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 Dans l'abîme (Jonathan Crane)

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MessageSujet: Dans l'abîme (Jonathan Crane)   Dans l'abîme (Jonathan Crane) EmptyLun 15 Juin - 9:57




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Dans l'abîme
Jonathan Crane • Harvey  Bullock


Les toilettes du GCPD. Les miroirs muraux lui renvoyaient sa propre image. Il avait une sale tête. Tu es trop vieux, trop gros, trop ravagé. Il se prit sa bouteille de scotch, il s’avala une gorgée avec un comprimé de valium. L’effet se fit sentir au milieu du torse et remonta peu à peu vers sa tête. Il prit appui sur le lavabo et scruta les miroirs.

…………………………

10h30

Le poste de police de Newton Street. Salle de briefing, des chaises qui faisaient face à Bullock. Prêt/pas prêt, pas fermé l’oeil de la nuit. Les flics qui font leur entrée. Style mélangé : agents en civil, costard-cravate comme paire de tennis-décontractés. De nouveaux visages. Probablement des flics en uniformes de la Brigade des Patrouilles. Ils s’installent. 12 hommes. En avant :

« Messieurs, je suis le sergent Harvey Bullock et je dirigerais cette opération. Je commande l’enquête sur les derniers cas de folie provoqués par les drogues de Jonathan Crane. Et selon les ordres du commissaire Gordon, vous êtes chargés de garder sous surveillance mobile, pendant 24h, des criminels en probation soupçonnés d’appartenir aux dealers de Scarecrow. Nous espérons que l’une de ces personnes nous conduira jusqu’à Jonathan Crane, que le commissaire Gordon et moi-même désirons inculper pour fabrication et usage de narcotiques et neuroleptiques illégaux. »

Hochements de tête, déjà mis au courant.

« Messieurs, les chemises à dossier que vous trouverez sur vos bureaux contiennent des clichés de la division des renseignements. Ce sont les photos des 4 dealers supposés et suspects de Scarecrow. Mémorisez-les. Vous serez répartis par groupes de 3 sur chaque dealer. A la fois en voiture et à pied, et je ne veux pas que vous les perdiez. »

Chemises ouvertes, clichés sous les yeux.

« Vous êtes tous des experts en filature, sinon le commissaire Gordon ne vous aurait pas choisis. Vous disposez de voitures banalisées et la division communication vous a branchés sur un canal sécurisé du FBI, qui nous garantit que même s’il est équipé de matériel pour capter les fréquences de police, l’Épouvantail ne pourra pas écouter vos conversations. Vous êtes reliés voiture à voiture, vous pourrez donc discuter entre vous ou me contacter ici à la base. Vous connaissez tous la manière de filer un suspect en relais, en le devançant. Des questions jusqu’ici ? »

Aucune.

« Messieurs, si jamais vous êtes repéré par l’un des 4 dealers de Scarecrow que vous allez prendre en chasse, appréhendez le vivant. Au pire ce sont de petits criminels. Et le commissaire Gordon veut que l’opération serve à dénicher Crane et à le débusquer ou le faire sortir de sa planque dans Gotham. Si ses dealers essayent de fuir, vous vous lancez à leur poursuite pour les capturer vivant par tous les moyens que vous jugerez nécessaires. Au cas où vous viendriez à repérer Jonathan Crane, plus précisément armé de ses toxines ou vêtu de son accoutrement, qui essaie de nuire d’une quelconque manière que ce soit, n’intervenez pas et appelez les renforts. Si Jonathan Crane en personne repère votre filature et essaie de fuir, poursuivez-le avec prudence tout en prévenant et en attendant les renforts. S’il manifeste le moindre geste d’agressivité à votre égard, abattez-le. »

Sifflements, regards angoissés les uns vers les autres. Des pommes d’adam qui font l’aller retour dans la gorge.

« Pas de questions ? »

Aucun, sueurs froides, des visages blêmes, des regards flous.

« Rompez. »

…………………………

Rapports de filature, en direct sur la radio du poste de police.

11h14 : Dealer n°1 et n°3 chez eux. N° 2 et 4 en voitures séparées, vers Gotham Est.
11h43 : Dealer n°2 bibliothèque publique centre ville. Les filocheurs à pied, conversations transmises par talkie-walkie : « Il est en train d’emprunter des livres de chimie. Je crois qu’il le fait pour son patron. »
12h24 : Dealer n°3 sortie de chez lui. A pied. Une rue de la débine. Il parle à tous les clodos. Il se cherche sans doute des cobayes pour les expériences glauques de l’Épouvantail.
12h56 : Dealer n°4 dans une librairie porno de la 6ème avenue. Il agresse un employé, sans doute pour récupérer l’argent qu’il doit pour l’une des drogues de Crane. Un des filocheurs avec son talkie-walkie : « S’il sort une arme pour le braquer, j’entre et je le coffre. »
13h01 : Dealer n°1 qui mange dans un stand à hamburger sur la 5ème.
13h04 : Dealer n°3 au volant, direction nord.
13h11 : Dealer n°1 en train de vendre de la drogue près de la voie rapide qui va vers l’autoroute de Metropolis.
14h37 : rapport général : ça fait des heures qu’on les suit, toujours pas de trace de l’Épouvantail.
15h07 : « Désolé sergent, communications interrompus. Un meurtre accapare toutes les lignes de communications. »

« Où ça ? »

« Homicides à Haverford Street. Des seringues, peut-être l’Épouvantail. »

Les poils des bras qui se hérissent, bien RAIDE ;

« Restez à l’écoute, j’y vais. »

…………………………

Bullock rejoignit la foule. Camionnettes du labo et voitures de police. Escarpement. Des voitures de patrouilles les unes sur les autres. Des flics qui regardent vers le bas. Bullock se fraya un chemin et cadra le spectacle.

Un canal d’évacuation en béton. Sur 7 mètres. Des eaux d’égouts jusqu’aux chevilles. Des techniciens du labo qui pataugent. Traînée sanglante dans tout le canal. 4 macchabées couverts d’ordures. Du ciment couvert d’agglomérats. Des mecs du coroner en train de prendre des photos. Des seringues qui flottent. Les morts en train de téter la vase. Un des types de la morgue arracha un bout de papier épinglé sur un des corps. Il le tendit à Bullock. Là avec l’écriture torturée de Jonathan Crane, reconnaissable entre toutes :

JE CONNAIS TOUS VOS PIRES CAUCHEMARS.

…………………………

16h09 : Dealer n°4 qui reste chez lui.
16h16 : Dealer n°2 à pied, qui fait les bars et les kiosques à journaux. A entretenir ses accointances, à dénicher des rumeurs pour son patron.
16h41 : Dealer n°1 qui sort d’un rade à piquouzes, il a vendu de la drogue.
17h09 : Dealer n°3 à la Pagode Chow Mein de Kwan. Il s’est rendu directement à la cuisine, il connaît l’endroit. On revend de la drogue dans l’arrière-salle. Il ressort. Commentaire du filocheur : « Il a l’air nerveux, il porte un sac en papier marron. Des petites courses pour son patron ? »
17h21. Dealer n°2 qui se balade. Commentaire du filocheur : « L’enfoiré. Il est en train de pisser dans un caniveau devant les passants. »
17h34 : toutes les unités : « Pas de traces de Jonathan Crane. Ce connard est bien planqué.»
17h50 : Dealer n°4 en voiture, qui zigzague. Commentaire du filocheur : « Je crois qu’il a consommé sa propre drogue. »
17h54 : Dealer n°1 à pied dans McArthur Park, à baratiner les clodos. Visiblement L’Épouvantail a besoin de BEAUCOUP de cobayes pour ses expériences de chimistes fou.
18h01 : Couinements paniqués : « Dealer n°4 a pété les plombs ! Il conduit de manière déconcertante ! Il se prend tous les poteaux en dérapage, il... »

« Bougez pas, j’arrive, on le choppe et on le coffre. »

…………………………

19h

Des phares en tout sens, des chemins dans l’obscurité, éclairage public mort. Les filocheurs rassemblés autour de la voiture enfoncé contre un réverbère, voiture abandonnée. Des cris, des flics en uniformes qui convergent vers une cahute. Bullock au pas de course. Les pieds qui s’emmêlent. Voilà le Dealer n°4. Garrot sur le bras, les veines gonflées, la bouche figée d’horreur, béante, regard horrifique.

« On dirait qu’il a fait une overdose. Il a trop consommé les drogues de l’Épouvantail. »

Fouille du cadavre. Note sur un bout de papier, l’écriture torturée, reconnaissable entre toute de Jonathan Crane : Rejoint moi ce soir au labo.

« C’est du papier éclair qui peut brûler vite en cas d’urgence, comme celui des bookmakers. »

Intuition : Jonathan Crane n’utilise pas de téléphone portable avec ses sbires pour ne pas se faire repérer par le GCPD et le FBI.

« Il n’y a qu’un seul endroit où on peut se fournir ce papier. Bordel ! On le tient ! L’épouvantail se planque dans les rades à tripots clandestin sur Saticoy Boulevard ! »

…………………………


20h

Le soleil qui se couche bientôt sur la ville.

Vous avez craint qu’une telle nuit ne s’abatte sur le monde.

Visez tous les flics en sueur et les nerfs à vifs. Le gilet par-balles boutonné serré. Voilà les mecs de la brigade anti-émeute en renfort. Tous armés de fusils à pompe. Bullock avec son fusil à bout de bras qui lui barre la poitrine, le visage rouge, à bout de souffle.

« On y est presque les enfants. On va le renvoyer à Arkham à coup de pied au cul ! »

Des visages paniqués, des rougeurs sur les joues : on va vraiment tenter d’arrêter Crane ? J’ai pas payé pour ça ! Les flics à vérifier leurs armes, mains tremblantes. Que la force parle : les flics en train de ratisser le quartier. A entrer en défonçant la porte dans les caves et les officines illégales de jeux clandestins et paris sur les courses de chevaux. Les flics sortirent manu militari des bookmakers en train de protester de leur innocence. Les flics sortirent vivement des croupiers de tables de poker et de black jack. Quelques joueurs décampèrent en courant. Un flambeur se vautra par terre à cause de sa prothèse distri-carte à son bras pour tricher, qui avait des ratés et faisait pleuvoir les as.

Voix tremblante sur tous les talkie-walkie :

« J’ai trouvé le labo de Crane! »

Les flics entrèrent en force dans le sous-sols. Visez l’endroit : des réchauds, des cuves, des barils métalliques, des vases à bec, des bouilloires, des casseroles, des étagères, des sacs de chauds, des pompes aspirantes, des tubes à essais, des agents caustiques dans des flasques. Bullock lu des étiquettes sur des bocaux : ammoniaque, sels de sulfate, acide chlorhydrique, anhydride acétique. Des flics tremblèrent, des flics vacillèrent. Le repaire du monstre : des cages avec des clodos en train d’hurler. Des cadavres de cobayes partout sur des planches anatomiques, des photos d’expériences épinglés sur les murs. Les clichés avaient immortalisés des visages déformés par la terreur.

Là, assis en plein milieu de son repaire glauque, confortablement installé dans un beau fauteuil de jardin. L’Épouvantail en personne. Les flics l’encerclèrent armes en avant, en restant LOIN de lui. Les chocottes. Observez ces visages paniqués avec des veines qui tapent à la tempe. Bullock se fraya un passage. Il braqua son fusil en plein dans la figure de l’Épouvantail. Pas un seul sursaut. Espèce de salopard de détraqué. Le pouls de Bullock s’emballa et dépassa la stratosphère. Voix rageuse :

« Jonathan Crane, vous êtes en état d’arrestation pour homicides multiples, usage de stupéfiant, kidnapping, malversation, torture, destruction de biens municipaux, prolifération de narcotiques, atteinte à la santé publique et conspiration criminelle organisée. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Vous avez le droit à un avocat et à un coup de téléphone. »


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