Did you do it? | Feat. Slade Wilson

Did you do it?

Ressusciter une âme promise aux enfers, arracher quelqu'un des griffes de la damnation éternelle, c'était une entreprise couteuse en temps, mais aussi en argent. Non pas que Slade en manque, mais il ne pouvait se contenter de dépenser, beaucoup d'Hommes devaient mourir de sa main, car il n'était pas que Slade Wilson, il était aussi Deathstroke, l'assassin de l'impossible, le Terminator, celui pour qui aucun contrat n'était irréalisable. On lui avait collé bien des surnoms et beaucoup de veuves et d'orphelins le maudissait, sur les 5 continents, dans tous les pays, il n'existait pas un seul endroit sur terre ou son nom n'était pas connu, certains le craignait et cela lui était utile. Car malgré les histoires les plus sanglantes, malgré les récits les plus incroyables et les théories les plus fantaisistes, il restait bel et bien un homme. Sans doute un des meilleurs spécimens, augmenté chimiquement par l'armée pour égaler les exploits de tout un groupe à lui seul, protégé des effets d'un corps vieillissant, capable de guérir des pires blessures, avec la force de briser le metal à main nue, des réflexes plus affutés que ceux d'hommes ayant dédiés leur vie à la discipline des arts martiaux. Peu de personnes étaient capables de se mettre à son niveau, les costumés le craignait, il avait tué certains d'entre eux, vaincus d'autres et l'histoire avait dut être réécrite pour l'empêcher de faire tomber les titans. Un homme n'est rien sans une réputation pour le soutenir, et celle de Deathstroke jetait souvent la peur dans le cœur de ses adversaires. Cette réputation, Slade était le premier à l'apprécier, il n'était pas le monstre que l'on décrivait, mais il voulait que les autres le pense, cela lui évitait de se salir inutilement les mains quand il le pouvait, vous seriez surpris de combien de personnes attachent plus de valeur à leur vie qu'à leur salaire, plus il est bas, plus il est facile de les faire lâcher prise. Les principes s'achètent dans l'époque moderne et il est en réalité une parfaite représentation de ce principe, car on le paye des sommes astronomiques pour faire ce que bien peu d'autres personnes peuvent faire, par manque de courage principalement.

Tuer un autre homme et s'en sortir est une entreprise périlleuse, elle l'est beaucoup moins quand vous n'êtes pas lié au pauvre gusse. Celà demande simplement de la préparation, des moyens et un moyen de cacher votre véritable identité. Le tueur à gage et le tueur en série ont beaucoup en commun, l'assassin professionnel aussi doit observer sa cible, trouver le meilleur moyen de l'approcher et de l'éliminer et de le faire sans qu'on découvre qui vous êtes. Le diable se cache pourtant dans les détails, les cibles d'un tueur à gage sont souvent protégées, on ne parle pas là de tuer une prostituée comme un boucher, de jeunes enfants avec une pierre ou des inconnus dans des ruelles, on parle de s'en prendre au gens que personne ne penserait attaquer chez eux, des endroits difficiles d'accès, protégés, surveillés. Aaron Dawson était un de ces hommes, et sa proie. Il le surveillait depuis plusieurs jours dans sa chambre d'hôtel, l'employeur avait été clair, il voulait faire passer un message, sa mort devait avoir une portée retentissante dans les médias. Slade avait décidé de ne pas tenter un tir à distance, l'hôtel avait l'habitude de recevoir des gens importants, elles auraient arrêté deux balles de Calibre 50 avant de céder, et ce n'était pas assez personnel, l'été avait par contre été particulièrement chaud, et aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle, une capsule de liquide givrant ferait l'affaire pour venir à bout de tout ça. Aujourd'hui était aussi le jour parfait, la police serait là, un moyen de montrer que personne n'était à l'abri. Les policiers prennent contact avec la cible et se mettent en place, Slade lance la procédure de tir sur la tourelle automatique qu'il as installé la veille, de quoi faire diversion.

Une fenêtre se brise dans l'appartement au dessus du café ou Alexandra savoure le sien avec un petit ajout que Slade as fait personellement, la rencontrant comme un simple client la percutant alors qu'elle allait s'installer, un client profondément désolé et heureux que son café n'air rien. Mais il y as glissé une subtile et légère dose de Claviceps purpurea, de l'ergot de seigle, pas de quoi lui faire voir des choses, mais assez pour augmenter son sentiment de paranoïa, elle et son collègue devraient se diriger vers ce qui va suivre. Le M16 chante à peine le verre as touché le sol, arrosant les véhicules dans la rue pendant que Slade entre dans l'hôtel, déjà tout équipé de son armure pare-balle, de deux pistolets et de deux katanas. L'alarme de l'hotel se déclencha dès que les employés purent le voir, les gardiens pointèrent leurs armes sur lui. La chasse commençait.