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 with you, i am home (floyd)

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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
with you, i am home (floyd) 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : with you, i am home (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

with you, i am home (floyd) Tumblr_ox8okcqxbE1vxwt7xo1_500

underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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with you, i am home (floyd) 5159845d6f2da8f32c83d44bac28bcd3

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Green & Clear, trees and waves rising.

with you, i am home (floyd) Vw2e7iz
The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyVen 10 Juil - 23:12


with you, i am home


Layla n’était jamais très à l’aise dans les voitures – même si le plus difficile restait d’ouvrir et fermer coffre et portière – alors, en règle générale, elle préférait les éviter, choisissant régulièrement de marcher pendant des kilomètres plutôt que d’appeler un taxi ou de faire du stop. Mais pour aujourd’hui, au vu de l’occasion plus qu’exceptionnelle, elle avait évidemment décidé de faire une entorse à sa propre règle. A l’arrière du taxi qui l’emmenait à l’aéroport de Coast City, Layla regardait le paysage défiler à toute vitesse sur l’autoroute, son pied marquant le rythme de son impatience alors qu’elle jetait régulièrement un œil à son téléphone pour surveiller l’heure. Elle était en avance, mais ça ne l’empêchait pas de vérifier toutes les cinq minutes que l’avion de Floyd n’avait pas encore atterri. Que le temps lui paraissait long. Ca faisait plusieurs semaines qu’il lui paraissait long, mais aujourd’hui, en particulier, c’était comme si le temps avait volontairement ralenti rien que pour se payer sa tête. Un mois, déjà. Un mois, un peu plus, même, qu’ils étaient rentrés de Laponie, et qu’à peine avaient-ils posé le pied sur le sol américain, Waller était venue mettre un terme à leurs vacances et à leurs plans. Une mission, d’abord, puis une autre juste après, creusant encore un peu plus la séparation difficile alors qu’ils avaient tant de choses à faire – et un grand projet à mettre en place. Et qu’évidemment, chaque jour qu’il passait avec la Suicide Squad, était un nouveau jour où le pire pouvait arriver. Ah non. Ce n’était vraiment pas le moment de penser à ça, alors elle baissa la vitre et laissa la bourrasque de vent emporter la Suicide Squad, et la vie dangereuse de son partenaire, s’envoler par la fenêtre, pour rester en tête à tête avec la seule perspective qui méritait qu’elle s’y attarde, là tout de suite : la joie des retrouvailles, et la perspective de franchir, officiellement, la nouvelle étape inattendue et cruciale de leur relation. Floyd venait s’installer chez elle. Chez elle. Chez elle qui allait se transformer, aujourd’hui, en chez eux. Da-dum, da-dum, à nouveau, comme la veille au soir quand elle était allée se coucher avec la même pensée en tête, après avoir appelé Floyd pour peaufiner les derniers détails et lui souhaiter bonne nuit, son cœur accéléra dans sa poitrine, s’amusait à jouer du tambour contre ses côtes pour fêter la nouvelle avec impatience.

Encore dix minutes
. Maintenant accoudée à la barrière qui séparait les passagers de leurs proches, Layla comptait les secondes, les yeux passant du panneau d’affichage confirmant que l’avion en provenance de Gotham City avait bien atterri, et les portes d’arrivée. Ca n’était pas la première fois qu’elle attendait son retour, ni la première fois qu’elle avait hâte de le retrouver, évidemment, mais cette fois était tellement unique, tellement spéciale, que la tête en était presque à lui tourner. Plus que quelques minutes, et il serait là, avec ses affaires, et leurs deux chemins ne formeraient réellement plus qu’une et même route. Layla se mordit la lèvre inférieure et se redressa vivement en voyant le portique s’ouvrir – mais non, c’était les passagers du vol de New York. Come on. C’était moche, de lui faire de faux espoirs comme ça, alors qu’elle devait se retenir se férocement se pincer le bras pour vérifier qu’elle n’était pas en train de rêver. C’était beaucoup, c’était fort, ce qui devait se passer, aujourd’hui. Impensable, il y avait à peine plus d’un an encore. Pendant cinq ans – cinq ans ! – elle avait essayé, et échoué, d’apprendre à vivre sans lui, parce qu’elle pensait l’avoir perdu pour de bon, et aujourd’hui marquait le jour où ils supprimaient véritablement toute idée de distance entre eux. Alors qu’ils lui pardonnent, ces autres amis, époux, frères et sœurs de voyageurs, pendant qu’elle tentait tant bien que mal de contenir son agitation. Toute la semaine, déjà, elle avait retourné la maison, ré-agencé la moitié des meubles, pas parce qu’elle le devait, juste pour s’occuper l’esprit et le corps en attendant son arrivée – et finalement elle avait tout remis à sa place, comme elle le lui avait prédit, lui avait fait la place nécessaire dans les placards et les étagères, et avait pris son mal en patience en ruminant les multiples questions, doutes, craintes, tous plus irrationnels les uns que les autres, qui l’avaient inévitablement assaillie. Et s’ils allaient vraiment trop vite ? Et si ça ne se passait finalement pas aussi bien qu’en Laponie ? Et si finalement il n’aimait pas vivre avec elle ? Et si elle faisait quelque chose de travers et que tout se cassait la figure ? Gnnnn stop, assez – Layla pressa la paume de ses mains sur ses paupières jusqu’à voir des étoiles danser devant ses yeux, puis elle laissa ses bras retomber en poussant un long soupir contrôlé, forçant l’anxiété dans sa poitrine à se dégonfler, son pragmatisme coutumier à reprendre le dessus. Parce qu’elle commençait à se connaître, quand il s’agissait de Floyd, parce qu’elle savait qu’elle avait tendance à s’inquiéter quand il n’y avait pas lieu de le faire, quand il était concerné. Et, comme à chaque fois qu’elle s’était inquiétée, ces dernières semaines, elle conjura dans sa pauvre tête abîmée les images de leur séjour dans un désert de neige. Leurs éclats de rire sur les pistes de ski et de snowboard. Leur premier dîner en tête à tête. Leurs premières étreintes dans cette douche improvisée. Tous les soirs où elle s’était endormie dans ses bras, et tous les matins où elle s’était réveillée avec Floyd dans les siens. A côté d’elle, une petite grand-mère lui adressa un sourire compatissant. « J’étais comme vous quand mon Henry revenait de service. » Layla baissa les yeux sur ce drôle de bout femme qui, visiblement, avait lu dans ses pensées – peu ou prou. « Vous vous y êtes habituée ? » « Jamais. Mais les retrouvailles n’en étaient que plus précieuses à chaque fois. » Décontenancée, mais un peu touchée par cette compassion inattendue, Layla retourna à la vieille dame un sourire timide. Puis, à nouveau, les portes s’ouvrirent, et Layla sentit cette compression familière dans sa poitrine, cet élancement douloureux qui portait son nom, alors qu’elle l’appelait en silence. Et enfin, la fin de l’attente. Chargé de ses sacs, et avec le visage bien reconnaissable de quelqu’un qui vient de passer plusieurs heures en avion, Floyd venait d’apparaître dans son champ de vision. Et elle n’avait même pas besoin de se pincer pour savoir qu’elle ne rêvait pas.

Et comme tous ces gens marchaient bien trop lentement, et qu’il n’y avait pas de personnel pour surveiller, et que même s’il y en avait eu elle s’en serait foutue comme de sa première chaussette, elle passa souplement sous la rambarde et se précipita en direction de son partenaire sous le regard amusé ou agacé des autres voyageurs ; et un grand sourire vint éclairer son visage sitôt que leurs regards se rencontrèrent enfin, et, sans en prenant à peine le temps de s’arrêter ou de ralentir sa course, s’empara de son visage pour sceller ce retour d’un baiser terriblement attendu. C’était bien mieux que se pincer pour vérifier que tout ça était bien vrai, non ? Le parfum de ses lèvres contre les siennes, la sensation de sa barbe de trois jours, de sa peau sous ses doigts, son sourire qu’elle devinait déjà sans le voir. Qu’il lui avait manqué. Seigneur, qu’il lui avait manqué. Il n’y avait plus aucune place pour les doutes ou les craintes injustifiés, quand elle était si occupée à éclater de bonheur et de soulagement. Il était là. Floyd était là, l’attente était finie, et leur temps à eux, rien qu’à eux, pouvait enfin commencer. Incapable de réprimer son sourire béat, elle consentit, après ce qui avait dû être un long moment, à relâcher son étreinte, pour respirer d’abord, pour plonger son regard dans le sien et contempler son visage ensuite. « Hey.  T’as fait bon vol ? » lâcha-t-elle, une lueur malicieuse dans les yeux, bien consciente de ce drôle d’écho à leurs retrouvailles décisives sur Terre-4. Mais celles-ci étaient heureuses aussi, et moins chargées d’angoisse urgentes souillées du sang d’une guerre qui n’était pas la leur. Cette fois, ils avaient le droit de ne garder vraiment que le meilleur. « Tu m’as manqué. » Elle lui avait déjà dit la veille, comme elle le lui avait dit chaque fois qu’ils avaient pu se parler, mais ça ne l’empêcherait pas de le répéter encore et encore. Et de sourire comme une idiote, encore et encore, parce que ça y était, il était là, le moment tant attendu, et qu’après toute cette attente déchirante, elle avait envie de l’étirer encore un peu, alors c’est sans vergogne qu’elle lui déroba un nouveau baiser, avant de le libérer de son emprise, pour lui poser la question fatidique.  « Prêt à rentrer chez nous ? » Chez elle, chez lui, chez eux, chez nous. Ils auraient tout le temps de discuter dans le taxi, et en arrivant. Maintenant, ils l’avaient vraiment, le temps.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

Messages : 1764
Date d'inscription : 08/03/2019
Face Identity : Scott Eastwood.
Crédits : beylin (signature), Ventium (bannères)
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : with you, i am home (floyd) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyMar 14 Juil - 22:10


with you, i am home


Excité, heureux, impatient, tout est euphémisme. Sac de sport ouvert en grand sur le lit, tu déposes à l'intérieur les vêtements qui rejoindront bientôt les placards de Layla. T'as vécu pendant six ans dans cet appartement de Gotham, et tu n'en garderas pas un seul bon souvenir. Les rares fois où tu as pu revoir Zoe n'appartiennent pas à cet endroit, car jamais tu n'as voulu qu'elle mette les pieds dans ce que tu considérais comme la personnification de ton enfer personnel. C'est dans ce salon que tu t'es lamenté sur ton divorce, sur ton amour perdu d’Afghanistan, sur tes choix de vie qui t'ont conduit à Belle Rêve et ensuite à devoir intégré la Suicide Squad. C'est dans cette chambre que tu as terminé tes nuits, complètement ivre, incapable de te lever avant une heure tardive de l'après-midi. Et c'est dans cette salle de bain que tu as longuement observé un reflet qui t'inspirais dégoût et profonds regrets. Donc non, vraiment, c'est sans te retourner vers quoi que ce soit que tu fermeras bientôt la porte de cet appartement, direction ta toute nouvelle maison californienne, auprès de celle qui est à la fois devenu ton moteur pour avancer quotidiennement et ta promesse d'un avenir beaucoup plus radieux. Après avoir terminé de remplir ton premier sac, tu t'autorises d'ailleurs une pause pour faire défiler les dernières photos envoyées par Layla. Des photos que tu connais pourtant déjà par cœur, puisque tu les as longuement regardées après tes longues missions pour la Squad. Un réconfort, un coup de boost, tout ce dont tu avais besoin pour tenir un peu plus longtemps dans la jungle de ce que tu n'es pas certain de pouvoir appeler travail. Une raison de rester en vie et de tout faire pour rentrer le plus rapidement possible à ses côtés. Tu souris bêtement quand la photo d'une poule un peu particulière surgit sur l'écran, puis tu souris d'autant plus quand tu la voies elle, cette femme que tu aimes d'un amour insensé, s'essayer à l'art du selfie. Il y a aussi des instants figés dans le temps, comme cette vague sur le point de s'écraser sur la plage de Morro Bay, ou ce petit écureuil curieux venu chercher quelques glands à grignoter dans l’arbre du jardin. Des moments de vie simples, mais qui sont exactement ce dont tu as besoin après une errance dans les abimes de tes traumatismes. Et puis, alors que tu t'attardes plus longuement sur son visage à elle, son nom apparaît en même temps qu'une sonnerie bien distinctive. Timing parfait. Sans attendre une seconde de plus, tu décroches pour entendre le son de sa voix. « Je pensais justement à toi. » Comme toujours. Comme à chaque fois que ton esprit n'est pas focalisé sur le bon déroulement d'une mission. Tu penses à elle, tout le temps. A vos moments passés que tu chéris profondément, mais aussi maintenant à ceux à venir, essayant d'imaginer ce que sera cette nouvelle vie à Morro Bay. Et sans réussir à véritablement y parvenir, ou plutôt, désireux de le découvrir en temps voulu, tu sais au moins, de façon certaine, que tu ne pourras jamais être plus heureux qu'avec elle.

Qu'il est long ce vol. Ils le sont toujours, mais d'autant plus aujourd'hui. Les yeux rivés sur l'écran, où une carte du pays projette la trajectoire de l'avion, tu comptes les secondes qui te séparent d'elle. Peu à peu, il avance vers sa destination, mais pas assez rapidement à ton goût. Ta jambe s'agite d'impatience, dérangeant sûrement ton voisin de siège, pour qui tu tentes de reprendre le contrôle de tes vives émotions. Allez, plus qu'une heure. Puis quelques minutes. Les roues se posent sur le tarmac. La porte s'ouvre. Et d'un pas pressé, tu te hâtes d'aller récupérer tes deux sacs. L'un de randonnée, sur le dos, et l'autre, sportif, dans ta main. Du regard, tu cherches Layla qui t'attend quelque part à la sortie des passagers, et quand enfin tu la distingues parmi la foule, un large sourire s'étire d'un bout à l'autre de tes lèvres. T'as le cœur qui fait un bond gigantesque dans la poitrine, et machinalement, tu réalises que t'es presque en train de courir, te frayant sans précaution un chemin à travers toutes ces silhouettes que tu ne voies même plus. Elle est là, juste devant toi, alors tu lâches ton sac sur le sol, et enserres sa taille quand elle scelle ces retrouvailles d'un baiser largement attendu. Plus rien n'existe autour de toi, tu ne te rends même plus compte d'être dans un aéroport, il n'y a plus qu'elle qui t'importe, et l'agréable et frissonnante sensation de retrouver ses lèvres. Tu l'as retrouvée toute entière. Tu la tiens contre toi, approfondissant ce baiser largement mérité après plus d'un mois d'une terrible absence forcée. Tu retrouves son odeur d'océan, tu retrouves sa présence salvatrice, tu retrouves l'amour de ta vie, tout simplement, et il n'existe aucun mot assez fort pour exprimer l'explosion de joie qui t'anime présentement. Chaque retrouvailles est une victoire, parce que vous serez sans doute pour toujours blessés par ces cinq longues années de séparation, mais aussi parce qu'un retour signifie qu'une fois encore tu es parvenu à te tirer des griffes de Waller et de la Suicide Squad. Qu'une fois de plus, tu t'es battu pour lui revenir. Quand à contre-coeur vos lèvres se séparent, tu gardes ce sourire immense dessiné sur le visage. Rien ne pourrait le faire disparaître. « Horriblement long. » Mais ce petit gimmick d'un long baiser enflammé à chaque retrouvailles rend le tout beaucoup plus supportable. Les bras toujours autour de sa taille, tu dois te faire violence pour rester approprié, muselant cette envie de redécouvrir son cou et chaque parcelle de sa peau tout de suite. « Tu m'as tellement manqué aussi. » Bien trop pour que vivre sans elle soit supportable. Chaque séparation est plus difficile que la précédente, et tu ignores jusqu'à quel point ce crescendo sournois pourra grimper. Mais il n'est pas l'heure de penser à ça maintenant, il n'y a que le bonheur et le début de votre toute nouvelle vie à deux. Et elle commence dès à présent. « Je suis plus que prêt. Par contre, ça m'arrangerait qu'on aille faire un peu de shopping demain, j'ai pas beaucoup de tenues estivales. » Et oui, c'est ça d'habiter dans une ville aussi sombre, morose et froide que Gotham. Adieu ténèbres, et bonjour soleil californien. Non, vraiment, tu ne pourrais être plus prêt.

Tu récupères ton sac d'une main, puis tu entrelaces tes doigts avec ceux de Layla de l'autre, direction la sortie pour trouver un taxi qui vous ramènera chez vous. Et tout du long, tu n'as de cesse de tourner ta tête vers elle pour la regarder. Comme si tu en avais besoin pour réaliser qu'elle était bien là, avec toi, après tant de nuits passées sans sa présence. Un grand lit vide qui te rappelait son absence. Une absence que tu acceptais de moins en moins, comme en témoignait tes multiples sms tardifs que tu lui envoyais, où, sans détour, tu lui confessait la difficulté de la tâche. Le manque était terrible, douloureux. Pendant les missions, le temps passait un peu plus rapidement, mais dès lors que tu te retrouvais tout seul, avec pour unique compagnie un silence assourdissant, tu sentais ton cœur se serrer très très fort, recroquevillé sur lui-même sans son autre moitié. Alors oui, après un long mois, t'as besoin de t'imprégner sans retenue de son visage, de ses yeux, de son sourire. Et en attendant votre tour dans la queue, tu n'arrives pas à t'empêcher de la prendre dans tes bras. Etroitement. « Je suis tellement heureux. » Qu'elle soit là, que vous commenciez cette nouvelle aventure ensemble, et de pouvoir lui dire de vive voix tout en sentant son parfum tout particulier. Tu sais qu'elle te pardonnera ces élans d'affection un peu n'importe où, sans doute elle aussi en demande d'un millier d'attentions après une trop longue privation. Quand vient votre tour de monter dans la voiture, tu relâche l'étreinte et tu mets tes sacs dans le coffre avant de prendre place à côté d'elle à l'arrière. Sans attacher ta ceinture. Oui, c'est mal, mais t'as pas envie d'être retenu par quoi que ce soit, après avoir déjà fondu sur elle pour la recouvrir de plusieurs bisous sur le visage. Tu distingues d'ailleurs le regard insistant du chauffeur dans le rétroviseur, vous intimant de vous tenir à carreau, visiblement déjà trop habitué à voir toutes sortes de choses se dérouler sur la banquette de son taxi. Avertissement dont tu ne tiens pas compte, car encore une fois, rien d'autre qu'elle ne compte à tes yeux. « Pas trop anxieuse ? » Si tu dis ça avec un grand sourire, tu n'en restes pas moins sérieux. Tu la connais, Layla, tu sais qu'avant la date fatidique elle s'est probablement posée un millier de questions, et c'est normal. C'est la première fois qu'elle va partager son quotidien avec un homme, et pour n'importe qui, même quelqu'un qui n'aurait pas un esprit qui tourne à mille à l'heure, ce serait un peu angoissant. « Tout va bien se passer. » Tu déposes un baiser sur sa tempe, avant de sentir un objet gênant dans la poche de ton pantalon. Mais oui ! T'avais presque oublié. De l'intérieur, tu en sors une petite pierre bleu clair. « Regarde ce que j'ai retrouvé en faisant mes sacs hier soir, c'est une aigue-marine. Je l'ai trouvée en Afghanistan, par pur hasard, et je l'ai laissée trainer dans mes affaires sans y prêter attention pendant des années. Je pense que je ne vais rien t'apprendre, mais elle porte bonheur aux marins, qui lui attribuent le pouvoir de les protéger quand ils sont en mer. » Peut-être que c'est un signe. Peut-être que c'est une coïncidence. Mais en tout cas, tu y portes assez d'intérêt pour l'avoir prise avec toi. « Tu la veux ? » Tu lui poses la question, mais en vérité, t'aimerais beaucoup qu'elle la prenne. T'es pas du genre à croire en n'importe quelle connerie, mais pour cette fois, t'as envie de penser que cette pierre saura la protéger quand toi tu ne pourras pas le faire. Non pas qu'elle en soit incapable toute seule, mais t'as parfaitement conscience de la vie qu'elle mène, et un petit coup de chance n'est jamais de trop. Et puis, ce sera ton petit cadeau d’emménagement. Même si, promis, tu vas arrêter avec tes cadeaux à thème marin. Prochaine fois tu changes un peu.
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+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyDim 19 Juil - 12:46


with you, i am home


« Tout le shopping que tu veux. Quand on aura fini, tu ressembleras à un vrai californien. » promit-elle, la native d’Alaska – mais californienne d’adoption, c’était Victor qui l’avait dit. Ses doigts entrelacés avec ceux de Floyd, elle le sentait s’envoler, le poids de ce mois de séparation forcée. Pendant quelques instants, et tant pis si ça n’était que quelques instants, dans cet aéroport, il n’y avait plus de Suicide Squad, plus de Deadshot, plus de Clear, plus de Parlement – rien que Floyd Lawton et Layla Cook, rien que deux amoureux qui sautaient à pieds joints, sac au dos et main dans la main, dans les tous débuts de leur vie commune. Elle aussi, elle avait un sourire un peu idiot, et encore incrédule, et surtout ravi, accroché aux lèvres, assorti au soleil éclatant qui les accueillit sitôt qu’ils sortirent de l’aéroport. Un sourire qui s’étira encore, alors que, dans la queue pour attraper un taxi, elle avait tout le loisir de sauter sur l’invitation et se blottir dans ses bras, sa profession de bonheur comme une musique à ses oreilles. Il était heureux. Et elle, elle était heureuse aussi, et plus heureuse encore de le savoir heureux. Avec un soupir de contentement, elle passa ses bras autour de lui et serra à son tour. Il avait raison, il lui avait manqué, et elle était ravie de saisir la moindre opportunité de rattraper le temps perdu. « Moi aussi. Bientôt chez nous. » répondit-elle, bercée par les battements de son cœur contre son oreille. Bientôt chez nous. Qu’elle était forte, cette idée. Tellement plus forte que ces longues semaines de distance à tromper l’anxiété de la séparation en s’aventurant à dix mille lieues sous les mers, ou dans les Caraïbes, ou au milieu de la Méditerranée, tout ça pour revenir chez elle avec pour seule compagnie ses poules et les messages de Floyd qui lui rappelaient que ce n’était que temporaire, mais qui lui rappelaient aussi qu’il était terriblement loin d’elle. Trois mois d’apocalypse et une semaine en Laponie, c’était tout ce qu’il lui avait fallu pour s’habituer à n’avoir qu’à tendre le bras pour le toucher. Layla n’avait jamais été une grande adepte du précepte carpe diem, plus prompte à approcher chaque jour avec détachement et circonspection, mais à ce moment-là, dans l’étreinte de ses bras, elle était plus que disposée à jeter ses principes d’ascète par la fenêtre et profiter allègrement de chaque moment que cette première journée ensemble avait à leur offrir. Et de chaque moment de tous les autres jours qui allaient suivre. Ils avaient suffisamment trimé pour en arriver là, et ne pas avoir la sagesse de savourer ce bonheur dont ils ne savaient que trop bien à quel point il avait été difficile à construire. Sans se départir de son sourire, elle accepta de le relâcher pour la bonne cause, pour monter dans le taxi pendant qu’il chargeait ses bagages à l’arrière, deux sacs, rien que deux sacs et il avait toute sa vie sur son dos – du moins, toute la vie qu’il avait voulue amener dans la nouvelle. Partir de pas grand-chose, pour reconstruire, en mieux, en plus solide, en plus paisible.

Le regard d’avertissement du chauffeur lui était passé complètement au-dessus de la tête, bien trop occupée qu’elle était à profiter en riant de cette pluie d’affection bienvenue qui faillit la distraire de sa question quand même importante, pour laquelle elle accepta de s’assagir un peu, lui rendant son sourire en glissant à nouveau sa main dans la sienne. « Je l’étais encore tout à l’heure, mais maintenant que tu es là, je sais que tout va bien se passer. » Ils étaient prêts. Après tout ce temps, ils étaient même plus que prêts. Six longues années, et c’était comme si leur histoire reprenait enfin le cours qu’elle aurait dû suivre depuis le début. Ils avaient déraillé, et il leur avait fallu du temps pour retrouver leur chemin, mais ça y était. Elle en était certaine depuis leur séjour au bout du monde. Anxieuse, pleine de questions, bien sûr, qu’elle l’était ; mais à aucun moment, ce dernier mois, ne s’était-elle demandé si cette décision n’était pas une erreur. Ses seules inquiétudes concernaient ce qu’il se passerait une fois qu’il serait installé ; pas de savoir si il devait ou non s’installer en premier lieu. Mais comme toujours, Floyd chassait ses inquiétudes du revers de la main, les mettait en sourdine, il la convainquait de les laisser de côté pour se laisser porter par le courant au lieu de se mettre des chaînes aux pieds. Et il avait raison : osmose dans le désert, osmose sur une autre Terre, osmose dans un désert de neige ; quel que soit le cadre, l’expérience leur avait confirmé, encore et encore, qu’ils fonctionnaient à merveille à deux. Pourquoi est-ce que les choses seraient différentes aujourd’hui ? Apaisée, alors que le taxi démarrait et s’engageait vers l’autoroute, elle baissa les yeux, curieuse, sur ce qu’il tenait dans sa main – une jolie aigue-marine. Oh oui, elle connaissait bien les supposées propriétés de ces pierres porte-bonheur, qu’elle effleura du doigt dans la paume de sa main, avant de relever les yeux sur lui. « Qu’elle est jolie. Mais tu ne penses pas que t’as plus besoin de protection que moi ? » demanda-t-elle, un peu taquine – certes, il n’était pas marin, mais dans sa position, tout était bon à prendre, non ? Mais non, elle voyait bien dans ses yeux qu’il était tout à fait sérieux malgré son ton léger ; et puis, l’attention était si touchante. Un morceau de leur Afghanistan, un retour aux sources, un rappel des racines de leur histoire. Au-delà de la superstition, cette petite pierre, c’était aussi un peu eux. Délicatement, elle prit la pierre dans sa main, non sans déposer un baiser sur la joue de Floyd, avant de poser la tête sur son épaule, contemplant l’aigue-marine au creux de sa paume. « Merci. » sourit-elle. « Il doit bien y avoir un moyen de la monter sur un pendentif. Ou même sur le bracelet que tu m’as offert en Laponie. » Et qui était là, fidèlement attaché à son poignet – elle ne s’en était pas séparée une seule fois, et n’avait aucune intention de le faire. « Tu seras doublement avec moi quand je serai sur l’eau. » Une perspective qui la réconfortait, pour toutes les fois où il ne pourrait pas l’accompagner.

Le paysage défilait par la fenêtre, et la zone industrielle entourant l’aéroport laissa bientôt la place aux palmiers et aux grandes étendues entourant Coast City, sous un ciel bleu dans nuage et lumineux. Layla baissa même la vitre pour laisser l’air chargé de effluves de la mer circuler dans le taxi, qui contournait la bordure de la ville pour chercher à rejoindre les plus petites routes qui les mèneraient jusqu’à Morro Bay. Evidemment, ils passèrent devant Ferris Aircraft et la base aérienne, puis devant le stade, et longèrent le quartier commercial et ses façades colorées, et sa promenade piétonne déjà peuplée de vacanciers et de locaux désireux de profiter de cette journée aux doux airs estivaux. « Je ne vais pas souvent en ville à part pour les réunions avec les Shepherds. On pourra la redécouvrir ensemble. » songea-t-elle à voix haute, en regardant Coast City défiler sous ses yeux. Presque six ans qu’elle y avait élu domicile, et pourtant, elle s’y sentait encore étrangère, elle qui s’était cantonné à son petit village de pêcheurs, rejetant viscéralement l’agitation, le bruit, le vacarme de la grande ville qui lui paraissait trop épuisant pour la ruine qu’elle était alors. Mais maintenant que Floyd était là – spontanément, elle serra un peu plus fort sa main dans la sienne – maintenant qu’elle avait l’homme de sa vie à ses côtés, la perspective lui semblait un peu moins insurmontable. Et même tentante. Tout ce que la vie avait à offrir lui paraissait plus tentant, quand elle avait Floyd à ses côtés, comme une deuxième chance de voir le monde à travers de nouvelles lentilles moins ternes, moins sombres, moins froides. Bien vite, les hauts immeubles de Coast City se raréfièrent, pour laisser la place à la digue et à la promenade le long du bord de mer et de Dropaway Beach. Lorsqu’ils passèrent devant le pier, elle hocha la tête pour lui désigner le promontoire. « Westbury Point. La foire où on est allés le soir où tu m’as retrouvée était à côté, tu reconnais ? » demanda-t-elle, momentanément emportée par les souvenirs vivaces de cette soirée qui avait tout changé. « Le soir où le monde s’est remis à tourner à l’endroit. » Et aujourd’hui, ils revenaient sur les lieux du crime, comme une boucle parfaite, comme un cycle qui s’achevait et les ramenait exactement là où ils étaient censés être depuis tout ce temps. Abandonnant sa contemplation, elle tourna la tête pour détailler le visage de son partenaire. Il était heureux, Floyd, il n’avait pas l’air anxieux, ni soucieux, ce qui la rassurait considérablement après non pas une, mais eux missions consécutives avec la Suicide Squad. Elle ne voulait pas lui poser de questions alors que le chauffeur pouvait les entendre, mais ce constat avait déjà quelque chose de réconfortant. « Tu réalises que ça y est, tu y es ? Qu'on y est ? Ou pas encore ? » Elle, ça faisait deux semaines qu’elle préparait tout, qu’elle avait aménagé ce qui devait l’être pour accueillir. Deux semaines qu’elle voyait cet espace vide qui n’attendait que d’être comblé par sa présence, qu’elle s’était habituée à l’attente, mais comment est-ce qu’il avait vécu l’autre côté, d’être celui qui faisait le voyage en laissant un pan entier de sa vie derrière lui ? Un saut dans le vide, un saut de la foi, le genre d’expérience irréelle dont on n’est pas tout à fait sûr si l’on était ou non en train de rêver, sauf qu’aujourd’hui, tout était vrai. Cette fois, il n’y aurait pas de réveil brutal dans une réalité triste et solitaire.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Age du personnage : Trente-sept longues années.
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Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyMar 21 Juil - 22:58


with you, i am home


Cette pierre, en plus d'être un porte-bonheur pour les marins, tu réalises qu'elle la représente parfaitement : magnifique et trouvée dans le désert afghan. Une comparaison qui te saute aux yeux maintenant, mais qui était pourtant évidente depuis le début. Comme votre histoire inespérée au cœur d'un pays ravagé par la guerre, c'est au milieu de roches et de gravats anéantis par des missiles que t'as trouvé l'aigue-marine. Là, dans les décombres, cœur en berne et visage recouvert de poussière, quand l'espoir s'amenuisait peu à peu lors d'une mission particulièrement difficile et périlleuse. Sa couleur détonnait avec la palette oranger et grisâtre de l'Afghanistan, et tout de suite elle a attiré ton attention, avant que tu ne t'en saisisses avec précaution, précieux trésor perdu dans la désolation. Comme Layla. Où, lors de votre première rencontre, tu t'es demandé ce que cette fille pouvait bien faire là. Rien à voir avec une remise en question de ses capacités ou de son expérience, très loin de là. C'est juste qu'elle aussi, d'apparence, ne sied pas avec le paysage ambiant. Elle a longtemps été ronchonne, ta partenaire, clairement en conflit avec ses supérieurs et sans doute aussi avec elle-même ; mais dès lors que t'as vu son sourire se dessiner pour la première, la sensation a été la même que lorsque t'as trouvé la pierre précieuse. Une beauté inattendue – enfin, moins pour elle que pour la pierre – qui a su dissiper la poussière de la destruction et faire taire les grondements des bombes. Un pouvoir, en soit. Un pouvoir qui tu l'espères, à travers l'aigue-marine, saura lui rendre ce que toi elle t'a apporté pendant six mois. Le réconfort, bien entendu, mais aussi l'espoir, et plus étonnamment encore, l'amour. Liée à elle comme l'était la montre arrêtée à ton poignet, t'es heureux de la voir s'en emparer, sans doute consciente de ce besoin silencieux de la savoir en sécurité quand elle prend la mer. Peut-être que tout ceci n'est qu'illusion ou douce fantaisie, mais c'est toujours mieux que rien, et l'apaisement chaque fois qu'elle partira sera un peu plus prononcé qu'à l'accoutumé. Tu la sais parfaitement capable de s'en sortir sur les eaux, Layla, mais tout comme elle sait que tu t'en sortiras toujours au sein de la Suicide Squad, rien n'empêche l’inquiétude de s'intensifier chaque fois que l'autre court vers le danger. Alors tout est bon à prendre pour atténuer les tourments du cœur et de l'esprit, vraiment tout. « Hé, j'ai vu ce qui se cache sous la flotte, t'en as tout autant besoin que moi. » Et tu fais bien sûr allusion aux trenchers, créatures totalement hideuses sorties tout droit des abysses, mais qui ont auront au moins eu le mérite de vous réunir. Point de départ un peu particulier à vos retrouvailles. « On ira se renseigner demain dans une bijouterie. » Décidément, ce premier jour ensemble s'annonce chargé, entre shopping pour te refaire une garde-robe et maintenant bijoutier pour essayer d'ajouter la pierre à son bracelet, ou à défaut, de le transformer en pendentif. Sans compter ce qui risque de s'ajouter entre temps. Pour ton plus grand bonheur.

A travers la vitre, tu observes d'un œil attentif les environs de ton nouveau chez toi. Un environnement ensoleillé et aux perpétuels airs de vacances en totale opposition avec ta Gotham natale. La grande ville, toi tu connais. Des hauts bâtiments, une odeur de goudron, des klaxons à tout va, rien qui ne t'enchante réellement, et que tu comprends Layla de ne que rarement y mettre les pieds. Mais à toi aussi, la perspective de découvrir Coast City à ses côtés te séduit bien plus que tu ne l'aurais pensé. Parce que tout est plus beau et radieux quand elle est là. Tu vous voies déjà arpenter les galeries marchandes en quête de tout et de rien, faire ensuite une pause à la terrasse d'un café, ou simplement décider d'aller voir un film une fois la nuit tombée. Un quotidien terriblement normal qui fait naitre un millier d'étoiles dans tes yeux. « Avec grand plaisir. J'ai hâte de tout découvrir avec toi. » De retrouver une vie loin des missions de la Suicide Squad, loin de la prison, loin des traumatismes, et loin de ton appartement de Gotham. Plus vous avancez vers votre destination, plus t'as l'impression de reconnaître certains coins, mémoire photographique d'à l'époque où tu faisais le chemin en tant que simple touriste venu rendre visite à une amie – bien que tu ne l'aies jamais réellement considéré uniquement comme tel. Et comme pour confirmer tes pensées, Layla te désigne l'endroit où se trouvait la foire où tout a changé. La grande roue, la maison hantée, le stand de tir puis l'épreuve de force, chaque souvenir te revient avec précision, et étire encore plus un sourire pourtant déjà immense ancré sur ton visage depuis que tes pieds ont foulé le sol de l'aéroport de la côte ouest. « Comment oublier ? C'est là que tu m'as humilié au punching-ball. » Volontairement taquin, tu lèves vos mains liées pour venir déposer un baiser sur le dos de la sienne. Non, bien évidemment que tu t'en rappelles comme le bouleversement le plus positif de ton existence. Le jour où t'as récupéré ta partenaire, où t'as retrouvé ton âme-soeur. Et puis, tu te souviens lui avoir déjà confié que ton envie de l'embrasser s'était déjà manifesté lors de votre tête à tête lunaire dans la nacelle de la grande roue. Même si, techniquement, la naissance de cette envie interdite a pris naissance dans une tente en Afghanistan. « Difficile de réaliser après avoir attendu aussi longtemps. » Etre ici, à Morro Bay avec elle, c'est incomparable à votre séjour houleux sur New Themyscira et à votre semaine de vacances en Laponie. Là, c'est la normalité qui s'invite dans votre quotidien chaotique. Et tout en l'accueillant à bras ouverts, tu sais qu'il va te falloir un peu de temps pour réaliser que ça y est, Layla Cook t'appartient enfin, et que vous allez pouvoir commencer votre vie à deux. Qu'après six années à essayer de l'oublier, tu n'auras plus besoin de prétendre avoir réussi, te mentant à toi-même pour paraître un peu moins misérable et pathétique.

Si elle t'a avoué avoir été un peu anxieuse un peu plus tôt, toi, en revanche, tu te sens extrêmement serein. T'es exactement là où tu voulais être, et c'est là un sentiment de complaisance et de satisfaction ultime qui l'emporte sur absolument tout le reste. Et puis, de toute façon, même sans cette euphorie légitime, tu sais que tu ne ressentirais aucune angoisse. Tout en comprenant la sienne, en ce qui te concerne, quand il s'agit d'elle tout est certitude absolue. Voilà au moins quelque chose dont tu n'auras plus à te soucier. « J'ai quitté l'appartement sans me retourner. Et comme tu l'as sans doute remarqué, je voyage léger. J'ai pris avec moi quelques vêtements, mes affaires de toilette et mon poster Jurassic Park. Le reste, l'essentiel, je vais l'avoir avec toi. » Quant à tout ton attirail de costumes et d'armes, ils te seront livrés en temps voulu, quand vous aurez trouvé l'endroit où tout entreposer. Parce que là, pour le coup, deux sacs ne suffiront pas. C'est d'ailleurs sans doute un peu triste d'avoir si peu à emporter avec toi. Tu réalises, maintenant que t'es heureux, combien ta vie a été en suspend pendant cinq ans, à subir ta propre existence plutôt que de la vivre. Tu n'as jamais eu l'envie de décorer, ou la motivation d'aménager quoi que ce soit. C'était simplement un endroit où dormir et boire sans personne pour te juger. Une prison contre une autre. « Et toi ? Ça fait quoi de devoir partager son espace ? De revoir ses habitudes ? » Surtout pour quelqu'un d'aussi libre et indépendant qu'elle avec un homme célibataire depuis aussi longtemps que toi. Un challenge qui t'arrache un nouveau sourire, toujours dans l'excitation, et jamais dans le doute. Un emménagement, ça c'est certain vous en parlez depuis un bon moment déjà, mais il y a également une autre nouveauté qui s'ajoute à votre toute fraiche relation de couple. Et après avoir mordillé doucement ta lèvre inférieure, tu t'approches de son oreille pour lui chuchoter quelques mots dans une discrétion qui se doit d'être de mise : « Je dois t'avouer que ma priorité n'est pas de défaire mes valises et de ranger mes affaires. » Toi, ouvertement provoquant ? Evidemment ! Tempérament de feu qui se conjugue parfaitement avec le sien, et comme tu lui auras prouvé en Laponie, t'aimes être à la fois entreprenant et insolent. Mais pourra t-elle vraiment t'en blâmer, quand après une longue séparation, un fantôme possessif et Mère Nature, vous allez enfin pouvoir explorer votre relation jusqu'au bout. Les valises pourront bien attendre un peu, non ? Si elle le veut bien, en tout cas, tu ne voudrais pas paraître trop pressant ou impatient. Même si, clairement, tu l'es. Et ton impétuosité se lit également sur les traits de ton visage, alors même que tu plonges ton regard bleuté dans le sien, fin sourire aux coins des lèvres. « Là aussi, ça commence à faire long. » Votre moment d'intimité dans la douche était absolument fabuleux, tout autant que les autres au cours du séjour, mais quand on s'aime aussi intensément que vous vous aimez, l'attente devient frustration, et la frustration devient douleur. C'est en tout cas ainsi que toi tu ressens les barrières qui ont été dressées entre vous, et qu'il est grand temps de faire exploser. Inutile de prétendre que cette perspective ne te hante pas depuis des jours.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyLun 27 Juil - 23:18


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Difficile de réaliser effectivement, et pourtant, c’était ce qu’elle essayait de faire, en imaginant son voyageur léger faire ses deux sacs dans cet appartement qu’elle n’avait jamais vu que dans sa tête et à travers les descriptions très sommaires qu’il lui en avait faites. Deux sacs pour toute une vie. Est-ce qu’ils réaliseraient plus, s’il avait débarqué avec un camion de déménagement et des dizaines de cartons ? Peut-être alors auraient-ils moins eu l’impression qu’il venait simplement passer quelques jours, ou quelques semaines chez elle. Mais non, il avait tout laissé derrière lui, sans se retourner, sans se poser de questions, parce que six ans à Gotham à survivre en apnée, c’était déjà beaucoup trop. Voilà à quoi il lui avait fait penser, Floyd, en Laponie, quand il lui avait exprimé son enthousiasme immédiat et impatient à l’idée de venir s’installer à Morro Bay : un naufragé peinant à maintenir la tête hors de l’eau, et qui venait enfin de réussir à se raccrocher à une planche pour se hisser hors des flots déchaînés. Et voilà qu’après un bon mois de dérive, il touchait enfin terre, sur la rive où elle l’attendait. Où, au fond, elle n’avait jamais vraiment cessé de l’attendre. Et elle, elle aurait presque ri de ce romantisme angoissé inattendu, si elles n’avaient pas été aussi difficiles, ces cinq années où, réellement, affronter chaque journée sans l’homme qui s’était fait son ami, sa béquille, et bien plus encore, n’était pas à ses côtés. Mais c’était fini, maintenant, se répétait-elle, sans chercher à retenir le petit sourire au coin de ses lèvres. Maintenant, tous les deux, ils allaient pouvoir regarder de l’avant, au lieu de garder les yeux fixés sur leurs pieds pour être sûrs de ne pas trébucher et se casser la gueule une énième fois, jusqu’à ne plus pouvoir s’en relever. « Je sais pas. » répondit-elle à sa question, avant d’ajouter, mutine. « Mais si on s’est supportés dans une tente minuscule pendant six mois dans des conditions déplorables, je pense qu’on saura faire terrain commun dans une maison confortable. » Optimiste, Layla Cook ? Impensable. Et pourtant vrai. Mais c’était de sa faute à lui, il était contagieux, et elle l’en remerciait, de chasser ses questionnements, ses mille et un scénarios de prévention qui n’avaient probablement pas lieu d’être, de la forcer, en douceur, juste avec quelques mots, à plus de souplesse. Layla n’était, contre toute attente, pas quelqu’un de foncièrement inquiète ; mais un tel chamboulement, si, ça suffisait à ébranler les fondations de son attitude de petit roc immuable. Puis il se pencha à son oreille, et elle jeta un coup d’œil dans le rétroviseur pour s’assurer que le chauffeur ne leur prêtait aucune attention, alors que ces quelques mots chuchotés en douce suffirent à lui arracher un nouveau sourire, complice et chenapan. A son tour, elle tourna la tête vers lui pour accrocher son regard, et, sans trop se soucier du chauffeur puisqu’ils étaient de toute façon presque arrivés à destination, pressa ses lèvres à la naissance de sa mâchoire, puis descendit progressivement dans son cou, y laissant une traînée de baisers comme une traînée de poudre annonciatrice du brasier à venir, doucement enivrée par son odeur, et le parfum de sa peau contre sa bouche. Evidemment qu’elle y avait pensé aussi. Evidemment que l’impatience la rongeait de l’intérieur, elle aussi. Evidemment qu’elle espérait bien ouvrir ce nouveau chapitre de leur vie en en concluant un autre qui ne s’était que trop fait attendre. « On en a fini, avec l’attente. Avec toutes les attentes possibles et imaginables. » qu’elle chuchote à son tour en reprenant une distance à peu près raisonnable. Voilà, ça résumait tout, ça. Terminée, l’attente. Aujourd’hui, ce dernier stop devant leur maison marquerait le début du reste de leur vie.

Quand elle était revenue d’Afghanistan, elle avait passé un mois entier à l’hôpital, Layla, avant de recevoir la permission de rentrer chez elle – et chez elle, en l’occurrence, ça avait voulu dire chez ses parents, à Sitka. Et très vite, elle avait su, et quelque part, eux aussi avaient su, qu’elle serait incapable d’y rester. Que cette petite ville qui l’avait vue naître et grandir était chargée de trop de souvenirs et d’associations pour qu’elle puisse, dans son état, supporter de renouer avec les paysages de son enfance empoisonnée sans finir par exploser en plein vol. Pourquoi Coast City ? Parce que le hasard, à la vérité – après quelques mois d’immobilisme et de convalescence, elle avait plié bagage, et entamé le début de cinq années d’errance, et en longeant la côte ouest avait fini par échouer dans cette grande ville côtière où elle avait espéré trouver un boulot quelques temps, avant de reprendre ses pérégrinations. Ce qui l’avait convaincue de rester se résumait à deux choses : un homme, un doux dingue fou amoureux de la mer et des idées folles plein la tête, en quête sans le savoir d’une ancre capable de l’aider à ancrer ses projets dans la réalité, et un endroit. Un petit village de pêcheurs, et une maison sans prétention. Une maison en ruines, en réalité, quand elle avait posé les yeux dessus pour la première fois. Et les ruines, ça la connaissait bien, à ce moment-là. Quand elle se revoyait déambuler le long de cette plage et poser les yeux sur cette baraque désolée pour la première fois, elle se souvenait avoir presque eu envie de rire. Qui d’un tant soit peu sain d’esprit, pouvait se targuer de se reconnaître dans une petite bâtisse à l’abandon ? C’était ridicule, c’était puéril, c’était un peu fou – comme les idées de Victor. Alors, au point où elle en était alors, elle s’était dit : et pourquoi pas. Sa pension de vétéran était passée dans le contrat d’achat, et le reste était passé à force d’huile de coude. Obstinément, elle avait refusé toute assistance de Victor ou de voisins bien intentionnés. Cette baraque, elle en avait fait une affaire personnelle. Avait redressé ses murs à la force de ses bras, avait plongé les mains dans sa plomberie pendant des jours, comme un chirurgien s’échine à réparer de délicats vaisseaux sanguins brisés, avait comblé les trous dans la boiserie, la toiture, s’y esquintant les mains, les genoux, les épaules courbées sous le poids de cette nouvelle responsabilité. Si elle réussissait à retaper cette maison, à lui donner un second souffle, une nouvelle vie, alors peut-être que pour elle, tout espoir n’était pas perdu non plus. Ou qu’au moins, elle aurait son abri, son refuge à elle, loin du monde, où s’échouer parce que tout le reste était trop difficile à porter.

Elle était spéciale, cette maison – mais rien ne la rendait plus spéciale que de maintenant voir Floyd, avec ses deux sacs, devant le portail, prêt à s’installer lui aussi dans cet abri qu’elle n’avait pas osé espérer bâtir pour deux. Est-ce que c’était vraiment autorisé, ce bonheur qui se profilait à l’horizon ? De retrouver l’homme qu’elle aimait autant, et de partager sa vie, dans ce petit coin de plage qui était devenu l’un des seuls endroits du monde où elle se sentait à peu près à sa place ? Floyd lui avait demandé si elle réalisait, elle aussi – et bien là, voilà, ça y était. Ce n’était pas la première fois qu’il allait franchir cette porte, mais cette fois, c’était la première fois qu’il entrerait dans la maison pour n’en plus repartir. Après avoir remercié le chauffeur de taxi, elle rattrapa rapidement son partenaire pour lui ouvrir le portail et ouvrir la voie sur le chemin qui remontait à travers le jardin – salués par le ronronnement des vagues d’un côté, et le caquètement de trois poules de l’autre. Et elle, elle était incapable de ne pas se retourner toutes les cinq secondes pour s’assurer qu’il était bien là, qu’elle n’était pas en train de rêver, qu’il ne s’était pas volatilisé enlevé par un hélicoptère d’ARGUS ou une soucoupe volante. « On y est. » lâcha-t-elle, une fois qu’ils furent sur le perron. De la poche de son jean, elle extrait un trousseau de clés – qu’elle lui tendit après l’avoir encouragé à poser un sac. « Et ça, c’est pour toi. Quand tu veux. A toi l’honneur. » C’était quand, la dernière fois qu’elle avait autant souri dans une seule et même journée ? A l’exception peut-être de leur journée au creux de leur petite crique, ou de leur séjour en Laponie, elle aurait été incapable de s’en souvenir. Voilà. Aussi simplement que ça, il était chez lui. Chez eux. Au tout début de leur nouveau bout de chemin ensemble, une vaste route ensoleillée en cette belle journée de mai, après beaucoup trop de temps sur des sentiers tortueux séparés. Elle avait le cœur qui dansait de joie dans sa poitrine, et les vagues un peu plus loin s’enroulaient sur le sable avec plus d’enthousiasme encore qu’à leur arrivée. Et en glissant le trousseau au creux de sa main, elle scella ce petit rituel de passation en refermant la distance entre eux, ses lèvres contre les siennes. Quelques vêtements. Des affaires de toilette. Un poster Jurassic Park. Et l’homme de sa vie qui reprenait ses droits et sa place, après six longues années d’exil. Cette fois, ça y était. Enfin, elle était vraiment complète, cette maison de la seconde chance. Et elle, et eux, aussi. « Bienvenue chez nous. Pour de bon. »

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptySam 1 Aoû - 18:53


with you, i am home


S'être supportés dans la tente est un euphémisme. Vous vous êtes plus que supportés, vous avez appris à vous aimer, aux sons d'Abba et d'Eiffel 65, repoussant systématiquement ceux qui cherchaient à s'immiscer dans votre petite bulle très privée. Tu te souviens encore de ces regards froids que tu lançais aux camarades qui s'approchaient d'un peu trop près, même pour simplement s'assoir près d'elle lors d'un repas sommaire dans le désert. La possessivité a toujours été l'une de vos marques de fabrique, et maintenant que tu as le recul nécessaire sur votre relation particulière, tu réalises à quel point tu as été plongé dans le déni pendant des mois. Comment t'as pu croire que tout était platonique entre vous ? Comment t'as pu essayer de tromper ton monde ? Pour beaucoup l'évidence était là, aussi palpable que le sable dans vos chaussures militaires, et combien serait aujourd'hui réellement surpris de vous voir emménager ensemble pour de bon ? C'était déjà un peu le cas sous cette tente, où abattu par tes journées, tu venais trouver du réconfort dans sa présence. Souvent, t'as eu envie de tendre le bras pour trouver sa main, mais à chaque fois tu t'es ravisé au dernier moment, conscient que cela aurait été un pas crucial duquel vous n'auriez jamais pu revenir. Vous flirtiez assez avec les limites, et Susan a sans doute été la première à pointer du doigt votre relation fusionnelle et évidemment problématique pour votre mariage. Maintenant tu n'as plus besoin de demander la moindre permission, tu peux la toucher quand tu le désires, sans sentir de culpabilité naitre dans un coin de ta conscience d'homme marié. Alors oui, évidemment que vous allez trouver votre parfait équilibre dans sa magnifique maison. Il ne reste plus qu'une ombre au tableau qui porte le nom de Waller, mais tu refuses de lui laisser la moindre place dans cette journée qui n'appartient qu'à vous et à votre amour. Les yeux fermés, t'es rapidement happé par la douce sensation de ses lèvres contre la peau de ton cou, et t'es plus que soulagé de voir les kilomètres se réduire, vil tentateur qui à chaque fois se laisse prendre à son propre jeu. Elle fait bien de s'éloigner un peu, Layla, qu'elle n'oublie pas que tu es un homme terriblement faible quand il s'agit d'elle, et qu'il te faut pas grand chose pour sentir ton désir s'embraser. Un an que tu as cessé tout vagabondage dans les lits d'autres filles, incapable de faire disparaître son image et tout ce que tu as eu envie de découvrir et redécouvrir avec elle dès votre premier soirée à la fête foraine. Tant de choses ont repris leur droit lors de ces quelques heures magiques pour toujours gravées dans ton esprit, et depuis lors, tu n'as plus touché une seule femme. C'était elle. C'était elle ou personne d'autre.

Tu commences à bien la connaître cette maison maintenant, mais alors qu'elle se dessine derrière la vitre du taxi, t'as l'impression de la découvrir pour la première fois. Et sans doute est-ce un peu le cas, puisque tu ne vas pas y entrer en tant qu'invité comme auparavant, mais en tant que second et tout nouveau propriétaire. Depuis que Layla t'a proposé d’emménager ici avec elle, tu n'as eu de cesse depuis de penser à cet instant précis, au moment où tu franchirais le pas de la porte de ta nouvelle maison. Loin de la grisaille de Gotham. Mais surtout, au plus près de celle que tu aimes. Et qu'il est aisé d'imaginer une vie à deux à ses côtés. Impatient, tu sors de la voiture pour aller récupérer tes sacs dans le coffre, et déjà tu te hâtes vers le portail, où Layla ne tarde pas à te rejoindre. C'est elle qui mène la marche, tandis que ton regard se pose un peu partout, et notamment sur les poules, qui elles aussi vont désormais faire partie de ta vie. Te voilà père de Dumdum, Chevrotine et Winchester. Que de responsabilités que tu ne prends pas à la légère, et surtout, avec le cœur gonflé de joie. « On y est. » Tu fais écho à son constat, posant ensuite un sac par terre pour attraper le trousseau qu'elle te tend. Wow. Quelle émotion. Les yeux rivés sur les clés, sourire scotché en continu sur les lèvres, tu t'accordes quelques secondes pour bien réaliser ce qui est en train de se passer. Bien sûr il y aura toujours des séparations, mais au moins les retours n'auront plus à se faire attendre, et tu sais qu'à chaque fin de mission, ton premier réflexe sera d'acheter un billet d'avion pour Coast City, pour lui revenir le plus rapidement possible. C'est précieux ce que tu as avec elle, si bien que c'est une chance que tu ne prendras jamais pour acquise. « Merci, mon amour. » Pour ce cadeau inestimable mais aussi pour t'aimer comme elle t'aime et faire de toi le plus heureux des hommes de cette planète – et même probablement du multivers. Excité à l'idée de faire ton entrée, tu profites néanmoins d'un long baiser échangé avec ta partenaire en guise d'amorce à cette toute nouvelle vie qui commence. Tu l'aimes, terriblement, et elle n'a pas idée du nombre de fois où tu te retiens de le lui dire, encore et encore, conscient que l'entendre chaque minute de chaque journée pourrait très vite devenir lassant pour elle. Profonde inspiration, clé dans la serrure, et tu te lances. La porte s'ouvre sur ce lieu si familier qui est maintenant aussi le tien. Tu connais la cuisine, tu connais le salon, tu connais la salle de bain, mais tu prends quand même plaisir à tout redécouvrir avec des étoiles plein les yeux. « Même si je connais tout, j'ai envie de refaire une petite visite. » Pour marquer le coup, et officialiser d'une nouvelle façon cet emménagement tant attendu. T'as même une petite idée pour rendre le tout un peu plus interactif et personnel.

Une fois les sacs posés dans l'entrée, tu attrapes la main de Layla pour la glisser dans la tienne, direction le salon, étape initiale de ce parcours de la mémoire. Oh que oui, les souvenirs te reviennent facilement, aussi limpides et constants qu'un filet d'eau de source. Une fausse visite déguisée en une chasse à vos premiers moments partagés ensemble. « C'est ici qu'on a eu notre première explication, après la fête foraine. Discussion nécessaire qui nous aura fait du mal, mais aussi beaucoup de bien. Tout le reste a découlé de cette nuit là. » Et de ta main libre tu désignes sa petite boite à souvenirs, où sont encore enfermées tes plaques militaires, déposées à l'intérieur lors de cette première soirée de retrouvailles. Bien sûr depuis il y a eu beaucoup d'autres souvenirs, comme ce film que vous avez regardé après son retour du Parlement, quand, le cœur en berne d'avoir perdu Amy, t'as essayé du mieux que tu pouvais de panser ses blessures invisibles. Et comme à nouveau pris par le torrent de sa douleur passée, tu viens déposer un baiser sur son front, pour effacer définitivement toutes traces d'entraves ou de chaines à ses chevilles. Elle ne sera plus jamais seule pour affronter les difficultés. Et plus personne ne lui fera du mal tant que tu seras sur cette Terre pour t'en assurer. Bien, ensuite, direction la cuisine, sinon tu pourrais passer une heure entière à détailler tout ce que vous avez partagé plus ou moins près de ce canapé. « Le souvenir que j'ai de cette cuisine c'est notre premier petit-déjeuner ensemble, quand je suis allé à la boulangerie chercher les croissants. J'avais laissé un petit mot pour pas que tu t'inquiètes de mon absence. J'étais tellement heureux de t'avoir retrouvée. C'était insensé un tel soulagement. » Et encore une fois, ce n'est qu'une bribe parmi tant d'autres. Tu essayes de te remémorer le premier souvenir marquant ancré à chaque pièce, sans qu'il soit pour autant le plus beau ou le plus important. Il s'agit simplement de pointer du doigt le point de départ, pour encore mieux savourer la victoire de votre ligne d'arrivée. Tant de chemin parcouru avant d'en arriver là où vous en êtes aujourd'hui. Prochaine pièce : la chambre. Et tu ne cherches même pas à cacher l'idée qui te trotte dans la tête depuis des heures, alors que tu l'entraines dans le seul endroit que tu ne connais pas tant que ça. Des nuits passées sur un canapé, désespéré de trop tarder à trouver ta place à ses côtés dans le lit. Le cœur battant, une boule de feu dans le bas ventre, tu refermes doucement la porte derrière vous. La visite attendra, vous avez d'abord un premier souvenir à écrire. « Et ici, tout reste encore à faire. » Le regard que tu lui adresses en dit long sur tes intentions, et ta main quitte la sienne pour venir se poser sur sa joue, juste avant d'attraper ses lèvres, avide de ce dont tu as été privé trop longtemps. Pendant tout le vol t'as songé à la meilleure façon de t'y prendre, et finalement, à l'instant même où t'as posé les pieds dans l'entrée, t'as su que le mieux était de laisser les choses se faire naturellement, comme d'habitude. Doux, pressant, intense, pourquoi choisir ? C'est les battements de ton cœur qui rythme ce baiser très particulier alors que tu l'attires vers le lit. Cette fois, c'est la bonne. Il n'y a plus rien pour vous empêcher d'aller jusqu'au bout de cet amour fou. Et à mesure que vos lèvres se cherchent de plus en plus avidement, tu sens l'impatience grimper en flèche. Tu la fais basculer doucement sur le matelas, prenant ta place au-dessus d'elle, pour l'instant. « Tout le reste peut bien attendre, non ? » Tes sacs, en l'occurence, que tu videras un peu plus tard. T'as plus la force d'attendre. Plus la force de faire l'effort de patienter quelques minutes de plus. T'as beaucoup trop envie d'elle pour autoriser quoi que ce soit se mettre en travers de votre découverte inédite. Alors si elle est d'accord, il est l'heure de commencer cette nouvelle vie à deux en vous aimant encore plus ardemment. Pour enfin toucher du doigt la communion totale et absolue. Pour célébrer votre ultime victoire.
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Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyVen 7 Aoû - 20:09


with you, i am home


Voilà. Cette fois, plus de demi-tour possible. Pas qu’elle ait la moindre envie de faire demi-tour, mais voir Floyd tourner la clé dans la serrure, et entrer avec ses sacs, cette expression de pure joie sur le visage, c’était le spectacle et la vision qui confirmaient la réalité définitive de leur décision. Il n’était pas juste de passage pour quelques jours, il s’installait pour de bon. La dynamique s’inversait ; cette maison ne serait plus la parenthèse dans leur quotidien compliqué, ce serait ses missions qui constitueraient les parenthèses indésirables dans un quotidien qu’ils allaient tout faire pour rendre harmonieux, et heureux. A leur manière, c’est-à-dire probablement pas tout à fait comme tout le monde, mais faire comme tout le monde ne semblait pas vraiment être une option envisageable lorsqu’une moitié d’un couple faisait partie d’une escouade top-secrète de mercenaire, et que l’autre n’était plus tout à fait humaine, et pas tout à fait non-humaine non plus. Comme dans un rêve, Layla se laissa entraîner par la main après avoir refermé la porte derrière eux, prête à redécouvrir sa propre maison à travers des yeux neufs – à travers ses yeux à lui. Le salon n’a pas changé depuis qu’elle y avait regardé les informations ce matin-là, et pourtant, il lui semblait un peu différent, maintenant qu’ils le détaillaient tous les deux. Une atmosphère différente, la lumière qui tombait d’une façon un peu particulière, peut-être, alors qu’elle les revoyait, tous les deux, avoir l’une des discussions les plus difficiles qu’ils avaient eues à avoir – et surtout la première d’une série qui était enfin arrivée à son terme. « On avait cinq ans de silence radio et de regrets à rattraper. Mais on a survécu. » renchérit-elle en serrant un peu plus fort sa main dans la sienne. Ses yeux suivirent les siens, jusqu’à cette boîte à souvenirs, boîte à trésors, qui s’était étoffée, depuis. La pièce de Keyvan, sitôt qu’ils étaient rentrés de New Themyscira, mais quelque chose d’autre encore, avant ça. « J’y ai mis la montre de ta mère aussi. » Celle-là même qui s’était arrêtée le jour de leur rencontre. Telle le compas qui d'indiquait pas le nord, preuve ultime qu’ils devaient se retrouver quand même. Un sourire vint fleurir sur ses lèvres, nourri par la tendresse de ce baiser sur son front. Puis elle le suivit, docile, à la cuisine, théâtre de leur premier petit-déjeuner ensemble depuis l’Afghanistan, théâtre du premier semble d’habitude et de quotidien commun qui, à partir d’aujourd’hui, s’ancrerait vraiment dans la réalité, après plus d’un an à faire figure d’exception. « J’ai eu peur d’avoir rêvé avant de trouver ta note sur la table. C’était surréaliste, ce petit-déjeuner. Toute cette période de nos retrouvailles me paraît encore surréaliste. » Parce que quelles étaient les chances pour qu’ils se retrouvent, après autant de temps à se convaincre qu’ils n’espéraient plus ? Ces retrouvailles, dans son esprit, auraient pour toujours une aura un peu magique et irréelle, suspendue dans le temps. Suspendue dans cette bulle qui n’appartenait réellement qu’à eux.

Et puis, la dernière étape de la visite. Le seul territoire encore relativement inconnu, le point d’arrivée de leur expédition le long de l’allée des souvenirs, et le point de départ de cette nouvelle vie qu’ils s’étaient autorisés à choisir. Cette chambre qui avait été témoin de ses nuits sans sommeil, de ses nuits hantées par mille fantômes gris, de ces matinées où elle laissait le soleil l’extraire de son lit dès l’aube parce que l’inactivité, l’immobilisme, ces dernières années, n’avait jamais été que synonyme d’angoisse inconfortable et indéfinie. Chaque réveil comme quelque chose de mécanique, un automatisme qui ne lui apportait rien, si ce n’était le soulagement que quelque chose, là-dedans, fonctionnait encore. Elle était un peu hantée, cette pièce, comme le reste de la maison – mais, comme le reste de la maison, quelque chose était différent, quelque chose avait changé, maintenant que Floyd s’y tenait, là, avec elle. Une impression sans doute très bizarre, peut-être même un peu inquiétante, alors elle choisit de la taire pour le moment, pour ne se concentrer plus que sur une chose : son partenaire, son cœur qui battait déjà fort dans sa poitrine, et le sourire qui vint s’écraser contre ses lèvres. Ici, tout reste encore à faire. Ici, tout restait encore à transformer. Ses mains vinrent s’agripper à son col, trop heureuse de lui rendre ce baiser au parfum un peu différent de d’habitude qui n’avait que trop tardé, et de se laisser entraîner vers le lit – son lit, leur lit. Ce lit qu’ils avaient partagé une fois, parce qu’il avait bien fallu sa présence auprès d’elle pour l’ancrer dans un monde sans petit fantôme, ce lit qui, à partir d’aujourd’hui, n’avait plus rien d’un bête radeau à la dérive. Ca cognait fort, dans sa cage thoracique, comme si son cœur essayait de passer au travers pour rejoindre celui de Floyd. Ca battait fort, le sang à ses tempes, pour étouffer tous les bruits alentours et ne plus laisser passer aucune autre sensation que ses lèvres qui cherchaient les siennes, et son corps tout entier qui pleurait de lui, mais s’électrisait de cette impatience exaltante de qui voit enfin le bout d’un interminable tunnel. Finies, les amorces frustrées du Blue Lagoon. Finis, les exercices d’imagination pour contourner les interdits de la Laponie. Cette fois, pour la première fois, elle l’aurait tout entier ; cette fois, elle pourrait, la taiseuse, laisser son corps exprimer pour elle sans retenue à quel point elle l’aimait, en cet instant où les mots n’auraient jamais pu rendre justice à cette force irrésistible qui, en six ans, n’avait jamais cessé de chercher à la ramener vers lui. Elle étouffa un rire contre ses lèvres en se laissant basculer sur le matelas, rire qui mourut presque aussitôt lorsque ses yeux accrochèrent les siens. Ca y était. Le dernier moment, chargé d’une drôle de solennité, avant que tout ne bascule vraiment. Alors, Layla leva les mains vers lui, se forçant à contenir son impatience pour caresser son visage du bout des doigts, imprimer dans sa mémoire cet ultime instant, ce dernier échange, avant leur saut de la foi. « Tout le reste va attendre. » acquiesça-t-elle, dans un souffle. Une affirmation, une évidence, non-négociable. Cette fois, c’était eux qui dictaient les règles.




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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyVen 4 Sep - 23:33


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***

Un passage sous la douche – en tandem, histoire de consolider les acquis de Laponie – plus tard, ils tinrent parole, décidant de concert de laisser la corvée du déballage des bagages a plus tard pour aller profiter du bord de mer et trouver à Floyd de quoi survivre au moins une semaine au climat californien, à des années lumières de celui de Gotham. Une première découverte, ou redécouverte, à deux, comme le jeune couple presque normal qu’ils étaient, et que c’était agréable, de savoir qu’ils pouvaient y prétendre, eux aussi, à ces petits riens du quotidien qui constitueraient pourtant des briques cruciales dans la forteresse qu’ils essaieraient de s’ériger pour se protéger de la violence du monde extérieur. Ils ne s’étaient pas trop attardés en ville, trop sauvages encore pour chercher a pousser trop longtemps le contact avec la foule de Coast City, mais avaient largement profité de la longue marche à pieds qui ralliait Dropaway Beach à Morro Bay, réminiscence, elle aussi, de leurs retrouvailles sous des auspices alors bien moins dorés, mais non moins charges d’espoir désespéré. Main dans la main, ou entre deux éclats de rire alors qu’ils faisaient la course dans le sable ou cherchaient à se faire tomber à l’eau, ils virent à peine le temps et la distance passer ; et déjà, ils étaient de retour chez eux – quelle belle perspective, chez eux.

Après une courte pause pour se remettre de leurs émotions, Layla avait suggéré qu’ils commencent à l’installer, le mercenaire venu commencer sa nouvelle vie en bord de mer. Et voilà maintenant une dizaine de minutes que Floyd organisait ses affaires ; et elle, elle revenait tout juste de dehors, ou elle avait été nourrir les poules et récupérer un panier à lessive. « Tiens, si t’as ramené des trucs à laver, je vais lancer une machine. » Et il aurait été en droit de rire, Floyd – même elle, elle restait estomaquée de la domesticité de cette simple phrase. Pas exactement le genre de choses auxquelles la vie les avait habitués. Laissant son panier au pied du canape, elle en profita pour attraper le deuxième sac de son compagnon et le déposer à cote du premier, déjà ouvert. « Je t’ai fait de la place dans les placards et la commode de la chambre, et dans tous les meubles du salon. J’étais pas sure de ce que tu allais ramener ni de comment faire exactement, donc j’ai peut-être un peu fait un excès de zèle. » admit-elle, presque vaguement penaude – hé, il était prévenu, hein. Première fois qu’elle vivait avec quelqu’un – outre son refugié atlante – en plus d’une tendance au perfectionnisme un peu maladive, évidemment qu’elle en ferait trop, ou qu’elle ferait de travers. Mais, avec lui, elle n’avait pas peur du ridicule. Ni de trouver ses marques, ni de renoncer, un tout petit peu, à sa solitude pourtant tant chérie. « Il faudra peut-être aussi qu’on réfléchisse à ton matériel, non ? J’ai le cabanon dans le jardin ou mon hangar si t’as besoin d’entreposer des choses, mais on peut aussi construire, au besoin. Le terrain est plus grand qu’il n’en a l’air, et les gens qui passent par ici ont l’habitude de me voir bricoler, personne ne se posera de question si on fait des travaux. » Là, en revanche, elle était certaine de ne pas en faire trop. Deadshot était une réalité de leur quotidien depuis plus d’un an déjà, mais avec cet emménagement, sa présence prenait une nouvelle dimension encore. Rien qui ne la décourage ni ne l’effraie, mais indubitablement, ce qu’elle considérait, pragmatiquement, comme des paramètres à prendre en compte. Layla s’assit sur l’accoudoir du canape, laissant échapper un soupir alors que ses yeux survolaient les bagages de Floyd. « Tu crois qu’on réalisera encore plus demain, quand on se réveillera avec nos t-shirts dans les mêmes placards ? » demanda-t-elle en lui adressant un sourire. Sans compter les t-shirts qu’il avait laisses la au fil de ses visites, évidemment, sans qu’ils n’en parlent jamais vraiment ouvertement. Comme si c’était naturel. Comme si c’était évident. Et, quelque part, ça l’avait toujours été, minuscules rapprochements arrachés à une absence qui avait enfin connu son terme. La boucle était bouclée. Hier une tente en Afghanistan, dans le sable et la poussière. Aujourd’hui une maison, bercée par le roulis des vagues et loin des coups de feu et des grenades.


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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyVen 11 Sep - 23:29


with you, i am home


Combien de fois tu l'as regardée pendant qu'elle ne te regardait pas ? Combien de fois tu as souri bêtement en contemplant les traits radieux de son visage, tel un admirateur pas vraiment secret ? Combien de fois t'as senti ton cœur s'emballer et vaciller pour le noisette de ses yeux ? Amant transi qui n'est pas encore redescendu de son nuage après une première étreinte complète, parfaite et tant attendue. Tu pourrais passer des heures à ainsi simplement la regarder. Et ce pour un million de raisons. Parce qu'elle est encore plus belle quand elle est heureuse. Parce que t'as encore du mal à réaliser que tout ceci est bien réel. Parce que t'es trop amoureux pour réussir à te concentrer sur quelqu'un ou quelque chose d'autre. Un million de raisons qui font de cette journée l'une des plus belles de ta piteuse existence. Le mercenaire impitoyable qui goûte enfin à un peu de normalité auprès de la femme qu'il aime. Et dans ces moments magiques, t'en oublies que t'as une bombe dans la tête, et qu'il te faudra bientôt retourner au cœur d'une nouvelle mission suicide. Là maintenant, ça n'a aucune importance, puisque t'arrives à profiter sans aucune ombre au tableau de ces moments privilégiés avec elle. Un essayage dans une boutique en bord de mer, non sans jouer l'idiot avec toute une panoplie de casquettes et de chapeaux, une balade sur la plage à t'imprégner de son rire et de son rire, et un retour chez vous. Votre maison, votre planque, l'endroit où tu te sens bien et en sécurité. Qui pourrait t'atteindre ? Tu ne laisseras jamais qui que ce soit lui faire du mal. Jamais. Mais tu sais aussi qu'elle en fera tout autant pour toi. Et elle ignore à quel point c'est terriblement important pour toi. Gamin battu par son père qui a longtemps cherché réconfort auprès d'une mère impuissante. T'aurais aimé que quelqu'un vienne te sauver, quand une fois encore, la ceinture s'est abattue sur ta chair. T'aurais aimé que quelqu'un se dresse entre lui et toi, que quelqu'un dise stop. C'est jamais arrivé. Mais aujourd'hui, c'est différent. Et t'as aucune honte à admettre avoir besoin de te sentir en sécurité, à l'abri, caché du monde extérieur car pour toujours incapable de t'y fondre, mais aussi derrière les remparts qui te gardent loin de tes propres fantômes. Des remparts qui ressemblent à s'y méprendre à l'espace de de ses bras. Avant, tu ne lâchais prise qu'une fois les yeux fermés, plongé dans un sommeil d'homme épuisé de constamment lutter, jusqu'à ce que les cauchemars ne viennent te réveiller de leurs longs et fins doigts glacés. Maintenant, tu te sens presque invulnérable, et pas uniquement quand tu revêts le costume de Deadshot, alter ego devenu échappatoire et quelque part aussi une douteuse thérapie. Tu n'as plus peur de ces bruits assourdissants qui te ramenaient sur le champ de bataille. Tu n'as plus de hauts le cœur à la vue de ces cicatrices que tu ne dois pas qu'à la guerre. Le passé n'a plus aucun pouvoir sur toi, et ça aussi, t'aimerais pouvoir lui dire. Qu'elle sache à quel point elle t'a sauvé la vie.

Maison. Et comme vous ne faites jamais les choses dans le bon ordre, après le réconfort vient l'effort ! Sac grand ouvert sur le canapé, tu commences à trier tes affaires, pas si nombreuses que ça pour un homme en plein emménagement. Et toi aussi, t'as la forte envie de rire face à cette normalité déconcertante mais terriblement grisante. Qui aurait cru que parler de lessive et de vaisselle te mettrait autant en joie ? La vie domestique, voilà maintenant six ans que t'as oublié ce que c'était, laissant trainer auparavant tes assiettes et tes vêtements un peu partout dans l'appartement, et prenant peine de t'y atteler uniquement quand la situation devenait trop critique. Pire qu'une vie de célibataire, une vie d'âme brisée. « Tu m'as fait plus de place que nécessaire, mais ça me permettra au moins de pouvoir racheter quelques fringues sans trop empiéter de ton côté. » Parce que oui, vous en avez rapidement eu marre de la grande ville, et tu t'es pour l'instant contenté d'une seule tenue plus estivale. Bien assez quand on est surtout désireux de consacrer cette journée exclusivement à sa moitié. Ranger tes sacs tu le fais uniquement pour ne pas faire trop mauvaise impression, car en vérité, tout ce que t'aimerais, c'est pouvoir te prélasser sur ce même canapé avec elle. Et plus si affinités. Mais puisqu'il le faut, tu t'y attèles sans broncher, nouveau locataire docile qui n'a pas encore trop montré son côté bordélique. A moins qu'elle ne soit déjà au courant et que l'illusion ne soit plus de mise ? « L'option la plus raisonnable reste le hangar. Je suis pas très fan de l'idée de laisser tout mon matériel ici. Je préfère éviter que tu sois trop liée à tout ça. » Même s'il est un peu trop tard pour t'en inquiéter. Vous êtes un couple, et que tu le veuilles ou non, Deadshot fait tout autant partie de ta vie que de la sienne. Tout ce que tu peux faire, c'est essayer de minimiser sa présence un maximum. Si un jour les choses venaient à mal tourner, tu veux éviter de l'entrainer dans ta chute. Et avoir tout le matos d'un criminel dans son jardin est la définition même de tout ce dans quoi tu refuses de l'impliquer. « Je ferai tout ramener la prochaine fois en passant par un transporteur privé. Ça nous laissera le temps de nous organiser. » Chaque chose en son temps, pour l'instant, tu peux encore te débrouiller en faisant un petit détour par Gotham. « T-shirts dans les mêmes placards, et nous dans le même lit. Détail tout aussi important. Je commençais à me demander quand j'allais quitter ce foutu canapé. » Tu lui souris, un brin provoquant, avant de retourner à ton rangement. C'est vrai, hormis quelques rares exceptions, t'en auras passé des nuits là-dessus. Et t'es bien content de définitivement le quitter.

Chaque objet que tu tiens entre tes mains te ravivent la mémoire d'un millier de souvenirs. Et ça te fait sourire, de savoir qu'ils auront le droit à une seconde vie ici, eux aussi. Plongé quelques instants dans tes pensées, tu poses finalement ton regard sur Layla, d'un air hésitant qui ne te ressemble pas. Il y a encore quelque chose que t'aimerais lui dire, et t'en es déjà sincèrement désolé. T'es comme une espèce de poupée russe bizarre, où chaque compartiment renferme un nouveau secret. « C'est important les affaires qu'on prend la peine d'amener, mais tu sais ce qui est encore plus important ? Celles que l'on n'amènent pas. » Elle va pas comprendre ce que t'essayes de lui dire, mais c'est parce que t'ignores toi-même comment le faire. Après t'être gratté la tête dans un geste caricatural d'un homme qui n'a aucune idée de comment s'y prendre, tu viens finalement t'assoir à côté d'elle, après avoir déposé un sac sur le sol, soudainement nerveux. Que c'est difficile de rajouter une nouvelle ligne à ta déjà longue liste de gamelles. Mais il le faut. Et qu'elle ne s'y méprenne pas, malgré ce que seront les premières apparences, ce n'est pas de désespoir et de détresse dont tu veux lui parler, mais d'amour et de rédemption. D'une nouvelle victoire, dont elle n'a même pas encore connaissance. « En Laponie, je t'ai raconté mes journées et mes nuits à Gotham, mais j'ai omis quelques détails. Parce que je voulais pas gâcher le moment. Et je le veux toujours pas aujourd'hui, mais j'ai envie aussi que tu saches absolument tout. Rien te cacher, n'avoir aucun secret pour toi. Avant de dire quoi que ce soit, laisse-moi aller jusqu'au bout, s'il te plait. Je veux le faire tant que je m'en sens capable. » Oui, encore des révélations. Et toujours rien de très glorieux. Mais voilà, c'est ta vie d'avant, elle fait aussi partie de toi, et t'estimes qu'elle est assez importante pour être racontée. « Je n'ai jamais été diagnostiqué comme tel, parce que je n'ai jamais eu le courage et la patience d'aller consulter, mais je pense que j'étais dépressif, avec de grosses tendances suicidaires. » Voilà, c'est dit. Sans que cela signifie pour autant que le plus dur est fait. Loin de là. Alors tu continues, lancé dans le récit pénible mais nécessaire d'une autre facette de ton passé tourmenté. « Je me fichais de prendre des risques. Je me fichais de frôler tout le temps la mort. Je me fichais de vivre, tout simplement. Et parfois, la nuit, quand j'étais trop bourré et trop anéanti pour trouver le sommeil, je jouais avec un révolver. Une balle dans le barillet. Et je tirais plusieurs coups. Sans savoir si j’espérais que ça parte pour en finir, ou si j'espérais être épargné parce que c'était là l'unique moyen que j'avais trouvé pour me sentir encore un peu vivant. » Tu sais qu'elle n'a que de la bienveillance à ton égard, Layla, mais t'arrives quand même pas à croiser son regard. Pas encore. Pas tant que tu n'auras pas exorcisé complètement ce dernier démon. « Je l'ai laissé à Gotham, ce flingue. Et j'ai arrêté de jouer à cette sordide roulette dès que t'es revenue dans ma vie. J'en avais plus besoin. Je voulais plus mourir. Bien au contraire, je voulais vivre, putain. Je voulais vivre ma putain de vie. Avec toi. » T'as la voix qui se brise, mais elle contraste totalement avec la force qui émane de toi. Tu ne te sens pas faible, tu te sens extrêmement fort. En parler, c'est arracher la page. En parler, c'est tout laisser derrière toi. La roulette russe est restée à Gotham, et ici, il n'y a que l'espoir qui persiste.

Le silence finit par s'installer. Et tu l'autorises à trainer un peu entre vous, aussi bien pour elle que pour toi. Une dernière chose, avant de clore ce chapitre de ta vie. Et après, promis, t'en auras terminé avec toutes ces conneries. « J'adore la pluie. Je crois pas te l'avoir déjà dit. » Confession banale et hors contexte en apparence, tellement plus en réalité. « Une fois, gamin, j'étais dehors quand il s'est mis à tomber des trombes d'eau. Et j'avais encore cette marque fraiche sur mon bras, cette lacération qui me faisait honte et mal en même temps. La pluie est tombée dessus, et c'est comme si tout avait soudainement disparu. Elle a tout emporté avec elle, comme ça, en quelques secondes. Et je me suis dis 'hé, si seulement tout pouvait être aussi simple que cette pluie qui a le don de tout nettoyer derrière elle, comme si rien n'avait jamais existé'. » Est-ce qu'elle la devine la conclusion de l'histoire ? Après de longues minutes à essayer de trouver les bons mots, ta respiration se fait enfin moins saccadée, moins pénible. Elle est là, la sortie du tunnel. Tout va bien se passer. « C'est l'effet que t'as eu sur moi. T'as tout emporté. Tout ce que je haïssais en moi. Comme le sang sur mon bras, cette fois-là, sous la pluie. Ploc. Disparu. » C'est pas franchement à la pluie qu'est généralement associé le sentiment amoureux, mais pour toi, il n'y a pas meilleur comparaison. Elle est la pluie qui a nettoyé les blessures et fait disparaître les traumatismes.
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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptySam 19 Sep - 1:33


with you, i am home


L’histoire n’est qu’un éternel recommencement, et la leur ne fait visiblement pas exception à la règle. Des cycles sans fin, des motifs qui se répètent ad aeternam ; mais, après plus de six ans, Layla et Floyd commençaient peut-être à entrevoir ce qui échappait souvent à d’autres pour une vie entière. Que l’inévitable n’était pas forcément une fatalité, et encore moins une condamnation, pas s’ils étaient préparés, pas s’ils faisaient front ensemble, comme ils avaient oublié de le faire par le passé, et comme ils avaient ré-appris à en faire une habitude indéfectible. Elle n’avait rien de parfait, leur histoire, pleine de fêlures et de cicatrices, marquée par les ténèbres qu’ils avaient inévitablement amenées avec eux. Et elles avaient failli avoir raison d’eux, ces ténèbres. Plus d’une fois. Puis, sur la plage de Morro Bay, et au milieu des ruines de New Themyscira, ils avaient franchi un pas, main dans la main, pour plonger droit dans un précipice salvateur : ils avaient cessé de lutter contre, cette noirceur qui teintait leurs âmes autant que leur quotidien. Jeté les armes, mis une halte à la résistance. Mieux, ils l’avaient acceptée. Alors, quand Floyd commença à hésiter, à chercher ses mots, à esquisser, à voix basse, les prémices d’une nouvelle confession difficile, d’un autre secret inavouable, cette fois, enfin, Layla ne ressentit aucune surprise. Aucune appréhension, aucun terrible sentiment d’anticipation angoissé. Elle avait toujours été là, la noirceur, même quand ils avaient fait de leur mieux pour l’occulter et se convaincre que leur lumière suffirait à la vaincre. En vérité, ça avait eu autant de sens que d’essayer d’arrêter le roulis des vagues sur leur plage. Alors, cette amorce d’aveu, cette bombe qu’il craignait de faire détoner, elle l’accueillit en croisant les mains sur ses genoux, avec le calme attentif et respectueux qu’il lui demandait sans le dire. « Je t’écoute. » fut tout ce qu’elle se contenta de dire, comme pour lui donner un feu vert implicite. Vas-y. I can take it. Ils avaient été si loin, si fort. Comment pourraient-ils seulement revenir en arrière, maintenant ? Comment pourraient-ils seulement le vouloir ? Et il le savait aussi, Floyd, elle le sentait ; ce n’était pas la peur de lui parler qui lui serrait la gorge, ça se voyait, elle, elle le voyait, maintenant. Celui qui scrute longtemps l’abysse, l’abysse le regarde à son tour. Combien de fois l’avait-il contemplée en silence, et dans la solitude la plus complète, son abysse. Plus maintenant. Maintenant, ils pouvaient la contempler à deux, cette abysse dévorante, ces profondeurs froides et pétries de pénombres dans lesquelles étaient enfouies les monstres et les traumatismes d’une vie de douleur. Maintenant, ils n’avaient plus à chercher à leur tourner le dos : rien qu’à se prendre par la main et savoir que même s’ils y trébuchaient, ils réussiraient toujours à dompter ce qui s’y trouve, y trouver leur place, et, éventuellement, à remonter à la surface. Ces fantômes et ces monstres, ils étaient laids, ils étaient cruels – mais au moins, ils étaient les leurs.

Floyd lui avait demandé de ne pas l’interrompre dans son récit, alors c’est ce qu’elle fit, aussi immuable que l’arbre dans la forêt à l’heure où le barrage rompt et l’eau de la rivière se déverse en fracassant tout sur son passage. Son cœur se serra-t-il dans sa poitrine à l’instant où tombèrent les mots redoutés – dépressif, suicidaire ? Oui. Etait-elle réellement surprise ? Pas vraiment. Ils étaient là depuis le début, les signes. La noirceur dans son regard, quand il avait parlé de son père, de son frère, de son fils, de son quotidien vide et cauchemardesque à Gotham et dans la Suicide Squad, ou parfois, même quand il ne disait rien, laissant ses pensées vagabonder en silence, dans ces moments où il pensait peut-être qu’elle ne le regardait pas. L’abandon désespéré avec lequel elle l’avait vu se jeter dans la bataille, contre le double de ce frère perdu – et surtout dans ces quelques vidéos de journaux télévisés qu’elle avait trouvées en ligne, rares images capturées du célèbre Deadshot, où elle l’avait à peine reconnu, ce partenaire passé de soldat téméraire et émérite à tueur qui lui semblait délibérément chercher cette balle qui mettrait fin à son calvaire. Etait-il tellement surprenant qu’il ait cherché à jouer à ce jeu en solitaire aussi ?  Ca faisait mal, de l’écouter confirmer ses craintes. Ca faisait mal, de l’écouter et de l’imaginer dans ces tableaux de souffrance insoutenable qu’il lui dépeignait en quelques mots, comme si quelqu’un lui plantait une lame dans le cœur et en écartelait les deux moitiés. De savoir qu’il avait atteint de telles profondeurs dans ses propres ténèbres qu’il n’avait pas vu d’autre issue que la plus définitive de toutes. Mais il s’en était sorti. Tout seul. Il était fort, comme ça, Floyd. Malgré la peine qui lui vrillait les entrailles, elle esquissa un sourire, Layla, en couvant son partenaire d’un regard chargé d’amour et de bienveillance, même s’il le fuyait, là, tout de suite. Elle l’entendait, sa profession à lui. Avec toi. Une goutte d’eau dans son discours, qui créait une ondée, qui créait une vague, qui créait un raz-de-marée. Ce silence n’en était pas un, c’était un écho dans lequel sa confession prenait toute son ampleur, et révélait sa vraie nature. Une histoire de mort et d’errance, avant que la vie ne reprenne ses droits. Une histoire de désespoir profond, de laquelle était quand même née une histoire d’amour. Lentement, elle se laissa glisser de son accoudoir pour s’asseoir à côté de lui et glisser sa main dans la sienne ; encouragement silencieux, alors que derrière le poids du silence, elle sentait se profiler le dernier aveu. Le point final, qui rangeait définitivement le cauchemar dans les tiroirs du passé, qui remplaçait la vision infernale de son partenaire le flingue contre la tempe par celle de son partenaire sous la pluie, lavé de ses peines et libéré de ses fardeaux. Avec elle. Et elle qui pensait parfois qu’il était impossible de l’aimer plus qu’elle ne l’aimait déjà, découvrait le contraire tous les jours – mais cette fois, particulièrement, plus que jamais.

Elle l’avait écouté, comme elle l’avait promis, et l’histoire touchait à sa fin. Rien n’avait explosé. Rien n’avait volé en éclats, rien n’avait été brisé – c’était même tout le contraire. Doucement, elle vint poser sa main contre la joue de Floyd, l’encouragea à tourner la tête pour qu’elle puisse le regarder, et pour qu’il puisse la regarder, lui aussi. Qu’il voie le résultat de son courage. Qu’il avait eu raison de leur faire confiance. Bien sûr que ça la torturait, horriblement, de savoir qu’il avait passé toutes ces années au fond d’un gouffre tellement plus profond que ce qu’elle avait imaginé ; bien sûr que ça la rendait malade, d’imaginer qu’il aurait suffi d’une balle, d’une seule, et jamais elle n’aurait pu le serrer dans ses bras. Mais ça n’était pas ce qui était arrivé. Il avait survécu à tout, et il lui était revenu, et il avait laissé ce foutu flingue derrière lui, et peut-être qu’il était temps de se concentrer sur ce qui était, plutôt que sur ce qui avait failli être. D’un geste tendre, elle caressa sa tempe de son pouce, en se perdant dans la contemplation de son visage, qu’elle redécouvrait presque d’un œil neuf, maintenant qu’elle savait encore mieux à quel point elle était passée près de le perdre. « Je ne sais plus si je te l’ai déjà dit, mais je pense que tu es l’homme le plus courageux que j’aie jamais connu, Floyd Lawton. » souffla-t-elle, le cœur lourd et à la fois terriblement allégé, maintenant que certaines des dernières pièces du puzzle se mettaient en place. Courageux, pour avoir survécu à ces cinq années de cauchemar. Courageux, pour avoir trouvé la force de tout lui avouer. Il avait eu raison, de tabler sur l’amour qu’elle lui portait, à nouveau, pour ce dernier tour de piste des secrets dans le placard. Comment tout le reste, la moindre zone d’ombre, le sang sur leurs mains, pourrait avoir la moindre importance, face aux montagnes qu’ils étaient capables de soulever l’un avec l’autre, et l’un grâce à l’autre ? « Je suis désolée que tu aies eu à traverser ça tout seul. J’aurais vraiment, vraiment voulu être là. Avec toi. » Des excuses, encore – mais des regrets ? Pour une fois, pour la première fois, peut-être, rien d’autre qu’un constat, celui d’une absence injuste, sans se morfondre, sans s’attarder dessus et en faire les fondations de leur relation. Des excuses uniquement parce que c’était important, pour elle, de lui rappeler qu’elle n’avait pas attendu son retour pour ne vouloir que son bien, et être à ses côtés, et en être désespérément, magnifiquement amoureuse. Il n’avait pas pu le savoir à l’époque – mais maintenant, oui, et peut-être, rien que peut-être, cela pouvait-il compter pour quelque chose.

Enfin, elle cessa de résister, et saisit délicatement son visage à deux mains pour presser ses lèvres sur son front, sur sa tempe, et sur sa bouche. Puis, elle passa ses bras autour de ses épaules, et le serra contre elle, très fort. Le nez enfoui dans son cou à respirer son parfum, elle sourit en sentant, quelque part à l’arrière de son crâne, souffler une brise fraîche et humide, et une multitude de gouttes d’eau se détacher pour chuter jusqu’à la surface de sa conscience. Sur le toit de la maison, sur la terrasse, sur la plage, la pluie, si rare en Californie à cette saison, meubla leur silence de son murmure rassurant. « T’as bien fait de laisser ce flingue à Gotham, mon amour. » Il avait raison, Floyd. Parfois, un prénom, ça ne suffisait plus, vraiment plus. « Je te promets que t’en auras pas besoin ici. Même si on a des ennuis, même quand ce sera dur, même si on perd tout, je te promets que je serai là pour te rappeler qu'il y aura toujours quelque chose qui vaudra mieux qu’une balle. » Eux deux, ça vaudra toujours mieux que n’importe quoi d’autre, quelles que soient les circonstances. L’élancement dans sa poitrine était douloureux, mais seulement parce que son cœur bouleversé par son récit ne réclamait qu’une chose : briser sa cage thoracique pour rejoindre le sien. Il n’y aurait vraiment que quelque chose d’aussi dramatique, qui pourrait égaler la profession d’amour qu’il venait de lui offrir, en filigranes dans l’histoire tragique de jeux ratés de roulette russe et d’un enfant debout sous la pluie. A nouveau, elle pressa un baiser dans ses cheveux, et n’accepta de relâcher son emprise autour de son cou que pour y laisser ses mains et pouvoir le regarder dans les yeux. « Merci de m’avoir tout dit. Je suis vraiment, vraiment fière de toi. Et d’être ta partenaire. » Même au point le plus sombre, sitôt qu’avait brillé la plus petite étincelle d’espoir pour eux, il l’avait saisie, et elle l’avait saisie aussi, même quand rien n’était plus incertain que leur avenir commun. Si ça, ça ne disait pas tout ce qu’il y avait à savoir à leur sujet, alors rien ne pourrait jamais le faire. « Est-ce qu’il y a quoi que ce soit que je puisse faire ? » demanda-t-elle ; forcément, qu’elle était inévitable, cette question – bizarre après les déclarations de Floyd, mais inévitable venant d’elle, toujours à la recherche d'options, de solutions, même quand il n'y en avait pas vraiment besoin. « J’ai bien compris que tu as arrêté, mais je sais aussi combien ça peut être dur, parfois, de lutter contre ses anciens démons. C’est tenace, même quand ils ne deviennent que des fantômes et qu’ils sont moins dangereux. » Elle, au contraire de Floyd, n’avait jamais été jusqu’à la tentation du suicide, mais elle connaissait bien, elle aussi, les traîtrises de l’esprit et de l’âme quand ils sont malades. Parfois, la volonté seule ne suffisait pas à les tenir à distance. « Alors s’il y a quelque chose… je sais pas. Des habitudes à prendre. Des habitudes à perdre. Des signes à guetter, avant une dégringolade. D'autres façons de faire. » Ils pouvaient y sauter à pieds joints, dans l’abysse. Il n’y avait pas un monstre, pas une once de laideur, pas un traumatisme qu’à deux, ils ne sauraient apprivoiser. Elle était là, la beauté de leur amour, pour elle - et la raison pour laquelle même après cinq ans, c'était lui, ça n'aurait pu être personne d'autre que lui. A deux, ils pouvaient éclairer les ténèbres qui les entouraient ; mais même quand il n’y avait plus de lumière, ils n’avaient plus peur de l’obscurité. Pourquoi la craindre, quand ils en avaient fait leur royaume.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Face Identity : Scott Eastwood.
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : with you, i am home (floyd) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyVen 25 Sep - 23:19


with you, i am home


Combien d’adversaires, combien de luttes, pour que finalement, le combat le plus difficile de ton existence soit celui que tu mènes depuis des années contre toi-même. Lui en parler c'est arracher le serpent glacé enroulé autour de ta nuque et l'obliger à te libérer de son emprise sournoise qui t'étouffe chaque jour un peu plus. Ou du moins, qui t’étouffait. Tout a changé quand la femme qui se tient à tes côtés a fait son grand retour dans ta vie de soldat agonisant. Des cadavres laissés sur le bas côté pendant six ans, nécessaires à ton fonctionnement aussi certainement qu'un moteur a besoin d'essence pour avancer. Triste constat qui a poussé le vétéran a se transformer en mercenaire, comme pour moins souffrir en faisant souffrir les autres. De l'argent pour éponger les blessures. Des tirs sur lesquels se concentrer pour empêcher les démons de s'immiscer durablement dans ton esprit. Des barrières dressées contre ton propre reflet pour ne pas perdre complètement ton âme ; et voilà que Layla, plutôt que de voir le tueur sans remord, te parle de courage. Te regarde comme si tu n'étais pas le responsable de centaine de morts. Te touche comme si tu n'étais qu'un ange dont on aurait coupé les ailes. Et quand tu croises le brun de ses yeux, t'as presque envie d'y croire. « T'es là, maintenant, et c'est tout ce qui compte. » Car comme tu as essayé de lui faire comprendre, le trait a été tiré sur le passé. Tu n'as plus besoin de revolver contre ta tempe. Plus besoin de boire des litres d'alcool pour réussir à trouver le sommeil. Plus besoin de te morfondre sur ton propre sort, parce que vous avez réussi à vous retrouver. T'as même l'impression de ne pas le mériter ce bonheur absolu. T'as laissé beaucoup de plumes sur le chemin, mais de là à connaître une telle paix à ses côtés, c'est un cadeau inimaginable pour l'homme déraillé que tu es devenu. Doucement, tu fermes les yeux, te concentres sur la sensation de ses doigts sur ta peau, de sa bouche contre ton visage, comme un baume miraculeux. Elle a simplement à laisser sa main vagabonder pour faire stopper l'hémorragie. Et si elle estime que toi tu es courageux, c'est un titre que t'es prêt à partager avec elle, comme un roi qui aurait trouvé la reine avec qui gouverner sur son empire de cendres. Qui pourrait simplement s'assoir et encaisser comme le fait ? D'autant plus après tout ce que tu lui as déjà fait traverser auparavant, lui confiant l'existence de tes fantômes dans la noirceur d'une chambre ou après avoir abimé tes poings dans un excès fulgurant de colère. Toujours elle est restée. Toujours elle a écouté. Toujours elle a pardonné. Et cette fois encore, elle te prouve  à quel point elle t'aime. Voilà déjà longtemps que vous avez dépassé les mots, et que vous exprimez la force de votre amour d'un millier d'autres façons, toutes plus profondes les unes que les autres. Crescendo sans fin d'un amour sans limite.

Le cœur déjà plus léger, tu le sens complètement s'apaiser à l'instant même où ses bras encerclent tes épaules pour te serrer au plus près d'elle. Le plus bel endroit au monde, où tu te laisses d'autant plus aller à la sérénité. Et puis, il y a ce sourire incorrigible, quand elle abandonne ton prénom pour deux mots terriblement intimes. Jamais tu n'as attendu d'elle qu'elle en vienne rapidement à ce nouveau cap, mais elle l'a franchi, naturellement, et tu sais qu'elle devinera sans peine l'illumination sur ton visage et les battements erratiques dans ta poitrine qui s'exaltent à chaque fois pour elle avec une déconcertante facilité. Touché. Elle a toujours un timing parfait, Layla. « Je pense que tout ira bien. Je n'ai jamais eu autant de raisons de m'en sortir. » A l'époque, Zoe est parvenue à te tirer de la plus sombre de tes périodes, et maintenant c'est à elle de définitivement claquer la porte aux traumatismes du passé. Terminé. Tu ne veux plus les laisser avoir la moindre influence sur toi. T'es épuisé de te retourner vers toutes les horreurs de ces dernières années, il est grand temps que tu te focalises uniquement sur tout ce qui est à venir, et qui jamais n'a été aussi radieux. T'as retrouvé la femme de ta vie, vous venez d'emménager ensemble, et t'es persuadé que d'autres belles choses vous attendent, là, droit devant. Pour la première fois depuis de très longues années, t'arrives à concevoir que la vie puisse être belle. Pas juste un fardeau ou une corvée, mais bel et bien quelque chose qui vaut réellement la peine d'être vécu. Vétéran hier, aujourd'hui survivant, la guérison est à la portée de ta main. Ou plutôt, dans l'espace réconfortant de ses bras. Quand l'étreinte se desserre, tu plonges ton regard dans le sien, avant d'esquisser un sourire qui se veut à la fois complice, rassurant et reconnaissant. Non, vraiment, malgré cet énième confession amoureuse, elle n'a pas idée d'à quel point tu l'aimes. « Et je suis extrêmement chanceux d'être le tien. » Voilà, c'est tout. Toutes les pages raturées du livre ont été arrachées. Tout a été dit, et à chaque fois, tout a été accepté. Et bien évidemment qu'elle ne s'arrête pas là ta téméraire partenaire. Elle a besoin de faire plus, toujours plus. Après quelques secondes de réflexion tout en attrapant l'une de ses mains dans la tienne, tu en trouves une, des habitudes à changer. « J'aimerais arrêter définitivement l'alcool. Plus une goutte. Il m'a fait plus de mal que de bien au cours de toutes ces années, et je veux plus sentir son goût sur ma langue, ça me donnerait trop l'impression de repartir en arrière. » Il t'a corrompu, il t'a fait voir des mirages qui se sont estompés au petit matin, décuplant la douleur anesthésiée la veille. Comme un vieil ami qui finalement vous plante un couteau dans le dos. T'as cru qu'il pouvait t'aider à surmonter les épreuves, mais tout ce qu'il a fait, c'est te plonger toujours plus profondément dans les ténèbres. « Pour le reste, t'as pas à t'inquiéter, d'accord ? Ne cherche pas à interpréter mes réactions ou quoi que ce soit d'autre. Crois-moi, tout est terminé. Je te fais la promesse que tout est terminé. » Aucune rechute possible. Pas tant qu'elle sera là. Et puisque t'es persuadé du plus profond de tes tripes qu'elle sera là pour le restant de tes jours, elle peut te croire sur parole. « Oh. Si. Une dernière chose. Continue de m'appeler mon amour, ça marche plutôt pas mal. » Non, tu ne lui laisseras pas le temps de protester contre ta gentille taquinerie, puisque t'attrapes ses lèvres pour sceller cette discussion moins difficile que tu ne l'aurais pensé. Elle est très forte, ta partenaire.

Oh, mais il pleut ? Chamboulé par tes émotions, ce n'est que maintenant que tu commences à percevoir le son des gouttes d'eau qui s'écrasent sur le toit de la maison, douce et apaisante mélodie dont tu ne te lasseras jamais. Un signe, à n'en pas douter. Et te vient une idée un peu farfelue, mais ô combien symbolique. Hâtivement, tu te lèves du canapé, et sans prendre la peine d'expliquer le pourquoi du comment à ta compagne, tu la soulèves contre toi, tes bras passés sous ses cuisses pour la maintenir. « Viens par ici. » Elle va deviner, pas vrai ? Car chaque pas que tu fais te rapproche de la porte qui mène au jardin. La pluie est bien trop rare en Californie, ce serait un crime de ne pas en profiter. Surtout maintenant. Surtout après tout ce que vous venez de partagez. Après tout ce que vous venez de vous dire. Une fois dehors, les gouttes ne tardent pas à glisser le long de vos vêtements et de vos visages. Averse torrentielle qui sera de courte durée. Mais c'est précisément parce qu'elle est éphémère que l'instant est précieux. Vous avez peu de temps devant vous, alors tu commences tout de suite. « On efface tout. Pas pour oublier, juste pour avancer. » Et si tu lui as confié tes plus noirs secrets, tu sais que ses tourments à elle sont tout autant dévastateurs. Te débarrasser des tiens n'est pas assez, tu veux aussi que la pluie atténue les siens. A cet instant précis, tu redeviens le petit garçon qui regarde le sang s'estomper puis complètement disparaître, illusion réconfortante d'un acte jamais arrivé, au moins le temps de quelques minutes. Les nuages gris au-dessus-de vos têtes assombrissent les lueurs du jardin, mais quelle importance, quand tu l'as déjà elle pour tout éclairer ? Lanterne sur ta longue traversée dans ce monde abimé. « On efface l'eau empoisonnée. Les fantômes accrochés. Les souffrances du métier. Ces cinq années à suffoquer. » Si elle le veut bien. Si elle accepte de laisser de côté tout ce qui l'a faite souffrir quand tu n'étais pas là pour la rassurer et la protéger. Tout en lui promettant que plus jamais rien ne l'atteindra tant que tu seras là pour t'en assurer. « On efface aussi la vilaine dispute. Les actes manqués. Mes nuits sur ton canapé, frustré... » Tu lui souris, regard espiègle et cœur au bord des lèvres, cheveux et vêtements déjà trempés. Encore une fois, il ne s'agit pas de renier votre passé ou les prémices de votre relation, puisqu'avec le recul, c'est son imperfection qui la rend encore plus forte et solide aujourd'hui. T'aimes ça que vous êtes, malgré vos nombreux ratés et vos gamelles. Ce n'est pas non plus prétendre que rien n'est arrivé, c'est lâcher prise. Pas une illusion comme autrefois, mais une acception. De vos actes et de vos dérives. De votre beauté et de votre laideur. Moving on.
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Layla Cook


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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyMer 30 Sep - 21:00


with you, i am home


Arrêter définitivement l’alcool, très bien. Elle hocha la tête, comprenant bien ce qu’il voulait dire, comprenant bien pourquoi il en arrivait à cette décision, et évidemment aussitôt bien décidée à lui faciliter la tâche autant que possible. Dès le lendemain, elle se débarrasserait des trois bouteilles de vin et de la bouteille de whisky qui se battaient en duel dans ses placards – Victor serait ravi de les récupérer, elle en était sûre – et cette maison deviendrait définitivement un sanctuaire dans lequel il ne resterait plus rien de susceptible de le ramener en arrière, comme il le disait si bien. S’il y avait bien un exercice auquel ils excellaient, tous les deux, c’était exorciser ensemble leurs démons ; qu’il s’agisse de barrer le passage aux cauchemars en pleine nuit, ou prendre toutes les précautions de jour pour que les douleurs du passé ne viennent plus s’immiscer dans le présent plus que nécessaire, c’était un travail minutieux, mais auquel ils se pliaient, inlassablement, inflexibles. Layla hocha la tête, acceptant de ne pas s’inquiéter – évidemment qu’elle croyait à ses promesses, lui qui n’en avait jamais trahi une seule. Il y aurait toujours des cauchemars. Des fantômes, des squelettes dans le placard. Des réveils difficiles la nuit, des jours anniversaires où quelque chose fait mal dans la poitrine, sans doute. Mais les roulettes russes, ça, s’il lui disait que c’était fini, elle le croyait sur parole. Le soulagement souleva un poids dans sa poitrine, chassant de son esprit les images d’un Floyd solitaire les épaules courbées et le canon sur la tempe, pour les ranger dans le même tiroir que celui qui contenait tous les éclats douloureux, humiliants, mais importants de leurs passés respectifs. Tout ce qu’il restait, maintenant, dans ce salon, c’était la fierté de savoir qu’il s’en était sorti, et le soulagement de savoir qu’il allait bien. Qu’à partir de maintenant, ça ne pourrait qu’aller mieux – et si elle avait sa petite pierre à apporter à l’édifice, alors tant mieux. Ses grognements de protestations – oups, prise en flagrant délit de surnom amoureux – rapidement étouffés contre ses lèvres se transformèrent bien vite en sourire. Ok, il en demandait encore ; et comme elle était incapable de lui dire non, et n’en avait surtout aucune envie, elle s’exécuterait. Bientôt, promis. Et puis Floyd se leva d’un seul coup, et avant qu’elle n’ait le temps de faire autre chose que de lui adresser un regard étonné, elle dut passer ses bras autour de son cou pour ne pas lamentablement s’écraser par terre alors qu’il la soulevait du canapé. « Hééé ! » s’exclama-t-elle dans un rire – ils allaient vers le jardin ? Bon d’accord, ils allaient vers le jardin, et sans cesser de rire comme une idiote, elle s’agrippa à lui de tous ses bras et de toutes ses jambes comme un koala démesuré. Et hilare. Et très vite, ils furent dehors, sous la pluie torrentielle, tels les deux enfants turbulents qu’ils n’avaient jamais cessé d’être, eux qui n’avaient jamais appris à rien être d’autre.

Elle aussi, elle avait toujours aimé la pluie ; et évidemment, depuis ses deux derniers voyages au Parlement, c’était encore plus vrai. Et maintenant qu’elle découvrait que c’était une affinité qu’elle partageait même avec Floyd, c’était encore encore plus vrai. En quelques secondes à peine, sous le ciel gris de Californie, ils étaient complètement trempés, t-shirts collés au corps, cheveux collés au visage, et c’était parfait. Il avait raison, Floyd, la pluie ne pardonnait pas, pas plus que la mer, et tout ce qu’elle trouvait sur son passage, elle l’emportait avec elle avec la plus sublime des indifférences. Cette pluie qui s’abattait sur eux, elle la sentait sur sa peau, à l’intérieur de son crâne, à l’intérieur de ses os, les idées soudainement extraordinairement claires et une vitalité renouvelée dans ses veines qui se chargeaient d’eau de pluie ; peut-être littéralement, elle n’en savait rien, mais elle tendit le bras pour recueillir un peu de ce déluge au creux de sa main, et s’ils avaient fait attention, peut-être qu’ils l’auraient remarqué, cette façon dont un peu de pluie semblait se diluer dans sa peau. On efface tout. Ca lui allait bien comme plan, ça. On efface tout, sauf eux, puisque c’était la seule chose qui comptait, là, tout de suite, sous l’œil bienveillant des nuages chargés qui ne semblaient pas déterminés à les arracher tout de suite à leur moment d’insouciance infantile. On efface tout, et Layla rabaissa le bras pour regarder son partenaire, et l’écouter, buvant ses paroles autant que l’eau de pluie. Elle aussi, elle avait le droit ? Les yeux plongés dans ceux de Floyd, elle voulait bien au moins essayer. Sans garantir d’y arriver toujours, sans être prête à faire cette promesse avant d’en être complètement sûre, plus tortue que lièvre, mais elle voulait bien promettre de faire de son mieux. « Okay. Promis, je ferai de mon mieux. » Promesse facile à faire, puisque c’était grâce à lui, surtout, qu’elle s’était sortie d’une paralysie de dix-huit ans, puis d’une autre de cinq ans. Alors tant qu’il était là, même si ça pouvait prendre du temps, elle voulait s’autoriser à croire, pour la première fois, qu’il y avait bien une sortie à ce tunnel sans fin. Chaque chose en son temps. L’important, c’était de reprendre la route. Et elle rit encore en l’écoutant énumérer leurs propres gamelles comme si elles n’étaient plus que des souvenirs, peut-être même des sujets à plaisanterie, et elle arrêta de résister, pour prendre son visage entre ses mains et mettre un terme à la liste de la discorde d’un baiser au goût d’eau fraîche. Baiser qu’elle se hâta d’approfondir, jambes cintrées autour de sa taille, étourdie par la sensation grisante, presque électrifiante, de la pluie qui cimentait encore un peu plus leur proximité, comme un conducteur de courant, une extension d’eux-mêmes qui floutait les limites entre l’un et l’autre dans cet étrange couple pétri de cicatrices. Que c’était satisfaisant, de tourner une page uniquement pour ouvrir un nouveau chapitre, d’apporter un point final quelque part sans que, cette fois, ce ne soit la fin de tout. Les roulettes russes étaient définitivement rangées au placard, et le reste aussi, pour ne plus laisser que le début du reste de leur vie ; qui ne s’écrirait qu’au pluriel, puisqu’elle en était persuadée aussi, qu’il n’y aurait plus rien à écrire séparément.

Elle souriait toujours, en acceptant, seulement lorsqu’ils eurent besoin d’air pour respirer, de rompre le contact, toujours un peu à regret, toujours dans l’attente du prochain ; le cœur prêt à exploser dans la poitrine et la tête qui lui tournait à cause de cette pluie un peu magique, à cause de Floyd, à cause de son pauvre palpitant presque douloureux de trop l’aimer, pauvre organe qui avait plus l’habitude d’une apathie sécuritaire et résignée. « Ca tombe bien, c’est fini, les nuits sur le canapé. » souffla-t-elle contre ses lèvres dans un sourire malicieux, avant de reculer la tête pour mieux le contempler, repoussant ses cheveux trempés de ses mains pour dégager le visage de son partenaire. « Finalement, on n’est pas allés trop vite, en décidant de nous installer ensemble. J’ai l’impression que c’était exactement la bonne décision, exactement au bon moment. » Ca ne résolvait pas tous leurs problèmes, loin de là ; mais ça leur donnait cet endroit, cet espace rien qu’à eux, leur forteresse personnelle où il serait tellement plus difficile de les atteindre. C’était facile de s’acharner sur des égarés qui n’avaient nulle part où se réfugier, personne vers qui se tourner. Mais ça n’était plus leur cas, maintenant. Leurs bagages existaient toujours, mais ensemble, ils avaient les armes pour se défendre. Maintenant, ils avaient la vue d’ensemble du champ de bataille. Et aujourd’hui, sitôt qu’il avait posé le pied dans cette maison, ils en avaient fait leur territoire. « Demain, je vire ce qu’il me reste d’alcool de la maison. Je laisserai ça au QG de Sea Shepherd. Et si tu veux, tu peux m’aider à faire quelque aussi. » Pour le soulager de son poids, elle se libéra de son emprise et toucha à nouveau terre, ses pieds nus dans la pelouse détrempée, prenant une grande inspiration pour lui demander ce qu’elle avait à lui demander. De l’aide, avec quelque chose qu’elle aurait dû faire depuis très longtemps, sans jamais en trouver le courage. « J’ai un album sous mon lit dans lequel j’ai collectionné toutes les coupures de journal de l’incident de Sitka il y a dix-huit ans. Il ne me sert à rien, à part les relire beaucoup trop souvent pour mon bien. » Comme un étrange rituel masochiste et punitif, comme si des rappels fréquents étaient nécessaires, pour qu’elle se souvienne, pour qu’elle culpabilise, chaque fois qu’elle se rappelait à quoi elle avait injustement réchappé. Mais maintenant que Floyd était là, culpabiliser d’avoir le droit de vivre, elle n’en avait plus envie. Terminé. Elle ne voulait pas que ce réflexe compulsif vienne gâcher leur îlot de solitude si durement gagné. « Tu veux bien m’accompagner à la poste demain, pour le renvoyer chez mes parents ? J’en n’ai plus besoin. Il n’a pas sa place ici. » Elle n’était pas sûre de vouloir le détruire, mais en attendant d’en décider, ses parents en seraient des gardiens plus qu’adéquats. Et qui, mieux que Floyd, pour s’assurer avec bienveillance qu’elle ne changerait pas d’avis au dernier moment ? Un pas en avant pour chacun. Chacun une nouvelle pierre dans leur forteresse. Et Layla l’incita à se pencher, pour à nouveau capturer ses lèvres sous une pluie qui semblait redoubler en intensité, écho parfaitement aligné à la note aigue qui lui vrillait le cœur, regrettant de ne pas pouvoir immortaliser cet instant où elle sentait, plus que jamais, à quel point elle l’aimait – pour l’aimer en retour, pour être resté en vie, et ce dernier cadeau était tellement monumental, qu’elle se promit de s’en souvenir et d’en profiter à chaque seconde qu’ils auraient la chance de passer ensemble, parce qu’il avait vaincu une foutue roulette russe, et tout ce qui l'avait, si longtemps, maintenu à terre. Il était en vie. Ils étaient en vie. Et ils savaient peut-être plus que quiconque à quel point rien de tout ça ne leur était acquis.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Face Identity : Scott Eastwood.
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyJeu 8 Oct - 22:57


with you, i am home


Et voilà, elle t'embrasse, scellant définitivement cette certitude : rien de ce que vous avez traversé ne saurait maintenant vous séparer. Ses lèvres ont un goût de pluie, aussi douces et fraiches que ce qui vous tombe dessus, et tu ressers ton emprise dès lors qu'elle prolonge ce baiser qui se transforme en un peu plus. En une acceptation du passé, comme un contrat que vous auriez signé, sans vous soucier de la petite mention tout en bas – de toute façon, ensemble, quelle importance, il n'existe rien que vous ne pourriez affronter. En une toute petite nouvelle découverte, aussi, puisque tu sais à quel point elle est sensible à l'élément, ton âme-soeur, et si toi tu prends plaisir à sentir l'eau chercher un chemin pourtant difficilement praticable entre vos lèvres, tu espères que l'expérience sera d'autant plus satisfaisante pour elle. T'es pas certain d'y connaître encore grand chose à tout ça, mais tu resteras toujours soucieux de son bien être absolu. Vous vous en sortez bien, quand même, pour deux pas doués des sentiments. Si le monde pouvait être aussi simple qu'effacer ses erreurs et traumatismes en s'embrassant sous la pluie, tout serait tellement plus beau. C'est comme une absolution de vos péchés, version non croyante et un plus bordélique que de l'eau bénite, à l'image de tout ce que vous êtes précisément. Deux êtres chaotiques, capitaines de deux bateaux en pleine tempête, mais qui sont parvenus à retrouver une stabilité inespérée en apprenant à s'aimer. Et tu l'admets, il n'a pas été bien difficile d'apprendre à l'aimer, ta partenaire devenue avatar du Blue. Elle est cassée, comme toi. Elle est taiseuse, comme toi. Elle est solitaire, comme toi. Finalement, peut-être que vos caractères respectifs auraient pu vous pousser à vous éloigner plutôt qu'à vous rapprocher, paradoxalement beaucoup trop semblables pour réussir à trouver le bon équilibre. Mais non. Il y des règles qui s'appliquent quand vous êtes avec les autres mais qui s'annihilent quand vous êtes ensemble. Un privilège, une exception, un aspect unique dans votre relation qui la rend d'autant plus précieuse. Deux chiens de la rue qui ont appris à s'apprivoiser et à s'aimer sans limite. C'est tout ce que tu ressens, quand elle t'embrasse, et à chaque fois, quand vos lèvres se séparent, le manque est tout aussi saisissant et palpable que le bonheur de les retrouver. « Promis ? Même quand je serai pas sage ? » T'es certain qu'elle pourrait te la faire, cette promesse. Comme si vous pouviez vous disputer au point d'obliger une séparation temporaire. Comme si vous étiez physiquement capables de rester loin de l'autre plus de quelques minutes. Vous l'avez fait pendant cinq ans, et la douleur a été si vive que pour rien au monde tu ne voudrais à nouveau ressentir cette absence, même pour une seule nuit. Même pour une fraction de seconde. « C'était la bonne décision. T'as toujours été ma bonne décision. » Tant pis si vos débuts ont été incertains et tumultueux, tout autour de vous pouvait bien tanguer, rien n'a jamais changé à ce qu'elle représentait pour toi : l'autre moitié de ton âme, dont t'as toujours eu besoin pour respirer sans suffoquer, dans ce monde qui n'a pas su t'accepter.

Tu lui souris, à Layla, quand elle t'annonce qu'elle se débarrassera dès demain de toutes les bouteilles d'alcool qu'elle possède encore. Ce n'est pas ce que tu lui as demandé, mais t'es tellement attendri et touché par le geste que tu n'oses pas la contredire. Peut-être que tu le feras demain, en lui assurant que jamais tu ne la forceras à se priver de quoi que ce soit pour toi. Que ce soit de son meilleur ami ou de quelques bières. Jamais. Faire quelque chose pour elle ? Les sourcils légèrement froncés, tu acquiesces en guise de réponse, bien sûr que tu le feras, qu'est-ce que tu ne ferais pas pour elle de toute façon. Et quand elle te confie l'existence de ce fantôme qui se cache encore sournoisement sous son lit, tu viens aussitôt poser une main sur sa joue pour doucement la caresser de ton pouce. Un accident dont tu ne sais finalement peu de choses, ayant toujours accepté de te contenter des informations qu'elle acceptait de te donner, sans une seule fois la pousser à aller plus loin. Tu l'aimes comme jamais tu n'aurais pensé être capable d'aimer, mais ce n'est pas pour autant synonyme de laisser-passer dans son jardin le plus secret. Quand elle t'ouvre la porte, tu rentres, quand elle préfère que tu l'attendes dehors, tu patientes. Et c'est précisément pour cette raison que son aveu est fort. Elle te l'a dit quand elle s'est sentie prête, et t'es extrêmement fier d'elle. Fier de son courage, de sa force, et de cette envie d'aller de l'avant avec toi qui l'incite à dire adieu à une relique douloureuse de son passé. « Bien sûr, mon amour. On ira ensemble demain. » Elles sont belles, ses cicatrices, et tu sais que jamais tu ne te lasseras d'y apposer tes lèvres pour les pousser à complètement se refermer. La pluie continue de tomber, et à défaut d'y laisser couler vos vices, vous noyez le poison dans vos cœurs. L'album va se retrouver dans la même boite que ton revolver, enfermé dans un coin de vos esprits, la clé jetée très loin. Et la victoire ce n'est pas de l'avoir bien cachée, cette clé, mais de ne pas essayer de la retrouver. A nouveau, t'attrapes ses lèvres pour une valse particulière, deux amants qui font leur propre loi, main dans la main sur la piste étourdissante, mais de plus en plus légère, de votre propre rédemption.

Bon, vous avez assez profité de ce que la pluie avait à offrir, il est temps de rentrer avant d'attraper un vilain rhume. Ce moment, comme beaucoup d'autres, restera gravé dans ta mémoire, à la fois comme nouveau cap franchis, mais aussi comme merveilleux souvenir de votre histoire. Tu l'entraines avec toi jusque dans la salle de bain, où tu retires tes vêtements mouillés avant de les laisser tomber sur le sol – promis, tu rangeras plus tard. Puis, dans la chambre, tu attrapes ce qui te passe sous la main, en l'occurence un pantalon de jogging et un sweat à capuche. La tenue parfaite pour se réchauffer après être resté dix minutes sous des trombes d'eau. Et puis, d'un regard tout droit dirigé vers ce qui se trouve sous le lit, tu demandes silencieusement l'autorisation d'y jeter à l'oeil. Maintenant que tu sais ce qui se cache là-dessous, t'as besoin de le voir, de débusquer le démon pour le rendre un peu moins effrayant. Doucement, avec précaution, pour lui laisser le temps de t'arrêter si l'idée ne lui convient pas, tu te baisses pour récupérer ce qui est tapis dans l'ombre. Avant qu'elle ne le fasse disparaître demain, il faut que tu saches. Que tu saches, que tu touches et que tu lises ce qui fait tant de mal à la femme que tu aimes. Et c'est sûrement bête, mais dès lors que tu sens la couverture de l'album entre tes mains, une colère fulgurante fait bouillir le sang dans tes veines. C'est qu'un foutu bouquin, mais ce foutu bouquin a beaucoup trop de pouvoir sur elle. T'aimerais le brûler, le faire disparaître pour toujours, mais tu t'abstiens, parce que tu sais pertinemment que c'est une décision qui ne te revient pas. Même si c'est dur, tu dois laisser perdurer le mal pour qu'elle soit celle qui lui apporte un jour le coup de grâce. Maintenant, tu t'assois sur le lit, sans l'obliger à venir auprès de toi si elle n'en a pas l'envie. Puis après un dernier questionnement du regard, tu commences à parcourir les pages abîmées d'avoir été trop feuilletées. Et ça aussi, c'est douloureux. De l'imaginer seule dans cette chambre, à revivre le pire moment de son existence, et te haïr pour ne pas avoir été là pour l'aider à refermer cette porte ouverte vers son enfer personnel. En silence, par respect envers les victimes, celles qui ont perdu la vie et celles qui ont perdu un proche, tu lis rapidement les articles qui défilent sous tes yeux. Les gens malades, la fuite, les symptômes, les premiers morts. Et bien sûr cette petite fille familière. Tout ce que Layla n'a jamais su te dire, tu peux maintenant le lire dans cet album. Ce n'est pas de la curiosité malsaine, loin de là, c'est simplement pour toi l'occasion de savoir sans qu'elle n'ait besoin de tout te raconter. Parce que tu sais à quel point ce serait difficile pour elle. Et quelque part, le faire toi de ta propre initiative, c'est surtout lui éviter des souffrances inutiles. Demain, il ne sera plus là. Demain, elle n'aura pas besoin d'en dire plus. Maintenant tu sais. T'as vu des visages, t'as retenu des noms, et tout va rester dans un coin de ta tête. Que ce soit les innocents, ou les coupables. Pour deux raisons bien différentes. « T'as pas idée d'à quel point je suis fier de toi, moi aussi. » Les autres, ils se rendent pas compte à quel point c'est difficile de se reconstruire après avoir traversé une tragédie aussi jeune. Ils savent pas ce que c'est que de se sentir toujours en marge de la société, sans repère, sans véritable but si ce n'est de survivre un jour de plus. Mais vous, vous savez. «  Je sais que parfois tu culpabilises, que tu te dis que c'est injuste d'avoir eu une telle chance quand d'autres ne l'ont pas eue. Mais faut pas. Plus jamais une telle pensée ne doit te traverser l'esprit, d'accord ? Parce que putain, tu t'es battue pour t'en sortir. Tu t'es battue pour en être là aujourd'hui. Pour qu'on soit là, toi et moi, à définitivement refermer le livre de ton passé. T'as survécu au champ de bataille. T'as construit ta propre maison. T'élèves une poule complètement à côté de ses pompes. Alors si quelqu'un mérite cette vie et tout ce qu'elle peut apporter de meilleur, c'est bien toi. T'es la preuve vivante qu'on peut se prendre un poing terrible dans la gueule dès le départ et quand même devenir quelqu'un d'incroyable. » Toi, c'est différent. T'as beaucoup trop de gamelles et de morts sur la conscience pour espérer devenir un jour un homme respecté et respectable. Mais tu t'en fiche, tant que tu conserves son amour. Et elle, à tes yeux, elle est extraordinaire à sa manière. « C'est pour tes invisibles mais tellement évidentes fêlures et ta tête de ronchonne que je me suis rapidement senti proche de toi. C'était un peu comme regarder dans un miroir.  » T'es pas doué pour les grands discours, et t'as jamais été le genre d'ami ou de copain qui sait toujours quoi dire et quand le dire, mais ça t'empêche pas d'être sincère dans cette démarche un peu maladroite. De toute façon, tu sais que elle, plus que quiconque, comprendra combien c'est difficile parfois de s'exprimer. « Et quand je t'ai vue sourire pour la première fois, là c'était foutu. Je me suis dis, cette fille, je crois que j'ai envie de passer ma vie à essayer de la faire sourire. Parce que je savais que tu savais plus comment faire. Et moi non plus. C'est ça qui a toujours été génial entre toi et moi, réapprendre à vivre correctement, ensemble. Et malgré tout ce qui a pu se passer, y arriver. » Allez, tu vas t'arrêter là avant que ça ne devienne très gênant pour vous deux. Et pour conclure ce discours, ou qu'importe ce que t'as essayé de faire, tu te lèves et plonges l'album dans l'un de tes sacs vide, avant de le refermer et de le jeter dans le couloir. Voilà, demain, il va quitter la Californie. Ce soir, il quitte déjà votre chambre. Et un jour, peut-être, il quittera définitivement sa vie.
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Layla Cook


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Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : with you, i am home (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyMer 14 Oct - 21:56


with you, i am home


A son tour, Layla se débarrassa de ses vêtements détrempés – non sans ramasser ceux que Floyd avait abandonnés par terre pour les jeter avec les siens dans la baignoire, non mais – et enfila pull et jogging, sans trop se soucier de ses cheveux qui gouttaient allègrement sur ses épaules. C’était quand, la dernière fois qu’elle était sortie sous un déluge de la sorte ? Il y a bien trop longtemps, voilà ; et certainement pas dans les mêmes circonstances. Un sourire léger et un peu rêveur encore accroché aux lèvres, elle finit par croiser le regard de son partenaire, et surtout, par entendre sa question muette. Oh. Sur le visage de Layla, le sourire s’estompa pour laisser la place à une expression incertaine et légèrement alarmée. Personne, pas même ses parents, quand bien même ils connaissaient toute l’histoire, n’avait jamais posé les yeux sur cet album, à part elle. Relique malsaine d’un traumatisme auquel elle s’était accrochée comme une naufragée à sa bouée, alors que la seule différence qu’il existait entre cet album et le pistolet que Floyd avait utilisé pour jouer à la roulette russe, c’était que l’un garantissait une mort rapide si la détente était pressée au bon moment, alors que l’autre était un poison lent. Et elle avait honte, quelque part. Honte de s’être laissée bouffer pendant si longtemps, par une histoire vieille de presque vingt ans – get over it, s’était-elle exhortée, encore et encore, victime et bourreau, cherchant le bâton pour se faire battre chaque fois qu’elle avait ouvert cet album pour se rappeler, encore et encore, qu’elle n’avait pas tourné la page, qu’elle n’en était pas capable, qu’elle n’était même pas capable d’en avoir envie. Il n’était pas très glorieux, le portrait de l’ex-soldat aux nerfs d’acier, sitôt qu’on grattait un peu sous la surface. Alors Layla hésita un instant, incertaine ; puis elle hocha la tête, sans dire un mot. Allez, Layla. S’il y avait bien une ultime preuve de confiance qu’elle pouvait lui donner, c’était celle-là ; ce petit secret malsain qui venait couronner une histoire qui n’avait que trop duré, et qui, même en l’absence d’Amy, ne serait pas terminée jusqu’à ce qu’il dégage de cette maison. Mais c’était intimidant. C’était ça, que Floyd avait ressenti aussi en lui avouant ce qu’il avait laissé à Gotham, tout à l’heure ? Cette accélération dans sa poitrine, alors qu’elle se tenait au bord d’un précipice et qu’il la retenait par un seul fil, à retenir son souffle alors qu’elle le voyait sortir et manipuler l’album de la discorde de sous son lit, avec une pointe d’appréhension, ce qui était stupide, parce qu’elle savait très bien que s’il y avait une seule personne sur cette planète à qui elle pouvait montrer ce fichu album en toute sécurité, c’était lui. Et en plus de ça, elle était un peu lâche, craignant de trop s’approcher, alors que Floyd parcourait les premières pages, assis sur leur lit – elle, elle préférait rester à distance, l’épaule appuyée contre l’encadrement de la porte et les bras croisés pour masquer sa nervosité. Ploc, ploc, ploc, les gouttes d’eau de ses cheveux à ses épaules, alors qu’attentive, elle guettait le moindre froncement de sourcils de l’homme de sa vie. Nerveuse – mais, réalisait-elle, impatiente, aussi. La vie de rescapée était une vie solitaire, contenue dans une bulle de verre dans laquelle la seule compagnie qu’elle n’ait jamais eue était celle d’un fantôme qui s’était creusé une niche comme un trou noir au plus profond de son être. Aujourd’hui, le fantôme n’était plus là – plus comme avant, du moins. Et aujourd’hui, son partenaire, sa béquille, l’homme avec qui elle partageait son quotidien à partir de ce jour, la rejoignait de l’autre côté d’un pont qu’elle ne savait même pas exister. Pour faire voler en éclats ces dernières murailles de solitude sans qu’elle n’ait à prononcer le moindre mot, elle qui n’avait jamais su les manier, pour saisir le monstre par la gorge et le forcer à se tenir à distance à partir de maintenant. Layla n’avait jamais, jamais su tendre la main pour demander de l’aide ; mais avec Floyd, elle n’en avait jamais eu besoin pour quand même trouver sa main à lui et éviter une douloureuse dégringolade. Il y a six ans, comme aujourd’hui, il acceptait de le faire de lui-même, ce pas vers elle, sans mode d’emploi ni instructions de sa part.

Ce qu’elle avait fait pour mériter autant de considération, et un homme qui la comprenait sans qu’elle n’ait besoin d’ouvrir la bouche, elle l’ignorait ; mais quel soulagement que ce poids qui se soulevait de ses épaules, alors qu’en un regard et quelques mots, il l’absolvait de sa lâcheté et de son amertume. En quelques phrases parfaitement pesées, en homme qui n’avait pas l’habitude de rater sa cible. Je suis fier de toi. T’as survécu. Tu le mérites. Elle avait décroisé les bras, pour triturer les manches de son pull, les yeux rivés dans les siens à boire ses paroles avec l’impression d’avoir le cœur exposé à ciel ouvert ; et s’il voulait la faire sourire, la tête de ronchonne, il avait réussi, elle qui tenta en vain de retenir un rire un rien étranglé et s’essuya le coin de l’œil de sa manche en reniflant – une goutte était tombée dedans, rien de plus, circulez. Il ne parlait pas beaucoup non plus, Floyd, mais quand il s’y mettait, il ne faisait pas semblant, hein. Allez hop, balancé, l’insupportable album, et elle n’attendit pas une seconde de plus, maintenant qu’il avait les mains libres, pour franchir les quelques pas qui les séparaient et le prendre dans ses bras, et serrer, très fort. Il n’y avait que ça, dans l’instant, qui pourrait contenir le cœur qui menaçait d’éclater dans sa poitrine, dans une implosion de soulagement, de reconnaissance, et d’amour, pour ce miroir qui n’avait jamais eu peur du reflet qu’elle lui renvoyait. Je suis fier de toi. T’as survécu. Tu le mérites. Trois petites phrases, trois concepts auxquels elle n’aurait jamais cru s’ils étaient venus de qui que ce soit d’autre, trois petites phrases que personne n’avait de toute façon jamais pris la peine de lui dire, ni quand elle avait treize ans, ni quand elle avait eu trente. Elle était encore debout, après tout. Pourquoi en aurait-elle eu besoin. Mais il y avait une différence, entre rester debout comme un vaillant petit soldat en attente de sa sentence, et s’entendre dire que finalement, il n’y avait peut-être pas eu d’erreur de calcul.

« Tu sais que t’es le premier à me dire que j’ai le droit d’être un peu fière de moi ? » confessa-t-elle, le visage enfoui dans son pull. Le premier à reconnaître que le chemin n’avait pas été aussi droit qu’elle l’aurait voulu, le premier à reconnaître qu’elle n’avait jamais eu le port de tête aussi droit et inflexible qu’elle avait bien voulu le laisser paraître. C’était facile, de rassurer des parents d’un haussement d’épaules, de repousser la curiosité des autres d’un regard peu amène, de se réfugier dans une attitude hautaine et stricte pour forcer tout le monde à détourner le regard sans trop s’attarder sur elle. Et elle avait eu peur, très peur de ce qui se passerait à l’instant où elle laisserait quelqu’un regarder un peu plus longtemps. Mais évidemment, avec Floyd, elle n’avait jamais rien à craindre. Et après aujourd’hui, elle espérait, de toutes ses forces, qu’il ressentait la même chose. « Toi aussi tu la mérites, ta seconde chance. » Tant pis s’il pensait le contraire, tant pis si Waller sa clique pensait le contraire. Elle, elle l’entendait, ce cœur qui battait encore miraculeusement dans sa poitrine, beaucoup trop bien accroché pour abandonner, même quand toute la laideur du monde s’était abattue sur lui d’un seul coup. Layla resserra sa prise autour de la taille de son partenaire, et soupira, détendue, heureuse, dans le cocon confortable de ses bras, étourdie encore par le rodéo émotionnel qu’ils venaient de traverser. Mais que du positif. Pour une fois, parler de choses tristes, pour n’en tirer que du positif. Et elle se mit à rire contre son torse, parce qu’il fallait bien l’évacuer d’une manière ou d’une autre, ce trop-plein d’émotion, quand on avait l’habitude de l’anesthésie, puis, enfin, elle accepta de relâcher un peu se prise. « Si c’est comme ça dès notre première journée à vivre ensemble, j’ose même pas imaginer ce que ce sera, la suite. Je pensais qu’on allait juste déballer des affaires et commander des pizzas parce qu’on aurait la flemme de faire à manger, moi. » grommela-t-elle en chassant les dernières traces d’humidité dans ses yeux du revers de sa manche – non, elle n’avait pas pleuré. Mais pas loin. Même les têtes de ronchonne les plus aguerries vacillaient face aux roulettes russes et aux albums plein de fantômes. Aaaah okay Layla, respire. Tu ne viens que de recevoir, une fois de plus, la plus belle déclaration d’amour qui soit. No big deal. « Ca me va, de passer le reste de ma vie à sourire avec toi. En Afghanistan, ici, ailleurs, s’il le faut. On sait que ça ne va pas être facile, mais on a jamais fait dans la facilité, si ? » Non, jamais. Ils avaient toutes les cartes contre eux, depuis le début, et ils avaient quand même réussi à renverser la tendance en leur faveur. A force de patience, à force de supporter les coups, à force d’apprendre à contre-attaquer – et maintenant qu’ils étaient vraiment ensemble, elle avait la conviction, tranquille et inébranlable, que les obstacles ne disparaîtraient jamais, mais qu’ils trouveraient toujours un moyen de passer outre. Pour réapprendre à vivre, ensemble, malgré tout. Layla prit les mains de Floyd dans les siennes et les porta à ses lèvres pour y presser un baiser affectueux, tout sourire – timide, mais tout sourire quand même, vive le progrès ! – avant de relever le visage vers lui. Son merveilleux partenaire. Aussi tête de ronchon, aussi fracassé, aussi imparfait qu’elle. Et, à ses yeux à elle, parfait dans cette symbiose qu’était la leur. « Au fond, on s’en fout de mériter quoi que ce soit. Je t’ai, tu m’as, ça devrait nous suffire. On a plus qu’à finir de déballer tes affaires, et on pourra arrêter de se demander à qui on doit rendre des comptes, pour juste en profiter. » Peut-être qu’ils s’étaient posé trop de questions, pendant tout ce temps. Peut-être qu’ils n’avaient de comptes à rendre à personne. Ou peut-être que tout ce qu’ils avaient à faire, c’était s’en foutre et affirmer leur place sans aucun scrupule. Comme les fripouilles qu’ils étaient censés être.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

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Date d'inscription : 08/03/2019
Face Identity : Scott Eastwood.
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : with you, i am home (floyd) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyDim 25 Oct - 0:22


with you, i am home


De tes bras tu entoures ta bien-aimée d'une forteresse indestructible et infranchissable. Contre toi les menaces ne pourront que rebondir et repartir d'où elles sont venues. Plus rien ne pourra l'atteindre. Tu ne laisseras plus jamais quelqu'un ou quelque chose lui faire le moindre mal. Toucher un seul de ses cheveux serait l'équivalent d'une condamnation à mort. Car même si tu n'as rien d'un tueur redoutable quand tu es en sa présence, tu restes un homme dont le sang ne cessera pas de couler sur les mains, et à partir d'aujourd'hui, plutôt que d'uniquement mettre tes talents à exécution pour de l'argent, tu le feras pour protéger la femme que tu aimes. Les yeux fermés, son odeur qui t’enivre, tu te laisses aller à une étreinte qui apaise les cœurs. Votre amour n'a rien d'un château de sable qui s’effondrerait à la première vague traitresse, vous venez une fois de plus de le prouver. Comme si chaque jour était une nouvelle occasion de témoigner et de confesser tous ces sentiments si forts qu'ils deviennent impossible à taire, même pour des taiseux comme vous. Et le plus beau dans tout ça, c'est que vous n'avez pas nécessairement besoin de mots pour le faire. Une acceptation, une main qui se tend naturellement, un baiser sous la pluie, un album caché dans un sac, il n'y a pas de règles quand il s'agit de votre relation. Deux anarchistes qui retrouvent l'ordre en s'aimant intensément. « Je te le dirai tous les jours s'il le faut. » Parce que c'est tellement important qu'elle le sache. Tout le monde a ses fantômes ancrés à l'âme quand la nuit tombe, mais Layla, elle s'est battue littéralement contre l'un d'entre eux. Elle a sacrifié la présence d'une amie disparue pour avoir sa chance de construire son avenir loin de la lourdeur de son passé tumultueux. Comment ne pas être fière d'elle ? Comment ne pas être admiratif de sa force ? Bien sûr qu'il reste encore du chemin à faire avant l’absolution, pour elle comme pour toi, mais s'il y a bien une chose que vous avez prouvé tout à l'heure sous la pluie, c'est que vous êtes plus que prêts à aller de l'avant, sans avoir besoin constamment de vous retourner. Qu'aucune emprise ne serait assez puissante pour vous tirer à nouveau vers ce puits sans fond duquel vous avez déjà eu tant de mal à vous tirer. Tant que tu seras là, ça n'arrivera pas. T'es le gardien de ses tourments, consentent pour rejoindre la bataille qui se joue dans son esprit, convaincu que tu pourrais faire basculer la tendance et planter un drapeau blanc sur la montagne de ses souvenirs. Manches retroussées, poings serrés, qu'ils viennent les traumatismes, il n'y a rien qui pourrait franchir l'enceinte de cet amour sans mot assez fort pour être dignement défini. Et c'est en la serrant fort contre toi que tu lui fais comprendre combien elle est en sécurité. Peut-être que t'es réellement né pour être un soldat, mais cette guerre là, elle vaut largement la peine d'être menée. Et jamais tu n'avais été aussi certain de la victoire.

Elle a raison, pour une première journée d’emménagement, vous tapez fort. Mais c'est plutôt bien de vous être débarrassés des derniers résidus nocifs de votre existence pour enfin commencer cette nouvelle vie ensemble, non ? Tu te sens tellement plus léger d'avoir pu enfin exposer tes recoins les plus sombres à sa lumière bienveillante, et tu sais qu'elle ressent la même chose. T'as envie de l'embrasser, Layla, mais elle te devance en portant tes mains à ses lèvres pour y déposer un doux baiser. Les mains d'un tueur. Ce qui ne fait absolument aucune différence pour elle. Parce qu'elle est incroyable, et que chaque jour tu n'auras cesse de t'étonner à quel point. Est-ce que tu t'es déjà senti autant aimé ? Non, clairement pas. Pas dans ton entièreté. Pas malgré tes nombreux défauts et tes multiples vices. Et ce simple geste, peut-être qu'elle ne s'en rend même pas compte, mais c'est synonyme d'acceptation absolue. Cette femme t'était destinée, et quelque part, ne jamais en avoir douté a été source de profonde souffrance pendant six ans, avant de se transformer en la consécration qu'elle est aujourd'hui. « Y a que nous pour transformer un emménagement en... ça. » Sourire amusé d'un homme qui n'a que trop conscience de ses fêlures, mais qui pour une fois, s'en fiche bien. Et va même jusqu'à en rire. Avec elle, tout est prétexte pour faire mieux et se débarrasser du pire. T'es touché par ce qu'elle te dit, par cette seconde chance qu'elle pense que tu mérites, alors affectueusement, tu viens caresser sa joue encore un peu humide – par la pluie, évidemment. « Mes affaires peuvent attendre encore un peu. La priorité maintenant c'est les pizzas et ronronner sous la couette. » Et ni une ni deux, tu la soulèves pour l'emmener avec toi sur lit, sourire toujours gravé sur les lèvres, avant de te positionner au-dessus d'elle pour caresser doucement les siennes du bout de ton pouce. Elle marque encore un point, il est grand temps maintenant de vous prélasser et de profiter l'un de l'autre. Maintenant que tout est dit, vous pouvez vous consacrer à bien d'autres choses. A commencer par cette petite idée qui vient de traverser ta tête de garnement. « Mais avant les pizzas, on a pas une revanche à prendre sur un massage ? » Parce qu'évidemment, t'es trop fier pour laisser vos échecs en rester là. Comme si votre souvenir du Blue Lagoon te frustrait encore. Et puis surtout, parce que toute excuse est bonne pour redécouvrir encore et encore son corps. Cette fois, c'est avec tes lèvres que tu viens frôler sa bouche, prenant un malin plaisir à ne pas y céder tout de suite. Un instant qui se savoure. Une nouvelle victoire à votre actif. Et quand finalement tu ne tiens plus – pas longtemps après, faut pas se leurrer – tu l'embrasses avec douceur, avant d'abandonner toute retenue. A votre image, finalement, à la fois fougueux et plein de tendresse. Savant mélange qui vous va si bien. Et ce baiser à te faire chavirer le cœur est interrompu uniquement pour satisfaire ton impatience. « Enlevez vos fringues, mademoiselle Cook, et laissez faire l'expert. » Vous avez encore beaucoup à rattraper, autant s'y mettre dès maintenant. Et voilà une nouvelle occasion de lui montrer que tes mains ne se font pas que faites pour appuyer sur la gâchette.

***

Trois jours. Trois jours que t'es sur ton petit nuage, installé dans ton nouveau chez toi, et sans nouvelle de Waller à l'horizon. Car oui, malgré ton bonheur évident, il y aura toujours une crainte que le biper ne s'active pour te rappeler à ta prochaine mission suicide. Aussi profondément aimerais-tu rester ici pour toujours, tu sais que ce n'est pas possible tant que tu auras cette bombe sous la peau. Mais ce sinistre compte à rebours, finalement, aussi cruel soit-il, t'incite à profiter doublement de vos moments ensemble. Et bon sang, ce que vous profitez. Accrochés l'un à l'autre, vous apprenez doucement mais sûrement à vous habituer à ce nouveau quotidien, et tu ne saurais dire si tu préfères te coucher à ses côtés ou te réveiller auprès d'elle. Tu l'aimes déjà cette nouvelle vie, et tes anciennes journées à ne plus savoir quoi faire de toi-même se sont définitivement envolées pour faire place à des balades en bord de mer et à une multitude de baisers volés. Cet après-midi encore, c'est main dans la main que vous marchez côte à côte en direction de ce glacier dont elle t'a tant vanté les mérites. Le soleil brille encore à Morro Bay, et la légère brise de l'océan non loin rend la balade particulièrement agréable. « Maintenant que tu commences à voir mon côté bordélique, ça va, tu regrettes toujours pas ta décision ? » Tu tournes la tête vers elle avant de déposer un bref baiser sur sa joue, comme pour te faire pardonner de cette sale habitude de laisser tout trainer derrière toi. Vraiment, tu fais des efforts, mais après six ans, c'est difficile de changer ta manie je m'en-foutiste d'homme qui ne portait plus grand intérêt à la vie. Et même s'il est évidemment un peu tôt pour tirer un constat de cet emménagement, tu t'amuses de tes propres défauts, les tournant en dérision pour qu'ils lui paraissent un peu plus supportables. Après avoir poussé la porte du glacier, vous prenez place à une table libre, puis, le nez déjà dans la carte, tu tentes de choisir parmi un choix gargantuesque de coupes plus appétissantes les unes que les autres. « Oh putain, je vais mettre une heure à me décider. » Parce que c'est toujours tout ou rien avec toi, y a pas de juste milieu. Et là, c'est plus tout que rien. Mais pour ne pas passer pour le client chiant indécis et faire attendre trop longtemps Layla, tu optes finalement pour une coupe banana split revisitée. Un indémodable classique. « Je pourrais goûter une cuillère de la tienne ? » Question un peu timide d'un gourmand qui ne s'assume pas. « J'ai quelque chose d'important à te dire. » Oui, encore. Et c'est d'un froncement de sourcils prononcé que tu t'apprêtes à lui annoncer la nouvelle. Une nouvelle sur laquelle tu auras beaucoup réfléchi avant de te lancer. Tu voulais absolument être sûr de toi. « Demain, je vais me lever tôt pour t'accompagner courir. Je crois que je me sens prêt. » Large sourire après une piètre tentative de rester sérieux. Enfin, t'es très sérieux, c'est juste la forme qui dénote avec le fond. Mais après plusieurs sujets sensibles, il est maintenant plus que temps de commencer à en rire un peu, et de vous moquer de vos propres squelettes qui ne cessent de chercher à sortir du placard. Promis, tout ça c'est fini, tu voulais juste t'inviter à sa séance de footing de demain matin. Et ça, franchement, c'est aussi une belle preuve d'amour.
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Layla Cook


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Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyDim 1 Nov - 0:01


with you, i am home


Comme promis, ils avaient déposé l’affreux album au bureau de poste le plus proche – et les vieux articles de journaux n’avaient plus désormais qu’à trouver leur place dans un carton quelconque dans le grenier familial. Après ce dernier geste pour mettre un point aussi définitif qu’il était possible de l’être à cette sombre histoire, il n’avait plus rien resté devant eux, qu’un horizon tranquille et plein de promesses. Trois jours à profiter sans retenue de la présence de l’autre, trois jours à s’amuser de ces habitudes qu’ils ignoraient encore de leur moitié, à découvrir tout ce dont cinq longues années de séparation les avait privés. A redécouvrir aussi ces petits riens qui s’étaient esquissés sous leur tente en Aghanistan – comme le bordélisme notoire de Floyd, qui avait peut-être été contenu dans le désert, mais dans une maison ? Elle en prenait pleinement la mesure. Les poumons remplis d’air marin frais et vivifiant, la main éternellement accrochée à celle de son partenaire comme une petite loutre à la dérive, elle fit semblant de grimacer, nez froncé dans une tentative peu convaincante de moue boudeuse, alors qu’il pressait un baiser sur sa joue – difficile de lui résister dans ces circonstances. « Hmm, ça va. T’as d’autres qualités pour compenser. Et j’ai peut-être une idée pour y remédier. » rétorqua-t-elle avec un sourire facétieux, avant de lui pincer gentiment le flanc. Oh oui, ils avaient été idylliques, ces trois premiers jours – même si ça ne les avait pas empêchés de se moquer l’un de l’autre et d’eux-mêmes sur certains sujets. Notamment quand ils avaient réalisé que l’un était un bordélique notoire, fort de six ans de vie d’homme célibataire, et que l’autre tenait plus de la maniaque de l’ordre sous les ordres d’un sergent-chef imaginaire. Et la patience de Layla, très sélective, avait rapidement atteint ses limites à force de trouver des vêtements abandonnés un peu partout – heureusement, ils avaient plus trouvé à en rire à en pleurer, et Dieu savait que Floyd avait découvert quelques surprises un peu décourageantes, lui aussi. Mais, malgré tout, ils en tiraient le meilleur, de ces premiers jours ensemble. Sur leur petit nuage, à faire preuve l’un envers l’autre d’une patience et d’une tolérance dont ils gratifiaient rarement les autres. Loin de la noirceur du monde, à attendre dans leur bulle qu’elle ne finisse par les rattraper – alors, ils auraient le temps de s’en soucier. Mais pas avant. D’abord, ils allaient profiter de leur quotidien ensemble, fragile et d’autant plus précieux, et rattraper toutes ces années qu’ils avaient manquées ensemble, par maladresse, par peur, pas erreur. A commencer par explorer Morro Bay, ses plages, et ses glaciers trop éloignés de Coast City pour attirer les touristes. Pour offrir à Floyd un peu de ce soleil dont il avait cruellement manqué, ces dernières années, enterré à Gotham City en voguant de balle en balle sans jamais tomber sur la bonne. Et Layla savait exactement par quelle adresse commencer – ermite, certes, mais malgré tout fille adoptive de cette petite ville en bord de mer, qui l’avait accueillie sans se poser trop de questions. Plus qu’à espérer qu’elle en ferait de même pour Floyd.

Assise à leur table, menu ouvert, Layla remonta ses lunettes de soleil sur sa tête, et, sachant déjà ce qu’elle allait choisir, observa non sans amusement son amoureux parcourir les options avec la même attention que si sa vie était en jeu. Dans la lignée parfaite de ces derniers jours – et de cette dernière année – elle lui découvrait de nouveaux côtés, à son partenaire, notait soigneusement cette foule de petits détails qu’elle ignorait encore, ou sur lesquels elle n’avait jusqu’ici par eu l’occasion de s’attarder, et n’opposait aucune résistance à tomber un peu plus sous le charme à chaque nouvelle découverte. Faible qu’elle était. Sans aucun regret, en plus. « Tu pourras. » concéda-t-elle sans la moindre difficulté, sourire aux lèvres, avant d’arquer un sourcil lorsqu’il passa commande. « T’es pas censé être allergique au lactose, toi ? » demanda-t-elle, après avoir elle-même commandé un trio de sorbets. Le serveur s’éloigna, et Layla croisa les bras sur la table, un peu surprise – et vaguement inquiète – du sérieux soudain de son compagnon… qui, lui, ne l’était pas du tout. Ouf. Le petit malin. Complètement tombée dans le panneau, Layla en rit, malgré tout, et répliqua d’un très léger bousculement du pied sous la table. « T’es fier de toi, en plus. » bougonna-t-elle sans parvenir à réprimer un sourire. D’une part parce que ça faisait du bien, mine de rien, de ne plus avoir à redouter un secret ou un autre du coin de l’œil. D’autre part parce que, elle le savait, elle aussi elle avait repris les mauvaises habitudes, aussi vite que lui avait retrouvé ses habitudes d’homme désorganisé. Lui avait son bazar – elle, elle avait sa routine bien ancrée, qui n’était visiblement pas compatible avec la vie de couple. Routine qui consistait, généralement, à se lever aux aurores pour aller courir ; habitude radicale d’ancien soldat qui, même après la retraite, n’avait pas voulu se détacher de la rigidité martiale de son quotidien, parce que c’était comme ça qu’elle s’était sentie en contrôle, à une époque où tout avait foutu le camp, pendant très longtemps. Une seule habitude parmi de nombreuses autres, presque des tics, mais la plus marquantes, sans doute, puisqu’elle signifiait s’arracher aux bras de Floyd alors qu’il voguait encore dans un sommeil réparateur. Habitude à laquelle elle avait cédé dès leur deuxième jour de vie commune, et dont il avait trouvé le courage de se plaindre au matin du troisième. Habitude de celle qui, pendant six ans, avait eu toutes les raisons du monde pour privilégier des nuits courtes plutôt que ces no man’s lands gris et froid et hantés qui peuplaient ses rêves. Habitude qui, aujourd’hui, elle commençait à le saisir, n’avait plus de raison d’être, maintenant que Floyd réussissait à rendre ses nuits infiniment plus vivables. Un sourire attendrit – elle savait ce qu’il lui en coûtait, le pauvre - fleurit sur ses lèvres, et elle tendit la main sur la table pour se saisir de celle de Floyd. « Si tu te sens prêt, alors d’accord. » répondit-elle solennellement, un éclat de malice dans ses yeux pour rivaliser avec celle dans les iris bleus de son partenaire. « Et après-demain, on fait la grasse-matinée. Promis. » Donnant-donnant. Parce qu’il avait raison aussi, Floyd – se prélasser dans les bras l’un de l’autre, et étirer un temps qui leur avait trop longtemps été arraché, voilà une perspective qui faisait envie.

« Tu verras, tu regretteras pas. Courir le long de la mer, c’est pas la même chose que courir dans une ville comme Gotham. » Ici au moins, ses poumons en sortiraient intacts – et en plus, il verrait du beau paysage. « Et comme ça, on pourra voir lequel de nous deux a le plus d’endurance. Et les meilleures pointes de vitesse. » ajouta-t-elle, sacripante, toujours prête à rajouter une touche de compétition dans tout ce qu’ils entreprenaient à deux, parce que couple ou non, certaines choses ne changeaient jamais. A travers les fenêtres du glacier, le soleil brillait haut dans le ciel, et le vent par la porte ouverte apportait la fraîcheur des effluves marins. Tous les touristes profitant de Coast City, seuls les locaux avaient investi les lieux – deux-trois visages familiers, des voisins lointains, qui les laissaient tranquilles ou se contentaient de leur adresser un bref signe de tête ou de la main. C’était bizarre, cette impression de normalité. D’exister dans l’instant, et d’en profiter, plutôt que de n’y être que spectatrice. Et ça, sans Floyd pour bouleverser son quotidien, et lui redonner une raison de s’accrocher à une vie délitée, alors même qu’elle n’était plus qu’une moitié de personne, elle n’était pas sûre qu’elle y serait parvenue un jour. Le serveur leur apporta leurs commandes, et Layla poussa ses sorbets vers le centre de la table pour permettre à Floyd de se servir – framboise, citron, chocolat noir, combo irréprochable selon elle qui ne se gêna pas pour autant pour tester la chantilly de son banana split. « On devrait avoir de belles vagues cette après-midi près de la maison. Ca te dirait qu’on aille surfer un peu en rentrant ? J’ai une deuxième planche qui n’attend que toi. » proposa-t-elle – pas longtemps, juste de quoi profiter un peu de tout ce qui pourrait, quand ils en auraient envie, constituer leur quotidien. Des poules cassées, des massages, des vagues, la plage, des glaces. Oui, elle pourrait s’y habituer, à cette vision de la vie de couple. Une jolie vision idyllique à laquelle elle songeait encore, en piochant dans son sorbet, quand elle releva instinctivement les yeux au mouvement d’une silhouette passant la porte, hypervigilence de tous les instants. Sauf que cette fois, elle avait raison, d’être vigilante. Et, mauvaise comédienne qu’elle était, encore plus quand elle était prise de court, son visage se décomposa, et évidemment, le jeune homme qui venait de faire son entrée ne manqua pas de remarquer ce regard (vaguement horrifié) fixé sur lui. Non. Non non ne viens pas par ici« Hé, salut Layla. » Shit. Trop tard. Elle avait vite baissé les yeux sur sa coupe, mais elle était grillée, et évidemment, ce grand dadais n’avait pas su lire les signes en néon rouge : n’approche pas et ne m’adresse pas la parole. Alors, bien obligée de faire face à la réalité, Layla adressa un regard désolé – et inquiet – à Floyd, avant de se forcer à relever les yeux sur le nouveau venu. « Salut Holden. » Minimum syndical. Et si elle avait brièvement espéré qu’il passerait son chemin après ces formules de politesse, force était de constater que ce n’était pas le cas. Il n’avait pas changé d’un pouce, Holden, depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu. Toujours ce même look de jeune homme bien propre sur lui, rasé de près, chemise bien repassée ; et un regard étonnamment clair et attentif, qui lui donnait presque l’air naïf d’un nouveau-né. Et la naïveté, ou plutôt, la candeur, ne s’arrêtait hélas pas là. « Ca fait une éternité. Marrant de se croiser ici. » Oh, chouette. Décidé à faire la conversation en plus. Enfin, il reporta son regard sur Floyd, le jaugea un bref instant avec un intérêt aussi sincère que désarçonnant, puis lui tendit la main. Au grand désarroi de Layla. « Enchanté, Holden. Navré de vous avoir interrompu, c’est rare de voir Layla à terre, je ne voulais pas laisser passer l’occasion. Vous êtes… ? » Le regard d’Holden alla de l’un à l’autre, interrogateur – et Layla sut qu’elle n’avait plus le choix. Pas qu’elle voulait cacher quoi que ce soit à Floyd, mais avec Holden, elle voulait surtout éviter un incident diplomatique pire encore que celui qui allait être inévitable. « On est ensemble, oui. On vient de s’installer ensemble. » compléta-t-elle en se redressant un peu sur sa chaise alors qu’une lumière de compréhension traversa les yeux d’Holden. « Oooh. Ooooh – enfin, félicitations, évidemment, c’est juste – c’est pour ça que t’as fait une drôle de tête quand tu m’as vu. » réalisa-t-il, sans la moindre malice – comme s’il venait de découvrir une nouvelle espèce de fourmi tout à fait fascinante. Layla prit une longue inspiration et reporta le regard sur Floyd, je suis désolée écrit partout sur son visage. « On est brièvement sortis ensemble il y a deux ou trois ans. » « Très brièvement. Trois rendez-vous, puis elle m’a dit qu’elle préférait en rester là. Ce qui, en rétrospective, était une excellente décision. » crut-il bon d’ajouter, ce grand idiot, visiblement soucieux d’être absolument transparent. Et Layla, elle, mourrait d’envie de s’enterrer six pieds sous terre. Parce qu’elle se souvenait de la réaction de Floyd face à Ned, avec lequel il ne s’était rien passé – alors avec Holden, qui mettait les pieds dans le plat avec les meilleures intentions du monde ? Qu’on leur rende leur tranquillité, s’il vous plaît. Leur bulle sans rien ni personne pour venir les déranger.  

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

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Date d'inscription : 08/03/2019
Face Identity : Scott Eastwood.
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptySam 7 Nov - 22:57


with you, i am home


Non, elle se trompe, Layla. Elle n'est pas une moitié de personne, elle est entièrement elle-même, pour la première fois depuis de longues années. Elle apprend à exister autrement que rattachée à un petit fantôme qui a refusé de lâcher prise, et si il y a bien une chose dont tu es fier, c'est d'avoir réussi à pousser cette femme incroyable à s'épanouir sous ton regard d'amoureux transi. Elle est Layla Cook, dans son entièreté, dans toute son beauté, et c'est exactement tout ce pourquoi tu es aujourd'hui fou d'elle. Pas parfaite, avec ses failles, avec ses doutes, et avec ses habitudes d'ermite totalement indépendante qu'elle doit maintenant conjuguer à sa vie de couple, mais qui ne sont en rien des murs ou des barrières. Vous apprenez à dompter un quotidien qui n'a absolument rien d’effrayant, et qui au contraire, vous pousse l'un et l'autre à faire mieux, à grandir sous les yeux en cœur de votre partenaire. Et quand t'es avec elle, t'as l'impression que toute une vie ne suffira pas. T'aimerais en avoir dix autres derrière pour pouvoir profiter encore plus longuement. Il n'y a qu'avec elle que l'éternité n'aurait rien d'angoissante. « Une allergie ? Quelle allergie ? » Tant pis, t'auras quelques crampes abdominales ce soir, rien de bien méchant en comparaison du plaisir que t'apporte cette sortie chez le glacier et la joie de goûter à nouveau à un banana split. Hors de question de te priver aujourd'hui. Et hors de question de te priver de quoi que ce soit avec elle. Même si ça signifie te lever plus tôt pour étirer un peu plus votre temps partagé ensemble, et d'autant plus agréable sous le soleil californien. Tu dois avouer qu'elle a d'ailleurs le don de rendre cette perspective de footing matinal très intéressante, en saupoudrant ton effort de sortir du lit d'un soupçon de compétition. Exactement ce qu'il te fallait pour confirmer ton envie de courir à ses côtés pour merveilleusement débuter votre journée – enfin, plus pour elle que pour toi, inutile de mentir. « Tu vas prendre une dérouillée, partenaire, j'ai l'habitude de courir pour ma propre vie. » Sûr de toi ? Toujours quand il s'agit de prouver que t'es le meilleur, même si avec elle tout a un goût très différent de tes habituelles attitudes de coq. Un jeu qui s'est instauré naturellement entre vous et dont tu ne te lasseras jamais. Un jeu, qui autrefois, était surtout votre unique moyen de vous rapprocher du flirt. « Et je suis totalement partant pour le surf. Sans bière cette fois-ci. » Quelle était formidable cette journée. Et c'est non sans espièglerie et avec des lourdes arrières pensées que tu proposes un petit ajout à votre programme de l'après-midi. « Tu penses qu'on pourrait d'ailleurs retourner à la crique ? » Parce que là aussi vous avez une revanche à prendre. Tout aurait pu naitre sur cette plage isolée si Amy n'avait pas fait des siennes. Un souvenir particulier qui te tient à cœur malgré ses échecs cuisants, et que tu serais heureux de revivre directement sur place, pour aller jusqu'au bout de ce que vous étiez à deux doigts de concrétiser.

Et en pleine préparation de la suite de votre journée, votre petite bulle très privée éclate brutalement,  sans que tu ne te doutes une seule seconde de la catastrophe imminente qui porte le visage d'un mec aux airs candides. T'as remarqué les quelques habitants qui lui ont adressé sourires et gestes de la main en la voyant ici, mais l'homme qui se tient à côté de vous, lui, a largement dépassé les limites de votre espace personnel. Et à en juger par le regard affolé de Layla, tu sens que les prochaines minutes risquent d'être particulièrement pénibles. Déjà agacé en dépit de ta tentative de le cacher, tu jettes un œil inquisiteur au nouveau venu qui porte donc le prénom d'Holden. Okay, et c'est qui Holden, au juste ? Une main se tend, inconsciente et naïve, mais que tu te fais un plaisir de saisir avec plus de fermeté que tu ne le devrais. Des doigts qui se resserrent avec force sur les siens, moyen que tu estimes assez soft pour lui faire comprendre qu'il n'est pas le bienvenu ici. « Floyd. » Prénom soufflé entre tes dents serrées, sentant la colère, l'agacement et aussi un peu la douleur t'accabler brutalement. Des sentiments joints pour te prendre le cœur en otage. T'es perdu, confus, incapable de comprendre ce qui se passe sous tes yeux, gâchant un moment qui n'appartenait qu'à vous. A moins que ce ne soit un fort déni ? Car t'aurais pu le deviner très rapidement par toi-même, et ce bien avant que la vérité ne détonne comme une bombe placée sous la table. Boom, éclat de shrapnel en plein palpitant, toi qui ne t'étais toujours pas habitué au trou des cinq ans, voilà que maintenant tu peux mettre un visage sur l'un de ceux qui se tenaient aux côtés de la femme de ta vie en ton absence. Et c'est sans surprise aucune que tu te mets aussitôt à imaginer mille et une façons d'effacer son sourire scotché aux lèvres, visiblement heureux de retrouver cette ancienne connaissance. Enfin, ancienne connaissance, euphémisme, comme te l'avoue très clairement Layla, non sans avoir avant précisé à Holden la nature de votre relation. Lui éclater la tête contre le mur. Le faire passer par la vitre. L'enfermer dans le congélateur. Tant de possibilités pour l'effacer de ton champ de vision. Tant envie d'y céder. « Je vois. » Qu'est-ce que t'es censé répondre à ça ? Rencontrer l'un de ses ex était clairement une chose que tu ne pensais ne jamais vivre un jour, et te voilà pourtant face à jeune imberbe à la langue trop pendue et à deux doigts d'en dire beaucoup trop pour son propre bien. Elle est mal à l'aise, Layla, tu le sens dans sa façon de se tenir et de te regarder, elle pèse ses mots par crainte qu'une seconde bombe n'explose, et cette fois-ci, encore plus dévastatrice.

T'as appris ta leçon, tu ne commettras plus l'erreur de frapper trop vite, et encore moins sur des gens de son entourage. Mais bon sang, ce que c'est difficile de te retenir. Frustration qui se manifeste par une jambe qui s'agite soudainement sous la table, alors que tu tentes d'oublier la présence de l'étranger, espérant très fort qu'il finira par partir si tu l'ignores. Trois rendez-vous, hein ? Voilà qui laisse le temps de faire plein de choses. Des choses qui font leur bout de chemin dans ton esprit fertile et gonflé par la jalousie. « C'est déjà pas mal, trois rendez-vous. » Evidemment que tu ne la blâmes pas pour ses relations passées, jamais. Mais ça n'en reste pas moins difficile à entendre. C'est toi qui aurait dû être avec elle ces six dernières années, et pas cet abruti qui a visiblement décidé passer sa journée ici à se remémorer un temps révolu que tu n'as aucune envie de connaître. « Oui, j'ai quand même eu le temps de me casser honteusement le bras dans la douche. Tu te souviens, Layla ? » Hum, qu'est-ce qu'il veut dire par là ? Ton regard passe de l'un à l'autre, alors que l'homme démontre une absence totale d'instinct de survie. « Je crois qu'on a voulu être un peu trop acrobatiques ce jour là. » Il rigole. Il trouve ça drôle. Toi, pas du tout. Très, très loin de là. Et cette fois, tu n'y tiens plus, tu te lèves brusquement de ta chaise, qui tombe à la renverse sur le sol, et tu te dresses devant lui, prêt à frapper ton poing serré dans sa tronche de sale plouc trop bavard. A quel point il s'est dit que ce serait une bonne idée de parler de ça devant toi ? Ce serait justifié de lui en coller une, non ? Elle t'en voudrait réellement si tu cédais à la tentation ? Le regard sévère, la posture d'un homme sur le point de sauter à la jugulaire de son interlocuteur, tu luttes contre toi-même et cette pulsion qui ne demande qu'à s'exprimer ouvertement. Il a posé ses mains sur elle. Ce nabot a posé ses sales pattes sur elle, et il ose en parler devant toi. « Je pense que tu l'as remarqué, mais je suis en train de manger une glace avec ma copine. Une glace qui est en train de fondre. Et crois-moi, tu n'as vraiment, vraiment, aucune envie qu'elle fonde avant que je puisse y goûter.  » Une menace déguisée que même lui devrait pouvoir saisir. Et si tu n'as pas encore cédé à l'appel de lui refaire le portrait, c'est uniquement par égard pour Layla et à cette promesse que tu lui as faite la dernière fois. Mais qu'il ne tente pas plus longtemps. « Crois-moi, un bras cassé c'est pas grand chose. » Son sourire a désormais disparu, son envie de rester ici aussi. « Désolé, je voulais pas vous déranger, je m'en vais. Bonne journée à vous deux. » Il s'éloigne hâtivement, Holden, mais tu ne le quittes pas du regard pour autant, en pleine hésitation sur la démarche à suivre : le laisser partir ou le rattraper. Longue contemplation durant laquelle tu restes figé, coupé du reste de la salle, avant de secouer la tête, comme l'on sortirait d'un méchant cauchemar. Il en vaut pas la peine. Et surtout pas de provoquer une dispute entre elle et toi. Silencieux, tu redresses ta chaise pour te rassoir, et enfin, tu commences à déguster ta glace. Elle a pas la même saveur, mais t'es plus déterminé que jamais à la faire ressortir cette allergie. Juste pour oublier le poids qui t'écrase la poitrine. C'est pas sa faute à elle, c'est juste qu'il n'y a rien de pire que d'être confronté aux conséquences de ton absence.
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Layla Cook


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Age du personnage : 33 ans.
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Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyJeu 12 Nov - 21:47


with you, i am home


Mal à l’aise ? Si seulement – mal à l’aise, c’était un euphémisme, pour retranscrire le désarroi qui se creusait un chemin à la pelleteuse dans sa poitrine, face à cette situation lunaire qu’elle n’aurait jamais imaginé devenir réalité. Son copain, son partenaire, nez à nez avec le type avec lequel elle avait eu le malheur de sortir le temps de trois rendez-vous – non que ce pauvre Holden soit un imbécile ou sale type, mais si elle avait accepté sans grand enthousiasme ces rencontres, c’était plus par solitude et égoïsme que par réel intérêt pour lui. Est-ce que ça ferait la moindre différence, pour Floyd ? Probablement pas. Et elle ne pouvait pas l’en blâmer. Et elle le vit bien, dans le changement qui s’opéra instantanément dans son regard, dans sa posture, qu’il luttait – violemment – contre tous ses instincts pour ne pas tout de suite se déchaîner contre l’intrus qui avait interrompu leur rendez-vous en amoureux. Si la situation n’avait pas été aussi dramatique, ni aussi douloureuse, c’en aurait presque été comique ; mais c’était bien parce que la situation était dramatique, et douloureuse, qu’elle craignait que ça ne dégénère, très bientôt, très vite. De l’extérieur, peut-être qu’elle pouvait faire rouler des yeux, cette jalousie qui brûlait dans leur poitrine dès l’instant où quelqu’un cherchait à s’immiscer, consciemment ou non, dans leur petit noyau à deux. Mais, aux Ned, aux Holden, et autres hypothétiques commentateurs de leur relation, elle aimerait bien leur demander comment ils étaient censés approcher leur relation normalement, eux à qui on n’avait jamais accordé la chance d’être normaux. Il était marié, quand ils s’étaient rencontrés. Puis, une erreur de jugement les avait condamnés à cinq ans de séparation qui leur avaient laissé de profondes cicatrices pas encore soignées. Et aujourd’hui, il était obligé de disparaître tous les quatre matins pour aller risquer sa vie au nom d’un gouvernement qui n’avait aucun scrupule à soumettre en esclavage et déshumaniser ceux-là même qu’il avait échouer à soutenir, ou contenir. Ils avaient souffert, pour en arriver là où ils étaient aujourd’hui. Par certains côtés, ils souffraient encore – mais au moins, maintenant, ils étaient ensemble, et ça n’était pas qu’ils craignaient que quelqu’un vienne à nouveau s’immiscer entre eux ; c’était plutôt que c’était douloureux, vraiment douloureux, quand quelque chose, ou quelqu’un, leur rappelait d’où ils étaient revenus. C’était jeter de l’huile sur le feu, jeter du sel sur une plaie qui ne se refermerait peut-être jamais. « La ferme, Holden. » siffla-t-elle, elle aussi, en tressaillant, sitôt que l’anecdote pas si innocente tomba de la bouche de Holden – une aiguille chauffée à blanc plantée en plein cœur, un regard furieux et incendiaire qu’elle lui adressa en ne se retenant de lui aboyer dessus que parce que Floyd était déjà parti au quart de tour et que ça, ça lui paraissait infiniment plus grave que la légèreté inconsciente de Holden. Quelques têtes se tournèrent vers eux au bruit de la chaise qui tombait, et Layla détourna le regard pour le fixer sur Floyd, colère disparue pour laisser place à une inquiétude sourde et une supplique muette. Il n’en vaut pas la peine, aurait-elle voulu lui dire, en sachant très bien que ça n’aurait pas servi à grand-chose. Mais cette fois, le poing de Floyd ne partit pas – rien que son venin par une menace à peine voilée. Et dans sa poitrine, le soulagement apaisa un peu l’incendie, avant d’être accompagné d’une pierre lourde pesant de tout son poids sur son cœur : soulagement, parce qu’il avait tenu parole, Floyd. Culpabilité et peine, parce qu’elle savait ce qu’il lui en coûtait.

Layla ne se rendit compte qu’elle avait arrêté de respirer qu’une fois qu’Holden balbutia, tirant élégamment sa révérence tel un furet fuyant le danger. Layla ne prit même pas la peine de le gratifier d’un au-revoir poli. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine, et à ses tympans ; la même sensation, songea-t-elle un peu étrangement, que celle qui avait un jour suivi ces moments où elle avait désamorcé une bombe, comme si les symptômes somatiques de la panique ou de l’angoisse n’arrivaient qu’à retardement, une fois que le cerveau avait déterminé que le danger était passé. Okay. Okay, c’était fini – Holden était parti, Floyd était toujours là et ne lui avait pas couru après pour finalement finir le travail. Mais évidemment, ça ne voulait pas dire que tout allait bien, pas vrai ? Cette ombre, sur le visage complètement de Floyd, alors qu’il se rassit à leur table, elle ne l’imaginait pas ; et même si rien de cet incident n’avait été du ressort de sa volonté, évidemment, qu’elle se sentait terriblement coupable, et responsable, de ce mal-être qu’elle sentait irradier de son partenaire. Layla posa les coudes sur la table et se prit la tête à deux mains, les doigts enfouis dans ses cheveux, puis consentit à laisser échapper un long soupir en repoussant sa tignasse en arrière, mains nouées sur sa nuque ; et elle se redressa en laissant ses mains tomber sur ses cuisses. Allons. Qu’est-ce que ça allait changer, qu’elle se morfonde sur ce malheureux incident ? Ce n’était pas ça qui rectifierait le tir, ce n’était pas ça qui leur permettrait de tourner la page et sauver leur journée. « Je suis désolée, Floyd. » lâcha-t-elle, penaude, en relevant les yeux sur lui, qui était fixement concentré sur son banana split, comme s’il ne s’était rien passé – refermé comme une huître, comme elle l’avait vu faire après Ned. A la différence notoire – et cruciale – près que cette fois, personne ne cherchait à fuir, personne ne criait, et il n’y avait pas eu le moindre malentendu. Cette fois, ils savaient exactement pourquoi ça n’allait pas. « C’est la première fois que je le vois ici. J’ai pas pensé un seul instant qu’on pourrait tomber sur lui. » Ca ne changeait pas grand-chose au problème, mais elle n’avait pas envie qu’il se figure qu’elle n’avait juste pas fait attention. Parce qu’avec lui, justement, elle voulait bien faire les choses ; même quand des imprévus s’invitaient dans ses plans.

Sa coupe de sorbets, il fallait bien l’avouer, ne l’intéressait plus vraiment, là, tout de suite, et même si tout le monde dans la salle du petit glacier avait l’air d’avoir déjà tourné la page et repris leurs conversations à peine interrompues, elle, elle n’avait aucune envie de faire comme s’il ne s’était rien passé de grave. La gravité, de toute façon, c’était une affaire d’appréciation personnelle. Et tous les deux, ils avaient leurs propres définitions de ce qui comptait et de ce qui ne comptait pas, dans leur couple. « Merci de m’avoir écoutée. Et de ne pas lui avoir tapé dessus. Je sais que c’était tentant et qu’il l’aurait cherché, mais je suis contente que tu ne l’aies pas fait. » Être bannis d’un deuxième établissement des environs, c’était secondaire – l’important, à ses yeux, c’était de résister à la colère, parce que c’était prouver qu’ils étaient capables de faire passer le présent avant le passé. De préserver ce moment dont ils essayaient de profiter, plutôt que de laisser un fantôme peu convaincant leur voler ce souvenir en devenir. Ses yeux posés sur Floyd, à scruter son expression fermée, Layla finit par tendre la main pour saisir la sienne et entrelacer leurs doigts. Leur petit rituel qui avait déjà eu raison de tant de zones d’ombres et de squelettes enfermés dans leurs placards respectifs, et qui en vaincrait plus encore. La preuve, il ne fit rien pour retirer sa main, qui la rassura considérablement. Se justifier, lui donner plus de détails sur sa non-histoire avec Holden pour le rassurer, elle en était presque sûre, aurait l’effet inverse tant qu’il ne lui poserait pas la question lui-même, alors elle s’abstint. De toute façon, Holden n’avait aucune importance. C’était Floyd, qui en avait, personne d’autre. « Hé, mon amour. Regarde-moi. » L’encouragea-t-elle à voix basse, son pouce caressant le dos de sa main – personne d’autre qu’eux n’étaient autorisés dans leur bulle, pas même en public, et encore moins en instant de crise. « Parle-moi. Dis-moi ce que t’as dans la tête. On a dit qu’on ne se cachait plus rien, non ? » Des encouragements, toujours, accompagnés d’un sourire un peu désolé, un peu coupable, mais plein de tendresse. Ils n’avaient jamais aussi bien résolu leurs problèmes et leurs moments difficiles que quand ils en avaient parlé, pourquoi ce serait différent aujourd’hui ? « On ne va pas laisser cet idiot nous gâcher la journée, mais on ne va pas non plus prétendre que tout va bien si ce n’est pas le cas. » Comme toujours, ils s’en sortiraient ensemble – en équipe, en duo, en binôme. Et ça, ça commençait par prendre les peines de l’autre au sérieux, quelles qu’elles soient, pour mettre du baume au cœur, pour se rappeler que malgré leur passé chaotique caractérisé par un gouffre béant, maintenant, ils ne se lâchaient plus.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

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Face Identity : Scott Eastwood.
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyMer 18 Nov - 23:10


with you, i am home


T'as toujours cette manie de te refermer comme une huitre quand tu te sens contrarié, mais aujourd'hui, t'aimerais pouvoir aller au-delà de ça. Tu ne veux pas que Layla subisse ce qu'elle n'a même pas réellement provoqué, et pour ça, tu dois essayer de mettre des mots sur le mal qui te ronge. Une souffrance qui gangrène ton cœur depuis six ans, et à qui il faudra encore un peu de temps pour complètement se remettre. Vous y travaillez ensemble, parce que tu sais que le sien est tout aussi écorché et à vif à certains endroits. Elle comprendra, Layla. Peut-être même plus que quiconque, elle qui t'a connu déjà pris, qui a subi des appels et des permissions que tu n'oses même pas imaginer à quel point pénibles. Et pour ça, tu es profondément désolé. Plus que jamais. Si tu te focalises maintenant sur ta glace, c'est uniquement pour occuper ton esprit tourmenté et tenter de couper court à ton envie de le rattraper pour déverser sur lui toute ta rage et ta frustration. Une violence qui a toujours été le miroir de ta souffrance, en plus d'une sale habitude que tu tenais de ton père. T'es profondément heureux, aujourd'hui, mais il n'empêche que quelques fantômes du passé continuent de galoper à tes trousses pour te rattraper. C'est tellement facile d'user de son poing pour se donner l'illusion d'avoir pris le dessus sur ses propres émotions. Tu l'as fait avec Ned, et qu'est-ce que ça t'a apporté ? Rien, si ce n'est une dispute que tu aurais préféré éviter. Même si sur l'instant, t'as peut-être ressenti la satisfaction de le blesser, ça n'a rien enlevé à tes tourments d'homme en perdition et beaucoup trop jaloux pour son propre bien. Ce Holden, t'as eu envie de lui faire mal parce que lui t'a fait mal. Parce qu'il t'a obligé à l'imaginer avec elle, quand cette place te revenait. Il t'a confronté à l'absence, à la peine de l'avoir perdue, et au regret de ne pas l'avoir cherchée plus tôt. Tu l'aimais, et tu l'as laissée dans d'autres bras, embrasser d'autres lèvres, et si avec Ned tu t'es surtout confronté à un gros malentendu, là, ce n'est pas le cas. Tu peux mettre un visage sur l'un de ceux qui ont essayé de s'installer à ses côtés. T'as pas été trompé. T'as pas été trahi. Mais c'est tout comme. « Je sais. » Elle n'a pas à être désolée. Tu sais pertinemment que jamais elle n'aurait voulu te mettre dans une telle situation. Grimaçant pour toi-même, il devient urgent que tu parviennes à t'exprimer avant qu'elle ne se fasse de fausses idées. Tu n'éprouves pas une seule pointe de colère à son égard, c'est contre toi-même que tu l'éprouves, et contre le principal concerné, évidemment. Ce que t'aimerais pouvoir te débarrasser de cette incapacité à l'accepter avec quelqu'un d'autre – et ce en plus quand tu n'étais pas dans le décor – mais t'y arrives pas, c'est plus fort que toi, et t'es presque certain que ce sera toujours problématique. Parce que tu peux dire de la façon la plus certaine qui soit que jamais personne ne l'a aimée comme toi tu l'aimes. Et cet amour fou que vous partagez et qui vous élève au quotidien, a malheureusement aussi des mauvaises côtés.

Perdu dans tes pensées, à la fois à essayer de mettre fin aux images parasites et à trouver les bons mots pour lui exprimer ce que tu ressens, tu lèves seulement le regard vers elle quand tu sens sa main attraper la tienne. Et aussitôt, tu lui adresses un sourire attendri qui se veut aussi rassurant. T'as de la chance de l'avoir, tellement de chance. Elle parvient toujours à t'apaiser, même quand t'as l'impression d'être étouffé par ta propre colère. « Tu sais que quand je t'ai retrouvée sur ce ponton, j'étais terrifié à l'idée que tu ne sois plus seule ? » Une question que tu lui as d'ailleurs posée plus tard dans la soirée, désireux de mettre un terme à ce terrible suspense. L'ironie aurait été cruelle, d'échanger vos places en cœur déjà pris – bien que ce fait se soit doucement mais sûrement étiolé au cours des mois en ce qui te concerne. Une crainte normale et justifiée, sachant que cinq années s'étaient écoulés depuis votre séparation. Elle aurait eu le temps de se marier et même d'avoir des enfants. Alors oui, t'as eu peur de l'avoir retrouvée pour la perdre aussitôt. Et même si désormais ça n'a plus aucune raison d'être, ça ne rend pas la confrontation avec tout ce vous avez raté plus facile. « J'ai conscience qu'aujourd'hui on est ensemble et que tout ceci n'a plus vraiment d'importance, mais le voir, pouvoir mettre un nom et un visage sur quelqu'un qui a partagé ta vie quand moi j'étais pas là, ça fait quand même mal. » Tu ressers tes doigts sur les siens, comme si parler de ta propre douleur suffisait à la rendre plus réelle et palpable. Elle veut que tu parles, alors c'est ce que tu fais. Même si elle le sait déjà, finalement. Et même si vous irez encore une fois au-delà de ce gouffre que représente cette longue absence qui cherche à vous happer. Lors de votre première étreinte charnelle, tu lui as dit que vous aviez gagné, et c'est vrai. Tu l'as gagné. Mais pas à n'importe quel prix. Et beaucoup plus tard que tu ne l'aurais voulu. « Je l'ai pas frappé parce que je refuse de laisser les regrets s'immiscer plus longtemps dans notre histoire, mais ça ne rend pas plus facile de savoir qu'ils existent. Ceux qui ont pris ma place à tes côtés. » Et oui, t'as conscience que c'est incomparable, et tu sais qu'elle te le dira probablement d'elle-même, mais les faits sont là, ils se sont endormis avec elle et ils se sont réveillés avec elle. Tout ce que toi t'as fait pendant six mois et eux bien plus encore. Beaucoup plus. Elle est partie sans tu ne puisses essayer de la rattraper, sans que tu n'aies l'occasion de lui confier tout ce que t'avais sur le cœur. Mais tout n'a pas été sa faute. Ce serait injuste et hypocrite que de le prétendre. T'aurais pu le faire. T'aurais pu régler cette pénible situation en prenant des décisions. Mais tu n'as rien fait. Alors finalement, peut-être que tu la mérites, cette souffrance, pour ne pas l'avoir choisie quand tu l'aurais dû. Au détriment de tout. En essayant de renoncer à elle, tu t'es juste auto-détruit. Sans béquille pour avancer, tu t'es cassé la gueule.

Profonde inspiration. C'est dit. Et maintenant ? Maintenant, comme lorsque tu lui as avoué ton alcoolisme et tes anciennes tendances suicidaires, tu refuses de laisser qui que ce soit ou quoi que ce soit gâcher ce que vous avez. Tu t'es confié sur ton ressenti, mais ça ne prendra pas plus de place que nécessaire. Alors tu vas lutter contre toi-même, tu vas te perdre un instant dans son regard pour te focaliser sur l'essentiel : elle. Rien n'effacera ce qu'il s'est passé. Elle a eu des aventures, tu as des aventures, il va vous falloir apprendre à vivre avec et à ne pas leur laisser trop d'importance. C'est arrivé, mais ça n'a pas compté. Voilà la conclusion que tu en tires. T'étais sérieux l'autre jour sous la pluie, quand tu lui as demandé d'alléger avec toi tous ces poids sur le cœur. Et t'aimerais le lui prouver. « T'as réussi à faire disparaître un album qui t'a tourmenté pendant des années, je peux en faire autant avec ton ex. Enfin, pas le mettre dans un carton, même si j'aimerais beaucoup, mais ne pas lui donner plus d'importance qu'il n'en a. » La victoire n'est pas de ne plus rien ressentir quand d'autres referont surface, mais simplement de réussir à t'accorder dix minutes de pincement au cœur avant de passer à autre chose. Dix minutes nécessaires pour encaisser mais qui avec le temps pourront être réduites à trois. Et qui sait, un jour, peut-être ne plus exister du tout. Ces cinq ans ne disparaitront pas, mais vous arriverez à les noyer dans votre propre bonheur retrouvé, c'est une certitude. « J'ai quand même une question. Pourquoi ? » Pourquoi lui ? Comment ce type qui ne lui correspond en aucun point a pu en obtenir autant ? Quelque part, tu crains de déjà connaître la réponse. Parce qu'elle souffrait. Parce que tu lui manquais. Et que comme toi, elle a fait tout ce qu'elle a pu pour essayer d'atténuer la douleur. En vain. Une évidence qui te compresse brutalement le cœur, alors n'y tenant plus, tu lâches sa main et te lèves pour te rapprocher d'elle et lui voler un baiser. Tant pis si ce n'est pas exactement le bon endroit pour une démonstration amoureuse, t'as envie de l'embrasser, et tu ne vois aucune raison valable de te retenir. C'est doux, profond, plus long que ça ne le devrait, et terriblement réconfortant. « Tes lèvres sentent la framboise. » Gourmand, tu déposes un autre baiser sur sa bouche aromatisée sorbet. Juste pour pouvoir y goûter à nouveau. Toutes les excuses sont bonnes. Et peu désireux de retourner à ta place pour l'instant, tu t'accroupis à côté d'elle, une dernière remarque en guise d'exorcisme de ce sale moment. « Ne même pas tenir la route dans la douche, sérieusement ? Quel naze. » Et tu sais très bien de quoi tu parles. Elle comprendra qu'en rire est ta façon de rendre le tout moins dramatique, sans pour autant demander plus de détails que nécessaire sur leur brève relation. « Et pour ton information, pour me faire oublier tout ça, va falloir être vachement convaincante dans la crique. » Quoi ? Bien sûr que tu perds pas le nord et que tu tires avantage de cet imprévu désagréable. Mais elle préfère voir ton sourire de jeune bandit plutôt que ton regard d'animal blessé, pas vrai ? Tu l'aimes tellement cette fille, elle a même pas idée.
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Layla Cook


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Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyMer 25 Nov - 22:10


with you, i am home


Ils en avaient parcouru, du chemin, depuis ce fameux ponton presque deux ans plus tôt ; depuis les premières hésitations de retrouvailles inespérées auxquelles ni l’un ni l’autre n’avait trop osé croire pendant cinq ans, et qui avaient eu quelque chose de si fragile, quand, dès le lendemain, il avait dû repartir précipitamment. Ils en avaient parcouru, du chemin, depuis qu’il lui avait maladroitement demandé sur la plage encore imbibée de sang de Morro Bay si elle avait un prince charmant, et depuis cette soirée au Blue Lagoon où c’était elle, qui lui avait demandé s’il n’avait vraiment personne dans sa vie. Il était titanesque, le chemin parcouru, et semé d’embûches, et les blessures d’hier, malgré tous leurs efforts, n’avaient pas réussi à disparaître. Ils avaient si mal démarré, tous les deux, étouffés par un timing déplorable et des circonstances détestables, avant une séparation brutale sans même avoir eu le temps de réellement saisir la portée de ce qui leur était tombé dessus. Et même ça, elle ne s’en était rendue compte qu’en le retrouvant. Cinq ans à penser qu’elle faisait le deuil de quelque chose, alors qu’elle faisait le deuil d’autre chose. Cinq ans à ruminer ses regrets, à se prendre les pieds dans le tapis chaque fois qu’elle avait seulement songé à essayer d’avancer, cinq ans à faire du surplace et s’enfoncer dans un marécage pernicieux – forcément, quand elle avait si bien cherché à étouffer tout ce qui la saignait à blanc. Ca n’était même pas que le bateau coulait et qu’elle jetait des seaux d’eau par-dessus bord sans colmater les brèches, c’était comme si elle s’était assise au milieu en se disant que ce n’était rien de grave et qu’elle finirait bien par arriver quelque part quand même. Elle aussi, elle resserra ses doigts autour de ceux de son partenaire. Evidemment, qu’elle comprenait très bien de quoi il parlait. Ce réflexe instinctif de l’esprit, d’imaginer une autre à sa place, non seulement dans ses bras mais aussi à ses côtés dans un quotidien tourmenté, la douleur intolérable qui en résultait, c’était le processus par lequel elle était passée quand il lui avait avoué sa liaison avec Harley Quinn, c’était le processus par lequel elle passait encore, parfois, quand il partait en mission et qu’elle baissait la garde, et laissait ces vilaines pensées envahir sa tête en friche. Est-ce que ça s’appelait seulement encore de la jalousie, leur situation un peu étrange ? Ou est-ce que c’était les regrets qui étaient tellement corrosifs qu’ils en venaient à envier des fantômes ? Mais ça irait mieux, un jour. Plus le temps passerait, et mieux ça irait, à mesure que ces cinq années s’éloigneraient, que leur vacarme assourdissant se ferait noyer dans le bruit des mois, des années qu’ils allaient passer ensemble. Il fallait juste qu’ils s’accrochent encore un peu. Qu’ils continuent de travailler dur sur le chantier difficile de leur relation, en s’armant de patience et de minutie – peut-être une image un peu maladroite, et peu poétique, mais qui sonnait juste dans sa tête à elle.

Layla aussi se perdit dans le regard de Floyd, esquissa un sourire en imaginant ce pauvre Holden dans une boîte – une image bien plus comique dans sa tête que la version à laquelle Floyd pensait, sans doute – mais son sourire s’effaça un peu lorsqu’il lui posa la question : pourquoi ? De sa main libre, elle repoussa une mèche de ses cheveux, franchement incertaine de la réponse, puisqu’elle se posait la même question à chaque – rare – fois qu’elle croisait le chemin de Holden. Et pour être complètement honnête, elle se posait déjà la question lors de ces trois rendez-vous. T’es grave, Cook, songea-t-elle en soupira, puis elle haussa les épaules. « La première fois, j’avais bu. » Et visiblement, quand elle était ivre, ce qui n’était pas si souvent, elle prenait des décisions idiotes. « Et après il a juste été une solution facile à un moment où même moi j’avais du mal à être toute seule. » La solution de la paresse et de la lâcheté. Pauvre Holden. Et pendant un bref instant, elle crut que sa réponse avait ravivé la colère de Floyd et qu’il allait partir à la poursuite du malheureux garçon – mais non, c’était à sa poursuite à elle qu’il se lançait, et pour son plus grand bonheur et soulagement, à la poursuite de ses lèvres. Oublié le glacier, oubliés les clients : des papillons dans le ventre et en souriant contre ses lèvres, elle en profita allègrement, de ce long et doux baiser au parfum de glace, d’été, et de petite victoire. « C’est original comme façon de piquer dans ma coupe. » rétorqua-t-elle, amusée, mais certainement pas dans la complainte. Et voilà, en quelques aveux difficiles, en quelques paroles rassurantes, et en une ou deux plaisanteries, le sujet Holden était clos, lui qui n’avait pas, et n’avait jamais eu, sa place entre eux. Plus rien d’autre n’existait, quand ils étaient tous les deux, gamins terribles qui boutaient hors de leur royaume tout ce qui ne se conformait pas à leurs envies. Poussée par une bouffée d’affection, elle prit doucement le visage de Floyd accroupi auprès d’elle entre ses mains et pressa ses lèvres dans ses cheveux, puis sur son front, et acheva son drôle de parcours sautillant sur ses lèvres, encore. Cinq, six ans, même, à rattraper. Il allait en falloir, des baisers et des criques, dont la mention couplée à ce sourire de sacripant acheva de lui arracha un rire. « Pourquoi, tu doutes de moi ? Je l’ai pas encore assez été, convaincante ? » rétorqua-t-elle aussitôt, parce qu’elle était terriblement prévisible et qu’il savait très bien quels hameçons lui lancer pour qu’elle morde sans réfléchir. Ses doigts glissèrent jusqu’à son menton, qu’elle releva pour venir déposer le plus léger des baisers, comme le battement des ailes d’un papillon, sur ses lèvres. Qu’ils en gardent un peu pour plus tard, tout de même. « Challenge accepted. » conclut-elle, mutine. Il n’y avait pas un seul défi, aussi léger soit-il, qu’ils n’accepteraient pas de relever ensemble. Alors celui-là ? Trop facile, comparé à certaines des épreuves qu’ils avaient eues à traverser. Ou, plutôt que facile, au moins un plaisir à relever.

Mais, avant de finir leurs glaces et mettre le cap sur le bateau pour gagner la crique de la revanche en cette superbe journée ensoleillée du début d’été de Californie, elle avait une dernière chose à faire – quelque chose qui avait pris du retard bien malgré elle, un plan qu’elle pouvait enfin mener à bien après des semaines d’attente. Fichue fin du monde. « J’ai quelque chose pour toi. » Satisfaite d’être pour cette fois l’origine d’une surprise, et un peu nerveuse parce que son expérience en la matière se limitait aux anniversaires de ses parents et leurs Noëls en comité familial extrêmement restreint, elle se retourna pour fouiller dans la poche intérieure de sa veste suspendue au dossier de sa chaise, et en tira un paquet rectangulaire enveloppé dans un papier-cadeau simple qu’elle lui tendit, parfaitement incapable de réprimer un petit sourire ni la vague ombre d’anxiété qui l’accompagnait. « Je t’ai dit en Laponie que je voulais t’offrir les clés de la maison, avant qu’on ne décide finalement d’emménager ensemble, mais j’avais prévu autre chose qui n’est pas arrivé à temps. Le retour de New Themyscira a ralenti la production. » Merci Brainiac. « C’est arrivé ce matin. Joyeux anniversaire très en retard, partenaire. » Et, coincée entre l’anticipation de le regarder ouvrir son cadeau et l’envie de se cacher sous la table – ouiiii bon, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas fait de cadeau à quelqu’un, voilà – elle attendit que le papier soit défait, en sondant attentivement l’expression de son compagnon. Est-ce que ça allait lui plaire ? Et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, sa petite surprise était révélée au grand jour : une boussole, au cadre un peu plus large qu’une montre pour homme, léger et colorisé dans un assortiment de tons bronze et rouges – sa petite touche personnelle, évidemment. « J’ai demandé au fabricant de respecter les mêmes standards que l’armée. Le boîtier et le verre devraient être à peu près indestructibles. » précisa-t-elle en tapotant de l’ongle contre l’objet. L’aiguille indiquait fièrement le nord, et comme Deadshot n’avait pas exactement les mêmes besoins qu’une navigatrice, elle avait fait ajouter une visière au boîtier – un outil pour se repérer, et aussi un outil pour tirer. Egoïstement, un outil de plus à son arsenal pour lui donner toutes les chances sur le terrain, et lui revenir à la fin de chacune de ses missions. Elle regrettait de ne pas avoir pu ajouter plus de détails personnels dans la rose des vents sous les aiguilles, mais elle n’avait pas voulu prendre le risque d’y inscrire quoi que ce soit qui pourrait mettre en péril son identité. Alors, elle espérait que cette boussole à ses couleurs, choisie par ses soins d’experte et d’amoureuse particulièrement soucieuse, ferait quand même passer tous les messages qu’elle essayait, un peu maladroitement sans doute, de lui communiquer. « T’es pas obligé de la monter sur ton costume, mais je suis prête à parier que tu ne trouveras pas plus fiable. » conclut-elle sur le ton de la plaisanterie, pour dissiper un peu sa gêne de timide bien cachée sous ses couches de bougonnerie. Rien que le meilleur, pour l’homme qu’elle aimait – et maintenant qu’il avait les clés de chez eux, un moyen symbolique de toujours en retrouver le chemin.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Date d'inscription : 08/03/2019
Face Identity : Scott Eastwood.
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyMar 1 Déc - 22:51


with you, i am home


Alcool et solitude, le cocktail Molotov parfait pour foutre en vrac les émotions. Tu comprends sa démarche. Elle fait mal, bien évidemment, mais tu la comprends. Après tout, n'as-tu pas fait exactement la même chose au cours de ces cinq ans ? Pas la tête à une relation durable, mais pas réfractaire au réconfort passager – le minimum syndical pour panser les plaies quand l'on est plus que bas que terre, il faut bien l'avouer. Rien de sérieux, juste quelques heures loin des bras de cette dépression étouffante. Harley Quinn, une ou deux conquêtes dont tu as oublié le nom, de brefs moments qui finalement ne t'ont pas apporté autant que tu l'espérais. Ce n'était pas assez. Ce n'était pas elle. Pendant tout ce temps elle est restée ancrée dans un coin de ta tête, un fantôme dont le visage refusait de s'effacer. Mais jamais tu ne l'as considérée comme un frein à ton avenir. Pas une seule fois tu ne lui en as voulu d'ainsi hanter ton esprit déjà tourmenté par le deuil. Et quelque part, elle nourrissait même un espoir bien enfoui au fond de toi. Et si, un jour, vous finissiez par vous retrouver ? Une éventualité plus séduisante avec plusieurs grammes dans le sang, quand les barrières tombaient et qu'il ne restait que la vérité exacerbée par la nuit et le whisky. Mais une éventualité quand même. Une lueur dans les tes ténèbres opaques. Elle a toujours été une évidence, Layla, même quand tu ignorais où elle était. Même quand elle était avec un autre que toi. « J'ai connu ça. » Un sourire timide pour accompagner cette forme d'approbation. Tu sais qu'elle ne te doit absolument rien, et ce qu'il n'y a jamais été question de fidélité entre vous – car après tout, malgré toutes les apparences, vous n'étiez pas un couple – mais t'as besoin de lui dire quand même. Qu'elle sache que tu acceptes l'existence de ceux qui se sont dressés sur le chemin de vos retrouvailles, bien heureusement en vain. Une démarche inverse serait diablement hypocrite. Vos souffrances se font miroir, et ensemble vous allez pouvoir les laisser définitivement derrière vous. Holden ne compte pas, aucune de tes amantes non plus, et malgré la difficulté de faire face à cette vérité qui fait mal,  tu préfères t'accrocher fermement à ce constat. Personne n'a tenu le rôle d'une quelconque menace entre vous. Personne, pas une seule fois. Et c'est ainsi que vous laissez cet intrus de côté, sous les promesses d'un après-midi plein de convictions amoureuses, dans une crique qui n'a aucune chance de rester chaste. « Mais non mon amour, t'es parfaite. » Oui bon, tu es un homme faible, pas foutu de la laisser croire le contraire de ce que tu penses – tout en sachant pertinemment qu'elle a parfaitement deviné tes intentions et tes pensées. Tant pis, jamais avare de compliments quand ça la concerne, ce n'est qu'un de plus pour aujourd'hui.

Sous cette avalanche d'affection qui chasse jusqu'à l'existence même d'Holden, tu te retiens d'en faire de même pour elle. Oui, c'est plus fort que toi cette envie de l'embrasser perpétuellement, un exercice qui est arrivé en haut de ta liste d'activités favorites, et ce qu'importe le lieu où vous vous trouvez. L'amour n'a ni règles ni lois. Pardon monsieur le glacier, mais comment t'es censé lui résister ? Sur le point de te remettre à ta place pour terminer et savourer tranquillement ton banana split, Layla te prend de court en sortant une surprise de sa poche. Quoi ? Quelque chose pour toi ? Le regard posé sur elle, puis ensuite sur le petit paquet que tu prends délicatement dans tes mains, tu te sens déjà touché en plein cœur par le geste, avant même d'en avoir découvert le contenu. Un anniversaire en retard que tu es plus qu'heureux de fêter aujourd'hui, et impatient comme un gosse, tu te presses d'ouvrir la petite boite, qui très vite, laisse apparaître une magnifique boussole. « Oh. Putain. » Réaction spontanée d'un homme qui n'a pas pour habitude de recevoir des cadeaux, et encore moins des aussi beaux et personnalisés. Pensé autant pour toi que pour ton alter-ego mercenaire, c'est là où elle tape très fort ta partenaire. Au-delà de la beauté de l'objet en lui-même, c'est les détails qui ont été apportés qui te laissent bouchée-bée, médusé et ému. Un boitier indestructible pour tes plus périlleuses missions, une visière pour le tireur d'élite que tu es, et une couleur rouge qui t'est propre. C'est très clairement ta boussole. « Elle est magnifique. T'as pensé à tout, c'est incroyable. » Et surtout à sa symbolique, pas vrai ? Une façon de toujours rentrer chez vous, qu'importe où tu te trouveras. Un message qu'elle veut te faire passer et que tu reçois cinq sur cinq. Aucune inquiétude à avoir, t'as toujours eu la détermination évidente de lui revenir, mais alors maintenant, t'as aucune excuse de te perdre sur le chemin du retour. Une boussole indique le nord, mais pour toi, c'est elle qu'elle indique. « Merci. C'est absolument parfait. Elle me quittera jamais, tu peux en être certaine. » Pour son aspect utilitaire, oui, mais surtout parce que c'est un présent qui vient d'elle. Tu prends encore quelques minutes pour détailler l'objet sous toutes les coutures, impressionné par le travail fourni et par toutes les idées de ta compagne. Tu te souviens d'un temps presque oublié où ta mère t'avait offert une montre. Précieuse montre que tu as porté toute ta vie et ce même quand elle ne marchait plus, qui repose désormais en paix au fond du coffre à souvenirs de Layla. Ce nouveau cadeau en est largement à la hauteur, et il a déjà tout autant de valeur à tes yeux. Une mère jadis, aujourd'hui une âme-soeur. Ton cœur s'est arrêté sur la montre, et maintenant tu as la boussole pour te ramener chaque jour à celle pour qui les aiguilles se sont stoppées. Sortant de ta contemplation, tu te redresses pour venir l'embrasser – encore – en guise de remerciements. « Je t'aime. » Quelle meilleure ponctuation ?

Tu sens bien qu'elle est gênée, l'intrépide pirate, mais qu'elle se rassure, elle aussi, en ce qui te concerne, a pour habitude de taper dans le mille. Un autre baiser déposé sur son front, puis cette fois tu te décides à retourner enfin t'assoir à ta place, la boussole trônant fièrement à côté de toi pour pouvoir continuer de la contempler tout en dégustant le restant de ta glace. Encore une journée chargée en émotions. Et ce n'est que le troisième jour. « Tu crois qu'elle est magique, et qu'elle peut me ramener chez nous, mais aussi m'y faire rester pour de bon ? » Loin de toi l'envie de casser l'ambiance, mais t'as pas pu empêcher tes pensées de vagabonder, et d'en venir à la conclusion que revenir c'était merveilleux, mais que ne pas partir c'était encore mieux. Elle comprendra ce que tu veux dire sans que tu n'aies besoin de mettre des mots sur la nature du problème. En l'occurence, la bombe que t'as dans la tête et qui t'oblige à chaque fois de la quitter pour risquer ta vie. Le biper que tu portes toujours sur toi n'as pas encore sonné, mais tu sais que ce n'est qu'une question de jours avant que Waller ne décide de t'appeler. Une épée de Damoclès à laquelle tu évites ordinairement de penser quand t'es avec elle, très peu désireux de laisser tes ennuis noircir votre magnifique ciel bleu, mais il faut que tu te rendes à l'évidences, t'as de moins en moins la force de repartir. Chaque heure qui passe rend le futur départ de plus en plus difficile. Parce que quand vous êtes ensemble, quand vous faites toutes ces choses et que vous planifiez vos futurs projets, t'en oublies que vous n'avez rien d'un couple normal. Et la redescente de ton petit nuage est brutale. Vous n'êtes pas libre de faire ce que vous voulez quand vous le voulez, et t'en peux plus. Tu redoutes cette putain de sonnerie plus que jamais, et tu sais que quand viendra le glas, ton cœur tombera en miettes. « Je pense pas réussir à faire ça encore longtemps... Te laisser. Compter chaque seconde qui me sépare  de toi. Espérer pouvoir revenir au plus vite. » Et ce, dans le meilleur des cas. Aucun de vous deux n'est dupe, mettre du temps à rentrer n'est en rien le pire qui puisse vous arriver. Après un profond soupire, t'attrapes la boussole pour la serrer fort entre tes doigts, objet précieux auquel tu t'accroches. Elle est déjà symbolique, mais t'aimerais y ajouter encore un aspect. Un autre espoir à graver sur la rosace. « Je vais m'en servir lors de chaque mission, lors de chaque contrat, et ensuite pour rentrer à la maison. Mais je te promets qu'un jour je l'utiliserai uniquement pour nos aventures au quatre coins du monde. En mer sur ton bateau, ou pour des escapades où l'on aura envie, mais plus jamais en guise de lanterne pour me ramener à toi. Parce que ce jour là, on aura plus aucune raison de se séparer. D'accord ? » C'est une promesse que toi tu lui fais, mais tu sais que t'auras besoin d'elle pour la tenir. Tu ne souhaites pas rentrer dans les détails de tout ça maintenant, mais si quelqu'un peut un jour te débarrasser de cette foutue bombe sans te faire sauter en même temps, c'est bien Layla Cook. La seule à qui tu serais prêt à confier ta vie. « Elle nous aidera à accomplir cet objectif. » C'est ton cadeau, mais t'es pas le seul à avoir besoin de quelque chose auquel te raccrocher, pas vrai ? Alors tu veux bien lui prêter quand elle le voudra. Puisque de toute façon, qu'est-ce que vous ne faites pas ensemble ? Et qu'est-ce que vous n'êtes pas prêts à faire pour encore plus ?
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Layla Cook


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Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyLun 7 Déc - 19:15


with you, i am home


Elle ne savait plus à quand remontait la dernière fois qu’elle avait offert quoi que ce soit à quelqu’un qui ne soit pas un de ses deux parents – et encore moins à quand remontait la dernière fois qu’elle avait tapé dans le mille. Alors, même en connaissant son partenaire par cœur, elle n’avait pas pu s’empêcher de douter, de retourner la chose dix-huit fois dans sa tête, de ne pas être pleinement satisfaite, perfectionniste qui trouvait toujours quelque chose de décevant dans presque toute situation qui se présentait à elle. Sauf avec lui. Même quand le reptile perfide du doute creusait son chemin sinueux dans sa poitrine, Floyd le balayait du revers de la main, et elle retint un soupir de soulagement face au sourire qui illumina le visage de son partenaire. Ouf. Mission accomplie. En partant du postulat que le faire sourire était devenu sa mission au quotidien, et elle ne pouvait penser à aucune mission qu’elle embrasserait avec plus de bonne volonté, ou qui compte plus que celle-ci. Alors elle sourit à son tour, découvrant avec une attention ravie la moindre de ses réactions, et le spectre d’émotions qui passa sur ses traits, comme une énième redécouverte dont elle savait déjà qu’elle ne se lasserait jamais. Et évidemment, il avait compris le message, la symbolique derrière ce cadeau peut-être un peu cliché, mais qui venait du cœur. Qui se souciait des clichés, quand pour eux, dans leur situation si particulière, la signification prenait des proportions de promesse, de serment inviolable auquel se raccrocher lorsque les nuages noirs danseront à nouveau au-dessus de leurs têtes ? « Moi aussi je t’aime. » répondit-elle en plissant le nez dans un sourire alors qu’il déposait un baiser sur son front – promis, ils s’en tiendraient là, pour les démonstrations d’affection excessives. Non pas que qui ce soit ne les regarde de travers, mais peut-être qu’ils s’étaient un peu laissés emporter. Elle se concentra sur son sorbet, bien déterminée à ne croiser le regard de personne à part celui de Floyd, le cœur battant peut-être un peu plus vite dans sa poitrine – à cause de la réussite de sa surprise, et à cause, aussi, de l’étrange plénitude que leur apportait ce qui constituait, finalement, l’un de leurs premiers vrais rendez-vous ensemble. Pas sur une autre Terre, pas en tant qu’amis-mais-un-peu-plus, et surtout, en terrain familier. Un nouveau pas pour ancrer ce nouveau quotidien dans leur réalité, pour se convaincre que c’était ça, leur vie, désormais. Que ce serait les absences, qui deviendraient des parenthèses, les conflits, qui deviendraient les exceptions à la règle, et pas l’inverse. Ils ne passeraient pas au deuxième plan, ils ne seraient pas une simple bouffée d’oxygène dans un quotidien difficile. Un rééquilibre nécessaire et vital, une redéfinition de leurs priorités et de celles qu’on essayait de leur imposer à travers une bombe dans la nuque de son partenaire. Ils avaient lutté pendant six ans, contre vents et marées, contre eux-mêmes, puis contre des fantômes, puis contre les autres. Aujourd’hui, leur vie à deux, c’était la vraie vie. Pas une chimère ou une récompense temporaire en attendant le prochain coup de glas.

Est-ce que c’était égoïste et déraisonnable d’essayer ainsi de redéfinir leur quotidien sous de meilleurs auspices ? Est-ce qu’ils se rendaient la vie plus difficile encore en essayant de vivre normalement alors que l’ombre de la Suicide Squad et d’Amanda Waller planait au-dessus de leurs têtes ? Dans ses meilleurs moments, Layla mettait toute son énergie à se convaincre que non, et à faire de son mieux pour en convaincre Floyd aussi – mais lorsqu’il avait cette expression sur le visage, lorsqu’il partageait avec elle ses doutes, son impatience, son découragement, face à ces forces qui les dépassaient, elle avait l’impression d’être cruelle, se demandait même si elle ne commettait pas une terrible erreur en lui promettant quelque chose qui était clairement hors de leur portée, et le resterait peut-être toujours. Dans un mouvement de révolte, son cœur se serra dans sa poitrine, écrasé par une bouffée de colère au goût de cendres comme l’éruption d’un volcan. C’était injuste, cette situation. Cette punition constante, alors qu’il avait déjà largement payé pour ses crimes – mais rien n’était jamais assez, pour les forces qui lui avaient mis des fers et le maintenaient écrasé sous leur botte. Rien ne serait jamais assez. Il continuerait à devoir partir, à risquer sa vie pour de parfaits hypocrites qui ne l’incluraient jamais dans leurs idéaux de liberté mensongers, à se voir agiter un peu de temps avec sa fille et un peu de temps avec elle comme carottes pour comportement exemplaire. La seule raison pour laquelle elle ne passait pas son temps à ruminer sur cette injustice douloureuse, c’était lui ; pour ne pas lui gâcher, et leur gâcher, ce temps qu’ils réussissaient à se trouver ensemble, quand ils le pouvaient, quand Amanda Waller et les Brainiacs de ce monde oubliaient un instant leur existence. Elle non plus, elle ne savait pas combien de temps elle supporterait cette situation. Et son silence, elle ne le déployait que pour faire écho aux inquiétudes de Floyd – que pouvait-elle dire de plus, quand il exprimait si bien leurs craintes à tous les deux ? Leurs craintes, et leurs espoirs, cristallisés dans une boussole, et une promesse sans doute largement démesurée par rapport à leurs véritables moyens. Mais depuis quand faisaient-ils dans la demi-mesure, tous les deux ? Ils avaient survécu à une guerre. N’avaient pas cessé de penser l’un à l’autre pendant cinq ans de silence assourdissant. Avaient survécu à une invasion, des possessions, une autre guerre, la Suicide Squad. Jamais ils n’auraient dû avoir la moindre chance, mais sitôt qu’ils avaient eu l’ombre d’une possibilité de s’en sortir, ils s’y étaient accrochés avec l’énergie du désespoir pour ne lâcher qu’une fois revenus dans les bras de l’autre. Alors pourquoi ne se la feraient-ils pas, cette promesse ? Qu’avait-elle de plus insurmontable que tout ce qu’ils avaient déjà traversé ?

Layla tendit la main à travers la table pour venir la poser sur celle de Floyd, scellant d’un geste leur promesse qui avait tout d’un pari délirant et suicidaire. Qu’importe. Jamais ils n’auraient pu s’attendre à sagement patienter pour la clémence d’autrui – jamais ils n’en auraient eu la patience ni la naïveté. S’ils la voulaient, leur liberté, ils n’auraient pas d’autre choix que de l’arracher par la force. Et quel soulagement de le dire enfin à voix haute, au lieu de garder cette envie honteusement étouffée dans un recoin de leur tête pour retarder l’inévitable réalisation de la folie que tout ça représentait. « Evidemment qu’un jour on y arrivera. » répondit-elle, en serrant fort à son tour. « C’est avec toi que je veux passer le restant de mes jours, Floyd. Pas avec ta boss. Pas avec ce que tu as dans la nuque. Si on a le moindre avenir ensemble, ce sera sans eux, que ça leur plaise ou non. » Bien sûr qu’elle savait ce pour quoi elle avait signé, en acceptant de donner une chance à leur histoire – à son histoire avec un soldat déchu, avec un tueur à gages recherché, avec Deadshot, et avec tous les bagages qui allaient avec. Mais avoir des bagages et des boulets aux pieds, ça ne voulait pas dire qu’ils étaient immuables. Ca ne voulait pas dire qu’ils ne pouvaient pas s’en débarrasser. Ca ne voulait pas dire qu’un jour, Floyd pourrait à nouveau vivre sans s’inquiéter de voir le monde disparaître autour de lui d’une seule détonation. « Je me fiche de combien de temps ça nous prendra, mais tes jours sous ses ordres sont comptés. » Un compte à rebours s’était enclenché le jour où il lui avait confié la montre de sa mère. C’était inévitable. Soit ils parviendraient à s’extirper de cette situation impossible ensemble, soit ils chuteraient tous les deux en essayant – mais cette épreuve titanesque, ils la relèveraient comme toutes les autres, main dans la main. Tant pis si elle devait sacrifier l’autre moitié de son âme. Tant pis si elle devait renoncer à tout le reste en prenant parti contre les forces les plus secrètes du gouvernement avec un tueur. Son avenir était une pente glissante depuis trop longtemps : quelle meilleure raison d’accepter l’inévitable chute que pour un amour aussi dément que leurs plans suicidaires ? « On trouvera une solution. Ensemble. D’accord ? On y réfléchira tous les deux, et on trouvera quelque chose, même si ça doit prendre des semaines, des mois, des années. Tu n’auras pas à faire ça tout seul. Juste à serrer les dents en attendant qu’on sache ce qu’on a à faire. » Comme en Afghanistan. Comme cette première fois où ils s’étaient vraiment serrés les coudes, où le mot partenaire était enfin devenu plus qu’une obligation assignée par leurs supérieurs. S’ils avaient la moindre chance de tenir cette promesse, alors ils soulèveraient toutes les montagnes du monde pour y parvenir. Tant pis si cette fois, ils devaient endosser le rôle des méchants de l’histoire. Ca ne l’empêcherait pas d’esquisser un sourire en s’autorisant, pendant un instant, à envisager ce quotidien sans chaînes ni épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. « On reprend du service, partenaire. » Pour le meilleur et pour le pire. Ou pour le pire, pour enfin décrocher le meilleur.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Face Identity : Scott Eastwood.
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: with you, i am home (floyd)   with you, i am home (floyd) EmptyJeu 17 Déc - 23:17


with you, i am home


Tu sais qu'elle n'a jamais été très bavarde ta partenaire, et tu te remémores aujourd'hui avec amusement ce temps où tu cherchais à attirer son attention à coup de petites provocations. Mais ce silence qui suit l'expression de ta lassitude quant à cet impératif de toujours devoir repartir, tu le comprends parfaitement. En parler c'est comme rendre le problème encore plus réel. Et le sentir encore plus réel est bien la dernière chose dont vous avez envie aujourd'hui. Toi aussi tu fais de ton mieux pour ne pas laisser Waller s'accaparer la moindre place entre vous, mais parfois, quand vient l'heure de partir alors que tu ne voudrais jamais la quitter, c'est compliqué en plus d'être terriblement douloureux. Bien sûr qu'elle n'a pas assez de pouvoir pour ternir vos nouveaux souvenirs écrits ensemble, et bien sûr qu'elle ne restera pas plus de quelques secondes dans ton esprit, mais tu sais que cette évocation aura suffit à dresser un voile sur votre tranquillité retrouvée.  Un voile éphémère qui se dissipera comme celui d'Holden, parce que malgré tout, votre force est d'aller de l'avant quoi qu'il arrive. De ne jamais laisser qui que ce soit troubler ce quotidien que vous avez largement mérité. Bordel, vous avez lutté contre toutes sortes de démons pour en arriver là. T'es resté à l'agonie pendant cinq ans avant de pouvoir recommencer à respirer normalement, sans sentir cette pointe acérer s'enfoncer dans ta poitrine à chaque fois que t'avais le malheur de te réveiller. Du matin au soir, inlassablement, cette terrible douleur à rendre fou. D'avoir perdu Eddie, d'avoir perdu Zoe, d'avoir perdu Layla. Il est malheureusement trop tard pour récupérer ton fils, mais ta fille et ta partenaire, tu jures devant tous les dieux de cet univers que plus jamais on ne te les prendra. Et c'est précisément pour cette raison que malgré la beauté de la boussole et le très bon goût de ta glace, c'est sur elle que tu préfères poser ton regard. Comme tu le fais souvent, à te perdre dans la contemplation de cette femme qui t'aura échappé trop longtemps, cœur emprisonné avec ton accord, incapable d'oublier ses traits, la chaleur et la préciosité de son sourire, et son regard tantôt triste tantôt emprunt d'un regain d'espoir. Chaque seconde avec elle est une seconde qui te servira de moteur quand viendra l'heure de te battre à nouveau pour ta vie. Pendant cinq ans son image t'a apporté autant de bien que de mal, mais maintenant il n'est plus que source de détermination infaillible. Il n'y a pas de limite à l'amour que tu ressens pour elle, et pour la première fois depuis que tu t'es transformé en esclave, tu sais que tu réussiras à briser tes chaines. Qu'est-ce qui pourrait t'empêcher de passer toute ta vie avec cette fille ? Absolument rien. Plus maintenant.

Et qu'est-ce que ça fait du bien de l'entendre dire ce qui est pourtant une évidence. Finir le restant de vos jours ensemble, il n'y a rien que tu désires plus au monde. Attendri par la confession, tu serres un peu plus les doigts de ta compagne. « Je crois que ça ne sera pas encore assez. » Tu lui souris, amoureux transi qui aurait aimé avoir toute une éternité avec sa partenaire. Mais vous vous contenterez de ce que vous aurez, et ce sera déjà merveilleux. D'autant plus maintenant que ce nouveau cap est franchi. Quel chemin parcouru depuis le désert, où tu rapprochais ton lit du sien certains soirs pour flirter plus étroitement avec une limite que vous n'avez jamais franchie pour autant. De longues discussions nocturnes, des mains entrelacées quand tout allait mal, rien de plus que deux soldats qui cherchaient à trouver une stabilité dans un paysage qui ne cessait de s'effondrer sous leurs pieds. Une frustration accumulée, des sentiments étouffés, qui enfin peuvent s'exprimer librement et sans aucune honte. Elle t'a demandé il y a peu si tu réalisais ce qui était en train de vous arriver, et non, catégoriquement non. Après tant d'épreuves, tant de crevasses sur le chemin, il va te falloir encore un peu temps avant de pleinement avoir conscience de la chance que tu as. De réaliser que c'est bien elle à tes côtés quand tu te réveilles le matin, et ses lèvres que tu embrasses quand tu t'endors le soir. Celle qui aura chamboulé ton existence, pour le pire et le meilleur, et aujourd'hui uniquement pour le meilleur. Si ce coup de téléphone fatidique reste une plaie à vif, tu la sens cicatriser à mesure que votre temps passé ensemble s'allonge. Bientôt, de ce souvenir douloureux, il ne restera plus qu'un simple mauvais départ sur une longue ligne de course parfaite. « Que Waller aille se faire foutre. Qu'Holden aille se faire foutre. Qu'ils aillent tous se faire foutre. » Tous ceux qui tenteront – vainement – de s’immiscer entre vous, en gros. Si ta partenaire est convaincue que vous sortirez de ce dernier champ de bataille, alors tu la crois sur parole. Avec autant de confiance aveugle que quand elle devait désamorcer une bombe sur votre chemin. « Notre dernière mission. Bientôt on en aura définitivement terminé avec la guerre. » Après, vous aurez bien mérité votre retraite de soldat. Ton temps au sein de la Suicide Squad est compté, vous arriverez à arracher à ce gouvernement ta liberté, et vous pourrez envisager votre avenir avec beaucoup plus de sérénité. Sans plus aucune ombre, sans plus aucun fantôme. Elle et toi, complètements seuls, pour la première fois depuis presque sept ans.

Glaces terminées, vous avez retrouvé l'extérieur pour pouvoir vous adonner à des élans d'affection sans plus aucune crainte des regards – bien que vous ne vous en souciez pas beaucoup plus à l'intérieur. Une nouvelle journée qui s'est inscrite sur les pages de votre histoire, ponctuée d'un millier de papillons dans le ventre et de longs regards aussi subtiles qu'un loup tout droit sorti de Tex Avery. Vous vous êtes bien évidemment rendus dans cette fameuse crique, et elle a relevé le challenge haut la main, Layla. Sans aucune surprise. En revanche, ce qui l'a été, c'est cette sensation inédite quand votre union s'est prolongée dans l'océan. Des frissons plus forts, une communion plus intense, un plaisir décuplé. Un mystère que vous avez cherché à résoudre sur le chemin du retour – toujours main dans la main, bien entendu – et que vous avez attribué sans doute possible à ses nouvelles capacités liées au Clear. Qui aurait cru que pourriez tirer un tel avantage de sa seconde nature ? Et d'un commun accord, la décision de retenter très vite l'expérience a été prise. La journée aura été merveilleuse, belle, légère. Comme toujours quand tu es avec elle. Et c'est heureux que tu t'es endormi, sourire aux lèvres, malgré ta promesse de te lever tôt le lendemain matin pour aller courir avec elle. Ce fut une nuit sans cauchemar. Une nuit paisible à sentir sa peau contre la tienne, à laisser tes doigts s'égarer dans ses cheveux hirsutes, et à chercher des endroits de son corps accessibles à tes lèvres. Il y a longtemps que tu n'as plus été visité par les hantises de ton passé, véritablement apaisé par la présence de ta partenaire à tes côtés. Et quand bien même ils reviendraient de temps à autre, tu n'es plus seul pour les affronter, alors il n'y a rien que tu pourrais craindre. Un jour, peut-être, tu lui diras qu'à chaque appel sur ton téléphone tu espérais secrètement et ardemment entendre sa voix au bout du fil. Que parfois, même souvent, il t'arrivait de l'apercevoir dans la foule, et de poursuivre son fantôme qui finalement n'était qu'un leurre. Et que régulièrement, très régulièrement, en fermant tes yeux imbibés d'alcool, tu t'imaginais une autre vie avec elle, où, dans cette vie là, tu ne la laissais pas partir loin de toi. Un jour, peut-être. Ou jamais. Car quelle importance, maintenant qu'elle est là ? Maintenant que chaque rouage de ton existence s'est mis à refonctionner normalement. Plus de fissures dans le miroir, juste une porte vers un encore plus bel espoir. Celui d'être libre de l'aimer sans avoir à la quitter.

rp terminé

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