Messages : 2304 Date d'inscription : 26/02/2017 Face Identity : Evan Rachel Wood Crédits : tim; starfire Age du personnage : 29 ans Ville : Gotham Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste Affiliation : Bat-Family Compétences/Capacités :
Oracle:
x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines
Batgirl
x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)
- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.
Star City, les Glades. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans cette ville. Au sens propre comme au sens figuré d'ailleurs. Il fallait dire qu'avant.. mon fauteuil roulant était tout de même un frein à ses déplacements et autres explorations urbaines. Il était très difficile de voyager avec un objet aussi encombrant. Le monde et ses infrastructures n'étaient pas adéquates pour quelqu'un qui avait été atteint de mon handicap – et qui l'était toujours d'une certaine façon. Et puis, en tout franchise, cette ville des Etats-Unis n'aurait pas été ma destination première si voyager avait été l'une de mes priorités. Il y avait plus sympathique comme coin que le quartier des Glades de Star City. Franchement, ce n'était pas la partie la plus reluisante de la ville. Ici, on était dans le bas quartier ou le quartier pauvre. Bien sur, cela ne me changeait pas des masses de d'habitude. J'habitais Gotham après tout. J'étais familière de ce genre d'endroits. Plus que familière même. Quelque part, je m'y sentais à ma place. Peut être étais ce parce que je n'avais plus ou moins connue que les bas fonds et la noirceur des allées de ma propre ville. Je supposais que l'on pouvait avoir une discussion intéressante sur la question. Après – et heureusement pour moi- je m'adaptais vite à tous environnements. Un don vraiment. Mon sens analytique y était pour beaucoup. J'étais capable en quelque secondes de m'imprégner grâce à ce dernier de l'essence d'un lieu pour me l'approprier. Ici, c'était également ce que je faisais. Les Glades avaient beau ressembler y s'y méprendre à Gotham par endroits, elles n'en faisaient pour autant pas parti. Chaque ville, chaque quartier avaient ses propres codes. Les apprendre et les comprendre était une nécessité.
Capuche noire rabattue sur mes longs cheveux roux, je tentais alors de passer le plus inaperçue possible. Mains dans les poches de mon sweat, j'adoptais presque inconsciemment la démarche de toutes les personnes qui croisaient ma route. J'avais une destination en tête et e souhaitais m'y rendre sans encombres. Je n'avais aucune envie de me lancer dans une rixe de rue avec des inconnu(e)s. Ce n'était pas de cette manière que je souhaitais voir mon séjour ici commencer. Et puis, me battre j'allais déjà assez bien le faire. Du moins, c'était ce que j'attendais en venant ici. J'avais besoin de me remettre à niveau. Tous ces mois d'inactivité, les fesses coincées dans un fauteuil, m'avait rendue molle. Même cette autre réalité n'avait pas pu rattraper ce qui avait été fait. Ce qui en soit paraissait logique. Après tout, même si je m'en souvenais parfaitement, il était tout à fait possible de se demander si cette dernière existait toujours ou avait même un jour existait. Le temps était quelque chose d’extrêmement compliqué à manipuler mais aussi à expliquer. Plusieurs théories alors pouvaient être avancées. La première consistait à dire que le temps – et donc par extension nos vies – formait une boucle. Ainsi tout ce qui arrivait devait arriver parce que c'était déjà écrit. Certains parlaient grâce à cette théorie de destinée. L'autre théorie consistait à dire plus ou moins l'inverse. Nos choix définissaient alors qui nous étions et rien n'était écrit à l'avance. Si l'on suivait la première théorie, cette autre réalité existait encore quelque part, elle avait été écrite. Si on suivait la seconde, elle n'existait plus car elle avait été effacé par les choix qui avaient été fait avant, pendant et après cette dernière. Personnellement, aucune des deux théories ne me plaisaient. D'un côté je n'aimais pas l'idée de n'avoir aucun réel choix sur ma vie et de l'autre je ne supportais pas l'idée d'avoir vécu quelque chose qui n'avait servir à rien car finalement absent de l'espace temps. Pour autant , j'étais bien incapable de donner une solution ou même une idée de solution. Tout ce qui touchait de près ou de oins à l'espace temps était d'une difficulté sans nom. Je n'avais généralement que peu de temps à consacrer à ce genre de casse tête.
Finalement arrivée à destination, j'abandonnais le cheminement de mes pensées. Elles ne menaient de toute façon à rien et j'avais plus urgent à m'occuper. Ce qui était fait était fait et me torturer n'y changerait rien. Après tout , avec des et si l'on refaisait le monde... mais seulement dans nos rêves. Sans perdre plus de temps, je portais ma main à la porte et donnais quelques petits coups pour m'annoncer. Il était tard et je ne savais pas si la salle était encore ouverte au public.. enfin au reste du public. Après quelques secondes, je posais ma main sur la poignée et l'enclenchais pour rentrer. L'endroit était à moitié plongé dans le noir et plus en activité pour la journée. Ce qui était une bonne nouvelle pour moi. « Ted ? T'es par là ? » appelais je en effectuant quelques pas dans l'enceinte de son antre. Il ne me manquait plus qu'à surveiller mes arrières pour éviter de le voir me sauter dessus.
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L'écho de ma voix se perdit contre les murs hauts de plafond de la salle. Pendant quelques secondes, seule le silence me répondit. Finalement, j'apercevais sa silhouette sortir de son vestiaire. Je n'aurais pas tourné la tête dans cette direction à ce moment là, je l'aurais loupé. Ted avait une particularité : celle de ne faire aucun bruit. Le chat en lui je supposais. Même en ayant appris à glisser comme une ombre sur le sol, je n'avais jamais réussi à être aussi silencieuse qu'il pouvait l'être. Un grand sourire étira mes lèvres lorsque j'avisais son air surpris. En effet, il n'avait pas été prévenu. Bien entendu, je l'avais fait consciemment. Faire le tour de mes amis sur mes deux jambes sans leur donner un avertissement s'avérait extrêmement... amusant. C'était du divertissement l'état pur. Pour le moment, seuls quelques privilégiés avaient eu l'occasion de me voir ainsi. Le reste de mes amis et connaissance ne tarderaient pas à suivre. Après tout, si pour le moment je restais relativement en retrait, cela ne durerait forcément qu'un temps. Aucune réaction cependant n'avait valu celle de mon père. L'homme s'était pétrifié dans le couloir menant à la salle de bain. Sous le choc, il avait du s'asseoir à même le sol sans pouvoir comprendre ce qui se passait. Ce qu'il voyait. Son teint blanc et ses lèvres tremblantes m'avaient fait regretter de ne lui avoir rien dit. Un regret qui s'était cimenté lorsqu'il s'était mis à pleurer, là, devant moi. Jamais, il ne s'était montré aussi vulnérable face à moi. Après tout, il était mon père et l'homme de la maison tant que j'étais chez lui. Il avait toujours pensé qu'il devait être fort pour moi et cela même si je n'avais jamais rien demandé de la sorte. Néanmoins, je n'avais pas d'enfant moi-même alors j'étais presque sûre de ne pas comprendre toutes les choses qui lui passaient dans la tête. Un jour peut être le comprendrais je. Mais ce jour n'était clairement pas prêt d'arriver. Premièrement, ce n'était pas le genre d'aventures sur laquelle je voulais me lancer seule. Et puis, il fallait considérer tout le côté physique de la chose. Être enceinte n'était pas une banalité. Ce n'était pas quelque chose qui se passait comme cela. Ça avait un impact et des conséquences. Et même si je tenais debout sur mes deux jambes, rien ne disait que mon corps était prêt à supporter ce genre d’événements. A la fin de la journée, je restais handicapée. A vie. Mes implants servaient de ponts mais n'avait pas réparé les lésions faites à ma colonne vertébrale. Tout bonnement parce que c'était impossible. Le système n'était pas parfait. Mais il fonctionnait. Je n'en demandais pas plus. Il me fallait juste éviter les surcharges électriques et les bombes à impulsion électromagnétiques. Pour le moment, tout allait bien de ce côté là.
« Je crois qu'il va me falloir une petite mise à jour, Barbara. Là tout de suite je ne sais même pas par où commencer ». Un rire remonta le long de ma gorge face à son air un peu perdu. « Mais c'est juste...génial ! ». « Je trouve aussi » répliquais je avec une petite lueur malicieuse au fond des yeux. Allant finalement à sa rencontre, je me permettais de le serrer brièvement dans mes bras. Il était vrai que je n'aimais pas les contacts physiques en dehors de ce qui était nécessaire. Cependant, Ted était un vieil ami et au fond je lui devais aussi beaucoup. Après tout, à l'époque, je n'avais pas eu que Batman en professeur. Lui aussi avait pris le temps de m’entraîner. Si Batgirl avait existé à ce moment là c'était aussi grâce à lui. Bon certes, beaucoup grâce à moi mais aussi un peu grâce à lui. Sourire aux lèvres, je commençais à lui conter mes dernières péripéties en date. Je lui parlais de l'institut et de ses recherches. Je lui expliquais les fonctionnalités des deux implants qui avaient été installés de manière chirurgicale dans mon crâne et sur ma colonne vertébrale. Je lui détaillais le contenu de mon programme informatique et son rôle dans tout cela. Contrairement à beaucoup, je savais que Ted était à même de comprendre même la technicité de ma création. Bien sur, je ne rentrais pas pour autant dans les détails barbants et les lignes de codes. Je lui expliquais simplement qu'il était là pour récupérer, analyser et répartir les informations. Il servait de cellule vivante. Un cerveau à l'intérieur de mon cerveau. Finalement, je lui racontais les tests que j'avais subis et les exercices physiques de préparation que j'avais du effectuer pendant trois mois ainsi que le rééducation qui m'était été prescrite. « Voilà tu sais tout » lâchais je après une demi heure de monologue animé. Monologue qu'il n'avait jamais interrompu. Si il avait des questions, il avait attendu pour les poser. « Comme tu vois il y a du boulot... on en peut pas dire que j'ai été une athlète exemplaire ces dernières années » rajoutais je penaude. Pour le bas du corps cela se comprenait. En revanche, le haut du corps lui aurait pu être travaillé. Un choix que je n'avais pas fait. Ou pas vraiment. Je m'étais musclée d'une certaine façon en me hissant en dehors et dans mon fauteuil. Rien de cela n'était cependant suffisant. Et aujourd’hui, il me fallait donc rattraper le casse. Muscles, réflexes.. il était l'heure de se remettre au boulot.
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« Ils sont super cool ces implants, mais c'est pas eux qui vont t'apprendre à redevenir une combattante ». Il tapa dans ses mains décidé, je souriais. « Bien pour ça que j'ai fait appel à toi. En plus, t'as même grillé la priorité à Bruce ». Personnellement, je préférais attendre un peu avant de remettre mon corps dans les mains de Bruce. L'homme était plus que capable – et l'un des meilleurs combattants au monde – mais il n'était pas très fin. Pas très doux. Pour le moment, j'avais besoin d'un peu de sensibilité et de compassion humaine. Pas trop. Mais assez pour me permettre de progresser à mon rythme sans griller toutes les étapes. Si Ted allait me pousser dans mes retranchements, je savais qu'il ne le ferait pas au point de m'épuiser ou de me briser. Bruce ne connaissait pas ses propres limites alors comment diable pouvait il connaître celles des autres ? Vraiment, ce n'était pas sa faute. Mais son entraînement rigoureux – parfois à la limite de la torture physique et mentale – allait bien pouvoir attendre quelques jours. Voir quelques semaines. Je préférais me présenter devant lui en me sentant prêt. Ou autant prête que possible. « Avant tout, échauffe-toi ». Sans me faire prier, je rejoignis la partie de la salle qu'il me pointa. Doucement, je commençais par ma nuque que je fis tourner plusieurs fois afin de la détendre. Après les nuques, vint les épaules puis les bras et les poignets. Méthodiquement, je passais ainsi en revue toutes les parties de mon corps. Muscles et articulations s'assouplirent au fur et à mesure. Guidé par les gestes et la voix de Ted je finissais mes exercices, un sourire de contentement posé sur les lèvres. Je sentais déjà la brûlure qui annonçait les courbatures. Je savais que demain serait un enfer. Mais je m'en fichais. Cela faisait bien trop longtemps que je n'avais pas ressenti quelque chose pour m'en soucier. Mieux encore, cette vieille douleur – contre laquelle j'avais maintes et maintes fois râlé par le passé – je l'accueillais comme une vieille amie. Une vieille amie longtemps disparue. Peut être changerais je d'avis après deux jours à ne plus pouvoir monter les escaliers sans ressembler à un mix entre un crabe et un culbuto. Pour le moment, elle me satisfaisait. « Avant de s'attaquer à tes jambes, j'aimerais que tu solidifies les muscles de tes bras. On va tout reprendre depuis le début ». Les bras, la seule partie de mon corps qui avait travaillé pendant toute la durée de mon handicap. Ce n'était pas aussi simple que cela de se hisser en dehors du fauteuil pour prendre sa douche. Ou pour se mettre au lit. Ou pour s'habiller. Ou pour faire à peu près tout. Bien sur, ils avaient perdu leurs définitions d'antan. Celle durement acquise par des années de gymnastique et de danse classique. Parce que oui.. avant de devenir une combattante acharnée, j'avais été une gymnaste et une danseuse. Si la danse travaillait la souplesse et la grâce, la gymnastique travaillait en plus la force physique. Abdos, squats, pompes... tout y passait. Après tout, il fallait bien que le haut du corps soit suffisant performant pour supporter le poids durant les acrobaties. La gymnastique ne se résumait pas qu'à faire des grands écarts et à courir sur une poutre. Rien que pour oser prétendre faire des barres parallèles, il fallait avoir des épaules en acier et des abdominaux en bétons. Mais tout cela, c'était définitivement bien loin.
« Les amortisseurs sont épais, n'aie pas peur de tomber. Tout ce que je veux, c'est voir jusqu'où tu peux aller, pour qu'on puisse ensuite te donner un objectif à atteindre ». Je hochais positivement la tête avant d'aller chercher la magnésie que j'étalais par la force de l'habitude sur mes mains. Ça aussi je l'avais hérité de mes jeunes années de gymnaste. Pendant quelques secondes, je restais immobile à fixer la barre placée légèrement au dessus de ma tête. Finalement, je levais les bras et encerclais le fer de mes doigts blancs. La positions des mains sur la barre dépendait vraiment des préférences. Personnellement, j'avais toujours préféré avoir le bout de mes doigts dans ma direction. Dick, par exemple, - et parce que je l'avais bien trop de fois regardé pour l'oublier – faisait l'inverse : bout des doigts vers l'extérieur et bras plus écartés que les miens. Mais à la limite ce n'était pas ce qui importait le plus. Non ce qui importait était de forcé non pas avec les bras et plus particulièrement avec le combo biceps/triceps, mais de forcer avec le dos. C'était lui le roi de cet exercice. Et c'était bien pour cela qu'il était difficile. Car le dos ce n'était pas ce qui était le plus facile à muscler. Prenant mon courage à deux mains – et c'était peu de le dire – je commençais à me hisser. Immédiatement, mon corps entier protesta. Mais je tins bon. Avec plus de difficultés que d'habitude, j'arrivais à me soulever jusqu'à pouvoir passer mon menton au-dessus de la barre. Une fois mon menton libéré , ma descente fut plus rapide. Pieds au sol, je lâchais. « J'espère que ça t'allait parce que je crois que je ne peux pas en faire une de plus aujourd'hui ». Oui... elle était définitivement bien loin l'époque où je pouvais en faire quelques dizaines avant de jeter l'éponge. Pour autant, je ne me laissais pas décourager. J'avais déjà fait le plus dur.
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« C'était déjà très bien. J'ai vu ce que je voulais voir ». Tant mieux pensais je sans pour autant ouvrir la bouche pour le dire à voix haute. Et tant mieux, cela l'était vraiment car contre mes cuisses je pouvais déjà sentir le tremblement de mes mains. Celui de mes bras. Après tout, il y avait une réelle différence de niveau entre se soulever encore et encore de son fauteuil en s'aidant de barres ou d'une autre surface place et se soulever à la verticale au dessus d'une barre de traction. Si l'exercice était similaire, il était à la fois extrêmement différent. Pour autant, je me sentais évidemment satisfaite d'avoir au moins pu faire une répétition. Il fallait bien commencer quelque part après tout. Ce fut donc sourire aux lèvres – et ce malgré la douleur dans mes muscles et cette sensation de brûlure qui ankylosait mon corps – que je survivais au reste de l’entraînement. Sans m'arrêter. Sans broncher. Un sens combatif que je devais beaucoup à Bruce qui avait su me pousser dans mes retranchements dès mon plus jeune âge. Batman ne plaisantait jamais avec la technique. Il fallait être parfait pour l'accompagner. Du moins autant se faire que peut. Une tâche que l'ancienne Barbara avait relevé haut la main. Une tâche que moi, aujourd'hui, comptait bien relever aussi.
Ceci dit, ce fut tout de même avec un certain soulagement que je me laissais tomber plus ou moins gracieusement sur les tatamis pour m'asseoir. Un soupir de satisfaction passa d'ailleurs mes lèvres lorsque je me retrouvais en tailleur. Cette position – pour une raison qui m'échappait – avait toujours été la plus naturelle pour moi. Surtout, elle me permettait de toujours garder le dos droit et ainsi ménager mes lombaires. Avec un sourire de gratitude, j'attrapais la bouteille qui me tendis. Je la décapuchonnais et apportais le liquide à ma gorge desséchée. Calmement pour éviter de m'étouffer j'avalais plusieurs gorgées. Lorsque je me sentis assez désaltérée, je reposais la bouteille fermée dans le losange formé par mes jambes pliées. « Comment tu te sens ? ». « Accomplie » lui répondais je en lui envoyant un petit sourire fatigué. Tout mon corps était à l'agonie. Les jours à suivre seraient certainement très difficiles. Mais impossible pour moi de le regretter. Si il y avait bien quelque chose que j'avais appris au cours de toutes ces années , c'était que la douleur était éphémère. Surtout, c'était la douleur qui te faisait savoir à quel point tu étais vivant. Après tout, les morts eux ne sentaient rien. Du moins en théorie. Et encore je suppose que cette vision des choses pouvaient changer selon les sensibilités religieuses ou non de chacun. Pour moi, après la mort il n'y avait rien. Ni conscience, ni douleur. Rien. Absolument rien. L'on cessait juste d'exister et la vie continuait pour ceux qui restaient derrière. Pas de paradis. Pas d'enfer. Même si j'avouais que l'idée d'un repos éternel dans le paradis de Dieu avait quelque chose de plaisant.
« Pourquoi tu fais tout ça, Barbara ? » me demanda t-il finalement alors que j'ouvrais à nouveau ma bouteille pour prendre une lapée d'eau fraîche. Pendant quelques instant, je restais à la contemplais, mes lèvres apposées sur le goulot. Finalement, je renversais la bouteille pour laisser couler l'eau dans ma bouche pour l'avaler. Je profitais de ce moment de silence pour réfléchir à sa question et à la meilleure façon de lui répondre. Je savais qu'il ne la posait pas inconsciemment. Juste pour une simple curiosité. Il y avait une raison derrière. Et puis, je me devais d'être honnête. Il prenait de son temps pour m'aider alors je lui devais bien la vérité. En outre, Ted n'avait jamais été rien d'autre que serviable depuis que je le connaissais. Et pour autant, il ne connaissait pas grand chose de moi au final. « Bruce, Dick, Jason, Tim … même Damian.. ils ont une raison de faire de qu'ils font. Ils ont eu et ont la vie dure. Ils n'ont pas été épargné. Moi, cela n'a jamais vraiment été le cas. Ma jeunesse elle était plutôt banale si on la compare à la leurs » commençais je. « Je ne sais pas si tu sais mais Jim Gordon n'est pas vraiment mon père. C'est mon oncle. Son frère était mon père ». Un fait que beaucoup ignoraient. Etre oprheline était peut être la seule chose – avec ma combativité – qui me rapprochait des autres membres de ma très grande famille dysfonctionnelle. « Mes parents – au contraire de ceux des autres – n'ont pas sombré dans la drogue ou la criminalité. Ou ils n'ont pas été assassinés. Ils sont juste morts. Dans un accident de voiture. Comme beaucoup. J'ai lu les rapports, ce n'était la faute de personne. C'est jute arrivé ». Ce que je voulais dire par là, c'était qu'il n'y avait pas de volonté de vengeance cachée derrière la tristesse. Pas de volonté de justice pour faire face à un système corrompu. Il n'y avait rien à venger.
« Je suis devenue Batgirl la première fois parce que je le pouvais. Parce que j'avais les moyens et la volonté de faire quelque chose de bien. Je n'avais pas d'agenda ou d'arrières pensées particulières. Je n'avais pas de promesse à satisfaire et rien à prouver non plus. Sauf à faire mes preuves à Batman pour qu'il me laisse en paix » riais je doucement, presque de manière inaudible. « Aujourd'hui, je ne suis plus dans cet état d'esprit. J'ai quelque chose à prouver. Du moins, j'ai quelque chose à me prouver à moi plus qu'aux autres » déclarais je en le regardant droit dans les yeux. « Contrairement à ce que l'on peut penser, je ne cherche pas à me venger du Joker. Je laisse ça à Red Hood. Bien sur que je lui en veux. Mais j'ai appris à accepter ce qui s'était passé. Franchement ça a mis tellement de temps que j'ai cru ne jamais pouvoir y arriver » ironisais je avec un trait d'humour noir plus que certain. « Ce que j'ai à prouver à moi même, c'est que je peux évoluer. Que je peux vivre totalement et pleinement en respectant mes valeurs et en étant qui je sais être au fond de moi. Pas quelqu'un bercé par la rage ou un sens aigu de la justice... juste quelqu'un qui veut essayer de faire le maximum de bien tant qu'elle le peut encore» terminais je en lui offrant un sourire léger mais pour autant sincère. Je ne savais pas si j'étais très clair mais j'espérais qu'il en comprenne assez. Assez pour voir qui j'étais. Qui j'avais toujours été. Pas quelqu'un de parfait. Juste quelqu'un de volontaire. Juste quelqu'un d'assez concerné et humaniste pour vouloir faire le bien.