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 Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir

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MessageSujet: Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir   Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir EmptyMer 22 Fév - 13:31

Jonathan Mills
Seule la Mort met Fin au Devoir

Blackest Night
why do we fall ? so we can learn to pick ourselves up.
nom complet : Jonathan Joseph Mills. alias : Mirror. âge : 38 ans. date et lieu de naissance : Né à Gotham City le 20 avril 1980 lieu d'habitation : Gotham City. métier : Ex-capitaine dans les forces spéciales. Ex-Agent de la DIA [Défense Intelligence Agency]. identité : Inconnue, je fais bien mon boulot équipe & affiliation : Les égarés avatar : Christian Bale crédits : morphine.



caractère ; Taciturne ; Concentré ; Déterminé
caractère ; Culpabilité ; Sociopathe ; Traumatisé

Christian Bale | personnage inventé
Miracles by their definition are meaningless, only what can happen does happen.
(001), Auparavant, j'étais assez rigide; je n'avais pas la plus petite tolérance pour le moindre désordre dans mon cocon familial, dans mon chez moi. Je rangeais toujours tout, quand j'étais à la maison. Habitude de l'armée et de mes missions pour l'Agence, je note depuis toujours les plaques des voitures qui me suivent plus de quelques minutes. Je note aussi les habitudes de mes voisins, j'essaie de tout savoir sur mon environnement immédiat pour mieux le contrôler.
(002), Autre habitude, plus ancienne, j'entretiens toujours mon matériel avec le plus grand soir, démontant mon équipement et le vérifiant chaque jour pour qu'il soit toujours opérationnel. Ce train-train me tient aux aguets, et je sais ainsi que mon arme est bien chargée, ma voiture opérationnelle ou encore que mes petits dispositifs de sécurité sont bien en place.
(003), Depuis la mort de ma femme et de ma fille, j'ai aussi pris une sale habitude, surtout quand je suis ivre. Je leur parle. Je ne les entends pas, je ne les vois pas non plus, sauf dans ma tête, encore et encore. Alors, je leur parle. Le plus souvent, sous la forme de réflexions à ma propre intention, me rappelant à l'ordre. Je me maudis pour cette manie, tout en la chérissant précieusement car elle me permet de ne pas perdre totalement pied avec la réalité; j'ai conscience que rien n'est réel mais je continue malgré tout, conservant un semblant de contrôle sur ce qu'il m'arrive. Toujours cette obsession, cette manie du contrôle sur toute chose.
(004), Je tue des gens qui ont, comme moi, réchappé par miracle à des accidents, à des tragédies. J'ai compris que le destin était contrarié par ce que j'appelle des "grains de sable dans la machine du destin". Alors, je répare les choses, et connaissant ce genre de douleur, je l'épargne à ces survivants en les liquidant.
(005), Je le fais discrètement, bien sûr, je n'ai pas l'âme d'un criminel ou d'un prisonnier, et je ne fais absolument pas ça pour la gloire, mais pour libérer les gens que je réunis avec leurs proches décédés. J'ai toutefois un petit rituel; j'essaie de les faire passer de l'autre côté de la manière dont leurs proches sont morts.
(006), Pour accomplir mes desseins, j'ai recours à ce qui doit être ma principale faiblesse; mes liens avec une armurerie militaire, celle qui approvisionnait autrefois mon unité. Mon pote Bertie continue de me filer de l'équipement sous le manteau; explosifs et munitions ramenés d'outre-mer, en falsifiant les bordereaux de destruction.
(007), Rejoindre la pègre ne m'intéresse pas, ma croisade ne se fait ni en terme de butin, ni en terme d'horreur. Je n'ai rien à voir avec les dégénérés qui pullulent dans les bas-fonds. S'ils peuvent m'être utiles, je les approcherais, mais je ne les rejoindrais pas.
(008), J'ai déjà rencontré, de loin, des super-héros. Superman lors de l'attaque sur Smalville, puis Metropolis. Batman et d'autres contre Darkseid, quand mon peloton a été engagé contre les sbires de l'envahisseur. Mais on s'est fait tailler en pièces à distance, à chaque fois. Aucune chance qu'ils se rappellent de moi, ce qui me donne un avantage dans mon nouveau "boulot".
(009), Je ne suis pas qu'un tueur sans scrupules, un ex-specops qui a perdu la boule. Mon action sur le terrain m'a valu une bonne place à la DIA, où on y vantait mon acuité tactique et ma vision stratégique; on s'est notamment servi de mon expérience de la guérilla moderne pour tenter d'endiguer l'invasion de Darkseid, avec le déploiement d'unités spécialisées. Les effets ne furent pas probants mais on était malgré tout loin de l'inefficacité totale des équipes envoyées contre les kryptoniens la fois précédente.
(010), Mon masque et mon armure corporelle sont des dérivés des protections militaires en Kevlar qu'on utilise maintenant dans l'armée, mais recouverte d'une invention de Bertie; une plaque de matière réfléchissante qui me vaut ce surnom. Pourquoi un miroir? Déjà, ça m'emmerderait de me faire repérer. Ensuite, ça distrait mes victimes. Enfin, parce que ça crée le passage, le lien; ils se voient mourir, comme si la mort prenait sa revanche sur leur survie.
Terroriste, criminel, génie du mal... vous considérez-vous comme tel ?
répondre à la question en 5 lignes minimum. Je ne suis pas un terroriste, ni un génie du mal. En fait, je me bats pour la vie elle-même. Quand elle n’a pas de sens et que des gens réchappent à cause de pouvoirs surnaturels, d’un hasard indécent ou de tout autre grain de sable dans les rouages du destin, je suis là pour corriger ces erreurs. Plus encore, je suis sans doute ce que certains flics appellent un Ange de la Mort. Je réunis les familles, ceux qui ont survécu à leurs proches. Je leur fais une faveur, en fait. Voyez ça comme de l’assistanat de fin de vie. Je sais que la morale réprouve ce que je fais. Mais je place mon action au dessus des lois des hommes.
Quel est votre but, et qu'êtes-vous prêt à faire pour l'atteindre ?
répondre à la question en 5 lignes minimum. Pour pouvoir répondre à ça, je dois vous donner un avant-goût de mon histoire, de ce que je suis. Ca vous donnera une idée de ma résolution et de mes capacités.

Je n'ai pas de pouvoirs, je ne suis pas un monstre. Je suis ce que l'armée a fait de moi il y a des années, quand je n'étais qu'un jeune imbécile, aimant le sport et les jolies filles et rêvant une vie d'aventures. Ce qui fait d'abord le succès de tout membre des forces spéciales, c'est un entraînement particulièrement rigoureux. Endurance à la fatigue, aux blessures, à la souffrance physique ou morale. Nous avons tous un corps d'acier, affûté par un entraînement quotidien particulièrement exigeant. Nous nous accoutumons à l'improvisation et aux privations. Cela fait de nous des soldats robustes, solides. Nous ne craquons pas, une fois nos classes terminées. Je suis comme tous mes anciens frères d'armes; j'ai une condition physique de bonne facture et des nerfs d'acier.

Mais ce qui a fait mon succès dans les forces spéciales et plus tard dans les renseignements militaires était ma capacité de concentration, ma sensibilité tactique. Je sais lire les visages, je sais isoler des odeurs, des bruits, des détails dans mon champ de vision. Alerte, je n'ai que peu d'éléments qui m'échappent, ce qui m'a permis très tôt d'avoir la réputation d'avoir un sixième sens; je sentais venir les embuscades, les pièges, rien qu'au timbre de voix des types que nous étions en train d'infiltrer, ou alors je notais un reflet dans les couverts, ou n'importe quoi du genre. Savoir percevoir tous ces éléments dans mon environnement m'a été particulièrement utile dans toutes mes missions, militaires ou non, d'infiltration. Je sais me fondre dans la foule, adopter le comportement et l'accent d'autochtones en très peu de temps. En résumé, je sais isoler les caractéristiques d'un environnement, me les approprier et les retourner contre mes adversaires. Combien de fois ont-ils démasqué le mauvais type, me permettant juste à côté de plaquer mon flingue contre leur tempe et de presser la détente? Combien de fois ais-je pu entrer dans un bâtiment sans encombre, poser mes explosifs et ressortir sans être inquiété? Je n'ai rien de ces surhommes qu'on a vu à la télévision; je n'ai rien de ces héros avec tout leur attirail. Je travaille à l'ancienne, en reconnaissant le terrain, en l'exploitant, et en optimisant les ressources à ma disposition.
Que pensez-vous des héros et de leur volonté d'instaurer la paix dans le monde ?
répondre à la question en 5 lignes minimum. Rien. Ca ne me regarde pas vraiment. On dit toujours qu’il faut toujours se préparer pour la guerre suivante. Et on a bien vu avec Darkseid ce que ça a donné ; le prochain conflit sera rempli de monstres, de méta-humains et d’extraterrestres. Les militaires comme moi sommes devenus dépassés par les événements, par les nouvelles méthodes. J’ai toujours eu foi en l’homme et en ses capacités d’adaptation, mais j’ai aussi compris que j’étais trop vieux pour être partie intégrante du prochain conflit. Je leur laisse.
Torben - Thibault – 26 ans.
pays : France  fréquence de connexion : 6/7. où avez vous connu que le forum ? Sur Facebook. votre avis dessus : Je le trouve complexe par l’étendue de l’univers DC abordé, mais très cool sinon. un dernier mot ? Je finis de lire le règlement.


Dernière édition par Jonathan Mills le Mer 22 Fév - 16:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir   Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir EmptyMer 22 Fév - 13:32

Jonathan Mills
Seule la Mort met Fin au Devoir
Trois mois plus tôt, périphérique de Gotham City

La soirée ne s'est pas bien passée. Jennifer et Tabitha, derrière, font la gueule. Elles n'aiment pas que je me dispute avec leur mère. Tout a tourné court quand Edward a fait son apparition, un ancien copain de l'armée. Il n'a plus ses jambes et a un peu intimidé les gosses, mais c'est son regard qui m'a moi, assez perturbé. Je ne l'avais plus revu depuis plus de cinq ans. La dernière fois, c'était en Afghanistan. Opération Dagger. On progressait sous des frusques de locaux et il a marché sur une mine. On n'a rien pu faire. L'homme, un ami, s'est montré très amer. Il a rapidement gâché la soirée, en nous remerciant tous de l'avoir ramené ici, pour vivre comme ça, de pisser par un câble relié à une poche contre sa cuisse et de manger de la soupe à tous les repas. Il n'a rien dit, mais je sentais bien que ses reproches étaient dirigés contre moi. Moi, capitaine Jonathan Mills « l'aigle », car je voyais toujours tout, je voyais venir les pièges, les embuscades, et je frappais toujours le premier. Une fois, jamais deux. Sauf cette fois-là.

Secoué, je l'étais en rentrant dans la voiture. Silencieux comme une tombe, je n'avais même pas attaché ma ceinture et j'avais un peu trop bu. Pas grand chose, enfin je veux dire, je ne voyais pas trouble ni rien mais j'étais un peu au-dessus de la limite. Shandra, sacré bout de femme. Ma beauté métis me reproche que je ne lui ai jamais parlé d'Ed, que je ne lui ai jamais parlé de l'Afghanistan, ni rien d'autre ce que j'avais fait à l'armée. Rien depuis non plus.



| Blablabla, oui je sais, secret défense, bérets verts et opérations spéciales, tu peux pas en parler. Mais enfin, Jon, tu n'as jamais ressenti le besoin d'en parler, même à demi-mots ? Je suis ta femme, nom de dieu! Tu veux vraiment devenir comme Ed ?


Je perds plus vite patience. D'ordinaire, je tiens l'alcool sans problème. Mais ce soir, je suis fatigué. Ce soir, je suis secoué par quantité de souvenirs qui remontent à la surface. Mes bras, solides, sont tendus sur le volant que serrent fortement mes mains, cherchant à me calmer alors que les gosses derrières prennent le parti de leur mère.


| C'est vrai quoi, papa. T'es pas obligé de tout dire mais nous quand ça va pas à l'école, tu nous forces à en parler en rentrant à la... |


Je fusille ma fille du regard dans le rétroviseur, lui lançant le regard « oh, attention ma fille, c'est pas le moment ».


| Jen, tu permets ? C'est une discussion entre ta mère et moi, là. |


Brouhaha général dans la voiture, Shandra me crie que je ne dois pas parler comme ça aux filles, Jennifer s'entête et s'offusque et bien sûr, Tabitha soutient sa sœur. Elles râlent toutes en même temps.


| Tu n'as pas à leur parler comme ça ! C'est injuste, je disais ça pour t'aider ! Et pourquoi tu te braques ? Quand est-ce que ce sera fini ? Quand est-ce que tu arrêteras de partir des semaines sans pouvoir donner de nouvelles ? Tu ne vois pas tes filles grandir ! On ne sait pas ce que tu fais et ça te bouffe! Il y a toujours une dernière mission, tu n'arrêteras jamais ! Tu nous aimes moins que l'armée ! |


Je ne sais même plus qui me crie quoi tant c'est confus, tant les femmes de ma vie s'exhortent les unes les autres à m'accabler de reproches sur mon métier, sur mes secrets, sur cet engagement qu'elles ne comprennent jamais vraiment. Je perds patience. Je me défends. Je vois le panneau Gotham mais pas le type qui se trompe de sortie et qui donne un coup de volant pour revenir sur notre voie. J'ai l'impression de me prendre un mur, tout le monde crie et tout devient noir.



…..

Quinze ans plus tôt, Afghanistan

Les balles fusent de partout. C'est la guerre ici, dans ce coin oublié du monde. Quelques semaines que les tours se sont effondrées, juste après avoir intégré mon unité. L'opération a été décidée à la va-vite et tout commence par le hurlement strident de réacteurs des JSF qui survolent la localité endormie et l'illuminent au phosphore blanc. Les masures prennent feu et la population sort dans les rues, fuie dans l'obscurité. Les talebs répliquent ; des traçantes illuminent le ciel alors que les hélicoptères nous déposent au plus près. Des balles ricochent sur la carlingue, et je retire ma main de la poignée près de la portière, sur laquelle je m'appuyais. Je fais signe à mon équipe. Je n'entends rien car le bruit des leviers d'armement est couvert par le rotors de l'hélice au dessus de nos têtes, mais je sais qu'ils sont prêts. Ed cale sa mitrailleuse légère sur ses genoux, balançant ses pieds dans le vide alors que Lim et Bram se préparent à leur tour, fixant leurs lunettes de vision nocturne sur leur casque.

L'hélicoptère descend en vol stationnaire et nous sautons au sol. J'attéris lourdement au sol, à cause du poids de l'équipement, des protections et de tout le barda. Aussitôt, nous prenons position. Le reste du peloton descend à son tour. Nous formons une ligne lâche, en tirailleurs. Et commençons à progresser alors qu'avions et hélicoptères s'éloignent. Je suis hyper concentré, je sens l'air et ses relents d'essence et de phosphore, de bois et de terre brûlés. J'entends le bruit des pas de mes hommes, bien que discrets. Je vois un reflet à une fenêtre, trente mètres plus loin. Flammes sur lunette de tir.



| Sniper, bâtiment de droite, premier étage. |


Coup de feu. Le type tombe dans la rue et s'écroule dans la piéraille. Nous progressons avec précaution alors que de partout, les guerilleros sortent de leurs abris et nous allument. Je marche en silence, isole les sons, les flashs lumineux. Je guide les tirs de mes hommes et ajuste les miens. Nous prenons de petits groupes ennemis en tenaille, j'anticipe la présence d'une meurtrière par laquelle je lance une grenade, ayant décelé malgré le tintamarre ambiant un mouvement à l'intérieur. L'explosion souffle un combattant ennemi. Nous poursuivons sur les trois kilomètres prévus dans l'opération, neutralisant tout ce que nous rencontrons sur notre passage, insurgé armé ou civil, homme ou animal. Lorsque les hélicos nous rembarquent à l'aube, il ne reste que des ruines fumantes de cet endroit où ont été exécutés deux marines la semaine passée, des monceaux de corps dont pas un qui porte l'écusson du drapeau étoilé sur l'épaule.


.....


Trois mois plus tôt, périphérique de Gotham City


Je n'entends rien ou presque. J'ai la tête lourde, les tympans comme gonflés, comme lorsqu'on est dans un avion ou qu'on monte dans les montagnes. Je suis allongé face contre terre. Un liquide chaud, presque brûlant, me coule sur le front jusque dans mes yeux. Je porte ma main à mon front et mes yeux, qui me renvoient des images floues, font remonter à ma conscience que je pisse le sang d'une profonde entaille à la base du cuir chevelu. J'ai mal partout.


| Papa! |


Mes genoux sont en miettes et mon dos me fait un mal de chien. J'ai du sang plein la bouche. Concentres-toi, Jon, concentres-toi.


| Papa! |


Je vois plus clair, des sons me parviennent, ainsi qu'une intense odeur de brûlé. J'ai un mal de crâne horrible, j'ai l'impression d'avoir la tête fendue en deux depuis le front. Des sirènes couvrent presque tous les autres sons. Presque tous, sauf un son terrible, le plus horrible que je n'avais jamais entendu et que je n'entendrais plus jamais.


| PAPA ! PAPA! |


Mes yeux s'écarquillent, se baignent de larmes et je crie en me hissant sur mes pieds. Jennifer cogne contre la fenêtre. Les flammes lèchent son corps et enflamment ses cheveux alors que son hurlement strident retentit jusqu'ici, malgré les sirènes de pompiers et de police, malgré le bruit du feu. Je me jette contre le véhicule mais je suis plaqué au sol. Un pompier plus lourd que moi me crie quelque chose mais je n'entends pas. Je n'entends plus que Jennifer qui hurle, souffrant le martyr. De là où je suis, je note le pare-brise explosé et le corps de ma femme à moitié glissé sur le capot, elle aussi en feu. Inconsciente. J'ai vu assez de cadavres pour savoir qu'elle est morte. Mon âme se déchire, mon cœur bondit dans ma poitrine et je lâche un cri inarticulé de désespoir, de terreur pure. Je cogne le pompier en plein dans son masque et le jette de côté avec un grognement.


| Jen ! NON! |


Je me jette contre le véhicule et brise la vitre, au moment où le feu atteint le réservoir et celui de l'autre voiture accidentée, celle qui s'était mise en travers de ma route. Je suis soufflé par l'explosion, et perds connaissance.


....


Cinq ans plus tôt, environs de Smallville

| Vous êtes qui, vous, putain ? Vous savez pas qu'on est en pleine invasion extra-terrestre là ? Ces connards nous ont dégommé un A-10! |


Mon équipe tactique se déploie. Une chance que je sois au pays et pas encore en mission dans le nord de l'Irak pour lutter contre les terroristes, parce que la véritable menace pour les Etats-Unis vient de se dévoiler. Finalement, ce n'étaient pas quelques illuminés dangereux, non. C'était des extra-terrestres, mais qui ressemblaient à monsieur tout le monde. L'Air Force et la Garde Nationale étaient les plus proches et ont pu réagir, mais j'ai été envoyé avec une équipe tactique de la DIA pour faire le point. Si l'armée et les forces aériennes vont tenter de protéger ce qui peut l'être et d'abattre les forces ennemies, la DIA a reçu des ordres spécifiques de la part du pentagone ; récupérer un de ces envahisseurs ou à défaut leurs équipements de combat. C'est ce que nous faisons d'ordinaire ; du renseignement. Seulement les images que j'ai sur ma tablette tactique sont ahurissantes, je n'ai jamais vu un tel niveau de destruction sans artillerie lourde. Le Gunship à ma droite est touché par... Par un 4x4 qui lui est envoyé en plein dans la tronche par un de ces combattants !


| Drop, drop ! Lâchez-nous sur zone! |


Le pilote nous descend sur le bitume et nous sautons de l'hélicoptère qui reprend aussitôt de l'altitude. Les canons et mitrailleuses des autres hélicoptères crachent des projectiles par centaines et pourtant, les deux hostiles en armure continuent de se battre comme si de rien n'était contre le type à visage découvert, avec sa cape rouge. L'équipe se déploie, tous des rangers qui appuient sur le terrain nos équipes. Je ne suis pas l'agent spécial Mills, aujourd'hui. Je suis de nouveau le capitaine. Ce n'est pas de l'infiltration, ça va se battre sévère. Nous nous rapprochons de la plus petite silhouette des trois ennemis ; on dirait une femme d'ici. Armes braquées vers elle, j'intime à mes hommes de garder leurs distances. Nous l'allumons au signal donné par mon supérieur. Nous avons quoi ? Une dizaine de M4, une mitrailleuse légère et un lance-grenades. Les balles ricochent ou s'écrasent contre l'armure apparemment impénétrable. L'homme à ma droite crie dans son micro


| C'est quoi cette merde?! |


Comme un chat amusé par des souris, la tueuse se met en mouvement. Elle bondit si vite que mon regard a du mal à la suivre. Elle écrase plusieurs de mes hommes alors que je vide un second chargeur sur sa silhouette. J'entends, malgré la fusillade, le bruit distinctif d'os réduits en miettes à chaque fois qu'elle tape. Encerclée, elle agrippe un véhicule par le bas de caisse et le projette sur trois rangers de plus, brisés et emportés par plus d'une tonne d'acier. Je suis saisis par le col et projeté à travers une vitrine. Puis, la fille repart.


| C'était quoi ça, putain ? Dieu qui nous cogne dessus? |


L'intelligence et les renseignements militaires, ce jour-là, ça s'est arrêté à CNN. Quatre morts et sept blessés. Je crois que c'est à ce moment là, alors que j'avais promis à ma famille de ne plus me mettre en danger, que les filles ont cessé de me croire.


Et ça a été encore pire quand la seconde invasion s’est pointée.



.....


Deux semaines plus tôt, Gotham City


[i]Le goût métallique m'emplit la bouche. En face de moi, une photo de ma femme et de mes deux filles. Shandra, si belle et si heureuse sur cette photo, est morte sur le coup dans l'accident. Le type, plus ivre que moi encore, a fait un violent écart que je n'ai su éviter et les deux voitures sont allées percuter le fossé, sur le bas-côté. Sans ceinture, j'ai été projeté par ma portière qui s'était ouverte et j'ai roulé dans l'herbe, alors que ma femme était déjà morte. Tabitha serait morte au bout d'une minute, deux peut-être. Sa portière, enfoncée, lui avait broyé les organes vitaux. Elle n'avait pas pu s'en rendre compte, d'après les médecins. Mais Jennifer... Indemne, elle était restée bloquée par sa ceinture et sa portière, tordue vers l'extérieur avec sa barre de renforcement cassée à l'intérieur. Impossible de l'ouvrir et donc de sortir, alors que quelque chose dans l'autre voiture, une clope ou que sais-je, avait mis le feu aux deux véhicules éventrés. Même encore maintenant, j'entends ces hurlements. Fébrile, couvert de sueur, j'ai mon arme de service dans ma bouche. On m'a pas fait chier avec la conduite en état d'ivresse, mais on m'a clairement fait comprendre qu'on ne voulait plus de moi au bureau. Trop instable. Je n'avais qu'à revenir quand tout irait mieux, m'avait assuré mon chef de service. Congés payés, aux frais du contribuable.


Alors que j'avais bu, et que j'avais quitté la route des yeux pour me disputer avec les femmes de ma vie. Le flingue en bouche, je pose mon doigt sur la détente. La bouteille de whisky n'est pas encore totalement vide. Je n'y arrive pas, pourtant. Malgré l'affreuse douleur dans ma poitrine, malgré l'ivresse renouvelée dans laquelle je me jetais depuis l'accident, depuis plus d'une semaine. Je transpire, je bloque ma respiration et ferme les yeux, crispé. Mais non. Impossible


Je m'effondre sur le côté, en pleurant. Les médicaments, mélangés à l'alcool, m'offrent de drôles de songes. Mais la révélation intervient quelques jours plus tard alors que dans un tripot mal famé, un type me confie avoir réchappé à l'incendie de sa maison, dans laquelle sont morts sa femme et ses deux fils. Il est dévasté, une vraie loque. Comme moi. Et là, je comprends tout. La Mort me parle.


Je réunis l'inconnu avec sa famille lorsqu'il sort par la ruelle de derrière pour pisser contre une poubelle, clope au bec et larmes aux yeux. Il ne souffre presque pas, quand je l'étrangle avec une prise utilisée tant de fois pendant ma période militaire. Son corps retombe, en paix. Avec les siens. A bientôt, l'ami.


Désormais, je sais ce qu'il me reste à faire. Aider tous ceux qui comme moi, sont au supplice d'avoir survécu « par miracle » à des caprices de destin. Je suis l'Ange de la Mort, Son outil pour lui permettre de récolter sa moisson d'âmes perturbée par le hasard des événements. En espérant qu'un jour, quelqu'un aura ce genre de bonté pour moi, toujours incapable d'en finir avec ma propre honte, avec mon intime désespoir. Cette nouvelle mission, cette croisade, n'a rien de très difficile ; je suis comme un loup parmi les moutons. On se focalise à la télévision sur les grands héros et les terrifiantes menaces, pas sur les faits divers. Très vite, je me rends compte que je ne manque pas de travail ; nombreux sont les rescapés de familles décimées depuis la « bataille des dieux ». Et je commence à me diversifier dans le meurtre de ceux qui auraient mérité de mourir à la place des innocents. J'aide ceux qui se languissent de leurs morts à les rejoindre pour de bon. J'aide ceux qui ont leur place en enfer à la trouver. Pour les délivrer tous du poids de la culpabilité...


Pourquoi résistent-ils ? Je ne les comprends pas. Mais je les aide quand même, malgré eux. Quoiqu'il m'en coûte ; coups, tirs, lames... Peu importe. Je les tue pour leur bien, après tout.


Et leur dernière vision de ce monde, c’est leur visage qui se reflète sur mon masque.
div>


Dernière édition par Jonathan Mills le Ven 24 Fév - 8:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir   Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir EmptyMer 22 Fév - 14:52

christian Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 3479678067 Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 3735087338
bienvenue et bon courage pour le reste de ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir   Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir EmptyMer 22 Fév - 14:52

Merci beauté, c'est en cours :p
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MessageSujet: Re: Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir   Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir EmptyMer 22 Fév - 20:15

bale I love you I love you
bienvenue parmi nous Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 250110354
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MessageSujet: Re: Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir   Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir EmptyJeu 23 Fév - 9:14

Merci jeune homme !
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MessageSujet: Re: Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir   Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir EmptyJeu 23 Fév - 23:42

me voilà, désolée pour le retard Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 984384684

avant de te valider, j'ai une petite question, par rapport à l'attaque de Smallville que tu décris comme ayant eu lieu il y a deux ans Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 2469415552 si tu fais références à celle orchestrée par Zod, elle a eu lieu en 2012, donc il y a plus de deux ans, et il n'y en a pas eu d'autre ensuite scratch donc il faudrait revoir ce détail de chronologie Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 2661135477
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MessageSujet: Re: Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir   Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir EmptyVen 24 Fév - 8:50

Ah, bien vu ! J'avais choisi de raconter ça plutôt que Darkseid, mais en prenant la date du second >>, désolé !


C'est donc édité ^^


C'était bien quand même ? Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 4123861304
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MessageSujet: Re: Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir   Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir EmptyVen 24 Fév - 16:56


C'est tout bon, merci pour les modifications I love you Bienvenue à Gotham Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 1968573457


célébrons la victoire!


La première étape a été accomplie avec succès! Te voilà maintenant validé et cela te donnera un accès complet au reste du forum! S'ti pas beau tout ça hein?  Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 2970347196  Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 76457827

Si jamais ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons vivement à lire le règlement, ainsi qu'à prendre connaissance du contexte (mais nous savons que tu l'as déjà fait), tout comme à lire les différentes annexes que nous avons concocté minutieusement et avec amour!

Présentation terminée, il te reste une fiche générale à présenter: celle des liens et des rps! Cela reste facile, car en plus tu disposes d'un modèle tout beau et tout propre! Et si cela s'allie à ton personnage, tu auras même le privilège de le faire entrer dans le vaste monde des réseaux sociaux! Tout comme il pourra avoir son répertoire téléphonique! Ah, on te facilite tellement la vie, jeune padawan...

Qui n'aime pas les profils tout beau et tout propre? Personne! C'est pour ça que nous t'invitons vivement à remplir les champs de ton profil pour que chaque membre puisse en connaître plus sur toi en un rien de temps!

Les Etats-Unis sont tellement vastes et la population si variée... C'est pour cela que si tu envisages de créer un scénarios pour ton personnage, n'hésite pas à le faire et à engager le maximum d'informations pour que nous en sachions davantage sur lui!

Tu vas sans doute penser que c'est pire qu'à l'école (tu ne peux pas savoir à quel point  Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 1524689564), mais il est nécessaire que tu passes par nos registresafin que nous puissions les tenir à jour!

Nous te souhaitons de bien t'amuser parmi nous! N'hésite surtout pas à participer à nos jeux et à la partie  flood pour encore plus de folie!  Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 3508703637


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MessageSujet: Re: Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir   Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir EmptyVen 24 Fév - 16:59

Ouais, cool !


Je vais prendre ça pour un oui Mirror - Seule la Mort met Fin au Devoir 4123861304
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