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 you know the sky, the sky's been crying | adrianna

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Teth Adam


Teth Adam

super villain

Messages : 976
Date d'inscription : 12/03/2019
Face Identity : Dwayne Johnson.
Crédits : ethereal & ROGERS. & tumblr
you know the sky, the sky's been crying | adrianna E48fef8e1cf2a0c4398e1a9263a4e874763b0989
Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles.
Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq.
Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel.
Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés.
Compétences/Capacités :
you know the sky, the sky's been crying | adrianna 62df3a5cc8bad50946465197ff1cc457you know the sky, the sky's been crying | adrianna Bf45de95d6eb66b3fd22c37dc62b64fd


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“This world belongs to no one.”

Incarnation humaine du panthéon égyptien, Black Adam est l'hybride de six dieux qui lui confèrent leurs meilleurs attributs.
(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.

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“Send soldiers. Send armies. Send them all.”

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“I am not your king. You bow to no one.”

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Situation Maritale : Veuf depuis quelques millénaires. Père à qui ses deux fils ont été arrachés trop tôt, et dont la mémoire survit sur le drapeau du Kahndaq.









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MessageSujet: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptyVen 1 Nov - 23:08


you know the sky, the sky's been crying


Plus de deux millénaires durant, Black Adam s’était vu enfermé dans une amulette – pris au piège dans un simple artefact, inconscient du temps qui s’écoulait, inconscient du monde autour de lui, inconscient de tout si ce n’était de sa propre conscience qu’il était. Deux millénaires qui s’étaient écoulés à la fois trop vite et trop lentement, grain de sable après grain de sable dans l’immense sablier de l’univers, implacable, temps précieux que malgré son immortalité il ne pourrait jamais rattraper. Puis étaient venu les Batson, et Theo Adam, et tous trois de concert l’avaient libéré de sa prison mystique, sans le vouloir, peut-être même sans le savoir jusqu’à ce qu’il ne soit trop tard et que le sang ait été versé. Et une nouvelle fois, Black Adam s’était juré de ne plus jamais laisser personne lui passer les fers. Un maître esclavagiste, un vieux sorcier, la Justice League, les gouvernements du monde entier : plus rien ni personne d’enfermerait le champion du Kahndaq ou son peuple contre leur gré. Lui, comme eux, avaient faim d’une liberté de vivre dont on avait trop longtemps essayé de les priver. D’une indépendance arrachée aux mains de tyrans et de prétendus héros qui tentaient à peine de travestir leur mascarade derrière des masques et des discours télévisés. Et alors qu’il pensait enfin l’avoir gagnée, cette liberté, cette indépendance tant chérie, tant espérée, un nouveau monstre faisait son apparition, savamment caché dans les cieux, au-delà de tout regard humain, et l’arrachait à nouveau à son peuple. Qu’advenait-il du Kahndaq, pendant qu’il était prisonnier de cette cage invisible, livré à lui-même au milieu d’une guerre qui ne le concernait pas, et dont les dieux n’auraient jamais dû avoir à se soucier ? Qu’advenait-il de son peuple, sans son champion pour en défendre les frontières ? L’incertitude, chez Black Adam, nourrissait l’angoisse, qui nourrissait la colère et la rage. Il était seul sur cette Terre inconnue, où les seuls visages familiers étaient pour le moment ceux de vieux ennemis. Que n’aurait-il point donné, pour apercevoir un visage ami ; et pour apercevoir le visage de celle dont il ignorait encore ce qu’elle avait pu devenir. Sitôt qu’il avait posé les yeux sur ce monde à la dérive, il avait cherché son énergie – tenté de déterminer si oui ou non, Isis l’avait suivi dans cet étrange enfer. Las. Sa magie restait indétectable, et ses espoirs, bien vite, s’était vus réduits à peau de chagrin.

Jusqu’à aujourd’hui.

Dans ce quartier que les locaux appelaient Brixton, les réfugiés se terraient dans des immeubles à l’abandon et des maisons décharnées, squelettes urbains dans lesquels ils survivaient tant bien que mal aussi loin que possible des affrontements entre les trois factions en jeu sur cet immense échiquier de pouvoir. Tous humains, les rares survivants du tsunami qui avait ravagé le pays, puis de la guerre qui s’en était suivie. Adam en voyait le fantôme dans leurs yeux alors qu’il croisait leurs regards méfiants en déambulant les rues, son costume dissimulé par sa cape noire rabattue sur ses épaules, son visage caché par son capuchon. Silhouette imposante aux couleurs mortifères assorties à l’endroit, la magie d’Aton faisait son œuvre et l’autorisait à passer presque inaperçu au milieu de ces mortels, alors qu’il en cherchait une en particulier. Une dont la magie s’était enfin réveillée, et avait trouvé la sienne instantanément. C’était Adam, qui avait offert l’amulette d’Isis à Adrianna. Qu’importait le temps, ou la distance ; sitôt qu’elle prononçait son propre mot magique et que la déesse de la nature prenait corps sur cette Terre, il le savait. Il l’avait toujours su. Alors même qu’elle se cachait loin de son regard sur leur Terre. La première fois qu’il l’avait senti, alors qu’il pensait l’avoir perdue à jamais, le choc avait été monumental. Mais le temps qu’il parte à sa recherche, et elle avait à nouveau disparu – laissant derrière elle un homme à l’âme meurtrie, et à l’esprit submergé de questions auxquelles, plusieurs années plus tard, il n’avait toujours pas de réponse. Il avait attendu. Et jamais elle n’était revenue au Kahndaq ; et à chaque nouvelle transformation qu’Adam détectait, son cœur se meurtrissait un peu plus, en même temps que la certitude qu’elle était en vie tentait tant bien que mal d’y mettre du baume. Isis ne voulait visiblement pas le revoir – mais elle était en vie. Elle était en vie, s’était-il répété encore et encore. Elle était en vie, et après tout, c’était peut-être tout ce dont il était en droit de se contenter. Il bifurqua dans une petite ruelle qui avait dû, un jour, appartenir à un charmant quartier résidentiel, suivant la trace de la magie d’Isis, fraîche, pure, naturelle. Là, cette maison. Les volets avaient été arrachés, les fenêtres étaient en mauvais état. Mais l’herbe du patio avait survécu au tsunami – ou avait reçu un peu d’aide pour repousser, comme les fleurs alentours…

Les visages qui se levèrent vers lui sitôt qu’il entra dans le salon délabré étaient tous juvéniles, à deux ou trois exceptions près. Juvéniles et hantés, méfiants et hébétés face au colosse qui venait de s’inviter chez eux. Des enfants – des orphelins, sans doute, certains très jeunes, d’autres assez âgés pour comprendre l’horreur de leur situation. Et, trônant au milieu d’eux telle une mère protectrice, Isis veillait au grain sur ses ouailles. Inchangée, au premier regard. Belle, comme la Lune de Zehuti, solaire comme le disque d’Amon. Divine. Et vivante. Et lui, champion du Kahndaq, élu des dieux d’Egypte, protecteur de la magie, dut faire un effort surhumain sur lui-même pour ne pas s’effondrer à genoux à ses pieds, écrasé par le poids du soulagement, de l’incompréhension, et d’un deuil qu’il n’avait jamais réussi à achever. « J’aurais dû savoir que si tu étais sur cette Terre aussi, tu trouverais ton chemin jusqu’aux plus démunis. Tu as toujours eu le cœur tourné vers les plus fragiles d’entre nous. » Les orphelins, les malades, les pauvres, les laissés-pour-compte. Lui s’était toujours laissé emporter par la colère – mais Isis, elle, avait toujours su lui montrer un meilleur exemple à suivre. Il aurait dû s’en souvenir ; il aurait dû commencer par là. Au lieu de ça, il avait livré bataille aux Atlantes de Terre-4 en compagnie d’Aquaman de Terre-1. Pendant qu’elle avait très bien compris où se trouvaient ses priorités. « Je le connais ! Il nous a aidé à nous échapper, avec Sophie et Greg, quand les Atlantes ont failli nous attraper. » s’exclama une petite voix fluette, sur laquelle Adam baissa les yeux – surpris de retrouver l’un des trois enfants qui avaient assisté à l’incident susmentionné. Ainsi les enfants avaient bel et bien réussi à fuir. Adam garda le silence, son regard sombre et ombrageux se reportant à nouveau sur Isis ; chargé de lourds nuages, et de trop nombreux pourquoi ? « Mon intention n’est pas de m’imposer. Si tu veux que je m’en aille, je respecterai ton souhait. » Tu sais que je n’ai jamais voulu que ton bien-être et ton bonheur, plus que n’importe quoi. Mais cela, il se refusait à le dire devant ces témoins, intrus dans leur réunion. Pourtant, les yeux d’Adam imploraient ; et son cœur, dans sa poitrine d’immortel, agonisait de ne pouvoir s’élancer vers l’objet de ses tourments, de n’oser encore la prendre dans ses bras, trop meurtri encore par son silence et son absence. Mais ils étaient là, n’est-ce pas ? Les dieux les avaient réunis à nouveau, et Black Adam, lui, se mettait entièrement à sa merci. « Je veux simplement te parler. Seul à seul. Si tu le souhaites aussi. » Le choix était entre ses mains à elle – mais si elle refusait, Adam aurait été incapable de dire ce qu’il ferait alors.
AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptyVen 8 Nov - 0:41

Sky of ashes
I’ve burnt to ashes, faded to grey, returned to the Earth. Yes it was meant to be, this uncertain flame of hope I found. Will you lead me back on the right track ?
Elle est l'air du temps. Le son d'un vent. La racine, le berceau que toute cette population désoeuvrée n'aurait pu un jour espérer. Elle est l'étoile tombée du ciel, qui a pris forme humaine dans toute cette poussière, ces débris alors que des combats crevaient des murs et des ventres sur ce sol. La Nature avait reconnu un enfant, un enfant qui n'était pas le sien ici, mais qui faisait écho à son identité, à ses sentiments. Et, de ces mains, de ce regard perçant ces cieux de cendres et de feu, des arbres et des éclairs étaient apparus pour protéger de l'inévitable fléau de mort ces quelques survivants de la guerre. Jusqu'à sa disparition. Et avec elle, avaient disparus leurs assaillants.
Adrianna avait rapidement compris que ce monde n'était pas le sien. Zheuti lui avait chuchoté ces mots, donné l'instinct nécessaire pour s'adapter, comprendre les brisures que ce monde comportait sans toutefois obtenir la réponse la plus importante. Qui.  l'avait envoyée ici. Confuse, cherchant dans les pulsation de la sève et les élongations des matrices végétales une réponse, mais aussi un certain réconfort. Rex avait décidé de partir en éclaireur de son propre chef, lui aussi tombé sur cette terre en proie à une constante guerre, en même temps que sa partenaire. Ils avaient ensuite marché, toujours secoués de mille et une questions, vibrant sous chaque menace et chaque cri de désespoir. Pour arriver à Brixton, où nombre de réfugiés n'ont guère plus de confort que le reste des habitants encore vivants de cette Londres ravagée. Tout s'effondre en eux comme un mur depuis trop longtemps matraqué par un immense maillet. Toute leur lâcheté émane et leur octroie cette envie de survivre par tous les moyens, ce qui est tout bonnement de la déraison et du suicide. Peut-être cherchent-ils d'ailleurs le suicide, sous ce ciel noir et gris, parfois lavé sous les assauts de la pluie.
C'est dans ces cendres, dans ces torpeurs que pourtant, Rex comme Isis ont réussi à créer un dispensaire, un lieu de paix et d'accueil pour les réfugiés qui pourront trouver le quartier. Grâce aux fleurs que l'on leur donne, empreintes d'une magie reconnaissant leur besoin, leur péril. Des fleurs que ce matin la déesse regardait pousser, tout comme l'herbe, ou les quelques arbustes qui ont pu résister au pire. Des fleurs que les gens du quartier recommencent à apprécier, comme ce potager un peu sauvage dans sa structure, leur redonnant de quoi manger sans avoir peur d'aller chercher au milieu des débris de quoi vivre le lendemain. Les sourires, aussi timides soient-ils recommençaient à se dessiner. Les mains à se lier. Les bouches à se délier jusqu'à l'entente d'un son autre qu'un hurlement de terreur. Et ce, jusqu'à son arrivée. Son sang se fige, ses yeux s'écarquillent, sa mâchoire se serre et son coeur éclate.

Lui.

Lui qu'elle ne pensait jamais revoir. Qu'elle s'interdisait à revoir. Par peur. De le voir se briser autant qu'elle a été brisée. Par envie de solitude, lorsque sa chair ne cessait de la brûler. Quand les larmes ne pouvaient que s'écouler. Dans la rage. Dans la soif de vengeance. Jusqu'à l'abdication pure et simple de ce qui la rendait encore humaine et encore capable d'aider des gens comme ceux vivant à présent dans ce modeste refuge.
"..."
Elle n'arrive pas à répondre, bien trop choquée. Bien trop tout. Ses paroles font chavirer les bateaux de sa raison, craquent le bois de peine et de solitude qui s'était alors érigé. Le risque, c’est de se vider, de sentir que le sang et les larmes s’échappent. Ne pas savoir le retenir, le rattraper. Le sentiment. C'est la voix de Maxence (dit Max) qui arrive à la soutirer de cette tempête qu'inspire en elle le regard de cet homme qu'elle n'a jamais cessé d'aimer, et ce malgré toutes les atrocités qu'elle a pu subir au plus profond de ses entrailles. Et, de nouveau il la regarde, la dévisage de cet air où ne règne que l'encre noire issue de pensées sombres. Où une faible lumière point en signe d'espoir. Un espoir qu'elle partage, mais se refuse à montrer pour bien des raisons.
"Voilà une visite à laquelle je ne m'attendais pas."
Les oreilles pointues de Rex s'agitent alors de telle sorte qu'elle puisse les percevoir dans son champ de vision. Le Wonder Dog s'assied alors sur les dalles, en scrutant les expressions de la déesse. Puis, il tourne sa truffe vers Black Adam, en tirant la langue dans une sorte d'expression joyeuse et calme qu'ont les chiens.
"Black Adam. Rien que ça. Je présume que vous n'êtes pas venu ici pour prendre le thé."
Il croise ses pattes avant.
"Pourtant, on a trouvé un superbe infuseur Shazam."
Il sent le regard d'Isis se porter sur lui, dès que sa boutade est placée. À vrai dire, Rex se fiche de la colère de Black Adam. Il est éternel. Et prendre au dépourvu ce grand gaillard le tentait furieusement. D'ailleurs, il se met même à remuer la queue pour se montrer amical, alors que ses propos ne le sont pas vraiment. Isis finit par s'avancer vers Adam, d'un pas lent et quelque peu hésitant.
"Je sais."
Dit-elle, lorsque leurs corps seraient capables de se frôler. D'établir ce contact qu'ils veulent tant, mais se refusent à donner. Puis, la déesse passe, dépasse, sort du refuge pour rejoindre l'air de Brixton. Elle reste le dos tourné, incapable de faire face à l'homme qui représente plus pour elle qu'elle n'aurait pu l'imaginer à une époque. Pendant des instants suspendus et surprenants, entre ses bras, ce fut pour elle une prise de conscience, de confiance. Ce fut comme si elle retrouvait à nouveau la Vie, après sa naissance. Et maintenant ? Elle ne se sent pas capable de lui demander cela. D'agir comme si rien ne s'était passé. Comme si elle n'avait pas tenté de cacher encore et encore sa présence aux sens de son aimé. Mains jointes et posées sur son ventre, le regard tourné vers le King's college Hospital réhabilité par les survivants, elle prend enfin la parole.
"Ainsi, tu as été envoyé ici. Tout comme moi."
Elle inspire, touche de ses doigts les quelques cheveux bruns tentant de se défiler dans les vents.
"Et tu m'as retrouvé. Pour de bon."
Était-ce totalement vrai ? Est-ce lui qui l'a retrouvée, ou n'a-t-elle pas fait en sorte qu'il la retrouve cette fois ? Sa main glisse le long de sa nuque. Elle sent une boule monter, prête à la désarçonner et la rendre de nouveau fragile et incapable de contrôler sa culpabilité et sa rage. La souillure est toujours présente.
"Bien des choses se sont passées depuis la nuit la plus noire. Depuis l'arrivée des cavaliers."
Et sa mort. Et sa résurrection. Et ... ses viols. Répétés. Par Felix Faust.
"Je ne peux t'offrir comme lieu isolé que ces rues. Nous envoler risquerait d'assurer notre perte. Ainsi que la perte de ces âmes essayant de guérir leurs immenses plaies."
Elle voudrait s'isoler bien plus. Pouvoir se poser contre son dos et glisser ses mains le long de son buste comme elle avait l'habitude de le faire, après le dévoilé de leurs sentiments mutuels. Le regarder avec autre chose que cette terreur et cette douleur l'habitant sans qu'elle ne puisse faire le lien entre ce passé dégoutant, et le présent qu'elle forge tant bien que mal.
"Parle Adam. Je t'écoute."
Les mots se tordent dans sa voix, se choquent dans les syllabes. Il lui est si difficile de rester debout, digne, encore capable d'affronter, quand le seul, l'unique pouvant la faire fléchir, est là. De nouveau, alors qu'elle se le refusait jusque là. La guerre a parfois cette maligne habitude de rapprocher des gens qui tentaient de se fuir...

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Teth Adam


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Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles.
Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq.
Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel.
Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés.
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(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.

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MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptyMer 13 Nov - 1:04


you know the sky, the sky's been crying


De siècle en siècle, Mehen lui avait donné le courage et la détermination de tout affronter – les monstres les plus terribles, les sorciers les plus corrompus, les ennemis les plus puissants, la morsure impitoyable du temps qui emportait tout sur son passage. En trois millénaires d’existence, dont plus de deux enfermé dans une amulette refourguée au fond du tombeau de son vieil ami Ramsès II, Adam n’avait, de mémoire, plié le genou que face à deux évènements, imprévus, cruels, sans merci. Le premier avait été l’assassinat de sa famille, une tragédie dont son cœur de veuf et de père privé de ses enfants portait encore la trace profonde et indélébile. Le deuxième avait été la mort d’Isis. Un nouveau veuvage, quand bien même ils n’avaient pas été mariés dans les règles de l’art – la blessure que son destin funeste avait laissée en lui était de la même intensité, il pouvait s’en porter garant. Une nouvelle perte, dont il avait bien cru ne pas pouvoir se relever, cette fois. Et parfois, souvent, même, il se demandait s’il n’était pas encore à terre. Quand bien même il avait fini par découvrir qu’elle était encore en vie, le souvenir de son corps inerte et sans vie dans ses bras suffisait à le faire dégringoler dans les tréfonds du désespoir – et son absence à ses côtés, jour après jour, n’avait fait que jeter de l’acide sur une plaie à vif qui n’avait, en quatre ans, pas réussi à cicatriser. Quatre ans, sur trois mille, c’était peu. A peine un soupir. Les quelques mois qu’ils s’étaient connus aussi – mais le temps fonctionnait étrangement pour les éternels, et ces quelques mois avaient eu plus de poids, lui semblait-il, que les centaines d’années qu’il avait passées à ruminer son amertume et sa rancœur. Sans elle, le monde était redevenu gris, froid, sans saveur. Sans elle, le Kahndaq avait perdu son symbole d’espoir et d’optimisme. Une régression, un retour en arrière ; et quand il disait le Kahndaq, évidemment, ça n’était qu’une façon pudique et réservée de parler de lui-même. Lui à qui on avait déjà reproché de trop se laisser guider par la furie qui avait fini par le définir, avait perdu la seule lumière à l’horizon qui lui avait montré un autre chemin. Et maintenant qu’elle lui avait été rendue, elle évitait son regard, et Adam, invincible Black Adam, ne s’était jamais senti plus démuni, impuissant, et humble qu’à cet instant.

La voix de l’étrange canidé l’arracha momentanément à sa contemplation, et il fronça les sourcils, perplexes, à l’adresse de ce Rex qui se permettait traits d’humour et impertinence en cette heure grave – d’où sortait donc cette curieuse créature ? Le champion attrapa le regard que lui lança Isis, et il en conclut qu’il devait s’agir là d’un compagnon ; peut-être le compagnon qui, contrairement à lui, avait pu être à ses côtés ces dernières années. Adam ne goûtait guère son impertinence – mais la pensée qu’elle n’avait pas été complètement seule, ni livrée à elle-même, le poussa à adoucir quelque peu les pensées qu’il nourrissait à l’égard de l’insolent. Et sa voix, enfin, résonna dans la pièce, dans un souffle qui sonna pourtant à ses oreilles comme le tintement d’une cloche de cristal. Et qu’il dut prendre sur lui, pour ne pas s’approcher et la prendre dans ses bras, alors qu’elle passait devant lui avec la légèreté des vents dont elle s’était faite la maîtresse. Le cœur lourd, mais battant douloureusement dans sa poitrine, il jeta un dernier regard au chien, puis emboîta le pas d’Isis pour regagner la rue. Sous le ciel gris, lourd et froid de New Themyscira, elle était comme une anomalie ; une déesse de bonté dans un paysage de désolation, et il détestait la voir dans ce décor auquel elle n’aurait jamais dû appartenir. A ses paroles, un étau lui comprimant la poitrine, il hocha doucement la tête. Oui, il était là, lui aussi. Arraché à leur Kahndaq natal. Et oui, il l’avait enfin retrouvée. Mais sa réaction le laissait dans un état de plus grande confusion encore. Elle n’osait même pas le regarder – parce qu’elle avait honte d’avoir fui ? Ou parce qu’elle lui cachait quelque chose ? Ou parce qu’elle n’avait pas envie de s’infliger sa présence ? Et pourtant, Isis restait là, effleurant du bout des doigts les douloureux souvenirs de la nuit la plus noire, et les plaies qui hantaient cette planète qui n’était pas la leur. Que devrait-il faire ? Lui prendre le bras, l’encourager à se retourner, à l’affronter au lieu de l’esquiver pour des raisons qui lui échappaient encore et le dévoraient de doutes et d’inquiétude ? Pourtant, s’il en ressentait l’impulsion, il n’y donna pas suite. Trop conscient que sa brusquerie ne ferait que le desservir, et risquerait de briser ce fragile, trop fragile équilibre auquel il s’accrochait comme un naufragé en pleine tempête.

Isis l’écoutait, et pour la première fois, Adam hésita. Lui dont l’éloquence était directement empruntée à Zehuti, était bien en peine de savoir par où commencer, après ces longues années de parfait silence. Alors il décida de commencer par le plus récent. Moins douloureux. Moins personnel. Moins délicat. « Je n’ai pas su tout de suite que tu étais là. Seulement quand tu as invoqué les pouvoirs d’Isis. » commença-t-il, plus prudent qu’un funambule sur son fil. « Lorsque j’ai réalisé que je n’étais plus au Kahndaq, j’ai cru être complètement seul. J’ai été incapable de trouver quiconque de notre peuple, et incapable de te trouver, toi. Incapable de sortir, aussi – quiconque nous retient ici s’est assuré que rien ni personne ne pourrait sortir de la ville. » Le constat avait été amer, et source de frustration et de fureur, mais curieusement, il avait rapidement réalisé qu’il n’était pas aussi seul qu’il ne l’avait cru. « Par hasard, j’ai croisé le chemin d’Aquaman, le roi d’Atlantis. Nous sommes tombés d’accord sur le fait que pour retrouver le chemin de notre planète, nous devrions mettre nos différends entre parenthèses. » Une trêve, qu’il avait conclue parce que le bon sens le dictait – et aussi parce qu’il savait que c’était ce qu’Isis aurait fait, à a place. Pacificatrice. Unificatrice. Dans la protection, plutôt que la destruction. « J’ai aussi trouvé Billy Batson. » lâcha-t-il le visage assombri, comme toujours, à la mention de son éternel rival. Et pourtant… « Il est en sécurité. Pour une fois, je pense que deux champions ne seront pas de trop pour lutter contre la menace qui pèse sur nous. » Ses yeux, qui s’étaient égarés sur l’étrange jardin qu’elle avait fait pousser, finirent par se reporter sur elle. « Puis je t’ai retrouvée, toi. » Vivante, et en chair et en os, et toujours auprès des plus nécessiteux. Et un milliard de questions qui se bousculaient férocement dans son esprit millénaire, et dont il se demandait si elle les entendait, elle qui avait toujours si bien su lire à travers les orages qui lui ravageaient le cœur, à travers ses colères homériques, à travers son amertume et sa violence. Où étais-tu ? Pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Pourquoi m’avoir laissé dans les ténèbres, quand tu étais la seule lumière qui comptait ? « J’ai passé de nombreux siècles enfermé avec cette amulette, Adrianna. Où que ce soit sur la planète, je ressens ses pouvoirs sitôt que tu l’utilises, de même que Batson et moi sommes à jamais liés par la bénédiction du Sorcier. » Et il avait su, sur leur Terre aussi, sitôt qu’elle était redevenue Isis. Et il n’avait pas compris, et ne comprendrait pas, si elle ne lui expliquait pas. Les souvenirs douloureux de son errance, la dépouille de sa bien-aimée dans les bras, brûlaient encore à l’aune de son psyché, dieu-roi sans raison de vivre, à la recherche de n’importe quel moyen, n’importe quelle magie, qui lui rendrait son Isis. Les puits de Lazare inefficaces. Les alliés impuissants. Et Felix Faust, le dernier échec en date. « … à quel point voulais-tu m’éviter, pour m’avoir laissé dans une fausse ignorance toutes ces années ? » Finalement, il n’avait pas pu s’empêcher de poser la question, avec la brusquerie qui le caractérisait sitôt qu’il était trop agité d’émotions violentes, les seules, semblait-il, dont il soit capable. Qu’elle lui pardonne. Mais surtout, qu’elle lui parle, elle. Après tout ce temps, des réponses, c’était tout ce qu’il demandait, avant de pouvoir s’imaginer prétendre à plus.

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MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptyMer 13 Nov - 20:36

Sky of ashes
I’ve burnt to ashes, faded to grey, returned to the Earth. Yes it was meant to be, this uncertain flame of hope I found. Will you lead me back on the right track ?
Felix Faust. Ses mains, son haleine, ses lèvres. Tout lui revient en mémoire, la serre au coeur, dans cette angoisse acide rongeant centimètres par centimètres. Ce souffle allant jusqu'au gémissement de satisfaction, son sourire mauvais, sa langue léchant l'amulette. Elle revoit tout. Tétanisée, obligée de serrer sa gorge pour ne pas vomir, Adrianna ressent à nouveau ce qu'il s'est passé avant et après sa libération par Zatanna et le Shadowpact. L'horreur, l'hystérie et la souillure qui à jamais avait posé sa cicatrice sur son corps. Le pourquoi, l'unique pourquoi qui l'a empêchée de revenir vers lui, de l'étreindre avec tout l'amour qu'elle ressent, de sentir ses larges mains caresser sa chevelure sans jamais se soucier des minutes s'écoulant. Vient ensuite la honte, fulgurante et violente quand il lui dit de toute cette honnêteté qui lui sied si bien. L'amulette. La sensation. Cette même sensation qu'elle avait parfois, à l'antenne, quand soudain il faisait appel aux éclairs, et que les brèves tombaient à foison sur les nouveaux éclats de Black Adam. Des turpitudes qui ont secoué le Kahndaq lors de l'apparition de cette femme à la peau grise et de Wonder Woman. Elle avait observé de loin, silencieuse, heureuse de le revoir ne serait-ce qu'en image sur une vidéo ou de nom sur un rapport. Puis ...  Oublier. Sans arrêt. Qu’il existe
Et qu’ils se sont un jour rencontrés. Recommencer. Sans arrêt. Et aujourd'hui ?
"Je suis heureuse d'apprendre la teneur de tes choix en des temps aussi troubles."
Malgré le manque d'enthousiasme dans sa voix, Adrianna est soulagée. De l'entendre parler de ces alliances, quand elle, aurait pu s'engouffrer dans la colère. Comme à Paris, sur cette tour, quand elle vit les atrocités de ce Jacob McAllen. Ou lors de cette mission dans un univers où le démon règne en maître. Mais finalement, depuis son arrivée ici, depuis sa première envie irrépressible d'écraser ces amazones et atlantes fous, la voilà au milieu des réfugiés, de nouveau apaisée. Viennent ensuite les paroles qu'elle redoutait tant. Pourquoi. Pourquoi cette absence. Son regard se vide, comme son coeur. Elle reste silencieuse, à fixer ces gens allant et venant avec les quelques vivres et médicaments qu'ils ont pu glaner. À voir au loin la murmuration d'étourneaux.
"Quatre ans ..."
Si long, pour un humain. Si court pour un dieu. Mais atrocement long pour quelqu'un d'amoureux. Pour quelqu'un qui pendant une moitié de ce temps a été ... déchiré. Quelle horrible constatation.
"Penses-tu réellement que tu étais la cause de ma fuite ... ? Penses-tu, au fond de toi, que tu es le coupable ?"
Ses yeux s'écarquillent, quand elle sent les larmes monter jusqu'à leurs rives, si souvent inondées. De rage, de tristesse. De compassion et d'émotion. La Nature commence à répondre à la détresse de sa fille, les racines venant lentement s'enrouler autour de ses jambes de ses hanches, pour ensuite foisonner de feuilles et de fleurs aux couleurs magnifiques de la vie.
"Ne crois-tu pas que je sois la coupable. Alors que cette joie qui montait en moi quand je te sentais, si près, à venir en toute hâte vers moi. Quand je n'avais qu'une envie, te sauter dans les bras."
La Nature boit, sèche et cache les larmes.
"Car je n'avais pas le courage de te le dire sans que la rage ne me prenne à la gorge. Sans que je ne veuille t'inciter au pire, alors que tu devenais si beau, si bon, malgré la souffrance qui t'a un jour déchiré."
Ça lui fait mal, si mal. De lui dire la vérité. Alors que d'une touche sur son corps ou l'amulette, d'un lien avec Zheuti, il pourrait savoir. Sentir sa honte, voir la torture de son esprit. Entendre les échos ardents de son combat entre ressentiments, amalgames et pardon, apaisement.

Mais la vérité ne vient pas. Laissant les doutes s'installer à cause des tremblements entendus et ressentis. À quelques kilomètres de là. Les racines retournent alors rapidement à la terre en grande partie, pendant qu'Isis se met à s'entourer des vents, en plus de cette épais couvert végétal la rendant à la fois humaine et si ... autre. À filer ensuite à une vitesse folle, alors qu'une tornade se crée et la suit dans ses mouvements. Dans l'ancien marché couvert de Brixton se trouve de pauvres hères. Ainsi qu'un groupe d'amazones, venu débusquer les campements alentours de résistants. Elles se font engouffrer dans ce vent de poussières et de béton, de briques et tuiles avant de pouvoir crier gare et remplir leur mission par cette étrange femme faite de plantes. Une chose irréelle, étant donné qu'ici, Isis n'est jamais apparue.
"Que vos os craquent et ne puissent jamais vous permettre de reprendre épée et bouclier."
Qu'Adrianna Tomaz, était morte en essayant de rejoindre les pays européens. Tuée dans un attentat à la bombe avec son frère. Une amazone se soutire de ce cataclysme créé, prête à attaquer. Puis une autre. Et encore une autre, alors que des éclairs viennent frapper depuis les nuages gris du ciel londonien pour le mettre hors d'état de nuire. Mais l'une d'elle s'en sort, et le glaive arrive vers ce monstre à la solde de ces faibles. Elle la tuera, se répète l'amazone. Elle est faible, après tout. Les rebelles sont des lâches et ne pourront jamais intégrer la grandeur de New Themyscira.

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Teth Adam


Teth Adam

super villain

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Face Identity : Dwayne Johnson.
Crédits : ethereal & ROGERS. & tumblr
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Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles.
Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq.
Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel.
Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés.
Compétences/Capacités :
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“This world belongs to no one.”

Incarnation humaine du panthéon égyptien, Black Adam est l'hybride de six dieux qui lui confèrent leurs meilleurs attributs.
(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.

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“Send soldiers. Send armies. Send them all.”

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“I am not your king. You bow to no one.”

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Situation Maritale : Veuf depuis quelques millénaires. Père à qui ses deux fils ont été arrachés trop tôt, et dont la mémoire survit sur le drapeau du Kahndaq.









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MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptySam 16 Nov - 21:07


you know the sky, the sky's been crying


Fut un temps où Isis et Adam n’avaient même pas besoin de parler pour se comprendre. Dieux au milieu des hommes, protecteurs dont les responsabilités pesaient lourd sur leurs épaules sans qu’ils ne songent même à s’en plaindre. Elle, attentive, nourricière, dévastatrice quand le besoin s’en faisait sentir. Lui, brutal, impitoyable, et bienveillant lorsque seul son peuple regardait. Deux âmes écorchées et privés de famille qui s’étaient jurés que personne, dans leur royaume, ne connaîtrait à nouveau ce sort déchirant. Ses ténèbres, sa noirceur, Adrianna ne les avait pas noyées, ni fait disparaître – là n’était pas son rôle, et jamais il n’aurait attendu cela d’elle. Mais miraculeusement, elle avait réussi l’impossible, en les sublimant, en les transformant en lumière par la force de son amour, de ses convictions, et de sa droiture. Et depuis qu’il lui avait offert l’amulette depuis qu’elle était devenue Isis, rien ni personne ne pouvait s’immiscer entre eux et leur symbiose… jusqu’à, semblait-il, aujourd’hui, alors qu’il sentait son regard se dérober au sien, et s’il tendait la main vers elle, il s’attendrait presque à ne trouver que du vent lui filant entre les doigts comme le sable du Kahndaq. La mort, avait-il pensé, les avait séparés à tout jamais. Et maintenant qu’elle lui était rendu, c’était la vie qui ne parvenait pas à les réconcilier. Trop heurtés par des maux qui ne trouvaient pas encore le chemin de leurs lèvres, et trop de silences couvant des secrets monstrueux dont Adam ne mesurait pas encore l’ampleur, perdu dans un océan de désarroi et d’incompréhension. Il n’avait pas réussi à la ramener à la vie, cela, il en était certain, mais elle était revenue quand même, comment ? Pourquoi ? Et quel prix avait-elle dû payer, ou que prix devait-il payer, pour qu’un fossé ne décide de les séparer alors que ce jour aurait dû être le plus heureux, après le plus noir ?

Et lorsque sa voix s’éleva, ses mots tombèrent comme autant de dagues doublées de pansements – le soulagement de l’entendre, mêlé à la confusion que ses paroles semaient derrière elles, un étrange et déroutant élixir sur ses plaies. Pensait-il qu’il était coupable ? Il la regarda sans comprendre, ses yeux ombrageux cherchant une réponse dans les siens, tellement limpides, même chargés de larmes. Evidemment qu’il se pensait coupable – quelle autre conclusion aurait-il pu tirer de son silence ? Mais il y avait autre chose, visiblement, quelque chose qui se cachait dans ses larmes et son absence, quelque chose qu’il n’avait ni deviné ni même soupçonné, mais dont la présence, enfin, se faisait sentir. Quelque monstruosité qui, se disait-il pour la première fois, n’avait peut-être finalement rien à voir avec lui. Ou si ? Ou les deux ? « Isis… » lâcha-t-il en faisant un pas vers elle, implorant. Son cœur ébranlé par chaque aveu de son affection, et chaque aveu de cette chose qui s’évertuait à la convaincre de rester éloignée de lui. Une rage, une colère qui n’auraient jamais dû venir entacher son âme si noble, elle qui l’avait si souvent guidé à travers ces mêmes tempêtes. Ses larmes, que la Nature buvait comme eau de pluie, il aurait voulu pouvoir les sécher lui-même, comme le soleil après l’orage. « Je ne comprends pas. Si tu voulais cette réunion, toi aussi, pourquoi… » Mais les mots moururent sur ses lèvres à l’instant où il s’apprêtait à clore l’espace qui les séparait encore et prendre son visage entre ses mains, à l’instant où, un peu plus loin dans Brixton, la terre trembla et l’air vibra d’une hostilité nouvelle. « Isis ? » Mais la déesse, drapée de sa végétation et d’une tornade dont il doit lui-même se protéger en reculant, ignora ses appels, et disparut. « ISIS ! »

Non. Pas encore. Pas si tôt. Il refusait de la perdre encore et déjà ; alors sans marquer un instant d’hésitation, Black Adam prit à son tour son envol et gagna le vieux marché où il assista, stupéfait, à la débâcle d’un groupe d’Amazones. Que faisaient-elles là, ces guerrières ? Etaient-elles venues s’en prendre aux réfugiés ? Qu’importait leurs motivations : Isis avait décidé que leur présence n’était pas la bienvenue, et sans doute avait-elle raison – mais sa voix, ses paroles, envoyèrent un frisson inquiet dans le dos du champion. Au-dessus de leurs têtes, le ciel grondait, et la foudre déchira le ciel ; mais une Amazone réchappa de l’attaque, et se précipita sur Isis, le glaive hors de son fourreau. Adam serra les dents, et sans plus hésiter, jamais quand il s’agissait d’elle, il conjura à son tour la foudre d’Aton. « Arrière, impie ! » aboya-t-il alors qu’un jet de foudre s’échappa de sa main tendue pour frapper l’Amazone en pleine poitrine, trop concentrée qu’elle était sur la déesse pour prêter attention à son acolyte. Au-dessus de Brixton, le ciel était désormais noir, et tonnait de mille orages alors que pour la première fois depuis des années, ses deux enfants étaient réunis. Réunis dans une même détresse, qui menaçait de tout déchirer, et de tout bouleverser. Adam baissa les yeux, balaya la scène du regard, et aperçut deux autres Amazones qui se relevaient péniblement, leurs bracelets de soumission fumant sous l’impact – et le doute, terrible, enfin lisible dans leurs yeux. Elles avaient fait une erreur en s’éternisant malgré l’intervention d’Isis ; mais Adam n’avait nullement l’intention de les laisser s’échapper et aller faire leur rapport à leur sanguinaire dirigeante. « Pas si vite. » siffla-t-il en les voyant tenter de battre en retraite, et, poussé par les ailes d’Heru, il les rattrapa en un battement de cil, les attrapant toutes les deux par le cou avant de les précipiter sur le sol avec toute la brutalité dont il était capable. Le béton se fissura sous l’impact. De même que leurs crânes. Deux de moins. En restait-il ? L’éclair sur sa poitrine crépitait, et Adam était prêt à en découdre plus encore – jusqu’à ce qu’un cri, aigu et horrifié, n’attire son attention. Une femme, recroquevillée derrière une carcasse de stand à journaux, se protégeait la tête avec les mains, alors qu’autour d’eux le cataclysme provoqué par Isis continuait de faire rage. Sous les vents déchaînés, le marché n’était plus qu’un immense champ de mines – et Adam sentit, distinctement, une impression d’horreur s’instiller en lui. « Isis. » appela-t-il, doucement d’abord, puis plus fort en levant la tête vers sa bien-aimée, trop absorbée dans sa mission de justice et de destruction. « Isis ! » s’exclama-t-il encore en s’envolant vers elle, ignorant de son mieux la tempête qui faisait rage. « Isis, arrête ! Il y a encore des innocents ! Tu vas tuer quelqu’un ! » Mais, alors qu’il prononçait cet avertissement, une nouvelle escouade d’Amazones sembla sortir de nulle part. Par tous les dieux. Qu’était-il en train d’arriver ?


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MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptyDim 17 Nov - 0:07

Sky of ashes
I’ve burnt to ashes, faded to grey, returned to the Earth. Yes it was meant to be, this uncertain flame of hope I found. Will you lead me back on the right track ?
Le vent. Si froid, si vivant. Ne cesse de bouger, de répondre en bourrasque et levées de débris à l'appel de la déesse. Déesse qui se complait, cachée dans son épais manteau vert, à voir ces choses créées par l'homme à partir de sa nature, de ce poumon de vie et ce ventre de ressources, se déliter, s'entrechoquer alors qu'elle commande. Malgré la tentation immense, malgré cette voix qui lui susurre à l'oreille de tout détruire, elle ne cède pas. Pas entièrement, tout du moins. Ses longs doigts s'élèvent alors vers le ciel, semblant bouger des fils invisibles qu'elle seule semble en capacité de contrôler. La magie qui coule dans ses veines, dans sa peau palpite à la vue de cette nouvelle escouade amazone.
"Pas maintenant."
Répond-elle de cette voix, qui ne semble plus être la sienne. Et c'est à cet instant que des racines, immenses sortent de sous terre. Crevant le béton, sortant des murs pour venir s'emparer des amazones tentant une attaque directe.
"L'Homme croit comprendre la Nature en lui résistant. Victor Hugo dit alors que chaque chose dans la nature donne à l'homme le fruit qu'elle porte, le bienfait qu'elle produit. Tous les objets servent l'homme, selon les lois qui leur sont propres. Le soleil donne sa lumière, le feu sa chaleur, l'animal son instinct, la fleur son parfum. C'est leur façon d'aimer l'homme. Ils suivent leur loi, et ne s'y refusent pas et ne s'y dérobent jamais ; l'homme doit obéir à la sienne. Il faut qu'il donne à l'humanité et qu'il rende à la nature ce qui est sa lumière à lui, sa chaleur, son instinct et son parfum, l'amour."
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Belle et dévastatrice Isis. Même parée de vignes, de lierres et de vivaces de ces terres anglaises, elle sait manier cette épée qui un jour lui a été tendue. Elle définit par la grâce de son mouvement, de sa posture, ce que la Nature peut asséner comme colère à ceux qui l'ont déformée au visage et au corps. Pendant sa palabre, Isis redouble de concentration. Certaines amazones arrivent à éviter, mais d'autres sont retenues, et tirées, lacérées, entaillées par des ronces et feuilles, par les racines même de leur terre mère. Les vents viennent ensuite pousser les dernières résistantes vers leur piège, qui peu à peu se referme en le rapprochant du sol.
Tue les.
"Je ne les tuerai pas."
Tue les comme tu aurais dû me tuer, Isis.
"Je ne tuerai personne ..."
Des voitures se mettent soudainement à voler. Comme lors de son arrivée sur ces terres viciées. Tout recommence. Isis fronce les sourcils et ferme les poings comme pour annoncer sa prochaine frappe.
"Même si leur but est de me capturer. Même si ... leur but est de détruire cette terre qui les a un jour vu naître."
Et elle fonce, elle fonce sur les amazones avec cette rage guerrière qui à une époque n'avait jamais existé. Chargeant l'adversaire venant à elle, rescapée des racines et de la tornade, qu'elle emmène, qu'elle traîne et frappe pour disparaître dans les vents gris et chargés de poussières et débris. Jusqu'à ce que tout se calme, que les vents ne soient plus. Que les amazones aient disparu avec les racines. Ne reste qu'Isis, traînant par les cheveux la dernière des guerrières supposées mortes. Même si en réalité, elles ont été traînées sous terre, et expulsées à des kilomètres de là, vidées d'une grande partie de leur énergie. L'amazone restante vomit du sang, tente tant bien que mal de sortir de cette poigne qui se complait à l'humilier.
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Et la voilà. Débarrassée de toute la végétation alors que son adversaire vacille et s'évanouit. Une déesse qui n'est plus du genre à se laisser terrasser sans frapper. Frappant le plus fort qu'elle puisse dans les côtes de l’adversaire qui veut sa mort. Car elle aime bien trop la vie pour se laisser faire. Car ils ne méritent en rien cette nature qu'ils souillent sans vergogne, alors qu'elle leur a tout donné. Amazones, atlantes.
"Je suis Isis."
La lueur a disparu de ses yeux, mais elle n'en reste pas moins impressionnante. D'autant plus quand elle lance aux pieds de cette femme qu'avait repéré plus tôt Black Adam, l'amazone maintenant inconsciente. Droite, fière, le menton levé, l'oeil cinglant, la déesse de la Nature avait fini par apprendre à montrer ses crocs envers l'injuste. Pas comme lors de ses premiers soubresauts et tentatives. Pas comme lors de sa mort, empalée par un des laquais de Darkseid.
"Et ceci n'est pas ton oeuvre Adam."
Elle remet ses bracelets en place, essuie de sa main le sang coulant le long de sa clavicule.
"C'est la mienne."
Cette fois, leurs regards se croisent, se mêlent. Elle voit dans les yeux de cet homme un contraste étrange et troublant entre douceur, fragilité, sensibilité, et une vitale dureté. Ce besoin de n’avoir aucune pitié. De ne jamais s’attendrir, pas une seconde. Même si, finalement, face à elle, il ne peut le cacher. Un sourire, aussi faible soit-il se dessine sur les lèvres d'Isis à cette pensée.
"Je ne voulais pas te revoir car j'avais peur de te montrer ce que je suis devenue. De voir ton regard changer."
La réfugiée s'enfuit alors, en rampant d'abord, puis en courant, les laissant seul. Décampant quand elle vit les mains de cette femme de nouveau crépiter de magie.
"J'avais honte. Honte au plus profond de mon âme et de mes entrailles. De ma magie, je hurle la douleur de la nature, et ma propre douleur. Je hurle ce hurlement que tu n'as jamais pu entendre pendant près de deux ans, Adam."
Elle penche la tête en avant et rit légèrement.
"Et maintenant ?"
Ses yeux se ferment. Laissant cette place à de vraies larmes, roulant le long de ses joues.
"J'ai ... encore honte."
À sa mise à genoux, alors qu'elle est la victorieuse, l'audacieuse en cette journée. Elle a honte oui. De ce qu'il pourrait penser, en sachant ce qui l'a touchée. Ce qui a détruit le sacré de son corps sans relâche, sans retenue. Et les racines reviennent, pour l'englober, la protéger alors qu'elle souffre le martyr, sans qu'un son ne puisse sortir de sa gorge meurtrie. Des racines qui s'agitent et fouettent le sol pour certaines afin de chasser toute personne tentant de s'approcher de sa fille. La Nature pleure avec son enfant, qui croyait pourtant, avec les épreuves et l'aide bienveillante de Zatanna Zatara, de Rex, surpasser ce qui l'a changée. Elle pleure et se montrera impitoyable envers quiconque s'approchera.



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Teth Adam


Teth Adam

super villain

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Date d'inscription : 12/03/2019
Face Identity : Dwayne Johnson.
Crédits : ethereal & ROGERS. & tumblr
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Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles.
Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq.
Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel.
Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés.
Compétences/Capacités :
you know the sky, the sky's been crying | adrianna 62df3a5cc8bad50946465197ff1cc457you know the sky, the sky's been crying | adrianna Bf45de95d6eb66b3fd22c37dc62b64fd


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“This world belongs to no one.”

Incarnation humaine du panthéon égyptien, Black Adam est l'hybride de six dieux qui lui confèrent leurs meilleurs attributs.
(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.

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“Send soldiers. Send armies. Send them all.”

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“I am not your king. You bow to no one.”

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Situation Maritale : Veuf depuis quelques millénaires. Père à qui ses deux fils ont été arrachés trop tôt, et dont la mémoire survit sur le drapeau du Kahndaq.









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MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptyDim 17 Nov - 17:23


you know the sky, the sky's been crying


Fut une époque où la fureur d’Isis aurait subjugué Adam – et quelque part, c’était le cas. Cette rage guerrière qui faisait si bien écho à la sienne, qu’il reconnaissait presque aussi bien que s’il se regardait dans un miroir, et qu’elle sublimait, déesse de la nature, impitoyable et déchaînée comme les vents, les flots, les cieux les jours de cyclone. Une rage qu’à une époque, il avait cherché à encourager, pour ne se heurter qu’à ses hochements de tête distraits et ses sourires énigmatiques, avant qu’elle ne reparte tirer les enfants du royaume des griffes de leurs oppresseurs. Et maintenant, elle était là, Isis, dans toute sa fureur, et c’était toute la nature qui se ralliait à elle dans un grand cri unifié. Les dents serrées, Adam assistait, stupéfait, à sa démonstration de force, sans chercher à sauver ces Amazones qui ne récoltaient que ce qu’elles méritaient, dans leur cruauté et leur arrogance ; mais une part de lui ne pouvait s’empêcher de songer ce qui arriverait, si elle venait à ôter des vies innocentes en… dommages collatéraux. Lui-même ne s’était jamais embarrassé de telles nuances, mais elle ? N’était-ce pas elle, qui lui avait appris à mesurer sa brutalité, à nuancer sa rage, à choisir ses cibles et ses combats ? Quel étrange retournement de situation. Mais elle ne tuerait personne, assurait-elle d’une voix qu’il reconnaissait à peine, et pour une fois spectateur au cœur de la bataille, Adam ne put qu’observer, au milieu des vents et des éléments déchaînés, la transformation d’Isis, déesse-mère, en Isis, déesse-guerrière. Et l’une et l’autre allaient parfaitement ensemble, un tout uni et splendide et terrifiant et salvateur. Et le cataclysme se calma enfin, et ne resta bientôt qu’Isis, consentant à fouler le sol de ses pas, traînant sa dernière victime comme trophée avant de la jeter aux pieds d’une des dernières témoins de la scène. Victorieuse. Auréolée d’une terrible gloire.

Et enfin, leurs regards se rencontrèrent, et Adam oublia tout à fait la pauvre femme qui s’enfuit en courant alors que sur le champ de bataille, ne restaient que les derniers immortels d’une longue tradition qui pleurait de voir ses enfants se déchirer, et se torturer de silences cruels. Enigmatiques, les paroles d’Isis l’étaient indubitablement, et le champion fronça les sourcils, mille questions se bousculant déjà dans son esprit. Il eut été facile, trop facile de tendre la main et effleurer sa joue de ses doigts, et lire directement à même la surface de son psyché ce qu’elle cherchait à lui dire, mais il se refusait à infliger pareille intrusion et irrespect à sa bien-aimée. « Mon regard ? Adrianna, depuis quatre ans je n’aide cesse de prier les dieux chaque jour pour qu’enfin nous soyons réunis. Rien d’autre n’a compté, pour moi. » Mais ses déclarations semblaient tomber dans l’oreille, d’une sourde – ou plutôt, ses paroles à elle, restaient trop cryptiques pour le sourd qu’il était, bien conscient des ombres qui glissaient sous la surface, mais incapable d’imaginer, de déchiffrer, ce qu’elle essayait réellement de lui dire. Car il y avait des peines, des douleurs, et des traumatismes qu’il ne connaîtrait jamais – en tout cas, jamais comme elle, elle les avait connus. « Pourquoi honte ? » demanda-t-il, s’approchant déjà pour prendre ses mains dans les siennes, alors qu’il voyait les larmes couler sur son visage. Mais c’était déjà trop tard. « Adrianna ! » appela Adam, alors que racines et végétation émergeaient soudainement du sol pour protéger leur maîtresse, le forçant à reculer de quelques pas, et bientôt, Isis disparut complètement sous son bouclier de verdure dont les longs tentacules la défendaient furieusement. Contre tous. Même contre lui.

Abasourdi, Black Adam avait l’impression de voir son monde s’écrouler à nouveau. Isis lui avait été rendue, et pourtant, jamais elle ne lui avait semblé si inatteignable. Drapée dans des secrets qu’elle ne partageait pas encore avec lui, mais qui la faisaient tant souffrir qu’elle l’en avait fui, lui, pendant de trop longues années. Elle lui parlait de honte, et il ne comprenait pas, le brave homme. Son esprit fusait dans tous les sens. La dernière fois qu’il l’avait vue, il avait tenté de la ramener à la vie dans un énième Puits de Lazare, puis, en désespoir de cause, avait amené sa dépouille à Felix Faust – qui lui avait ensuite juré avoir échoué dans son entreprise. Quelque part au fond de son psyché, Zehuti murmura. Faust lui avait-il menti ? Mais pourquoi ? Et comment, à la fin, Adrianna avait-elle réchappé du royaume d’Anubis ? « Adrianna ! Je t’en prie, écoute-moi ! » appela-t-il encore, en tentant de l’approcher – mais dès qu’il fit un pas en direction de sa coque de végétation, des racines jaillirent furieusement pour s’en prendre à lui, fouettant, griffant, s’agrippant à lui avec la férocité d’animaux sauvages. Et tout demi-dieu qu’il était, même Black Adam n’était guère invulnérable face à la fureur de la nature. « Adrianna, cesse ! Je ne suis pas ton ennemi ! Quoi qu’il soit arrivé, je ne l’ai jamais été ! » Il grogna alors que les racines raffermissaient leur prise, autour de ses bras, ses jambes, le forçant à s’agenouiller, cherchant à le dévorer dans la terre couverte de bitume. Dans le ciel, le tonnerre explosa, furieux et décontenancé de voir son champion malmené de la sorte, et malgré lui, Adam sentait le pouvoir d’Aton crépiter dans sa poitrine, cherchant à se rebeller contre ces mauvais traitements. Mais il ne pouvait pas en appeler à la foudre – pas contre elle, jamais. « Arrête ! » Entend-elle seulement ses supplications, alors qu’il est forcé de se défendre, libérant juste assez d’électricité pour forcer les lianes et les racines à relâcher leur poigne ; mais la nature, furieuse, répliqua aussitôt dans un grand cri strident, et le double jaillit du sol pour se jeter à nouveau sur lui. Faisant appel à la vitesse de Heru, il tenta de s’échapper ; mais personne n’échappait à la nature. Et personne n’échappait à Isis. « Je t’entends maintenant, Isis. » Il serra les dents, ses muscles comprimés sous la pression monstrueuse des racines qui la protégeaient. Contre lui ? De lui ? « Je veux t’entendre. Je veux comprendre. Tu ne le vois pas ? Tu ne vois pas que tout ce que j’ai souhaité ces quatre dernières années, c’était ton retour, peu importe le prix que j’eusse à payer ? » Et Adam, aveugle Adam, ne réalisait pas encore qu’il n’était pas le seul à l’avoir payé, le prix. A genoux devant son cocon de végétation, entravé par les racines qui l’immobilisaient encore, il ne cherchait plus à rien retenir. Ni son incompréhension. Ni sa peine. « Le Kahndaq a besoin de toi, Adrianna. » articula-t-il, désespéré. « … j’ai besoin de toi. » Et elle, peut-être, avait-elle besoin de lui. S’il n’était pas encore trop tard.


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MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptyLun 25 Nov - 13:32

Sky of ashes
I’ve burnt to ashes, faded to grey, returned to the Earth. Yes it was meant to be, this uncertain flame of hope I found. Will you lead me back on the right track ?
Le béton craque, les bâtiments cèdent. Et avec eux, les reliquats de ce qui fut jadis la gloire de Brixton, ce quartier si peuplé, si vivant dans les couleurs de ses devantures et le mouvement presque continuel de la population londonienne, s'enfoncent sous terre. Car la Nature le veut. Car elle décide de nettoyer ces impuretés, de rejeter la faute entière de son mal contre ce qui fait ce monde, et qui la brise sans cesse. Elle en est sûre, l'Europe entière cédera, si elle le souhaite. Amazones, atlantes, non évolués, ils devront se rappeler qu'elle est la nourricière, celle qui leur a garanti un jour la vie. Et, en sentant ses ambitions gronder, en voulant protéger sa fille d'une autre Terre des souillures, la Nature attaque Black Adam.
Ne la touche pas
Malgré les racines voulant rendre sourde sa fille, malgré les feuilles et ronces, coupant, serrant et tirant Black Adam au loin, elle sent. Elle sent que sa fille répond par frémissements alors que la lutte interne fait rage. Car Adrianna se rappelle d'avant. De ce qu'elle était avant Adam. De ce qu'elle était avant Darkseid et Felix. Une femme fière, remplie d'espoir pour un pays que l'on délaissait pour le compte de quelques rats se nourrissant de billets. De l'amour qu'elle portait pour chaque être, pour chaque orphelin. De l'amour qu'elle porte encore pour cet homme malgré ...
 
Palais de Shiruta, Aile Est

En cette nuit, ils sont là, face à face. Sur les terrasses du palais, alors que plus bas, une fête bat son plein avec nombre de kahndaqis réunis dans les rues et sur la place. Égo contre égo. Bras croisés et regard ne fuyant en aucun celui de l'autre. Car la conversation n'autorise aucune fuite.
"Certains de ces meta humains ont le pouvoir de détruire un pays. Si la pensée les traverse, alors il est de notre devoir de les arrêter.
- Vous faites référence à l'Amérique. Vous voulez construire une base capable de rivaliser avec la leur.
- Je crée seulement une nouvelle méthode pour rendre justice. Et cette méthode permettra de protéger le peuple, et de garantir qu'aucune famille ne souffrira comme a pu souffrir la votre.
Elle secoue la tête, avant de tenter de le toucher. De faire le premier pas vers un apaisement après leur houleuse discussion concernant les projets de Black Adam. Et, à sa grande surprise, Adrianna le touche. Ses mains se posent sur ses bras, toujours croisés. Adam se braque, campe sur sa position, mais il ne la rejette pas pour autant.
"Vous allez simplement plonger le monde entier dans une nouvelle guerre. Que s'est-il passé. Qu'est-ce qui vous pousse à vouloir vous en prendre à toute la Terre ?"
Un silence d'une dizaine de secondes commence à créer le fossé, alors qu'Adrianna continue de le dévisager de ce regard empli de bienveillance, et d'envie de connaître les douleurs secouant cet homme considéré comme un champion, un dieu, par sa population. Adam finit par décroiser ses bras. Mais ce n'est pas pour donner raison à Adrianna. Plutôt pour lui indiquer la sortie. Et c'est blessant, d'une certaine manière.
"Vous feriez mieux de partir.
- Votre problème est que bien trop souvent vous n'écoutez pas votre prochain.
- Et vous, vous êtes bien trop naïve.
- Arrogant.
- Irrespectueuse.
- Seul."
De nouveau, un long silence les sépare, bien que cette fois les mètres finissent par prendre forme, à mesure qu'Adrianna marche dans la direction indiquée par le champion du Kahndaq.


La Nature sent dans ce souvenir ce lien. Cette puissance, si forte faisant oublier le temps perdu par une vie ou des milliers. Les hésitations du coeur, les lenteurs du bonheur dans des mains entremêlées. Les silences de l’incompréhension, les larmes étranglées et les nuques serrées par des doigts blessés. Les amertumes les fausses joies de naguère, les frustrations, les petites vexations. Seule, l'était-elle seulement. Est-ce que sa fille devait encore souffrir quatre ans, dix ans, des centaines d'années encore en restant à son tour ... seule.
Un coeur se serre, et ce sont plusieurs dizaines de racines qui craquent, gémissent. Un coeur qui saigne et ce sont des feuilles d'un vert si beau, si profond, qui jaunissent. Les fleurs se fanent, les ronces perdent de leur superbe. Pour ensuite revenir, en imitant les palpitations de cet organe au ralenti. Vient ensuite une sorte d'hésitation dans la touche, moins de pression exercée sur ces bras forts faisant face au péril naturel. Car elle sent la peine à son contact. Car son coeur se tord d'autant plus fort lorsque la vision revient. Quand ses iris bleus jusque là nappés de lumière finissent par reprendre forme et couleur.
"Je suis désolée."
L'égyptienne de coeur et native kahndaqi finit par sortir de sa prison. Et elle marche, marche lentement vers cet homme qu'elle vient de blesser, alors qu'elle est censée l'aimer. Qu'elle est censée l'aider à voir ce fond de bonheur, cette myriade chatoyante de couleurs chaudes. Comme lorsque ce soit là, ils se sont regardés après cette dispute sur l'établissement d'un ordre.
Ne le touche pas.
Nimbée de cette misère, poursuivie par ce démon tordu en recherche de sang, Isis contemple cet amant, cette personne qu'elle s'est refusée. Qui a pleuré sa perte, alors qu'elle trépassait dans ses bras. Qu'elle faillit dire l'irréparable ... en clamant vengeance.
"Tellement désolée."
À genoux, pour elle. Pour eux. À genoux à son tour, pour lui, pour eux. Lui, d'habitude si grand, si fort, dégageant une rudesse considérable dans ses jugements, mais si doux, si souriant quand il se sent apaisé, entier. Et capable de comprendre ce monde qui a changé dans la forme mais pas tant dans le fond. D'une main, Isis essaie de caresser sa joue. De sentir à nouveau la peau se détendre sous sa paume. De le voir s'appuyer contre.
"Adam."
La lumière s'efface et montre au champion ce globe rougi par les larmes. Cette vulnérabilité qu'elle n'a montré qu'en de rares occasions. Comme cette fois, où elle perdit son frère. Ou lorsqu'ils ne purent sauver tous les enfants de ce camp d'esclaves, en Éthiopie.

"Tes mots savent me balancer dans les airs, au point le plus haut du ciel. Te voir, t'entendre, de là où j'étais me faisait mal tout en m'emplissant de joie. Ressentir à nouveau le frisson que tu me procurais, m'imaginer à tes côtés ... étaient les seuls désirs que je me permettais de m'offrir. Car tes nuances, tu le sais, ont toujours su me passionner, et me donner, sans que je ne les attende."
Sa main n'y arrive pas. Elle n'arrive pas à toucher sa peau, pas encore. Car elle sait qu'elle devra lui donner une partie de la vérité en faisant cela.
"Cela fait près de trois ans que je suis à nouveau sur Terre, Adam. Et la première année ..."
Ça y est, la pulpe de ses doigts le frôle. Et elle abandonne une partie des barrières qu'elle a elle-même érigées. Il entend les halètements, ressent la souillure, l'horreur, l'impuissance car paralysé. La sueur, cette chaleur non voulue. Les larmes roulant le long de ses joues. Cette voix étouffée, dont il ne peut reconnaître les tonalités. Cette ombre qui danse au loin. Tout ceci pendant ces quelques secondes lui dont offert, cadeau empoisonné. Finalement elle l'embrasse, d'un baiser doux, pur, caressant ces lèvres contorsionnées par la douleur. Un élixir oui ... cet élixir qu'elle ne voulait partager qu'avec lui. Qui finalement fut volé et usé par un autre.
"Je t'aime, mais je ne te mérite pas."
Le contact prend fin car Isis le rompt violemment. Ressentir tout cela comme au premier jour lui est insupportable, à tel point qu'elle frémit et se retrouve à terre, à moitié évanouie. Et, autour d'eux, les racines se retirent, le vent se calme, les nuages perdent épaisseur et cette couleur gris sombre. Mais le danger de cette Terre est toujours là. Tapis dans l'ombre, il observe et attend le moment pour frapper ces choses, ces dieux qui n'auraient jamais dû réapparaître.


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Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés.
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MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptySam 30 Nov - 16:53


you know the sky, the sky's been crying


La nature avait libéré sa fureur, contre ces Amazones qui s’imposaient envahisseuses, et contre lui, une menace perçue contre celle-là même qu’il avait passé des mois à essayer de sauver, quitte à en défier les dieux par lesquels il ne faisait pourtant que jurer. La nature s’était déchaînée contre lui, toute puissante, absolue, laissant entailles et cicatrices dans ce corps divin que rien d’autre n’aurait su entamer ; elle s’était frotté à une volonté indomptable et avait presque réussi à la faire plier. Après lui avoir fait plier le genou, dans son refus de s’en prendre à ces impossibles racines de peur de blesser leur maîtresse, la nature avait fait plier sa résolution, en usant du plus terrible des poisons : le doute. La nature, comme ses dieux, était parfaite et irréprochable. Alors si elle l’attaquait, si elle cherchait à le retenir loin de sa bien-aimée, que cela signifiait-il ? Etait-il, réellement, non pas un sauveur, non pas une âme sœur en perdition, mais une menace, pour elle ? Pour Isis, pour Adrianna ? Comment ? Pourquoi ? Qu’avait-il fait pour mériter cette injuste étiquette ? Les racines et les ronces s’enroulaient impitoyablement autour de lui, le forçaient dans une camisole végétale contre laquelle même la force d’Amon peinait à résister. Rien n’avait plus de sens, et la signification de tout ceci échappait au champion désespéré. Et enfin, et soudain, la fureur de la nature sembla se tarir. Ses liens indestructibles se relâchèrent soudainement, ses tiges s’effritèrent, ses pétales fanèrent, ses épines tombèrent l’une après l’autre et toute la végétation sembla reculer craintivement, animal blessé se retirant vers sa maîtresse libérée de ses entraves. Les yeux d’Adam parcourent ces racines encore faiblement accrochées à lui, avant de chercher le regard d’Isis. Et d’exprimer l’incompréhension la plus sincère, alors que des excuses tombèrent de ses lèvres comme perles de pluie. Agenouillés l’un face à l’autre, non en dieux, mais en homme et femme meurtris par trop de pertes, Isis et Adam se dévisageaient, et ce dernier trouvait infiniment plus douloureux que les éraflures sanguinolentes sur ses bras, la peine et le désarroi qu’il lisait dans les yeux de sa reine de cœur. Que t’ont-ils fait, Adrianna ? se demandait-il, impuissant, face à ses grands yeux bleus rougis de larmes – lui qui n’avait jamais rien voulu d’autre que les voir remplis de joie, de paix, et de tout l’amour qu’elle savait si bien donner.

Sa main à quelques millimètres à peine de son visage – il en sentait la chaleur, réconfortante et réparatrice, sans pour autant oser clore cet espace que quelque chose au fond d’elle maintenait encore, et Adam buvait ses paroles, guettant le moindre signe, le moindre indice qui pourrait l’éclairer sur cette étrange situation. Mais c’est Isis elle-même, enfin, qui choisit de rompre un silence contre lequel les mots ne pouvaient rien. Du bout des doigts, elle effleura les angles sévères de son visage ; et à la surface de sa conscience, c’est un véritable raz-de-marée qui se souleva. Une onde de choc terrible, qui lui coupa le souffle alors qu’images et sensations se frayaient un chemin dans son psyché. La moiteur froide d’un tombeau. L’odeur fétide d’une présence bien trop proche. Un souffle brûlant dont il – dont elle ne voulait pas. Une douleur aigue, désespérée, qui lui déchirait les entrailles. Tous les muscles de son corps se tendirent dans un réflexe révulsé, tentative vaine d’échapper à cette emprise dont il n’avait pourtant pas été victime, mais elle – et soudain la réalité reprend le dessus, déchire le voile abominable des souvenirs en ne lui laissant que le son d’un tambour infernal à ses tympans, et les résidus d’un sentiment qu’il n’avait pas éprouvé depuis des millénaires : la peur, terrible et paralysante. La peur qu’Adrianna, qu’Isis avait éprouvée, alors qu’elle luttait, seule, contre le pire démon que le monde ait inventé. « Adrianna… » souffla-t-il, le choc et l’horreur encore lisibles dans la noirceur de ses yeux. Il avait compris. Cette fois, il avait entendu. Et ses mille questions, ses mille vœux de vengeance, Isis les fit taire d’un baiser, un de ces baisers dont il avait chéri le souvenir quand bien même l’absence était intolérable. Enfin, la lumière au bout du tunnel. Enfin, la clémence de l’impossible. Mais à quel prix ? « Ne dis pas ça, Isis. » souffla Adam contre ses lèvres, en prenant son visage tant aimé entre ses mains. « Tu… Isis ! » Un cœur humain, trop humain, qui déraille encore alors que la déesse et la femme s’effondrent de concert sous le poids d’un secret innommable enfin révélé. Les racines et les ronces abandonnèrent enfin tout à fait leur emprise sur Adam, qui se précipita au côté de sa bien-aimée, tombée presque inconsciente. Anticipant déjà le pire, Adam la prit dans ses bras – mais, les dieux soient loués, elle respirait. Pâle, brisée, ses joues encore sillonnées de larmes séchées. Mais vivante.

Dans l’esprit d’Adam, un ouragan de questions se déchaînait, si bien que même Zehuti peinait à suivre le rythme dans ce tourbillon de fureur, de chagrin et de rancoeur – mais dans les souvenirs qu’elle avait partagés avec lui, dans ces visions de cauchemar, une constante, une présence, un visage prenait corps avec précision. Un coupable, un criminel, un responsable qu’il venait de marquer au fer rouge. Felix Faust. Adrianna évanouie dans ses bras, Adam serra les dents ; et en lui grondait une fureur qui, un jour, l’avait poussé à raser des royaumes entiers sans l’ombre d’une hésitation ou d’un remord. Les nuages qui s’étaient dissipés revinrent de plus belle, plus noirs, plus lourds, et se déchirèrent dans le bruit assourdissant de cent orages, mais cent orages, ça n’était pas assez pour exprimer la rage de celui que l’Histoire avait surnommé Black Adam, alors Aton en déchaîna cent autres, et la rumeur panique commença à parcourir Brixton face à ce déchaînement météorologique inexpliqué. Et il eut pu aller plus loin encore, s’il n’avait posé les yeux sur la silhouette inanimée d’Adrianna dans ses bras. Adrianna, martyre, victime de son inconscience et de sa naïveté à lui. Dans le ciel, les orages se calmèrent petit à petit. Et avant que qui que ce soit ne puisse émettre la moindre protestation, le champion désavoué se releva, sa reine dans ses bras, et s’envola pour la ramener dans ce refuge qu’elle s’était construit, et qui était bien le seul qu’il leur restait, désormais.

Il n’avait pas pris la peine de répondre aux nombreuses questions de ses ouailles, et son autorité austère avait achevé de les convaincre de le laisser s’occuper d’elle seul, malgré leur méfiance encore palpable à son égard. La chambre dans laquelle ils avaient trouvé refuge donnait directement sur ce petit jardin dont elle s'était si bien occupée, véritable anomalie de beauté dans cette ville de destruction et de désespoir, alors Adam avait ouvert les fenêtres pour laisser le moins d’espace possible entre Isis et son œuvre. Assis sur un fauteuil qui avait vu des jours meilleurs alors qu’elle reposait dans un lit fatigué, il rejouait, inlassablement, le film de son horreur personnelle. Il était responsable. Il lui avait infligé ça. De par sa naïveté, sa faiblesse. Et, sans vraiment être sûr de savoir si elle pouvait l’entendre, alors qu’elle semblait quelque part entre conscience et inconscience, Adam parla enfin. « Tu t’es bien occupée de tes protégés. Ils ont eu l’air prêt à m’attaquer de concert, lorsqu’ils m’ont vue revenir avec leur protectrice inconsciente dans les bras. » Car même l’horreur de Felix Faust, visiblement, n’avait pas réussi à changer ce qu’elle était, fondamentalement, au plus profond d’elle-même. Une protectrice. Une libératrice. Une héroïne. « C’est moi qui suis désolé, Adrianna. » Même basse, pour n’être entendue que d’elle, sa voix se brisa. « Pendant des mois, j’ai cru pouvoir te sauver. J’ai écumé les quatre coins du monde à la recherche de chaque sortilège, chaque Puits de Lazare, chaque artefact qui aurait pu te ramener à moi. Il n’y avait rien… rien que je ne sois prêt à sacrifier. Mais même les dieux m’ont refusé cette ultime faveur. » Des mois d’angoisse et d’espoir désespéré, avant l’abandon. Tout ça à cause d’un homme. Un seul. « C’est le désespoir qui m’a amené à lui. » Celui dont il ne prononçait pas le nom. Pas encore. Mais dont il appelait désormais la mort de tous ses vœux. « J’ai été stupide. Naïf. J’ai vraiment cru… j’ai vraiment cru qu’il pourrait t’arracher aux griffes de la mort. Jusqu’au jour où il m’a avoué jeter l’éponge, et m’a convaincu qu’il n’y avait plus aucun espoir. » Rien qu’au souvenir de ce jour, Adam sentit son estomac se tordre. Savait-il, alors ? L’avait-il sciemment trompé, ce chien ? « Je me suis laissé tromper par son venin. Si j’avais été plus attentif, si je n’avais pas cédé et renoncé, je… » Mais même Zehuti n’avait pas les mots pour exprimer tout ce qu’il aurait voulu lui dire. Son chagrin. Son deuil insurmontable. Et maintenant, ses regrets. Les épaules voûtées, les poings crispés à s’en blanchir les phalanges, Black Adam, enfin, faisait face à son plus grand échec. « C’est moi qui t’ait failli, Adrianna. C’est moi qui t’ai abandonnée entre les griffes de ce monstre sans soupçonner ce qui t’attendait. Je suis désolé. » Il n’y avait point de larmes sur le visage du champion, source tarie depuis trop longtemps – mais son cœur, son âme, saignaient de ces mêmes larmes sans qu’il ne puisse rien faire pour les retenir. « Tu n’as jamais rien eu à te reprocher. Pardon de t’avoir trahie, mon amour. » L'entendait-elle seulement, dans son désespoir ? Qu'importait. Il était prêt à se répéter un millier de fois, s'il le fallait. Tout, et n'importe quoi, pour expier ses fautes, et panser les plaies qu'elle n'aurait jamais dû endurer.


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you know the sky, the sky's been crying | adrianna Empty
MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptyMar 17 Déc - 14:24

Sky of ashes
I’ve burnt to ashes, faded to grey, returned to the Earth. Yes it was meant to be, this uncertain flame of hope I found. Will you lead me back on the right track ?
Le monde craque. Ses terres s'éventrent sous les secousses, ses eaux se meuvent en d'immenses vagues. Ses volcans déversent les torrents de lave sur ce vivant qui a cru un jour braver ses lois. Toutes ces aspirations, ces impressions, agitent dans cet état second la déesse Isis. Zheuti, accompagné d'Amon, Mâât et Tut prennent chacun un bras, une jambe de cette femme, les tirent et les lèvent, l'élèvent vers cette conscience du tout. C'est dans ces moments, où l'âme semble à jamais séparée de son corps que dieux et mortels se rapprochent avec plus ou moins de réussite de l'universalité, des origines, le temps de se reconstruire et alimenter à nouveau cette chair chaleureuse donnée par le vivant.

À l'instar de la Nature calme, Adrianna était affaiblie. À moitié consciente, incapable de se débattre ou d'empêcher cet homme estimé et aimé d'aller plus en profondeur dans son esprit. De voir l'irrévocable et l'horreur, de déterminer avec précision le visage qui hante la majorité de ses nuits. Il entend les cris de ces violents réveils, ressent les piques et brûlures aux yeux d'un trop plein de larmes versées. Allongée, elle ne répond guère aux mots d'Adam, étant donné qu'elle n'est pas là. Adam a beau la toucher, serrer ces doigts qu'il avait tant rêvé de serrer à nouveau depuis toute ces années, Adrianna n'était pas là.
"Elle ne vous répondra pas."
Teth peut entendre les halètements dans son dos. Rex, de tout son bagout de chien, était furtivement entré dans la pièce pour se joindre à ce monologue. Le chien doué de parole fait alors le tour du lit, pour aller poser mâchoire et pattes contre la cuisse de l'endormie.
"C'est une crise que j'ai déjà observé. Un élan magique puissant allié à son état émotionnel incontrôlable l'épuise et la plonge dans cette sorte d'étrange coma."
Il finit par agiter la queue, lentement, en voyant avec quelle puissance le dévisage Black Adam. Jouer de son charme canin est l'un de ses nombreux atouts, et la situation actuelle requérait son utilisation.
"Soit dit en passant, je pense qu'au vu de vos paroles, elle vous aurait fait passer un sale quart d'heure. Enfin ..."
Il regarde ce qu'il reste des blessures et des déchirures du costume, sur le corps du champion du Kahndaq.
"M'est avis que vous avez déjà passé, un sale quart d'heure."
Rex relève la tête, souriant.
"Vous êtes sûr que vous ne voulez pas du thé ?"
Malgré sa bonne volonté, le chien mascotte du Shadowpact a dû se retirer de la couche, voir de l'espace nécessaire pour d'Adam pour veiller sur Adrianna. Obligé de n'avoir guère plus que la vision de cette porte fermée, Rex finit par s'en détourner quand un des enfants l'appelle.
"Dis Rex. Elle est pas malade ?"
L'enfant tient dans ses mains deux pommes, sans doute pensait-il les donner à la jeune femme pour qu'elle se rétablisse au plus vite. Le chien penche la tête, interloqué par l'innocence de cet enfant malgré l'environnement qu'il côtoie chaque jour.
"Disons qu'elle a ouvert son coeur comme on ouvre les portes de sa demeure. Et qu'une méchante ombre attendait de rentrer en même temps que cet homme."
L'enfant le regarde avec des yeux ronds, ne comprenant rien à la phrase du chien. Il baisse ensuite les yeux, choquant doucement les pommes entre elles, penaud. Rex se met à ses côtés.
"Viens, on va chercher plus de pommes."


Le palais redevient réalité dans les agitations et voyages de l'esprit d'Adrianna Tomaz. Kahndaq, ses senteurs, son soleil, sa chaleur. Ses nuits auréolées de douces vapeurs. Ses bras contre sa taille, et ses mains posées sur les siennes. Des mois qui ont été à la fois chaotiques et salvateurs pour eux. Jusqu'à arriver à ce paroxysme où Adrianna avait accepté d'être Isis. Parce qu'il le voulait, parce qu'il avait cru en elle. Malgré les regards froids jetés, les tons secs mélangé à un semblant d'amertume. Ils ont voyagé à travers le Kanhdaq, ensemble, pour aider les villages les plus excentrés de Shiruta. Ramené la vie où peu à peu tout s'éteignait. Cette vision l'apaise peu à peu, pour la sortir des turpitudes de la Nature, n'ayant de cesse de lui demander ce qu'elle devait faire pour l'aider dans sa croisade. Elle était morte pour lui, pour son pays, et celaa, jamais elle ne le regretterait. Aimer, c’est se mettre en danger. C’est pour cela que cela nous plaît. Jusqu'à la plaie.
Peu à peu, ses doigts bougent contre cette large paume. Ils agrippent avec bien plus de force ces doigts, sans pour autant les briser. Non, le seul but de ce contact c'est de ressentir à nouveau cette chaleur, de la laisser couler lentement mais sûrement dans ces veines. Car Zheuti lui donne la lucidité nécessaire pour entrevoir les tourments d'Adam. Sa culpabilité, ses regrets, de cette naïveté dont il s'affuble dans un habit grotesque. Isis peu à peu ouvre les yeux, fixant le plafond dans ce flou, ne sachant combien de minutes ou d'heures elle est restée ainsi. Tout ce qui compte en cet instant est ce contact avec lui, aussi futile soit-il aux yeux des pseudo idéalistes et bien pensants sur le sujet de l'amour.
"Il a entre les doigts cette lumière qui nous éclaire, qui m'éclaire. Il a le goût de ce qui me fait la tête, et me rappelle son absence. Il a l’étreinte puissante de ces âmes qui apaisent et tourmentent."
Un faible sourire point sur ces lèvres.
"Pendant ces années j'ai hésité. À te voir, à te montrer, à te retrouver. Mais j'avais besoin de temps."
Soupir.
"Et je suppose que j'avais encore besoin de temps. Mais la guerre est un étrange mécanisme."
Elle se tourne vers lui, sans lâcher sa main, venant même entourer le revers de la seconde, reprenant peu à peu vie sous cette chaleur.
"Elle nous rapproche, inéluctablement."
De ses doigts, elle caresse ce revers, pour glisser lentement jusqu'au poignet et s'arrêter. Là, juste là, et ainsi se donner le courage de lever les yeux vers son visage. Depuis combien de temps était-il arrivé sur cette Terre désolée ? Avait-il seulement pu se reposer, au milieu de cette guerre continuelle, trouver un sens dans ce combat, qui ne soit pas une voie de destruction et de répression. Soudain, elle arque les sourcils, perplexe et interloquée par ce flot que sa magie déifique lui procure. Cela vient d'Adam.
"Moi aussi, je suis heureuse de te revoir Adam."
Peut-être qu'il était temps. De tenter de panser cette blessure immense qu'ils se sont infligés, et qui leur a été infligée. Même si cela devait prendre des mois, des années.
"Comment allait le Kahndaq avant notre arrivée sur cette Terre, $ô Sage Adam ?"
Elle était au courant par les journaux, par ses propres recherches et les quelques rumeurs. Du combat avec, ou contre Wonder Woman selon les propos des un et des autres. Et de son envie de garder les frontières de leur pays fermées aux tentatives d'apport des occidentaux. Mais le fait de l'entendre de sa bouche, de tenter d'oublier peu à peu cette odieuse et révoltante révélation, d'être comme deux vieilles personnes n'ayant jamais cessé de s'aimer malgré les années de séparation, peut-être est-ce là la premier étape demandée par ce temps.


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Teth Adam


Teth Adam

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Face Identity : Dwayne Johnson.
Crédits : ethereal & ROGERS. & tumblr
you know the sky, the sky's been crying | adrianna E48fef8e1cf2a0c4398e1a9263a4e874763b0989
Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles.
Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq.
Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel.
Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés.
Compétences/Capacités :
you know the sky, the sky's been crying | adrianna 62df3a5cc8bad50946465197ff1cc457you know the sky, the sky's been crying | adrianna Bf45de95d6eb66b3fd22c37dc62b64fd


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“This world belongs to no one.”

Incarnation humaine du panthéon égyptien, Black Adam est l'hybride de six dieux qui lui confèrent leurs meilleurs attributs.
(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.

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“Send soldiers. Send armies. Send them all.”

you know the sky, the sky's been crying | adrianna 4e9a066dc88fc282859a5ae938dfa06cyou know the sky, the sky's been crying | adrianna 2898f64333afac5ff7fb846bcca04a2b


“I am not your king. You bow to no one.”

you know the sky, the sky's been crying | adrianna 24c9eb10c75006ba356fc1e915caf427
Situation Maritale : Veuf depuis quelques millénaires. Père à qui ses deux fils ont été arrachés trop tôt, et dont la mémoire survit sur le drapeau du Kahndaq.









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MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptyDim 22 Déc - 15:24


you know the sky, the sky's been crying


Quelle curieuse créature que ce chien. L’espace d’un instant, Adam se demanda s’il ne s’agissait pas là d’un réfugié des Wildlands, ce royaume peuplé d’animaux anthropomorphiques – mais Rex avait trop l’air d’un véritable canidé pour correspondre au profil, et ne semblait pas nourrir le même mépris envers les humains que les autres résidents du royaume animal des Magiclands. Mais quoi qu’il fut, Adam comprenait bien que c’était lui, curieux animal, qui s’était imposé comme compagnon d’Adrianna pendant tout ce temps où lui n’avait pas été là. Son attitude protectrice envers elle, sa loquacité, ses critiques à son égard – Adam les encaissa sans mot dire, les yeux rivés sur l’étrange créature. Son impertinence ne lui était pardonnée que parce qu’il était évident qu’il n’avait que les intérêts d’Adrianna en tête ; et parce qu’il livrait, avec une étonnante sagesse, quelques vérités que le champion du Kahndaq savait avoir besoin d’entendre. Ses yeux quittèrent Rex pour se poser brièvement sur les déchirures de son costume, qu’il avait à peine pris le temps de remarquer. Les ronces et lianes et racines avaient aussi laissé leurs marques à même sa chair. Des cicatrices qui disparaîtraient bien assez tôt, mais qu’il était curieux de se rappeler qu’il restait, malgré tout, humain, jusque dans sa chair. « A moins que ton thé ne l’aide à se remettre, je te prierai de nous laisser seuls pour le moment, Rex. » répondit Adam, le ton de sa voix respectueux, mais impérieux, qui ne souffrait aucune discussion. « Je te ferai quêter si elle se réveille et réclame ta présence. » Une promesse en échange de service rendu, car si Rex était l’ami qu’il semblait être pour Adrianna, sans doute méritait-il lui aussi le réconfort de la savoir saine et sauve. Le brave animal quitta enfin la pièce, et la dernière vision d’Adam avant de refermer la porte derrière lui fut celle de cet enfant venu apporter des pommes en offrande à celle qui avait si bien su prendre soin d’eux. La main encore sur la poignée de la porte fermée, le champion nota mentalement de laisser ces gens venir lui rendre visite, sitôt qu’elle le voudrait. Il savait qu’elle ne voudrait pas les inquiéter. C’était là aussi le fardeau échouant aux protecteurs de ce monde : même dans leurs instants de faiblesse, ils ne pouvaient se permettre de laisser leurs ouailles perdre espoir, ou le symbole de leur optimisme disparaître.

Sa main dans la sienne, Adam passa encore de longues minutes à ses côtés, attendant patiemment que sa conscience n’émerge des limbes dans lesquels le choc décrit par Rex l’avait plongée, laissant les filaments de son esprit à lui courir sur la surface de son esprit à elle, juste pour s’assurer qu’elle retrouvait son chemin sans danger. Deux consciences qui s’entremêlent, s’effleurent timidement, regrets de l’un, souvenirs de l’autre, comme deux lions blessés qui consentent enfin à s’approcher et tenter de lécher les plaies de l’autre après une longue et terrible bataille. Le cœur d’Adam se serra dans sa poitrine alors qu’elle pressait ses doigts dans les siens, et l’ombre d’un sourire, triste et ombrageux, répondit à celui qu’elle lui adressa enfin, accompagné de ces quelques dont il ignorait l’origine – il préférait toujours que ce soit elle qui le lui dise, plutôt que Zehuti et son omniscience. Peut-être même étaient-ils de son propre cru. Suspendu à ses lèvres, il buvait ses paroles, se demandant si elle avait entendu sa litanie sans oser le lui demander. « La guerre est toujours redoutable. Mais moins qu’Isis. Moins que toi. » répondit-il, réconforté par ces deux mains enveloppant la sienne comme pour la réchauffer après une interminable traversée d’une immense étendue gelée. Et peut-être n’étaient-ils pas au bout de leurs peines. Peut-être les dégâts étaient-ils irréparables, mais le plus difficile était déjà fait. Maintenant, ils avaient leur éternité commune pour essayer de soigner leurs blessures. Pour décider s’ils le feraient à deux, ou si elle préfèrerait continuer le chemin seule. Une pensée qu’Adam chassa de son esprit, avant de venir poser sa main libre dans les cheveux de sa bien-aimée, précautionneusement – elle la déesse, lui, l’indigne pèlerin venu se recueillir à ses pieds, humble et adorateur. De ses yeux, il gravait cette vision dans sa mémoire millénaire, celle d’un amour perdu puis retrouvé, un miracle et une tragédie tout à la fois, ces grands yeux clairs qui étaient les seuls dans lesquels il acceptait de se perdre, ce visage adoré qu’il connaissait par cœur, et pourtant avait redécouvert mille fois, sitôt qu’il posait les yeux, les mains, ou les lèvres sur elle. Le premier Ibac lui avait un jour pris sa chère Shiruta et ses fils, Darkseid lui avait pris Isis. Mais Isis était revenue, et Adam ne savait plus s’il devait en maudire la monstruosité de Faust ou la clémence d’Anubis. Peut-être, quelque part, un peu des deux.

« Le Kahndaq n’a jamais cessé de pleurer la perte de sa déesse. Des pèlerins viennent des quatre coins du pays se recueillir dans les Jardins d’Isis pour y planter fleurs ou arbres fruitiers en ta mémoire, que les orphelins que tu as sauvés continuent de faire fructifier admirablement. De leur propre initiative. » Il se souviendrait toujours de cette horde de petits garçons et petites filles venus lui demander audience et permission de continuer de s’occuper du jardin devenu symbole de leur libération et de leur renaissance. Elle serait si fière, si elle pouvait les voir, ces jardins florissants – son héritage, la vie la plus brute et la plus colorée qui soit au beau milieu du désert. « Nous continuons de recevoir des afflux d’immigrés – des réfugiés méta-humains qui ne trouvent pas chez eux la clémence qu’ils trouvent chez nous. Hélas, toutes ces visites n’ont pas été… qu’amicales. » Son visage s’assombrit, alors qu’il revoyait défiler dans son esprit le visage déformé par la haine de Graal, la fille de Darkseid, et celui de sa renégate de mère. « La fille de Darkseid est venue à Shiruta. Elle et sa mère cherchaient un artefact, qui permettrait à Darkseid de revenir sur Terre – et, je crois, me tuer afin de s’approprier les pouvoirs de nos dieux. Les dieux soient loués, elles ont été neutralisées avant d’avoir pu faire de victime, grâce à… » Par Aton, qu’il lui en coûtait, de reconnaître qu’il n’avait pas été tout seul dans cette lutte. Un orage passa dans ses yeux sombres, et il soupira en évitant le regard d’Adrianna. « … grâce à Wonder Woman, l’ennemie jurée de Graal, qui a joint ses efforts aux miens. Notre peuple a enduré bien pire attaque. Ils s’en sont déjà relevés. » Adam marqua une pause, ses yeux dérivant sur leurs mains entrelacées. Savait-elle ? Elle devait forcément savoir, que les Sept Péchés avaient été relâchés sur le monde. Et elle devait forcément savoir aussi qu’il n’y avait que lui, dans ce monde, capable de les libérer pour semer une telle terreur et une telle destruction. Le coup qu’il avait porté à l’humanité avait été terrible jusqu’à ce que la Ligue ne force sa main pour les enfermer à nouveau au Roc de l’Eternité. Avait-elle honte de lui ? Etait-elle en colère ? Quelque part, n’avait-il pas espéré que ce soit elle, qui vienne l’arrêter dans sa folie destructrice ? « J’ai cédé à la colère et la violence en ton absence. Mais le Kahndaq est toujours là, fier et prospère. Tu sais que je ne pourrai pas m’excuser pour cela. » Le royaume n’avait pas été le seul à traverser un deuil impossible, et sous le costume frappé de l’éclair de Shazam, il n’était, finalement, rien de plus qu’un homme faillible et pétri d’imperfections. « J’ai parfois senti ta présence, proche. Où étais-tu, pendant tout ce temps ? Tu n’étais pas au Kahndaq, n’est-ce pas ? » demanda-t-il, curieux, un peu perplexe aussi. Il avait fait exprès de ne pas la chercher, respectant, la mort dans l’âme, ce qu’il avait cru être un désir de distance. Mais qu’était-il advenu d’elle, ces deux dernières années ?


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MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptyVen 24 Jan - 13:33

Sky of ashes
I’ve burnt to ashes, faded to grey, returned to the Earth. Yes it was meant to be, this uncertain flame of hope I found. Will you lead me back on the right track ?
Et dire que pendant un temps, elle a été ce qui apaise l'âme, par sa voix, par ses convictions, que ce soit au Kahndaq ou en Égypte. Être reporter pour la radio de tous les arabes, prôner la tolérance, le respect, faire découvrir ou re découvrir des choses aux hommes et femmes, leur donner la vérité. Comme un jour elle le fit pour Adam. C'est à son tour, donc, de l'apaiser, de mettre sur ces brèches l'onguent tant espéré. Adrianna ne peut s'empêcher de sourire en cet instant alors que coulent les mots. Elle n'est pas heureuse de savoir le Kahndaq éploré de sa perte, et si vous aviez compris cela, alors vous êtes de pauvres fous, des hystériques cherchant à voir une vérité là où il y en a plusieurs. Elle sourit car elle sait les orphelins saufs, malgré l'apocalypse les ayant touchés. Elle sourit, car elle sait qu'Adam aura protégé ce pays, leur pays, des épreuves qui ont pu s'abattre sur les terres alentours durant ces dernières années. Aller sur le lieu d'un attentat terroriste, elle l'avait fait. L'Égypte est secouée par les soulèvements de radicaux et tue droits venant d'Irak ou bien des pays sub sahariens. Il y a eu des morts, mais aussi des sauvés grâce à ses interventions. C'est le prix à payer quand on est un justicier. Mais au moins l'Égypte a tenu, tout comme le Kahndaq.

Apprendre que leur pays devient le refuge de bien plus qu'une "race", qu'un courant de pensée, ou même d'un être soi, rajoute un baume sur son corps fatigué. Et entendant cela, elle ne peut s'empêcher d'embrasser les doigts d'Adam, dans un signe de remerciement, mais aussi d'amour profond, indéfectible, pour cet homme. Viennent ensuite les paroles angoissantes, lui rappelant ses propres faiblesses, ses propres fautes, sa propre fuite. Elle savait que quelque chose de grave s'était passé pour que Wonder Woman soit sur le territoire, alors qu'une trêve avait été instaurée. Elle avait senti les soubresauts de l'âme de son compagnon. Liés par un lien bien plus complexe que la définition même de la magie, sa violence, sa douleur avaient eu raison de ses sourires, de sa volonté. Et ô combien elle avait pleuré dans cet appartement, seule, avec Rex à ses côtés qui ne pouvait que rester silencieux face à son mal être.
"Je ne te demande pas de t'excuser, Adam. Comme je ne te demanderai pas de m'excuser."
Ses si douces lèvres se départissent de cette peau hâlée, et Adrianna se redresse pour s'asseoir, pour faire complètement face à Adam bien que le doute, la honte l'assaillent dans le but de l'empêcher de dire la vérité.
"Je n'ai jamais foulé la terre du Kahndaq depuis mon retour sur Terre."
Lentement ses paupières se ferment, ses yeux se baissent et son doux sourire s'efface. Zheuti prend leurs mains et les berce de sa divine omniscience. Amon leur donne la force d'affronter la terrible épreuve qu'est la vérité.
"Jamais je n'ai été loin, quand le devoir, l'absolution de mes péchés ne me retiraient pas à sa contemplation."
Finalement, un soupir lui vient, suivi de cette envie irrépressible de prendre le visage de son aimé entre ses mains. Lui, qui a été la lumière de quelques mois, violente et trépidante d'une conscience et d'idéologies multiples. Ses yeux se plongent dans les siens, contemplatifs face à cet homme si bon, malgré tout.
"Je suis membre du Shadowpact, Adam. J'ai donné ma loyauté à ces gens qui ont su, comme Zatanna Zatara ou bien Jennifer Morgan, me ramener à un état plus paisible de conscience. Même si ... certains élans de mes pouvoirs ont marqué les structures et les souvenirs."
Comme à Paris, lors de l'effondrement de cet immeuble et de ce combats de dragons. Comme au Pérou, où la terre a tremblé sous les hoquets de puissance d'un artefact. Comme au loin, dans l'espace, où la magie n'est pas nommée magie. Elle caresse, comme l'on caresserait un précieux présent, une douce étole, ce visage en proie à ces questions restées si longtemps sans réponse.
"Tu as vu."
La sensation est brutale. Le dévoilé du pire, du déchirement de son corps, de ses plaintes étouffées. Il lui est difficile de ravaler sa salive sur le moment.
"Si j'étais venue à toi dans cet état, je ne sais ce qu'il serait advenu de nous, et du monde."
À l'évidence le pire. Et Zheuti leur montre alors l'un de ces possibilités. Des morts, des fléaux abattus aux prix de vies innocentes. Figés dans la pierre, courant l'un vers l'autre pour s'étreindre sans que jamais leurs bras les unissent. Un frisson parcourt Adrianna de la nuque à l'échine.

Isis se lève, sans lâcher la main de son aimé. Pour lui intimer cette marche qu'ils vont faire, au delà de cette porte.
"Et finalement, regarde."
La porte s'ouvre, sur des gens s'affairant pour tenter de vivre malgré la guerre. S'extasiant devant la présence de plantes dont la vue leur avait jusque là été arrachée par la guerre.
"Ce n'est pas notre Terre. Mais les liens qui nous connectent à elle, sont les mêmes ici bas. Et je veux, lui donner un espoir, tant que nous serons là. Quand notre devoir sera terminé, je veux ensuite marcher à tes côtés, malgré ces heurts qui nous hantent. Revoir ces visages familiers qui aiment un pays comme nous l'aimons."
Les pieds d'Isis se détachent du sol. Ses cheveux flottent, nappés d'une aura lumineuse, douce chaude, de senteurs d'épices, de sable et d'océan sauvage. Son éclat n'est pas perdu. Il ne demande qu'à retrouver les pièces qui lui ont été si violemment retirées. Cela attire les regards, quelques petites exclamations sont d'ailleurs proférées par des enfants, tant le spectacle est beau. Jamais Isis n'avait été plus rayonnante qu'en cet instant.
"Avec toi. À jamais."

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Teth Adam


Teth Adam

super villain

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Date d'inscription : 12/03/2019
Face Identity : Dwayne Johnson.
Crédits : ethereal & ROGERS. & tumblr
you know the sky, the sky's been crying | adrianna E48fef8e1cf2a0c4398e1a9263a4e874763b0989
Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles.
Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq.
Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel.
Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés.
Compétences/Capacités :
you know the sky, the sky's been crying | adrianna 62df3a5cc8bad50946465197ff1cc457you know the sky, the sky's been crying | adrianna Bf45de95d6eb66b3fd22c37dc62b64fd


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“This world belongs to no one.”

Incarnation humaine du panthéon égyptien, Black Adam est l'hybride de six dieux qui lui confèrent leurs meilleurs attributs.
(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.

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“Send soldiers. Send armies. Send them all.”

you know the sky, the sky's been crying | adrianna 4e9a066dc88fc282859a5ae938dfa06cyou know the sky, the sky's been crying | adrianna 2898f64333afac5ff7fb846bcca04a2b


“I am not your king. You bow to no one.”

you know the sky, the sky's been crying | adrianna 24c9eb10c75006ba356fc1e915caf427
Situation Maritale : Veuf depuis quelques millénaires. Père à qui ses deux fils ont été arrachés trop tôt, et dont la mémoire survit sur le drapeau du Kahndaq.









you know the sky, the sky's been crying | adrianna Empty
MessageSujet: Re: you know the sky, the sky's been crying | adrianna   you know the sky, the sky's been crying | adrianna EmptyMar 11 Fév - 22:04


you know the sky, the sky's been crying


Il avait vu. Il avait vu, et il voyait encore : ses doigts entrelacés avec ceux d’Isis, le murmure de Zehuti chuchotant à leurs oreilles, insufflant en eux la vision apocalyptique de la fureur de deux dieux s’abattant sur Terre – a la recherche de justice, a la recherche de vengeance, incapables de s’arrêter avant que la planète entière n’ait subi leur courroux. Peut-être était-elle la, la seule et unique faiblesse des champions choisis par le Conseil de l’Eternité. La fureur divine était juste et justifiée, mais leurs cœurs, eux, ne restaient-ils pas irrémédiablement humains, malgré tout ce qu’Adam pouvait affirmer à la face du monde ? Irrémédiablement humains, et fragiles, et faillibles, et sujets a souffrances et tourments que les dieux qui les avaient élus ne connaitraient jamais. Black Adam avait vu, et a cet instant encore, la morsure acide de la rage et de la fureur brulaient dans sa poitrine, alors que l’impuissance et le désespoir de sa reine creusaient un abysse sans fond dans les méandres de son esprit torture – sa souffrance transmise dans sa chair, ses fêlures inscrites dans les siennes. Un voile rouge traversa a nouveau le regard de Black Adam, enflamme par une haine furieuse incapable de trouver un exutoire, quand bien même il savait que cette haine ne devrait pas être la sienne – c’était elle, qui avait été trompée, trahie, que l’on avait tente de briser, pas lui. Mais qu’importe : le désir de vengeance était le même, et à dire la vérité, alors qu’il voyait défiler dans son esprit les avertissements sombres et fatalistes de Zehuti, il se retenait de confesser qu’il n’en avait cure. Le reste du monde pouvait bien bruler, si cela signifiait justice pour Isis, et la condamnation de Faust a mille tourments pour le reste de l’éternité. Mais les doigts d’Isis, effleurant son visage avec la légèreté du vent dont elle s’était faite maitresse, apaisait les blessures ; et il choisit, peut-être a regret, peut-être avec un peu de soulagement, de ne pas presser le sujet plus loin. Son Isis venait tout juste de lui être rendue – peut-être pouvait-il, pour cette fois, laisser la noirceur de son monde de côté, pour se dévouer tout entier à sa lumière.

Le regard sombre et ombrageux, son esprit tout entier dédié à cette question – ce qu’il serait advenu d’eux, si elle était revenue, si elle avait partagé son traumatisme avec lui, sans que rien ne puisse les empêcher de relâcher leur rage sur le monde – Adam ne releva les yeux sur elle que lorsqu’elle se leva, et la suivit docilement jusqu’à la fenêtre ouverte sur le paysage gris, triste, et morne de Brixton. Ces gens, qui n’étaient pas les siens ; ces tristes personnages condamnés, qui le distrayaient de son peuple à lui, qui l’attendait sans doute au Kahndaq. Pourtant, il était resté – et elle aussi. « Je ne vois rien ici que tristesse et désolation. Les Amazones et les Atlantes ont signé leur condamnation à mort depuis longtemps. » constata-t-il sombrement – mais son pessimisme notoire n’avait jamais fait le poids face à Adrianna et son espoir aussi sauvage que vibrant, comme un brasier dans la nuit noire. Et alors qu’elle s’élevait dans les airs, lumineuse, rayonnante, Adam crut, l’espace d’un instant, enfin retrouver la chaleur du soleil, après en avoir été privé pendant de trop longues années. Et en cet instant, quelle différence y avait-il entre ces gens en contrebas, levant des yeux admiratifs et béatifiés sur leur déesse, et lui, qui posait sur elle ces mêmes yeux dans lesquels, timide encore, presque désespéré, l’espoir commençait à renaître ?

A son tour, Adam décolla du sol, laissa Heru le porter jusqu’à sa reine sous les regards ébahis des survivants de Brixton – et lui que ses dieux encourageait toujours à se tenir au-dessus des autres, resta, cette fois, en contrebas d’Isis, sujet respectueux et adorateur, avant de doucement se saisir à nouveau de sa main. « Alors reviens parmi nous, Isis. Une fois que tout ça sera fini, rentre avec moi au Kahndaq. Dans notre royaume, aux côtés de notre peuple… à mes côtés. » Oh, la rage, la colère, la rancœur étaient toujours là, brûlant en son cœur – mais Faust pourrait attendre, la vengeance pourrait attendre. N’était-ce pas là tout ce qu’elle lui avait appris, depuis des années ? Qu’il y avait un temps pour tout : et qu’avec elle, la bonté, les soins, et l’amour prenaient toujours le dessus sur les émotions noires et torturées qui n’avaient jamais pu le quitter. Adam ne saurait prétendre être ce qu’il n’était pas. Sa violence, sa brutalité, sa fureur, toutes nées d’un seul et unique sentiment, trop souvent bafoué, trahi, piétiné ; et Isis, elle, s’emparait de cette noirceur, sans l’ignorer, sans chercher à faire de lui un homme qu’il n’était pas, pour la sublimer. Elle n’était pas venue le trouver, de crainte des horreurs que la fissure dans leur équilibre pourrait causer. Et même si Adam ne pourrait jamais complètement effacer la pensée qu’elle aurait dû, que leur fureur aurait été méritée, il savait aussi qu’il devait l’en remercier. Que l’éloignement avait été déchirant, et insoutenable, mais que peut-être qu’aujourd’hui, c’était précisément ce qui allait pouvoir les sauver. « Plus rien ne pourra jamais t’atteindre. Ni ce serpent de Faust, ni personne d’autre, tant que j’y pourrai quelque chose. Nous rentrerons chez nous, plus forts que jamais, et le Kahndaq prendra autant soin de toi que tu as pris soin de lui. » Enfin, il consentit à s’élever à sa hauteur, et se tourna vers les quelques passants encore hypnotisés par la scène, murmurant sous eux, témoins d’un miracle après de trop longues années de tourments. Comme les kahndaqis avant eux. Quelle triste répétition de l’Histoire. « Puisque tel est ton souhait, nous resterons ici et veillerons sur ces pauvres âmes jusqu’à la fin des conflits – ou que nous rentrions chez nous, si l’un ne coïncide pas avec l’autre. Nous les protégerons, leur rendrons l’espoir qui leur a été volé par les oppresseurs de cette Terre. Et une fois notre mission accomplie, nous pourrons rentrer ensemble Shiruta – si tel est ton désir. » Redirigée, la colère du champion – canalisée, anoblie par le regard bienveillant de sa bien-aimée. Qu’importe que le reste du monde le qualifie de tyran et de criminel, tant qu’à ses yeux à elle, il poursuivait le bon chemin. A son tour, Adam prit le visage d’Isis entre ses mains, douce comme une rose du désert, ses grands yeux bleus comme deux perles de rosée dans ses pétales. Par les dieux, ce que ce spectacle de beauté et de bonté lui avait manqué. « Je dois honorer ma parole auprès de la Ligue de Justice et œuvrer avec eux à retrouver le chemin de notre monde. Je crains de devoir laisser cet endroit à ta charge, mais je te promets que quels que soient les conflits à venir, nous rentrerons chez nous. Me fais-tu confiance, mon amour ? » Le souci gravé dans ses traits depuis plus de trois mille ans avait rarement été aussi prononcé – mais la situation, par le passé, avait rarement été aussi excentrique. « L’idée de travailler avec eux ne me plaît pas, mais nous n’avons guère le choix. Si tu as été capable de t’unir à ce Shadowpact dont tu me parles, il faut bien que je suive ton exemple. » Certes, l’admettre lui arrachait quelque peu la langue, mais pouvait-on le blâmer. Le plus tôt ils rentreraient chez eux, mieux ils se porteraient. Et Isis et Adam, cette fois, avaient beaucoup de temps et de confidences à rattraper.


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