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 (Barry) Nobody said it was easy

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Iris West


Iris West

human being

Messages : 202
Date d'inscription : 31/03/2020
Face Identity : Emilia Clarke
Crédits : (lilousilver-av) - (astra-codes sign) - (tumblr)
(Barry) Nobody said it was easy 8c2eadc168bf87e4a1d50d7ab24933215c21b29a
Age du personnage : Trente trois années que la fleur éclos et fleurie.
Ville : La ville qui grouille, qui illumine de ses flash, Central City demeure l'endroit où elle se sent en sécurité.
Profession : Cet emploi qui lui permet d'être qui elle est, qui la passionne et l'emmène vers ce dépassement de soi constant. Elle est fière d'être une journaliste à part entière.
Affiliation : Un lutin rouge aux antennes d'éclairs a eu raison de sa dévotion à jamais.
Compétences/Capacités : (Barry) Nobody said it was easy GzhJETdl_o
- Vulnérable humaine avec ses qualités et ses défauts
- Esprit aiguisé pour mieux rédiger ses articles
- Curieuse invétérée pour fouiner les moindres détails
- Forte capacité à savoir pardonner qu'une seule personne d'être en retard et lui trouver des excuses
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Situation Maritale : En couple avec le plus grand héro de Central City, même si beaucoup ne le considèrent plus à sa juste valeur.









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MessageSujet: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptySam 4 Avr - 17:58



No one ever said it would be this hard.

Bartholomew Allen & Iris West

Le soleil frappe sur le store du bureau. Ces rayons essaient de transpercer l’amas de plastique avec acharnement et pourtant la bataille est vaine. Néanmoins, il persiste, renvoie de sa chaleur la plus pure pour rappeler de son existence. Sa luminosité est tamisée aussi, cependant, elle combat contre cette force elle aussi. Les bruits de doigts qui pianotent un clavier révèlent la nature de l’occupation de la jeune femme. Sa rédaction est intense, à même de dévoiler ce qu’elle a elle-même pu confronter depuis son réveil. Les questions subsistent, notamment ce « pourquoi » qui rapporte bien des déterminations dont elle est prête à lever le voile du mystère. Certains détails lui échappent encore, ses sourcils se froncent alors que les mots lui manquent pour terminer sa phrase. Comment reconnaître l’évidence alors que le néant s’est abattu froidement sur le monde dans lequel ils vivent ? Les productions essaient de retrouver une cadence mais le délai leur rappelle la brutalité de la vérité. Le manque à gagner va probablement en faire mettre les clés sous les portes de beaucoup, l’injustice s’est immiscée dans le spectre du quotidien tel un poison incurable. Ses yeux bleus se redressent pour quelques secondes, essaient de capter les indices donnés par le soleil derrière le store, son nez se retrousse légèrement au moment où ses sourcils se froncent. Et puis, l’inspiration lui revient, l’assène d’un coup pour la plonger à nouveau dans la rédaction. Pour quelques minutes seulement c’est ce qu’elle songe. Pour plusieurs heures, voici la réalité témoignée par l’astre dont la luminosité s’évanouie doucement. Iris se sent transportée l’espace de quelques secondes. Son subconscient lui rappelle une odeur familière de ces gaufres partagées avec sa mère. Le sourire se dessine dans le coin de ses lèvres fines et déjà elle enregistre son écrit pour l’envoyer par mail à son supérieur. Elle espère qu’il le publiera dès le lendemain, mais en attendant ses doigts s’empressent de rattraper son téléphone portable. Si elle appuie rapidement sur l’icône verte indiquant l’appel à passer, son doigt reste suspendu devant le prénom qu’elle n’a plus prononcé depuis un certain temps. Son sourire s’efface face à ce triste constat et en même-temps bien réel. Elle ne l’appelle plus depuis plus d’une semaine. Mais elle n’arrive pas à se faire une raison. Ou était-il ? Pourquoi avait-il disparu de cette manière ? Evanoui comme ce soleil derrière le store, bien que lui ne se levait pas le lendemain. Sa tête se secoue légèrement pour la ramener à la réalité et finalement son doigt fait descendre la liste de ses contacts pour appuyer sur celui de « Papa ». La conversation qui en découle est pareille à celle qu’ils échangent au quotidien, mais au moins ils se rassurent d’être en bonne santé.

L’astre décroit toujours à l’extérieur. Ses yeux la démangent des suites de cet enfermement trop intense de la journée. Aussi se décide-t-elle à rassembler ses affaires et retrouver veste et sac pour quitter son lieu de travail. L’air printanier anime ses poumons, lui rappelle combien la vie mérite d’être respectée et défendue pour chacun. La ville fourmille à nouveau, fidèle à ce brouhaha d’avant l’évènement, fidèle à ce désir de n’en ressortir que plus grand. Parce que la nature humaine est ainsi faite. Se relever, peu importe les peines et douleurs connues, ils se redressent à chaque fois et continuent. Iris ne déroge pas à cette règle et ramène la hanse de sa sacoche sur son épaule avant de se fondre dans la masse. La sortie de métro n’est pas si éloignée, elle décide de marcher pour récupérer celle qui se présentera devant elle plus tard. Son regard s’arrête devant l’un des grands écrans de la ville. L’image de Flash avec le message « Central City abandonnée de son héros » l’oblige à lever les yeux au ciel, gage de son exaspération. Le héros doit probablement avoir plus important à régler que revenir sur sa ville de prédilection. Voici les pensées qui interpellent la jeune femme avant que sa route ne continue.

L’une des devantures l’oblige à s’arrêter. Intriguée par l’un des objets placés en exposition : une boule de neige renfermant les plus grands buildings de la ville. Ses yeux bleus détaillent la miniature dont la neige ne menace pas encore les sommets et un sourire naît. Wally. Le garçon apprécierait certainement le geste, même si le cadeau n’est qu’une broutille. Sa main se pose sur la porte vitrée de la boutique, cependant, la silhouette en miroir l’arrête dans sa course. Son cœur bat déjà à tout rompre contre sa poitrine, naturellement et très rapidement, son visage se détourne de son intention première pour regarder derrière elle. La déception la frappe de plein fouet. Le visage inconnu l’interpelle pour lui demander si tout va bien. « Tout va bien, veuillez m’excuser. » Sans attendre une quelconque réponse, elle pousse la porte vitrée et effectue l’achat. Il lui faut plusieurs pas à l’extérieur pour parvenir à retrouver une certaine contenance. Jusqu’à ce qu’ils ne finissent par devenir plus rapides. « Tu n’es qu’une idiote. » Son souffle révèle son agacement en plus de cette même déception qui l’envahie encore. Finalement, elle choisi la prochaine sortie de métro pour rejoindre au plus vite son appartement. Le soleil dans son dos, voilà qu’elle s’engouffre dans ce nouveau fourmillement. Et cette fois, l’intuition lui indique de remonter les escaliers. Sans qu’elle ne puisse se l’expliquer, elle répond à cette dernière pour retrouver l’extérieur. C’est alors que de l’autre côté de la rue, elle le voit. Le reconnaît immédiatement. Le choc est tel qu’elle ne sait plus si elle doit bouger, avancer, rebrousser chemin, se perdre dans la foule comme lui l’avait fait. Mais ce doute lui échappe aussi vite qu’il est arrivé. Son impulsivité anime ses jambes, accélère son pas jusqu’à courir à petites foulées pour rejoindre le prochain passage piéton. A vrai dire, elle ne sait pas si il l’a vu de son côté, mais elle compte forcer le destin. « Tu vas pas m’échapper. » Sa détermination lui fait esquiver quelques capots de voitures arrêtées le long de la rue. Elle traverse le bitume, rejoint le trottoir parallèle et essaie de lui emboîter le pas. « Barry ! » Sa voix est couverte par le klaxon d’un bus dans le bas de la rue. Mais ne l’empêche pas de réitérer son appel. « Barry ! » Cette fois, elle le sait, il l’a entendu. Et même si elle ne sait pas quelle réaction adopter une fois devant lui, Iris ne lâche en rien la vitesse de ses pas, détermine à recevoir des explications pour son absence.

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Bartholomew Allen


Bartholomew Allen

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Face Identity : Sam Heughan.
Crédits : Clarky ; starfire
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Age du personnage : 35 ans.
Ville : Central City.
Profession : Agent de la police scientifique de Central City; superhéros.
Affiliation : Justice League.
Compétences/Capacités : (Barry) Nobody said it was easy Tumblr_pgvzt4jX8R1sja44to8_r1_500

Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
x représentant terrien de l'espoir pour les Blue Lanterns

The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
x voyage dans le temps et altération du cours du temps
x voyage entre dimensions

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- FAMILY -
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Situation Maritale : Célibataire mais amoureux de la même femme depuis des années. Grand père de Bart.









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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyDim 5 Avr - 22:48

Iris &
Barry

Nobody said it was easy

Peureux. Voilà un mot qu'il ne pensait avoir à utiliser pour se qualifier. Et pourtant, Barry devait bien se rendre à l'évidence. Il était peureux. Effrayé par toutes ces choses qu'il pensait contrôlées mais qui pourtant continuaient de lui échapper complètement. Et ce depuis déjà une très grosse semaine. Avec un soupir, le scientifique poussa ses dossiers du coude et aplatit son front contre le verre de son bureau. Même retourner au travail n'avait pas suffit à l'apaiser et à lui redonner un sens de normalité. Premièrement, il voyait tout autour de lui des visages longs comme dix pieds qui en disaient long sur l'état de santé de son propriétaire. Mais pire encore, il y avait tout simplement des visages qu'il ne voyait plus. Des personnes, des collègues qui étaient aux abonnés absents depuis le retour sur leur terre. Il n'était pas bien difficile de comprendre ce qui leur était arrivé et la raison pour lesquelles ils n'étaient plus là. Ne seraient jamais plus là. Ni pour travailler. Ni pour rire. Ni pour vivre. Deuxièmement, il n'arrivait plus à se concentrer sur tien d'autres que sur ce qu'il était malencontreusement devenu : un danger. Pour lui même mais surtout pour les autres. Une semaine qu'il s'acharnait à trouver une solution , à comprendre, mais rien n'y faisait. Il n'était pas plus avancé aujourd'hui. «  Tu devrais rentrer chez toi Allen, tu ne ressembles à rien ». L'homme souleva à peine son visage pour regarder vers son supérieur. Lui aussi avait les traits tirés, le regard éteint. Le Barry qui n'était pas infecté par cette force incontrôlable aurait rouspéter. Il l'aurait assuré qu'il était tout à fait en état de faire son travail, et de le faire correctement. Mais ce Barry là était épuisé. Presque au bord d'un gouffre dont il ne connaissait pas la profondeur. Alors avec un signe de tête, il rangea rapidement ses affaires et passa son sac sur son épaule.

Une fois dehors, il ferma un instant les yeux et inspira à plein poumons l'air de la ville. Le bourdonnement des voitures, la cacophonie des voix étaient un bon moyen de le ramener à la réalité. Rien dans sa ville ne ressemblait aux ruines  d'un monde mort qu'ils avaient laissé derrière lui. L'air de rien voir les habitants se ruer le long des trottoirs vers une destination qui lui était inconnue suffit à lui mettre un léger baume au cœur. Marchant parmi eux, il pouvait presque oublier qu'il était bien loin de faire parti de leur monde. Il se sentait presque normal dans son pantalon et sa chemise, sac sac sur l'épaule et ses mains dans les poches. Le sentiment d'appartenance fut cependant de courte durée et bientôt la solitude affaissa de nouveau ses épaules. Partout les écrans de télévision ou les devantures des kiosques à journaux relataient la disparition de Flash. Une semaine que le héros n'avait pas pointé le bout de son nez et voilà qu'ils se sentaient abandonnés. Barry fut presque en colère de les voir si dépendant, si prompt à le juger en si peu de temps. Il aurait aimé leur dire à quel point il faisait ça pour eux. Pour les protéger de sa propre dangerosité. De cette maladie qu'il avait dans les veines. Brainiac ou Thawne, il ne savait pas qui il devait blâmer.... mais ils l'avaient bien eu.

A part serrer les dents, il ne fit évidemment rien. Personne ne savait qui était flash et il serait passé pour une lunatique. Ou pire quelqu'un l'aurait cru et il aurait mis tout un tas de personnes en danger. Mais puisque cette journée n'avait pas fini de le surprendre, il se retrouva bientôt figé sur le trottoir. Cette voix qui venait de l'appeler... il ne la connaissait que trop bien. Barry déglutit, presque pris au piège. Bien sur qu'il lui devait une explication. Bien sur qu'il devait s'excuser de ne pas avoir pris ses appels ou répondu à ses divers messages. Bien sur, bien sur. Cependant là tout de suite, il se demandait juste si il pouvait encore prendre les jambes à son coup. Ou prétendre qu'il n'avait rien entendu et continuer son chemin. La réponse était plus évidente encore que les questions. Non il ne pouvait pas. Il s'était arrêté et il ne pouvait plus répartir. Sauf à passer pour le pire des salauds. Iris ne méritait pas qu'il se comporte ainsi avec elle. Puis, au fond, il ne voulait lui laisser de lui ce genre d'image. Alors prenant une profonde inspiration, il se retourna vers elle et la laissa le rejoindre. Faux sourire accroché aux lèvres, il la salua. Intérieurement il grimaçait, déjà persuadé qu'elle voyait à travers sa charade. Et comment aurait-il pu en être autrement lorsqu'elle le connaissait si bien. Elle en savait plus sur lui que n'importe qui d'autre – à quelques détails près bien entendu. Parfois, il était même étonné qu'elle ne l'ai pas encore démasqué. Qu'il puisse la duper sur sa deuxième vie aussi longtemps lui paraissait presque invraisemblable. Et pourtant, elle restait ignorante de sa seconde identité. De ce surnom qu'elle lui avait elle-même donné dans son tout premier article. «  Tu vas par là aussi ? » demanda t-il très maladroitement en montrant la direction générale de son appartement d'un pouce au-dessus de son épaule. Maintenant qu'il était face à elle, il ne savait pas quoi lui dire. Mais elle saurait. Elle savait toujours. Et l'homme se doutait que les prochains mots qui allaient sortir de sa bouche ne serait pas les plus agréables pour lui.


Pando
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Iris West


Iris West

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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyDim 12 Avr - 9:51



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Bartholomew Allen & Iris West

La cacophonie s’est éteinte face aux sons émanant de son cœur. Ce dernier lui révèle à la fois son impatience d’arriver à sa hauteur, son désir que de pouvoir recevoir ne serait-ce qu’un seul de ses regards dans lesquels elle avait toujours aspiré au meilleur, leur possible bien-être au moment où ils arriveraient enfin à se retrouver, mais aussi sa colère qui réprimait depuis quelques temps ses absences. La jeune femme avait véritablement besoin d’explication, probablement passerait-elle pour une égoïste. Toutefois, elle ne pouvait se retenir d’un tel objectif. Parce que ses inquiétudes l’avaient assailli le concernant, comment aurait-elle pu savoir son état de santé alors qu’il n’avait jamais répondu à ses appels. Heureusement certaines de ses connaissances, lui avaient confirmé que Barry allait bien. Ou du moins, qu’il paraissait bien se porter puisqu’il se rendait à son lieu de travail et continuait à effectuer sa profession. Il l’évitait à elle. Pourquoi ? Trop impulsive dans l’instant, Iris ne voyait probablement pas l’évidence se dessiner juste là sous ses yeux : il regrettait. Voici les croyances qu’elle réfutait pour l’heure et dont elle finirait par se heurter à un moment où à un autre. Peut-être même juste celui-là. Au moment où, l’imposante carrure du rouquin se détournait, virevoltait doucement pour l’attendre. La jeune femme ressentit un poignard figé son cœur, ébranler l’ensemble de ses intentions soudaines, déterminées à en découdre, face à son sourire. Elle l’avait déjà vu par le passé. Dans les moments où il ne voulait pas lui répondre directement devant ses questionnements, dans ces instants où elle reconnaissait ses mensonges, mais ne le démontrait pas parce qu’elle jugeait que ses excuses lui appartenaient. Il la heurtait encore, une fois de plus, à l’un d’eux. Cependant, la brune n’était pas prête à lui laisser un répit. « C’est tout ce que t’as trouvé à me dire ? » L’envolée lui échappe, ses yeux se figent aux siens alors que ses sourcils lui révèlent combien ses accusations lui paraissent justifiées. Bien sûr qu’elle lui en veut. Bien sûr, qu’elle a envie de le gifler juste à ce moment précis alors qu’elle peine à retrouver l’oxygène parce que tout se bouscule dans sa tête. Sa hâte, sa colère, sa déception, son agacement, sa curiosité, son inquiétude. Elle ne sait exactement comment tout ceci va se dénouer, mais elle est tellement aveuglée par tout le reste qu’elle ne sait comment trouver le recul nécessaire pour l’envisager.

« Tu disparais, tu m’ignores, tu… » Elle peine à trouver ses mots, parce que tout la submerge, parce qu’elle n’est qu’une humaine emplie de défauts. « Bon sang Barry, tu ne pouvais pas juste me dire que tu regrettais ! » Le mot est placé, l’évidence la frappe de plein fouet, elle réalise. Et en laissant cette réalité la frapper, elle fait un pas en arrière. Ses yeux le quittent, dévoilant combien le mal la ronge pour seulement quelques secondes. Parce qu’elle réalise. Et puis, elle inspire à nouveau, redresse ses épaules et arrange la hanse de son propre sac pour se conférer du courage nécessaire. Elle en ressent le besoin, parce qu’elle ne peut pas laisser parler ses émotions, du moins pas celles qui la rendraient vulnérables devant lui. « Et tant bien même que tu ne me dises pas ça, ça ne t’a pas effleuré l’esprit qu’on puisse s’inquiéter pour toi ! » Elle se reprend rapidement et perpétue ce même lien qu’elle établie en plongeant ses iris bleutés dans les siens. L’on dirait probablement une mère en train de réprimander son garçon, mais elle se fiche éperdument des regards alentours. Barry lui a fait peur en l’ignorant, a osé l’inquiéter, visiblement sans aucun état d’âme, alors qu’elle avait craint le pire pour lui. Son index se relève devant ce constat et pointe de manière menaçante son torse avant d’y appuyer à plusieurs reprises face à la menace dictée par sa colère. « Je te préviens Bartholomew Allen, au nom de notre amitié si elle compte un tant soi peu pour toi, t’as intérêt à trouver des explications qui tiennent la route pour que je comprenne pourquoi tu m’as laissé me faire un sang d’encre pour toi. » Sinon, elle s’effacerait pour toujours et il la perdrait. Des deux, elle était certaine d’en souffrir le plus, mais le lui avouer serait bien trop douloureux pour elle.

Elle soupire dans l’espoir de chasser cette colère qui l’envahie. Iris continue de le dévisager, désireuse de percevoir un signe de quoi que ce soit d’autres que ce constant désir de la fuir. Pourquoi faut-il que le monde lui renvoie cette image ? Était-elle si horrible, dotée de tant de défauts que personne ne désirait les affronter pour au moins le lui révéler afin qu’elle les travaille ? Visiblement non. La confiance qu’elle donne s’étiole à chaque fois. Et pour l’une des rares occasions de son existence, la jeune femme se sent totalement vulnérable. Ses bras se croisent devant son torse, tenant une position dévoilant à Barry qu’elle attendrait aussi longtemps qu’il le désirerait, mais qu’elle ne tomberait pas dans le panneau. Parce qu’il était facile de lui avouer qu’il regrettait, qu’ils n’auraient jamais dû… Mais elle ne pouvait pas entendre qu’il mettrait un terme à leur amitié pour cela. Ce n’était pas lui.

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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyLun 13 Avr - 19:14

Iris &
Barry

Nobody said it was easy

Les mots fusèrent. Comme il l'avait pensé. Soudainement bien gêné, Barry passa une main derrière son crâne. Une gestuelle coupable qu'il ne put retenir. Oui c'était tout ce qu'il avait trouvé à lui dire justement parce qu'il ne savait pas comment l'aborder. Encore une fois, il se demanda si fuir n'aurait pas été finalement une meilleure option. Amusant de voir qu'il avait pu braver tous les super vilains avec calme, maturité et intelligence mais régressait à un adolescent de quinze ans dès qu'elle se trouvait dans les parages. Un peu plus, et il aurait presque envie de rire. De se moquer de sa piètre attitude. Adjectif qui n'était probablement pas assez fort. Dans l'intimité de son esprit, et seulement dans cette dernière, Barry admettait qu'il était dépassé par la situation. Un sentiment qui, il le sentait, n'allait que s’amplifier avec les secondes et les minutes. Bientôt ce fut de dépit qu'il eut envie de rire. Un son rauque qui aurait caché tout son désarroi. Parfois il ne pouvait que se demander ce qu'il avait bien pu faire au bon Dieu pour mériter une telle vie. Des parents morts ou en prison, des pouvoirs qui débloquaient à plein régime... et une vie sociale chaotique. « Tu disparais, tu m’ignores, tu… Bon sang Barry, tu ne pouvais pas juste me dire que tu regrettais ! ». L'horreur se peignit soudainement sur son visage. Le sien comme celui d'Iris qui sembla réaliser ce qu'elle venait de dire en même temps que les mots quittaient sa bouche. Jamais, il n'aurait pensé qu'elle en serait arrivée à une telle conclusion. Maintenant qu'il y réfléchissait cependant, il comprenait pourquoi elle en était arrivée là. Pour lui, cette nuit, cette si fantastique nuit, s'était déroulée il y avait des mois. Et New Themyscira avait balayé dans un brasier toute la beauté de ce moment.

Pour elle cependant, cela n'avait eu lieu que si peu de temps auparavant. Avant qu'il ne puisse lui dire que bien sur que non il ne regrettait pas – comment le pourrait-il quand il lui semblait avoir attendu ce moment depuis des années -elle reprit la parole. Iris était furieuse. Et elle avait toutes les raisons de l'être. Trop submergé par tous les problèmes qui lui étaient tombés dessus, il n'avait pas pensé. Pas pensé que cela aurait pu lui faire du mal. Barry admettait n'être qu'humain. Un humain nul et faillible. Un homme en tout et pour tout. Pire encore, il l'avait maintenu exprès à l'écart parce qu'il ne se faisait pas confiance. Parce qu'il craignait ce qu'il était devenu. Garder de la distance lui avait semblé être la meilleure des idées. La seule option valable. Après tout, il ne pouvait pas lui imposer tout ce qu'il était. Et tout ce qu'il n'était plus. A ses pieds traînaient des boulets qu'elle ne méritait pas. Tête baissée, il la laissait déverser sa colère et son incompréhension sur lui. Il méritait chacun des mots, chacune des accusations qui sortaient d'entre ses lèvres.  

Ses yeux se reconnectèrent brièvement avec les siens lorsqu'elle apposa un doigt sur son torse. « Je te préviens Bartholomew Allen, au nom de notre amitié si elle compte un tant soi peu pour toi, t’as intérêt à trouver des explications qui tiennent la route pour que je comprenne pourquoi tu m’as laissé me faire un sang d’encre pour toi » asséna t-elle finalement. L'épée de Damoclès juste au-dessus de sa tête, Barry ouvra la bouche sans pourtant qu'aucun son ne puisse en sortir. Sa gorge se tordit sur elle-même et une sueur froide coula le long de son dos. Qu'était-il censé lui dire ? Quelles excuses avait-il ? Surtout quelles excuses capables d'être entendues par cette femme merveilleuse ? Elle ne savait pas qui il était. Et si un jour il avait pensé lui dire, ce n'était pas ainsi qu'il imaginait la scène. Peut-être était il mieux pour elle de couper ce fil qui les reliait et trouver quelqu'un qui la méritait bien plus que Barry. Après tout, depuis quand mentait-il ? Des années. Bien sur, elle n'avait jamais posé la question et à ce titre il n'avait jamais eu à y répondre. Mais … ils étaient amis. Avant d'avoir été amants pendant le temps de quelques heures, ils avaient été amis. Et les amis de leur gabarit n'étaient pas censé se cacher des choses ainsi. Vraiment quel genre d'homme était-il ? Une fraude. Voilà ce qu'il était. Une fraude. Au moins Thawne dans toute sa méchanceté était honnête. Une réflexion qui enfonça le clou de ses échecs au plus profond de son cœur. Si bien qu'il ne put empêcher un léger rire hystérique de passer ses lèvres. «  Je n'ai pas d'excuses pour toi Iris » souffla t-il de sa voix rauque. «  Je suis juste un raté » lâcha t-il finalement. Dépité, épuisé, meurtri. Aujourd'hui, pour la première fois, il abandonnait. Après tout, il n'y avait ici aucun scénario duquel il sortirait vainqueur. Alors à quoi bon.

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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyDim 19 Avr - 9:40



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Quelque chose était en train de se briser. Il n’était pas nécessaire d’être un spécialiste en psychologie pour en prendre connaissance. Mais ce quelque chose heurtait la véritable raison de cette entrevue. Pareil à une plaie béante, l’émotion n’avait de cesse de grimper encore et encore, révélant combien l’inquiétude l’avait rongé. Le recul ne devait probablement pas être suffisant pour qu’il ne puisse lui révéler la véritable raison de ce déni. Ce quelque chose les rongeait à tous les deux. Il se frayait un chemin invisible depuis leur esprit pour se confronter à leurs cœurs. La déception profitait de l’occasion pour envenimer la situation, lui conférer de cette réalité probante selon laquelle les regrets avaient balayé leur amitié. Il s’agissait là d’une vérité. L’erreur était humaine après tout, ils avaient répondu à des pulsions qui les avaient dépassés à tous les deux. Et pourtant, si Barry lui donnait l’impression de regretter de son côté, Iris elle agissait dans sa contradiction. Elle ne regrettait rien, au contraire, sur l’instant, elle avait vécu une véritable bouffée d’oxygène grâce à laquelle elle avait pu se sentir libérée. De ce poids constant, de cette résolution selon laquelle, elle ne méritait jamais rien de bon en dehors de sa carrière professionnelle. En l’espace d’une soirée et d’une nuit, l’homme qu’elle venait tout juste de rattraper in extremis, lui avait permis de ressentir les bienfaits d’une vérité et d’une réalité qu’ils auraient pu construire à deux. Son rêve s’achevait à l’instant. Devant ce silence, devant ce regard, qu’elle reconnaissait comme étant celui de la fuite. Oh oui, elle le reconnaissait même très bien. Il avait beau se teinter d’une certaine forme d’horreur, il n’en restait pas moins qu’il demeurait omniprésent dans le fond de ses iris d’acier. L’évidence venait de la frapper de plein fouet, planter de sa lame affutée son cœur, et pourtant il restait silencieux.

De cette absence naissait la colère. Celle selon laquelle le reste s’occultait pour ne laisser place qu’à ce désir de réponse. Ce pourquoi n’en devenait qu’omniprésent alors que les mots quittaient sa bouche dans cet infime espoir de trouver résonnance dans l’esprit du jeune homme. Mais une fois de plus, son attitude pantoise la frappait en plein visage, la heurtait au plus profond sans qu’elle ne puisse en comprendre les raisons. Elle lui révélait ses inquiétudes à son égard, ses élans desquels on y reconnaissait bien l’attachement qu’elle lui portait. Mais rien ne se produisait, rien d’autre que ce silence qu’il lui renvoyait une fois de plus. Rien d’autre que cette sorte d’indifférence dans laquelle il se plongeait et qu’elle ne lui reconnaissait pas. Cette attitude ne définissait pas Barry. Ou du moins, pas avec elle. Il y avait toujours eu une part de lucidité à un moment donné qui l’avait ramené à la raison et lui avait permis de lui donner des explications aussi étriquées que possibles, mais au moins il cherchait à se faire pardonner pour la récupérer. Mais pas cette fois… Cette fois, l’absence se démarque de tout le reste et le silence pèse aussi bien sur les non-dits que sur les attitudes qu’ils adoptent. Sa patience se charge d’un espoir indéfini, d’une main qu’elle vient tout juste de lui tendre aux travers les menaces conférées. Cependant quelque chose se passe. Cette même chose, qui, depuis le début de leur conversation les assène de coups invisibles. Et elle frappe encore. Dans cette réponse qui tranche d’un coup vif, qui blesse bien plus que l’apparence ose le dévoiler. Iris reste pantoise à son tour devant ce qu’elle vient d’entendre. Bouche-bée, ses iris bleutées cherchent une réponse plausible dans ceux du jeune homme, mais elle n’y voit que cette triste vérité. Il abandonne. Il l’abandonne. « Ok… » Quelques secondes encore où elle capte son regard, déçue, vulnérable, ses bras tombent de part et d’autres de son buste. Et puis son regard s’effondre sur le sol, assimilant la nouvelle, brisant son cœur devant le constat que même leur amitié n’était pas sincère pour lui. « Ok… » Elle se le répète bien plus pour elle que pour lui et tâche de faire un pas en arrière, puis deux.

«  Je suis juste un raté » La phrase avait du mal à percer ses tympans, parce que le bourdonnement était trop intense. Et pour l’instant, le cheminement entre le message et son cerveau ne pouvait se faire. Il lui fermait la porte juste sous son nez, la claquait d’un revers de main comme si tout ce qu’ils avaient vécu n’était en réalité qu’un passe-temps pour lui. Mais ce n’était pas Barry. La journaliste ne conçoit pas tout à fait cette réaction. « C’est pas raté que j’aurai employé. » Ses yeux s’embuent de cette tristesse dont elle ne parvient pas à rassembler assez son courage pour la contenir. Et pourtant, elle les redresse pour oser le fixer une dernière fois. « A quoi tu joues, Barry ? » Ses lèvres se pincent doucement parce qu’elle peine à trouver des mots, à aller au-delà de cette porte close, du moins, elle cherche simplement à apposer sa main sur la poignée. « ça… » désigne t-elle d’un geste de main en lui dévoilant sa silhouette. « … ça ne te ressemble pas. Je te connais assez pour te dire que tu es quelqu’un d’honnête, avec un cœur hors du commun, prêt à avancer pour donner le meilleur de toi. Repousser tes amis n’a jamais fais parti de ton caractère, alors pourquoi tu commences à le faire ? » Sa main écrase la larme qui lui échappe malgré ses réticences, mais elle l’efface pour résister, pour lui témoigner de sa force de caractère qu’il lui connaît et qu’elle n’était pas prête à délaisser. « C’est que t’es malade ? C’est pour ça que tu ne veux personne autour de toi ? » Sa demande est claire, sans aucun détour. Elle ne voit que cette possibilité, cette option qui explique pourquoi il la rejette de cette manière.

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Age du personnage : 35 ans.
Ville : Central City.
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Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
x représentant terrien de l'espoir pour les Blue Lanterns

The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
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x vieillissement ralenti
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x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
x voyage dans le temps et altération du cours du temps
x voyage entre dimensions

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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyLun 20 Avr - 20:03

Iris &
Barry

Nobody said it was easy

« C’est pas raté que j’aurai employé ». Des mots pour le définit à ce moment précis, il y en avait des centaines. Stupide, idiot, débile, méchant, malhonnête ….elle pouvait bien trouver celui qui lui parlerait le plus Dans tous les cas, Barry n'allait pas l'empêcher de l'affubler de tous les noms d'oiseaux qui lui passaient par la tête. Il les méritait tous après tout. Barry Allen avait connu des bas dans sa vie. Mais jamais il ne lui avait semblé être tombé aussi bas. Il avait sombré bien vite, emporté par un courant contre lequel ses forces ne pouvaient rien. Et pire encore, plus il avait cherché à se débattre, plus vite il avait coulé dans ces eaux noires du désespoir. Même lui ne pouvait que reconnaître le pathétique de la chose. Au final, à bien y regarde, qu'avait il vraiment fait de sa vie ? Rien. Oui il avait sauvé des vies. Ça on ne pouvait pas lui enlever. Mais toutes les personnes qui avaient compté pour lui étaient soit mortes ou avaient subi de plein fouet les conséquences de sa double vie. Sa mère tuée par Thawne, son père toujours en prison malgré le fait qu'il ait pris cette position au CCPD pour l'en faire sortir et Iris... Avec elle, la liste de ses erreurs étaient si longue qu'il ne savait même pas par où commencer, ni par quel bout la tenir. Pathétique, oui, c'était définitivement le bon mot de vocabulaire.

Et pourtant malgré tout, elle continuait de lui donner des occasions de s'expliquer. De lui expliquer. A sa place beaucoup l'aurait giflé et serait partie. Mais elle... elle était toujours là. Les yeux emplis d'une tristesse qu'elle n'arrivait pas à cacher. Si humides qu'un seul clignement de paupière suffirait à faire rouler sur ses joues de porcelaine les perles salées qu'elle cherchait à retenir. L'homme secoua la tête avec un amusement qu'il était loin de ressentir. Honnête lui ? Celle là, elle était bien bonne. Honnête, il ne l'avait jamais été avec. Sinon ils ne seraient pas à avoir cette conversation sur le bord d'un trottoir. Si il avait été honnête, il lui aurait avoué depuis longtemps ce qu'il était devenu.  Il lui aurait avoué toute l'étendue de ses sentiments. Mais il n'en avait rien fait. A vivre trop rapidement, il avait fini par oublier de ralentir. Il en payait lourdement les conséquences aujourd'hui. Bien sur, qu'il pouvait y remédier là tout de suite. Il n'avait qu'à ouvrir la bouche et lui dire. Lui dire qu'il l'aimait comme un fou depuis tellement de temps qu'il ne savait même plus quand et commence cela avait commencé. Lui dire qu'il était Flash. Dans d'autres circonstances, il aurait même pu lui montrer. La perdre dans ses bras et l'amener dans le plus bel endroit du monde. Juste comme ça parce qu'il le pouvait. Malade comme l'était cependant... ce n'était pas possible. Si il activait sa vitesse à ses côtés, il ne ferait que la blesser. Ou pire il la tuerait.  Et si il pouvait vivre avec sa haine, il ne pouvait le faire en la sachant morte par sa faute. Sauf que même pour ouvrir la bouche, le courage lui manqua.

« C’est que t’es malade ? C’est pour ça que tu ne veux personne autour de toi ?» demanda t-elle finalement. Il avait oublié à quel point Iris était en phase avec le monde autour d'elle. A quel point elle était forte pour lire entre les lignes. Bouche plissée, il renversa la tête vers l'arrière et enfonça le bleu de ses yeux dans celui du ciel. «  Oui » consentit à répondre finalement. Pour une fois, il ne mentait pas. Il était véritablement malade. Affecté par un mal qu'il ne pouvait combattre. Une infection qui pouvait très bien le laisser vivre, le transformer ou tout simplement le tuer. Toutes les pistes étaient envisageables. «  Et avant que tu me demandes, non tu ne peux pas m'aider » lâcha t-il prestement avant qu'elle se mette en tête de le pouponner. Barry avait haï être à sa lace et être privé de choix. Il se serait haï. Mais il ne pouvait pas la laisser entrer. Pas comme ça. «  Ce n'est pas quelque chose que les médecins connaissent » tenta t-il de lui expliquer pour éviter les questions qui fusaient probablement dans son esprit. «  C'est.. ». Le reste de sa phrase mourut sur sa langue lorsqu'une migraine déchira son crâne. Pour la combattre, il ferma les yeux et apporta l'une de ses mains à son front. Ébloui par la lumière du soleil, il s'éloigna de quelques pas pour s'enfoncer dans une rue perpendiculaire, heureusement à l'ombre. Et puis soudainement, il fut en colère. En colère de devoir perdre tout ce à quoi il tenait pour l'amusement d'un seul être. Pour sa vengeance qui n'avait ni queue ni tête. Thawne le détestait mais Barry le haïssait. Et là tout de suite, il aurait pu le tuer. Le réduire en pièces. Lui rendre au quintuple la monnaie de sa pièce. Pris dans les filets de sa colère exacerbée par la negative speed force, Barry ne se rendit pas compte qu'il s'était mis à vibrer, entouré d'une aura électrique presque malfaisante. Et ce fut ainsi qu'il révéla aux yeux d'Iris le secret qu'il avait gardé jusque là.

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Age du personnage : Trente trois années que la fleur éclos et fleurie.
Ville : La ville qui grouille, qui illumine de ses flash, Central City demeure l'endroit où elle se sent en sécurité.
Profession : Cet emploi qui lui permet d'être qui elle est, qui la passionne et l'emmène vers ce dépassement de soi constant. Elle est fière d'être une journaliste à part entière.
Affiliation : Un lutin rouge aux antennes d'éclairs a eu raison de sa dévotion à jamais.
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- Vulnérable humaine avec ses qualités et ses défauts
- Esprit aiguisé pour mieux rédiger ses articles
- Curieuse invétérée pour fouiner les moindres détails
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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptySam 25 Avr - 9:01



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L’occulte remplaçait la vie, le monde. Si bien, qu’il ne laissait plus la moindre chance au reste de se frayer un passage pour attirer son attention. Tout devenait noir, s’assombrissait sous les élans de cette brisure qui s’élargissait un peu plus à chaque seconde. La journaliste ne croyait plus en rien en cet instant, avait l’impression de glisser le long d’une paroi abrupte sur laquelle aucune prise ne lui permettrait de se tenir. Elle plongeait dans un véritable néant, un vide qui l’étreignait secrètement et lui révélait combien ses croyances n’avaient plus aucune raison de résister. Elle venait tout juste de lui laisser le choix et il l’abandonnait à son triste sort. Balayant d’un revers de main, fort et déterminé, toutes ces années qu’ils avaient partagé. Iris aurait pu supporter les regrets de cette nuit, mais pas ceux de leur amitié. Parce qu’elle s’était toujours dévoilée sous sa véritable nature, prête à accepter la moindre de ses critiques, présente à ses côtés à n’importe quel moment de la journée et de la nuit s’il le lui avait demandé. Combien de fois l’avait-elle pardonné pour ses retards, pour ses absences ? Ses deux mains n’étaient plus suffisantes pour le rapporter et à un moment donné, elle avait arrêté de faire le décompte parce qu’elle s’était résolue à accepter que cela faisait partie de son caractère. A quel moment avait-elle été écarté à ce point de la vie de Barry ? Quand avait-il décidé de ne plus la voir comme une amie mais juste comme une connaissance ? Elle avait beau chercher dans ses souvenirs, rien ne lui laissait sous-entendre cette envergure. Rien, si ce n’était cette nuit. Mais cette excuse n’était pas suffisante à son goût. Ce prétexte n’avait pas lieu d’être le seul, voilà pourquoi elle se décidait à se battre une fois encore. A lui révéler que malgré la douleur qu’il lui infligeait, elle restait fidèle à son caractère. Prête à chercher les véritables raisons, comme elle avait pris l’habitude de le réaliser pour la bonne réalisation de ses articles. Alors l’évidence s’était imposée naturellement. Aussi rapidement que cette tristesse qui fouettait son visage et lui assénait des coups qu’elle tentait de combattre. Seule la maladie pouvait être prétexte à un tel isolement. La maladie ou un acte criminel de non-retour. Et comme elle venait tout juste de le lui rappeler, le jeune homme n’avait en rien le profil d’un tueur. Trop honnête, trop bienveillant, trop généreux envers autrui, c’est cela qui l’avait séduite.

Campée sur ses positions, ses yeux bleus fixes dans les siens, Iris lui témoigne de ce combat qu’elle livre contre lui. De cette détermination qu’elle n’a de cesse de lui témoigner, parce qu’elle lui refuse de choisir pour elle. S’il désire l’effacer de son existence, autant qu’il lui explique les véritables raisons de ce choix. Et la sentence tombe. Froide, dure, brutale. « Oui » Le visage de la journaliste se fige instinctivement, pas encore alerte quant à la bonne réception de cette triste nouvelle. Il l’est. Ainsi tout s’explique, et à en juger par sa réaction elle comprend sans aucune difficulté l’envergure de ce fléau. Des hypothèses s’enchaînent dans son esprit se dirigeant d’abord vers des formes de cancer puis vers des maladies de sang, cardiaques, nerveuses… Elle lui souhaite secrètement de s’en sortir, malgré la douleur, malgré la déception. Parce qu’il ne mérite pas de connaître de tel fléau, personne ne le mérite selon elle. Prête à lui rappeler sa présence, Barry ne tarde pas à lui couper l’herbe sous le pied en lui rappelant son désir de rester solitaire. Il la repousse encore. Mais elle sait à présent que ce n’est pas contre elle, il croit probablement la protéger. Mais il a oublié qu’elle n’est pas une petite fille. « Parce que tu crois que ça va me faire peur de t’aider ? Ou que ça va changer la vision que j’ai de toi ? » rétorque-t-elle aussi rapidement que lorsqu’il arrivait en trombe d’elle ne savait trop où. La larmes qu’elle contenait réussi à lui échapper même si son regard exprime combien sa résolution est présente. Prête à avancer d’un pas vers lui, la jeune femme arrête son élan au moment où le pronostic tombe. Incurable ? Ou plutôt inconnue ? Cette phrase l’amène déjà à froncer ses sourcils, signe de son incompréhension. Et elle est certaine qu’il sait qu’elle va lui en demander plus. Leur amitié semble se percer à jour, il lui semble la reconnaître timidement dans ses tentatives d’explications.

Mais bientôt la volonté s’arrête de manière nette. S’ébranle devant un mal apparent dont la lutte de Barry paraît, d’un regard extérieur, chaotique. « Barry ? » le questionne-t-elle avec une voix curieuse, impuissante face à ce qui ressemble à une migraine foudroyante. Sa main se relève doucement dans une vaine tentative de soutien, car déjà il fuit. S’isole du reste pour se réfugier dans une rue perpendiculaire, à l’ombre du reste. Le visage de la journaliste détailla la grand-rue pour quelques secondes avant qu’elle ne suive les pas de son ami. « Tu as… » Sa voix se meurt sans qu’elle ne puisse terminer sa phrase. Elle se heurte à la révélation qu’elle avait repoussé jusqu’ici pour ne pas empiéter sur eux. Le temps la rattrape soudain, devant les vibrations et les étincelles qui épousent les pourtours du jeune homme. Son sans ne fait qu’un tour dans ses veines, et il lui faut se rattraper contre le mur sur sa gauche pour ne pas tomber à la renverse. « Tu es Flash ? » Sa voix ressemble à un chuchotement presque inaudible, ses yeux s’agrandissent et deviennent aussi ronds que des billes. Et c’est là que les souvenirs lui rappellent des évidences qu’elle n’avait pas osé envisager à l’époque. Barry arrivant toujours en retard, Barry les cheveux complètement plaqués ou au contraire ébouriffé comme si il venait de se battre, il lui arrivait parfois aussi de la rejoindre juste après que Flash lui soit venue en aide pour telle ou telle raison. Bon sang, elle n’avait rien vu. Mais elle n’a pas le temps d’assimiler la nouvelle. Pas alors qu’elle se heurte à une véritable colère qui semble l’engloutir. « Barry ? Barry… » Elle ne sait si elle peut se rapprocher, mais tente l’expérience sans pour autant le toucher. « Barry, regarde-moi s’il te plait. » Non, elle ne fuirait pas, non, elle ne le livrerait pas à sa solitude. Il était hors de question qu’elle lui tourne le dos. « Je suis là et je ne m’en irai pas. Continue de me regarder, n’écoute que ma voix, d’accord ? » Elle n’a aucune idée de comment réagir, si sa manière de faire est la bonne ou non, mais elle ose croire de son témoignage de sa présence pour lui. Cela ne sera probablement pas suffisant, mais au moins, elle réagit pour lui. « Tu te souviens quand tu m’as invité pour la quatrième fois au restaurant. Je t’avoue que je me demandais si j’allais venir puisque tu m’avais posé des lapins avant, mais je t’ai attendu. Je m’étais mis le pendentif que mon père m’a offert quand on m’a embauché au Daily Planet. Tu te souviens de sa forme ? » Un timide sourire parvient à se dessiner sur le coins de ses lèvres devant ce souvenir. « Un croissant de lune… Et tu te rappelles ce qu’on avait décidé suite à ça ? » Qu’ils essaieraient de se retrouver au moins une fois dans la semaine autour d’un café avec des croissants. Que ce temps serait uniquement pour eux, pour leur amitié, et qu’ils délaisseraient leurs professions juste pour passer du temps ensemble. Iris ne sait pas si, victime de sa colère, Barry se rappellerait de ceci, mais elle espère que cela apaise un peu son comportement pour qu’il sache qu’elle continuerait d’attendre ce moment.


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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyLun 27 Avr - 23:32

Iris &
Barry

Nobody said it was easy

Dans l'intimité de son esprit, Barry ne put qu'imaginer toutes les raisons qu'il aurait aimé dire ou faire à son rival. Pour commencer, l'homme le plus rapide du monde avait une drôle d'envie de lui faire ravaler le sourire narquois perpétuellement accroché aux lèvres de Thawne. Le lui faire ravaler à coups de poing bien entendu. Et si il pouvait faire voler toutes ses dents avec, il ne pourrait qu'en être satisfait. Cependant, il y avait quelque chose d'encore plus terrifiant à s'imaginer receveur d'un sourire édenté. Malgré la brume dans son esprit, la voix d'Iris lui parvint clairement. A l'entente de son nom, il releva donc un regard noir sur elle. Littéralement noir et non au sens figuré du terme ; la negative speed force ayant un  petit côté cosmétique. Le cœur battant à tout rompre dans son buste, il essaya de se concentrer sur les mots qui sortirent de sa bouche. Peu à peu, alors qu'il se raccrochait comme un naufragé au flot de ses paroles, il se calma. Il se canalisa.  Ses yeux virèrent du noir à leur bleu naturel et l'énergie autour de lui se dissipa pour ne laisser qu'une étrange atmosphère entre eux. A présent sain d'esprit, Bartholomew ne put que mépriser toutes ces pensées qui l'avaient assailli. Tout cela... toute cette haine, ce n'était ps lui. En soit, cela ne l'étonnait cependant pas de ressentir ces émotions. Après tout, le créateur de cette speed force des ténèbres le détestait de toute son âme. Il se trouva cependant bien faible. Bien faible d'avoir sombré ainsi et aussi vite. Par chance, il n'avait fait de mal à personne. Ou peut être juste à Iris, en lui révélant bien malgré lui, la nature du mal qui le rongeait de l'intérieur et avec elle sa nature même à lui. Ce qu'il était. Un méta humain pour certains. Une erreur de la nature pour d'autres. En aucun cas cependant se sentait-il comme un héro. Ni même comme un justicier.

Honteux, sans plus aucun remparts de protection, il continua de la regarder. Doucement, il se repassa la fil de ses propos et dut baisser la tête de gêne. De tous ces rendez vous ratés, il s'en souvenait très bien. Autant d'occasions manquées qui le faisait douter de lui. Mais aussi d'elle et d'eux de manière plus générale. A nouveau, il ne put que se demander pourquoi elle était encore là ? Il ne la méritait pas. Il ne méritait ni son amitié ni sa gentillesse. Ce qu'elle voyait en lui, il avait bien du mal à le comprendre. Malgré tout, il en était heureux. Un sentiment tout à fait égoïste qu'il ne pouvait réprimer. Elle était là et elle était là pour lui. Envers et contre tout. Et surtout malgré son comportement actuel comme passé. Peut être au final qu'il se trompait. Peut être qu'il avait fait quelque chose de bien pour la trouver elle. Barry ne cachait pas qu'elle avait été bien souvent sa seule lumière dans l'obscurité. L'homme n'avait jamais eu la vie facile mais à ses côtés son existence lui avait toujours paru plus supportable. En soit, cela n'avait rien de nouveau. Il le savait depuis longtemps. Mais à nouveau face à ce constat, il ne pouvait qu'en apprécier toutes les saveurs. Et se sentir inadéquat. De la racine des cheveux jusqu'au bout des orteils. Oui, elle méritait mieux.

Doucement, il poussa sur ses jambes et se remit debout. De peur de la blesser inconsciemment, il ne lui offrit pas sa main pour l'aider à en faire de même. Avec tout ce qu'elle venait de voir, il espérait qu'elle comprenait. Il faisait ça pour elle. Pour la protéger de lui. « On avait promis de se voir » lui répondit il enfin. Malgré son excellente mémoire, il ne savait plus si il avait tenu cette promesse. Il y avait tellement de ratés de son côté, qu'il était difficile de tous les compter. «  Et... maintenant tu sais pourquoi je n'ai probablement pas tenu parole » souffla t-il en partant du postulat qu'il avait failli. Au pire, elle n'avait qu'à le corriger. « Est ce que tu savais ? » osa t-il demander. Il avait besoin de savoir si il avait vraiment réussi à la duper toutes ces années. Ou si elle avait juste fait semblant. Au fond, la réponse il la connaissait. Même si il n'avait pu voir sa réaction physique, il avait tout de même entendue la surprise dans sa voix. Elle lui avait fait confiance et lui avait menti. « Crois moi, ce n'était pas ainsi que je compter te l'annoncer » continua t-il. Un jour, il s'était promis de le faire. Parfois, il avait été à deux doigts de se lancer. Mais il y avait toujours eu quelque chose ou quelqu'un pour le retenir. Le bon moment n'était jamais arrivé. Aujourd'hui, le choix avait été arraché d'entre ses doigts. Malgré tout, l'homme se sentait soulagé. Un poids semblait s'être soulevé de ses épaules. Au moins, elle savait. Et son secret serait bien gardé. De cela, il n'en avait jamais douté. Il avait juste eu peur, il supposait. Peur d'être différent. De ne plus être ce Barry qu'elle connaissait. De devenir quelqu'un d'autre. Il avait eu peur du jugement. Et sous prétexte de la protéger, il s'était protégé lui. Placé devant le fait accompli, il se devait de le reconnaître. Il avait été un lâche... du début à la fin.

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Iris West


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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptySam 2 Mai - 9:35



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La révélation tombe, inattendue, imprévue, elle tente de les isoler une fois encore. De les repousser l’un de l’autre afin que le néant les entraîne tous deux vers des routes différentes. A croire que le destin est encore contre eux, malgré les épreuves qu’ils semblent déjà avoir rencontrées. Semblent. Les souvenirs lui reviennent en mémoire afin de recourir à tous les détails possibles et imaginables pour qu’elle trouve enfin cette découverte. Les retards à répétition, les états physiques, les absences, voire même sa dernière absence. La journaliste n’avait pas encore démêlé les énigmes de ce qu’il avait bien pu se passer ces dernières semaines, mais elle comprend aujourd’hui, en cet instant, que Barry a fait parti de ce convoi vers l’inconnu. Cette idée lui tort le cœur, lui assigne des remords desquels elle admet que ses colères qu’elle maintenait intactes ne sont plus justifiées. Egoïste. Oui, elle l’est et se heurte à ce même trait au moment où elle affronte son regard noir. Ce regard qu’elle ne lui connaît pas et qui l’effraie malgré tout. A moins que cet égoïsme ne soit de l’altruisme en réalité. Elle ne sait pas, elle ne sait plus, mais une certitude demeure : celle de ne pas le laisser. Barry a besoin d’aide quelle qu’elle soit. Lui, qui, affirme toujours vouloir aider son prochain, lui qui, ne délaisse jamais une personne dans le besoin, voilà que c’était à son tour de bénéficier d’un appui. Alors peu importe s’il la blesse physiquement ou moralement, Iris reste et compte bien le lui prouver. Ses yeux bleus continuent d’affronter cette noirceur, témoignent d’un désir de faire au mieux et d’un calme qu’elle cherche à lui transmettre. Les souvenirs se pressent dans son esprit jusqu’à ce qu’ils parviennent à franchir la barrière de ses lèvres. Incapable de savoir si cela lui ferait du bien au non, la jeune femme poursuit simplement son récit, lui rappelle des choses heureuses espérant que cela parvienne à toucher le cœur de son ami. Il y avait des promesses pour lesquelles elle se battrait envers et contre tout, celle-ci en faisait partie. Parce qu’ils méritent d’être deux, d’être chacun, de pouvoir partager pour quelques fois supplémentaires des boissons chaudes avec des viennoiseries. Parce qu’il mérite la sérénité, le repos, dont les traits sous ses yeux dévoilent combien il en manque.

Visiblement, l’éveil s’opère doucement. Les iris de Barry lui montrent une accalmie, lui offrant l’occasion de redécouvrir le bleu de ses yeux. Ce regard qui l’envoûte malgré elle, qui lui intime des élans de tendresse qu’elle émet par le biais de son sourire affectueux. Malgré la distance, la chose qui les sépare ne parvient plus à opérer sur eux. Parce qu’elle sait maintenant. Et ce savoir l’entraîne irrémédiablement vers des questions qu’elle préfère taire encore. L’important réside simplement dans sa santé à lui, dans ce calme dont elle se méfie de la durée. Le silence les plonge tous deux vers des retrouvailles inaudibles. Leur réapprend que leurs doutes n’avaient peut-être pas de raison d’exister. Iris sent combien Barry se trouve perturbé aussi bien par la crise qu’il vient de passer que par la révélation qu’il vient de lui faire. Elle-même ne sait pas encore comment appréhender cette dernière. Néanmoins, elle préserve son regard dans le sien, lui envoie des messages dans lesquels il peut comprendre qu’elle reste. Il ne parviendra pas à la faire fuir. Ses lèvres se meuvent doucement, prêtes à l’appeler une fois de plus afin de savoir s’il lui était revenu. Mais sa voix se meurt comme échappée, disparue derrière l’émotion qu’elle ne peut plus cacher. La gêne leur échappe à tous les deux, révélatrice des répercussions de tous leurs non-dits. Et pourtant, il semble évident qu’ils veuillent les combattre, parce qu’ils ne fuient pas.

« On avait promis de se voir  » Sa réponse réveille les battements de son cœur qu’elle ne ressentait plus jusqu’à maintenant. A l’image même du naufragé remontant à la surface, Iris retrouver son oxygène par le biais de sa réponse. Il se rappelle. Son sourire affectueux de toute à l’heure se dessine à nouveau sur le pourtour de ses lèvres. Prête à accueillir le retour de son ami, de celui qui a su capturer malgré-lui son cœur et à même de le garder encore. Cependant, le doute l’ébranle, efface cet élan chaleureux alors que la suite lui révèle combien le labeur est difficile. Barry s’isole encore. Cherche à la détourner de son objectif : à savoir le soutenir. Pourquoi ? La question lui revient en mémoire alors qu’elle ne comprend plus. Ou plutôt, elle veut bien admettre qu’il la repousse pour la protéger. Encore. « Mais arrête de faire ça ! » intervient-elle tout en se redressant à son tour et en se dirigeant vers lui. « Arrête de croire que je suis en porcelaine et que je vais me briser au moindre impact. » Elle en avait assez qu’il cherche à la protéger, qu’ils cherchent tous à faire de même parce qu’elle n’était pas comme eux. La journaliste se persuade être suffisante pour digérer la nouvelle, elle venait tout juste de lui montrer. « Tu viens de subir quelque chose de difficile et tu penses sincèrement que je vais te laisser tout seul dans cette rue ? » Son ton se veut normal, sans qu’une note n’en dépasse une autre. Craignant à nouveau pour la santé du jeune homme. « Non Barry, tu ne me feras pas partir. Peu importe que je le sache ou non, tu restes Barry quoi qu’il advienne. Et ce Barry là a besoin d’aide. » Son Barry. L’aveu avait failli lui échapper au moment où ses émotions avaient repris le dessus. Celles qui l’entraînaient à nouveau vers leur dernière soirée et lui rappelaient combien elle avait pu se sentir à sa place dans ses bras. « Viens avec moi, partons d’ici pour être plus au calme. Tu as besoin de te reposer. » Dernière tentative, celle qui scellera ce lien qui les unie. Qu’ils aillent chez lui ou chez elle, peu lui importe, elle désire simplement le voir se coucher et s’endormir pour quelques heures. Pendant qu’elle resterait à proximité et qu’elle trouverait le recul nécessaire pour digérer tout cela.



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Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
x représentant terrien de l'espoir pour les Blue Lanterns

The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
x voyage dans le temps et altération du cours du temps
x voyage entre dimensions

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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyLun 18 Mai - 0:22

Iris &
Barry

Nobody said it was easy

L'homme ouvrit de grands yeux surpris lorsqu'elle le réprimanda. En vitesse, il essaya de trouver ce qu'il avait pu dire pur la faire à nouveau partir au quart de tout. Décidément, Barry Allen était une véritable calamité lorsque le sujet était Iris West. Entre les mensonges, sa couardise et son incapacité à employer les bons mots ou à dire les bonnes choses, il était dans une impasse. Alors silencieux, il se contenta d'accepter ses reproches. Avec tout ce qu'il lui avait caché, et accessoirement tout ce qu'il lui avait fait subir, il méritait pas de se faire gronder encore un peu. Si elle avait cherché à lui mettre une gifle, il ne l'aurait pas arrêté. Ou peut être que si... mais seulement pour éviter qu'elle ne se blesse. Et ici il ne remettait évidemment pas en cause sa capacité à se défendre ou sa force. Barry était très bien placé pour savoir que la jeune femme avait un sacré crochet du droit lorsqu'elle le décidait. Cependant, la negative speedforce était comme une herse. Elle était faite pour de pics pointus dans l'objectif de blesser et faire du mal. « Tu viens de subir quelque chose de difficile et tu penses sincèrement que je vais te laisser tout seul dans cette rue ? » continua t-elle sur le même ton de voix. «  Euh... non » trouva t-il tout de même le courage de répondre, un air à la fois penaud et anxieux sur le visage. « Non Barry, tu ne me feras pas partir. Peu importe que je le sache ou non, tu restes Barry quoi qu’il advienne. Et ce Barry là a besoin d’aide » ajouta t-elle, sans réellement se soucier des mots qui avaient bien pu sortir d'entre ses lèvres. A vrai dire, il n'était même pas sûr qu'elle l'avait écouté. Une fois qu'elle était lancée, Iris lui faisait souvent penser à une fusée à tête chercheuse. Elle ne s'arrêtait que lorsqu'elle avait atteint sa cible. Ou dans le cas précis avait déroulé son argumentation pour faire passer son message. Ce point de sa personnalité faisait assurément d'elle une excellente reporter. De l'autre côté, Barry la trouvait terrifiante. Brillante... mais terrifiante. Lorsqu'il l'a voyait ainsi animée d'une colère en somme toute justifiée, il ne pouvait qu'apprécier sa beauté. Mais aussi sa force de caractère. Et à nouveau il ne put que se sentir stupide d'autant l'avoir fait souffrir. D'avoir été un si mauvais ami. Quand au reste, il n'osait y penser. Il s'était sûrement tiré une balle dans le pied depuis longtemps.

« Viens avec moi, partons d’ici pour être plus au calme. Tu as besoin de te reposer ». Proprement châtié, il ne chercha pas à lui résister. Et puis, la jeune femme avait raison. Il étai crevé. Il avait fallu qu'elle lui parle de repos pour qu'il ait une vision claire de son lit. Par expérience, il savait cependant que dormir ne serait pas forcément une partie de plaisir. Souvent, ce dernier le fuyait. Et lorsqu'il arrivait à rejoindre Morphée, ses songes se transformaient rapidement en cauchemars. Flash estimait qu'il n'avait probablement pas passé une bonne nuit depuis des mois. Depuis qu'il était arrivé sur New Themyscira si il devait donner un moment exact. «  Mon appartement est pus proche » souffla t'il finalement. Mentalement, il passa en revue l'état de ce dernier. Il ne lui semblait pas avoir laissé traîné quelque chose de compromettant. Et même si tel était le cas, franchement, il n'était plus à ça près. A présent, elle l'avait vraiment vu dans tous ses états.

Doucement, il la mena à travers la foule jusqu'au métro. Bien qu'il ait envie de se saisir de sa main dans la sienne, il n'osa pas franchir un tel pas. Et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, et surtout, il avait peur de lui faire inconsciemment du mal – une peur bien ancrée et peut être irrationnelle dont il n'arrivait pas à se débarrasser. Deuxièmement, il ne lui semblait pas en avoir le droit. Après tout, il avait été tout prêt à la rayer de sa vie pour sa protection. En outre, ils n'avaient pas ce genre de relation. Quand même bien Barry ne souhaitait que ça. Aujourd'hui, il savait que ce n'était pas ou plus possible. Ou du moins s'en était-il convaincu, prenant sans s'en rendre compte la décision pour eux deux. Une erreur qu'il ne manquerait pas de regretter plus tard.

Lorsqu'il poussa la porte de son chez soi, une demi heure plus tard, ce fut avec un soupir de lassitude. Ces trajets l'épuisaient. La mondanité l'épuisait. La lenteur aussi. Le corps lourd, il se laissa tomber dans le moelleux de son canapé sans chercher à sa débarrasser de sa veste légère. Quant à sa mallette, il l'avait juste abandonné à l'entrée sans aucune grâce ou délicatesse. Difficile de l'être de toute façon lorsqu'on mesurait plus de 1m90 et qu'on faisait 80 kilos. « Fais comme chez toi » lui déclara t-il dans un souffle avant de fermer les yeux quelques instants. Lorsqu'il les rouvrit, le soleil avait disparu du soleil pour être remplacé par la lune et il s'était affaissé sur le côté. Un peu groggy et confus, il repoussa la couverture qui avait déposé sur lui pendant son sommeil. Mais vu son esprit brumeux, le mot coma aurait probablement été plus approprié. Son épuisement avait finalement eu raison de lui. Et vu qu'il ne se souvenait de rien, il put en déduire que pour une fois il n'avait rêvé de rien. «  Hum.. ». Ses yeux bleus cerclés de cernes noires embrassèrent la pièce pour finalement s'arrêter sur Iris. Elle était restée. Là avec lui. Il s'empêcha de lui faire remarquer qu'elle n'avait pas eu besoin de le veiller. Derrière le voile de son esprit, il se souvenait parfaitement de ses dernières remontrances. «  Il est quelle heure ? » demanda t-il à la place en passant une main dans ses cheveux soudainement bien trop en bataille. De sa paume, il tenta de les aplatir sans succès. Sachant que cela ne servait à rien, il abandonna et se fit à l'idée de ressembler à un hérisson pour quelques heures.

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Age du personnage : Trente trois années que la fleur éclos et fleurie.
Ville : La ville qui grouille, qui illumine de ses flash, Central City demeure l'endroit où elle se sent en sécurité.
Profession : Cet emploi qui lui permet d'être qui elle est, qui la passionne et l'emmène vers ce dépassement de soi constant. Elle est fière d'être une journaliste à part entière.
Affiliation : Un lutin rouge aux antennes d'éclairs a eu raison de sa dévotion à jamais.
Compétences/Capacités : (Barry) Nobody said it was easy GzhJETdl_o
- Vulnérable humaine avec ses qualités et ses défauts
- Esprit aiguisé pour mieux rédiger ses articles
- Curieuse invétérée pour fouiner les moindres détails
- Forte capacité à savoir pardonner qu'une seule personne d'être en retard et lui trouver des excuses
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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyDim 31 Mai - 8:51



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La surprise s’éprend tout juste de l’incertitude, rappelle combien leur relation s’avère bien plus forte qu’ils n’osent l’envisager. Les réticences s’estompent doucement pour laisser place à cette sincérité intacte révélatrice de cette construction commune : leur amitié. Fidèle, indestructible d’apparence, la journaliste retrouve dans le regard du jeune homme des vérités qui lui émettent l’idée qu’elle n’est pas que d’apparence. Tous deux comptent l’un sur l’autre d’une certaine manière, et la petite brune était bien décidée à dévoiler au grand roux qu’elle n’était pas du genre à baisser les bras. Certainement pas pour lui. Surtout pas alors qu’il venait à peine de lui révéler une confiance sans précédent dans l’aveu dont elle n’en digérait pas encore l’intégrité de l’impact. Parce que Barry compte bien plus que n’importe qui dans son cœur et qu’il mérite d’avoir une épaule sur laquelle se reposer. N’ayant aucune prétention d’envisager qu’il s’agisse de la sienne, la jeune femme espère, toutefois, qu’il admet sa présence et l’accepte à ses côtés. Non plus en tant que compagne, puisque ce sujet resterait en suspend pour quelques temps, mais bel et bien en tant qu’amie. Ainsi se bat -elle devant lui afin de lui prouver de la véracité de ses convictions. Prête à abandonner ses propres émotions, qui la submergent devant son regard quelque peu perdu, Iris maintient sa position et sa volonté de demeurer à ses côtés. Les mots quittent ses lèvres, s’abattent avec parcimonie contre les murs étroits de la ruelle dans l’espoir qu’ils puissent faire échos dans son cœur. Si beaucoup auraient trouver ici une révélation omniprésente dans ses dires, Iris voie qu’ils étreignent doucement l’aura de Barry et le rendent perplexe. Pourquoi ? La question ne tarde pas à trouver réponse dans les instants passés. Dans cette épreuve qu’il vient tout juste de vivre et lui dévoiler malgré-lui. Probablement est-il encore abasourdi de son état. Surement. Voilà pourquoi, elle n’hésite pas une seconde de plus et émet son désir de le voir se reposer. Il en a besoin. Ses membres le prouvent tout comme les cernes bien dessinées sous ses yeux d’un bleu acier. L’évidence se dessine tout comme l’élan vers le meilleur. Iris finit par oser franchir la barrière invisible qu’ils ont tous les deux tracer, abat enfin ses murs pour lui laisser le choix.

Son sourire ne tarde pas à revenir sur ses lèvres, bienveillant, compatissant, mais surtout à même de lui prouver combien elle lui est reconnaissante de sa décision. Ainsi, lui prouve-t-il qu’il ne la repousse plus mais bien au contraire, il l’accepte enfin. Soulagée, la journaliste hoche la tête d’une manière positive. « Alors on y va. » Cette phrase aussi simple soit-elle reflète de ses sentiments les plus sincères : sa gratitude et son désir de vouloir le meilleur pour lui. Ses pas emboîtent le sien aux travers la foule. Ses yeux cherchent parfois à vérifier si tout va bien pour lui et s’arrêtent aussitôt sur leurs mains à proximité. D’aucun ne bouge, n’ose franchir une nouvelle fois la distance pour abaisser les briques invisibles. C’est ainsi qu’elle comprend combien le sacrifice sera douloureux. Puisqu’elle ne saurait certainement plus envisager ce monde duquel ils avaient dessiné une esquisse avant… La douleur n’avait pas le droit de subvenir dans ce présent, tant la santé de Barry était bien plus importante que tout le reste. Le constat l’isole doucement, néanmoins, elle tente de l’effacer le temps qu’ils arrivent jusqu’à l’appartement de Barry.

La distance rapprochée, voilà que le commun relève d’une assurance certaine dans le cœur de la petite brune. Son sourire se fige, dévoile combien elle lui espère une meilleure santé dans les prochaines heures. Elle connaît cet appartement pour s’y être déjà rendue dans le passé. Sa silhouette franchie encore le seuil de la porte au moment où la voix du jeune homme lui rappelle combien sa fatigue est importante. Soucieuse, elle s’empresse de refermer derrière elle avant d’accompagner du regard le corps fatigué de son Barry. Son cœur se serre devant cette idée. Son Barry. Ne le serait-il jamais à présent, cependant, son inconscient se plaît à se jouer des sentiments qui l’animent. « Ne t’inquiète pas pour moi. » Espère-t-elle le rassurer alors qu’elle continue de le surveiller et l’accompagne jusqu’au canapé. Un nouveau sourire sur les lèvres, elle ne peut retenir sa main qui vient tout juste caresser ses cheveux pour ainsi l’accompagner vers un paisible. Le sommeil l’éprend presqu’aussitôt, la rassurant sur au moins une chose : il se trouvait actuellement en sécurité. La jeune fille couve de son regard bienveillant l’ensemble du visage du jeune homme. Y affectionne quelques détails tels que cette fossette qui se révèle lorsqu’il sourit en coin ou encore cet air si apaisé qu’il trouve à peine alors qu’il est endormi. Les souvenirs la submergent de cette vision, la ramenant indubitablement vers l’arrière, vers cette nuit. L’égoïsme ne fait pas parti de ses traits de caractère, alors son regard se détourne et cherche un élément à même de participer au bien être du jeune homme. Finalement, Iris se décide à se redresser afin de se diriger vers la chambre et y recueillir une couverture. Revenant sur ses pas, elle dépose le tissu sur Barry en prenant garde de ne pas le réveiller. Accroupie, elle le fixe tendrement pour quelques secondes supplémentaires, les révélations ne tardent pas à se frayer un chemin tout tracé dans son esprit. Flash. Beaucoup de souvenirs lui reviennent en mémoire comme toute à l’heure alors qu’elle admet combien les responsabilités qui lui incombent doivent lui peser, l’isoler du reste du monde. Les remords la rongent quant à ces reproches passés qu’elle avait pu lui faire. Si seulement elle avait su… Si d’autres lui en avaient voulu de taire ce secret, Iris en comprendrait l’envergure et l’impact. Un soupir lui échappe devant cette vérité. Elle se redresse une fois de plus et se dirige simplement vers la cuisine pour s’y installer. Ainsi sur sa chaise, elle repasse dans sa mémoire tout ce qu’elle vient d’apprendre. Le pire : cet état soudain. Ce dédale tout juste venu d’une autre réalité où elle n’a pu l’accompagner et tant bien même, qu’aurait-elle pu faire pour lui permettre d’échapper à ce fléau ? Rien. Son humanité fait d’elle un boulet qu’il aurait eu à se traîner et rien d’autre. Les questions ne tardent pas à s’enchaîner les unes après les autres, déformation de sa profession, Iris désire des réponses sur cette New Themiscyra. Mais chaque chose en son temps. Pour l’heure, elle patiente simplement, finit par attraper son téléphone portable afin de commander de quoi se nourrir pour la soirée. Le menu italien sera suffisant.

Près de trois heures se son écoulées depuis. La commande encore chaude, prône sur la table de la cuisine alors que la journaliste est revenue auprès de Barry. Assise sur l’un des fauteuils du salon, elle sent à son tour que ses yeux s’alourdissent doucement. Le réveil du jeune homme l’a fait sursauter légèrement, avant de la ramener à la réalité. « Pas loin de 21h30. » lui répond t-elle non sans afficher un sourire légèrement amusé devant le côté renfrogné de Barry. Ses intentions, quant à son désir d’aplanir sa chevelure, la firent sourire davantage. « T’as bien dormi ? » renchérit-elle innocemment, mais pas tant que cela, puisqu’elle lui espère un meilleur état. « J’ai commandé italien pendant que tu dormais, si jamais t’as faim c’est dans ta cuisine. » L’informe t-elle tout en se relevant, endolorie, du fauteuil. « Moi j’ai faim en tout cas. » L’invitation vient de lui être proposée et finalement, elle abat toutes ses retenues pour venir au-devant de sa silhouette et lui tendre sa main. « Se il signore mi séguirà. » Un nouveau sourire lui intime de continuer à lui faire confiance. Dans tous les cas, il pourrait bientôt rejoindre sa chambre si son état lui indique de prendre plus de repos.



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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyJeu 11 Juin - 21:17

Iris &
Barry

Nobody said it was easy

Bientôt de 21h30 ? Barry avait plus dormi en quelques heures qu'en une semaine. Pas étonnant qu'il se sentait aussi reposé mais surtout aussi groggy. A nouveau un peu gêné, il passa une main dans ses cheveux blonds en bataille, les faisant se dresser un peu plus sur le haut de son crâne. De son apparence actuelle, Barry n'en avait vraiment que faire au final. Iris, à présent, l'avait vraiment vu dans tous ses états. Alors au point où il en était … Et puis, en soit, l'adolescent qu'il avait été et l'homme qu'il était aujourd'hui se fichait pas mal de ce à quoi il pouvait bien ressembler. Même si bien sur, pour Iris il avait toujours souhaité se montrer sous sa meilleure lumière. Souvent inconsciemment et parfois consciemment. « T’as bien dormi ? ». Pour toute réponse, Barry hocha doucement la tête. Après un dernier léger bâillement qu'il ne put réprimer, l'homme poussa sur ses pieds pour se remettre debout. Une fois fait, il prit quelques secondes pour étirer ses muscles un peu raides. « J’ai commandé italien pendant que tu dormais, si jamais t’as faim c’est dans ta cuisine. Moi j’ai faim en tout cas. Se il signore mi séguirà ». Son estomac choisit évidemment ce moment là pour se faire entendre et l'homme afficha un air penaud. Vu le gargouillement qui venait de déchirer le silence, Iris n'avait probablement pas besoin d'une confirmation orale. «  Commence, je vais me changer vite fait » répondit-il à la place avant de lui offrir un léger sourire, tout de même heureux – et ce malgré les circonstances malheureuses – de la voir là, avec lui et dans son espace personnel. Une pensée en somme toute très territoriale et très masculine. Barry n'était pas prêt de s'en excuser. «  Euh... tu veux quelque chose de plus confortable ? » Bien qu'il y réfléchissait, il ne lui semblait pas posséder de vêtements à Iris dans son placard. Il avait néanmoins quelques affaires trop petites pour lui. Et puis, ses anciens tee-shirts, shorts et pulls d'université étaient si vieux qu'ils en étaient devenu des cocons de douceur.

L'agent de la police scientifique attendit la réponse de la reporter avant de prendre le chemin de sa chambre. L'homme grimaça en avisant l'état de cette dernière. Sans être sale – car Barry ne supportait pas la crasse -, il y avait quelques choses par ci par là qui méritaient d'être rangées. En quelques coups de mains, il rangea ce qu'il pouvait l'être sans trop d'efforts et farfouilla dans son placard à la recherche d'un tee-shirt et d'un pantalon d'intérieur pour lui. Il opta ainsi pour une vieille paire de shorts rouge d'université et un tee-short blanc qui avait été tellement porté que le col était élimé. Avant de quitter son antre, il attrapa ce qu'Iris lui avait demandé.

De retour dans la pièce principale, il tendit les affaires à la jeune femme. «  Je ne te montre pas le chemin de la salle de bain je suppose » arriva t-il à plaisanter, signe qu'il se sentait mieux. Installé à table, Barry attendit sagement Iris avant de se mettre à manger– et ce malgré les plaintes nouvelles de son estomac. Ce dernier, capricieux à souhait, du à un métabolisme accéléré, pouvait bien attendre quelques secondes de plus. « Merci » souffla t-il à l'intention de son amie lorsqu'elle prit place face à lui. Merci pour le repas bien entendu, mais merci aussi pour tout ce qu'elle avait fait pour lui aujourd'hui et avant. Iris était une constante dans sa vie et sans elle il y avait fort à parier qu'il aurait été depuis longtemps à la dérive. Perdu, à l'agonie. Ce qu'il était à l'heure actuelle. Et bien que ses intentions étaient louables, Barry devait bien avouer qu'il préférait l'avoir à ses côtés. Pour des raisons probablement tout à fait égoïstes. Son assiette pleine, il commença à déguster les merveilleux mets que la journaliste avait la gentillesse de commander. «  Alors comment s'est passé ta journée ? » interrogea t-il, espérant retrouver un semblant de normalité avec ces dernières heures.

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Ville : La ville qui grouille, qui illumine de ses flash, Central City demeure l'endroit où elle se sent en sécurité.
Profession : Cet emploi qui lui permet d'être qui elle est, qui la passionne et l'emmène vers ce dépassement de soi constant. Elle est fière d'être une journaliste à part entière.
Affiliation : Un lutin rouge aux antennes d'éclairs a eu raison de sa dévotion à jamais.
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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyMer 24 Juin - 20:30



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Le regard assez maternel, Iris ne peut retenir cet élan alors qu’elle regarde tout juste Barry se réveiller. L’on peut encore sentir à quel point le poids du monde pèse sur ses épaules et un sentiment d’impuissance la gagne à cette pensée. Lui, qui a toujours désiré faire le bien, veiller sur les autres et se porter volontaire dès lors que cela engendrait une situation délicate pour quelqu’un. Voilà que l’injustice le terrasse de cette manière mesquine, quasi perfide, et qu’ils ne peuvent rien faire. Du moins à cet instant. Car à présent qu’elle sait, la journaliste essaiera de trouver une solution pour lui. Elle comprend qu’elle ne l’a pas tout à fait perdu, peut-être dans cette relation qu’ils essayaient de construire avant tout ça, mais pas en tant qu’amie. Après tout, il lui avait prouvé en l’invitant, en lui laissant le droit et l’occasion de rester auprès de lui le temps qu’il se repose. Un sourire se dessine sur l’embrasure de ses lèvres devant sa stupéfaction. La révélation paraît le déstabiliser et pourtant, il demeure qui il est réellement. Même si elle lui découvre ce côté grincheux au réveil, il n’en reste pas moins qu’elle retrouve dans ses yeux la même image qu’elle y avait toujours vu : lui. Attenante à sa silhouette, Iris préserve ce mince sourire au moment où l’estomac du jeune homme parle à sa place. La situation prête à rire et pourtant ni lui ni elle ne s’adonne à ce luxe pour l’instant. Préférant simplement se fixer, essayant de faire passer le message qu’elle reste ici tant qu’il ne la met pas dehors. Elle, qui, s’était persuadée être celle qui avait été abandonné, comprend enfin qu’il ne s’agit pas de cela. Elle le lit dans son regard, elle y voit ce même message qu’elle doit probablement lui renvoyer à son tour dans lequel reste fixée son attachement pour lui. Maintenant elle le sait, il est celui qui a besoin d’elle. Et la journaliste n’est pas prête à tourner les talons pour fuit, au contraire, elle reste. « Je vais t’attendre dans la cuisine. » lui répond t-elle le plus simplement du monde, gardant ce même sourire, lui renvoyant cette même image. D’ailleurs, elle commence à peine à déambuler vers l’espace à peine énoncé avant de s’arrêter, interpellée par le son de sa voix. Instinctivement, la petite brune regarde ses vêtements. « C’est une façon de m’inviter à rester pour la soirée ? » Son naturel amusé lui revient rapidement. Révélateur de son aisance de l’instant et surtout de sa joie de le retrouver. Le Barry qu’elle connaît aurait rougi de cette remarque et inconsciemment elle lui souhaite cette réaction. Toutefois, ne désirant pas le mettre plus mal à l’aise, Iris se contente de sourire avec un peu plus de conviction, avec cette complicité qu’il lui semble retrouver petit à petit. « Je veux bien oui, merci. » tranche t-elle avec un sourire illuminé cette fois.

Leur chemin se sépare, le menant vers la salle de bains. Accompagné des regards de la jeune fille, qui, silencieuse attend patiemment que sa silhouette disparaisse pour rejoindre la cuisine. Un soupir de soulagement lui échappe, exprime combien son apaisement est fondé. Barry va mieux. Cette simple constatation veille à raviver son sourire sur le coin de ses lèvres avant qu’elle ne s’attache à fouiner un peu dans la pièce pour trouver de la vaisselle adaptée au repas. Elle ne tarde pas à mettre la table et s’assoit deux ou trois minutes avant de retourner dans la pièce principale. En quête de ces indices qu’elle n’avait pas vu auparavant, la journaliste ne les trouve toujours pas et s’en amuse d’une certaine manière. Et puis, ses yeux trouvent une fois encore ses iris bleutées pour quelques secondes. Soulagés de l’entendre plaisanter, ils lui témoignent de cette joie de le retrouver entièrement. « Je ne pense pas que ce soit nécessaire. » Ses pas la mènent jusqu’à lui, délicatement, ses doigts se referment sur les vêtements qu’il lui présente non sans effleurer ses doigts. « Merci. » Le timbre de sa voix révèle la sincérité de son intention. Ces remerciements elle les lui doit pour ce qu’il lui offre, la possibilité de rester avec lui, de le soutenir, il s’est saisi de sa main et elle ne compte pas la lui lâcher.

Encore séparés, Iris ne tarde pas à retrouver la salle de bains et à se changer. Déposant ses propres affaires pliées là où elle pense qu’elles gêneront le moins. Pieds nus, vêtue de ce tee shirt dont il lui semble sentir l’odeur du jeune homme, ses rêves la ramènent naturellement vers cette nuit si particulière, si unique. Sourire sur les lèvres, elle rejoint enfin Barry déjà attablé et s’installe simplement face à lui. « De rien, j’aurai pu faire mieux, mais je me suis dis que tu ne serais pas très regardant ce soir. » Elle s’amuse un peu de la situation, signe de son confort. Toutefois, elle comprend que ses remerciements ne sont pas uniquement pour le repas. Ses iris bleutées croisent les siens pour lui témoigner de cette même gratitude. Parce qu’ils s’offrent tous les deux cette occasion, elle n’est pas la seule, lui aussi y participe. Laissant le jeune homme commencer à se servir, la journaliste attend sagement son tour et commence à manger quelques spaghettis au moment où la question anodine tranche l’air. Une fois de plus, elle comprend sa volonté et mime son intention de bien mâcher ce qu’elle a dans la bouche avant de lui répondre sans s’étouffer. « Oh tu sais, ce sont des journées plutôt répétitives. On cherche, on interroge. Je suis sur un article visant à comprendre pourquoi l’industrie sur l’emballage recyclé ferme. C’est quand même bizarre avec tout ce qu’on vit qu’un secteur comme celui-là fasse faillite non ? » Doucement, la jeune femme hausse ses épaules, signe de son incompréhension devant ce problème. « Et ce soir avant de rentrer et de te trouver, je suis tombée sur une boule à neige qui m’a fait penser à Wally. » Iris avait cette relation assez particulière avec son neveu. D’ailleurs, en vue de leur différence d’âge, elle avait plus l’impression qu’il était son petit frère plutôt que le fils de son frère. « Je vais l’appeler dans la semaine pour qu’on se voie, il doit passer son interrogatoire. » S’amuse t-elle tout en sachant très bien que Barry et Wally se côtoient énormément. Elle se doute aussi que son neveu adoré à probablement du peindre un tableau d’une hydre à plusieurs têtes la concernant au policier scientifique. « Et toi alors ? Comment ça se passe au boulot ? » Parce qu’il n’y avait pas de raison que cela n’aille que dans un sens. Lui aussi mérite d’avoir son interrogatoire, même si elle se retient énormément de poser d’autres questions.




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Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
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The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyMer 24 Juin - 21:56

Iris &
Barry

Nobody said it was easy

Iris semblait surprise de la question presque banale qui sortit de la bouche de son ami. Barry ne s'en formalisa pas, comprenant parfaitement que dans un contexte comme le leur, la normalité de la vie humaine devenait une étrangeté. Un comble vraiment. Pourtant Barry, tout méta humain qu'il était, vivait pour ces petits moments simples. Pour ces petites conversations sans prétention. Plus encore lorsque cela avait l'avantage de le sortir de ses moroses pensées. Avec Iris cependant, le bolide rouge arrivait toujours à trouver une lumière dans l’obscurité. Iris était le rayon de soleil dont sa vie avait besoin. « Oh tu sais, ce sont des journées plutôt répétitives. On cherche, on interroge. Je suis sur un article visant à comprendre pourquoi l’industrie sur l’emballage recyclé ferme. C’est quand même bizarre avec tout ce qu’on vit qu’un secteur comme celui-là fasse faillite non ? ». Les joues creusées dans un mouvement de succion, Barry écouta religieusement. «  ça me paraît très suspect en effet » déclara t-il lorsqu'il eut mâché et avalé les quelques pâtes qu'il avait dans la bouche. Les usines travaillant avec la matière recyclée avaient toutes leurs places dans la société actuelle. Elles étaient l'avenir, plus encore avec le gâchis qu'avait engendré le gel de la population. Un sujet qu'il devrait bien un jour aborder avec la jeune femme qui lui faisait face. Car si lui n'avait aucune envie de parler de New Themyscira, il voulait tout de même savoir comment elle avait vécu son .. éveil. « Et ce soir avant de rentrer et de te trouver, je suis tombée sur une boule à neige qui m’a fait penser à Wally ». Un sourire tendre se posa sur la bouche du membre de la Justice League. Son amour pour Wally était presque paternel. Il appréciait le jeune homme qu'il trouvait truffé de qualités exceptionnelles. Peut être un jour pourrait il le considérer comme un membre de sa famille à part entière. Car si cela était déjà le cas dans son cœur, ils n'étaient pas reconnus comme tel au yeux du monde. Un jour peut être. Mais peut être aussi espérait-il trop dans l'intimité de son esprit. « Je vais l’appeler dans la semaine pour qu’on se voie, il doit passer son interrogatoire ». «  Je prierai pour son âme » répondit-il au tac au tac, retrouvant peu  peu cette joie de vivre et cet air taquin qui pouvaient si bien le caractériser.

« Et toi alors ? Comment ça se passe au boulot ? ». Barry connaissait très bien la jeune femme. Il savait combien cela était compliqué pour elle de ne pas se montrer curieuse quant à ce qu'il était. Il lui était cependant reconnaissant d'essayer. Sourire aux lèvres, il amena son verre d'eu à ses lèvres et en but une petit gorgée, se laissant ainsi le temps pour répondre – non pas que sa réponse soit de genre à lui demander une grande réflexion. Cependant, il devait jongler entre les informations tout public et les informations confidentielles. Iris avait beau être son amie, sa meilleure amie et même peut être bien son âme sœur, elle restait une journaliste. Il doutait qu'elle puisse s'empêcher de flairer le scoop si il en disait un peu trop. «  ça va, la routine » répondit il alors, sans pour autant mentir. En ce moment, la lassitude qu'il ressentait au quotidien l'empêcher d'apprécier le diversité de son métier et son importance. Et pourtant, il s'y était jeté corps et âme à son retour de Terre IV pour oublier l'horreur dont il avait été témoin tout comme ses problèmes personnels. Aujourd’hui cependant, même ça ne lui permettait plus de penser à autre chose.

La tête à nouveau pleine d'idées noires, il baissa son attention sur son repas, qu'il se força à manger doucement. Arrivé à la fin, il demanda si il pouvait finir les cartons et lorsqu'il reçu un réponse positive, les vida dans son assiette. Lorsqu'il fut finalement repu, il se laissa aller contre le dossier de sa chaise. Ses yeux bleus s'accrochèrent sans difficulté à ceux d'Iris. Dans l'eau de ses yeux, il pouvait y lire toute sa curiosité. Il y avait des choses qui ne changeaient décidément jamais. Et cette constatation fut presque suffisante pour le faire rire. A la place, il sourit doucement et secoua légèrement la tête, faisant danser ses cheveux blonds un peu trop long sur le haut de son crâne. «  Je sais que tu en meurs d'envie donc va s'y pose tes questions. Je me réserve cependant le droit de ne pas y répondre » déclara t-il finalement. Cette conversation il devait bien l'avoir et il avait déjà trop traîné. Maintenant qu'il s'était reposé et avait le ventre plein, la tâche ne lui semblait plus aussi insurmontable. Et puis si il avait honte de sa condition actuelle, il n'avait pas honte de ce qu'il était. Il n'avait pas honte d'être Flash ou un membre de la Justice League. Il n'avait pas honte de ses faits d'armes et embrassait ses victoires comme des défaites. Il n'était pas parfait et il savait que jamais son amie ne le jugerai pour être faillible. Elle venait après tout de le lui démontrer. Encore une fois.


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Age du personnage : Trente trois années que la fleur éclos et fleurie.
Ville : La ville qui grouille, qui illumine de ses flash, Central City demeure l'endroit où elle se sent en sécurité.
Profession : Cet emploi qui lui permet d'être qui elle est, qui la passionne et l'emmène vers ce dépassement de soi constant. Elle est fière d'être une journaliste à part entière.
Affiliation : Un lutin rouge aux antennes d'éclairs a eu raison de sa dévotion à jamais.
Compétences/Capacités : (Barry) Nobody said it was easy GzhJETdl_o
- Vulnérable humaine avec ses qualités et ses défauts
- Esprit aiguisé pour mieux rédiger ses articles
- Curieuse invétérée pour fouiner les moindres détails
- Forte capacité à savoir pardonner qu'une seule personne d'être en retard et lui trouver des excuses
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Situation Maritale : En couple avec le plus grand héro de Central City, même si beaucoup ne le considèrent plus à sa juste valeur.









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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptySam 18 Juil - 8:39



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Les banalités prouvaient combien la légèreté se frayait un chemin naturel. L’amitié, l’intimité donnait lieu de s’apaiser au profit de ces questionnements combien normaux. La vie de manière générale ne s’était pas arrêtée et Barry dévoilait à Iris ses bonnes tentatives pour revenir à la surface. C’était ce qu’elle constatait aux travers de ses questions, de ses gestes, qui lui rappelaient combien il lui avait manqué malgré tout. Malgré cette distance qu’il avait veillé à maintenir, malgré son absence qu’il avait entretenue pour la protéger. Elle le savait à présent, et elle parvenait à passer outre toute cette peine qu’il lui avait infligé pour être à nouveau comme avant. Avant cette séparation, avant cette épreuve, avant que le monde ne s’arrête pour de bon pour repartir de plus belle. Parler de cette affaire les aider à avancer ou plutôt à se rappeler que certaines choses ne changeaient pas : eux. La journaliste le lui montrait par sa détermination à connaître la vérité, à vouloir mettre des mots sur ces cachotteries qui mettaient en danger une bonne partie de la population. Bien sûr, elle n’hésita pas une seconde de plus en lui demandant son avis sur la chose. La réponse tendit à étirer ses lèvres dans un sourire satisfait, fier de pouvoir être soutenue d’une certaine façon, même si elle y reconnaissait aussi une certaine retenue. Il n’allait pas plus en avant, ne cherchait pas les détails mais il restait avec elle. Leurs regards se croisaient encore, et elle y voyait une attention particulière. Le jeune homme n’était plus dans ses pensées comme il avait pu l’être en fin d’après-midi, non, il restait avec elle. Ce constat ravissait son cœur. « Si t’as des infos, je suis preneuse. » déclare-t-elle dans un réflexe. Car, malgré tout, leurs professions leurs intimaient cette relation particulière, même si Iris savait où étaient les limites de ses interrogations. Toutefois, ses pauses marquaient cette intimité qu’ils retrouvaient à peine. Ou celle qu’il lui semblait apercevoir par ces gestes qu’ils effectuaient instinctivement. Dégustant à son tour quelques mets commandés, la journaliste donnait plus l’impression de piquer plutôt que manger réellement, tant ses retrouvailles lui importaient. Elle préférait voir Barry manger à sa faim, et lui raconter certaines choses qui ne changeaient pas. Comme Wally. Son neveu dont elle craignait à présent pour sa santé lui aussi. Son ignorance quant à ce monde dans lequel ils avaient été plongé Barry et lui, l’emportait irrémédiablement vers ce sentiment de protection maternelle qu’elle désirait plus que tout lui offrir. A Wally, mais aussi à Barry avec qui, elle retrouvait à peine ses quelques élans d’humour qui eurent un écho en lui. « Comme si j’allais l’attacher à un piquet, tout de suite… » Au tac au tac de son côté aussi, la journaliste laissa voir ses retenues quant à son rire à venir.

Et comme une conversation ordinaire, Iris se permettait d’interroger le jeune homme au sujet de son quotidien actuel. Bien sûr, elle aurait aimé pouvoir être au courant de cette mésaventure qu’il avait connu. Non pas pour la rédaction d’un article quelconque à ce sujet, mais bel et bien afin de pouvoir le soutenir. Tant il avait besoin d’avoir quelqu’un, une épaule sur laquelle il lui serait possible de se reposer, une main qu’il pouvait saisir n’importe quand dès qu’il le désirait, une oreille attentive qui saurait lui répondre et lui rappeler combien, il valait beaucoup. La jeune femme désirait plus que tout pouvoir lui ôter cette pression palpable au centuple. Néanmoins, elle ne pouvait faire le choix à sa place. C’était à lui de faire ce chemin seul pour mieux la trouver s’il le désirait. Son regard essayait d’appuyer un peu plus ces encouragements qu’elle lui envoyait. Il pouvait lui parler de tout ce qu’il lui passait par la tête. Mais une fois encore, il se refermait. Emmuré derrière cette forteresse dans laquelle il s’isolait, il la ramenait en arrière, dans la ruelle, au moment où il lui avait fait comprendre qu’elle n’en valait pas la peine. « Ok. » Sa voix se mourrait dans sa déception. Iris allait certainement trop vite, elle le savait. Barry avait besoin de plus de temps pour se délivrer de sa prison, pour lui faire à nouveau confiance. Ce constat ne fit que grandir à mesure que la tête du jeune homme s’inclinait vers l’avant, comme pour s’isoler à nouveau, pour se rappeler qu’il ne devait rien lui dire. Iris, de son côté, en profita pour lancer un regard aux alentours, détailler quelques éléments de la cuisine comme pour se raccrocher à ces souvenirs d’antan. Ceux qui lui rappelaient le rire de son ami, sa joie de vivre, cette tendance à toujours voir le bon côté pour le transmettre au mieux à ceux qui lui sont chers. Où était ce Barry-là ? Comment lui permettre de faire son retour s’il ne lui laissait pas l’occasion de l’aider ? La détermination de la brune allait être mise à rude épreuve mais elle se promettait déjà de ne pas faillir.

Revenant à la réalité au moment où Barry lui demandait s’il lui était possible de finir les restes, la journaliste se mit à acquiescer de la tête avant de sourire doucement. Certaines choses ne changeaient pas, et cela leur faisait du bien à tous les deux. Et même si les questions grouillaient dans sa tête, elle parvenait à se retenir et se laisser baigner entièrement dans le bleu de ses yeux. Heureuse d’accrocher son regard pour quelques secondes, de lui prouver cette promesse dont il n’était pas au courant comme quoi elle ne le laisserait pas tomber. Sa surprise ne tarda pas à imprégner son visage d’une façon instantanée au moment où il lui révélait avoir le droit de l’interroger. « T’en es sûr ? » préférait-t-elle lui demander dans l’éventualité où il désirait revenir sur sa décision. Mais il lui accordait réellement le droit de lui poser des questions et bien sûr la première, autant prévisible que possible, ne tardait pas à raviver son sourire. « ça t’a fais quoi quand tu as découvert que tu étais aussi rapide ? Comment tu l’as pris ? » Parce qu’elle connaissait très bien Flash ou plutôt l’homme qui revêtait le costume et elle se doutait bien qu’il y avait trouvé là un certain amusement dans les premiers temps. Mais elle voulait le savoir, pour mieux comprendre cette responsabilité qui lui incombait. « Comment tu gères les responsabilités qu’on t’a infligé ? D’être là pour les gens autant que tu le peux ? D’avoir des épaules d’acier tout en n’oubliant pas qui tu es ? Quelqu’un est là pour toi ? » Des questions banales mais qui prouvait certainement à Barry qu’Iris ne s’intéressait pas à Flash en particulier mais bel et bien à lui. Parce que c’était lui depuis toujours. « Et c’est vrai que ton costume est retenu dans une bague ? » Cette fois-ci un sourire amusé s’évertuait à prendre place sur ses lèvres, car malgré tout, elle voulait lui prouver qu’elle était là, qu’elle restait elle-même et qu’elle tenait à lui. Peu lui importait le nombre de fois où il la rejetterait, elle était assez têtue pour revenir à la charge et lui rappeler qu’il n’était pas rien pour elle et qu’il en valait la peine.

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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyLun 10 Aoû - 23:57

Iris &
Barry

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Il hocha la tête, doucement, comme pour se laisser encore quelques secondes de réflexion. Mais oui, il en était sûr. Cette conversation n'avait que trop tardé. A présent, il en était persuadé. Et puis, le moment n'avait jamais été aussi propice. Maintenant que l'abcès était ouvert, autant le drainer. Pour la suite, ils pouvaient bien voir en temps et en heure. Si suite il y avait évidemment. Le futur pour Barry était aujourd'hui plus qu'incertain. Alors il se raccrochait à tout ce qu'il pouvait. A ce petit moment qu'il passait avec elle. Lorsqu'elle était en vie sa mère lui avait toujours dit que les moments les plus simples étaient ceux qui restaient avec nous. Il ne pouvait que lui donner raison. «  ça t’a fais quoi quand tu as découvert que tu étais aussi rapide ? Comment tu l’as pris ? ». Face à cette première question, Barry dut prendre quelques secondes pour réfléchir et se remémorer ses réactions exactes. L’événement était cependant un peu flou et même aujourd'hui il peinait à mettre des mots sur tout ce qu'il avait ressenti. «  Honnêtement, mal » conclut il cependant, « j'ai pris la foudre. Littéralement. Ce n'est pas le moment le plus agréable de mon existence. Et avant que tu demandes, oui ça fait mal » s'amusa t-il malgré lui. Ce moment là, où il avait été frappé, il ne s'en souvenait que peu. Il revoyait la lumière aveuglante, il entendait le grondement du verre qu se brise. Mais la douleur elle, si vive, si intense, il ne pourrait jamais l'oublier. Parfois, il avait même l'impression de la sentir encore. Une douleur fantôme qui l'accompagnait comme un boulet attaché à sa cheville. «  La foudre et tout un tas de produits chimiques d'ailleurs ». Quiconque à sa place serait mort, mais lui avait survécu. Un cas rare assurément. Sauf si on oubliait Wally et sa curiosité un peu trop maladive. «  Après un temps... disons que j'y ai trouvé mon compte » finit il par ajouter, en haussant un peu les épaules. Iris le connaissait assez et Barry ne doutait pas qu'elle comprendrait qu'il s'était un peu amusé. Faire l'idiot serait probablement la définition adaptée.

« Comment tu gères les responsabilités qu’on t’a infligé ? D’être là pour les gens autant que tu le peux ? D’avoir des épaules d’acier tout en n’oubliant pas qui tu es ? Quelqu’un est là pour toi ? » enchaîna t-elle, poussant l'homme à laisser échapper un petit rire amusé. Il la reconnaissait bien là. « Et c’est vrai que ton costume est retenu dans une bague ? » demanda t-elle sans qu'il n'ait eu le temps de répondre à ses précédentes questions. Sourire aux lèvres, il décroisa les bras et tendit une main dans sa direction. D'abord il lui présenta sa paume puis tourna la main pour lui montrer l'anneau qui ornait son doigt. L'éclair gravé était si peu discret que parfois il se demandait bien comment il avait pu cacher aussi longtemps qui il était. D'un coup, le costume rapetissé dans l'objet sortit de sa prison et s’agrandit. Barry ne put empêcher un rire de franchir la barrière de chaire de ses lèvres lorsque son costume finit sur la tête d'Iris. «  Il est propre » offrit il comme excuse avec un léger étirement de la bouche.

Mains refermées autour de son verre, il la laissa contempler ce qu'elle avait à présent sur les genoux.  Pendant qu'elle étudiait l'objet, il lui expliqua le secret de sa fabrication ainsi que les matériaux qui avaient été utilisés pour sa confection. Il lui apprit aussi que ce qu'elle tenait entre les doigts étaient quelque chose comme la millième version de son costume, les toutes premières n'ayant pas résisté à ses courses effrénées. Un peu mal à l'aise mais bon joueur, il lui conta l'un de ses tout premier sauvetage et la façon dont son costume avait prit feu pour le laisser en tenue d'Adam. «  Quant à tes autres questions.. Je suppose que je prends les jours comme ils viennent. Avec plus ou moins d'anxiété. Mais j'apprends un peu plus chaque jour » souffla t-il en reprenant son sérieux. «  J'ai fait des erreurs. Certaines plus graves que d'autres. Des gens sont morts pare que j'ai été trop lent, pas assez sérieux, juste pas … assez je suppose. Mais avec le temps est venu la réalisation que cette vitesse, aussi extraordinaire soit-elle , ne faisait pas de moi un être omniprésent ou omniscient. Cela n'a pas fait de moi un Dieu, ni un être invincible. Crois mois quand je te dis que mon humanité m'a été rappelé douloureusement à plusieurs reprises » continua t-il, en se perdant un tout petit peu dans ses pensées. «  J'ai la chance cependant d'avoir une équipe entière derrière moi. On est pas toujours d'accord sur tout et on a des caractères très .. divergents... mais on se soutient. Du mieux qu'on peut ». La Justice League, une famille à part entière avec ses bons comme ses mauvais côtés. «  Mais il y a une personne qui m'a aidé bien plus qu'elle ne peut le penser. Et cette personne Iris c'est toi » avoua t-il en plantant son regard dans le bleu de ses yeux. Oui, elle était son support depuis toutes ces années . Même sans le savoir. Aujourd'hui, il n'avait plus besoin de le lui cacher.


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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptySam 29 Aoû - 15:36



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Quelque chose était en train de se produire. Une évidence grâce à laquelle toute cette frustration qu’ils avaient pu ressentir d’un côté comme de l’autre donnait l’impression d’exploser enfin. Comme si, il n’y avait plus cette retenue qui avait barré leurs routes durant tout ce temps, toutes ces années derrière lesquelles elle avait couru pour comprendre. Comme si la confiance se dégageait sous son plus bel aspect, cette innocence qui les faisait sourire chacun à leur tour et leur conférait le courage nécessaire pour oser se regarder. Iris n’avait plus peur de voir Barry lui tourner le dos une énième fois, elle ne craignait plus de devoir se heurter à ce sentiment d’abandon devant lequel elle était souvent confrontée. Parce qu’il s’ouvrait enfin à elle et qu’elle remettait de l’ordre derrière toutes ces questions qu’elle avait pu se poser encore et encore. Si au début de cette rencontre, la journaliste avait désiré lui donner plusieurs baffes, à présent, elle ne pouvait retenir ce sourire d’orner ses lèvres dans l’espoir de trouver refuge dans le sien. Barry était avec elle, bien présent, mais surtout prêt à se dévoiler entièrement. Les nuages au-dessus de leurs têtes se dissipaient pour laisser entrevoir quelque chose de meilleur et de réel : cette amitié qu’ils partageaient, cette confiance qu’ils s’adonnaient. Et même si con sœur se serrait à l’idée de l’avoir probablement perdu sur ce chemin-là, il n’en restait pas moins qu’il persistait cette part de bonheur qui veillait à la rassurer sur le fait qu’ils resteraient amis. D’ailleurs, elle n’avait pas hésité une seule seconde à le lui prouver. Par le biais de cette question pourtant anodine, à laquelle il avait probablement dû y répondre maintes et maintes fois. Et pourtant, elle voyait qu’il ne lui en tenait pas rigueur mais que au contraire, quelque chose de rassurant jaillissait derrière ses iris bleues. La jeune femme aurait pu s’y noyer encore et encore, s’il lui en laissait le droit. Mais, désireuse, avant tout de le préserver, la journaliste se contenta de maintenir son attention sur les révélations qu’il lui donnait. Son cœur se serrait un peu plus devant la douleur dont il avait eu à faire face, beaucoup, voire tous n’auraient pu survivre à une telle expérience. Et pourtant, lui avait survécu. Lui était parvenu à se battre face à cet élément électrique pour devenir ce héros qui les avait tant de fois sauvés. Leurs sourires se croisaient devant les amusements entendus de la part de son ami. Il lui laissait l’occasion de la rassurer entièrement en ce moment, parce qu’il évoquait avec cette sorte de légèreté des évènements qui avaient été bien plus difficiles à gérer que ce qu’il voulait bien laisser entendre. « Contente d’entendre ta modestie. » Son ton répondait en écho au sien et ses yeux également. Avant que son esprit se laisse entraîner vers des expériences qui avaient probablement dû valoir des moments de rire pour ceux qui avaient été témoins des premières prouesses de Flash.

Et puis les questions fusèrent, comme elle avait l’habitude de les laisser filer. Iris était curieuse de tout ce temps qu’elle avait perdu avec lui, de toutes ces responsabilités qui lui étaient tombées dessus aussi vivement que l’éclair. Sérieuse, elle s’inquiétait véritablement pour lui, de savoir si au moins, il avait eu une personne pour l’aider dans cette transition. Et si ses inquiétudes étaient réelles, le sourire devant lequel elle se confrontait apaisait doucement ses ardeurs. Car, par ce geste, Barry lui prouvait combien il se sentait à sa place en cet instant, du moins le pensait-elle réellement. Amusée par la situation, la journaliste ne put s’empêcher de demander ce qu’il en était du costume. Ses yeux ne tardèrent pas à venir s’apposer sur la paume de la main du jeune homme, puis intriguée, elle le laissa la retourner pour appuyer sur l’éclair qui ornait la bague qu’il portait. Sans qu’elle ne l’ait appréhendée, voilà qu’elle se retrouvait avec le costume de Flash directement sur sa tête. « Oh ! » s’exclamait-elle dans un premier temps, encore surprise de cet éclair rouge vif. Et pourtant ses mains vinrent rapidement se débarrasser du vêtement afin qu’elle puisse en prendre plus ample connaissance devant les rire du jeune blond. « J’espère bien qu’il l’est ! » Malgré sa tentative vaine de fausse plainte, Iris ne put s’empêcher de mordre sa lèvre inférieure pour se retenir de rire. Et puis le sérieux revint, repris des droits qui lui permettait à elle de pouvoir inspecter le vêtement précautieusement. Ses doigts effleuraient doucement et gracieusement l’ensemble du textile duquel elle apprenait les divers matériaux. Elle s’en trouvait ébahie alors que beaucoup de termes scientifiques lui échappaient. Mais le rire ne tarda pas à refaire surface devant le récit à peine partagé. Cela lui faisait beaucoup de bien de comprendre à quel point il lui faisait confiance et une part d’elle culpabilisait de ce manque qu’elle lui avait infligé à cause de ces non-dits qui les avaient isolé jusqu’à maintenant. Est-ce cela qui engendra une nouvelle frénésie de sérieux ? Elle n’en n’avait aucune idée et pourtant, elle préservait son regard entièrement dans ses magnifiques yeux bleus alors que ses confidences lui déchiraient le cœur. Le poids de la cause était un tribut qu’il portait douloureusement. Elle s’y heurtait entièrement et impuissante, désirait simplement qu’il ne s’en blâme pas injustement. Personne n’était encline à lui en vouloir de quoi que ce soit, tant tous connaissaient le bon cœur du héros masqué. Et à présent qu’Iris connaissait la véritable identité de ce dernier, elle ne pouvait qu’admettre d’autant plus à quel point Bartholomew Allen était une bonne personne. Souriant avec bienveillance devant cette révélation quant à une équipe sur laquelle il pouvait compter, la journaliste était prête à renchérir sur le fait qu’il était une bonne personne. Elle relâcha d’ailleurs le costume, toujours sur ses genoux et entre ses mains, prête à lui tendre ses dernières afin qu’il puisse les lui saisir. Mais son geste s’arrêta en plein chemin au moment où les révélations lui prédirent combien il tenait à elle. Le cœur de la petite brune se mit instantanément à cogner à tout rompre contre sa poitrine, lui donnant ainsi l’impression d’embraser de l’intérieur. « Moi ? » Se mit-t-elle à balbutier, dévoilant bien au jeune homme, combien sa surprise était réelle. D’ailleurs, elle se sentait gênée au point de ne pas réussir à préserver ses yeux dans ceux si envoûtant de Barry, pas en cet instant. « Mais je croyais que… » Ses sentiments de toute à l’heure lui revenait en pleine figure et elle ne savait pas si il parlait d’elle en tant qu’amie ou en ce qu’ils avaient commencé à construire tous les deux ce soir-là. « Bon sang Barry, tu m’énerves ! »

Elle n’aimait pas se sentir si gênée par une situation. Elle qui, appréciait tout contrôler pour entrevoir un bout de tunnel, voilà qu’elle se sentait complètement perdue. Sans crier gare, voilà qu’elle se relevait de sa chaise, laissant tomber le costume sur son côté avant de faire les cent pas d’un côté et de l’autre de la cuisine pour essayer de retrouver un semblant de chemin à suivre. « Tu me dis que tu ne veux pas de moi et que tu veux absolument m’éviter pour me protéger et maintenant tu m’apprends que je suis un pilier pour toi. » Evidemment, le timbre de sa voix laissait totalement entendre son désarroi quant à qui elle était pour lui. Elle, qui, avait aujourd’hui besoin de lui autant que lui avait besoin d’elle. Car, pour elle aussi, le jeune homme avait toujours été important, voire ce même pilier sur lequel elle savait qu’elle pouvait compter malgré ses absences et ses retards répétés. « Tu ne peux pas me dire que tu ne veux pas de moi dans ta vie et ensuite m’apprendre que je suis quelqu’un d’important pour toi. » Elle s’emportait, elle le savait, et elle le ressentait puisque des perles commençaient à naître sur le coin de ses yeux. Et c’est sous cette impulsion qu’elle finit par se planter devant lui. « J’espère que tu vas te rentrer ce que je vais te dire dans le crâne ! Parce que je ne regrette rien de tout ce que j’ai pu connaître avec et grâce à toi. Que tu sois Flash ou non pour moi tu resteras Bartholomew Allen pour toujours et c’est à lui qui a réussi à me prouver qu’aimer n’était pas si terrible que ça et qu’on pouvait y croire à partir du moment où on restait ensemble. » Elle inspira un grand coup sans réellement réaliser ce qu’elle venait de lui avouer sur le moment. Mais emportée dans son optique de vouloir démêler les choses, elle reprit de plus belle. « Il n’y a que toi qui puisse choisir ce que tu veux. Mais lorsque tu auras fait ce choix, tu ne peux pas y revenir dessus comme ça. J’ai besoin de toi moi aussi, quoi que tu en penses, si tu choisis cette voie on sera deux. » Ses yeux bleus plantés dans les siens, elle lui montrait la véracité de ses dires et se mit à réaliser qu’elle venait de lui avouer qu’elle l’aimait.

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Age du personnage : 35 ans.
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Affiliation : Justice League.
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Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
x représentant terrien de l'espoir pour les Blue Lanterns

The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
x voyage dans le temps et altération du cours du temps
x voyage entre dimensions

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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyMar 8 Sep - 22:24

Iris &
Barry

Nobody said it was easy

Barry avait commis un impair. Encore pensa t-il. Décidément, il les enchaînait ce soir. Face au bruit que fis les pieds de la chaise lorsqu'ils raclèrent au sol, il grimaça. Iris était à nouveau en colère. L'homme se fit alors tout petit, honteux d'être la cause de son agitation. Et ce même si il ne comprenait pas vraiment ce qu'il avait pu dire pour la mettre dans cet état. Après tout, il n'avait fait que lui dire la vérité. Iris était et avait toujours été un pilier dans sa vie, une âme bienveillante qui n'avait eu cesse de le ramener sur le droit chemin lorsque perturbé par ses noires pensées il s'éloignait du chemin de la bonté. Parfois, Barry ne pouvait s'empêcher de penser que c'était à elle que Thawne devait sa survie. « Tu me dis que tu ne veux pas de moi et que tu veux absolument m’éviter pour me protéger et maintenant tu m’apprends que je suis un pilier pour toi ». En bon homme qu'il était, Barry ne voyait pas la contradiction. Oui, il avait besoin d'elle dans sa vie mais plus que tout il avait besoin de la savoir en sécurité. L'idée de la blesser, lui-même ou par sa faute, lui retournait l'estomac. C'était bien pour cela qu'il avait aussi longtemps hésité avant de lui révéler qui il était. Et ce choix finalement avait été enlevé d'entre ses mains incapables. Un mal pour un bien supposait-il. Au moins, il n'y avait plus de secrets entre eux. Ou plus de gros secrets. Elle savait qui il était à tous les moments de la journée à présent. Barry Allen et Flash – et ce même si ce dernier était en congé maladie pour une durée indéterminée. « Tu ne peux pas me dire que tu ne veux pas de moi dans ta vie et ensuite m’apprendre que je suis quelqu’un d’important pour toi ». «  Ce n'est pas que je ne veux pas de toi... » commença t-il en essayant de se défendre face à ses accusations. Il avait besoin d'elle, aussi sûrement qu'il avait besoin d'oxygène pour vivre. Barry était assez homme pour s'avouer que son monde tournait souvent autour de ce petit bout de femme. Plus que tout, il était assez homme, pour reconnaître que cela lui plaisait.

Son début d'explication fut cependant vite stoppé par la jeune femme en question. Les yeux lançant des éclairs, elle se planta face à lui. Malgré lui, Barry émit un très léger mouvement de recul et éloigna sa tête pour mettre un semblant de distance entre eux. « (...)pour moi tu resteras Bartholomew Allen pour toujours et c’est à lui qui a réussi à me prouver qu’aimer n’était pas si terrible que ça et qu’on pouvait y croire à partir du moment où on restait ensemble ». Ce ne fut pas la furie qu'elle mit derrière ses propres qui rendirent le cerveau du trentenaire vide mais bien la substance même de ses mots. Assurément, elle ne pouvait pas avoir dit ce qu'il pensait. Surprise, presque choqué, Barry resta à la fixer, la bouche ouvert autour de mots muets. Lancée, elle continua et il ne lui fut plus permis de douter. Il ne pouvait imaginer le sens caché de ses propres deux fois d'affilés, si ? L'expression d'horreur qui arriva à se peindre sur le visage d'Iris finit de le convaincre qu'il avait bien entendu.

Son cerveau métahumain se mit à tourner à toute vitesse et le temps se suspendit autour de lui. Qu'était-il censé faire maintenant ? Faire comme si il n'avait pas compris, bien que son expression de carpe laissait supposer tout l'inverse ? Ou enfonçait-il la porte à moitié ouverte ? Plus qu'une décision réfléchi, ce fut par pur instinct qu'il répondit à ce qui ne pouvait être qu'une déclaration. Barry n'était qu'un homme après tout. Un homme amoureux par dessus tout. Alors , cerveau mis en pause, il agit. Presque trop vite pour l’œil humain, il se redressa sur ses jambes. Avec un désespoir qu'il ne pensait pas ressentir, il attrapa ses lèvres des siennes. Immédiatement, il fut transporté à cette nuit qui le hantait tant. Le baiser fut tendre et se prolongea bien au delà du chaste. Dans sa poitrine, son cœur tambourinait de toute ses forces ; et dans son crâne sa raison tempêtait. Ce fut finalement l'idée poignante de la blesser, bien malgré lui, qui le fit la lâcher. Souffle court, il la regarda un peu perdu, un peu heureux. Mais son sourire disparut lorsqu'il réalisa le danger dans laquelle il l'avait finalement plongé. Plusieurs jours à l'éviter et voilà qu'il se laissait aller à une telle proximité. Une proximité qu'il avait bien du mal à regretter tant la douceur de ses lèvres était son élixir de choix. «  Je ... » souffla t-il avant de se couper sans savoir comment continuer. Malgré tous ses bons côtés, Barry Allen était aussi juste assez égoïste pour la vouloir et ce malgré les risques. Elle était son interdit et l'interdit avait définitivement quelque chose d’envoûtant.


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Age du personnage : Trente trois années que la fleur éclos et fleurie.
Ville : La ville qui grouille, qui illumine de ses flash, Central City demeure l'endroit où elle se sent en sécurité.
Profession : Cet emploi qui lui permet d'être qui elle est, qui la passionne et l'emmène vers ce dépassement de soi constant. Elle est fière d'être une journaliste à part entière.
Affiliation : Un lutin rouge aux antennes d'éclairs a eu raison de sa dévotion à jamais.
Compétences/Capacités : (Barry) Nobody said it was easy GzhJETdl_o
- Vulnérable humaine avec ses qualités et ses défauts
- Esprit aiguisé pour mieux rédiger ses articles
- Curieuse invétérée pour fouiner les moindres détails
- Forte capacité à savoir pardonner qu'une seule personne d'être en retard et lui trouver des excuses
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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptySam 10 Oct - 16:33



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L’incompréhension ne devenait que plus grande à mesure qu’elle exécutait ses allers et venues dans la cuisine. La reporter n’y comprenait plus rien, n’arrivait plus à trouver le fil directeur qui aurait pu mener vers une explication plausible. Comment pouvait-il la repousser alors qu’il lui avouait être un véritable pilier pour lui ? A nouveau, ce sentiment d’abandon duquel elle faisait face depuis des années à présent, puisait ses ressources dans des souvenirs qui refaisaient surface. Ces jours où Barry n’était pas venu alors qu’elle tenait tête et qu’elle désirait l’entrevoir. Ces moments où elle avait ressassé des dires qu’elle aurait pu évoquer et qu’il aurait mal interprétés. Ces heures à essayer de comprendre pourquoi elle avait cette sensation bien étrange de ne pas appartenir à la même famille que ses parents. Comprendre. Toujours comprendre. Iris était fatiguée d’essayer et se perdait dans ses méandres alors que ses mots quittés sa bouche sans qu’elle ne puisse les retenir. Elle en avait besoin, tout comme elle avait besoin de Barry en cet instant même. Besoin de savoir vers où elle pouvait se diriger, vers lui ou au contraire à l’exact opposé ? Bien que la deuxième idée lui soit totalement inconcevable, pas alors qu’elle ressentait tout de même assez de bienveillance à son égard pour oser croire en quelque chose de sincère. Bien sûr que tout était sincère. Cela ne pouvait en être autrement, jamais il ne lui aurait autorisé à entrer dans son appartement après la révélation qu’il venait de lui faire. Jamais non plus, il ne lui aurait tout avouer de cette manière, s’il ne tenait pas à elle. Alors pourquoi la repousser ? Pourquoi ne pas vouloir qu’elle puisse entrer dans sa vie ? Pour l’instant, la petite brune n’avait pas assez de recul pour peser les divers éléments. Elle désirait simplement connaître sa place et tentait de se battre pour prouver au grand blond et ses yeux bleus si envoûtants qu’elle pouvait être à ses côtés. Désespérée d’une certaine manière, Iris se dévoilait complètement à l’homme qui tenait exactement la même place dans son cœur que ce qu’il venait de lui décrire. Mais, de son côté, elle ne le repoussait pas. Bien au contraire, elle l’acceptait tel qu’il était avec ses bons et ses moins bons côtés pour la simple et bonne raison qu’il avait su s’emparer de son cœur sans même qu’elle n’ait pu s’en rendre compte. Et aujourd’hui, elle le lui révélait. Avec beaucoup de maladresses et de nonchalance, avec cet air énervé incontrôlable tant elle se sentait blessée par tout. Et pourtant, elle trouvait assez de courage pour y parvenir et pour oser se poser devant lui et planter son regard dans l’attente d’une réponse. Iris avait droit à cela, à cette simple réponse qui l’amènerait probablement vers de nouvelles énigmes à déceler. Mais au moins, elle saurait. Tout comme elle venait de prendre conscience du message qu’elle venait de lui délivrer et qui la surprenait d’une certaine façon.

Son cœur se mit à battre à tout rompre contre sa poitrine alors que ses yeux cherchaient toujours des réponses dans les siens. Et sans qu’elle ne puisse en comprendre réellement l’étendue de son attente, le goût des lèvres du jeune homme sur les siennes lui rappelait combien ce contact lui avait manqué. Il lui semblait même y ressentir une délivrance alors que sa passion répondait en écho à celle instiguée par Barry. Ses questions trouvaient réponses à une vitesse fulgurante alors qu’elle profitait simplement un peu plus. Son cœur voulait l’emporter sur sa raison et Iris ne désirait plus se battre avec cela. Était-ce là une réelle réponse de la part de celui pour qui son cœur s’exaltait ? Leurs océans se trouvèrent durant quelques secondes. Temps durant lequel, elle crut entrevoir cette même flamme qu’elle avait pu connaître cette nuit. Mais qui s’évaporait presqu’aussitôt sous les élans de doutes qu’elle reconnaissait immédiatement. « Non ! » répondait-t-elle en vitesse comme pour le couper, même si les intentions de Barry se mourraient déjà. Elle ne voulait pas entendre un « je n’aurai pas du » ou encore un « je suis désolé ». Elle n’était pas cette poupée de porcelaine qu’il ne voulait surtout pas briser. « Si tu me dis que tu regrettes encore une fois, je quitte ton appartement et tu ne me verras plus jamais. » La décision était aussi dure pour lui que pour elle, mais Iris agissait toujours et ne pouvait rester les bras béant et ce dans n’importe quelle situation. Elle se mit à retenir sa main, dans l’espoir qu’il ne la desserre pas et qu’il ne s’en éloigne pas. « Parle-moi, Barry. »

Sa voix avait délaissé ce côté quelque peu autoritaire ou menaçant pour laisser place à un réel désir d’écouter. « C’est de ça que je te parlais… Tu sens bien qu’il existe ce truc entre nous. » Le cœur au bord des lèvres pour une fois de plus, la jeune femme se mit à le fixer avec une réelle intensité afin de lui faire comprendre qu’il n’était pas seul, qu’elle aussi était là et qu’elle avait besoin de lui. « Tu veux réellement te battre contre ça ? » lui demandait-elle le plus simplement du monde tout en retenant sa respiration. Parce qu’elle craignait sa réponse et que cette dernière signe réellement la fin de tout pour eux. Et autant l’avouer, elle n’y était pas préparée et même si elle désirait son bonheur avant le sien, là, la porcelaine qui l’enveloppait se fendrait à jamais.


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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyMer 14 Oct - 22:21

Iris &
Barry

Nobody said it was easy

Plus aucun mots ne franchit la barrière de ses lèvres avant qu'elle ne le coupe, regard furibond et les lèvres rouges et gonflées du baiser qu'ils venaient d'échanger. « Si tu me dis que tu regrettes encore une fois, je quitte ton appartement et tu ne me verras plus jamais ». Regrettait-il ? Non bien sur que non. Il s'en voulait de l'avoir mis en danger mais jamais, ô grand dieu jamais, il ne pouvait regretter cette intimité qu'ils avaient partagé. Présente comme passée. Et puis, cela reviendrait à la regretter elle et rien que l'idée lui était insupportable. Tout comme le fait qu'elle pouvait choisir de disparaître de sa vie. Il savait, oh oui il savait qu'elle le ferait. L'homme était assez intelligent pour savoir que tout être vivant avait ses limites. « Parle-moi, Barry ». A l'entendre, cela semblait si aisé. Ouvrir la bouche et parler. Pourtant dans son subconscient tout se basculait. Toutes ses peurs, ses doutes, ses craintes. Des pensées parfois sans rapport aucun avec son état de santé actuel et qui faisaient ressortir de vieilles incertitudes, qui à côté de ses préoccupations de santé, lui semblaient bien juvéniles.

A croire qu'il y avait encore en lui ce jeune garçon , tout juste sorti de ses champs de blés pour retrouver la grande ville. Ce gamin un peu maladroit, un peu gauche qui s'était construit sans parents et dont la plus grande ambition avait été d'être un bon agriculteur. Dieu qu'il était loin e jeune homme plein d'énergie, qui croquait la vie à pleine dents malgré tous les obstacles qui se dressaient sur sa route. Barry ne savait même plus à quel moment cet enfant, cet ado, était mort pour laisser la place à l'adulte un peu désabusé, un peu peureux, qu'il était devenu. Cet adulte qui faisait du mal , et continuait de faire du mal, à la personne qui comptait le plus à ses yeux. Dieu qu'il lui manquait ce petit bout d'homme. Comme il aurait aimé le retrouver, lui et son insouciance. Lui et son courage. Peut être qu'il aurait eu un peu de sagesse à lui apporter en ce moment de tempête. « C’est de ça que je te parlais… Tu sens bien qu’il existe ce truc entre nous ». Oh il savait,  il savait. Il aurait été impossible de le nier à présent. Ces sentiments qu'il avait pour elle – et qu'elle avait pour lui, si il en croyait sa révélation – étaient bien réels. Et il en était conscient depuis longtemps même si il n'avait jamais rien dit. Il supposait cependant que sa passion , toujours respectueuse, toujours tendre, cette nuit là avait parlé pour lui. La même qu'il avait insufflé à son dernier baiser. Car si sa tête disait non, son cœur lui avait déjà pris le train et était arrivé depuis longtemps dans le oui oui.

« Tu veux réellement te battre contre ça ? » lui demanda t-elle finalement, ses yeux bleus dans l'eau des siens. «  Non... non » fut-il obligé de répondre. Non, il ne voulait pas se battre ni contre ce qu'il ressentait, ni contre elle. Mais tout était si compliqué. Des années qu'ils avaient eu devant eux pour se découvrir et s'aimer et les voilà maintenant dans cette impasse dont Barry n'avait pas trouvé d'échappatoire. «  J'aimerais tellement que tout soit plus simple. Qu'on retourne en arrière et rattrape au vol toutes ces années passées à se fourvoyer, à perdre du temps  » continua t-il en se laissant retomber dans son canapé. Peut être n'auraient ils pas été prêts à l'époque et sur le bateau de leur amour aurait pris l'eau à peine mis à flots. Peut être oui mais ils n'en sauraient jamais rien et Barry, masochiste qu'il était, voulait croire que même dans le passé ils auraient eu toute leur chance. Car lui l'aimait depuis si longtemps qu'il ne pouvait pointer du doigt le moment où il était tombait sous ses charmes. « Parce que Iris ce que tu ressens pour moi, je le ressens pour toi depuis si longtemps.. .. » trouva t-il le courage de lui avouer. «  De ces moments, j'en ai rêvé » continua t-il, yeux baissés, le cœur ouvert, incapable de retenir ses confessions. «  Mais Iris, je suis malade » souffla t-il d'une voix rauque. «  Atteint d'une maladie qu'une seule personne peut guérir, ce qu'elle ne fera pas. Et si je mourrais hein ? Là, demain, dans un mois ?  Ou même dans un an ? Tu mérites mieux que ça Iris. Tu mérites quelqu'un qui peut t'aimer pour longtemps, pour des décennies. Qui peut vénérer ton corps sans avoir peur de le briser ». Quelqu'un qui n'était pas lui. Quelqu'un de fort, avec un avenir aussi resplendissant que le haut soleil qui brillait dans le ciel. «  Cet homme aujourd’hui ce n'est pas moi » murmura t-il finalement. Il l'aimerait jusqu'à la mort mais il ne voulait pas la priver de vivre avec quelqu'un une histoire d'amour digne de tous les plus beaux romans. Un happily ever after.


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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyVen 30 Oct - 11:08



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No one ever said it would be this hard.

Bartholomew Allen & Iris West

Ses yeux cherchaient de quoi se raccrocher, cette bouée perdue en plein océan, qui lui permettrait de survivre pour quelques instants de plus. La jeune femme désirait plus que tout s’y raccrochait, s’y perdre, peut être même s’y noyer devant le silence qui reprenait des droits. Pourquoi craignait-elle à nouveau ce sentiment d’abandon ? Pourquoi ressentait-elle à nouveau cette même oppression qu’elle avait pu côtoyer pendant l’ensemble de ces mois ? La petite brune sentait que quelque chose irait à l’encontre de cette libération qu’ils venaient tout juste de partager. Qu’une force notoire allait probablement encore isoler Barry pour un temps incertain. Alors, accrochée dans ce mirage, désireuse de trouver cette oasis afin qu’ils s’y abreuvent ensemble pour toujours, la journaliste ose. Lui sommant de lui parler, ou ne serait-ce que d’envisager un chemin vers cette voie, parce qu’elle envisage de ne pas être la seule à ressentir ce bien être et ces sentiments. Pas après ce baiser, pas alors qu’il laisse encore sa main dans la sienne et qu’elle lui serre comme pour l’inviter à se raccrocher à cette même bouée. Autant, pouvait-elle comprendre ses bonnes intentions que de vouloir la protéger, autant désirait-elle à son tour faire de même pour lui. Parce que c’était ainsi qu’elle envisageait une relation, à double sens. Dans ce désir de conforter ou réconforter l’autre dès l’instant où le doute sème la discorde dans son cœur. Il ne lui suffisait que de se retourner pour comprendre que Barry n’y croyait pas, mais elle voulait puiser de ses forces pour le réaliser également pour lui. Sa témérité était à même de pouvoir envisager cette possibilité, néanmoins, son cœur saignait à l’idée qu’il finisse par admettre qu’elle ne lui convenait pas. Alors pourquoi lui avouer ? Pourquoi l’inviter ici et maintenant ? Pourquoi l’embrasser ? Ces signes, Iris les concevait comme un désir de l’intégrer dans sa vie ou du moins de lui permettre d’y participer encore un peu. Mais ce silence abattait l’intégrité de ses espoirs et veillait à la faire douter. Si seulement, elle était en mesure de revenir en arrière et de pouvoir, par ce biais accompagner Barry dans cette dimension pour le sauver ? Malheureusement, elle ne pouvait rien faire ou défaire, elle ne pouvait qu’agir à son niveau, en le confrontant à cette évidence. «  Non... non » Ses sourcils s’abaissèrent en même temps que ses lèvres s’étiraient doucement, soulagées d’entendre que son cœur trouvait une réponse avec le sien.

Mais si l’apaisement fut instinctif, les doutes ne tardèrent pas à retrouver un chemin bien plus tracé cette fois-ci. A l’image d’un rêve qui se dépeint, le sourire de la petite brune s’effaçait doucement devant les tentatives de raccord vers ce passé qui leur avait échappé. Elle en comprenait tout à fait ses directives, elle-même admettant que le temps s’était envolé bien trop souvent. Mais que faire en retour ? Ils n’étaient pas en mesure de modifier le temps, ils ne pouvaient aujourd’hui que le rattraper. « On peut simplement essayer d’en profiter maintenant, tu ne penses pas ? » Sa réponse se voulait bienveillante, voire même chargée de cette protection qu’elle désirait tant lui confier afin qu’il se repose de cette pression qu’il maintenait encore. Mais leurs doigts se quittèrent, ravivant alors cette froideur dans laquelle la journaliste avait eu à se confronter depuis plusieurs mois. Sa déglutition n’en fut que plus difficile en comprenant que la douleur ne tarderait pas à s’abattre à nouveau sur elle. Silencieuse à son tour, elle se contenta de le surveiller alors qu’il se laissait tomber sur le canapé. Sa mine fatiguée, son regard fuyant, son attitude nonchalante, lui rappelaient combien il avait souffert durant ces derniers mois et combien il souffrait encore. Il en rêvait, il partageait cette même émotion à son égard. Dans un autre contexte, la jeune femme lui aurait probablement sauté dessus afin de partager cette émotion si enivrante et vivifiante avec lui, afin de lui être reconnaissante de cette vérité dans laquelle ils pouvaient s’adonner ensemble. Mais ici, dans ce salon, Iris West resta immobile. Parce qu’elle savait qu’autre chose viendrait l’arrêter dans ses élans les plus fougueux et que la gravité de cette chose était bien trop importante. «  Mais Iris je suis malade » Les mots tombaient durement dans son cœur jusque dans son estomac. Malade… Depuis le début de leurs retrouvailles, elle avait envisagé cette dure réalité mais ne savait à quel point le degré de la gravité en était élevé. Toujours immobile, son cœur lui donna l’impression de s’arrêter au moment où le reste lui fut confié. Telle une fin en soit, un état sans espoir, ni même sans un pauvre élan de regain. Barry abandonnait.

«  Et qui te dit que je ne vais pas mourir d’un accident ? Ou d’une rupture d’anévrisme dans les prochaines heures ? » Finalement, la petite brune arriva à se mouvoir de manière à se rapprocher du canapé. D’un naturel protecteur, cette dernière s’agenouilla devant le jeune homme et s’empressait de lui saisir à nouveau sa main dans le vain espoir de lui prouver qu’elle ne craignait en rien sa maladie, qu’elle ne le craignait pas non plus. Parce qu’elle connaissait Bartholomew Allen et qu’elle restait persuadée qu’importent cette noirceur dans son cœur, il parviendrait toujours à la combattre. «  Tu as peur et c’est tout à fait légitime. De ce que j’ai pu voir toute à l’heure, j’ai bien vu que ce qui t’arrive est destructeur et paraît incontrôlable… » Elle essayait de capter ses océans jusqu’à ses rivières afin qu’il puisse s’y reposer, profiter du calme de cette dernière et s’y baigner. « … mais j’ai aussi vu que tu étais capable de l’arrêter, parce qu’aussi noire puisse être cette force, il y a de la lumière dans ton cœur. » Elle essayait de sourire doucement, pour lui rappeler toutes ces bonnes choses, tout ces bons souvenirs qu’il avait vécu par le passé et sur lesquels il pouvait se raccrocher. «  Qui peut te soigner ? » finit-elle par le questionner en se rappelant de ce qu’il venait de lui avouer. Quelqu’un qui ne voulait pas le faire… Rien que cela était suffisant pour lancer le petit bout de femme et la mener à la rencontre de cette personne pour lui apprendre les aléas de la vie. « Je ne sais pas qui est cette personne, mais je peux te promettre qu’on arrivera à le faire changer d’avis. Il est hors de question que je te perde à nouveau. » Déterminée, Iris écoutait cette fois-ci son instinct et se redressait de sa position agenouillée pour écarter les bras de Barry afin qu’il l’accueille sur lui. « Et tu peux penser ce que tu veux sur le fait que je ne te mérite pas. C’est à moi de choisir et j’ai envie de passer ce temps qu’on a ensemble. » Sans lui laisser dire quoi que ce soit, ni même réfléchir à la manière dont il pourrait la repousser, la jeune femme s’empressait de venir capturer ses lèvres dans un baiser marqué de tendresse et de passion. Elle savait pertinemment dans quoi elle s’engageait et que le danger serait toujours omniprésent dans sa vie, mais vivre à nouveau sans lui, lui était bien trop douloureux à envisager. Elle n’en aurait pas la force.



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Bartholomew Allen


Bartholomew Allen

hero of earth

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Face Identity : Sam Heughan.
Crédits : Clarky ; starfire
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Age du personnage : 35 ans.
Ville : Central City.
Profession : Agent de la police scientifique de Central City; superhéros.
Affiliation : Justice League.
Compétences/Capacités : (Barry) Nobody said it was easy Tumblr_pgvzt4jX8R1sja44to8_r1_500

Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
x représentant terrien de l'espoir pour les Blue Lanterns

The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
x voyage dans le temps et altération du cours du temps
x voyage entre dimensions

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Situation Maritale : Célibataire mais amoureux de la même femme depuis des années. Grand père de Bart.









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MessageSujet: Re: (Barry) Nobody said it was easy   (Barry) Nobody said it was easy EmptyDim 1 Nov - 22:25

Iris &
Barry

Nobody said it was easy

Essayer d'en profiter avait-elle dit. Au milieu de ses paroles, il l'avait très bien entendu. Barry ne savait même pas si il en était capable. Ce mot... ce mot lui semblait presque inconnu, étranger à son vocabulaire.  Depuis des années qu'il courrait à droite et à gauche, d'une crise à l'autre sans s'arrêter, il avait oublié ce que ce mot voulait vraiment dire. Si il devait compter sur les doigts d'une main, les dernières fois qu'il avait fait quelque chose pour lui, il était certain de n'avoir à en lever aucun. Le concept lui était si peu familier qu'il fallait bien se perdre dans ses explications. Dans son étalage sentimental. Mais le sujet était trop grave, et trop important, pour qu'il arrive à perdre le nord. Le mot tourna cependant dans une partie de son cerveau, là pour être , il le savait, analyser plus tard. Lorsque le moment serait venu de lâcher prise et de vivre pour soi. Si le temps qui lui restait le lui permettait. Aujourd'hui, rien n'était plus incertain. «  Et qui te dit que je ne vais pas mourir d’un accident ? Ou d’une rupture d’anévrisme dans les prochaines heures ? ». La question était rhétorique il le savait, destinée à lui arracher une réaction. Alors il grimaça, refusant d'imaginer une telle hypothèse. Même si en soit, Iris n'avait pas tord. La mort était la seule certitude qu'avait l'humain en naissant. Il connaissait sa fin, mais jamais ses modalités. Barry était bien placé pour savoir que cette finalité n'épargnait personne et frappait sans crier gare. La faucheuse était partout, faucille levée pour l'abattre à tout instant. Un moment d'inattention, une maladie.... la grande dame noire ne ratait jamais sa cible. De ses yeux bleus inquiets, il fixa Iris, la chaleur de ses mains réchauffant doucement sa peau froide. « Tu as peur et c’est tout à fait légitime. De ce que j’ai pu voir toute à l’heure, j’ai bien vu que ce qui t’arrive est destructeur et paraît incontrôlable… » reprit elle tout en continuant de capter son regard. « Mais j’ai aussi vu que tu étais capable de l’arrêter, parce qu’aussi noire puisse être cette force, il y a de la lumière dans ton cœur ». Barry ne put empêcher le son de dérision de passer ses lèvres. «  Jusqu'à quand hein ? » demanda t-il sans attendre une réponse. Il semblait si proche à présent de perdre le contrôle. Si prêt de couler à pic et d'étouffer. Il le sentait ses forces s'amenuisaient. Un peu plus de jour en jour. Et avec elles partait la volonté de se battre. La possibilité de riposter.

« Qui peut te soigner ? » demanda t-elle par la suite, ignorant sa précédente réflexion, probablement à bon escient.  Lorsqu'elle parla de faire changer Thawne d'avis, l'homme ne put retenir un rire désabusé. Chercher une aiguille dans une botte de foin serait bien plus facile que ce qu'elle proposait. Mais Iris ne savait pas et Barry ne pouvait se moquer de son ignorance.  «  Il ne changera jamais d'avis » souffla t-il. Malgré tout, il appréciait sa détermination. Son envie de l'aider. Sa combativité était quelque chose qu'il avait toujours admiré. Quelque chose qui lui faisait cruellement défaut à cet instant. « Et tu peux penser ce que tu veux sur le fait que je ne te mérite pas. C’est à moi de choisir et j’ai envie de passer ce temps qu’on a ensemble ». Tu perds ton temps aurait il voulu lui dire. Mais ses lèvres sur les siennes, demandeuses, impétueuses, l’empêchèrent de répondre. Faible qu'il était, il répondit à son baiser avec la même tendresse et passion teintée de désespoir. Chaque baiser pouvait être son dernier. Et comme un assoiffé, il ne pouvait s'empêcher de venir s'abreuver à l'oasis de sa bouche. Surtout lorsqu'elle offrait son essence aussi  généreusement. Lorsqu'elle lui rendit sa liberté de parole, il ne retint pas ses doigts de tracer doucement le contour féminin de sa mâchoire. Du bout de son index, il dégagea une mèche rebelle et la coinça derrière son oreille. Finalement, il soupira et concéda la victoire. Elle ne changerait pas d'avis. Il le voyait dans l'acier de ses yeux. Et quelque part, il n'avait plus ni l'envie ni la force de se battre contre elle. Peut être était ce ça profiter finalement : donner à sa bien aimée ce qu'elle désirait pour le temps qu'il lui restait. Barry ne promettait rien d'autre que d'essayer. Et ce soir, c'était de celle réponse finale qu'elle allait devoir se contenter. Le sujet clos, Barry se rabattit dans son canapé et ouvrit l'espace de ses bras pour qu'elle puisse s'y glisser.  Finalement, ce fut avec la jeune femme dans ses bras, encore tous deux inconscients du cadeau qu'elle portait, que Barry s'abandonna à Morphée.


Pando
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