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 ✸ underneath the rising moon. (narja)

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MessageSujet: ✸ underneath the rising moon. (narja)   ✸ underneath the rising moon. (narja) EmptyDim 12 Mar - 0:18

underneath the rising moon.
JASON & NARCISSA

Les rayons du soleil caressent son visage, se dérobent à mesure que le rideau bouge au gré du vent. Elle est loin de cette luminosité, de cette lumière. Loin de cette chaleur, de cette tendresse tant désirée. Narcissa, elle est plongée dans des tourments. Dans des tourments sans fond, vagues qui l'emportent au loin, qui l’emmènent jusqu'aux abysses. Vingt-milles lieux sous les mers. Elle se noie dans ses songes, dans les terribles souvenirs qui ont marqués sa vie. Elle revit cette scène, encore et encore. Et son échine est frissonnante, presque aussi glacial que son palpitant. Palpitant décharné, en lambeaux, qui s'efface au gré du temps. Narcissa, est une victime. Elle est de ces dommages collatéraux, qui n'ont rien demandé mais qui ont subit. Elle est blessée et meurtrie, pale copie du lumineux astre qu'elle était autrefois. Elle n'est plus le soleil, elle n'est plus le jour. Elle est pluton, elle est saturne, planètes lointaines et froides, aux couleurs bleutées et astrales. Elle revit les blessures, elle ressent de nouveau les coups de battes. Mais surtout, elle le ressent encore. Ce poison qui coule entre ses cuisses, qui s'insinue dans  toutes les parcelles de son corps. Elle sent leur souffle sur sa nuque, l'odeur âcre d'un coït non consenti. C'est difficile pour la poupée, mais elle survit. Voilà ce qu'elle fait. Elle ne peut plus vivre, elle ne peut plus continuer à respirer le même air qu'avant. Ni même porter les mêmes vêtements ou les mêmes parfums. Tout ça est terminé. Son ancienne vie est loin derrière elle, et la suivante n'est que plus déchirante. Mais aussi que plus conquérante. Ses yeux s'ouvrent et elle sursaute. Sueur qui transpire de son front. Elle pose une main sur son palpitant, battements affolés. Elle inspire un bon coup, puis regarde l'heure. Neuf heures quarante sept.  Elle regarde son téléphone, et vérifie qu'elle n'a aucun sms ou appel manqué. Elle regarde ensuite ses mails, vérifiant que Perry ne lui en a pas envoyé un dans son sommeil. Elle ne travaillait pas aujourd'hui, et si l'idée aurait pu être plaisante pour certains, pour Narcissa, c'était quelque chose de totalement inconcevable. Elle n'aimait pas rester à rien faire. Elle se lève et se dirige dans la chambre de Gabriel. Il est encore endormi. Elle passe une main dans ses cheveux, puis dépose un baiser sur son front. Elle ne savait pas de quoi il était en train de rêver, mais, son visage adorable était rayonnant. C'est pourquoi, elle décide de ne pas le réveiller. Elle sort, et se dirige vers la cuisine. Elle commence à préparer le petit-déjeuner. Une porte s'ouvre, et Parker en sort. La jeune fille était âgée de dix-huit ans. Si elle était la baby-sitter attitrée de Gabriel depuis sa naissance, Narcissa et elle avaient eux de nombreux hauts et bas. Pourtant, lorsque la gamine était venue pleurer à sa porte, pour lui dire qu'elle avait été virée de chez ses parents, Narcissa avait accepté de l'héberger. Elle l'appréciait réellement. « Bien dormi ? » La gamine la gratifie d'un léger sourire en prenant une assiette remplie de trois pancakes tout chaud. « Bien, merci. Et vous? » Narcissa attrape des framboises et des myrtilles, et les place une à une sur les pancakes de Parker. « Tu peux me tutoyer Parker, ce n'est pas comme si tu ne vivais pas avec moi. Bien aussi, merci. » Mensonge, qu'elle avait apprit à manier assez aisément. Ce serait mentir que de dire que la jeune femme avait bien dormi. Parce que ce n'était absolument pas le cas, comme à chaque fois. Les seuls moments où elle arrivait à bien dormir, étaient lorsque Gabriel venait dormir à ses côtés. Il n'y avait que ça pour apaiser les cauchemars de la dragonne. « Je ne serai pas là ce soir, tu as quelque chose de prévu ou tu peux garder Gabriel ? » La gamine lui répond qu'elle le gardera avec grand plaisir. Elle sourit, Narcissa, avant de quitter la pièce et d'aller prendre sa douche. L'eau chaude lave ses pêchés, mais ne la décrasse pas. Parce qu'elle se sent toujours aussi sale, aussi sale que lorsqu'ils l'ont empoisonnés. Aussi sale que lorsqu'ils ont souillés sa peau et son intimité. Et elle se sentira toujours de cette façon, douleur qu'elle ressent dans ses reins. Elle se met à pleures, étoiles qui tombent de ses yeux et se mélangent à l'eau. Elle se maquille ensuite, et se prépare. La journée allait être longue.

(…)

Elle les avaient pistés toute la journée. Sur son ordinateur, grâce à des articles publiés dans certains journaux, d'autres dossiers subtilisés aux forces de police. Elle menait son enquête sur eux depuis quelques semaines déjà, et elle pensait avoir enfin comprit leur mode opératoire. Elle referme le dossier, puis ferme ses yeux. Elle analyse ce qu'elle vient de lire, tourne les phrases une à une dans sa tête, cherche les indices, les failles, les motivations. Elle essaie de se mettre dans la peau de ces monstres. Parce qu'ils étaient des monstres à ses yeux, il n'étaient rien d'autres. Ils n'étaient plus humain, dès le moment où ils avaient franchis la limite entre le bien et le mal. Dès le moment où, leurs pensées s'étaient pervertis. Elle rouvre les yeux, dépose un baiser sur le front de Gabriel quand il s'approche d'elle. Il lui tend les bras, et elle l'enlace. « Parker va s'occuper de toi ce soir, mon cœur. Tu sais que maman doit partir travailler. » Il la regarde, yeux de chien battu qu'il peint sur son visage. Son petit nez frissonne, symbole de son mécontentement. Elle se met à rire légèrement, avant de sourire. « Je t'aime mon amour. Je serai revenu assez tôt pour venir te lire une histoire. » Elle savait que dans tout les cas, l'enfant ne dormirait pas tant qu'elle ne serait pas rentré. Mauvaise habitude qu'il avait prit à cause d'elle. Il voulait son histoire du soir, et seule Narcissa était capable de lui donner. Parker n'avait pas ce privilège. Son enlèvement l'avait marqué, et depuis, se savoir loin de sa mère était impossible à ses yeux. S'il était bien trop jeune pour trouver de la logique dans ce que Narcissa faisait, il savait pertinemment qu'elle devait voler à travers la nuit entourée de flammes, comme il l'avait vu arrivé lorsqu'il s'était retrouvé dans les bras de son géniteur. Cette épreuve, resterait à jamais gravée dans l'esprit du jeune garçon. Et ça, Narcissa en était certaine. Et cette pensée inéluctable, ne faisait qu'attiser sa haine des criminels. Elle dépose Gabriel sur le sol, et il se dirige vers le canapé. Il attrape sa tablette, et commence à jouer aux jeux vidéos. Parker lui donnait réellement de mauvaises habitudes elle aussi, et Narcissa devrait bientôt en parler avec elle. Mais là, elle n'avait pas le temps. Elle savait où ils perpétuaient leurs méfaits, et elle était prête à les faire tomber. Elle n'avait pas une minute à perdre. Elle fonce dans sa chambre, ouvre son dressing et en sort sa tenue. Costume qu'elle avait fait sur mesure, mais qui ressemblait plus à une tenue de surf ou de plongée qu'à un véritable costume de super-héros. Le textile ressemblait à du néoprène, mais était hautement inflammable mais les flammes ne le détérioraient pas. De cette manière, elle pouvait embraser toutes les parties de son corps, sans risquer de se retrouver à nue par la suite. Elle l'enfile, puis se tourne vers sa fenêtre. La nuit est tombée depuis bien longtemps, et elle laisse ses yeux s'enfoncer dans l'immensité noire et sidérale. Abysses qu'elle tente de combattre alors qu'elle se sait impuissante. Le voile nocturne refroidit les traits de son visage. Elle monte sur le rebord de sa fenêtre, inspire un bon coup, puis tombe dans le vide. Le sol s'approche de plus en plus, puis elle s'embrase. Phénix qui s'envole au firmament, qui monte dans le ciel et qui ne s'arrête pas. Comète stellaire qui fend les cieux. Elle fonce dans la nuit, déchire les cieux. Son courroux va être fatale, infernal. Elle va déchaîner l'enfer sur Terre cette nuit, et aussi étrange que cela puisse paraître, ça lui réchauffe le cœur à la dragonne. Elle pénètre Gotham en un rien de temps, boule de feu qui navigue dans le ciel étoilé. Astre déchu qui tombe sur la terre, s'abat et détruit tout aux alentours. Voilà ce qu'elle était. Elle était destruction. Elle était le feu meurtrier qui rasait les forêts, et qui faisait tomber des royaumes. Elle était une dragonne, la dragonne. Elle arrive enfin à leur QG. Manoir désaffectée au fin fond de Gotham. Elle se pose sur le toit, et éteint ses flammes. De là où elle se trouve, elle peut voir toute la ville. Noircie par le crime, noircie par l'âme des civils qui y vivent. Elle était lumineuse pourtant, et c'était cette beauté que Narcissa voulait voir. Mais elle n'y arrivait plus. Parce que toute beauté s'était éteinte le jour où elle avait été violée. Elle ne voyait désormais que la beauté de Gabriel. Aucune autre personne, ne lui faisait le même effet. Il était son enfant, sa vie. Il était l'être, qui lui permettait de se lever le matin. L'ange enfanté par Lucifer. Trésor que la dragonne gardait précieusement. Elle reporte son attention sur le manoir et l'activité qui s'y met en scène. Ils vendaient des femmes, les battaient, les transformaient pour ne devenir que soumises. Esclaves sexuels avec lesquels on jouait, puis qu'on retrouvait dans fossés. Prostituées ramassées dans la rue, qu'on promettait à un avenir plus grand. Un avenir cependant beaucoup plus décadent et tragique. Ces femmes, subissaient ce qu'elle avait subit. Et elle n'avait pas d'autre choix que de brûler ce manoir, de le laver, de l'envoyer en enfer. Mais d'abord, elle devait trouver un moyen de les faire toutes sortir. Il n'y avait pas moyen qu'elles deviennent des dommages collatéraux. Elle se laisse glisser du toit, pour retomber sur le sol. Craquement. Elle étouffe un léger cri. Sa cheville est cassée. Elle craque la mâchoire, s'assoit dans la terre fraîche et humide, et replace son pied correctement. La douleur est grisante, d'autant plus quand elle sent ses os se ressouder en elle, et la douleur devenir lointaine. Elle la chérit cette douleur, comme elle chérit Gabriel. Parce qu'elle lui permet de savoir qu'elle est toujours en vie, qu'elle est toujours humaine malgré tout. Elle craque les doigts de ses pieds, puis se relève. Encore quelques secondes, et sa cheville sera enfin réparée. Elle sort ses dagues, et joue avec. Elle les fait tourner entre ses doigts, avant de saisir leur manche fermement. Elle était prête. Elle regarde à travers la fenêtre, et ne voit aucune lumière. Le QG devait se trouver plus bas, loin des regards indiscrets. Elle s'avance dans le jardin, et trouve une trappe. Elle l'ouvre doucement, avant de s'y engouffrer. Elle descend les marches une à une, avant de continuer son chemin. Tête haute, sens aux aguets. Elle entend des bruits de pas, et du mieux qu'elle peut. Un homme passe devant elle sans l'apercevoir. Elle sourit, se place derrière lui et lui tranche la gorge. Il déglutit, son sang gicle sur le sol puis il tombe. Elle le regarde, froidement, avant de relever les yeux. Il fallait qu'elle cache le corps. Elle le traîne dans l'encolure où elle s'était elle même placée. Elle regarde ensuite la traînée de sang sur le sol, et se dit qu'elle aurait très bien pu le laisser là où elle l'avait tué. Ça n'aurait au final rien changer. Elle craque sa mâchoire, puis continue son chemin dans les sous-sols secrets de la demeure. Elle ne s'attendait pas y trouver un tel endroit. Des barreaux recouvraient les murs, des torches enflammées illuminaient les couloirs. Le tout, dans une couleur basané et brute. Elle n'aimait vraiment pas cet endroit. Elle entend des lamentations au loin, une femme qui pleure. Elle entend ensuite le bruit du cuir qui touche sa peau, et elle s'arrête. Elle serre les poings, puis avance. Elle voit la scène du dessus. L'endroit est gigantesque. Ça ressemble à une usine désaffectée, et si aux premiers abords, les couloirs semblaient rustiques, la technologie était belle et bien présente ici. Elle regarde la prison du balcon, comme si elle était la maîtresse des lieux. Et ça la refroidit. De nombreux hommes étaient là, riches héritier de grandes familles. Elle n'en reconnaît que certains, et sait que les autres sont des étrangers. Ils viennent d'autres villes, d'autres pays, tout ça pour pouvoir s'offrir les plaisir d'une nouvelle enveloppe charnelle. Elle voit des gardes du corps, et elle voit aussi, le Maque. Celui qui est à la tête de toute cette opération. Gustaf Ozera. Ils étaient trop nombreux. Toute seule, elle savait qu'elle pouvait faire naître l'enfer dans cette pièce. Mais elle ne pourrait pas réussir à sortir toutes ces victimes. Elle ne pourrait pas les sauver, elles finiraient par périr avec leurs geôliers. Les battements du palpitant de la dragonne s'affolent, et elle se recule. Elle retourne dans le couloir, réfléchit à un nouveau plan. Elle entend un léger bruit de pas dans le couloir derrière elle. Elle fronce les sourcils, puis se prépare. Elle embrase sa main droite, mais laisse la gauche nue. Elle s'apprête à attraper l'individu au cou, puis se retire. Elle éteint les flammes de sa main, puis arque un sourcil. « Et bien, je te croyais mort. » Elle ne savait pas à quel point ce qu'elle venait de dire était vrai, dans une certaine mesure. Elle ne le connaissait pas. Elle connaissait juste son pseudonyme et ça lui suffisait. Red Hood était son compétiteur. Il était celui qui lui mettait des bâtons dans les roues, sa concurrence. Tous deux, visaient les mêmes criminels. Et ce soir, contrairement à de trop nombreux soirs, elle était arrivée sur les lieux avant lui. Mais elle allait avoir besoin de lui, tout comme il allait avoir besoin d'elle. Elle fronce le nez légèrement, puis fronce les sourcils. « Je ne te croyais pas du genre à mettre du parfum féminin. J'aime cette fragrance, elle te rend.. plus doux. » Elle ne peut pas voir les traits de son visage, derrière son masque. Mais elle est quasi certaine qu'il est agacé par ses propos. Elle reporte son attention sur le principal, le Gang et leurs méfaits. «  Ils sont bien trop nombreux pour que j'arrive à faire sortir toutes les filles d'ici, sans qu'aucune d'elles ne soient blessées. Ça me tue de l'avouer, mais pour une fois, j'ai besoin de ton aide. » Elle se plaisait à lui dire, qu'il avait besoin de son aide à elle, lorsqu'ils se retrouvaient sur des missions ensemble. Mais cette fois-ci, les rôles étaient inversés. Il était arrivé après elle. Elle le savait malgré tout, ils risquaient quand même de se battre pour savoir qui était le plus apte à sauver la mise. Jeu du chat et de la souris, compétition tacite qui s'était installée.

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Dernière édition par Narcissa Blackwood le Dim 19 Mar - 21:42, édité 1 fois
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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : ✸ underneath the rising moon. (narja) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

✸ underneath the rising moon. (narja) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: ✸ underneath the rising moon. (narja)   ✸ underneath the rising moon. (narja) EmptyMar 14 Mar - 22:47


Narcissa & Jason

Everybody freeze, nobody move, we're partners in crime. Our paper faces flood the streets. And if the heat comes close enough to burn, then we'll play with fire.


Assis à une table de poker, entouré de plusieurs criminels activement recherchés par le GCPD, tu observes tes cartes. Voilà maintenant un mois que tu joues double-jeu, que tu tentes de gagner leur confiance pour obtenir des informations. Pour ça, tu n'a pas eu d'autre choix que d'écouter leurs histoires, toutes ces horreurs infâmes qu'ils content sans honte, sans rougir. Des informations utiles, mais au prix de nombreuses heures à subir leurs rires sadiques et écoeurants. Combien de fois as-tu eu envie de planter une lame dans leur nuque ? Ou les pendre à un crochet de boucher pour les laisser se vider de leur sang. Rien de plus que des porcs. Tu emploies rarement la torture, préférant une fin propre et rapide, mais pour ce genre d’énergumènes, tu fais toujours exception. Dix, valet, reine, roi, et as de cœur. Quinte flesh. Tu ne peux pas perdre, tu vas remporter la mise. Parce que tu as triché. Parce qu'il te fallait absolument gagner la partie. Ce qui se trouve au milieu du tapis vert, ce n'est pas qu'une montagne de liasses de billets, c'est aussi l'adresse d'un lieu secret. Des soirées sordides où les femmes sont de la marchandise, des corps maltraités, violés. Les puissants, les esprits sales, c'est dans cet endroit qu'ils se donnent rendez-vous pour s'adonner à la perversion. Tu les hais si fort que tu as manqué de peu plusieurs fois de tout faire capoter. Par colère, par envie soudaine de tous les tuer sur place. Tu es dans l'arrière boutique d'un drugstore, façade qui dissimule des activités criminelles, et lourdement protégée. A chaque fois que tu y entré, tu as été fouillé des pieds à la tête. Mais tu n'as pas besoin d'armes pour tous les éliminer. Tu peux leur briser le cou. Tu déposes tes cartes sur la table. « Quinte flesh. Je remporte la mise. » Ces soirées ont lieu une fois par mois, c'est pour ça que tu ne pouvais pas te permettre de perdre. Une erreur et l'entrée te filait sous le nez. Ce soir, c'est l'heure. Ce soir, tu vas y mettre fin. Tu vois leurs regards se décomposer. Tous abdiquent et jettent leurs cartes avec désinvolture. Tu les as assez fréquenté ces dernières semaines pour qu'ils ne te soupçonnent pas. Tu les as accompagné dans leurs sales coups, tu t'es tenu à leurs côtés quand ils commettaient leurs larcins. Tu n'avais pas le choix, la loyauté s'achète, pas la confiance. Mais ils peuvent en être certain, tu reviendras pour eux. Demain, tu va tous les liquider. Ils l'ignorent encore, mais c'était leur dernière partie. « Je penserais à vous tout à l'heure. Je sens que cette soirée va être … explosive. » S'ils savaient à quel point. « Tu passeras le bonjour à Ozera de notre part. Dis-lui que le mois prochain, c'est pour moi. » Le mois prochain, il n'y aura plus d'Ozera, plus de soirées macabres, plus aucun d'entre eux. Tu souris à ton faux partenaire et récupère le butin, surtout l'enveloppe scellée qui contient la précieuse adresse. « Je n'y manquerais pas. » Tu lui passeras le message avant de lui tirer une balle dans la tête. Une fois dehors, tu ouvres l'enveloppe, mémorise l'adresse, et allume ton briquet pour tout brûler. Ton costume dans une ruelle adjacente, au fond d'une poubelle. Dans vingt minutes tu seras sur place.

Tu laisses ta moto non loin du manoir qui abrite la galerie des sévices. Tu ne connais pas l'endroit, mais ils ont assez parlé de ces soirées pour que tu puisses établir un rapide état des lieux. Tout se déroule au sous sol, ce qui te laisse le temps et l'espace nécessaire pour placer des explosifs un peu partout autour du manoir. Tu les amorces stratégiquement, de sorte que les explosions fassent sombrer les fondations. Trois ou quatre bombes sont largement suffisantes si elles sont bien disposées. Ceci étant fait, tu cherches l'entrée qui mène au cœur de l'action, et tu ne tardes pas à la trouver. Tu te faufiles, cherche les ombres, reste à l'affût du moindre bruit. Une trace de sang frais attire ton attention. Quelqu'un est déjà ici. Et ce quelqu'un a déjà commencé le travail qui était le tien. Tu serres les dents, furieux de devoir partager le carnage. C'était pour toi, ça fait des semaines que tu cherches à y entrer, et tu ne laisseras personne t'ôter le plaisir de tous les assassiner. Frustré, enragé, tu finis par distinguer une silhouette accroupie au balcon qui guette le champ en contre-bas. A mesure que tu te rapproches, tu la reconnais. Et cette flamme qu'elle brandit vers toi ne te fait pas reculer d'un millimètre. Tu connais ses réflexes pour avoir déjà fait équipe contre ton gré avec elle. Tu ignores son prénom, tu ne veux pas le connaître. Mais tu sais que son pouvoir est redoutable. Elle te croyais mort. Elle ne croit pas si bien dire. La remarque ne te plait pas. Elle t'agace, t'irrite. Elle sous entend quelque chose que tu refuses catégoriquement. Il n'y a pas de vous, il y a toi, et elle qui te colle aux basques. Tu l'as croisé beaucoup trop souvent pour que cela soit une coïncidence. Soit elle te suit, soit elle est étroitement liée à tous ces cas de sévices sur des femmes. C'est souvent sur ce genre d'affaires que tu la retrouves. Et même si tu ne lui as encore rien dit, tu te doutes qu'il y a une raison précise qui pourrait expliquer ça. Tu t'accroupis à ton tour et observe les horreurs qui se dressent sous tes yeux. Tu reconnais certains visages, d'autres non. Tu sais qu'ils sont tous issus d'une sphère privilégiée. Ils sont nombreux, mais pas tous armés. Tu comptes dans ta tête ceux qui seraient susceptibles d'avoir des armes. Dans le doute, tu les mets quand même dans le lot, pour ne pas avoir de mauvaises surprises. « Tais-toi. » Tu n'aimes pas son approche. Tu tolères sa présence, et ce n'est pas pour qu'elle cherche à s'immiscer dans ta vie personnelle. A nouveau, ce qu'elle sous entend te déplait. Serait-ce un reproche déguisé ? Tu ne dois rien à cette fille. Ni des explications sur ton absence de ces derniers jours, ni l'origine de ce parfum qu'elle sent sur toi. Bien que tu aimerais voir sa tête si tu lui annonçais que l'odeur en question appartenait à Wonder Woman. Ta petite-amie. « Et je n'ai pas besoin de la tienne. Mais puisque tu es là, autant que tu te rendes utile. » Tu n'admettras jamais à vive voix qu'elle a raison, mais tu reconnais volontiers que vous ne serez pas trop de deux pour nettoyer la salle. Ce jeu qui vous lie est excitant, mais dangereux. Tu sais que tu pourrais perdre le contrôle et le laisser prendre le dessus sur tout le reste. Parce que t'es comme ça. Tête brûlée qui prend des risques inutiles pour alimenter son adrénaline. T'aimes le danger, t'aimes les défis.

Bien, tu as compté sept gardes du corps, et trois invités susceptibles d'avoir eux aussi une arme. Les autres ne constituent aucun risque. Mais il va falloir être très rapide. A la moindre erreur, ils pourraient prendre une des filles en otage. « Je m'occupe des crevures, protège les filles. » Ce n'est pas un plan. Tu lui annonces ce que tu vas faire, et c'est ensuite à elle de s'adapter. T'es certain d'avoir plus d'expérience qu'elle dans la lutte contre le crime, alors tu ordonnes, et elle exécute. Tu n'es pas d'humeur à l'entendre à nouveau te contredire, et tu sautes en bas pour ne pas lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit. Tu retombes sur tes pieds avec équilibre. Tous te regardent, médusés. Tu profites de ce précieux moment de flottement pour enchainer des combos élaborés depuis ta vue sur le balcon. Tu utilises d'abord l'environnement qui t'entoure, saisis les chaises pour en étourdir certains, faire effondrer les plus faibles. Tu te serres de tout ce qui est à ta disposition avant de sortir tes deux pistolets. Ils sont lourds, mais conçus pour être terriblement efficaces. Tu tires avec précision, élimine deux sbires en une seconde. Mais ils sont beaucoup, et malgré tes efforts, tu vas avoir du mal à les mettre hors état de nuire rapidement. Tu grimaces, tu redoutes que les filles soit les victimes de ton assaut. Tu recharges, mais avant d'avoir pu lancé une nouvelle salve, tu vois l'enfer s'abattre sur eux. Le feu les embrase, ils dansent dans les flammes, hurlent à t'en percer les tympans. Elle ne t'a pas écouté. Tu pouvais t'en sortir. Si une seule des filles est blessée, tu vas lui faire payer son insubordination. « JE CONTRÔLAIS LA SITUATION ! » Tu hurles parce que la rage s'est emparée de ton être, mais aussi parce que tu dois passer au-dessus des cris de souffrance. Tu te rapproches d'elle, vous vous faites face. « Tu devais t'occuper d'elles. Les mettre à l'abri. » Ton masque cache tes traits marqués par la colère. Elle a voulu te devancer par jeu, par provocation. Peut être que pour une fois ça n'avait pas sa place. Tu ne veux pas revivre ce que tu as traversé avec Ashley. Tu ne veux plus arriver trop tard. Tu ne veux plus échouer. Soudain, tu vois une forme se dessiner derrière la fumée, elle titube, s'avance vers vous, dans son dos. Tu ne comprends que trop tard qu'il a une arme au poing. Il tire, et dans un réflexe stupide tu la pousses pour lui éviter la balle. Toi, elle te frôle le bras, écorchant ta chair mais sans la pénétrer. Tu lèves ton flingue et l'abat.
AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: ✸ underneath the rising moon. (narja)   ✸ underneath the rising moon. (narja) EmptyDim 19 Mar - 21:40

underneath the rising moon.
JASON & NARCISSA

Il est piqué au vif. Idiot qui lui demande en contrepartie de se taire. Mais la déesse n'en a pas terminé, funeste, elle continue. Et c'est avec le même sarcasme dont elle a fait preuve qu'il lui répond. Indignation dans les prunelles de la bête. Elle a le palpitant en feu, et les pupilles en flammes. Mais elle ne défaillit pas, ne répond rien. Elle n'est pas en position de dire quoique ce soit, pas après qu'elle lui ait demandé son aide. Parce qu'elle sait qu'elle a besoin de lui aujourd'hui, elle sait qu'elle n'a pas le choix. Red Hood est la seule chose qui va lui permettre de mener à bien sa mission. Il pourra s'occuper de faire sortir les filles, tandis qu'elle s'occupera elle de mettre ce sous-sol à feu et à sang. Elle serre les poings et la mâchoire, avant de se relever doucement pour avoir un peu plus de visuel sur la scène, qu'elle a déjà parfaitement mémorisé dans sa tête. Mais il ouvre sa bouche. Et c'est l'enfer qui s'agite au sein de la funeste. Elle ne dit rien, mais elle la sent. La lave qui s'agite dans ses veines, qui brûle ses entrailles. Le poison ardent. Elle avait besoin d'aide, mais elle était arrivée la première. Ce combat était le sien, pas le leur. Il n'était qu'un acolyte, un partenaire de crime repêché à la dernière minute. Rien d'autre. Et il se permettait de lui subtiliser son butin, alors qu'elle avait plus de chance d'en finir avec eux, que lui. Elle en était certaine. La colère monte, rage sanglante qui s'apprête à s’abattre. Dragonne flamboyante et infernale, qui s'apprête à déverser son courroux sur les brigands. Elle le regarde commencer à s'attaquer aux criminels et saute à sa suite, utilisant ses flammes pour ralentir sa chute afin de ne pas se re-briser les chevilles une nouvelle fois.   Elle s'avance ensuite vers les filles, pendant qu'il fait diversion en s'attaquant aux malfaiteurs. Elle en attrape une par le bras, avant de la relâcher subitement comme brûlé par ce contact. Elle le voit dans son regard, le désespoir et l'espoir. Deux émotions contradictoires, qui se battaient. Une danse du feu et de la glace. Mais elle le comprend ce regard. Cette fille avait envie d'être sauvée. Elle était désireuse de trouver la paix, de faire taire ce poison brûlant qui papillonnait dans ses artères. Et Narcissa, elle la comprenait terriblement. Et elle savait, que le seul moyen pour elle de trouver la paix était d'en finir. Mais elle ne serait pas le juge de ce destin funeste, pas ce soir. Elle allait lui laisser le choix. Survivre ou en finir. Parce que sa vie était terminée, sa vie avait prit fin le jour où ce gang l'avait attrapé dans ses filets. Tristesse dans le regard de la gamine, froideur dans celui de la  dragonne. « Suivez-moi, je vais vous sortir de là. » Ce sont les seuls mots qui sortent de ses lippes. Ton neutre et dénué d'émotion. Elle ne peut pas s'en empêcher, l'insoumise. Elle s'était donnée pour mission de les sauver, comme un cri lancé au ciel. Un requiem, une supplique. En les sauvant, elle pensait pouvoir se sauver elle-même. Mais elle se mentait, elle le savait très bien. Jamais elle n'arriverait à se sauver, jamais personne ne serait là pour elle. Les coups de feu retentissent, et elle les somme de la suivre. Certaines s'exécutent, d'autres se font attraper par des hommes. Ils les entraînent avec elle, viles bourreaux qui n'en ont pas fini. Mais Narcissa, le sait, elle ne les laissera pas s'échapper avec elle. Alors elle sort ses dagues et court dans leur direction. Elle tranche la gorge de l'un, et envoie son autre dague dans la tête d'un autre. Leurs corps tombent sur le sol, et aspergent les filles d'une pluie de sang. Elle baisse les yeux, avant de les relever aussi froidement. « Je ne vous promet pas que tout ira bien, ou que tout ira mieux. Mais vous méritez de vivre, encore, alors suivez-moi. » Elle reprend ses dagues en main et se met à courir avec les filles à sa suite, elle en voit certaines encore prises entre deux feux et serre les poings. S'en est trop pour elle. « Restez derrière-moi. » Red Hood est aux prises avec les criminels, et certaines filles se recroquevillent sur le sol. Tentant d'échapper au combat. Tentant de survivre, de ne pas être des dommages collatéraux. Les flammes dansent dans les prunelles de l'infernale, et sans même sourciller, ses bras s'embrasent. Flammes dévastatrices qui s'emparent d'elle, et qui fendent sur les criminels. Elle les brûle, comme elle a été brûlée. Elle augmente la température de ses flammes, à mesure que les corps se mouvent. Danse qu'ils entreprennent, tambourinement dans le palpitant de la déesse. Elle est courroux, dévastation. Elle joue avec les flammes de l'enfer, s'amuse des cris de douleurs qui pénètrent dans l'atmosphère. Puis elle s'arrête. Les flammes continuent de danser, spectacle ardent qu'elle se plaît à regarder. Odeur de chaire brûlée qui caresse ses narines, effluves de souvenirs n'ayant pas encore cicatrisés. Elle inspire, puis se tourne vers les quelques filles encore derrière elle. « Continuez de courir, et montez. » Le cri de Red Hood résonne, et la narcisse se retourne vers lui. Elle plonge ses prunelles chocolat vers les flammes, et le voit apparaître. Il est furibond, et désabusé. Elle peut sentir la colère émaner de lui, comme les flammes de ses bras. Mais Narcissa n'a pas peur. Non, elle n'a peur que d'une seule et unique chose désormais. Qu'on lui arrache Gabriel. Et c'est la seule et unique chose qui la terrifie. Même la mort ne lui fait plus peur, parce qu'elle la désire autant qu'elle désire la vie. Parce qu'elle l’accueillerait comme une vieille amie, comme sa sauveuse. « C'est ce que j'étais en train de faire, jusqu'à ce que tu sois dépassé par les événements. Tu n'as même pas vu, les filles qui allaient être prise entre vos tirs. » Elle fait craquer sa mâchoire. « La majorité d'entre elles, est en train de monter au moment où on parle vers l'air libre. Il faut encore.. » Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase, l'intrépide. Parce que Red Hood l'attrape par le bras et la pousse. Elle entend le coup de feu. Mais ce qu'elle ressent surtout, c'est la brûlure sur son bras. C'est ce contact déchirant qui agite son esprit, qui fait frémir ses molécules. Il l'avait touché. Il avait osé la toucher. Son muscle se tend, et la douleur est grandissante. Parce qu'elle s'était évertuée à éviter le contact physique depuis tant d'années. Parce qu'elle avait toujours fait en sorte, de toucher, sans qu'on la touche vraiment. Parce qu'elle ne lui avait pas donné l'autorisation. Elle ne voit pas son envie de la sauver, ce réflexe lumineux qui s'est emparé de lui. Elle ne voit que les flammes et le poison. Elle ne voit que les coups de batte, et les vas et vient.  Elle ne ressent que ça. Leurs mains posés sur son corps, caressant sa peau, scarifiant son palpitant. Les images du long métrage tournent dans sa tête. Ce jour là, elle était passée de la belle à la bête en une fraction de secondes. Aussi rapidement que son corps s'était embrasé. Elle frissonne, alors qu'elle est allongée sur le sol. Elle tremble, écho de ses larmes qui veulent percer ses prunelles. Mais elle les retient. Elle peine à respirer, elle peine à garder les yeux fermés. Elle se relève finalement, après avoir reprit son souffle, et inspire une dernière fois. Elle pose son regard sur le corps sans vie de Judah, cet intrépide qui avait voulu la tuer dans son dos. Elle lève sa main vers lui, et son corps se transforme en bûcher. Elle se tourne ensuite vers Red Hood, et regarde l’éraflure sur son bras. Le sang perle, et coule doucement. Elle ne se souvient pas Narcissa, de ce que l'on ressent lorsqu'on est réellement blessé. Lorsque le sang coule et ne revient pas dans nos cellules, elle ne sait plus. Parce qu'elle ne ressent plus rien. Parce qu'elle est morte, et que son corps continue de vivre encore et encore. Sans la laisser se blesser, sans la laisser mourir et trouver la paix. « Ne pose plus jamais la main sur moi, d'une quelconque manière, ou tu finiras comme lui. » Son ton est froid et haineux. Elle se retient de ne pas l'embraser, de ne pas transformer sa chaire viande, et ses os en cendres. Elle entend alors des cris, à l'étage. Les filles. Des membres du gang devaient les empêcher de sortir. « Ne fais plus rien de stupide. » Autrement dit, il ne devait plus tenter de la sauver. Elle s'en remettrait après tout. Elle ne lui laisse pas le temps de répondre, et embrase son corps.

L'incandescence de ses flammes la fait s'envoler, et elle se dirige vers l'étage. Elle redépose les pieds au sol, et se met à courir, ses deux dagues à la main. Elle passe la traînée de sang au sol, et continue en direction des cris. Elles ne sont pas sortis, elles ont prit le couloir opposé. Elle s'enfonce dans un labyrinthe souterrain et s'arrête. Les cris venaient de plusieurs directions, de trop de directions pour qu'elle sache réellement où elles se trouvaient. Elle allait perdre un temps fou. Elle passe ses mains dans ses cheveux, et inspire violemment. Elle ne pouvait pas les laisser souffrir encore plus qu'elles ne souffraient. Elles allaient continuer à souffrir, à se sentir sale et vulnérables. Mais elle ne devait plus subir la violence de ces hommes. Elle s'avance dans un couloir, continue sa lancée. Cul de sac. Elle tombe sur une salle et entre. Des archives, des papiers. Mais aucun signe de vie. Elle s'apprête à faire demi-tour mais la porte se referme derrière elle. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Elle baisse les yeux vers le sol, et se retourne vers l'homme en face d'elle. Sa voix lui avait fait froid dans le dos. La belle et la bête se faisaient face. « Je pourrai te retourner la même question, John. » Elle serre les poings face à son frère. Suppôt de Satan, rejeton adopté de Lilith. De sa mère. Il fait un pas vers elle, et elle ne bouge pas d'un pouce. « Ta petite vendetta ne sert à rien Narcissa. Reviens vers nous, reviens vers ta famille. » Elle se met à sourire, avant de poser une main sur le bas de son ventre. Comme si Gabriel était encore à l'intérieur. Ou comme si, le poison ardent continuait de pulser à l'intérieur. « Qu'elle famille ? Celle qui a tuée son patriarche parce qu'il n'en partageait plus les idéaux ? Celle qui a demandé à violer et brûler l'une des leurs ? Je ne crois pas faire partie de cette famille John. Je ne crois pas faire partie d'une famille d'assassins. » Il fronce les sourcils, puis plonge son regard dans le sien. « Ferme-la, Narcissa. Tu ne sais rien de ce que nous sommes, et de ce que l'on fait. Tu n'es juste qu'une gamine à qui l'on a laissé bien trop de chance, mais qui n'a jamais su les saisir. » Elle se met à sourire, avant de baisser les yeux au sol. Ses poings se serrent d'autant plus et ses ongles pénètrent sa chaire. Les gouttes de sang imbibent sa main, avant de pénétrer sa peau, encore et encore. « Écarte toi de mon chemin John, j'ai des filles à sauver. » Il s'approche de nouveau et lève sa main vers sa sœur. Elle la regarde, et il l'approche de son visage. Il ne le touche pas, et le frôle, comme une caresse invisible. « Tu n'arriveras pas à toutes les sauver Narcissa. Tu n'es pas assez forte. » Elle baisse les yeux, froidement. Ses prunelles brillent, larmes qui veulent percer son regard. Il s'écarte et la laisse passer. Elle ouvre la porte, se retient milles fois de ne pas le brûler dans cette pièce et se remet à courir. « Tu n'arriveras pas non plus à te sauver. » Elle ne l'entend plus, elle ne veut plus l'entendre. Elle ne veut qu'une seule chose. Retrouver ces filles et les sauver. Que Red Hood tombe sur John et l'achève. Elle ne veut rien d'autre que ça, et la paix. Mais elle le sait, c'est impossible. Les souvenirs tournent dans sa tête, continuent d'imploser à mesure qu'elle s'avance. La douleur lancinante lui brûle les entrailles, comme une barre de fer incandescente. Elle fini enfin par tomber sur elle, dans des cages. Elle tente de les ouvrir mais n'y arrive pas. Elle se retourne, remarque que personne ne se trouve dans la pièce, mis à part les victimes. « Où sont-ils ? » Elles se mettent à paniquer, parlent toutes en même temps et Narcissa ne les comprend pas. Parce qu'elles parlent trop vite. Elle tente d'ouvrir une cage, mais n'y arrive toujours pas. Ses mains s'embrasent. Elle va faire fondre les barreaux. Elle entend des bruits de pas. Red Hood. Il s'en était sorti. « Aide moi à les sortir de là. Je ne comprends pas pourquoi ils les ont enfermés. »  Ils s'exécutent. Elle brûle les barreaux, il crochète les serrures. Ils finissent par réussir à les sortir des cages, et retournent sur leur pas. Les hommes réapparaissent alors. Elle se retourne vers Red Hood. « Je vais les ralentir.. sors les de cet enfer. » Elle lui sourit, puis entre dans la mêlée. Ses dagues s'enfoncent dans les corps en mouvement, ses acrobaties lui permettent d'éviter des coups. Puis elle en reçoit un et tombe sur le sol. Elle se relève, donne un coup de coude puis un coup de tête. L'une de ses dague tombe au sol. Elle reçoit un nouveau coup et tombe à son tour. L'un des deux hommes restant, l'attrape par les cheveux et la soulève au dessus du sol. Il joue avec sa dague entre ses doigts, et la met dos à lui. Au loin, elle peut voir Red Hood et les femmes. Ils sont assez loin, il arrivera à les sauver. C'est certain. Elle ne comprenait pas d'où ces hommes sortaient. C'était comme si, ils étaient une armée. Comme si, après en avoir tué un, deux autres repoussaient. Comme les têtes de l'Hydre. Elle inspire profondément, puis elle sent la froideur de la lame contre sa gorge. « Crève, salope. » Elle se met à sourire. Puis se met à crier à l'attention de Red Hood. « COUREZ ! » son cri se perd en étouffement, alors que la lame déchire sa gorge. Le sang se met à gicler au même moment où les flammes s'emparent d'elle. Feu dévastateur qui va tout brûler sur son passage. La déferlante de flammes quitte son corps et fond dans les couloirs, brûle tout ce qui se trouve sur son passage. Les hommes se mettent à crier, et c'est le dernier écho qu'elle entend. Elle s'étouffe dans son propre sang, et elle la ressent. Cette douleur, cette peine, dieu qu'elle l'aimait. Son palpitant faiblit, puis s'éteint. Abysses. Elle le savait, la paix ne serait que de courte durée. Parce que dans quelques minutes, elle reviendrait à la vie. Telle le phénix surplombant ses cendres. Dieu qu'elle avait mal.

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