celle de l'enfant que je porte. Parce que tu n'as pas le moindre once de contrôle sur Kal-Il. Il n'est pas un chien que tu tiens en laisse, c'est un animal enragé qui fait ce que bon lui semble. Si je te tue maintenant... Je ne pense qu'il s'en soucie, et toi ? » Si leurs observations ont bien prouvé une chose, c'est que les membres du Syndicat ne se sont pas encore entretués uniquement parce qu'ils ont besoin les uns des autres pour prendre le contrôle de leur Terre. Après ? Après, elle les imagine sans peine se poignarder dans le dos chacun son tour. Diana fronce les sourcils, et pose la pointe de son épée sur la gorge de l'homme. Rien qu'un léger mouvement de poignet, c'est tout ce qu'il lui suffirait de faire... Elle le fait reculer, jusqu'à ce qu'il soit acculé contre un mur. « Tu sais ce que je pense ? Je pense que vous n'êtes pas aussi puissants que vous le prétendez. Je pense que vous n'êtes pas une équipe, juste des individus forcés de collaborer en attendant de pouvoir s'entretuer. Je pense... Que vous êtes en train de perdre. » Elle sourit. Mais il n'y a aucune chaleur dans ce sourire, il n'est rien de plus que l'expression de sa colère. « Je te tuerai, Owlman. Peut-être pas ici, peut-être pas ce soir, mais je te tuerai. Pour cette autre Diana et sa famille, pour mes amis, pour ma famille. Je te tuerai, et la dernière chose dont tu auras conscience, c'est ton échec cuisant. » Sa lame entaille légèrement son costume et sa peau, et s'il ne laisse pas échapper le moindre son, Diana voit ses lèvres se tordre en une grimace douloureuse. « Maintenant... Disparais. Va dire à tes petits camarades que Wonder Woman et ses amis arrivent pour vous. Tous autant que vous êtes. » Elle s'écarte, comme dégoûtée, et désigne la porte de son épée. « Hors de ma vue. »

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : a lighthouse in the dark (Diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

a lighthouse in the dark (Diana) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptySam 23 Déc - 18:41


Diana & Jason

When the storm rips you to pieces, you get to decide how to put yourself back together again.


Où se situe la frontière entre le bien et le mal ? Faire le mal pour apporter le bien est-il un concept inimaginable ? T'aimerais savoir, comprendre, car ce soir, tu crains de ne plus différencier les deux. Comme si la ligne venait d'être effacée, et qu'un pas en avant suffirait à te faire basculer vers une voie qui ne te ressemble pas. Un seul pas. Un seul minuscule et ridicule pas, c'est ce qu'il te manque pour rejoindre des ténèbres que tu as combattu toute ta vie. Bruce le savait. Alfred le savait. La délinquance te pendait au nez, et si personne ne t'avait sorti des rues, probablement serais-tu aujourd'hui de ceux que tu traques chaque nuit. Tu t'es évertué à refuser d'y croire, que ta nature profonde n'était pas aussi noire qu'ils se l'imaginaient. Mais ce soir, tu doutes. Parce qu'Owlman te fait une proposition que tu n'es pas capable de simplement refuser. Parce que voilà plusieurs minutes que tu hésites, que tu réfléchis à une décision qui devrait être évidente. Non, tu ne peux pas rejoindre ses rangs. Non, tu ne peux pas mettre une ville à feu et à sang. Pourtant, pour Diana, l'évidence n'est plus. Comme tout qui touche à elle et à votre enfant, la logique et la raison n'existent plus. Ce qui est paradoxale, c'est que tu sais pertinemment qu'elle t'en voudrait, qu'elle n'accepterait pas que tu bascules, ne serait-ce qu'un peu, vers cette pente glissante. T'aimerais hurler. Fatigué d'être constamment tiraillé. Si tu semblais avoir retrouvé la paix intérieur, désormais t'as l'impression de ne l'avoir qu'effleuré. Vous êtes toujours parvenus à vous en sortir, main dans la main, comme si la présence de l'autre suffisait à repousser tous les maux. Mais là, c'est différent, tu ne te souviens pas avoir fait face à une menace aussi réelle. Même Darkseid et son invasion planétaire te semble dérisoire à côté. Parce que cette fois-ci, tu es directement concerné. Ta famille est en danger. Un danger qui s'est concrétisé sur cette autre Terre, où plus aucun de vous n'existe désormais. Alors tu sais que la sentence sera mise à exécution. Comment pourrais-tu simplement refuser l’échappatoire qui t'est offert ? Peut-être que la folie n'est pas d'accepter, mais de ne pas prendre en considération la chance de sauver ta famille qu'il t'est donnée. Est-ce que c'est vrai ce qu'on raconte, que les fous ne savent pas qu'ils le sont ? Parce que là, t'as réellement l’impression de le devenir.

Quand Diana pénètre dans la pièce, tu manques de défaillir. Depuis combien de temps est-ce qu'elle attend silencieuse derrière la porte ? Elle a tout entendu, tes tourments l'ont probablement frappé, comme ils te frappent encore. Si tu n'étais pas aussi perdu, tu aurais senti sa présence. C'est ce que t'as appris ton entrainement, voir même quand l'autre se cache. C'est la preuve que ce soir tu n'es que l'ombre de toi-même, et qu'il va falloir te reprendre rapidement, avant que l'ennemi n'ait encore plus d'influence sur toi. Diana s'approche, dépourvue de tout ce qui la définit d'ordinaire. Elle est froide, tranchante, implacable. Owlman le sait, il ne fait pas le poids contre une Amazone en colère, alors plutôt que de chercher la confrontation, il se tait, et écoute avec attention, sans chercher à se défaire de son emprise. Tu en fais tout autant. Quelque part, tu te sens honteux. Elle vient de mettre un terme à ta réponse en suspend. Non. Tu comprends sa réaction, mais ce n'est pas un choix qui lui appartient. Tu n'es pas contre l'idée d'en parler avec elle, mais balancer d'un revers toutes tes chances de les mettre en sécurité, non, ça ne peut pas être aussi simple. S'il devait lui arriver quelque chose, à elle ou à votre bébé, tu ne te le pardonnerais jamais. Pire, tu ne pourrais pas vivre avec une telle culpabilité.

Pourtant, plus les mots s'échappent d'entre ses lèvres, plus tu te sens stupide. Elle a raison, Owlman te manipule parce qu'il connait ton point faible. Celui qui revient à laisser un accès libre à ton cœur pour que n'importe qui puisse le serrer entre ses doigts. On te reproche d'être distant, arrogant et insensible, mais la vérité, c'est que tu aimes plus que tous ces gens à morale douteuse réunis. Tu aimes ta femme plus qu'ils n'aimeront jamais la leur. Et tu aimes ton enfant plus qu'ils n'aimeront jamais le leur. Ton unique faiblesse, c'est de trop aimer, et d'être obsédé par la protection de tes proches. Pour la simple et bonne raison que tu as déjà échoué une fois, et que tu préférerais vendre ton âme au diable que te sentir à nouveau aussi impuissant. Quand l'amour de ta vie est morte dans tes bras, et que tu n'as rien pu faire pour la sauver. Tu es prêt à tout pour elle. Absolument tout. Owlman le sait, et il appuie précisément là où ça fait mal. Où le doute a déjà été implanté par Ultraman, quand il lui a révélé ce qu'il avait fait de vous sur l'autre Terre. C'est une graine dans ton esprit, qu'il exploite maintenant à ses fins. Qui aurait cru que l'amour puisse devenir une arme contre laquelle il te serait impossible de te battre ? Tu n'interviens pas, quand Diana flirte de son épée avec la gorge d'Owlman. Si elle venait à le tuer, tu ne bougerais pas d'un poil. Parce que la vie de ce monstre t'importe peu, mais aussi parce que les mots de Diana raisonnent dans ta tête. La confiance qu'elle exprime face à lui est déroutante, à l'encontre des doutes et des peurs qui vous assaillent depuis leur apparition à Métropolis. Crois t-elle tout ce qu'elle dit ? Oui, elle ne mentirait pas. Elle ne joue pas. Elle est persuadée de pouvoir avoir le dessus sur eux. Persuadée qu'ils perdront cette guerre. Et c'est de l'espoir qu'elle te donne. Si il y a bien quelqu'un en qui tu crois sur cette planète, c'est elle.

Owlman ne tarde pas à fuir, sans demander son reste, te laissant seul avec elle. Le silence qui s'empare de la pièce est pesant, et il te faut un certain courage pour réussir à croiser son regard sans le baisser la seconde qui suit. T'as peur de ce qu'elle pense de toi. Tu crains qu'elle ne se méprenne sur tes intentions. Qu'elle y voit une trahison. Et rien ne pourrait te faire plus mal que de lire la déception dans ses yeux. Qu'elle pense, même une seule seconde, s'être trompée sur ton compte. « Avant que tu dises quoi que ce soit, laisse-moi parler, s'il te plait. » Tu ranges ton arme, bien que tu sentes déjà complètement désarmé. T'aimerais t'exprimer, mais t'as aucune foutue idée de par où commencer. Est-ce que tu cherches à retarder une sentence ? Peut-être. Ta poitrine se serre, comme dans un cauchemar duquel tu ne parviendrais pas à t'échapper. « Il y a trois choses que j'aimerais que tu saches. La première, c'est que je n'aurais jamais fait le moindre mal à nos amis. Ou à qui que ce soit. » Si tu as consacré ta vie à protéger les innocents, ce n'est certainement pas pour devenir soudainement ceux que tu exécutes de sang froid. Tu aurais trouvé une solution, n'importe laquelle, pour éviter qu'il ne leur arrive du mal. Une infiltration, un double-jeu, une taupe parmi l'ennemi. C'est uniquement ainsi que tu as envisagé la proposition qui t'a été faite. Une proposition que tu n'es pas encore certain d'avoir refusé. Malgré le poids de son regard. Malgré cette horrible sensation d'envisager le pire choix possible. Parce que balayer son offre reviendrait pour toi à ne pas faire tout ton possible pour protéger ta famille. Et c'est un sentiment avec lequel tu ne peux pas vivre. « La seconde, c'est que je vous aime tellement toi et le bébé, que je pourrais faire n'importe quoi pour vous mettre à l'abri de tout danger. Même si ça paraît fou, insensé ou irraisonné. » Est-ce que ça fait de toi un fou ? Ou un monstre ? Est-ce que c'est si loin de ton image, de ta nature ? Tu te poses tellement de questions, et tu n'es pas foutu de répondre à l'une seule d'entre elles. Tout ce que tu sais, c'est qu'ils passeront toujours avant tout. Et que tu serais prêt à sacrifier énormément pour eux. Pour ne pas que le schéma de l'autre Terre ne se reproduise ici. Tu viens enfin de goûter au bonheur absolu, et rien ne pourrait t'y faire renoncer. Pas maintenant. Par pitié, pas maintenant. Il est trop tôt, beaucoup trop tôt. « Et la troisième... » C'est dur, éprouvant que d'essayer de te justifier sur un comportement qu'elle estime peut-être injustifiable. « La troisième, c'est que s'il venait à vous arriver quoi que ce soit, je ne pourrais tout simplement pas y survivre. » Elle est ton monde, et si ton monde venait à s'écrouler, tu n'aurais plus aucune raison d'exister. Ce ne sont pas des paroles en l'air, c'est la vérité la plus sincère, aussi dure soit-elle à prononcer et à entendre. Depuis l'attaque de Gotham, c'est une évidence que tu as accepté. Tu ne pourras plus jamais lui faire la promesse de vivre pour deux. Ou pour trois. Jamais plus. Parce que c'est une promesse que tu ne tiendras pas. L'amour te faire vivre, oui, et chaque jour avec elle est une bénédiction, mais il pourrait tout aussi bien te tuer.
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MessageSujet: Re: a lighthouse in the dark (Diana)   a lighthouse in the dark (Diana) EmptyDim 7 Jan - 18:27

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JASON & DIANA


Diana lâche son épée comme si le métal de la garde lui brûlait la paume. Owlman a disparu, mais il a empoisonné l'air de la pièce, sa présente persiste même après son départ. Elle aurait voulu pouvoir le tuer, là, le clouer au mur comme un papillon de collection. Elle aurait voulu pouvoir le tuer, et faire de même avec tous ses acolytes. Diana ne se souvient pas avoir un jour haï qui que ce soit comme elle hait les membres du Syndicat. Même Arès trouve grâce à ses yeux, même Barbara Ann... Mais eux ? Elle rêve de leur arracher le cœur pour ensuite le piétiner – pour ce qu'il leur sert. Voir le meurtrier de Bruce venir au Manoir comme s'il était en terrain conquis, c'est trop, c'est insupportable. Et c'est pire encore de voir Jason écouter ce qu'il avait à lui dire, comme s'il pouvait sérieusement envisager de céder à son chantage. C'est facile, trop facile, de manipuler un homme amoureux et terrifié à l'idée de perdre la famille qu'il s'est construite. C'est cruel, mais c'est d'une aisance déconcertante pour un homme comme Owlman. C'est évident qu'il est la tête pensante du Syndicat, habitué à déplacer les pions sur l'échiquier, et à ce que les choses se déroulent exactement selon ses plans. Mais Diana voit clair à travers son jeu. Comme Bruce, il a besoin d'un partenaire, et puisqu'il n'a pas pu convaincre Dick de le rejoindre, il s'attaque au second fils de Bruce en tirant sur la corde sensible. S'il ne repart pas victorieux, il repart néanmoins avec la certitude d'avoir semé les graines de la tentation dans l'esprit de Jason ; c'est déjà trop. Si elle doute de lui ? Pendant un instant, oui. Oui, parce qu'elle sait qu'il n'y a rien qu'il ne ferait pas pour les protéger, elle et leur fille. Il l'a même affirmé à Owlman, le contentant ainsi dans son idée qu'il serait le plus aisé de tous à manipuler. Par amour, n'importe qui peut faire absolument n'importe quoi. Mais même en sachant à quel point Jason l'aime... Et en sachant à quel point elle l'aime... Diana ne sait pas si elle serait capable de lui pardonner une telle prise de position, une telle trahison. Il le sait, n'est-ce pas ? Il sait que cela briserait quelque chose entre eux, quelque chose d'irréparable ensuite.

Elle ne sait pas exactement ce qu'elle s'apprêtait à dire avant qu'il ne la prenne de court. S'apprêtait-elle à l'incendier, à le rassurer ? Elle-même n'est pas certaine de le savoir, trop perturbée par ses propres émotions. Sans doute a-t-il raison de prendre les devants, le mélange du choc et de sa sensibilité exacerbée par sa grossesse aurait forcément été explosif. Alors, Diana se contente de croiser les bras sous sa poitrine, le regard vide et rivé vers le sol. Elle l'écoute, sans réellement savoir quoi penser de ce qu'il lui dit. Le paradoxe lui semble évident ; comment accepter l'offre d'Owlman sans faire de mal à personne ? Comment cela pourrait-être possible ? Même avec toute la bonne volonté du monde... C'est naïf, terriblement naïf de penser que l'on peut s'associer au Syndicat du Crime sans que cela n'ait de conséquences négatives sur son entourage. Mais cette naïveté n'est que la conséquence d'une peur insupportable, qui l'empêche de penser clairement. Évidemment que tout cela lui paraît fou, insensé et déraisonné. L'amour fait faire des choses terribles, des choses que Diana ne pourrait peut-être pas supporter. Les cibles du Syndicat sont ses amis, sa famille, des personnes innocentes. Il lui suffit simplement de songer aux centaines de milliers de victimes de leur première attaque pour que son cœur se serre, et pour que la colère la submerge de nouveau. Tous ces gens... Noyés, massacrés, toujours portés disparus... Non, Diana ne peut concevoir une alliance, quelle qu'elle soit, avec ces gens là. Même pour elle. Elle peut comprendre ses raisons, elle sait quelles sont ses phobies... Mais elle ne pourrait pas l'accepter, elle ne le pourrait jamais. Parce que cela ne représenterait pas une quelconque protection pour elle et leur bébé, ce ne serait rien de plus qu'un efficace moyen de pression, jusqu'à ce qu'ils soient lassés et ne décident de les éliminer à leur tour. Ce ne serait que pure folie.

Mais... Mais elle comprend, n'est-ce pas ? Elle comprend pourquoi il envisage une si triste option, quand bien même elle n'approuve pas un seul instant. Elle n'a pas eu à vivre sans lui. Elle n'a pas eu à supporter des semaines de torture et d'incertitude. Elle n'a pas eu à endurer un deuil prématuré sans savoir si elle aurait l'occasion de lui faire ses adieux. Non, Diana, elle, est morte. Peut-être que quelques minutes seulement, mais elle lui a dit au revoir, lui a demandé de lui faire une promesse intenable et n'a rien eu à supporter entre le moment où ses yeux se sont fermés et celui où ils se sont rouverts. C'est Jason qui a vécu ce véritable calvaire et elle comprend bien, si cela a été supportable une première fois, ce ne le sera pas deux. Elle finit par soupirer doucement, le visage enfoui entre ses paumes. « Je sais. Je sais, Jason. » C'est déjà un miracle qu'il soit parvenu à surmonter l'insurmontable une première fois. Elle ne peut pas lui demander de le faire une seconde fois, ce serait terriblement égoïste et cruel de sa part. « Mais tu ne peux pas accepter. Tu ne peux pas lui céder. Tu ne peux pas devenir son pantin, sa marionnette. C'est exactement ce qu'il veut. Tu ne peux pas. » Il vaut bien plus que ce qu'Owlman pense de lui. Il doit refuser, pour elle, pour lui-même... Et pour Bruce. Bruce n'aurait jamais laissé quiconque s'en prendre à son fils de manière aussi perverse. Il n'aurait pas cédé à leurs menaces, il n'aurait pas laissé Owlman exploiter ses faiblesses. « Ce serait le laisser gagner... Les laisser gagner... Il ment, Jason. Il ne peut pas te promettre qu'il ne m'arrivera rien, parce qu'il n'a en réalité aucun contrôle sur Ultraman... Et je refuse d'être un moyen de pression, tu entends ? Je refuse de devenir une source de malheur... Je refuse de courber l'échine face à ces monstres. » Non, plutôt mourir. « Owlman, Ultraman, Superwoman, et tous les autres... Ils ne sont pas invulnérables, personne ne l'est. Si Owlman est venu parlementer, c'est parce qu'ils sont en train de perdre. Parce qu'ils ne sont pas aussi puissants qu'ils en ont l'air... » Diana n'a pas oublié ses leçons de stratégie. Si leurs ennemis étaient aussi puissants qu'ils aiment à le prétendre, pourquoi ne pas encore avoir ravagé les rangs de la Ligue de Justice ? Parce qu'ils ne le peuvent tout simplement pas.

Elle finit – enfin – par mettre un terme à leur éloignement physique pour aller enlacer Jason étroitement, parce qu'elle sait combien il en a besoin. Elle enfouit son visage dans son cou et glisse ses doigts dans ses cheveux, se voulant rassurante. « Tout ira bien, je te le promets. Je te le promets. » Ils ont survécu à Darkseid, ils ont survécu à Arès, ils survivront au Syndicat. D'une façon ou d'une autre, ils l'emporteront et cela sans avoir dû sacrifier leurs principes. « Tu ne me perdras pas, tu ne me perdras plus jamais. » Elle lui a déjà fait cette promesse, mais elle la réitère. Elle sait ce qu'il a traversé, elle sait ce qu'il a besoin d'entendre. « Je t'en prie, ne le laisse pas s'insinuer dans ton esprit. Fais-moi confiance, à moi et à moi seule. » Diana ne lui demande pas de renoncer à les protéger, mais de le faire intelligemment. Elle dépose un baiser sur sa joue avant de s'écarter pour pouvoir prendre son visage entre ses doigts, et le regarder en face. « Je sais que tu ne ferais jamais de mal volontairement à nos amis. Je sais aussi qu'entre eux et moi, le choix serait fait instantanément. Mais il ne faut pas que tu laisses Owlman t'influencer et te forcer à prendre de mauvaises décisions. Nous les battrons, justement en refusant de jouer leur jeu. Si tu n'as pas confiance en toi, aie confiance en moi. S'il te plaît. » Ils l'ont déjà prouvé par le passé, ensemble il n'y a rien qu'ils ne puissent affronter. Mais ensemble, pas séparés.

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