Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
Wanting a partner, ended with a friend × ft. Leonard Snart
"I admit it's exciting, parts of me kinda like it But before I lead you on Tell me, what's your motive? ♪"
(Novembre 2020)
Rasant les murs, se terrant dans l’ombre, à l'affût, vous évitiez les petites escouades disséminées dans Central City. Les policiers étaient aussi à votre recherche, alertés pour un vol mais en réalité servant uniquement de chiens pisteurs. Malgré tout, vous étiez parvenus à gagner la fameuse planque du cambrioleur avant le petit matin. TU avais suivi Leonard dans la petite ruelle et tu avais descendu à sa suite l’escalier étroit pour t’engouffrer dans la piaule sans fenêtre adjacente à la maison de ville.
Leonard referma derrière vous et tu t’adossais à la petite porte pour reprendre ton souffle dans l’obscurité. Il alluma la lumière et tes yeux s’acclimatèrent à l’environnement. T’observais l’endroit avec calme mais intérêt.
Et donc… tu es sûr qu’on ne nous trouvera pas ici ? Tu relevais la tête vers Leonard, réalisant que tu ne faisais peut-être pas les choses dans l’ordre. Désolée… que tu ne puisses pas rentrer chez toi, à cause de moi. Tu soupirais en déposant ton petit katana sur la table, et tu t’asseyait soulagée de prendre un minimum de repos. Et désolée que tu n’ai pas pu récupérer l’argent, je prendrais mes responsabilités pour ça aussi.
Tu te frictionnais les bras : la nuit avait été fraîche et ce n’est pas avec ta robe foutue que tu avais résisté à la température extérieure. Un petit ricanement s’empara de toi puis tu grognais, te rendant compte de la merde dans laquelle tu étais, et de celle dans laquelle tu avais fichu Leonard :
T’as sans doute envie de me foutre un pain, je l’aurais mérité.
Tes yeux s’aventurèrent à déceler sur le visage de ton partenaire une émotion, quelle qu’elle soit mais tu ne pu rien y déchiffrer. T’aurais bien usé de ton pouvoir pour passer quelque chose de plus confortable mais t’avais pas vraiment la force de maintenir une tenue complète ce soir. Tu serrais les dents en repensant à ce que vous vous étiez dit :
Je t’avais déjà presque tout dit avant la mission. Les scientifiques, les enfants… tu te souviens ? T’avais pas besoin qu’il te réponde, voyant bien qu’il s’attendait à plus de détails, ceux qui pourraient expliquer cette soirée plus qu’agitée et ce retournement de situation. Tu levais tes yeux clairs au ciel avant de les planter dans les siens :
Je peux vraiment te faire confiance ? te posais-tu la question à voix haute. Je n’aurais pas l’air stupide, après m’être faite berner comme une bleue ?
Il y eut un court silence que tu évinçais d’un geste de main, histoire de repousser cette discussion bien trop à chaud. Il faut vraiment que j’aille me laver, j’ai de l’essence pleins les genoux. On doit aussi manger quelque chose, ajoutais-tu en faisant le tour du petit appart, t’enlevais une à une tes chaussures avant de te diriger vers la salle de bain. Je veux bien un t-shirt aussi, exigeais-tu avant de couper court à toutes questions en t’enfermant dans la salle de bain, exténuée. Tu fis au plus vite, préparée à l’éventualité de devoir changer d’endroit d’un instant à l’autre, mais une fois devant le miroir tu fis une pause. Tu changeais d’apparence une fois, deux fois, trois fois, mais pas assez longtemps pour que ça puisse être utile. Le choc t’avais retourné le cerveau, et même après cette douche brûlante tu ne te sentais pas délassée. Tu ne savais pas quoi penser de tout ça, ni de Leonard. Il n’avait rien fait jusqu’ici pour te trahir, mais ton chauffeur qui avait été incorruptible toutes ces années avait fini par te vendre. La colère te poussa presque à donner un coup de poing dans la vitre mais tu te retins. Il était différent, et le test de l'arme abandonnée sur la table serait pour l'heure la preuve ultime que tu avais foi en lui.
Snart, appelais-tu. T’avais remis d’instinct cette distance entre vous. Tu te séchais les cheveux en lui parlant à travers la porte :
« On quittera la ville que si on est obligé de le faire. Pour l'instant, on va surtout voir s'il y a quelque chose à grailler dans le frigo. »
Pendant que sa partenaire était à la douche, Leo avait fait le tour des lieux pour vérifier que tout était en ordre. Certes, il y avait maintenant pas mal de temps qu'il n'était pas venu ici, mais il espérait quand même ne pas avoir trop de ré-aménagement à faire. Il commença par le frigo, constatant avec un sourire non dissimulé qu'il restait des trucs à faire cuire ou réchauffer ; rien d'extraordinaire, mais ça suffirait amplement ! Il sortit donc deux burgelés, avant de les poser sur la table de cuisine.
Il se dirigea ensuite vers la chambre, plutôt maigre : un lit occupait presque tout l'espace, et il y avait une étagère avec quelques vêtements. Il prit un jean, un t-shirt propre, un sweat à capuche usé, et les emmena devant la porte de la salle de bains. Il toqua doucement.
« Je te pose des affaires sèches devant la porte, je vais aller faire le tour pour vérifier que personne ne nous a suivis. »
Il alla ensuite sous son lit, tirant la malle qui s'y trouvait. A l'intérieur, il y avait un flingue, des munitions – il prit donc les deux sur lui – quelques centaines de dollars en liquide – qu'il récupéra aussi – et les fourra dans ses poches. Son cryo-gun le trahirait de trop s'ils devaient s'échapper, et il préférait se dire que, quitte à avoir l'air d'un gangster, autant ne pas avoir Flash sur le dos.
Les affrontements avec ce dernier lui manquaient, sur l'instant. Au moins, avec l'homme le plus rapide du monde, c'était simple : marche ou crève. Pas de zone grise sans savoir qui étaient les ennemis.
« Je sors. J'ai sorti des trucs à faire réchauffer pour manger. »
La porte claqua, et il partit dans la nuit fraîche.
Putain, mais quelle merde. Maintenant qu'il était seul pour réfléchir, il s'alluma une clope tout en déambulant sous la lumière d'un lampadaire. Le quartier était calme, silencieux, la nuit presque glaciale étant la seule réponse face au cambrioleur seul dans l'obscurité. Combien de fois avait-il vécu ce genre de situations ? Il aurait tendance à dire aucune, car il ne se souvenait pas avoir été obligé de fuir une embuscade pendant une fuite. C'était original, et c'eut été presque comique si l'urgence de la situation ne l'avait pas poussé à devoir remettre en question son engagement.
Il était loyal, ça oui. Mais cette femme avait des ennemis au bras long, et sa réputation ne le sauverait pas à tous les coups. Pire encore, il finirait sans doute par laisser sa peau dans un caniveau anonyme si ça continuait. Ses pensées revenaient à sa partenaire sans arrêt, avec toujours la même question : que faire, maintenant ? Rester ici et attendre que quelqu'un vienne les chercher, l'abattre puis fuir ? Contre-attaquer ? Abandonner Belladonna à ses détracteurs et finir par regretter d'avoir trahi la confiance de quelqu'un ?
Nan, rien de tout ça.
Malheureusement, fuir la ville serait peut-être bientôt la seule vraie bonne idée de tout ce merdier. Leonard continua de faire le tour du pâtée de maisons, et n'ayant rien vu, il retourna vers la planque. Si quelqu'un les avait suivis, soit ils avaient réussi à le semer, soit il était habilement caché en attendant son heure.
« Tu vas mieux ? » s'enquit-il en rentrant.
Jane Restlove
super villain
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• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
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Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
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Tu récupérais les vêtements avant de les enfiler, t’entendis Leonard te prévenir avant de fermer la porte, et tu passais le sweat-shirt avant de sortir de la salle de bain. Le haut sentait la lessive et le tabac. Tu n’avais jamais encore porté les habits de quelqu’un d’autre et tu pris la pose en passant devant le miroir. Ces ridicules petites blagues à toi-même, elles te permettaient de rester calme d’ordinaire mais pour ce soir t’avais bien peur que ça ne suffise pas. T’avais boutonné le jean à travers un des passants pour la ceinture -une vieille astuce- mais il restait un peu large. Même usés, ils te réchauffèrent et t’attrapais la serviette de bain pour te l’enrouler autour de la tête avant de fourrer le petit plat dans le micro-ondes. T’avais besoin de te tenir occupée : Claustrophobe pour des raisons évidentes, te retrouver seule dans un espace clos inconnu n’avait jamais été ta situation préférée. A choisir, t’aurais opté pour la scène avec le trencher tout droit sorti de l’océan. T’allumais la télévision, histoire de voir s'il y avait quoi que ce soit vous mentionnant dans le journal et tu te calais dans le canapé avec ton assiette.
Toujours avoir du bruit, toujours avoir l’esprit occupé oui, mais occupé par quoi ? La cavale ne serait pas une première pour toi, mais tu n’avais jamais embarqué personne sur ton chemin, ni n’avait jamais dépendu de qui que ce soit en retour. Affamée, t’engloutis le réchauffé plein de glucides en deux temps-trois mouvements, puis tu cherchais un peu partout. Un peu plus tard, t’avais enfin mis la main sur son paquet de clopes et t’en allumais une. Tu jetais un œil à la chambre avant de t’y aventurer mais tu n’allais pas plus loin.
Putain, mais quelle merde, lâchais-tu -presque au même moment que Leonard sans le savoir- avant de t’asseoir de nouveau dans le canapé, croisant puis décroisant les jambes, tapotant la cigarette dans le cendrier, te débarrassant du sweat ayant trop chaud, puis le remettant ayant froid. Tu n’étais pas stressée, tu étais en ébullition. Tu dénouais la serviette de ta tête pour essorer proprement tes cheveux et tu l’accrochais pour qu'elle sèche, puis Leonard passa la porte.
Oui, merci beaucoup, expirais-tu la fumée goudronnée. Tu retournais t’asseoir pour ne plus bouger, calmée de ne plus être seule. Oh tu es sorti avec ton costume ? remarquais-tu. Enfin bref. Pour l’instant y a pas eu de flash info, ajoutais-tu en désignant la TV du menton. C'était plutôt évident qu'ils n'alerteraient pas les médias : ce serait une véritable chasse à l'homme dont l'issue ne devait pas être ébruitée.
Il y a quelque chose que tu ne comprenais pas : comment avaient-ils fait pour te retrouver, alors qu’avec l’aide d’Ahmed dans les Glades vous aviez tout effacé te concernant ? Tout simple : Le Peuple n'avait plus rien, que dalle. C'était comme si tu n'avais jamais existé sur leurs radars. Tu supposais que ça avait dû énerver tes anciens geôliers, boostés dans leur élan de te rayer une bonne fois pour toute de leur liste de problèmes. Seulement là bas, dans la rue, il n'avait jamais été question de te tuer. C'était pour ça que ça avait été facile de les descendre. T'avais le pressentiment qu'il ne fallait pas que l'on t'abîme, jolie poupée métamorphe qui pourrait encore servir. Ce code sur le coffre, il avait juste confirmé ce que tu avais deviné depuis des années : tu étais le trophée de quelqu'un. Les scientifiques avaient pourtant été poussés à bout, et s'ils ne te capturaient pas, un moment ou l'autre ils t'abattraient. Parce que tu avais déjà tué trop des leurs, et que t'avais dangereusement remonté leur piste depuis tout ce temps. Les réflexions s’estompèrent tandis que tu observais patiemment le blond :
Je ne savais pas si tu reviendrais. Tu rectifiais : Je me suis dis que me laisser-là aurait pu être un bon compromis pour toi.
T’écrasais la cigarette dans la coupelle, tu n’avais pas voulu fumer longtemps pour ne pas incommoder l’appartement sans fenêtres. Tu repris, sérieuse, un minimum agacée : Avant notre mission, chez toi, j’avais dis “si jamais c’est la merde, tu te barres”. Tes sourcils se déridèrent pour te laisser finalement sourire subtilement : Mais merci. Tu rabattis tes cheveux humides en arrière, déjà ils se remirent à boucler et frisotter. Tu lui devais beaucoup, à commencer par quelques explications. Au point où tu en étais :
Je m’appelle Jane au fait. Jane Restlove. Et à partir de maintenant, je répondrai à tes questions. Ça te va ?
Leo s'arrêta un instant, le temps de déboutonner le haut de son costume plus qu'il ne l'était déjà. Il allait falloir brûler tous ces vêtements, au cas où, même si c'était un peu dommage de devoir se priver d'un truc bien cher. Ou alors, il gardait les tenues, et il les revendait un jour prochain. Il avait le temps d'y réfléchir, mais de toute façon, pour le moment, il était simplement surpris d'entendre la jeune femme se livrer autant.
C'était pas habituel, et il devinait bien qu'elle était encore passablement secouée.
« Pas de soucis, Jane. Mais si tu permets, je vais moi aussi aller prendre une douche. Ça nous laissera le temps, à tous les deux, de réfléchir à ce qu'on veut faire par la suite. Car j'ai bien peur qu'au final, ouais, quitter la ville pendant un petit temps soit la seule chose intéressante et intelligente à faire. Quitte à avoir du bordel, autant que ce soit loin de là où on vit. »
Il alla dans la chambre récupérer des vêtements propres pour lui. Puis il se dirigea vers la salle de bains.
« A de suite. »
Il s'enferma dans la salle de bains, avant de se regarder dans le miroir. Il avait l'air fatigué, ça c'était normal, mais il remarqua surtout son visage strié de petites marques de sueur, de cendres, de sang, de coupures et d'une ou deux contusions. Il avait pris cher, comme certains disaient, et l'adrénaline avait complètement fini de retomber. Il se sentait toujours vivant, mais terriblement épuisé. Quoiqu'ils fassent, se dit-il, ils le feraient pas cette nuit.
Il enleva ses vêtements et prit une douche chaude, brûlante même, afin de se nettoyer et de s'assurer qu'il essayait bien de se noyer désespérément. Car oui, là, avec l'eau qui coulait sur son visage, dans ses cheveux, sur son dos et son torse, il n'avait qu'une envie : rester là toute la nuit et pouvoir profiter d'un repos bien mérité. Mais de un, il n'avait pas les moyens de payer autant de consommation, de deux, il voulait éviter de laisser Belladonna... Jane... toute seule, et de trois, bah il fallait pas tout court.
Se noyer avait un côté désespérément définitif et fataliste.
Il sortit de la douche, puis de la salle de bains, une trentaine de minutes plus tard. Plus frais, plus alerte, et surtout plus propre, il terminait de passer un t-shirt quand il revint dans la cuisine. C'était à son tour de faire chauffer de quoi manger.
« T'as réfléchi ? »
Il mit le burger surgelé au micro-onde.
« Moi ouais. »
Il mit la bouffe à chauffer pour cinq minutes. Puis, croisant les bras et s'appuyant contre le meuble, il se tourna vers sa partenaire. La jeune femme, avec sa peau noire, ses cheveux bruns et son petit nez, était plutôt mignonne en fait. Quand on excluait son sabre delamortquitue qui pouvait tout découper.
« Si on quitte la ville, faut choisir la destination avec soin. On aura pas le même climat, ni la même clientèle, ni les mêmes flics, selon là où on va. Et donc, pas les mêmes emmerdes, ni les mêmes poursuivants. Ou plutôt, ils engageront pas les mêmes personnes. Et ils enverront pas les mêmes non plus. »
Ouais, Jane était cool, canon aussi, et elle avait l'air tout à fait normale avec ce sweat. Beaucoup moins exotique qu'avec sa robe. Mais elle devait avoir énervé pas mal de gens pour s'attirer autant d'emmerdes.
Jane Restlove
super villain
Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
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• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
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Le vrombissement de l’eau chaude qui s’écoule eût le don de t’apaiser un peu. Réfléchir, c’était tout ce qu’il te restait à faire, et tu essayais de visualiser la marche à suivre pour la prochaine étape. Il était sûr que vous dormiriez quelques heures avant de prendre la route. Tu allais certainement opter pour une apparence d’homme étant donné que c’était à l’opposé de ce qu’ils chercheraient : deux hommes. Mais, pour aller où ? Il te semblait bien avoir vu une vieille carte de route froissée en cherchant les clopes, plus tôt. Tu te levais donc avant de la dénicher, puis tu attrapais un stylo qui fonctionnait approximativement dans le tiroir du meuble. Enfin, tu t’allongeais ventre contre le canapé, face à l’appartement. La carte, tu la dépliait devant toi avant d’agiter le stylo au dessus et de griffonner soigneusement sur le bas. Le temps passa avant que tu n’entende finalement ton partenaire de galère ouvrir la porte de la salle de bain. Alors que tu levais tes yeux clairs en sa direction, la buée s’enroulait autour de lui et il enfila son t-shirt. Tu ne répondis pas tout de suite, laissant le micro-ondes vrombir à son tour :
J’ai commencé à répertorier les villes où j’ai des pied-à-terre. Dans un autre contexte, j’aurais bien choisit au hasard, plaisantais-tu, mais il faut qu’on se mette d’accord sur les avantages et les inconvénients t’as sans doute raison.
Tu réprimais un baillement. Le calme retombé commençait à t’assomer. Tu rangeais une mèche bouclée derrière ton oreille avant de désigner les villes sur la carte en les entourant légèrement au stylo :
Là, là et là… Ce sont les grandes villes : Denver, Las Vegas et Chicago. J’y suis souvent pour mon...travail. T’esquivais le sujet pour l’instant. Et ici, tu pointais les villes suivantes en suivant la trajectoire des yeux. Ce sont les endroits où habitent des potes qui pourraient nous aider. Tu levais l’index pour interrompre un éventuel commentaire de la part de Leonard :
Non, non, du genre qui ne sont pas achetables, ni influençables. La torture ne leur arracherai pas un mot.
T’avais évidemment en tête les anciens du cirque, les freaks qui t’avaient aidé à y mettre le feu, et que tu avais épaulés dans leur fuite. D’autres expériences comme toi, devenus tes yeux et tes oreilles, complices de tes crimes, voir alibis au cas où ça aurait été nécessaire. Ils en voulaient autant à vos poursuivants que toi, et seraient les plus à-même de vous aider à les fuir. Tous étaient basés -comme désigné sur le plan à l’instant- à Salt Lake City, Smallville, Shreveport et au dessus de Washington, en plein dans les réserves indiennes. T’appuyais ton menton sur ton poignet avant de soupirer :
Les métropoles et les agglos ont l’avantage d’avoir tout ce qu’il faut pour disparaître, en plus elles sont sympas dans le genre prison dorée. Et puis les studios sont poussiéreux mais dispo, ça de moins à penser. Les petites villes peuvent être pratiques mais les nouveaux arrivants ça se remarque trop rapidement.
Enfin tu regardais ton partenaire. Croiser son regard mi-absent, mi-absorbé te fis tiquer, et tu lui lançais une œillade intriguée :
Quoi ? Tu passais la main sur tes lèvres avant de jeter un œil au sweatshirt. "Est-ce que j’ai de la sauce quelque part ?" T’avais bien remarqué quelque chose, mais tu ne parvenais pas à mettre la main dessus. Tout ce que tu espérais c’était qu’il n’était pas en train de reconsidérer cette fuite, ou toi. Cette apparente détente ne t’empêchait pas d’être sur tes gardes, mais tu refusait d’être trahie deux fois dans la même soirée.
Tu tâchais de laisser filer en te redressant :
Enfin bref, qu’est-ce que tu en penses ? Tu as un plan de secours ?
Le son du micro-onde indiqua à Leo qu'il allait pouvoir manger, enfin. Sa nourriture surgelée désormais brûlante dans une main, et une bière dans l'autre, il vint s'asseoir sur la table basse pour se placer à côté de sa partenaire. Il engouffra, en une bouchée, la moitié du burger dans sa bouche, avant de mâcher tranquillement en écoutant la jeune femme. Il la fixa un instant avant de répondre ; il ne voulait pas lui couper la parole alors que ses propres pensées convergeaient vers au moins une conclusion similaire.
Puis, il était un peu absorbé par la tâche de sauce qu'il y avait sur le sweat de Jane. Au niveau de son nombril.
« J'avoue que mes idées étaient pas tout à fait les mêmes. J'ai des contacts à Los Angeles, à Houston, à Miami, et à la Havane. Me dorer la pilule au soleil des Caraïbes me tenterait bien.... »
Il engouffra le reste de son repas.
« Mais ça serait compliqué. Les aéroports, c'est sûr qu'ils vont les surveiller. Donc on va devoir aller à pieds, en vélo, en transport en commun, ou en caisse. Et c'est pour ça que ton idée de Chicago me plaît. »
Il ouvrit sa bière, et en prit une gorgée. L'alcool âcre lui brûla légèrement la gorge alors qu'il grimaçait devant le goût infâme de la boisson. Il en prenait une parce qu'il avait besoin d'autre chose que de l'eau, dans son organisme. Pas parce que c'était bon.
« Chicago, c'est une ville où on peut facilement se planquer. La criminalité y est presque aussi importante qu'à Gotham, et j'me souviens pas y avoir croisé Batman donc... on est safe de ce côté-là. J'ai un ami qui a un appartement plutôt agréable en ville, et il le loue à ceux qui peuvent le payer, ou lui rendre service, quand on a besoin d'une planque. Ça correspond à ce qu'on cherche : un abri pour étudier nos options. Et franchement, Jane, je sais pas toi, mais moi je préfère me planquer dans un endroit cool. En plus, ça va être Noël, et ils ont des trucs cool là-bas pour ça. »
Il fit une pause. Son regard parcourut le visage de la jeune femme, avant de s'attarder encore une seconde sur la tâche de sauce.
« Et surtout, si jamais on a besoin d'argent, mon pote pourra nous trouver du boulot. Donc comme c'est une idée qu'on a tous les deux, je vote pour Chicago. Maintenant... »
Nouvelle gorgée, avant de se lever pour fouiller dans d'autres papiers. Il sortit une brochure plus petite, qui était une carte de Central City et des transports locaux. Il la posa sur l'autre.
« Maintenant, regardons ce qu'on peut faire. Je conseille d'éviter l'avion, et peut-être le train aussi. On peut louer... ou voler... une voiture, mais si tu préfères le bus, ça peut se faire aussi. Après, on est des criminels, mais si jamais rien ne te va, on peut quand même utiliser un vélo ou y aller à pieds. Par contre, je garantie pas de rester en forme à marcher dans le froid sur plusieurs centaines de kilomètres. »
Il eut un léger rire, un ricanement futile.
« T'as une tâche de sauce, là. »
Il la pointa du doigt, sans la toucher. Il avait comme dans l'idée que toucher Jane sans son consentement était dangereux. Une très belle femme, mais pas commode.
Jane Restlove
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• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
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Noël… C’est pensive que tu te figurais cette atmosphère de fête que tu ne comprenais pas vraiment. Aussi loin que tu te souvienne, tu n’avais jamais fêté Noël. De ta vie libre, tu avais toujours fait un show ce jour là, et il y avait toujours eut beaucoup de spectateurs. Les âmes solitaires, les non-croyants, les adultes célibataires… il y avait de tous temps des personnes qui ne la célébraient pas en famille, cette fête, ou alors pas de façon ordinaire. Mais si ça faisait envie à Snart, soit. Tu l’avais entraîné dans tes emmerdes après tout. Est-ce qu’il avait des plans à la base ? Tu n’arrivais qu’à te l’imaginer dans son petit appartement, le soir du réveillon. Mais peut-être avais-tu tord. Le rire masculin te fit sortir de ta réflexion et c’est en haussant un sourcil que tu l’écoutais :
Ah mince, fis-tu en suivant le geste de Snart des yeux. Tu t’extirpais du canapé pour te lever et rejoindre l’évier, tu continuais à rebondir sur ce qu’il disait :
Et il est fiable ? Le gars de Chicago ? Tu te penchais pour tourner la poignée du robinet. C’est sûr qu’un grand appart ce sera mieux que mon studio, mais je refuse de bosser pour lui : dans mon domaine j’aurais de quoi gagner mon pain sans son aide. Tu tentais de te pencher sur la vasque pour rincer la tâche, sans grand succès. Dos à lui tu continuais d’argumenter : franchement je ne trouve pas qu’on ait une tête à prendre le bus. Dommage qu’on ait pas ma caisse sous la main, mais… on ne va quand même pas en voler une, si ? Tu commençais à t’énerver et t’attrapais le vieux sweat pour l’enlever. Sans doute que cette nudité partielle aurait pu gêner ton partenaire, tu continuais donc de faire face à l’évier. Un top simple se dessina sur ta peau nue pour t'habiller, tandis que tu t’appliquais à frotter le tissu.
Tant qu’on ne se fait pas prendre, ok, mais est-ce que la plaque ne sera pas pistée ? Je n’ai jamais fait ce genre de truc. T’examinais le pull en raillant : Oh je pensais que tu étais immunisé contre le froid.T’en fais pas, c’est moi qui conduirait et y aura le chauffage dans l’auto. Tu renfilais le haut débarrassé de tâche avant d’aller prendre une bière aussi, marchant pieds nus sur le carrelage frais avec une petite grimace. Tu tendis la bouteille pour trinquer avec Leonard, le verre tintant à peine :
Bon eh bien… à notre road trip, à Chicago, Leonard. Tu t'asseyais pour siroter la boisson. Si on prend une voiture autant en prendre une grande qui va supporter la route, et confortable. Une Jeep peut-être ? Tu repris la carte Central City pour l’examiner t’avais pas la moindre idée d’où vous pourriez trouver ça. Tu changeais de sujet, interpellée : Il fait faire quel genre de travail, le proprio de l’appart, là-bas ? T’enlevais tes boucles d’oreilles pour les poser sur la table. Tu as parlé de services… Tu savais qu’il ne serait pas forcément agréable de voir son pote critiqué, mais tu te sentais obligée de demander. T’avais pris Leonard comme partenaire de casse aussi parce qu’il traînait dans toutes sortes de magouille, et ça avait éveillé ta curiosité. De toute façon tu avais besoin de parler pour ne pas sombrer. Penser que la bière pouvait t’y aider avait été une erreur, presque comme à chaque fois que tu faisais ce genre de choix. Mais ce serait certainement la dernière fois que tu touchais à de l’alcool avant un moment, histoire de ne pas tout faire foirer dans votre fuite.
Cold haussa les épaules d'un air maussade, avant de bailler ostensiblement. La fatigue commençait à sérieusement lui peser, il le sentait dans ses muscles. Mais pas question d'aller au lit tant que sa partenaire et lui n'auraient pas établi un plan correct, qui tienne la route... et ça sans jeu de mot.
« Il est fiable, mais tu commences à me connaître : je fais jamais 100% confiance à quelqu'un. S'il pose problème, il subira un bon retour de bâton, comme il le sait très bien. »
Il termina sa bière, puis la jeta dans la poubelle.
« Mais c'est un gars sur qui j'ai pu compter, la dernière fois que j'y suis allé. Il travaille comme prêteur sur gages, et il a tout un business et tout un réseau de crimes dans son dos. C'est un opportuniste, mais sérieux et conscient que les décisions irréfléchies, comme trahir un engagement, ça finit toujours par se payer cher. On devrait pas avoir de problèmes. Il propose généralement des cambriolages, des vols, des filatures, des règlements de compte, mais rarement des assassinats. Un mort, ça soulève trop de questions. »
Se grattant le bas du visage, Leo bailla de nouveau. Cette fois, il pensa à mettre la main devant sa bouche.
« Mais du coup, prendre un véhicule sera nécessaire. On a de la chance, on est dans un quartier plutôt sympa pour ça : plein de voitures confortables, pas trop voyantes, pas trop chères, ni trop pourries. Vive la banlieue de Central City ! Je sais que tu es pas trop chaude pour voler un bien comme ça, mais... »
Il eut un sourire d'excuse.
« Je suis un cambrioleur, et je sais d'expérience que si on essaye de jouer réglo au maximum, on va se faire défoncer. Et vu qu'ils nous cherchent sans aucun doute, il vaut mieux éviter d'aller tenter le diable en récupérant un véhicule qui t'appartient : ils le surveillent sans doute, à défaut de l'avoir trouvé. On a environ sept heures de route jusqu'à Chicago, donc la moindre voiture avec de quoi mettre de la musique suffit. Hors de question de passer le temps sans son. »
Troisième bâillement.
« Si tu as d'autres remarques, c'est le moment. On a l'air lus ou moins d'accord sur la marche à suivre, donc on va voir ce qu'on peut faire dès demain matin. Une nuit de sommeil, même courte, nous fera du bien. Je te laisserai le lit, je prendrai le canapé. Si tu es réveillée avant moi, hésite pas à te servir pour manger et boire. »
Il l'observa, guettant sa réaction. Il avait volontairement voulu mettre un peu de distance entre eux en lui donnant la chambre, séparée du salon, pour dormir. De plus, il préférait lui laisser la possibilité d'être seule avec ses pensées pour le reste de la nuit. Ils avaient franchi quelques étapes de confiance, mais ils sortaient tout juste d'une opération plus ou moins foirée, et il serait largement mieux pour tous les deux s'ils faisaient une pause. De plus, Leonard voulait la tester un peu, voir ce qu'elle ferait au matin, comment elle réagirait, et surtout, vérifier qu'elle n'en profiterait pas pour l'abandonner.
Car ça, il l'aurait mauvaise.
Puis eh, on laisse pas une belle femme comme ça dormir dans le canapé pourrave.
Jane Restlove
super villain
Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
Wanting a partner, ended with a friend × ft. Leonard Snart
"I admit it's exciting, parts of me kinda like it But before I lead you on Tell me, what's your motive? ♪"
Tu t’exécutais donc, Jane Restlove. T’acquiesçais avant de finir la bière de te relever élégamment avant d’envoyer la bouteille à la poubelle aussi, fatiguée. Malgré tout, tu attrapais ton sabre qui traînait, angoissée de dormir dans un espace réduit inconnu. Ton arme avait toujours sût te rassurer, alors tu passais par la salle de bain pour la nettoyer, puis en traversant le couloir tu jetais un maigre sourire à l’homme qui allait demeurer ton compagnon de route pour lors. Tu lui dis merci, et bonne nuit avant de te faufiler dans la chambre et de refermer doucement derrière toi. T’enlevais ton jean pour rester en sweat-shirt et sous-vêtement. Il faudrait penser à s’arrêter pour t’acheter deux-trois fringues avant la route, mais tu décidais qu’il était trop tard pour commencer à faire des listes mentales et tu t’allongeais sur le lit qui grinça sous ton poids.
Gorge serrée en essayant de te faire aux murs, au plafond inconnu, aux odeurs légères, aux bruits, tu te redressais finalement pour entrouvrir la porte. De toute façon, avoir la vue sur une possibilité de fuite était plus rassurant que le manque d’intimité n’était gênant. Leonard était un gentleman. Puis s’il tentait vraiment quelque chose, ton cher sabre restait à proximité. Tu tâchais d’oublier ta claustrophobie et tu fermais les yeux. Avant même que tu ne puisse angoisser tu t’endormis, éreintée.
***
Tu refermais la porte d’entrée sans bruit en t’engouffrant dans l’appartement. T’avais pris l’apparence d’un passant bedonnant pour aller faire des courses d’appoint dans les alentours. Tu t’excuserais plus tard auprès de Leonard pour les quelques billets pris dans sa veste. Tu te glissais dans la cuisine pour poser les quelques provisions, préparais du café puis tu fis cuire des œufs et du bacon. T’avais pu fumer une cigarette à l’extérieur, tu étais reposée et t’avais acheté un pull et un pantalon avant de négocier une veste en jean. T’avais aussi voulu acheter des chaussures mais avait dû endosser une silhouette féminine pour ne pas éveiller les soupçons de la vendeuse. La paire de tennis était simple et sans artifice mais tu pourrais la garder longtemps, de toute façon, ça et des chaussettes, c’était tout ce que tu avais pu t’offrir avec l’argent restant.
Tu fredonnais très bas en poivrant les œufs et t’attrapais une assiette pour servir. Des mèches rebelles s’échappaient de ton chignon hâtif tandis que tu relevais la tête vers Leonard :
Hey, vous. Tu dissimulais un rire, consciente que c’était tout sauf ce que ça paraissait être. Toi en train de lui faire un petit dej', si on t’avait dit ça une poignée de jours en arrière, t’aurais tranché la main de quelqu’un. Mais c’était pour la bonne cause, autant se mettre en bonne condition avant d’aller voler une bagnole et tailler la route.
Je suis allée faire un tour, tu l’arrêtais en levant la main. J’étais déguisée, t’inquiète. Tu posais les assiettes sur la petite table avant de servir le café. T’avais, pour ta part, une brique de jus de fruits. Soigneusement, t'en dépliais les oreilles en carton avant de planter la paille et de siroter la boisson, enfantine:
J’ai trouvé une compilation aux fripes, on pourrait l’écouter dans la caisse, si y a un lecteur.
Tu n’avais pas trop d’espoir mais il y avait là quelques titres que t’affectionnais. Tu croiserais donc les doigts pour une voiture discrète, confortable, avec un lecteur CD. Facile, non ?
Nuit de merde, car canapé de merde. Le manque d'isolation flagrant des lieux avait joué, et il en ressortait que Leo était frigorifié quand il se réveilla. Jane, elle, avait été faire des courses et du repérage, et le cambrioleur pouvait certainement s'estimer heureux qu'elle ne l'ait pas abandonné en plein milieu de la nuit. Bon, il l'aurait sans doute entendu faire, mais il ne souffla mot, ne fit aucun commentaire sur la jeune femme, pas plus qu'il ne fit un geste pour montrer qu'il avait un million de fois regretté d'avoir été galant.
Ouais, clairement, s'il avait pu revenir en arrière, il aurait dit que non, merci, mais c'était son lit.
Il prit la tasse de café dans ses mains, poussant un soupir et se passant une main sur le visage.
« Okay. C'est cool. Je... »
Il bailla ostensiblement, une main grossièrement placée devant sa bouche pour tenter de paraître un peu plus poli.
« J'espère que tu as bien dormi, car on va attaquer une longue journée. »
Il prit une des assiettes et commença de manger, conscient qu'avaler un bon repas serait peut-être la seule chose intelligente qu'il ferait avant d'arriver à destination. Chicago était loin, et il avait comme le pressentiment qu'il allait faire un très long et très silencieux somme dans la voiture. Si Jane insistait pour conduire, il lui laisserait volontiers le volant.
Il scruta le visage de sa partenaire avant de reprendre la parole. Elle avait l'air d'avoir dormi correctement, ou alors elle pouvait dissimuler aussi la fatigue sur ses traits. C'était loin d'être impossible, remarque, vu comment elle pouvait passer de femme à homme sans sourciller. C'était assez impressionnant.
Et vachement intimidant.
Il renonça finalement à parler, examinant la compile qu'avait trouvé la belle black. Il y avait quelques titres sympathiques, dessus, même si certains lui arrachèrent une grimace de dégoût. Franchement, qui écoutait encore du Justin Bieber aujourd'hui ?
« Je dois avoir deux-trois trucs, attends. Bouge pas. »
Leonard se leva, fouillant dans une étagère poussiéreuse pour retrouver un ou deux Cds qui traînaient. Il en trouva un, un cd qu'il avait plusieurs années auparavant quand il avait du filer en cavale vers la côte ouest. Il s'était mis de nombreux titres de rock et styles dérivés dessus. Il tendit l'objet ô combien sentimental à Jane.
« Regarde s'il y a des trucs qui te plaisent sur ça aussi. Quitte à avoir de la musique, autant en avoir qui plaise à tout le monde, sinon le voyage va être très, très long. J'aime pas forcer la main des gens pour la musique. Oh, et désolé, mais la règle du « le conducteur choisit la musique » ne s'applique pas, vu que ça sera pas notre voiture. »
Il dévora le reste de son assiette et termina son café, avant de se lever pour s'étirer. Son dos craqua, son t-shirt se soulevant pour laisser apercevoir son estomac avant que finalement, il ne se rassoit en se grattant le visage. Flemme de se raser, ce matin, clairement. Il se passerait un coup de flotte sur la tronche, et basta.
« Dis... cette capacité à changer d'apparence. Tu peux faire quoi, exactement ? »
Jane Restlove
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• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
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Car depuis longtemps seule, te préoccuper d’autrui n’était pas instinctif. Parfois tu te disais juste qu’il ne résidait pas dans ton ADN de clé qui te permettrait de comprendre l’autre. Tu étais une artiste, que l’on venait admirer de différentes manières de surcroît. Tout ce que tu savais interpréter étaient les désirs des gens. Leurs émotions n’étaient pas toutes faciles à lire et n’étaient certainement pas ton domaine d’expertise. Ton savoir vivre en disait beaucoup sur cette inadaptabilité qui régissait ton quotidien. En même temps, tu étais traitée comme une diva la plupart du temps, ce qui n’aidait pas. Cela t’avais transformée en une femme incisive qui ne reculait jamais. Tu ne demandais pas : tu exigeais, tu ne brillais pas : tu irradiais, tu n’avais pas la mainmise : tu maîtrisais, tu ne t'intéressais : pas tu te passionnais, et enfin, tu n’attendais pas pour prendre. C’était tout ou rien, immédiatement ou jamais.
Du coup, la fatigue de Leonard ne t’atteignit pas. Tu la remarquais à peine et c’est plutôt sa mine ennuyée qui te fit grimacer :
Oh ça va, c’était gratuit alors je l’ai pris.
Et puis il y avait tout, forcément de quoi vous plaire à vous, sans nul doute aux antipodes. Le disque poussiéreux qui’il te tendit te fit dodeliner de la tête, l’objet étant la confirmation instantanée que la route pourrait éventuellement se ponctuer de disputes. T’imaginais ce que ça aurait été si vous aviez pris ta voiture, restée à StarCity. La clé USB qui tournait en boucle était régulièrement alimentée par de nouveaux morceaux, même si c’était avant tout un outil de travail. La compilation des chansons qui te serviraient en show regroupait des sons électriques, sulfureux et rythmés, de quoi penser aux chorégraphies qui suivraient sur la route. De quoi, aussi, changer le ton et l’ambiance d’un habitacle et déraper, ce qui te confortait dans l’idée que c’était bien mieux ainsi. Tu mangeais aussi, accoudée au comptoir. Ta fourchette se suspendit dans le vide alors que tu relevais la tête vers Snart:
Hm, ça t’intrigue ? Le sourire grinçant que t’arborais n’était pas plus rassurant que ça. T'as peur que j’utilise ton identité pour mes méfaits à venir, c’est ça ?
Tu sirotais la briquette de jus d’orange avant de te redresser et te métamorphoser. Du blond de ses cheveux jusqu’aux vêtements froissés en passant par la barbe naissante, tu photocopiait ton partenaire de route avant de finir ton bacon. Les autres interprétaient toujours ton pouvoir de deux façons : soit ses possibilités effrayaient, au moins autant que la probabilité de ne jamais savoir laquelle était ta véritable apparence ; soit elle faisait germer des pensées plus...douces. Nous n’allons pas nous le cacher, Jane Restlove : Tu étais un genre de machine à exécuter tous les fantasmes visuels.
Oh j’y pense, continuais-tu comme si de rien n’était, ignorant l’éventuelle réaction du modèle original, y a un opéra qui se joue ce matin, avec une cantatrice connue. Tout le beau monde y sera. Tu débarrassais les assiettes, expédiant rapidement la vaisselle. Je connais, j’y suis déjà allée, l’entrée et la sortie du parking sous-terrain sont HS. N’ayant toujours pas dit où tu voulais en venir, mais pressentant que ton acolyte avait compris tu repris ta forme naturelle avant d’aller dans la salle de bain : T’es chaud ?
***
Vous aviez en tout et pour tout un sac chacun alors que vous remontiez les rues de Central City. Pour ta part tu n’avais que peu d’affaires, et tu n’avais pas osé rallumer ton téléphone dans le doute de le voir borner. T’avais enfilé le déguisement d’une mégère coincée, ce qui pouvait plus facilement passer pour entrer dans le parking, bras dessus bras dessous avec Leonard qui avait tout l’air d’être ton fils. Le spectacle battait son plein, le sous-sol était vide et tu te glissais sous la barrière tandis que Cold s’occupait des caméras de surveillance. Ceci fait, vous arpentiez les lieux pour dénicher la voiture qui vous accompagnerait jusqu’à Chicago. Tu ne savais pas vraiment quoi chercher, vous n’aviez décidé de rien et feriez avec ce qui vous tomberait sous la main :
Il faut qu’on… Oh~
Un coup de foudre heurta ta poitrine avec force. La sensation qui parcourait ton dos te réchauffa tandis que tu laissais échapper un soupir d’aise. Un sourire se peignit sur tes lèvres pleines et tu attrapais le bras de Leonard qui se dirigeait vers tout sauf cette catégorie de voiture. Alors, sans quitter ta nouvelle âme sœur du regard tu la désignais à Leonard, déjà transie d’amour pour le noir brillant de la carrosserie :
Celle-là. T’avais tout-à-fait l’air d’une enfant qui fait un caprice à son père mais tu l’admettais : t’avais craqué. Plus qu’à espérer que ce type de vol soit dans les cordes de ton compagnon de route.
Captain Cold sortit son cryo-gun et tira sur une caméra de sécurité, au moment même où Jane passait devant pour aller examiner plus près le véhicule. Son réflexe n'était peut-être pas particulièrement utile, car de toute façon, il était tellement grillé à Central City que ça ne changerait rien si on le voyait ; toutefois, une maigre précaution valait mieux qu'aucune pour échapper aux poursuivants qu'ils avaient sur les talons.
Il grimaça légèrement, en examinant lui aussi la voiture.
C'était un caisse américaine, pure et dure, telle qu'on en voyait des centaines dans le pays. Certes, elle était au-dessus des moyens du quidam standard, mais elle n'était pas si rare et ne surprenait jamais vraiment. Gros moteur, fuselage caractéristique, et surtout, une livrée sombre qui ramassait toute la poussière. De ce côté-là, c'était parfait.
Nan, le problème, il était ailleurs.
« Je m'occupe de l'ouvrir. Mais j'espère pour toi que le double des clés est dans la boîte à gants, car sinon, faudra pas s'arrêter pour faire de pauses. »
C'était ça, le problème. Allaient-ils avoir une chance inouïe ?
La réponse vint rapidement. Leo s'accroupit à côté de la portière conducteur, et entreprit d'utiliser un crochet pour trifouiller la serrure à l'ancienne de cette caisse. Il ne faisait pas ça aussi souvent qu'on pourrait le penser, car voler un véhicule n'était jamais qu'une preuve supplémentaire pointant vers votre culpabilité. Mais c'était parfois utile, comme là, et il se mit donc à la tâche avec aisance et professionnalisme. Et très vite, la porte s'ouvrit.
« Et... bingo ! Putain, on est des veinards, beauté ! »
Il se redressa, agitant les clés de la voiture sous le nez de Jane. Il laissa flotter un sourire sur son visage.
« Allez, je sais que t'en meurs d'envie. A toi l'honneur. On changera de pilote à mi-chemin, histoire de pas faire de jaloux. Et... bon, disons que c'est mieux si c'est moi qui conduit pour nous faire arriver à la planque. »
Il passa de l'autre côté, ouvrant sa propre portière au moment où le moteur se mettait à vrombir. Bien que n'étant pas forcément méga fan de bagnoles, il savait reconnaître le bon son de de la caisse, et ce fut avec un plaisir un peu coupable qu'il s'installa tranquillement. Il y avait de la place, l'intérieur était propre, et leurs sacs déposés à l'arrière contenaient leurs affaires. Tout était paré pour un voyage vers le soleil... sauf qu'ils allaient vers Chicago.
C'était pas franchement la destination de rêve, ni l'époque de l'année la plus agréable pour se rendre dans l'Illinois.
« Attendons peut-être d'être sortis pour que tu rechanges ton apparence. Mais je te laisse maîtresse de la musique pour le moment. »
Il refouilla dans la boîte à gants, au cas où, et en sortit une clé USB, avec un geste triomphant.
« Eh bah, je pense qu'on aura tout ce qu'il faut avec ça. Bon, j'espère juste qu'on va pas tomber sur une sextape ou sur les aveux d'un tueur en série, sinon ça la foutra mal. J'dis ça... ça m'est arrivé une fois, du coup, je suis méfiant. »
Jane Restlove
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• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
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Plus que de la chance, t’assumais que c’était d’avantage ton partenaire et ses doigts dorés qui vous permettaient de vous faufiler de la sorte partout. Car, même à toi, poisseuse comme tu l’avais toujours été, il t’arrivait de croire que le destin peut se provoquer. En fait, t’étais surtout partisante du fait que les bonnes choses n’arrivent que parce qu’on les a en quelque sorte cherchées ou méritées. De toute façon, admettre qu’on a de la veine attire les ennuis.
Mais c’est sans rien dire que tu tendis les mains, un sourire bienheureux peint sur les lèvres. Les clés en main, tu sais que tu auras bien du mal à les lâcher à mi chemin, mais comme il le disait si bien tu ne savais pas exactement où aller, au final. T’abaissais la tête pour te glisser dans la caisse. C’était un bijou discret, qui n’attirait pas forcément l’œil et c’était ce qu’il vous fallait. Malgré tout, l’intérieur avait sans aucun doute le parfum du luxe. Le confort des sièges, les cadrans à l’ancienne, la propreté impeccable d’un proprio méticuleux… T’allais aimer les heures qui vous séparaient de Chicago.
Réglage du siège, des rétros et un léger coup d’œil à ta coiffure, t’insérais les clés avant de les tourner. Tu étais d’accord avec Snart, et tu ne changerai d’apparence qu’une fois dehors. T’avais examiné pleins de brochure de mannequin en costume trois pièces en magasin, et ça correspondrait parfaitement au chauffeur d’un tel engin. Le vrombissement du moteur te fit fermer les yeux mais Leonard te tendis la clé USB :
Attends, quoi ? tu riais, amusée. Tu lui poserais des questions plus tard, dès lors que la clé avait bien de la musique en stock quand tu la branchais. On pourra mettre tes CDs après si tu veux, n’angoisse pas, te moquais-tu avant de choisir un titre. Ceinture en place, tu fis sortir la voiture. Comme prévu, la barrière de sécurité s’ouvrit une fois devant, et tu appuyais sur le champignon. Un cri victorieux t’échappas, suivit d’un rire sincère alors que vous vous engagiez sur l’autoroute, portés par le refrain de la chanson.
Puis, du bout de tes doigts jusqu’au reste de ton corps te te transformait. T’étais devenu un jeune homme dans la vingtaine, costume bleu roi et yeux sombres alors que tu posais la question à ton coéquipier :
C’est ok ? Le look te dérange pas ? Première pour toi, qui n’avait pas spécialement l’habitude de te soucier du regard de l’autre, mais tu te mis à plaisanter soudain l'âme généreuse : Sinon j’ai acheté un smartphone, si tu veux me montrer une photo de la femme de tes rêves… Ou je sais pas, une fille avec qui t’aimerais tailler la route.
Pour l’heure, tu te tenais tranquille, tu laissais la voiture rouler en respectant les limitations de vitesse, mais tu sentais que bientôt, tu la pousserai dans ses retranchements. Accoudé à la fenêtre, une main sur le volant, tu ne pu t’empêcher de sourire en écoutant avec plus d’attention les paroles du chanteur qui s’échappaient des enceintes, et ce avec autant d’aisance que Leonard et toi de Central City. Autrement, t’étais d'humeur pour écouter une histoire.
Alors, c’était la sextape ou l’aveu de tueur ? Quand ? Comment ?
« Garde ce look, beauté, on est pas encore sorti. Mais après... bah. J'aime bien ton apparence ordinaire. »
Inutile de partir dans du grivois ni dans un compliment bien beauf et bien forcé. Il préférait répondre avec simplicité et honnêteté, et éviter ainsi toute déconvenue ou toute question indiscrète et gênante. Ils étaient tous les deux de bons partenaires, mais il n'y avait pas de réelle complicité, ni aucune intimité, qui aurait permis un tel cas de figure.
Cold bougea dans son siège, le reculant d'ailleurs pour pouvoir mieux s'installer. Quitte à conter une histoire, et à passer des heures assis dans une caisse, autant que ce soit avec le maximum d'aisance possible !
« Eh ben, j'ai eu les deux, pour tout te dire. »
Il s'alluma une cigarette, ouvrant la fenêtre pour s'assurer qu'un maximum de fumée ne pollue pas l'habitacle.
« La sextape, c'était en... 2016. J'avais fait un coup audacieux avec les Rogues, mon groupe, mon gang si tu veux, et on avait piqué une voiture en catastrophe en se tirant. Tout avait été maîtrisé, d'un bout à l'autre : l'arrivée, l'instant, et la fuite. Sauf que voilà quoi, on tombe sur un type malsain à qui on exige de prendre la voiture ; et le mec, il était plus gêné qu'autre chose. J'ai pas fait gaffe sur le moment, mais quand on a commencé à l'entendre déglinguer sa femme plutôt que de la musique... »
Il pouffa.
« Quant à l'autre, ce fut nettement plus glauque. J'étais tout seul et... je sais même plus quand c'était exactement. J'avais été régler le compte d'un connard qui avait voulu se faire du blé dans le dos de ses potes. Un petit passage à tabac en règles, qui lui expliquait bien que c'était la chose à pas faire. Et là-dessus, je pique sa caisse. Il avait une clé USB qui, d'après la rumeur, contenait de gros secrets. Eh bah... »
Il tira une longue bouffée.
« Je te le donne dans le mille : c'était ses aveux, à lui. Il y avait eu un mort, pas longtemps avant, du fils d'un parrain de la pègre locale. Et personne savait qui avait fait le coup, ni le moindre soupçon... et ce type craquait dans sa bande passante. Il pleurait, geignait, était persuadé qu'on allait le retrouver pour le flinguer aussi. Il jacassait sans cesse pour dire qu'il était désolé, qu'il voulait se racheter, que c'était un accident. Tu parles. Ce type était tellement misérable que je sais même pas comment il a fait pour tuer quelqu'un. Et trois jours après il était mort, suicidé. »
Il jeta un coup d'oeil à sa partenaire, guettant sa réaction. Elle avait déjà tué pas mal de gens, et il savait qu'une ou deux de plus ne la ferait pas forcément sourciller. Mais peut-être que sa sensibilité était diminuée à cause de sa quête personnelle ; focalisée sur un but, elle ne voyait pas le reste. Mais gare au retour de bâton, qui serait certainement très sévère. Il en avait constaté les terribles effets sur d'autres.
« Et toi alors, des histoires à raconter ? »
Jane Restlove
super villain
Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
Wanting a partner, ended with a friend × ft. Leonard Snart
"I admit it's exciting, parts of me kinda like it But before I lead you on Tell me, what's your motive? ♪"
Mettre Leonard mal à l’aise t'amusait beaucoup. Cet attrait pour ce nouveau passe-temps s’était accentué depuis le début de votre collaboration, malgré le fait que tes piques semblaient s’affadir. Peut-être que ton partenaire avait commencé à lentement te cerner, et ça ne te rassurait pas particulièrement. Tout comme le fait qu’il s’accoutume si vite à tes métamorphoses : personne ne t’avais jamais appelé “beauté” quand tu étais sous une forme masculine. La conduite du bolide avait allégé ton esprit, et tu l’écoutais donc dans ton costume de jeune richou propre sur lui. Sa réponse manqua de te faire lâcher la cigarette que tu avais attrapé, et tu la lui tendis pour qu’il te l’allume, non sans un rictus. Ton partenaire de voyage, admettant presque être tombé dans tes filets, c'était ce qu’il manquait pour retrouver toute ta contenance. Ton rentre-dedans n’était pas moins efficace et te revenais maintenant en pleine figure. Tu t’en râclais même la gorge avant de dériver sur le sujet de la clé usb, récupérant la clope allumée au passage. Tu descendis la vitre pour t’y accouder donc et fumer en écoutant l’histoire que t’avais demandé.
Tu ris aussi alors que lui pouffait, imaginant bien la surprise des Rogues face au coït sonore ébruité par les enceintes de la voiture volée. Tu soufflais la fumée qui s’envola par la fenêtre, les yeux focalisés sur la route. Tu ne savais pas tout sur Leonard Snart, et ses jobs d’homme de main que l’on envoie en représailles t’étaient inconnus. T’eûs bien du mal à te le figurer violent, Leo. Son look de badboy ne faisait pas si peur que ça, et jamais encore tu ne l’avais vu utiliser ses poings pour cogner. Encore moins pour un règlement de compte. L’anecdote t’assombris légèrement et -sans ajouter que s’il n’avait tué qu’un homme et le regrettait : ce n’était pas un tueur en série- tu te murait dans un silence un poil coupable. Si tu sentis l'œillade de ton partenaire, tu ne la lui rendis pas, les yeux sur le bitume qui s’étendait au loin sans vraiment le voir.
Tu savais bien -lors de ce choix dans les glades auprès de Black Adam- que tu te retrouverais dans ce genre de posture. Jusque là t’avais été dans un état d’esprit différent : “Vous m’avez ruiné. Je prévois de vous rendre la pareille.” un truc dans ce goût là. Ce fut ton tour de prendre une bouffée. Est-ce que tu n’étais plus qu’une tueuse ? Le terme de série n’était rien qu’un doux euphémisme tandis que la liste s’allongeait, pour former un océan qui t’engloutirait. Juste l’ombre de toi-même, sans doute. Voilà à quoi tu pourrais avoir droit si jamais tu ne te reconnectais pas très vite à ton humanité perdue. Mais, mis à part ton art, exprimer quoi que ce soit t’étais coûteux, douloureux, désagréablement impossible.Tu clignais des yeux pour revenir dans le présent, et rencontrait furtivement le regard de Leonard :
Hm ? Non, pas grand chose qu’il serait possible à tes oreilles d’endurer.
La musique qui s’échappait des enceintes alors, tu la connaissait sur le bout des doigts. Parlant d'une fille qui ne voulait que danser, dont la musique était le remède, ce genre de futilité que t'aurais aimé croire un temps. Tu tapotais la cendre par la fenêtre avant de monter un peu le volume. Tu l’adorais cette chanson, voilà la raison que tu donnais à ton passager avant de fredonner, te trémoussant un peu avant de finalement chanter. T'étais comme ça, t'aimais t'amuser même après ce genre d'aveu, même dans une situation de fuite. Cette façon très correcte de détourner la conversation, ne pouvait malgré tout pas durer indéfiniment. Tu sentis quand même le blanc se creuser une place qui pourrait devenir gênante, alors, à la fin de la chanson, tu tournais le bouton à son stade initial : un niveau raisonnable, avant de tendre le bâton pour te faire battre :
En général, j'ai plutôt des anecdotes intéressantes en faisant mon autre travail.
T’attendis une réaction, comme pour confirmer qu’il ne savait pas de quoi il en retournait, qui était Belladonna à la base. Et c’était toujours le cas apparemment. Dévoiler qui s’avérait être la tueuse au sabre dans son quotidien était à double tranchant. T’assumais complètement ta célébrité, ton travail te plaisait beaucoup, mais il fallait bien avouer que tu pouvais perdre en crédibilité. C’est donc en demi teinte que tu cherchais une anecdote :
On va dire qu’un mec bourré a voulu me toucher au taff. Le genre… Oh un peu dans le style du mec qu’on a cambriolé tiens. Il s’est pris les pieds dans une nappe et s’est étalé. Bien sûr, ça a fait rire mais le gars était vraiment énervé, du coup on lui a gentiment demandé de partir. La semaine d’après, j’achète mon journal et je vois quoi : le mec a été arrêté sur un bateau pour le Mexique, avec un conteneur plein à craquer de filles.
Le sujet de l’enlèvement restait plutôt sensible d’ordinaire chez toi, mais ne venait-on pas de dire que t’avais rayé les émotions de l’équation ?
Bon, j’espère que c’était assez glauque pour toi, plaisantais-tu de bonne grâce avant d’écraser ta cigarette et de remonter ta vitre. Tu doublais un conducteur trop lent avant de finalement poser cette question qui te brûlais les lèvres :
Pourquoi tu fais tout ça. Même pas une question, plutôt une interrogation affirmative à toi-même, sous-entendant à quel point cela te semblait aberrant qu’il ne soit pas parti plus tôt de son côté.
Leo resta un moment silencieux, les yeux dans le vague, alors que la musique envoyait ses notes dans tout l'habitacle. Le son couvrait le moteur, le vent, tout ce qu'il y avait autour d'eux, alors qu'ils étaient déjà bien sortis de Central City désormais. On aurait pu croire qu'il n'avait pas entendu la question de sa partenaire, qu'il ne savait pas vraiment ce qu'il devait dire, ou qu'il était complètement défoncé. En réalité, il savait quoi répondre. On lui avait déjà posé cette question. Sa sœur. Flash. Ses anciens camarades. Ses compagnons de cellule. Les flics.
Il avait toujours sorti la même réponse.
« Parce que je suis bon. »
Ses yeux quittèrent la route pour regarder Jane, même si elle n'avait pas encore repris son apparence réelle. Du moins ce qu'il estimait être son apparence réelle, car il n'en avait nulle preuve. Pour ce qu'il en savait, cela aurait pu être un masqué forgé, qu'elle considérait comme ce qu'elle était vraiment, sans que ce soit le cas. Pour autant qu'il sache, elle pouvait ignorer totalement qui elle était vraiment.
Mais ça n'était pas important.
« Quand tu vis comme j'ai vécu mon enfance, on a pas trop le choix. Du moins, ça, c'est la salade qu'on sert aux poulets quand ils te coffrent. Mais on a toujours le choix. Bien ou mal, lent ou rapide, facile ou difficile, etc, etc. J'ai été un criminel dès mon enfance, car mon père s'occupait pas de moi, et il me battait presque autant qu'il battait ma sœur. Un jour, peut-être que je la présenterai, d'ailleurs. »
Clairement pas, non.
« Mais je suis bon dans tout ça. J'ai pas fait énormément d'études, mais à l'école, je savais me démerder, et j'ai toujours adoré les sciences physiques et tout ça. Je sais cambrioler une maison fortifiée, voler un portefeuille dans les mains de quelqu'un, faire sauter un bâtiment gardé et surveillé, et je sais m'occuper de mon cryo-gun pour le rendre toujours plus performant. Je suis bon, dans ce que je fais, et ça me va très bien. »
Il croisa les bras.
« Je vais pas te servir non plus les conneries que tout le monde sort d'ordinaire. Bouuh, mon père était violent alors j'ai mal fini ! Ouiin, la société m'a condamné à faire ça ! Maiiis, la justice m'a pourri la vie ! Des merdeux, tous ceux-là. T'as des principes, ou t'en as pas. Perso, j'en ai, et ça m'empêche pas d'être une ordure. J'aime ça, être un enfoiré qui va casser la fenêtre pour entrer dans le salon. Si je pouvais, évidemment, avoir des dizaines de millions et partir me dorer la pilule sur une plage paradisiaque, là, j'dis pas. Mais à choisir, j'crois que j'irais à la montagne. »
Il eut un sourire.
« Ça te tente pas, un séjour dans un chalet à la montagne ? C'est Noël, on va bien devoir trouver un truc pour le fêter ! »
Jane Restlove
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"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
Wanting a partner, ended with a friend × ft. Leonard Snart
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Tu tapotais le volant du bout des doigts au rythme de Sultans of swing mais la réponse de Leonard marqua sévèrement l’arrêt. T’écarquillais légèrement les yeux, surprise alors avant de pouvoir le regarder furtivement, concentrée sur la route. Ce n’était pas le genre de phrase à laquelle tu t’étais attendue, mais en effet ça sonnait de manière plutôt logique. Le marquage au sol défila un peu avant qu’il ne poursuive.
Une ride contrariée se dessinait entre tes sourcils à mesure que Snart parlait. Il avait bien sûr des éléments que tu avais lu en montant un dossier sur Captain Cold. Le background de Leonard, t’en avais saisi des bouts par-ci par-là mais l’entendre de sa bouche… eh bien c’était différent. Tu ne pouvait pas dire que tu compatissait vraiment, parce que comme dit plus tôt, t’as du mal à te mettre à la place d’autrui véritablement. L’autre te touche peu, et les quelques fois où tu te laisses redevenir empathique, c’est pour le regretter plus tard. Ressentir comme une humaine n’est autorisé que lors de rencontres éphémères qui n’auront plus lieu, comme sur la plage de StarCity.
Ça, oui. Tu l’as vu à l’œuvre ton partenaire, et t’as pas besoin qu’il te donne plus d’exemples de ce qu’il sait faire de ses dix doigts pour le croire capable. L’avoir sous le bras, c’était comme posséder une clé dorée, un passe droit à toutes les serrures, boîtes, portes, coffres, voitures. Et tu sais que ce n’est qu’une question de temps avant de découvrir toutes les cordes à son arc, comme il les cite si bien. Tu t’amuses de l’auto-dérision dont il fait preuve. Tu sens qu’il a toujours sû faire jouer la corde sensible pour que les flics écrivent un dossier comme celui que t’avait eu entre les mains. La chanson suivante se mit en route et tu recommençais à battre la mesure avec les doigts, penchant un peu le cou. Conduire en tenant une transformation, tu n’en avais pas beaucoup l’habitude : la concentration commençait à faiblir.
Ah oui ? Je t’avoue que m’isoler dans un coin reculé, c’est pas forcément… Comment dire… ce qui me fait le plus kiffer ?J’ai été enfermée dans une boîte en verre sur une île pendant un moment, la plage non plus j’irai pas, tu vois le genre, aurais-tu aimé rétorquer. En plus j’espérais voir Chicago sous la neige !
Tu doublais encore une voiture en roulant des épaules. Ta peau te démangeait un peu, comme voulant quitter ce déguisement. Coup d'œil dans le rétroviseur avant de voir les voitures se raréfier. Tu sens que tu tuerais pour un verre, toujours aussi difficile pour toi de te passer d’alcool. Mais il restait encore de la route jusqu’à ce que tu passes le relais à Cold, alors tu relançais la discussion :
Tu sais, je crois bien que ce sera la première fois que je passerais Noël avec quelqu’un. Normalement je travaille.
Tu sifflotais sur la bande son avant de demander à ton partenaire si vous étiez assez loin pour pouvoir abandonner la panoplie du jeune millionnaire. Coup d'œil dans les rétros, puis les panneaux qui indiquaient que vous étiez plutôt loin de Central City, en plus des rares voitures qui partageaient cette portion d’autoroute avec vous. Le veston redevint alors le pull d’origine, le bout de tes doigts s’affinant pour laisser tes ongles reprendre leur aspect : longs et manucurés, tes iris verdirent et tes ondulations brunes se remirent à s’agiter dans le vent. Tu soupirais en reprenant complètement ton apparence féminine, plus à ton aise pour conduire :
Pardon pour ça, je sais que c’est un peu crade à regarder, t’excusais-tu avant de fouiller la petite boîte à gants sous le poste radio, en regardant la route. T’en sortit une paire de Ray-Ban grise que tu glissais sur ton nez alors que le soleil commençait à te gêner. T’adressais un sourire à ton reflet :
Hm, ça fera l’affaire. Elles sont classes.
Toujours dans le soucis des tendances, même pendant une cavale. Jane Restlove, tu devrais vraiment revoir ton sens des priorités.
Alors ? D’habitude tu fais quoi pour les fêtes, tu les passes avec une petite amie ou quelque chose du genre ?
« Eh bah, franchement, ça dépend des années. Mais j'ai toujours essayé de respecter un truc très simple : pas de boulot à Noël. C'est sacré, bordel, et pas question d'aller ruiner les fêtes de quelqu'un. Les miennes l'étaient déjà bien assez autrefois. »
Il essaya d'éviter de s'abîmer dans de vieux souvenirs d'enfance, mais plutôt de se remémorer les dernières années. Il savait qu'avec sa sœur, ça avait toujours été un poil compliqué de fêter Noël : ils étaient toujours séparés, et sa condition faisait d'elle quelqu'un de difficile à inviter quelque part pour une fête. Mais autant que possible, il avait essayé de passer de bons moments. Il avait aussi essayé de faire un peu de bien autour de lui, à son échelle, et aussi parce qu'il en avait sans doute besoin pour ne pas s'enfermer en permanence dans un cercle vicieux de crime.
Il refusait d'être ce genre de vaurien.
« L'année dernière, j'ai passé Noël avec un ancien pote que je m'étais fait en prison. Il est rangé, lui, et il a sa vie de famille etc, mais on a passé un chouette moment. L'année d'avant... hmm, j'étais où ? Ah oui, à Houston ! On avait essayé de me faire venir en scred pour un casse, et moi, j'ai refusé. Quand ils m'ont vu arriver, ils étaient persuadés que j'allais les suivre malgré tout, mais non. J'ai refusé, j'me suis cassé, et j'ai été aider un orphelinat à organiser une fête pour des jeunes. Un chic type, le gars qui tenait ce truc. Il savait qui j'étais, mais il m'a laissé les aider quand même. »
Et il l'avait même payé pour ça, ce que Cold n'avait pas eu le cœur à refuser. De l'argent restait de l'argent.
« Je crois pas avoir passé un seul Noël, ces six ou sept dernières années, sans que ce soit un bon moment. Enfant, j'avais l'habitude de voler un gâteau pour ma sœur et moi, car c'était certainement pas le père qui allait en faire un pour nous. On s'asseyait dans un coin, après qu'il soit tombé ivre mort, et on fêtait ça comme on pouvait. Chacun d'entre nous essayait alors de chanter un truc, ou alors on matait la télé jusqu'à tard. C'était n'importe quoi, et on avait pas mieux. »
Il perdit toute chaleur sur visage, pendant quelques minutes. Se murant ainsi dans le silence, Leonard essaya de se rappeler ce qu'il connaissait de Chicago pour essayer de trouver quelque chose à faire pendant ces jours, ou semaines, de planque. Car clairement, il n'avait pas l'intention de rester enfermé pendant une éternité, avec une tueuse à gages pour seule compagnie. Il appréciait sa partenaire de crime, mais pas au point de rester assis sur le canapé pendant des jours.
Ce qui lui faisait penser...
« Je pense que je vais pouvoir te le dire, maintenant. Quand on arrivera, il faudra impérativement que je sois au volant, sinon mon pote ne nous laissera pas passer. La planque qu'il nous servira devra être payée par services ou argent, comme je te l'avais dit. On peut compter sur lui pour être réglo si on l'est aussi, et en plus, on aura le droit à un vrai truc. Un gros appartement, avec une salle de bains, un grand salon, trois chambres, une cuisine toute équipée, et une vue plutôt sympa. On y sera bien, à condition de rien détériorer. Il est un peu... disons qu'il est quand même un peu beaucoup pas très souple sur l'hygiène. »
Jane Restlove
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• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
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Peut-être que ce n’était pas grand chose, ces fêtes de noël rudimentaires. C’était sans doute encore moins, pour Leonard, ces fêtes passées avec une sœur à protéger, avec un gâteau dérobé, un père alcoolique, dans la misère. Pour la plupart des gens, comme pour lui, ç’aurait été une époque à oublier, ou du moins la peine qu’elle provoquait encore, comme le traduisait la mine sombre de ton partenaire. Même la musique avait changé de ton tandis que t’accélérais encore un peu sur la route dégagée.
C’est idiot. T’enviais au blond son enfance, cœur presque serré. Aussi pourrie soit-elle, t’arrives pas à être autre chose qu’envieuse. T’es tassée dans cette rancœur malsaine de vouloir posséder ce qu’a eût l’autre. Même dans un blizzard, il avait de la chaleur, même dans une tornade, un toit où s’abriter, même dans la solitude, il avait eu une sœur. C’était une chose à laquelle tu pensais peu, si oui ou non tu avais eu tout cela. Si ta vie était merdique avant qu’on t’en sorte, ou bien dorée, cela n’avait plus d’importance. Aujourd’hui tu ne sens que ce creux, là où toi aussi t’aurais dû avoir des souvenirs à raconter au beau voleur. Alors tu te tais. Tu sais qu’il est chanceux de ne pas s’être vraiment plaint. La haine te monte parfois rapidement aux lèvres, ton sang bouillonne et tu ne te contrôles plus. Là, tu te contentais de soupirer. Tu te concentrais sur ces aspects qui te plaisaient bien chez lui, qui ressortaient le long de ses récits. Il y avait une forme de bonté qui persistait, malgré le fait qu’il veuille tant se faire passer pour un enfoiré. Contrairement à toi, tu avais conscience qu’il s’agissait d’une bonne âme.
Et cela t’embêtais. Tu ne voulais pas de ce type de lien, mais c’était trop tard pour ne pas développer un minimum d’affection. Ton cœur était d’un noir charbonneux, il était abîmé et poussiéreux, mais il battait encore. C’était là tout le paradoxe de la femme qui ne se souciait de rien d’autre que de sa vengeance, taillant la route seule. La seule, la SEULE exception faite, et il t'étais impossible de détester l’homme, malgré tous tes principes. Pourtant, Leonard n’avait rien d’exceptionnel, à proprement parler, mis à part un talent pour le crime crapuleux et un gadget de dingue : c’était simplement un homme. Et t’avais toujours voulu les réprimer, les haïr. Sauf que depuis le commencement, Snart est Snart. Tu n’arrivais ni à t’en méfier véritablement, ni à vouloir le pousser sur l’autoroute comme ça aurait dû être normalement le cas. Depuis le début, vous êtes fait pour être… amis ? Tu fis une embardée, déconcentrée alors :
Tu me l’avais déjà dit, tu te répètes grand-père. Si tu veux juste poser tes mains sur le volant, tu peux me le dire.
Non, t’étais cordiale parce qu’il l’était, amicale parce qu’il l’était. C’était tout. Le vent qui soufflait dans tes cheveux te faisait beaucoup de bien, mais ne permis pas te démêler tous ces nœuds dans ta cervelle. Coup d’œil sur les panneaux :
Y a une aire d’autoroute bientôt. Si on y va on doit éviter les caméras des supérettes et la jouer discrète. Tu réponds tardivement : Tant mieux qu’il soit maniaque, j’ai un problème avec les microbes moi aussi. Oh, et ne lui dit rien sur moi qui soit important. Inventes un truc.
Tu te rabattais sur la bonne voie en passant la main dans tes boucles, remontant tes lunettes de soleil sur ton crâne : J’ai un job de dispo les soirs. Comme ça j’évite de lui rendre des…”services”. Tu levais les yeux au ciel avant de t’engager sur la branche pour rejoindre l’aire de repos. Tu ne devras pas me suivre, c’est clair ?
Leo n'insista pas : il savait que ce serait inutile. Jane était têtue, clairement, et il préférait de toute façon éviter de se la mettre à dos. Les gens comme elle faisaient rarement confiance, et le peu qu'ils donnaient était un gain précieux qu'il ne fallait pas gaspiller. Tout renversement de situation, toute trahison, toute perte de cette confiance était impossible à annuler, et il risquait en plus de se mettre cruellement en danger. Car il n'avait aucun doute que la jeune femme, aussi sympathique puisse-t-elle être dans ses bons jours, n'hésiterait pas à lui couper la tête si besoin.
« Pas de soucis, beauté. Tes affaires sont tes affaires. »
Ils se préparèrent à aller sur l'aire d'autoroute. Il y eut un moment bizarre, durant lequel Cold essaya de convaincre Belladona que si, emporter son cryo-gun était primordial, alors qu'elle était persuadée que c'était prendre un risque inconsidéré. Au final, ce fut lui qui eut le dernier mot, car il emporta quand même son arme.
Ils entrèrent ensemble dans le magasin de l'aire d'autoroute, une musique tonitruante retentissant dans les haut-parleurs.
« Abba... génial. Comme si on avait envie de danser dans un endroit pareil. Je vais faire un tour aux toilettes, pour ma part. On se rejoint à la voiture. »
Il prit effectivement cette direction, car il avait vraiment envie de pisser.
Il en profita pour se vider l'esprit, aussi, car les derniers jours avaient été intenses et c'était le premier moment véritablement solo qu'il avait. Autour de lui, des gens tout à fait normaux achetaient des produits hors de prix, grondaient leurs enfants, s'étiraient après un long trajet, discutaient de tout et de rien comme si le monde était parfaitement normal. Et en vrai, c'était le cas, mais pas pour tout le monde. Quelque part, Leo leur enviait cette simplicité car lui, il était en cavale.
Il sortit du magasin pour aller faire le plein de leur voiture. Par chance, personne ne s'intéressait à leur caisse ou à eux, et le cambrioleur profita d'un autre moment de répit pour aller se griller une cigarette un peu plus loin. Les yeux rivés vers le nord, il expirait sa fumée dans la fraîcheur de la matinée, songeant à tout ce qui pouvait encore se passer. En bien ou en mal. Il espérait que d'ici la fin de la journée, quand ils arriveraient à Chicago, il pourrait trouver un bon lit bien chaud, et roupiller jusqu'à midi.
Il s'étira.
Puis un bruit assourdissant vint le tirer de ses pensées, et il plissa les yeux. Un bolide rouge, une Ferrari 458, une splendeur des temps modernes, vint se garer pour faire le plein. Le moteur vrombissait, chant pur et grave... et diablement alléchant. Si Jane voyait ça, serait-elle tentée de s'emparer de cette caisse ? Ou est-ce qu'elle voudrait absolument garder la Mustang ?
« Reste bien dans ton véhicule, mon coco, sinon j'ai une amie qui risque de te piquer ta caisse. »
Murmure pour lui seul... mais la tentation était là aussi. C'était plus fort que lui, et le frisson du risque était présent. Mais que faire, du coup ?
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• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
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Le débat clos, un costume de blonde en jogging enfilé, tu te dirigeais avec Leonard dans la supérette. Tu n’osais même pas répliquer que toi, personnellement, était apte à danser à peu près partout : histoire de le contredire. Mais primo Abba n’était pas ta tasse de thé, et deuxio, on a pas idée de se faire remarquer en pleine fuite, même déguisée. Il était pratique celui-ci d’ailleurs. Physique emprunté à une ancienne voisine de palier bien gaulée, tu t’en servais souvent pour disparaître. Visage quelconque et tenue-pyjama, t’arpentai les rayons. T’observais les articles par dessus tes lunettes de soleil, que tu avais conservé. Tu pris un téléphone prépayé et un sachet de pop-corn avant de jeter un œil à l’extérieur. Tu composais le numéro après avoir payé avec ce qui restait dans tes poches :
Boss ? ...Oui je sais. Ouais désolée j’ai eu des trucs à faire. Tes yeux se promenaient sur la silhouette qui fumait plus loin, un peu trop près de la station essence à ton goût. Non, je voulais que tu m’arranges un coup, provisoirement, avec les gars de Chicago. Tu fourrais le paquet de pop corn dans la poche du jogging avant regarder la télévision usée de l’entrée. Hm. Oh je t’en prie, on sait tous les deux que leur spectacle est à chier… Hm. Oui, trois fois, j’ai toujours fait salle comble…J’en sais rien, dis-leur de commencer à annoncer des dates. J’y serais dès demain.
Ton patron protesta mais finit par accepter et tu raccrochais avant de passer la porte automatisée du magasin. T’approchais sans te faire remarquer du voleur quand le rouge clinquant capta ton attention. Tu l’entendis à peine marmonner :
Quelle amie ? soufflais-tu, le regard accaparé par le véhicule en question, briquette de jus de fruit à la main. Ce fut comme si ton partenaire avait crié son conseil au vioc blindé, qui s’était aussitôt empressé de faire le contraire.Le mec sortit en trombe de la ferrari, la fermant à la hâte avant de se ruer vers la boutique. Encore un richard qui s’était trouvé avec une huître pas fraîche. Vous vous teniez tous les deux là, rapaces bien assortis. Leonard clope au bec, et toi la paille coincée entre les dents.
Canon, admis-tu. Dommage que tu viennes de faire le plein mais c’est plutôt une bonne idée de changer de voiture à mi-chemin. Prévisible et voyante, mais je comprends que tu craques pour celle-là. Restait un soucis : t’as une idée de comment transférer nos affaires depuis la Mustang ? Tu buvais tranquillement la boisson sucrée au possible. La queue pour les WC s’était allongée depuis que tu étais sortie du magasin, et c’est donc sans la moindre pression que tu balançais la brique dans la poubelle :
Je vais chercher l’autre. Epates-moi, Arsène.
***
La musique qui tournait dans l’auto était surprenamment très moderne. Peut-être pour se donner un style, mais en tout cas tu hochais la tête sur les basses. Ce morceau, t’avais déjà travaillé des dizaines d’heures dessus, excellente base pour les changements de rythme du pole dance. Tu marmonnais le rap plus que tu ne chantais, occupée à prendre tes marques dans l’auto. T’avais baissé ton siège pour être plus à l’aise, de nouveau toi-même, et tu te prélassais dans le confort de la Ferrari, les pop-corn à la main. L’autoroute défilait comme un film alors que tu raillais :
Tu vois que le cryo-gun n’était pas… “si” utile, cette fois.
Tu fouillais la boite à gant, mais il n’y avait rien de très croustillant, et tu tâchait de te tenir tranquille. T’enlevais ton pull pour te retrouver en débardeur, appréciant le siège chauffant pour de bon :
Voler la Ferrari avait été beaucoup plus facile qu'il n'y paraissait au premier abord. Certes, le vieux richard qui l'avait était complètement parano et il avait fallu ruser un peu pour le bousculer et lui voler ses clés... mais Leo estimait qu'il avait su faire le travail correctement. Il avait même réussi à remplacer les clés du bolide rouge par celles de la Mustang, afin de laisser le vieillard avec une certaine forme de compensation.
Le cryo-gun n'avait pas servi, car pour une raison qu'il ignorait, il s'était grippé. Mais comme personne n'avait regardé comme il fallait, le duo avait pu transférer leurs affaires d'un véhicule à l'autre sans problème. Ils voguaient donc désormais, pleine balle, en direction de Chicago, avec une caisse surpuissante et hors de prix entre les mains. Le souci, c'était le confort, qui n'était pas aussi royal qu'on aurait pu apprécier dans un truc aussi cher.
« Pas ma faute s'il a dysfonctionné. Je vais regarder à ça, garde le volant. »
Certes, il était sur le siège conducteur, mais ils avaient une boîte automatique, et un régulateur de vitesse. Jane pouvait bien garder une main sur le volant le temps qu'il trouve quelque chose dans son arme.
« J'suis sûr que tu te demandes d'où vient ce machin. Tout le monde est comme ça. Le FBI est persaudé que je l'ai volé ou emprunté, ou encore commandé, à Mister Freeze, à Gotham. Mais le gars, je l'ai jamais rencontré, et j'ai pas trop envie. Il paraît qu'il est aussi froid que son alias et que ses façons d'agir. Voir pire. »
Avec un cliquetis, il démonta le canon du réservoir. Une fumée blanche et bleutée s'échappa brièvement.
« D'autres me prêtent des talents d'ingénieur et d'inventeur que je n'ai pas. Pour eux, je l'ai fabriqué, avec mon labeur, mon cerveau, des outils au fin fond d'un garage miteux, et j'en suis ressorti avec une arme expérimentale sacrément balèze quand il s'agit d'arrêter Flash. Pratique, hein ? Il va très vite, mais la glace peut le ralentir ou le faire glisser. L'ennui, c'est de réussir à le toucher ou à le ralentir assez. »
Il ouvrit le réservoir. Et retira un petit objet métallique qui n'aurait pas du se trouver là... avant de le jeter par la fenêtre. Il commença de remonter son arme dans une série de gestes experts, rapides et précis. Il l'avait fait des centaines de fois.
« Mais nan. Je l'ai juste volé. Et depuis, j'ai appris à l'entretenir pour m'assurer qu'il soit toujours pratique, facile à utiliser, et puissant. Personne d'autre que moi ne saurait s'en servir ou l'entretenir convenablement... et ça me va très bien comme ça. C'est comme ton arme : t'es la seule capable de faire ce que tu fais avec. Et tant mieux ! »
Il reprit alors le volant, avant de changer la musique.
« Pour répondre à ta question, si on continue de rouler autant au-dessus de la limitation de vitesse, on y sera dans deux heures. Le soleil commence déjà à décliner dans le ciel, en plus. J'espère qu'on aura pas une tempête de neige en arrivant... »
Il lui fit un clin d'oeil.
« Bon, sinon, Jane. On va jouer à un petit jeu sympa pour passer le temps. Je pose une question, et tu réponds avec honnêteté. Si tu refuses, j'ai le droit de poser une autre question, jusqu'à obtenir une réponse. Et si tu réponds, c'est à ton tour. Ça te va ? Parfait. Donc voilà ma question : t'as déjà vu passer un contrat sur ma gueule ? »
Jane Restlove
super villain
Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
Wanting a partner, ended with a friend × ft. Leonard Snart
"I admit it's exciting, parts of me kinda like it But before I lead you on Tell me, what's your motive? ♪"
Tu gardais un œil attentif sur la route en tenant le volant pour Snart. Eventuellement, cela aurait été un vrai test de confiance. Seul un duo qui fonctionnait, huilé et datant aurait pu s'infliger de tels défis sans sourciller. Mais leur équipe était récente, Leonard ne conduisait pas si vite, et la voiture était équipée pour.
Tu t’étais donc penchée sur lui, dans une caisse moyennement fait pour ce genre de chorégraphie ; avec des sièges couchés comme dans une auto de formule 1. Tu t’étais pliée de bonne grâce, n’ayant pas d’autre choix. Tu écoutais sans y regarder le cliquetis, puis tous les autres petits bruitages mécaniques de l’expert en train de démonter son arme. Tes mèches retombantes chatouillaient alors par son souffle alors qu’il s’exprima sur ce sujet, celui-là même qui t’avais brûlé les lèvres.
Les origines du cryo-gun intrigantes, mystérieuses, manquèrent de te faire tourner la tête vers son propriétaire. Efforcée de maintenir ton visage tourné vers la route, tu réagissais pourtant en silence, lèvres ouvertes, ayant encore plus de questions : “Mais… tu l’as volé à qui ? Comment t’as su à quoi il servait ? C’était juste...le hasard ?” aurais-tu aimé demander. Mais ton partenaire enquilla bien vite. Tant pis, ce serait pour plus tard. Aujourd'hui, t’aurais bien du mal à te figurer Leonard sans son précieux gadget, sauf dans un cas où il aurait complètement raccroché. Effectivement, tu ne te souvenais pas comment tu avais appris le katana, mais tes méthodes de maniement étaient peu conventionnelles, selon certains. Il soulagea ta posture en reprenant son rôle de conducteur. Apaisée, tu te recalais dans ton siège. Amusée par son clin d’œil, tu répliquais que toi, ça te botterai bien, une tempête. Les deux heures restantes te permettraient donc de piquer un petit somme. Tes paupières s’abaissèrent, bras croisés, tu ne dormais pas mais ton visage s’était détendu considérablement.
C’était sans doute le meilleur moment que Leonard aurait pu choisir pour t’embarquer dans l’un de ces jeux à la con, le genre qui se termine toujours mal. Ou presque à chaque fois. La possibilité du joker permettrait d’éviter les questions gênantes, ce qui eut pour effet de te dérider un peu. Alors, sourire léger, marqué par un sarcasme dissimulé, les yeux toujours fermés tu répondis :
Non. Après, je ne suis pas mercenaire, ni tueuse à gage. Pas non plus dans les alentours de Central City, alors je serais pas la plus à-même de te rassurer en te disant n’avoir jamais vu ce genre de truc avec ta tronche dessus. Mais, je me suis beaucoup renseignée sur toi avant de t’engager, alors j’espère que ça te suffira. Tu ne devrais pas trop t’inquiéter de ça, j’avais crû comprendre que t’étais plutôt réglo. D’ailleurs, désolée de t’embarquer dans une situation qui ne te concerne pas. Après ça, ils vont peut-être lancer les chiens sur toi.
Sous-entendu que ce contrat qu’il redoutait tant ne serait sans doute plus une chimère. Quand on avait votre genre de vie, il y avait bien un moment où regarder par dessus son épaule devenait obligatoire. Tu ne doutais cependant pas que lui resterait prudent, sans chuter dans la paranoia et s’y noyer, comme toi. Existences peuplées de crimes et larcins, ardoises bien remplies, il serait pourtant bien impossible de revenir en arrière. Personne ne vous gracierait :
Qu’est-ce que t’as pensé de moi à notre première rencontre ?
Lentement, t’ouvris les yeux pour lui jeter un œil intrigué. Après tout, t’étais arrivée armée, en faisant irruption dans son appartement pour lui proposer directement un casse, aux sous-tons de vengeance. Il lui aurait été facile de t’imaginer folle -ce que tu étais un peu, sans doute- ou désorganisée peu importait. Pour une fois dans ton existence, tu recherchais l’avis de quelqu’un. Peut-être y aurait-il de futures collaborations, et certainement que tu avais des choses à revoir, un travail à faire sur toi-même. Améliorer ta personne et ton attitude pour mettre l’autre en confiance, l’amener à rester plus ou moins fidèle à ses engagements, Snart ou pas, ça valait le coup de ravaler sa fierté.
Et ralentis un peu. Pas besoin d’avoir les flics sur le dos, en prime.
Tu rechangeais la musique. De la prudence, tu ne savais pas si c’était pour la route qu’il en aurait le plus besoin : dépendait de jusqu’où il voulait aller dans ses questions.
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