| |
| Sujet: To speak the name of the dead is to make her live again † Adrianna Tomaz Lun 28 Juin - 16:19 | |
| Adrianna Tomaz Nothing will escape nature, and as Isis, I am nature. Brightest Day why do we fall ? so we can learn to pick ourselves up. nom complet : Adrianna Tomaz, un nom qui émeut les terres chaudes, doux souvenir d’une âme inoubliée balayée par les bourrasques de sable d’un tragique passé alias : Isis, transcrite de la forme hiéroglyphique d'Aset, reine mythique et déesse funéraire de l'Égypte antique. Rebaptisée dans les eaux du Nil, que l'on se réfère à ta personne en faisant usage d'un tel théonyme est un honneur sans pareil. âge : 37 années se sont écoulées avant que le sablier de cette vie ne se soit regrettablement figé. date et lieu de naissance : Enfant du Kahndaq, ce fut sous le soleil ardent d'un 23 juillet que tu ouvris pour la première fois tes yeux sur le monde. lieu d'habitation : Il en fut un, lorsque vivante tu étais. Ce lieu n'est nul autre que ta nation, aujourd'hui royaume des grands champions. Tu y as rendu ton dernier souffle et à présent tu y reposes, ton souhait de ne plus jamais t’en éloigner ainsi exaucé. métier : Siégeant jadis aux côtés du grand Teth Adam, tu ne t’es à aucun moment véritablement considérée comme une reine et ce, malgré le titre qu’on t’avait unanimement décerné. Tu te voyais plutôt comme une militante, une protectrice volant à la rescousse des persécutés, une libératrice des mondes. identité : Tu n'as jamais cherché à te cacher. Ta vivacité d'esprit et ton coeur bénévolant t'ont valu l'admiration totale des habitants des dunes. Encore à ce jour, des louanges en ta mémoire sont chantées au rythme des luths endiablés. équipe & affiliation : Associée à la Black Marvel Family, tu juras dans cette ancienne vie comme dans la prochaine loyauté au Kahndaq, à son peuple et à son dirigeant, mais aussi à toute humanité n'attendant que d'être sauvée, désolant contraste avec la nouvelle réalité. avatar : Sarah Shahi crédits : morphine. Magnétique ; Idéaliste ; opiniâtre ; érudite Impétueuse ; magnanime ; Passionnée ; Intrépide Sarah Shahi | Scénario |
|
Miracles by their definition are meaningless, only what can happen does happen. I Atum, God creator of ancien Egypt
Toute histoire, quelle qu'elle soit, a inexorablement un début et une fin. Un commencement, puis une conclusion. Celle de la Terre, bien que n'étant pas encore arrivée à son terme, n'y fait pas non plus exception. Depuis la première aube, le mystère de sa création a fasciné les civilisations du globe, donnant ainsi naissance à un large éventail de mythologies peuplant l'imaginaire d'innombrables légendes à son sujet. Ici, au coeur des vastes terres du Kahndaq, ce sont les mythes égyptiens qui t'ont bercée depuis ta tendre enfance. On t'apprit qu'au cours d'une vie, l'homme serait amené à croiser, sous une forme ou une autre, la représentation des nombreuses divinités qu'il aura vénérées. Que tout ce qui se dressait autour de toi, tout ce qui composait l'existence-même, était aussi le fruit d'un dieu à qui tu devais le monde et ses richesses: Atum, le dieu solaire de la préexistence, le plus puissant être divin. Ce fut lui qui, émergeant de l'océan cosmique primordial qu'était le Noun, créa la Terre à partir du chaos environnant. Entre ses mains, un rien devint magiquement une planète recouverte d'eau, de végétation et de déserts majestueux. Cette dame bleue était considérée, à l’époque, comme un paysage édénique, une oeuvre d'art sacrée à l'image de la perfection. Son chef d'oeuvre était grandiose, sublime, mais incomplet, car Atum eu tôt fait de s'y sentir atrocement seul. De son corps céleste, il modela ainsi les divinités majeures alors que de ses larmes, il fit fleurir en ancienne Égypte les premiers humains, tes plus lointains ancêtres.
II Tawaret, Godess of chilbirth and protector of the birthing house
Guidés par une volonté qui leur était propre, les mortels se dispersèrent, s'aventurant de l'Est à l'Ouest et du Nord au Sud pour découvrir les trésors des contrées éloignées. L’homme se multiplia, bâtit et, d’une certaine façon, changea. Avec les époques, les explorateurs de jadis oublièrent les dieux d’antan tandis qu’en Égypte, on continua de leur vouer un culte religieusement. Les fidèles y construisirent des panthéons en leur honneur et érigèrent d’imposantes statues de pierre à leur effigie. L’architecture sophistiquée des maîtres les plus talentueux, d’Imhotep à Amenhotep en passant par Hemiunu, décora peu à peu les dunes sableuses de pyramides énigmatiques, de palais gigantesques, de monuments distingués et de jardins idylliques. Un magnifique joyau au milieu de ces vastes étendues autrefois désertiques. C’est dans cet oasis paradisiaque, aujourd'hui divisé en nations, que tu vis le jour plusieurs millénaires plus tard. Adrianna Tomaz, tu naquis à Shiruta sous la bonne étoile de Tawaret, déesse de la fécondité. Jour et nuit, nuit et jour, elle veilla sur l’âme innocente que tu étais en échange des généreuses offrandes que tes parents lui faisaient. Ces temps en lesquels tu grandis en furent de peur et de tragédie, le Kahndaq étant à ce moment sous la gouverne d'un despote impitoyable. Malgré tout, sous l'aile de ta protectrice, toi et ton cadet Amon réussîtes à y vivre une enfance heureuse et aisée, à l'abri de la toxicité du gouvernement corrompu et de la misère vécue qu'il vous était toutefois impossible d'aveuglement ignorer. Au fil des années, ce spectacle poignant auquel tu assistais quotidiennement sur la place publique fit lentement germer dans ton coeur un fervent désir de révolte. Impatiente de marcher à ton tour dans les pas de tes géniteurs qui militaient secrètement pour renverser la dictature, tu te juras d'amener à ton pays un vent de changement qui lui ferait prendre le cap d'un jour meilleur.
ΙΙΙ Thot, God of knowledge and wisdom
Il était évident que le périple qui aboutirait à l'émancipation de ton peuple n'en était pas un qui allait se faire dans le calme et la facilité. Rapidement, le climat politique s’assombrissait et les nuages menaçants à l’horizon ne laissaient présager rien de bon. Les affrontements étaient devenus sanglants. Les exécutions, de plus en plus nombreuses. On pleurait fils et filles, frères et sœurs, pères et mères, maris et femmes. Le tyran au pouvoir n’épargnait personne et, progressivement, l'étau se resserrait sur les soldats de la rébellion qui s'éteignait à petit feu. Endeuillée par la mort de tes confrères et consœurs, tu dus te résoudre à accepter l'impuissance de vos rangs face à l'adversité. Ce combat ne pourrait être remporté par la violence. Il vous fallait la puissance des mots, le soutien de la scène internationale pour être véritablement de taille. Déchirée, tu te convainquis de quitter les tiens, non pas pour fuir la guerre, mais pour revenir avec de précieux alliés. D'une poussée dans le dos, la main invisible de Toth, dieu du savoir et de la sagesse, te mena jusqu'au Caire où tu entrepris des études en droit international humanitaire. Ta recherche inlassable de connaissances te fit arpenter les allées des plus grandes bibliothèques et dévorer une multitude d'écrits politiques, philosophiques, sociologiques ou encore anthropologiques pour ne mentionner que ceux-ci. Le temps que tu ne passais pas plongée dans tes bouquins, tu le dédiais à l'avancement de ta cause en assistant à bon nombre de colloques, débats et congrès organisés aux quatre coins du continent africain, mais aussi européen et américain.
IV Horus, God of protection
Ce fut lors d’un de tes brefs passages aux États-Unis que la colère destructrice d’envahisseurs venus d’ailleurs frappa pour la première fois la planète. L’arrivée de la race kryptonienne avec le Général Zod à sa tête eut l’effet d’une onde de choc dévastatrice non seulement sur Métropolis, mais aussi sur le monde entier qui fut frappé par la découverte d'une forme de vie extraterrestre. Cette révélation devint aussitôt l'unique sujet d'actualité. On ne parlait que de cela dans les médias, à la une des journaux et sur tous les postes télévisés: Immeubles en ruines, décès par milliers, blessés et sinistrés au visage défiguré par la détresse... Les images étaient atroces à voir. Or, tu n'en détournas pour autant le regard. Tu ne te l'autorisais pas, à toi qui avais prié Horus, dieu protecteur, de te donner la force nécessaire pour venir en aide aux plus vulnérables. Si tu t'étais originellement donnée pour mission de libérer ta nation de l'oppression, tu n'en oubliais pas pour autant le reste de l'humanité. À tes yeux, la Terre ne formait qu'un seul grand peuple, ton peuple, et tu volerais à la rescousse de quiconque demandait qu'on lui tende la main. C'est pour cette raison que devant tant de souffrance, tu ne pus rester de marbre. Les citoyens de la métropole avaient désespérément besoin toi. Plutôt que de retourner en Égypte, tu prolongeas ton séjour en Amérique et te rendis sur les lieux du drame afin de t'y impliquer auprès de divers organismes bénévoles en support aux victimes de l’attentat. Malgré les tristes circonstances entourant ta venue à Métropolis, tu trouvas une lumière réconfortante au travers de cette noirceur, un peu de douceur parmi les décombres. De prime abord, il avait été dévastant de constater en personne les dégâts laissés derrière par les hommes de Krypton, mais en se serrant les coudes, vous vous saviez capable de faire renaître la ville de ses cendres. L’immense reconnaissance qui se lisait dans les yeux larmoyants des malheureux ne manquait jamais de faire chavirer ton cœur dans une mer d’émotions alors que ce sentiment de béatitude qui se logeait dans ta poitrine lorsque tu arrivais à faire naître un sourire sur leurs lèvres te rappelait à chaque fois ce pourquoi même tu luttais.
V Osiris, God of life and resurrection
Cette dure expérience, tu en étais certaine, t'avait un peu mieux préparée à l'inévitable confrontation qui s'annonçait avec la sombre réalité du Kahndaq. C'est du moins ce que tu croyais, que tu en sortirais plus solide sur tes pieds, plus forte. Or, rien de tout cela n'empêcha ton monde de s'écrouler le jour où on te passa ce terrible coup de fil. Maladroitement, les tripes torturées par le chagrin, Amon t'apprit d'une voix cassée que tes parents avaient subi le sort réservé à bon nombre de militants: La mise à mort. Une nouvelle qui te désarma complètement. Tu savais la situation devenue critique, tu avais eu vent des guerres civiles violentes qui animaient les rues, mais naïvement, tu t'étais imaginée tes proches en sécurité. Jamais la possibilité d'arriver trop tard ne t'avait traversé l'esprit. Tu pensais avoir le temps, la chance de rallier les autres nations à ta cause. Ton frère te fit cruellement comprendre le contraire. Les restes de la rébellion toujours debout - les membres d'un groupuscule nommé les Fils d'Adam - ne pourraient pas tenir le fort encore bien longtemps. Votre dernier espoir, selon lui, était un champion mort depuis des lustres déjà, un héros iconique qui avait lui-même jadis arraché le Kahndaq des griffes d'un tyran alors au pouvoir: Black Adam, un libérateur qui pourrait être ramené parmis les vivants en invoquant Osiris, dieu de la vie et de la resurrection... Soyons honnêtes, tu étais sceptique quant au succès d'une idée aussi fantasque que celle-ci. Après tout, vous le saviez tous les deux, cette histoire relevait du pur miracle, mais c'est peut-être justement ce qu'il vous fallait, un signe du monde céleste, une aide divine. En dépit du caractère invraisemblable de ce plan, tu voulais bien tenter le coup, ne serait-ce que pour ton cadet. Ainsi, après une longue période d'absence, tu foulas à nouveau les déserts brûlants qui t'avaient tant manqué ces dernières années. C'est là-bas, sous tes yeux incrédules, que l'impossible se produisit, que le mythe prit vie.
VI Maât, Goddess of justice, harmony and order
Arraché des morts pour assumer le rôle du noble sauveur, la légende s'abbatit impétueusement sur la capitale à l'instar des dix fléaux sur l'ancienne Égypte. De sa fureur, il foudroya le gouvernement en place. Sa démonstration de force terrorisa les partisans du régime qui n’eurent d’autres choix que de prendre la poudre d’escampette ou mourir eux-aussi sous la main du protégé d'Osiris. Le tonnerre qui fit trembler la péninsule du Sinaï ce jour-là devint le tambour annonciateur d’une nouvelle ère pour le Kahndaq avec nul autre que Black Adam à la tête du pays. On immortalisa le récit de ses exploits sur les murs des temples et dans une infinitude d'ouvrages qui le dépeignait comme un envoyé des dieux, une bénédiction pour le monde terrestre. Or, malgré toute la reconnaissance que tu éprouvais à l'égard du champion, tu ne pouvais te résoudre à vénérer l'homme comme le reste de tes concitoyens. Teth avait certes délivré le peuple de la monstruosité du despote, mais son règne impitoyable inspirait la crainte chez ceux qui osaient s'opposer aux Kahndaqi. Alors que le dieu-roi proclamait agir dans les intérêts de ta nation, tu refusais de croire que de tels actes honoraient véritablement la déesse Maât. Elle qui symbolisait la justice, l'harmonie et l'ordre, aurait-elle jugé toute cette violence comme étant un mal nécessaire? Était-ce donc là un prix qu'il fallait absolument payer pour préserver la paix? Tu t'entêtais à croire l'inverse et si personne n'avait l'audace de remettre en question les idéaux de Teth, toi, tu le ferais. Tu lui enseignerais à faire preuve de clémence, à préférer l'usage des mots à la force ainsi qu'à diriger vers l'avenir un regard optimiste, dépourvu de haine et de méfiance.
VII Hathor, Godess of love
Tu avais conscience, dès le départ, du fait qu’amener Adam à percevoir la réalité différement serait possiblement chose ardue. Et sur cela, tu avais entièrement raison, car vos premiers échanges en furent effectivement des plus épineux. Teth était un homme fermé et arrogant avec une mentalité conservatrice qui datait d'une époque depuis longtemps révolue. Sa conception archaïque du monde n'était d'aucune façon adaptée aux temps modernes. Là où il y voyait un exemple à donner, tu y voyais la chance de pardonner. Lorsqu'il y voyait une déclaration de guerre, tu y voyais une occasion de négocier. Or, ne nous méprenons pas en supposant à tort que tu avais la science infuse. Toi, Adrianna, tu prônais peut-être une approche plus humaniste, mais tu demeurais une utopiste butée qui peinait à reconnaître le mal autour de vous. Aussi borné l'un que l'autre avec vos opinions à l'extrême opposé, aucun de vous n'avait l'intention d'en démordre, si bien que le ton se durcit à plusieurs reprises dans la salle du trône lors de ces interminables discordes. Qui aurait cru, à cet instant, que vous parviendriez finalement à vous entendre? À débattre sur un tout, à s'éterniser sur un rien, vos esprits combatifs petit à petit s'appaisèrent. Au-dessus du fossé de l'intolérance qui autrefois vous séparait, vous construisîtes un pont, pierre par pierre, compromis par compromis, qui vous permettrait de vous y rencontrer à mi-chemin. Les querelles occasionnelles firent place entre elles à des moments de quiétude pendant lesquels il vous était donné de converser sur autre chose que les affaires du pays. Tu désirais connaître l'homme qui se cachait derrière ces allures de géant intouchable, ses aventures, ses rêves, son passé douloureux, et même si vous aviez encore et toujours vos différends, cela n'empêcha pas Hathor, déité de l'amour, de tisser doucement de fil en aiguille un lien d'affection entre vos deux êtres. Il t'arriva de te demander si, en taisant ainsi ton coeur, tu n'allais pas à l'encontre du dessein des dieux, si ces sentiments qui grandissaient étaient à quelque part réciproques. Tu y songeas - distraitement - plus d'une fois. Or, tu choisis le tourment du secret à la confession car imprudemment risquer cette complicité que vous aviez pour une incertitude t'était impensable. Et puis, il fallait se rendre à l'évidence: Teth était revenu pour nul autre que son peuple et maintenant plus que jamais, le royaume avait besoin de son champion.
VIII Isis, Godess of magic
C'est donc sous le regard attentif des Nations-Unies que vous fîtes prospérer ensemble le Kahndaq, lui, comme figure autoritaire à l'avant-scène et toi, comme conseillère avisée plus effacée à l'arrière. Tu préférais largement les coulisses aux projecteurs, car même si tu ne redoutais pas les responsabilités que représentaient la gouverne d'une nation, tu désirais plutôt libérer ton agenda pour accorder le plus clair de ton temps à la communauté. Chacun à votre manière, vous vous dédiiez au royaume qui évoluait de façon somme toute spectaculaire: La famine qui ravageait jadis les contrées éloignées fit place à l'abondance, la pauvreté graduellement s'enraya, les inégalités sociales se résorbèrent et les tensions politiques avec l'extérieur très lentement se relâchèrent. Évidemment, malgré le mouvement progressiste en marche, Black Adam n'avait toujours pas gagné la faveur de l'organisation internationale, mais les pays étrangers le voyaient à tout le moins d'un meilleur oeil qu'à son arrivée et ça, c'était déjà un pas dans la bonne direction. Force était d'admettre que le règne du pharaon avait fait des déserts un havre de paix où il faisait bon vivre en dépit du régime dictatorial sous lequel il dirigeait et les plans que vous aviez pour l'avenir n'en étaient que plus prometteurs. Des projets d’envergure dont la réalisation allait exiger de la pure volonté, du temps et surtout, des aptitudes qu’il n’était pas donné de retrouver chez le commun des mortels. Toi qui n'étais alors qu'une simple humaine, tu n'avais d'autre choix que de laisser Teth porter à lui seul tout ce poids écrasant sur ses épaules déjà mises à rude épreuve, une situation qui t'affligeait d'un sentiment d'impuissance insupportable. C'est pourquoi, bien qu'au début réticente, tu finis par accepter un cadeau qui changea dès lors ta vie à tout jamais: Une amulette forgée à l'époque de la quinzième dynastie pour l'honorable Hatshepsut. La légende racontait que la relique, alors dormante depuis le décès de son unique propriétaire, s'éveillerait un jour pour conférer des dons inimaginables à celui ou celle qui saurait se montrer à la hauteur d'une telle puissance. Tu n'étais guère tentée par l'idée du pouvoir ultime, mais tu considéras longuement la proposition, pesant soigneusement le pour et le contre. Tu n'avais pas la prétention de te proclamer digne d'un présent comme celui-ci, mais si tu désirais véritablement changer l'état des choses et veiller sur le monde de demain, tu devais saisir toutes les opportunités qui se présentaient à toi, y compris celle de devenir sur Terre la championne d'Isis, déesse de la magie.
IX Anubis, God of the dead and the afterlife
Réincarnée sous l’alias Isis, tu te servis de l’artéfact à bon escient pour faire du rêve la nouvelle réalité. Les capacités dont tu jouissais étaient telles que ce qui te semblait autrefois impossible n’était aujourd'hui rien d’autre qu’un jeu d’enfant. Du revers d’une main, tu balayais les tempêtes de sable tout en chassant les intempéries de l’autre. Tu commandais les éléments, les vents, les eaux, le feu, la terre... La magie sans égale de l'amulette t'offrait la chance de faire une immense différence ici-bas. Or, elle faisait aussi de toi une arme de guerre titanesque, une véritable force de la nature capable de déclencher les pires catastrophes. Ce potentiel cataclysmique, tu dus malheureusement y avoir recours pour la première et dernière fois en 2015 afin de protéger ton peuple du conquérant interstellaire qui jeta son dévolu sur la dame bleue: Darkseid. Ce n'est pas une ville, un pays ou même un continent qui sombra tragiquement dans le chaos cette année-là, mais bien le monde à l'échelle planétaire, révélant à la vue de tous la sordide facette de l'homme qui s'abandonne au désespoir. Le crime ravagea la population alors que les plus vaillants s'allièrent contre le seigneur de l'apocalypse. Héros et anti-héros joignirent les armes pour affronter l'envahisseur sur ce champ de bataille en lequel s'était transformé la Terre, là où la mort arrachait par milliers les vies humaines de sa faux. Tu livras toi aussi un combat sans merci, déchaînant volcans et ouragans contre les armées de paradémons qui tentaient d'assiéger le Kahndaq. Les ennemis s'enchaînaient, toujours plus nombreux vagues après vagues, mais tu continuas de lutter malgré tout avec acharnement pour ton peuple, pour l'humanité, même lorsque ton esprit s'embrouilla, que tes sens s'estompèrent et que tes jambes, finalement, cédèrent. Tu luttas, jusqu'à l'épuisement. Jusqu'à ton dernier souffle. Les hommes vaincraient, le cauchemar se terminerait, mais tu ne serais pas là pour en voir la conclusion, car sur ces dunes de sang jonchées de corps inanimés, le dieu chacal Anubis se manifesta, enlaçant ton âme meurtrie pour la porter dans l'au-delà.
X Shai, God of fate and destiny
La guerre remportée, personne n’aura pourtant le coeur à célébrer. Pas après tant de pertes, tant d’horreur. L’humanité tout entière est endeuillée et peinera à se relever. On passera les prochains mois à enterrer nos être chers et rebâtir sur les ruines d’une époque passée les fondations d’un futur incertain. À quand le prochain assaut contre la Terre? À qui devra-t-elle alors faire face? Les nations du globe sont ébranlées, le Kahndaq y compris. À regret, tu laisses ton pays dans un état critique. Le peuple et son dirigeant pleurent ton départ, mais tu es déjà bien loin lorsque la première larme est versée. Tu trouveras repos dans un tombeau à la bordée d'une oasis sur la péninsule du Sinaï où l’on viendra maintes fois honorer ton nom: Adrianna Tomaz, protégée d'Isis, partie trop tôt. C'est ici qu'aurait dû se terminer ton histoire… Mais ce qui devait être la fin se révéla être en fait le commencement d'un tout nouveau récit. Alors que tu tournais la dernière page du livre de ta vie, Shai, la personnification du sort et du destin, s'appliquait déjà à rédiger les premières lignes de ton retour inattendu.
Quelles sont vos capacités surhumaines, vos compétences, vos forces et vos faiblesses ? L'amulette dont t'a fait grâce Black Adam te procure des pouvoirs qui dépassent l'entendement. Lorsque tu prononces les fameux mots Mighty Isis, toi, Adrianna Tomaz, tu deviens la réincarnation même de la déité à l'origine de tes dons. Dotée d'abord de capacités surhmaines décuplées tant au niveau de la force que de la vitesse ou l'endurance, tu possèdes aussi la faculté de te laisser planer pour voler jusqu'où bon te semble, un cadeau qui te permet de t'évader loin du monde lorsque tu as besoin de te retrouver. Plus important encore, il t'est possible de contrôler la nature sous ses différentes formes: Chlorokynésie, aérokynésie, pyrokinésie, géokynésie et hydrokinésie. Bref, les possibilités sont illimitées. Tu vas même jusqu'à contrôler l'amtosphère, autrement dit la météo, chose à laquelle tu dois toutefois porter attention puisque celle-ci est sensible à tes humeurs ainsi qu'à tes émotions.
Or, ces capacités extraordinaires, tu ne les as que parce qu'Isis en a décidé ainsi. Dans l'optique où tu viendrais à perdre possession de la relique ou s'il s'avérait qu'un jour la déesse t'estime indigne de sa magie divine, tu redeviendrais aussitôt une modeste Terrienne, plus que jamais vulnérable à la mortalité et aux blessures tant mineures que majeures.
pourquoi avoir choisi de défendre l'humanité, en dépit de tous ses défauts ? Tout simplement parce que l'humanité en vaut la chandelle, qu'elle vaut la peine qu'on se batte pour elle en dépit des erreurs qu'elle a commises par le passé et de celles qu'elle commettra assurément dans le futur. Parce que malgré toute la noirceur qui guette l'âme, la bonté de l'homme brille d'une flamme sans égale. Elle le pousse se dépasser jour après jour et même s'il traverse parfois des moments de faiblesse, tu sais qu'il finira par en resortir avec la volonté de réparer les fautes du passé. Tu as la ferme conviction que l'homme, une fois décidé à s'élever au-dessus de sa condition, est en mesure d'apporter au monde bien plus qu'il ne lui prend. Tu en as la certitude. Si les dieux ont foi en la nature humaine, pourquoi ne le pourrais-tu pas toi aussi? vous souciez-vous de l'opinion publique souvent divisée concernant les héros ? Bien sûr que tu te soucies de l'opinion publique. Or, à ton humble avis, ce ne sont pas les héros à proprement parler qui sont visés par la controverse, mais bien les méthodes qu'ils emploient et les libertés qu'ils se donnent. Après tout, leurs gestes partent, pour la majorité d'entre eux, d'une bonne intention: Faire de la Terre un monde meilleur pour ses habitants et les générations à venir. Il serait incensé d'en vouloir à autrui simplement parce qu'il cherche à aider son prochain. Ce qui est déplorable et bien souvent critiqué par la masse, c'est lorsque cette noble motivation conduit les héros à franchir des limites qui ne devraient jamais l'être. Contrairement à Teth, tu ne crois pas que la fin justifie les moyens et c'est pourquoi, d'une certaine façon, tu peux comprendre l'indignation des citoyens.
Nelae - Marie - 25 pays : Le pays à la feuille d'érable fréquence de connexion : Beaucoup trop souvent où avez vous connu que le forum ? votre avis dessus : Oula... Addictif un dernier mot ? Let there be chaos PS: Chocolatine
Dernière édition par Adrianna Tomaz le Lun 26 Juil - 4:42, édité 8 fois |
| | |
| Sujet: Re: To speak the name of the dead is to make her live again † Adrianna Tomaz Lun 28 Juin - 16:19 | |
| Adrianna Tomaz Out of the chaos came light and out of the will shall come life Death is but the doorway to new life. We live today, we shall live again. In many forms shall we return. À ma merci Mighty Isis... Tu seras.
La mort. Pour plusieurs, elle est synonyme de fin. Pour les Égyptiens, eux qui croient à l'immortalité de l'être, celle-ci n'est rien d'autre qu'un rite de passage, une transition, le prologue d'une aventure qui s'annonce. Selon ces derniers, la vie et la mort sont le parfait reflet du lever et du coucher du soleil: Un cycle perpétuel duquel renaît l'astre solaire à chaque nouvelle aurore. La croyance est que lorsqu'un humain s'éteint, son ka, qu'on appelle communément l'âme, entame un périple qui le fera traverser les terres de l'au-delà et qui le mènera, si les dieux le veulent, à la réincarnation. Il marchera la vallée des égarés avant d'aborder la mythologique barque grâce à laquelle Rê le conduira aux portes de Douat, ce céleste royaume où il recevra l'ultime verdict. Devant les dieux l'ayant accompagné sur Terre, on jugera la vertuosité de l'homme en comparant le poids de son coeur à celui d'une plume des majestueuses ailes de Maât. Si le coeur est léger, on conclura que le défunt a mené une vie honorable et la balance penchera en sa faveur. En revanche, si celui-ci est lourd de remords ou de regrets, elle le condamnera à la damnation. Inexplicablement, tu ne saurais dire si la réalité est telle qu'on la raconte ou non. Tu n'as pas souvenir d'une barque, d'un royaume ou de cette cérémonie de la pesée, mais tes pensées sont aussi étrangement floues, dispersées, voire incomplètes. Tout ce dont tu te rappelles, c'est ce sentiment de siège qui t'envahit soudainement alors qu'on tente d'asservir ta volonté. Ton esprit se révolte, se dresse avec véhémence contre cette force pernicieuse qui te prend d'assaut, mais le mal se répand déjà comme un poison insidieux. Les ténèbres s'abattent sur toi. Ils jettent sur ton passé et ton identité un voile d'obscurité qu'il t'es impossible de lever. Tout ce que tu es, ceux que tu aimes, ce en quoi tu crois, lentement s'efface de ta mémoire trouble. Tu résistes, mais t'opposer devient pénible, crucifiant. En vain, même ton libre arbitre finit par s'incliner. Des fils invisibles se nouent à tes poignets. Tu n'en as pas encore conscience, mais ces ficelles sur lesquelles tu n'as aucun contrôle, quelqu'un les tirera désormais à sa guise. Lorsque tu ouvres les yeux, la malédiction est complète. Tu as l'impression d'avoir un trou béant dans la poitrine, là où il y avait autrefois un tu-ne-sais-quoi. Ton esprit n'est plus qu'un gouffre sans fond, sans lumière, duquel tu n'arrives pas à te sortir. Tu y es laissée à toi-même, ou presque: Dans la pénombre, une silhouette se terre. C'est son nom qui t'habite. Tu ne peux l'associer à un visage, ni même à quoi que ce soit, mais tu t'y accroches fermement, de peur d'en oublier le dernier fragment de ce passé qui t'a glissé entre les doigts. -Teth...? Le murmure qui t'échappe, bien plus qu'une question, est un appel à l'aide, un cri lancé à quiconque pourrait l'entendre. Mais dans cette grande salle, il n'y a que vous deux; toi et cet homme vers lequel tu diriges un regard tourmenté. Les flambeaux projettent des ombres menaçantes sur son expression satisfaite qui n'inspire guère confiance. Le crépitement des flammes en arrière-fond est le seul bruit qui vous garde d'un silence étouffant. Tu dévisages celui qui te fait face, à la fois confuse et angoissée par son mutisme le plus total. Il semble attendre patiemment, guettant ta moindre réaction avec un malin plaisir. Déstabilisée, il te faut un long moment ne serait-ce que pour remarquer l'emprise qu'il a sur ton bras. Ton attention s'y arrête brusquement alors que tu amènes ta main, d'un geste appréhensif, essuyer le liquide rougeâtre qui s'écoule. La poudre lapis-lazuli de laquelle sont peintes les extrémités de tes doigts se mélange à ce que tu identifies bien vite avec horreur comme étant du sang. Ton coeur saute un battement sous l'effet d'une telle révélation. Ta vision tunnélisée, pour la première fois depuis que tu t'es éveillée, s'agrandit. Ton regard se précipite sur les détails du décor que tu avais jusque-là ignorés: Une chambre, sans fenêtre et aux murs de pierres recouverts de peintures funéraires, remplie d'objets précieux avec toi en son centre. Tes yeux se baissent vers le sarcophage dans lequel tu reposes et autour duquel un pentagramme fut tracé. La frayeur te gagne instantanément. Tu entrouvres les lèvres, mais pas un son n'en sort. Ton pouls s'accélère. Tes épaules se soulèvent en saccades au rythme de ta respiration paniquée. C'est un tombeau... Ton tombeau. -Qu'est-ce que...Qu'est-ce que tu m'as fait?!
Dernière édition par Adrianna Tomaz le Lun 26 Juil - 3:08, édité 6 fois |
| | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| Sujet: Re: To speak the name of the dead is to make her live again † Adrianna Tomaz Jeu 15 Juil - 13:04 | |
| célébrons la victoire! ✸ La première étape a été accomplie avec succès! Te voilà maintenant validé et cela te donnera un accès complet au reste du forum! S'ti pas beau tout ça hein? ✸ Si jamais ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons vivement à lire le règlement, ainsi qu'à prendre connaissance du contexte (mais nous savons que tu l'as déjà fait), tout comme à lire les différentes annexes que nous avons concocté minutieusement et avec amour! ✸ Présentation terminée, il te reste une fiche générale à présenter: celle des liens et des rps! Cela reste facile, car en plus tu disposes d'un modèle tout beau et tout propre! Et si cela s'allie à ton personnage, tu auras même le privilège de le faire entrer dans le vaste monde des réseaux sociaux! Tout comme il pourra avoir son répertoire téléphonique! Ah, on te facilite tellement la vie, jeune padawan... ✸ Qui n'aime pas les profils tout beau et tout propre? Personne! C'est pour ça que nous t'invitons vivement à remplir les champs de ton profil pour que chaque membre puisse en connaître plus sur toi en un rien de temps! ✸ Les Etats-Unis sont tellement vastes et la population si variée... C'est pour cela que si tu envisages de créer un scénarios pour ton personnage, n'hésite pas à le faire et à engager le maximum d'informations pour que nous en sachions davantage sur lui! ✸ Tu vas sans doute penser que c'est pire qu'à l'école (tu ne peux pas savoir à quel point ), mais il est nécessaire que tu passes par nos registres, surtout si tu appartiens à une équipe, afin que nous puissions les tenir à jour! ✸ Nous te souhaitons de bien t'amuser parmi nous! N'hésite surtout pas à participer à nos jeux et à la partie flood pour encore plus de folie! |
| | |
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |