Clark Kent alias Superman, Son of Krypton.

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.I) Héritier de la Maison EL.  

 

Avant de parler de Superman, il faut comprendre l’ensemble de l’héritage kryptonien qui a conditionné toute son action. La noble et ancienne Maison El fait partie de la caste dirigeante de la planète krypton. Cette dynastie de scientifiques, d’explorateurs et de chercheurs était l’une des plus respectée sur Krypton. Jore-El I, le grand père de Kal-El, fut le premier Kryptonien à voyager sur terre et à expérimenter l’exposition au soleil jaune. Il tint un journal très complet et documenté sur les habitudes des divers peuples de la Terre. Il transmit cette somme de données à son fis, Jor-El II, lui aussi grand scientifique et ingénieur.  

 

Jor-El s’enticha d’une de ses collègues, Lara Lor-Van, et la demanda en mariage quelques mois après l’avoir courtisé. La civilisation kryptonienne, particulièrement avancée, valorisait les scientifiques comme la catégorie gouvernante de la population, les plus renommés et efficaces d’entre eux siégeaient au Conseil Scientifique de Krypton, qui disposait de vastes pouvoirs pour conduire les affaires de la planète. Ce conseil siégeait à Kandor, principale ville et capitale kryptonienne. Cette mégapole technologique était un véritable joyau de science, de culture, d’art et de vie. Elle attira par sa puissance, son rayonnement et sa vitalité, la convoitise de Brainiac I, un super-ordinateur d’origine coluenne ayant vrillé de sa programmation initiale. Celui-ci entreprenait de parcourir l’univers en capturant des villes qu’il réduisait à une taille minuscule pour les encapsuler. C’est le sort tragique que du subir la ville de Kandor. Krypton se retrouva décapitée de son instance dirigeante et tout était à reconstruire.  

 

Peu de temps après ce cataclysme, Jor-El découvrit l’existence de la zone fantôme, et commença avec son épouse des recherches pour y accéder à volonté. Il fallut quelques années de recherche pour créer un dispositif capable d’ouvrir et fermer des portes vers la zone fantôme. Ce fut une révolution pour le système carcéral kryptonien qui fit de cette zone sa prison. Jor-El accéda au Conseil Scientifique de Krypton, et sa vie familiale se vit comblée par la naissance de son fils, Kal-El. Les nouveaux travaux géologiques de Jor-El mirent en exergue des phénomènes magnétiques et sismiques très inquiétants quant à l’état du noyau de la planète. Il ne révéla rien tout de suite, ni à sa femme, ni au Conseil, il voulait être sûr de son diagnostic. Il lui fallait aller carotter au plus profond du manteau de Krypton pour avoir le cœur net sur le destin de son monde. Ce fut sans appel : Krypton était vouée à s’autodétruire. Toutes ses tentatives pour trouver une solution viable à l’évacuation de Krypton furent des échecs, et au final, Jor-El ne parvint qu’à sauver son fils de la fin d’une civilisation qui marqua l’histoire de l’univers comme l’une des plus avancée. Krypton n’était plus, mais la maison El survivait.  

 

II) Adopté par la Terre.  

 

Kal-El s’écrase dans le champ de maïs de petits fermiers du Kansas, Jonathan et Martha Kent. Ils recueillent l’enfant, Martha désire le garder et s’y attache rapidement tandis que le premier réflexe de Jonathan est de penser au fait que l’enfant peut avoir une famille qui le cherche. Ils finissent par adopter définitivement le petit Kal-El, qu’ils renomment Clark.  

 

Dotés d’un sens moral très fort, les Kent vont éduquer leur fils adoptif dans des idées de droiture, de justice et de bienveillance vis à vis de la société. Jonathan Kent insista sur le fait qu’il faut travailler dur et mettre ses capacités au service du bien commun et prendre soin de sa communauté. Martha Kent, lui enseigna la charité, la compassion et la mansuétude. Ensemble, ils apprirent à ce garçon si particulier des principes forts, un bon sens paysan redoutable et l’intégrité, ils lui apprirent aussi la façon de vivre terrienne. Très rapidement, il fallut scolariser le garçonnet, qui se révéla un très bon camarade et un très bon élève. Il participe, il est curieux, et chez lui très vite la notion de vérité, d’esprit critique et d’enthousiasme se fait jour. Les Etats-Unis le fascinent par la notion de liberté, par l’idée que chacun forge son destin, par la volonté de contrôler les abus des puissants et que le peuple doit décider de son destin.  

 

Il est imprégné de l’idée qu’il n’est qu’un hôte que la Terre accueille, qu’il se doit donc de vivre comme un humain au maximum, ce qui s’avère particulièrement compliqué dès lors que ses pouvoirs se révèlent et s’affirment dans son adolescence. Cette partie de son existence révèle toute la complexité du personnage que deviendra par la suite Clark Kent. Investi de pouvoirs surhumains, il se sent une responsabilité vis à vis de ce pays qui lui a donné une famille, une maison, et, finalement, une vie. Dans le même temps Clark prend conscience de la complexité des relations humaines, il reste discret et se fait peu d’amis, le premier étant un jeune homme du nom de Pete Ross et il tombe amoureux en secret de la jeune et jolie Lana Lang. Cette passion secrète et distante l’a marqué pour de nombreuses raisons, d’abord parce qu’à cette époque, Clark maîtrisait encore mal ses pouvoirs, il faisait son apprentissage, et pour lui, le monde entier semblait en sucre. Sa super force, atout indéniable dans les travaux agricoles qu’il assurait pour aider son père, devient très vite une plaie au quotidien, combien de verres brisés ? Combien de poignés de porte détruites ? Rapidement, c’est la peur qui domine Clark, et si dans un mouvement brusque il blessait quelqu’un ? S’il blessait son père ? sa mère ? ou, s’il donnait suite à son inclination pour la jeune Lana, s’il la blessait aussi ?  

 

Ce fut Jonathan Kent, le père, qui décida de prendre Clark avec lui, pour une longue marche à travers la forêt voisine. Ils campèrent comme père et fils, et autour du feu, Jonathan Kent tranquillisa son fils, et lui enseigna que la peur conduit très souvent au destin tragique que l’on veut éviter. Qu’il était normal de la ressentir, mais qu’il ne fallait pas la laisser dominer, car la peur était un sentiment empêchant de vivre sa vie et de l’accomplir à son plein potentiel. Clark prit confiance en lui, et parvint à surmonter sa peur adolescente. Il maîtrisa ses pouvoirs et trouva le courage d’inviter Lana à sortir, elle fut son premier amour.  

 

Le temps des épreuves n’était pourtant pas terminé pour le jeune Kent, à peine deux ans après cette entrevue décisive où tout semblait se résoudre, Jonathan Kent, le père indispensable, perdit la vie après une crise cardiaque. Clark sombra dans une réelle dépression. Il ne put retenir ses larmes lors de l’enterrement, et ne parut plus ne public pendant plusieurs semaines. Il ne voyait que sa mère et Lana, refusait de sortir, et suivait ses classes depuis sa maison. Il termina malgré tout son lycée, mais la mort de son père le rendait mélancolique, amer, parfois résigné. Il prenait conscience qu’il n’avait plus en ce monde de mentor capable de le guider et de l’aider à traverser des épreuves qu’il pensait insurmontable. Son histoire d’amour avec Lana Lang n’y survécut pas. Il la quitta, douloureusement. Il fit aussi un au revoir à sa mère. S’il partait officiellement en année sabbatique, il avait en réalité décidé de reconnecter avec son héritage kryptonien, et récupéra les connaissances kryptoniennes à sa disposition pour fonder la Forteresse de la Solitude qui devait lui servir de refuge, de sanctuaire et de bibliothèque ou entreposer les connaissances qu’il amasserait. Il découvrit à cette occasion le journal de son grand-père sur la terre, et la conscience sauvegardée de son père dans une intelligence artificielle. De là, il entama un voyage initiatique avec cet ersatz de père qu’on lui offrait, il apprit les coutumes de Krypton, l’histoire de son peuple d’origine, et de nombreux autres mystères de l’univers.  

 

 

 

 

III) Les débuts du héros.  

 

Revenu à Smallville après cette longue absence, il retrouva sa mère adoptive. Ce fut chaleureux et Clark senti pour la première fois depuis la mort de son père, qu’il pouvait recouvrer un semblant de vie normale. Il décida donc de s’inscrire à l’Université, avec l’intention de devenir journaliste. Ces études furent l’occasion pour lui de découvrir de nombreux auteurs, notamment parmi les Pères Fondateurs de la Révolutions Américaine et particulièrement Thomas Jefferson. Il trouve dans ses lectures fondamentales l’écho des principes que lui ont transmis ses parents et se renforce dans sa croyance que ses pouvoirs sont bien au-delà d’un don, ils constituent une prédestination et un devoir : celui d’aider comme il le peut l’humanité. Il entreprend donc sa croisade contre le crime et, comme tous les débutants, il commence par des petits criminels, petit voyous, maris violents, il se rend compte que ses pouvoirs lui permettent de s’en prendre à de plus gros poissons. Il commence alors une action en solitaire à l’échelle de Métropolis. Personne ne comprend qui est ce jeune homme à l’identité secrète qui semble invulnérable aux balles, capable de voler, et d’étaler un homme d’une pichenette. Sa notoriété grandit et il défraie la chronique. Il entre à cette époque au Daily Planet comme journaliste.  

 

Il se rend rapidement compte que cette célébrité doit être exploitée afin de faire le bien, et d’aider ses idéaux de justice et de liberté à progresser. Il entre dans une grande réflexion, et se fait tailler son fameux costume dans les matériau kryptoniens qui l’entouraient étant enfant. Il ne choisit pas pour l’instant de pseudonyme et ne se révèle pas, continuant d’œuvrer anonymement. La force des choses le contraindra à se révéler en 2012. Le Général Zod, et quelques kryptoniens, cette race que tout le monde croyait tarie dans l’univers, attaquent la terre. Déchiré par l’idée d’avoir à combattre ses congénères, les derniers survivants de son monde et de sa civilisation, il se résigne à son devoir et entre dans un combat dantesque contre Zod et ses sbires, qu’il remporte. Il choisit alors pour emblème le « S » de la maison El, qui symbolise l’espoir, et prend le nom de Superman. Il devient très rapidement la coqueluche non seulement des Etats-Unis mais d’une bonne partie du monde, et mène des actions humanitaires ou de soutien dans de nombreux pays et avec l’aval de l’ONU. Il devient un symbole, comme il le désirait, et comme sa ignée le prédestinait, d’espoir pour le monde. Pourtant, nombreux sont ceux qui estiment qu’un être avec les pouvoirs de Superman représente un danger constant. Clark lui-même est un homme tourmenté par sa puissance, il doit sans cesse se battre contre ses instincts et contre la facilité de les utiliser pour régler les problèmes rapidement, et ainsi s’ériger en juge des consciences. Beaucoup prennent Superman pour un « boyscout » rien n’est plus faux, le boyscout est la carapace sous laquelle il ensevelit ses pulsions et qu’il verrouille grâce à une forte croyance dans ses idéaux. Il résiste sans cesse à la tentation et c’est pour cela qu’il est si intransigeant sur les questions morales : s’il défaille, s’il se laisse aller à la complaisance ou à la paresse, les conséquences pour le monde seraient à la mesure de sa puissance : incalculable à l’échelle humaine.  

 

IV) La Ligue de Justice  

 

Alors que la vie suivait son cours normal, le 3 décembre 2015, tout a basculé. Clark Kent faisait ses courses de noël lorsque tout a commencé. Une invasion venue d’ailleurs. Les innombrables légions de paradémons du tyran galactique Darkseid envahissaient la terre. Superman repoussa les premières vague d’assaut à Métropolis, mais face à une invasion d’une telle ampleur, avec à sa tête l’un des êtres les plus dangereux, retors et puissant de la galaxie, il ne pouvait assurer seul la victoire. Il fallait donc rassembler tous ceux qui étaient susceptibles d’apporter leurs forces à la résistance contre l’ennemi maléfique. C’est à cette occasion que Superman fit la connaissance de Batman qui était en tout point l’opposé du kryptonien : cynique, acerbe et privilégiant l’efficacité sur la morale. Il découvrit néanmoins en Batman un stratège prodigieux, conférant au génie. Clark ne se considérait pas comme un imbécile, mais Batman le stupéfiait par la netteté de ses décisions et de ses analyses tactiques ou stratégiques. Il développa à l’égard de la chauve-souris une forme de méfiance et de respect. Il manquait pourtant un troisième larron, ou plutôt une troisième larronne, pour former l’ossature de la contre-attaque envers Darkseid. Wonder-Woman prit le rôle et combattit à leurs côtés. C’est elle qui enseigna à Superman que sa surpuissance ne le dispensait pas, au contraire, d’apprendre à se battre correctement, surtout face à un adversaire tel que Darkseid qui l’égalait au moins en puissance brute, mais possédait derrière lui des millénaires d’existence guerrière.  

 

Le Kryptonien, plutôt humble, prit son avis en compte, et à trois, ils firent le pacte de repousser Darkseid en recrutant tous les héros prêts à se battre pour la cause. Il y en eu quatre de plus. Ce véritable commando parvint à infliger une défaite au tyran qui s’en retourna sur Apokolips. Après cette éclatante victoire, les sept combattants décidèrent de prolonger leur alliance en créant une équipe de super-héros afin de faire face aux menaces les plus dangereuses, aussi bien terrestres qu’extra-terrestres. Superman, Batman et Wonder-Woman formèrent la Trinité, qui dirigeait de fait l’organisation. Kal-El ne manqua pas à sa parole, et s’entraîna avec Wonder-Woman, qui ne se lassait pas de l’étaler dès lors qu’il n’utilisait que sa super-force. Chacun trouvait son rôle dans l’organisation. Superman faisait office de chef philosophique et moral et définissait les grandes lignes ainsi que le code d’honneur de l’organisation, ce qui entraînait de sérieuses joutes verbales avec Batman.

Batman, lui, faisait office de stratège attitré avec le support précieux de J’onn alias Martian Manhunter, quant à Wonder-Woman, elle assurait un certain équilibre entre les deux caractères opposés, têtus, obtus et typiquement masculins de ses deux collègues.

Le monde des héros s’organisait et se structurait, certains membres de la Ligue préparant d’ores et déjà l’avenir  en supervisant les Teens Titans et l’équipe “junior” de la Ligue, la Young Justice; des tâches dans lesquelles Superman veillait à s’impliquer le plus possible afin de diffuser un bon état d’esprit chez les futurs recrues de la Ligue. Il connaissait chacun de leurs noms, chacun de leurs problèmes et n’hésitait pas leur consacrer du temps si ceux-ci avaient besoin de lui. Beaucoup d’entre eux étaient des adolescents, acolytes de membres à part entière de la Ligue, d’autres encore, des méta-humain parfois seuls et confus face à leurs pouvoirs.

L’assassinat du Président Duncan posa avec prégnance la question du statut des héros et des méta dans la société, nombreux étaient ceux qui n’avaient pas intérêt à permettre aussi bien aux uns qu’aux autres à pouvoir vivre leur vie tranquillement. Aussi bien aux Etats-Unis, ou la peur légitime de voir un de ces individus dotés de puissants pouvoirs se retourner contre eux, que dans le monde ou bien des régimes corrompus et dictatoriaux ne pouvaient admettre une force qui puisse intervenir dans leur pays. Le Président Moore remplaça donc la politique accomodante de son prédécesseur par un recensement des héros. Superman futalors partagé entre son légalisme et ses principes appris auprès de ses parents et le constat clair et simple que le système était en train de violer la liberté qu’il devait pourtant chérir et défendre. Il finit par trancher et refusa de se faire enregistrer, ayant pour argument qu’un système conçu pour défendre la liberté ne peut pas priver les individus de ladite liberté sans se mettre lui-même hors la loi. Il se considèra comme un citoyen comme les autres et ainsi estimait que ces principes de rescencement allaient contre les valeurs fondamentales établies par les Pères Fondateurs.



V) Le temps des crises.



Ces petits débats n’eurent malheureusement pas le temps de trouver une issue. Venus d’un autre univers, une anti-Ligue des Justiciers composés de leurs alter-égo, le Syndicat du Crime, frappa par surprise. Superman affronta son miroir et prit conscience de ce qu’il pourrait devenir si jamais il basculait dans le camp adverse. Vaincu, l’Ange de Métropolis fut capturé par l’ennemi. La Ligue se trouvait défaite, et le mal règnait. Les chefs d’Etat se soumirent ou moururent. Il faudra, pour vaincre cette terrifiante menace, une grande alliance aussi bien des bons que des moins bons, voire même des très mauvais. Une bataille sanglante s’engagea, telle qu’on en avait guère vue depuis la guerre contre Darkseid. La victoire fut remportée, mais Superman anticipa que cette victoire ne demeurait en réalité qu’une trêve dans les problèmes. Voir ainsi ce que des héros pourraient engendrer s’il venait à passer dans le mauvais camp alimenta la campagne anti-héros qui reprit de plus belle. La défaite idéologique se consacra par l’élection du pire ennemi de Superman à la Présidence des Etats-Unis: Lex Luthor.

Le Président Luthor instaura de nouveau un régime de contrôle auquel Superman refusa de s'enregistrer à titre personnel, sans cependant entrer dans une action violente. Il utilisa alors son identité secrète, Clark Kent, pour critiquer sévèrement la politique entreprise par celui-ci, ce qui lui valut quelques ennuis avec son rédacteur en chef.

Un malheur n’arrivant jamais seul, Deathstroke décima les Teen Titans, ce qui entraîna Bart Allen dans un acte de désespoir: celui de modifier l’histoire. Cette action inconsidérée failli entraîner la fin de l’humanité dont le salut ne fut pas fait par Superman, mais par cette force étrange qu’était la magie. L’ordre semblait revenir, si ce n’est que Lex Luthor dirige toujours les Etats-Unis.

Deux périls s’ajoutèrent alors aux problèmes de la Ligue, d’abord, les mauvaises relations entre les gens du sol et les Atlantes permirent l’émergence d’un groupe terroriste bien décidé à faire éclater une guerre entre la terre et la mer. L’homme d’acier fut obligé, plusieurs fois, à jouer les diplomates, mais l’affaire était perdue d’avance. Superman garda de cette période de lutte contre le Déluge un profond sentiment de frustration face à l’incapacité politique de la Ligue de parvenir à des objectifs concrets.

Le second, s’ajoutant au premier, était la libération d’une magie puissante et ancienne qui faisait croître dans le cœur de tout être le pêché capital qui l’habitait. Superman vit alors dans son âme grandir le pire de tous: l’orgueil, cet orgueil kryptonien refoulé qui restait toujours là, tapis dans l’ombre, gonflé de pouvoirs conférés par le soleil jaune et qui pourraient faire penser à Superman lui-même qu’il s'élevait au rang de Dieu vivant. Durant ce laps de temps, il fera preuve d’une terrible arrogance, et mettra même en danger la vie de certains de ses coéquipiers par trop de fierté et d’assurance, oubliant que tout le monde n’arrêtait pas les balles avec ses mains.  

Lex Luthor ayant surement plus que tout autre cédé à son mauvais penchant, il fut destitué de la Présidence, ce qui constituait la seule bonne nouvelle de la période aux yeux d’un Superman ensorcelé qui commençait à mépriser l’humanité. La situation se sauva grâce à Captain Marvel. Clark gardera de cette période un profond traumatisme tant il estimait avoir échoué, il songea un moment se retirer de la Ligue de Justice, mais son optimisme naturel reprit le dessus après quelques jours de doute passés dans la forteresse de la solitude.

Ces épreuves terribles ont certes affecté son moral mais certainement pas son idéalisme. Il continue encore et toujours son combat pour l’humanité, plus conscient que jamais des bêtes noires qui dorment en lui, et dont c’est sa destinée que de les surmonter, les dompter et finalement, les vaincre. .

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