KARA&OLIVER ○ on avait dit "discret"

T'es sur un petit nuage.. Bon non, c'est peut-etre pas à ce point mais tu te sens différente, plus souriante et pas uniquement pour etre gentille. Tu es de bonne humeur, y'a du soleil après tout. T'es venue en volant ce matin, hier soir tu as laissé ta voiture en dehors du quartier de l'entreprise pour ne pas que ca paraisse suspect. Depuis que tu as dis ne pas vivre en ville a Oliver, t'as un peu peur qu'il cherche à savoir ou exactement et découvre ton grand secret, le secret de ta vie quoi. Mais pour le moment tout ce passe bien. tu as même une mission au boulot, tu as visiblement fait tes preuves auprès du service alors ils te laissent un peu plus de responsabilité sans pour autant te laisser totalement seule sur les projets de la boite. A la pause café, que tu ne prends pas, mais que tu utilises pour manger un donut au chocolat, tu croises le comptable qui te tend des enveloppes. tu le remercie, ca lui évitera de descendre au labo pour distribuer les fiches de paies a tout le monde. Une fois de retour en bas, tu distribues et tu finis par ouvrir la tienne, y'a rien qui change.. Ha.. c'est quoi ça, sur cette ligne ? Un remboursement ? De quoi donc ? Tu prends une moue et tu refléchis, il te rembourse un repas ? non ca serait pas logique. Pourtant dans ton esprit tu as le déclique quand tu relis le montant. Ce montant là, tu le connais et là ton sourire disparait. L'enfoiré de narcissique idiot ! Il n'a pas osé te faire ça quand même ? Il a du bol que tu ne puisses pas le griller ! Toi aussi tu as ton ego, et ne pas te faire entretenir en fait partie, c'est aussi une des raisons pour laquelle tu as un boulot, pour ne pas etre dépendant financièrement de ton cousin. Tu te lèves, lancant un « je reviens ! » Histoire de prévenir que tu t'absente pour ensuite quitter le laboratoire et prendre l'ascenceur pour rejoindre le bureau d'Oliver. D'ailleurs, c'est ton petit ami ? ton ami ? ta frequentation ? t'en sais rien ! tu connais rien a ces trucs là mais là n'est pas la question. Quand enfin tu arrives au bon étage, tu avances a grand pas. « Mademoiselle vous ne... » Trop tard parce que tu ne l'écoutes pas, tu sais qu'il n'est pas avec quelqu'un en ce moment puisque tu as vérifié, faut bien que tes pouvoirs servent egalement pour ton intérêt parfois sinon c'est pas drole. t'es pas une sorciere Halliwell ou se servir de ses pouvoirs dans un interet personnel est interdit. T'es une alien, pas une sorcière ! Tu coups tu ne cherches pas a savoir si la secrétaire et d'accord avec ton avis de passage parce que tu entres dans le bureau, ta fiche de salaire en main. « Monsieur Queen !!! » Parce que oui, tu n'es pas si idiote, tu ne vas pas te mettre a hurler son prénom et a le tutoyer sinon ça serait vraiment suspect, là, t'es juste une employée en colère, une stagiaire en colère plutot. La secrétaire ta suivis, pour s'excuser auprès du grand patron. « Désolée Monsieur Queen, elle n'a pas voulut attendre.. » mais tu ne comprends pas ce qu'il a voulut faire a part te vexer et blesser ton ego. Il est riche, oui tu le sais, et il est charmant et galant, tu n'as pas de doute la dessus mais de là à te rembourser tes friandises que tu as voulu payé et lui offrir, c'est vraiment pas sympa. Pourtant tu ne peux pas aller plus loin que ca dans ton enguelade parce qu'il est actuellement dans une tenue qui ne peut pas te laisser de marbre. Tu ne peux que laisser tes yeux se poser sur son dos, et son torse quand il se retourne en enfilant sa chemise. Tu baves, pas trop tu as tout de même de la contenance. Pourtant tes joues te trahissent une fois de plus avec le rouge qui les teint rapidement. Okay. Tu es venue pour lui gueuler dessus et non pas pour mater ses muscles et ses abdos. Tu tentes de reprendre une respiration mais alors que tes yeux admirent cet apollon narcissique, tu ne peux que remarquer les différentes cicatrices et ce pensement egalement, il semble recent. tu ne comprends pas, tu approches du bureau, toujours ta fiche de paie en main et tu ne dis rien encore. Comment il peut avoir autant de cicatrice, et cette blessure vient d'ou ? C'est un enfoiré qui se bat dans les bars ? Non et ca lui servirait à quoi en plus. tu te reprends cependant, tu secoues la tête pour te remettre du plombs dans la cervelle parce que tu n'es pas venue ici pour ce genre de chose. tu finis par plaquer ta feuille sur son bureau, sous son nez alors que tu tentes desesperement de te reprendre « vous.. je.. ça.. quoi... » respire ! « c'est quoi ce truc... sur ma fiche... de paie.... Monsieur Queen ? » Bordel que c'est difficile de rester sérieuse, de vouloir etre sur de toi pour l'engueuler. Non mais comment tu peux faire une chose pareille avec un type comme ça devant toi, un type qui te fait de l'effet surtout ! Un type qui t'a déjà embrassé, que tu as embrassé, un type que tu veux encore embrasser d'ailleurs ! T'arrives même pas à aligner une phrase sans chercher tes mots. c'est clair que là, pour l'engueuler c'est fichu !

Tu es trop… enfin tu ne saurais pas vraiment expliquer comment tu te sens. Au lieu de rentrer et dormir, tu avais été à la cave pour attendre. Simplement. Heureusement, tu n’as pas attendu longtemps et merci dieu, tu avais pu éviter de penser à ta soirée. Enfin tu en aurais sûrement moins pensé si tu avais dormi mais une part de toi avait besoin de te défouler. Le comte s’était échappé. Encore. Une habitude. Par chance, tu avais pu t’en occuper enfin pas de lui mais des dégâts. Une explosion avait eue lieu et plusieurs détenus que tu avais déjà enfermés la semaine passée avaient décidés de se rebeller un peu contre les policiers. Tu ne les avais pas laissé faire. Tu avais une ou deux douleurs suites à cela. Des coups mais tu t’en fichais. Tu ne ressentais plus vraiment la douleur en général. Il faut avouer que cela fait partie de ta routine. Tu avais encore une blessure enfin un pansement suite à ton passage à Gotham City. Une blessure de plus ou une blessure de moins. Mais cela n’avait pas suffi. Elle avait hantée ton esprit. Tu regrettais presque que Supergirl ne reviennent pas, genre pouf pour t’aider car t’avais limite envie d’aller dormir au plus vite. Tu pouvais le faire à partir d’un moment. Tu avais mal partout mais tu réussissais quand même à rêver d’elle. Eh ho, t’es un homme. La douche froide est limite normale tous les matins. Peut-être pas tous les matins. D’accord ? Tu allais alors au bureau, un peu en retard. Tu n’avais pas dormi chez toi mais dans l’Arrow Cave. Tu étais encore dans la même chemise que le jour présentant quand tu étais monté au bureau. Tu n’en avais plus dans l’Arrow Cave. A force d’avoir des fringues partout. Tu as même une tenue d’Arrow dans le bureau scellé sous clé. Tu n’y peux rien, tu restes juste équipé. Au cas où. Tu t’apprêtais à retirer ta chemise. Boutons par boutons alors que la jeune femme entrait comme une furie. Au son de la porte, tu fronçais les sourcils mais au son de sa voix ? Tu ne te retournais pas de suite. Non. Tu entendais ta secrétaire. Tu te retournais alors rapidement vers elle mais juste une fraction de seconde. Un peu de pudeur quand même. Tu retirais alors ta chemise, simplement. Tu attrapais la chemise propre et tu l’enfilais avant de te retourner vers elle. Tu te retournais alors. La chemise ouverte. Ton regard posé sur les jeunes femmes. Bon d’accord, il s’attardait sur Kara. Et bah, elle est plus jolie que ta secrétaire. Tu t’approchais alors, ne fermant pas les boutons de suite. Tu l’écoutais en restant sérieux. La secrétaire est présente. Tu la regardes alors. « Ce n’est rien, vous pouvez y aller ! », dis-tu alors à ta secrétaire en la regardant aussitôt te remercier. Elle se faisait discrète et sortait du bureau. Toi, normal… Tu prends deux cravates et tu hésites à laquelle mettre. Tu te tournais alors vers Kara en souriant. Normal. « On avait dit discrétion, non ? », demandais-tu d’un ton taquin. Non… Tu ne parles pas encore de cette histoire de paiement. Pas encore. Tu lui montres les deux cravates. Une bleue marine et une grise. « Tu t’y connais en cravate ? Laquelle devrais-je mettre pour une réunion ? », demandais-tu à la jeune femme. Tu peux choisir ton arc bien plus facilement qu’une cravate parfois. Tu approchais alors de la fiche de paie tandis que tu regardais celle-ci. « Je t’avais dit que j’adorais la galanterie… », tu tournais alors ton regard en souriant. « Bonjour ! », dis-tu d’un ton plus… enfin moins discret. Un sourire charmeur. Oui, tu peux surtout l’accueillir car tu es heureux de la voir mais tu gardes tes distances. Et puis tu fermes les boutons de ta chemise à son grand malheur. Tu n’avais pas envie de le faire. Ah non. Tu adorerais qu’elle te la retire surtout depuis ce matin mais cela allait passer. Tu n’étais réveillé que depuis une heure. La douche. Les fringues. Et hop. Tu sens bon au moins et elle aussi. Tu voulais t’approcher un peu plus, sentir son parfum. Tu voulais l’embrasser. Sisi. Tu te mordais même les lèvres discrètement en tentant de remettre ton col correctement. Pas vraiment doué surtout que ça déclenche une des douleurs de cette nuit. Tu tentes de ne rien montrer. « J’aimerais bien en débattre plus longtemps mais je dois aller à cette réunion, je t’assure que si je pouvais, je l’annulerais pour te laisser me crier dessus… on sait que j’adore ça ! », tu riais doucement à tes mots avant de poser un regard séducteur vers elle. « Je peux t’accorder 5 minutes, 7 minutes si tu m’accompagnes mais la discrétion… sera difficile je pense ! », soufflais-tu avant de te rendre compte que tu étais en train de faire un carnage avec ton col alors si tu devais faire la cravate aussi.

Bordel ! Pourquoi il a fallut que tu ouvres la porte à ce moment là ? Pourquoi il a fallut que tu arrives au moment ou il change de chemise ! Pourquoi il change de chemise d'abord ? Bon la question n'est pas là et puis à part devenir toute rouge et bégayer comme une idiote, tu fais pas grand chose. La secretaire t'as suivit et sans vraiment comprendre tu as de mauvaise pensée pour elle, non mais elle le voit torse nu souvent celle là ? Oh mon dieu ! t'es jalouse Kara, tu ressens cette colère étrange, cette jalousie parce qu'elle vient de voir ton.. ton quoi d'ailleurs ? t'en sais rien ! Mais bref, elle avait pas à le voir quand même ! « Ce n’est rien, vous pouvez y aller ! » Qu'il dit enfin et elle s'éloigne. Ouf. Vous voilà seuls. Bon finalement c'est pas vraiment mieux. Tu te sens comme une bête prise au piege, mais tu adores ce piège là ! « On avait dit discrétion, non ? » Tu ne dis rien et tu tires juste la gueule parce que t'es pas contente. « Tu t’y connais en cravate ? Laquelle devrais-je mettre pour une réunion ? » Tu baisses les yeux vers les deux cravates, une bleu et une grise. Il finit par approcher de ta fiche de paie, pourtant il sait parfaitement de quoi tu parles ! « Je t’avais dit que j’adorais la galanterie… » Non mais là c'est de l'abus de pouvoir ! Il se retourne vers toi a nouveau. « Bonjour ! » T'as une bouffée de chaleur d'un coup. Comment un type peut te donner le rouge aux joues en te disant juste bonjour ?  « bon.. jours.. » et voilà que tu cherches encore tes mots, comme à chaque fois ! « J’aimerais bien en débattre plus longtemps mais je dois aller à cette réunion, je t’assure que si je pouvais, je l’annulerais pour te laisser me crier dessus… on sait que j’adore ça ! » Tu roules des yeux, au final c'est mieux qu'il ait une réunion puisque tu dois toi aussi, retourner bosser. T'as pourtant juste envie de l'engueuler quoi ! « Je peux t’accorder 5 minutes, 7 minutes si tu m’accompagnes mais la discrétion… sera difficile je pense ! » Tu grognes, parce que tu es en colère mais que le voir ainsi, torse nu en plus, bah évidement que ça ne te laisse pas indifférente. T'as beau etre vierge tu n'en reste pas moins une femme et ton esprit est aussi vif que tes reactions. Alors évidement tu l'imagines déjà t'embrasser, te toucher aussi et c'est là que tu deviens encore plus rouge. Tu finis par approcher, soupirant lourdement avant de poser tes mains sur son col pour l'aider, tu attrapes même la cravatte, la bleu, pour la lui nouer autour du coup. Tu fais les noeud de cravatte à Conner, quand il en met une, ce qui arrive une fois depuis sa naissance surement. Et puis tu as déjà mis celle de Clark, une fois ou deux, c'est pas bien difficile quand on a la bonne technique finalement. « comment tu t'es fait ça ? » Tu montres ses blessures d'un signe de la tête avant de finalement te reculer quand sa cravatte et son col sont bien mis. Tu croises les bras, tu as toujours cet air boudeur sur le visage. Tu repars au bord de son bureau, là ou il y a ta fiche de paie et tu le fusille du regard « c'est pas de la galanterie ça ! c'est.. fourbe ! abus de pouvoir ! c'est... pas cool ! j'avais dis que je payais ! tu n'avais pas le droit de me rambourser ! » Tu ajuste sa cravatte et tu te recules ensuite. tu pourrais l'embrasser, mais tu te retiens, parce que tu dois rester professionnel et que faire son noeud de cravate c'est deja pas très professionnel ! Tu secoues alors la tête puis tu reprends. « la prochaine fois que vous me remboursez un truc que je veux payer, je jure que vous le payerez cher Monsieur Queen !» Tu finis par recupere ta fiche de paie. « mais cette affaire n'est pas encore réglé, patron ! » Tu finis par quitter le bureau en grognant, et Oliver a ta suite puisque vous vous rendez tous les deux vers l'ascenseur. Lui va surement montrer, et toi tu descend aux labos.. A moins que sa salle de reunion soit plus bas.. t'en sais rien tu n'es jamais venue par ici, c'est même la première fois. Quand l'ascenseur est là, tu y entres. Quoi que.. tous les deux, seuls, dans un ascenceur ! Mais en vrai, t'es qu'une coquine kara !

Tu commençais à adorer la voir chercher ses mots en ta présence. Tu tentais de ne pas montrer que tu remarquais quand même cette jeune femme incapable de se contenir face à toi, à moitié torse nu ou même à tes sourires. Tu la regardais après lui avoir dit que tu pouvais lui accorder peu de temps, elle grognait. Tu riais. Non mais en plus, tu trouves ça trop sexy qu’elle s’énerve. T’as vraiment un grain ma parole. Mais ne débattons pas de ton grain. Tu la regardes alors approcher. Mon dieu, tu as juste envie de la serrer contre toi et l’embrasser avec fougue. Tu te retiens. Vraiment. Tu te retiens, beaucoup. Tu te retiens même un peu trop. Cela se sent ? La tension qui émane de toi au regard posé sur elle. Tu n’es même plus capable de t’habiller tout seul. Tu la sens s’occuper de ta cravate. Ses électrisant ta peau à un simple frôlement. T’es dans la merde, Oliver. Tu tentes de ne rien montrer. Tu es doué pour cela. Vraiment. Tu restes calme quand elle te demande d’où viennent tes blessures. Tu la laisses reculer, malgré toi. Il te faut une excuse en béton, voila. « J’ai été naufragé sur Starfish Island. Il y a 10 années maintenant… quelques mauvais souvenirs… j’ai passé quelques mois sur cette île qui est vraiment… enfin… c’est loin d’être un lieu de vacances. Puis pour les récents, j’ai simplement… », tu réfléchis. En fait, tu ne sais pas quoi dire. T’es doué en général mais si tu balances que tu t’es battu… franchement, elle va penser quoi de toi ? Puis pour ton égo, t’as pas envie de dire non plus que tu es tombé dans les escaliers ou dans un bosquet. T’as encore moins envie d’utiliser un accident de moto. Encore moins. Tu tentes de ne pas réfléchir trop longtemps. En plus, elle approche de la fiche de paie, tu sens qu’elle va bientôt crier. « Une partie de paintball ! », lâches-tu simplement. Mais le truc c’est que t’en as jamais fait. Enfin les balles sont pas de la peinture en général avec toi. Et voila, elle te fusille du regard. Tu fronces les sourcils. C’est sexy, elle le sait ? Tu l’écoutes alors. Tu ne rigoles pas. Tu ne souris pas. Pas que t’en as pas envie mais tu ne veux pas qu’elle te grogne encore dessus car tu pourrais clairement lâcher prise et l’embrasser. Là. Maintenant. Tu la comprends cependant. Tu ne voulais pas la blesser. Elle recule encore. Non mais triste, elle pourrait t’embrasser quand même. Non. Tu ne le feras pas. Non. Non. Non. Tu vas encore passer pour le patron qui harcèle sexuellement sur le lieu de travail. « Oh oui, fais-moi payer la facture… J’adore ça ! », dis-tu alors en riant tandis qu’elle t’appelle encore patron mais elle sort. Non mais là, t’allais céder. Ce n’est pas juste. Pourquoi elle est sortie. Tu la suis, elle grogne, tu souris. Tu regardes la secrétaire qui se demande quoi et tu hausses les épaules. « Il manque ses heures supp ! », lâchais-tu simplement d’une fausse excuse. Ce n’est pas ta faute, non… enfin normalement pour cette excuse. Tu fais l’innocent et tu suis Kara vers l’ascenseur. Tu la laisses monter et tu… bon, tu regardes ses fesses sur la route. Hey ho. Détournes le regard aussitôt. Tu le fais et tu souris. Tu appuies alors sur le bouton de son étage, pas sur le tiens. Ouais. Tu la ramènes même à son étage. Tu voulais être sûr que l’ascenseur ne monte pas au lieu de descendre. Tu te retiens d’appuyer sur celui de l’arrêt quand même. « Je suis désolé, je promets que la prochaine fois, je t’empêcherais juste de payer… Je sais que c’était fourbe mais ça t’a donné une raison de débarquer dans mon bureau alors je suis assez fière de moi… », tu tournes le regard vers elle et lui sourit. Mais tu arrêtes d’un coup quand l’ascenseur s’ouvre à un étage qui n’est pas le sien. Il en reste encore 7 avant qu’on arrive aux laboratoires. Tu regardes l’homme rentrer qui… littéralement dévore la stagiaire du regard. « Je ne savais pas qu’il y avait des femmes aussi jolie dans le bâtiment… Je dois aller à quel étage pour vous revoir ? », il lui tendait alors la main pour la saluer et genre… non mais et toi ? Tu grognais silencieusement. Ouais, tu es jaloux et tu l’assumes. Tu ne le caches même qu’à moitié sur le coup. Enfin tu ne dis rien, tu ne fais rien mais tu ne caches jamais que tu l’es si on te le demande. Tu as toujours été ainsi. Il n’y a pas de gênes à être jaloux pour toi. Tu appuies alors sur le prochain étage. Une fois que la porte s’ouvre… Tu tapes faussement maladroitement sur la pile de dossiers sous le bras de cet homme pour les faire tomber… assez loin de l’entrée de l’ascenseur pour qu’il ne s’éternise pas trop. « Oh je suis désolé… », dis-tu alors faussement mais t’es pas désolé. « Pas de dragues sur le lieu de travail, soyez professionnel Matthews ! », dis-tu alors sur un ton plus autoritaire mais… t’es pas suspect comme ça au moins. Il ramasse ses papiers et toi ? Tu attends 5 minutes pour faire arrêter l’ascenseur. Non mais. T’as un truc à dire. « Non en fait, je ne suis pas désolé… », lui dis-tu soudainement. Tu te rapprochais d’elle, finissant même à n’avoir qu’elle entre toi et l’une des côté de l’ascenseur. Tu posais une main sur le « mur » tandis que ton regard se plongeait dans le sien. Tu ne faisais rien. Non. C’était juste un regard qui en disait très loin. « J’aime beaucoup quand tu grognes et la prochaine fois, je tâcherais d’être mieux vêtu ! Tu as bien dormie ? », lui confiais-tu d’une voix très sensuelle. T’en rajoutes, ouais. Mais tu ne fais rien de plus.

Il est blessée, et il y a des cicatrices, des hematomes encore vifs. tu ne sais pas comment il s'est fait tout cela mais tu t'inquietes. Est-ce qu'il s'est fait agressé ? Est-ce qu'il a été attaqué par des vilains ? Victime de personnes en voulant a sa fortune ? Est-ce que Supergirl devrait le surveiller et prendre soin de lui pendant quelques jours ? prendre soin de lui ? Non, juste le surveiller devrait aller mais tu ne sais pas et puis peut-etre que c'est rien finalement peut-etre que tu te fais trop de films à force d'arrêter des gros mechants pas beau dans l'espace ! « J’ai été naufragé sur Starfish Island. Il y a 10 années maintenant… quelques mauvais souvenirs… (..) j’ai simplement… » tu es surprise par cette réponse. Alors c'était vrai ce que disais les journaux ? Qu'il avait passer des mois sur une ile sauvage ou un truc du genre ? Tu baisses les yeux quelques instants, juste pour prendre conscience de ce qu'il a dut vivre. Pour toi, c'est rien, tu voles, t'es super forte, tu battrais un chevalier Jedi rien qu'avec tes yeux ! Mais pour lui, tu imagines l'enfer que ça a du être. Mais pour les plus recentes ? Parce que le pensement cache bien une blessure qui n'a pas encore cicatrisé. « Une partie de paintball ! » du paintball ? ca fait aussi mal que ça ce truc ? enfin mal, pour toi c'est relatif. Mais ils n'ont pas une combinaison normalement ? Tu comprends vraiment rien aux loisirs terriens, même après trois ans. C'est comme payer hors de prix un film au cinéma, de l'argent gaspillé tu trouves. Tu finis par t'éloigner de lui et tu reprends ta moue pas contente, tu le menace même de lui faire payer s'il recommence. « Oh oui, fais-moi payer la facture… J’adore ça ! »  Tu roules des yeux alors que tu quittes enfin le bureau pour rejoindre l'ascenseur. Il grimpe avec toi, mais il n'appuie qu'à létage du laboratoire, sa reunion n'est porutant pas dans un labo, non ? t'as pas de reunion.. bon t'es qu'une stagiaire et tu n'es pas conviée aux réunions mais tout de même ! « Je suis désolé, je promets que la prochaine fois, je t’empêcherais juste de payer… Je sais que c’était fourbe mais ça t’a donné une raison de débarquer dans mon bureau alors je suis assez fière de moi… » Tu ne peux t'empêcher de sourire en coin en l'écoutant, pourtant tu reste bien loin de lui, les bras croisées. Tu as pu monter les étages jusqu'à son bureau et le voir torse nu.. ca en fallait le coup quand même mais tu ne peux pas penser cela ! c'est vraiment pas correcte ! Vous etes interrompu quand quelqu'un entre dans l'ascenseur. Tu reste dans ton coin comme tu le ferais habituellement. Mais voilà que l'inconnu s'approche de toi et te tends même une main. « Je ne savais pas qu’il y avait des femmes aussi jolie dans le bâtiment… Je dois aller à quel étage pour vous revoir ? » Heu, il te drague là ? C'est quoi cette entreprise ou on drague les stagiaires ? Tu ne peux cependant pas l'ignorer et tu ne fais que lui serrer la main sans répondre a sa question. Tu pourrais faire semblant, mais tu ne veux pas blesser Oliver. Surtout que tu n'es pas interessée par ce type. Quand finalement vous vous stoppez a nouveau, Oliver renverse les dossiers du jeune homme et tu es surprise, pourquoi il a fait ca ? C'etait pas de la maladresse là mais bien intentionnel ! Serait-il... Jaloux ? Pourtant ça te plait autant cette hypothèse ? Le pauvre doit aller ramasser ses dossiers et tu as presque de la peine pour lui. « Oh je suis désolé… Pas de dragues sur le lieu de travail, soyez professionnel Matthews ! » Et c'est lui qui dit ca ? Vraiment ? Vous reprennez votre descente mais Oliver appuie sur un nouveau bouton et vous vous stoppez. Pourquoi ça ne te surprend pas ? « Non en fait, je ne suis pas désolé… » Il s'approche et finalement il te coince dans un coin de l'ascenseur, une main sur la parois, et toi tu as chaud d'un coup. Tes joues le prouvent une fois de plus. Ses yeux dans les tiens, c'est hypnotisant.. Est-ce que tu as trouver une arme pire que la kryptonite ? Non, ça, ça te tue, mais lui, il te fait juste fondre. « J’aime beaucoup quand tu grognes et la prochaine fois, je tâcherais d’être mieux vêtu ! Tu as bien dormie ? » tu roules des yeux, voilà qu'il refait le riche imbu de lui meme qui se croit tout permis. Tu finis par t'échapper, tu te baisse pour passer en dessous de son bras et tu vas te placer à l'opposé. « Pas de dragues sur le lieu de travail, soyez professionnel Queen !» Oui tu es clairement en train de lui rebalancer ses propres phrases ! Et tu as même un petit sourire vainqueur sur le coin de tes lèvres. Pourtant tu as bien le rouge sur tes joues qui prouve que cette promixité est vraiment troublante pour toi. non mais que ça te gêne, il a stoppé l'ascenseur donc personne ne pourra vous surprendre non ? « C'est moi ou.. Oliver Queen est jaloux ? Mais j'ai bien dormi je vous remercie. et vous, patron ? » Tu le fais exprès, parce que tu insiste même sur le mot "patron". Tu replaces correctement tes lunettes, un simple toc, et tu reprends « n'avez vous une réunion qui vous empêche de m'accorder un peu de votre temps pour résoudre le soucis sur ma fiche de paie ? » tu tentes vraiment de rester professionnelle, mais c'est tellement dur. parce que là tu veux juste un baiser de sa part.

Tu perds la tête ? Un peu. Non mais tu serais peut-être resté sage si tu n’avais pas été jaloux. Oui, cela t’avait carrément débloqué le cerveau. C’est possible ? En as-tu au moins un ? Mais oui, bien sûr. Tu la regardes. Tu l’as coincé. Oui, t’as à moitié laissé une pulsion t’habiter. Tu te retiens. Tu ne veux pas passer pour un fou. Tu l’es. Autant l’assumer. Tu ne fais pas le riche imbu en plus. Tu étais en quelques sortes vraiment désolé pour ta tenue précédente. Ouais. Enfin ça dépend de la vision. Car toi-même, t’aimerais bien qu’elle fasse tomber ta chemise. Ouais. Tu la regardes t’échapper et tu rigoles. Elle est flexible en plus. Tu roules des yeux à ton tour avant de l’entendre te répéter. Tu te tournais à nouveau vers elle en la regardant, tu souris. « Je devrais me virer… », lâches-tu aussitôt. Tu as raison…tu es le boss et si tu devais être boss, tu devrais te virer toi-même pour ne pas être professionnel. Tu fronces les sourcils à cette idée. Son sourire vainqueur, tu le vois. Tu sens que ça l’amuse. Jouerait-elle avec toi ? Non mais elle est trop gentille pour faire ça. Ou serait-elle en fait un peu coquine également ? Tu n’en sais rien. Tu commences pourtant à le savoir. Tu l’écoutes, elle a bien dormi et elle se rend compte que tu es jaloux. Tu hausses simplement les épaules mais… tu l’entends insister sur le patron. Non mais elle t’allume ou tu rêves ? Tu n’en sais rien. Tu n’es pas idiot, elle insiste bien sur ce mot et ce n’est pas la première fois qu’elle le dit depuis qu’elle est entrée dans ton bureau. Il n’était pas sur ce ton tout à l’heure. Tu ne dis rien. Tu la regardes toujours. Idiot. Sans parler. Tu souris en l’entendant. Non mais ne t’en voudrait-elle pas de ne pas lui accorder du temps aussi ? Cela t’amuse. Ouais, ça t’amuse. Tu veux jouer encore plus à ce petit jeu qu’elle semble avoir lancée. Ouais bah, à ton tour de jouer. « Je peux bien faire exception, on a bien des choses à résoudre, je crois ! », tu t’approches alors à nouveau. Tu glisses simplement ta main dans son dos, le bas de son dos. Non mais pas ses fesses. Tu commençais à connaitre les calculs. Tu glissais alors ton visage dans son cou, laissant son souffle simplement frôler sa peau. Ton autre main allait entrelacer ses doigts. Tu en profitais pour savourer le parfum de cette jeune femme, cette stagiaire… Punaise, Oliver… tu te rends compte quand même de ce que tu fais ? T’es Green Arrow, reprends-toi sinon tu vas devoir te tirer une flèche dans les fesses. « Je suis jaloux, je l’assume… ça risque d’être un problème, tu crois ? », demandais-tu en soufflant d’un murmure à son oreille tandis que tu ne la vouvoyais pas. Non mais il n’y a que vous donc bon. Et puis tu ne pourrais pas le faire. Pas là, pas de suite. Tu te contentais simplement de la serrer un peu plus vers toi. Ton autre main allant se poser sur son bras. La frôlant juste des bouts des doigts pour remonter lentement. « La réunion peut attendre… Je pense ! J'ai bien dormi également sauf que je n'avais qu'une idée au réveil... Attendre que tu viennes me gueuler dessus. », lui disais-tu. Glissant alors à sa joue avant que tu ne fasses de même enfin ton visage glisse pour retrouver ses lèvres. Et tu lui donnais donc ce baiser qu’elle attendait. Autant que toi, alors bonne question. Mais c’était un baiser différent. On sentait bien la pointe de désir qu’elle avait animée en toi pendant ces quelques minutes ou même cette nuit sans qu’elle n’y puisse rien. On sentait bien qu’en une nuit, elle t’avait en quelques sortes manquée. Mon pauvre Oliver, t’es dans la merde. Et tu te retenais vraiment de rester à ses lèvres. Une part de toi voulait s’aventurer dans son cou. Ta main sur sa joue se contentait donc d’y descendre pour l’y caresser du bout des doigts. Pas trop bas. Tu n’oublies pas qu’elle est débutante à ce jeu.

Tu lui rebalances ses mots à la figure, ceux qu'il a dit a ce pauvre garçon contre qui il a fait une petite crise de jalousie. Tu le fixes, comme si c'était un vilain garçon et lui, il s'en amuse presque. « Je devrais me virer… » Bah voyons ! Et puis, tu as cette manie de rapeller qu'il est le patron, au fond tu veux juste qu'il se reprenne et qu'il joue vraiment les patrons mais tu ne sais pas trop dans quelle situation tu veux qu'il soit le patron. « Je peux bien faire exception, on a bien des choses à résoudre, je crois ! » Il revient à la charge, tu as beau vouloir rester professionnelle et vouloir tout faire pour garder une certaine distance quand tu es dans l'entreprise mais il semblerait que ce soit pas possible. vous aviez dit "discret" mais c'est toi qui a commencé et puis, tu ne peux pas avouer que tu espérais un peu qu'il vienne a toi ainsi. Sa main se glisse a ton dos, vraiment ton dos cette fois et tu te sens attirer de nouveau contre son corps. Bordel, il est musclé, tu le sais, tu l'as bien vu quand tu pouvait admirer ses abdos. Tu supposes qu'il doit faire beaucoup de sport, pour s'entretenir, il est narcissique donc il pense forcement a ses conditions physiques. Sa seconde main attrape la tienne et ses doigts s'enlacent aux tiens, tu les serres même un peu, comme pour dire que tu es d'accord, sans le lui dire clairement que tu apprecies ce geste. « Je suis jaloux, je l’assume… ça risque d’être un problème, tu crois ? » tu ne sais pas pourquoi tu es tout de même un peu fière de savoir qu'il est jaloux. Pourtant ce pauvre type n'a fait que te complimenter et tenter une approche. Mais ça te rassure, peut-etre que tu n'es pas qu'une stagiaire prise au piège dans ses filets, peut-etre qu'il est sincère et que cette jalousie le prouve. Oui tu veux croire que Oliver Queen ne cherche pas un plan sans lendemain, une histoire éphémère. Pourtant tu sais bien que ca ne ménera nul part, t'es une alien et quand il le saura il prendra surement la fuitre. Sa main arrive sur ton bras et tu frisonnes. pourtant tu n'as jamais froid. « La réunion peut attendre… Je pense ! J'ai bien dormi également sauf que je n'avais qu'une idée au réveil... Attendre que tu viennes me gueuler dessus. » Son souffle quitte enfin ton oreille, tu te dis qu'il va reculer, que tu pourras reprendre tes esprits mais non. Sur ta joue et enfin, sur tes lèvres. C'est presque une libération, de sentir ses lèvres contre les tiennes, parce que cette situation, cette tension devenait vraiment incontrolable et un véritable n'importe quoi. Pourtant tu fermes les yeux dès que tes lèvres sont capturées et tu lui rend même ce baiser. Il est différent de ceux que vous échangiez timidement hier, là, il y a une emotion en plus, un besoin plus urgent peut etre aussi. Tu reprends tes esprits, enfin tu essaies, quand il se recule légèrement pour te laisser là, les joues totalement rouge et le coeur battant. « hm.. je... tu... reunion... retard..» Et à l'endroit cette phrase donne quoi ? Tu perds vraiment tes moyens quand il est ainsi avec toi, et pourquoi ? est-ce que ca l'amuse de te voir rougir et bégayer ? T'es étrangement sur de ça à cent pour cent. Tu secoues la tête pour te reprendre mais tu ne quittes pourtant pas cette place, ni ne relache sa main, ni ne le quitte des yeux finalement. « tu l'as fait exprès pour que je te gueule dessus, donc ? tu ne serais pas un peu maso sur les bords Oliver ? » tu souris cette fois, amusée et puis tu reprends « tu sais.. j'ai donné ton prenom à la peluche.. je trouve que ça lui allé bien..»

Tu joues avec le feu. Qu’importe pour toi, tu étais déjà en feu. Tu allais te calmer, oui. Une question d’heures mais là ? C’était vraiment un peu le bazar dans ton esprit et encore pire dans ton corps. Tu avais besoin de te relaxer un peu. Faire tomber la pression. Mais elle se jouait sans même s’en rendre compte de tes pulsions. Non mais tu n’allais clairement pas laisser cette occasion passer. Non. Vraiment pas. Tu te hâtais alors à faire de même. Tu caressais sa main, sa joue… tu laissais même son souffle s’occuper de son cou. Tu étais vile mais un gentil vilain quand même, hein ? Tu ne voulais pas la brusquer, rien de plus. Tu n’allais pas aller plus loin. Tu savais te contrôlais. Tu essayais surtout. Bon dieu, t’allais encore devoir prendre une douche froide et surement aller t’entrainer pour évacuer. Mais mon dieu, c’était bon. Tu gardais le baiser un petit moment avant de reculer. Une douce libération quand même. Ouais, c’était libérateur. Tu la voyais rougir. Tu adorais ça. Tu restais sérieux, tu la regardais toujours dans les yeux et tu l’écoutais bégayer en finissant par sourire. La gardant pourtant toujours contre toi, moins proche mais toujours là. Tu l’écoutais en fronçant les sourcils. Es-tu masochiste ? Peut-être. Tu ne t’es jamais posé la question mais au grand nombre de cicatrice, on pourrait le croire. Tu rigolais doucement. « Tu dors donc avec Oliver ? », demandais-tu aussitôt tandis que tu secouais la tête en souriant. « C’est un chanceux ! », tu te pinces aussitôt les lèvres. Non. T’as pas dit ça ? Non mais oui, tu as dit ça. Et elle embrasse le nounours aussi ? Non mais tu serais presque jaloux d’une peluche. « J’ai le droit de donner ton prénom à mon oreiller en contrepartie ? », demandais-tu d’un ton plaisantin tandis que tu caressais le dos de sa main. Tu reculais légèrement, lâchant prise sur son dos. « Même si je suis en retard, cela valait le coup et mes… collaborateurs ne m’en voudront pas, ils mangent sûrement des cookies avec un peu de lait à l’heure qu’il est… », tu souris et tu te rapproches pour aller à son oreiller. « Ce sont juste des enfants qui viennent faire un tour de l’entreprise… », la rassurais-tu alors simplement. Non mais ne t’as pas des collaborateurs étranges et puérils à ce point quand même. Enfin ça dépend des quels. Tu tournes alors ton regard vers elle en souriant. « Je te proposerais bien de te rendre visite plus tard mais… si on continue, on ne va plus arrêter de s’enfermer dans les ascenseurs peut-être par ma faute, je l’assume… j’adore jouer avec ces boutons… », dis-tu avant de remettre la machine en marche. Mais t’es le patron. Tu fais ce que tu veux. Tu lui voles alors aussitôt un baiser. Tu sais pas ce que vous êtes mais t’aimes bien ça. Cela va vite, t’as peur que quand t’es loin d’elle. C’est con. Là, tu penses plus à tes peurs. Plus du tout. T’as pas le temps. Tu penses à trop de choses. Comme une attraction forte. Tu penses qu’à crier par à regretter de l’avoir fait. Là, tu penses qu’à l’embrasser pas à regretter la douceur de ses lèvres. Et l’ascenseur s’arrête alors, tu entends le bruit de l’étage. Tu la regardes en lui faisant un clin d’œil. Tu passerais la voir plus tard. Quand ? Tu ne savais pas encore mais tu avais hâte. Tu savais aussi que tu devais te défouler. Te reprendre. Tu n’avais plus eu ce genre de relations avant. Enfin t’en avais jamais eue en fait. Tu la regardais partir, ouais… au moindre déhanché avant de lever les yeux en mode… Non mais arrêtes, tu te fais du mal. Tu allais t’occuper des mioches et tu continuais ton job habituel. Plus tard en soirée, tu ignorais l’heure mais tu te retrouvais alors à envoyer des messagers à Elijaah. Tu fermais ton téléphone. Tu le mettais bien au chaud et tu te mettais torse nu. Tu n’enfilais qu’un pantalon de jogging. Un simple pantalon noir. Et tu commençais ton entrainement habituel. Entre la boxe, la grimpe et entrainements en tout genre. Tu y allais à fond pour évacuer tes envies. Tu la voyais. Tout le temps. Tu continuais. Tu grimpais à tes échelons au moment où des bruits de talons se firent entendre. Tu ne stoppais pas. Bien trop concentré.

Tu aimes etre proche de lui, ainsi, dans ses bras finalement. Il est plus grand que toi et te domine entièrement, tu pourrais te mettre a voler pour prendre de la hauteur mais au fond tu aimes bien etre plus petite, devoir relever les yeux pour le regarder parce que ça veut aussi dire que c'est plus pratique pour te cacher quand tu ne te sens pas à l'aise ou que tu as honte de tes propos, de tes avoeux. Tu lui dis même que tu as renommé la peluche avec son prénom, après tout il etait pour lui à la base et il te l'a donné, et puis ca lui va bien, t'allais pas l'apeller Peluche, comme une gamine de quatre ans qui ne sait pas donner un prénom. Ouai bon, là t'as juste l'air d'une ado de quatorze ans qui donne le nom de son premier chéri a sa peluche.. c'est pas mieux quoi. « Tu dors donc avec Oliver ? » Tu relèves les yeux, tu ne dors pas avec la peluche mais l'entendre dire ca sur ce ton, c'est presque amusant. « C’est un chanceux ! » Bon tu ne t'attendais pas à ça et voilà que tu rougis de plus belle. Un chanceux, de dormir avec toi.. Tu ne sais pas trop comment tu pourrais le prendre, est-ce qu'il n'attend que ca ? non, parce qu'il aurait surement deja tenter le coup mais là, il fait vraiment attention et tache de ne pas etre trop rapide ou de te brusquer. « J’ai le droit de donner ton prénom à mon oreiller en contrepartie ? » Tu ris, doucement, et tu acquiesces simplement pour donner ton accord. Tu ne veux pas imaginer ce qu'il peut faire à son oreiller, tu aurais surement peur de toutes ses possiblités. Il se recule un peu, sans relacher ta main. Après tout il va bien falloir reprendre votre chemin pour repartir bosser. Lui, il a sa réunion et toi, t'as des tubes a essaie qui t'attendent. « Même si je suis en retard, cela valait le coup et mes… collaborateurs ne m’en voudront pas, ils mangent sûrement des cookies avec un peu de lait à l’heure qu’il est… » des cookies ? tu hausses un sourcil, c'est quoi cet histoire encore ? Il approche de nouveau ses lèvres à ton oreille pour compléter les informations. « Ce sont juste des enfants qui viennent faire un tour de l’entreprise… » Ho d'accord ! tu souris alors plus tendrement, il va faire visiter personnellement les bureaux, c'est adorable. Bon tu sais que tu ne le verras pas dans les laboratoires puisque l'accès n'est pas autorisé aux visiteurs, meme en compagnie du patron tu présumes. Et heureusement parce que tu ne sais pas trop comment tu aurais pu gérer de le savoir là. « Je te proposerais bien de te rendre visite plus tard mais… si on continue, on ne va plus arrêter de s’enfermer dans les ascenseurs peut-être par ma faute, je l’assume… j’adore jouer avec ces boutons… » Tu roules des yeux, alors qu'il relance l'ascenseur. il te reprend même un baiser avant de t'abandonner pour rejoindre le hall. Toi, tu poursuis ton chemin jusqu'au laboratoire ou tu enfiles de nouveau ta blouse blanche.

Le reste du temps semble calme. Pourtant quelques informations te viennent enfin à l'oreille. Vertigo s'est échappé et y'a eu une exploser le poste de police ? C'est bien le type que tu as stopper en moins de cinq minutes parce que tu n'avais pas le temps durant le diner avec oliver ? tu dois trouver Green Arrow et comprendre ce qu'il s'est passé. Tu te souviens qu'on t'a déjà dit que la Arrow Cave etait dans le coin, qu'elle passait meme sous l'entreprise ou tu bosse. Si c'est pas de la veine ça ! Tu quittes les lieux, tu as toujours ta blouse sur le dos mais peu importe. Tu descends, tu ne sais pas trop ou tu vas mais tu te fis a tes pouvoirs, tes iris cherchant les zones de chaleur via vision termique et même les rayons x, au cas ou. Quand tu trouves enfin l'entrée, tu y entre sans gêne, sans te soucier d'etre en Kara et non en Supergirl parce qu'après tout, t'es sur qu'il sait qui tu es, ton cousin ne cesse de t'apeller Kara de toute façon... Tu te demande même comment tu peux garder une identité secrete avec ça. Pourtant, ce n'est pas Green Arrow que tu trouves là mais... ton petit ami ? ta relation ? ton flirt ? bref peut importe ce que vous etes actuellement l'un pour l'autre. Là, c'est lui et bordel qu'est-ce qu'il fiche ici ? Tu ne t'es pas tromper d'endroit pourtant non ? « O...Oli..ver ? heu... heu.. je crois que.. je me suis perdue.. » tu n'as pas le temps pour remettre les pièces du puzzle ensemble, pour voir la vérité sous tes yeux, t'es juste surprise et tu esperes juste que l'excuse sera suffisante.

Bon pendant toute la journée, tu ne pensais qu’à retrouver Kara ou ton oreiller Kara. Simplement pour la voir et pour dormir. T’avais clairement besoin des deux mais surtout de dormir. Tu te sentais un peu épuisé. Tu n’avais pas vraiment dormi longtemps, c’est sûr. Après l’ascenseur, tu n’avais pas arrêté de cogiter et même avec les entrainements. Tu ne savais pas trop dans quoi tu te lançais et tu savais qu’une fois avec elle, cela allait passer. Pour le moment en tout cas. C’est la petite passion des débuts avant que la vie te rattrape. Oui, voilà, c’est ça. Et là, tu t’entrainais. Ces talons pouvaient être beaucoup de mondes. Comme Dinah. Comme même Wonder Woman. Tu ne sais pas trop ce que l’une comme l’autre viendrait te demander mais la liste était longue pourtant courte à la fois. Et tandis que tu te laissais retomber sur le sol. Les deux pieds joints après une pirouette. Tu te tournais vers la correspondante qui arrivait. Tu étais un peu humide, la sueur. Tu pues ? T’en sais rien. A force, tu ne te sens plus vraiment. Limite, tu es un bouc ambulant. Voilà pourquoi tu prends surtout beaucoup de douches pendant tes heures de travail. Tu t’entraines beaucoup trop. Tu es torse nu. Encore. Limite, ça fait partie de toi. Tu déposes enfin un regard vers la jeune femme. Mais tu reconnais presque aussitôt sa voix enfin surtout à ton prénom tandis qu’elle bégaye. La voir… là, tu paniquais. Pleins de choses te passaient par la tête. Elle était en danger ? Tu avais cette crainte soudaine mais tu la taisais aussitôt car elle n’avait pas l’air en danger mais tu ne pouvais pas t’empêcher d’avoir eu ce réflexe. Et même si elle était en danger ? Comment savait-elle ou te trouver. Tu ne savais pas quoi faire. Perdue ? Crotte. Tu regardais autour de toi. Les arcs… à 1 mètre de toi. Pire… les flèches et le costume. Tu étais seul, certes mais il y avait des ordinateurs un peu partout au centre de la pièce. Un kit de premier secours aussi. Une petite cuisine enfin tout était complet pour t’incriminer. Tu sentais la peur augmenter en toi. Tu dis quoi ? Tu connais Green Arrow ? Non. Pourtant l’avoir entendue dire ton prénom… un peu pour la première fois en 24 heures, tu te sens totalement dévasté. Tu aurais pu mentir mais là, après l’avoir entendue ? Une part de toi en était incapable. Comment tu pourrais alors qu’elle semble accepter le toi, pas le patron, pas le Queen, pas le Green Arrow. Non, toi. Tu inspires doucement. Tu baisses toujours le regard. « Je… », tu soupirais lascivement avant de relever le regard vers elle. « Comment tu as réussie à te perdre ici ! », disais-tu alors que tout était quand même bien planqué et protégé enfin disons que pour se retrouver là, faut être doué ou il faut savoir ou te chercher. Cela ne te faisait pas réaliser qu’elle pourrait être l’une de vous. Non pas du tout. Tu ne pouvais pas t’empêcher qu’elle aille partir en courant. Tu la regardais avant de tourner le regard vers ton costume. « Ce type va vraiment mais vraiment mais vraiment ruiner ma vie un jour ! », lâchais-tu pour toi-même en parlant de Green Arrow bien sûr mais surtout de cette identité. Tu reposais alors le regard vers elle. Tu te rapprochais doucement. « Je… », commencais-tu, te sentant un peu comme elle au final. Tu soupirais. « Je suis Green Arrow… », et voilà, la bombe est lâchée mais tu te sentais mal. Tu secouais aussitôt la tête. « Je comprendrais si tu ne veux plus jamais me revoir… Mais… Je ne peux pas faire machine arrière… c’est ma mission. », tu inspirais doucement. « Je… », non mais en fait, tu savais même plus quoi dire. Tu t’adossais doucement à un bureau en t’assoyant un peu sur le bord. Tu baissais les yeux en prenant un drap de bain, pour t’éponger mais tu lui en faisais surtout voir de toutes les couleurs.

Qu'est-ce qu'il fait ici ? Tu ne comprends pas, non, tu ne veux pas comprendre finalement. Pourtant tout etait clair, et tu t'en rend enfin compte. Le tire à l'arc a la fête forraine, son absence au téléphone super longue durant votre diner.. et tout ces détails, sa tete quand tu parlais de Green Arrow... Oh bordel tu as dis qu'il avait la grosse tête ! Pire, tu as dis que tu ne voulais pas d'une relation avec un super héro.. Bon, il a dit la même chose finalement donc c'est pas très encourageant ça non plus. Non mais sérieusement comment tu as pu ne rien comprendre ? « Je… » Ouai, il est comme toi, totalement paumé. « Comment tu as réussie à te perdre ici ! » Il a pas tord, c'est vraiment pas une excuse logique parce que tu as quand meme du utiliser tes supers yeux pour arriver jusque là. Mais tu ne sais pas quoi faire. Est-ce qu'il va trouver une excuse ou simplement te faire confiance ? Etrangement tu as l'impression que toute votre potentielle future relation se joue là. « Ce type va vraiment mais vraiment mais vraiment ruiner ma vie un jour ! » il parle à qui la ? t'en sais rien mais tu ne cherche pas, tu ne bouge pas, tu attends, tu ne fais pas un pas en arrière ni même en avant, tu ne fais rien tu patientes. « Je…  Je suis Green Arrow… » Il te l'a dit.. tu te sens étrangement soulager, comme si, ne pas te dire la vérité c'était comme te quitter, meme si tu ne sais pas trop si c'est possible. « Je comprendrais si tu ne veux plus jamais me revoir… Mais… Je ne peux pas faire machine arrière… c’est ma mission. » Tu baisses les yeux, tu apportes une main à ton front, comme si tu refléchissais. mais au fond, t'es soulager. Bon, tu viens quand meme de comprendre qu'il t'a planté en plein diner mais tu ne peux pas lui en vouloir. Tu finis par redresser le visage, plantant tes yeux dans les siens, un regard sur de toi pour une fois. déterminée. « fermes les yeux.. s'il te plait. » tu ne sais pas s'il le fera et puis tu ajoutes. « fais moi confiance. » Tu patientes et quand enfin il ferme les yeux tu peux approcher de lui. Tu prends une grande inspiration, tu espère juste que sa reaction ne sera pas pire que dans tes cauchemars. Tu poses une main sur son torse, rhaa pourquoi il est encore torse nu quoi ? Mais là, c'est sérieux, vraiment. Alors tu poses juste une main sur son torse pour lui faire comprendre que tu es là et puis de l'autre main tu détaches tes cheveux et tu retires aussi ces lunettes qui ne servent a rien parce que tu as une super vu et sans défauts. Une fois cela fait, tu te mets sur la pointe tes pieds pour venir l'embrasser, et ta main libre, malgré les lunettes que tu tiens encore, viens se poser sur sa joue. Tu l'embrasse, c'est chaste oui, mais pourtant c'est bien plus que ca, c'est sincére, comme pour lui dire que tu acceptes qui il est, tu espère juste qu'il acceptera qui tu es vraiment. tu as envie de continuer ce baiser mais tu dois te reculer, il dois te voir, il doit savoir. Tu recules donc, relachant sa joue et son torse, et tu fais juste un pas en arrière et quand il te regarde enfin tu reprends. « moi.. je suis kryptonienne» tu prends un petit sourire timide, t'as vraiment peur de sa reaction, peut-etre que finalement le fait que tu sois une alien c'est le pire qui puisse lui arriver, peut-etre qu'il veut une petite amie normale. Bon y'a des avantages d'etre avec toi, sauf pour le frigo et les placards, mais c'est pas vraiment le plus important. Avec toi, il peut etre lui même, il peu etre a la fois Oliver, a la fois le Patron, a la fois le Hero. Mais toi, est-ce qu'il acceptera que tu ne sois pas juste.. Kara la stagiaire.

Tu n’allais pas lui mentir pour une raison qui dans le fond ? Te surprenais. Te dépassait et te pleins de choses en fait. Non. Tu n’allais pas lui mentir. Tu n’allais pas lui dire un mensonge bateau que personne ne pourrait croire. T’allais dire quoi d’abord ? T’es le pote de whisky de Green Arrow et tu squattes car t’as des rats à la maison ou des cafards ? Bien entendu. Tu n’étais pas apte à lui mentir de toute façon dès l’instant où elle avait prononcé ton prénom. Stupidement… ne t’étais pas prêt à lui dire un baratin alors qu’elle se rapprochait de toi. Tu n’es simplement pas pour cette idée. Tu lui dis. C’est difficile. C’est trop difficile. T’as l’impression que tu signes ton arrêt de mort. Non seulement elle ne te verrait plus du tout comme avant mais en plus, elle n’allait même plus vouloir te voir. Elle l’avait dit. Tu l’avais dit aussi. C’était ainsi. Tu t’apprêtais au pire tandis que tu t’appuyais sur la table. Tu relèves le regard vers elle quand elle prend la parole. Ferme les yeux ? Fais-lui confiance ? Tu ne sais pas trop à quoi t’attendre mais au point ou t’en es ? Autant obéir. Cela ne pourrait pas être pire. Enfin peut-être que si. Tu te faisais tous les films possibles. Enfin peut-être qu’elle est une psychopathe qui voulait juste te courser et découvrir ton secret. Peut-être. Est-ce pire ? Aucunes idées. Tu sens sa main sur ton torse. Une moins doucement chauffée. Pas froide. Tu n’en es pas surpris, non. Tu frissonnes tout de même. Tu sens alors des cheveux caresser ton épaule. Tu fronces les sourcils mais tu restes les yeux fermés quand même. Tu sens sa main sur ta joue et petit à petit, ce baiser tendre. Tu te sens rassuré ? A moitié. Tu avais peur quand même car cela voulait dire quoi. Tu étais figé. C’était ton tour. Tu faisais ton Kara. Tu la sens reculer et tu ouvres les yeux petit à petit à cette même sensation. Tu inspires un peu. T’apprêtant au pire comme au meilleur. Enfin tu ne sais pas trop en fait. Tu ne sais pas du tout. Et tu entends qu’elle te dit un truc sur elle. Enfin… tu entendais le début. Il te fallait vraiment quelques secondes pour enregistrer. Tout te venait petit à petit. Clark Kent. Les cheveux blonds. L’allure en jupette. La force. La bouffe… Ouais, faut avoir des pouvoirs pour manger autant. Enfin tout te vient un peu à l’esprit… mais en fait, tu ne savais pas quoi faire de cette information sur le coup. Tu étais un peu perdu. Tu réalisais petit à petit. « Alors… et… oh et… », tu fronçais les sourcils. Tu disais ça un peu à toi-même dans ta tête. Tu posais un regard sur elle. Un regard qui ne changeait pas de ces dernières 24 heures. Non. Tu ne changeais pas ce regard. « T’aurais pu me laisser le plaisir de botter les fesses de cet enfoiré hier soir… j’avais besoin de lui en faire baver de m’avoir dérangé pendant mon diner ! », disais-tu alors soudainement. Ouais, c’était tout ce que t’avait réussi à dire sur le coup. C’était con mais totalement con et tu riais nerveusement. Après tout, tu ne t’y connais pas vraiment en kryptonien alors encore moins en kryptonienne. Tu connais la base de leurs pouvoirs. Tu connais vite fait l’histoire de Supergirl. Arrivée sur terre en retard mais étant plus vieille que Superman. Tu étais un peu perdu. D’habitude, tu tentes d’éviter les méta-humains, les aliens et tout ce qui a des queues également. Simplement parce que c’est beaucoup pour l’humain que tu es. Au début, tu ne connaissais que les connards mais les connards humains. C’était ce qui infestait le plus les rues de Star City. Et puis tout a un peu changé progressivement. Tu posais alors une main sur sa joue. Tu baissais un peu le regard. « Je pense qu’on va devoir faire le point sur notre situation… par ce que si Clark apprend tout… C’est moi qui vais me faire tuer… », disais-tu en relevant un regard vers elle. Cela voulait dire beaucoup. Non seulement, tu n’étais pas prêt à le repousser pour ça mais t’avais un peu peur de son cousin mais tu comprenais aussi son arbre généalogique. Tu te massais alors la nuque en lui souriant doucement. « Je dois avouer que cela fait vraiment bizarre… mais je ne sais pas encore un bizarre comment… », disais-tu alors en arquant le sourcil droit.

Voilà. C'est dit. Tu ne peux plus reculer, tu ne peux pas remonter le temps... ouai non on n'y pense pas ! Tu ne peux qu'attendre. et puis finalement c'est presque logique de lui dire, toi tu pensais déjà que Green Arrow savait qui tu etais, mais tu n'aurais jamais pensé à ton boss, à Oliver. C'est encore un peu flou dans ta tête mais au moins maintenant il est au courant. « Alors… et… oh et… » ouai, tu peux comprendre. En fait, tu comprends surtout comment tu es quand tu es dans cet etat là, avec les joues rouges en prime. T'es aussi paumée que lui, mais tu ne dis rien tu ne veux pas brusquer les choses ou le forcer a dire quoi que ce soit. « T’aurais pu me laisser le plaisir de botter les fesses de cet enfoiré hier soir… j’avais besoin de lui en faire baver de m’avoir dérangé pendant mon diner ! » et là tu ris, c'est plus fort que toi, alors que lui il tente de savoir comment réagir, toi tu ris. C'est pas de ta faute, toi, tu voulais juste repartir a ton diner et tu voulais régler ça bien vite. Déjà que tu n'etais pas obligé d'y aller mais bon, c'est ton job, et puis tu aurais su que Green Arrow et Oliver etait la même personne, tu lui aurais dis de demander aux resto de faire un doggybag. Il pose alors une main sur ta joue et tu te sens rassurée, un peu en tout cas. Et son regard qui n'a pas l'air trop dégouté. Ca te rassure, est-ce que finalement il y a quelque chose de possible ou tu peux déjà repartir t'enfermer dans ton labo ou simplement partir t'exiler dans l'espace ? Tu relèves les yeux vers lui pour le regarder, t'as pas encore envie de voler pour etre aussi grande que lui de toute façon.  « Je pense qu’on va devoir faire le point sur notre situation… par ce que si Clark apprend tout… C’est moi qui vais me faire tuer… » Tu retiens un rire, c'est plutot nerveux parce que là t'imagine un peu la tête de ton cousin, mais aussi la tête des autres de la Justice League s'ils apprennent votre relation. Mais après tout, ils n'ont pas besoin de le savoir et puis, ça ne les concerne pas, c'est votre soucis, votre relation, c'est entre lui et toi et même si Clark est contre... Bah tant pis ! C'est pas la première fois que tu ne l'écouteras pas de toute façon. « Je dois avouer que cela fait vraiment bizarre… mais je ne sais pas encore un bizarre comment… » Tu prends une petite moue, tes yeux toujours dans les siens. Est-ce que tu dois te reculer ? t'en as pas franchement envie. Est-ce que tu dois partir et le laisser réfléchir ? T'en sais trop rien, tu ne sais pas vraiment quoi faire finalement. « désolée... mais je voulais finir ça rapidement pour repartir au resto.. ou tu etais au téléphone.. très long ton appel d'ailleurs.» Tu lui souris avec amusement, tu le taquine un peu et tu espère juste que son regard pour toi, ne changera pas et qu'il voudra toujours te faire la cuisine, qu'il voudra de nouveau avoir un rendez vous avec toi. Tu ne bouges pas, tu reste là et t'as pas forcement envie de te reculer non plus. tu prends une inspiration et puis tu te lances. « si tu as besoin de réfléchir, que je m'éloigne.. n'hésites pas à me le dire. je comprendrais.. et je ne t'en voudrais pas. » Bon tu serais surement décue et triste, tu viderais surement le pot de glace de ton congélateur et les paquets de chips que tu as en stock, tu commanderais surement chinois, et tu dormirais dans le canapé avec un plaid en priant pour recevori un message... Non il a meme pas ton numéro de toute façon, quoi qu'il a ton dossier, il doit bien y avoir ton numéro dans le registre du personnel. « et ne t'en fais pas pour Kal. Il n'a pas besoin de le savoir.. pour le moment. Je ne me mêle pas de sa vie sentimentale après tout. » tu tentes d'etre rassurante dans un sens, même si tu ne sais pas trop si c'est rassurant. Mentir, enfin, cacher des choses a Clark c'est pas bien difficile, il suffit de ne pas en parler.

Tu n’étais pas sûr de toi. Non. Tu n’avais même pas imaginé l’éventualité. Après tu te disais que tu avais été stupide de ne rien voir. Cela semblait tellement logique après tout. Et puis quoi ? On s’en fiche. Tu t’en fiches. Bon d’accord, t’as vraiment besoin d’un cours sur les aliens. T’as des questions aussi que tu ne t’étais jamais posé. Mais pas si existentielle. Mais oui, cela fait bizarre. Tu regrettes presque d’avoir dit ça. Tellement. Tu ne voulais pas qu’elle prenne ça différemment de ce dont tu le pensais. Enfin tu es perdu et c’est le cas de le dire. Tu la regardes. Elle semble désolée d’avoir capturé le type. Tu rigoles nerveusement en secouant la tête. Cela t’amuse vraiment mais cela n’arrange pas votre situation. Tu l’écoutes alors. Tu restes sérieux. Ce n’est plus de la drague ou une conversation légère comme ces dernières que vous aviez eus. Non seulement, c’était une façon de parler de votre relation dont vous ignorez encore si c’était du sérieux ou pas mais en plus, les superhéros étaient impliqués et cela changeait tellement la donne d’une simple séduction. Vous rentriez dans la conversation et c’était effrayant. Tu riais doucement quand elle disait qu’elle ne se mêlait pas de la vie sentimentale de son cousin. D’ailleurs cela te troublait qu’elle l’appelle autrement. Le pauvre Superman avec ses multiples personnalités. Tu souriais néanmoins. Tu n’avais pas de raisons de sourire. Tu te reculais un peu pour simplement t’éponger avec le drap qui était à côté de toi. Tu posais ton regard sur elle en haussant les épaules. « Ce n’est pas à toi de t’éloigner de moi mais je devrais… », tu fronçais aussitôt les sourcils après avoir dit ses mots. « Par ce que je ne sens pas vraiment la rose ! », disais-tu aussitôt avec un sourire charmeur. Tu voulais la rassurer sur ce coup même si tu avais surement presque failli faire peur en parlant d’éloignement. « On en est au moment où tout semble presque idyllique… et encore on en est même pas encore au moment ou l’un des deux se lève sans bruits avant l’autre pour se brosser les dents ou se maquiller… », tu souriais aussitôt. « Je te rassure, je ne me maquille pas enfin… », bien sûr que tu te maquilles les yeux parfois quand tu pars sauver la ville mais pas toujours. C’est assez difficile à effacer par moment. Tu te vois mal arriver en panda lors d’une réunion du CEO. Un peu difficile d’expliquer que tu n’es pas justicier. Et donc c’était pour cela que tu gardais tes distances ? L’odeur ? Ouais puis t’es tout collant aussi. Tu as transpiré. « Et puis… je suis un écolo et tu es une alien… et alors ? Bon d’accord, c’est étrange car on n’aurait jamais imaginé ça. Sûrement qu’on n’était pas prêt à le voir également… enfin la psychologie et moi, ça fait deux. Ce qui me fait peur surtout c’est que tu as réussie à me déconcentrer et j’ai ratée une cible ! », lâchais-tu en arquant un sourcil. « Kara Kent me fait beaucoup d’effet et c’est la première fois qu’on me déconcentre quand j’ai un arc dans les mains… ce n’est sûrement pas pour rien si c’est arrivé… », lui disais-tu en plantant ton regard dans les yeux. Oui, tu lui disais qu’elle avait un pouvoir sur toi. Pas d’alien ou qu’importe. Non. Il y a bien une attraction. Tu ne peux clairement pas le nier. Tu ne veux clairement pas le nier. Tu te rapproches un peu. Tu te sens sale avec ta sueur mais bon. Tu ne veux pas qu’elle pense que tu l’évites. Pas du tout. « On pourrait en parler après que j’ai pris une douche ? Je t’inviterais bien dessous mais… », ta moue change soudainement pour une petite moue tristoune mais tu souris aussitôt. Non mais tu n’es pas pressé. Tu la taquines surtout. « Enfin avec ta vue, t’as pas besoin de m’accompagner… », rajoutais-tu aussitôt en faisant des gros yeux. Ouais, limite, tu te dis que ça serait du harcèlement sexuel si elle osait.

Tu ne sais pas vraiment comment réagir maintenant. Tu connais son secret oui, il connait le tient mais il y a une énorme différence parce que lui reste humain malgré tout et toi, tu te dis que peut-etre il pourrait imaginer que tu as des tentacules ou des yeux en trops avec une grosse tête et que tu n'as pas apparence humaine en réalité. pourtant si, tu es comme ca, Kara Zor-El, c'est la fille qu'il a sous les yeux. Sans lunettes, et sans costume de super héro. Il a juste la Kara timide et maladroite, celle qui rougit pour rien mais qui est capable de le battre au bras de fer et à la course à pied. T'es juste la fille qui n'a pas besoin de protection parce que même une mitraillette ne peut rien contre toi, sauf si ce sont des balles en kryptonites. Mais ne leur donnons pas cette idée. Alors tu ne sais pas, est-ce que tu dois partir et le laisser réfléchir a ce qu'il souhaite pour la suite ? S'il souhaite continuer de te voir ou s'il ne préfére pas se lancer dans cette relation plus qu'étrange. Tu ne lui en voudrais pas, tu ne pourrais pas lui en vouloir de ne pas vouloir une alien comme petite-amie après tout.  « Ce n’est pas à toi de t’éloigner de moi mais je devrais… » voilà.. Il a visiblement choisi.« Par ce que je ne sens pas vraiment la rose ! », Ha bah non, il n'avait juste pas finit sa phrase en fait. Ca te rassure un peu même si ca ne dit pas vraiment ce que vous allez faire à présent. « On en est au moment où tout semble presque idyllique…(...) Je te rassure, je ne me maquille pas enfin… » tu souris mais ce n'est plus le même sourire qu'avant parce que tu as tout de même ces doutes, cette peur. Tu t'en remettras, évidement, après tout vous n'avez eu qu'un rendez vous et ce n'est pas comme si tu etais déjà totalement amoureuse de lui. Mais il y a quelque chose, tu es sur, même si tu ne sais pas mettre de mot sur tout cela. « Et puis… (...) ce n’est sûrement pas pour rien si c’est arrivé… » Ha oui. Tu te rapelles, tu l'as déconcentré, tu as même ete totalement idiote en voulant le rassurer. Mais pourtant tu retiens bien ce qu'il dit, sur l'effet que Kara Kent a sur lui. Mais, en t'apellant ainsi, est-ce qu'il refuse que Kara Zor-El ou que Supergirl puisse avoir la chance de le perturber ? Il se rapproche un peu, mais tu ne redresses pas le visage et tu gardes cette mine désolée. Parce que tu t'en veux, vraiment. « On pourrait en parler après que j’ai pris une douche ? Je t’inviterais bien dessous mais… » Tu rougis, directement, ça ne change pas ça en tout cas. parce que tu imagines forcement prendre une douche avec lui et tu paniques déjà pourtant tu ne vas pas le faire, mais c'est perturbant de savoir qu'il prendra sa douche a quelques mètres seulement. « Enfin avec ta vue, t’as pas besoin de m’accompagner… » Tu ne sais pas comment tu dois le prendre. Une blague ? Ou est-ce qu'il te pense capable de faire ce genre de chose ? Tu secoues la tête sans rien répondre à tout cela. Tu finis simplement par t'éloigner pour aller t'asseoir dans un fauteuil sans broncher. Tu t'installes correctement. « je t'attends là. et si tu veux que je m'en ailles.. tu n'auras qu'à le dire. » Tu n'as pas envie de partir, tu veux vraiment parler de tout cela, de cette situation, de ce que vous aller faire, ce que vous voulez faire et ce que vous ne pouvez pas supporter ou accepter. Quand finalement il s'éloigne pour prendre sa douche, tu attrapes ton téléphone portable, tu as remis tes lunettes sur ton nez, juste une question d'habitude et même si personne ne pourra venir ici, tu n'as pas envie d'oublier de les remettre avant de partir. Telephone en main, pourtant tu n'envois pas de message, a quoi bon ? Clark te répond jamais et il a pas besoin de savoir. Conner... Ouai il est aussi doué que toi en amour que ça en devient presque flippant. Tu pourrais envoyer un message a Cassandra ou a Starfire, mais t'as pas envie de méler les autres à votre probleme finalement. Tu soupires, glissant une main dans tes cheveux en basculant la tête vers l'arrière, fixant le plafond. Tu pourrais utiliser ta super ouie au cas ou il se mettrait a penser a voix haute, mais non, t'es pas ce genre de personne. tu n'utilises pas tes capacités dans ce but, tu fais confiance aux gens, t'es surement un peu naive et si finalement en revenant il te dit qu'il a besoin d'espace. bah tu partiras dans l'espace, ou ailleurs, tu quitteras starcity pour repartir a metropolis et tu te feras porter pale au boulot.

Tu n’es pas vraiment sûr de ce qu’il se passe dans ta tête mais ce dont tu es sûr ? Tu as besoin de te doucher car tu ne sens pas vraiment la rose. Ce soir, tu n’avais rien prévu. La ville semble calme, c’est rare. Tu t’étais juste entrainé car tu ne peux pas perdre tes bonnes habitudes. Tu t’étais imaginé que tu pourrais sûrement aller rapidement à son laboratoire et puis rentrer chez toi pour dormir. Ou passer une bonne soirée ? Par exemple. T’en sais trop rien en fait. T’étais bien occupé à grimper partout et suer. Maintenant tu sais encore moins comment va se passer ta soirée mais tu ne peux pas la laisser douter. Tu l’as bien senti qu’elle était un peu… enfin… tu ne saurais pas dire. Tu posais donc ton regard sur elle alors qu’elle te dit que tu n’as qu’à le dire. Tu n’en avais pas envie. Non. Tu sentais mauvais. Tu voulais être plus présentable pour elle. Elle est différente. Elle ne sue pas. Elle est une héroïne. Elle est un alien. Elle a des supers pouvoirs et toi ? Ton super pouvoir c’est seulement le clin d’œil. Tu vas donc te doucher. Tu tentes de te relever car depuis tout à l’heure, t’es sur le cul. Un peu, ouais. Tu chantonnes même un peu sous la douche. Bah depuis hier, t’as la bande originale de la belle et la bête dans la tête. Tu n’as pas trop le choix. John te l’a diffusé pendant des heures en mode gros chiant. T’étais occupé à chasser des méchants pourtant. Tu sortais de la douche après avoir envie pu te laver avec du gel douche. Ouais, ouais. Enfin là, tu sors et tu prends comme toujours une serviette sur l’étagère… Mais t’as pris un peu trop de douches aujourd’hui. C’est un peu de sa faute pas que la tienne. Bah ouais. Tu ne sais pas trop quoi faire. Si tu l’appelles… t’es en tenue d’Adam. T’allais presque penser d’Eve. Merde. Tu inspires doucement en passant la main sur ton front. Tu vas passer pour un pervers si tu fais ça ? Tu n’en sais rien. « Kara ? », dis-tu alors à voix haute. Non mais de toute, te sais que c’est tellement proche qu’on peut limite entendre l’eau qui coule donc bon, tu ne te fais pas de soucis. Pas besoin de grosse ouïe pour t’entendre. « J’ai un petit problème technique par ici… », dis-tu tandis que tu coupes enfin l’eau qui coule. Sinon t’allais cailler. En général, tu prends la serviette quand l’eau coule encore. « J’ai oublié d’emporter la pile de serviettes propres juste sur la table, à côté des arcs. La mauvaise nouvelle, c’est que je suis nu… actuellement. », dis-tu alors simplement. C’est une mauvaise nouvelle ? Pour elle, t’en sais rien. Elle est vierge. Toi, tu t’en fiches un peu. Enfin t’es surtout aux petits soins. Tu ne veux pas non plus la forcer à te voir nue. Tu te doutes qu’elle va trouver une solution. La buée de toute façon aide un peu. T’es pas vraiment bien caché mais tu l’es quand même un peu. Merde. Dans votre cas, ce n’est pas toi le pervers là. T’es la victime. Non mais ouais. Tu tendais la main pour qu’elle puisse t’en passer une. Tu étais dos à elle. Tu ignorais totalement comment elle se débrouillait. Peut-être même volait-elle ? T’en sais rien du tout, cow boy. Tu attends d’avoir une serviette pour la nouer alors autour de ta taille avant de sortir de la douche. T’es simplement à moitié mouillé, bien musclé et à moitié nu. Enfin dans ton cas, t’es toujours nu sous la serviette. Tu es nu. On ne cherche pas ailleurs. T’es à poil. Voila. Point. « Merci ! », dis-tu alors simplement en approchant d’elle et déposant un baiser sur sa joue, presque au coin de ses lèvres. Tu le fais exprès en fait, tu veux la voir rougir sur le coup. He ho, elle est peut-être une alien mais elle reste magnifique à tes yeux cette alien. Tu vas alors simplement en direction de cette penderie. Tu prends un jeans et une chemise bleue. Pas de smoking. T’es Oliver. Pas Oliver Queen. Pas Green Arrow. « J’ai faim… pas toi ? », demandais-tu soudainement. Ouais, non mais t’as pas oublié que tu veux lui cuisiner un bon petit plat. T’as pas oublié que vous deviez aussi parler mais tu ne veux pas le faire comme ça, poufff comme si c’était une conversation à propos de la météo. lis et tu te feras porter pale au boulot.

Inspire. Expire. Bordel, arrête de fixer le plafond comme ça, tu vas pas avoir une illumination sur votre relation comme ça. Pourtant tu peux faire quoi d'autre ? Tu peux juste attendre qu'il sort de la douche et que vous ayez cette conversation qui sera surement la fin d'une relation qui n'a même pas encore commencé ! Non mais sérieusement, tu peux pas etre triste parce que vous n'etes même pas en couple, tu as eu un rendez vous et avant, hormi une conversation qui n'a pas duré des heures, et quelques petits sourires entre deux couloirs, tu ne peux pas dire que tu pensais que vous vous rapprochiez ainsi. C'est le bordel dans ta vie. Que ce soit ta vie d'alien superhéro ou celle de stagiaire ! Tu ne sais déjà plus ou es ta place. T'as aider les autres, mais avant ça t'as fait des conneries, sans meme comprendre, sans même le vouloir certes, mais tu dévies trop vers le coté obscure de la force, comme dirait yoda. Et là, même quand tu penses pouvoir mener une vie de terrienne normale, tu te retrouve dans la merde. « Kara ? » tu sors de tes pensées, sursautant même, et basculant en arrière en tombant de la chaise. T'es vraiment pas douée. tu grimaces, ho, t'as pas mal, tu te sens juste con mais heureusement que tu es seule finalement. Tu ne sais pas trop pourquoi il t'a appellé, il veut peut-etre que tu partes ? « J’ai un petit problème technique par ici… » tu hausses un sourcil, un probleme technique ? Qu'est-ce qu'il raconte ? Y'a une fuite d'eau ? Il a besoin de tes yeux laser pour souder la plomberies ? « J’ai oublié d’emporter la pile de serviettes propres juste sur la table, à côté des arcs. La mauvaise nouvelle, c’est que je suis nu… actuellement. » Heu... il a dit quoi là ? Il a besoin des serviettes... qui sont là, tu les as en ligne de mire. Mais il a bien dit qu'il etait nu ? non ? nu... totalement nu... sous la douche... t'as même pas encore pris les serviettes que tu es déjà totalement rouge. Non mais sérieusement, faut vraiment que tu te décoinces un peu. Il est nu, voilà, il va pas te sauter dessus, il aurait même pas le dessus en plus et il le sait. Il a plus de chance de finir broyer que de te toucher sans ton accord. Tu prends une grande bouffée d'air. Inspire. Expire. Et tu attrapes les serviettes pour approcher. Quand tu commences a voir qu'il n'est pas loin, tu fermes les yeux et tu avances un peu a l'aveugle. Tu tends une serviette, il finit par la prendre et te voilà rassurer. Tu patiente un peu quand meme pour avoir le temps de te calmer et enfin tu ouvres les yeux. Il est torse nu, humide, les muscles en avant puisqu'ils sont encore chaud par les efforts... on te perd Kara, on te perd. « Merci ! » et il embrasse ta joue, tu etais deja toute rouge mais là c'est pire ! Tu as du mal à respirer. c'est la buée ? la vapeur d'eau ou tes bouffées de chaleur ? Tu vas pas survivre. Et puis tu lui tourne le dos, pour qu'il se change tranquillement. Tu sais plus ou aller là. « J’ai faim… pas toi ? » Tu peux enfin reposer tes yeux sur lui, il est correctement vêtu. Tu souris doucement, demander si tu as faim c'est comme demander si tu etais une alien. Tu es tout de meme perplexe, et votre discution ? « j'ai toujours.. faim..» que tu marmones, tu ne sais vraiment pas comment reagir, comment te comporter avec lui. Tu finis par t'éloigner, t'es toute rouge et t'as encore dans la tête son corps dans une serviette et surtout son torse. Rha que tu aurais voulut toucher, mais tu l'avoueras jamais ! t'as trop honte de ce genre de penser ! « allons manger, donc ! » tu te presse, comme si tu etais juste presser de prendre l'air. Sauf que, tu l'as pas vu là, cette serviette que tu as fait tomber tout a l'heure, et tu te prends le pied dedans pour finir au sol comme une idiote. tu soupires, au moins, tu pense plus vraiment à ses muscles.

Tu te retournes enfin t’es pas totalement habillé, t’as enfilé ton jeans et un boxer. Tu as encore la chemise ouverte car c’est une habitude chez toi. Peut-être, ouais. Un peu, même. Tu t’entraines tellement torse nu devant toute ta team que cela ne te dérange pas vraiment en général. Tu lui souris alors qu’elle te dit qu’elle a toujours faim. Ah oui, c’est un truc de gens à pouvoirs que tu ne comprends pas toujours même si on a déjà tenté de te l’expliquer plusieurs fois. Ils consomment plus donc mangent plus. Un truc du genre que Barry t’a répété pleins de fois. Tu te tournes à nouveau pour fermer les boutons de ta chemise quand t’entends qu’elle se hâte et… chute. Le bababoum était loin d’être sexy mais la vue sur son postérieur ? Un peu mieux. Tu souris doucement en terminant le dernier bouton. Tu t’approchais alors d’elle d’un pas lent. Tu lui tendais aussitôt la main pour l’aider à se relever. « Tu ne t’es pas fait mal ? », demandais-tu alors idiotement car non mais comment elle pourrait se faire mal ? C’est une kryptonienne. « Je te déconcentre aussi pour que tu perdes ta tête ? », demandais-tu alors d’un ton taquin avant de garder sa main dans la tienne. Tu l’entrainais alors avec toi. Tu surveillais surtout qu’elle ne tombe pas puis tu ne voulais pas la lâcher aussi. Tu te dirigeais vers la cuisine de la cave. Cela ne servait à rien d’aller chez toi… enfin, tu arquais un sourcil tout de même. Il n’y avait pas tellement de choix à vrai dire. Il n’y avait simplement rien du tout dans le frigo. Tu fermais celui-ci pour tourner ton regard vers Kara. Tu arquais un sourcil. « Il n’y a rien dans le frigo enfin rien qui ne puisse suffire pour un diner. », précisais-tu alors que tu te rapprochais d’elle. Tu prenais alors ta montre qui était sur la table et tu l’enfilais. Tu regardais l’heure en même temps avant d’inspirer. « On peut toujours se faire livrer ou aller chez moi en tout bien tout honneur ! On peut même regarder un film, je te laisserais choisir. », lui disais-tu alors que tu t’approchais d’elle, un peu plus. Face à elle. Tu plantais tes yeux dans les siens tandis que tu t’apprêtais peut-être à dire un truc sérieux ? Peut-être pas. T’en avais aucunes idées. T’étais attiré comme un aimant vers elle. C’était dingue. Qu’importe la situation. T’avais encore envie de l’embrasser mais tu te retenais. Pourquoi ? Comment ? T’en savais rien car c’était un magnétisme que tu ne contrôlais pas. Tu ne faisais rien pour l’instant. Tu fronçais les sourcils. « Je dois t’avouer…. Enfin je dois faire un aveu… j’ai toujours été très attiré par ton cousin… », tu dis ça en riant doucement avant de secouer la tête. « Je plaisante… », disais-tu aussitôt avant de continuer à attendre qu’une étoile sorte des yeux de la jeune femme. « J’étais surtout surpris mais ça va mieux, maintenant… enfin bien sûr, c’est toujours surprenant mais il fallait également qu’on arrive à se rencontrer sans rien savoir et qu’on soit comme par magie tous les deux des… supers héros… », tu n’aimais pas trop ce terme en général car tu ne sais pas vraiment sur le coup si tu peux être identité à ceux qui ont des dons. « Il y avait une chance… sur… des millions en fait… Je me dis que c’était peut-être car cela devait arriver… mais… », tu t’apprêtais à te confier sur ta dernière relation. Le fait que cela se soit mal terminé avec Dinah était-ce en rapport avec ce monde ? Tu n’en étais pas trop sûr. Tu n’en savais rien en fait. Tu inspirais doucement. « Ce n’est pas une raison suffisante pour moi que pour éviter de continuer ce qu’on a commencé… Après tout, je suis Oliver, tu es Kara… Nous sommes Green Arrow et Supergirl. Et alors ? », demandais-je simplement. « Oui, bon d’accord… tu viens d’une autre planète mais je suis bien un riche… totalement imbu de lui-même… alors on est quitte pour le côté détails. », lui confiais-tu sur un ton sérieux même si tu te retenais de rigoler.

tu viens de te casser la gueule comme une merde. Vraiment, comment tu peux faire pour te casser la gueule dans un moment pareil ? Tu soupires, t'as évidement pas mal mais tu te sens surtout idiote et vraiment pas sur de toi. t'es supergirl pourtant ! Mais même supergirl n'a aucune confiance en elle en ce moment. Tu relèves les yeux, la main d'Oliver se presente devant toi et tu l'attrapes pour pouvoir te redresser. tu te sens vraiment con, mais t'es presque rassurée de voir qu'il ne te lache pas. « Tu ne t’es pas fait mal ? » Tu secoues la tête. Tu n'as pas mal évidement, y'a que ton égo qui peut avoir mal dans ce genre de situation. « Je te déconcentre aussi pour que tu perdes ta tête ? » tu rougis, il n'a pas tord. Si cette situation te rend nerveuse, l'image de lui encore en serviette, de son torse humide.. rha, voilà que tu rougis encore plus. Tu le suis jusqu'à la cuisine de la Arrow Cave, t'en profite pour visiter un peu son repère. Tu devrais aussi en avoir un, et non pas squatter chez les YL ou les TT. ou chez Kal aussi. Tu devrais avoir un repère qui ne soit pas ton appartement. Tu y ferais quoi ? t'en sais trop rien mais ça pourrait etre drole. Tu serres sa main un peu plus, comme si tu voulais lui faire comprendre que tu ne veux pas qu'il te lâche. « Il n’y a rien dans le frigo enfin rien qui ne puisse suffire pour un diner. » tu prends une petite moue. A vrai dire, tu peux rester sans manger, tu ne vas pas en mourir, mais tu ne dis jamais non a un repas c'est vrai. « On peut toujours se faire livrer ou aller chez moi en tout bien tout honneur ! On peut même regarder un film, je te laisserais choisir. » Tu acceptes toute les propositions mais alelr chez lui.. tu flippes un peu, ho tu sais que tu ne risques rien physiquement mais tu ne veux pas finir par avoir le coeur brisé, bon c'est peut-etre un grand mot mais on se comprend. Il se rapproche, trop de toi, tu relèves les yeux et tu ne peux pas t'empêcher de regarder ses lèvres avec envie. Mais tu rougis plutot que d'agir. Tu relèves encore les yeux sur lui alors qu'il semble tout sérieux soudainement. « Je dois t’avouer…. Enfin je dois faire un aveu… j’ai toujours été très attiré par ton cousin… Je plaisante… » Tu roules des yeux avec un sourire sur tes lèvres cependant. Il plaisante et au fond tu preferes le voir ainsi que tout frustré comme avant sa douche. « J’étais surtout surpris mais ça va mieux, maintenant… enfin bien sûr, c’est toujours surprenant mais il fallait également qu’on arrive à se rencontrer sans rien savoir et qu’on soit comme par magie tous les deux des… supers héros… » Tu acquiesces, l'écoutant. C'est vrai que fallait quand meme le faire, de penser avoir un rendez vous simple, de penser a une relation normale pour finalement se retrouver avec un super héro devant sois. mais dans le fond, tu ne sais pas si tu dois dire que c'était le destin ou un truc comme ça, tu sais pas vraiment si tu peux y croire a ses trucs là. « Il y avait une chance… sur… des millions en fait… (..)  Et alors ? (..) Oui, bon d’accord… tu viens d’une autre planète mais je suis bien un riche… totalement imbu de lui-même… alors on est quitte pour le côté détails. » tu laches un petit rire en baissant la tête quelques instants. Ce ne sont que des détails finalement ? Tu ne sais pas, tu ne sais pas vraiment comment gérer tout cela et tu auras surement besoin d'un peu de temps pour t'y fais. « il va falloir... qu'on revoit nos régles.. et qui est le boss.. » tu souris doucement, redressant les yeux vers lui pour les planter dans les siens. « on doit rester professionnelle.. que ce soit dans l'entreprise ou en mission. » Tu ne veux pas que vos sentiments vous empêche de prendre une bonne décision, tu ne veux pas qu'il accourt parce qu'il te sens en danger. parce que de vous deux tu es celle qui s'en sortira surement sans une égratinure. Tu ne veux pas que vos missions deviennent difficile a cause de ça et dans un sens vous avez de la chance de ne pas souvent bosser ensemble, sauf quand vous etes dans les parages. Tu finis par venir poser ton front contre son torse, tu fermes les yeux pour respirer tranquillement, pour ne pas paniquer non plus. « je ne sais pas trop où ça peut nous amener, ni même si c'est une bonne idée.. mais je veux pas... que tu m'évites ou refuse de me voir. » ça te permet de pouvoir dire ce que tu as sur le coeur, tu as les yeux fermes et ça t'évite de voir ses reactions, tu as la tête toujours contre lui et ta main aussi dans la sienne, ça te rassure dans un sens. « alors si tu accepte qu'on.. essaie.. je ferais attention à ne pas etre trop.. kryptonienne. »

Allais-tu chanter l’amour brille sous les étoiles ? Peut-être pas. Tu n’en sais rien en fait. T’allais sûrement finir par être tout sucre à force de ressentir un brin de sentiments en sa présence. Enfin t’en sais rien, encore une fois. Tu ne sais pas grand-chose. Tu ne veux pas trop réfléchir car bon. Tu n’es pas vraiment doué pour réfléchir en général. Elle a acceptée d’aller avec toi… CHEZ TOI ! Tout va bien. Tu ne paniques pas. Tu sais bien que tu serais un gentleman. Tu te sens juste bien chez toi en général et là, ça sera plus simple. Tu papotes alors, face à elle. Tu lui parles. Tu te retiens de l’embrasser. Tu l’écoutes. Tu ne sais pas trop ou vous en êtes mais le sait-elle ? Tu n’en sais rien mais t’en as déjà parlé, ça. « On n’est pas professionnels, là ? », demandais-tu sur un ton taquin tandis que tu tentais de retrouver un sérieux. Tu comprends ce qu’elle veut dire. Rester impartial. Tu as déjà été en couple avec Dinah. Tu sais te débrouiller pour cela. Le sait-elle ? Tu n’en sais rien. Tu sens qu’elle panique bien trop. Qu’elle pense que tu n’es pas prêt et tout. Réflexe, tu poses alors le doigt sur ses lèvres comme pour lui faire signe d’arrêter de dire des bêtises. Tu souris doucement en retirant ce doigt soudainement. « Je n’ai rien contre la kryptonienne mais je te préviens… je n’y connais rien… », Enfin presque. Tu ne lui diras pas que tu as des flèches avec de la kryptonite dans un coin de ta cave. Tu les gardes au cas où d’autres kryptoniens arrivaient. Mais bon, faut dire qu’avec les clones aussi. Tu ne sais pas trop comment réagir. Tu la regardes et tu prends sa main pour aller vers la sortie. « Je n’ai pas l’intention de t’éviter, Kara ! », dis-tu simplement sur un coup de tête afin qu’elle le comprenne vraiment. Tu sors alors de la cave par une sortie discrète. Tu as bien proposé qu’elle vole et que tu roules ou qu’importe mais finalement, vous partez en moto. Tu roules alors. Tu la laisses se serrer à toi. Tu as d’ailleurs pris soin de prévenir de son absence au laboratoire. Et tu ne sais même pas pourquoi elle est venue. Une fois chez toi, tu gares la moto et vous descendez. Tu es assez nerveux à l’idée de l’inviter chez toi car tu es toujours nerveux en fait en invitant des gens chez toi. Tu ne sais pas trop pourquoi en fait mais bon. C’est grand surtout. Tu ouvres donc la porte. « Fais comme chez toi ! », dis-tu en regardant l’entrée. Le grand escalier. Des portes en veux-tu et en voila. Rien que le hall pourrait avoir la taille d’un appartement. Tu entres alors directement par le salon. « La cuisine est par là ! », guides-tu simplement tandis que tu vas ouvrir un frigo. Tu apprenais parfois à cuisiner quand tu n’avais pas vraiment grand-chose à faire. Rarement donc. Mais ta maman et ta nounou avaient toutes les deux aidées. Tu sortais alors des dés de poulets de ton frigo. Tu prenais quelques légumes de saisons déjà coupés. Tu demandais toujours au personnel de la maison de prédécouper tes viandes et légumes pour gagner du temps. C’est con mais mine de rien ? Tu gagnes plus de 20 minutes. Tu mettais de l’huile d’olive dans la poêle et tu relevais un regard vers elle. « Tu peux me parler de Krypton ? », demandais-tu alors pour t’intéresser à cette partie d’elle. Tu voulais en savoir plus, oui. Pas seulement les choses coquines. « Ça te manque ? », rajoutais-tu. Oui, bah tu demandes ça comme on demande comment ça va.

Vous devez etre professionnel, vous devez savoir faire passer votre mission avant tout, sauver les vies des innocents pourtant dans le fond tu sais que tu vas sans cesse t'inquieter pour lui. Tu ne doutes pas de ses compétences, loin de là, mais il reste humain, une balle non évité, et il peut perdre la vie. Perdre des innocents, tu supportes pas ça, alors perdre Oliver.. tu ne sais pas comment tu pourrais réagir. Votre relation est nouvelle, mais il y a pourtant cette attraction, ce lien qui se tisse et qui devient plus fort chaque seconde. Tu ne parles pas encore d'Amour, tu ne sais pas vraiment quand c'est de l'amour de toute façon mais bon. Tu lui souris quand il parle de professionnalisme. Bah dans un sens, la Arrow Cave est un peu une zone ou vous pouvez ne pas etre pro. Comme un échapatoire des laboratoires et de sa secrétaire. Comme un endroit ou vous pouvez vous appellez par vos prénoms sans avoir peur qu'on vous surprenne. Après c'est sur que si vous vous embrassez là et que ses accolytes débarque, tu vas avoir l'air idiot, rougir comme une folle et surtout t'eclipser avec une excuse bidon pour pouvoir respirer. Mais peut importe, tu ne veux pas qu'il t'évite, qu'il t'ignore, qu'il te repousse. Il attrape ta main pour finalement aller vers la sortie. « Je n’ai pas l’intention de t’éviter, Kara ! » C'est tout ce dont tu avais besoin de savoir, d'entendre. Tu souris alors, rassurée et tu le suis. Vous auriez pu voler, ou toi en volant et lui a moto. Mais t'as promi d'etre un peu moins kryptonienne. En plus t'es encore en blouse blanche du laboratoire. Ca le fait pas dans les airs quand même. Quand vous arrivez enfin devant chez lui, tu es tout de même surprise. Tu n'imaginais pas ça aussi grand. Ca fait genre, dix fois ton appartement cette maison ! « Fais comme chez toi ! » Faire comme chez toi ? Non, surement pas, tu vas rester sage et discrete. Tu le suis simplement jusqu'à la cuisine. « La cuisine est par là ! » La cuisine est immence, tout équipée. Toi t'as un frigo, des plaques de cuissons et un plan de travail. C'est tout. Bon ça te suffit malgré tout mais bon, c'est sur que pour faire le repas pour une dixaine de personne c'est fichu, y'a pas de place. Tu le regarde commencer a faire la cuisine. Tu t'approches, t'accoudant un peu en le regardant faire. Tu es presque admirative, toi, tu cuisine juste de quoi remplir ton estomac, tu ne cherches pas a avoir une technique particuliere ou quelque chose comme ça. Alors tu le regardes faire, mais sa question te surprends. « Tu peux me parler de Krypton ? » De krypton ? Tu relèves les yeux sur lui a ce moment là, que pourrais-tu dire sur Krypton ? Qu'elle n'exite plus ? Que pour toi ça fait juste trois ans alors qu'en réalité c'était y'a des dizaines d'années ? Tu ne sais pas. Tu baisses la tête un peu, nostalgique un peu, triste beaucoup. « Ça te manque ? » Tu prends une petite inspiration et tu réponds finalement « Krypton.. j'était bien sur krypton, enfin avant la fin de la planète. Mes parents me manquent. Parfois j'ai peur de ne plus me souvenir d'eux. De ne plus savoir comment etait la voix douce de ma mère, le sourire réconfortant de mon père.. J'évite d'y penser.. Superman n'a aucun souvenir de Krypton, enfin je crois.. Conner n'y a jamais mis les pieds.. si je m'attarde sur tout cela, je peux pas aller de l'avant.. Nos parents sont mort pour nous sauver. Même si j'ai eu quelques problemes de trajets.. » Tu as les yeux brillant, en y repensant. Tu sais que tu n'as pas vraiment répondu a sa question, mais tu ne veux pas parler de ta planète natale, c'est trop douloureux. Tu finis par changer de sujet, totalement, pour te concentrer sur son plat. « Ca sens super bon en tout cas, j'avais faim mais là, ca ouvre encore plus l'appétit. »

Tu venais quand même d’apprendre que la fille qui te faisait craquer était un alien. Tu ne savais pas si c’était ce qui te troublait le plus. Tu ne pourrais pas vraiment te décider entre ça, entre son statut de super-héros ou le fait qu’elle soit la cousine de Superman. Ce n’est pas à négliger tout de même. Mais c’est un type bien ? Il te fera quoi ? Te léchouiller le visage ? Tu n’en sais rien. Et pour être franc avec toi-même, tu ne devrais pas y penser. Tu n’y penses même pas. Cette fille te fait littéralement tourner la tête. En sa présence… tu es incapable de ton concentrer ou même de penser. Tout simplement. Tu lui dis de s’installer. Elle peut faire comme chez elle. Tu invites de toute façon assez de mondes pour qu’ils s’installent. Artémis a sa propre chambre et les teens titans connaissent le code de l’alarme. As-tu au moins une alarme ? Même toi, tu en doutes. Tu sens son regard vers toi quand tu commences à cuisiner. Elle t’observe et ça t’amuse à vrai dire. Tu te sens comme les poupées de cire au musée de madame Tussauds. Sauf que tu n’es pas en cire. Et que tu cuisines. Les poupées ne cuisinent pas. Enfin… juste dans les cauchemars. Tu lui posais alors cette question. Oui enfin tu lui demandais simplement de parler un peu de cette planète. D’où elle vient. Elle quoi. Tu voulais savoir un peu plus de détails sur elle. Des détails qu’on n’a jamais de héros à héros. Tu te voyais mal prendre le café avec Superman pour lui demander comment ça se passait chez lui ou même simplement boire un verre de vin avec Deadstroke. Enfin, tu te comprends. En temps normaux quand tu es Green Arrow, tu te bats, tu ne tapes pas la caussette. Tu laisses ça à Bruce. Il aime bien faire la papote entre deux samouraïs en missions. Pas toi, tu casses tout et défonces tout. Tu es ainsi. Mais là, tu voulais en profiter. En savoir plus. Mais pas sur Supergirl… sur Kara. Car toi, tu sais bien que Supergirl n’est qu’un nom. Kara est Kara comme Oliver est Oliver. Green Arrow n’est qu’une image mais il reste toi. Tu cuisinais donc tout en l’écoutant. Tu restais sérieux et attentif. Tu la comprends après tout. Parfois tu te retrouves à ne pas te souvenir du parfum de ta maman ou du son de la voix de ton père. D’ailleurs quand elle te parle de Conner, tu bugs… tu arrivais presque à oublier que ce gamin était lié aux Kent. C’est un échantillon de laboratoire à tes yeux. Cela te fait si bizarre. Tu penches doucement la tête mais tu ne dis rien. C’est bizarre mais c’est ainsi. Tu en as vus assez de choses bizarres. Tu vois bien qu’elle semble émue. Toi aussi, tu l’es un peu mais tu es un roc, un dur donc tu ne montres rien. Vous avez déjà vu un caillou pleurer ? Pas toi. Tu lui souris doucement quand elle parle de famine. « Je te dirais bien de garder de la place pour le dessert… mais bon… », tu riais doucement en allant dans le tiroir lui chercher une fourchette afin qu’elle puisse piocher dans la poêle. Si c’était Artémis, tu lui aurais tapée sur les doigts si elle osait se servir avant que cela soit cuit mais tu es différent, là. Tu es presque comme… envouté ? Un peu. Après tu ne vas pas te mentir, tu veux la séduire pas la fâcher et si tu l’as fâche ? Elle va te griller. Donc bon. « Je te comprends… je ne me souviens même plus du parfum de ma mère. Parfois j’ai l’impression de le retrouver par ici et par là… mais ce ne sont que des impressions. Et quand j’entends la voix de mon père dans des vidéos… je n’arrive même plus à me dire que c’était sa voix… tout ce que je peux faire… c’est en vouloir à ce fichu lion… », tu te rends compte de ce que tu viens de dire. Tu réalises qu’il faut savoir ou comprendre. « Ils se sont faits dévorer par un lion… », dis-tu alors un peu peiné mais aussi… étrange enfin c’est toujours étrange à dire. C’est comme dire que ton papa est mort écrasé par le laitier alors qu’il partait acheter des cigarettes. Et encore, tu te demandes laquelle version pourrait être pire. Tu n’en sais rien. Tu inspires doucement. « Je n’ai pas vraiment pu les sauver, j’étais paniqué… donc je vois ce que tu veux dire. Il n’y a rien de pire que perdre sa famille alors sa planète… Star City est tout ce qui me reste d’eux ainsi que l’entreprise et ce manoir… je tiens à protéger mon héritage. », dis-tu en lui offrant un sourire. Tu lui tends alors la fourchette que tu tenais encore dans les mains. « Tu aimes quel genre de films ? », lui demandes-tu aussitôt en te demandant si tu allais encore devoir regarder the notebook. Mais tu t'arrêtes aussitôt en regardant sa blouse. Te souvenant alors qu'elle devrait être au boulot. « Tu devrais prévenir le patron que tu ne rentreras pas au boulot... », lui dis-tu avec un ton sérieux.

« Je te dirais bien de garder de la place pour le dessert… mais bon… » Tu ricanes, comme si tu avais besoin de faire une place pour le dessert, tu as toujours faim et il l’a bien compris, alors tu n’as aucune raison de te priver de ce repas qu’il cuisine pour toi. Et c’est un vrai régale pour les yeux que de le voir ainsi cuisiner. Il semble doué en plus, et tu as vraiment hate de gouter à ce plat qu’il te prépare rien que pour toi. Tu pourrais presque rougir si tu réalisais vraiment qu’il cuisine uniquement pour toi et que ça en revient presque romantique. Tu finis par parler de tes parents, de ta planète, de ces etres qui te manque terriblement et que tu as peur de finir par oublier. Tout cela est trop d’émotion pour toi mais tu te reprends, t’es supergirl après tout. « Je te comprends… je ne me souviens même plus du parfum de ma mère. (...) Ils se sont faits dévorer par un lion… » Tu te dis qu’il a de la chance d’avoir des photos, des vidéos de ses parents, toi tu n’as rien de tout cela. Tu n’as ni photographie, ni vidéo de tes parents, tu n’as rien du tout et c’est ce qui est le plus difficile parce que tu n’as rien pour raviver ta mémoire contrairement à la plupart des gens sur Terre. Tu n’as rien pour te rappeler out ce que tu as perdu. Quand finalement il parle de la mort de ses parents, tu écoutes attentivement. Un lion ? Tu hausses un sourcil sans même t’en rendre compte, parce que tu tentes vraiment d’imaginer la scène et tu ne sais pas trop si finalement c’est une blague ou non. Pourtant, tu te doutes bien qu’on ne rit pas avec ce genre de chose. Tu finis alors par prendre une petite moue désolée, tu t’en veux presque d’avoir trouvé la situation ridicule mais la mort frappe parfois à des moments comme ça, et c’est ce qui est le plus difficile, de se dire qu’on a rien pu faire pour les aider. « Je n’ai pas vraiment pu les sauver, j’étais paniqué… (..) je tiens à protéger mon héritage. » Tu peux comprendre ce sentiment, parce que tu n’as rien pu faire pour sauver ta famille, sauver ta planète, tu n’as rien pu faire hormis fuir sur leur ordre et tu t’en veux de ne pas avoir pu les sauver. Parce que tu ne peux même pas te dire que tu es partie pour protéger ton cousin, parce que même ça tu n’as pas été capable de le faire puisque tu as eu trente ans de retard. Mais tu comprends qu’il veuille protéger ce qui lui reste de sa famille, sa ville, son manoir, son entreprise. Tu regardes la fourchette qu’il te tend et tu l’attrapes en lui souriant. « Tu aimes quel genre de films ? » Tu prends une petite moue, piquant dans le plat avec la fourchette pour l’apporter à tes lèvres. Et tu manges tout en réfléchissant. T’aimes pas les films avec des clowns et des poupées, la dernière fois tu as regardé Annabelle avec Conner et tu ne gardes pas un bon souvenir de cette poupée. Alors pas de films d’horreur, en tout cas, pas avec des poupées parce que tu ne pourras pas lui promettre de ne pas griller la télévision. C’est presque instinctivement que tu piques de nouveau dans le plat. Parce que bordel que c’est bon quand même ! « Tu devrais prévenir le patron que tu ne rentreras pas au boulot... » Tu souris, amusée. Tu finis par reposer la fourchette sur le plan de travail et tu attrapes ton téléphone portable dans la poche de ta blouse. Tient, t’avais oublier que tu étais encore en blouse blanche. Tu souris sur le coin de tes lèvres alors que tu envois un message : - Monsieur Queen, je ne pourrais reprendre mon poste au laboratoire aujourd’hui mais je rattraperais mes heures ce week end. Cordialement. Kara Kent. – une fois appuyé sur envoyer, tu entends le téléphone d’Oliver réagir et tu souris déjà, amusée. Tu approches cependant de lui, glissant une main sur son torse pour venir embrasser le coin de ses lèvres. « c’est delicieux. » que tu finis par dire en souriant. « j’ai prévenue mon patron, je pense qu’on sera tranquille. Pour le film, ce que tu veux, mais évite les choses pouvant me surprendre… je ne garanti pas l’état de ta télévision à la fin du film sinon. » tu repose un baiser sur le coin de ses lèvres puis, tu finis par prendre une petite moue. Tu ne sais pas trop comment tout cela se terminera, entre lui et toi, mais tu ne veux pas qu’un problème s’ajoute à la complexité de votre relation. « Oliver… Embrasses moi.. » tu souffles ces mots, rouges de honte presque, mais t’as comme cette envie, ce besoin d’etre rassurer. S’il ne t’embrasse pas alors c’est qu’il y a un souci entre vous, c’est qu’être supergirl lui pose un problème, c’est qu’être une alien lui pose un problème.

Loin de toi l’envie de vous mettre en larmes. Tu ne veux pas finir par pleurer sur vos familles mortes. Surtout que franchement toi au moins, il te reste un peu de ta vie. Elle… non. Tu ne vas pas te vanter. Pas avec elle. Tu n’en as pas envie. Au contraire. Tu voulais la prendre dans tes bras. Mais tu cuisinais et puis tu gardais tes distances par ce que sinon ? Bah t’aurais peut-être du mal à éteindre le feu. Du moins… toi. Elle tu n’en sais rien. Mais tu n’allais rien forcer. Tu voulais ralentir les choses pourtant tu voulais aussi continuer à l’embrasser. Toute la soirée. Toute. La. Nuit. Tout le temps quoi. Mais non. Tu finissais par plaisanter. Voila. Son patron. Toi. Tu savais de toute façon que tu ne gérais pas les employés. Le fait qu’elle ne soit pas au boulot n’arriverait même pas à ton oreille. Tu laissais les ressources humaines s’en charger. Ce n’était pas de ton ressort. Enfin… tu avais d’autres tâches. Mais dans le fond, tu préfères qu’elle soit ici. Tu la regardes et tu laisses un sourire s’échapper. Tu ne pouvais pas rester sérieux aussi longtemps. Pendant qu’elle attrape son téléphone, tu n’es pas dupe. Tu te doutes un peu de ce qu’elle prépare mais tu te concentres dans tes petits plats. Tu sens ton portable vibrer dans la poche de ton pantalon mais elle se rapproche aussi, un peu beaucoup. Tu n’es même pas sûr si c’est ton portable qui vibrait ou… enfin ta saucisse. Tu lis rapidement alors qu’elle embrasse le coin de tes lèvres, tu souris en reposant ton regard vers elle. Tu l’écoutes alors, arquant un sourcil tandis qu’elle parle d’un délice. Tes lèvres ou le menu ? Tu n’en sais rien. Tu laisses tes mains bien loin pourtant. Ce n’est pas contre elle, contre ses découvertes, c’est pour son bien enfin peut-être ton bien… t’as un peu peur quand même. T’as peur de qui ? D’elle ou de Clark ? Oh d’elle. Tu souris en l’entendant, relevant rapidement le regard vers la poêle ensuite à nouveau sur elle. Le baiser au coin des lèvres. Encore. Tu savoures. Tu te retiens. Vraiment. C’est un effort physiquement difficile pour toi autant que psychiquement. Tu es attiré vers ses lèvres comme mouche sur un caca. Et puis tu ris doucement en l’entendant. Tu la trouves trop mignonne. Surtout qu’elle rougie. Tu poses alors enfin une main sur elle. Tu plonges ses yeux dans les siens tandis que cette main va se niche sur sa joue. « Je ne suis pas un homme facile, mademoiselle Kent… », lâchais-tu d’un ton sérieux. Tandis que tu reculais légèrement pour prendre ton téléphone à nouveau. Tu lui répondais aussitôt. « Ah bon… je voulais te proposer de passer tout le weekend avec moi, tant pis… Oliver, le pas patron… », écrivais-tu alors. Etais-tu sérieux ? Tu ignorais simplement si la ville te laisserait un répit pour le weekend et puis ? Tu allais clairement lui faire peur en parlant d’un weekend complet. Il se passe quoi en un weekend. Tu restes sérieux et tu envoies alors le message. Tu reposes le téléphone et tu poses cette main qui était plus tôt sur sa joue directement dans le bas de son dos pour l’attirer vers toi. Et là ? Tu réponds à sa requête avec une pointe de passion tandis que tu la serres un peu plus vers toi. Qu’importe, tu n’allais pas te retenir à vie. Tu la désires mais tu peux te retenir quand même à plus mais pas à ses lèvres. Tu intensifies un peu le baiser, la soulevant alors pour la poser sur le plan de travail. Loin du feu quand même. Tu poses ton front contre le sien. « Je dois te le demander… sinon ça va m’intriguer pendant des semaines… c’est quoi qui est délicieux, le poulet ou mes lèvres ? », demandais-tu d’un ton taquin. Toi, vile ? Mais pas du tout. T’en oubliais même carrément ce film. Non, là, t’étais fini. Tout ce dont tu arrivais à penser était ces lèvres que tu venais d’embrasser. Tu t’y collais. Tu voulais recommencer mais c’était clairement pire qu’une drogue.

Tu lui demande de t’embrasser. Si l’envie est bien là, c’est aussi parce que tu as besoin de ça pour te rassurer, pour être sur qu’entre vous tout va bien et qu’il accepte de continuer cette relation malgré le fait de connaitre ta véritable identité et nature à présent. Tu ne veux pas qu’être un alien le bloque dans ses rapports avec toi, que ce soit dans cette relation sentimentale ou dans le boulot. Même si dans le boulot tout le monde sait, au sein de la ligue, que tu es une alien comme ton cousin, que tu es même bien plus alien que lui puisqu’il n’a pas vraiment vécu sur Krypton. Alors t’as besoin qu’il t’embrasse, de sentir cette chose indescriptible qui nait entre vous. « Je ne suis pas un homme facile, mademoiselle Kent… » Qu’il finit par dire en reculant. Tu es surprise, alors qu’il s’éloigne de toi pour prendre son téléphone mais rapidement c’est le tient qui vibre. Tu plonges la main dans la poche de ta blouse pour le sortir et regarder ce qu’il t’a envoyé. Parce qu’évidement que c’est lui. - Ah bon… je voulais te proposer de passer tout le weekend avec moi, tant pis… Oliver, le pas patron… - Tu es surprise, relevant les yeux vers lui. Le weekend avec lui ? Tu rougis à l’idée même de passer tout un weekend avec lui, parce que tu sais bien ce que cela veut dire, tu as beau être vierge, tu n’es pas totalement ignare de tout cela. Pourtant tu es sur qu’il serait patient et qu’il attendrait que tu sois prête. Tu ne sais pas, ça te fait flipper soudainement. Puis tu te reprends, après tout tu as dit que tu allais bosser non ? Enfin, si toutefois c’est possible de bosser sans devoir faire intervenir Supergirl quelque part. Mais dans le fond, y’a Superman et Superboy, t’es pas vraiment indispensable aux états unis. Mais finalement tu n’as pas vraiment le temps de répondre à tout cela puisqu’il vient t’embrasser. Sa main se posant sur le bas de ton dos pour te coller contre lui. Ses lèvres se posent sur les tiennes et là t’es enfin rassurée. Tu es enfin sur qu’il n’y a rien qui bloque entre vous malgré vos récentes découvertes. Tu ne veux pas qu’il ait peur de toi, ou même de la famille Kent. Tu ne veux pas qu’il se retienne d’être lui-même en ta compagnie comme il a pu l’être jusque là avec toi. Tu veux juste qu’il soit comme avant, avant de savoir qui tu es vraiment. Alors sentir ses lèvres sur les tiennes, c’est rassurant et tu fermes les yeux pour en savourer la douceur et le gout. Tu te colles contre lui, un bras passant autour de ton cou alors que tu te mets sur la pointe des pieds mais tu n’as pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit puisqu’il fini par te soulever pour t’installer sur le plan de travail, loin du feu, c’est pas comme si tu risquais quelque chose mais au moins ta blouse ne brulera pas. Tu finis ainsi à sa hauteur, son front se posant contre le tient alors que tu lui souris avec douceur. « Je dois te le demander… sinon ça va m’intriguer pendant des semaines… c’est quoi qui est délicieux, le poulet ou mes lèvres ? » Tu lâches un petit rire, c’est plus fort que toi là. Tu secoues la tête alors que tu viens passer tes bras autour de ses épaules pour le ramener à toi et le garder surtout. Instinctivement, ton corps le saisit, tes jambes passent autour de lui pour qu’il reste à tes cotés pendant que tes fesses restent sur le plan de travail. « hm.. et bien… les deux… » tu souris, amusée et taquine avant de poursuivre « mais tes lèvres ont tout de même de l’avance » et à ces mots, c’est toi qui vient l’embrasser. Tu l’embrasses avec un peu plus de fougue qu’à ton habitude, comme si tu prenais un peu confiance en toi et en tes baisers, mais surtout, comme si tu laissais ton corps dire ce que ton cœur te dit. Parce que lui, il bat à tout rompre dans ta poitrine, au point de l’entendre raisonner dans tes oreilles. Tu reposes tes yeux sur lui en reculant la tête, enfin, juste les lèvres finalement afin de pouvoir parler. « tu voulais vraiment qu’on passe le weekend ensemble ? Ou c’est juste pour jouer les malheureux parce que j'ai dis que je bosserais ? » tu finis par sourire, pourtant cette réponse te rend nerveuse. Tu le gardes contre toi, tes bras autour de son cou pendant que ton front reste contre le sien. Tu attends sa réponse, angoissant sans comprendre pourquoi.

Tu sais bien qu’elle est une tentation, une torture. Tu vas devoir attendre. Tu ne veux même pas venir sur le sujet pour ne pas l’effrayer. Tu es gentil. Pas d’équivoque. Tu ne lui demandes rien. C’est quand elle veut. Tu ne comptes pas la presser mais tu ne comptes pas non plus cacher ce petit gout de désir que tu gardes en toi. Tu restes discret quand même. Tu n’as même pas compris quelle magie t’a simplement transpercée quand tu l’as soulevée. Instinct. Habitude. Un geste qui vient naturellement mais tu as quand même soulevé Supergirl. Ne fais juste pas ça avec Clark. Jamais. Tu lui poses cette question. Tu plaisantes, bien sûr. La réponse n’a pas bien d’importance. Enfin si… pour ton égo car tu espères quand même être mieux que le poulet et les légumes. Sentant ses jambes entourer sa taille, cela ne fait qu’accroitre le désir que tu sembles tenter tellement de contenir. Elle n’aide pas. Vraiment pas. Mais alors pas du tout. Tu lui souris. Son rire. Il t’envoute. Tu la regardes rire en souriant. C’est plus fort que toi. Et ton égo va mieux soudainement. Merci Kara. Tu te laisses embrasser. Tu sens bien la confiance qu’elle prend. La main posée précédemment dans son dos vient instinctivement se poser sur sa cuisse. Tu restes sage quand même. L’emplacement est étudié pour ne pas la gêner. La seconde main elle, va remplacer l’autre dans son dos tandis que tu réponds à ce baiser. Oui, tu ne te retiens pas non plus. Enfin si un peu. Le sent-elle que tu gardes quand même un brin de retenue ? Tu n’en sais rien. Tu contiens tout de même une once de fougue. Tu la laisses reculer, la gardant tout de même pas trop loin également. Cette position est agréable. Peut-être trop. Tu souris à sa question. Tu haussais aussitôt les épaules. Oui, tu le voulais. Oui, tu étais sérieux mais tu savais que cela serait compliqué. Pour beaucoup de points. Tu es un super héros. Elle est une super héroïne. Avoir du temps libre ? C’est déjà difficile alors en plus avec vos vies à part. Tu faisais une petite moue aussitôt. « Les deux… je dirais même… les trois… car il est vrai que si j’arrive à avoir un weekend entier sans avoir besoin de sauver la ville ou Gotham ou… une autre ville… relèverait du miracle puis je ne veux pas imaginer si toi aussi, tu as des citoyens à sauver… imaginer même avoir une soirée sans appels d’urgences serait un miracle… Mais oui, je suis sérieux et oui, je voulais jouer les malheureux également ! », tu riais doucement sur la fin. « Mais un weekend avec moi à faire ce que toi, tu désires… jouer aux cartes, au scrabble, regarder 50 films et s’amuser à faire du houlahup… manger du popcorns enfin tu manges le popcorn car j’en aurais pas pour moi à mon avis… t’auras tout fini avant même que j’en prenne un… enfin tout ce que tu veux ! », disais-tu pour la rassurer et ne pas passer pour un fou mais tu retrouvais aussitôt un sérieux. Ton regard le montrait tandis que tu cherchais son attention. « Si je semblais un peu distant, ce n’est pas par ce qu’on est qui on est… car on n’est pas des super héros… avant tout, on est… nous… enfin tu es Kara et je suis Oliver. Certes, tu viens de krypton mais je suis bien milliardaire. Je viens aussi avec mon lot de complexité tout de même et surtout un lot de groupie à détruire au rayon laser si ça t’amuse. », mais tu restes encore sérieux. Oui… Mais tu t’es égaré. « Bon, je reviens au but de cette explication… je fais juste attention car tu me fais beaucoup d’effet… », tu riais doucement. « Ceci n’est pas un scoop, je pense… mais je veux éviter de me mettre en mode bombe de retardement… », disais-tu donc finalement en tentant d’esquiver les mots. Tu voulais éviter d’aller comme une brute dans le sujet. Lui expliquer sagement. Lui expliquer simplement. Tu voulais la rassurer. « Tu vois par exemple… tes jambes autour de ma taille, ça c’est très sexy. Cela ne m’aide pas du tout mais en même temps, je ne vais pas m’en plaindre. », soufflais-tu en lui volant alors un baiser. « Je devrais avoir peur de passer tout un weekend à esquiver tout ça… », tu rajoutes ça sur le ton de l’humour car dans le fond ? Ce n’est pas un supplice ou une torture à proprement parlé. C’est une douce torture, un charmant supplice. Tu aimes ça.

Un week end avec lui. Tout un week end en sa compagnie ? Tu ne sais pas si c’est possible, si c’est envisageable. Oui, évidement que ça te plairait mais est-ce que vous ne serez pas interrompu ? Est-ce que tu serais capable d’etre toi-même pendant plus de quelques heures sans commencer à devenir trop alien ? Tu n’as jamais vécu tout cela, les hommes, autant etre franche, t’y connais rien et pourtant tu te sens vraiment bien en sa compagnie, en sécurité.. Bien qu’officiellement tu n’as pas besoin de garde du corps puisque les ennemies ne sont pas vraiment nombreux.. enfin pour les humains lambdas, les metahumains c’est autre chose. Mais tu ne sais pas vraiment comment tu pourrais gérer tout cela, et surtout le coté intime du week end. Vous dormirez ensemble ? Séparément ? Si vous dormez ensemble ça veut dire qu’il te verra en pyjama, est-ce qu’il y aura plus entre vous ? Tout cela, c’est pire que de la kryptonite, ça te rend totalement dingue et t’angoisse. « Les deux… je dirais même… les trois… (...) enfin tout ce que tu veux ! » Tu souris alors, c’est vrai qu’entre vos obligations de super héros, votre vie de tout les jours et vos moments ensemble, c’est difficile de trouver du temps. Pourtant tu veux bien tenter cette relation. Superman et Superboy sont là, et les autres de la ligue aussi, pourquoi ne pas avoir un moment pour vous ? En fait tu ne sais même pas si vous avez le droit à des congés. Idées égoïstes tu le sais bien. Pourtant tu aimerais trouver une solution à tout cela. « Si je semblais un peu distant, (...) Je viens aussi avec mon lot de complexité tout de même et surtout un lot de groupie à détruire au rayon laser si ça t’amuse. » Tu hausses un sourcil. T’avais oublié qu’il était méga riche et qu’il avait aussi des groupies, t’aimes pas les groupies mais il ne faudrait pas qu’il te donne de vilains conseils ou qu’il dise que tu peux les griller sur place, ces groupies. Alors tu ne dis rien encore, le laissant chercher ses mots bien qu’il s’éloigne bien souvent du sujet de discussion. « Bon, je reviens au but de cette explication… je fais juste attention car tu me fais beaucoup d’effet… Ceci n’est pas un scoop, je pense… mais je veux éviter de me mettre en mode bombe de retardement… » Tu comprends ce qu’il veut dire. Et tu rougis. Evidement que ça t’es venue à l’esprit mais tu ne pensais pas que c’était au point d’être distant avec toi. « Tu vois par exemple… tes jambes autour de ma taille, ça c’est très sexy. (..) Je devrais avoir peur de passer tout un weekend à esquiver tout ça… » Tu rougis, baissant tes yeux sur tes jambes. Est-ce que tu dois les retirer de là finalement ? Tu viens finalement poser ta main sur la sienne, celle posait sur ta cuisse et tu la serre doucement, entrelaçant même vos doigts avant de reposer tes yeux sur lui. Tu rougis, parce que forcement, cette idée de week end combiner à cette conversation te donne quelques idées qui te donnent chaud et très honte. Après tout tu es vierge mais pas ignorante et tu sais bien comment fonctionne le corps humain, tu fais des études de science après tout. Tu prends une petite moue, tu ne sais pas vraiment quoi lui dire. Tu pourrais lui dire qu’il n’a pas besoin de se retenir, mais est-ce que tu es prête pour tout cela ? T’en sais trop rien. Tu ne veux pas aller trop vite, pourtant il connait déjà tout tes secrets, et il est toujours là devant toi, avec toi. Tu lui souris un peu plus en y réfléchissant puis enfin tu réponds. « je ne veux pas.. qu’on y aille trop vite. Dans le sens ou.. je veux que ca reste entre nous, notre jardin secret pour le moment. Que ce soit coté héro ou coté normal.. mais … » tu fais une petite pause, cherchant les mots. « je ne veux pas que tu sois distant, ou que tu te retienne… même si je vois pas en quoi je suis sexy mais bon... arrivera ce qui doit arriver.. et si c’est avec toi alors ça me va. » tu te trouves totalement idiote de dire ça, le rouge totalement sur tes joues et ce regard un peu fuyant pour ne pas reconnaitre que tu viens de dire que tu acceptais de perdre ta virginité avec lui. « ce que je veux dire c’est que.. un week end ca peut etre bien.. ou même une soiree avant de voir trop grand.. »

Tu essayes de lui expliquer, c’est plus fort que toi mais au final, tu ne sais même plus ce que tu essayes de lui expliquer. En fait, t’en as vraiment plus aucunes idées une fois que tu terminais même de lui expliquer. Tu voulais en venir ou ? Tu voulais lui dire simplement que tu la désirais ? Que tu allais l’attendre ? Ou simplement qu’il fallait qu’elle fasse attention à ses gestes qui allument ? Aucunes idées. Tu aimes ça. Tu aimes ressentir toutes ces sensations mais tu aimes également devoir te ralentir car cela augmente ce désir malgré tout. Tu apprécies prendre ton temps. Te contenir. Cela rajoute du piment. Puis tu veux apprendre à la connaitre. Supergirl ou pas, elle n’est pas comme les autres. Elle n’est pas l’une de tes groupies. Elle ne veut pas juste ton compte en banque. Elle est différente. Elle n’est pas non plus comme Dinah. Tu n’es même pas sûr d’avoir croisé une femme comme elle de toute ta vie. Ou alors de t’y être vraiment intéressé. Peut-être par ce qu’elle mérite bien mieux que toi ? Oui, bien mieux. Après tout, elle est presque une déesse pour bien d’autres humains. C’est une héroïne. Une vraie. Pas un truc en toc comme toi qui tire des flèches sans réfléchir. Oui, voilà. Tu souris doucement en la voyant rougir. Ce n’était pas le but. Pas du tout. Mais alors pas du tout. Pourtant tu trouves ça tellement craquant. Tu sens sa main se serrer à la tienne. Tu sens sa peau chauffer un peu petit à petit. Tu n’es pas stupide. Tu connais les femmes. Mais tu ne veux pas relever ce détail. Tu es galant et pas un crétin après tout. Cela te rassure aussi mine de rien, tu lui fais de l’effet aussi. Bon à savoir pour l’avenir mais tu allais toujours prendre ton temps. Tu l’écoutes alors qu’elle vient à parler. Tu restes attentif en riant doucement alors qu’elle dit ne pas être sexy. Mais avec toi, alors ça devient sérieux. Limite, c’est toi qui commence à avoir peur. Tu ne montres rien. T’es un roc. Oui, voilà. Tu sens son regard fuyant et cela t’amuse aussi à la fois. Tu la laisses finir pour finir par déloger ta main de son dos pour la poser sous son menton afin de captiver à nouveau son regard. « Que cela avec moi ou pas, qu’importe… on prendra le temps que tu désires… et détrompes-toi, tu es très sexy… pour moi ! Et je dirais même mieux, tu n’es pas simplement sexy mais tu es très jolie, simple et tu n’es pas provocante car tu es toi-même et naturelle. Mais par-dessus tout, tu es intelligente et tu peux avoir du caractère. Et quand tu rougis… tu l’ignores peut-être mais c’est aussi tellement craquant qu’il est difficile de te résister. Je t’assure que c’est très rare… », tu lui souriais à ces mots. Tu voulais surtout la rassurer. Non, elle ne te fait pas de l’effet que par ce qu’elle est sexy. Non. Pas seulement. Et puis ce n’était pas qu’une question d’effet. C’était elle. « Mais un weekend… n’est pas aussi grand qu’une semaine, un an, tout une vie… je t’assure que ce n’est pas si effrayant puis cette maison est tellement grande qu’on se perdrait de vue toutes les 10 minutes ! », tu rigoles aussitôt en levant les yeux avant de la regarder à nouveau. « Il vaut mieux que je me retienne quand même un tout petit peu… sinon Clark me fera la peau mais avant tout, il faut que j’évite de me balader en torse nu dans mon bureau ou… partout en fait car… j’ai cru comprendre que c’était aussi fatal… le sol de la Arrow Cave en ressent encore la douleur… », tu la taquinais un peu ? Oui, un peu. Bon d’accord… beaucoup tout de même. « Je prépare les assiettes, le popcorn… et tu choisis le film ? Il y a des dizaines de dvds… et netflix à ta disposition dans le salon. J’aimerais bien qu’on reste ainsi toute la soirée mais je ne voudrais pas t’affamer… », et puis bon d’accord tu as besoin de refroidir un peu tout de même. Mais tu as également faim.

C’est un sujet délicat mais important, il faut que vous en parliez parce que tu ne veux pas qu’il soit perturbé ou qu’il se retienne parce que tu es vierge. Tu veux prendre votre temps, parce que tu veux juste apprendre à le connaitre vraiment, et en tomber amoureuse. Mais ne l’es-tu pas déjà ? T’en sais rien parce que tu ne l’as jamais été. Tu ne veux juste pas qu’il se bloque à cause de cela alors prendre votre temps, c’est vous découvrir mutuellement doucement et trouver une confiance et une intimité qui ne sera qu’à vous. « Que cela avec moi ou pas, qu’importe…(..) Je t’assure que c’est très rare… » Tu rougis à nouveau. Il se rend compte des compliments qu’il vient de te faire ? Tu ne peux que rougir à tout cela, et ton cœur ne s’emballe déjà rien qu’à ses mots. Comment tu feras par la suite ? « Mais un weekend… n’est pas aussi grand qu’une semaine, un an, tout une vie… je t’assure que ce n’est pas si effrayant puis cette maison est tellement grande qu’on se perdrait de vue toutes les 10 minutes ! » Tu souris, c’est vrai que c’est grand ici, mais tu ne veux pas passer quarante-huit heures à l’esquiver dans ce grand manoir uniquement parce que tu as peur que la chose arrive. Tu as vingt-cinq ans (parce que dans ce rp elle n’a pas encore fêté son anniversaire lol) et c’est normal qu’une jeune femme de ton âge connaisse la chose, le sexe n’est pas une chose dont tu as honte, mais ça reste quelque chose d’intime qui te stresse. « Il vaut mieux que je me retienne quand même un tout petit peu… sinon Clark me fera la peau mais avant tout, (...) J’aimerais bien qu’on reste ainsi toute la soirée mais je ne voudrais pas t’affamer… » Est-ce qu’il a peur d’avoir des représailles venant de Clark ? Parce qu’il sort avec toi ? Parce qu’on ne peut même pas dire que c’est une question de sexe entre vous alors Clark n’a pas a s’en mêler, que ce soit affaire sexuelle ou sentimentale, il n’a rien à dire et n’a pas intérêt de dire quoi que ce soit sur ta vie sentimentale. Tu sors avec qui tu veux, et si le destin veut que tu tombes amoureuse d’Oliver alors ça ne le concerne en rien. Après tout, tu n’as jamais osé t’interposer ou te mêler de sa vie avec Lois, il n’a donc pas à faire de même avec toi sinon ça pourrait devenir un problème entre vous. Mais tu ne penses pas qu’il le fasse, Clark se moque bien de ce que tu peux faire tant que tu ne tues pas des gens. Clark doit bien se moquer de Kara, il n’y a que Superman qui veut être sur que Supergirl soit toujours du bon coté. Alors s’il se mêle ou qu’il a des propos inconvenant pour Oliver, ça risque de gueuler entre kryptonien. Tu souris quand il parle de ne pas se balader torse nu et tu rougis de plus belle en y repensant. Tu es peut-être une alien, mais tu reste une femme alors évidement que tu réagis quand tu le vois torse nu, c’est un bel homme, très séduisant et sexy selon les femmes de cette planète, et toi aussi tu ressens ces choses quand tu es prêt de lui. Tu ne sais pas trop comment les appréhender et c’est surement ça qui te fait le plus paniquer, parce que tu ne sais pas trop ce qu’il se passe ou se que tu peux bien ressentir quand tu le vois torse nu et dégoulinant de sueur. A part une irrésistible envie de l’embrasser, tu ne veux pas te permettre de penser à des choses plus intimes, t’as peur que ça te fasse flipper et que ça bloque le jour où ça devra arriver. Quand finalement il en arrive au popcorn et au film, tu acquiesces en retrouvant un sourire plus naturel. Tu poses un baiser sur ses lèvres avant de quitter le plan de travail sagement, tu t’éloignes un peu de lui, même si tu aurais adoré resté encore un peu ainsi avec lui. Tu rejoins le salon, qui a la taille de ton appartement entier, à vu d’œil. Tu prends la télécommande et tu allumes l’écran, immense comparait à ta propre télévision. Tu t’installes dans le canapé, mais tu retires tout de même ta blouse pour la plier et la poser dans un coin. Quand la télévision est allumée tu te lances sur Netflix, tu fais un peu le tour. Tu ne veux pas d’un film stressant, c’est pas une bonne idée pour la survit de cette télévision, même si tu sais te contrôler, parfois c’est instinctif. Une histoire d’amour ? Non, t’es pas franchement fan et puis t’as peur que ça vous met mal à l’aise. Tu finis par lancer un film de science fiction : outlander, une histoire de vikings et d’alien. Tu attends qu’il arrive en mettant le film en pause et quand tu le vois arriver tu l’informe. « Un mélange de viking et d’alien ça te va ? promis ce sont pas des kyptoniens ! » Que tu ajoutes avec un sourire. Une fois installé, tu viens prendre place a ses cotés, lui laissant même la télécommande pour qu’il puisse lancer le film une fois prêt. Toi, t’as déjà pioché dans quelques popcorn, t’es déjà en train de manger de toute façon.

Etais-tu simplement un beau parleur ? Peut-être mais après tout cela change quoi ? Tu es franc. Tu penses les moindres mots que tu lui dis. Du temps d’arrêt jusqu’aux murmures. As-tu vraiment peur de Clark ? Tu n’en sais rien. Après tout, tu ne penses pas à ce point. Pas encore. C’est encore une information que tu n’as pas assimilée. Enfin tu aimerais mais non. Tu la regardes avec attention. Oui, vraiment avec beaucoup d’attention. Une part de toi trouve qu’il est mieux de retourner à votre occupation de début ou alors de continuer l’occupation actuelle ? Oui, collés et serrés. Habillés mais collés et serrés. Vous avez toute la soirée. Toute la semaine. Tout le mois et encore beaucoup de temps pour tout cela. Vraiment. Vraiment. Tu lui proposes alors d’aller choisir un film. Elle se dégage de toi et s’y rend alors. Tu es presque étonné qu’elle trouve le salon dans ce gigantesque manoir mais oui, elle a une vision à rayon x. Pourquoi tu es étonné ? Tu ne sais plus du tout en y pensant. Plus rien ne devrait t’étonner à vrai dire. Tu te contentes donc de faire ta tâche. Tu prépares alors les plats, tu réchauffes un peu les assiettes, tu prends une cruche d’eau et même un peu de vin. On ne sait jamais. Tu prépares le tout sur un plateau repas. Tu n’es pas seulement un tireur de flèches mais tu es un grand garçon. Tu n’as pas besoin de gouvernante pour ça. Tu la rejoins alors sans pouvoir t’empêcher de rire en l’entendant. « Peut-être que j’aime bien les films de kryptoniens… », soufflais-tu alors que tu ignorais s’il y avait des films sur Clark ou même sur elle ou même sur la chose… Conner. Enfin… tu n’aimerais pas vraiment dire non à un film sur Green Arrow… ton égocentrisme parfois prend le dessus. Tu tentes vraiment de travailler sur ça. Enfin soit. Tu lui souris. « Mais tu es sûre que ma télévision ne risque rien ? Je paye encore le crédit sur 20 ans ! », tu plaisantes. Tu ne payes pas ta télévision à crédit. Elle est payée. Limite, tu payes même les pourboires et la commission de tous les vendeurs de la ville en plus de ta télévision. Tu es gentil. Enfin peut-être pas mas la blague ? Elle t’amusait un peu. Tu t’installais alors à côté d’elle enfin elle était déjà installée à côté de toi. Tu es perdu, tes neurones ne fonctionnent pas si bien ce soir. Ils ne s’alignent pas. Elle te fait de l’effet. Elle te perturbe mais attention, tu aimes ça. Tu te vois bien faire plusieurs soirées ainsi. Tu ne mets aucuns chiffres sur le plusieurs. Déposant alors un peu tout le contenu du plateau sur la table. Ca fait moins compacte ainsi. « Si ma gouvernante me voyait faire… elle m’engueulerait. », disais-tu aussitôt. C’est totalement vrai. Après elle te connait depuis que tu es tout petit. Elle t’a presque éduqué. Elle était là comme une nounou. Elle te préparait tes tartines pour le snack. Elle t’aidait à faire tes devoirs. Et oui, elle est intelligente en plus. Enfin… elle t’engueulerait comme une mamie gâteau. « Parfois j’ai l’impression de vivre encore chez mes parents… », enfin c’est un peu le cas. « Sauf qu’elle est mon papa, ma maman et qu’en plus… je lui paye le salaire ! », tu rigoles doucement. Une conversation un peu anodine mais qui en dit un peu sur toi puis c’est léger, c’est fin. Et au moins ? Elle est au courant qu’il y a une autre femme dans ta vie. Bon elle s’habille comme Madame Doubtfire mais elle existe bien. Tu attrapes donc la télécommande. Tu grignotes encore légumes. En fait, ne te mens pas… c’est elle que tu veux grignoter mais chut. Tu gardes ça pour toi dans le coin de tes pensées… pas si sombre mais bien collectée. Tu finis par poser ton assiette après quelques minutes. Tu n’as pas tout mangé mais tu n’es pas si affamé. Tu t’installes et tu passes même le bras autour de ses épaules. Bon dieu mais c’est vraiment qu’elle te transforme en romantique. Tu vas peut-être même finir par lui faire un câlin chaste pendant tout le film ? Mon dieu mais le pire c’est que tu en as envie. Tu te sens assez bizarre. C’est bien. C’est agréable mais c’est nouveau pour toi. Tu ne veux pas échanger ta place pour rien au monde. Bon par contre évites de retirer tes chaussures… on sait jamais si tes pieds arômes la pièce d’un camembert. Mais non. Et tu regardes le film. T’as franchement du mal à te concentrer. Tu ne piges rien du tout en fait. Non mais toi, tout ce que tu fais, c’est te dire qu’elle est à côté de toi. C’est ça ton film. T’as un grain Oliver. Plantes pas ce grain mais… fais un truc. Ah oui, tournes ton regard sur son visage. Élude le mystère de ses boucles blondes. Ah oui, pourquoi pas. Et là qui voila, inspecteur Oli… oh oh je suis là… Ouhouh.