Lizzar Ridge, Oklahoma. C'était une ville de bouseux qui se mourrait dans le poumon du poussier. Elle n'avait qu'une seule source de revenue. Une usine qui fabriquait des tatous empaillés comme souvenirs, des sacs à main en tatou et des portefeuilles en cuir de gila. C'est là que naquit Etta la magnifique, destinée au plus grand et plus bel avenir. Etta traquait les reptiles pour les revendre à l'usine à la pièce. Parfois elle se laissait emporter et abattait les bouseux du coin qui lui lançaient des sifflements libidineux. Puis des tempêtes de poussières s'abattirent sur la région 6 mois d'affilée. Les tatous et les gilas devinrent complètement cinglés à force de manger les mauvaises herbes. Ils tombaient malades et se traînaient pour crever dans un coin. Ou bien ils envahissaient la rue principale de Lizzard Ridge et se faisaient écrabouiller par les voitures. D'une manière comme d'une autre, leurs peaux étaient trop abîmées ou trop fripées pour rapporter le moindre centime à quiconque. Etta Candy, championne des tueuses de gilas, capable de vous les épingler à 30 mètres avec son fusil de chasse (en plein sur la colonne vertébrale, là où l'usine cousait les plus gros points) sut que le temps était venu de quitter la ville.
C'est ainsi qu'elle alla à Los Angeles et trouva du travail dans le cinéma. Figurante cow-boy dans les Westerns (toute femme fatale, raisonnablement vêtu, capable de vous boucler une corde et de monter à cheval, est du personnel qualifié dans le western à Hollywood) et doublure cascadeuse dans les films d'actions. Mais hélas la nouvelle tendance venu de Bollywood fit remplacer les westerns et les films d'actions par des comédies musicales. Etta qui avait pour unique point faible, de ne pas savoir danser autre chose que le Pepper Twist compris qu'il était temps de changer de métier. Elle était sur le point de passer le concours proposé par la compagnie municipale des bus de Californie (3 postes pour 600 candidats attendus) lorsqu'elle dut sa chance au blond ultime : LE Steve. Metropolis était assiégé par une armée démoniaque d'Arès. L'Argus engagea des renforts et inclut Etta dans son élite. Notre héroïne cassa des crânes pendant deux semaines d'affilée, montrant un tel talent avec sa batte de baseball, qu'elle y gagna le surnom de « Sweetheart ». Et Steve Trevor savait reconnaître une agente d'élite d'ARGUS née, quand il en voyait une. C'est pour ça qu'il l'a prit comme secrétaire. Pourquoi cette fonction là en particulier ? Les rumeurs circulent, mais on a encore aucune certitudes. 2 mois plus tard, Etta se retrouva instructrice de tir à l'académie de l'ARGUS. Elle y rencontra Diana Prince, à peine débarqué de son île paumée. Les deux femmes sympathisèrent et passèrent un deal. Diana lui apprendrait à manier le glaive et en échange Etta lui apprendrait à manier le fusil à pompe Remington calibre 12. Etta décida de larguer Steve pour devenir la secrétaire de Diana.
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Article du Daily Planet :Une secrétaire de choc pour Wonder Woman
Toi cher lecteur, tu ne l'auras pas remarqué, car tu es un citoyen respectueux des lois, qui fait confiance à notre quotidien, pour te tenir au courant des péchés du pays. C'est pourquoi notre journal t'offre périodiquement une rubrique intitulée : « Femmes fatales sous surveillance », avec les compliments de Clark Kent. Ce mois-ci, nous t'offrons un pot-pourri palpable et pénétrant, centrés sur les activités sulfureuses et pittoresques de la gent féminine accointé avec Themyscira. Focalisons tous nos feux sur Etta Candy alias « Big Girl ». Vous connaissez tous Candy de réputation, c'est cette secrétaire de choc qui officie pour Wonder Woman. Etta c'est une divine, que dis-je, une déesse ! Une femme ! Une vraie ! Innombrable sont les hommes célibataires à rêver de réchauffer son lit par leur présence. Mais nous au Daily Planet, qui sommes dans le secret des dieux, avons réussit à accéder à Etta pour une interview exclusive en page 6. Nous avons envoyé notre élite (à savoir Loïs « The Killer » Lane) pour lui arracher ses aveux.
C'est une exclusivité Daily Planet rien que pour toi lecteur. Toi qui a toujours voulut tout savoir sur l'acolyte ultime de Wonder Woman, c'est le moment ou jamais. Qui n'a jamais rêvé de lui gincher quelques paroles coquines à cette petite caille avenante ? Candy a finis par devenir une légende urbaine pour notre époque. Elle survit à tout ! Elle a plus de vie que le félin du proverbe. Elle esquive les bombes, les balles et la dynamite, plus vite que le Flash. Toi qui est au parfum cher lecteur, quand tu auras lu notre interview exclusive de cette pointure scintillante de toute sa badassitude, n'oublie pas de t'abonner à notre quotidien, le coupon formulaire est juste ici.
Perry White.
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Journal intime d'Etta Candy(on notera que le récit est écrit en allitération à cause d'un pari stupide qu'Etta a passé avec Cassandra Sandsmark)Le mois dernier Central City a laminé Diana, prétendant qu'elle avait défoncé 3 immeubles en collant une raclée à Darkseid. Le tribunal n'a pas tranché en notre faveur. Notre ambassade a du rembourser les dégâts. Ensuite Metropolis a accusé Diana en détails de la dégringolade dipsomaniaque de la Lexcorp Tower. Le tribunal nous as encore condamné à régler la note. Ce qu'un chimpanzé fait, un autre chimpanzé l'imite. Toute une série de singes à traîné Diana devant la justice pour dégâts matériels dans ses pugilats de loufiat avec Brainiac et Arès. Du coup notre ambassade a du dilapider toutes ses disponibilités en dédommagements divers et nous nous dirigeons vers le boulevard de la banqueroute, et la mesa des moribonds. ON SE LA FAIT ENFONCER PROFOND DANS LE TAFANARD !
Du coup nous avons radicalement réduit la superficie de notre ambassade amazone. Nous nous sommes installés dans un immeuble immonde de Suicide Slum, à deux pas de la fourrière (celle où on fourre les fox-terriers, pas les Ford Fairmont). Le dentiste drogué du bout du couloir rend cinglés nos nouveaux employés. Pour éponger les frais de justice, Diana a du congédier ses anciennes comparses non-amazones dans le personnel diplomatique et recruter de nouveaux gus arrachés à l'armée du salut et qui ne demandent qu'un dollar de l'heure. Ce sont tous des pochetrons repentis, qui ont tous la tremblote des picoleurs patentés. Les stridences de la fraise du dentiste transpercent les murs et s'insinuent en eux. Ils en tremblotent et je dois sortir le glaive de Diana du placard pour les calmer.
Sur ces bonnes paroles, il est temps pour moi d'aller jouer la justicière dans les rues. Je me rends jusqu'au bout du couloir et me faufile dans le fauteuil du Dr Dave (un vétérinaire que je paye au noir). Dave me demande :
« Combien de temps tu veux rester éveiller ? »
Je réponds :
« 48h d'affilées mon petit. »
Dave siphonne dans sa seringue un soupçon de sérum de sérénité et vise une veine visiblement viable dans mon bras gauche. Il me réclame en échange de son injection :
« Donne mois une rumeur sur Wonder Woman. J'ai un raout à l'American Legion ce soir, et j'ai besoin d'anecdotes de dîner mondain. »
Je concocte un cocktail de cancan façon conspiration, et serre le poing pour faire saillir la veine qui sert de cible.
« Steve Trevor essaye à nouveau de roucouler auprès de Diana. Il lui susurre des secrets sur Amanda Waller. Et Diana les refiles à Bruce Wayne, qui les refiles à Barbara Gordon, qui s'en sert contre Amanda Waller. »
Dave plante sa seringue dans ma veine vivement violette. Il m'injecte sa potion magique et me regarde m'envoler vers les étoiles. J'entre en orbite orgasmique. Je dépasse Flash au sprint et je jaspine avec Jésus. Je jaillis du fauteuil comme une jaguar de la jungle. Je plane grâce au jus de la seringue, amarrée aux hormones mâles et mêlée à une mixture multivitaminée. Je ne touche plus terre. J’atterris en plein milieu de Metropolis, shootée jusqu'aux tifs, et bien déterminé à jouer la Wonder Etta. Je vous explique le deal : Diana protège le monde des super-vilains, et moi je protège Diana des hommes. Tous ces empaffés lui tournent autours ! Ils ont tous la trique pour elle ! Les Jason et les Steve, je vais vous les faire raquer ! Ces deux là sont à fond de cale ! Ils comptent sur le carbure des visions idylliques de Diana dans le plus simple des appareils. Avant Diana était avec Steve. Puis Jason a sauté à pied joint dans le lit de Diana. Il la bouscule et la bichonne. A présent quand on lui parle de Trevor, Diana minaude : « Steve comment ? » Mais ce chacal revanchard lui prépare un chien de sa chienne. Mais Etta veille ! Je m'en vais tous vous les mettre au pas moi !