You killed innocent people! You ask the sea for mercy - Aquaman

I : Put two ships in the open sea without wind or tide, it will come together.

Mes parents n'étaient pas faits pour se rencontrer. Un homme de la terre et une Reine d'une cité perdue. Rien au monde aurait pu prédire leur rencontre et pourtant, c'est de leur union improbable que je suis né. Un enfant de la surface et un prince des mers. Il ne fallut pas grand temps après ma naissance pour que ma mère quitte le phare de mon père, situé à Amnesty Bay. Un mariage arrangé avec le roi Orvax d'Atlantis, l'obligea à retourner auprès de son peuple, délaissant ainsi mon père et moi, sans réelle promesse d'un retour prochain. Les années passèrent, puis fidèle à sa promesse, mon père se présenta, jour après jour sur le quai qui menait à l'océan, attendant patiemment le retour de l'amour de sa vie, mais en vain. Rapidement, il dut se faire à l'évidence, Atlanna ne reviendrait pas et donnerait possiblement plus jamais signe de vie. Fidèle à ses paroles et à celle qui avait redonné un sens à sa vie, mon père, Thomas, décida de faire son possible pour m'aider à maîtriser mes aptitudes surhumaines. C'est par une journée calme du mois de septembre, alors que mon huitième anniversaire approchait que j’aperçus ma mère pour la première et unique fois. Un saut de ma part dans la mer devait me permettre de récupérer le chien familial qui était tombé. Durant mon sauvetage, mon œil fut attiré par un scintillement dans l'eau, comme si une perle rare voulait revenir à la surface. Je raccompagnai l'animal sur la surface sèche avant de rebrousser chemin, m'approchant de plus en plus de l'objet brillant. Ma tête submergée par l'eau d'une teinte claire, mes yeux s'adaptèrent au liquide, m'offrant ainsi une vue très nette de la femme qui m'avait donné vie. Un baiser sur le front et une caresse contre la joue fut tout ce que j’eus, celle-ci me renvoyant directement vers le rivage à l'aide d'une poussée magique. Aussitôt arrivé au bord de l'eau, aussitôt sortie par mon père qui nia la possibilité de ce que j'avançais, tentant bien malgré lui de me protéger du fait qu'elle ne pourrait pas revenir.

II : But I already know how to swim. Not even close.

Perché sur le bout du quai, c'était à mon tour d'attendre sa venue. Jour après jour, semaine après semaine, mais rien. Elle m'avait sûrement oublier ou j'avais peut-être juste halluciner, comme mon père le prétendait. Un soir, alors que je revenais bredouille, déçu d'une autre soirée sans contact avec cette fameuse femme, une voix masculine et rogue m'interpella, gagnant rapidement mon attention. L'homme qui venait de sortir de l'eau, inclina son genou droit, portant le haut de son corps au-dessus de celui-ci, en guise de révérance. «Prince Arthur Orin, c'est un honneur de rencontrer le premier fils de la reine Atlanna.» Ses mots résonnèrent dans ma tête, puis mes poumons crachèrent l'air qu'ils avaient emmagasiner. «Atlanna! Vous connaissez ma mère, où est-elle?» Un espoir qui semblait partir petit à petit, venait de regagner en force, remettant un sourire sur mon visage bien trop triste. L'homme reprit position forte en relevant son corps. «Je suis Nuidis Vulko, l'un des proches conseillers de votre mère, la reine Atlanna. J'ai promis à celle-ci de vous préparer mon Prince.» Je pouvais sentir une sincérité dans sa voix et dans son regard et pour l'instant ça m'était bien suffisant. En autant que je pouvais rencontrer une nouvelle fois la perle qui m'avait renvoyé jusqu'à mon père quelques semaines plus tôt.

Vulko passa plusieurs journées à mes côtés, et ce, sur plusieurs années, s'assurant de me préparer à la rencontre de ma mère. Si c'étaient ses propres mots, ce dernier savait bien qu'il cachait tout de même une partie de l'histoire. Sa présence, plutôt que celle de ma mère était causée par le roi au pouvoir, Orvax. La série d'épreuves et de préparation que Vulko mettait en place avait pour but de me préparer au jour où je serai appelé à devenir le roi d'Atlantis, un poste qui me reviendrait de droit seulement après la mort de ma mère. Confronté à mon caractère et à mes questions sur les raisons qui m'empêchait de me rendre à Atlantis, Vulko n'eut d'autres choix que de m'affirmer que le peuple d'Atlantis sacrifierait sa reine, si mon existence venait à ce savoir.

III : The lighthouse goes out.

Je ne pourrais oublier la journée où j'appris la nouvelle du décès de mon père. Revenant tout juste d'une autre séance avec Vulko, je fis mon entrée dans le phare. Avoir porté meilleure attention à ce dernier, tout suite j'aurais pu comprendre qu'une chose ne tournait pas rond. La noirceur du ciel ne reflétait pas le faisceau lumineux de l'habitation modeste. Jamais avait-il raté une soirée, sauf celle-ci. Dérangé par un autre entraînement sans réel but, je ne fis pas attention au détail, entrant dans la maison comme une tornade. Une première phrase quitta mes lèvres, puis finalement mes yeux se remplir d'eau à la vue du corps mort de mon père. Mon cerveau, voulu chercher des éléments de preuve, mais mon cœur, ne voulait rien savoir, trop concentré à déversé un torrent de larmes. Il me fallut plusieurs longues minutes avant que je n'observe la scène, pour finalement comprendre les réelles raisons qui avaient conduit mon père vers son nouveau voyage. Des traces de pas ensanglanté et une lame marquée d'un sceau identique à celui sur la combinaison de Vulko. Enragé envers l'allié de ma mère, je pris la lame et disparus, attendant notre prochaine rencontre qui arriva bien plus vite que je l'aurais pensé. Debout au bout du quai, je m'approchai de l'Atlante en lançant la lame à ses pieds, exigeant des explications. «L’attentat ne visait pas ton père Arthur, mais toi. Le nombre d'Atlantes qui en veulent à ta mère de t'avoir eu sont nombreux. Les Atlantes sont beaucoup de belles choses, mais la rancune était et restera l'un des pires défauts.»

Ses mots marquèrent ma mémoire. Un peuple qui n'attendait rien de moi et qui venait plutôt me prendre mon père, après avoir récupéré ma mère. Depuis ce jour, je vouai à mon tour une rancune immense aux habitants de cette cité perdue. J'arrivais à faire la différence entre Atlanna, Vulko et les autres, mais il n'en restait pas moins que j'en avais lourd sur le cœur. De la perte de mon père est venue la déchéance, me guidant vers les fonds de bouteille d'alcool. Mes enseignements avec l'allié de ma mère avaient arrêté, mon tempérament étant trop instable selon l'homme des fonds marins. Vulko jugeait que j'étais en train de noyé le potentiel que j'avais, mais il persistait à dire que ma mère croyait toujours en son prince Orin. À ses yeux, l'épreuve que je vivais me rendrait plus fort. La mort de père ne semblait toutefois pas suffisante pour que la Reine se déplace jusqu'à moi. Il fallut une nouvelle tête, plusieurs années plus tard, pour que je comprenne les raisons du pourquoi.

IV : So, we're clear, I'll help you stop this war, then I'm done.

Les années ne m'avaient pas permis d'oublier la douleur de ma dernière perte. Ivre d'une autre soirée passer à vider les bouteilles d'un petit endroit local, c'est sous la forme d'une belle rousse qu'Atlantis vint jusqu'à moi. Si nombreuses avait été les fois où j'avais simplement pensé me lancer pieds par-dessus bord pour prendre la direction de cette cité, confronté ceux qui m'avaient tout pris, mais désormais, ce n'était pas nécessaire. Un pas de recul m'offrit un regard d'ensemble sur la femme, tandis que celle-ci utilisa un discours semblable à celui de l'homme qui m'avait tant montré par le passé. Mera, tel celle-ci s'introduisait, se dressa sous mes yeux, développant sa grâce et sa prestance, une prestance que je n'avais eu la chance de voir que lors de cette unique rencontre avec ma mère. Mon moment d'émerveillement devant cette nouvelle venue fut freiner par la pesanteur de ses propos. Si pendant toute ma vie, j'avais gardé l'espoir d'avoir la chance de rencontrer réellement ma mère et bien maintenant, c'était trop tard. Convaincu, qu'une guerre entre la surface et la cité d'Atlantis était la solution pour son peuple, le nouveau roi, Orm, fils d'Orvax et d'Atlanna, avait pris la vie de notre mère. Rien pour calmer ma rage qui ne faisait que grandir, plus j'en apprenais sur eux. Ses propos tranchant n'eurent pas réponse qu'elle désirait, alors que j'affirma n'avoir rien à faire de cette cité maudite.

Ses mots finirent par trouver refuge dans ma tête. Puis, mon ivresse me quitta tranquillement pendant que je réalisais réellement l'étendue de ce qu'elle venait de me dire. Mera était présente pour me ramener à cette place légendaire, pour me guider vers le destin que Vulko m'avait tant parlé, un destin qui n'était pas mien, qui n'était plus mien. Devenir roi, non merci, mais venger la mort de mes parents, voilà quelque chose qui me parlait. Décider d'arrêter la possible attaque qui se dressait face aux habitants de la surface et à faire payer Orm, j'acceptai de suivre Mera, jusqu'à Atlantis, n'ayant aucune idée de la suite, mais demeurant convaincu que Roi, je ne suis pas.  

V : Call it whatever you want. I call it an ass-whooping.

C'est après une très brève rencontre avec Vulko, celle-ci ce solvant par une arrestation de la garde Atlante, à mon égard, je fus amené devant l'homme au pouvoir. Orm Marius. Attaché au sol, comme un vulgaire cabot, le despote profitant de sa liberté pour déballer une partie de son histoire, ce qui le motivait, évitant toutefois le passage important. Un meurtre commandé sur mon père et un matricide, rien de pardonnable. Insouciant de la suite des choses, je provoquai haut et fort l'homme orné d'une couronne, le confrontant dans un duel qui devait le faire tomber de son piédestal. L'affrontement n'eut pas le dénouement espéré, alors qu'Orm fracassa le trident que Vulko m'avait remis, lors de notre dernière rencontre. Humilié par mon revers face à mon jeune frère, je me lançai dans une quête afin de récupérer la fourche qui appartenait autrefois à Atlan, le premier roi d'Atlantis. Une aventure sans pareille, qui me mena à découvrir davantage sur cette cité qui pourrait être mienne. Le trident récupéré, je revint confronter mon frère alors que celui-ci se préparait à lancer son assaut contre la surface.

Cette confrontation féroce m'offrit de nouveaux alliés, mais aussi une victoire qui allait rapidement laisser un coup amer à mon frère. Vaincu et détrôner, ce dernier fut incarcéré dans la prison de Belle Reve. Pour ma part, vainqueur, j'inclinai mon genou afin que l'on me passe la couronne que je ne voulais pas. Convaincu par Mera et Vulko, j'acceptai de prendre les fonctions qui venaient avec le titre de Roi. Il ne fallut que quelques semaines pour qu'un mariage soit organisé. Un accord de principe et un mariage politique, qui restera encore jusqu'ici secret. Nouvellement titré reine d'Atlantis, Mera de Xebel pris rapidement place sur le trône, commençant son règne, tandis que je repris le chemin de la surface, voyageant à l'occasion pour faire bonne parure devant mon nouveau peuple.

VI : What could be greater than a King ? 

La place sur le trône était mienne, mais cette place, je n'en voulais point. Agissant tel un nomade envers le peuple qui m'appelait roi, c'est vers le phare d'Amnesty Bay que je retournai le plus fréquemment. Mera était en place et celle-ci avait ma confiance absolue. Elle était faite pour être reine et avait déjà des bases politique avant d'accepter son poste, contrairement à ma personne. Mon errance me mena à protéger Atlantis à plus d'une reprise, gardant ainsi un lien de confiance avec ses citoyens. Atlantis était peut-être mon peuple, mais la surface demeurait mes racines.

Tantôt à Atlantis, tantôt sur la terre ferme, je fus l'un des premiers à me dresser devant la menace que Darkseid représentait. Le seigneur d'Apokolips était venu pour détruire la Terre, mais ce dernier se heurta à une force militaire incroyable. Méta-humains, Atlantes, Amazone, tous étaient présent pour faire face à ce nouveau mal qui venait des plus loin confins de l'espace. Cette guerre fut la première que je livrai aux côtés de mon peuple, mais ce ne fut pas suffisant pour me ramener à eux. Suite à la victoire des forces de la Terre, une union fut formée, la ligue des justiciers. Superman, mon plus vieux copain, m'invita à joindre les rangs, me permettant ainsi de suivre le bout que je m'étais donné il y a de cela plusieurs années. Être plus qu'un roi... Être un héros. Sans diminuer la fréquence de mes visites en les eaux d'Atlantis, mon nouveau poste me permettait d'offrir une nouvelle forme de défense pour les habitants de la cité perdue. Une ligne de force qui empêcherait littéralement les menaces de se rendre plus bas.

VII : No time to talk. Spread the word. Justice is coming.

Multiples étaient les combats que cette ligue avait livrés au fil des années. Si Darkseid et Zod avait tout deux représentés des défis de taille, notre alliance de héros n'en était pas au bout de ses peines. Sortie tout droit d'une autre dimension, un autre type d'alliance commença à faire des siennes. Ceux qui se faisaient appelés le Syndicat du Crime se mirent à commettre des gestes qui auront de lourdes conséquences. Les affrontements entre notre groupe et le leur sont immenses et guide la Terre vers une ère de ténèbres.

Incertain que c'était la meilleure idée, mais loyal au vote mis en place par la ligue, c'est un rassemblement plus qu'improbable, qui naquit. Ligue des justiciers et criminels unis. C'est aux côtés des pires criminels de cette planète que la ligue des justiciers trouva la force de renverser la situation, éliminant petit à petit le régime implanter par les terroristes venant d'une autre Terre. Ma confrontation fut brève, mais brutale. Mon trident enfoncé dans son cœur, je fis basculer dans l'eau le corps sans vie de l'homme qui avait tout d'un mélange entre Orm et moi. Cette vie, je l'avais pris et j'en étais plus que ravi. Je regardai le corps du roi des mers couler tandis que mes genoux fléchir. Je venais de comprendre en quoi ma rancœur pourrait vite me transformer. Un être assoiffé de vengeance. Ce jour marqua une évolution importante dans mon attitude avec Atlantis, bien que mes envies d'être roi n'avaient pas changé.

Suite à cette victoire, les choses commençaient finalement à revenir à la normale. La Terre se soignait et les différents groupes de héros vaquaient à aidés ceux dans le besoin. Une catastrophe évitée qui fut immense sur l'esprit des habitants de ce monde. Effrayés des prochaines menaces qui pourraient se diriger vers la planète bleue, les Américains sont appelés a voté. Les discours et les nouvelles idées évoquées par Lex Luthor gagnent place dans le cœur des habitants des différentes villes. Une campagne basée sur l'importance d'être bien prêt et l'importance d'avoir l'heure juste concernant les héros de la Terre, guide Lex Luthor vers le poste de Président des États-Unis, à mon grand désarroi.

VIII : The return of the King.

La montée au pouvoir de Luthor conduit à l'écriture de nouveaux actes, ce dernier voulant assurer un meilleur contrôle sur les méta-humains. De ces nombreux écrits, est née une véritable chasse à l'homme à mon égard. Dépourvu de ma nationalité américaine par le nouveau président, le mégalomane de Métropolis me désigna comme immigrant illégal sur les terres du grand pays d’Amérique. N'étant pas désireux d'attendre les premières représailles, rapidement, je pris direction d'Atlantis, retrouvant soudainement une quiétude auprès de ce peuple. Peut-être qu'Atlantis m'avait pris beaucoup dans ma vie, mais présentement celle-ci me donnait et sans rien demandé de plus qu'un souverain digne du trône.

Mon retour à Atlantis signifia également un retour aux côtés de la reine. Plus absent que présent, notre règne, tout comme notre mariage, ne s'était jamais fait dans l'amour. Et pourtant, sa présence m’apaisait et son oreille me permettait de croire que la femme était bien plus qu'une alliée redoutable. Grâce à ses histoires, la jeune reine me fit connaître celle qui m'avait mis au monde. Des moments passer ensemble me permirent d'ailleurs de voir en elle plus que la princesse qui était venue me chercher. Ses manies et sa façon d'être finir par me faire chavirer. S'il n'en tenait qu'à moi, pour une fois, nous aurions pu être plus que roi et reine. Mari et femme, des rôles que nous avions accepté jadis d'endosser qui devenait désormais de plus en plus sensibles pour moi à entendre. Les doux mots que j'aurais pu lui dire à l'oreille, je décidai de les garder pour moi. Elle, reine proclamée, droite et juste, n'avait probablement rien n'a faire de l'homme qui n'était roi qu'en apparence. Mes nombreuses décisions m'ont conduit à ce moment, un instant qui me fit me maudire moi-même. Un long temps s'était écoulés depuis ma prise de pouvoir, notre prise de pouvoir, devrais-je dire. Durant ce temps, qui sait ce qui s'aurait réellement passer si j'avais été présent dans le trône voisin. Ce trône que je ne désirais pas, devenait peu à peu, une place que j'acceptais d'assumer. Mera en était la cause. Incertain de ce qu'elle pensait réellement de son roi, celle-ci s'était donné corps et âme dans la défense de ma propre personne lors d'une tentative d'assassinat échoué. Cette femme, je la voulais réellement mienne, mais l'océan en décida autrement. Je me dirigeai vers la salle du trône pour y apercevoir son siège vide. Vulko m'affirma que la reine avait quittée et qu'elle n'avait pas offert de temps de retour, me laissant ainsi seul devant des responsabilités qui m'était encore nouvelles. Avec fierté, je pris place sur le trône qui m'attendait.


IX : The wrath of the sea.

Sur ce trône, je restai seul pendant quelques mois, améliorant bien malgré moi mes compétences de Roi. Le but était d'être digne d'Atlan, digne d'Atlanna et bien sûr digne de Mera. Il fallut une attaque d'un groupe d'Atlante sur la Terre pour me faire regagner le rivage. Présent en tant que roi d'Atlantis, je m'assurai de ramener les criminels aux profondeurs de la mer, accusant leurs agissements contre les habitants de la surface. Aussitôt déposé, je revins à la surface pour m'occuper des problèmes politiques que ces événements venaient d'engendrer. Si le peuple d'Atlantis craignaient les habitants de la Terre, les actions commises par le Deluge équilibraient les choses. Le deluge était ma responsabilité et je comptais bien m'en charger. La sphère politique étant ce qu'elle est, je décidai de rester à la surface pendant quelques jours, puis semaines. Cette situation devait absolument se régler. Atlantis comprendrait, après j'assurais mes fonctions, protégeant les intérêts de ma cité.

X : Put two ships in the open sea without wind or tide, it will come together.

Les mois qui suivre ne m'offrir aucune chance de retrouver mon trône. Des vents m'avaient permis de savoir que Mera avait repris sa place, mais malgré mon désir puissant de la retrouver, la protection de la planète fut ma priorité. Sûrement une autre décision qu'un jour, j'aurais la chance de regretter amèrement. Confronté à ma colère, je fus rapidement mis hors d'état de nuire lors de l'éveil des pêchés capitaux. Mes forces auraient grandement pu aider, mais l'union formée par mes collègues de la ligue avec les autres groupes fut suffisante pour arriver à bout des démons du monde.

La Terre n'eut pas un grand moment de répits, tandis que l'invasion de Brainiac suivit. Le collecteur de monde décida de lancer les habitants de notre monde sur une autre Terre, ayant comme seul but de testé la force des planètes opposées. C'est donc sur une planète déchirée par un conflit incroyable que je m'écrasai, comme le reste des habitants de Terre 1. Amazones contre Atlantes, ce monde se voulait la scène d'une guerre sans pareille. Il ne me fallut pas grand temps pour me rendre compte qu'ici je n'étais rien de semblable. Aucun pouvoir, aucun don. Si je répondais quand même au nom d'Arthur Curry et que je partageais des similarités avec le général Orin de l'armée Atlante, de mon côté j'étais tout simplement un gardien de phare qui échappa bien malgré lui au sort catastrophique de cette grande bataille.

Une fois de retour dans mon monde original, ayant par le fait même repris mes aptitudes, c'est la guerre face à Brainiac qui se dessinait. Un combat qui une fois de plus allait nous demander chaque force de notre corps. Je décidai de rester sur la Terre afin de neutraliser les menaces présentes, tandis que d'autres prirent la direction du vaisseau de Brainiac. J'étais en train d'organiser un sauvetage près de Coast City lorsque le vaisseau s'échoua, devenant ainsi l'un des premiers à constater les dégâts causés par l’écrasement du moyen de transport. Résultat : Coast City à moitié rasé.

Les dommages immenses demandaient désormais de l'attention. Cette ville demandait de l'aide et j'étais là pour répondre présent. Si certains héros profitaient de leur capacité a voler pour tirés les civils hors des débris, je m'assurerais de commander une horde de baleines pour transporter ceux-ci vers une meilleure terre. La panique s'était installée avec raison, il ne restait qu'à nous de calmer le jeu et d'offrir bonne fortune aux sinistrés. Assommé par la dureté des images qui se défrayaient sous mes yeux, c'est l'apparition de Mera qui m'offrit l'espoir d'un jour meilleur, décrochant même un rictus satisfait sur mon visage tantôt vide d'émotion.