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 pick your poison (HANK)

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MessageSujet: pick your poison (HANK)   pick your poison (HANK) EmptyDim 28 Oct - 18:05

pick your poison
hank & nyssa

L'argent. D'après Ra's al Ghul, c'est l'une des plus grandes plaies de l'humanité. Et sans doute l'une de ses rares opinions que Nyssa ne désapprouve pas complètement. Depuis la nuit de temps, la richesse achète presque tout. Le pouvoir, la loyauté, le luxe, l'immunité et parfois même, l'amour. Ceux qui disent que l'argent ne fait pas le bonheur sont bien souvent ceux qui n'en manquent pas. Peut-être que tout ne s'achète pas, mais il vaut mieux pleurer dans une villa New-yorkaise que dans une favela, non ? Nyssa n'aime pas ces rares moments où elle réalise que son père n'a pas tort sur toute la ligne. Une poignée de puissants décident du sort de milliards d'individus tout en détruisant petit à petit la planète. Tous guidés par deux choses, le pouvoir et l'argent. Ceux qui prétendent vouloir aider le reste de l'humanité sont soit des hypocrites, soit des idéalistes idiots. Et Nyssa ne sait pas lesquels elle méprise le plus. Ceux qui sont égoïstes et narcissiques au point de faire passer leurs gains personnels en dépit des conséquences sur les autres et la Terre, ou ceux qui s'imaginent naïvement pouvoir changer le monde d'un coup de baguette magique. Ra's al Ghul est un étrange mélange de ces deux genres de personnes, avec une pincée de folie et un brin de psychose. Peut-être aurait-elle pu reconsidérer sa position le concernant si le génocide ne faisait pas partie des recours dont il est prêt à faire usage pour arriver à ses fins. S'il ne l'avait pas laissée mourir dans un camp de concentration nazi pour la punir d'avoir quitté la Ligue. Les souvenirs de cette époque maudite sont de plus en plus présents dans son esprit, comme une idée toujours dans un coin de son esprit. Sans doute est-ce la faute de la résurgence de la philosophie hitlérienne, matérialisée dans plusieurs mouvements nationalistes et néonazis en tous genres à travers le monde, tous aussi ignobles et pathétiques. Comme l'obsession du pouvoir, la violence et la haine font partie de la nature humaine.

S'il y a bien une chose que l'argent et le pouvoir n'achètent pas, c'est la sécurité. Quelqu'un comme elle peut entrer n'importe où sans déclencher la moindre alarme ou alerter qui que ce soit, peu importe la somme dépensée. Des millions ont certainement été investis dans le système de sécurité de cet appartement luxueux de Washington, mais cela n'a pas empêché Nyssa d'y entrer comme si la porte d'entrée avait été laissée grande ouverte pour elle. Elle n'allume pas les lumières, préférant laisser celles de la ville éclairer les lieux. Avec le temps, l'éclairage est devenu de plus en plus artificiel, dépourvu de toute lumière naturelle. Nyssa, elle, se souvient de l'époque où l'électricité n'en était encore qu'à ses balbutiements, des lampadaires qui éclairaient faiblement les rues de Saint-Pétersbourg une fois la nuit tombée, de l'émerveillement des gens face à l'avancée des sciences... Aujourd'hui on ne s'émerveille plus devant rien. On ne s'étonne plus des progrès et des prouesses, l'humanité souffre d'un syndrome universel d'indifférence. Ce sont des néons multicolores, agressifs et grésillants qui retirent à la nuit sa beauté, fatiguent les yeux et jettent un voile angoissant sur le monde. La lumière rouge d'une enseigne sur le bâtiment d'en face traverse la baie vitrée du salon et semble tâcher les photos d'un filtre sanglant. Nyssa les observe les unes après les autres avec un rictus à mi chemin entre le dégoût et l'envie. Elle aimerait avoir pu conserver une photo de sa fille. Rien qu'une seule, pour que les années n'effacent pas les traits de son visage de son esprit, ainsi que le son de sa voix. Une pointe de jalousie lui transperce le cœur et elle se retient de balayer les cadres d'un geste rageur. Il a eu une vie. Une famille. Il a probablement été heureux, pendant un temps. Mais peu importe où on décide de laisser passé, il finit toujours par nous rattraper. Toujours, comme un prédateur qui traque sa proie jusqu'à ce qu'elle meure d'épuisement.

Prête à patienter des heures s'il le faut, Nyssa s'installe au milieu du canapé en cuir du salon, un whisky à la main. Tant pis si c'est une bouteille réservée pour les grandes occasions, elle se moque bien de l'irriter en s'en servant un verre. Jambes croisées, un épais dossier posé sur la table basse devant elle, Nyssa attend. Son esprit s'égare, vagabonde sur les chemins rocailleux du passé. Quand elle entend une clé être glissée dans la serrure, elle sursaute et reprend brusquement ses esprits. Sourcils légèrement froncés, elle repose le verre sur la table basse devant elle. Pendant un instant, Nyssa se demande quel visage elle présentera ; celui de la colère froide ou celui de la rage exprimée librement. Il paraît que l'on est bien mieux pris au sérieux si l'on garde son calme... Mais Nyssa sait se faire entendre et comprendre, d'une façon ou d'une autre. Les lumières s'allument et elle grimace, agressée par la violence des ampoules avant que sa vision ne s'y adapte. Silencieuse et immobile, elle suit l'homme qui vient d'entrer du regard, pendant plusieurs secondes, jusqu'à ce qu'il s'aperçoive de sa présence et que son expression change du tout au tout, comme s'il venait de voir un fantôme. D'une certaine façon, c'est le cas. « Bonsoir, Hank. » Elle affiche l'ombre d'un sourire, la tête légèrement inclinée sur le côté pour l'étudier. « Ça fait un moment. »  Près de soixante-dix ans. Pourtant ni lui ni elle n'ont changés, ou à peine. Difficile dans ces cas là de prétendre que les choses ont changé, quand elle le regarde elle a l'impression qu'ils se sont quittés là veille. Qu'ils n'ont pas chacun vécu des vies radicalement différentes pendant plusieurs décennies. « Ton système de sécurité a l'air d'avoir coûté une fortune. Tu devrais songer à demander un remboursement. » L'insolence, toujours l'insolence. Pour mieux masquer la froideur de son regard.
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Dernière édition par Nyssa al Ghul le Ven 14 Déc - 22:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: pick your poison (HANK)   pick your poison (HANK) EmptyLun 5 Nov - 18:53


Pick your poison
Nyssa & Hank


Il y avait des journées dans une vie qui s'annonçaient mauvaises dès le réveil. Celles où on se réveillait brutalement en se cognant l'orteil sur le coin d'un meuble, qu'on renversait sa tasse de café sur ses jambes, qu'on passait une heure à batailler dans les bouchons... Hank aurait préféré qu'il s'agisse d'une journée de ce genre. Oh, la sienne n'avait pas forcément trop mal débutée. Jusqu'à ce qu'il passe le portail de la Maison Blanche. C'était à ce moment qu'il était passé d'une journée normale à une journée pourrie. Ses visites à Luthor n'étaient jamais de bonnes choses, mais aujourd'hui, dire qu'il avait eu envie de faire bouffer son bureau au président était encore loin de la vérité. Surtout lorsqu'Amanda Waller était entrée dans la pièce pour assister à la réunion du matin. Avoir un seul des deux en face de soi n'était pas bon, mais les deux... l'instinct et l'expérience de Hank avaient vu juste, et il avait passé le reste de la journée à éviter de défoncer les murs de son petit bureau à coup de poing et à multiplier les coups de téléphone à tous ceux qui lui devaient un service. Ce qu'il faisait encore maintenant, alors qu'il descendait de l'arrière de sa voiture et qu'il attrapait sa serviette avant de claquer la portière avec plus de force que nécessaire « Bill, je me fous de savoir que la moitié du Congrès bouffe dans la main de Luthor, ce que je veux c'est que l'autre moitié leur dise à lui et à Waller d'aller se faire foutre avec leur projet de grande prison pour tous les méta-humains du pays. On a déjà Slabside, Belle Reve ou Stryker Island pour ce genre de cas. » Son correspondant répondit, et il était inutile d'avoir fait Harvard ou même des études de psychologie pour voir que ce qu'il entendait lui faisait tout sauf plaisir « Autant l'appeler « Centre de recrutement privé d'Amanda Waller » oui! Avec ça elle pourra faire exploser des têtes à tour de bras, elle ne manquera pas de recrues pour sa bande de barges. » Parce qu'il était là le cœur du problème. La paire prétendait agir au nom de la sécurité de la nation, de faire en sorte d'être à même de pouvoir gérer au mieux les prisonniers dotés de pouvoirs, mais leurs beaux discours ne trompaient personne. Ça n'était là qu'une manœuvre de Waller pour avoir une réserve de « volontaires » pour sa Task Force X. Hank se refusait catégoriquement à l'appeler par le sobriquet que tout le monde lui donnait, et il trouvait ça terriblement navrant qu'un type de la trempe et du talent de Flag se retrouve à gâcher son talent avec un tel groupe de dégénérés et de bêtes de foires. C'était typiquement le genre d'hommes dont le monde avait besoin mais qui voyait tout son potentiel être bridé par Waller, qui les tenait bien serrés au bout d'une laisse. Il avait une pile bien épaisses de dossiers d'agents d'A.R.G.U.S. qu'il aurait rêvé d'embaucher, mais qui s'étaient vus obligés de vendre leur âme au diable « Écoutez Bill, je vais continuer de secouer les arbres et faites de même de vôtre côté. Avec de la chance, on finira bien par tomber sur un miracle. » Parce qu'ils avaient au moins besoin de ça. D'un miracle. Si ça continuait, Hank allait finir par passer un coup de téléphone à Diana pour qu'elle vienne secouer une fois de plus les puces à Luthor. Parce que visiblement, la première fois n'avait pas été suffisante.
Pénétrant dans le hall de son immeuble, Hank salua d'un signe de tête le vigile assis derrière son bureau, se dirigeant d'un pas vif vers l'ascenseur privé qui permettait de monter directement au dernier étage. C'était le luxe d'être assez riche pour se payer un penthouse à Washington. Oh, il n'avait pas une vue plongeante sur les autres immeubles, celui où il vivait faisant à peu près la même taille que tous les autres, puisque rien dans cette ville ne dépassait le Capitole, mais ça ne retirait rien au fait que lui qui était parti d'une petite maison perdue au milieu de la campagne de l'Ohio se retrouvait à présent au cœur du pouvoir du pays. Il en avait fait du chemin durant toutes ces années, à diriger son entreprise et sa famille du mieux qu'il pouvait, regardant le monde évoluer tout autour de lui alors que lui-même ne changeait pas. Il avait prit des décisions, certaines pas toujours très bonnes, mais il y avait très peu de choses qu'il regrettait au final dans sa vie. Surtout que tout ce qu'il avait pu faire avec son entreprise avait fini par bénéficier à termes à sa famille, même s'il ne restait plus grand monde après la tragédie qui avait vue la mort de tant des siens et de tant d'autres descendants des membres du All-Star Squadron. Sortant de la cabine d'ascenseur, Hank remonta le couloir qui menait à la porte d'entrée de son domicile, et y entra. Ce que ça pouvait être bon d'être enfin chez soi. Posant sa serviette sur le meuble de l'entrée, le presque centenaire accrocha sa veste au porte-manteau, retira sa veste de costume et déboutonna son gilet. Continuant de se mettre à l'aise en desserrant sa cravate et en remontant les manches de sa chemise, l'américain se dirigea vers le meuble où il rangeait toutes ses bouteilles, n'ayant rien d'autre en tête que la question de savoir sur laquelle son choix allait se porter.
Mais c'est à ce moment qu'il remarqua deux choses. Tout d'abord, quelqu'un avait fouillé dans son bar, comme le témoignait le trou là ou aurait du se trouver une de ses plus vieilles et plus précieuses bouteilles. Et ensuite, quelqu'un était assis sur son canapé, à l'extrême limite de son champ de vision. Poings serrés, il se tourna vivement, prêt à répondre à n'importe quel type de menace, mais il s'attendait à tout sauf à ça. C'était une femme qui se trouvait assise sur son canapé, un verre dans la main comme s'il n'y avait rien de plus naturel. Pas une femme. Nyssa. Un fantôme tout droit sorti de son passé, qui avait choisi un des pires jours possibles pour venir le hanter « Toi. » On ne pouvait pas dire que le vieil homme était fou de joie de revoir cette femme débarquer dans sa vie. Surtout quand on savait comment ça s'était fini entre eux. Elle avait failli le tuer, et Hank avait pu lire à l'époque dans son regard qu'un jour, elle viendrait finir ce qu'elle avait commencé « Je risque surtout de virer des gens demain matin. Si je suis encore en vie demain matin. » Croisant les bras, Hank planta son regard dans celui de la femme, essayant de deviner ses intentions « Écoute, si tu es là pour me tuer, par pitié fais ça vite. J'ai passé une journée de merde et je n'ai pas envie qu'elle s'éternise encore d'avantage. » Son ton était aussi dur et froid que le métal qui composait son squelette, mais il y avait de bonnes raisons à ça. Après tout, Nyssa avait toujours été une femme particulièrement complexe et pleine de secrets, et elle avait omis de lui dire lorsqu'ils s'étaient rencontrés que son père était le sociopathe connu sous le nom de Ra's Al Ghul. Et si le père était à la tête d'une organisation d'assassins, Hank savait que la demoiselle face à lui les surpassait tous. S'approchant, le super-soldat s'empara du verre de Nyssa sans la lâcher du regard, avant de le vider d'un trait « Qu'est-ce que tu viens faire ici? Tu n'es pas venue parler du bon vieux temps, alors qu'est-ce que tu fiche ici? » Il savait que Nyssa ne serait pas venue ici sans une bonne raison. Il n'avait pas eu la moindre nouvelle d'elle depuis sept décennies, même s'il avait pu suivre certains de ses exploits dans les journaux. Mais Hank pouvait être certain d'une chose avec elle, c'était qu'au final les morts allaient se compter par paquets de dix. Il espérait simplement ne pas en faire partie.
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Dernière édition par Hank Heywood le Ven 4 Jan - 17:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: pick your poison (HANK)   pick your poison (HANK) EmptyVen 14 Déc - 22:17

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hank & nyssa

Personne n'est capable de vous détester avec la même intensité que quelqu'un qui vous a un jour aimé. C'est un vieux proverbe dont Nyssa a oublié l'origine mais qu'elle trouve plus approprié que jamais. Elle s'attendait bien à ce que le retour – provoqué – de Hank dans sa vie ravive de vieilles blessures, mais pas à ce que revoir son visage réveille une telle rage en elle. À tel point que pendant un instant elle se demande si venir à Washington n'était pas une grossière erreur. Soixante dix ans après leur première rencontre, plutôt tragique et mouvementée, Hank a aussi peu changé qu'elle. Alors c'est presque comme si le temps n'avait pas fait son œuvre et qu'ils s'étaient quittés la veille en mauvais termes. Si les charmantes photos de famille accrochées et disposées un peu partout dans l'appartement n'avaient pas prouvé le contraire, Nyssa aurait pu en douter. Les années se sont bien écoulées, mais ce n'est ps pour autant qu'elle est parvenue à se débarrasser de la rancœur qu'elle éprouve à son égard. « Ne sois pas stupide, Hank. Tu sais très bien qu'il n'existe aucun système de sécurité au monde capable de m'empêcher d'entrer où que ce soit. » Qu'elle soit fière de son patronyme ou non, Nyssa n'en reste pas moins une al Ghul et comme son père et sa sœur cadette, elle est une force de la nature difficile à arrêter. « Tu me connais mieux que ça. Si je voulais te tuer, tu n'aurais pas eu le temps de me vois venir et je ne t'aurais pas laissé l'occasion de lutter. Et surtout, nous ne serions pas en train d'avoir cette charmante conversation. » Un prédateur en chasse ne s'annonce pas avant de frapper. Et même si l'envie de l'étriper lui a traversé l'esprit ce n'est pas la raison de sa présence dans son appartement. Si elle avait voulu le tuer, ce serait déjà fait. Elle n'aurait pas pris la peine de s'installer confortablement dans son canapé. Si certains criminels sont suffisamment idiots et arrogants au point de faire de longs discours pour expliquer leurs motifs avant de d'agir, ce n'est pas son cas. Un bon assassin est un assassin qu'on ne voit que lorsqu'il est déjà trop tard pour lui échapper.

Un soupir s'échappe de ses lèvres pincées et Nyssa lève les yeux au ciel quand Hank vide son verre d'un coup, comme s'il avait besoin de se donner du courage pour parvenir à lui faire face. « Hank, si je voulais ta peau je l'aurais déjà. Alors fais-moi plaisir, assieds-toi et détends-toi une minute. » Elle lui adresse un sourire qui n'a rien de tendre ou de rassurant, mais a tout d'une véritable mise en garde. Nyssa ne possède pas plus de patience qu'il y a soixante dix ans, et encore moins avec lui. D'autant plus que ce n'est même pas pour rouvrir de vieilles plaies qu'elle est là, c'est pour lui venir en aide... Une information qu'il ne possède pas encore, et qu'elle hésite de plus en plus à lui fournir. « Le rêve américain t'a réussi. Tu es devenu millionnaire. Ou milliardaire, peu importe... » Cela ne fait aucune différence, pour elle. Dans les deux cas, sa famille et lui sont à l'abri du besoin pour plusieurs générations. Enfin, ce qu'il reste de sa famille. « Elles sont charmantes, toutes ces photos. Je vois que ce qui est arrivé en Allemagne ne t'a pas empêché de vivre. Félicitations, je suppose. » Elle aurait feint de boire à sa santé s'il n'avait pas encore son verre entre les doigts. Les reproches présents dans ses paroles sont à peine dissimulés. Peut-être est-ce égoïste de sa part, mais elle lui en veut. Elle lui en veut d'être parvenu à continuer sa vie comme si rien n'était jamais arrivé, elle lui en veut d'avoir fondé une famille et d'avoir été heureux quand la seule chose qu'elle est parvenue à faire pendant près de sept décennies consiste à traquer et tuer les Nazis et leurs apprentis. Un par un, les uns après les autres, comme on arracherait de la mauvaise herbe d'un jardin en étant infesté. Une tâche ardue, mais que Nyssa a entrepris avec détermination.

« Relax. Je ne suis pas venue pour mettre à mal ta couverture ou perturber ta petite famille. Je suis un fantôme, tu te souviens ? Je n'existe pas. » Pas officiellement, du moins. Mais Nyssa le sait, son nom se murmure dans certains milieux comme une menace ou une mise en garde. Ceux qui ont appris à la craindre savent que s'ils croisent un jour sa route, son visage sera le dernier qu'ils verront. Mais Hank peut encore s'estimer heureux, elle n'a pour le moment pas l'intention d'ajouter son nom à la liste de ses victimes. Pour le moment. Sans le quitter des yeux, elle pousse jusqu'à lui le dossier posé sur la table basse. « Je sais ce qui est arrivé. Je sais que tu recherches certains individus. » Elle croise les bras sous sa poitrine, le regard perdu dans le vide. « Je sais aussi que je possède des ressources et des moyens que tu n'as pas à ta disposition. » Nyssa n'a pas besoin d'être plus précise. Ouvrir un simple journal au hasard lui avait permis d'apprendre ce qui était arrivé à sa famille, et une brève enquête lui avait permis de trouver les responsables. Retrouver les individus un par un ensuite avait été d'une facilité déconcertante pour celle qui avait fait de la traque aux Nazis et aux néo-Nazis son sport favori. « Noms, adresses, alias connus, liens avec les grandes organisations terroristes, tout y est. Tu n'as plus qu'à aller les cueillir. » Elle incline légèrement la tête sur le côté, un sourcil haussé. « Tu en es capable, n'est-ce pas ? » La vengeance est un plat qui se mange froid. Ou selon les goûts, plutôt saignant.
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MessageSujet: Re: pick your poison (HANK)   pick your poison (HANK) EmptyVen 4 Jan - 17:27


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Nyssa & Hank


Comme toujours, la langue de Nyssa était au moins aussi acérée que l'épée qu'elle maniait. Et la demoiselle avait beau lui répéter encore et encore qu'elle ne lui voulait pas le moindre mal et qu'il serait déjà mort si elle avait voulu sa peau, Hank n'en croyait rien. Enfin si, il savait parfaitement que malgré ses capacités, Nyssa aurait été capable de le tuer sans même qu'il soupçonne un instant la présence de la tueuse, mais aurait en plus été capable de le faire sans laisser la moindre trace médico-légale pour orienter la police vers la thèse de l'homicide. Il l'avait vue à l’œuvre plus d'une fois pendant la guerre, et Hank savait très bien qu'elle était le genre de femme qu'il valait mieux ne jamais avoir pour ennemie. Parce qu'elle avait la rancune particulièrement tenace et que son grand âge lui avait appris la valeur de la patience. Attendre des mois, des années s'il le fallait, ne révéler ses intentions qu'au moment où la cible avait relâchée sa garde et qu'elle était donc particulièrement vulnérable. Alors non, Hank ne la croyait pas une seule seconde quand elle disait qu'elle n'était pas là pour le tuer. Et même s'il n'en montrait rien, son esprit était occupé à étudier toute la pièce et à noter dans un coin de sa tête le moindre objet qui pouvait servir d'arme. Mais le dossier posé devant elle sur la table basse avait le don de l'interpeller. Celui-là, elle l'avait ramené avec elle. Et il aurait parié ce qui restait de son cœur que c'était la raison qui avait pu pousser Nyssa à refaire surface et à venir le voir. Et qu'elle n'était pas là pour le simple plaisir de critiquer ses choix de vie des soixante-dix dernières années.
Lorsque Nyssa finit par lui présenter le dossier, Hank se décida enfin à combler la distance qui les séparait, et posa son verre sur la table avant de l'ouvrir. Le dossier était particulièrement épais, et il en était certain, Nyssa avait particulièrement bien fait son travail. Sa gorge se serra lorsqu'elle parla du massacre, et la même vague de culpabilité qui l'habitait depuis que c'était arrivé s'écrasa avec violence contre son cerveau. Il aurait du être là lors de cette triste journée, mais il avait été retenu par des obligations au boulot. Rien de grave qu'il s'était dit, il allait juste arriver en retard au barbecue, il aurait largement le temps de passer la journée avec ses petits-enfants pour leur raconter une fois de plus ses exploits en tant que Commander Steel. Mais la réalité avait été bien différente. En l'espace d'une journée, il avait perdu plus de la moitié de sa famille, et il avait appris peu après qu'il avait malheureusement fait parti des plus chanceux du lot. Le type qui avait engagé le Fourth Reich n'en avait pas seulement après lui, il avait lancé des attaques coordonnées et simultanées sur tous ceux qui avaient appartenu jadis au prestigieux All-Star Squadron. Mais Nyssa lui offrait là une chance de venger ses proches et de faire regretter au commanditaire de l'attaque le jour où il était venu au monde « Alors c'est ça que tu as fait pendant toutes ces années? Traquer et tuer des salopards? » Attrapant la bouteille posée sur la table, il versa une dose généreuse dans le verre qu'il avait prit à Nyssa, et fit de même dans un autre verre qu'il sortit de sous la table basse « Pas que ça m'étonne, j'ai pu suivre tes exploits d'après-guerre en Amérique du Sud. Mais j'avais fini par perdre ta trace au début des années 70. » À l'époque, les services de renseignements étaient loin de disposer de la technologie qu'ils avaient à présent, et éviter que Moscou ne balance une bombe atomique sur le sol américain était bien plus important que de surveiller une bande de nazis occupés à sucrer les fraises au bord de leur piscine d'un bout à l'autre de l'Amérique du Sud. Et le mot d'ordre était que si Israël avait à ce point envie de gaspiller leur budget en envoyant des commandos de tueurs supprimer une bande de vieillards, la CIA n'allait clairement pas les en empêcher. Même si Hank savait que certains des assassinats qu'ils revendiquaient n'étaient pas de leur fait mais portait la signature de la femme assise sur son canapé « Et puis quand on sait qui est ton père, on comprends mieux certaines choses. Je devrais m'estimer particulièrement chanceux d'avoir survécu à la fille de Ra's Al Ghul. » Est-ce qu'elle aurait seulement envisagé de le lui dire un jour, si jamais les choses n'avaient pas tourné comme elle l'avaient fait? Hank devait s'estimer heureux de ne pas avoir vu débarquer la moitié de la Ligue des Assassins sur le pas de sa porte pour lui faire la peau.
Tournant une page du dossier, Hank s'attarda sur une série de photos de surveillance, avant de lancer « Pourquoi? » C'était le genre de question qui voulait tout et rien dire, et le super-soldat tourna la tête vers elle avant d'ajouter « Si tout le reste de ce dossier est comme ce que je viens de lire, tu aurais pu tous les envoyer au cimetière il y a des semaines. Des mois pour certains d'entre eux. Et à la place tu te pointe ici avec tout ça. Pourquoi? » Ça n'était pas simplement par sympathie envers lui. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, Hank avait bien failli y rester et Nyssa lui avait clairement fait comprendre qu'elle finirait le boulot à leur prochaine rencontre. Alors il y avait forcément une raison qui expliquait que Nyssa ne l'avait pas accueilli avec un sabre entre les côtes.
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