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 The Jason Blood Curse (Jason Blood)

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MessageSujet: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyLun 17 Déc - 16:39




The Jason Blood Curse
Jason Blood • George Harkness


48h qu'on l'avait relâché du pénitencier de Belle Reve pour une nouvelle mission. La situation était grave à l'ARGUS. Au moins 74 agents investigateurs d'élites sur les traces d'un danger publique évadé de la prison sinistre où résidait le Suicide Squad. Et à lui, George Harkness on lui avait confié le boulot de merde : trouver un foutue occultiste/mercenaire/il ne savait plus trop quoi. Juste un nom tiré d'un dossier confidentiel : Jason Blood. Pas de photos, pas d'adresse, rien. On le savait juste planqué quelque part à Gotham City on ne savait où.

Le trajet en avion jusqu'à Gotham avait été quelconque. Mais l'exploration dans la ville elle même était déplaisant. Waller avait dit à Harkness de se rendre dans une agence de location de limousine. L'ARGUS avait payé pour qu'on lui fournisse une couverture et un véhicule pour explorer la ville et retrouver l'occultisme/démonologue/machinchose. Le pauvre Captain Boomerang avait comprit que la couverture qu'on lui fournissait sentait le faisandé dès qu'il entra dans le bureau du patron de l'agence de limousine.

Le type appréciait l'art d'avant-garde. Des pièces « artistiques » encombraient son bureau de direction. Butoirs de portes et bibelots en bois sculptés posés sur son bureau. Harkness examina un dieu zoulou. Le sexe viril de cette statue avait 3 glands. Ses yeux en verroterie faisaient camelote. Le directeur de l'agence de limousine se prépara un cigare panatela. Il avait pour cela un outil en forme de déesse noire. Il lui écarta les jambes, inséra le cigare dans son entrecuisse, et en sectionna l'extrémité. Il enfonça un bouton. La bouche de la déesse cracha une flamme pour allumer le cigare. Harkness trouva l'objet à son goût. Le directeur fit de la place sur son bureau pour y poser les pieds.

« Ouais l'ami, j'ai un véhicule pour vous, une tenue, comme celle de mes autres chauffeurs. Je ne sais pas si vous êtes envoyés par la FBI ou la CIA, mais un homme en noir du gouvernement m'a glissé une enveloppe pour vous procurer tout ça. Vous traquez qui ? Un serial Killer ? Batman peut-être ? »

Harkness bouscula le dieu zoulou dont le sexe perdit quelques paillettes. Le patron lança :

« Foutez le camp, vous êtes trop maladroit pour apprécier cette œuvre d'art inestimable. »

Captain Boomerang s'empoigna l'entrejambe et lui sourit jusqu'aux oreilles en guise de réponse.

………………………

Harkness sortit du bureau et ouvrit sa flasque. Il s'enfila une rasade d'alcool de grain à 75 degrés. Il s'amena dans le parking de la compagnie pour prendre sa voiture et son uniforme de chauffeur. Et merde… les limousines Lincoln noirs à châssis long avaient des banquettes aux couleurs de pelages de tigres. Les chauffeurs portaient des smokings à rayures tigrées. La compagnie « Tiger Limo » de Gotham se mettait au service des musiciens, des acteurs de séries B et des riches de la jet-set qui voulaient s’encanailler. 4  limousines Tiger sortirent du parking. Harkness vit le sénateur du New Jersey en compagnie de 4 go go girls à l'intérieur de l'une d'entre elle. Une autre limousine s'approcha dans un grondement de moteur. L'australien visa le chauffeur au volant de la limo VIP. Son smoking tigré laissait de la fausse fourrure partout sur le siège. Et merde. Ses passagers : Nikolaj Coster-Waldau et Lena Heady en train de s'enfiler des canettes de Daïquiris qui pointaient leurs nez hors d'une glacière. Harkness se dirigea vers le bureau du répartiteur de la compagnie. Le type qui tenait le standard le reluqua avec un air effaré : attendez ? C'est ça le super-espion qu'on nous envoie ?

« Je viens chercher mon smoking et ma limo. Ne demandez pas pour qui sonne le glas, car il sonne pour moi. Je suis sûr que Waller l'a fait exprès pour me punir d'avoir foutu le feu au matelas de ma cellule. »

Harkness s'enfila une nouvelle rasade de gnôle et rota.

…………………………


Il roula toute la nuit dans Gotham. Il se garait avec sa limousine devant chaque bar et night-club, à demander qui connaissait Jason Blood le démonologue. Tout le monde ricanait en voyant son accoutrement. L'australien bâilla à s'en décrocher la mâchoire et s'enfila quelques comprimés de valium avec une gorgée de gnôle. Il se prit une pause sieste. Il s'allongea sur la banquette arrière. Ses pieds sortaient par la fenêtre. Un clodo jeta un journal roulé en boule sur ses pieds et le réveilla. Il continua à rôder dans Gotham. Il se sentit ré-envouté par Waller la garce. AU BOULOT !!! Harkness s'enfila 3 comprimés de prozac. Sa veste de tigre peluchait : elle perdait ses poils par paquets.

4 heures du matin. La limousine était équipée d'un bar. Harkness se lampa quelques cocktails. Il roulait en zigzag. Il se gara en plein sur le trottoir devant Wayne Entreprise et dormit comme une masse jusqu'à midi. Personne n'osa appeler la fourrière pour dégager la limo. Une voiture de luxe pareille, ça ne pouvait appartenir qu'à Bruce Wayne… Harkness se réveilla vaseux. Sa veste en peau de tigre perdait ses poils. Ils lui chatouillaient les narines. Il se gara devant l'Iceberg Lounge pour aller glaner des infos. Sa limousine prit à elle seule deux places de parking. Les passants gloussèrent sur son passage. Son smoking en faux tigre faisait marrer tout le monde.

…………………………

Il s'était enfilé des capsules de phénobarbital, il fonçait avec son véhicule. Il heurta la façade du Stratford Arms. Il sortit en titubant et finit par s’asseoir sur la chaussée. Il s'enfila des comprimés de sécobarbital. Au bout de quelques minutes il leva la tête et aperçut Jason Blood (car c'était lui) sur le même trottoir que lui. Harkness se releva en chancelant. Il dit :

« Eh blondie ! Je cherche un tocard sous-doué sur le retour qui s'appelle Jason Blood, tu connais ? Y'a urgence. »

Harkness fouilla dans sa poche de veste à la recherche d'un de ses comprimés qui font planer. Il trouva ce qu'il cherchait. Il ôta l'emballage d'un suppositoire à la morphine. Il plongea la main dans son pantalon et se le propulsa dans le rectum. Il reporta son attention sur Blood :

« Arf ! Ça fait du bien. On en était où déjà ? »

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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyMer 19 Déc - 22:16

the george harkness curse
george & jason

Jason Blood avait toujours été un matinal. Une habitude prise à des temps immémoriaux où les réveils automatisés n’existaient pas encore et où tout un chacun se reposait sur la lumière du soleil filtrant par les rideaux mal tirés, le chant du coq à l’aube, ou un serviteur complaisant selon les moyens des uns et des autres. Difficile aujourd’hui de se débarrasser d’habitudes millénaires, même les jours où tout justifierait de s’accorder un moment de paresse. Mais Jason Blood n’était rien sinon un homme martial, aux habitudes rigoureuses, appliquant avec soin la maxime mens sana in corpore sano, ‘un esprit sain dans un corps sain’. Là où George Harkness avait décidé de s’arrêter devant Wayne Enterprises pour s’accorder un repos bien mérité à quatre heures du matin, Blood s’était levé à peine une heure plus tard, ouvrant les rideaux de son appartement en penthouse sur une Gotham morne, grise, encore étouffée par le brouillard matinal qui gardait les criminels de la ville bien à l’abri du regard corrompu des autorités trop heureuses de détourner le regard contre monnaie sonnante et trébuchante.

La méditation faisait partie intégrante de cette routine à laquelle l’héritier maudit de Camelot s’astreignait chaque matin – une façon pour lui de ritualiser la laisse qu’il maintenait sur le chien fou enfermé dans les recoins de son psyché et de s’assurer qu’elle tenait toujours bien en place. Etrigan était d’humeur bien grognon ce matin-là, Jason pouvait le sentir – il tournait en rond comme un lion dans sa cage en Enfer, sans doute déjà lassé des brimades de Lucifer et de ses confrères qui prenaient un malin plaisir à lui rappeler sa condition à la première occasion offerte. Le démon qui puait l’humain, la honte de la famille, le raté qui portait en lui plus d’humanité que n’importe lequel d’entre eux ; à chaque nouvelle pique, Jason pouvait sentir l’humiliation rageuse bouillir au creux de la poitrine de son alter-ego. Et s’il était complètement honnête ? Il admettait en tirer une certaine satisfaction.

Etrigan l’avait suffisamment torturé ces 1500 dernières années pour que Blood estime mériter les quelques moqueries qu’il lui adressait lorsqu’il apparaissait clairement que le démon était devenu un véritable bouc-émissaire et mouton noir dans le royaume qu’il aspirait tant à conquérir pour lui-même.

Assis en tailleur à même le sol sur un tapis persan, yeux fermés et l’esprit concentré sur les visions qui passaient dans son psyché, rien n’aurait pu le sortir de sa concentration – rien, si ce n’était l’alarme qui résonna dans son cerveau alors que quelque chose (ou quelqu’un) lançait un assaut brutal contre le Stratford Arms et le bouclier mystique qui l’entourait. Aucun objet physique ne saurait endommager l’illustre bâtiment, aussi Blood n’en ressentit-il qu’un vague frisson qui lui parcourut l’échine – mais c’était assez pour indubitablement attirer son attention. On ne saurait être trop prudent. Il rouvrit les yeux et tendit l’oreille, tous sens en alerte, s’attendant presque à une nouvelle attaque qui ne vint pas. Un accident ? Curieux.

Ce n’était pas la première fois ces derniers jours que Blood sentait l’équilibre des choses être perturbé. Voilà quelques temps maintenant qu’il percevait une puissance magique, formidable et saisissante, qui semblait s’être réveillée d’un long sommeil – lointaine encore, mais qui gagnerait sans doute en amplitude avec le temps. Peut-être que les deux incidents étaient liés. Les ennuis n’étaient jamais bien loin, même quand il prenait soin de se tenir à l’écart.

Avec un soupir, il se releva et actionna l’ouverture de l’armurerie. Qui que ce soit en bas à lancer l’assaut contre son autel, mieux valait se présenter préparé.

L’ascenseur du Stratford Arms s’ouvrit avec un ting distingué, et c’est un Jason Blood impeccablement mis et équipé d’un katana particulièrement tranchant qui franchit les portes de son hôtel privé pour contempler la limousine au nez déformé après sa collision avec le bâtiment. Accident, donc. Du moins, c’est ce qu’il songea avant qu’une voix rocailleuse ne l’alpague du trottoir.

Inquisiteurs, les yeux de Jason détaillèrent le personnage pour le moins surprenant (et peu ragoûtant) qui était visiblement à sa recherche, et qu’il devinait être le conducteur du véhicule. Il ne lui fallut que quelques secondes d’observation pour décider de le classifier dans la catégorie des gens grossiers et grotesques avec lesquels il ne voulait rien avoir à faire – même si le simple fait qu’il connaisse son nom était en soi digne d’un certain intérêt. Ou pas, songea-t-il, une grimace de dégoût déformant brièvement son masque évidemment flegmatique.

« Vous disiez chercher Jason Blood à propos d’une urgence. » répondit-il d’un ton détaché, laissant son regard aller du drôle de personnage et son costume tigré du plus mauvais goût à la limousine et vice versa. A l’arrière de son crâne, il senti Etrigan s’agiter.

« Je sens quelque chose au loin se préparer,
Qui que ce soit ce trublion hirsute, je le soupçonne de vouloir nous y mener. »

« Que tu es perceptif, Etrigan. On dirait presque que tu as du sang de démon dans les veines. » répondit l’hôte à son démon, prenant soin de ne rien laisser paraître de cet échange au trublion en question.

Ignorant le conducteur de la limousine, Jason descendit du trottoir et contourna le véhicule et s’approcha du capot, complètement embouté. Il tendit la main et marmonna un sortilège, observant sans la moindre satisfaction apparente la carrosserie se déplier et se remettre en place, la peinture écaillée se voir doter d’une seconde jeunesse. Enfin, et plus important encore, il plaça la main sur le mur attaqué, concentra son énergie magique dans sa paume avant de la libérer. Régénérant le sortilège de protection autour de l’hôtel – les dégâts n’avaient été que très minimes, mais encore une fois, Jason Blood refusait de s’autoriser à prendre le moindre risque.

Pas quand quelque chose se tramait à l’horizon sans qu’il ne sache encore quoi exactement.

« Je suis Jason Blood. » finit-il par déclarer à l’adresse du conducteur – qui avait l’air encore un en un seul morceau, ou du moins assez maître de lui-même pour que Jason s’abstienne de tenter une quelconque magie réparatrice. La dégaine du personnage ne lui inspirait pas la moindre confiance ; s’il pouvait éviter de s’approcher de trop près, il n’allait pas hésiter une seule seconde. « Quelle que soit votre urgence, je vous conseille d’être bref. Qui êtes-vous, et que me voulez-vous, monsieur ? »




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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyMer 26 Déc - 16:03




The Jason Blood Curse
Jason Blood • George Harkness


En voyant le nouveau venu faire preuve de magie pour retaper sa limo, Digger Harkness manqua de s'uriner dessus et de s'étouffer. Vous voyez ses artères qui se gonflent ? Vous voyez sa face d'alcoolo qui passe du rose au violacé malsain ? Et lorsqu'il lui dévoila être le Jason Blood qu'il cherchait, il ne put s'empêcher de brandir un majeur obscène vers le ciel en hurlant :

« Waller ! Espèce de garce ! Vous m'aviez pas dit que cet enfoiré était aussi barré que l'Enchanteresse niveau occulte et sorcellerie ! »

Harkness était persuadé (sans doutes à raison) que la directrice de l'ARGUS l'observait par satellite, comme elle le faisait souvent avec tous ses autres agents. Il se planta devant Blood.

« T'es un magicien-chose-bidule ? Parfait, comme ça on va gagner du temps. Mes antennes font kss kss kss et je soupçonne que tu sais déjà qui est l'Enchanteresse. Voilà le problème : la pouffiasse magique s'est carapatée dans la nature. L'ARGUS est sur les dents. Ils veulent lui mettre la main dessus avant qu'elle ne fasse un trou dans l'écorce terrestre par accident, ou invoque Cthulhu par caprice. C'est là qu'on rentre en scène toi et moi l'ami. »

George exhiba ses dents jaunes à Blood. George avait une drôle d'allure. George avait les cheveux en bataille. George avait tout du camé en plein délire.

« Mais allons discuter dans mon bureau. »

George ouvrit la porte arrière de sa limousine aux fauteuils tigrés et d'un geste façon majordome il invita son hôte à entrer à l'intérieur s'il le souhaitait. George s'engouffra dans le véhicule. Il ouvrit le mini bar et en extirpa une bouteille de vodka. Il s'envoya une rasade dans le gosier. L'intérieur de la limo dégageait une odeur de pets associés aux effluves de 8 ou 9 bouteilles d'alcools différentes. On avait plus l'impression d'être à l'intérieur d'un couloir en lino nauséabond qu'à l'intérieur d'un véhicule de « luxe ». George se cura le nez  et se débarrassa de sa morve d'une pichenette.

« L'ayatollah de la cruauté, j'ai nommé Amanda Waller. Qui a un dossier sur toi, m'a demandé de venir te chercher pour arranger le coup. Je ne sais pas qui couche avec qui dans l'histoire, mais l'ARGUS à besoin de toi bonhomme. Y'a une furie qui taille sa route à travers le pays. Pour info, l'Enchanteresse s'est évadé de notre pénitencier en Louisiane dans la nuit de mardi à mercredi. Et elle est déjà arrivée en Arizona. Elle a détruit 3 villages sur son chemin et dégommé au moins 16 personnes sur la route dans le genre auto stoppeur. Officiellement une tornade a rétamé les villages et un serial killer qui rôde a massacré les gens égarés dans le coin. Mais le secret va pas tenir longtemps. »

Harkness attrapa un stylo qui traînait. Il se le fourra dans l'oreille. Il en extirpa du cérumen. Il ne renifla, il s'en débarrassa d'une pichenette.

« Alors t'en dis quoi blondie ? Tu m'accompagnes en Arizona pour ramener la garce magique à la raison ? Décide toi, on a pas toute la journée. Ah au fait, moi c'est Digger. »

Boomerang sortit du véhicule. Il biberonna une nouvelle gorgée de vodka. Une passante le croisa sur le trottoir. Elle se pinça les narines et décampa. 3 passants s'attardèrent à contempler la limousine tigre d'un air étonné. 3 jeunes habillés en basketteurs. Ils étaient très grand. Ils aperçurent Harkness dans son smoking tigrifié et se marrèrent encore plus. George tituba. Pinky sa licorne rose nounours tomba de la poche de sa veste. Les 3 types ricanèrent et récupérèrent le doudou. Boomerang se mit en rogne et tenta de récupérer sa  peluche. Les 3 types la balancèrent par dessus sa tête. Ils se marrèrent deux fois plus. Ils étaient plus grand que lui, ils lançaient la licorne très haut. Harkness était un nain en comparaison d'eux. Ils firent sauter Georgie. Bas les pattes, à 3 contre 1. Ils se lançaient le nounours rose. Digger faisait des bonds, il s'élançait et sautait. Pas touche : on se passe la patate chaude, à 3 mains. Le nounours voyageait. Pinky volait aussi vite qu'un ballon de basket. La licorne tomba par terre. Les basketteurs s'esclaffèrent. Harkness tomba à 4 pattes pour récupérer Pinky, il se releva en serrant le nounours rose contre lui. Il revint vers Blood. Il lui dit outré :

« Gotham est rongé par les criminels. Mais que fait Batman ? Il n'est même pas intervenu ! »

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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyLun 7 Jan - 11:48

the george harkness curse
george & jason

Arquant un sourcil qui constituait l’expression de surprise suprême chez l‘homme qui incarnait sans doute le flegme britannique dans toute sa splendeur, Jason Blood commençait sérieusement à se demander s’il n’aurait pas mieux fait de rester perché au sommet de son hôtel privé et de laisser ce pauvre type se débrouiller tout seul avec sa limousine de mauvais goût. Malheureusement, le destin, en la personne d’Amanda Waller semblait-il, en avait décidé autrement ; et Blood dut prendre sur lui pour se retenir de lever les yeux au ciel à l’annonce de la fuite de l’Enchanteresse. « Je comprends mieux pourquoi j’ai senti des perturbations dans la Force ces derniers temps. » marmonna-t-il d’un ton sarcastique. Et cette chère Miss Waller s’attendait à ce qu’il fasse équipe avec son larbin pour retrouver une entité millénaire qui avait le pouvoir d’effacer leur réalité d’un claquement de doigts si elle le souhaitait ?

Pour qu’elle décide de faire appel à un sorcier et à ce… cet hurluberlu, la situation devait vraiment être dramatique. A ce rythme, Cthulu serait le moindre de leurs problèmes si l’Enchanteresse décidait de pousser le bouchon un peu plus loin d’une poignée de tragiques massacres.

Jason marqua un instant d’hésitation, puis soupira avant d’entrer dans la limousine à la suite de son étrange hôte – immédiatement saisi à la gorge par l’odeur pestilentielle du véhicule, il envisagea très sérieusement de finalement laisser Etrigan s’occuper de ce cas-là, avant de se raisonner. Ce type n’avait visiblement pas toute sa tête, et n’était clairement pas du genre distingué (ou même civilisé) – il avait vu pire, il verrait encore pire. Un Australien en roue libre ne pouvait pas décemment être pire que les démons qu’il avait croisé au cours de ces quinze derniers siècles… n’est-ce pas ?

Plongé en apnée dans cette limousine aux relents de putois mort, Blood écouta attentivement le résumé succinct et décousu de son visiteur – Digger, son nom était Digger – et ne put réprimer une brève grimace de dégoût face à ses multiples démonstrations de crasse décomplexée. En retrait à l’arrière de son esprit, il pouvait sentir l’hilarité d’Etrigan – profites-en, salaud, c’est vrai que la scène doit être d’un comique à pleurer. « Mr Digger, je – » Mais Jason n’eut même pas le temps de finir sa phrase, que Digger sortait déjà de la limousine sans lui laisser le temps de répondre. Peut-être sa façon à lui de lui laisser le temps de la réflexion.

Sa patience rudement mise à l’épreuve, Jason Blood laissa échapper un long soupir contrit.

« Il me plaît, ce rat d’égout ! »
« Je n’en doute pas une seule seconde, démon. Et sinon, l’Enchanteresse qui s’échappe et n’en fait qu’à sa tête, ça ne te fait ni chaud ni froid ? »
« Bah, la garce peut bien prendre du bon temps et s’amuser,
A sa place, que penses-tu que j’aurais fait ?
Mais, tu le sais, humain, cette maudite Waller nous surveille de près,
Et bien qu’il me peine de l’admettre, il pourrait cette fois que nous devions… collaborer. »

« Pour une fois, je suis d’accord avec toi, Etrigan. Il eut mieux valu que nous fassions ça seuls, mais je doute que Waller nous laisse nous aventurer en Arizona sans notre étrange compagnon. » raisonna l’hôte en sortant à son tour de la limousine, gardant soigneusement pour lui son échange mental avec son démon de compagnie. Il serait sans doute aisé de fausser compagnie à ce Digger aussi grossier que grotesque, mais Jason savait qu’agir de la sorte ne lui vaudrait que des représailles de Waller – et il n’y tenait guère. S’il en était venu à apprécier, à sa façon, cet agent Thorne qu’elle lui collait dans les pattes depuis trois ans, moins il recevait de visites officielles d’ARGUS, mieux il se portait.

Pensif, Jason observa non sans intérêt le petit manège des trois filous qui avaient décidé de se jouer de son nouveau compagnon, se passa à qui mieux-mieux une licorne en peluche d’un rose qui détonnait sur le fond gris et maussade de Gotham. Des petites frappes comme on en voyait tant en ville, qui avaient choisi un bouc-émissaire particulièrement remarquable. Pauvre type. Pour un peu, Jason aurait presque eu pitié de lui, à le voir se débattre sans succès contre ses harceleurs.

Son katana accroché à l’épaule, les mains enfoncées dans les poches, Blood n’offrit à Digger qu’un haussement d’épaules détaché alors qu’il revint vers lui, sa pauvre peluche malmenée serrée contre lui comme une planche de bois en plein naufrage. « J’ai bien peur que Batman n’ait beaucoup à faire en ce moment. Même lui ne peut pas être partout à la fois. » Sans se départir de sa nonchalance et sans accorder le moindre regard à son pathétique acolyte, il plissa les yeux et, esquissa quelques gestes discrets avec les doigts, murmura un nouveau sortilège en fixant les trois malins qui se pensaient sortis d’affaire. Par pure coïncidence, ils passèrent devant un poster délavé faisant la promotion d’un coffret dvd My Little Pony – sur l’affiche, les adorables créatures commencèrent à se mouvoir, à perdre de leur mignonneté pour se transformer en monstres licornesques à dents pointues et aux yeux injectés de sang, avant de bondir hors de leur monde en deux dimensions pour surgir face aux trois agresseurs de Pinky.

Les hurlements qui s’ensuivirent alors qu’ils détalaient comme des lapins, poursuivis par les petits poneys enragés d’avoir ainsi vu une des leurs se faire malmener sans scrupules, étaient musique aux oreilles d’Etrigan qui, pour une fois, se serait presque senti fier de son hôte et de sa malice. Parfaitement impassible, si ce n’était pour le semi-sourire en coin satisfait suspendu à ses lèvres, Jason haussa à nouveau les épaules. « Sortilège d’illusion. Moins douloureux qu’une bonne rouste de Batman, mais je crois que nous avons des affaires pressantes en Arizona. Si cela peut être une consolation, ils en feront des cauchemars pour au moins une semaine. »

Ses yeux clairs glissèrent de la ruelle où ils avaient disparu jusqu’à Digger, puis la voiture, puis à nouveau Digger.

Allons. Il fallait bien prendre sur lui.

« J’accepte, à deux conditions. Premièrement : je suis l’expert en magie, c’est moi qui décide comment neutraliser l’Enchanteresse. Je suis sûr que vous plein de… bonne volonté, mais il me semble que cette histoire relève plus de mon domaine que du vôtre. Deuxièmement… » Il entendit Etrigan éclater de rire au fond de son cerveau. Shut up, Etrigan. « … on voyage avec les fenêtres ouvertes. Marché conclu ? »





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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyMar 8 Jan - 8:40




The Jason Blood Curse
Jason Blood • George Harkness


Harkness observa le numéro de magie Little Pony démoniaque de l'occultiste/démonologue/sorcier avec les yeux pleins d'étoiles. Il articula sur un ton éteint vers le vengeur de Pinky :

« Mon héros ! C'est encore mieux que l'enchanteresse ! »

Son nouveau compagnon d'armes pour la mission d'ARGUS mit quelques conditions avant de prendre la route avec lui pour l'Arizona. Digger lança un « marché conclut blondie » tout en lui tendant la main. Une main moite avec pleins de petites peaux mortes qu'il s'était trituré.

…………………………

Plein ouest à 130 à l'heure ou plus. Harkness le chauffeur avait prit l'autoroute et passait devant les airs de repos. Il passa devant des terrains de camping. Il vit des balançoires pour les gamins et des barbecues. Georgie ne cessait de regarder dans le rétro pour voir s'il n'y avait pas une voiture à quelques longueurs de distances qui suivaient la limo tigre. Digger le parano était persuadé que Waller le faisait filer pour s'assurer qu'il soit sage. Son mal de tête post-cuite ressurgit. Il prit de l'ampleur à cause des comprimés multiples qu'il s'était enfilé à Gotham. Il se dilata. Il avait eut l'impression que dans son cerveau, King Kong avait rencontré Rodan. Il vit un panneau indiquant un terrain de camping. Il descendit une bretelle de sortie. Il vit des tables de pique-nique et un grill en pierre. Il gara la limousine près du gril. Il sortit, se déshabilla, balança son smoking tigré dans le grill et enfila sa tenue de Captain Boomerang. Il siphona un peu d'essence du véhicule. Il arrosa ce maudit smoking. Il gratta une allumette. Marche pas. Retour du mal de crâne (Godzilla puissance 10). Il dit à Blood :

« Avec ta magie, tu saurais pas roter du feu par hasard ? Je veux envoyer en enfer cette immonde tenue. »

Il fit une embardée pour remonter la bretelle d'accès et regagna l'autoroute. Boomerang s'enfila de la méthédrine liquide (selon son point de vue, fallait la boire, pas se piquer, pour éviter les flics des narcotiques seringuophobes qui examinaient vos bras à chaque descente dans un bar). Il commença à planer au volant. Il imagina être filé par un vaisseau spatial piloté par King Kong et envoyé par Waller. Il eut le vertige. Le pare-brise s'effaça. Il cru que c'était un hublot, puis une passoire. La route commença à plonger. Il crut que c'était un encrier, un lac noir. Il CRUT voir Etrigan en train de surgir toute dents dehors. Boomerang tourna lentement sa tête vers Jason Blood et lui fit un certain regard.

La route plongeait, la route faisait surface. Les images venaient, les images disparaissaient. Digger ouvrit les yeux, Digger ferma les yeux. Digger vomit sur le volant. Il dit à son comparse :

« Tu veux pas conduire un peu ? »

…………………………

Bienvenue dans le Missouri. La voiture avançait sur l'autoroute déserte. George avait envie de pisser. Il ouvrit la boite à gant, en sortit un gobelet. Il ouvrit sa braguette, sortit son sexe et urina dedans. Il jeta son contenus par la fenêtre. Il dit à Jason Blood :

« Ah pardon, j'oubliais que t'étais à côté de moi. D'habitude y'a personne. J'ai pas l'habitude. »

…………………………

La limousine arriva à Central City avant de se diriger vers le Kansas. Digger qui connaissait très bien la ville pour s'être fait arrêter à 8 reprises par le Flash avant de se faire envoyer en prison pour s'évader 8 fois, fit la visite touristique de l'endroit à Blood en lui expliquant à chaque rue dans laquelle la limo s'engageait :

« Dans cette ville, si tu veux baiser pour 100 dollars, faut aller voir le portier du grand hôtel Hilton. Il tient un baisodrome, pour 100 dollars tu te fais sucer de la tête aux pieds. Sinon tu va voir Al, le chef du syndicat des femmes de chambre. Il te fournira un bon coup, si ça ne te dérange pas de baiser dans un placard à balais. Ce qu'il faut éviter c'est Larry au Casteways Bar. Il a une équipe de travelos qui se font passer pour de vraies femmes. La règle d'or en la matière, c'est de ne pas faire confiance à une fille qui refuse de se déshabiller. Si tu veux une partouze, va au Rugburn Room. Pour 50 dollars ils t'arrangeront le coup avec deux strip-teaseuse. Pour 20 de plus elles te filment la partie de jambes en l'air en sexy color et te donnent le métrage en blue ray. En souvenir tu vois ? Si ton membre dépasse les 40 cm, n'hésite à aller dans le camp de nudiste de la ville pour exercer tes talents, tu susciteras beaucoup d'intérêt. Et puis il y a aussi... »

Il déblatéra non-stop jusqu'à la sortie de la ville.

…………………………

Arizona

La limousine se traînait au milieu du désert. Les amortisseurs grinçaient, les roues patinaient, le ventilateur de la clim avait rendu l'âme. Digger se curait les dents avec le bout d'un de ses boomerangs. Il avala de la dramamine. Il tendit un comprimé de méthamphétamine à Jason :

« T'en veux Bloody ? Ça fait chier mou pendant un mois, mais le trip vaut le détour. »

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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyMar 15 Jan - 17:30

the george harkness curse
george & jason

Assez. Les doigts crispés sur le volant, fenêtre grande ouverte et mâchoire serrée, Jason se retint pour la cinquième fois (il avait tenu les comptes) de céder à ses impulsions et de convoquer Etrigan, ou tout simplement de faire une embardée pour jeter la limousine dans un ravin ou dans un cactus sur le côté de la route. Jason Blood s’était souvent targué d’être un homme patient, dont l’endurance s’était raffinée au fil des siècles passés avec un démon particulièrement tenace, casse-pieds, et persistant pour âme sœur. En quelques heures de voyage à peine, George ‘Digger’ Harkness avait accompli l’exploit de réduire tous ses efforts en fumée. En quelques heures de voyage, Jason avait dû utiliser sa magie pour brûler son stupide costumé tigré, nettoyer le volant, et généralement parlant s’assurer que la voiture ne finisse pas dans le décor à cause des abus de substances répétés de celui qui s’était initialement auto-proclamé chauffeur. Plus jamais, se jura-t-il. Plus jamais il n’accepterait de rendre le moindre service à Amanda Waller – et tant pis pour les conséquences. Il préférait encore finir dans une cellule d’isolement à Belle-Reve que d’avoir à supporter l’affreux personnage collé à ses basques une seconde de plus.

Jason Blood se coltinait déjà une malédiction, il n’avait aucunement besoin d’une deuxième.

« Je te sens à bout, Jason. » ricana Etrigan dans un coin de sa tête.
« Quelle déception, à Gotham pourtant, les bases de votre entente étaient bonnes ! »

« Tu me fatigues, Etrigan. » marmonna Jason – à voix haute sans s’en apercevoir, et sans s’en soucier plus que ça. Son compagnon de voyage était un drogué sévèrement sous influence, et sans doute un incapable. Blood n’aurait pas pu moins se soucier de son opinion en l’entendant parler tout seul. Lorsque Digger lui proposa un comprimé d’allez savoir quel autre poison il avait à sa disposition, Jason lui dédia à peine un regard et soupira en secouant la tête. Seigneur que le Stratford Arms lui manquait. Même cette lunatique d’Harley Quinn aurait été d’une compagnie plus agréable que cet hurluberlu.

« Non, Digger, je n’en veux pas, et tu ne devrais sans doute pas en abuser non plus. Tu auras besoin de toutes tes facultés – ou ce qu’il en reste – pour affronter l’Enchanteresse. » remarqua-t-il d’un ton sombre, les yeux rivés sur la route d’Arizona. La voiture n’allait plus tarder à rendre l’âme, s’il en jugeait par les gémissements de la carrosserie et les protestations du moteur, mais Jason sentait la trace de l’Enchanteresse se faire infiniment plus prégnante depuis quelques dizaines de minutes. Ils étaient proches du but.

Et Dieu savait quel accueil la sorcière allait leur réserver.

Comme pour faire écho à ses pensées, le moteur se mit à cracher plus fort, surchauffant sous le soleil de plomb d’Arizona (malgré la saison) et en l’absence de liquide de refroidissement digne de ce nom ; et bientôt un filet de fumée noire se mit à sortir de sous le capot avant que la voiture ne s’immobilise complètement au milieu du désert. Jason soupira, ouvrit sa portière, et contourna le véhicule pour aller soulever le capot. Il grimaça. Le moteur avait bien rendu l’âme.

« On dirait qu’on va terminer à pied. » conclut-il en refermant la soupape. « Et non, je n’ai pas de sortilège pour réparer les moteurs de limousine mal entretenus. Ramasse tes affaires et tiens-toi prêt, l’Enchanteresse est proche. » Sans se soucier de regarder si son insupportable compagnon le suivait, Jason s’enfonça plus avant dans le désert, fouillant à l’intérieur de sa veste pour en sortir un pendule qu’il tendit devant lui. L’hôte d’Etrigan se concentra, faisant abstraction de Digger, du désert, de tout sauf de la présence de June Moone et sa signature magique dont il pouvait sentir l’électricité corrosive courir sur sa peau. Aussitôt, le pendule se mit à osciller vers le nord. « Par-là. » Plus ils en auraient terminé, plus vite il pourrait rentrer à Gotham. Seul.

« Si tu dois notifier Waller, c’est maintenant. Des renforts ne seraient pas du luxe, et je ne doute pas qu’elle a une armée prête à être déployée dans tous les Etats du pays pour lui remettre la main dessus. » lança-t-il à Digger en continuant de suivre sa piste. Une armée ne saurait arrêter l’Enchanteresse, mais une fois que l’Enchanteresse serait maîtrisée, il faudrait bien ça pour la ramener dans sa geôle en toute sûreté. Ou alors, ces braves hommes feraient une distraction efficace pendant le combat à venir.

« L’Enchanteresse ne sera pas une adversaire facile,
Je comprends mieux pourquoi la garce Waller envoie son escouade du suicide.
Tu es bien des choses, mon hôte, mais pas un imbécile notoire,
Tu sais que tu auras besoin de mon aide pour vous mener à la victoire. »

« Je sais. » répondit Jason à son démon, mentalement. Puis il ajouta à voix haute, à l’adresse de Digger : « Tiens-toi prêt, Digger. Je pense qu’Etrigan va pouvoir se dégourdir les jambes incessamment sous peu. Son pouvoir sera sans doute nécessaire pour arrêter l’Enchanteresse. »

Enfin, le pendule arrêta de bouger. Jason fronça les sourcils, et scruta le désert du regard. L’Enchanteresse était proche. Très proche. Et maintenant, ils n’avaient plus qu’à prier pour leurs âmes.




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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyMer 23 Jan - 15:11




The Jason Blood Curse
Jason Blood • George Harkness


Jason le casseur d'ambiance refusa de goutter à l'une des drogues de l'australien. Digger le facétieux commençait lui aussi à en avoir marre de l'autre. Il estimait que Bloody avait un crucifix dans le rectum. Pas possible autrement. Pendant tout leur trajet jusqu'au en Arizona, George avait constaté que ce connard d'occultiste dément n'avait absolument AUCUN vice. Ni la drogue, ni l'alcool, ni les femmes. Mais alors quoi ? Est-ce qu'il aimait torturer de petits animaux pour prendre son pied ? (C'est déjà ce que Digger soupçonnait à propos d'Amanda Waller). La limo rendit l'âme dans le désert (difficile de savoir si c'était à cause de son obsolescence ou à cause du traitement que lui avait infligé Harkness). Il joua avec un de ses boomerangs, s'éloignant du véhicule mort en compagnie de son acolyte. Il se gratta la nuque avec son arme en lançant au rabat-joie emmerdeur :

« Des renforts ? Y'a que nous à défaut de mieux pour l'alpaguer. On parle de l'Enchanteresse. Waller ne va pas envoyer des commandos humains, elle n'en ferait qu'une bouchée la garce magique. Même moi je ne suis pas là pour l'affronter, juste pour la dénicher et t'amener à destination. J'veux dire, regarde moi. Je lance des boomerangs quoi ! C'est toi le démonologue machin-chose qui à la solution. »

Puis il chuchota presque dans le style confidence-de-toi-à-moi :

« Attends une seconde, « Etrigan » c'est vrai ? J'veux dire, il existe ? Tu peux l'avouer à Digger. Tu sais, c'est pas parce que le Chapelier fou de Gotham dit qu'il vient du pays des merveilles que ça existe vraiment. »

…………………………

Le soleil se couchait.

Motel au bord de la route, en plein milieu du désert. Un vrai trou paumé. Une douzaine de chambres. La cour du motel était gravillonnée, jonchée de débris de papier et de bouteilles d'alcool vides. L'endroit semblait complètement à l'abandon. George s'exclama :

« Un endroit selon mon coeur ! Parfait pour passer la nuit. »

Il défonça la porte de la chambre n°1 en lançant un boomerang en plein dedans. Toiles d'araignées, rats, salle de bain aux toilettes bouchées, nourriture pourrie, revues en espagnol. Ça se voyait que les passeurs mexicains utilisaient l'endroit pour faire passer les immigrés clandestins aux USA. Juste un seul matelas. Le truc était sur sommier à ressorts qui dégueulait le contenu par une déchirure. Harkness sautilla sur le matelas comme un grand enfant. Il demanda à Jason :

« Tu prends le matelas ou tu dors par terre ? Attends, tu va quand même pas dormir dans une autre chambre loin de moi ? Promis je ronfle pas la nuit (même si j'ai des flatulences). »

…………………………

George Harkness dormait à poil.

Complètement.

Il faisait trop chaud dans les nuits désertiques de l'Arizona. Il avait roulé ses vêtements en boule près du matelas. Il pionçait en serrant Pinky sa licorne rose dans ses bras. Et puis là comme ça, à minuit, la voix de l'Enchanteresse gronda sur l'endroit. Elle venait d'on ne savait où.

« TOI !!! L'espèce de larve australienne ! Le primate, le rebut de l'humanité ultime ! Tu es venus jusqu'ici pour me traquer ? »

Le matelas se leva tout seul en décollant par magie et se renversa pour faire valdinguer Digger endormie. La télékinésie magique de l'Enchanteresse marchait à merveille même si elle n'était pas dans la pièce. Réveillé brusquement, Harkness tenta de ramasser sa peluche, en avançant rapidement à 4 pattes sur le sol. Le verre des fenêtres vola en éclat. Le plâtre dans les murs s'effrita avec encore plus de forces. Digger haleta à mi-chemin entre les sanglots et la trouille :

« Mais j'y suis pour rien moi ! C'est Waller qui m'a dit de venir ! Et puis d'abord j'en ai rien à foutre de tout ça ! Je voulais juste profiter du job pour me balader un peu et quitter le pénitencier ! »

Le bois sec du plafond s'enflamma. Digger sortit tout nue dehors et se rétama sur le sol. La voix qui venait d'on ne savait d'où (impossible de savoir si elle venait du ciel ou du sol) gronda :

« Bandes d'insectes ! J’enjamberais vos cadavres après avoir anéantit toute vie sur ce continent ! Je me baignerais dans votre sang. Je... »

Les boomerangs d'Harkness se mirent à voltiger par magie et sortirent eux aussi de la pièce. Ils se mirent à pleuvoir de façon aléatoire. Ils manquèrent de peu de retomber sur George. Ça passa tout près. Digger se mit à courir à poil. Un de ses boomerang le poursuivait comme par magie. Il rattrapa un autre de ses boomerangs par terre et le balança vivement en se retournant. Il stoppa par ce coup précis, le boomerang qui le poursuivait. Ses derniers boomerangs ricochèrent partout ça et là avant de retomber piteusement par terre. La voix continua à hurler :

« J'anéantirais vos villes ! Plus rien de repoussera sur mon passage, je décapiterais Waller, enfoncerais sa tête au bout d'un pique et la porterait en triomphe jusqu'à Apokolips ! »

Les flammes se mirent à courir partout sur le motel. Ça se mit à cuir comme du sapin. Digger se coucha par terre et rampa vers une cloison pour essayer de sa planquer. Comme si la colère de la garce le poursuivait lui personnellement, les murs autours à cet endroit précis volèrent en éclat. Ils se soulevèrent jusqu'à 30 mètres en hauteur avant de retomber avec fracas. Harkness se colla par terre en pestant :

« Mais June ! Calmons nous ! Tout ceci est un regrettable incident ! On en rigolera tous en y repensant dans un mois ! »

C'est carrément tout le motel qui fut soulevé du sol, comme s'il avait été arraché par une main géante. Il lévita pendant 2 minutes à 3 mètres au dessus du sol, avant de retomber comme une vulgaire carcasse. Il ne ressemblait plus à rien, plus une brique l'une sur l'autre. Toutes les planches étaient disloquées. L'australien nue tituba dans la cour en toussant des mucosités noirâtres à cause de toute la poussière qu'il avait avalé. Grand feu de joie au milieu du désert nocturne. Voilà Digger en train de vaciller au milieu des coulées de sables. Il chercha où avait pu retomber Pinky. Plus de voix, plus de déluge télékinésique ou magique. Visiblement la garce s'était tirée pour fuir au loin, comme si elle avait mieux à faire. L'incendie des décombres redoubla. Digger se demanda où se trouvait le cadavre de Bloody. Il n'avait quand même pas pu survivre à ça ? Et là en relevant la tête il l'aperçut en plein milieu de l'incendie. Il reconnut cette silhouette familière qui avançait à travers les flammes. Digger courut tout nue jusqu'à lui et sauta dans ses bras. Il serra l'autre survivant tout contre lui.

« T'as survécu ! Comment t'as fait ?! Bon j'ai plus de fringues du tout, ils sont partis en fumée. Tu peux me prêter ton froc ou ta chemise ? Et pendant que t'y es. Aide moi à retrouver Pinky. »

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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyLun 28 Jan - 17:38

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Casseur d’ambiance ou non, Jason avait beaucoup plus important comme soucis en tête que l’image qu’il pouvait bien renvoyer à un imbécile heureux complètement camé dont il aurait volontiers offert la tête en offrande à Belial lui-même s’il en avait eu l’occasion. Assis en tailleur à même le sol de sa chambre au motel (il avait parfaitement ignoré les jérémiades de Digger qui n’avait apparemment pas envie de passer la nuit tout seul quand l’Enchanteresse rôdait dans les parages, et il n’en avait eu aucun état d’âme), le sorcier millénaire tentait tant bien que mal de faire abstraction de l’énervement et l’exaspération accumulés dans la journée pour s’adonner à sa méditation quotidienne. Un exercice qui, sans doute, aurait paru puéril et ridicule à son compagnon de route, mais qu’il estimait nécessaire pour, d’une, ne pas assassiner ledit compagnon de route sur un coup de tête en l’envoyant en Enfer par mégarde, et deux, être pleinement préparé et avoir les sens aux aguets pour la confrontation à suivre. A l’arrière de son crâne, il sentait Etrigan, tout proche, effleurant les parois de sa conscience à vif, comme s’il savait déjà que sa sortie était inévitable. Le démon se tenait prêt. Et pour une fois, Jason trouva la pensée presque réconfortante.

Quoi qu’en pensait Digger, avec ses boomerangs et sa peluche licorne, certains démons étaient bien réels, et son instinct lui disait qu’il allait vite s’en rendre compte par lui-même.

La présence de l’Enchanteresse était partout depuis que la limousine s’était arrêtée au beau milieu du désert, mais sans que Jason ne parvienne à déterminer une localisation exacte, la sorcière se masquant sans doute d’une façon ou d’une autre pour mieux les accueillir. Mais lorsqu’elle décida de passer à l’assaut, il semblerait qu’elle fut bien déterminée à ce qu’ils sachent parfaitement qui s’en prenait à eux.

Minuit, l’heure du crime. Par tous les dieux, que ces antiques esprits étaient théâtraux.
Si elle ne s’adressait pas directement à lui, Jason n’eut aucun mal à percevoir la furie télépathique de l’Enchanteresse à l’adresse de son compagnon (et vraiment, pouvait-il la blâmer ?) – et bientôt tout le motel fut sous son emprise, des flammes jaillissant du plafond, voraces et brûlantes, léchant bientôt les murs et les rideaux et le sol avant même que Jason n’ait le temps de faire quoi que ce soit d’autre que lever les bras et vite articuler un sort pour se protéger. Les planches craquaient, les flammes grondaient, le ciel tonnait, et l’énergie magique qui s’était abattue sur l’endroit comme une chape de plomb était plus étouffante encore que la fumée dans la pièce. Il fallait qu’il sorte de là, très vite.

« Fichtre, la sorcière est en grande forme et n’a pas l’air de plaisanter !
Je me demande si elle a déjà transformé notre nouvel ami en souper. »
siffla Etrigan.
« Très honnêtement, c’est le dernier de mes soucis ! »
répliqua Jason en saisissant son katana et en défonçant la porte de sa chambre d’un coup d’épaule. Les couloirs brûlaient, eux aussi, et alors qu’il courait en direction de la sortie, il trébucha en sentant le sol se dérober sous ses pieds. Par la fenêtre, il vit le paysage changer. Dammit. Alors que le motel sur surélevait, l’hôte à démon décida de tenter le tout pour le tout : avec force, il se jeta à travers une fenêtre fermée, ignora les multiples éraflures sur ses bras alors qu’il roulait à terre, et n’eut que le temps que débiter une formule de protection à la vitesse de l’éclair avant que le motel ne s’effondre au sol, l’engloutissant dans les débris projetés et une couche de poussière.

Avec un grognement, il se releva, les doigts toujours serrés autour de son katana. Prudemment, il traversa les débris en flammes, immunisé grâce à son sortilège temporaire, et émergea en se demandant s’il avait pu y avoir des victimes dans ce désastre. Aussitôt, il se concentra, tentant de localiser celle pour qui ils avaient traversé une bonne partie du pays, déterminé à mettre fin à cette histoire le plus rapidement possible.

Immunisé contre les flammes, mais pas immunisé contre Digger, qui apparut soudainement en interrompant ses réflexions, véritable épouvantail d’horreur. Et entièrement nu. « Digger… » l’avertit-il alors qu’il le vit s’approcher à toute vitesse. « Digger, non ! » Oh God.

Las, ce fut dans les bras de son insupportable acolyte que Jason sentit la présence de l’Enchanteresse s’estomper – et qu’il acheva de perdre toute forme de patience qu’il aurait pu lui rester. Pour la première fois depuis des années, peut-être des décennies, Jason Blood était furieux. « Lâche-moi, imbécile ! » cracha-t-il en repoussant vigoureusement le larbin de Waller et en le fusillant du regard. « Nous n’avons pas le temps pour ces enfantillages ! » Il était à bout, pauvre Jason – la rage, l’adrénaline, le danger imminent formaient un cocktail qui fusait dans ses veines avec plus d’efficacité que n’importe quelle drogue que Digger aurait pu lui donner. Quelque part en Enfer, le rire d’un démon tonna.

Jason aurait eu honte, s’il avait pu l’exprimer, de la vague de soulagement et d’adrénaline qui le submergea alors qu’il prononçait, enfin, les vers fatidiques.

« Gone, gone, the form of man… » Les syllables tombaient une à une, recital impeccable alors que dans ses yeux brillaient, enfin, les flames infernales de l’hôte sur le point d’être libéré. Autour de lui, un cercle de jeu jaillit du sol, manquant de brûler les pieds nus de son compagnon. « Arise the demon, Etrigan ! »

Le cercle de feu se transforma en colonne jaillissant vers le ciel, saluant le rugissement du démon qui venait de ponctuer le poème maudit par son nom – et lorsque les flammes infernales retombèrent, Jason Blood avait disparu.

Remplacé par son infernal et éternel alter ego dont les yeux rouges sang se fixèrent instantanément sur Digger, avant qu’il n’éclate d’un rire qu’il aurait été plus qu’adéquat de qualifier de diabolique.

« Enfin, l’immuable et stoïque Jason Blood cède !
Bravo, pauvre humain, et dire que ma première impression de toi était un peu tiède !
L’Enchanteresse s’est éloignée, voilà qui est contrariant,
Mais avec mes pouvoirs, elle ne nous échappera pas longtemps. »
Etrigan offrit à Digger un rictus plein de dents acérées qui avaient déchiqueté plus de chair humaine que n’importe quel prédateur sur la planète, cruel et maléfique. Etrigan était libre, et Etrigan était de sortie : et il avait bien l’intention d’en profiter, et de montrer à l’Enchanteresse et à n’importe quel spectateur de quoi il était capable. Ce vermisseau qui avait réussi à venir à bout des nerfs de son hôte ne payait pas de mine, mais le démon était sûr qu’il ferait un public plus qu’adéquat pour ses exploits. Abandonnant là le misérable à la recherche de sa peluche ou de quoi se couvrir, Etrigan redressa son imposante carcasse et huma l’air, chien de chasse prêt à être lâché sur sa proie, détectant dans l’air et les courants magiques la signature de leur cible. Elle aurait sans doute échappé à Blood et ses astuces de magicien : mais face à un démon de son envergure, elle n’avait aucune chance de se cacher bien longtemps.

En appelant à la magie infernale qui coulait dans ses veines, Etrigan tendit le bras devant lui, et sans qu’il n’ait à prononcer la moindre formule, un pan de la réalité se déchira devant leurs yeux, ouvrant un passage dimensionnel vers la nouvelle cachette de l’Enchanteresse. Si elle voulait jouer au jeu du chat et de la souris, elle allait bientôt se rendre compte qu’elle avait trouvé adversaire à sa mesure.

« Par ici la sortie. » ricana Etrigan en attrapant Digger – sans se soucier de vérifier son état de décence – et en le jetant sans ménagement à travers le portail, sautant après lui pour traverser et atterrir dans ce qui ressemblait à un établissement de bien pauvre standing. Quelque part à l’arrière de son esprit, il put presque sentir l’exaspération de Blood. Ce qui, évidemment, ne manqua pas de le réjouir. « L’Enchanteresse est ici – un théâtre adéquat pour des retrouvailles entre ennemis ! »

Comme pour faire écho à ses paroles, les travailleuses et clients de l’endroit, qui avaient commencé à fuir en voyant un démon et un australien apparaître sous leur nez à travers un portail dimensionnel, s’immobilisèrent et se retournèrent lentement, les yeux vides et comme contrôlés par une force qui n’était pas la leur. Peuh. Possession. Un tour de passe-passe qui en devenait presque insultant.

« Montre-toi, sorcière !
Fais-nous donc démonstration de ton véritable savoir-faire ! »

Et, ignorant complètement son acolyte, Etrigan prit une grande inspiration, et tel un dragon sorti de pires cauchemars de ses victimes, brûla dans le tas, sans une once de compassion, quelques un ceux que l’Enchanteresse avait transformés en marionnettes. Que la fête commence.





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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyDim 10 Fév - 19:38




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Jason le rabat-joie signala avec fureur à l'australien qu'ils n'avaient pas le temps pour une étreinte virile, bien à la Boomerang, car ils avaient plus important sur le feu : la traque de l'Enchanteresse. Digger s'offusqua tout haut :

« Des enfantillages ? Mais il n'y a rien de plus important que de retrouver Pinky ! »

Et accroupit il fouina pendant que l'autre se faisait posséder par le démon. George arracha sa peluche pleine de sable des décombres au moment même où le cercle de feu invoqué apparut. Devant le spectacle de la colonne de flammes, Digger serra sa peluche contre lui, le regard effrayé. Apparut la créature, Georgie se rendit compte pour le coup qu'Etrigan existait pour de vrai. Les paroles de la chose avaient un son de basse grondante. Et il semblait motivé comme jamais pour aller retrouver la garce magique. C'est en réfléchissant avec inquiétude qu'il fouina à la recherche de modestes effets pour dissimuler sa nudité. Il trouva des tongs et un short informe, mais resta torse nue. La mocheté l'attrapa et l'envoya dans son portail magique. Ballotté et agité en tout sens, il tenta de ne pas lâcher Pinky et valsa à travers le portail.

Ils se retrouvèrent dans un bordel. Des présents hallucinèrent devant l'apparition du duo et prirent la fuite. Harkness mata l'endroit alors que les fuyards devenaient tout à coup possédés. Il jetait un coup d'oeil à la déco et aussi au démon, se demandant bien ce qu'était ce gros machin. Il avait l'air mi-chair mi-poisson avec son teint cireux. Digger lui mata discrètement l'entre deux, se demandant s'il était hermaphrodite ou un truc du genre. Il se retint de tendre sa main pour palper. Le démon risquait de ne pas apprécier ses attouchements. A tous les coups il serait capable de le soulever par le cou pour lui briser la nuque. En tout cas, le décor de la maison close jurait avec Etrigan. Ici c'était le monde fabuleux de l'érotisme au royaume du vice Des murs tendus de velours, des teintures pourpres, des tableaux vicelards. Et un bar le long du mur (tout en skaï rose). Un juke-box moulinait de la chansonnette. Etrigan attirait les regards, le majordome derrière le comptoir de l'accueil fit un « Oh là là ! ». Le maquereau en chef avait la tronche de rigueur : cicatrices de coups de couteau et blessures diverses à la gorge. Mais le gros dur tremblait quand même devant Etrigan. Alors que le démon beuglait son « Montre-toi sorcière ! » Digger se glissa en douce vers le bar et récupéra sur le comptoir une crème de menthe frappée qui traînait là. Il la sirota alors que les regards des possédés se mirent tour à tour à fixer Etrigan.

Ce silence, ce malaise.

Et voilà Etrigan qui crache du feu par la bouche. Voilà Digger qui recrache sa menthe par la bouche et les trous de nez à cause de l'horreur et la surprise. Les victimes embrasés coururent en tout sens, se débattant dans les flammes. Déflagration instantanée, les flammes des ahuris qui se consumaient, montaient jusqu'au plafond. Ça détalait dans tous les sens. Ça cramait de partout. L'incendie se propagea. Les possédés reprirent leurs esprits, comme si l'Enchanteresse avait encore décampé. Du genre : « oh et puis zut, rien à faire de ces tocards, m'en vais terroriser le reste de l'Arizona. » Les flammes se rapprochèrent du comptoir, Digger avait posé Pinky dessus….

LES FLAMMES S'APPROCHAIENT DE PINKY !

Elles entourèrent la peluche, plus possible de tendre la main pour la récupérer sans s'y brûler ! La fumée recouvrait la pauvre licorne ! Elle allait être emportée dans la fournaise !

C'est un Captain Boomerang au plus fort de ses résolutions et de son courage qui sauta derrière le bar d'un mouvement aussi félin que vivace. Il rafla un siphon du barman mort dans un geste dramatique qui lui parut durer une éternité. Et l'australien dans un instant d'un rare héroïsme, balança l'eau gazeuse sur le comptoir. Il arrosa Pinky et la sauva des flammes dévastatrices.

Voilà, encore un bâtiment partit en flamme. Plus de traces de la garce. Digger s'approcha d'Etrigan, serrant contre lui sa licorne mouillée. Il lui dit :

« ça ne t'est pas venu à l'esprit qu'on était un peu voyant toi et moi ? Je veux dire, une fois ou deux ? »

…………………………

Un coffee shop à la con.

Les clients s'étaient tous enfuit en voyant débarquer Etrigan, comme ça, tout simplement.

Ils squattaient un box dans le resto vide, avec toutes les chaises tombées par terre suite à la fuite et la grande cavalcade générale vers la porte de sortie. Digger portait toujours son short informe. Il s'était dégotté une chemise hawaïenne. Il regarda Etrigan :

Le démon était massif, le démon était violent, le démon ne s'en laissait pas compter. Il adorait répandre l'enfer. C'est là que ses potes devaient tous le trouver. Il affrontait des entités comme l'Enchanteresse. Il devait avoir remporté nombres de combats. Il devait avoir la côte auprès des démones. Il retrouvait la trace de tous les fugitifs qui le fuyaient. Il pratiquait la cruauté et la torture à ses moments perdus sans doutes. Il devait troquer des âmes contre sa magnanimité avec ses victimes. Il savait des choses sur le monde infernale. Il découvrait des choses sur n'importe quel truc mystico-sprirituel. Il devait faire payer cher ses services.

Digger en comparaison…

L'australien était crasseux. L'australien était ahuris. L'australien était un sous-doué. Il vivait dans un pénitencier. Il aimait sniffer de la colle et biberonner de la terpine. C'est dans sa cellule de Belle Reve que ses gardiens venaient le chercher pour l'envoyer sur les missions du Suicide Squad. Il avait dopé des chevaux de courses à Central City. Il avait truqué des combats de boxe à Star City. Il avait vendu des terrains qui n'existaient pas en jouant les escrocs à Metropolis. Il avait pratiqué l'extorsion de fonds à Coast City. Il avait vendu des photos pornos à Gotham City. Il savait rien sur rien. Il découvrait rien. Il bossait gratuitement pour l'ARGUS à cause d'une bombe dans la tête.

Digger harponna un calamar dans son assiette avec sa fourchette. Il dit au démon :

« Et sinon le monde entier est au courant pour ta possession de Bloody ? Ou bien juste quelques types de l'ARGUS qui n'en ont rien à foutre ? »

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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyLun 18 Fév - 11:16

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Etrigan boudait. Fait surprenant pour quiconque n’était pas habitué à fréquenter des démons, et encore moins le colosse infernal qui partageait son âme et un corps avec le quasi-imperturbable Jason Blood, que le démon pouvait sentir ricaner du fond de l’Enfer (la ferme, humain), mais le froncement de sourcils, la mâchoire contractée, les bras croisés et la lèvre boudeuse ne laissaient aucun doute quant à l’état d’esprit du maître des rimes alors qu’il était assis là, à un misérable café avec un misérable humain après avoir fait fuir encore plus d’humains encore plus misérables que celui qui picorait dans une assiette de calamars. L’Enchanteresse s’était fait la malle beaucoup trop vite à son goût, et bien qu’il ait eu le plaisir de transformer pas moins d’une dizaine de personnes en friture croustillante, il en restait sur sa faim, le démon. D’une part parce qu’il n’avait même pas eu le temps ni la possibilité de frapper son compagnon du sceau de la terreur en croquant dans un cadavre calciné, et d’autre part parce que la sorcière lui avait échappé. Et Etrigan n’aimait pas qu’on lui refuse le plaisir d’un combat acharné dans le sang et le chaos le plus complet.

Arrête de faire ta mauvaise tête, pouvait-il presque entendre Blood le sermonner, sans réussir à déterminer s’il entendait réellement son hôte le gronder, ou s’il le connaissait si bien qu’il conjurait sa voix sans s’en rendre compte, et surtout sans le vouloir. Frustré, Etrigan laissa échapper un grognement guttural et s’enfonça dans sa banquette. Il en avait presque oublié Digger, larve insignifiante dont la présence ne se rappelait à lui que quand il ne voyait bouger du coin de l’œil. L’Enchanteresse préférait fuir l’affrontement plutôt que lui faire face – cette garce était beaucoup de choses, mais avec la puissance qu’elle avait à sa disposition pour l’affronter, il n’aurait pas pensé qu’elle préférerait prendre la poudre d’escampette. Quoi que la vieille peau soit en train de préparer, ça ne pouvait rien signifier de bon.

Oh et puis flûte. Elle pouvait bien causer la fin du monde et la fin des temps, Etrigan ne se souciait guère du sort de ces vermisseaux – mais il aura son combat, par tous les diables !

La voix nasillarde de Digger l’arracha à ses pensées, et il daigna enfin lui accorder un nouveau regard, carmin et flamboyant, les braises de l’Enfer contenues dans ses prunelles, deux trous noirs teintés de rouge sang prêts à avaler l’âme de quiconque était assez inconscient pour croiser son regard. Mais point d’âme dévorée pour cette fois – Etrigan se contenta de hausser les épaules, et de répondre, en rimes, ainsi qu’il imputait aux démons de son rang :

« Depuis 1500 ans que Blood et moi avons été maudits par mon frère Merlin,
Notre légende s’est parée de nombreux faits d’armes, et a eu le temps de voyager loin.
Les vermisseaux dans ton genre ont, nul doute, eu vent des aventures de nos anciens compagnons,
Le roi Arthur, Lancelot du Lac, ou encore Yvain, célèbre chevalier au lion,
Mais des exploits d’un démon, l’Histoire préfère détourner le regard,
Et la discrétion naturelle de mon hôte, évidemment, a plongé notre inimitable duo dans le noir. »


Son exposé terminé, Etrigan réalisa rapidement, face à ce regard impavide, que son poème était plus ou moins tombé dans l’oreille d’un sourd. Pataud, et pas très malin, celui-là. Il commençait à comprendre pourquoi Jason avait fini par perdre patience – sans remettre un seul instant en question ses propres talents de conteur, à son humble avis irréprochables. Un public attentif saurait lire entre les lignes et trouver les réponses qu’il cherche dans son conte enjolivé !

« Le commun des mortels ignore tout de moi et de mon hôte.
Au sein de la communauté magique, par contre, je ne nierai pas avoir la côte.
Aucun sorcier qui se respecte n’ignorerait l’histoire de Blood et d’Etrigan,
ARGUS nous craint, et face à la magie, Waller chicane,
Elle tente de nous passer une laisse autour du cou,
Mais foi d’Etrigan, jouer au caniche pour cette femme n’est pas pour nous. »


Du bout de son doigt griffu, Etrigan piocha un calamar et, après l’avoir reniflé, décida de le croquer. Le goût lui parvenait à peine, pathétique portion de nourriture humaine insipide et sans saveur. Rien de tel que la viande crue d’un serpent géant chassé dans les marécages de lave de l’Enfer, ou la chair tendre d’un innocent sur sa langue et le croustillant des os craquant entre ses dents, mais il doutait que ce Digger comprenne ses goûts culinaires. L’espace d’un instant, il envisagea de transformer Digger en son dîner, mais après un rapide coup d’œil inquisiteur, décida qu’il n’avait pas l’air particulièrement ragoûtant. Le démon avait faim, mais il n’en était pas encore à sacrifier ses standards culinaires pour se remplir l’estomac.

Au lieu de quoi, Etrigan décida de lui accorder le privilège de la conversation – s’il était censé le laisser le suivre partout dans cette curieuse aventure, mieux valait savoir à quoi s’attendre avec ce toutou de Waller.

« Tu es un bien curieux personnage,
Sale, bête, inconscient, et remarquablement lâche. »
commenta Etrigan sans se soucier d’épargner l’égo du pauvre Digger, qui n’avait toujours rien demandé à personne.
« Comment un homme de ta trempe s’est-il enchaîné à Argus et Waller,
Je me pose la question, car d’un remarquable guerrier, tu n’as pas du tout l’air. »


Et, tout en posant ses questions à son étrange compagnon de voyage, Etrigan laissa sa boussole interne magique repartir à la recherche de l’énergie de l’Enchanteresse – qu’ils puissent repartir à l’action dès qu’il l’aurait à nouveau localisé, peu importe à quel point elle s’était bien cachée.


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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyJeu 21 Fév - 15:37




The Jason Blood Curse
Jason Blood • George Harkness


Intimidé par Etrigan qui lui parlait en vers, l'australien ne savait plus ou se mettre. Le démon le questionna sur la raison pour laquelle il était associé à l'ARGUS.

« Oh bah en gros j'ai un casier judiciaire qui est long… »

Cambriolages en série de librairies pornographiques. Braquages de restaurants drive-in, explosion d'un alambic pour fabriquer de l'alcool à 95° qui a endommagé un quartier entier de Central City. Escroquerie : vente aux portes d'un stade de billets contrefaits pour les matchs des équipes de basket. Vente de faux abonnements à des magasines, de terrains qui n'existent pas et de contrats de constructions avec des entreprises fantômes.

« Très long le casier judiciaire... mais alors vraiment très long...»

Faussaire : chèques de l'aide social et billets pour les matchs de baseball. Possessions et usage de narcotiques. Vols d'objets sacrés dans une église. Cambriolage de plus de 100 pharmacies dans la région de Central City. 26 affaires d'escroqueries et de paris sur des courses hippiques. Dopage d'un cheval de course (Lady Silver). Organisation de parties de dès truqués chaque semaine sur le trottoir d'un night-club. Conduite en état d'ivresse. Ivresse sur la voie publique. Larcins. Non paiement de son loyer. Exhibitionisme dans un centre commercial. Vagabondage.

« J'veux dire : quelque chose comme extra-LONG, mais vraiment du genre très très très long... »

Usurpation d'identité (se faisant passer pour un officier de police, un ambulancier, un journaliste, un pompier et un magistrat). Gérant d'établissements sans avoir de licence. Harkness a géré tour à tour « Le Bac à sable de Boomerang » (un night-club appartenant au crime organisé de Central City). « Le Paradis du flipper de Boomerang » (une salle de jeux). « Le Royaume des adultes de Boomerang » (une librairie pornographique). Et les bars et boîtes de nuit suivantes : « L'Autre monde de Mister Boomerang », « Le Salon du Boomerang » et « Boomerang's Playroom ».

« Tu va pas le croire, mais au cours de mon 8ème et dernier procès, l’appellation de « cas social » à même été prononcée par le juge. J'ai été condamné à 84 ans de prison. Comme je suis entré au service du Suicide Squad et que j'ai accomplit en plus de 3 ans des centaines de missions suicides pour Amanda Waller. Dans sa magnanimité, elle a réduite ma peine de 8 ans. Je n'ai plus que 76 ans à tirer avant de sortir enfin de prison. Ça le fait non ? »

Digger l'inculte songea que le seul moyen d'avoir du répondant face au démon millénaire, donc érudit, c'était de sortir sa propre culture, afin de lui montrer que lui aussi l'australien, il avait du répondant. C'était le seul moyen à ses yeux pour à terme, ne pas finir grillé par le monstre. Aussi en évoquant les couplets poétiques dans lesquels le démon avait exposé son origine qui remontait à l'époque médiéval ou plus loin encore, il ne savait dire, Georgie demanda :

« Pour en revenir à toi, pour résumer : En fait Bloody il s'est fait baiser par Merlin, de la même façon que les pharaons ont baisés Jésus dans la Bible. Ah pardon je me goure, les pharaons ont baisés Jeanne d'Arc. »

Digger se cura le nez avec les doigts.

« Et du coup Waller veut contenir les démons comme toi, un peu comme on essayerait de contenir un volcan comme le mont Vésuve là. Tu sais bien ? Celui qui se trouve au Mexique. Ah merde, je me suis gouré. Le mont Vésuve il est pas au Mexique. Il est dans le putain de parc Yellowstone. »

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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyVen 1 Mar - 14:15

the george harkness curse
george & jason

Etrigan araqua un sourcil peu impressionné face à l’absence de précision de son imbécile d’interlocuteur – il en fallait plus pour l’impressionner qu’un casier judiciaire prétendument long comme le bras ! Sentant sa patience diminuer à vue d’œil, le démon décida de prendre les devants et de voir par lui-même à quel genre d’homme il avait affaire. Il plissa les yeux, et laissa son esprit infernal vagabonder, suivant le fil ténu de la magie et de la télépathie pour s’introduire dans celui de Digger, sans se soucier outre-mesure de la possibilité qu’il puisse sentir sa présence. Le vermisseau n’avait pas la moindre once de magie en lui – au pire pourrait-il sentir une vague migraine, si tant était qu’Etrigan se tenait à carreau et se retenait de s’amuser un peu avec son pauvre cerveau noyé dans les substances dont il abusait si bien. Sans aucune compassion ni considération pour sa vie privée, le démon se balada de souvenir en souvenir, glanant des aperçus des délits et crimes commis par son compagnon, agréablement surpris par son absence totale de scrupules, et par son savoir-faire étonnamment développé pour quelqu’un d’aussi médiocre. Peut-être que tout n’était pas à jeter dans ce vaurien : aucun crime qui n’éveillait de quelconques remords, aucune villainie qui ne le rebute, aucune escroquerie, aucune bassesse qui ne fut hors de sa portée, cet homme était une fripouille de bas étage comme on n’en faisait plus.

Dans un monde peuplé de tyrans mégalomaniaques, le cas Digger Harkness avait presque quelque chose de rafraîchissant. Mais par Satan, qu’est-ce qu’il était bête.

Le démon grogna entre ses dents, songeant que 84 ou 76 ans d’emprisonnement n’étaient rien de plus qu’un grain de poussière au regard de ses 1500 ans lié à Jason Blood, omettant sciemment de se souvenir que Digger n’avait rien d’immortel, lui. Mais la mention de Jeanne d’Arc, elle, fit remonter de bien plus plaisants souvenir qui lui arrachèrent un rire bas et guttural – comme si le démon venait de se souvenir d’une bonne plaisanterie que lui seul pouvait comprendre.

« Les pharaons n’ont rien à voir avec la Pucelle d’Orléans et son malheureux destin,
Mes flammes infernales, par contre… c’est une histoire pour un autre lendemain. »
ricana-t-il sous cape, et sans juger nécessaire de développer plus avant. Si seulement les humains savaient à quel point le destin de leurs plus grandes figures était lié à celui d’un démon et de son hôte toujours au plus près du pouvoir… ils s’en étoufferaient.

« Waller a plus d’ambition que ma pathétique excuse de frère Merlin,
Me garder en cage ne lui apporterait nulle bénéfice, et cette femme a l’esprit malin,
C’est m’exploiter, qu’elle cherche, plus encore, comme elle exploite tes propres… dons.
Mais Etrigan n’obéit à nul maître, mortel ou non,
Qu’elle essaye de faire de moi son esclave, elle comprendra ce qu’est a fureur d’un démon ! »
s’exclama Etrigan en se levant de sa banquette, manquant d’arracher la table de son pied au passage. Assez bavassé : c’était le feu de l’action que le démon recherchait, et si l’Enchanteresse fuyait l’affrontement, il amènerait l’affrontement directement à elle !

D’un mouvement rageur du bras, il envoya valser le mobilier du petit café dans lequel ils avaient momentanément trouvé refuge, prenant possession de l’espace en véritable conquérant des lieux, et sans prêter plus attention à Digger et son calamar, conjura un sortilège de divination que jamais, au grand jamais, il n’admettrait avoir appris de son hôte. La magie infernale glissa de ses doigts comme autant de fils d’araignées, dessinant au sol une carte mystique bordée de runes indéchiffrables pour le commun des mortels, et dans son esprit, Etrigan conjura l’image et l’énergie de l’Enchanteresse. Puis, pour compléter son rituel, il agrippa le pauvre Digger par le col de son manteau et le tira à lui sans ménagement.

« La divination est un art délicat,
Elle requiert du sang : cesse de gigoter, ou je t’arrache le bras ! »
lui conseilla-t-il avec un sourire carnassier. Forçant Digger à tendre le bras, Etrigan de la pointe de sa griffe lacéra la paume de sa main, et pressa pour faire couler le sang de son acolyte sur la carte magique. Une flamme s’éleva à l’endroit précis où les gouttes de sang s’écrasèrent, et Etrigan relâcha son complice. Les flammes de sang hésitèrent un moment, s’alignant sur l’énergie d’Etrigan et de l’Enchanteresse : et enfin, se déplacèrent sur la carte, sans marquer la moindre hésitation, pour s’arrêter de concert sur un seul point.

Trouvée.

« L’Enchanteresse est à nouveau dans notre ligne de mire,
Viens donc, camarade, il est l’heure de lui faire goûter à notre ire ! »
Le rire triomphant d’Etrigan éclata comme une bombe dans le petit café, et le démon ne perdit pas un instant de plus avant d’ouvrir un nouveau portail dimensionnel, et d’à nouveau attraper Digger sans lui demander son avis. Ou lui proposer de simplement marcher. « Accroche-toi, et sois prêt pour la bataille. »

Et à nouveau, il jeta son chaperon dans le portail en ignorant ses protestations, et s’élança à sa suite, plus prêt que jamais à en découdre.


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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyMer 6 Mar - 15:34




The Jason Blood Curse
Jason Blood • George Harkness


Le regard exorbité, Harkness assista au mouvement menaçant du démon qui se dressa de tout son long, visiblement prêt à en découdre. Il le choppa et le souleva aisément. Avant même qu'il ne réalise ce qui se passait, son bro satanique l'écorcha à la main pour lui soutirer du sang. Et Digger de gesticuler en tout sens en hurlant :

« Aaaaah ! Mais attends ! Je veux pas être ton frère de sang moi ! »

Il était persuadé que l'entité démoniaque voulait s'associer à lui paume contre paume ou un truc du genre. Il réalisa après coup qu'il venait en fait d'ouvrir un portail vers le lieu où se situait l'Enchanteresse. L'australien se fit balancer sans ménagement. Ils se retrouvèrent quelque part dans un autre endroit de l'Arizona, juste à la frontière mexicaine.

Et revoilà Digger avec une tête de déglingué. Il avait arraché un pan en tissu de sa chemise hawaïenne pour se confectionner un bandage pour sa main. L'endroit avait l'air encore plus morne que ce qu'ils avaient déjà visité. Poussière dans les rues, poussière dans le ciel, poussière en suspension dans l'air. La vallée de San Joaquin machinchose : de la poussière d'un versant à l'autre. Des champs cultivés et un soleil aveuglant. Digger avait l'air éreinté, il semblait en manque de dexedrine. Avec son acolyte il fit un pas dans le bouge. Le quartier mexicain s'étendait vers l'est. Les cultures maraîchères s'étendaient à l'ouest. Il y avait des bars à bière, des caravanes, des motels. Un vrai trou pour les immigrés clandestins. Il y avait de la poussière, il y avait des bestioles, il y avait des maisons mexicaines en pagaille. Ils allèrent dans un bar. Les clients détalèrent devant Etrigan. Le barman se planqua sous le comptoir. Digger le rassura. Le barman leur servit une bière et expliqua tout le cirque au duo :

Des mexicains immigrés illégalement ? Merde, tous les mexicains ici sont des clandestins. Ils franchissent la frontière. On leur donne le boulot que les natifs veulent pas faire. Ils travaillent pour 3 fois rien. Les femmes mexicaines ça va. En revanche les hommes mexicains… Ils sont sympa ouais… mais ils ne vivent que pour baiser. De vrai lapins. Ils ramassent les récoltes. Ils touchent leur paye, et alors : ils baisent des prostituées. Les maquereau mex maquereautent des filles. Les jours de paye, ça copule partout, ça copullule. Les mecs envahissent les motels. Ça baise à la chaîne. Ils prolifoutent. Allez au motel Son-Glo. Allez au Vista. Vous verrez le tableau. Le jour de paye d'ailleurs c'est aujourd'hui. Les obsédés se multipinent. Vous allez voir.

Digger évoqua une magicienne terrifiante. Y'en a une dans le coin ? Il ne récolta que des haussements d'épaules. Qui c'est ça ? Une méta-humaine ? Ouais ! Et elle hurle fort quand elle est pas contente, tout en faisant pleuvoir les cendres et les éclairs. Non pas vu.

Le jour de paye :

Le duo sillonna les exploitations agricoles. Digger traînait, Digger observait. Pas un seul signe de l'Enchanteresse. Des mex ramassaient des choux. Des mex arrachaient des herbes. Des mex remplissaient des barils de détritus. Les sirènes se déclenchèrent. Les mex hurlèrent. Tous les spécimens masculins sur 3 km à la ronde lâchèrent leur binette et partirent en courant. Tellement obsédé, la bave aux lèvres, qu'ils passèrent devant Etrigan sans le remarquer. (Une première). Ils foncèrent vers le camion qui apportait la paye. Ils firent la queue. Ils ramassèrent le pognon et se tirèrent. Adios familles, hombres et muchachos. Certains se regroupèrent, d'autres s'éloignèrent. Des camions arrivèrent. Des hombres saluèrent les hombres. Les hombres distribuèrent : de la gnôle, des capotes, des capotes nervurées, des médicaments contre la blennorragie et autre chaude-pisse. Même un machin d'arnaque pour se faire rallonger le dard. Ça va baiser dans tous les coins.

Le duo s'approcha. Les hombres eurent un mouvement de recul. Etrigan avait la dégaine d'une horreur de la bande à Darkseid et cie. Digger les rassura. L'australien parla le mexicain de cuisine. Boomerang alla à la pêche aux infos. Visez un peu le tableau : Les camionneurs sont des macs. Ils inscrivent les michetons à l'avance. Les effectifs s'adaptent à la demande. Allez au Sun-Glo, allez au Vista. Vous verrez le Baisathon. Les mex s'inscrivaient sur les listes. Digger sortit sa photo de June en version humaine normale. Il récolta des nada. On l'a pas vu, on la connaît pas. Mais on peut la baiser ? C'est combien ?

Ils repartirent. Ils rôdèrent dans les bars, ils rôdèrent dans les salles de billard. Tout le monde fuyait en courant devant Etrigan. Digger interrogeait ceux qui se planquaient sous les tables. Il montrait sa photo de June et récoltait des « hein ? » Beaucoup montrèrent Etrigan du doigt en se chuchotant : « T'as vu ce qui s'était passé à Metropolis et à Gotham ? Zod, paradémons, Arès ? Ça pourrait bien arriver ICI (ils indiquèrent lourdement Etrigan) ça pourrait arriver MAINTENANT. »

Ils se rendirent au Sun-Glo. Ils assistèrent au Baisathon. 10 chambres, 10 prostituées, 10 files d'attentes sur le parking. 20 mex dans chaque. Des macs avec des chronomètres : « C'est MOI qui te dis combien de temps t'as le droit de baiser. » Des étals à casse-croûte de bric et de broc. Tenus par des mamacitas. Elles servaient des haricots, elles servaient de la cerveza. Elles servaient des carnitas. Il faisait chaud, le porc frit crachait sa graisse. Des portes s'ouvraient, des portes se refermaient. Digger capta des images : des filles nues les jambes écartées. Des draps souillés empilés en tas. Les files d'attentes avançaient vite. 6 minutes le crampette. Des flics traînaient par là. Les macs les arrosaient. 1 dollar la passe. Les flics bouffaient des carnitas et remontaient les files d'attentes. Les flics vendaient de la pénicilline de contrebande contre les maladies vénériennes. Tout le monde devint livide et se mit à trembler lorsqu'Etrigan apparut. Les flics n'osèrent pas brandir leur flingue. Il a pas l'air commode le géant. Ils essayèrent de décamper discrètement sans que le démon ne les voit. Quand aux mex ils ne décampèrent pas. Hors de question que je laisse ma place dans la file d'attente même si y'a un démon ! Digger remontait les files. Il montra sa photo de June. Que ? No se. Digger accapara une mama-san. Il agita son doigt vers Etrigan en lui parlant en mexicain de cuisine : bière pour tout le monde sinon le démon va te manger.

Elle se mit à servir les mex, les macs et les flics qui n'avaient pas détalé. Elle chanta les louanges du démon : Etrigan muy bueno. Etrigan eut droit à des applaudissements. Un mex tenta de lui serrer la main. Des macs agitèrent leur sombreros devant Etrigan. Digger après cette ruse, remontra sa photo de June. Elle circula. Elle passa entre les mains de tous les tringlistos. La photo fit le tour complet. La photo changea de pogne. La photo revint au point de départ. Un mex poussa Digger du coude :

« J'ai vu cette fille terrifiée qui traînait et se planquait en ville. »

Digger dit à Etrigan :

« Elle a reprit son état normal ! C'est bon pour nous ça, on fouille la ville caravane, on la récupère en douceur et on la ramène à l'ARGUS. Ok ? »

Etrigan regarda Digger.

Digger regarda Etrigan.

« Quoi ? Me dit pas que tu préfères qu'elle se transforme en garce magique pour aller te bastonner avec elle ? Ah non ! Sans moi ! »

Digger le boulet prit un bière servit par la mama-san. Il jeta un coup d'oeil au motel. Il dit au démon, tel le George Harkness au plus fort de sa stupidité :

« Au fait t'as déjà baisé ? J'veux dire, les démons ils peuvent le faire ? »

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MessageSujet: Re: The Jason Blood Curse (Jason Blood)   The Jason Blood Curse (Jason Blood) EmptyDim 10 Mar - 14:37

the george harkness curse
george & jason

La frontière mexicaine. Un bouge de crasse, de poussière et de débauche, aussi loin qu’Etrigan pouvait voir et en conclure de son point de vue limité de démon qui n’avait aucune difficulté à partir du principe que la lie de l’humanité était bien toujours la même – pour peu, il se serait presque senti chez lui dans cette atmosphère derelict. Mais ça manquait de cette distinction, de ce panache qui grondait en Enfer et où les démons dans son genre régnaient en maître plutôt que de s’assujettir aux pires bassesses de la Création. Etrigan était ici comme en un royaume secondaire, conquis avant même qu’il n’y pose le pied. Dans les yeux hagards et terrifiés de ces hommes et de ces femmes qui croisaient leur route, il pouvait lire, claire comme de l’eau de roche, la damnation éternelle qui les attendait, la tâche indélébile et sombre qui polluait leur âme et avait déjà scellé leur sort devant l’éternel. En cherchant un peu, Etrigan était certain qu’il n’aurait aucun mal à trouver ses sous-fifres à lui, une pelletée de démons dévoreurs affamés vampirisant déjà plus de la moitié de cette population humaine laissée à l’abandon. Quel festin pour les enfants des enfers, ces âmes souillées sur lesquelles ils n’avaient plus qu’à se pencher pour les cueillir. Etrigan en laissa échapper un rire bas et guttural alors qu’il suivait son compagnon, lui laissant le soin de recourir à des méthodes humaines pour retracer les pas de l’Enchanteresse. Poser des questions, montrer une photographie – c’était long, fastidieux, ennuyeux, et plus d’une fois il se demanda s’il ne ferait pas mieux de le planter là (littéralement – Digger avait l’air effroyablement facile à percer de part en part) et partir à la recherche de la sorcière lui-même. Mais l’exercice avait quelque chose d’amusant. Tout comme croiser les regards terrifiés des vermines qui avaient le malheur de croiser leur passage.

Terrifiés, ou admirateurs – si les applaudissements qu’on lui dédia après un petit discours de son comparse avaient la moindre valeur. Etrigan grogna et s’en désintéressa, ses yeux scrutant plutôt la photo de June Moone alors que tous ses sens cherchaient à retrouver la trace de l’Enchanteresse dans ce bouge. Comme lui, elle avait le pouvoir de disparaître sans laisser de trace et de laisser la place à son avatar humain – ce qui lui compliquait considérablement la tâche maintenant qu’elles avaient toutes les deux visiblement échangé de place. Une frustration que Digger dut lire dans son regard, lui qui se réjouissait de voir le travail prémâché pour lui.

« Mon hôte m’a arraché des délices des Enfers pour que je t’accompagne,
La moindre des choses, une juste compensation, serait au moins une bonne castagne ! »
s’exclama-t-il comme s’il s’agissait là d’une évidence – mais beaucoup d’évidences aux yeux du démon avaient de complètement passer au-dessus de la tête de son compagnon improvisé. Etrigan n’aimait pas ce sentiment d’avoir été convoqué pour rien, ou simplement pour jouer au chien renifleur pour finalement voir l’Enchanteresse retourner gentiment au bercail. Quel gloire y-avait-il dans une victoire sans bataille ? Et même si la transformation de l’Enchanteresse aurait dû les rassurer, Etrigan ne pouvait pas s’empêcher d’y trouver quelque chose de louche. Avec toute la puissance à sa disposition, un démon n’aurait pas dû l’effrayer au point de laisser la place à cette June – même un démon de son envergure. Quelque chose ne collait pas.

La question saugrenue de Digger l’arracha à ses pensées, et lui arracha un ricanement.

« Tu es sot comme un âne bâté, cher ami,
Mais le pêché de luxure, dans ton éducation sans doute n’a pas été omis ;
Tu sais comme il est irrésistible pour vous misérables créatures,
Et pour nous, un outil redoutable pour faire vaciller votre droiture. »
consentit-il à lâcher en guise d’explications, incomplètes, qui laissaient bien plus de place à l’imagination qu’autre chose.

« Mais si tu veux constater la chose par toi-même,
Fais-le moi savoir, des volontaires, j’en aurais une ribambelle. »
Après tout, si Digger voulait se mêler de succubes, démons des carrefours et autres marchandeurs qui se feraient un plaisir de lui arracher son âme en même temps que le reste de tous ses membres dans un supposé moment de plaisir, c’était son problème. Pas le sien.

Soudain, un hurlement strident déchira l’air, et toutes les têtes se tournèrent en direction de sa provenance – et Etrigan, peut-être, fut le seul à remarquer la brusque déflagration d’énergie magique qui manqua presque de lui couper le souffle, lui qui n’avait pas besoin de respirer. Aussitôt son sang se mit à nouveau à bouillonner dans ses veines, et un large sourire cruel se plastronna sur son visage reptilien. Au grand dam du pauvre Digger, dont les plans de retour sans encombre venaient de voler en éclats.

« Revoilà l’Enchanteresse,
Quelque chose a dû pousser June à rappeler cette traîtresse,
Avec moi Harkness,
Il est temps que cette petite comédie cesse ! »


Et Etrigan, d’un bond leste, se propulsa au-dessus des caravanes brinquebalantes, droit sur la provenance de la sorcière. Sans se soucier, évidemment, de savoir si Digger pouvait le suivre – après tout, il n’aurait qu’à suivre les décombres et les cris affolés des résidents. Avec toute la grâce qui imputait à un démon de son rang, Etrigan atterrit sur une haute maison de trois étages aussi mal ficelée que le reste, passa à travers le toit et les trois étages qu’il réduisit en poussière avant de débouler enfin au rez-de-chaussée, les ruines de la maison s’écroulant sur et autour de lui – et sur et autour de la sorcière toute drapée de vert avec qui il se trouva enfin face à face. Le vacarme de la maison s’effondrant autour d’eux n’était rien comparé au rugissement qu’il poussa en guise de déclaration de guerre, avant de se ruer sur elle, tous crocs et toutes griffes dehors : une approche trop franche, trop brutale peut-être pour elle qui parvint à invoquer un bouclier magique à la dernière minute. Repoussé par l’onde de choc, Etrigan vola en arrière, et alla s’écraser dans une caravane dans laquelle il imprima sa silhouette en relief. Momentanément secoué, Etrigan grogna, et se remit sur pieds – juste à temps pour voir arriver Digger… et pour voir une petite armée de squelettes en décomposition se matérialiser pour avancer sur eux.

« Camarade humain, je te laisse ces squelettes et me charge de l’Enchanteresse.
Qu’aujourd’hui marque le jour où même les morts plièrent le genou face à Etrigan et George Harkness ! »
Et le démon, sans cesser d’éructer, s’élança à nouveau dans la bataille, les flammes de l’Inferno débordant déjà de sa bouche, incarnation de l’Enfer sur terre au moment où tel un dragon il libéra sa formidable puissance contre la magie de l’Enchanteresse.


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