gods among us
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal


Partagez
 

 Look what you made me do ★ Lazare

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous


Invité

Invité










Look what you made me do ★ Lazare  Empty
MessageSujet: Look what you made me do ★ Lazare    Look what you made me do ★ Lazare  EmptyMar 16 Juil - 11:50

Look what you made me doSuch a funny thing for me to try to explain, how I'm feeling and my pride is the one to blame.Arrivée à Vegas pour plusieurs raisons, Megan a découvert cette ville avec une certaine curiosité. Et beaucoup d’inquiétudes aussi. Difficile de tout comprendre pour Megan qui est là au milieu de toute cette agitation sans comprendre grand-chose de ce qui se passe. Un week-end entre copines avec les filles de la fac, pour aller jouer et se faire peur. Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas ont elles dit. Alors Megan a promis, comme toutes les autres. Perturbée par toutes ces lumières, toutes ces filles si peu vêtues, tous ces casinos, elle a tâché de comprendre les explications des filles sur les jeux d’argents. Le Black Jack, la roulette, les dés et toutes ces autres tables si addictives. Megan a un peu gagné, un peu perdu, un peu gagné à nouveau. Avant d’aller écumer les salles de spectacles : concerts et autres choses du genre, jusqu’à tomber sur un spectacle de Zatanna. Impossible de ne pas y aller, n’est-ce pas ? Ravie de voir son amie sur scène, elle aurait été déçue de ne pas assister à son spectacle. Elle a finalement rejoint ses amies dans un hangar en périphérie de la ville pour une fête un peu « sauvage » avec tellement d’autres gens. Dans la foule, Megan s’est presque noyée au milieu de tous les corps avant de sentir le désir dans les regards des autres. Et de se rendre compte de l’attrait qu’elle pouvait avoir. De fil en aiguille, suivant le rythme imposé par l’une de ses amies, il n’y a plus que des garçons autour d’elles, prêts à participer à leur danse. Sans totalement comprendre, elle n’a fait que sentir le pouvoir que cela lui donnait et d’une certaine façon, elle en a voulu plus. De plus en plus. Aidée par les pensées perçue çà et là, sans vraiment se sentir coupable de se servir de tous ses atouts pour conquérir, elle a continué jusqu’à ce que tous n’aient plus d’yeux que pour elle. Sortie de la foule à contrecœur, forcée par ses amies, elles ont finalement rejoint un groupe de garçons un peu plus classes que la plupart des affamés de la fosse. Si Megan ne comprend pas toujours tout à la culture et aux coutumes humaines, elle peut tenir une conversation. A l’extérieur du hangar, les discussions ont été facilitées par le silence régnant au dehors. Universitaires jusqu’aux bouts des ongles, les amies de Megan ont alliés leurs charmes à leurs esprits pour conquérir. Intriguée, elle a beaucoup écouté et beaucoup appris jusqu’à en faire de même par mimétisme. Sur le plus ténébreux d’entre eux. De beaux yeux sombres, une certaine allure, une prestance et une aura des plus impressionnantes, Megan n’a pas eu trop de mal à attirer son attention. Et ce sont les amies de Megan qui l’ont empêchée de se retrouver dans une chambre d’hôtel, connaissant le côté très naïf de la rouquine qui a toujours l’air de débarquer d’une autre planète.

La journée du lendemain a été plus calme. Ses amies passant une partie de la journée à se remettre de leur soirée, avant d’envisager une soirée plus calme passée à profiter du spa de leur hôtel et d’un concert qui leur plaisait. Sortie pour découvrir la ville, plus vite remise que ses amies humaines, c’est au détour d’une table de Black Jack qu’elle a croisé le beau brun ténébreux. Assise, jambes croisées, coude posé sur la table et menton dans la main, hésitant à retourner, la voix s'est élevée derrière elle en lui conseillant de retourner une dernière carte. Elle esquisse un sourire et acquiesce en direction de l'homme gérant les cartes et l'emporte. Elle se tourne vers celui qui vient de s'asseoir, reconnaissant le garçon de la veille. Toujours aussi impressionnant, peut-être même plus en pleine lumière, elle sourit un peu, rougissant presque sous ce regard si insistant. Le jeu servant de diversion, ils ont commencé à parler. Intéressé par les affaires, les entreprises et autres méthodes de développement personnel, ils ont eu une longue conversation sur ce dernier modèle. Depuis le retour du paradoxe temporel, la martienne a écumé la planète à la recherche de gens pouvant l’aider à gérer ses angoisses et son côté sombre. Riche de nombreuses techniques de développement personnel, de méditations et autres gestions de soi, il s’est montré très intrigué par la jeune femme à l’apparence si fragile mais à l’aura si particulière et à l’évidence aussi belle qu’intelligente. Il n’a pas eu trop de mal à l’embobiner. Beau parleur. Mais il l’a laissée là avec un baiser sur la joue, au coin des lèvres, pour assister à une conférence,  et la promesse de la retrouver plus tard. C’est un sms de Damon le ténébreux qui a poussé Megan à se séparer discrètement de ses amies pour retourner à sa chambre se changer. Un paquet déposé par le service d’étage l’y attendait contenant une robe noire et un masque. Une fois prête, elle l’a rejoint et c’est ainsi qu’elle se retrouve devant la grande porte d’un manoir un peu effrayant. Dans sa découverte de la culture, les Young Justice lui ont montré beaucoup de films d’horreurs et ils commençaient tous comme cela en général. Ce genre de maison. L’espace d’un instant, Megan se dit qu’elle devrait s’en aller. Mais en quelques mots glissés à l’oreille, il la convainc de rester. Est-ce qu’il la convainc de rester elle, ou est-ce qu’il lui rappelle simplement l’effet qu’elle a eu la veille et qu’il attise cette soif de pouvoir qu’elle a eu sur les hommes ? Difficile à dire. Un peu des deux. Dans tous les cas, ses mots percent l’âme de Megan qui le laisse attacher le masque dissimulant aussi son visage, et glisser ses mains sur ses bras et sur ses hanches avant de l’entraîner à l’intérieur lorsque la porte s’ouvre.

Ce qu’elle découvre la fascine. L’intérieur est très beau. Sobre, mais élégant, une décoration qui semble un peu ancienne mais en même temps contemporaine. Mêlant ancien et récent, des œuvres d’art mettant en scène une certaine sensualité. L’atmosphère est particulière. Les gens sont particuliers. Derrière les masques, Megan ne découvre que des yeux. Marrons, bleus, verts, gris. Curieux ou perçants. Des femmes, des hommes, elle sent les regards glisser sur elle, comme elle glisse le sien sur les autres, détaillant les masques et les yeux autant que les corps. Elle remarque les contacts, les mains qui se glissent sur les hanches, sur les ventres, les femmes appuyés sur les murs, s’offrant aux caresses d’hommes dissimulés derrière leurs masques. L’anonymat est étonnant. Megan est un peu perdue au milieu de tout cela. Elle se rappelle des conseils donnés par Donna sur les hommes. Elle se rappelle des comportements de Kory, de ses tenues parfois très dénudées, elle se rappelle de tout ce que Zatanna a pu lui apprendre sur les relations charnelles. Et elle ressent en regardant certaines choses, cette étrange gêne qu’elle ressent parfois quand Conner la regarde. Et lorsque Damon glisse derrière elle, coulant son corps contre le sien, elle ressent cette étrange chaleur au creux de son ventre. Elle ne sait pas si elle devrait vraiment être là. Une partie d’elle sait que non. Mais l’autre, la Megan avide de pouvoir se sent bien ici. Damon s’éloigne, emmené par une femme aux longs cheveux blonds et Megan commence à avancer à travers les salles et les couloirs du manoir. Elle regarde, observe ces gens qui se pressent les uns contre les autres. Elle lit le désir dans les âmes. Elle ressent cette chaleur autour d’elle. Et elle commence à imiter, à attiser le désir. Elle s’amuse à capter les regards, à attirer l’attention des hommes, des femmes, tout en poursuivant sa marche à travers les couloirs, se nourrissant de cette avidité qu’elle déclenche dans les regards. Une nouvelle salle. Une femme, presque nue, qui est glissée entre deux hommes. L’un deux, relève son regard sur Megan qui glisse sa main sur sa robe, jusqu’ à la lever un peu, captant son attention. C’est elle qu’il regarde alors qu’il caresse une autre femme. Elle ne comprend pas bien ce qu’elle fait, mais elle apprécie grandement cela. Elle aime ça. Elle s’en nourrit. Ce pouvoir… Elle aime ça. Alors qu’elle recule sans regarder où elle va, elle heurte quelqu’un, elle tourne la tête. Les yeux sont clairs sous le masque. Elle offre un sourire désolé à l’homme qu’elle vient de heurter et s’apprête déjà à changer de salle, troublée d’avoir été surprise à provoquer un homme déjà occupée avec une autre femme.  
2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Look what you made me do ★ Lazare  Empty
MessageSujet: Re: Look what you made me do ★ Lazare    Look what you made me do ★ Lazare  EmptyVen 19 Juil - 15:58



Spoiler:




Des tapis rouges sont lovés contre les murs, les entrailles du manoir sont chaudes. Sur les tableaux, des scènes de bains. Les nymphes offrent leur carnation à tous les regards. En maître des lieux, Lazare parcours les pièces du manoir d’un pas leste, une coupe de champagne à la main. Il observe d’un regard attentif l’avancement des festivités. Les femmes s’arquent dans des postures lascives, les hommes se dressent. Des mains se cherchent, des seins se trouvent.


Il n’y a pas de nom ici. On est animal à observer et être observé en retour. Lazare en a voulu ainsi et cela contente tous les participants. Ces sauteries anonymes tiennent en laisse les pontes de la pègre comme les chefs des autorités, quiet literally. La rapacité des uns et la surveillance des autres s’alanguissent sous les caresses et tous s’endorment enlacées sous des sables tendres et chauds, comme un cadavre dans le désert des Mojaves. Il faudrait graver « Maison du Jouir » sur le portail du manoir comme l’avait fait Gauguin à l’entrée de sa cabane tahitienne. Lazare en avait déjà eu l’idée mais il n’exécutait jamais la liste des travaux nécessaires pour rénover entièrement le manoir. Il n’entretient pas son manoir comme il n’entretient pas sa vie. Il lui faut courir jusqu’à s’effondrer et ne jamais rien colmater, solidifier ou réparer. Ce serait gaspiller un temps précieux. La seule action majeure qu’il avait entrepris avait été de débarrasser les caves des costumes entassés pour les remonter dans le grenier et ne laisser que colliers de cuirs, piloris et chaînes qui faisaient surement partis du décors d’un donjon médiéval depuis réhabilité pour les invités en quête de sensations fortes.


Lazare s’arrête après quelques pas, tendant l’oreille pour écouter les premiers soupirs qui s’élèvent dans les airs comme l’annonce du véritable début de la soirée. On le bouscule. Il tourne le regard et se retrouve face à une fille. Elle semble trop jeune à ses yeux pour être une femme déjà, du moins d’après ce qu’il peut voir d’elle. Elle se confond en excuse et tente de s’évincer, toute désolée. Tout, dans son langage corporel, indique une certaine gêne. Lazare la retient doucement par le bras, glissant ses doigts sur sa peau. Avec un sourire en coin, il l’observe des pieds à la tête, sans aucune gêne. Son teint est frais, sa ligne fine. Et sa chevelure rousse qui cascade le long de son visage ne ressemble à aucune de celle que Lazare a pu voir. Suave, ses mots s’écoulent, doux comme le miel. « Si je ne m’abuse, c’est la première fois que je vois ces cheveux et ces yeux. En l’absence de noms, vous comprendrez qu’ici, nos regards sont nos signatures. »


Une grande femme noire à l’allure élancée arrive dans le salon, portant un plateau. Elle slalom avec grâce entre les convives. Elle est entièrement nue. Ses seins se tendent, fiers et droits, se mouvant à l’allure de son pas. De la poudre d’or scintille sur sa peau d’ébène comme les étoiles sur un ciel. A son passage, Lazare saisit une coupe de champagne et la tends à sa mystérieuse interlocutrice, tout sourire.



Dernière édition par Lazare Hefner le Dim 21 Juil - 13:41, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Look what you made me do ★ Lazare  Empty
MessageSujet: Re: Look what you made me do ★ Lazare    Look what you made me do ★ Lazare  EmptyVen 19 Juil - 19:50

Look what you made me doSuch a funny thing for me to try to explain, how I'm feeling and my pride is the one to blame. Une main se referme sur son bras. Ni dure, ni douce, tout juste assez ferme pour être sentie et ne pas laisser la martienne s’échapper. Puis, la poigne se transforme en caresse. Les doigts glissent le long de son bras, laissant derrière eux l’aube d’un frisson. L’endroit la perturbe, et l’éveille à la fois. Megan suit le chemin des doigts sur son bras, sur sa peau, qui se hérisse légèrement sans qu'elle ne puisse comprendre cette réaction. Puis, elle relève les yeux sur l'homme dont elle ne devine que les yeux. Ses cheveux courts sont blonds, son regard est perçant, caressant. Sans gêne, sans mot, sans permission, il glisse son regard sur elle, détaillant l'ensemble de sa silhouette. Megan ne s'en offusque pas, il lui semble assez normal de faire cela dans ce lieu, après tout, elle-même vient de le faire plusieurs fois n'est-ce pas ? Sa fuite semble compromise et déjà l'homme qui l'a arrêtée s'adresse à elle. Même sa voix semble caressante, attirante, invitante. Une invitation à quoi ? Discuter ? Megan aime discuter, elle pourrait le faire pendant des heures. Ses lèvres se parent d'un léger sourire, un peu gênée, ne sachant pas très bien comment se comporter. Quelques semaines auparavant, peut-être même aurait-elle dansé d'un pied sur l'autre sous la gêne d'être au centre de ce regard, d'être l'attention de ses mots.

Megan délaisse les premiers mots qu'elle ne comprend pas et se concentre sur le reste. Tente de se concentrer. La chaleur de sa voix, la façon de prononcer les mots, cela semble ... étrangement hypnotisant. Et si elle continue à soutenir son regard, Megan a peur d'y plonger pour ne plus en ressortir. Il est impressionnant, et attirant. Fière allure, regard sûr, solide, il semble être de ceux sur lesquels on peut s'appuyer. Mais il est ici, il semble habitué, ce qui ne fait pas forcément de lui quelqu'un de bien, non ? Megan n'est pas sûre. Quelque chose en elle lui murmure de lui faire confiance, de rester, de lui répondre quand elle voudrait fuir. Ce pouvoir qu'elle sent autour de lui, qu'elle lit dans ses yeux. Ce pouvoir, elle le veut, il est sien. Elle le convoite. Alors elle tend la coupe qu'il lui tend, détaillant d'un regard curieux la femme au plateau, entièrement nue, à la peau sombre pourtant parée de poudre d'or. Une humaine ? Megan n'est pas coutumière de cette race. En l'absence de nom. Oui, elle se rappelle qu'elle ne doit pas donner son nom. Mais qu'elle peut en donner un autre si elle le désire. Une femme le lui a dit, glissé à l'oreille alors qu'elle passait près d'elle, refusant d'un sourire son invitation à plus de contacts. Une réponse fleuri finalement sur ses lèvres : « C’est la première fois oui… J’ai été invitée par un ami… ». Un ami ? Non… Une connaissance, un homme qui attend plus d’elle qu’une simple amitié. Sans pour autant vouloir s’engager. Voilà ce qu’elle a lu dans son esprit. Et ce dont elle pouvait se nourrir. Pourra pour la durée de son séjour ici.

La femme a la peau d’or s’éloigne et Megan regarde la coupe. On lui a souvent conseillée de refuser le verre tendu par un inconnu. A cause de la drogue. Drogue dont elle a étudié les effets en cours, mais qu’elle n’a jamais testée elle-même. Trop dangereux d’après ses amies. Cependant, elle trempe les lèvres dans le verre et reconnait le gout. Elle a déjà bu cette boisson lors de certaines des fêtes étudiantes. Elle ne se souvient pas du nom mais reconnaît le goût qui est tout de même meilleur que celui qu'elle a déjà bu. Et cela lui plait. Elle baisse le verre, et regarde vers la femme toujours glissée entre deux hommes. Les choses ne semblent pas les gêner, ils continuent leur étrange danse charnelle qui hypnotise Megan quelques instants avant de poser à nouveau son regard sur l'homme qui l'a retenue pour dire : « C'est... fascinant... ». Elle ne sait pas bien quoi dire, mais quelque chose change. Séduite par le pouvoir qui se dégage de lui, elle sait qu'elle peut tenter quelques, tenter d'apprendre, tenter de découvrir. Elle demande : « Etes-vous habitué des lieux ? Une visite ne serait pas de refus ». Ses paroles sont accompagnées d'un sourire qui se veut charmeur mais qui semble plutôt mystérieux finalement. Une certaine gêne derrière un regard qui se sent déjà plus assuré, plus conquérant, plus curieux. Les dernières résistances de Megan sont là, mais cette petite chose en elle force et tente de faire tomber les inhibitions.
2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Look what you made me do ★ Lazare  Empty
MessageSujet: Re: Look what you made me do ★ Lazare    Look what you made me do ★ Lazare  EmptyDim 21 Juil - 13:23


Un rire chaleureux saccade la voix de Lazare. « Eh bien, vous avez l’air d’une avide spectatrice. » Quelque chose de candide, dans son expression et son ton, fait penser à Lazare que la mystérieuse demoiselle découvre pour la première fois ce spectacle charnel. Une certaine naïveté qui n’est pas de coutume en ces lieux, mais un enthousiasme qui semble surpasser l’attrait des plus grands libertins, aux sens et à la surprise émoussés par un excès de débauche. La fraîcheur pétulante d’une Justine, l’innocence pour la première fois échauffée. Tout cela a un parfum qui pique la curiosité de Lazare.


Est-il un habitué ? « Oui, on peut dire cela. » lui réponds-il avec un sourire malicieux. Lui faut-il révéler qu’il est le propriétaire des lieux? Non, ce serait briser le charme. Tout le monde vient ici à la recherche d’amours secrets et de doux inconnus. Les rêves qui accompagnent les nuits suivants la débauche, tout ce temps passé à fantasmer sur le mystère entier de cette personne masquée avec qui l’on était, ne font que prolonger ces instants fugaces et dérobés, loin de la vie ordinaire et contraignante, loin d’un nom ou d’une identité qui enchaîne et parfois pèse lourd pour certains. Tous ici sont sensés fondre et s’écouler, se mouvoir sans forme pour pouvoir se tordre, se nouer et se dénouer, s’oublier dans l’ivresse et la chaleur.


Les doigts de Lazare glissent une dernière fois sur la peau de l’inconnue. A la demande de cette dernière, il lui tend le bras pour la guider à travers les pièces du manoir. « S’il vous plait. »


Toutes les ailes n'ont pas été investies par les invités. Le gros de la foule s'est agglutiné, entassé même, dans la salle de Trimalcion, grande et longue salle à manger qui baigne dans la fournaise des corps et du feu qui ronfle dans l’âtre de marbre. D’autres se sont dérobées dans la fraîcheur du soir et l’intimité des jardins. Leurs figures spectrales apparaissent et disparaissent entre les feuillages touffus de la nuit.


Mais ce n’est pas là que Lazare guide sa cavalière en premier lieu. Fendant la foule avec aise, il l’amène jusqu’à une pièce à l’éclairage tamisée. A voix basse, Lazare désigne l’intérieur de la pièce plongée dans la pénombre. « D’abord, le salon Valmont. » Quelques bougies projettent leurs lueurs vacillantes et lascives sur les boiseries ouvragées des bibliothèques. Une assemblée mutique est assise ou couchée sur de grands divans de velours. Quelques-uns sont solitaires, d’autres, en groupe, emmelent leurs corps. Tous ont le regard rivé vers le centre de la pièce.


Sur une petite estrade couverte de tapis persans et de coussins, a-demi caché derrière un rideau de soie rouge et diaphane, un homme et une femme dans le plus simple appareil s’adonnent à des étreintes pénétrantes. Le spectacle, observé religieusement, est plus avancé, rituel et esthétique que les caresses aperçus auparavant. Sans dire un mot de plus, sans faire un pas de plus, Lazare mire sa partenaire afin de savourer sa réaction.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Look what you made me do ★ Lazare  Empty
MessageSujet: Re: Look what you made me do ★ Lazare    Look what you made me do ★ Lazare  EmptyMar 23 Juil - 18:30

Look what you made me doSuch a funny thing for me to try to explain, how I'm feeling and my pride is the one to blame. Megan rosit sous le masque lorsqu’il lui dit qu’elle semble avide. L’avidité. Elle en a découvert le sens récemment. Parce qu’elle-même s’est trouvé de plus en plus avide d’amasser pouvoir et richesse. Ce qui n’avait jamais vraiment été le cas avant. Et si elle a dans un premier temps mis cela sur le compte de ce qui s’était passé à Morro Bay, sur la plage, elle a ensuite découvert qu’il s’agissait de magie. Alors Megan comprend ce qui lui arrive sans vraiment comprendre. La magie reste difficile à comprendre. Elle a du mal à discerner si elle est possédée ou simplement sous l’emprise d’un sort, ou autre chose. Et elle ne comprend pas si c’est vraiment elle, ou non. Ce qui l’effraie est que cela soit vraiment elle et qu’après, elle reste comme ça. Elle a beau résister, elle se sent de plus en plus glisser. Elle répond d’abord à sa remarque par un léger sourire, difficile à interpréter, entre gêne et satisfaction, Megan ne contrôle pas tout à fait l'image qu'elle souhaite renvoyer. Une partie d'elle est gênée, effrayée par ce qui se trouve ici, tout en étant fascinée, une autre partie d'elle est pleinement à sa place, ravie d'être, là, n'attendant qu'une occasion de commencer à user de ses charmes. Imiter, copier, se jouer de ses atouts. Autant de choses que Megan comprend de mieux en mieux depuis quelques semaines. Tout en étant effrayée par ce qu'elle devient. Enfin... de moins en moins effrayée. Puis, elle dit : « Peut-être un peu trop avide… De découvrir des choses que je ne connais pas ». Cela a toujours été le cas. Ici ou ailleurs. Mais depuis son arrivée, Megan a toujours été curieuse d’apprendre les coutumes de la Terre. Il y en a tellement… Elle n’aura pas assez d’une vie pour tout apprendre.

Il confirme être un habitué, sans pour autant vraiment préciser. Cela ne la dérange pas. Il connaît les lieux et semble bien connaître ceux qui les fréquentent, puisqu'il a su reconnaître en elle une nouvelle venue. Une dernière caresse avant qu'il ne l'entraîne à la conquête du manoir qu'elle le suit, ne manquant pas de regarde autour d'elle avec curiosité, dans un silence à peine troublé par sa respiration qui s'accélère ou ralentit selon ce qu'elle voit et toutes les idées et questions qui la traversent. Dans un murmure, il lui désigne la pièce dans laquelle ils viennent de pénétrer : le salon Valmont. Elle détaille les lieux. La lumière est basse, suffisante pour voir, mais plongeant la pièce dans une ambiance très particulière, intime et impressionnante. Les jeux d'ombres et de lumières dansent sur les murs, sur les peaux, semblant parer la pièce d'un aspect irréel, comme s'ils n'étaient plus tout à fait dans la réalité. Partout dans la pièce, des gens, assis ou couchés, seuls ou en groupe, tous semblent tournés vers un point précis. Megan caresse les corps du regard, découvrant certains corps emmêlés dans des étreintes des plus intrigantes, aux positions qui la laissent songeuse. Elle fixe finalement son regard vers le centre de toutes les attentions. Une petite scène, derrière un rideau si fin qu'il n'est pas si difficile de voir au travers l'homme et la femme qui se livre devant l'assemblée à une étreinte plus profonde que ce qu'elle avait pu observer jusqu'alors. Bien sûr, elle a déjà vu des scènes dans certains films, mais là c'est différent. C'est là, juste en face d'elle. Elle pourrait presque les sentir, percevoir les vibrations autour d'eux et la chaleur qu'ils dégagent. De stupeur, de fascination, elle entrouvre les lèvres de stupeur. Elle reste particulièrement immobile, son souffle, semblant figé dans son torse, jusqu'à ce que finalement, dans un mouvement plus vif derrière le rideau, son propre corps se débloque. Subtilement, son souffle se fait plus difficile, alors que son cœur semble soudainement battre plus vivement.

Elle a du mal à saisir ce qui lui fait tant d’effet. Mais l’ambiance est particulière, il faut bien le dire. L’ambiance y est pour beaucoup. Cet aspect qui ressemble à un rituel, comme elle a déjà pu en voir dans les films ou en entendre parler… Cela a quelque chose d’intriguant, d’attirant. Instinctivement, son corps se tend vers la scène. Pourtant, elle ne bouge pas réellement. Elle se contente de ne rien perdre du spectacle, son regard soulignant chaque courbe, chaque mouvement, guettant les réactions. Et d’une façon très étrange, sa respiration semble bientôt se calquer sur celle de la femme qui se languit sous les assauts de l’homme qui se trouve avec elle derrière le rideau. Et sans aucun remord, Megan ouvre ses propres dons télépathiques pour se fondre dans l’esprit de cette femme afin de découvrir les sensations qui sont appariées à ce qui se passe sur scène. Le raz-de-marée de sensations est si violent qu’elle se mord la lèvre. Elle ne s’attendait pas à cela. Elle reste connectée à cette femme, pour ressentir ce qu’elle ressent. Si elle pouvait se projeter, elle le ferait, juste pour découvrir, pour apprendre plus vite. Bien vite cependant, elle sort de l’esprit car partout autour d’elle, elle perçoit les pensées et les esprits des convives et la cacophonie est vite harassante. A nouveau seule dans son esprit, elle se détache du spectacle de la scène pour observer la salle. Les gens, peu à peu, se sont laissés aller à explorer leur propre plaisir. Son regard revient sur la scène, comme un papillon est attiré vers la lumière. Muette, elle ne sait pas que dire. Y’a-t-il seulement des mots à prononcer ? Elle en doute. A mesure que les corps se réchauffent autour d’elle, sa propre chaleur corporelle augmente, dans des zones étranges, qu’elle n’avait jamais vraiment senties auparavant. Dans un souffle, dans un murmure, elle prononce : « Quel fascinant spectacle ». Elle ne peut que noter le pouvoir que ces deux personnes semblent avoir sur l’assemblée, comme si dans un souffle, dans un mouvement de hanche, l’homme pouvait asseoir sa domination sur tous les convives. Megan veut cela, elle convoite ce pouvoir. « Quelle incroyable emprise ». Elle la désire, bien plus que les plaisirs charnels. Même si une partie d’elle est avide de découvrir cela, de ressentir par elle-même les choses du corps, elle préfère largement le pouvoir. Elle se tourne vers lui, plongeant un regard plus que conquérant dans le sien : « Dites-moi donc quelles autres si douces surprises se cachent entre ces murs… ». Un défi ? Une demande ? Un ordre ? Difficile à dire. Mais Megan veut en découvrir plus. Elle veut prendre part à cela. Eclipser petit à petit chaque personne ici, pour prendre le pas sur les volontés.
2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Look what you made me do ★ Lazare  Empty
MessageSujet: Re: Look what you made me do ★ Lazare    Look what you made me do ★ Lazare  EmptySam 27 Juil - 19:52

Lazare observe. Le corps de son invité semble tendre toutes ses fibres vers le spectacle qui s’offre à elle. Pourtant elle reste muette et immobile, a contrario des habitués affalés sur les banquettes de velours qui profitent du plaisir de voir et de se toucher. Ses yeux s’écarquillent, son souffle se fait court. Jouissif, Lazare observe, toujours. Sans toucher, ni goûter. Il se contente de regarder une âme qui s’ouvre à de pareils délices.


Il arrive à lire la surface des gens. Mais il y a une limite au-delà de laquelle il ne peut lire. Sa cavalière, mutique et grimée, reste énigmatique. Il ne peut savoir ce qui se trame par-delà sa chevelure de feu.


Elle lui parle. Ses mots s’écoulent et se réverbèrent comme l’écho d’une source. Avide, curieuse, elle lui demande ce que le manoir peut receler de plus. Lazare glisse son bras dans le dos de l’inconnue et la saisie par la taille. Elle dégage une forte chaleur, comme quoi le spectacle qu'il lui a offert ne l’a pas laissé insensible. Doucement, il la guide vers la sortie et ils s’en vont tout deux du Salon Valmont.


Ils déambulent dans les couloirs jusqu’à rencontrer une femme et un homme. Elle est debout, harnachée de cuir. Lui est à genoux et presque nu. « N’es-tu pas censé être avec ceux d’en bas » lance Lazare. Il y a une pointe de dégoût dans son ton. Il n’a jamais apprécié les soumis. La femme sourie. Ses tétons sont marron foncé, presque noir. Dépassant par les ouvertures circulaires, ils se fondent avec le harnais comme deux pointes de cuir. Elle tient l’homme qui l’accompagne en laisse. Il porte une cagoule de cuir intégrale, l’empêchant de parler. Seul deux trous minuscules montrent ses yeux, luisants de servitude.


« Il est vrai. Mais il devait faire ses besoins dehors. » Elle lui lance un sourire de connivence. « Et je te rappelle que tu dois encore me voir. » lui dit-elle en pointant sa cravache tout près de son visage. « Pas … » il l’abaisse d’un geste de la main « … maintenant. Je fais découvrir les lieux à une nouvelle venue. »


La dominatrice tourne son regard prédateur vers la concernée. Un sourire carnassier traverse son visage. « Voyez-vous cela, une nouvelle ! » Elle la détaille des pieds à la tête, n’hésitant pas à faire courir le bout de sa cravache sur la ligne de l’inconnue. « Va souhaiter la bienvenue. Correctement. » ordonne-t-elle à l’autre. Il opine du chef et s’avance à quatre pattes, tête baissé. Il s’arrête et s’incline, comme pour faire une révérence. « Bon garçon. » le félicite la domina.


Elle retourne son attention sur Lazare. « Si elle souhaite découvrir, montre lui les caves. » Elle laisse échapper un rire narquois puis frappe sa cravache contre sa botte de cuir  et l’autre s’en retourne vers sa maitresse. Elle appuie sur une statuette de Vénus, en vérité un levier activant une porte dérobée, et disparait dans l’ouverture révélée. Lazare lance un regard interrogateur à sa cavalière. « Voulez-vous suivre ? Il me faut toutefois vous prévenir, il n’y a pas de douceur en bas. »

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Look what you made me do ★ Lazare  Empty
MessageSujet: Re: Look what you made me do ★ Lazare    Look what you made me do ★ Lazare  EmptyMer 31 Juil - 0:56

Look what you made me doSuch a funny thing for me to try to explain, how I'm feeling and my pride is the one to blame. Elle demande à en voir plus la martienne. Elle demande. Elle s'éveille au pouvoir de la chair. Elle découvre le pouvoir de la sensualité, elle découvre tout ce qu'elle pourrait faire, quel pouvoir elle pourrait détenir. Elle pourrait bien guider des troupes entières juste avec son corps, juste avec le désir. Et cela lui plaît. Tout ce pouvoir. Toute cette avidité, cette fascination. Elle se demande ce que les gens sont prêts à donner pour profiter d'un tel spectacle, pour pouvoir y participer.. Il passe son bras autour de sa taille ce qui lui tire un léger frisson mais elle le suit malgré tout, après un dernier regard vers la scène. Elle avance dardant son regard autour d'elle. Elle ne perd rien. Aucun détail. Ils marchent et Megan regarde. Parfois elle ralentit pour attarder son regard, pour traîner son attention, ouvrir sa télépathie pour percevoir des choses. Pour les ressentir. Les sensations des caresses sur la peau. Les désirs inavoués. L’anonymat semble débrider bien des âmes, bien des corps. Et finalement c'est une femme qui les arrête. Habillée de cuir, Megan doit y regarder à deux fois pour remarquer les pointes de ses seins qui dépassent du vêtement de cuir. Elle penche un peu la tête avant de prêter attention à l'homme à genoux, relié à une laisse...

La rouquine fronce les sourcils. Une part d'elle se révolte de voir cela. L'homme qui l'accompagne est le premier à parler. Ceux d'en bas. Megan se demande à qui cela fait référence. Mais son regard va et vient entre l'homme en laisse et la femme qui le promène. Elle répond avant de pointer un objet vers lui, lui parlant d'un ton presque... autoritaire. Une pointe de jalousie naît dans l'esprit de Megan qui n'apprécie pas tellement de voir le pouvoir que semble dégager cette femme. Un pouvoir presque malsain. Oh… La martienne a soif de pouvoir. Elle a soif de violence et de sang. Mais la martienne est fière. Elle ne se satisferait jamais d’un tel pouvoir. Car l’homme qui est là, à genoux, attachés transpire la soumission. Il est heureux d’être traité comme ça, comme un moins que rien. Et l’honneur de Megan ne supporte pas de voir cela. Cette n’a aucun mérite. Ce pouvoir, elle ne le mérite pas vraiment. D'une certaine façon, elle n'apprécie pas cette forme de pouvoir. L'homme qui est là semble... trop faible ? Lorsque son guide parle d'elle comme d’une nouvelle venue, l'autre femme la détaille, faisant courir son objet contre son corps. Mais la martienne ne réagit pas. Elle la toise. Elle soutient son regard avec une certaine fierté. Megan n'apprécie pas tellement ce qu'elle voit. Encore moins lorsqu'il s'avance et s'incline pour lui faire une révérence. Alors elle s'insinue dans son esprit pour mieux la comprendre, mieux la connaître, pour pouvoir la retrouver. Puis, elle se promet d'y revenir plus tard car déjà la femme s'éloigne avec l'homme qu'elle tient en laisse.

Megan les suit du regard et déjà son guide l'interroge. Elle est curieuse, certes, mais ce qu'elle a vu l'intéresse pas. Cependant, elle bien observé la femme faire et elle pourrait revenir à ceux d’en bas plus tard. Quand personne ne prêtera plus attention à elle. Alors elle répond : « Quelle plus ennuyeuse façon de prendre le pouvoir que de le prendre sur quelqu'un qui n'oppose aucune résistance... ». Pour la première fois depuis qu’ils se sont croisés, Megan semble s’affirmer, elle se dévoile. Elle reste silencieuse un moment avant de se tourner, lui faisant face. Elle s'avance d'un pas, glissant son corps contre le sien, posant ses mains à plats sur son torse : « Et ce cuir... c'est presque vulgaire, absolument aucune classe... ». Non, cette femme ne lui plaît absolument pas. Elle glisse un regard sans faille dans le sien, arborant un sourire mystérieux et finalement recule d'un pas, se tournant pour poursuivre son chemin dans le couloir dans lequel elle se trouvait. Megan n’y connait pas grand-chose à la mode, mais cette combinaison que la femme portait ne lui plaît. D’ailleurs, il suffit de voir sa propre tenue. Même si c’est un cadeau, des robes comme celles-ci, Megan en possède plusieurs au Mont Justice. Elle préfère de loin la grâce d’une robe. Même si elle le sait, il en faut pour tous les goûts. Lilith ne cesse de lui répéter cela. Non loin elle, un groupe semble plus survoltés. Les membres de celui-ci ne semblent pas pouvoir s’entendre, ne semblent pas pouvoir s’harmoniser.

D’une démarche légère, silencieuse comme un chat malgré ses hauts talons, elle se glisse derrière une très belle femme dont la robe souligne ses courbes sans trop les dévoiler. Elle glisse sa main sur sa hanche et susurre quelques mots à son oreille avant de tourner son visage de l’autre main pour venir survoler ses lèvres des siennes. En un clin d’œil, toutes les attentions sont captées. L’échange dure quelques secondes, qui semblent durer une éternité. Et finalement, deux femmes s’avancent pour attirer celle que Megan vient d’accoster et reprendre les choses en mains. La martienne recule, admire son œuvre, avant de revenir vers son guide en le regardant malicieusement : « N’est-ce pas satisfaisant ? Conquérir l’âme des gens est bien plus intéressant que de ne se préoccuper que de celles déjà conquises… ». Elle se glisse à nouveau contre lui, provocatrice. Megan apprend vite. Très vite. Déjà son corps quitte celui de son guide alors qu’elle avance à nouveau dans le couloir, son regard continuant à tout explorer, pour ne rien manquer.
2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Look what you made me do ★ Lazare  Empty
MessageSujet: Re: Look what you made me do ★ Lazare    Look what you made me do ★ Lazare  EmptyDim 4 Aoû - 12:10


She has spirit, reconnait Lazare, agréablement surpris. « Alors ne vous préoccupez pas du soumis, soumettez celle qui a le pouvoir. » dit-il, mentionnant la dominatrice.


Ses mains se posent sur le torse de Lazare. Son corps se coule contre lui. Quelque chose le saisit alors. Quelque chose de plus que la simple curiosité qu’elle suscite en lui depuis une demi-heure. Le désir se réveil et le tend lorsqu’elle le tente.


« Pourtant, combinaisons de cuir et de latex semblent être en vogue chez les Masques. » Il n’est d’ailleurs pas rare  qu’un invité et sa cavalière viennent au manoir grimés à la manière de quelques justiciers, offrants aux voyeurs un spectacle bien différent de celui que l’on peut voir aux informations.


L’espace d’un instant, Lazare repense à ses jours de monte-en-l'air, le séant moulé dans des collants, la sueur sous la combinaison et le cœur qui palpite. Le rush d’adrénaline des courses-poursuites et du casse accomplit. L’excitation euphorique, quasi-érotique, de triompher sur les autorités et de dérober bijoux et joyaux au nez et à la barbe des quidams. La vie aventureuse et fortunée de bandit. Ce mirage doré lui revient en un flash fugace. Son costume de Roi de Cœur se trouve quelque part dans une des penderies du manoir, parmi les costumes de monstres et de goules, les capes de vampires et les masques d’homme-poisson. Entassé, avec le reste, dans un fatras de souvenirs.  


C’est Elle qui mène la danse désormais, enfant vive, ivre et orgueilleuse d’un pouvoir qu’elle semble découvrir. Elle se promène à travers les couloirs et Lazare la suit d’un pas lent. Il la regarde se faufiler à travers les invités, prendre l’initiative, attirer les regards par un baiser. Peu lui importe le saphisme, c’est le jeu qu’elle semble jouer, ostensiblement aguicheuse, qui l’excite. Si elle est chatte, agile et sournoise, se frottant à lui, lui est tigre, l’observant, immobile, d’un regard perçant, la faim brûlant son ventre. Il n’a plus l’impression de la suivre mais de la poursuivre.


Les rugissements d’un orchestre fendent l’air alors qu’ils approchent de la salle de Trimalcion. Lumière d’or et haut-plafond. Cohorte de convives qui swing. Certains couples nus. Des gens ivres. C’est le cœur battant, tonitruant, de la soirée où l’alcool s’écoule comme le sang dans les veines. Chaleur et vacarme. Milles couleurs de seins, de peaux, d’étoffes. Miroitement des bijoux et des colliers de perles de femmes déguisés en flappers. La mélodie ruissèle comme une fontaine à champagne. Les sons se tordent comme le corps des danseurs. Les percussions rythment les regards et miment le jeu de la séduction. Charme millénaire et ancestrale de la danse. Ils ont quitté l’espace feutré et intimiste des salons pour la fournaise. Débauches d’un autre genre que la luxure. Faste, liqueurs et vorace gourmandise.


Sans un mot, Lazare glisse son bras autour de la taille de sa cavalière et l’entraine dans son sillage, vers cette foule compacte.  

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Look what you made me do ★ Lazare  Empty
MessageSujet: Re: Look what you made me do ★ Lazare    Look what you made me do ★ Lazare  EmptyVen 9 Aoû - 18:31

Look what you made me doSuch a funny thing for me to try to explain, how I'm feeling and my pride is the one to blame.L’idée qu’il lui propose la pousse à s’arrêter quelques instants contre lui, mains posées sur son torse. Elle le provoque. Parce que c’est ce qu’elle lit dans tous les esprits : désir, provocation, et encore d’autres choses qu’elle découvre. Habilement, elle évite celui de l’homme qui est là. Elle ne veut pas savoir ce qu’il pense. Elle tait ses pensées. Elle se contente de celles plus lointaines des gens autour d’eux. « C’est une bonne idée… ». Soumettre la maîtresse. Prendre le pouvoir sur celle qui semble prendre plaisir à faire plier les autres. Voilà une idée qui plaît bien à la martienne. Elle la considère tout en le détaillant. Effectivement, cela semble quelque chose qui pourrait bien lui plaire. L’art de la guerre par le corps et la séduction. Amener celle qui dirige à se plier à la volonté d’une autre jusqu’à supplier pour avoir plus comme les suppliques qu’elle entend un peu plus loin. Lui profite de ses réflexions pour signaler que le cuir semble être apprécié. Megan le regarde à nouveau et sourit un peu amusée en disant : « Je préfère la caresse élégante du tissu ». Elle en découvre tant. La soie. Le lin. Le coton. Le jean. Les matières synthétiques. Tout ce qui glisse sur la peau, coule, s’étire et permet des mouvements amples. Le cuir, comme une seconde peau l’étouffe un peu parfois quand ses collants en tissu élastique sont moins lourds sur sa peau.

Elle se détache de lui, délaissant le contact agréablement chaud du corps de l’homme pour reprendre sa route dans cette bien étrange maison. Megan se libère de ses chaînes. Petit à petit, alors qu’elle s’enfonce un peu plus dans les esprits, elle se libère de ses règles, de ses limites. Elle se coule contre les corps, s’infiltre entre les couples, l’espace d’un instant attire les regards, les désirs, les convoitises avant de s’éloigner plus forte de ce pouvoir qu’elle, l’espace de quelques secondes sur les corps. Elle s’amuse Megan, de plus en plus légère et souple dans sa démarche, abandonnant les gênes de l’enfant qui est entrée. Prédatrice. La martienne sent ses plus bas instincts s’éveiller et l’avarice la pousse à s’y abandonner complètement. Mais toujours, alors qu’elle se coule entre les gens, qu’elle se glisse dans la foule, elle veille à ce que son guide soit toujours là. Elle capte son attention, son regard, s’en amuse, s’y aventure de plus en plus loin, sans plus le toucher, toujours devant lui, toujours glissée contre d’autres corps de le sien mais se semblant rechercher que son regard tout en recherchant bien plus.

La musique attire finalement son attention. Attirée comme un papillon vers la lumière elle suit les sons pour finalement découvrir une salle. Le rythme de la musique est plutôt vif et pourtant ici se trament des danses sensuelles, des attirances et des étranges sensations, différentes des autres. Megan ne sait pas danser. Particulièrement ce rythme. Alors quand son guide anonyme passe son bras autour de sa taille, l'espace d'un instant, elle envisage de se dégager de son étreinte. Mais elle pourrait prendre tant de pouvoir ici. Et jusqu'à présent, voler les pensées, les savoirs des autres lui a plutôt bien réussi non ? Megan se dit qu'il n'y a rien de mal à essayer. Elle capte les pensées de plusieurs danseurs alors qu'ils se faufilent dans la foule, passant entre les corps pour finalement se retrouver au milieu de cette foule si particulière. Megan en a déjà vu des foules, mais aucune comme celle-là. Elle se laisse engloutir par les vices des autres et finalement commence à danser. Si les mouvements sont maladroits au début, très vite, le rythme intègre son corps à mesure qu'elle s'imprègne de l'esprit d'une danseuse non loin. Et si elle se contente de commencer par danser contre lui, très vite, elle s'en détache. Elle happe au passage l'attention de plusieurs autres danseurs, passant de l'un à l'autre, conquérante. Un à un les regards se tournent et à mesure qu'elle danse, qu'elle papillonne au milieu de la foule, elle sent le désir augmenter, elle sent leur désir, leur attention entièrement sur elle, et ça l'enivre. La musique change, le rythme est relativement similaire. Et dans un nouveau mouvement, elle se tourne vers le torse le plus proche retrouvant son guide juste avant que la musique ne change encore. Elle sourit en coin, se pressant contre lui, presque essoufflée, mais pas encore. Cette salle lui plaît et est sienne désormais. Et cette aura étrange qui se dégage d'elle n'est que sa satisfaction d'avoir conquis un nouveau royaume.

Çà et là dans la foule, Megan perçoit les regards des gens dans leur direction et certaines pensées envieuses. Certains des convives donneraient visiblement cher pour être à sa place; Son guide semble attiser les convoitises. Elle le détaille, encore une fois, le redécouvre et finalement décide de leur offrir du spectacle recommençant à danser contre lui. Une chanson. Puis une deuxième. Les souffles sont désireux autour d'eux. Une troisième. Megan perd le fil, s'abandonne. Jusqu'à ce que la chaleur moite des lieux et si intense l'étourdisse un peu et elle se redresse et lui glisse à l’oreille : « Je crois que j’ai besoin d’air ». La chaleur sa fragilité. Sa plus grande faiblesse. Elle se détache ensuite de lui et se glisse hors de la foule sortant de la salle. Dès le couloir, long et dégagé, son tournis s’apaise et elle inspire une pleine goulée d’air plus frais, plus agréable. Elle se tourne finalement, prenant à présent pleinement conscience que l’homme qui la guide attire beaucoup de convoitise et dit : « Vous semblez vraiment très bien connaître les lieux et eux semblent très bien vous connaître… ». Curieuse, elle se demande qui il peut bien être. Et déjà, elle se surprend à avoir à nouveau envie de se couler contre lui, mais cela serait trop facile, n’est-ce pas ? Alors elle se laisse guider par les pensées d’une femme qui lui permettent de trouver un balcon, étroit mais suffisant et se tourne, reculant jusqu’à la rambarde en pierre, s’y adossant, continuant à le détailler avec curiosité et provocation. Subtilement, elle se cambre et mordille sa lèvre, innocemment.
2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Look what you made me do ★ Lazare  Empty
MessageSujet: Re: Look what you made me do ★ Lazare    Look what you made me do ★ Lazare  EmptyJeu 15 Aoû - 20:03


Ils vagabondent, essoufflés par leur danse, au hasard des couloirs et finissent à l’étage, sur un balcon où l’air de minuit frigorifie leurs membres échauffés par la danse et ravive leur poumons. Une douche froide qui aurait dégrisé Lazare en temps normal, s’il avait été sous l’emprise de l’alcool. Ce n’est qu’à cet instant qu’il se rend compte qu’il a passé plus de temps à observer sa compagne qu’à boire et flirter comme à l’accoutumé.  Serait-ce une autre soirée et une autre partenaire, il serait déjà dans l’étreinte des draps et des corps. Est-ce l’âge qui le touche, l’assagie, ou est-ce cette rencontre fortuite ?


Qu’à cela ne tienne, les voilà, plus ou moins sobre et plus ou moins toujours habillé, discutant sur un balcon, à la lune. Elle lui demande de se révéler, elle l’incite. Peut-être, pense Lazare, est-ce le moment de jouer cartes sur table, à découvert. De révéler son jeu, de faire tomber le masque. Jamais auparavant il n’avait transgressé la règle qu’il avait lui-même édicté pour ces sauteries anonymes, mais quelque chose dans le ton de leur conversation tout au long de la soirée l’amène à penser qu’il n’y aura jamais rien de charnel entre eux, mais que le jeu auquel il joue durera encore une fois le mystère éventé. Il n’y a rien à perdre alors, et tout à cacher. C’est le moment d’y aller all-in.


Lazare sourit et s’apprête à retirer son masque lorsque les portes de la pièce dans laquelle ils se trouvent s’ouvrent à la volée. Entrent alors un homme flanquée de deux goons. Oh shit… Freddo Mancini a tout d’un mafioso caricatural. Court sur pattes, replet, cigare à la bouche. C’est un mélange de Dany DeVitto et John Belushi. Il n’a pas mis de masque, et ses gros bras non plus. Tant mieux… pense Lazare. La dernière chose qu’il lui faut s'est d’imaginer Mancini forniquer à tout va dans son manoir. Encore que cela n’aurait pas été de refus de le voir à la merci des dominatrices du sous-sol…


« Je vois que l’argent que tu m’as volé a été utilisé à bon escient, hein ? Une fête, rien que ça. Pas mal, c’est assez classe. » lance Mancini, faussement flatteur. « Mais va falloir passer à la caisse, mon petit Lézard. Tu croyais quand même pas t’en tirer comme ça, non ? » Sourire de requin. Il s’est sans doute entrainé à faire briller tout ça au fil des ans, tout comme il a dû peaufiner son trash-talk à chaque tête-à-tête fatal qu’il avait mené avec ses débiteurs, tous morts, enterrés dans le désert. Ses yeux porcins se tournent vers l’Inconnue et il lance à l'intention de Lazare « Better tell the broad to beat it, things are going to get ugly. »


Pourquoi ? Pourquoi, pourquoi. Pourquoi lui et à ce moment ? Inspiration profonde, réflexion. Lazare n’a que quelques secondes pour évaluer la situation. Bon. Trois personnes non-invitées se sont incrustés dans la fête et lui cherchent des noises pour des dettes impayés et du bravado de poker. La majorité des invités sont en bas. Une jeune inconnue est avec lui. Hm.


Les deux colosses commencent déjà à s’approcher, menaçants, au signe de tête de leur boss. Lazare, impassible, lève sa main et leur demande de s’arrêter, indiquant sa partenaire d’un geste du doigt. « Vous venez me voir le jour des noces de ma fille ... » Les deux gorilles s’arrêtent et s’échangent des regards hébétés. C’est la réaction que Lazare espérait avec sa distraction. Il saisit l’opportunité et se lance sur l’un deux, prêt à lui décocher un crochet.

Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé












Look what you made me do ★ Lazare  Empty
MessageSujet: Re: Look what you made me do ★ Lazare    Look what you made me do ★ Lazare  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Look what you made me do ★ Lazare
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» LAZARE ♥ full house.
» Show me what you're made of - PV Selina
» Here stands a man at the bottom of a hole he's made || nhoJ
» The Devil made me dance. [Jason et Cassandra]
» Beware your fears made into light ✴ Sinestro

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
gods among us :: limbo :: archives :: les rps terminés-