People are poison. ★ Elle avait attendue que le soleil tombe pour sortir. Elle n'avait plus d'argent, les vivres étaient coupés depuis qu'elle était allée pour la énième fois à l'Asile. Ses parents avaient coupés tout liens avec elle, tant qu'elle ne prouverait pas qu'elle allait vraiment mieux.
Elle avait essayé le bon chemin, elle essayait chaque jour, mais c'était compliqué, surtout lorsqu'elle savait comment obtenir de l'argent et se sortir vite de la misère. Personne ne voulait employer une multirécidiviste, qui avait tué un nombre incalculable de personnes. Sauf que le bon chemin ne payait pas les factures. Être fleuriste non plus et s'enfermer chez elle avec ses enfants non plus. Des mois qu'elle essayait.
Ca aurait été simple pour elle de braquer une banque. Il lui aurait suffit de venir avec de nombreuses plantes, les parfums auraient vite empoisonnés tout le monde. Avec ces plantes elle aurait pu se frayer un chemin dans les caisses de la banque ou elle aurait pu ouvrir ces portes sans clés, ou même voler les clés sur les cadavres ou les empruntes. Qu'importe. Elle aurait pu. Mais elle avait déjà assez manqué de finesse par le passé.
Ce n'était pas juste le manque d'argent qui la faisait pencher, c'était un trop plein. Les hurlements stridents des plantes l'atteignaient même enfermée dans son immeuble, même au fin fond de la campagne ça l'atteignait. Moins, certes, mais là encore il lui fallait seulement l'argent pour pouvoir y aller avec ses enfants - humains et plantes compris. Elle avait enviée Clark Kent pour ça, la campagne.
Elle comptait la jouer fine cette fois, une idée en tête alors qu'elle déambulait dans les rues toujours plus sombres et malfamées de Gotham. Sa réputation la dépassait de loin, c'était sûrement pour cela que certains hommes se reculaient. Quand on savait qu'un seul contact d'Ivy pouvait tuer, un contact infime, il valait de toute façon mieux se reculer. Certains le savaient, d'autres non lorsqu'elle s'avançait jusqu'à une certaine porte et qu'on lui demandait ce qu'une "petite dame" pouvait faire là.
Pamela mesurait 1m57, il y avait plus grand, certes. Mais si elle était ici, ce n'était pas de son plein gré. Savoir où se trouvait Scarecrow n'était pas la chose la plus facile qui soit, elle avait mis quelque jours avant de trouver sa planque et de trouver comment s'y faufiler. Forcément, rentrer ne serait pas évident, surtout qu'elle ne s'était pas annoncée, n'avait pas prévenu qu'elle passerait et qu'une rencontre de ce style n'était pas courante. Pamela évitait de s'associer aux autres, elle agissait de son côté ou alors avec Harley et Selina, rien de plus. Encore moins un homme.
L'homme avec sa cigarette à la bouche devant la porte, était trop contraignant pour elle. Frustrant, pour elle qui n'avait plus l'habitude des limites et ne supportait de toute façon pas d'en avoir.
Je suis venue voir quelqu'un. Bougez.
Elle aurait pu et aurait surtout du se cacher avant de venir ici, mais elle n'était plus à ça près. Elle essayait d'ouvrir la porte mais l'homme agrippait son poignet frêle, finissant par s'écrouler avant qu'elle n'ait quelque chose de plus à ajouter. @Jonathan Crane
people are poison @Pamela Isley Tu t'ennuies, aujourd'hui. Il y a des jours comme ça.. Des jours où ça fait plusieurs journées d'affilée où tu n'as pas vu la lumière du soleil. Ca ne te dérange pas forcément, t'es juste un peu plus fatigué qu'à ton habitude. Déjà que tu n'es pas quelqu'un de forcément énergique en temps normal.
Il y a une raison au fait que tu ne sortes pas en ce moment. Déjà, tu préfères te faire discret, et sortir la nuit si tu as vraiment à sortir. Et tu t'es récemment rendu compte qu'il était bien plus simple d'envoyer tes subordonnés dehors lorsqu'il y avait quelque chose de vraiment important à faire dans Gotham. Après tout, ils étaient là pour ça. Autant qu'ils servent à quelque chose, tu ne les payais pas non plus pour rien.
Et si tu t'ennuyais, c'était peut-être parce que depuis un bon moment, tu faisais toujours la même chose. Tu t'occupais de faire en sorte d'avoir assez de gaz toxique, ça serait bien con de tomber à court. Même si t'avais pas l'impression que ça puisse t'arriver un jour, d'être à cours, mais on ne sait jamais. Au moins, t'es certain d'être productif, comme ça. Et puis comme à ton habitude, tu cherches toujours à améliorer ta toxine. Faire en sorte qu'on ne puisse pas développer d'immunité contre elle. Des choses comme ça.
Pour le moment, tu te trouvais dans un endroit isolé et silencieux. Tout ce que t'entendais, c'était quelques gouttes d'eau qui tombaient sur le béton froid qui composait le sol du bâtiment. Et ce depuis des heures. Mais là, tu avais entendu quelque chose d'autre, et relevé la tête de ton bureau. Il se passait quelque chose de plutôt inhabituel. Tu entendais une voix de femme, ce qui t'étonnait parce que peut de femmes faisaient partie de ton gang. Et c'était pas une voix de femme qui te disait quelque chose. Tu te lèves, c'est préférable, et tu t'approches de la source de bruit.
Te retrouver face à Poison Ivy n'était pas une chose à laquelle tu te serait attendu, pas aujourd'hui. Tu restes à une distance raisonnable et tu croises les bras, remontant tes lunettes sur ton nez.
« Que me vaut le plaisir de cette visite ? »
Ton regard se porte sur le corps étendu de cet abruti qui était censé garder la porte, et tu ne fais que froncer les sourcils. Il allait falloir faire en sorte que tu règles ce genre de souci, t'avais pas envie que ce soit quelque chose qui se reproduise trop régulièrement.
People are poison. ★ C'était peut-être justement parce que personne ne s'attendrait à une telle alliance que Pamela était allée jusqu'à la planque de l'épouvantail. On s'attendait d'elle à ce qu'elle fasse alliance avec Selina, Harley, voir qu'elle agisse en solo, c'était un très grand classique pour la rousse. Mais l'épouvantail ? Ils ne se parlaient pas, elle l'avait juste croisée et leur réputations les précédaient et parlaient pour eux, comme tout ceux qui ont finis à l'asile, comme tout ceux qui ont fini à Black Gates, comme tout ceux qui ne suivent pas les règles de Gotham et ne sont pas assez bien placés dans la politique pour ne pas se faire prendre.
Elle avait une idée bien précise en tête, surtout, échanger des plantes ou plutôt, des extraits de ces plantes contre de l'argent, argent dont elle était venue à manquer et dont elle avait besoin, pas pour elle mais surtout pour ses enfants qui ne pouvaient pas se satisfaire de vivre comme elle. C'était toujours pour eux qu'elle s'acharnait. Elle avait pris cette responsabilité d'adopter beaucoup d'orphelins et il fallait les assumer jusqu'au bout, certains seraient bientôt assez grands pour quitter le nid mais ce n'était pas le cas de tous.
Forcément, elle faisait face à des personnes venant protéger les lieux, l'épouvantail n'avait pas que des amis. Pamela aurait pu faire pareil, amener des hommes avec elle pour couvrir ses arrières, mais c'était trop visible et ces hommes n'avaient pour but que dissuader, puisqu'elle s'occupait du reste elle-même.
L'homme s'écroulait après l'avoir touché, une peau vénéneuse pouvant tuer, le plus dangereux restait ses lèvres. L'homme pourrait finir par s'en remettre, peut-être pas. Au moins cela avait eu l'intérêt d'attirer l'homme concerné jusqu'à elle.
Les affaires, bel homme, toujours les affaires.
Elle s'avançait, pour essayer d'entrer dans l'immeuble surtout. Elle n'allait pas rester plantée là, ce n'était pas franchement agréable et parler affaire dans la rue était aussi assez idiot. Si elle aurait pu craindre l'homme, Pamela était depuis qu'elle était aussi Ivy, immunisée contre les toxines et les poisons divers et variés. Elle ne craignait donc rien et ne pensait pas que l'épouvantail aurait quelque chose à faire contre elle alors qu'ils n'étaient pas encore ennemis ou amis ou qu'importe. Allait-il la laisser entrer ? Elle le regardait. Ses yeux verts brillants de curiosité. @Jonathan Crane
Les affaires. Ca t'intéresse, les affaires. Soudainement, tu oublies l'existence de l'homme étalé à côté de la porte. Qu'il soit mort ou non.. Ca ne t'intéresse que peu. Il n'avait qu'à faire son boulot correctement, quelqu'un de peu efficace a au moins le mérite d'être facilement remplaçable, ce qui t'arrange totalement.
Soit. Les affaires. Tu souris un peu, parce que tu aurais pu t'y attendre. C'était une raison totalement logique a la présence de la femme, et ça attise ta curiosité d'une manière assez particulière.
« Je vois.. »
Tu la laisses entrer, ne voyant pas d'intérêt à lui refuser quoi que ce soit alors que tu ne sais pas encore de quoi elle souhaite parler. D'un geste du bras, tu l'invites plus officiellement à entrer. De toute manière, que pourrais tu faire contre elle même si tu le voulais ? Tu allais d'abord essayer de voir quelles étaient ses intentions.
« C'est intéressant. Ce sera probablement plus agréable de parler affaire dans mon bureau, si je peux appeler ça un bureau. Un café ? »
Tu demandes à un de tes hommes de lui aussi se mettre à garder la porte, et peut-être de songer à s'occuper de celui qui était toujours par terre et qui ne semblait pas se réveiller. Histoire de. Après ça, tu invites ta désormais invitée à te suivre, dans ce qui te sert de bureau. Bureau dont tu as la politesse de lui ouvrir et tenir la porte avec un sourire tout aussi poli. Le café, si elle l'accepte, ne sera pas si terrible que ça. Tu as beau actuellement ne pas occuper l'endroit le plus élégant ni accueillant du monde, tu tiens à avoir quelques doses de confort, même si ça passe par la qualité de ton café. Et qu'elle l'accepte ou non, tu comptes bien t'en servir un. C'est toujours plus agréable pour discuter.
People are poison. ★ C'était compliqué. Jongler avec ses vieux démons et la personne qu'on aimerait devenir. Cela aurait été facile de céder à la tentation, de s'énerver une fois de plus et finir encore à l'asile dont on l'aurait tôt ou tard délivrée. Cela aurait été facile de céder à ses pulsions. Mais elle ne voulait plus de cette vie, pas comme ça, tout en sachant parfaitement qu'il n'y avait que ce type de vie qui payait à Gotham.
Elle entrait dans le bâtiment. Peu certaine de ce qu'elle y trouverait. Peu certaine de trouver ce qu'elle voulait véritablement. Elle aurait essayé. Crane était galant, d'une certaine manière, elle appréciait. Modeste aussi, il semblerait avec sa proposition d'aller dans un bureau qu'il ne semblait pas considérer comme tel. Peu luxueux ? Les affaires étaient dures pour tout le monde... D'une certaine manière. Sûrement qu'il n'allait pas exhiber l'argent qu'il avait. S'il en avait. Elle n'était pas tout à fait sûre des fonds qu'il pouvait avoir, alors cette conversation serait très utile pour elle aussi.
Elle hochait la tête pour un café, ça pourrait être agréable. Bien qu'elle ne soit pas venue pour prendre le café et faire une simple causette, sûrement fallait-il soigner les formes. Ce qu'il faisait bien.
J'ose espérer que cette entrevue restera secrète.
Si on apprenait qu'elle traînait avec des criminels, ce serait sûrement la prison directement. Elle tenait un minimum à sa liberté et la cellule qu'elle aurait n'aurait rien d'agréable, bien au contraire. Elle serrait brièvement la mâchoire en se souvenant de ce détail très désagréable. Privée d'air pur, privée de lumière - surtout, privée d'uv -, privée d'eau. Fort peu pour elle. Elle se tournait vers l'homme, le jaugeant du regard, hésitant encore.
C'est curieux que nous n'ayons jamais eu à faire l'un à l'autre.
Ennemis, alliés, qu'importe. Un léger sourire étirait ses lèvres rouges. N'ayant jamais eu à le rencontrer réellement, elle ne savait pas quoi penser de lui. On ne faisait pas dans la fiabilité à Gotham, chez les vilains comme chez les gentils. Elle regardait ensuite la pièce. Difficile d'imaginer qu'il avait vraiment de l'argent, assez pour en donner pour un échange en tout cas. En même temps, venir vers quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, c'était le but de la démarche, on ne se douterait de rien ou cela mettrait longtemps à se faire savoir. Son regard se posait finalement de nouveau sur l'homme. @Jonathan Crane
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