Messages : 438 Date d'inscription : 18/05/2021 Face Identity : Amber Heard Crédits : Lexia <3 (avatar) Raven <3 (moodboard) Ville : Tantôt à Xebel, tantôt à Atlantis, il te plait de dire que les sept mers sont ta demeure, mais au plus profond de toi, tu sais pertinemment que les vagues te ramèneront immanquablement au royaume des Atlantes, là où tu te retrouves plus souvent qu’ailleurs. Profession : Reine d’Atlantis, tu n’y vois pas là un métier, mais une vocation. Tu sièges aussi aux Nations Unies en tant qu'ambassadrice. Compétences/Capacités :
Piece of advice: Choose your next words carefully
Fière native des fonds marins, tu possèdes une physionomie adaptée à la vie sous l’eau autant qu’à celle sur la terre ferme. Tu t’adaptes naturellement à l’écrasante pression et aux températures tantôt glaciales tantôt brûlantes des profondeurs qui ont longtemps empêché les hommes d’atteindre la cité perdue. Tes sens ont aussi évolué pour mieux répondre à tes besoins. Quoi de plus normal après tout. Il t’est ainsi possible de voir dans le noir le plus total, sans ajouter que la portée de ton ouïe comme celle de ta vision est grandement supérieure à celle d’un simple humain.
Malgré ce corps svelte, tu es dotée de capacités physiques et de réflexes surhumains qui font de toi une ennemie à ne pas prendre à la légère, tout particulièrement dans ton élément : À titre d’exemple concert, tu possèdes une force bien au-delà de la norme qui te permet de nager incroyablement rapidement, rivalisant même le grand Aquaman, et qui t’est très utile à la surface lorsque vient le temps de se battre. À ces caractéristiques s’ajoute également le fait que tu bénéficies d’une guérison accélérée, bien que cela ne t’empêche pas de mourir d’une blessure majeure comme n’importe lequel de tes semblables.
Déjà choyée, les dieux si généreux ne se sont pas arrêtés là. Tu as aussi reçu, par ta descendance royale, le don de l’hydrokinésie, un pouvoir que ton père te força très tôt à développer et maîtriser aisément. Tes possibilités sont innombrables : De simples vagues à des tsunamis ravageant tout sur leurs passages, tu contrôles l’eau à ta guise, pouvant même altérer sa densité et sa forme si besoin est.
Sometimes you have to do what's right
even if your heart aches against it
Situation Maritale : Unie par les liens du mariage à Arthur Curry et par amour à la belle Atlantis
Le soleil se couche sur l’océan. Au passage, il colore de couleurs pastel le ciel qui s’assombrit au fur et à mesure que les minutes s’écoulent. Assise au bout du ponton, tu balances les pieds dans le vide avec légère impatience devant ce spectacle qui échappe pourtant à ton attention. Ton regard valse sur la surface de l’eau, prêt à la voir surgir à tout moment. Elle est en retard. Vachement en retard, précisons-le.
- Tula, je t’assure…Faire attendre une reine. Où est passé le respect?
Un fin sourire teinté d'agacement se dessina sur tes lèvres. Tu ne lui en veux pas particulièrement. Tu trouves l'affront un brin audacieux à dire vrai, mais c'est bien parce que c'est elle et personne d'autre. Tula et toi, vous partagez un lien plus solide que celui d'une souveraine et de sa capitaine. Malgré les aléas de la vie, tu as réussi à voir en elle une bonne amie. Il te fallut plusieurs années pour te rendre à un tel point, car fut un temps où sa seule présence t'importunait. À cette époque, tu attaquais plus vite qu'un animal blessé. Tes mots étaient tranchants, sans délicatesse. Tu maudissais son nom, un nom qu'elle partageait avec un certain individu que tu t'efforçais d'oublier et qui te ramenait brusquement à la réalité à chaque fois qu'il parvenait jusqu'à tes oreilles. Un nom que tu avais fini par accepter, lentement mais sûrement, sans qu'il te replonge dans le passé. Alors oui, aujourd'hui tu pouvais lui pardonner son manque d'assiduité. Tu relâchas un profond soupir avant de te laisser tomber dos contre le bois. Tiens, depuis quand les étoiles étaient-elles apparues? C'est curieux. Pour la première fois depuis ton arrivée, tu t'attardes un moment sur la toile céleste peinte au-dessus de toi. Tu te perds lentement dans la contemplation de ce phénomène majestueux, laissant tes pensées divaguer à leur guise. Des fragments de ta jeunesse te reviennent à l'esprit. Enfant, tu avais nourri un espoir de voir un jour ces astres de tes propres yeux. Tu as passé bon nombre de nuits à la surface depuis, mais il ne t’est jamais venu à l'esprit de simplement t'arrêter pour lever la tête. Pourquoi donc? Cette réflexion allait devoir être remise à une autre fois semblait-il. Des bruits de pas, accompagnés du craquement sec des planches de la structure sur laquelle tu reposais te firent comprendre que ton attente, à laquelle tu avais peut-être finalement pris goût, était terminée. Ton regard demeura porté sur le lointain, sans descendre vers la nouvelle arrivante qui s'immobilisa sans jamais traverser les délimitations de ton champ de vision. Tu tapas doucement sur la surface à ta droite, un signe d'invitation à te rejoindre.
- Magnifique, hm? Là où nous sommes nées, on ne peut pas voir les étoiles. Évidemment. Pourtant, mon enfance déborde de mythes et légendes à leur sujet. C'est plutôt ironique… Ces histoires me faisaient rêver toute petite. Je ne pense pas t'en avoir déjà parlé. Je m'étais donnée le devoir d'apprendre religieusement chacune d'entre elles. Sans exception. Ma préférée était celle d'Andromède, la princesse d’Éthiopie. C'est cette constellation juste là. L'autre à côté, c'est Persée, le héros. On raconte qu’Andromède était d’une beauté inestimable, si belle que les nymphes des mers elles-mêmes en étaient jalouses. Condamnée à être sacrifiée au monstre marin Cetus pour le bien du royaume, elle fut miraculeusement sauvée par le grand Persée, fils de Zeus et d’une simple mortelle. À peine les yeux du demi-dieu se posèrent-ils sur elle, celui-ci fut frappé par le coup de foudre. Le vrai. Mais l’élue de son cœur était déjà destinée à un roi. Convaincu qu'il ne pouvait vivre sans elle, les deux hommes se livrèrent un combat sans merci, affrontement duquel Persée sortit triomphant. Les tourtereaux s'unirent par les liens sacrés du mariage et vécurent heureux pour toujours, sur terre comme aux cieux où ils continuèrent de s'aimer indéfiniment... Aujourd'hui, je ne peux m’empêcher de me demander s’ils étaient amoureux l'un de l'autre comme on le prétend. La princesse promise qui s’éprend éperdument du sauveur tombé pour elle au premier regard... Un amour perpétuel... Ne trouves-tu pas tout ça d'une étrange facilité? Ne crois-tu pas plutôt qu'ils se sont prêtés au jeu eux aussi?
Tula sait à quoi tu fais allusion. Ça n'est même pas toi qui le lui a appris. Malgré les apparences que vous vous donnez, elle l'a deviné d'elle-même, à force d'assister à vos conversations beaucoup trop formelles dans la salle du trône. Elle a cette aisance, comme Atlanna, à différencier le vrai du faux et vice-versa. Vous vous êtes jurées de garder ça entre vous, histoire de ne pas compliquer encore plus la situation à Atlantis. Jusqu'à présent, tu as eu raison de lui faire confiance. Tu ne l'imaginerais pas capable de te trahir. Plus maintenant. Le bruit des vagues fut la seule réaction que tu obtenus à ta leçon d'histoire. Eh bien. Tu te redresses lentement et attrapes le trident posé à ta gauche, laissant étouffer un rire à l'égard du mutisme déstabilisant de la personne qui t'a rejointe.
- Un auditoire difficile ce soir. Rassure-moi, tu ne m'as pas sérieusement fait poireauter pendant je ne sais combien de temps pour me donner le traitement du -
Silence. Un lourd silence. Toi dont le corps est parfaitement adapté à la pesanteur des profondeurs, tu as l'impression que tes jambes vont flancher. Que le sol va soudainement se dérober sous tes pieds. Les années d'expérience que tu as accumulées sur le trône et qui t'ont apprise à gérer des crises avec la bonne contenance d'une reine, elles viennent de s'envoler d'un coup de vent. Tu es là et tu fixes l'Atlante. Car oui, c'est un Atlante. Oui, c'est un Marius. Mais ça n'est pas Tula que tu as devant toi. C'est lui. Il a changé, tu ne peux t'empêcher de le constater. Vous êtes là, sur la même passerelle qu'il y a huit ans, avec quelques acteurs en moins. Une tonne de monde en fait. Le bruit de l'eau qui se heurte calmement aux rochers fait contraste aux cris de guerre qui ont déchiré l'air ce jour-là. Qu'il revienne en ces lieux, c'était déjà improbable, mais qu'il y soit en plus lorsque tu attends sa cadette? Impossible qu'une telle coïncidence soit le fruit d'un hasard farceur. Tes lèvres s'entrouvrent mais aucun mot n'ose franchir leurs barrières. Il y a une mille et une émotions qui t'assiègent à la fois, si bien que tu ne sais pas à laquelle donner priorité. Alors tu laisses parler celle qui a toujours eu raison de toi.
- Regardez qui la mer a fait échouer sur son rivage. Orm Marius. Quelle surprise… Tu as un sacré culot de te présenter ici.
‹c› Vanka
Orm Marius
super villain
Messages : 981 Date d'inscription : 30/12/2018 Face Identity : Michael Fassbender. Crédits : elizabeth <3 (avatar), STARFIRE (gifs), Ventium ♥ (bannière), Donna ♥ (crackship) Age du personnage : 37 années à dédier son existence à la belle Atlantis. Ville : Errance douloureuse après ton bannissement, le rêve s'est transformé en drame Shakespearien. Profession : Ancien roi d'Atlantis, destitué, tu ne vis que pour récupérer le trône. Compétences/Capacités : Ψ Capacité de respirer sous l'eau et de s'y mouvoir sans la moindre difficulté. Sa nature atlante lui offre également une résistance hors norme et des sens accrus (vitesse, force et agilité). Il est capable de voir dans les profondeurs, et son corps supporte les températures les plus basses. Ψ Tacticien militaire, leader, expert au combat – au corps à corps comme au trident. Il n'avait jamais connu de défaite en duel avant l'arrivée d'Arthur. Ψ Son trident lui permet de contrôler la foudre et de provoquer de terribles tempêtes. Il semblerait même qu'il soit rattaché à ses humeurs, si bien que lorsqu'il se sent en colère, le temps à la surface se déchaine au-dessus de leurs têtes. Son casque d'Ocean Master, quant à lui, lui offre le pouvoir d'hydrokinésie, lui permettant ainsi de déclencher de terribles tsunamis.
A war is coming to the surface whether you like it or not. And I'm bringing the wrath of the Seven Seas with me.
Assis dans le sable, tu laisses la brise nocturne rafraîchir tes idées et apaiser les souvenirs qui t'assaillent. Cette plage, tu ne la connais que trop bien, c'est ici que tu as subi une terrible humiliation avant d'être envoyé derrière les barreaux de Belle Rêve. Les pires années de ton existence, privé de ton élément naturel, sans aucun réconfort, et avec la douleur d'imaginer ton frère ennemi prendre ta place sur le trône et aux côtés de ta fiancée. Tu pourrais passer des heures à te perdre dans ce dédale sans fin de rancœur et de regret, et ce soir, c'est presque si tu peux distinguer sous les rayons d'une lune qui se lève belle et entière les fantômes du passé s'affronter. Toi et lui, vos tridents qui se croisent, vos pointes qui rencontrent abruptement la chair, le sang qui s'écoule sur le sable immaculé, et la présence de ton peuple, là pour soutenir celui qui n'a jamais été là pour eux. Étais-tu un si mauvais roi ? Tu étais loin d'être parfait, tu veux bien l'admettre, mais n'as-tu pas toujours eu Atlantis pour premier intérêt ? Cette guerre contre la surface était inévitable, c'était là votre promesse salvatrice face à un ennemi qui ne cesse de gagner du terrain. Tu as vu ces enfants malades, le teint blanc et les organes affaiblis par les déchets toxiques qu'ils rejettent dans vos océans. Tu as vu ces animaux sombrer au fond de l'eau, étouffés par le plastique qui obstruait leur gorge. Tu en as vue des horreurs, toutes plus abjectes les unes que les autres, et pourtant, c'est ton frère qu'ils ont choisi. Celui qui ne s'est jamais préoccupé de leur sort et qui ne s'en préoccupe pas beaucoup plus aujourd'hui. Le spectacle fantomatique continu, tu entends les cris raisonner dans ta tête, et cette fois c'est son regard à elle que tu distingues dans l'obscurité. Sa colère, sa déception, son incompréhension ? Ce regard-là t'a hanté pendant de nombreuses nuits en cellule. Mera, elle aussi a préféré suivre ses pas. Elle t'a trahi, mais tu n'oublies pas que quelque part, tu l'as trahie aussi. Pour quelle raison vient-elle encore ici, ressasser un passé que tout le monde aimerait oublier alors que la plaie n'est toujours pas refermée ? Le cœur a sans doute ses raisons que la raison ignore.
Sa silhouette surgit alors de l'eau, et c'est le cœur mis sur pause que tu suis du regard sa traversée jusqu'au ponton. Le fantôme a repris forme réel, les souvenirs n'ont plus rien d'un levé de rideau théâtral, ils sont assez concrets pour te laisser un instant interdit. Que l'on te pardonne, elles ont été longues les années à attendre qu'une telle occasion se présente, et maintenant que l'heure vient enfin de sonner, il te faut mesurer l'impact que cette rencontre pourrait avoir. Un ras de marée qu'il te faut maîtriser sous peine de le voir t'emporter. Tu te lèves, vêtu très simplement en tenue humaine, désireux de passer inaperçu, mais surtout parce que tu ne voulais pas te présenter à elle en Ocean Master. C'est Orm Marius qui a demandé à sa sœur de lui arranger ces retrouvailles, et c'est lui qui va devoir calmer le palpitant agité avant de le voir sortir brutalement de sa poitrine. C'est délicat de donner vie à une scène tant jouée dans un esprit enfermé, aux milliers de dénouements, et dont probablement aucun ne sera la conclusion de ce soir. Tu approches, tes pas se font distincts sur le bois abîmé par l'écume, mais avant de t'annoncer, tu écoutes ce discours camouflé par la beauté des étoiles. Machinalement, tu lèves la tête vers le ciel, réalisant que tu ne prends jamais réellement le temps de le faire, et qu'elle n'a pas tort, finalement. Tu écoutes, tu observes, et surtout, t'as l'impression d'avoir obtenu une clé que tu n'aurais jamais dû avoir dans les mains. Elle ne t'était pas destinée, mais tu en profites malgré tout avidement, lisant à travers les lignes d'un récit qui n'a pour vous plus rien de mythique. Elle en dit trop, ou pas assez, mais ce qui est certain, c'est que rien ne tombe dans les oreilles d'un sourd.
Quand elle se retourne et qu'enfin vos regards se croisent, il t'est pénible de masquer ta fébrilité. Toi qui fut jadis plein de confiance face à ton peuple et tes ennemis, te voilà désormais totalement démuni face à une femme. Pas n'importe laquelle, cela dit. Elle n'a pas beaucoup changé, Mera. Tu reconnais aisément chacun de ses traits, et tu te surprends même à t'en souvenir aussi bien. Le temps n'a pas eu beaucoup d'effet sur elle, bien que tu remarques une certaine fatigue ou lassitude qui émane d'elle. Sans doute le poids de la couronne, que même elle ne pourrait supporter sans courber un peu l'échine. « A croire qu'on est deux à être encore attachés au passé Et d'après ce que je viens d'entendre, incertains sur le présent. » Ton audace qui frôle l'insolence va probablement te jouer des tours, d'autant plus que tu t'adresses maintenant à ta reine. Mais cela n'en reste pas moins la vérité, comment parvient-elle à trouver de la quiétude dans un endroit où tant de cœurs ont été déchirés ? Que cherche t-elle en venant ici ? T'as parfaitement conscience de son statut et du respect que tu lui dois, mais c'est plus fort que toi, tu ne parviens pas à la voir uniquement comme la monarque de ton ancien royaume. Et de toute façon, en tant qu'exilé, tu n'es pas certain de devoir te plier aux bonnes convenances. Ce n'est pas un acte de rébellion, simplement un désir de ne pas laisser le fossé qui vous sépare s'agrandir d'autant plus. Démarche plus que maladroite, mais comment garder de l'assurance quand la barque n'a de cesse de tanguer. « Mera, je ne suis pas venu ici pour te provoquer. » Qu'il est à la fois aisé et difficile de prononcer à nouveau son prénom. L'entendre à ton oreille provoque forcément des sursauts d'un temps révolu. Mais pas oublié.
T'as organisé ce face à face pour lui parler de Dagon, de ta découverte de l'élémentaire, et peut-être aussi du secret révélé par Tula. Autrefois, même si vous n'avez jamais osé franchir la barrière de vos propres lèvres, tu voyais en elle un soutien réconfortant. Quelqu'un qui savait – ou qui aurait pu – jeter un peu de glace sur tes instincts enflammés et nourris par une haine ancrée dans ton âme gangrenée. Maintenant que le mal est là, tu crains qu'il n'y ait plus grand chose à faire, mais tu gardes le réflexe de chercher dans son regard ce que tu ne trouveras plus aujourd'hui : un appui, un échappatoire quand tout devenait un peu trop lourd Et bien sûr que c'est douloureux. Ça l'est encore plus après tant d'années, tout a eu le temps de s’incruster et de s'infecter. Les mots ne veulent pas s'échapper, parce qu'ils ne sont pas ceux que t'as réellement envie de prononcer. T'aimerais avant tout savoir comment elle va, à titre purement personnel et sans aucun rapport avec son règne, mais tu sais que cela t'est impossible. Même en liberté, tu restes prisonnier. Des chaînes qui symbolisent tes actes passés et dont tu ne pourras jamais te débarrasser. « J'ai conscience que je suis probablement la dernière personne que t'as envie de voir, mais j'aimerais te parler. » Tu prends maintenant des précautions, tu marches comme un funambule sur un fil, et le moindre faux pas pourrait tout te coûter. Tu n'es pas arrivé jusqu'ici, à essayer de faire taire tout ce qui hurle dans ta tête, pour finalement tout détruire avant même d'avoir entraperçu la faible lueur au bout du tunnel. « Est-ce que tu veux bien m'accorder quelques minutes ? » La rencontre n'est en rien un hasard, mais cette fois, tu lui laisses le choix. Elle peut partir, ou rester. Et finalement, c'est ainsi que tu conclurais le chapitre de votre histoire. Partir. Ou rester.
AVENGEDINCHAINS
Y'Mera Xebella Challa
independent soul
Messages : 438 Date d'inscription : 18/05/2021 Face Identity : Amber Heard Crédits : Lexia <3 (avatar) Raven <3 (moodboard) Ville : Tantôt à Xebel, tantôt à Atlantis, il te plait de dire que les sept mers sont ta demeure, mais au plus profond de toi, tu sais pertinemment que les vagues te ramèneront immanquablement au royaume des Atlantes, là où tu te retrouves plus souvent qu’ailleurs. Profession : Reine d’Atlantis, tu n’y vois pas là un métier, mais une vocation. Tu sièges aussi aux Nations Unies en tant qu'ambassadrice. Compétences/Capacités :
Piece of advice: Choose your next words carefully
Fière native des fonds marins, tu possèdes une physionomie adaptée à la vie sous l’eau autant qu’à celle sur la terre ferme. Tu t’adaptes naturellement à l’écrasante pression et aux températures tantôt glaciales tantôt brûlantes des profondeurs qui ont longtemps empêché les hommes d’atteindre la cité perdue. Tes sens ont aussi évolué pour mieux répondre à tes besoins. Quoi de plus normal après tout. Il t’est ainsi possible de voir dans le noir le plus total, sans ajouter que la portée de ton ouïe comme celle de ta vision est grandement supérieure à celle d’un simple humain.
Malgré ce corps svelte, tu es dotée de capacités physiques et de réflexes surhumains qui font de toi une ennemie à ne pas prendre à la légère, tout particulièrement dans ton élément : À titre d’exemple concert, tu possèdes une force bien au-delà de la norme qui te permet de nager incroyablement rapidement, rivalisant même le grand Aquaman, et qui t’est très utile à la surface lorsque vient le temps de se battre. À ces caractéristiques s’ajoute également le fait que tu bénéficies d’une guérison accélérée, bien que cela ne t’empêche pas de mourir d’une blessure majeure comme n’importe lequel de tes semblables.
Déjà choyée, les dieux si généreux ne se sont pas arrêtés là. Tu as aussi reçu, par ta descendance royale, le don de l’hydrokinésie, un pouvoir que ton père te força très tôt à développer et maîtriser aisément. Tes possibilités sont innombrables : De simples vagues à des tsunamis ravageant tout sur leurs passages, tu contrôles l’eau à ta guise, pouvant même altérer sa densité et sa forme si besoin est.
Sometimes you have to do what's right
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Situation Maritale : Unie par les liens du mariage à Arthur Curry et par amour à la belle Atlantis
Finie la nuit à la belle étoile. À trop avoir la tête dans les nuages, t’as imprudemment oublié de garder les deux pieds bien ancrés sur Terre. Ton petit moment d'inadvertance, il t'a coûté cher à l'égo. Très cher. Résultat: T'as le vertige et les joues empourprées d’indignation. Tu ne peux dorénavant compter que sur l'éclat orangé des lampadaires mêlé au noir de l'obscurité pour tenter de camoufler ton embarras. De toutes les âmes égarées qui auraient pu s'aventurer sur ce pont, il fallait que ce soit cet homme: Celui qui est activement traqué par la Dérive pour régicide, un détail significatif que tu allais clairement revoir avec la capitaine qui semblait l'avoir oublié. En attendant, c'était lui et toi, toi et lui. Deux êtres physiquement à la portée l'un de l'autre, mais séparés par des années douloureuses de distance et d'amertume. Ton cerveau refuse catégoriquement de vous associer par le fameux nous que tu employais secrètement par le passé, avant tout ça – avant Arthur. C’est ici même que t’avais enfoncé le dernier clou dans le cercueil de tout ce que vous auriez pu devenir, de tout ce que ce pronom aurait pu signfiier. Ton mariage à son frère n’avait été que la première poignée de terre jetée pour enterrer tes sentiments avec tandis que le temps s'était chargé du reste. Aujourd’hui, ton deuil était fait. Tu n’avais désormais que du ressentiment à lui offrir. De la haine. De la rancœur. Du mépris. Rien d’autre… N’est-ce pas?
« Tu t'en permets beaucoup ma foi, surtout pour un fugitif... » Tu n'en revenais pas. Comment osait-il faire ainsi allusion à l'incertitude du présent alors qu'il a été un facteur décisif dans la tournure des évènements? Si le ton tonnerreux que tu adoptes n'est pas déjà suffisant, les trois pointes de l'arme frôlant maintenant délicatement sa gorge lui donnent une nouvelle chance de saisir le caratère peu avisé de de son commentaire. Par sa simple réplique, à laquelle tu ne compte pas donner suite, tu as compris qu'il n'a pas loupé une seconde de ta confession incriminante. Tu peux essayer de te convaincre du contraire, mais tu n'as aucun doute sur le fait qu'il a aussi pu en déduire plus que tu ne l'aurais voulu. Après tout, les demi-mots, vous connaissez bien. C'était le langage que vous parliez le mieux, une façon à vous de communiquer sans avoir à explicitement verbaliser l'inadmissible. « Vraiment? Ça n'est pourtant pas l'impression que tu me donnes. »
S'il ne voulait effectivement pas te provoquer, dire que ça a un peu foiré est un euphémisme. T'es agacée. Ça se voit et ça s'entend parfaitement. Tu n'y vas pas dans la subtilité, d'abord et avant tout parce que t'en es bien incapable en ce moment. Tes mains tremblantes se resserrent sur le trident duquel tu menaces un homme qui n'a visiblement pas l'air hostile. Ce ne n'est pas la peur qui te déroute, mais l'indécision. En tant que reine d'Atlantis, le seul dénouement possible est sa reddition ou votre affrontement. Tu ne peux laisser glisser entre tes doigts un exilé en cavale condamné à Belle Reve par le souverain siégeant à tes côtés. Ce serait hypocrite de ta part, toi qui le reproche aussi sévèrement à la commandante de tes armées. Or, qu'en est-il de ce que tu désires personnellement, Mera? Advenant que tu l'emportes dans ce combat, seras-tu en paix avec le fait qu'il retourne croupir au fond de cette cellule à laquelle tu n'a jamais eu la force de te rendre pour le visiter? Tu sais pertinemment la réponse. Mais alors, laquelle des deux avenues devais-tu emprunter? En sortant de l'ombre pour ainsi se révéler à toi, il te forcait à faire un choix impossible. « Me parler. Rien que cela... Tu as conscience de la position dans laquelle tu me mets? » Tu cherches dans ses yeux le reflet d'un autre dessein qui pourrait justifier de lui refuser son caprice. Ce que tu y trouves, ce n'est pas la lueur d'une mauvaise intention, mais la vulnérabilité déconcertante d'un homme que tu connais – ou du moins connaissais – comme étant tout sauf aisément ébranlable. Finalement, tu prends ta décision sans même t'en rendre compte alors que t'abaisses inconsciemment ton arme.
« Qu'est-ce que tu pourrais non seulement avoir à me dire... » C’est un murmure qui s’est échappé de tes lèvres. Une question bien plus qu'une remarque désobligeante. À bien y penser, vous avez énormément à vous dire, mais ce que tu veux savoir, c'est ce qu'il a précisement à te confier d'aussi important. C’est peut-être de la curiosité mal placée, mais ça ne diminue en rien ton désir de comprendre ce qui peut le pousser à prendre un tel risque après une si longue période d'errance à s'être brillamment caché. Pourquoi revenir mainteant? Pourquoi vers toi? T'hésites, mais pas aussi longtemps qu'il l'aurait fallu pour dissimuler ton intérêt. « Je suis disposée à t'écouter. » Instinctivement, ton regard se rapporte aux vagues qui amènent et ramènent l’eau sur le sable humide de la plage. T’as l’impression que chaque mot que t'accordes à Orm est une interdiction de plus que t'oses enfreindre et étrangément, t'es maintenant presque méfiante qu’elles ne rapportent avec elles ta traîtrise jusqu’à Atlantis.
‹c› Vanka
Orm Marius
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Messages : 981 Date d'inscription : 30/12/2018 Face Identity : Michael Fassbender. Crédits : elizabeth <3 (avatar), STARFIRE (gifs), Ventium ♥ (bannière), Donna ♥ (crackship) Age du personnage : 37 années à dédier son existence à la belle Atlantis. Ville : Errance douloureuse après ton bannissement, le rêve s'est transformé en drame Shakespearien. Profession : Ancien roi d'Atlantis, destitué, tu ne vis que pour récupérer le trône. Compétences/Capacités : Ψ Capacité de respirer sous l'eau et de s'y mouvoir sans la moindre difficulté. Sa nature atlante lui offre également une résistance hors norme et des sens accrus (vitesse, force et agilité). Il est capable de voir dans les profondeurs, et son corps supporte les températures les plus basses. Ψ Tacticien militaire, leader, expert au combat – au corps à corps comme au trident. Il n'avait jamais connu de défaite en duel avant l'arrivée d'Arthur. Ψ Son trident lui permet de contrôler la foudre et de provoquer de terribles tempêtes. Il semblerait même qu'il soit rattaché à ses humeurs, si bien que lorsqu'il se sent en colère, le temps à la surface se déchaine au-dessus de leurs têtes. Son casque d'Ocean Master, quant à lui, lui offre le pouvoir d'hydrokinésie, lui permettant ainsi de déclencher de terribles tsunamis.
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Le trident frôle ta gorge là où auparavant il s'agissait du bout de ses doigts. De douces caresses transformées en griffures menaçantes. Est-ce bien raisonnable que de laisser son esprit vagabonder dans des contrées amères et révolues dans un instant aussi instable ? Sa pointe est le prolongement de tout ce que vous n'avez pas pu vous dire, mais à choisir, tu préfères largement ce tranchant que celui de ses mots. Tu n'as jamais été un homme vulnérable, toujours sûr de ses capacités et conscient de son pouvoir orateur sur son peuple ; mais si il y a bien une personne qui aurait pu te mettre à terre si elle l'avait voulu, c'était bien elle. Elle a su toucher la corde la plus vulnérable de ton aura de géant de fer, un talon d'Achille qui porte assurément son nom, et jusqu'à présent, jusqu'à te retrouver face à elle après toutes ses années, tu ne l'avais pas pleinement réalisé. Vous n'avez jamais été éloquent dans votre relation, et il n'en sera pas différemment aujourd'hui. Tant de choses à lui confesser pour obtenir un pardon que tu sais ne pas mériter. Rien qui ne s'échappera pourtant de ton être déchiré par le regret. Le risque est grand en te présentant ici, tu joues alors la seule carte qu'il te reste dans la manche, celle de l'échange de regards. Tu captes ses iris et tu ne les lâches plus, cherchant à lui ouvrir la porte de ton âme pour qu'elle puisse constater par elle-même que tu n'es pas ici pour tourmenter sa nuit. Enfin, pas totalement. Il n'existe plus de vous, mais il serait mentir que de prétendre qu'il est définitivement mort et enterré. Comme un fantôme qui hanterait les lieux du grand salon de vos souvenirs. Tu n'oseras pas lui demander quelques précieuses minutes en l'honneur de votre histoire passée, mais ce n'est pas l'envie qui manque. L'audace serait tonitruante, et pourtant, si elle ne t'a pas encore mis à terre – au sens littéral du terme – c'est bien pour cette même raison. Pour ce non-dit qui vous vampirise. Ce point d'interrogation. Cette phrase en suspend. Il n'y a pas eu de point final à votre chapitre, ce qui signifie que tout reste encore à écrire. A toi de ne pas laisser l'encre tâcher le rouleau de votre destinée. Ce n'est pas une seconde chance, mais ça reste un espoir auquel tu te raccroches fermement. Elle ne t'a pas encore demandé de partir. Et pour toi, c'est quelque part comme si elle te demandait de rester.
Oui, tu as conscience de la position dans laquelle tu la mets, mais sans n'en avoir que faire, ce n'est définitivement pas ta première préoccupation ce soir. Tu ne l'expliques pas, mais tu sais qu'elle ne te jettera pas en pâture aux loups, elle ne te renverra pas à Belle Reve sans avoir écouté ce que tu as à lui dire. Et tu pourrais lui dire que souvent tu aurais aimé être comme ces Hommes alcooliques qui anesthésient leur douleur au fond d'un verre. Que ne pas la voir venir te rendre visite pendant ces longs mois a laissé une cicatrice pas encore refermée sur la face cachée de ton cœur. Ou combien tu regrettes de l'avoir privée de sa meilleure amie et de sa reine. Mais elle n'est pas prête à entendre tout ça. Pas encore. Alors tu ravales une sincérité exacerbée pour te focaliser sur qui reste atteignable. Cette chance là, tu ne tiens pas à la gâcher bêtement, et pas même pour la vérité. « C'est impoli de lever son trident vers un prince. » Car que cela lui plaise ou non, tu restes le fils d'Atlanna et un hériter du trône. Ce n'est pas parce que tu as été châtié que ton statut a disparu. On te l'a volé, il n'a pas été effacé. Mais qu'importe, l'arme se baisse d'elle-même, et alors tu réalises que ton souffle était resté coupé pendant tout ce temps. Tu mesures la dangerosité de la reine d'Atlantis, et jamais tu ne prendras l'une de ses menaces à la légère. Te voilà simplement soulagé. « Tant de choses. » Tant de choses à lui dire. Oh, les mots glissent aussi aisément et violemment que les torrents agités d'une rivière. Mais n'est-ce pas évident ? Est-ce que cela lui fait peur, d'ailleurs ? Tu ne devrais pas ainsi jouer avec un feu déjà ardent, mais c'est plus fort que toi, malgré ton dos brisé tu restes celui qu'elle a toujours connu : un homme qui n'a pas froid aux yeux, et qui devrait plus souvent museler son insolence. « Tu redoutes mes mots ? » Le temps suspendu ne te gêne pas le moins du monde, au contraire, tu te complais dans cette fragilité des retrouvailles. Elle peut prétendre ce qu'elle veut aux yeux des autres, toi, tu la connais mieux que personne. Ton frère partage peut-être sa vie depuis des années, mais il ne pourra jamais égaler ce que vous aviez à cette douce époque. Pas vrai ?
Tu ne lui dis pas ouvertement merci pour le temps accordé, mais tu espères qu'elle le comprendra dans l'eau nerveuse de tes yeux. Tu sais ce qu'elle risque, tu sais ce que pourrait penser le royaume de cette entrevue, mais tu ne penses pas être présomptueux en affirmant que vous en avez terriblement besoin. Et pour une fois, vous pouvez bien tous les deux faire passer Atlantis en seconde. « Il n'y aucune façon simple de faire les choses, alors je vais me contenter d'aller droit au but. » Les enceintes se déploient pour cacher ta fébrilité évidente. Tu te transformes en pierre pour affronter la possible tempête à venir. C'est en homme simple et dépourvu d'artifices que tu t'es présenté à elle, et c'est ainsi que tu vas maintenant t'exprimer. « Je ne vais pas m'étendre sur ces dernières années, ce serait comme donner le bâton pour se faire battre. Mais aujourd'hui, j'ai l'impression de sortir enfin de ces ténèbres opaques. Voilà quelques mois que j'organise et donne naissance à un nouveau royaume sous-marin. Un lieu pour ceux qui n'ont trouvé aucune place ailleurs. Et je sais combien ça peut sonner faux venant de moi, toujours sur un piédestal, jamais préoccupé par ce qui se passait hors de mon champ de vision, mais c'est la vérité, Mera. J'ai envie et besoin que ce projet réussisse. » C'est encore délicat de prononcer son nom, la décharge électrique qui traverse tes muscles te surprendra toujours. Ce que tu veux lui faire comprendre à demi-mot, c'est que tu as changé. Bien sûr elle ne te croira pas, bien sûr elle risque de mal prendre la nouvelle, mais tu espères aussi qu'elle saura entrevoir la sincérité. A t-elle souvenir de toi avec un cœur autant à vif ? T'as la poitrine ouverte, si elle y prête attention, elle pourra le voir palpiter. Comme n'importe quelle personne faite de chair et de sang, et pas comme un monstre. « Je peux t'en parler plus longuement si tu le souhaites, mais sache que ce n'est pas pour défier Atlantis, c'est pour me redonner une chance. Et en redonner une à ceux qui sont comme moi. » Oubliés, délaissés, bannis. Le roi déchu s'est créé un trône mais pas à n'importe quel prix. Tu ne t'es pas hissé jusqu'à là en te servant des cadavres de tes ennemis, tu l'as fait en tendant une main aux renégats pour les aider à te rejoindre. Une idée qui peut paraître utopique, mais en laquelle tu veux croire. Alors oui, c'est beaucoup demandé, mais est-ce qu'elle veut bien y croire avec toi ?
AVENGEDINCHAINS
Y'Mera Xebella Challa
independent soul
Messages : 438 Date d'inscription : 18/05/2021 Face Identity : Amber Heard Crédits : Lexia <3 (avatar) Raven <3 (moodboard) Ville : Tantôt à Xebel, tantôt à Atlantis, il te plait de dire que les sept mers sont ta demeure, mais au plus profond de toi, tu sais pertinemment que les vagues te ramèneront immanquablement au royaume des Atlantes, là où tu te retrouves plus souvent qu’ailleurs. Profession : Reine d’Atlantis, tu n’y vois pas là un métier, mais une vocation. Tu sièges aussi aux Nations Unies en tant qu'ambassadrice. Compétences/Capacités :
Piece of advice: Choose your next words carefully
Fière native des fonds marins, tu possèdes une physionomie adaptée à la vie sous l’eau autant qu’à celle sur la terre ferme. Tu t’adaptes naturellement à l’écrasante pression et aux températures tantôt glaciales tantôt brûlantes des profondeurs qui ont longtemps empêché les hommes d’atteindre la cité perdue. Tes sens ont aussi évolué pour mieux répondre à tes besoins. Quoi de plus normal après tout. Il t’est ainsi possible de voir dans le noir le plus total, sans ajouter que la portée de ton ouïe comme celle de ta vision est grandement supérieure à celle d’un simple humain.
Malgré ce corps svelte, tu es dotée de capacités physiques et de réflexes surhumains qui font de toi une ennemie à ne pas prendre à la légère, tout particulièrement dans ton élément : À titre d’exemple concert, tu possèdes une force bien au-delà de la norme qui te permet de nager incroyablement rapidement, rivalisant même le grand Aquaman, et qui t’est très utile à la surface lorsque vient le temps de se battre. À ces caractéristiques s’ajoute également le fait que tu bénéficies d’une guérison accélérée, bien que cela ne t’empêche pas de mourir d’une blessure majeure comme n’importe lequel de tes semblables.
Déjà choyée, les dieux si généreux ne se sont pas arrêtés là. Tu as aussi reçu, par ta descendance royale, le don de l’hydrokinésie, un pouvoir que ton père te força très tôt à développer et maîtriser aisément. Tes possibilités sont innombrables : De simples vagues à des tsunamis ravageant tout sur leurs passages, tu contrôles l’eau à ta guise, pouvant même altérer sa densité et sa forme si besoin est.
Sometimes you have to do what's right
even if your heart aches against it
Situation Maritale : Unie par les liens du mariage à Arthur Curry et par amour à la belle Atlantis
« Redouter tes mots? Certainement pas. Tu devrais savoir que je ne redoute rien. » C’est vrai, tu ne redoutes rien. Rien sauf cette proximité déstabilisante, rien sauf l'effet que ces improbables retrouvailles ont sur toi, qu'il a lui-même sur toi malgré toutes ces années qui se sont écoulées. Oui, tu ne redoutes rien, exception faite de cet Atlante et de tout ce qu'il pourrait bien te dire. Sa remarque frôle l'effronterie, mais ta réplique en retour n'est pas bien loin du déni. Elle est catégorique, précipitée, d'une façon telle que tu en viens à te demander si tu ne t'es pas plutôt maladroitement trahie dans ton élan. A-t-il vu clair dans cette main si mal jouée? A-t-il remarqué l'encre invisible de ton script qui dissimule en fait une toute autre réponse? Impossible. Comment pourriez-vous encore lire l'un en l'autre alors qu'un océan vous sépare? C'est ce que tu te dis. Allez savoir si tu y crois. Tu demeures silencieuse, les lèvres pincées. Tu n'oses pas surenchérir, d'abord soucieuse de retenir le flot de paroles qui ne feraient que t'enfoncer un peu plus à chaque mot, mais surtout désireuse de maintenir le statu quo, d'effacer ce sourire naissant s'étant sournoisement faufilé aux recoins et qui menaçait de faire tomber ton air fermé. Cette insolence, cette assurance assumée parfois limite déplacée qui lui est propre, elle n'a jamais manqué de susciter chez toi une vive réaction, un sentiment qui n’a plus sa place et auquel tu t’interdiras désormais de céder.
À ton grand soulagement, dirons-nous, la discussion semble continuer son cours sans s'attarder plus longtemps à cette sortie de piste. Vous aurait-elle menés autre part si vous aviez continué sur cette voie? Peut-être aurait-il échappé ces mots que tu appréhendes et espères à la fois à ton propre insu. Peut-être ses paroles t'auraient-elles finalement poussée à lui confier ces regrets du passé qui te hantaient inlassablement la nuit, ces mêmes regrets qui viendront assurément te rendre à nouveau visite maintenant que son visage t'a ramenée quelques pages en arrière. Tant d'aveux à confesser et pourtant si peu avoués. Tes pensées n'ont guère le temps de s'y aventurer que le ton se raffermit. Le sérieux soudain qui s'installe te fait vite oublier l'instant d'avant. Tu fronces les sourcils, incertaine. L’heure est aux révélations, mais tu n’es décidément pas préparée à ce qui suivra. Cette nouvelle qui s'apprête à tomber, elle sera bien au-delà de tout ce qu’il t’est possible de concevoir. Orm se lance. Lever de rideau. « Un nouveau royaume marin?! Tu ne peux quand même pas être sérieux! » Tu t'exclames sans aucune retenue. Ébahie, déconcertée, outrée. Quelque part, une déception se terre. Sans le réaliser et encore bien moins l’accepter, tu aurais souhaité que ces précieuses minutes qu’il t’a témérairement demandées, il les utilise à bon escient pour faire amende honorable, voire il t'aurait honteusement convenu qu'il les dédie à vous deux, ou plutôt à toi et lui, comme tu t’entêtes infatigablement à vous dissocier. Mais voilà qu'à la place, il t'envoie cette onde de choc qui t'atteint infailliblement. L’as-tu non seulement ressenti? Ce pincement qui t’a prise par surprise, ce faible soupir du cœur meurtri qui s’est serré à ses paroles? Ou ton esprit est-il trop engourdi, préoccupé par cette pièce manquante du puzzle qui t’obsède depuis quelques temps déjà et qu'on vient tout juste de te livrer sur un plateau d'argent? « Un nouveau royaume marin... Et qui de mieux qu'Orm Marius, le prince déchu tant adoré, pour régner sur cette nation émergente. » Tu te le répètes à voix perdue, un murmure qui se confond avec le va et vient des vagues vous sauvant bravement d'un silence malaisant. Ton sarcasme dissimule avec maladresse ton ébranlement. S'il dit vrai, et tu sais pertinement que c'est le cas, nombreuses seront les implications, les conséquences qui en découleront ou qui en découlent même déjà. Tu ne te le caches pas, bien que tu l'avoueras pas non plus: Orm est un homme qui n'a jamais échoué à soulever les foules et gagner l'admiration des gens. Un meneur né. Quoi de pire en ces temps instables. Les remarques du conseil te reviennent en tête, tout comme celles que tu t'es permise éhontément de balancer au visage d'Arthur lors de votre dernière rencontre. Le remord te gagne, te ronge l'intérieur. Reine d'Atlantis, complice du roi et pourtant tu es là à écouter une menace potentielle, plutôt aujourd'hui concrète, à tout ce qu'Arthur et toi avez construit. « C'est pour te redonner une chance, ou te redonner un trône? Permets-moi de poser la question, car je trouve la coincïdence somme toute drôlement en ta faveur. »
L'amertume factice que tu injectes dans tes paroles, elle est ta seule arme contre lui. Contre toi-même. Tu refuses qu'il décèle cette vulnérabilité certaine qui t'assiège présentement. Tu te dois de t'assurer que ces murs qui vous séparent ne s'effondrent pas et surtout, que tu n'en viennes pas à trahir celui aux côtés duquel tu sièges. Alors tu te fais violence, impitoyable avec cette part de toi qui aimerait lui confier qu'elle le sait bien intentionné, sincère, cette même part qui se meurt de lui dire qu'il mérite bien cette deuxième chance à laquelle il s'accroche avec tant d'espoir. « Pourquoi t'adresser à moi à cet effet? C'est avec Arthur que tu devrais aborder le sujet. » Tu pauses longuement. La résolution qu'il te faut pour reprendre là où tu t'es arrêtée te semble impossible à trouver, mais tu y parviens, difficilement, tortueusement. « Je ne te dirai pas que je suis heureuse pour toi. Ni même que je te souhaite bonne réussite. Tu ne peux me demander une telle chose. »
‹c› Vanka
Dernière édition par Y'Mera Xebella Challa le Lun 20 Sep - 2:39, édité 1 fois
Orm Marius
super villain
Messages : 981 Date d'inscription : 30/12/2018 Face Identity : Michael Fassbender. Crédits : elizabeth <3 (avatar), STARFIRE (gifs), Ventium ♥ (bannière), Donna ♥ (crackship) Age du personnage : 37 années à dédier son existence à la belle Atlantis. Ville : Errance douloureuse après ton bannissement, le rêve s'est transformé en drame Shakespearien. Profession : Ancien roi d'Atlantis, destitué, tu ne vis que pour récupérer le trône. Compétences/Capacités : Ψ Capacité de respirer sous l'eau et de s'y mouvoir sans la moindre difficulté. Sa nature atlante lui offre également une résistance hors norme et des sens accrus (vitesse, force et agilité). Il est capable de voir dans les profondeurs, et son corps supporte les températures les plus basses. Ψ Tacticien militaire, leader, expert au combat – au corps à corps comme au trident. Il n'avait jamais connu de défaite en duel avant l'arrivée d'Arthur. Ψ Son trident lui permet de contrôler la foudre et de provoquer de terribles tempêtes. Il semblerait même qu'il soit rattaché à ses humeurs, si bien que lorsqu'il se sent en colère, le temps à la surface se déchaine au-dessus de leurs têtes. Son casque d'Ocean Master, quant à lui, lui offre le pouvoir d'hydrokinésie, lui permettant ainsi de déclencher de terribles tsunamis.
A war is coming to the surface whether you like it or not. And I'm bringing the wrath of the Seven Seas with me.
Tu as joué la carte de la sincérité, mais son jeu est totalement différent du tien. Elle se drape dans la retenue, réconfortante cachette derrière laquelle elle prend le temps de peser ses mots. Oh, ils sont toujours spontanés et épineux, exactement comme à son habitude et exactement comme tu l'attendais, mais tu sais aussi qu'ils ne sont pas réellement ce que lui soupire sa tête. Ou son cœur. Tu essuies ses sarcasmes sans broncher, car ce qu'elle ne dit pas est bien plus évocateur que ce qu'elle te dit. Pour quelqu'un qui ne redoute rien, tu sens la fébrilité émaner de tous ses pores, face à l'homme qu'elle n'a jamais confronté depuis vos trahisons respectives, la reine d'Atlantis ne perd pas de sa prestance, mais perd incontestablement de sérénité. Ce n'est probablement pas ainsi que tu imaginais vos retrouvailles, mais ressentir qu'il en est de même pour elle, apercevant les non-dits qui écorchent la glace autour de votre palpitant comme des ombres chinoises derrière un rideau pourtant opaque, t'apporte une certaine satisfaction. Plutôt que de t'attarder sur ses reproches sarcastiques, tu t'accroches aux mots silencieux que tu lis sur ses lèvres alors qu'elle n'en a même pas conscience elle-même – à moins que ? A t-elle oublié que cela a toujours été votre façon de fonctionner ? Que lorsque vous vouliez vous faire comprendre, vous passiez par les gestes, les regards, les murmures à peine audibles. A force, vous avez forcément appris à lire à travers l'autre pour distinguer ses lignes secrètes que personne d'autre n'aurait pu entrevoir. Cette aisance là, ce lien invisible qui a toujours portée votre relation vers des contrées très particulières et quelque part fusionnelles, n'ont pas disparu avec le temps. « Tu n'étais pas là ces dernières années. Tu n'étais pas là quand il a fallu que je reconstruise tout ce qui a été détruit. Ne me parle pas de titre ou de trône, il ne s'agit pas que de ça. » En toi. Évidemment que tu parles de tout ce qui a été détruit en toi. Malgré ce qu'elle peut bien penser de tes actes et de la folie vindicative dans laquelle tu as sombré, elle n'a aucune idée de ce que tu as traversé pendant qu'elle se rapprochait de ton frère en allant jusqu'à l'épouser. Tu le nies pas, peut-être que c'était là sa façon à elle de se reconstruire, tu ne lui feras pas l'affront de mépriser ses propres blessures personnelles, mais celui qui a été privé d'absolument tout ce qu'il chérissait, c'est toi. Alors qu'elle ne vienne pas aujourd'hui remettre en doute ces nouvelles fondations, certes un peu bancales, mais non dénuées d'une réelle envie de faire mieux. De faire autrement. Pour toi, pour Atlantis, pour Dagon. Mais aussi un peu pour elle. Ou devrais-tu dire pour vous ?
Ce n'est pas ce qu'elle voulait entendre. Définitivement pas ce qu'elle voulait entendre. Alors, qu'est-ce qu'elle attendait de toi ? Qu'est-ce qu'elle espérait voir sortir de tes lèvres au goût salé ? Un sel qui n'est par ailleurs pas entièrement dû à la mer, mais aussi aux regrets corrosifs d'une histoire pas totalement terminée. « Est-ce que ce serait difficile pour toi de m'accorder cette seconde chance ? » Tu laisses volontairement planer l’ambiguïté de ta question, conscient de jouer à un jeu dangereux avec la reine audacieuse et flamboyante, mais te priver de mots ambigus ce serait comme renoncer à une partie de toi. Une partie de toi qu'elle chérissait autrefois. Chasser le naturel et il revient au galop. A moins que ce ne soit tout simplement les vieilles habitudes. Les provocations, les taquineries, tout ce que vous aviez en votre possession pour exprimer d'une façon atypique et bien à vous ce que vous ressentiez l'un pour l'autre. Combien de fois tu as ressenti un millier d'émotions à travers l'un de ses sourires arrachés ? Combien de temps de fois tu as lu en elle grâce à l'un de ses regards appuyés ? Si ce soir un voile volontaire t'empêche de déchiffrer correctement les expressions de Mera, tu n'en restes pas moins persuadé que t'accorder une seconde chance signifierait bien plus que tout ce qu'elle accepte de jeter sur le tapis présentement. « Tu ne veux pas savoir ce que je suis devenu ? Ce que j'ai appris de mes erreurs passées ? » Tu pousses, encore un peu, dans l'unique but de provoquer des réactions et de la voir vaciller. Mais qu'elle ne s'inquiète pas, tu seras là pour la rattraper si l'équilibre se fait traître. Vous êtes deux dans ce tourbillon qui fait chavirer le cœur. Tu joues, mais le jeu n'a rien d'innocent, et il t'écorche un peu, toujours plus à chaque fois que tu fais un pas de plus sur ce champ de mines qui se dresse entre vous. Elle ne le sait pas, mais ton ancre, tu n'as accepté de la jeter qu'avec elle. Et depuis lors, tu vogues sur l'océan sans but, sans intention de t'amarrer à un port. Pas un port où tu n'aurais aucune chance de la retrouver.
Arthur. Un prénom qui a toujours eu l'effet de vagues dévastatrices sur ta personne tourmentée, mais l'entendre de sa bouche, c'est pire encore. C'est plus douloureux. Et tu te fais violence pour ne rien laisser transparaître. Pour ne pas qu'elle distingue cette brève seconde où tu as eu l'impression de sentir le moteur de ta poitrine tomber comme un ascenseur en chute libre. « C'est toi que je voulais voir. » Les mots t'échappent mais tu ne cherches pas à les retenir, tu laisses le cerf volant de tes émotions s'envoler. Quand bien même, tu rajoutes une précision, courageux mais pas téméraire pour ces premières retrouvailles. « Tu es la reine d'Atlantis. » Regarde-toi, à prétendre que tout ceci n'a absolument rien de personnel alors que c'est tout le contraire. T'es arrivé à un point de ta vie où tu aurais pu trouver n'importe quel prétexte pour avoir une chance de revoir son visage. Et tu détestes cette partie vulnérable de toi-même, proie de sentiments à sens unique qui ne seront jamais plus qu'une faiblesse, car incapable de les transformer en force. Il est bien trop tard pour ça. « Je ne te demande rien, si ce n'est me dire ce que tu penses. Avant d'être un prince déchu, j'étais un prince apprécié. Jamais parfait, mais toujours dévoué. Est-ce que tu arriverais à me considérer à nouveau un peu de cette façon là ? » Nouvelle question piège, les doigts qui flirtent avec les flammes sans mesurer le risque très concret d'une brûlure au troisième degré. Mais plutôt ça que l’asphyxie de garder sous clé tout ce qui hurle pour sortir de ton esprit trop longtemps enfermé.
AVENGEDINCHAINS
Y'Mera Xebella Challa
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Fière native des fonds marins, tu possèdes une physionomie adaptée à la vie sous l’eau autant qu’à celle sur la terre ferme. Tu t’adaptes naturellement à l’écrasante pression et aux températures tantôt glaciales tantôt brûlantes des profondeurs qui ont longtemps empêché les hommes d’atteindre la cité perdue. Tes sens ont aussi évolué pour mieux répondre à tes besoins. Quoi de plus normal après tout. Il t’est ainsi possible de voir dans le noir le plus total, sans ajouter que la portée de ton ouïe comme celle de ta vision est grandement supérieure à celle d’un simple humain.
Malgré ce corps svelte, tu es dotée de capacités physiques et de réflexes surhumains qui font de toi une ennemie à ne pas prendre à la légère, tout particulièrement dans ton élément : À titre d’exemple concert, tu possèdes une force bien au-delà de la norme qui te permet de nager incroyablement rapidement, rivalisant même le grand Aquaman, et qui t’est très utile à la surface lorsque vient le temps de se battre. À ces caractéristiques s’ajoute également le fait que tu bénéficies d’une guérison accélérée, bien que cela ne t’empêche pas de mourir d’une blessure majeure comme n’importe lequel de tes semblables.
Déjà choyée, les dieux si généreux ne se sont pas arrêtés là. Tu as aussi reçu, par ta descendance royale, le don de l’hydrokinésie, un pouvoir que ton père te força très tôt à développer et maîtriser aisément. Tes possibilités sont innombrables : De simples vagues à des tsunamis ravageant tout sur leurs passages, tu contrôles l’eau à ta guise, pouvant même altérer sa densité et sa forme si besoin est.
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Maudit soit cet endroit. Maudite soit cette structure en ruines, elle qui te rappelle cet affrontement orageux où que tu poses les yeux, cette scène sur laquelle se sont joués les évènements les plus déchirants de ton existence, sur laquelle ceux-ci semblent-ils aujourd'hui tortueusement reprendre, s'enchaîner pour donner suite au drame qui aura profondément marqué la décénie. Atlantes et surfaciens. Héros et anti-héros. Roi et reine. Le tien et assurément le sien. Maudits soient ces lampadaires qui révèlent à l'oeil avisé de cet homme les réactions que tu tentes désespérement de garder pour toi. Maudite soit cette passerelle qui, en cet instant, fait le pont entre vos deux âmes hantées. Maudit soit-il de l'avoir traversée pour venir à ta rencontre et surtout, maudite sois-tu de t'y être aventurée ce soir. Oui, tu exècres cet endroit, cette piteuse plateforme délabrée parce que là, présentement, t'es aussi fragile que ses planches de bois courbant sous vos pieds. Sur celle-ci, ni l'un ni l'autre n'aurait dû y être. Aucun de vous deux. Lui, au contraire, aurait plutôt dû éviter cette plage comme la peste, ces douloureuses étendues à travers lesquelles on retrouvera à jamais les traces de son humiliation passée, et toi, pareillement, tu aurais bien dû te garder de traîner seule à la frontière de ton monde et du leur, celui qui vous a tant coûté aux deux. Après tout, c’était imprudent de ta part, voire dangereux. Qui sait ce qui aurait pu te tomber dessus par cette nuit fraîche de pleine lune? Des rampants mal intentionnés, armés jusqu'aux dents peut-être? Ou pire encore, un homme comme il n'en existe pas deux, un visage familier, un exilé d'Atlantis certes sans hostilité aucune mais capable par la douceur de ses paroles, par la beauté de son coeur pur quoi qu'erraflé, par la force du lien qui jadis vous unissait, de te faire perdre la raison… Non, vous ne devriez être ici, mais il y est. Tu y es aussi. Vous y êtes ensemble, réunis malgré tout - même malgré vous - comme deux égarés n'ayant jamais cessé de chercher à tâtons la présence de l'autre.
«Tu n'as pas idée... » Tu pinces les lèvres à ces quelques mots qui s'échappent par inadvertance, insuflés d'une volonté propre à laquelle tu soupconnes ton coeur d'être mêlé. Ton regard se détourne. Tu t'obstines à chercher un appui sur lequel reposer ton esprit ébranlé avant de ne perdre pied. T'as le vertige, mais heureusement, t'arrêtes à temps ton attention sur l'astre appaisant qui vous espionne derrière un nuage passager. Effectivement, il n'en a certainement aucune idée... Aucune idée d'à quel point ce serait non pas ardu, mais plutôt si aisé de lui offrir une seconde chance, de t'en donner une à toi aussi qui n'es pas blanche comme neige non plus. Alors oui, tu vous ferais cadeau de cette seconde chance sans condition, si ce n'était d'Atlantis, d'Arthur.... Et c'est là une vérité qu'il vaut décidement mieux passer sous silence, au malheur de celui qui ne semble qu'attendre ton verdict. S'attend-il vraiment à ce que tu lui répondes par l'affirmative? Redoute-t-il cette possibilité? Ou, au contraire, espère-t-il justement que tu étouffes insensiblement l'espoir naissant dans ses yeux pour lui permettre de faire une bonne fois pour toutes le deuil de ces illusions d'un monde dans lequel vous pourriez finalement être complices, liés par autre chose que la rancoeur? Ton attention facticement volée par la source lumineuse qui plane dans le ciel, tu l'écoutes sans faille, sans rater un seul mot de son discours qui sonnerait assurément l’alarme aux oreilles de tout sujet passant hasardeusement par là. Tu ne retiens plus le sourire indéchiffrable qui s'immisce sur tes lèvres à l'entendre prétendre qu'il s'agit d'une innocente conversation. C’est qu’en plus de ses audacieuses révélations, l’ambiguïté de ses mots soigneusement choisis t’invite à peser attentivement chacun des tiens, au risque de donner réponse à bien plus que ses questions d’apparence inoffensives. Tu l'écoutes, jusqu'au bout, et quand il laisse finalement le silence prendre ses aises, tu trouves le courage de redescendre sur Terre pour lui adresser un de ces airs réprobateurs qui n'en est pas vraiment un. «...Certes, tu as raison. Je suis aussi reine d'Atlantis. Et en tant que reine, il serait de mon devoir de te traîner jusqu'à Belle-Reve pour honorer la sentence proclamée par son roi. Es-tu donc certain de vouloir emprunter cette voie? De vouloir t'adresser à la royauté atlante plutôt qu'à celle que je suis une fois la couronne déposée? Si c'est une audience diplomatique que tu désirais obtenir, peut-être aurais-tu dû te présenter aux portes d'Atlantis, en toute formalité.... Votre majesté.» T'as l'impression d'avoir la langue qui s'engourdie presque aussitôt ta remarque balancée, comme si cette marque de respect, bien que pure provocation de ta part, te faisait drôle en bouche. Or, l'amusement que t'en tire vaut bien le picotement qui chicote ton ego. C'est la première fois ce soir que tu lui envoies une pointe qui n'a pas pour but de l'entailler, mais simplement de lui arracher un de ces sourires qui te manquent sans même que tu n'en aies conscience. Satisfaite, ou du moins contentée par ce léger écart sans grande conséquence qui t'allège un peu, tu t'avances vers lui pour le contourner, vos épaules se frôlant presque au passage. «Marchons un peu... Si tu n'es point pressé.»
T'attends pas vraiment son accord pour quitter ce ponton de malheur, ni qu'il se retourne pour t'emboîter le pas. Après tout, ce serait plutôt ironique qu'il rebrousse chemin après s'être donné autant de mal. Alors tu avances, sans destination, sans vraiment savoir où tes bottes te mèneront si ce n'est dans ce boisé plongé dans l'obscurité. Tu ne lui as pas donné sa fameuse seconde chance de vive voix, mais tu sais bien qu'il lira entre les lignes et qu'il décèlera dans tes agissements ce que tu décides finalement de lui concéder. Tu veux tourner une page du livre de votre histoire, et même si l'encre ne s'effacera pas, même si les erreurs demeureront, tu te dis que tu peux bien mettre ce chapitre de côté. Pour ce soir au moins. « Pour répondre à ta question...Je n'ai jamais cessé de te considérer comme tel Orm. Tu as toujours été - et demeuras toujours - un prince profondément dévoué... C'est bien là le problème. Ton dévouement est à la fois ta plus respectable qualité et ton plus terrible défaut, un trait de caractère qui rassemble des foules, motive des armées... Aujourd'hui tu es à la tête d'un nouveau royaume. Dis-moi plutôt: Que devrais-je en penser? » Tu prends une légère inspiration, lui offrant le temps de digérer ce que tu tentes de lui faire comprendre. Ton ton n'est point agressif, mais tu n'as jamais été du genre à adoucir tes mots Mera, et il le sait bien. T'oses quand même jeter un coup d'oeil derrière juste au cas, cherchant ainsi subtilement à saisir sa réaction du coin de l'oeil. «Cette nouvelle cité, la lanceras-tu elle aussi en croisade contre la surface? Ou comptes-tu peut-être offrir à ce peuple les temps de paix que tu n'as su offrir à celui d'Atlantis? Suis-je censée trouver, en cette nouvelle, réconfort à l'idée que tu sauras cette fois-ci régner avec justesse? Car je ne le pourrai pas. Je ne pourrai me résoudre à penser qu'il s'agit-là d'une bonne chose, quels que soit les motifs qui t'y ont poussé. Ça n'est pas à la tête de cette nation que tu aurais dû être... Ceci étant dit, je t'avouerais ne savoir quoi en penser, si ce n'est qu'elle serait fière de toi, et de ce que tu as bâti pour ces gens qui n'ont sû trouver leur place ailleurs... »
‹c› Vanka
Orm Marius
super villain
Messages : 981 Date d'inscription : 30/12/2018 Face Identity : Michael Fassbender. Crédits : elizabeth <3 (avatar), STARFIRE (gifs), Ventium ♥ (bannière), Donna ♥ (crackship) Age du personnage : 37 années à dédier son existence à la belle Atlantis. Ville : Errance douloureuse après ton bannissement, le rêve s'est transformé en drame Shakespearien. Profession : Ancien roi d'Atlantis, destitué, tu ne vis que pour récupérer le trône. Compétences/Capacités : Ψ Capacité de respirer sous l'eau et de s'y mouvoir sans la moindre difficulté. Sa nature atlante lui offre également une résistance hors norme et des sens accrus (vitesse, force et agilité). Il est capable de voir dans les profondeurs, et son corps supporte les températures les plus basses. Ψ Tacticien militaire, leader, expert au combat – au corps à corps comme au trident. Il n'avait jamais connu de défaite en duel avant l'arrivée d'Arthur. Ψ Son trident lui permet de contrôler la foudre et de provoquer de terribles tempêtes. Il semblerait même qu'il soit rattaché à ses humeurs, si bien que lorsqu'il se sent en colère, le temps à la surface se déchaine au-dessus de leurs têtes. Son casque d'Ocean Master, quant à lui, lui offre le pouvoir d'hydrokinésie, lui permettant ainsi de déclencher de terribles tsunamis.
A war is coming to the surface whether you like it or not. And I'm bringing the wrath of the Seven Seas with me.
Oh, elle te frappe cette atmosphère particulière nourrie par une complicité que tu pensais pourtant morte et enterrée sous le sable. Tu t'es absolument tout imaginé dans ta tête avant de la retrouver pour la première fois depuis des années, mais certainement pas que les battements de ton cœur toujours erratiques reprennent soudainement un rythme calme et apaisé. L'évidence d'hier revient comme un naturel au galop, il y a ces mots qui s'échappent sans que l'on ne mesure réellement leur portée, et ces regards échangés qui finalement finissent d'ôter le doute de ce qui est en train de se passer. Elle t'a manqué, et le plus étonnant, c'est que tu lui as manqué aussi. Ce constat là il te fait perdre pied l'instant de quelques secondes, et tu n'as absolument rien à quoi te raccrocher. Pire encore, c'est cette fois-ci un sourire dissimulé à moitié dans l'obscurité qu'elle parvient à t'arracher. Il y a toujours eu cette forme de provocation savamment maîtrisée, mais ce soir elle prend une tournure inédite, puisqu'elle est également synonyme de jeu dangereux dont aucun de vous deux ne connaît les limites. Difficile de résister à la tentation de lui prendre le bras quand elle te tend la main, drogué en manque depuis tellement longtemps qu'il serait prêt à flirter avec l'overdose pour avoir la chance de retrouver ces sensations de bien être absolu. C'est comme ça que tu te sens en sa présence ce soir, comme quelqu'un qui a été privé de l'essentiel et dont le cœur, le souffle et le corps tout entier retrouvent enfin leur fonction première : te faire te sentir en vie. « Bien sûr que je préférerais avoir Mera plutôt que la reine d'Atlantis. » Il ne fait aucun doute qu'elle saisira sans difficulté l’ambiguïté de tes mots, encore, pris dans l'engrenage de quelque chose que tu n'es même pas certain de maîtriser tant la frontière entre ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas se floute à mesure que la complicité renaît de ses cendres. La reine d'Atlantis ne t'appartient pas, en revanche, pour Mera, tu crois te souvenir que le point final de votre histoire n'a jamais été correctement apposé. Il y a cette notion de pas vraiment fini sur laquelle tu prends plaisir à jouer, ne manquant pas de lui faire comprendre que peut-être, ce qui n'a pas été rayé pourrait toujours exister. Ou peut-être que c'est l'inverse que tu attends, qu'elle mette fin à ce qui pourrait rapidement se transformer en supplice, cet entre-deux, ce point transformé en point d'interrogation porteur d'espoir mais également de douleur, car tu n'oublies pas que parfois, Mera et la reine d'Atlantis sont bel et bien la même personne. Votre relation prend une tournure de funambulisme, tu sais que la chute est inévitable, mais t'aimerais savoir de quel côté la balle sur le filet va tomber. A droite, à ton avantage, ou à gauche, du côté de la promesse d'une déception à la hauteur de l'impact à l'atterrissage. Tu es sorti de Belle Reve, mais quelque part, tu restes encore prisonnier de tout ces non-dits qui planent entre vous, et qui finiront tôt ou tard par vous faire trébucher, incapables de tenir un équilibre aussi instable et approximatif.
T'es soulagé qu'elle t'arrache des griffes douloureuses du souvenir en t’entraînant dans une marche le long de la plage. Mais oh, bon sang, pourquoi cette simple banalité devient aussi compliquée pour toi que de sortir d'un dédale sans fin. Bien sûr que tu es pleinement satisfait de la tournure de ces retrouvailles, mais quelque part, la pure animosité aurait rendu les choses bien plus faciles à gérer. T'essayes de ne pas lui monter, mais tu lui adresses de nombreux regards, pour pouvoir retrouver avec une avidité évidente les traits de ce visage que tu n'as jamais oublié, et sublimé ce soir par les rayons de la lune. Une attitude paradoxal avec ce que tu es sur le point de lui dire : « Une balade nocturne au bord de l'eau, j'ignorais que tu étais aussi romantique. » Et tu te retiens de mentionner la contemplation des étoiles de tout à l'heure, estimant que tu tires pour l'instant bien assez sur la corde. Tu ne voudrais pas la voir se briser trop vite, mais c'est plus fort que toi, malgré la fébrilité certaine du moment, il y a cette envie palpable de voir jusqu'où vous pourrez aller avant de décider de faire marche arrière, courageux mais pas téméraires dans l'inconnu de cette nouvelle relation qui s'installe. Tu pourrais te brûler avec cette flamme aussi vive que la couleur de ses cheveux, mais le risque en vaut largement la peine, voilà bien trop longtemps que tu attendais de pouvoir retrouver celle qui fut un temps représentait le point d'ancrage dans ton existence mouvementée. Elle était la seule à pouvoir chasser les mille et un tourments de ton âme salie par un paternel tyrannique, et la seule qui pourrait faire renaître de la verdure sous des terres entièrement dévastées. C'est ce que tu es, finalement, un champ de ruines, une contrée de désolation. Mais pas totalement dépourvu d'une possible résurrection, pas tant que Mera aura une place à tes côtés, qu'importe ce que cela signifie vraiment.
Qu'est-ce qu'elle devrait en penser ? Oh, tu comprends aisément ses doutes et ses craintes, il serait si facile de retomber dans des travers qui n'ont pas complètement disparus. Si ta haine de la surface s'est apaisée, il y a toujours cette partie de toi, extrêmement dangereuse, qui souhaiterait mettre un terme définitif au danger qu'ils représentent. Mais contrairement à la dernière fois, là, tu es en parfait contrôle de cette part sombre qui t'habite, tu as attaché une muselière à tes intentions génocidaires, et sans lui promettre quoi que ce soit, tu peux tout de même lui assurer que plus jamais tu ne les laissera s'exprimer aussi vivement et sans retenue. Ton opinion sur eux a certes évolué, mais ils restent une menace pour vos océans, un fait que tu ne peux ignorer, mais que tu apprends à régler d'une toute autre façon, d'une voie à la fois très ferme et diplomatique. Elle marque cependant un point. Malgré toutes ces bonnes intentions, tu n'oublies pas que ce n'est pas sur Dagon que tu aurais dû régner. Ce n'est pas seul que tu aurais dû monter sur le trône. Mais tu t'es trop longtemps obsédé à récupérer ce qui ne t'appartient plus. Atlantis, Mera, tu ne te fourvoie pas au point d'imaginer pouvoir les retrouver un jour, alors tout ce qu'il te reste à faire, c'est panser ces blessures encore profondes en essayant de devenir un guide plutôt qu'un roi. Tu espères qu'elle réussira à te voir comme eux te voient, un homme qui s'est lourdement écrasé sur le plancher océanique mais qui est parvenu à remonter assez loin pour entrevoir à nouveau les ondes dansantes et lumineuses du soleil reflétant sur l'eau. La ponctuation finale de son opinion sur la question te laisse totalement dérouté, toi qui pourtant commençais à bien jauger votre nouvelle dynamique. Atlanna, tu savais que son souvenir serait mentionné à un moment donné de cette discussion, mais tu ne pensais pas que cela se ferait de cette façon là. Ouah. A t-elle seulement idée du réconfort qu'apporte ses mots ? Oui, bien sûr qu'elle le sait, et le simple fait qu'elle ait voulu les prononcer dans ce but précis amène tes jambes à ne plus remplir leur rôle d'appui, t'obligeant à t'arrêter en plein milieu de votre balade improvisée et terriblement déroutante. Okay, c'est parce que t'es fébrile, mais aussi parce que t'as besoin de lui faire face, de la regarder droit dans les yeux avant d'à ton tour t'exprimer. C'est un discours beaucoup moins personnel que tu t'apprêtais à lui faire, mais vous venez d'entrer dans un tout nouveau niveau d'intimité, alors tu vas continuer sur cette lancée. « Est-ce que tu te souviens du jour où cette pimbêche de révérende Mère Cetea a voulu nous voir pour organiser le mariage ? On savait à quel point elle allait vouloir nous imposer ses traditions désuètes, alors on est partis, on a nagé ensemble jusqu'au coin reculé le plus proche. Un endroit qui, finalement, ressemblait un peu à ici. On s'est posés assis sur la plage, face à la mer, et pendant de longues minutes on a pas prononcé un seul mot, on s'est contentés de regarder et d'écouter les vagues aller et venir sur le sable. C'est à cet instant précis que je me suis rendu compte que l'océan vu de la surface pouvait aussi être magnifique. Que tout n'était pas que destruction. J'ai pas voulu me l'avouer sur le coup, encore moins te le confier, mais j'ai touché du doigt un bref instant une parfaite osmose entre nos deux mondes, une forme de paix et de sérénité que je n'ai plus jamais retrouvée depuis. C'est pour ça que j'ai bâti Dagon, pour essayer de transformer une sensation éphémère en quelque chose de durable. » Ce que tu ne lui dis pas, en revanche, c'est que ce bien-être dépendait aussi d'elle en partie. Un manque qui ne pourra jamais être comblé, mais que tu tentes d'atténuer en t'entourant de gens qui ont connu les mêmes souffrances que toi. Jamais personne ne pourra remplacer Mera, mais combien de temps vas-tu encore t'enfermer dans la solitude et le deuil ? C'est tout ceci que tu aurais dû faire pour Atlantis, mais maintenant qu'il est beaucoup trop tard pour revenir en arrière, tu n'as pas d'autres choix que de trouver une alternative à ta rédemption. Tu inspires doucement, n'ayant pas pour habitude de te laisser autant aller aux confessions, avant de retrouver son regard, que tu refuses de lâcher, puis d'ajouter : « Elle me manque. Bien qu'elle ne soit pas la seule. » Les deux ombres sur ton tableau de la seconde chance. Une mère et une fiancée que tu aurais aimé voir apparaître dessus, mais qui ne sont aujourd'hui plus que des souvenirs qui te serrent atrocement le cœur.
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