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 some roses have steel thorns (LUCIAN)

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MessageSujet: some roses have steel thorns (LUCIAN)   some roses have steel thorns (LUCIAN) EmptyLun 11 Juin - 0:18

some roses have steel thorns
lucian & rosalie

Longue journée. Journée sanglante. Pour Waller, la mission est un succès. Mais d'un point de vue humain, c'est un échec. Trois civils morts et une dizaine d'autres grièvement blessés, dont un enfant en bas âge. L'une de leur coéquipière a également perdu la vie. Isabella venait d'avoir quarante-cinq ans, elle avait trois filles et son mari avait disparu de la circulation deux ans plus tôt, la laissant seule à gérer le foyer. Elle ne parlait pas beaucoup, mais était toujours souriante et n'avait pas froid aux yeux. Elle avait été la première à rejoindre l'équipe après Lucian, et Rosie pensait se souvenir qu'elle lui avait dit avoir été pilote de chasse dans l'US Air Force, ou quelque chose du même genre, avant d'être recrutée par Waller. Le métahumain qui l'avait tuée avait été appréhendé, et Rosie avait été horrifiée de voir les agents de confinement arriver sur les lieux de l'incident avant l'équipe médicale. Le nouvel atout de Waller avait été évacué pendant qu'Isabella se vidait de son sang sur le bitume, et il y avait fort à parier qu'il se retrouverait avec une micro bombe dans la nuque avant le jour suivant et serait intégré à la Suicide Squad pour continuer à faire fleurir ses affaires. Rosie avait tenu la main d'Isabella pendant que deux autres membres de l'équipe faisaient de leur mieux pour stopper l'hémorragie. Mais elle avait vu qu'il ne lui restait plus que quelques instants à vivre, alors elle avait fermement serré ses doigts entre les siens pour qu'elle ne se sente pas seule. Elle se souvenait vaguement avoir entendu Lucian hurler au téléphone, avant qu'ils ne soient tous congédiés et renvoyés chez eux après que le corps d'Isabella ait été emporté et la scène nettoyée. Connaissant Waller, elle ferait en sorte que l'affaire soit étouffée, la presse ne parlerait que d'un énième affrontement entre un métahumain abject et les vaillantes forces de l'ordre... Pour elle, ils ne sont tous que des pions, dommages collatéraux inévitables et des pertes acceptables.

Rosie essuie la buée sur le miroir de la salle de bain avec la paume de sa main. Elle soupire quand elle voit son reflet ; dire qu'elle a mauvaise mine serait un euphémisme. Ils ont tous pris de mauvais coups, et Rosie était trop occupée à essayer de protéger ses coéquipiers pour songer à sa propre sécurité. Après avoir pris un mur de plein fouet et après plusieurs atterrissages pour le moins durs, les dégâts sont visible. Mais à défaut d'être complètement saine et sauve, elle est en vie. Elle est couverte d'hématomes dont les teintes varient du noir au bleu, l'un d'entre eux se trouve juste sur sa pommette gauche et les plus impressionnants sont sur ses côtes et ses cuisses. Une entaille profonde sur son bras a nécessité plusieurs points de suture, et elle ne compte plus les écorchures. Elle est en vie. Chaque élancement douloureux le lui rappelle, et elle refuse de s'assommer de médicaments, même pour la diminuer. Depuis sa sortie de l'hôpital, elle ne prend plus de traitement que si c'est parfaitement nécessaire et inévitable. Rosie enfile un débardeur et un short de pyjama en se disant que ses bleus guériront rapidement, et en essayant de repousser dans un coin de son esprit les événements de la journée. Sortie de la salle de bain, elle attrape son téléphone – elle grimace lorsqu'elle remarque des traces de sang sur l'écran. Pendant une seconde, elle songe à appeler Lucian avant de se raviser : il est déjà presque minuit, il est fort probable qu'il soit déjà endormi après une telle mission. Et si ce n'est pas le cas, Sasha l'est sans doute et elle ferait mieux de faire de même avant que la fatigue ne commence à se faire trop ressentir.

Elle sursaute quand on frappe doucement chez elle. À cette heure... ? Nerveuse, elle sonde l'esprit de l'individu derrière la porte avant de se risquer à aller ouvrir. Elle se détend presque immédiatement et quand elle ouvre la porte, elle affiche un petit sourire. « Hey. » La lumière du couloir éclaire faiblement le visage de Lucian, mais pas assez pour que Rosie ne distingue pas son expression, il semble embarrassé. Alors avant qu'il ne cherche une excuse pour expliquer sa présence sur le pas de sa porte à une heure si tardive, elle prend la parole. « Je voulais t'appeler. » Il ne la dérange pas. Au contraire, elle est soulagée qu'il soit là. Elle sait qu'il passe peu de temps avec sa nièce mais ce soir, cette nuit, elle est heureuse que ce soit avec elle qu'il ait voulu être, même si c'est une pensée égoïste. « Je ne voulais pas être seule non plus. » Elle s'écarte et ouvre la porte en grand pour qu'il puisse entrer avant de la refermer à clé derrière eux. Elle prend une profonde inspiration avant de se retourner vers lui, réalisant à peine que c'est véritablement la première fois qu'ils se retrouvent complètement seuls. Ce n'est pas comme se retrouver à deux dans un café ou un restaurant pour un rendez-vous, avec une foule d'inconnus autour d'eux limitant leur intimité. Sasha n'est pas là non plus, et ils n'ont pas besoin de – mal – feindre l'indifférence pour ne pas avoir la moitié de leurs collègues sur le dos. Cette fois c'est différent, et Rosie pense que Lucian le sait aussi bien qu'elle. « Est-ce que ça va ? » Ce n'est pas une question innocente. Elle n'a pas oublié ce que Lucian lui a dit, à propos de la perte de son équipe lorsqu'il était encore capitaine dans l'armée, ni même sa réaction lorsqu'elle lui a demandé de lui parler de son passé de soldat. Aujourd'hui ils ont perdu quelqu'un, et si Rosie ne peut dire avoir été particulièrement proche d'Isabella, Lucian la connaissait bien mieux qu'elle. Mais quelque chose lui dit que ce n'est pas pour s'épancher et pleurer sur son épaule qu'il est venu la rejoindre chez elle en pleine nuit.
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MessageSujet: Re: some roses have steel thorns (LUCIAN)   some roses have steel thorns (LUCIAN) EmptySam 16 Juin - 0:12


ROSALIE & LUCIAN

some roses have steel thorns

Accroupis, tu observes la scène de carnage. Une réussite, mais pas pour tout le monde. Aujourd'hui tu as perdu un agent, mais aussi une amie. Isabella est arrivée peu de temps après toi chez NIGHTSHADE, et vous avez très vite pris l'habitude d'être un soutien l'un pour l'autre. Une officière exemplaire, une mère aimante, et une femme dévouée. Voilà ce que le monde a perdu. Chaque jour qui passe est de plus en plus difficile. Tu ne supportes plus tous ces morts, tous ces visages ensanglantés ou sillonnés de larmes. Tu en as trop vu là bas, en enfer, et tu en vois encore beaucoup trop aujourd'hui. Le regard vide, tu te remémores chaque instant que tu as partagé avec elle, en son honneur, en sa mémoire. Tu sais que Waller se fichera bien de cette perte, ce n'est qu'une femme qu'elle remplacera par un autre agent demain. Toi, tu ignores encore comment tu vas encaisser son absence. Comment tu vas la supporter. Tu n'es pas le seul à souffrir, nombreux étaient ceux qui l'apprécié. Elle avait cette légèreté, même dans les situations les plus périlleuses. Comme un rayon de soleil dans un tunnel d'obscurité. Ta seule consolation, c'est qu'elle ne soit pas morte seule. Rosalie était là, elle lui a tenu la main jusqu'au dernier soupir. Et même si tu n'as rien dit, tu lui en est reconnaissant. Sa bonté est précieuse. Aussi bien pour toi que pour toute cette équipe. Quand tu te redresses, c'est pour voir l'ambulance renfermer les portes sur le corps sans vie de ton amie. Les secours sont arrivés trop tard. Evidemment, ce n'était pas la priorité. Le méta-humain appréhendé, les dégâts pouvaient bien patienter. Ce n'était déjà presque plus son problème. Avant de partir, tu incites tes agents à sortir ce soir, à profiter de leur nuit de la façon qu'ils voudront. Autour d'un verre, entouré de ceux qu'ils aiment, ou pourquoi pas même devant une console de jeu. Qu'importe ce qu'ils feront, tant qu'ils mènent une vie normale, pour quelques heures.

En tant que chef de l'équipe, c'est à toi que revient la tâche d'annoncer la nouvelle à sa famille. Waller pourrait le faire, oui, mais tu sais que ce serait impersonnel, froid, bref et au téléphone. Tout ce qu'ils ne méritent pas. Ce n'est pas la première fois que tu te rends devant la maison d'un de tes agents, annonciateur de mauvaises nouvelles, mais c'est toujours terriblement douloureux. Encore plus quand il y a des enfants en jeu. Ils attendent le retour de leur mère, sans savoir encore qu'elle ne reviendra plus. Et c'est à toi de leur annoncer. Quand son époux ouvre la porte, il comprend tout de suite. Ils comprennent toujours. Tu prononces ton discours conventionnel mais protocolaire, et lui offre les dernières affaires d'Isabella. Les enfants sont derrière leur père, ils écoutent, ne pleurent pas encore. C'est trop violent. Trop brutal. Tu n'oses pas les regarder. Tu penses à Sasha qui a subi l'épreuve deux fois à un âge où s'épanouir auprès de ses parents est primordial. Tu ne sais pas quoi dire de plus, et préférant leur laisser leur intimité, tu fais demi-tour et rentre chez toi. Tu as demandé à tes hommes de s'amuser, de vivre, mais est-ce que tu en es toi-même capable ? Dans cet appartement vide, Sasha étant chez une amie, tu te sens mal. Seul. Les images défilent dans ton esprit et t'aimerais les faire taire. Alors tu bois un verre. Puis deux. Les heures passent mais le sommeil ne vient pas. Assis dans le canapé, tu tentes de te concentrer sur l'écran, en vain. T'es épuisé par cette vie, t'aimerais que tout soit plus... facile. Et la facilité, peut-être que tu peux la trouver ce soir. Celle qui pourrait t'apaiser existe, il te suffit de la rejoindre.

Quand tu te retrouves devant la porte de Rosalie, tu ne sais plus très bien ce que tu fais là. Il est tard, peut-être qu'elle dort, et tu t'en voudrais de perturber son sommeil. Mais c'est plus fort que toi. Il faut que tu la vois. Alors ton poing frappe quelques coups, en attendant que son visage se dessine de l'autre côté. Tu es confus, gêné, tu ne sais quoi lui dire pour justifier une visite aussi tardive. « Je... euh... » Heureusement, elle me met rapidement un terme au malaise. La solitude était pesante pour elle aussi, te voilà grandement soulagé. Journée difficile. Non, année difficile. A.R.G.U.S, Sasha, Rosalie, c'est trop, et ce soir, tu n'arrives plus à tout porter sur tes épaules pourtant solides. Quand tu pénètres à l'intérieur de l'appartement, le calme te frappe. Il n'y a personne d'autres que vous. Ni inconnus, ni collègues, ni Sasha. Vous êtes libres de faire ce que bon vous semble. Personne pour surprendre. Personne pour vous interrompre. Est-ce conscient de ton propre désir que tu es venu ici ? Tu l'ignores. Mais il est brûlant. « Maintenant ça va. » C'est la vérité. Sa simple présence suffit à te calmer. A faire disparaître la douleur. Est-ce que tu vas engager une conversation qui ne mènera à rien ? Tu n'as pas envie de parler, d'Isabella ou de quoi que ce soit d'autres. Ce soir, tout ce que tu veux, c'est elle. Mais comment lui faire comprendre sans que ce ne soit trop brutal ou précipité ? Tu n'as pas oublié tout ce qu'elle t'a confié, et même si ça trotte encore dans un coin de ta tête, t'es persuadé que ça ne l'empêche pas de vouloir la même chose que toi. Une proximité. Une intimité. Parce que vous vous êtes retenus assez longtemps, pas vrai ? Alors au diable les mots. Doucement, tu te rapproches d'elle. Pour qu'elle comprenne, pour qu'elle anticipe, et qu'elle puisse se dérober si jamais ça ne lui convient pas. Tes lèvres viennent attraper les siennes, d'abord avec tendresse, puis rapidement avec désir. Ta présence ici en plein milieu de la nuit n'est-elle pas déjà assez éloquente ?  Dans le doute, ta main vient glisser sous son haut, afin de pouvoir caresser son dos. La suite n'appartient désormais à qu'elle.

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MessageSujet: Re: some roses have steel thorns (LUCIAN)   some roses have steel thorns (LUCIAN) EmptyDim 17 Juin - 15:53

some roses have steel thorns
lucian & rosalie

Rosie est surprise quand Lucian l'embrasse. Pas parce qu'il ne l'a jamais fait auparavant, ni même parce qu'elle ne s'attendait pas à une telle entrée, mais parce qu'elle ne l'a jamais senti aussi empressé, dans l'urgence. Ce n'est pas qu'elle se soit sentie prise au dépourvu, mais Lucian est un homme plutôt posé et qui réfléchit plusieurs fois avant d'agir. Alors cette soudaine fébrilité la surprend, mais elle ne lui déplaît pas. Elle lui rend son baiser, et remarque qu'il a un léger goût d'alcool – whisky, peut-être ? Mais il n'est pas ivre, loin de là. Elle est même certaine qu'il n'a jamais été aussi lucide que maintenant, un verre ou deux lui auront peut-être donné la dose de courage qui lui manquait jusque là. Elle frissonne quand elle sent sa main glisser sous son débardeur, puis se crispe. Mais ce n'est absolument pas parce que ce contact l'effraie, c'est simplement... « Aouch. Je crois que j'ai un bleu de la taille d'un ballon juste là. » Et ailleurs, aussi. Elle ne veut surtout pas qu'il se méprenne sur ses réactions, qu'il s'imagine qu'elle ne veut pas qu'il la touche. Ce n'est pas le cas. C'est vrai, pendant longtemps et parfois encore aujourd'hui, le moindre contact physique avec un homme la dégoûtait au plus haut point, tout autant que cela déclenchait chez elle de véritables crises de panique et ravivait des souvenirs qu'elle aurait préféré pouvoir effacer de sa mémoire. Mais ce n'est pas le cas avec Lucian. Pas une seule fois elle ne s'est sentie mal à l'aise ou menacée en sa présence, elle a toujours eu confiance en lui et cela même avant de savoir ce que l'avenir leur réservait. Avec lui... Avec lui, elle a envie de commencer à vivre, enfin. Elle a envie de savoir ce que cela fait d'être aimée par quelqu'un, sur le plan physique comme sur le plan sentimental. Les sentiments, eux, sont déjà là, leur rapprochement rapide après Paris n'a fait que le confirmer. Quant au reste... Peut-être est-ce la véritable première occasion qui se présente à eux. Il n'y a personne pour les interrompre, et les quelques réserves qu'ils ont pu avoir par le passé ne sont plus là. Rosie sait aussi bien que lui ce qu'elle veut, elle doit juste elle aussi trouver son courage pour réussir à se lancer.

C'est ce dont elle a envie et elle en sûre, alors elle hoche la tête doucement et plusieurs fois pour le faire savoir à Lucian. À quoi bon le nier ? Elle est amoureuse de lui, elle veut connaître la chaleur de ses bras et sa tendresse. Elle veut qu'il lui apprenne que l'amour, ce n'est pas ce qu'elle a vécu. Il n'y a ni contrainte, ni violence, ni douleur, ni déshumanisation. Ce n'est pas censé être quelque chose de terrible, et Rosie en a assez de n'avoir que son traumatisme en guise d'exemple. Elle a déjà prouvé être plus forte que ces monstres en leur survivant, mais maintenant elle veut réussir à reprendre sa vie en main, une bonne fois pour toutes. Elle se rapproche de nouveau de Lucian pour l'embrasser, le cœur battant un peu plus fort que d'ordinaire. Il ne s'agit pas uniquement d'elle, lui aussi a vécu un véritable enfer, et Rosie n'a jamais eu la prétention de croire que ses blessures puissent être plus importantes que les siennes. Lui aussi a besoin d'être réconforté et aimé et cela tombe bien, c'est ce qu'elle meurt d'envie de faire. Elle l'embrasse jusqu'à manquer de souffle, puis encore une fois, comme pour affirmer ses certitudes encore un peu plus. Quand elle finit par s'écarter, elle prend sa main et l'entraîne dans sa chambre ; et là, elle a l'impression qu'ils sont véritablement isolés du reste du monde, enfin seuls. Un instant, elle reste dos contre la porte, sans quitter son regard. Est-ce qu'elle se fait des idées, ou bien il y a déjà beaucoup d'électricité dans l'air... ? Un peu hésitante, elle pose ses mains sur son torse, puis finit par attraper son t-shirt, qu'elle lui retire en douceur, sans se précipiter. Elle se sent rougir quand elle pose les yeux sur son corps à moitié dénudé, elle le trouvait déjà terriblement séduisant avec ses vêtements, alors sans... Elle n'a aucun doute sur le fait d'être une femme chanceuse, après tout être inexpérimentée dans le domaine de l'amour ne fait pas d'elle une idiote, elle a bien vu les regards énamourés et lourds de sens de plusieurs de leurs collègues. Des femmes que Rosie considère souvent comme beaucoup plus attrayantes qu'elle à bien des égards, alors elle ne peut qu'être flattée qu'il se soit intéressé à elle avec sincérité, sans la juger à aucun moment. Elle est chanceuse, et si elle n'avait pas vu un aperçu du futur, elle n'y aurait pas cru.

Elle fronce légèrement les sourcils quand elle remarque les cicatrices sur son corps. Contrairement à elle, il est couvert de marques qui lui rappellent sans cesse ce qu'il a traversé, et il ne s'en débarrassera pas. Mais les histoires de ces stigmates sont pour un autre soir, Rosie n'a pas envie de laisser leurs passés respectifs leur voler ce moment. À son tour, elle retire son haut en faisant de son mieux pour lutter contre sa timidité naturelle et contre l'impression qu'elle se rend ainsi complètement vulnérable. Mais c'est le cas, n'est-ce pas ? C'est tout l'intérêt de la chose, se dévoiler, s'abandonner, se faire confiance. Du moins, c'est ce que cela représente pour eux. Rosie finit par réussir à mettre ses insécurités de côté pour décroiser les bras, et elle lève les yeux au ciel. « Je te promets, d'ordinaire je ne suis pas aussi... bleue... violette ? » Un petit rire nerveux lui échappe. Après un bref moment d'appréhension, elle se surprend à ressentir... de l'impatience ? Elle se rapproche de Lucian jusqu'à ce que sa poitrine rencontre son torse, et laisse ses mains glisser sur sa peau brûlante pendant quelques secondes, avant de relever les yeux vers lui. « Montre-moi. » Apprends-moi. Apprends-moi à t'aimer.
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MessageSujet: Re: some roses have steel thorns (LUCIAN)   some roses have steel thorns (LUCIAN) EmptyMer 20 Juin - 0:00


ROSALIE & LUCIAN

some roses have steel thorns

Tu détestes voir ces bleus sur sa peau. La savoir ainsi esquintée te serre le cœur. Parce que t'aimerais lui offrir tellement plus que des missions dangereuses et douloureuses. T'aimerais pouvoir lui donner la vie qu'elle veut, sans souffrance, sans coups reçus, sans de nouveaux traumatismes à ajouter à la liste. Du bout des doigts tu caresses ses hématomes, comme si ça allait suffire à les faire disparaître. Tu ignores comment finira cette soirée, mais quoi qu'elle décidera, tu seras là pour panser les maux. Tu n'es pas ici pour partager ses draps, tu es ici pour simplement être avec elle. Evidemment, il te faudra éteindre cette envie qui bouillonne, dangereusement, mais il n'y a rien que tu ne ferais pas pour qu'elle soit à l'aise et en confiance avec toi. Peu importe le temps que ça prendra. Tu ne veux surtout pas qu'elle s'imagine que tu es en train de la presser, de pousser pour que l'acte soit accompli. Non, vous n'avez pas à consommer votre relation si elle n'en ressent pas l'envie. Tu cherches son regard, tu cherches une réponse. Il y a tellement de choses qu'elle ignore encore sur l'union entre deux personnes qui vibrent l'une pour l'autre. C'est loin, très loin de ce qu'elle a connu par le passé. S'aimer ainsi, c'est tout partager avec l'autre. C'est s'abandonner à lui sans retenue. Tu te donneras à elle autant qu'elle se donnera à toi. C'est s'exprimer au-delà de simples mots. L'amour, c'est beau. L'amour, c'est la plus belle chose qui soit. Et t'aimerais pouvoir lui montrer. Ton sourire s'élargit à mesure qu'elle hoche de la tête. Qu'as-tu besoin de dire de plus ? Quand elle t'embrasse tu la serres contre toi, avide de sentir son corps épouser parfaitement le tien. C'est une énorme preuve de confiance envers toi, et tu mesure l'acte à sa juste valeur. C'est avec toi qu'elle veut oublier son passé. Si il y a évidemment un peu de pression, il y a surtout beaucoup d'excitation. Vous allez passer à une nouvelle étape de votre relation. La plus profonde. La plus intime. Après ça, plus rien ne sera jamais comme avant. Pour elle comme pour toi. Car si pour Rosalie c'est prendre le dessus sur des années de souffrance, pour toi c'est t'autoriser à nouveau au bonheur. C'est être humain, tout simplement.

Quand elle t'entraine dans la chambre, ton cœur bat plus fort. Il tambourine. Vous n'avez échangé que quelques baisers et regards, mais déjà tu te sens fébrile. Doucement, elle se rapproche pour poser ses mains sur toi, et retirer le bout de tissu qui l'empêcher de sentir ta peau sous ses doigts. Chaque caresse t'arrache un frisson. Tu avais presque oublié ce que c'était que de se sentir aimé par une femme. Et non, les marques que tu portes sur ton corps ne viendront rien gâcher. Tu ne penseras pas à ça ce soir. Ce n'est qu'entre elle et toi. Vous l'avez amplement mérité. Quand vient son tour, tu ne détaches pas une seule seconde ton regard d'elle. Pour la première fois, tu la contemples. Loin de toi l'idée de la mettre mal à l'aise avec cette insistance, mais tu ne peux réprimander ton attirance. Tu la trouves belle. Magnifique même. Et elle ne devrait pas à se sentir gênée de se dévoiler à toi. « Même ainsi tu es parfaite. » Qu'importe les bleus, bientôt ils auront complètement disparus. Rien de tout ça n'interviendra ce soir. Cette nuit est à vous, rien qu'à vous. Le reste n'a pas sa place entre ces murs.



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MessageSujet: Re: some roses have steel thorns (LUCIAN)   some roses have steel thorns (LUCIAN) EmptySam 23 Juin - 15:16

some roses have steel thorns
lucian & rosalie

Parfaite. Personne ne l'a jamais décrite ainsi. Personne ne l'a jamais regardée ainsi. Pour la toute première fois de sa vie, elle se sent désirée et aimée, écoutée et respectée. Quand il l'embrasse, elle parvient à mettre son appréhension de côté. Elle ne veut pas que son passé vienne gâcher ce moment, elle en serait mortifiée. Comme elle, Lucian mérite ce moment. Et même en étant assez ignorante de ces choses là, Rosie sait très bien que ce n'est pas une simple histoire de sexe, ça n'a rien de superficiel ou de passager. Peut-être aurait-elle pu le craindre si elle n'avait pas vu de ses propres yeux ce que l'avenir leur réserve. Les mots n'ont pas encore été prononcés, mais il sait ce qu'elle ressent pour lui, et elle sait ce qu'il ressent pour elle. Parler n'est pas toujours nécessaire, il suffit de se comprendre. Sa peau comme celle de Lucian est brûlante, et elle a l'impression d'avoir des bouffées de chaleur. Après tant de temps à faire preuve de retenue, chaque baiser en appelle un autre, chaque caresse la fait frissonner. Elle en oublie même la douleur de ses hématomes, elle ne fait plus attention qu'à cette chaleur jusque là inconnue qu'elle sent naître en elle. Elle se sent idiote d'avoir cru qu'avoir connaissance de leur destin risquait de compromettre la spontanéité. La seule chose que cela ait fait, c'est mettre à plat ce déni dans lequel ils s'étaient mutuellement réfugiés, sans doute par crainte de faire quelque chose de mal. Par crainte de ne plus savoir être humain. Par crainte de ne pas être digne ou capable d'amour après tant d'années d'horreur. Mais ils le sont – ils le sont et c'est tout ce qui importe pour cette nuit.



Encore essoufflée – et un peu bouleversée – Rosie a posé sa tête contre le torse de Lucian et passé un bras autour de lui. Elle entend son cœur tambouriner, et sans doute que le sien est tout aussi agité. Elle a besoin d'un moment pour retrouver ses esprits, et quand elle parvient enfin à retrouver la parole, elle ne sait pas si ce qu'elle dit a le moindre sens. « C'était... C'était... Complètement différent de ce à quoi je m'attendais... » En réalité, elle n'avait pas d'attentes particulières, elle avait mis de côté tout et n'importe quoi s'approchant du sujet des relations charnelles. Mais là, avec lui, elle a découvert quelque chose qui est à ses yeux exceptionnel, qui lui a permis de connaître autre chose que la violence et la douleur. C'était parfait, et pas uniquement d'un point de vue physique – quand bien même elle ne nie pas que ça l'était aussi. Elle se redresse, mais au lieu de se laisser glisser sur le matelas, elle s'allonge à moitié sur lui. Elle lui sourit, l'embrasse, puis fronce les sourcils en affichant une mine faussement sérieuse. « J'ai une question très importante. » Elle pose un doigt sur son torse. « Comment est-ce que tu fais pour cacher tous ces muscles sous tes vêtements ? » Il ne lui faut pas bien longtemps avant d'éclater de rire, après ce compliment à peine dissimulé sur son physique. Elle le trouve terriblement séduisant, pourquoi le cacher ? S'il ne l'a pas deviné à sa façon de le caresser un peu plus tôt, voilà qui est fait ! Elle se penche de nouveau pour l'embrasser, un peu plus longuement cette fois. Oserait-elle déjà en redemander un peu ? Peut-être bien, mais qui le lui reprochera ?  
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MessageSujet: Re: some roses have steel thorns (LUCIAN)   some roses have steel thorns (LUCIAN) EmptyMar 26 Juin - 19:33


ROSALIE & LUCIAN

some roses have steel thorns

Le consentement est primordial. Ce n'est pas parce qu'elle est attirée par toi qu'elle est prête à passer à l'acte. Une image de son passé pourrait venir la paralyser, ou soudainement la brusquer. Et ce moment, cette concrétisation de deux années à vous tourner autour, tu ne veux surtout pas le gâcher. Mais à nouveau, Rosalie fait preuve de détermination. Elle fait le choix d'arracher les pages raturées de son histoire pour écrire des lignes plus belles. Ce qui suit est logique, fort, évident. Quand vous ne faites qu'un, vos deux corps réagissent instantanément l'un à l'autre. C'est une communion, une osmose entre deux êtres que tout est destiné à rassembler. Ton bassin se meut avec délicatesse, puis avec beaucoup plus d'entrain. A mesure que tu réalises qu'elle se laisse de plus en plus aller, ton rythme s'accélère et s'intensifie. Tu ne t'attends pas à ce que cette première fois soit parfaite, mais tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour que cela reste un instant de plaisir partagé. Et ton plaisir à toi ne fait aucun doute, quand tu ne cherches plus à retenir ces râles qui s'échappent de ta gorge. Toujours attentif à ses réactions, tu finis toi aussi par lâcher complètement prise. Tout est si naturel que toutes les questions que tu te posais disparaissent rapidement, et tes gestes se font instinctivement, en réponse à ses émotions. Ses premiers gémissements te donnent des frissons tout le long du corps, et intensifient les tiens. De temps à autre, tu viens chercher ses lèvres pour reprendre un peu de souffle. A moins que ce ne soit le contraire ? Vous n'avez pas encore parlé librement de sentiments, mais n'est-ce pas ce que vous êtes en train de faire ? Parfois, il n'y a pas besoin de mots pour s'exprimer, et les regards que vous échangés, les caresses que vous vous donnez, sont peut-être encore plus éloquents.

Un sourire satisfait étire tes lèvres. C'était... plutôt pas mal ? Ta poitrine se soulève encore lourdement après les efforts fournis, Rosalie tout aussi épuisée contre toi. De ta main tu caresses son épaule, attendant le verdict. Car oui, même si tu n'es pas de ces amants qui recherchent constamment l'approbation de leur compagne pour se rassurer sur leur performance, là, c'est différent. C'est la première vraie expérience de Rosie, et t'aimerais savoir tout de suite si tu as mal fait les choses. C'est toujours difficile de trouver une bonne osmose avec une nouvelle partenaire, mais là, la tâche était encore plus ardue. Si il y a quoi que ce soit que tu pourrais faire mieux, qu'elle n'hésite surtout pas à t'en faire part, tu ne seras pas le moins du monde vexé. Mais contre toute attente, le plaisir semble avoir été largement partagé. « Différent mais en bien, hein ? » Tu ris doucement, avant de lui sourire quand elle s'allonge contre toi. Le sexe est toujours différent quand il se partage avec quelqu'un de confiance, quelqu'un qu'on aime. Ce n'est pas un acte sale ou dénaturé de tout sentiment. Ce n'est pas ainsi qu'il est censé être. Mais tu te doute combien cela doit être difficile de se détacher de cette image, gravée dans son esprit depuis de longues années. Comment se soustraire de cet horrible ressentiment quand on a connu que ça dans sa vie ? Elle s'est donnée à toi ce soir, elle s'est donnée entièrement, autant physiquement que mentalement, voilà pourquoi au-delà du plaisir, cette nouvelle étape franchie est fondamentale pour votre couple. Couple. Tu te surprends toi-même en songeant à cette appellation pour vous décrire. Mais finalement, n'est-ce pas ce que vous êtes ? Existe t-il un autre terme pour vous décrire ? Même si tu n'as jamais cherché à mettre un mot sur ce que vous étiez – il faut dire que votre situation est particulière – l'évidence est là. « Je porte du XL, c'est pour ça. » Tu ris avec elle, à la fois amusé et flatté par sa question. Tu n'as jamais porté attention sur ce que les gens disaient de toi, mais avec elle, tout est important.

Et maintenant quoi ? Simplement s'endormir ? Non, tu te sens beaucoup trop enthousiasmé pour parvenir à trouver le sommeil. En plus d'en avoir aucune envie. Et Rosalie semble d'humeur joueuse, ce qui te conforte dans l'idée d'étirer encore cette nuit et de profiter encore un peu de ce moment ensemble. « Vous voulez quelque chose mademoiselle Rosewood ? » Sourire taquin, ton regard en dit long. Même si tu serais prêt à recommencer, tu ne veux pas être celui qui initie le second acte. Trop présomptueux. Ce n'est pas parce que tout s'est bien passé qu'elle se sent prête à reprendre quoi que ce soit. « Un verre d'eau ? » Mais ne rien n'initier ne veut pas dire ne pas provoquer. Et ça, tu sais très bien le faire. « Un petit bout de chocolat ? » Pour l'énergie, car il se pourrait qu'elle en ait prochainement besoin. Tu lui voles un baiser, avant d'étirer à nouveau ce sourire provoquant aux coins de tes lèvres. Cette complicité entre vous est tout aussi importante que le reste. Même si l'acte était réussi, ce qui s'en suit est tout aussi crucial à tes yeux. Savoir prolonger les caresses et conserver toute cette affection. C'est la différence entre du sexe pur et simple et une forte intimité partagée. Tout ne se joue pas avant que les corps ne s'épuisent. Tu veux que tout soit parfait. Tout. « Ou autre chose peut-être ? » Tu tentes de garder ton sérieux avant d'éclater de rire. Il faudrait quand même être fou pour s'arrêter là, pas vrai ? La nuit ne peut pas se conclure aussi prématurément. Tu en as envie, et il y a peu de chance pour qu'elle soit passée à côté. Tout comme tu n'es pas passé à côté des regards qu'elle te lance. Mais en bon gentleman, tu te plieras aux besoins de madame. Tu ne prends de toute évidence pas un grand risque, puisque vous êtes depuis toujours sur la même longueur d'onde.

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MessageSujet: Re: some roses have steel thorns (LUCIAN)   some roses have steel thorns (LUCIAN) EmptyJeu 28 Juin - 23:49

some roses have steel thorns
lucian & rosalie

Rosie fait taire cette petite voix qui lui murmure insidieusement que c'est trop beau pour être vrai. C'est beau, oui, et c'est tout ce qu'il y a de plus vrai. Ce n'est ni un rêve, ni une vision, ni une illusion. Elle le sait, parce qu'elle ne s'est jamais sentie aussi vivante que ce soir. Si elle ne pourra pas tirer un trait sur tout ce qui lui est arrivé en une seule soirée, c'est un grand pas en avant. Après la violence, la tendresse. Et après la douleur, le plaisir. Son étreinte avec Lucian était parfaite pour des dizaines de raisons, certaines plus évidentes que d'autres. C'est véritablement la première fois qu'elle le voit aussi détendu, comme s'il s'autorisait enfin à être humain. Quant à elle, elle se sent enfin aimée – comme elle le méritait depuis longtemps ? Peut-être que le proverbe pourtant si naïf dit vrai, l'amour donne des ailes. Si l'avenir n'est pas encore aussi rayonnant que Rosie le voudrait, il est en tout cas beaucoup moins sombre. Et quoi qu'il en soit, elle n'a pas envie de penser à ces choses là ce soir, elle ne veut pas voir de terribles pensées venir gâcher cet instant. La journée a été suffisamment éprouvante, nul besoin d'en rajouter. Une nouvelle journée viendrait bien assez tôt, et avec elle son lot de problèmes. Elle éclate de rire quand Lucian lui demande si elle a besoin de quelque chose, comme si quoi que ce soit d'autre puisse lui faire envie. Non, pas même le meilleur des chocolats ne parviendrait à la détourner de lui, même pour quelques minutes. Maintenant qu'elle est dans ses bras, elle ne les quitterait pour rien au monde. En revanche cette "autre chose" qu'il évoque est beaucoup plus tentante... « Je crois que j'ai tout ce qu'il me faut. » Ici et maintenant, comme de façon beaucoup plus générale. À présent, elle ne craint plus la solitude, ses nuits ne seront plus uniquement peuplées de cauchemars et de sueurs froides.

À son tour, elle l'embrasse, se faisant un peu plus entreprenante au fur et à mesure que les secondes s'écoulent. Encore une fois, elle a envie de la même chose que lui. Sa timidité a disparu en même temps que ses vêtements, et elle ne semble pas prête de la retrouver avec lui. La nuit est encore loin d'être terminée, autant en profiter et tant pis pour la fatigue du lendemain. Pour une fois qu'ils peuvent profiter d'un peu de bonheur, il serait dommage de le laisser passer. D'autant plus qu'avec A.R.G.U.S, rien n'est jamais sûr. Demain sera peut-être un jour sans heurts, ou peut-être que Waller décidera une nouvelle fois de les séparer pendant plusieurs jours pour les tester. Elle sera d'ailleurs sans doute la première à remarquer que leur relation s'est officialisée, mais elle se trompera en pensant en être responsable. Même Amanda Waller n'est pas de taille à lutter contre les rouages de la destinée, aussi déterminée soit-elle. Ce qui se passe entre eux n'a rien à voir avec ses vicieuses tentatives de manipulation, leur relation ne sera pas marquée par son influence. Quoi qu'il ait pu arriver, ils se seraient trouvés de toute façon. Sans sa magie, Rosie n'aurait sans doute pas cru à toutes ces choses. Le destin, les âmes et les âmes-sœurs, l'avenir et l'effet papillon... Elle aurait vécu sans y songer, sans s'en préoccuper. Elle n'aurait rien su de ce qui les attendait. Est-ce que cela aurait changé quoi que ce soit ? Non, elle aurait été tout aussi déstabilisée par l'ampleur de ses sentiments pour lui, la seule différence étant qu'elle n'aurait pas eu l'angoisse de l'attente.

Déjà presque étendue sur lui, Rosie se fait un peu plus audacieuse et s'assoit à califourchon sur lui, et le rouge lui monte aux joues mais elle s'en moque. « Tu sais, je pourrais vite m'habituer à tout ça. » A lui, à eux, à cette impression que rien au monde ne peut les atteindre quand la porte de la chambre s'est refermée. « Appelons ça l'effet Lucian Thorne. » Peu importe de quoi il s'agit, une chose est certaine, c'est une bouffée d'air frais dans un monde pollué. Elle se penche pour l'embrasser tendrement en prenant son visage entre ses doigts, avide de douceur. À présent que les murs sont tombés, elle s'autorise tous ces gestes sans même y réfléchir à deux fois. C'est naturel, presque instinctif. Quand elle s'écarte pour reprendre son souffle, elle caresse sa joue du bout des doigts et ne lâche pas son regard. « Il faut que je te dise quelque chose de très important... Je ne sais pas si c'est le bon moment, ou même s'il y a un bon moment pour dire ce genre de choses... » Elle avance en territoire inconnu, ce n'est pas toujours facile de trouver les bons mots. Et quand c'est le cas, encore faut-il avoir le courage de les prononcer. Mais Rosie sait maintenant que l'avenir n'est pas aussi certain qu'elle le pensait, Dr Fate le lui a prouvé. Chaque instant conduit à un autre, et une décision en apparence banale peut avoir des conséquences considérables sur le futur. Le moment présent est précieux, et peut-être éphémère. Aussi dur que ce soit d'y songer, c'est malheureusement la vérité. Là, ils baignent dans le bonheur, mais peut-être que tout sera balayé en un claquement de doigts. Rosie ne sait pas si elle se fait des idées, par crainte de perdre la seule personne à laquelle elle tienne, ou s'il s'agit d'une intuition. « Je t'aime, Lucian. Tu n'es pas obligé de me le répéter, tu n'as même pas à le penser maintenant... Je voulais juste que tu le saches. » Qu'il l'entende. Juste au cas où.
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MessageSujet: Re: some roses have steel thorns (LUCIAN)   some roses have steel thorns (LUCIAN) EmptyDim 1 Juil - 19:32


ROSALIE & LUCIAN

some roses have steel thorns

Quand tu la regardes, t'as cette étrange impression que tout est trop beau pour être réel. Comme un mirage avant un brutal retour à la réalité. Voilà maintenant plusieurs années que ta vie est marquée par différents événements loin d'être reluisants. La guerre, les morts, la torture, la perte des gens que tu aimes. Tu n'as eu aucun répit depuis aussi longtemps que tu t'en souviennes. Et si tu pensais qu'intégrer A.R.G.U.S serait moins déchirant que de mener une troupe au combat, tu t'es complètement fourvoyé. Mais n'était-ce pas ce que cherchait Amanda ? Te faire miroiter une vie plus paisible, tout en continuant d'exercer ce qui te procure une vitale adrénaline ? T'es tombé dans la panneau. Un bon nombre de fois. Mais maintenant, tu parviens à voir les choses sous un autre angle. Si tu n'étais pas entré dans l'agence, tu n'aurais peut-être jamais rencontré Rosalie. Peut-être que vos destins auraient été différents ? Y a t-il seulement des règles avec la destinée ? Impossible de le savoir. Et tout ce que tu sais est déjà bien assez perturbant. Ce que vous êtes en train de vivre, ce soir mais aussi depuis ces deux dernières années, c'est comme une lumière au bout du tunnel. C'est une corde à laquelle tu t'accroches fermement. Sans elle, tu n'es pas certain que tu serais encore humain aujourd'hui. C'est ce qu'elle représente pour toi, une part d'humanité. Elle te fait ressentir des choses que tu pensais oubliées depuis longtemps. L'affection. L'amour. Elle te donne envie de partager, de profiter de ce que la vie a à offrir. Chose à laquelle tu étais pourtant résigné. Rosalie possède des dons magiques, c'est un secret pour personne, mais ce qu'elle a fait pour toi, l'influence qu'elle peut avoir sur ta façon de voir les choses, c'est ça la vraie magie. Et tu ne t'étais jamais senti aussi humain qu'aujourd'hui.

Déjà, il n'y a plus d'hésitation entre vous. Autant de ton côté que du sien. Vous vous embrassez comme si vous le faisiez depuis des mois. Comme si il n'y avait pas eu toutes ces complications et histoires de destin entre vous. Ce soir vous êtes un couple normal. Et peut-être bien que vous l'êtes, après tout. Pourquoi vous n'auriez pas droit au bonheur ? Rosalie assise sur toi, tu dois faire un effort de concentration pour ne pas céder tout de suite à ton envie. Elle ne te rend pas la tâche facile, mais elle a visiblement quelque chose à te confier. Une fausse question comme tout à l'heure, ou une confession plus sérieuse ? Intrigué, tes sourcils se froncent, et tu n'as plus besoin de te battre contre toi-même pour être suspendu à ses lèvres – et non, pas littéralement. « Qu'est-ce qui se passe ? » Ce moment entre vous est si précieux que tu redoutes le moindre petit truc qui pourrait venir le perturber. Vieille habitude que tu as gardé. Tu as appris que rien n'était jamais simple, et que l'imprévu avait toujours sa place quelque part. Mais finalement, ce n'est rien d’inquiétant. Non, loin de là, et pendant plusieurs secondes, tu restes statique, frappé par ses mots. Elle t'aime. Pas comme on pourrait aimer un membre de sa famille ou des amis, non, elle t'aime comme deux personnes amoureuses l'une de l'autre s'aiment. Ta respiration se coupe, et tu n'as plus aucune notion du temps ou de l'espace. Ces mots, ils sont importants. Bien plus importants qu'elle ne l'imagine. Ils scellent quelque chose entre vous. En plus de faire le plus grand des biens. C'est enivrant de se sentir aimé. « Tu-Tu m'aimes ? » Comme si encore une fois, tout était trop beau pour être vrai. Il faut que tu réalises, il faut que tu comprennes qu'elle ne partira pas. Que quand tu te lèveras demain matin elle sera toujours à ses côtés. Que ce n'est pas une personne de plus que tu vas perdre. Rosalie est là, avec toi, et elle compte bien le rester.

Le choc de l'émotion passé, un énorme sourire finit par s'agrandir aux coins de tes lèvres. Elle t'aime. Et tu l'aimes. Oui, c'est évident. Vous vous aimez depuis longtemps, mais sans avoir jamais fait face à ces sentiments. Maintenant que vous êtes libérés de vos propres chaines, il n'y a plus de raison de freiner cette histoire. Pourtant, tu ne lui réponds pas. Tu ne lui confesses rien en retour. Pas parce que tu as peur ou parce que tu ne le penses pas assez, simplement parce que tu veux lui dire autrement. Pas simplement en guise de réponse. Tu gardes ces mots précieux pour le feu d'artifice. Mais tu peux lui faire comprendre autrement, pas vrai ? Tu te relèves et viens attraper ses lèvres. Tu l'embrasses comme tu ne l'avais jamais embrassé. Tu l'embrasses comme si elle était le centre du monde. Tu veux qu'elle comprenne la réciprocité de tes sentiments sans avoir tout de suite à lui dire. Est-ce que c'est mal de ne pas ouvertement lui répondre ? Est-ce qu'elle sera déçue ? Tu espères que non, et qu'elle lira dans tes intentions. Vous avez encore la vie devant vous. A commencer par cette nuit. Et il vous reste encore quelques heures avant le lever du soleil. De quoi lui faire comprendre par un millier de gestes combien tu l'aimes.

sujet terminé


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