you are the reason (w/LOIS) (HOT)

Je m'en veux. Je m'en veux de ne pas avoir été là pour elle à temps. J'ai tellement espéré qu'elle n'est pas été téléporté sur Terre-4 mais malheureusement si. Elle aurait dû activer sa montre, la seconde d'après j'étais prêt d'elle mais personne ne changera l'entêtement de Lois, pas même cette dimension. Ne pas être un fardeau pour moi, parce qu'elle savait que je devais sauver ce monde ci avec ceux de la Ligue et autres héros téléportés ici. Héros comme criminels. Il n'était plus question de bien et mal mais de survie, la survie de Terre-1. Lois l'avait tout de suite compris, la survie de notre monde dépendait de nous. Elle ne voulait pas que je sois déconcentré dans ma tâche à accomplir mais par son entêtement, elle a finit par se retrouver sur le champ de bataille, par son entêtement, elle a faillit y laisser la vie.


flashback - 14 mars 2020


Un flash. Un instant où tout devenait flou puis je voyais à nouveau. Mais ce n'était plus un paysage chaotique qui se dressait devant moi, c'était un paysage paradisiaque. Où étais-je ? Je regardais autour de moi et il n'y avait rien, rien hormis une savane dense, un troupeau de zèbres au loin et le Kilimandjaro en arrière plan. L'Afrique. Nous avions donc gagnés, Terre-1 avait survécu et Terre-4 s'était éteinte. A cette pensée, je fermais mes yeux, crispant ma mâchoire, serrant mes poings avant de m'écrouler au sol, mes poings frappant la terre. Un tremblement de terre raisonna, le bon nombre d'animaux aux alentours prenaient la fuite par les secousses. Tous ces morts..., j'aurai pu faire quelque chose mais Brainiac ne nous avait pas laissé le choix, eux ou nous, point. Je reprenais mes esprits, et je pensais aussitôt à Lois, si j'étais réapparu sur Terre-1, elle aussi logiquement et à peine me concentrais-je, fermant les yeux pour capter ses battements de cœur. Cette fréquence raisonna dans mes tympans. Non pas celle de son cœur mais celle de sa montre.  Et je l'entendis murmurer mon prénom d'une voix faible.. comme si.. comme si elle était sur le point de... NON. « Lois.. LOIS ! » criais-je m'envolant, volant à une vitesse que je ne pensais jamais atteindre. Mais je ne permettrais pas un mort de plus aujourd'hui, surtout pas elle.


Bien trop occupé avec la Ligue pour gérer cette crise après ce retour à la normal, je n'ai même pas eu le temps de lui rendre visite à l'hôpital. Je m'en voulais mais je savais, qu'elle, ne m'en voudrait pas. Le poids du monde sur mes épaules comme elle aime le dire. Je survolais Metropolis, la nuit était déjà tombée et je me rendais jusqu'à la fenêtre de sa chambre. C'est moi qui l'avait amené ici il y a deux semaines, m'en remettant au corps médical pour qu'il la sauve. J'avais beau avoir des pouvoirs hors du communs j'étais incapable de la sauver mais eux si, de simples mortels. C'était eux les vrais héros. Les volets étaient fermés, une vision à travers pour me rendre compte qu'elle n'y était pas. La chambre semblait inoccupée depuis un moment. Elle était sortie ? Pourquoi ne m'a t-elle rien dit ? Où peut-elle être ? Trop de questions, je m'emballais. Je longeais la façade du Metropolis General Hospital avant de réaliser qu'elle devait surement être rentrée chez elle. Cela parait évident Clark non ? Et c'était bel et bien le cas. Je voyais la lumière allumée dans son appartement et sourire aux lèvres j'amorçais ma descente du ciel pour venir me poser sur sa terrasse. Elle était là, avachie dans son canapé avec un plaid sur elle, une tasse de café posée sur sa table basse, les yeux rivés sur la télé. Cette simple vue d'elle, me réchauffait le cœur. Et je toquais à la baie-vitrée, pour l'interpeller. Et je lui souriais.

J'étais heureux de la voir. J'avais presque eu envie de lâcher un petit rire en la voyant légèrement sursauter lorsque je viens toquer à sa baie-vitrée et venir souffler un coup en réalisant que ce n'était que moi. Elle devait vraiment être sur les nerfs, dans un état fragile après tout ce qu'elle avait vécu sur Terre-4, j'aurai tellement aimé qu'elle soit figée dans le temps et de la retrouver sur Terre-1 comme si pour elle, 6 mois ne s'était pas écoulés. J'ai vraiment cru la perdre il y a deux semaines et je crois que je ne me le serai jamais pardonné. Elle se levait du canapé pour venir à ma rencontre, et je la voyais marcher lentement, grimaçant légèrement en se tenant les côtes puis elle ouvrait la baie-vitrée. « Bonsoir Mademoiselle Lane. » lui répondis-je alors qu'elle m'invitait à rentrer à l'intérieur. Et une fois dans la chaleur de son cocon, je refermais la baie-vitrée, bien que le printemps soit là, les nuits sont fraîches et je ne voudrais pas qu'elle attrape un coup de froid. Et me retournant vers elle je venais la serrer dans mes bras, la sentir contre moi de nouveau et machinalement je fermais les yeux, embrassant le dessus de son crâne. Elle m'avait manqué. Terriblement manqué. « Tu m'as tellement manqué... » murmurais-je dans cette étreinte. Je ne la serrais pas très fort mais juste assez pour la sentir contre moi. La dernière fois que je l'avais serré comme ça, c'était pour l’amener à l’hôpital.


flashback - 14 mars 2020


C'est comme si le tonnerre retentissait dans le ciel, un bruit assourdissant raisonnait et pourtant aucun nuage de visible dans le bleu tacheté du ciel. Ce n'était que moi. Volant pour la survie de Lois. L'Afrique était à des milliers de kilomètres et l'Alaska se présentait devant moi, son paysage blanc et ses températures négatives. Je volais encore et encore, me focalisant sur l’ultrason de la montre qu'elle avait activée. Et je la voyais au loin, allongée dans la neige froide, du sang coagulé autour d'elle. « LOIS !!! » criais-je alors que j’atterrissais près d'elle, et je me précipitais vers elle, à genoux, je la soulevais légèrement, elle était amorphe, les yeux fermés « Tu ne fais pas ça je t'en pris... j'ai besoin de toi.. » j'espérais qu'elle m'entendait, je priais pour qu'elle me réponde mais ses lèvres restaient closes, ses yeux restaient fermés. J'avais peur. C'était bien la première fois que ce sentiment s'emparait de tout mon être. Je la serrais dans mes bras, les larmes commençaient à monter et fermant les yeux je me concentrais, pitié faite qu'il batte. Mon ouïe venait capter un battement, puis deux, puis trois, à une très faible intensité. Elle était en train de mourir. « Accroche toi Lois je t'en pris.. » et je me relevais, avec elle dans mes bras et je m'envolais, la serrant contre moi, serrant sa tête contre ma poitrine pour qu'elle ne subisse pas les effets du vol. Pendant cette courte durée, je n'entendais que les battements de son cœur, ils ne devaient pas cesser. Pitié.


Je détachais légèrement mon étreinte pour croiser son regard. Puis sans un mot, je rapprochais mon visage du sien, et je l'embrassais amoureusement. Un baiser passionné pendant de longues secondes mais j'étais si heureux qu'elle soit en vie, si heureux qu'elle ait reprit du poil de la bête. Et malgré tout ça je m'en voulais tout de même de ne pas être allé la voir, de ne pas être resté à son chevet. « Je suis désolé de ne pas être resté à tes côtés.. » lui avouais-je rompant le baiser. Puis je venais prendre ses mains dans les miennes, lui sourire « ... Mais avec la crise actuelle, je ne pouvais faire autrement. Et je sais que tu ne m'en veux pas, que tu comprends.. que tu me comprends mais tu me connais, c'est mon hyper-émotivité. J'ai besoin de me justifier. » et je rigolais légèrement avant de reprendre mon sérieux. « Comment tu te sens ? » c'est vrai, c'était la première chose que j'aurai du lui demander mais la serrer dans mes bras, l'embrasser étaient les choses dont j'avais besoin pour réaliser qu'elle était toujours là, en vie. Que mon monde ne s'était pas écroulé.

Que c'était bon de la sentir de nouveau contre moi. Si je n'avais pas cette force surhumaine, je crois que je l'aurais serrer de toutes mes forces mais je me contentais d'une légère pression. Assez pour qu'elle sente ma présence. Je lui disais à quel point elle m'avait manqué, et l'entendre répondre la même chose me faisait sourire et me réchauffait le cœur. Puis le baiser que nous partagions ensuite était sans doute le meilleur depuis ces trois ans, le manque surement je n'en savais trop rien mais c'était si bon de goûter de nouveau à ses lèvres. Un baiser passionné. Puis après avoir éloignés mes lèvres des siennes, je venais m'excuser de ne pas avoir été là pour elle, je culpabilisais oui, parfois c'était terrible d'être Superman, le poids du monde sur ses épaules. Mais je savais que Lois comprenait, après tout elle avait choisit Clark Kent et Superman. Je souriais quand je l'entendais me donner ce surnom, c'est vrai que c'était beaucoup moins accrocheur que Superman, bien moins héroïque et surtout viril. Mais c'est ce que j'aimais aussi, de la simplicité dans l'intimité. C'était mignon et j'oubliais parfois à ses côtés que je portais un costume. « Voilà trop longtemps que tu ne m'avais pas appeler comme ça. Ça m'a manqué je crois. » lui dis-je en lâchant un léger rire puis elle venait me faire comprendre un sous-entendu pour me justifier autrement, je ne répondais rien, j'avais parfaitement saisi où elle voulait en venir mais chaque chose en son temps. Et c'était à son tour d'être désolé mais je comprenais, elle n'avait pas voulu être un poids de plus sur mes épaules. « C'est vrai qu'il s'en ait fallut de peu.. mais tu as toujours aimé  te mettre dans des situations critiques et que je vienne a ton secours. » oh que oui, en quinze ans elle a eu son lot de sauvetage je crois.


flashback - 14 mars 2020


Son cœur battait toujours. Mais lentement. Je devais faire vite, je la serrais toujours contre moi, volant à toute vitesse pour rejoindre Metropolis. Et arrivé devant le Metropolis General Hospital, aussitôt posant le pied à terre que j'appelais une infirmière au loin. « MADAME ! » criais-je avec Lois dans mes bras, l'infirmière arrivait, faisant signe à des collègues qui arrivaient avec un brancard et du matériel médical. « Mais c'est Lois Lane.. » « Sauvez-là je vous en prie.. » disais-je alors que je la déposais sur le brancard. « Ne vous inquiétez pas Superman. On la prends en charge. » et ils s'éloignaient avec Lois médicalisée. Je les regardais avant de m'envoler, je ne pouvais rien faire de plus. C'était à eux de jouer maintenant.


Je lui demandais comment elle allait et évidemment, j'aurai du me douter qu'elle me répondrai que ça allait. « Tu sais si il y a une chose que tu ne peux pas faire avec moi c'est mentir. » lui dis-je en souriant « Quand tu m'as répondu, ton cœur s'est accéléré.  ». « Je vais bien et les autres tiennent le coup aussi. de Toute manière, on ne doit pas s'apitoyer sur notre sort avec ce qui se passe et ce qui se prépare. » lui disais-je alors qu'elle s'éloignait prenant ma main pour venir s'asseoir sur le canapé. J'en fis de même et elle se blottissait aussitôt contre moi. Elle voulait savoir ce qu'il s'était passé, pour elle et surtout pour son article. Je souriais « Et bien.. on a été téléportés sur une terre parallèle, Terre-4. Ravagée par une guerre entre les Amazones et les Atlantes et entre eux, la Résistance.       Une des deux Terres devait survivre, l'autre périr. Ce Brainiac ne nous a pas laissé le choix, on étaient ses marionnettes. Ils voulaient qu'on affronte ceux de Terre-4 , pour la plupart nos doubles. La Résistance s'est sacrifiée pour qu'on puisse gagner.  Puis nous avons réapparus ici. Six mois se sont écoulés naturellement alors que ceux qui n'était pas sur Terre-4 sont restés figés pendant tout ce temps. Les Etats-Unis vivent actuellement la plus grosse crise jamais vécu, à la fois sanitaire, humanitaire et politique. Autant te dire que nous avons du boulot et sans parler de Brainiac qui est en route pour la Terre. » je la regardais, sourire aux lèvres « C'est suffisant pour ton article ? » lui demandais-je en riant légèrement.

Malgré tout, je sais que Lois ne veut pas que je m'inquiète pour elle. C'est une femme forte mais avec ce qu'elle a vécu sur Terre-4 je ne peux m'empêcher de m'inquiéter, j'ai vraiment faillis la perdre il y a deux semaines et même si elle se rétablit doucement maintenant, je m'inquiète encore. Elle ne peut pas me mentir, elle le sait et pourtant elle a osé m'avouer qu'elle allait bien mais quand bien même lui avoir rappeler qu'elle ne pouvait pas me mentir, elle restait sur ses paroles, elle allait bien, malgré tout. Je n'allais pas chercher la petite bête, alors je me contentais de lui sourire en retour. Et une fois sur son canapé, elle se blottissait contre moi, comme si c'était devenu indispensable, vital. C'est vrai que moi aussi je ressentais ce besoin de la sentir contre moi, pour réaliser que tout ceci était bien réel, parce que comme beaucoup, nous étions encore beaucoup perturbés par ce qu'il s'était passé. Et elle voulait que je l'éclaire sur ce qu'il s'était passé, elle n'avait plus aucun souvenir puis  si ça pouvait mettre en matière son article.. elle ne perds décidément jamais le nord. Même en convalescence, le travail prime toujours. Je lui expliquais donc, dans les grandes lignes du moins, peut-être que par mes paroles, certains de ses souvenirs reviendront à la surface qui sait. Après mon monologue, elle en vient encore à me questionner « C'est ton double qui était dans la Résistance. Une haut gradée. Et c'est Brainiac qui nous a fait réapparaître sur notre Terre, n'importe où. Tu as finis par réapparaître en Alaska. » lui dis-je la serrant un peu plus contre moi, j'espérais qu'elle y voyait un peu plus clair à présent.

Puis elle relevait la tête vers moi lorsque je lui disais si cela était suffisant pour son article, mais à voir son visage, elle n'était pas d'humeur à prendre cela sur le ton de l'humour. Sincèrement, elle m'avouait que ça la chamboulait, qu'elle avait du mal à dormir, que ce qu'elle avait réellement vécu se transformait en cauchemars. J'étais vraiment peiné pour elle, Lois était une femme forte mais elle avait été blessée, et pas que physiquement. Et je m'en voulais. J'étais inquiet. Et elle l'avait surement décelé puisqu'elle ne me laissait pas le temps de répondre quoique ce soit. Elle me disait qu'elle s'était suffisamment plainte et que d'autres ont vécus pire. Et elle clouait ses paroles par un baiser. Fermant les yeux je le savourais. C'était si bon de la retrouver. « Oublions tout ça ce soir alors.. » dis-je rompant le baiser, mon front collé au sien. « Je devrai surement me changer.  » j'en avais presque oublié que je portais encore mon costume d'Homme d'Acier. Je lui souriais « Enfin sauf si tu préfères avoir Superman que Clark Kent pour toi ce soir.. » lui dis-je en rigolant, l'embrassant de nouveau.

Je ne pouvais décidément pas en placer une, Lois se posait beaucoup de questions et c'était justifié. Après ses interrogations, elle se levait brusquement puis se retournait vers moi pour me dire qu'elle n'avait jamais pu me remercier pour l'avoir sauvé, je pense que depuis toutes ces années, elle n'a plus à le faire. Je suis toujours là pour elle et je le serai toujours. « Moi non plus Lois. » lui répondais-je en retour, moi non plus je ne savais pas ce que je ferai sans elle. Mais je lui conseillais d'oublier ça pour ce soir, ça nous fera du bien je pense de penser à autre chose et de se retrouver rien que tous les deux. Mais Lois semblait dans un état second, euphorique, pile électrique à faire les cents pas entre le canapé et la table basse. Et se retournant de nouveau brusquement vers moi elle me sortait que ce dont on avait besoin c'était des vacances. Je fus surpris de sa réponse, Lois Lane prendre des vacances ? Ok. Quelque chose clochait là. « Tu es sur que ça va Lois ? Tu n'as jamais pris de vacances en quinze ans. » lui dis-je lâchant un léger rire, puis elle revenait s'affaler contre moi sur le divan pour m'embrasser. Un baiser que je partageais en retour évidemment avant de le rompre pour lui proposer que je me change, histoire d'être plus confortable que dans ce costume. Sa réponse me fit sourire et je ne répondis rien, me contentant simplement de l'embrasser de nouveau, ça m'avait terriblement manqué.

Nos lèvres se séparant de nouveau, elle m'informait qu'il restait des affaires à moi dans son armoire, c'est vrai que depuis trois ans certaines affaires de l'un sont chez l'autre et inversement, il serait temps d’emménager ensemble mais je veux prendre mon temps, la situation me convient comme ça. « Bien Madame. » lui répondis-je me levant du canapé et elle insistait une nouvelle fois, je n'étais pas obligé de me changer. Je la regardais haussant les sourcils avant de baisser les yeux sur la boite de médicaments sur la table. Je la prenais et comprenais mieux en voyant les ingrédients contenu dans ses cachets. « D'accord.. je comprends mieux.. cette soudaine.. » et je relevais la tête et elle était là à se rapprocher de moi, me disant que les médocs ne faisaient qu'accentuer ce qu'elle ressentait maintenant. « ... euphorie. » Je souriais agitant la boite sous son nez « Vous avez du abuser de la dose prescrite Mademoiselle Lane... » et je rigolais avant de disparaître sous ses yeux et de réapparaître à peine une seconde après. « Je n'ai trouver que ce bas de survet. » lui disais-je. Oui j'étais là devant elle, changé en un éclair. Torse nu.

Je ne doutais pas que Lois avait subit beaucoup de dommages. Plus psychologiques que physiques. Elle devait faire avec et prendre un traitement évidemment. Mais je n'aurais pas penser que les doses à lui administrer soient aussi fortes. Regardant la boite de médicaments, j'étais surpris par le grammage et surtout les composants, c'était une drogue à part entière et à voir Lois réagir ainsi, j'étais autant amusé que choqué. Ça ne lui ressemblait pas. Mais bon le Metropolis General Hospital était réputé, si les médecins lui avaient prescrits ces médicaments c'était pour une bonne raisons, les effets secondaires à prendre en compte. Elle était euphorique, dans son regard cela se voyait, plus hyperactive qu'autre chose et surtout bien plus libérée que d'habitude.  Rien qu'à ses propos, cela se voyait. Alors que je lui disais qu'elle avait sans doute trop abusé des doses, elle m'avouait sans gêne que c'était de moi qu'elle allait abuser. Je la regardais aussitôt et je souriais, je ne répondais rien. Elle s'approchait dangereusement de moi, d'un pas déterminé et avec ce regard qui me faisait craquer. Comment résister ? Je posais la boite de médicaments sur la table et face à elle, un simple sourire et je disparaissais dans un courant d'air. L'espace d'une seconde à peine avant de réapparaître devant elle. Simplement vêtu d'un bas de pyjama. Je l'avais fais exprès oui, même si elle était sous l'emprise de médicaments cela n'empêchait pas le désir que je ressentais pour elle. Je prétextais ne pas avoir trouver de t-shirt alors qu'il y avait ce qu'il fallait dans mes affaires que j'avais laissé chez elle. Lois s'en rendait compte et ne manquait pas de me dire que j'abusais de la situation, c'était... vrai. « Je sais. » lui répondis-je simplement alors qu'elle remettait sur le plancher, les vacances qu''elle aimerait prendre avec moi. Partir loin de tout ce quotidien presque étouffant. J'aimerai tellement partir avec elle, loin de tout, juste nous deux, dans un coin paradisiaque mais malheureusement je ne pouvais pas. Pas avec la crise actuelle. Pas avec l'arrivée de Brainiac. Mais Lois, se rapprochant de moi, continuait à insister. Venant se coller presque à moi, posant sa main sur mon torse, remontant son index sur celui-ci tout en me proposant des destinations et à ce que nous pourrions faire. « Un vrai bonheur.. vraiment.. » lui répondis-je alors qu'elle se redressait sur la pointe des pieds pour venir à la hauteur de mes lèvres te y déposer un baiser. Un baiser langoureux auquel je répondais sans réserve. La serrant par la taille, savourant le goût de ses lèvres. Mais c'est en rompant le baiser, une fois que Lois reposaient la plante de ses pieds sur le sol que je la regardais et lui répondais « Lois. Tu sais très bien que je rêve de partir avec toi. J'en ai vraiment envie tu n'imagines pas à quel point mais.. je ne peux pas. Pas avec la crise actuelle que nous devons gérer... puis sans parler de l'arrivée de Brainiac sous peu.. » je caressais sa joue « Je n'ai pas le choix. Nous devons êtres prêts quand il va arriver.  Mais je te promets ma chérie.. quand tout sera terminé.. toi et moi.. nous prendrons des vacances loin de tout. Juste nous deux. Je te le promets.. » lui avouais-je. Je brisais sans doute son moment de joie et d'euphorie mais nous étions actuellement dans l'urgence. Depuis la réunion, nous devions poursuivre des recherches intenses et construites sur Brainiac. Je me suis déjà laissé un week-end de repos chez ma mère, retrouvant Conner par la même occasion puis là, ce soir, Lois. Plus que jamais, je devais prendre mon rôle de super-héros en compte. Le monde a besoin plus que jamais de ce symbole d'espoir que je représente. « Repoussons nos vacances. Mais ce soir profitons. » et je revenais prendre possession de ses lèvres. La première nuit ensemble depuis des mois et peut-être là seule pendant les mois à venir.

Dès que je lui dis que ce ne sera pas possible de partir tous les deux loin de tout, je vois son regard. Une petite moue qu'elle essaye de garder discrète mais je sais qu'elle est un poil déçue même si elle me dit qu'elle comprenait. Au bout de quinze ans je la connais tout de même, je ne sais pas si c'est un de mes pouvoirs mais j'ai une forte analyse d'observation, y comprit sur l'expression faciale et celle de Lois Lane n'échappe pas. Elle baisse la tête, se mordille les lèvres et tient à me spécifier qu'elle espère qu'ils arriveront -en parlant de la Ligue- à se passer de moi et pas pour quelques jours. Et je souriais « Je te crois sur parole. Tu n'auras qu'à me mettre des menottes en kryptonite. » lui disais-je lâchant un léger rire avant de l'embrasser de plus belle. Un baiser passionnel, plein d'intensité qui montrait ô combien nous avions envie de ce moment. Oui les vacances attendrons, je ne peux pas me permettre de divaguer, je dois rester concentrer et faire le maximum de recherches sur Brainiac. Mais ce soir, plus rien n'existe et je le fais comprendre à Lois. Il n'y a qu'elle. Je rigolais à sa remarque alors qu'elle mordillait ma lèvre inférieure, je la regardais et elle souriait. Même déçue j'arrivais à lui faire remonter le moral, j'étais l'un des seuls si ce n'est même le seul à pouvoir agir ainsi sur elle. Et la réciprocité est vraie, elle agit pareillement sur moi. Je ne sais pas ce que je ferai sans elle. « Mmmm.. peut être bien Mademoiselle Lane... » lui répondis-je alors qu'elle me contournait, glissant sa main sur mon torse, finissant par attraper ma main pour m’amener jusqu'à sa chambre. Et une fois dedans, elle prenait soin de refermer la porte avant de s'adosser contre elle et de me fixer. Je lui souriais avant de me rapprocher d'elle, de me coller à elle et je l'embrassais de nouveau. « Ce soir Mademoiselle Lane, je vous emmène dans les étoiles... » lui susurrais-je dans le creux de la nuque. Mes mains glissaient sur son corps, venaient attraper les pans de son pull pour le lui retirer. Il fallait danser sur un pied d'égalité après tout, et elle avait encore beaucoup trop de couches sur elle.