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 the darkest hours of the night (siobhan)

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MessageSujet: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyDim 19 Jan - 16:15


the darkest hours of the night


Métropolis. Ville active de jour comme de nuit. Si éloignée de ta Nouvelle-Orléans natale, mais presque aussi belle à tes yeux. Parce qu'elle représente l'avenir. Parce qu'elle représente l'espoir. Parce qu'elle est la ville de demain, et que beaucoup de tes gros contrats se signent là, avec toujours la promesse d'un plus beau futur au bout du stylo. L'aura positive de Superman semble influencer ses habitants, ici, on vous regarde dans les yeux, on vous adresse même parfois un sourire. Des silhouettes inconnues qui vous acceptent dans leur vie l'instant de quelques secondes. A la différence des plus grandes métropoles du pays, il y fait très bon vivre, et à chaque fois que tu dois t'y rendre, tu le fais le cœur léger et l'envie tenace d'y rester le plus longtemps possible. T'es de ceux qui ont beaucoup voyagé, qui ont embrassé les us et coutumes de beaucoup de pays, alors tu peux te permettre d'affirmer qu'il y a certains endroits sur la planète où le quotidien est plus facile. Bien sûr, Métropolis a perdu de sa superbe depuis l'attaque du Syndicat. Bancale comme une tour de Pise, elle lutte chaque jour pour récupérer ce qu'on a essayé de lui prendre. Et cet aspect là, celle du combat et de la détermination de toujours aller de l'avant, ça te plait encore plus. Chacun donne son temps et son énergie pour tout reconstruire, et chaque fois que tu y reviens, tu es stupéfait par les changements incroyables qui ont été fait en peu de temps. Après la catastrophe, tu as toi-même participer financièrement à la cagnotte de financement, quelques millions pour maintenir l'espoir né en son sein. Ce soir, dans ta voiture avec chauffeur, tu contemples derrière la vitre l'agitation du samedi soir. Métropolis est meurtrie, mais Métropolis n'a jamais été aussi vivante.

Une grande marque de voiture de luxe lance prochainement une toute nouvelle gamme de véhicules électriques, la toute première depuis sa création. Alors évidemment, sa soirée de lancement est un événement que tu ne pouvais pas manquer. La vie d'un jeune entrepreneur à succès englobe beaucoup de choses, dont la mondanité fait partie. De longues nuits à côtoyer les riches de ce monde, verre de champagne toujours rempli, et malheureusement, souvent l'ennui au bout du tapis. Des fêtes dont les apparences sont minutieusement paramétrées, mais qui une fois cachées derrières leurs grands murs, laissent la place à une débauche que très peu assume. Toi-même tu joues le jeu, sans toujours y prendre du plaisir. Disons que c'est ton échappatoire, quelques heures où l'alcool et la compagnie éphémère d'autrui te sortent d'un quotidien de plus en plus pesant. Une bulle qui éclate au petit matin, mais qui au moins, t'aura débarrassé des responsabilités un bref instant. Comme d'habitude, à chaque fois que tu sors de la voiture, tu te rends directement à l'intérieur de la salle de réception. Cette fois, la soirée a lieu dans un grand manoir un peu à l'extérieur de Métropolis. Un magnifique bâtiment appartenant à l'une des plus riches famille de la ville, désireuse probablement de dorer un petit peu leur image. Quelques mains levées en direction des visages familiers que tu croises, et hop, te voilà dans le hall, où petits fours et coupe de champagne ont envahi le moindre espace libre. Dans le fond se trouve également plusieurs exemplaires des voitures électriques de la marque qui seront bientôt mises en vente. En soit, tout ce qu'il y a de plus banal, et rien qui ne soit encourageant pour la suite de la nuit. Alors pour rendre tout ceci plus agréable, tu attrapes ton premier verre. Le premier d'une longue série.

Après quelques brèves discussions et plusieurs heures déjà passées ici, tu tombes enfin sur un visage que tu es sincèrement heureux de retrouver. Siobhan McDougal, qui comme à chaque fois, fait son apparition après les longs discours, et seulement quand les esprits sont déjà un peu échauffés. Un verre en main, tu en attrapes un second tout en te dirigeant vers cette femme que tu connais sans connaître, mais qui élargit désormais ton champ des possibles pour cette soirée. « Tu tombes bien, je commençais à m'ennuyer. » Sourire aux lèvres, tu lui tends un verre en guise de salutation sous bonne auspice. Elle et toi, quelque part, vous vous ressemblez beaucoup. Vous avez ce goût immodéré pour l'excès, tout en éprouvant une certaine lassitude paradoxale. L'avantage d'être à deux dans ce genre de moment, et d'en plus partager les mêmes impressions, c'est cette possibilité terriblement tentante de réécrire la nuit selon vos règles. Des règles qui vous amènent toujours plus loin.

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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyMar 28 Jan - 22:00

the darkest hours of the nightMétropolis... Ville lumineuse, ville du futur, ville de tous les projets et de tous les espoirs. Si beaucoup pensent que tu as choisi ce fief pour tes affaires et tes finances, ils se trompent lourdement. Si tu as choisi d'élire ta seconde maison ici, c'est uniquement pour lui, pour celui venu d'ailleurs. Une de tes nombreuses et entêtantes obsessions, Superman. Voilà pourquoi tu avais choisi d'élire domicile ici et pour nulle autre raison. Tu n'y passais d'ailleurs qu'une infime partie de ton temps, ton coeur appartenant, à jamais et pour toujours, à Dublin, la véritable ville qui te faisait chavirer à chaque fois que tu y mettais les pieds. Mais dès que tu le pouvais, dès que tu entendais parler de l'homme à la cape, tu faisais une petite escapade ici. Et puis tu avais aussi les apparences à préserver, ta couverture à protéger. Tu étais célèbre en tant que Silver Banshee mais tu l'étais aussi en tant que Siobhan McDougal. A l'instar de Lex Luthor avant son ascension, tu étais connue et reconnue comme étant une figure importante dans le monde des affaires, une vraie businesswoman sur qui il allait désormais falloir compter. Tu étais d'ailleurs extrêmement douée dans ce rôle et tu ne tenais absolument pas à ce que la populace puisse émettre des doutes sur tes intentions comme cela fut rapidement le cas pour Luthor. Non... Toi, tu avais une image à préserver et tu t'y attelais chaque jour avec ardeur. Vivre à Métropolis était déjà un bon point pour toi. Mieux que si tu avais choisi la ténébreuse et sulfureuse Gotham par exemple. Bien qu'en réalité, tu préférais nettement cette ville à ce ramassis de bonnes intentions qui peuplaient les rues de Métropolis. Tu t'engageais dans de nombreuses œuvres humanitaires, tu soutenais des projets écologiques, tu dépensais ton argent à bon escient. Tu avais un sacré caractère, tu étais célèbre pour être une vraie croqueuse d'hommes, mais personne ne pouvait t'en blâmer avec toutes les bonnes actions que tu faisais à côté. Et c'était exactement l'image que tu voulais que l'on retienne de toi. Une femme indépendante, forte, Le lien entre toi et ton alter-ego ne devait jamais être fait. Et c'était exactement pour cela que tu étais là ce soir.

Des voitures de luxe... Un prétexte écolo pour se donner bonne conscience... Une soirée propice à tous les excès... Tu ne pouvais pas faire l'impasse. C'était clairement à cet évènement qu'il fallait être vu ce soir. Talons aiguilles, robe de grand couturier, coiffure et maquillage impeccables, tu foulais le tapis rouge telle une vraie diva, tout droit évadée de l'âge d'or du cinéma. Tu étais sublime, comme toujours, tu le savais, tu en jouais. Cette marque de voiture, tu n'en avais rien à foutre mais ça faisait toujours bien sur le CV de faire croire le contraire. Comme si l'environnement et cette putain de couche d'ozone pouvaient t'intéresser! Seul l'Enfer et tous les pouvoirs qu'il renfermait te faisait saliver. Mais c'était le jeu et tu t'y pliais. Et puis, il fallait avouer que ce n'était pas si désagréable que ça lorsque tu trouvais de quoi t'amuser... Tu serrais alors plusieurs mains, tu esquissais un nombre incalculable de sourires et tu te frayais un chemin parmi cette foule d'ignares et de sacs à merde. Tous aussi inintéressants et soporifiques les uns que les autres. Qu'est-ce que tu pouvais détester ce genre de soirée mondaine où le seul réel évènement était la nouvelle fournée de crevettes cocktails apportée par le serveur intérimaire qui se chiait dessus à l'idée d'en faire tomber une seule. Ouais, ça c'était amusant, tu aimais parier sur lequel d'entre eux ferait une belle connerie du genre. Parfois c'était même la seule chose qui te tenait éveillé. Mais ça ne serait pas le cas ce soir et cette idée t'enchantait. Tu l'apercevais au loin et sa seule présence avait réussi à illuminer ton visage. Enfin un homme qui en valait la peine, un homme qui attisait ton intérêt. Vos regards se croisaient et tu le laissais venir jusqu'à toi, c'était ce qu'une dame devait toujours faire non? En tout cas, toi tu aimais procéder ainsi. Tu le voyais s'emparer d'un verre sur son passage alors qu'il en tenait déjà un. Nul doute que ce second verre t'était destiné, il te connaissait bien. Tu avais toujours soif et l'alcool te réussissait plutôt bien. En réalité, il n'avait plus vraiment d'effet sur toi depuis que tu avais rejoint les légions de l'Enfer. Juste de quoi rendre ces soirées plus supportables et t'offrir une bulle d'insouciance incroyablement libératrice. Mais si un de ces sales bougres comptait là dessus pour te saouler et te mettre dans son pieu... Et bien... Il se mettait le doigt dans l'oeil et bien profond. Il en fallait beaucoup plus pour séduire Siobhan McDougal.

L'homme qui s'avançait avec assurance vers toi le savait d'ailleurs très bien. Lui... il y était parvenu. Cain Turnbull. Un amant qui se démarquait des autres et ce à de nombreux niveaux. Tu étais ravie de le voir ici car en aucun cas il n'était à mettre dans le même panier que les autres. Cain était le seul à pouvoir sauver cette sordide soirée. Tu esquissais alors un large sourire lorsqu'il te tendait un verre et ce sourire, ce sourire était bien le premier sincère que tu offrais ce soir. C'était assez extraordinaire pour être souligné.

« Vraiment? Je ne comprends pas pourquoi... »

Répondais-tu avant de boire une gorgée de champagne. Bien sûr tu plaisantais, toi aussi tu étais entrain de mourir d'ennui avant que Cain n'apparaisse dans ton champ de vision. Désormais, cette soirée offrait une palette de possibilités et d'ambitions totalement différente et très séduisante. Vous deux réunis... Tout pouvait littéralement arrivé et c'était cela qui t'excitait le plus. Aucune barrière, aucune limite. Juste la liberté et le plaisir.

« Mais que pourrions nous bien faire pour changer cela monsieur Turnbull? Que me proposez vous avant que la morosité ne nous dévore? »

Demandais-tu en plongeant avec espièglerie ton regard dans le sien.

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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptySam 8 Fév - 19:55


the darkest hours of the night


Tu sais qu'elle est dangereuse, Siobhan. Et c'est précisément cet attrait du danger qui te pousse à chaque fois à la confronter. Toujours enroulée dans son magnifique manteau de mystère, tu te brûlerais volontiers avec les flammes de son tempérament. Comment les autres ne peuvent-ils pas le voir ? Cette femme pourrait causer leur perte. En un seul claquement de doigt, elle pourrait faire d'eux des chiens en laisse. Approcher d'elle, c'est chaque fois prendre un risque, et ce soir encore, tu te sens l'âme d'un téméraire. Quand tu la regardes, ce que tu vois dans le fond de ses iris c'est les recoins les plus sombres de ton esprit borderline, quelqu'un qui partage ton même attrait pour le vice, sans jamais s'en cacher. Parce qu'ils sont nombreux autour de vous à tenter de fermer la porte sur leurs déviances. L'alcool. La drogue. Le sexe. Chacun son péché, et les tiens sont légion. Vous n'êtes pas ici pour boire des cocktails ou serrer quelques mains, vous êtes là parce que vous espérez que les esprits s'échauffent et se perdent dans la concupiscence. Et ce soir, il n'y a qu'avec elle que tu aimerais t'y prélasser. « Toujours aussi magnifique. » Des mots auxquels elle ne prêtera probablement peu d'attention, à la fois flattée, certes, mais aussi lassée de les entendre, comme toutes les femmes de sa carrure. Sur la même longueur d'onde que toi, comme toujours, elle ouvre les bras au changement de programme que tu lui as proposé à demi-mot. Il n'y a rien qui vous attend ici, c'est l'heure de se tourner vers d'autres horizons. A toi d'en décider. L'illusion est presque parfaite, te faire croire que t'es celui qui tiendra les rênes, alors que vous savez pertinemment tous les deux que ce ne sera pas le cas. A moins que ce soir, les choses prennent un tout autre tournant ? Le verre de champagne à tes lèvres, tu ne lâches pas du regard ta partenaire éphémère, tout en creusant dans ton esprit un brin tordu les possibilités qui s'offrent à vous. Métropolis, c'est grand. Le terrain de jeu est tout aussi immense qu'excitant, et t'as peut-être déjà une idée de ce que t'aimerais y faire.

Avant de lui faire ta proposition, une petite introduction s'impose, et non sans avoir bu quelques nouvelles gorgées du précieux breuvage préalablement. Il faut savoir faire monter l'excitation, ne pas tout dévoiler tout de suite. T'es de ceux qui aiment jouer, et plus le challenge est grand, plus tu prends ton pied. T'es fatigué de la redondance, alors tu te lances dans une quête perpétuelle de nouveautés, de ces doux frissons qui parcourent ton corps chaque fois que tu t'échappes de ton quotidien de jeune entrepreneur à succès. Cette société, c'est absolument tout pour toi, mais elle te bouffe tellement de temps et d'énergie que t'es devenu accro aux soirées sous aura d'excès. T'as besoin d'évacuer, de te mettre la tête en vrac pour trouver la force de toujours donner plus à ton précieux business. C'est comme avoir vendu ton âme au diable. C'est merveilleux tout ce que tu possèdes, mais ça ne vient pas sans un prix à payer. « Il y a ce type, Jacob Hamilton, quand je suis venu lui présenter mes services, il m'a pas pris au sérieux. Il a vu en moi qu'un jeune con arrogant incapable de lui apporter quoi que ce soit. Inutile de te dire que j'ai été vexé. » Parce que t'aimes pas quand on te dit non. T'as horreur des embûches sur ton chemin. Et comme à chaque fois, t'es incapable de simplement lâcher prise, il faut que t'ailles jusqu'au bout de ce que t'as voulu entreprendre, ou obtenir une compensation. Il ne veut pas entendre parler de tes nouvelles énergies, très bien, mais pour l'irrespect à ton égard dont il a fait preuve, t'aimerais pouvoir prendre quelque chose qui lui appartient, à l'image du temps qu'il t'a fait perdre et que tu ne récupéreras jamais. « Je sais où il habite, une villa dans le quartier huppé de Métropolis, et j'ai très très envie d'aller me baigner dans sa piscine ce soir. Et pourquoi pas ouvrir aussi quelques unes de ses plus belles bouteilles en guise de revanche. » Tu sais qu'il ne sera pas là, comme toute l'élite de la ville, samedi soir est synonyme de débauche. Alors c'est l'occasion d'aller voir si l'herbe est un peu plus verte chez lui.

Tu vas poser ton verre vide sur la table, avant de rejoindre Siobhan, qui, tu l'espères, trouvera le programme que tu lui proposes tout aussi alléchant. Et pour pimenter encore le tout, puisqu'elle aime le jeu autant que toi, tu ajoutes : « On fait la course jusque là bas ? » Tu ne lui donnes pas l'adresse exact de l'endroit pour compenser l'avantage de la maitrise de sa téléportation. Mais elle devrait savoir où se trouve le quartier riche de Métropolis, non ? Clac. En une seule seconde tu te retrouves dehors, à quelques mètres du bâtiment où avait lieu la fête. Tu sais qu'elle va te suivre, alors tu entames la course disparaissant et réapparaissant toujours plus loin. Bien que ton don soit limité, tu avales aisément plusieurs kilomètres qui vous séparent du lieu de votre nouvelle soirée. Pour une fois, même si tu perds, tu sais que ça en vaudra la peine.

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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptySam 15 Fév - 7:16

the darkest hours of the nightCe regard... Tu adorais tant ce regard que Cain Turnbull posait sur toi. Entre admiration et désir, respect et défi. Tu aimais ressentir que tu provoquais cet effet, surtout quand cela était réciproque. En effet, Cain était du même acabit que toi et tu l'avais immédiatement ressenti lors de votre première rencontre. Cela allait au delà de ses pouvoirs, au delà de sa destinée hors du commun tout comme la tienne. Vous étiez liés par les mêmes attentes, les mêmes désirs. Vous ne vouliez pas subir, vous vouliez agir. Vous ne vouliez pas entrer dans le moule, vous vouliez le détruire. Votre rage, votre passion, votre amour du risque, vos ténèbres... Vous partagiez tellement de points communs, c’en était presque inquiétant. Et pourtant, tu lui faisais confiance, à ta manière bien sûr, car tu ne saurais accorder ta totale confiance à un homme. Mais cela n'enlevait rien au fait que Cain était assurément un privilégié. Le traitement et la considération dont tu faisais preuve à son égard était bien différent des autres. Et puis, il fallait l'avouer, il avait ce petit "je ne sais quoi" qui te faisait facilement tourner la tête. Un diamant brut qui ne demandait qu'à être sculpté. Tu le savais, tu en était persuadée, Cain ferait de grandes choses. Il était destiné à de grandes choses. Il émanait de lui une aura qui ne te trompait pas et c'était bien pour cela que tu avais décidé de faire de lui plus qu'un simple amant de passage. Tu voulais l'aider dans sa quête, non sans quelques arrières pensées totalement intéressées bien sûr, tu restais Silver Banshee malgré tout. Mais tu prenais goût à lui tendre la main, à participer à son ascension. Jouer les mentors t'allait étrangement bien et tu aimais étonnamment cela. Son histoire, le mystère qui rôdait autour de lui, tout cela te fascinait et te divertissait au plus haut point. Tu voulais être aux premières loges lorsque tout cela se décanterait.

Cain te glissait alors qu'il te trouvait magnifique, comme toujours. Un compliment qui t'arrachait un sourire franc et flatté. Tu savais que tu étais séduisante et bien souvent les compliments superflus de la gente masculine te passaient au dessus. Mais ce n'était pas le cas avec Cain. Ses compliments te faisaient toujours de l'effet, probablement parce que lui même te faisait de l'effet. Tu aimais savoir que tu lui plaisais encore, qu'il ne s'était pas lassé de toi comme tu ne t'étais pas lassée de lui. Tu aimais voir son regard se poser avec intérêt et désir sur toi, tu n'aurais pas supporté l'inverse. Toi aussi tu le trouvais incroyablement séduisant, il l'était d'ailleurs un peu plus à chacune de vos rencontres. Et lorsqu'il plongeait son regard dans le tien, comme c'était le cas à cet instant précis, au beau milieu de cette soporifique armada d'étrangers, tu ne voyais plus que lui. Le seul qui méritait toute ton attention. C'était comme si le temps s'arrêtait, comme si le silence régnait, comme s'il n'y avait plus que vous deux, face à face, en tête à tête. Tu lui demandais alors ce que vous pourriez bien faire pour survivre à cette interminable soirée, il réfléchissait. L'excitation te gagnait, tu avais hâte qu'il ouvre à nouveau les lèvres pour te faire rêver. Rapidement tu remarquais une étincelle dans ses yeux, il avait trouvé, il avait bien quelque chose à te proposer et cela l'amusait. Tu aimais ce regard joueur, tu aimais sa malice et son malin plaisir à te faire languir. Il te parlait alors d'un certain Jacob Hamilton. Un connard de première qui avait osé ne pas le prendre au sérieux. Il ne t'en fallait pas plus pour avoir une dent contre lui. Autant tu pouvais être la pire des salopes et des garces, autant tu pouvais être la meilleure et la plus redoutables des alliés. T'avoir dans son camp était alors un atout précieux et efficace. Cain était dans tes petits papiers et tu étais donc prête à tout pour faire mordre la poussière à ceux et celles qui osaient le désappointer.

Il n'avait donc pas besoin d'aller plus loin pour te convaincre. Avec seulement ces quelques mots, Cain t'avait déjà acquise à sa cause. D'autant plus que des trous du cul dans le genre de Jacob Hamilton... tu en avais connu une putain de tripotée. Tous aujourd'hui étaient six pieds sous terre. Tu avais mis un point d'honneur à tous leur faire payer, un par un, leurs affronts ou leurs humiliations. Et comme tu n'étais pas du genre à faire dans la dentelle, la note avait été plus que salée. Cain semblait vouloir se montrer plus indulgent... Soit, son programme te plaisait bien aussi. Mais si jamais tu pouvais t'offrir un bain de sang au passage... tu savais très bien que tu n'y résisterais pas et il le savait sans aucun doute lui aussi.

« Voilà un programme des plus séduisants. »

Répondais-tu en affichant un large sourire taquin. Toi aussi tu avais envie de jouer ce soir, comme tous les soirs où tu croisais la route de Cain Turnbull. Il te proposait d'ailleurs de faire la course jusque là bas et ce sans même te donner l'adresse. Cela ne faisait que rendre l'enjeu plus intéressant. Tu exaltais et partais à la poursuite de ton amant sans hésiter une seule seconde. Dans un ballet presque savamment orchestré, vous apparaissiez et disparaissiez en canon sur les toits de la ville. Tu aurais pu gagner sans le moindre effort si seulement tu avais eu cette satanée adresse mais Cain avait décidé de corser le tout. Il fallait l'avouer, ton expérience et ta maitrise étaient supérieures à celles du jeune homme. Et même s'il était extrêmement prometteur, pour le moment, tu étais indéniablement plus douée que lui dans l'art de la téléportation. Il était donc tout à son honneur d'avoir su exploiter cette faiblesse pour te battre sur ton propre terrain. Sans la destination exacte, impossible pour toi de le devancer mais cela n'avait pas d'importance, le suivre ainsi sur les hauteurs de la ville dans l'urgence et l'ivresse du moment était déjà bien assez satisfaisant pour toi. Tu n'étais pas du genre à vouloir sans cesse prouver ta valeur, non, toi tu étais plutôt du genre à profiter de l'instant présent et c'était exactement ce que tu allais faire. Tu savais être patiente et sournoise pour asseoir ta supériorité et ta grandeur. Tu continuais alors à suivre Cain jusqu'au domicile de ce fameux Jacob. Comme prévu, ton acolyte arrivait à destination avant toi mais tu ne le suivais que d'une demie seconde. Littéralement collée derrière lui, tu glissais tes mains sur son torse, tel un serpent s'enroulant autour de sa proie.

« Tu t'améliores... »

Soufflais-tu à son oreille, bonne joueuse. Malgré ce que certains pourraient penser, tu avais des manières et du savoir vivre, il suffisait simplement d'être du bon côté de la barrière pour le voir. Ce contact aussi enivrant soit-il avec Cain ne dura que quelques secondes. A peine avais-tu fini de lui souffler ces quelques morts à l'oreille que tu te téléportais immédiatement au bord de la piscine. Après tout, il t'avait fait miroiter un bain de minuit et quelques bouteilles de qualité non? Ce ne serait bien évidemment que des amuses bouche mais tu aimais ce genre de friandises avant de passer aux choses sérieuses. Tu avais de bien plus grands projets pour Monsieur Hamilton. Sous les lueurs de la lune, tu dézippais alors ta robe et la laissais tomber sur le sol. Dos à Cain, tu jouais les prudes, préservant avec pudeur ta nudité frontale de son regard. Tu tournais alors légèrement la tête vers lui pour plonger ton regard dans le sien, puis tu descendais de tes vertigineux talons aiguilles et tu plongeais dans l'eau. Quelques mètres plus loin, tu refaisais surface. Les cheveux en arrière, l'eau perlant sur ta peau, tu le regardais avec envie, défi et provocation. Tu étais d'humeur taquine ce soir, inspirée par l'attitude délicieusement désinvolte de Cain. La soirée ne faisait que commencer...

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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyDim 23 Fév - 17:21


the darkest hours of the night


Cette sensation de toute puissance et de liberté absolue, tu ne t'en lasseras jamais. Se laisser porter par le vent, atteindre les endroits les plus inaccessibles, devenir un électron libre insaisissable. Tu pourrais faire une liste de plusieurs pages sur les émotions qui t'assaillent à chaque fois que tu sautes à travers l'espace. Un don, un héritage dont tu ignores l'origine, mais qui embrasse si bien ta propre personnalité. Courant d'air dans la vie des gens, tu réapparais aussi vite que tu disparais, ne laissant derrière toi qu'une désagréable sensation de froid. T'es comme l'eau qu'on recherche à retenir dans ses mains, tout en sachant pertinemment que l'inévitable ne pourra jamais être court-circuité. Incapable de t'attacher ou de rester trop longtemps dans un endroit autre que ta Nouvelle-Orléans natale, tu sautes. Des sauts perpétuels aussi bien dans les travers de ton existence qu'aux côtés de Siobhan dans un jeu exaltant. Tu le sais que tu ne fais pas le poids face à elle, alors tu tentes de prendre l'avantage autrement. Dans le quartier huppé de Metropolis, tu la laisses chercher l'endroit exact de la fin de partie, tandis que tu t'y diriges sans perdre une seconde. Une précieuse seconde qui aurait pu quand même te coûter la victoire, puisque que c'est sur tes talons que la Banshee apparaît à son tour, mains sur ton torse, dans une attitude à la fois bonne perdante et carnassière. Mais celle qui parviendra à te faire perdre tes moyens n'est pas encore née, et c'est tout aussi dominant que tu réponds à son compliment : « Merci, c'est grâce à ma professeure. Mais t'as quand même perdu, et tu me dois un gage. » Oui, tu inventes les règles au fur et à mesure, parce que tu ne doutes pas qu'elle saura saisir toutes occasions pour prolonger le jeu elle aussi. Un gage dont tu seras bien évidemment l'initiateur, mais qui, promis, ne la décevra pas. Envouté par son odeur, t'es tenté d'attraper sa taille pour la maintenir un peu plus longuement contre toi, sans y céder. Parce que tu préfères lui laisser la main pour l'instant, ou plutôt, essayer d'instaurer une certaine équité dans le dynamisme particulier de votre relation. Tu auras d'autres occasions de jouer les entreprenants, la nuit ne fait que commencer, et t'es un homme qui aime prendre son temps, et profiter de chaque préliminaire.

Au bord de la piscine, Siobhan poursuit son rite de la tentation avec dextérité. Dérobée à ton regard, tu ne perds malgré tout pas une seule miette de son lent et calculé effeuillage. Un procédé que tu ne peux qu'approuver, car même si t'as appris à la connaître dans l'intimité la plus poussée, le mystère, bien que factice, parvient toujours à titiller tes sens et ton imagination. Plus attentif, plus réceptif, t'aimes quand une femme consciente de ses charmes en use et abuse sans aucune honte. Et des atouts, Siobhan en a beaucoup. Les courbes de son dos, sa chute du rein, difficile de garder un esprit candide face à tant de luxure assumée. Tu pourrais presque estimer ta soirée gagnée, si tu ne la connaissais pas aussi bien. Jamais elle n'est acquise. Toujours il faut parvenir à maintenir la flamme. Et ça tombe bien, parce que t'as de quoi tout embraser. Alors qu'elle plonge dans l'eau, t'invitant du regard à la rejoindre, tu te déshabilles à ton tour. Mais avec beaucoup moins de savoir faire, et dans une hâte qui retranscrit ton impatience. D'abord ta chemise, puis tes chaussures et ton pantalon, pour uniquement conserver ton boxer. Un bain de minuit, oui, mais toi aussi tu préfères ne pas dévoiler toutes tes cartes d'un seul coup. Après avoir plongé, tu remontes à la surfaces dans sa direction, balayant avec désinvolture la distance pudique qui vous séparait, et qui, de toute évidence, n'avait pas lieu d'être. Maintenant son regard, mais sans jamais toucher pour l'instant, tes lèvres se rapprochent des siennes dans une danse provocatrice paradoxalement méfiante. Tu veux pousser. Pousser le plus loin possible. Sans céder trop rapidement.

Mais il manque aussi quelque chose. Qu'est-ce qu'une soirée réussie sans une bonne bouteille ? Et où vous vous trouvez, c'est pas ce qui manque. L'avantage de l'arrogance des riches, puisqu'Hamilton s'est vanté auprès de toi de posséder de belles pièces dans son immense cave, te prenant ainsi pour un petit amateur incapable de saisir la noblesse de ses possessions. Comme s'il cherchait à te faire comprendre que ta place n'était pas parmi eux. Et ça tombe bien, parce que leur monde, t'en veux pas. Non, toi tu vises bien plus haut que te vautrer dans les excès de l'élite. T'as l'ambition de changer le monde. De devenir une figure de proue du changement positif. Peut-être un peu utopiste, mais toi tu préfères appeler ça la fougue de la jeunesse. « Je vais aller nous chercher de quoi trinquer. Mais avant, dis-moi... » Et c'est à ton tour de venir flirter avec son oreille, désireux de lui rendre la pareille, et de susciter le même intérêt chez elle que tu éprouves à son égard. « Ton vin, tu le préfères doux, moelleux et sage.  » Et tu vas arrêter de prétendre que tu parles uniquement de ses préférences viticoles. Cela ne vous ressemblerait pas. « Ou vigoureux, ferme et intense ? » Et tu te recules pour venir trouver son regard, sourire des plus taquins aux coins des lèvres. Pas besoin de toucher qui que ce soit pour faire grimper la température.
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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptySam 29 Fév - 18:50

the darkest hours of the nightUn gage... Cain avait exigé un gage de ta part et cela t'avait délicieusement fait sourire. Tu trouvais l'idée terriblement excitante et ce dans tous les sens du terme. Bien évidemment, parce que c'était lui, parce que c'était toi, tu te prêterais avec un plaisir non dissimulé au jeu, quel que soit le gage. Tu avais d'ailleurs hâte de découvrir ce dernier, tu savais que Cain ne te décevrait pas. Jusqu'alors, il ne l'avait jamais fait. Rares étaient les hommes à pouvoir se vanter d'un tel exploit. En fait, il était le seul que tu avais en tête. Cain était du même acabit que toi, vous vous ressembliez sur tellement de points, vous étiez presque fusionnels. Ce qui faisait de cette relation entre vous une relation particulière et inimitable. Tu aimais cela. Vous ne vous étiez rien promis, vous n'étiez pas du genre à promettre et encore moins à offrir l'exclusivité. Tout était clair entre vous, pas de sentiments, pas de mièvreries, juste le plaisir et l'ivresse des ténèbres. Vous étiez deux électrons libres papillonnant au grès de vos envies et de vos désirs, sans vous enchainer à quoi que ce soit ou à qui que ce soit. Peut être pour cela que l'alchimie était si forte entre vous. Vous vous compreniez d'un simple regard et vos rapports étaient limpides. Pas de sous-entendus, pas d’ambiguïté, vous saviez ce que vous partagiez et pourquoi vous vous étiez trouvés. En dehors du plaisir évident que vous aimiez à éprouver ensemble, vous étiez aussi et surtout réunis pour vos natures et talents respectifs. En effet, depuis que tu avais rencontré Cain, tu avais pris conscience de son potentiel mais aussi de ses doutes, de ses questionnements. Tu avais connu les mêmes et tu en connaissais encore secrètement quelques uns. Voilà très certainement pourquoi, tu avais ressenti l'envie, le besoin, de l'aider. Ce n'était pas vraiment dans ta nature, d'ordinaire, tu n'étais pas si généreuse et encore moins altruiste. Mais Cain n'était pas un homme ordinaire. Tu voyais en lui une alliance future qui vous serait à tous les deux profitables. Tu le sentais au plus profond de ton âme meurtrie, il devait faire parti de ta vie, d'un tout que tu ne comprenais pas encore mais qui te galvanisait déjà. Le fait qu'il te plaise et qu'il te convienne à tous les points n'était alors que la cerise sur le gâteau. Le papier entourant le précieux cadeau.

Mais pour le moment, le gage semblait devoir attendre. Cain te connaissait décidément bien. Tu aimais que l'on te fasse languir. Tu aimais que l'on tire la corde jusqu'à ce que tu n'y tiennes plus, jusqu'à ce que tu sois à la limite de supplier, chose que tu ne ferais évidemment jamais. Il ôtait alors ses vêtements, t'extirpant un sourire de délectation. Chaque infime partie de son corps était à ton goût et le spectacle qui s'offrait sous tes yeux était toujours un véritable régale. Cain était un homme désirable et désiré, tu lui faisais donc honneur en admirant chaque parcelle de sa peau que tu connaissais pourtant déjà par cœur. Cela aurait pu te détourner de lui. Cela aurait pu éteindre la flamme. Mais Cain savait l'attiser et ne jamais la laisser mourir. Tu ne savais pas comment ni pourquoi mais tu ne t'en lasser pas. Parfois cela te faisait réfléchir car tu aimais avoir le contrôle absolu. Or tu savais qu'avec Cain ce n'était pas le cas. Ça ne serait jamais le cas. Il n'y avait pas réellement de relation dominant/dominé entre vous, bien que parfois vous feigniez que c'était le cas juste pour le jeu ou flatter l'ego de l'autre. Mais au fond, vous entreteniez une relation d'égale à égale et cela était encore inédit pour toi. Et tout ce qui était inédit était synonyme de danger. Dans un recoin de ton esprit, tu savais donc que ne pas avoir le contrôle absolu pourrait être à ton désavantage, mais pour l'instant tu étais curieuse de voir jusqu'où. Tu étais curieuse de voir la barrière, la limite de votre relation sulfureuse et chaotique. Tu aimais cela, tu aimais prendre ce risque. Parce que c'était lui, parce que c'était toi. L'impatience de Cain était beaucoup plus palpable que la tienne mais il restait un homme et cela ne te choquait pas. Bien au contraire, tu étais flattée et honorée à ton tour. Tu étais au moins aussi impatiente que lui mais le dissimuler était ton arme favorite. Tu étais experte en la matière.

Anéantissant la distance qui cruellement vous séparait, Cain se rapprochait donc de toi. Le désir montait d'un cran et pourtant vous ne vous touchiez même pas. Il approchait ses lèvres des tiennes et tu tenais bon, tu résistais vaillamment à cette ensorcelante envie de lui arracher un baiser. Tu ne craquerais pas la première, en tout cas tu ferais tout pour que ça n'arrive pas. Tu te contentais alors de plonger ton regard dans le sien, provocante et aguicheuse. Il approchait ses lèvres de ton oreille et te questionnait sur tes préférences viticoles. Tu esquissais un large sourire charmé et amusé, tu avais bien sûr compris qu'il parlait d'autre chose. Il voulait insuffler en toi sensualité et convoitise, il y parvenait à merveille. Tes pupilles se dilataient, ton pouls s'accélérait et un frisson te parcourait de la tête aux pieds. Cain était l'un des rares adversaires à pouvoir prétendre te tenir tête, il savait jouer avec les femmes comme tu savais jouer avec les hommes. La partie n'était jamais gagné d'avance lorsque tu faisais face à lui. Tu adorais ça, ce frisson, cette incertitude, cette imprévisibilité. C'était ce qui le rendait fascinant et enivrant à tes yeux. Il te lançait un sourire taquin...

« Surprends moi... »

Répondais-tu simplement dans un sourire divin avant de te téléporter à l'intérieur de la villa. Tu apparaissais alors à la fenêtre de la chambre à coucher. La pénombre se chargeant pour toi de camoufler tes formes voluptueuses. Puis tu disparaissais. Tu prenais une douche rapide, le temps que Cain dégotte LA bouteille parfaite, et tu te séchais délicatement dans la salle de bain avant d'emprunter un peignoir de soie dans le dressing. Madame Hamilton avait assurément du goût. Tu enfilais alors la pièce de lingerie avant de faire le tour des lieux, t'amusant au passage à déplacer quelques objets. Tu appréciais cette sensation d'être là où tu n'avais pas le droit d'être, dans l'intimité de ce couple qui ne te connaissait pas et que tu ne connaissais pas. Tu pourrais tout savoir d'eux simplement en explorant cette villa. Tu pourrais tout savoir de leurs petits secrets, de leurs petites manies. C'était terriblement amusant.

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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyLun 9 Mar - 16:48


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La surprendre ? Auras-tu la prétention de prétendre assez bien la connaître pour y parvenir ? Le challenge est en tout cas intéressant, et jamais auparavant tu n'as fait marche arrière, aucune raison de commencer ce soir. Que sais-tu réellement, de Siobhan ? Ce monde est peuplé d'êtres mystérieux, parfois surhumains ou carrément extra-terrestre, et il ne fait aucun doute qu'elle appartient à l'une de ces catégories. Sans lui avoir posé mille et une questions sur sa véritable nature, t'as déjà pu constater, à maintes reprises et de tes propres yeux, que Siobhan est tout sauf ordinaire. Toi non plus, tu ne l'es pas. Ce don, tu ignores à qui tu le dois et pourquoi il t'a été confié. Un gène transmis ? Intervention de la magie ? A l'heure actuelle, t'en sais encore foutrement rien. Et il est vrai que tu ne t'es pas encore lancé plus que ça dans des recherches sur ton passé. Par manque de temps, et peut-être aussi par crainte d'apprendre des choses qui pourraient remettre toute ta vie en question. C'est bête, mais ta famille est tellement compliquée qu'ouvrir un placard est gage d'y trouver des dizaines de squelettes. Quand ce ne sont pas des fantômes d'ancêtres sous le lit. Alors pour l'instant, tu préfères t'en tenir au point d'interrogation, bien plus satisfaisant qu'un point final incertain. « Je vois. » Bien, c'est donc à toi que revient la lourde tâche de choisir le vin. Et si c'est une responsabilité qui peut paraître anodine, tu sais qu'avec Siobhan ce n'est pas du tout le cas. Ce simple choix pourrait déterminer la suite de la soirée. Et c'est ça qui te plait avec elle, marcher sur des charbons ardents, qui pourraient tout aussi bien te conduire au plus près d'elle, qu'aussi loin que possible. C'est tout ou rien, à prendre ou à laisser. Un mot de travers, une petite erreur, et le mirage pourrait s'évaporer. Elle te lance ce challenge bien précis, mais en vérité, c'est un défi de tout les instant que de parvenir à la garder quelques minutes de plus. Oiseau sauvage qui ne reste jamais bien longtemps en cage. Présence éphémère mais suffisamment marquante pour ensuite embaumer l'existence de chacun pendant des jours entiers.  

Et te voilà seul dans la piscine. Disparue, puis réapparue derrière les fenêtres de la chambre, la provocation pour unique vêtement. A ton tour, tu te téléportes hors de l'eau pour commencer à aller chercher dans la cave de l'autre enfoiré la bouteille parfaite. Qu'est-ce que ça fait de toi, d'ainsi violer la propriété privée d'autrui ? Sans doute rien de bien flatteur, mais c'est comme ça, t'as horreur de la contrariété. Non, pire encore, tu détestes être pris de haut. Tout ce que t'as sacrifié pendant des années ne doit pas être pris à la légère, et il est hors de question que tu laisses un connard né une cuillère d'argent dans la bouche te marcher dessus. Il t'a pris pour un jeunot débutant et arrogant ? Bien, tu boiras à ça quand t'auras débouché ses meilleures bouteilles. Le risque est grand, et tu pourrais tout perdre par la faute de ces envies de vengeance, mais qu'importe, il y a de l'adrénaline à vivre un peu dangereusement. T'as jamais été adepte de la paresse, encore moins du genre à te reposer sur tes lauriers, alors jouer avec le feu de temps en temps est un hobby qui exalte tes penchants les plus sombres. Et en si bonne compagnie, il ne peut de toute façon en être autrement. « Bien, bien, qu'est-ce que t'as d'intéressant à picoler, Hamilton ? » Des dizaines d'étagères et de rangées de vins encombrent la pièce. Tu pourrais passer des heures à simplement lire toutes les bouteilles et les choix qui s'offrent à toi, mais par chance, t'as déjà une petite idée de ce que t'aimerais boire ce soir. « Bingo. » La voilà, celle que tu cherchais. Peut-être pas la meilleure de sa cave, mais certainement celle qui saura faire languir vos papilles. Et alors que t'étais sur le point de remonter, victorieux, une autre bouteille attire ton regard. Parfait, tu n'aurais pu mieux tomber. Appelons ça la chance, ou simplement un petit coup de pouce du destin.

Te trimballer en boxer dans la maison d'un rival, c'est pour le moins inhabituel, mais ce n'est pourtant pas gêné le moins du monde que tu te rends maintenant dans la cuisine, pour sortir deux verres sur le plan de travail. Et quand Siobhan te rejoint, après une errance sûrement intéressante dans toute la bâtisse, c'est désormais vêtue d'un peignoir. « Sympa. » Oui, sympa, parce que tu sais qu'elle est capable de faire encore mieux. Et c'est vrai, tu la préférais un peu plus dénudée. Sans douter une seule seconde que tout ceci fait aussi parti du petit jeu de séduction instauré tout à l'heure. C'est à celui qui cédera le premier, n'est-ce pas ? « T'as trouvé quelque chose d'intéressant ? Une chambre rouge ? Une sextape compromettante ? » Pourquoi pas, après tout. Vous êtes bien placés tous les deux pour connaître en profondeur les vices de la haute société. Personne n'est innocent. Et certainement pas vous. « Verdict, j'ai choisi une bouteille de Château Latour de 2011. » Du vin rouge, évidemment. « Et également un whisky irlandais, un Midleton, parce que je me suis dit que les deux étaient parfaits. » Oui, elle est là la carte maitresse, titiller un peu ses origines. Un Midleton, le meilleur whisky du pays à n'en pas douter. Du vin pour commencer en douceur, et le reste pour finir la soirée en beauté. Est-ce qu'elle en est satisfaite ? Est-ce que le défi a été relévé ? Etait-ce une bonne idée de jouer sur la nostalgie de son pays d'origine ? Tant de questions dont tu attends les réponses suspendu à ses lèvres.
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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyDim 15 Mar - 10:45

the darkest hours of the nightFinalement, ce qui devait te divertir se transformait en un ennui mortel. Ta petite ballade se révélait vite être des plus inintéressantes. A croire que cet homme n'avait absolument aucun vice, aucun secret, aucune vie autre que son boulot. Chaque chose était bien rangée à sa place, tout était trié, organisé, propre et impeccable. Rasoir et soporifique. Pas de cadavres dans les placards, pas de coffres forts remplis de dossiers compromettants, pas de pièces fermées à clé... Juste une maison témoin où les apparences étaient reines. Oui... C'était à cela que cette villa te faisait penser. Une villa témoin, celle que l'on retrouvait dans les magasines ou dans les vidéos d'agences immobilières. Certes la décoration était splendide et harmonieuse mais, il n'y avait aucune vie ici, les murs transpiraient l'ennui et la banalité. Tu remarquais cependant une chose, une seule qui aiguisait ta curiosité. Il y avait deux chambres, comme bien souvent dans ce genre de villas. Une pour le couple, qui visiblement n'avait jamais eu d'enfants, et une pour les amis. Ça n'avait rien d'étonnant ni d'extraordinaire. Tu avais toi même un nombre scandaleux de chambres dans ton propre manoir. Mais chacune d'entre elle avait bien des choses à raconter. Ce qui ne semblait pas être le cas ici. Des petits détails pour un œil non averti... Mais, toi tu savais les décrypter et tu comprenais rapidement que le couple, si heureux et soudé en apparence, faisait chambre à part depuis un moment. Il y avait finalement peut être bien quelque chose à creuser ici. Tu étais friande de ce genre d'histoire, surtout lorsqu'il s'agissait de donneur de leçons qui pétaient plus haut que leurs culs en prétendant être parfaits en tout point alors que ce n'était absolument pas le cas.

Mais, tu t'attendais tout de même à beaucoup mieux, rien de tout cela ne te contentait. Tu étais déçue, désappointée. Soit... Ce n'était pas bien grave. Ce n'était pas l'objet de ta venue ici. Tu étais avec Cain et rien que cette idée sauvait ta soirée. Tu n'y perdais pas au change, bien au contraire. Et tu ne parlais pas que du désir charnel que tu éprouvais pour lui. Non. Ça, c'était la cerise sur le gâteau, le petit plaisir coupable auquel tu ne renonçais jamais tant qu'il te satisfait. Et, Cain, Cain était un véritable expert en la matière. Néanmoins, il était aussi à tes yeux beaucoup plus que cela. Tu te serais déjà lassé sinon. Il était beaucoup plus qu'une friandise ou qu'une distraction. Il était si mystérieux, si énigmatique. Il était puissant et pourtant, il ne savait rien, ni pourquoi, ni comment. Et ça, ça ça excitait véritablement ta curiosité. Tu voulais savoir, tu voulais l'aider à percer le mystère. Un défi à ta hauteur. Il te tardait alors de le retrouver pour reprendre la partie là où vous l'aviez laisser. Il devait te surprendre, tu avais hâte de voir comment il allait s'y prendre. Sans oublier ce gage qui excitait déjà tous tes sens. Tu avais senti sa présence tout près de toi et tu l'avais alors rejoint dans la cuisine. La pièce était somptueuse, comme le reste des lieux. Moderne, pratique et raffinée à la fois. Lorsque tu passais le pas de la porte, tu tombais sur un tableau des plus divins. Cain, toujours en boxer. Son corps parfaitement sculpté, sa peau délicieusement attirante, ce galbe... à se damner. Dur d'y résister et pourtant, c'était bien ce que tu avais prévu de faire. Tu esquissais néanmoins un sourire charmé, en profitant de la vue tant que tu n'étais pas repérée. Bien que tu te doutais que lui aussi avait très certainement senti ta présence avant même d'avoir à nouveau posé le regard sur toi. C'était encore plus excitant ce jeu de faux semblants.

Il te trouvait "sympa" dans ton peignoir de soie, tu esquissais un sourire amusé. Il aurait très certainement préféré te voir dans une tenue plus légère ou plus sensuelle. Tu l'avais fait exprès. Chaque chose en son temps. Et puis, tu étais Siobhan McDougal, même la pire des guenilles se transformerait en arme de séduction massive sur ton corps de déesse. Tu t'approchais alors lentement de Cain sans dire un mot ni trahir ton désir ardent. Tu passais derrière lui, caressant du bout de tes doigts son dos dénudé. Sa peau était si douce, si chaude, un frisson te parcourait. Une fois de l'autre côté, tu te retournais vers lui. Il te demandait alors si tu avais trouvé quelque chose d'intéressant. Une sextape ou une chambre rouge. Tu appréciais la référence même si ce Christian Grey tu n'en aurais fait qu'une bouchée avec ses petits jeux d'amateur.

« Même pas... Il est d'un ennui mortel ton Hamilton. Je suis certaine qu'aucun cri ni gémissement de plaisir n'a raisonné entre ces murs depuis bien longtemps. Une injustice, un crime non? Une demeure aussi luxuriante mérite beaucoup mieux. »

Traduction, même si Cain n'en aurait absolument pas besoin, tu comptais bien y remédier cette nuit... Tu te glissais alors sur le plan de travail centrale pour écouter sa sélection. Château Latour 2011... excellent choix qui émoustillait déjà tes papilles. Oh mais... C'était qu'il t'avait concocté une petite surprise. Il t'avait vraiment prise au mot alors, tu n'en avais pas moins attendu de lui. Un whisky, Middleton, un bien de chez toi. Tes yeux se mirent à briller. Rien de tel pour te charmer et te conquérir que d'évoquer ta patrie, celle que tu aimais tant malgré l'enfer que tu y avais vécu par le passé. L'Irlande restait le pays de ton coeur à tout jamais et tu étais une vraie patriotique dans l'âme. Qui l’aurait cru? Tu étais fière de tes origines, fière de ta contrée. Cain avait sensiblement marqué de nombreux points avec cette surprise.

« Excellents choix... Je vais opter pour le whisky. Plus savoureux et corsé en bouche. »

Disais-tu en reprenant à ta sauce l'allusion de Cain sur tes goûts en matière de vins.

« Il faudrait vraiment un jour que tu viennes chez moi, l'Irlande te plairait beaucoup. Oh je ne doute pas que tu y sois déjà allé mais... jamais en ma compagnie. Toi et moi nous savons à quel point une bonne compagnie peut tout changer. »

Assise sur le plan de travail, tu croisais alors langoureusement tes jambes, laissant le tissu de soie glisser sur ta peau et révéler ta cuisse voluptueuse.

« Tu ne verras plus jamais l'Irlande pareil après y avoir gouté avec moi. C'est une promesse. »

Tu t'emparais ensuite du verre que Cain te servait, tu y plongeais suavement les lèvres pour te délecter du nectar qui s'y trouvait. Puis, tu plongeais ton regard empli de malice dans celui de ton amant aux milles charmes et délices.

« Alors, dis moi, quels sont tes plans? »

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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyVen 20 Mar - 17:33


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Chaque fois que vos regards se croisent, tu comprends pourquoi tu reviens toujours vers elle, toi le fuyard invétéré. Une fois, pas deux, voilà sur quoi tu bases les consignes de tes relations amoureuses. Enfin, amoureuses n'est pas le bon mot, puisque jamais tu n'as éprouvé ce sentiment vertigineux que tous semblent rechercher. Très peu pour toi. A quoi bon s'impliquer avec une femme alors que tu pourrais en avoir des dizaines. T'es pas de ceux qui aiment se réveiller tous les matins le même visage à leurs côtés, synonyme d'une routine que tu exècres. Pire encore, tu t'éclipses avant que leurs paupières ne s'ouvrent. Un don bien utile dans de telles situations, bien que les conséquences ne soient pas inévitables. Combien de paires de claques au cours de ton existence de sale petit con ? Beaucoup trop pour les compter. Et sans doute l'avais-tu mérité. Mais avec Siobhan, c'est différent. T'as pas envie de te contenter d'une expérience unique. Il y a ce quelque chose chez elle qui t'attire, et met tes sens en émoi. Elle sait y faire, ça il n'y a aucun doute possible, et ce soir elle te le prouve encore. Des doigts qui sillonnent ton dos, un peignoir en soin relevé avec minutie, et des mots subtils qui ne font que renforcer ce qui bouillonnait déjà dans ton bas ventre. Elle est forte, très forte, si bien que le prédateur ne peut que s'avouer vaincu. Enfin, presque. Tu résistes encore, le plus longtemps possible, mais pour combien de temps ? Elle teste tes limites, et tu crains qu'elles ne sont bientôt complètement anéanties par la force de son jeu de séduction. « Alors heureusement qu'on est là ce soir pour réveiller les murs. » Présomptueux ? Peut-être. Mais difficile d'entrevoir un autre aboutissement après tant de stratagèmes pour attiser l'autre. A quoi bon monter crescendo si ce n'est pas pour jouer la partition jusqu'au bout. Les instruments de votre impudique concerto n'ont pas encore encore terminé. Et toi, encore moins.

Bingo. Tu savais que t'allais taper dans le mille avec ce whisky. Et c'est donc du précieux liquide ambré que tu verses son verre avant de lui tendre. Difficile de rester concentré, quand assise sur le plan de travail, elle n'a de cesse de jouer habilement avec les sous-entendus. « C'est un rendez-vous que tu me proposes, Siobhan ? » A la fois séduit et amusé, tu lui adresses un sourire taquin avant de remplir ton verre à ton tour. Après tout, que sais-tu réellement d'elle ? Les quelques choses qu'elle a bien voulu t'avouer, mais le reste n'est qu'une étendue de mystères. Son rapport aux hommes semble clair, mais qui sait, peut-être que derrière cette attitude de chasseresse se cache de l'insoupçonné ? Combien de secrets le cœur d'une femme peut-il contenir ? Sans doute bien trop pour une seule vie. Et c'est précisément pour cette raison que sa proposition te fait autant envie. T'as envie d'apprendre à la connaître en dehors de vos petits jeux lubriques, loin des soirées mondaines, et au plus près de qui elle est vraiment.  « Mais ce serait avec plaisir. Je n'ai vu de l'Irlande que ses côtés touristiques, et je suis certain que tu auras bien plus beaux et intéressants à me montrer. » T'as traversé beaucoup de pays pour ton boulot, mais il est très rare que tu t'y attardes. Parfois tu t'accordes quelques soirées à boire une bière locale, avec ou sans compagnie, avant de déjà redevoir prendre le premier avion. Le travail avant tout. Les vacances, tu sais même pas ce que c'est. Mais l'avantage avec Siobhan, c'est qu'elle pourrait t'y téléporter rien que pour une journée – ton don à toi étant bien trop peu développé pour te permettre de telles prouesses. Et comme si tu n'étais pas assez convaincu, le tissu qui se relève sur sa cuisse termine de t'achever. Oh, tu y crois fermement en cette promesse, et ta curiosité est bien plus qu'attisée. Tu en viendrais presque à vouloir ce rendez-vous, ou peu importe de quoi il s'agisse, se présenter le plus rapidement possible.

Tes plans ? Qu'est-ce qu'elle entend par là ? Parce que là, présentement, t'es pas capable de penser à grand chose d'autre que sa propre personne. Le pouvoir qu'elle exerce sur toi libère ton esprit de toutes préoccupations. Tu ne penses plus au boulot, tu ne penses plus à ta colère envers Halmilton, tu ne penses qu'à votre soirée en tête à tête. C'est aussi pour ça que tu aimes autant vos moments partagés, c'est précieux d'avoir dans ton entourage quelqu'un qui parvienne à te faire décrocher. « Pour l'instant, mon seul plan, c'est de goûter à l'Irlande. » Et non, tu ne parles pas vraiment du pays. Pourquoi aller aussi loin maintenant, alors que t'as déjà un bout du pays avec toi. Tu poses ton verre sur le côté, puis doucement, tu la fais glisser sur le plan de travail, mains sur ses cuisses, sans jamais quitter son regard. Assez pour pouvoir atteindre ses lèvres, sur lesquelles tu poses les tiennes. Ce n'est pas un baiser, pas vraiment. C'est un jeu de plus. Le whisky, c'est à travers ce qu'il reste sur sa bouche que tu y goûtes. Savoureux et corsé, elle avait entièrement raison. Un mélange de tant de choses qui te donne envie de plus. A regret, tu finis par te retirer, pour cette fois prendre quelques gorgées de ton verre. « Honnêtement, il était bien meilleur sur tes lèvres. » Avec un goût de trop peu, cependant. Tous les subterfuges sont bons pour ne pas entièrement céder à la tentation. Mais bon sang, ce que ça devient difficile.
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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyLun 23 Mar - 10:45

the darkest hours of the nightSes plans? En réalité tu n'avais pas besoin de les connaître pour avoir envie de rester en sa compagnie. Tu n'avais besoin d'aucune excuse, d'aucun prétexte pour passer du temps avec Cain. C'était ce que tu aimais avec lui. Quoi que vous fassiez, vous preniez du bon temps. Tout simplement parce qu'entre vous les bases étaient claires. Pas de prise de tête, pas de compte à rendre. Vous preniez ce qu'il y avait de meilleur et laissiez de côté tout le reste. Après tout, c'était ça ta vision de la vie, la vision de ta vie. Parce que tu l'avais mérité cette vie là, bon sang que tu l'avais mérité. T'en avais sacrément bavé toutes ces années. Toutes ces années avant que la Banshee en toi ne te libère et t'ouvre enfin les yeux. Tu étais alors une chose fragile, inintéressante et soumise. Soumise à ton passé, à ton rapport avec les hommes, à tes fêlures. Tu n'étais rien Siobhan, rien avant que l'Enfer ne t'accueille en son sein. Tu lui devais tout et tu devais lui rendre au centuple. Voilà pourquoi tu étais si ambitieuse. Tu voulais monter en grade, faire beaucoup plus, être beaucoup plus. Tu avais goûté au pouvoir et cela t'avait enivré. Tu savais au fond de ton être que c'était ta destinée et tu l'embrassais à pleine bouche. Et il n'y avait pas qu'elle qui te donnait de telles envies... Prendre le meilleur... Avec Cain, tu en avais un sacré avant-goût. Malheureusement, tout cela n'était que des parenthèses. Aussi délicieuses et agréables soient-elles, il ne s'agissait que de parenthèses. Des moments furtifs et éphémères avant que tu ne bascules à nouveau dans l'échelle du chaos. Car c'était à peu près ça ta vie en ce moment. Un bordel sans nom qui n'avait de cesse de croître et d'évoluer. Tu n'avais toujours pas retrouvé ce fichu bouquin alors que ta vie continuait à s'écouler dans le sablier retourné du Crone. Tu préparais un sale coup pour embrigader John Constantine dans toute cette merde et pour couronner le tout, tu t'amourachais d'un putain de Leprechaun auquel une sorcière avait lié ta vie. Ouais... C'était vraiment le bordel, bien loin de ce à quoi tu pouvais aspirer. Mais étrangement... tu aimais cela, tu en tirais une satisfaction indéniable. Tous ces défis à relever, toutes ces épreuves à surmonter. Tu ne t'étais jamais sentie aussi vivante et au fond, tous tes actes, toutes tes pensées, tout ce que tu faisais en ce bas monde ou dans l'autre, n'étaient que pour cela. Sentir ton cœur battre et la vie circuler dans tes veines. Tu étais l'ambassadrice de la mort mais tu ne voulais pas que cette dernière te possède.

En revanche, il y en avait bien un que tu laisserais volontiers te posséder à cet instant précis. Il avait un regard de braise et une faculté hors du commun à t'insuffler la vie. Il voulait réveiller les murs avec toi, tu esquissais un sourire charmé. Tu savais à quel point vous en étiez capables tous les deux. Une telle osmose charnelle était un véritable crime, vous étiez diaboliquement divins. Tu frissonnais alors rien qu'à l'imaginer entrain de s'affairer à la tâche. L'échec était tout bonnement impossible. Tu voulais lui faire découvrir ton Irlande, il n'y était pas insensible. Tu voyais dans son regard qu'il était sincère, il voulait en savoir plus sur tes origines, sur ce que tu étais. Tu le comprenais aisément, après tout, toi aussi tu ressentais cela à son égard. N'y voyez surtout aucune sorte de mièvrerie ou de pulsion sentimentale. Tu n'étais pas entrain de tomber amoureuse de lui, tu ne rêvais pas de jouer le remake d'un mauvais téléfilm de Noël où vous seriez heureux pour toujours l'un avec l'autre dans le meilleur des mondes. Non... Tu ressentais simplement une profonde et sincère fascination pour lui. Cain était l'un des rares hommes que tu respectais vraiment, l'un des rares pour qui tu avais de la considération. Il méritait, contrairement aux autres, que tu creuses d'avantage. Dans un premier temps pour assouvir ta pure et égoïste curiosité, ensuite parce que l'idée de pouvoir réellement l'aider te plaisait. Ce n'était pas bien sûr sans quelconque arrière pensée. Tu en avais toujours au moins une. Tu le savais, l'ascension de Cain pourrait te servir un jour. Il serait, et tu n'en doutais pas une seule seconde, un allié de taille lorsqu'il aurait toutes les cartes en main. Alors autant donner un coup de pouce à la vie pour les lui distribuer.  

« Pour le coup je m'incline, l'Irlande est bien plus belle et fascinante que je ne le serai jamais. »

Cela en disait long sur ton affection toute particulière pour ce pays. Tu n'étais pas du genre à te rabaisser ou à te dénigrer. Jamais. Mais là, tu devais effectivement t'incliner face à la grandeur et au prestige de ta contrée.

« Mais tu peux compter sur moi, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te contenter. »

Une promesse que tu savais pouvoir tenir. Une promesse que tu avais hâte de mettre en application. La chaleur et le désir montaient d'un cran. Tu avais terriblement envie de céder mais il était tôt, beaucoup trop tôt. Tu voulais que cette valse entre vous se poursuive, il était l'un des meilleurs partenaires que tu aies jamais eu, tu voulais faire durer le plaisir. Tu lui demandais ses plans, il n'en avait d'autre que de goûter à l'Irlande. Tu esquissais un sourire. Ce sous-entendu était des plus délicieux et ton regard était une véritable invitation à la dégustation. Ses mains fermes et expertes se glissaient alors sur tes cuisses, tu te retenais de soupirer un gémissement de plaisir. Il caressait ensuite délicatement tes lèvres des siennes. Tu avais envie de t'abandonner, de le presser contre toi pour un baiser des plus passionnés. Mais tu le laissais faire sans rien entreprendre. Il avait simplement voulu s'épancher sur tes lèvres, nappant les siennes du précieux nectar qui était encore sur les tiennes. Vil tentation, cruelle torture. Cain se retirait sans même une once de compassion pour la frustration qu'il avait en toute connaissance de cause engendré. Tu adorais tout cela. Tu passais alors délicatement ta langue entre tes lèvres en l'observant boire dans son propre verre. Il prétendait que le whisky avait meilleur goût sur tes lèvres, tu le croyais. Tu étais toi même convaincue que ce breuvage aurait bien meilleur goût sur les siennes. Tu te gardais bien de lui dire, c'était à toi de jouer un coup maintenant. Le niveau montait d'un cran et tu savais exactement à quel stade tu voulais désormais passer. Silencieuse, tu descendais du plan de travail avec la grâce et l'élégance d'une panthère. Féline et prédatrice. Tu t'approchais alors de lui, le regard empli de désir et d'envie, et tu te plaçais une nouvelle fois derrière lui. Et tandis que tu te hissais sur la pointe des pieds pour faire parvenir tes lèvres à son oreille, tu glissais tes mains le long de ses cuisses et tu murmurais...

« J'ai une surprise pour toi... »

Immédiatement, tu vous téléportais dans ton manoir. A parler de l'Irlande, tu avais attisé ton désir constant de t'y trouver. Tu n'y tenais plus. Tu voulais l'emmener là bas, tu voulais le combler de plaisir là bas. Et pourtant, c'était seul qu'il se retrouvait au cœur de ton grand salon. Le feu crépitant déjà dans la cheminée. Tu avais au passage pris soin de le rhabiller avec un élégant costume de soirée. Tu l'avais reconstitué par magie sur sa peau en te servant de tes souvenirs avec lui. Ce costume, il le connaissait, c'était l'un des siens. Tu étais alors sûre qu'il lui plairait. Mais... tu étais étrangement absente et ce durant de longues et interminables minutes au bout desquelles une mélodie retentissait enfin dans cette vieille bâtisse pour briser le silence.  La voix troublante et charismatique de Dave Gahan. Cette chanson... terriblement envoutante, délicieusement parfaite. Elle était une invitation pour Cain à te rejoindre. Il lui suffisait alors de suivre la mélodie jusqu'à la salle à manger. Là, il y verrait une somptueuse et longue table sculptée dans l'ébène. Toi, vêtue d'une simple robe de soirée noire corbeau, assise à son extrémité dans un luxueux fauteuil recouvert de velours pourpre, les flammes d'une autre cheminée dansant derrière toi. Le feu était un vrai leitmotiv en ta demeure. Et, en guise de festin, Hamilton, bâillonné et ligoté comme un cochon de lait sur la table. Il ne lui manquait plus que la pomme dans la bouche. Mais même pour toi ça faisait trop... mauvais goût.

Tu n'avais pas tout révélé de ta petite visite à Cain chez les Hamilton. Tu t'étais effectivement royalement ennuyée mais, tu étais aussi tombée sur un agenda, véritable mine d'informations et tu savais exactement où était l'objet de son courroux. Une réception chez un notable des hautes sphères de Métropolis. Tu y avais d'ailleurs été invitée toi même mais tu avais décliné cette invitation. Pour avoir déjà assisté à l'une de ces réceptions, tu savais que tu t'y ennuierais ferme. L'avantage était donc que tu connaissais les lieux, te téléporter là bas, te glisser jusqu'à Hamilton, l'isoler, le malmener et le ramener ici n'avaient donc été qu'une formalité. Tu l'offrais littéralement sur un plateau d'argent à Cain. Bon, tu devais l'avouer, tu n'avais pas su résister à faire couler le sang. Une petite entaille sur le front, une autre sur la joue et encore une sur la lèvre supérieure. Tu n'avais pas retenu tes coups. Accoudée à la table, les doigts entrelacés, tu savourais ce morceau de Depeche Mode, l'un de tes préférés. Les paroles, la musique, c'était tellement propice à la situation et à ta relation tumultueuse avec Cain. Tu plongeais alors ton regard dans le sien, esquissant un sourire charmeur, espérant que ta surprise, ton présent, le satisferait pleinement. Tu étais plus excitée que jamais. Le sex et le sang... Tes deux plus grands vices. Vous aviez goûté aux amuses bouche, il était temps de passer au plat avant de terminer en apothéose avec le dessert.

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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyMer 25 Mar - 19:06


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Une surprise pour toi ? Outre que ses mains posées habilement sur tes cuisses ? Oh, oui, tu aurais dû l'anticiper qu'avec Siobhan aucune nuit n'est synonyme de banalité. Il lui aura fallu une seule seconde pour relancer le jeu à un tout autre niveau. De la cuisine d'Hamilton tu passes à la pièce de ce qui ressemble à un manoir, vêtu d'un costume qui t'est familier et le feu qui crépite dans la cheminée, donnant une ambiance à la fois chaleureuse et terriblement mystérieuse. Par chance, tu es un homme de défi, qui ne se laisse jamais impressionné par la grandeur de la tâche, mais il est vrai que la compagnie de Siobhan est toujours soumise au risque et au péril. Une dangerosité qui te convient, pour l'instant. Car à trop vouloir jouer avec le feu, on finit toujours par s'y brûler, n'est-ce pas ? Qui es-tu exactement pour elle ? Un passe-temps qui trompe son ennui lors des soirées trop longues ? Un égal, dans lequel elle se retrouve aisément et qui flatte ses penchants les plus noirs ? La question mérite d'être posée, puisque t'es prêt à parier que peu ont eu l'honneur de visiter son antre à ses côtés. Ou du moins, pas en ressortant avec de beaux souvenirs. Il te faut quelques secondes pour reprendre tes esprits, à la fois excité par la nouvelle perspective de cette soirée, et craintif de ce qui pourrait se passer ensuite. Car si tu es presque persuadé que Siobhan éprouve pour toi beaucoup d'estime, vous n'en restez pas complètement différent sur certains points. Elle n'a aucune limite, toi si. Elle peut vous téléporter d'un claquement de doigt en Irlande, tandis que toi, tout ce que tu as offrir n'est qu'argent qu'elle possède déjà, et quelques brefs instants en ta compagnie. Vous ne jouez pas dans la même cour, et pourtant, te voilà ici, en costume, incité par une musique savamment choisie à la rejoindre. Combien auraient pris leurs jambes à leur cou, trop fébriles ? Beaucoup, mais pas toi. Toi, t'iras jusqu'au bout, repoussant toujours un peu plus ce que tu serais prêt à faire pour rendre ta vie un peu plus excitante. Emprisonné dans un boulot qui te demande énormément de temps, c'est au cours de soirée comme celle-ci que tu trouves du répit. Alcool, fête, sexe, sans ça, nul doute que tu aurais déjà sombré sous le poids de tes épaules trop lourdes. Alors qu'importe ce qu'elle te réserve, tu es prêt à le découvrir le plus rapidement possible.

Tu avances dans les longs couloirs de la bâtisse, profitant de cette visite improvisée pour admirer chaque recoin qu'il t'est donné de voir, et te fiant exclusivement à la musique qui raisonne entre ses murs pour retrouver celle que tu cherches. Toujours plus forte, toujours plus envoutante, jusqu'à l'immense et magnifique salle à manger. Et c'est là, que tu la vois, ton hôte, dressée d'une robe noir tout aussi somptueuse que le reste de sa garde de robe, entourée d'une aura très particulière qui te pousse irrésistiblement à approcher. T'as l'impression d'être tout droit entré dans un film, issu de l’expressionnisme allemand, et saupoudré d'une bonne dose de fantastique. C'est irréel. Oui, c'est ce que tu ressens, une sensation étrange d'irréalité. De magie. Et c'est là que tu le vois, Hamilton, attaché au milieu de la table tel un trophée. Bon sang, si ce pauvre type avait pu entrevoir le sort qui lui était réservé, sans doute aurait-il réfléchit à deux fois avant de te prendre de haut. Mais peut-être que justement le problème est là. Il ne mérite pas que la vengeance soit aussi froide, amère et radicale. Ceci est contre tes valeurs. Ceci est contre tes principes. Pourtant, il y a ce frisson d'excitation qui te parcoure l'échine, et qui te fait terriblement peur. Bien sûr que c'est jubilatoire de le faire ainsi malmené et humilité, après l'avoir sans doute fait lui-même à maintes reprises et à sa façon pendant des années. Des hommes qui ont méprisé votre famille quand vous n'étiez rien, et qui maintenant, soit vous mangent dans la main, soit se comportent comme cet enfoiré, qui refuse de voir qui que ce soit empiéter sur sa toute puissante. T'es en colère, tu la sens bouillir en toi, et si tu ne fais rien pour la contenir, tu crains de devoir vivre avec des regrets toute ta vie. Siobhan, elle l'a fait pour toi. Et tu ne te souviens pas de la dernière fois que quelqu'un s'est un tant soit peu préoccupé de tes états d'âme. « Ouah... » Parce quelle autre réaction peux-tu avoir, face à un tel spectacle ? Tout ça, c'est pour te combler. Alors tu mesures le présent à sa juste valeur, bien qu'il y ait une petite ombre au tableau...

Visiblement, elle s'est déjà bien amusée avec le bougre, et c'est le cœur tambourinant dans ta poitrine que tu contemples les plaies qui marquent son visage. Au moins, il est inconscient, ce qui te permettra de t'exprimer sans te faire reconnaître. Bien. Tu sais de quoi elle est capable, mais il va falloir que tu assumes jusqu'au bout qui tu es, et qu'importe le risque encouru. A quel point Siobhan est-elle une femme qui déteste être contrariée ? « Est-ce que je t'ai déjà raconté mon histoire ? » Question purement rhétorique, puisque votre relation n'a jamais été placée sous le signe des confidences. De l'amusement et des nuits endiablées, voilà à quoi tu la résumerais. Jusqu'à ce soir. Où elle semble prendre un tournant différent. Plus profond. L'occasion parfaite pour toi de lui confier quelques bribes du récit de ton existence. Tu ne te mets pas assis à l'autre bout de la table, tu préfères rester près d'elle, pour pouvoir lire dans son regard, et observer au mieux ses réactions. « Ma famille, fut un temps, était prestigieuse et renommée. On possédait une grande exploitation de coton qui nous assurait un avenir plus que radieux, dans notre immense demeure à la Nouvelle-Orléans. Et puis un jour, tout a basculé, et on a absolument tout perdu. Des générations de Turnbull ont essayé tant bien que mal de redorer le blason de notre famille, mais en vain. Comme une espèce de malédiction. Ou un retour de karma. » Car ce que tu ne dis pas, c'est que les Turnbull n'ont jamais eu un sens de l'honneur très aiguisé. Esclavage, racisme, KKK, tant de choses que toi tu renies depuis toujours et qui te font horriblement honte. « Quand j'étais jeune, j'avais rien. Absolument rien. Pas d'argent, pas de grande maison, pas même d'avenir, si l'on s'en tenait à l'échelle sociale. Mais mes parents ont tout fait pour que je sois celui qui sorte les Turnbull de leur longue traversée du désert. L'espèce d'élu d'une dynastie disparue dans l'oubli. Alors, évidemment, j'ai pris mes responsabilités et je me suis donné tous les moyens de réussir. J'ai fait passer mes études avant tout le reste, sacrifiant au passage ce qui était commun aux autres jeunes de mon âge. Pour y arriver, je suis allé jusqu'à commettre des actes dont je ne suis pas très fier, mais qui m'ont permis d'être là où j'en suis maintenant. Chef d'entreprise avec mille idées en tête pour étendre son empire. Tout ce que je possède aujourd'hui, je le dois à ma volonté, à mon ambition, et à mon acharnement au travail. Je ne prétends pas être parfait, loin de là, mais j'ai quand même des valeurs qui me sont importantes. » Est-ce qu'elle comprend où tu veux en venir ? D'un geste de la tête, tu désignes Hamilton, encore dans les vapes sur la table, attendant sans le savoir un sort qui ne dépendra peut-être que de toi. « Hamilton, je peux pas te laisser le tuer. Ce serait à l'encontre de ce je suis, et je refuse de trahir ce pour quoi je me suis battu toutes ces années. J'ai joué le jeu sans tricher, et j'aimerais continuer sur cette lancée. » Pas d'argent sale, pas de magouilles, pas de tricheries. Turnbull Corporation c'est toute ta vie, et t'as toujours voulu respecter les règles pour être respecté toi-même. Peut-être qu'elle comprendra, peut-être qu'elle comprendra pas. Mais au moins, t'auras été entièrement honnête avec elle. Et c'est ça aussi, quelque part, construire une relation.
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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyVen 27 Mar - 10:49

the darkest hours of the nightCet homme tu voulais le faire souffrir, le faire hurler, le terroriser, le terrifier, l'humilier... Abréger sa misérable existence dans une lente et délicieuse agonie. Non, en fait tu voulais regarder... Tu voulais voir Cain lui infliger tous ces tourments, tu en salivais d'avance. L'éclosion du papillon qui deviendrait ton égal à bien des égards. Transmettre ta cruauté et ta noirceur, la faire déferler sur le monde tel un tsunami de lamentations et de souffrances... Tout cela allait bien évidemment au delà de Cain, de cette soirée, de cet homme négligemment posé comme centre de table et qui, au fond, n'avait aucune espèce d'importance à tes yeux. Qu'il meurt ou non ce soir, tu n'en avais strictement rien à foutre. Tu aspirais à tellement plus et c'était là, à moindre échelle, un premier essai. Jamais auparavant tu n'avais tenté d'initier qui que ce soit à tes méfaits. Tu aimais en jouir en solitaire, en être l'actrice et la spectatrice privilégiées. C'était donc là un double cadeau que tu offrais à Cain. Celui d'obtenir une digne vengeance mais aussi celui de partager avec toi un moment encore plus intime que le sexe. Ôter une vie était de loin l'expérience la plus profonde que tu connaissais, celle où tu te dévoilais le plus. Certes tu avais déjà tué devant des yeux indiscrets, tu n'étais pas contre avoir parfois du public, mais jamais tu n'avais accepté de partager l'expérience de manière aussi fusionnelle, de partager l'acte en lui même. C'était pourtant cela que tu désirais en briguant la place du Crone. Ton âme serait alors liée à une armée entière qui sèmerait souffrance et mort sur son passage. Et tout cela, en ton nom, sous tes ordres. Cette simple idée t'emplissait d’excitation et de convoitise. Oui, tu voulais ressentir cela, cette puissance, ces ténèbres infinies... Bien sûr ton dessein n'était pas de détruire l'humanité ou de l'asservir... oh cela non... Avec qui t'amuserais-tu s'il n'y avait plus personne à tourmenter, à torturer, à manipuler ou à tuer? Avec qui comploterais-tu? Qui trahirais-tu? Tu trouvais cela tellement stupide de vouloir anéantir les humains alors qu'ils étaient votre principal source de divertissement. En cela tu étais donc en grand désaccord avec nombre de super vilains, puisque c'était ainsi que l'on vous appelait.

C'était simple Siobhan, ton ambition était simple. Tu voulais être une Reine. Une Reine de l'Enfer, une Reine des Ténèbres. Tu voulais que l'on te vénère, que l'on te craigne. Tu voulais t'élever et faire parti de ceux qui tiraient les ficelles pour jouir de tous les bénéfices sans restriction, aucune. Tu étais déjà dans l'excès avant même d'y parvenir. Cette mise en scène, ce manoir, cette robe, cette musique... Rien n'était assez démesuré pour toi. Tu n'étais pas une femme ordinaire, tu ne méritais donc pas un traitement ordinaire. Tu ne t'imposais plus aucune limite comme autrefois, tu faisais simplement ce que tu avais envie quand tu en avais envie. Tu te fichais de ce qu'en penserait les autres, qu'ils te jugent, ça les occuperait. Pendant ce temps là, toi tu prenais ton pied. Un pied total. Assise, tu observais donc sagement la réaction de Cain... Tu doutais qu'il puisse réellement basculer dans un tel degrés de noirceur mais tu voulais voir, tu voulais savoir, être fixée. Tu percevais alors dans son regard la surprise, à la fois agréable et désagréable... Le tien s'éteignait, il n'avait pas besoin de parler, tu avais compris. Tu étais déçue, c'était une évidence, mais tu ne lui en voulais pas. Tu t'y attendais. Cain se lançait alors dans un long récit fascinant, celui de son histoire. Ce n'était peut être pas de la manière que tu l'avais espéré, mais tu étais finalement comblée. Tu oubliais complètement cet homme sur la table, tu oubliais le manoir, tes ambitions, ton désir... Tu n'avais d'yeux que pour Cain, tu buvais ses paroles. Tu enregistrais et assimilais chacune des informations qu'il te délivrait, tu ne les oublierais jamais. Tu appréciais grandement ses confidences spontanées. Il essayait de t'amener la chose de la manière la plus correcte et raffinée qui soit mais tu avais déjà compris depuis longtemps. Tu le laissais cependant finir, admirant l'homme qu'il était, si différent de tous les autres que tu connaissais. Une fois qu'il eut fini de parler, tu esquissais un sourire amusé. Tu te levais pour te retrouver à sa hauteur, dévoilant ta silhouette parfaitement épousée par la dentelle et la soie. Tu plongeais alors ton regard dans le sien, ton sourire disparaissant complètement pour laisser place à un visage froid et fermé. La musique derrière vous cessait, les flammes s'éteignaient, l'obscurité vous enveloppait. Seuls les chandeliers sur la table vous permettaient encore de vous entrevoir. L'atmosphère avait changé, oppressante, dérangeante, inquiétante.

« Serais-tu prêt à te dresser contre moi et mes ambitions Cain? »

Tu te téléportais de l'autre côté de la table, te penchant dangereusement vers Hamilton, encore endormi.

« Si je le tuais, là, maintenant, sous tes yeux... que ferais-tu? »

Tu te téléportais à nouveau devant Cain, posant délicatement tes mains sur son torse.

« Tu pourrais me faire du mal?... »

Demandais-tu en faisant la moue. Tu mordillais ta lèvre inférieure, cette idée n'était pas pour te déplaire. Tu aimais les relations... mouvementées. Tu te souvenais alors de cette nuit terriblement sanglante avec Keyvan. Celle où vous vous étiez affrontés dans un combat brutale, bestiale, avant de ne faire plus qu'un dans une étreinte des plus passionnées et tumultueuses. Un souvenir mémorable qui t'arrachait encore aujourd'hui des frissons incontrôlables. Cain serait-il capable d'une telle violence à ton égard? D'une telle spontanéité? Peu importait la réponse en fin de compte, tu aimais varier les plaisirs... Cain était Cain et tu l'appréciais pour cela. Qu'il soit doux, brutale, tendre ou ferme. Tu n'avais pas besoin qu'il soit comme un tel ou comme un autre, tu avais juste envie qu'il soit lui. C'était pour cela que tu le poussais ce soir, tu voulais qu'il se dévoile enfin complètement, qu'il te livre encore cette nuit une nouvelle part de lui. C'était déjà chose faite avec ce récit mais tu en voulais plus. Tu laissais alors tes mains glisser jusqu'à la ceinture de son pantalon... Avide de bien d'autres plaisirs... Curieuse de voir s'il allait t'arrêter, te neutraliser... ou bien au contraire te suivre et t'encourager. Tu ne pensais déjà plus à Hamilton, tu ne voulais plus que Cain, juste Cain. Tu ne mettais pas de mots sur ce que tu ressentais. Tu ne lui avouais pas que tu acceptais d'épargner la vie d'Hamilton parce qu'il te le demandait. Tu voulais laisser le doute s'immiscer en lui et voir comment il pourrait agir en une telle situation de désaccord. Tu brûlais d'impatience...

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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyJeu 2 Avr - 17:16


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La carte de la sincérité vient d'être jetée sur le tapis vert où se déroule la partie de poker de votre soirée. Rien d'un bluff, c'est sans barrière que tu t'es ouvert à elle, dévoilant pour la première fois de votre relation une grosse partie de ta vie. Une profondeur injectée à votre lien ambigu et particulier, sans lui avoir demandé la permission, jugeant par toi-même qu'il était peut-être grand temps de passer au stade supérieur de ce qui ressemble de moins en moins à une connexion superficielle. Après tout, ne vient-elle pas de t'inviter dans sa demeure ? Dans le pays de son cœur ? C'est finalement à armes égales que vous jouez sur ce terrain là, bien que tu sois celui avec le plus à perdre – et à commencer par ta propre vie. Parce que Siobhan pourrait décider d'un claquement de doigt d'échanger ta place avec celle d'Hamilton, pour faire de toi sa nouvelle distraction de la soirée. Une contrariété que tu pourrais payer au prix fort. A moins que ta stratégie soit la bonne ? En misant sur sa volonté d'apprendre à mieux te connaître, tu viens de sceller ton propre sort, et c'est souffle coupé que tu l'observes se rapprocher de toi. Quel étrange mélange d'excitation et d'appréhension. Ça te plait de jouer ainsi avec son feu démoniaque, ça te pousse à te surpasser, et à accomplir un challenge encore inégalé. Tu ne doutes pas être complètement différent de ses autres relations. Après tout, tu n'es ni plus ni moins qu'un homme mortel, sans autre ambition que de mener ta compagnie au succès. T'as pas envie de conquérir le monde, ni d'assoir ta toute-puissance sur tes semblables, tu veux simplement apporter ta pierre à un édifice sur le point de s'écrouler. Tuer pour réussir n'est pas dans tes objectifs – outre une exception très particulière – et c'est probablement là l'une de tes rares limites. Alors quoi qu'il advienne ce soir, tu ne laisseras pas Siobhan prendre l'âme d'Hamilton sans broncher. T'es manipulateur, arrogant et rancunier, mais tu n'as rien d'un lâche. Tu ne fuis pas devant l'adversité, tout autant que tu ne laisses jamais personne t'intimider. Pas même une banshee avide de sang.

Enfin, presque. Difficile de rester stoïque face à ce changement drastique d'ambiance. Le froid a remplacé la chaleur des flammes, la musique ne couvre plus vos souffles, et son visage n'a plus rien de la femme aguicheuse d'il y a encore quelques minutes. Et tout ça, tu le sais, c'est pour te déstabiliser et te pousser jusqu'à ton dernier retranchement. Elle est douée, Siobhan, ça ne fait aucun doute, mais ce ne sera pas suffisant pour te faire plier. T'as ton cœur qui manque des battements, et tes mains deviennent moites, mais pas une seule seconde tu ne détournes ton regard du sien. Elle joue avec toi, habilement, usant et abusant du moindre de ses atouts pour aller jusqu'au bout de son test. Lui faire du mal ? C'est donc ça ce qui lui plait ? Sous ses airs de dominatrice ce qu'elle préfère finalement c'est se faire malmener par ses amants ? Ou simplement trouver un équilibre parfait entre les deux ? Plusieurs fois tu as partagé ses draps, mais il y a encore tant de choses que tu ignores sur elle et sur ce qui peut bien se passer dans sa tête. « Je ferais ce que je dois faire pour t'empêcher de le tuer. » Ou du moins, essayer. Et c'est sans sourciller que tu résistes à son emprise de plus en plus palpable. De plus en plus envoutante, alors même que ses doigts s'attèlent à chercher la boucle de ta ceinture. Est-ce une nouvelle tentative de te faire plier ?  « Si tu le tues, tu me perds. » Parce qu'il te sera impossible de faire semblant. Parce que ce qu'elle était à tes yeux changerait radicalement. Tu ne nies pas son côté sombre, et tu n'ignores pas non plus de quoi elle est capable, mais il y a une différence entre ce qu'elle est sans toi, et ce qu'elle est avec toi. Et évidemment, ce qui t'importe, c'est la Siobhan de vos moments partagés. Celle avec qui tu joues un jeu de séduction toujours plus poussé, celle à qui tu viens de confier les secrets de ton existence, celle à qui t'as envie de plaire. C'est elle que tu veux avec toi ce soir. Aucune autre version d'elle-même.

Dans cette valse sensuelle et macabre, il te reste une dernière carte à jouer. Une carte que tu n'imaginais pas utiliser de cette façon et encore moins maintenant, mais elle est tout ce qu'il te reste pour tenter de renverser définitivement la tendance. « Tu me dois encore un gage. Et ton gage est de jouer selon mes règles ce soir. » Voilà. Et tu sais qu'elle ne se dédouanera pas. Tout autant que toi, Siobhan aime relever les défis, et ne plie jamais face à la difficulté. Tu n'as aucune envie de t'opposer à elle, mais elle ne te laisse pas d'autres choix. Et désormais, ça ne tient plus qu'à elle de changer la donne. De prendre la décision finale. En attendant, pas du genre à laisser l'ambiance retomber, pour appuyer ton défi et lui montrer ce que c'est que de jouer à ta façon, tu la soulèves pour la déposer ensuite sur la table. Tu t'en fiche d'Hamilton. Il était la raison première des retrouvailles prolongées de cette soirée, mais maintenant, tout ce que t'aimerais, c'est pouvoir l'oublier. Doucement, tes mains viennent glisser le long de ses cuisses, ôtant chaque fois un peu plus le tissu qui les recouvre. Toujours plus haut, bien moins sagement que dans la cuisine tout à l'heure, tout en rapprochant tes lèvres des siennes, pour sceller d'un baiser votre nouvel accord. Oublier l'autre abruti pour ne vous consacrer qu'à vous. Vous êtes dans un endroit somptueux, elle a tant de choses à te montrer, pourquoi perdre plus de temps encore ?
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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyDim 5 Avr - 12:26

the darkest hours of the nightCain pouvait-il réellement te faire du mal? Pouvait-il vraiment s'en prendre à toi? Pour une cause qui lui tenait à cœur, tu n'en doutais pas une seule seconde... Il avait été très clair sur le sujet et tu voyais bien dans son regard qu'il n'était pas entrain de bluffer. Mais y prendrait-il du plaisir? Le même que toi lorsque tu arrachais un cœur à main nue ou que tu brisais une colonne vertébrale par pure esprit de vengeance? Prendrait-il autant de plaisir que toi lorsque tu torturais tes victimes ou que tu les laissais mourir dans une lente et terrible agonie? De cela tu en doutais fortement. Il y avait une grande différence entre prendre un plaisir consenti dans la soumission et la douleur contrôlée... et prendre du plaisir dans la véritable souffrance et la cruauté. Tout le monde n'avait pas les épaules pour le supporter et c'était mieux ainsi. Sans cette retenue et cette peur de sombrer dans ses plus noirs démons. Sans ces bonnes manières et la morale qui dictait au plus grand nombre de rester du bon côté de la barrière... Et bien le monde ne serait plus que chaos et violence. Il n'y aurait donc plus aucun intérêt à vouloir l'instiller. Tu t'ennuierais ferme. Heureusement pour toi, ce n'était pas le cas et cette différence de plaisir, toi tu savais la faire, tu savais l'exercer et la savourer à sa juste valeur. En cela vos chemins s'éloigneraient fatalement un jour ou l'autre car tu te vouais à un avenir encore bien plus sombre. Il était inévitable que tôt ou tard Cain et toi soyez confrontés l'un à l'autre, brisant le lien qui vous unissait encore en ce jour. Toi tu saurais en faire abstraction, tu aimais osciller entre haine et plaisir, tu n'hésitais d'ailleurs pas à pactiser charnellement avec l'ennemi quand l'occasion se présentait. Un plaisir inimitable, incomparable que celui de coucher avec un homme qui veut votre peau autant que votre corps. Mais Cain... saurait-il passer au dessus de tout cela. S'il voyait ton vrai visage, s'il te voyait faire ce que précisément il disait ne pas vouloir te voir faire? Saurait-il en faire abstraction pour poursuivre votre relation intense et dangereuse? Ou te tournerait-il définitivement le dos? Toutes ces questions envahissaient ton esprit tandis que tes mains poursuivaient lentement leur descente vers la boucle de sa ceinture, vers l'objet de toutes tes convoitises ce soir...

Il n'avait pas peur de toi, très bien... Il ne baissait pas le regard, il te tenait tête, mieux encore... L'excitation n'en était que décuplée et tu n'y tenais plus. Ta respiration devenait plus rapide, chaque infime parcelle de ton corps l'appelait à venir à toi. Sa réponse, ses mots... Tu esquissais un sourire. Tu avais presque envie de tuer Hamilton finalement, juste pour voir de quoi était capable Cain lorsqu'il devait faire ce qui devait être fait. Cette expectative avivait ton désir. Mais justement, et il l'avait clairement formulé, si tu faisais cela, tu le perdais. Impensable. Tu ne voulais pas le perdre. Tu ne savais pas réellement pourquoi et rares étaient les personnes, hommes ou femmes, pour qui tu ressentais cela. Tu ne te souciais généralement que de toi... ou du moins essayais-tu de t'en convaincre. Mais entendre ces mots dans sa bouche, le perdre... Tu en tressaillais. Non, lui, tu ne voulais pas le perdre. Pire que la mort, le fait de le savoir en vie et loin de toi, inaccessible, interdit. Tu n'étais pas amoureuse de Cain, ça c'était une certitude, mais il y avait néanmoins un lien puissant et mystique entre vous. Un lien encore inexplicable. Un lien que tu voulais explorer, un lien que tu voulais faire perdurer. Tu n'imaginais tout simplement pas ta vie actuelle sans lui, sans la possibilité de le voir, de le toucher. Mais tu savais aussi, au plus profond de ton être, de ton âme meurtrie et obscurcie par le mal à l'état pur, que toi, Siobhan McDougal, tu serais capable du pire s'il était amené à se dresser contre toi. Oh... pas pour une chose aussi futile que la mort de ce bourgeois sans intérêt. Mais s'il se dressait par exemple entre toi et ton ascension, tu pourrais le balayer d'un revers de la main sans même une seule hésitation. Tu le savais car telle était ta véritable noirceur. Sous tes airs de femme fatale et de moindre mal, on en oubliait souvent de quoi tu étais réellement capable. Nombreux étaient ceux et celles que tu avais arraché à la vie et ce n'était à tes yeux qu'un début. Tu ne voulais pas ajouter Cain à la longue liste mais toi aussi tu savais que tu saurais faire ce qui devait être fait... s'il ne t'en donnait pas le choix. Et tu espérais au plus profond de toi ne jamais avoir à y être confrontée.

Lorsque Cain avait évoqué la possibilité de le perdre, tu t'étais stoppée net dans ton mouvement, lâchant cette foutue boucle pour plonger ton regard dans le sien. Tu ne dégageais aucune émotion, ni peur ni satisfaction. Tu ne laissais rien paraitre de ton questionnement intérieur ou de tes doutes sur l'évolution future de votre relation. Relation qui ne ferait assurément que se complexifier avec le temps. Il abattait alors ce qu'il devait considérer être sa dernière carte, alors que tu avais déjà décidé d'épargner Hamilton pour lui, uniquement pour lui. Le fameux gage. Tu devrais respecter ses règles ce soir. Tu étais, malgré ce que beaucoup pensaient, une femme d'honneur, et tu respecterais donc son souhait. Tu esquissais un large sourire, séduite et amusée. Point besoin de parole pour faire comprendre que tu y consentais. De toute manière, il ne te laissait pas le temps de prononcer un seul mot. Il te soulevait sur cette table avant de glisser ses mains le long de tes cuisses, ta tête basculait en arrière de plaisir. Tu avais tant espéré qu'il fasse cela, qu'il prenne littéralement les choses en main, qu'il te montre, qu'il te prouve qu'il savait faire la part des choses. Il te désirait encore malgré cette facette de toi que tu lui avais sombrement révélé et tu ne le désirais donc qu'encore plus. Comme s'il possédait un mystérieux mode d'emploi, il savait t'utiliser et te mener là où il voulait. Il était un merveilleux, un exquis adversaire. IL savait comment te parler, il savait comment te prendre et cela n'était vraiment pas donné à tout le monde. En cela tu ne l'appréciais que d'avantage. Enfin un homme à ta hauteur, ils se faisaient de plus en plus rare ces derniers temps. Cain t'embrassait alors avec ce tu croyais percevoir comme une passion dévorante. Tu l'embrassais toi aussi, langoureusement, sensuellement. Vous aviez envie de ce moment depuis la première seconde où vous vous étiez retrouvés dans cette misérable fête. Vous aviez savamment orchestré tout cela, vous aviez fait monter le plaisir, vous titillant l'un l'autre dans un jeu dangereux et troublant. Tous tes sens explosaient et le plaisir était décuplé. Ce baiser était absolument divin, comme tous les baisers de Cain. Il était expert dans ce domaine, comme dans bien d'autres te conçernant d'ailleurs. Tu glissais tes mains avec plus de vigueur dans le creux de ses reins, remontant jusqu'à ses épaules solides et musclées qui te faisaient à nouveau tressaillir. Tu enserrais tes cuisses autour de ses hanches le ramenant toujours plus près de ton corps bouillonnant de désir.

Soufflant le chaud et le froid, tu stoppais ce début d'étreinte prometteur en retirant tes lèvres de celles de Cain. Tu le repoussais alors légèrement en posant tes mains sur son torse. Tu imposais une distance minime, mais concrète entre vous. Tu le gardais néanmoins entre tes cuisses, tu ne voulais pas qu'il t'échappe, tu voulais poursuivre cette danse, le grand final. Tu voulais garder le contact. Avec souplesse et sensualité, tu te laissais basculer en arrière, te retrouvant en position allongée. Tu lui étais totalement offerte et soumise. Tu le saisissais alors par le col de sa chemise afin de le ramener doucement vers toi, tout en prononçant quelques mots en sumérien. Dans une légère brise mystique, Hamilton disparaissait. Tu ne l'avais pas tué, juste renvoyé d'où il venait sans qu'il n'ait le moindre souvenir de toute cette soirée. Il croirait probablement avoir pris une bonne cuite et s'être pris les pieds dans l'escalier. En vrai, t'en avais rien à foutre de ce qu'il pourrait croire ou penser, il ne se souviendrait absolument pas de toi et c'était tout ce qui comptait. Maintenant vous n'étiez plus que tous les deux, Cain et toi... et une seule question te brûlait les lèvres.

« Alors? Qu'elles sont tes règles? »

Tu le prenais au pied de la lettre, tu ne ferais désormais plus que ce qu'il t'ordonnerait. Toi qui étais bien souvent dans le rôle de la dominatrice... cela te changeait. Tu devais avouer que ce n'était pas désagréable, c'était même plutôt très excitant. Ses désirs devenaient littéralement des ordres.

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MessageSujet: Re: the darkest hours of the night (siobhan)   the darkest hours of the night (siobhan) EmptyJeu 9 Avr - 17:19


the darkest hours of the night


Si elle te veut vraiment, Siobhan, elle te prendra tel que tu es. Et c'est probablement là le plus gros challenge de votre relation. Car avant ce soir, ce que vous partagiez n'engageait strictement à rien. Des va-et-vient dans vos vies respectives autant que dans le lit, sans jamais quoi que ce soit pour entraver ou bousculer cette simplicité. Une alchimie évidente, certes, mais rien de plus que des amants, pas même des amis. Jusqu'à ce pas en plus dans l'intimité, où l'un après l'autre vous avez donné plus que ce dont vous étiez capable ordinairement. Tu lui as fait assez confiance pour lui confier tes envies revanchardes, et elle en a fait tout autant en t'amenant ici. Tu lui as conté ton histoire, et elle a voulu t'offrir ta vengeance sur un plateau d'argent. Et c'est déroutant cette nouveauté, parce que tu ne te souviens pas de la dernière fois où tu es allé aussi loin avec quelqu'un. Où tu as eu envie de le faire. T'es le genre d'homme qui se contente de plaisirs passagers, souillant des draps que tu ne retrouveras plus jamais, et arborant des sourires qui ne trahissent en rien tes véritables et troubles intentions. T'es un fantôme, un courant d'air, l'eau qui coule entre les doigts. Tu prends et tu jettes. Tu souilles et tu rends. Pas à un seul moment tu n'as eu l'envie de rester un peu plus longtemps. Aucune n'est parvenue à faire naitre un désir plus fort et profond en toi. Rien que des soupires éphémères. Et évidemment que tu en as subi des retours de bâton, car nul ne peut cacher son visage sans voir un jour le masque se craqueler. Tu lui as dit que t'avais des règles, mais ça ne fait pas pour autant quelqu'un de bien, loin de là. Mais Siobhan, tu sais que cette facette là elle s'en fiche, parce qu'elle n'attend strictement rien de toi. Ou du moins, pas ce que toutes les autres attendent. Ta noirceur, ton imperfection, c'est ce qu'elle aime. Et maintenant tu comprends qu'elle est prête aussi à accepter tes plus beaux côtés. Un tout. Un ensemble. Pour la première fois depuis votre rencontre, tu lui offres tout de toi. Toutes tes apparences. Et elle les accepte toutes. Une nouvelle étape a été franchie, et t'es déjà impatient de connaître la suite.

Ce que tu veux contraste avec la lubricité de tes gestes. Bien sûr que t'as envie d'elle, mais pas que. Plus maintenant. Ce que vous venez de toucher du doigt suscite ton intérêt et ton excitation, et aucun doute qu'après cette nuit là, vous vous retrouverez pour cette fois peut-être y mettre un mot. Une définition qui n'apparaitra sûrement dans aucun dictionnaire, mais qui sera vous sans hésiter. Et ça te plait de ne pas encore trouver, parce que ça veut dire explorer encore un peu plus ce qui vous unit, pour un jour, en percer le mystère. Pas qu'une attirance. Pas qu'une adrénaline. Pas qu'une simple connexion entre amants. Mais demain. Car tu n'as désormais plus aucune autre priorité que celle de t'enivrer de ses lèvres. La main glissée dans son cou, tu n'as de cesse de la ramener à toi, désireux de toujours plus de profondeur. Ce n'est pas brutal, c'est juste intense. Le jeu aura été poussé jusqu'à son paroxysme, celui que vous allez atteindre ensemble à même cette table. Aucun plat ne pourrait te donner plus envie que son corps à ta merci. Et Hamilton n'est désormais plus qu'un lointain souvenir. Retourné d'où il était venu, ta revanche n'aura peut-être pas été accomplie, mais ce que tu as trouvé à la place est bien plus satisfaisant, et pour rien au monde tu ne l'échangerais. Ce soir il ne s'agit plus de rancoeur et de fierté à honorer, mais de caresses lascives et de confessions inattendues.

Tu te laisses doucement entrainer pour finalement prendre ta place définitive au-dessus d'elle, attrapant à nouveau ses lèvres pour un autre baiser. Plus tendre, cette fois-ci, car rien ne vous oblige à n'explorer qu'un seul aspect de cette danse charnelle alors qu'il en existe tant d'autres. Tes règles ? Justement, il n'y en a pas. Ce n'est pas toi qui va les dicter, c'est vos désirs, vos envies, la réaction de vos corps sur l'instant. Rien qui ne puisse s'exprimer ou se déterminer maintenant. « Je vais te montrer. » Tu commences par lentement faire glisser sa culotte le long de ses cuisses, pour continuer d'alimenter la flamme. Avant de défaire cette ceinture qui t'aura tant torturé. Un jeu qui se poursuit jusqu'à l'union complète. Là, dans la continuité de ce que vous avez instauré ce soir. Un corps que tu connais pourtant, mais que tu découvres sous un autre jour. C'est toujours différent, quand l'intime se mêle à la chair. Un mélange inédit dont tu veux pleinement profiter. Ce n'est pas qu'une simple femme magnifique. Ce n'est pas qu'une simple aventure. C'est la communion du mal et du beau, aussi bien chez l'un que chez l'autre, et qui renforce l'échange indécent des corps. C'est la confiance qu'elle a en toi qui intensifie les soupires. Le cadeau qu'elle t'a fait qui rythme la cadence. Bien sûr, il restera plusieurs marques impudiques sur vos peaux après vous être donnés aussi fort, mais elles s'estomperont, à la différence de cette nouvelle dimension dans votre relation.


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