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 discuss, necessity, relaxation (pv/arthur)

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MessageSujet: discuss, necessity, relaxation (pv/arthur)   discuss, necessity, relaxation (pv/arthur) EmptyLun 30 Jan - 12:09




discuss - necessity - relaxation

Les yeux baissés. Le regard dans le vide. Une concentration se creuse et se lit dans le creux des iris de la belle. Assise sur cette grande chaise, en face de son bureau, elle consulte les derniers dossiers des élèves ayant obtenu suffisamment de satisfactions pour pouvoir accéder à une épreuve assez compliquée. Prévue uniquement pour les élèves expérimentés, Mera garde certains d’entre eux de côté afin de pouvoir les proposer au cours de la prochaine réunion des enseignements. Relevant les pupilles de ses dossiers, un garde pénètre à l’intérieur du bureau de la Reine et lui rappelle alors la réunion attendue dans le royaume. Une réunion qui nécessitera de discuter d’Atlantis et du monde de la surface, et ainsi entreprendre quelques directions nécessaires pour faire perdurer une bonne vie de communauté pour les deux mondes. C’est dans un signe de tête que la souveraine remercie alors son garde. Ce dernier quitte alors la pièce tandis que la belle se lève et s’avance vers la grande fenêtre de son bureau, lui offrant alors une vue splendide sur la cour de l’école. Une cour dans laquelle les étudiants profitaient de leur pause pour s’adonner à des petits jeux entre eux, ou encore à quelques entraînements de dernière minute. Un sourire légèrement étiré sur ses lèvres, l’enseignante quitte, à présent, son bureau pour se rendre dans son royaume, dans ce nid où elle retrouvera ce qui lui est cher à son cœur.

Une vie est faite de surprises, d’encombres, de problèmes à surmonter pour s’en sortir encore davantage grandi. La Reine a connu certaines épreuves qui lui ont permises de se perfectionner, de se solidifier et d’aiguiser une personnalité plus assidue et plus méfiante. Bien qu’elle ne soit guère totalement familiarisée avec le monde de la surface, il est quasiment certain qu’elle serait prête à employer certains efforts si cela peut permettre une certaine prospérité pour les deux peuples. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle se rend à l’intérieur de la cité, dans la grande salle de réunion où son mari devait sans doute l’attendre. Là où la réunion avait sans doute commencé d’ailleurs. Car, dans chaque souveraineté, des conseillers sont nécessaires, Mera l’avait bien appris. Saluant de temps à autre d’un signe de tête ou d’un signe de main des citoyens ou encore des gardes, elle finit par contourner plusieurs couloirs jusqu’à entrer dans la fameuse pièce. A l’ouverture des portes, la Reine ne fut pas étonnée du silence court qui s’en suivit.

« Ne vous interrompez pas. Poursuivez. »

La professeur n’a pas spécialement besoin d’hausser le ton pour se faire respecter. Une certaine tenue de son corps, une certaine mesure dans le ton de la voix lui suffisait à faire comprendre ce qu’elle voulait et à ce que cela soit réalisé. Adressant un sourire à son souverain, elle se dirige alors vers ce dernier et se place juste à ses côtés en restant debout. D’après les derniers mots entendus par la « cour », la discussion tournait vers la très prochaine entrevue qu’aura Arthur avec la guerrière amazone et fidèle amie de la reine, du couple, Wonder Woman à l’ONU. Mera n’avait aucunement besoin d’y aller, étant donné qu’il fallait qu’un des deux reste sur Atlantis, mais surtout parce qu’elle n’avait pas nécessairement l’utilité de s’y rendre non plus ! Demeurant silencieuse aux premiers abords, la souveraine écoute et enregistre les paroles de certains hommes, attendant alors le bon moment pour intervenir à l’instant opportun.



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MessageSujet: Re: discuss, necessity, relaxation (pv/arthur)   discuss, necessity, relaxation (pv/arthur) EmptyMar 31 Jan - 0:47




discuss - necessity - relaxation

« ... et il en va de soi que c'est point non-négociable pour nous. Je tiens d'ailleurs à souligner, sauf votre respect votre majesté, que nous... »

Un bruit de porte. Une intrusion. Un rayon de splendeur lumineux qui vient éclairer la froideur et les sombres propos d'un débat trahissant encore les racines révolutionnaires qu'avait pu placé Orm. Les germes d'une colère. Les prémisses d'une révolution tuée dans l'oeuf, tout du moins en apparence. Pourtant, il était plus que clair et évident que certains de ces conseillers, que certains de ces hauts membres de ce que nous appellerons le 'Conseil Royal', demeuraient dans des idéaux de guerres et de conquêtes. Devais-je les en blâmer ? Devais-je les comprendre ? Devais-je accorder du crédit à leurs idéaux militaires ? Ou devais-je demeurer ferme quant à ma position et à la politique de paix et de coexistence que je voulais apporter à Atlantis, à mon peuple, et au peuple de la surface ? Un débat incessant qui ne cesse de me torturer l'esprit, nuit et jour, dans et en dehors de telles réunions et autres conseils royaux. Ainsi, l'intrusion de l'instant m'apporte une bouffée de réconfort et d'air frais. Belle. Splendide. Royale. Dans une démarche aussi neutre que solennelle, ma chère et tendre Mera impose le calme et le respect. Si bien que les discours s'interrompent à son arrivée. Aussitôt s'empresse-t-elle de faire reprendre les discussions, que mon regard se porte à son égard. Un coup d'oeil entendu. Un sourire discret et complice sur le coin des lèvres. Je ne me perds pas d'avantage sur son regard, ni sur sa silhouette digne des plus belles sirènes, mais c'est avec un certain contentement que je sens son aura se poser à mes côtés. La part humaine de moi-même ne demanderait qu'à pouvoir quitter mon siège, enlacer ma reine, et la congratuler d'un accueil digne des sentiments que j'éprouvais à son égard. Mais l'Atlante demeurait à sa place, et reposa son regard sur l'interlocuteur qui reprit sa plaidoierie.

« Donc, comme je le disais, votre majesté, et sauf votre respect, je tiens à souligner que malgré leurs soit-disant propositions d'accord et de coexistence pacifique, ces Humains continuent de s'adonner à des guerres au coeur de nos royaumes. Ils continuent d'errer à travers les océans comme des envahisseurs oubliant déjà qu'ils nous doivent allégeance pour leur accorder une telle liberté de navigation. »

Reprit l'esprit vindicatif du jour. Il n'était pas pour un quelconque traité avec le monde de la surface. S'il ne le disait pas ouvertement, je le ressentais suffisamment pour en avoir la certitude. Et, si cela s'avère triste à dire, je dois bien admettre que certaines mentalités du peuple atlante, pourtant réputé plus sage et raffiné que les humains, n'ont guère de différences avec ces derniers. Je ne cherche pas à blâmer qui que ce soit. Mais l'on se doit d'être honnête. Se focaliser sur des points de vue aussi absolu, sans faire la part des choses, ni des faits, ne pourra jamais amener une quelconque harmonie. Et je ne veux pas croire que tout peuple, et tout royaume, est naturellement voué à se confronter, et à se perdre dans d'interminables conflits sanglants.

« Ils polluent notre 'air', ils saccagent notre faune... Et ils nous encombrent de leurs carcasses et de leurs épaves comme si de rien n'était ! Il serait donc temps qu'ils arrêtent d'agir avec autant d'impunité, et que ce traité serve à cela. À ce que notre peuple, qui a du se sacrifier de la surface pour survivre, puisse enfin voir la grandeur de son royaume restauré !!! »

Le ton montait, mais je laissais mon vis-à-vis aller jusqu'à la fin de ses propos avant de prendre la parole. M'observant alors comme s'il attendait une quelconque approbation, j'opine lentement du chef avant qu'il ne se reprenne place sur son siège. Je marchais sur des oeufs, sur des braises ardentes. La guerre avortée d'Orm me l'avait fait comprendre, et Mera n'avait de cesse de m'en faire prendre conscience. Je sais que son but n'était pas d'alourdir le poids de mon rôle sur mes épaules, ni même de me rajouter une quelconque forme de pression supplémentaire. Je l'en remerciais même, car cela me gardait fixé et concentré sur les problèmes essentiels. Sur les soucis et les inquiétudes qui prenaient mon peuple en otage, afin que je puisse en trouver les meilleures solutions ou, si pas, au moins les plus justes. Et, en l'occurrence, ce qui ne me paraissait nullement juste, c'était de laisser un tel discours hargneux demeurer sans réponse, ni prise de position claire et précise.

« J'ai conscience de ces problèmes. Mais, conseillers et amis, ne vous y trompez pas. Les traîtés que nous négocions avec la surface, pour ma part, n'ont pas à interdire une quelconque pratique des mers ou des océans par les habitants de la surface. Je n'ai nullement pour but, pour le bien de mon peuple, d'imposer des règles pouvant amener à la guerre. Ceux qui aspirent à cela ne pourront être considérés que comme des dissidents, tout comme Marius, et je resterai inflexible sur ce point. »

Ayant pris la parole, je me redresse et abandonne mon siège pour demeurer debout, face à la table des conseillers. Les poings fermés, je posai ceux-ci à la surface de ladite table, tout en laissant mon regard parcourir avec détermination chacun des visages me faisant face.

« Néanmoins, je suis d'accord sur le fait qu'il n'est nullement envisageable que nous soyons régit par les règles de la surface, et que nous devenions une de leur peuplade dépendante de leurs lubies et de leurs volontés. Nous sommes un peuple, une nation à part entière. C'est également un autre point sur lequel je demeurerai inflexible. Mais je peux vous assurer qu'il y aura des compromis à faire, pas uniquement de notre côté. En attendant, au nom de notre peuple, je vous serai gré d'oublier toute nouvelle tentative de guerre. Car, si notre victoire pourrait ne faire aucun doute, le prix à payer serait beaucoup trop élevé. Alors, n'en déplaise, il n'y aura aucun autre chemin choisi que celui de la diplomatie. »

Conclus-je, exposant la totalité de mon point de vue. Certes, pratiquement tous les habitants d'Atlantis ne connaissaient aucunement le monde de la surface. Mais est-il pour autant nécessaire et indispensable de connaître un peuple que pour aspirer à une vie en parfaite symbiose... Et non en un génocide cauchemardesque et impardonnable aux yeux des Dieux ? Tout homme de moral devrait en être capable. Tout homme de raison ne verrait que la paix au lieu de s'entêter à préparer la guerre. Au moins avais-je le réconfort et la satisfaction de savoir qu'une bonne partie de notre peuple faisait preuve de cette moralité et de cette raison susdite. Voilà pourquoi, et sans le nier, je préférais d'avantage être directement à l'écoute de mon peuple, et non pas des dignitaires, des représentants et autres conseillers qui vivaient par-delà la peuple !

« La diplomatie et les compromis... »

La voix de l'esprit le plus récalcitrant à la langue bien pendue refit entendre le son de sa voix. Mon sourcil se haussa, au même titre que mon regard se tourna en coin vers ce dernier.

« Désolé, votre majesté. J'oubliais que je ne parlais pas à un pur atlante... Il va de soi que nous ne partageons aucunement les inquiétudes de votre humanité... »


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MessageSujet: Re: discuss, necessity, relaxation (pv/arthur)   discuss, necessity, relaxation (pv/arthur) EmptyMar 31 Jan - 5:49




discuss - necessity - relaxation

Entrer en scène. Entrer dans cette pièce où siégeait un ressemblant de table ronde à l’image de Camelot et une atmosphère qui semble ne pas être très austère remplit les veines de mes entrailles, me procurant une sensation mauvaise et assez désagréable. En tout point, je ne laisse cette dite sensation s’illustrer dans ma gestuelle ainsi que dans mes propos. Mes yeux se reposent sur la grandeur de la salle et sur chaque des représentants du ‘Conseil Royal’. Bien que je leur octroie un regard calme, ferme avec un visage doux et paisible, c’est avec un supplément d’un léger sourire étiré sur le coin des lèvres que j’accueille l’époux de ma vie et auquel j’avance vers ce dernier. Demeurant à ses côtés, du tout du long de mon corps, c’est dans cette posture que je veux lui montrer toute mon allégeance, mon respect et ma loyauté. Les devoirs de la royauté imposent d’elle-même l’éloignement de toute démonstration de quelconque sentiment afin de passer à l’essentiel. Cependant, il est clair que si j’avais eu l’occasion de pouvoir enlacer Arthur dans mes bras, tout en le serrant sereinement contre mon cœur, je l’aurai fait sans hésiter ! Peut-être même avec un supplément d’un baiser tendre et amoureux sur les lèvres pour apporter un peu de douceur dans ce monde brutal. Et en parlant de brutalité…

Le ton que prenait cet homme ne me plaisait nullement. Mon regard observe chaque mouvement de l’individu. Tant dans sa gestuelle que dans l’expression de son visage. A l’entendre, à l’écouter, il semblait apporter le même discours que le « faux » frère d’Arthur, Marius Orm. Bien que ses propos soient certainement doués de sens, et en ayant vécu la plus grande et majeure partie de ma vie aux côtés de la défunte reine d’Atlantis, je peux être quasiment convaincue et avoir la certitude que mes pensées rejoignaient agréablement celles du souverain d’Atlantis. En comprenant les dires du l’esprit dangereux de ce cercle restreint, il n’était aucunement d’accord pour trouver un traité valable, nécessaire et essentiel pour la bonne continuité de nos terres, de nos mers avec ceux du monde de la surface. Il faut que je serre fermement le poing pour ne pas directement agir, prendre la parole et remettre ce petit être à sa place. Je peux être assez sanguine, surtout impulsive en fait. Cela peut me faire agir de façon quelque peu maladroite, je le reconnais. En tout cas, je ne prononce rien pour l’instant. Mon esprit enregistre toutes les informations prononcées par l’interlocuteur. Evidemment, je préfère laisser Arthur répondre d’abord à ces propos avant de pouvoir prendre la parole. Cela était purement légitime.

Plus était-il en train de parler et plus je sentais le sang coulant dans mes veines monter et bouillir crescendo. Mes yeux s’étaient quelque peu baissés vers Arthur, vers sa prestance, vers sa retenue et ce visage neutre, pacifiste qu’il affiche et m’impressionne. Un simple coup d’œil sur son visage et je sens ce bouillonnement dans mes veines s’estomper peu à peu. Mais je n’ai de cesse de penser que les paroles de notre vis-à-vis se concordaient assez bien avec les mots d’Orm. Cela y ressemblait tellement… et me procurait un mauvais souvenir. Ayant un contact avec les citoyens de notre cité, je sais pertinemment que beaucoup d’entre eux ne partagent pas le même avis que celui énoncé jusqu’à alors, beaucoup ne cessant de prêter une allégeance complète pour la mère d’Arthur et ainsi pour celui, lui-même.

Bien que j’eus repris une posture plus neutre, plus « détendu », il n’en demeurait pas point que mon ressenti n’allait en aucun cas dans le sens de ce conseiller. Aussitôt eut-il terminé sa petite plaidoirie qu’Orin vient à prendre la parole. Un discours doué de sens, de véracité et d’évidence. Pour préserver le bien-être de notre peuple, en aucun cas la solution de devenir les ennemis du peuple de la surface n’était une solution à envisager, en aucun cas ! Toutefois, je dois bien admettre l’évidence de mon contentement que j’aperçois l’énergie de l’interlocuteur retrouver une certaine neutralité dès qu’Arthur se soit redressé, avec les poings fermés sur la surface de la table. Oui, je suis satisfaite. Ce dont énonce Arthur est juste. Une guerre, ce n’est pas envisageable. Ce n’est plus envisageable. La dernière nous a apporté beaucoup trop de pertes douloureuses et il était inutile d’en faire naître une nouvelle, surtout si la possibilité même de trouver des compromis et des arrangements est fortement apporté avec le peuple de la surface.

Alors que mon visage avait été tourné vers notre souverain, les représentants et conseillers présents peuvent observer la « lenteur » qu’emploie mon visage pour se tourner et s’opposer sur celui qui échauffe les esprits, commençant sérieusement à m’agacer. Par habitude, l’agacement peut aisément se montrer sur mon visage. Pourtant, c’est assez différent là. Mon expression faciale est juste ferme, neutre, et étonnamment calme. Desserrant le poing serré plus tôt, j’abandonne la silhouette d’Arthur pour me rapprocher de l’esprit vif et malsain. Un rapprochement s’illustrant dans une démarche calme, mais qui peut susciter surtout de la méfiance et un zeste de crainte. L’homme a eu la mauvaise idée de s’en prendre directement et de vive voix à son Roi, c’était un acte que je ne pouvais pas laisser passer. Ainsi, ma démarche se stoppe à l’avant corps de l’individu. Je le regarde pendant plusieurs secondes, dans un silence le plus absolu. Je détaille chaque expression que je peux déceler sur son visage. Mes bras siègent tout au long de mon corps. Je prends une légère inspiration avant de défaire, enfin, le silence s’étant installé.

« Dans votre intérêt, j’ai dans l’espoir que vos mots ne sont pas le reflet de votre esprit dérangé. »

Je ne manque d’aucun tact et il ne mérite aucunement qu’il en bénéficie. Je demeure inflexible et totalement dans un profond calme, bien que ma voix soit totalement audible pour l’ensemble de la partie.

« Les Atlantes ont-ils cet esprit de guerre, de fatalité ? Non ! Les vrais Atlantes n’aspirent pas à la guerre purement et simplement. C’est un point sur lequel vous vous trompez largement. »

Cette fois-ci, mes yeux dévient et se glissent sur chaque membre de l’assemblée générale.

« Dans notre intérêt, dans notre survie, il nous est nécessaire de convenir à des arrangements avec le peuple de la surface. En aucun cas, nous ne laisserions ces derniers détruire nos terres, nos mers et profiter de nos biens pour les « détruire » à leur façon. C’est ainsi que la Reine Atlanna envisageait les choses, pour une prospérité de notre peuple. »

Mes iris se reposent alors sur l’homme situé en face de moi.

« Vos paroles n’entrent aucunement en adéquation à sa volonté ou à celle de notre Roi. Le Roi Orin est tout autant un Atlante que vous ne pensez l’être. De ce fait, je vous prierais amèrement de lui apporter vos excuses. Si non… je vous demanderais simplement de prendre la porte. »

Je suis directe. Je ne tourne pas autour du pot et il est certain que je ne me laisserais pas faire au cas où il déciderait d’employer des moyens dont le résultat ne pourrait qu’aggraver sa situation. Cependant, mon corps se recule de quelques pas avant de se détourner, tournant alors le dos à l’interlocuteur, pour s’avancer vers Arthur et retourner à ses côtés.

« Notre peuple a subi suffisamment de pertes. Une nouvelle guerre ne fera, en aucun cas, évoluer la situation. Je suis la première à refuser à ce que nos terres sont détériorées et cela n’est pas prêt de changer. J’ai une totale confiance dans le point de vue de notre souverain et je vous invite amplement à en faire de même, car même s’il est l’enfant de la surface, il agit surtout pour notre cause. Ne l’oubliez pas. »



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MessageSujet: Re: discuss, necessity, relaxation (pv/arthur)   discuss, necessity, relaxation (pv/arthur) EmptyVen 3 Fév - 14:09




discuss - necessity - relaxation

Un jugement sur la différence. Cela ne devrait plus m'atteindre. Depuis toujours, j'ai connu ce genre d'opinion assez critique sur ma personne. Je n'ai jamais été totalement humain. Enfant, cela me portait préjudice de par ma proximité auprès de l'eau... De par une force parfois un peu trop accrue. Tout comme une vitesse ou des réflexes plus prononcés. On pourrait très bien penser que cela est bien, sympa, super en tant qu'enfant et qu'ado'... Sauf que, rapidement, soit on vous craint, soit on vous trouve trop différent que pour vous 'accepter'. Votre place n'est pas là où elle se trouve, et on vous le fait comprendre. On vous le fait sentir. Il ne faut pas spécialement une parole. Rien qu'un regard, rien qu'une réaction ou une quelconque façon d'agir... Ou pire encore : de ne pas agir. Car, oui, rien ne demeure plus blessant que le désintérêt et l'ignorance d'autrui à votre égard. Cela vous enferme dans un carcan de solitude, où personne ne demeure présent à l'appel pour partager vos ressentis, vos émotions, vos difficultés... Ou ces mêmes sentiments de différence qui vous prennent détestablement à l'âme. J'ai vécu avec cela. Et je me dois d'en être immunisé. Bien évidemment, cette différence avait trouvé sa raison d'être quand je découvris la vérité sur mes origines... Sur ma véritable place... Sur ce rôle et cette destinée m'ayant tant attendue... C'est un énorme poids qui avait alors quitté mes épaules... Au profit, toutefois, d'autres charges différentes, mais pas moins lourdes à 'supporter', si je puis dire.

Oui, je m'étais libéré de cette sensation de différence. Pourtant, un aspect sanguin de ma personnalité ne peut s'empêcher de ressentir un tourbillon de tumulte et de tourmente lorsque j'entends les propos de ce conseiller aux allures dissidentes. Je voyais rouge. Me 'rabaisser' à ce simple statut d'humain, est comme m'arracher à mes racines. M'arracher une seconde fois à cette mère que j'ai tant cherché, et à peine retrouvé avant de devoir lui dire adieu. C'était comme balayer d'un simple revers de mains, tel un château de cartes, toutes ses attaches que j'avais envers le peuple atlante, et tout ce que j'aspirais à faire et à entreprendre pour son bien et sa pérennité. C'était manqué de respect envers cette grande souveraine que je n'ai pas eu la chance de connaître, et qui n'a eu de cesse d'apporter préservation, prospérité et harmonie pour tout le royaume. Enlever un héritage et le détruire sans aucun état d'âme. Et puis, comment osait-il ? Comment osait-il seulement penser et prétendre que je pourrais troquer le royaume tout entier comme une vulgaire paire de jetons sur une table de poker ?! Fallait-il être fou pour ne pas voir toute l'importance que j'accordais à Atlantis ? Devais-je l'emmener à la surface pour qu'il comprenne que je pouvais me montrer aussi dur, ferme et intransigeant d'un côté comme de l'autre ? Discours de discorde qui ne souhaite aucunement l'équilibre. Il ne serait pas le premier, et encore moins le dernier. Mais tel était le genre de personnes que je ne portais aucunement dans mon coeur !

Si je devais prendre sur moi pour ne pas céder à la colère, je pus surtout compter sur l'aide et le secours de ma belle et ferme fiancée. J'admirais Mera pour cela. Elle ne cherchait jamais à prendre plus de place qu'elle ne devait. Elle n'usait pas de son rôle de Reine du trône pour s'autoriser des excès de pouvoirs. Elle se montrait responsable de la couronne, tout en demeurant désintéressée. Elle veillait toujours à faire preuve de calme et de neutralité pour ne pas ternir l'aspect diplomatique de notre règne. Pourtant, Neptune sait à quel point je pouvais la connaître redoutable, sanguine et vindicative. Sur un champ de bataille, le dissident n'aurait pas eu le temps de prononcer quelconque parole avant de se retrouver anéanti par les fureurs écumantes de la belle sirène faisant battre mon coeur. Et pourtant, pourtant... C'est avec un doigté extrêmement délicat, et un discours parfaitement maîtrisé, qu'elle m'évita la colère. Qu'elle fit taire le dissident. Et qu'elle appuya les aspects encore flous de mon propre discours. Cela m'aida à garder le contrôle et la maîtrise de ma susceptibilité. Je me devrais de la remercier, entre autre, pour cela encore une fois.

« Votre Majesté... Puisque notre reine semble l'exiger, je vous prierai de m'excuser quant à cette allusion se voulant peut-être hors-sujet. »

Ses paroles reflétaient une hypocrisie presque palpable. Car, si la vie dans un palais m'a apprit une grande vérité, c'est qu'il ne règne jamais autant d'hypocrisie susnommée qu'auprès de conseillers royaux. Mais, jouons le jeu, je fis mine d'accepter ces excuses d'un simple hochement de tête, demeurant toutefois toujours debout, face à cette table, face à ces personnes, face à ce conseil.

« Néanmoins, je maintiens toutefois mes craintes et mes mises en garde. Nous ne sommes pas à la table de vos négociations avec le monde de la surface. Mais je vous prie de croire que nous attendons des mesures fortes pour avoir une confiance totale en vos capacités et votre règne, Roi Orin ! »

Mon sang ne refit qu'un second tour, plus férocement cette fois-ci. Mes poings se resserrent d'avantage sur cette table. La mâchoire serrée, je laisse toutefois un fin sourire ironique se dresser sur le coin de mes lèvres. Ma tête se penche l'espace d'un instant, avant de se relever avec une lueur beaucoup plus sombre, voire ténébreuse.

« Bien, je crois que cela clôture le débat de ce jour. J'ai entendu l'ensemble de vos propos, conseillers. Et, malgré l'obstination de certains, sachez que tout sera réalisé avec pour objectif premier de veiller au bien d'Atlantis. Nous nous reverrons à mon retour du monde de la surface. En mon absence, mes responsabilités seront à la charge de la Reine Mera. Merci à tous ! »

Je me redresse. J'opine du chef à l'attention de chacun des membres présents. Je ne me formalise pas du reste et tourne les talons. Je quitte la salle de réunion et me contente de bouillonner intérieurement. Il n'était pas bon que je risque un incident diplomatique avec les propres conseillers du royaume avant de m'absenter. Les risques de rébellions demeuraient encore tellement présents dans mon esprit. Je craignais pour la stabilité de mon peuple... Et ce ne sont nullement les menaces extérieures qui me préoccupaient le plus.


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MessageSujet: Re: discuss, necessity, relaxation (pv/arthur)   discuss, necessity, relaxation (pv/arthur) EmptySam 4 Fév - 0:14




discuss - necessity - relaxation

La tension diminue. Elle diminue pour se fondre, pour se réfugier dans une contrée où la sérénité prend place et dont aucune colère, dont aucune prémisse de sentiment de haine, de frustration, de destruction n’y retrouve une place particulière et unique. Elle se diminue doucement, avec une certaine lenteur, à l’intérieur de ces veines qui avaient eu, quelques instants plus tôt, le sang bouillant, le sang chaud. Cette chaleur descend également, au même titre que mon poing qui ne fût plus autant serrer qu’aux premières paroles du conseiller. Tous les membres de mon corps se sont détendus. Mes phalanges se déplient et paraissent être d’une détente absolue. Quand bien même la tension se soit retombée comme il se devait, sans trop de fioritures, mes yeux gardent un contact ferme et soutenu envers mon interlocuteur. Je ne le quitte pas des yeux et veux qu’il ressente bien mon regard ancré sur son visage pour qu’il n’oublie guère que je peux être très redoutable, avec violence ou sans cette dernière. Je ne mâche pas mes mots, tout comme je ne retenais aucunement mes coups.

Mon attention cérébrale se tourne, cette fois-ci, vers mon somptueux Roi des Mers. Je ne peux pas dire que nous avions, que nous étions dotés d’une connexion inflexible et parfaite, mais je parviens, tout du moins, à ressentir une certaine nervosité, une certaine sensation de colère, dans sa posture. Je me suis quelque peu détachée de mon interlocuteur pour revenir auprès d’Orin. A cet instant, à ce retour, je constate qu’il s’est détendu toute en légèreté. J’apportais un certain énervement à cet homme qui reprit la parole. Mes yeux se redressent et se posent aussitôt sur sa personne. Le visage ferme, neutre, je le fixe du regard. De la moquerie dissimulée. Une dissimulation qui ne passe pas inaperçue pour moi et dont ses paroles montraient parfaitement une hypocrisie que je déteste et que je réfute catégoriquement. Aussitôt, ma vue est tiquée par Arthur. Mes yeux se reposent sur lui. Je vois ses poings se serrer à nouveau. Je l’entends, néanmoins, avoir un certain contrôle dans le son de sa voix. Il modère au mieux ses propos. Je souris finement, très finement. Très finement, car le regard qu’il affiche, qu’il apporte à l’assemblée n’a rien de bien réjouissant, que du contraire. Un regard qui n’aspirait qu’une mauvaise atmosphère : cela n’envisageait rien de bon.

Arthur quitte la salle. Il ne manque pas d’adresser un dernier regard à l’assemblée, mais il quitte le Conseil sans demander son reste. Je le connais. Il a besoin de se ressourcer, de se calmer, de se détendre. Les Conseillers ne l’aidaient en rien dans la tâche, dans les tâches qui lui incombaient. Je l’admirais pour ce self-control qu’il possède, chose dont je ne pense pas pouvoir bénéficier, tant mes réactions peuvent être sanguines quand cela est en dehors des conseils du royaume, et encore… Un soupir s’extirpe lacement d’entre mes lèvres. Opinant du chef, je m’avance vers l’assemblée, mais plus principalement sur celui qui est la cause de la colère née d’Arthur. Sans ménagement, sans douceur aucune, je le regarde fixement et fermement dans le creux de ses iris ténébreux.

« Ayez confiance en votre souverain. Il est votre Roi à présent. Il veillera éternellement sur Atlantis et ses habitants. Faites-en de même au lieu de dire des mots que vous regretterez tout au long de votre vie. »

Pour tout avouer, je me suis bien retenue de prononcer des paroles qui pourraient être tout le contraire de ceux énoncées à cet instant. Le menacer… Créer un sentiment de peur, de crainte… Car là, ses craintes auraient été fondées. Cependant, je pense à notre peuple, à Orin, & je me dois de conserver une certaine contenance pour ne pas perdre pied et demeurer la balance, la médiatrice entre d’éventuelles discordes.

Aussitôt les talons détournés et la disparition de mon corps dans l’assemblée, je prends la direction de l’endroit où pourrait se trouver Arthur afin de prendre un peu l’air et s’aérer l’esprit dans l’espoir que sa colère puisse retomber. Bien que mon visage tourne à droite et à gauche par instinct, par naturel, c’est en prenant la direction de nos appartements qu’un garde vient me trouver, m’informant alors du chemin entreprit par l’homme qui faisait battre mon cœur, mais surtout avec ces mots qui résonnaient intensément dans mes entrailles : « Votre Majesté, je n’ai jamais vu le Roi dans un tel état. J’espère que tout ira pour le mieux. » . Je le remercie. Je le remercie car il fait partie des rares gardes royaux qui respectaient profondément leur nouveau roi et qui ne se laissaient pas aveugler par des propos venant à amener la guerre dans nos cités. Le remerciant d’un sourire et d’un signe de tête, mes pas s’accélèrent pour vivement retrouver Orin.

Rares sont les fois où Arthur se réfugie ici, dans ce nid qui nous appartenait. Car les seules fois où il avait besoin de se sentir seul, d’être en paix et de se retrouver avec lui-même, c’est sur le monde de la surface, auprès du phare, à Amnesty Bay. Parfois, il a ce besoin important et essentiel de s’y retrouver, de faire la part des choses et d’être, à la fin, en « harmonie » avec lui-même. Cette terrasse offre une vue imprenable sur l’immensité d’Atlantis. De cette vue, à cette hauteur, nous pouvions « contrôler » tout ce qui se déroulait en nos terres. D’un léger sourire se dressant, se dessinant sur mes lèvres, je m’avance alors en douceur vers Arthur. Quelques centimètres nous séparent alors. Je m’y arrête et me contente de l’observer, de l’admirer, voire même de l’analyser durant quelques secondes avant de reprendre ces quelques pas me menant à son corps. Sans un mot aux premiers abords, mes bras entourent la taille d’Orin. Mes bras enlacent son corps, mes mains prenant repos sur le torse de mon puissant fiancé. La tête reposée contre son épaule, mes oreilles entendent les battements de son cœur. Je m’en sers comme d’une mélodie. Une mélodie douce, mais quelque peu rythmée à certains moments. Une mélodie qui parvient à se trouver une trêve…

« Ne te laisse pas porter par ses mots. Il n’est pas le porte-parole du royaume. Il a son ressenti car il a toujours été solidaire et un parfait soldat envers Orm. »

Mes mains se glissent sur son torse. Mes bras se détachent de sa taille. Je le contourne lentement pour me retrouver face à lui. Je laisse mes bras se glisser autour de sa nuque, mes mains se reposant sur le bas de ses cheveux que je caresse alors avec une certaine douceur et une certaine tendresse.

« Il n’est pas ton peuple. Je sais parfaitement que tu feras ton possible pour le bien d’Atlantis, que tu ne laisseras aucunement ces dissidents avoir un pouvoir sur nos terres. Je ne suis pas la seule à le penser. Beaucoup d’entre nous le pensent. »

Une main se détache pour se poser contre la joue d’Arthur. Je lui offre l’un de mes plus beaux sourires pour lui apporter un peu de réconfort et de chaleur. Mon pouce caresse, frotte avec lenteur et douceur la peau de la dite joue.

« Et puis je suis fière de toi. De tout ce que tu as dû traverser pour en arriver là… Je suis fière d’être ta reine, Arthur... et d'être ta femme avant tout... »

Sans l'once d'une quelconque hésitation, mon visage se rapproche du sien. Mes lèvres frôlent lentement les siennes. Elles se touchent, elles se frôlent avant que les miennes ne se posent délicatement pour un échange d'un baiser doux, chaleureux, réconfortant et amoureux...


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