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 truth and lies are falling like the rain (victoria)

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MessageSujet: truth and lies are falling like the rain (victoria)   truth and lies are falling like the rain (victoria) EmptyLun 4 Mai - 12:04


truth and lies are falling like the rain


Assis sur ton fauteuil, dans la salle de réunion d'une grande tour de Metropolis, tu observes les croquis étalés devant toi. Tous représentent la schématisation de technologies Atlantes reproduite à partir d'éléments à votre disposition. Et autant le dire, rien de bien satisfaisant. Un à un, tu les observes, cherchant des réponses dans des dessins approximatifs qui ne t'apporteront rien de concret. « C'est pas suffisant. » Tu t'adresses aux autres hommes dans la pièce, ceux qui attendent patiemment que le couperet tombe. Voilà plusieurs semaines que tu leur as demandé de rassembler tout ce qu'ils pourraient trouver sur cette technologie hors du commun, et que tu aimerais utiliser pour le développement de l'entreprise. Tout ce qu'ils possèdent est basé sur les éléments naturels, notamment l'eau, évidemment, et ce sont là des techniques qui te seraient grandement utiles pour tes futurs projets. Tu ne veux plus te contenter du soleil, t'as besoin d'élargir le champ des possibilités pour apporter au monde une solution concrète et efficace en cas de forces majeures. Que se passera t-il si la guerre de New Themyscira arrivait aussi chez vous ? Sans électricité et centrales vous seriez complètement démunis, revenus à l'âge de pierre sans aucun moyen de vous en sortir. Mais si tu parvenais à utiliser ce qui fait l'efficacité des découvertes Atlantes, alors peut-être que l'alternative serait moins sombre pour l'humanité. « Nous sommes désolés Monsieur, c'est tout ce que nous avons pu trouver et reconstituer. Leur espèce est très secrète et peu encline à partager leur savoir avec nous. » Il marque un point, aucune raison pour eux de partager leurs connaissances. Pourtant, c'est ce que tu vas devoir leur demander. C'est toi qui ira en personne trouver l'un d'entre eux, ou l'un de leurs représentants, et qui tentera de négocier un contrat. La guerre n'épargne personne, y compris ceux qui vivent dans l'océan, et tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour les convaincre de tes bonnes intentions. Est-ce que ce sera suffisant ? Probablement que non. Mais qui ne tente n'a rien. « Je vais aller directement négocier avec eux. Merci à vous, vous pouvez rentrer. » Et sans se faire prier, le Conseil de Turnbull Corporation, ressemblait une fois de plus à des heures tardives, se lève pour quitter la salle, te laissant seul fasse à tes idées.

Ton ambition n'a d'égal que ton besoin permanent de repousser les limites, et tu le sais, un jour, tu pourrais aller trop loin. Si ce n'est pas déjà fait. Pour en arriver là où tu es aujourd'hui, face à une baie vitrée qui t'offre une vue imprenable sur Metropolis, il t'a fallu sacrifier beaucoup. Y compris ton propre frère, laissé sur le bas côté de ton existence. Des regrets, tu en as, comme tout le monde, mais aucun n'est assez fort pour t'amener à changer complètement de direction. Ton chemin est cabossé et emboué, mais il est de loin le plus rapide pour arriver au sommet. Et bientôt, il te faudra donner encore plus. Prendre une vie pour donner sens à la tienne – ou plus justement, à ta famille – il y a quelques semaines, ça ne sonnait pas complètement absurde. Jusqu'à ce que tout change rapidement, et te laisse une fois de plus perdu dans le dédale de tes interrogations intérieures et chaotiques. La pluie tombe dehors, les gouttes s'écrasent sur la vitre et laissent derrière elles un bruit apaisant. Tu ignores quelle heure il est, mais tard sans doute. Contrairement à tes employés, qui eux vont tous retrouver leurs familles, toi, tout ce que tu vas faire, c'est rentrer dans ta chambre d'hôtel et tenter de t'endormir dans les bras de Morphée. Ton lit, l'unique chose qui t'attende en conclusion d'une nouvelle longue journée de travail. Après avoir éteint les lumières de la salle de réunion, tu prends l'ascenseur pour courir ensuite jusqu'à ta voiture garée sur le parking du bâtiment. Il pleut de plus en plus fort, et au loin, tu distingues quelques éclairs déchirer le ciel. Habillé en costume, la première chose que tu fais, avant même de mettre de la musique, c'est de retirer ta cravate. Habitude d'un homme qui préfère les tenues décontractées aux trois pièces protocolaires. Puis, clé usb branchée, playlist lancée, te voilà en route, au volant de ta Mercedes Berline noire.

A une heure aussi tardive, la route est dégagée et la circulation très peu dense. Tu ne te sens pas spécialement fatigué, et malgré la musique qui raisonne dans l'habitacle, tu restes prudemment concentré sur ce qui se passe devant toi. Par temps de pluie aussi intense, tes essuie-glaces sont à vitesses maximum pour te laisser une bonne visibilité. Toutes les conditions étaient donc réunies pour une conduite en toute sécurité, autant pour toi que pour les autres. Pourtant, tu tapes dans quelque chose. Le choc, tu l'as aperçu sur le capot, et le bruit de la collision t'amène à freiner en urgence sur le bitume mouillé. Crissement de pneus, puis arrêt quelques mètres plus loin. Les mains fermement accrochées au volant, t'es sous l'incompréhension totale de l'accident. Qu'est-ce qui vient de se passer ? « Bordel. » Oeil dans le rétroviseur, rien que tu ne puisses distinguer. Mais tu le sais, il n'y a aucun doute possible, tu viens de renverser quelque chose. Ou quelqu'un. Coeur battant sous l'impulsion de l’inquiétude exacerbée qui t'habite soudain, tu sors de ta voiture pour inspecter les environs. Comment t'as pu ne rien voir ? T'étais vigilant, à l'affût du moindre danger potentiel, mais c'est comme si cet obstacle était apparu d'un seul coup juste devant ta voiture. Un obstacle que tu ne parviens même pas à identifier, zonant un peu partout dans la rue, sans succès. Jusqu'à ce que ton regard soit attiré par cette forme inerte sur le sol. Là, à quelques mètres de tes phares, quelqu'un étendu, sans doute sonné... mais invisible ? Sans les gouttes qui redessinent les courbes de son corps, tu serais rentré en étant certain d'avoir halluciné, ou d'avoir percuté un animal déjà reparti dans sa course effrénée. Mais non, il y a bien quelqu'un, et aussitôt, tu te jettes près d'elle – oui, tu reconnais aisément les formes d'une femme – pour t'assurer de ne pas avoir commis l'irréparable. « Hey, vous allez bien ? Je...Je comprends pas ce qui s'est passé. » Tout est confus dans ta tête, tu sais même pas comment t'es censé t'adresser à cette inconnue que tu ne vois pas vraiment, et dont tu distingues simplement la présence grâce aux gouttes de pluie qui s'écrasent sur elle. Qu'est-ce qui vient encore de te tomber dessus. Dans quel merdier tu viens de mettre les pieds.


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MessageSujet: Re: truth and lies are falling like the rain (victoria)   truth and lies are falling like the rain (victoria) EmptyMar 5 Mai - 20:35




Truth and lies are falling like the rain

Tu courais vers cette baie vitrée et le temps semblait comme s'arrêter. Tout cela était fou, tout cela ne pouvait pas être vrai. Tu étais entrée ici avec l'objectif de démasquer Luthor, de faire tomber son empire et tu t'étais littéralement retrouvée dans la gueule du loup. Il t'avait tout montré, tout. Son jardin secret, sa collection de monstres et puis son vrai visage... Le vrai monstre c'était lui et personne d'autre. Il n'avait pas hésité une seule seconde à tuer tous ces sans-abris et même son employé sous tes yeux. Rien que pour faire monter la pression et l'angoisse. Rien que pour faire mumuse avec toi. Tu lui avais tenu tête Vicki Vale, tu lui avais dis ces quatre vérités en face, tu n'avais pas courbé l'échine devant lui et cela ne lui avait pas plu, mais alors pas du tout. Lui qui voulait être un dieu parmi les dieux, qu'une petite journaliste aussi insignifiante que toi lui résiste, ça ne lui avait pas plu. Il te l'avait fait payer le prix cher. Il n'avait pas hésité une seule seconde à enfoncer cette aiguille dans ton bras, à t'injecter ce sérum dans le sang. Au contraire, tu le soupçonnais même d'y avoir pris son pied. Il pensait que tu serais alors comme les autres, difforme, défectueuse ou mieux encore, morte, mais tu avais survécu. Tu étais restée tu ne savais combien de temps laissée pour morte au milieu des cadavres de ses ratés puis, comble de l'horreur, tu avais été préparée pour ta propre autopsie alors que tu étais toujours en vie. Etait-ce l'effet du sérum le temps de ta métamorphose? Avais-tu étais placée dans une sorte de cocon intérieur comme la chenille prête à devenir papillon? Tu n'en savais rien, tu t'étais tout simplement réveillée brutalement, nue et désemparée sur cette foutue table d'autopsie. Une incision ardente au milieu de ta poitrine. Il avait commencé le travail cet enfoiré mais ton instinct de survie, ton instinct de préservation s'était activé tandis que toi tu dormais. Une onde de choc avait propulsé le légiste fou de Luthor loin de toi, il n'était pas mort mais K.O pour un moment. Tout cela tu n'en avais pas eu conscience, tu l'avais simplement soupçonné en le voyant au sol, son foutu scalpel à côté de lui. Tu n'avais pas alors su immédiatement que c'était toi la responsable mais tu l'avais compris dès lors que tu avais émis ta première onde de choc en étant éveillée.

Avait alors commencé un long périple pour t'échapper de Lexcorp, cet enfoiré de chauve avait tout fait pour te barrer la route, pour te garder auprès de lui. Tu n'osais même pas imaginer ce qu'il aurait fait de toi s'il t'avait attrapé. Cela te glaçait le sang. Une chose était sûre, tu aurais très probablement terminée dans sa petite collection des horreurs. Rien que cette idée te donnait la nausée. Alors, quand tu t'étais retrouvée face à cette baie vitrée, à seulement quelques mètres de la liberté, tu n'avais pas hésité. Tu avais pris ton élan et tu avais couru. Deux choix s'étaient alors offerts à toi, toi qui ne contrôlais absolument pas tes nouveaux pouvoirs. Soit tu t'étalais de plein fouet contre cette vitre et tout était fini. Soit, comme tu le pensais, comme tu l'espérais, ton pouvoir s’activerait de lui même face au danger et une onde briserait cette vitre avant même que tu ne l'ais frôlé. Heureusement, ce fut la seconde option la bonne. Tu avais presque tout vu au ralenti, comme dans un film. C'était ça, exactement ça, tu avais tout simplement l'impression d'être dans un immense fauteuil de velours rouge, tapis dans le noir avec un gros seau de popcorn. Tout cela était un film dont tu étais la spectatrice impuissante. Tu ne comprenais rien mais tu suivais le mouvement. Pour la première fois de ta vie, tu cessais de réfléchir et tu suivais ton instinct. Car si tu t'arrêtais ne serait-ce qu'une seconde pour réfléchir à tout cela, à tout ce que tu venais de faire, à tout ce qui t'attendait, tu te serais effondrée. Et ce n'était vraiment pas le bon timing pour faire ça. Alors, une fois la vitre passée, une fois la liberté enfin retrouvée, tu courais encore et encore. Tu te retournais et apercevais alors les sbires de Luthor te chercher. Tu étais invisible, tu avais l'avantage. En tout cas, c'était ce que tu croyais car ces enfoirés, depuis le moment où ils avaient compris ce que tu étais jusqu'à ce moment où tu t'enfuyais dans la rue, ils s'étaient équipés de lunettes de vision thermique et ils se lançaient à ta poursuite. La nuit était loin, très loin d'être terminée...

Vicki Vale, courant nue dans les rues de Métropolis. Et bah celle là... Jamais tu ne l'aurais vu venir et pourtant. Ton invisibilité tenait bon, elle ne te faisait plus défaut comme dans l'immeuble de Luthor. Fort heureusement car ses sbires ne te lâchaient pas d'une semelle. Si tu n'avais pas été en pleine rue, au milieu d'une poignée de témoins potentiels, nul doute qu'ils auraient déjà ouvert le feu. Tu devais trouver une solution et vite. La super vitesse et la super endurance ne semblaient pas faire parti de ta nouvelle panoplie et tu commençais déjà à fatiguer. Tu t'engouffrais alors dans un immeuble, profitant d'un badaud qui rentrait chez lui. Tu le bousculais au passage lâchant un petit "Désolée" avant de te précipiter dans la cage d'escalier. Tu avais eu assez d'ascenseur pour cette nuit... Tu avaler les marches deux par deux comme une athlète, une montée d'adrénaline, tu puisais dans tes dernières forces. Tu te réfugiais alors sur le toit et te planquais dans un coin, histoire d'au moins reprendre ton souffle et au moins, ici, tu ne pourrais blesser personne. Tu pensais alors avoir semé les gorilles de Luthor mais ces enfoirés arrivaient quelques minutes après toi. Merde, tu étais piégée. Mais au moins tu avais repris quelques forces, tu pourrais les affronter, mais comment? Bah ouais, ce truc bleu là qui jaillissait de tes mains et de ton corps tout entier, tu ne savais pas comment l'activer. A part la peur et le danger. Tu n'avais donc pas le choix. Tu sortais de ta cachette et te dirigeais tout droit vers eux. Ils te tiraient alors dessus, ce que tu avais prévu, et tu levais les bras vers eux. Tu pensais alors qu'une onde de choc les neutraliserait comme chez Lexcorp mais ce n'était absolument pas ce qui c'était passé. Une sorte de champ de force t'avait entouré et sous l'impact des balles contre celui-ci, tu avais été propulsée en arrière, tombant dans le vide. Tu en étais sûre, cette fois c'était la fin...

Tu fermais alors les yeux, tu ne voulais pas voir le trottoir venir. Et quand tu prenais conscience que tu aurais déjà dû être écrasée comme une crêpe depuis longtemps, tu les rouvrais. Bon sang de bordel de merde... t'étais en train de léviter Vicki Vale. Pas comme Superman ou un de ces autres héros en super collants. Nan, toi c'était plus maladroit et beaucoup moins prestigieux. Tu flottais là comme une nouille dans ta bulle de champ de force. Pour le style on repassera, pour l'efficacité, t'étais foutrement satisfaite. Mais rapidement, des balles sifflaient à nouveau autour de toi. T'étais toujours invisible mais eux avaient toujours leurs satanés lunettes. C'était pas le moment de faire de vieux os, tu te concentrais et tu parvenais à te déplacer pour t'éloigner d'eux. Très vite, tu sortais de leur champ de vision et tu en étais enfin débarrassée d'eux. Mais... Maintenant il allait falloir redescendre et ça, ça c'était une autre paire de manches. Mais c'était vitale, surtout que la pluie venait de s'en mêler et qu'il n'y avait plus besoin de lunettes pour te repérer. T'essayais donc de toutes tes forces de réussir, tu te concentrais mais tu oscillais juste comme une mouche en fin de vie. Tu te rapprochais du sol, tu y croyais, mais non. T'avais bien même failli te faire bouler par une bagnole qui passait par là. Pendant une bonne vingtaine de minutes tu essayais de redescendre, en vain. Tu sentais le champ de force diminuer, il se fatiguait en même temps que toi. C'était pas bon du tout ça... Puis soudain, plop! Comme si ta bulle avait explosé et tu tombais sur une autre voiture qui passait par là avant de rouler sur le sol et de finir ta course dans le caniveau comme une malpropre. Tu étais sonnée. Littéralement vidée par l'utilisation de tes pouvoirs et le contre choc de que tu avais dû traverser. Et t'étais toujours invisible, tu commençais à paniquer, et si tu ne réapparaissais jamais? Tu entendais alors des bruits de pas venir vers toi, tu n'étais plus en force de lutter, s'il s'agissait des sbires de Luthor, t'étais foutue. Une voix inquiète te demandait alors si tu allais bien.

« Jason? »  

Demandais-tu dans un murmure. Car à cet instant précis, dans le désarroi et l'angoisse la plus totale, c'était à lui que tu pensais. L'inconnu te prenait alors dans ses bras pour te conduire à son véhicule. Tu te rendais compte qu'il ne s'agissait pas de Jason mais il avait l'air tout aussi bienveillant à ton égard. Tu t'accrochais alors à sa nuque.

« Ne m'emmenez pas à l'hôpital où il me retrouvera. S'il vous plait... »

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MessageSujet: Re: truth and lies are falling like the rain (victoria)   truth and lies are falling like the rain (victoria) EmptyLun 11 Mai - 20:30


truth and lies are falling like the rain


Pourquoi faut-il que ce genre de trucs te tombe toujours dessus ? Faire ami-ami avec une banshee, te retrouver connecté à la fille que t'es censé tuer, et maintenant, une meta-humaine invisible qui déboule devant ta bagnole. Peut-être que tout n'est qu'une histoire de karma, et que tu vas payer toute ta vie tes choix les plus douteux. A commencer par celui de briser le cœur de ton frère en détruisant son couple. Oui, tu sais, c'est moche. Et tout ça pour être le sauveur de la famille Turnbull et t'engager dans une vendetta qui n'est même plus la tienne – ou qui ne l'a jamais été. Tu voulais leur prouver que tu pouvais redorer votre blason et leur rendre tout ce qui leur a été pris, mais à quel prix ? D'avoir bâclé ton adolescence, d'avoir perdu un frère et une amie, et aujourd'hui, de devoir renoncer à ton lien particulier avec Jinny. Non, vraiment, être le messie, c'est carrément surestimé. « Vous êtes blessée ? Où est-ce que vous avez mal ? » Bon, tu réfléchis déjà à ce que tu vas dire aux médecins quand tu vas débarquer avec une femme invisible dans les bras, et blessures, par conséquent, pas du tout apparentes. Qu'est-ce qui lui est arrivé, d'ailleurs ? Elle devait probablement courir vers quelque chose, ou au contraire, tenter de le fuir, pour ainsi prendre le risque de se faire renverser par la circulation. Méfiant et à l'affut, tu restes très attentif aux voitures qui approchent, ou à une agitation soudaine qui pourrait se rapprocher de vous. Tu ne prétends pas avoir un bon instinct – la preuve, tu fais souvent n'importe quoi – mais t'as comme l'impression que tes soucis ne s'arrêtent pas ici. En acceptant d'aider cette inconnue au visage simplement dessiné par les gouttes de pluie, tu scelles ton destin au sien. Bordel. « Non, je ne suis pas Jason. Je m'appelle Cain. » Réponds-tu, tout en la soulevant dans tes bras. Tu doutes qu'elle se souvienne plus tard de ton prénom, mais navrée pour elle, tu n'es pas ce Jason, un homme probablement important pour elle et qu'elle aurait aimé voir à ta place. Mais peut-être que tu trouveras un téléphone portable avec des coordonnées une fois que tu l'auras emmenée en sécurité.

Et si pour toi sécurité rime bien évidemment avec hôpital, pour elle, visiblement, ce n'est pas le cas. Comment ça elle ne veut pas y aller ? C'est complètement insensé, non seulement tu ne peux pas mesurer l'ampleur des dégâts, mais en plus, tu n'as absolument rien d'un médecin. Tu peux lui apporter les soins de premier secours, mais pour ce qui est des blessures plus sérieuses, tu ne pourras rien faire pour elle. « Vous êtes sûrement blessée, je peux pas ne... » Tu stoppes ta phrase tout seul, brusquement. Car au loin, tu entends un attroupement se rapprocher dangereusement de votre position. Des hommes qui courent, leurs pas claquent sur le bitume mouillé, et tu distingues leurs voix s'élever. Ils n'ont pas l'air très contents, et t'as aucune envie de savoir pourquoi. C'est maintenant ou jamais, il faut prendre une décision. « PUTAIN DE MERDE. » Cri de frustration et de désespoir, un jour, il faudra vraiment que t'arrêtes de te préoccuper autant des soucis des autres. C'est pas ton genre pourtant, pas vrai ? Toi t'es le sale gosse millionnaire qui ne s'intéresse qu'à lui-même et à ses profits. C'est ce que tu devrais être, en tout cas, et certainement pas t'enfoncer toujours un peu plus dans des ennuis dont tu ne peux encore évaluer les conséquences. Tant pis. Tu vas pas la laisser ici. Alors doucement, en essayant de ne pas lui faire mal, tu te hâtes d'aller la poser sur le siège passager. Allez, on se dépêche, ils arrivent, et tu ne veux pas qu'ils puissent voir ta voiture démarrer et avoir une bonne occasion de noter le numéro de ta plaque. C'est bon, portière claquée, tu te remets devant le volant, et en route vers ta destination initiale : ton hôtel. T'avais pas l'intention de rentrer accompagné ce soir, trop fatigué pour ça, mais disons que ta partenaire n'est pas du même acabit que toutes les autres. Tu sais pas franchement ce que t'es en train de faire, soit trop stupide, soit trop naïf, mais en tout cas, t'y sautes à pieds joints.

Même si le premier réflexe serait d'appuyer sur l'accélérateur, tu fais attention à ne pas dépasser la vitesse autorisée. D'une part, pour ne pas te faire remarquer par ceux qui la pourchassaient, d'une autre, pour ne pas attirer l'attention de la police. Si elle ne peut pas aller à l'hôpital, tu te doutes bien qu'elle ne peut pas non plus aller au commissariat. Par chance, parmi tout ce bordel infernal, il est très tard, bien trop tard pour croiser qui que ce soit entre l'entrée de l'hôtel luxueux et ta chambre. Le concierge est probablement en train de faire quelques tours de garde, ce qui te laisse l'occasion de prendre l’ascenseur tranquillement, sans te brusquer, et sans malmener le corps de l'inconnue dans tes bras. Okay, okay, c'est bon, vous êtes à l'abri et en sécurité. Une fois à l'intérieur de la pièce, tu la déposes sur le lit, fermes la porte à clé, et... « OH ! C'est quoi ce délire ! » Qu'elle te pardonne ton étonnement, mais avant que tu ne te retournes, elle était encore dans sa phase d'invisibilité, et là... elle est à poil ! Un détail que tu n'avais évidemment pas prévu, et qui te laisse bouche-bée. « Vous êtes toute nue ! » C'est mal, très mal, mais tu regardes quelques secondes avant de poser une main sur tes yeux – mauvaise habitude, pardon. « Je crois que votre machin d'invisibilité il déconne carrément. » Un peu paniqué, tu te rues vers ta valise ouverte posée par terre, et jettes à la demoiselle le premier boxer et le premier t-shirt qui te passent sous la main. « Désolé, j'ai pas mieux à vous proposer. » Mais tu te doutes bien qu'elle s'en contentera. Dos tourné, t'attends qu'elle s'habille un peu avant d'envisager de poser des questions. Parce qu'après tout ça, tu les mérites, tes réponses. T'es en droit de savoir contre qui tu t'es engagé, et quels sont les risques que tu vas désormais encourir pour elle.


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MessageSujet: Re: truth and lies are falling like the rain (victoria)   truth and lies are falling like the rain (victoria) EmptyMar 12 Mai - 20:52




Truth and lies are falling like the rain

Tu étais complètement nue dans les bras d'un parfait inconnu mais honnêtement, tu n'en avais rien à faire, c'était bien le cadet de tes soucis. Tout ce qui comptait à cet instant précis, ce n'était pas lui, ce n'était pas toi, c'était de ne pas rester là et l'homme l'avait bien compris. Les sbires de Luthor étaient tous sauf discrets, toi aussi tu les avais entendu arrivés et s'ils te voyaient, c'était cuit, ils ne vous lâcheraient pas d'une semelle. C'était maintenant que tu allais savoir si ta chance légendaire était aussi efficace qu'on le prétendait. Etais-tu tombée sur la bonne voiture, sur le bon type? Il s'inquiétait alors pour toi. C'était tout à son honneur, il était vraiment le bon samaritain mais qu'il ne s'inquiète pas, tu n'étais pas blessée, en tout cas pas sérieusement. Tu t'apprêtais d'ailleurs à lui dire mais l'approche des hommes de Luthor l'avait dissuadé de débattre d'avantage. Il pestait... tu culpabilisais. Tu étais entrain d'embrigader un pauvre innocent dans tes histoires, ce n'était pas ton genre, mais là, tu n'avais vraiment pas le choix. Tu t'excuserais plus tard, là il fallait vraiment y aller. Et le type, il en avait... il se démontait pas, il se hâtait jusqu'à sa voiture et prenait même la peine de te déposer délicatement sur le siège passager. Bon sang, d'où il sortait lui? Ni une ni deux, il reprenait le volant et il vous sortait de là. Bah dis donc Vicki Vale... Ta veine n'était pas légendaire pour rien, tu t'en rendais compte. T'avais survécu aux ennuyants et monotones monologues de Luthor. Tu avais survécu à son foutu sérum. Tu avais survécu à ta propre autopsie. Tu avais réussi à t'échapper de Lexcorp et maintenant, tu tombais sur un véritable héros du quotidien, les meilleurs et les plus méritants à tes yeux. Si ce type parvenait vraiment à te sortir de là, tu lui serais éternellement reconnaissante. Tu lui devrais une fière chandelle.

Dans le silence le plus absolu, que tu n'avais pas osé briser, l'homme avait conduit aussi prudemment que possible jusqu'à son hôtel. Le pauvre... il n'était même pas d'ici, et il avait fallu que tu lui tombes littéralement dessus. Il avait été bien avisé de conduire prudemment. Le meilleur moyen de ne pas se faire arrêter et repérer. Courageux, fort, attentionné et intelligent. T'avais vraiment décroché le gros lot Vale. Une fois arrivée à l'hôtel, l'inconnu te reprenait dans ses bras, tu avais froid et tu commençais à ressentir quelques douleurs ici et là. L'adrénaline et le choc retombaient, ça faisait mal. Mais il prenait garde à ne pas te malmener et là, tu devais l'avouer, tu commençais à être gênée d'être ainsi dans ses bras. Fort heureusement, tu étais encore invisible. Même si c'était tout de même inquiétant de voir que le phénomène persistait. Ca devenait encore plus gênant lorsque vous entriez dans la chambre d'hôtel. Toi nue, ce grand lit... De mémoire tu ne t'étais jamais retrouvée nue dans une chambre d'hôtel avec un type. En fait, tu ne t'étais tout simplement jamais retrouvée dans un hôtel avec un type. L'homme te déposait alors sur le lit et tu soufflais enfin. Tu étais en sécurité. Est-ce que c'était pour cela tu ton invisibilité avait disparu? Est-ce que c'était parce que tu n'étais plus en danger que ton pouvoir n'était plus en pilote automatique. Quoi qu'il en soit, le type t'avait bien vu nue, entièrement nue, sur son lit. Offerte comme une fleur. Immédiatement tu cachais ta poitrine et ton intimité. Là c'était plus gênée que tu étais, tu était totalement mal à l'aise, sur le point de défaillir! Ça faisait combien de temps que personne d'autre que toi te voyait nu? Une éternité! Tu avais même cessé de compter à vrai dire... L'inconnu avait tout de fois eu la délicatesse de se cacher les yeux et tu avais grandement apprécié.

« Je... je...»

Tu ne savais plus quoi dire Vale, tu étais une petite chose fragile, bien loin de la méta-humaine flamboyante que tu avais été face aux hommes de Luthor.

« Je suis désolée, je ne contrôle absolument rien pour être honnête. »

L'homme bougeait, tu sursautais, tu avais eu peur. De quoi? Tu ne savais pas, mais tu étais nue, sur son lit, c'était suffisant pour toi pour avoir peur. Il t'avait sauvé, oui, mais on ne sait jamais! Il se dirigeait alors vers une valise avant de t'envoyer un boxer et un t-shirt. Ça te convenait parfaitement, c'était en réalité exactement le genre de pyjamas que tu aimais porter. C'était d'ailleurs ce que tu portais le soir où Bard s'était pointé chez toi à l'improviste pour te proposer enfin votre premier rencard. Mais, là, la situation était complètement effrayante. Tu n'étais pas chez toi, ce n'était pas un rencard et ce n'était pas Jason.

« C'est parfait, merci. »

Malgré les contusions et les quelques plaies qui te faisaient souffrir ici et là, tu te levais du lit pour enfiler les vêtements de l'inconnu. C'était très étrange comme sensation d'ailleurs, mais rien à côté de tout ce que tu vivais depuis quelques heures...

« C'est bon, je suis visible. »

Disais-tu pour que le pauvre puisse enfin se retourner plutôt que de rester en tête à tête avec le mur. Tu étais alors déjà de nouveau assise sur le lit, recouverte par le couvre lit. Parce que mine de rien, tu ne portais quand même qu'un boxer et un t-shirt. Quand l'homme se retournait, tu esquissais un sourire gêné mais aussi reconnaissant. Il t'avait quand même sauvé la vie.

« Merci beaucoup pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je... je ne sais pas quoi faire pour vous remercier. Vous m'avez sauvé la vie. »

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MessageSujet: Re: truth and lies are falling like the rain (victoria)   truth and lies are falling like the rain (victoria) EmptyLun 25 Mai - 21:57


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Jamais tu ne t'étais auparavant offusqué d'avoir une fille nue dans ton lit, mais il y a une première fois à tout. Le malaise est palpable, alors que tu gardes le dos tourné en attendant qu'elle enfile quelques vêtements trouvé à la va-vite dans ta valise. T'es désolé, mais t'as pas grand chose de mieux à lui proposer. Ça cachera tout ce qu'il y a à cacher, mais ça ne dissipera pas complètement sa gêne. Elle a été tout aussi surprise que toi, cette inconnue, quand son corps est soudainement redevenu visible, apparemment perdue quant à ses propres capacités. Et si tu avais deviné qu'elle était une femme, tu n'avais cependant pas du tout anticipé qu'elle puisse être complètement nue sous sa couche transparente, et visible qu'avec la forme des gouttes de pluie sur sa silhouette. Sinon, peut-être que toi t'aurais pu éviter ce moment d'embarras plus que palpable. Comment a t-elle pu se mettre dans une situation aussi cauchemardesque ? Elle n'a pas l'air elle-même très renseignée sur le pourquoi du comment tout ceci est arrivé, ce qui voudrait dire que cet étrange pouvoir lui est tombé dessus comme la foudre s'abattrait sur un arbre. Boom, d'un claquement de doigt. Coup de pas de chance ou intention volontaire ? Elle reste encore un grand mystère pour toi, la jeune inconnue. Pourchassée et désorientée, sa soirée aurait pu être pourtant pire que simplement se retrouver dans le plus simple appareil devant toi. Tu n'oses pas imaginer à quel point elle doit se sentir vulnérable, sans défense, et dans un environnement qui lui est complètement étranger. Une chambre d'hôtel, qui plus est. Non, vraiment, tu comprendrais qu'elle panique. Mais malgré tout ce qui lui est être tombé dessus ce soir, il semblerait que sa chance vienne de tourner. Tu ne lui feras absolument aucun mal. Et si ça peut la rassurer, cette situation est tout aussi étrange pour toi que pour elle.

Une fois vêtue, et après son accord seulement, tu te retournes pour lui faire face. Tu n'as même pas eu le temps de convenablement distinguer ses traits tout à l'heure, mais voilà chose faite, et maintenant au moins, tu peux mettre un visage sur la femme que tu as renversé. Oh, merde. Ouais, tu l'as renversée, ce qui signifie qu'elle a peut-être des blessures causées par l'incident. Qu'elle ne te remercie pas encore pour l'avoir aidé, puisque t'es sûrement tout autant responsable de son état que les hommes à sa poursuite. Alors ni une ni deux, tu te rues dans la salle de bain pour récupérer la trousse de premier soin toujours présente sous le lavabo des hôtels. Y a pas grand chose dedans, du désinfectant, quelques compresses et des pansements, mais si elle refuse d'aller à l'hôpital, tu pourrais au moins essayer de limiter les dégâts. « Me remerciez pas, j'aurais pu vous rouler dessus. »  T'as quelques sueurs froides d'ailleurs, rien qu'en pensant à ce qui aurait pu se passer si t'avais été un peu moins chanceux. De retour dans la chambre, tu déposes la trousse sur le lit, lui laissant soin de se soigner tout ce qu'elle pourra d'elle-même, refusant de trop t'approcher d'elle trop rapidement. Elle ne te connait pas, et après avoir fui ce qu'elle essayer de fuir, tu comprendrais parfaitement qu'elle soit on ne peut plus méfiante à ton égard. Tu ignores ce qui s'est passé, mais t'es prêt à parier que ça n'avait rien de drôle. Les bras croisés, tu l'observes tout en réfléchissant à la suite de cette rencontre. « Vous êtes sûre que vous ne préférez pas aller à l'hôpital ? Vous avez peut-être un traumatisme ou une hémorragie. » Et c'est un risque que t'as pas envie de prendre. T'as pas fait tout ça pour la condamner à une séquelle irréparable. Le choix sera le sien, mais tu veux qu'elle prenne pleinement conscience de ce qu'elle te demande.

Sauver la vie est un bien grand mot, quand tout pourrait encore basculé rapidement. Tu sais pas à qui vous aviez affaire, ni quels moyens ils ont à disposition pour la retrouver, ce n'est peut-être qu'une question de minutes avant qu'ils ne viennent frapper à ta porte. « Alors, qui je viens de me mettre à dos ? » Tu poses cette question primordiale avec le sourire, mais derrière la façade se cache une réelle inquiétude. Tu t'es engouffré dans quelque chose qui te dépasse sûrement, et qui pourrait beaucoup te coûter si les conséquences venaient réellement à se pointer. Tu te mets assis sur le bord du lit, dans le coin le plus éloigné d'elle, avant de poursuivre : « Les hommes qui étaient à votre poursuite, j'imagine qu'il travaille pour quelqu'un d'encore plus dangereux ? » Car qui pourrait se permettre d'engager des sbires prêts à faire du mal à quelqu'un ? Qu'importe qui se cache derrière la pièce maitresse du jeu, tu sais déjà que tu ne feras pas le poids face à lui. Pourtant, tu ne renonces pas pour autant. Tu ne lui demandes pas de partir, ni ne l'incites à se débrouiller toute seule pour gérer ses problèmes. T'es pas comme ça. Habité de nombreux défauts, tourner le dos à ceux qui en ont besoin n'en fait pas partie. Alors si pour l'aider à s'en sortir tu dois toi aussi te faire un nouvel ennemi, et bien tant pis. Tu restes plein de ressources, et si tu ne possèdes aucun super-pouvoir, l'argent reste une arme non négligeable pour parvenir à tes fins. S'il le faut, tu n'auras pas de scrupule à t'en servir pour mettre un terme à sa mystérieuse cavale. « Je sais pas si vous vous en souvenez, mais je m'appelle Cain. » Tu préfères te présenter une seconde fois, car tu doutes qu'elle ait retenu quoi que ce soit après l'impact. Et si ce Jason est un homme de confiance, tu ne serais pas contre le contacter pour qu'il se rajoute à l'étrange équation.

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MessageSujet: Re: truth and lies are falling like the rain (victoria)   truth and lies are falling like the rain (victoria) EmptyVen 29 Mai - 17:57


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Tu étais terriblement gênée et mal à l'aise Vicki Vale, et il y avait de quoi. Tu te trouvais en petite tenue dans la chambre d’hôtel d'un parfait inconnu. Tu lui étais littéralement tombée dessus et tu lui devais désormais, très certainement, la vie. Et pour couronner le tout, tu te savais en possession de pouvoirs, capables de causer de sacrés dégâts, sans savoir les contrôler. On pouvait aisément le dire, tu n'étais pas au mieux de ta forme et ton morale n'était pas au plus haut. Mais tu étais toujours en vie, aucun innocent n'avait été blessé, ou pire, par ta faute, ce type en face de toi paraissait plutôt sain et bienveillant... Ça aurait pu être pire. Alors non, tu n'allais certainement pas te plaindre Vicki Vale même si tu n'étais pas comblée par la situation qui était présentement la tienne. Une sale situation qui te promettait un avenir bien sombre et encore plein d'obstacles à surmonter. A croire que tu les collectionnais... Tu remerciais alors l'inconnu. Ça te paraissait vraiment dérisoire en comparaison de ce qu'il avait fait pour toi, en comparaison des risques qu'il avait pris pour te sauver alors qu'il ne te connaissait même pas... mais c'était la moindre des choses. En guise de réponse, il se ruait dans ce qui semblait être la salle de bain. Tu écarquillais grand les yeux, tu ne t'attendais pas du tout à cette réaction. Tu te demandais bien ce qu'il était entrain de faire. Mais très vite, quand il revenait dans la chambre, tu comprenais, il était parti chercher une trousse de secours. Pourquoi tu n'y avais pas pensé? Parce qu'à part ces coupures aux pieds... tu te sentais bien. Tu étais très fatiguée, certes, mais tu te sentais bien. Oh tu aurais très certainement quelques bleus et quelques courbatures par-ci par là, apparemment tu ne possédais malheureusement pas le pouvoir de guérison instantanée, mais tu avais connu bien pire.

L'homme, plutôt délicat, se contentait alors de poser la trousse sur le lit avant de s'éloigner. Tu appréciais cette attention, il n'envahissait pas ton espace personnel. D'un simple mouvement de tête, tu le remerciais, et tu t'emparais, à ton tour, de la trousse. Puis, tu prenais une compresse que tu aspergeais de désinfectant et tu nettoyais tes blessures aux pieds tout en l'écoutant. « Non, je n'ai rien de tout ça, rassurez vous. En tout cas... je crois. D'ailleurs... techniquement, vous ne m'avez pas écrasé... C'est plutôt moi qui vous suis tombée dessus. Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas vous embarquer là dedans. » Le pauvre, il devait culpabiliser de t'avoir écrasé, il semblait vraiment s'inquiéter pour ton état mais tu sentais qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter. En tout cas, pas pour quelques blessures physiques. Non... Ce qui t'inquiétait vraiment, c'était plutôt ce que Luthor avait fait de toi et ses sbires qui te courraient après. Tu ne voulais pas risquer la vie de ce jeune homme. Il te demandait d'ailleurs qui est-ce qu'il venait de se mettre à dos... Hum... Question difficile. Pour ce qu'il avait fait, ce type méritait un minimum d'honnêteté. Mais pour sa sécurité, tu ne pouvais pas lui dire toute la vérité. Tu hésitais donc sur la réponse que tu pouvais bien lui donner et tu t’octroyais un temps de réflexion et un peu de répit en mettant les compresses usagées dans leur emballage avant d'aller les jeter à la poubelle, toujours le couvre-lit sur toi. Tu avais bien saisi que tu n'étais pas en présence d'un pervers qui en profiterait pour te reluquer, mais c'était plus fort que toi, tu ne pouvais pas t'empêcher d'être pudique. Une fois les compresses jetées, tu revenais sur le lit. « J'aimerais pouvoir vous répondre honnêtement mais cela mettrait votre vie encore plus en danger. Il vous reste une chance d'échapper à tout ce merdier et je ne vais pas la laisser vous filer entre les doigts. » Tu ne voulais pas qu'il sache que Luthor était derrière tout ça car s'il le savait, cela signerait son arrêt de mort. Lex était capable de tout pour se protéger, surtout le pire.

L'homme te disait alors son nom, apparemment il te l'avait déjà dit mais tu étais très certainement encore à moitié dans les vapes quand il l'avait fait car tu ne t'en souvenais absolument pas. Il s'appelait donc Cain... La politesse voulait que tu lui dises toi aussi ton nom. Mais... Etait-ce vraiment une bonne idée? Encore une fois, ce n'était pas pour toi, c'était pour lui. Tu ne voulais vraiment pas qu'il soit d'avantage mêlé à ton histoire. Tu voulais le protéger, exactement comme lui l'avait fait ce soir. Moins il en savait, mieux il s'en porterait. Là dessus, il n'y avait aucun doute. Alors, encore une fois, tu lui refusais la vérité mais tu te montrais honnête. « Enchantée Cain. J'aimerais moi aussi pouvoir vous donner mon nom mais... moins vous en saurez et mieux vous vous porterez. Vous avez pris d'énormes risques pour moi et je vous en serai éternellement reconnaissante, croyez moi. Mais je ne veux pas vous impliquer d'avantage. Cela vous mettrez en grand danger et je ne le supporterai pas. » Tu te levais alors du lit avant de te diriger vers la fenêtre. Tu jetais un regard dehors pour t'assurer que les sbires de Luthor n'étaient pas là. Rien. Le calme plat. « Je ne pense pas qu'ils puissent remonter jusqu'ici mais, je préfère partir au plus vite, juste au cas où. On ne sait jamais. Et comme je vous ai dis, je ne veux pas vous mettre en danger. Il faut juste que j'arrive à... » Tu t'apprêtais alors à dire qu'il fallait juste que tu arrives à contrôler ton invisibilité quand quelqu'un frappa à la porte. « Room Service! » disait une voix d'homme derrière la porte... Ça sentait vraiment pas bon ce plan foireux. A moins que tu aies perdu connaissance sans t'en rendre compte, tu n'avais pas entendu Cain appeler le Room Service. Ça ne pouvait pas être une coïncidence. Ça ne pouvait pas être une erreur. Tu en étais certaine, c'était un sbire de Luthor derrière cette foutue porte.

Bordel! Bon sang mais bien sûr! Lex t'avait fait coller un mouchard. Il avait même du faire cela avant de t’inoculer le sérum, la première fois que ses sbires t'avaient choppé entrain de fouiller dans l'un des bureaux de sa tour d'ivoire... Comment n'avais-tu pas pu y penser avant? C'était comme ça qu'ils t'avaient aussi vite retrouvé dans cet immeuble, comme ça qu'ils avaient aussi vite remonté ta trace jusqu'au lieu de l'accident. Et maintenant, ils t'avaient retrouvé ici... Il était donc trop tard pour Cain... Ils connaissaient le numéro de la chambre, ils sauraient qui il était. Tu t'en voulais Vale, tu t'en voulais terriblement... car maintenant, aucun de tes efforts ne pourrait protéger ton bon samaritain. Il était complètement et entièrement mêlé à toute cette histoire. Comme toi, il était dans la merde jusqu'au cou. « Merde! Ils ont dû me coller un mouchard... » Chuchotais-tu en laissant tomber le couvre-lit, plus le temps de faire des manières et de s'encombrer de quoi que ce soit. Tu allais devoir encore fuir, et avec Cain cette fois. Tu n'allais pas le laisser derrière toi se démerder seul avec les sbires de Luthor. Mais comment faire pour vous sortir de là? Comment faire pour le protéger avec des pouvoirs que tu ne contrôlais pas? « Je suis vraiment désolée Cain. » Lui disais-tu en lui lançant un regard terrassé par la culpabilité et l'angoisse. Tu t'avançais ensuite vers la porte et essayais de déclencher un de tes pouvoirs pour vous protéger, mais rien... rien ne se produisait. Tu fronçais les sourcils, furieuse contre toi même. Tous ces pouvoirs, pour rien...

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MessageSujet: Re: truth and lies are falling like the rain (victoria)   truth and lies are falling like the rain (victoria) EmptyMar 9 Juin - 21:19


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Tu te doutais qu'elle ne te donnerait pas le nom du responsable aussi facilement, mais là où tu es surpris, en revanche, c'est qu'elle semble s’inquiéter plus de tes représailles que des siennes. N'est-il pourtant pas déjà trop tard pour ton cas ? Peut-être que quelqu'un a pu relever ta plaque d'immatriculation, et qu'il n'est désormais plus qu'une question de temps avant qu'ils ne trouvent ton nom et ton adresse. Tu comprends ses intentions, et tu es même touché qu'elle cherche ainsi à te protéger, mais qu'elle le veuille ou non, tu es maintenant tout aussi impliqué. Quoi qu'il se soit passé, quoi qu'elle ait traversé, en la récupérant sur la route, t'as lié son destin au tien. Enfin, ses emmerdes, en tout cas. Pour l'heure, tu n'insistes pas, mais tu ne manqueras pas de l'inciter à revenir sur sa décision. Louable, mais contre-productive. Vous voilà dans le même bateau, et si vous voulez avoir une chance de vous en sortir, il va vous falloir le faire main dans la main, sans petit secret ou tentative d'épargner l'autre. Ce n'est pas en te cachant des informations que vous vous rendrez service. Et puis, qui sait, peut-être qu'avec tes moyens tu pourrais même régler quelques uns de ses problèmes, jamais personne n'a refusé une offre quand assez de billets sont jetés sur la table. Tu n'as pas l'influence d'un géant, mais tout le monde aime l'argent, et même à ton échelle tu pourrais réussir à faire jouer quelques ficelles. T'es un gamin dans la cour des grands, et tu ne sais probablement pas dans quoi tu t'engages, mais il est de toute façon trop tard pour faire marche arrière, alors pourquoi ne pas plutôt essayer d'avancer. « J'apprécie votre attention, mais dans le doute, je préférerais quand même savoir contre qui je suis susceptible de me battre. »  Te battre au sens figuré du terme, bien évidemment. Chaque acte a ses conséquences, et tu n'es pas assez naïf pour t'imaginer sortir indemne de cette affaire. Si la personne responsable est assez puissante pour recruter plusieurs hommes à son service, c'est qu'elle l'est aussi pour retrouver la trace de ceux qui l'ont contrariée. Et que malgré les précautions de la jeune inconnue, rien ne pourrait l'empêcher d'atteindre son but.

Un prénom qui t'est lui aussi refusé, et une envie plus que pressante de mettre les voiles. Okay, alors, plutôt que de prendre des décisions trop hâtives, il serait plus judicieux d'en parler tous les deux. Hors de question d'être mis de côté, et si elle refuse de t'impliquer dans ses ennuis, toi tu refuses de la laisser partir sans être certain qu'elle ne court aucun danger. Et sur le point de contester ce plan qui te déplait beaucoup, tu restes tout aussi interloqué que ta partenaire improvisée quand le room service s'annonce à ta porte. Oh putain. De toute évidence, tu n'as rien commandé. C'est forcément eux. Mais pas de panique. Enfin si, quand même un peu, t'ignores de quoi ces hommes sont capables, et entre elle qui ne sait rien de ses capacités et toi qui n'a rien d'un super-héros, vous êtes mal barrés. « Bordel. » Avec un mouchard, difficile de jouer les innocents, ils doivent déjà savoir avec certitude qu'elle se trouve dans cette chambre. Tout ce que t'espères, c'est qu'ils n'ont fait de mal à personne pour arriver jusqu'ici. Te retrouver dans la merde c'est une chose, mais provoquer des dommages collatéraux, s'en est une autre. Bon, de toute façon, vous n'avez pas d'autres choix, il va falloir bluffer, c'est l'unique carte que vous pouvez jouer, et il va falloir prier très fort pour qu'elle fonctionne. D'un geste de la main, tu l'incites à aller fouiller dans la valise pendant que tu t'approches à ton tour de la porte. Qu'elle trouve un pantalon à enfiler, bientôt, il va faudra courir. « Le room service ? Vous avez vu l'heure ? J'ai rien commandé ! » T'essayes de gagner du temps, et cette fois, c'est la salle de bain que tu lui indiques du doigt. Avec un peu de chance, leur mouchard n'est pas ultra précis, et une erreur pourrait être possible. « Monsieur, c'est pourtant votre chambre qui m'a été indiquée. » Merde. Tant pis, tu vas devoir ouvrir. Advienne que pourra. « J'arrive. » Après t'être assuré qu'elle se soit cachée, pour ne pas que son regard croise celui qui vous a trouvé, tu poses ta main sur la poignée. Un, deux, trois...

Les deux hommes derrière la porte sont vêtus de manière élégantes, en totale contradiction avec  l'image que l'on se ferait de gros caïds, et visiblement, ils ne vont même pas essayer de prétendre être ce qu'ils ne sont pas. Tu n'as rien le temps de dire, rien le temps de constater de plus, le plus baraqué des deux pousse violemment la porte et t'attrapes aussitôt par la gorge pour te plaquer contre le mur. T'es pas un gros gabarit, mais c'est quand même sans aucun mal qu'il te soulève, tes jambes battants dans le vide. Tu te débats, t'essayes de le faire lâcher sa prise, mais rien n'y fait. Tout seul, tu ne pourras pas t'en sortir, l'ennemi est bien plus fort que toi.  « Où est la fille ? » Comme si tu allais lui dire. T'as peut-être pas la force de Superman ou la déduction de Batman, mais t'es pas pour autant un gros lâche. « Fils de pute. » Une insulte en guise de seul moyen de défense, expression de ta frustration et de ton impuissance face à des adversaires contre lesquels tu ne fais pas le poids. Ils vont la trouver et l'attraper elle aussi, et alors, tout aura été vain. L'emprise se ressere encore plus, et déjà, l'air commence à te manquer. Plus tu cherches à t'extirper de ses doigts, plus tu dépenses bêtement de l'énergie et te prive d'oxigène. Elle est où, l'inconnue ? Est-ce qu'elle a eu la présence d'esprit de fuir avant qu'ils ne l'attrapent elle aussi, ou est-ce qu'elle est tombée dans les mailles de leur filet ?

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