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| Sujet: Lucian - even though the battle is won, i feel like we lost it Dim 31 Déc - 17:09 | |
| lucian thorne Even though the battle is won, I feel like we lost it. the law why do we fall ? so we can learn to pick ourselves up. nom complet : Lucian Arthur Thorne, lourd héritage d'une famille de soldats. Ton père – ou plus justement, ton Général – a essayé de faire de toi une énième photocopie. Un destin que tu n'as pas choisi. Guerre que tu as vécu sur tous les fronts, sur le champ de bataille sous des pluies de balles, et après, lors du déchirement de la cellule familiale. alias : Aucun. Tu n'as qu'une seule identité, celle qu'on t'a donné à la naissance. âge : Trente-deux ans, mais l'impression d'en avoir vécu le double. Trop d'horreurs et de douleurs pour une si courte vie. Elle est loin l'insouciance de ta jeunesse, où tu pensais que t'engager ferait de toi quelqu'un. date et lieu de naissance : Le 16 mai 1985 à New-York, USA. Au cours d'une belle nuit de printemps pour le cadet d'une famille de quatre enfants. lieu d'habitation : Officiellement tu habites à Washington, officieusement, tu n'y es que très rarement. Tu parcours le monde, surtout les endroits où personne n'a envie d'être. métier : Tu étais Commandant dans l'US Army, avant de rentrer aux Etats-Unis dans le coma après une opération qui s'est très mal déroulée. Après ton réveil, tu as été engagé par Amanda Waller pour rejoindre A.R.G.U.S, une agence gouvernementale secrète. Tu y a été simple soldat pendant deux ans avant de prendre la tête de la division NIGHTSHADE. Ton travail consiste à enquêter sur les crimes impliquant des êtres hors du commun ou venus d'ailleurs. identité : Secrète, personne ne sait réellement ce que tu fais, ni pour qui tu travailles. équipe & affiliation : A.R.G.U.S, division NIGHTSHADE. avatar : Chris Hemsworth. crédits : shadow. observateur ; patient ; réfléchi ; sincère loyal ; têtu ; acharné ; courageux Chris Hemsworth | scénario |
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Miracles by their definition are meaningless, only what can happen does happen. (001), Autour de ton cou, cachées sous tes vêtements, se trouvent tes plaques militaires. Prolongement de ton identité, elles ne te quittent jamais. La guerre a une telle importance dans ta vie, et ce depuis ton plus jeune âge sous l'endoctrinement paternel, que tu ne parviens pas à imaginer un jour où elle n'en ferait plus partie. Une des plaques est marquée d'une éraflure, souvenir heureux d'une balle qui n'a fait que te frôler. (002),Tu ne supportes plus l'odeur de la cigarette, du feu, de la fumée et de tout ce qui se rapproche de près ou de loin à quelque chose qui brûle. Traumatisme de guerre, où la seule chose que tu pouvais encore sentir était les effluves des grenades et des corps carbonisés. (003), Sur ta peau sont dessinées plusieurs cicatrices, dont l'une entaille ta cuisse droite sur plusieurs centimètres. Tu la dois à un couteau planté dans ta chair. Il s'en est fallu de peu pour que l'artère fémorale soit sectionnée. (004), Dans ton bataillon, la plupart de tes camarades t'appelaient le trèfle à quatre feuilles. Pour cause, tu parvenais toujours à t'extirper avec beaucoup de chance des situations les plus ardues. Si t'étais marié, tu serais l'homme le plus cocu de cette foutue planète, qu'ils disaient. (005), Mais la chance tourne. A moins que ce ne soit le destin qui agite simplement les fils de ses marionnettes. Tu n'es pas encore remis de la perte de tes hommes – de tes amis – et probablement que tu n'en t'en remettra jamais. Les feuilles sont tombées. La trèfle a été piétiné. Rien ne perdure sur un champ de bataille. (006), Depuis le réveil de ton coma, t'es incapable de dormir sans tes pilules magiques, dérivées du somnifère, mais qui ont la particularité d'offrir un sommeil sans rêve. Inconvénient pour les autres, avantage pour toi. Tu ne trouves la paix que les yeux fermés.(007), Récemment, tu es devenu tuteur d'une petite fille de quatre ans, fille de ta soeur brutalement décédée. Complètement incompétent dans tout ce qui touche aux enfants, chaque jour est une lutte pour parvenir à lui offrir affection et éducation. Le contact entre vous est encore difficile, mais tu ne désespères pas et fais de ton mieux pour lui apporter ce dont elle a besoin. (008), Introverti, tu détestes parler de ta vie privée ou de ton passé. Renfermement qui t'a valu de nombreux échecs amoureux. Jusqu'à présent, tu n'es pas parvenu à garder une femme pendant plus de trois mois. Mais quelque part, n'est-ce pas un peu ce que tu cherchais ? Tu ne te sens pas encore prêt à concilier tous les aspects de ta vie, même si tu apprécies la compagnie apaisante de la gente féminine. Compagnie devenue d'ailleurs inexistante depuis l'arrivée de ta nièce. (009), Tu aimes te plonger dans les livres, notamment dans les romans d'épouvante et de science-fiction. C'est ton unique échappatoire, de brefs instants où ton esprit s'autorise à lâcher du lest. Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip K. Dick est l'un de tes préférés. Ta nièce, qui te voit souvent le nez plongé dans des bouquins, s'intéresse de plus en plus à cet univers particulier. Tu t'es promis de lui acheter un Chair de Poule quand elle aura l'âge requis. (010), Pour l'heure, c'est plutôt du libéré, délivré que tu subis toute la journée. T'aurais aimé qu'elle soit l'exception, mais non, comme toutes les petites filles de son âge, La Reine des Neiges semble avoir gagné son cœur. Tu ne l'avoueras jamais, mais désormais, tu connais les paroles par cœur. De quelle branche gouvernementale faites-vous partie, et pourquoi ? Tu t'engages dans l'armée à dix-huit ans, parcours déjà tout tracé, puisque tu viens d'une famille de militaires. Très vite, tu deviens une recrue qui sort du lot, et à qui l'on confie de plus en plus de responsabilités. Tu montes en grade, jusqu'à celui de Commandant. Si une opération au Qurac ne s'était pas soldée par la perte de tous tes hommes, ainsi que plusieurs semaines dans le coma après de graves blessures, sans doute appartiendrais-tu toujours à l'armée américaine. A ton réveil, c'est Amanda Waller qui te propose d'intégrer une agence gouvernementale secrète : A.R.G.U.S. Organisation dont tu ne sais pas grand chose, mais une offre que tu acceptes malgré tout. Décision qui te vaudra le courroux de ton paternel, ainsi que de toute ta famille, avec qui tu n'as désormais plus aucun contact. Aujourd'hui, tu es à la tête d'une division de l'agence : NIGHTSHADE, chargée d'enquêter sur les crimes impliquant des êtres hors du commun ou extraterrestres. Tu t'es engagé dans une nouvelle guerre, pour le meilleur comme pour le pire. Pensez-vous les héros responsables de l'avènement de super criminels ? Cause à effet, c'est tout naturel de chercher une raison à pourquoi ce monde ne tourne plus rond. Mais est-ce qu'il y a des responsables tout désignés ? Des gens à qui il faut jeter la pierre ? Non, pas vraiment. Les super-héros de cette planète sont là pour contrer des menaces grandissantes, contre lesquelles de simples soldats comme toi ne pourraient pas faire grand chose. Tu as vu la vraie nature des Hommes, tu as vu de tes propres yeux de quoi ils étaient capables, et ils n'ont parfois aucune raison précise de s'adonner au mal. Ils le font parce qu'ils le peuvent, parce qu'ils sont assoiffés de sang ou de pouvoir. C'est une part d'ombre qui vit en chacun de nous, certains la nourrissent plus que d'autres. Tout le monde est à blâmer pour ce monde merdique. Parce que tout le monde possède un pion sur l'échiquier. Êtes-vous prêt à toujours obéir à la loi, même si cette dernière vous semble injuste ? La loi n'est pas forcément synonyme de justice. Et à choisir, tu serais plutôt du côté de la justice. Tout en faisant de ton mieux pour respecter la loi. Tu es un soldat, c'est ton devoir de l'appliquer et de t'assurer que les autres l'appliquent. Mais parfois, il faut savoir transgresser les règles. Façon de voir les choses qui t'a d'ailleurs valu une mise à pied de plusieurs semaines après l'attaque du Syndicat du crime. Tu as désobéi aux ordres de Waller, préférant te focaliser sur l'évacuation des civils en danger. Tu as fait ce qu'il te semblait être le plus juste. Et c'est toujours cette ligne de conduite que tu suivras. Tu ne trahiras jamais ton pays, mais tu ne te trahiras jamais non plus. kill the young - 26 ans pays : France. fréquence de connexion : tous les jours, sauf imprévu majeur où avez vous connu que le forum ? c'est chez moi maintenant votre avis dessus : jle un dernier mot ? Dubaï.
Dernière édition par Lucian Thorne le Mar 2 Jan - 23:39, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: Lucian - even though the battle is won, i feel like we lost it Dim 31 Déc - 17:10 | |
| lucian thorne citation A chaque fois que tu pénètres dans le grand bureau d'Amanda Waller, ta peau se recouvre d'une multitude de frissons, minuscules montagnes de chair qui manifestent ton manque de sérénité. Ce n'est pas un endroit que tu affectionnes, il est dépourvu d'âme, aussi froid que celle qui l'habite. Tu pensais qu'avec le temps et tes multiples allées et venues, la pièce te paraitrait plus familière, moins austère. Mais face à elle, à nouveau, tu ne peux que constater que ce n'est toujours pas le cas. Elle t'observe, assis sur son immense fauteuil, tandis que tu restes debout, les poings derrière ton dos, immobile, droit, comme un soldat au garde-à-vous. Elle aimerait faire le point avec toi, après cette mise à pied qu'elle a suspendu il y a à peine quelques jours. Un instant, quand elle t'a fait demander après l'échec de ta mission à Métropolis – échec uniquement de son point de vue à elle – tu as pensé perdre ton boulot. Retour à la case départ. Comme une partie de Monopoly qui se terminerait prématurément, sans avoir eu le temps de te faire une place dans le jeu. Ou du moins, pas comme tu l'aurais espéré. « Commandant Thorne, asseyez-vous. » Tu obéis, parce que c'est toujours ce qu'il faut faire. En apparence. Au cours de tes quatre années au sein d'A.R.G.U.S, tu as appris à connaître celle qui en est la dirigeante. Observateur, tu n'as pas eu besoin qu'elle n'en dévoile beaucoup pour percer sa nature. C'est une femme forte, déterminée, qui ne laisse jamais rien en travers de son chemin. Ses hommes ne sont que des pions, facilement échangeables. Pour ne pas dire exécutables. Aller contre son autorité, c'est se condamner. Tu en as parfaitement conscience, et tu l'as déjà vu prodiguer des punitions sévères à ceux qui ont un jour osé s'opposer à sa toute puissance. Assis dans le siège inconfortable qui fait face à son bureau – puisque c'est ce exactement ce qu'elle cherche en proposant une chaise rudimentaire, que vous vous sentiez mal à l'aise – tu soutiens son regard, attendant le verdict, la raison de cette venue. « Que puis-je faire pour vous ? » « J'ai appris que vous veniez d'être parent. Félicitations. » Tu sens l'ironie dans le son de sa voix. Amanda Waller ne se soucie pas de toi. Ni des enfants des autres. Elle ne se soucie que d'elle-même et de ses intérêts. Si elle te parle de Sasha, c'est parce qu'elle s'inquiète de l'impact que pourrait avoir la petite-fille sur ton travail et ton implication dans l'agence. Tu souris néanmoins, un sourire forcé, face à l'agacement que provoque chez toi cette femme. Ce n'est pas un sujet dont tu as envie de parler. Encore moins avec elle. Sasha est entrée dans ta vie il y a maintenant deux mois, tout a été bouleversé, chamboulé, pour elle comme pour toi. Vous essayez encore de vous apprivoiser. Elle est orpheline, contrainte de vivre sous le toit d'un oncle qu'elle ne connait pas, et Waller fait d'elle un élément perturbateur. Un caillou sur sa foutue route, dans lequel elle aimerait shooter pour le voir disparaître. « Ce n'est pas ma fille, c'est... » « La fille de votre sœur. Lucille Thorne. Epouse Ambroise. Décédée d'un cancer fulgurant du cerveau. Son époux, militaire, est décédé en Irak, lors d'une mission à vos côtés. » Elle t'a coupé la parole, pour balancer un flot d'informations qui ne la concernent pas, avec un détachement blessant. Elle le fait en guise de démonstration de pouvoir. Elle sait tout. Sur tout le monde. Pour elle, tu n'es que des pages dans un dossier bien épais. Ton regard change, ta patience s’effrite, mais tu tentes de garder ton calme, feintant une impassibilité disciplinaire. « Elle avait coupé les ponts avec vous suite à ce décès. Tout comme le reste de votre famille, à l'instant même où vous avez pris la décision de quitter l'armée américaine. Pourquoi cette tâche vous revient ? Pourquoi vous et pas un autre ? » Ce qu'elle veut réellement dire, c'est pourquoi est-ce votre corvée. Mais c'est vrai, tu t'es aussi posé cette question. Pourquoi toi ? Pourquoi te confier Sasha, que tu ne connais pas, et alors que tu n'as aucune expérience dans l'éducation d'enfants ? Tu t'es torturé l'esprit pendant des jours et des nuits, à essayer de comprendre pourquoi. Jusqu'à trouver la réponse. « Parce qu'elle me faisait confiance. » Malgré la perte de son époux et cette faute qu'elle a rejeté sur toi. Malgré le fossé qui s'est creusé entre vous. Malgré tout ça, elle savait pertinemment que tu donnerais tout à cette gamine. Waller sourit, le premier de la séance, parce que c'est exactement ce qu'elle voulait entendre. Elle connaissait déjà la réponse, elle voulait simplement s'assurer que tu la connaissais aussi. Tu es un élément fondamental dans cette organisation, tu gères une des divisions les plus compliquées et périlleuses, elle a besoin de toi. Elle te fait confiance, elle aussi. Le constat est perturbant, mais il est évident. Elle ne t'a pas viré après avoir désobéi aux ordre. Une simple mise à pied. Et venant d'Amanda Waller, c'est digne d'un miracle. Ou un cadeau empoisonné. « L'arrivée de cette petite risque de changer beaucoup de choses. Je crains de devoir confier la responsabilité de Rosalie Rosewood à quelqu'un d'autre. » « Non ! » Exclamation irréfléchie. Certains appelleraient ça le cri du cœur. Peut-être une erreur. Un acte spontané qui pourrait beaucoup te coûter. Tu t'agites un peu sur ta chaise, avant de reprendre plus calmement : « Je gère Rosalie... » Tu t'arrêtes. Puis reprends à nouveau. « Je gère Mademoiselle Rosewood depuis le début. Nous avons instauré une confiance mutuelle qui est primordiale pour la réussite de nos missions. La confier à quelqu'un d'autre serait une erreur. » Elle te teste. Tu sais qu'elle analyse toutes tes réactions, toutes tes intonations. Si tu avais pris le temps de réfléchir quelques secondes, tu aurais vite compris qu'elle n'a jamais eu pour intention de confier Rosalie à un autre. Tu jures contre toi-même intérieurement. Quel idiot. Elle t'a tendu un piège, et t'as sauté dedans à pieds joints. « Que dois-je comprendre Commandant Thorne ? Que vous êtes devenus des amis et que je n'ai aucun droit de vous séparer ? » Elle prononce le mot amis avec dédain. « Personne n'est irremplaçable. Pas même vous. Rosalie Rosewood n'a pas besoin d'un ami, elle a besoin de quelqu'un qui sache la contenir. » « Avec tout le respect que je vous dois, Madame Waller, j'ai toujours su gérer ses crises et obtenir le meilleur d'elle-même. » Elle le sait. Le lien qui t'unit à Rosalie est privilégié, unique. Et si elle venait à devenir la responsabilité d'un autre, tu refuserais la décision, catégoriquement, qu'importe les conséquences qui en suivraient. Tu as bien vu comment ils la regardent, tu as entendu ce qu'ils disent sur elle. Et tu ne les laissera pas approcher. Rosalie Rosewood n'est pas un montre, c'est une femme brisée qui doit apprendre à vivre correctement. Tâche ardue, quand on détient un tel pouvoir entre les mains. Tâche presque impossible, avec un passé comme le sien. Mais tu crois en elle. Comme elle croit en toi. Amanda Waller, les agents d'A.R.G.U.S, Darkseid lui-même, qu'importe, tu ne laisseras jamais rien lui arriver. Si fut un temps elle n'était ni plus ni moins qu'une responsabilité, aujourd'hui elle est devenue beaucoup plus. Plus qu'elle ne le devrait ? Peut-être. « Vous pouvez disposer, Commandant Thorne. J'en ai assez entendu. Vous partez ce soir pour Central City. Je suis certaine que Sasha appréciera l'appartement de fonction qui vous a été donné. » Cette vie n'est pas faite pour une enfant. Changer constamment de ville, n'avoir aucun ami fixe, devoir suivre des cours à la maison, ce n'est pas ce que tu aurais souhaité pour Sasha. Mais tu n'as pas le choix. Elle non plus. En espérant que toutes ces aventures finiront par vous souder. Tu te lèves, et après un geste distinctif de la tête en guise d'au-revoir, tu quittes le bureau de Waller. Elle ne l'a pas mentionné, mais Rosalie va certainement te rejoindre. Et tu ignores encore comment concilier les deux femmes dans ton quotidien, sans négliger l'une ou l'autre.
Dernière édition par Lucian Thorne le Jeu 4 Jan - 20:08, édité 1 fois |
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