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 [flashback] Danse avec tes peurs ft. Crane

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MessageSujet: [flashback] Danse avec tes peurs ft. Crane    [flashback] Danse avec tes peurs ft. Crane  EmptySam 23 Nov - 17:51

Danse avec tes peurs
 @Jonathan Crane & Joker

Chacun a sa marotte

Enième psychiatre venant l’ausculter, énième protocole. Comme Joker avait planté le crayon de l’un de ces emplumés dans son œil en lui demandant s’il voyait mieux ainsi la paille dans son propre œil, on lui avait passé la camisole. Et comme au suivant, il avait tenté de lui bouffer littéralement le nez, on l’avait gavé de médocs jusqu’à ce que ses pensées deviennent troubles, jusqu’à ce que sa folie devienne la seule gardienne du phare passablement entretenues par les clowns tenant le lieu. Joker estimait que ces bons docteurs qui tentaient de le traiter étaient tout aussi fous que lui, si ce n’est plus. Il avait vu passé tous ces idiots avec des théories différentes, et des traitements tous plus délirant les uns que les autres. Il faut dire qu’avec chacun d’entre eux il avait joué tel un Hannibal Lecter. Il n’était pas le seul. Les autres patients ici jouaient également avec les psy comme avec les infirmiers. Il y avait un jeu, entre ceux avec un esprit assez cohérent pour tenir ce genre de pari, sur le premier qui ferait vriller le nouveau venu. Jusqu’à présent, Joker s’en tenait bien, il avait fait carton plein. Même si, certains lui piquaient la vedette un temps, cela ne durait jamais.

Ce nouveau docteur avait en revanche résister pour le moment. Pire que cela, des patients qui étaient jugés ici comme des fortes têtes avaient craqués et pleurés comme des bébés en sortant de son bureau. Joker n’avait encore eu la chance d’avoir à faire à lui. Mais il était passablement intrigué. Crane, tel qu’on l’appelait, effrayait même les infirmiers qui restaient à distance respectueuses. Joker en avait même surpris un échanger son tour avec un collègue. Il était piqué d’un sentiment de jalousie. Personne d’autre que lui ou Killer Croc n’éveillait autant de terreur, et il n’aimait pas qu’un docteur puisse ainsi jeter un voile de ténèbres sur l’asile d’Arkham. Fanfaronnant, il déclara à la ronde que ce nouveau psychiatre pouvait compter ses heures. Il en était convaincu, le Joker ferait face à Crane, celui que certains surnommait l’épouvantail du fait de sa silhouette dégingandée et de ses longs cheveux qui parfois avaient l’air totalement décoiffé, mais également, à cause de la peur qu’il inspirait visiblement à tout le monde. La simple idée que ce type suscite autant de terreur rendait le rendez-vous entre eux obligatoire mais, comme s’il le sentait, le docteur Crane le fit mariner plusieurs semaines avant de daigner le faire venir à lui.

Encadré par deux infirmiers, un garde derrière eux, le Joker monta descendit voir le docteur. Que son bureau soit installé au sous-sol était en soit un indice. Le sous-sol était le lieu des expérimentations pas toutes très légales. Nombre légendes urbaines trainaient sur ce sous-sol où dit-on Killer Croc et d’autres monstres hantant Gotham serait né. Mais le Joker n’y croyait pas plus qu’il ne croyait à la terreur que pouvait inspirer Crane. Il était bien placé pour le savoir, la peur et la folie n’était qu’une question de spectacle donné. Maitre en la matière il était néanmoins de se frotter à l’épouvantail. Les médicaments ne le shootait plus, la procédure voulait qu’on diminue le traitement actuel afin que l’évaluation soit complète, et qu’un nouveau traitement puisse être accordé. De toute façon aucune médication ne fonctionnait, en grande partie parce que Joker avait mélangé pas mal de drogues et médications avant son internement pour palier aux périodes de dépression qu’il connaissait avant son incident. Depuis, c’était comme si son cerveau avait sauté, et que plus rien ne fonctionnait comme avant, normalement. Il savait qu’il était différent, et s’en réjouissait. Un sourire maquillait ses lèvres quand il entra dans le bureau à la blancheur immaculée.

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MessageSujet: Re: [flashback] Danse avec tes peurs ft. Crane    [flashback] Danse avec tes peurs ft. Crane  EmptyMar 26 Nov - 13:42

Danse avec tes peurs @Joker
Aujourd'hui était un grand jour. Aujourd'hui, tu avais un nouveau rendez vous. Si on pouvait appeler ça rendez vous. Tu devais voir un patient, un patient particulier que tu n'avais pas encore vu jusqu'ici, jusque maintenant. Un patient apparemment difficile qui avait fait partir plusieurs autres psychiatres avant toi. Pour des raisons diverses et variées. Mais Arkham ne pouvait pas laisser ce patient sans suivi psychiatrique, ne serait-ce que pour la forme. Et toi ? Ca t'intéressait, la possibilité de t'occuper d'un patient difficile. D'en apprendre plus sur lui, et surtout d'avoir la possibilité d'utiliser ta toxine sur lui. Voir ce que tu pourrais faire pour encore un peu l'améliorer. Il y avait moyen de faire de choses plus qu'intéressantes.

Soit. Tu avais hâte de le rencontrer, ce Joker. Le voir en face, plutôt que d'entendre des murmures et des rumeurs. Pouvoir lui parler, entendre ce qu'il avait à dire. Et t'es certain qu'il a tout un tas de choses à dire. Qu'il ne manque certainement pas d'intérêt. Ca c'est une certitude .Alors tu te rends à Arkham comme prévu, comme chaque jour. Tu te rends sur ton lieu de travail, tu vas dans ton bureau. Des gestes que tu répètes tous les jours, mais tu sens qu'aujourd'hui ça ne sera simplement pas pareil. Tu te sers un café, que tu commences à boire tranquillement. Tu as le temps de t'occuper de quelques papiers avant l'arrivée du patient. Tu as aussi le temps de sortir de quoi noter. Puis tu ne gardes jamais très loin tes affaires concernant ta toxine. Heureusement. Tu ne saurais pas t'en séparer. Ce sont des recherches importantes pour toi.

Tu entends des bruits de pas. Peu de personnes se baladent régulièrement ici, tu en conclus que les infirmiers arrivent avec le patient. Tu restes assis, et tu laisses la porte s'ouvrir. Pourquoi te lever ? Tu ne pourrais pas serrer la main de ton patient, il était sans doutes camisolé. Alors tu laisses la porte s'ouvrir. Tu hoches la tête en direction des infirmiers, puis tu te focalises maintenant sur le patient. Le Joker, comme on l'appelle. Un garde reste près de la porte. Tu laisses l'homme interné ici s'installer, face à toi. Et tu lui souris un peu.

 « Bonjour.. On m'a dit que vous vous faisiez appeler le Joker, c'est toujours le cas ?  »


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MessageSujet: Re: [flashback] Danse avec tes peurs ft. Crane    [flashback] Danse avec tes peurs ft. Crane  EmptySam 14 Déc - 13:59

Danse avec tes peurs
 @Jonathan Crane & Joker

Chacun a sa marotte

Assis confortablement – cette petite chaise en bois était un luxe dans l’enceinte d’Arkham, beaucoup aimaient rendre visite aux docteurs sachant qu’ils ne seront pas dans l’inconfort pendant une vingtaine de minutes et qu’en plus ils auront droit à des pilules, mais les patients sorti de ce bureau n’avaient pas paru heureux du tout – face au psychiatre, le Joker observe le docteur Crane paisiblement. Silencieux, immobile, il n’y a que son sourire qui profondément dérange, et ce regard qui s’agrippe à vous comme s’il voulait regarder votre âme. Le docteur le salut. Joker n’en a pas fait autant. Il demeure silencieux attendant de voir ce fameux docteur Frankenstein dont on lui a tant parlé. Sa tête se penche sur le côté comme pour mieux examiner l’autre, pendant qu’il lui demande s’il se faisait toujours appelé Joker. « Bonjour docteur… épouvantail c’est le nom qu’on vous donne, mais est-ce que vous le portez ? Moi pour ma part, j’ai décidé d’assumer le nom qu’on me donnait. Vous savez, celui qu’on vous qualifie derrière votre dos. Joker. Ça veut dire pauvre taré. Epouvantail, c’est parce que vous leur faites peur n’est-ce pas ? Vous ne semblez pas ridicule. » Politesse échangée sur un ton badin, mais le venin est néanmoins présent sur la langue du serpent.

Le Joker ne se départi de son sourire, il fixe, lorgne le bon docteur, puis se penche soudainement sur la table, posant ses deux paluches sur le bureau, s’avançant pour examiner de plus près le docteur. A cette distance là, il pourrait lui arracher les yeux, lui mordre le pif, ou lui lécher la joue, selon l’humeur. Cependant, il n’a pas envie de lancer les hostilités. Il veut juste voir de plus près l’homme, observer l’œil qui le scrute, voir les limites du bon docteur. Il renifle en dardant le docteur longuement, laissant la gêne s’installer, la peur peut-être ? Il la distille volontiers, le Joker. Il s’en est toujours estimé le roi. Le chaos sur son sillage n’en est que la conséquence directe, mais la peur, il la respire, s’en inspire, la renifle comme un parfum délicat. Cependant, cet homme là lui fait concurrence, sur son propre terrain. Cela a quelque chose d’inacceptable, de totalement affligeant. « Je me demande, lequel de nous deux leur inspire le plus la crainte… Est-ce que vous avez peur de moi, docteur Crane ? » Sa tête s’est penchée à nouveau sur le côté et sa main gauche vient essuyer ses lèvres d’un geste aussi machinal qu’automatique, une pulsion révélée peut-être, ou au contraire, maintenue. Lui même ignore les mécanismes alambiqués de son cerveau abimé.

Sur son dossier figure des éléments dont il ne se souvient plus, s’en moque. La manière dont il s’est attaqué à des policiers, à coup de cutter, pour leur peindre un sourire, son attaque avec une toxine faisant littéralement mourir les gens de rire, ou encore, son apparition très remarquée sur un plateau de télé où il a forcé le présentateur à tenir une bombe contre lui pendant plus de 48h. Le pauvre type a fini à Arkham d’ailleurs. Comme nombre de ses victimes, enfin, celles ayant survécu.



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MessageSujet: Re: [flashback] Danse avec tes peurs ft. Crane    [flashback] Danse avec tes peurs ft. Crane  EmptyLun 3 Fév - 11:21

Danse avec tes peurs @Joker
 Tu as la confirmations qu'il ne restera pas muet face à toi, ce qui t'arrange totalement. Plus vous discuteriez, mieux tu te porteras. Parce que plus tu auras matière à réfléchir par rapport au patient. Mais soit, sa réponse te fait un peu sourire. Il répond également par une question, sans forcément éviter la tienne. Ca ne te déplaît pas.

 « Je le porte lorsque les gens souhaitent que je le porte.  Je vous, vous assumez ce qu'on dit de vous visiblement ? Je leur fais peur oui, mais parce que je le veux bien. Je ne sais pas si je parais ridicule ou non. Tout ce qui m'importe sont les résultats que j'obtiens. »

Effectivement. Tout ce qui t'importe,  c'est ce que tu peux noter suite à tes recherches. Ce qui t'importe, c'est de pouvoir effectuer tes dites recherches. Découvrir de nouvelles choses, en confirmer d'autres.. Tout ce qui avait rapport à tes recherches. Tu n'avais pas que ça en tête, mais presque. Ca s'en rapprochait souvent, de près ou de loin. Aujourd'hui, tu ne pensais pratiquement qu'à ça. Mais c'est parce que tu considérais que c'était un jour spécial, un patient spécial et particulier. Tu ne bronches pas lorsqu'il se rapproche un peu, tu réagis rarement à ce genre de choses. Mais il te pose une nouvelle question, et tu te dis qu'il mérite bien une réponse. Lui répondre est de toute façon loin de te déranger.

 « Peut-être est-ce une différente sorte de crainte, pour commencer. Mais vous semblez plus.. Connu que je ne peux l'être. Non, je n'ai pas peur de vous pour le moment. Mais peut-être est-ce parce que je ne vous connais pas suffisamment. Mais vous, de quoi avez vous donc peur ?  »

Ca t'intéresse. Mais tu ne sais pas s'il est capable d'avoir peur, même si tu pars du principe que tout le monde a au moins une peur. Même toi. Mais là n'est pas le sujet. Tu ne sens pas nécessaire d'aborder directement ta toxine, lors tu fois comme d'habitude, tu fais comme tu le sens. Mais une chose est sûre, tu continues d'observer l'homme te faisant face, tu ne le quitte pas des yeux et il n'y a pas une once d'hésitation ou d'appréhension dans ton regard.


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MessageSujet: Re: [flashback] Danse avec tes peurs ft. Crane    [flashback] Danse avec tes peurs ft. Crane  EmptyMar 25 Fév - 22:38

Danse avec tes peurs
 @Jonathan Crane & Joker

Chacun a sa marotte

Le Joker hoche la tête en écoutant le docteur, le plus sérieusement du monde. Le clown commença à laisser courir des doigts sur le bureau en bois. Ce n’était que de l’amalgamé, bien sûr, pas du véritable bois, si le Joker aplatissait la tête du docteur contre le bureau, il est probable qu’il sera seulement choqué. C’est dommage. On ne sait plus faire des choses solides de nos jours, pensa le clown en tournant des yeux à l’ardeur perturbante vers le docteur. Son sourire ne le quittait plus, comme une invitation à danser dans le bal des dingues qu’il lançait au psychologue, sentant que celui-ci particulièrement était différent de tous les autres. Danserait-il avec lui ? Ou au bout d’une corde ? Bonne question, cela ressemblait à une blague, une vraiment bonne blague, du genre bidonnante, du genre vraiment tordante, à vous en tordre les boyaux. Le sourire du clown paru s’élargir, si une telle chose était possible. Paraît qu’il s’était élargit les commissures à coup de cutter, en tout cas, il avait de vilaines cicatrices autour des lèvres. « Docteur, docteur, vous ne posez pas les bonnes questions. » soupira-t-il en secouant la tête puis en s’emparant d’un crayon sur le bureau avec lequel il commença à jouer. C’était dingue non, qu’on le laisse libre de ses mouvements ? Il pourrait tuer quelqu’un un jour sans que qui que ce soit n’ait le temps de l’en empêcher. La sécurité ici, laissait vraiment à désirer. « Le problème n’est pas ce qui me fait peur, mais ce qui me réjouit docteur. » ajouta le clown, en se penchant en arrière sur la chaise et visant, il envoya le crayon se ficher dans le faux plafond. Il resta planté là, prouvant l’adresse du clown à planter des objets dans d’autres objets. Rien de nouveau sous le soleil néanmoins, il avait été dans un cirque après tout. Sous les projecteurs. « Voyez-vous docteur, là, tout de suite, rien ne me ferait plus plaisir que de vous dessiner un joli sourire. » confia-t-il en se penchant vers le docteur, plantant ses grands yeux bleus dans ceux du psychiatre. Il sourit à nouveau, ce grand, impossible, gigantesque, dément sourire, qui vous filait des frissons et vous faisait faire des cauchemars des semaines après l’avoir détaillé. N’avait-il pas été également un monstre caché dans un placard ? Effrayant les enfants, dévorant leur cœur, arrachant leur mignonne petite tête ? « Vous croyez que je suis dangereux docteur ? Effrayant ? On dit que je suis taré, mais pas taré comme effrayant, taré comme ridicule. » confessa-t-il en se remettant en arrière sur la chaise, jouant cette fois-ci avec un stylo qu’il envoya pareillement se ficher dans le plafond. « Pourtant, je n’ai pas peur du ridicule. » Il secoua la tête comme s’il était seul, comme s’il se parlait à lui-même, comme s’il était passé de l’autre côté du miroir. N’avait-il pas été aussi Alice, perdue, à la recherche d’un lapin ? « J’ai peur docteur, j’ai peur d’être complètement fou, et qu’il n’y ait plus rien à faire. » Non, il n’avait pas peur de la folie, ni peur des clowns, ni peur du noir, ni peur de la chauve-souris, il n’avait peur de rien et de tout à la fois, peur de ne pas faire rire, peur de n’être pas à la hauteur, peur de décevoir son petit diable intérieur, de ne pas être assez fou, et pourtant, il ne ressentait pas vraiment ces peurs, il s’amusait avec leurs spectres voilà tout. L’homme qui avait peur était mort dans cette cuve de produits chimiques. L’homme qui en était ressorti était une créature diabolique.


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