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 how do i fix this ? (daniel)

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MessageSujet: how do i fix this ? (daniel)   how do i fix this ? (daniel) EmptyDim 12 Nov - 19:44

how do i fix this ?
(daniel & iris)

Central City Picture News, Avril 2017. La ville s'éveillait au rythme du printemps et de ses prémices. Il ne restait presque plus un seul flocon, mais les derniers souvenirs de l'hiver persistait. Il était temps d'ouvrir les terrasses et voir la nature éclore dans un énième cycle. Curieusement, le tôt de criminalité diminuait pendant cette période de froid et de gel, hormis les activités de Snart qui semblait braver aussi bien le froid que la chaleur ; alors ces derniers mois ont plutôt été tranquille pour la demoiselle, qui a passé le plus clair de son temps dans les bureaux du Central City Picture News, la tête dans ses articles, ou à observer la neige tomber et recouvrir la ville d'un drap blanc épais, gouvernée par le silence. Rien ne présageait l'attaque de Gorilla Grodd, ni les autres attaques auxquelles plusieurs villes ont du faire face. Elle s'en souvient comme si c'était hier, mais difficile d'oublier un tel évènement lorsque le bilan est à déplorer, et surtout lorsque l'on vous jette du haut d'un immeuble ; que serait-il arriver si Flash n'avait pas été là pour la rattraper ? Pourtant quelque chose sembler faire penser la photojournaliste que Reverse-Flash ne l'aurait pas laissé mourir de si tôt. Il aurait pu laisser la demoiselle entre les mains de Grodd, mais il l'a sauvé. Ses attentions ne sont pas encore tout à fait clair, mais elle a difficilement réussi à sortir tout ceci de son esprit pendant de longues semaines. Dans quelques jours se tiendra le gala de charité de Luthor, et elle ne serait pas surprise que l'évènement soit avorté par une attaque criminelle.

C'était un matin aussi banal que les autres ; Iris s'était rendu au Central City Picture News, sans manquer de prendre une tasse de café sur le chemin. Une tonne de paperasse et de notes gribouillées sur des papiers déchirés prônaient fièrement sur son bureau, et n'attendaient plus qu'à être triés. Elle délaissait parfois l'ennui de cette tâche pour l'aventure en dehors de ces murs, se retrouvant avec mille fois plus de travail qu'elle ne se l'était imaginée. Une fois arrivée, elle fut saluée par une grande majorité de ses collègues ; ceux qui daignaient lever la tête de leur écran et regarder le monde tourner. « Très bon article. » lança Scott en déposant le journal sur l'amas de papier qui prenait dores et déjà tout l'espace du bureau. Iris leva les yeux, tandis qu'un sourire étira ses lippes. A défaut d'avoir été mêlée dans la confrontation, la photojournaliste a pu produire un excellent article sur l'attaque de Gorilla Grodd. « J'ai manqué d'être écrasée par Grodd, et j'ai été poussée du haut d'un toit... Je suppose qu'on peut considérer ça comme un mal pour un bien. » elle répond, sur le ton de la plaisanterie. Son humour le sidérait, lui qui se faisait toujours un sang d'encre lorsqu'il voyait la demoiselle s'engager sur une route accidentée. « As-tu... As-tu reçu l'invitation pour le gala de Luthor ? » Une pointe d'ambition se glissait dans sa voix, au dépens de l'inquiétude qu'il pouvait ressentir à l'idée d'envoyer sa plus fiable journaliste dans la gueule du loup. « Oui, je serais présente en tant que journaliste officielle du Central City Picture News, qu'elle lança avec une pointe de fierté dans son regard amusé. Ma robe m'attend au pressing, et si ça peut te rassurer... Barry m'accompagne. » Cela n'avait pas été une mince affaire de convaincre le scientifique de l'accompagner, mais ce dernier s'est rapidement rendu compte qu'il pouvait difficilement refuser quoi que ce soit à sa petite amie. Harrison aussi est invité, et elle compte sur Lois pour faire elle aussi acte de présence ; peut-être pourront-elles se liguer afin d'obtenir les meilleures exclues. « Quoi qu'il se passe, ne prend pas de risques. Je ne veux pas que tu mettes ta vie en danger pour un article. » Il misait sur le ton de la sincérité pour convaincre la photojournaliste, pourtant, comme souvent, elle n'écoutait ces sermons que d'une oreille. « Tu me connais. Je ferais attention. » La West se faisait rassurante, mais Scott n'étais pas dupe. Et c'est sans doutes parce qu'il ne la connaissait que trop bien que sa réaction ne fut pas celle attendue. « Je te connais, justement. » termina-t-il avant de tourner les talons. La jeune femme reporta ses yeux sur la paperasse accumulée devant elle, la tête remplie de pensées qui ne tardèrent pas à s'envoler ; elle était malheureusement trop peu consciente de ce que son enlèvement - ou même sa mort - pourrait impliquer dans la vie de ses proches. Il arrivera sans doutes un temps où le bolide écarlate ne courra pas assez vite pour la sauver. Iris se trouvait parfois infortunée de ne pas avoir de capacités pour surhumaine et ainsi faire face au danger sans avoir recours à celles de Flash.

La pile de note devenait moins impressionnante au fur et à mesure que la trotteuse tonnait. Iris découvrit avec mécontentement que sa tasse de café était vide et que la paperasse ne désenflée pas aussi vite qu'elle l'espérait. Elle se leva avec difficulté de sa chaise et se dirigea vers la machine à café un peu plus loin, avant que Scott ne l'interrompt, le visage déchiré entre l'incompréhension et l'agacement. « Quelqu'un veut te voir... - » La photojournaliste coupa le rédacteur en chef pour rétorquer : « j'ai encore beaucoup de travail, dis leur que je suis pas disponible. » Si cela avait été Barry ou Wells, Scott ne se serait certainement pas pris la peine de faire autant de mystère, alors la demoiselle décida que ce n'était pas d'une importance capitale et que cela pouvait attendre quelques jours. « Il a dit être ton frère. » Le visage d'Iris se métamorphosa en quelque chose de plus grave, plus sombre, quand le visage de Daniel assiège ses pensées. Quand ses traits s'esquissent dans chaque souvenir de ses bras enserrant le gamin, de sa voix susurrant que tout ira bien, de ses mains pensant les blessures et essuyant les plaies. Cinq ans qu'elle ne l'a pas vu. Cinq ans qu'elle évite les appels, les rencontre, parce qu'il y a toujours cette foutue scène qui rejoue telle une incessante comptine. « Tu n'as jamais dis que tu avais un frère. » Son ton se voudrait presque accusateur, s'il ne voyait pas à quel point la demoiselle était désarmée. Et la West ne put lui répondre ; un souffle daigna s'échapper de ses lèvres, un semblant de phrase qui manqua de se faire entendre. « Écoute, je peux lui dire de partir, que t'es pa... - » Une nouvelle fois la jeune femme coupa l'homme, avec une certaine agressivité qui lui fit serrer les poings. C'est trop tard. Maintenant, elle peut plus fuir. « Je m'en occupe. » dit-elle, avant d'échapper au regard de l'homme et de se diriger vers l'entrée de son bureau ; elle pria un instant qu'il se soit envolé et qu'elle n'ait pas à s'expliquer de toutes ces choses à pardonner. Quand la silhouette de Danny s'esquissa dans l'horizon, elle revit le corps inerte de son père en bas des escaliers, et lorsqu'ils échangèrent un regard, Iris ne put s'empêcher de retrouver cette même colère dans ses pupilles que celle de ce fameux soir. « Danny... ? » Danny, je suis si heureuse de te voir, tu sais pas à quel point tu m'as manqué. « Qu'est-ce que tu fais là ? »

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MessageSujet: Re: how do i fix this ? (daniel)   how do i fix this ? (daniel) EmptyJeu 30 Nov - 23:01


HOW DO I FIX THIS?

flashback - mars 2017:

Cinq ans.

Elle me déteste…

J’espère qu’elle va bien.

Tel un robot, je progresse dans ces locaux de l’enfer. Qui me sont insupportables à leur simple vue. Trop clean. Aseptisés au « chacun pour soi ». Trop… beaucoup trop de choses. À moins qu'ils ne me renvoient le creux, justement. J’aurais préféré me laver les yeux à la javel. En plus de ça, tout me paraissait lent. Terriblement lent. Et ça n'allait pas en s'arrangeant.

J’ai vu qu’elle avait écrit un article sur la tentative d’invasion du chimpanzé mutant… ou gorille, si vous êtes mordus du détail. Toujours plus glorieux que d’être sorti de taule pour épouser à nouveau une liberté démodée. Elle ne doit pas s'attendre à me voir débarquer aujourd'hui.

Impression de sentir à nouveau ces morceaux de métaux, là, incrustés dans ma chair. Une sensation fantôme.
Peut-être que j’aurais préféré… avoir mal.
Je sais pas.
Je me faufile jusqu’à l’étage de sa rédaction.

Misère, pire que le rez-de-chaussé. Des costumes et tailleurs partout. Des gens qui en ont rien à foutre des autres, sauf si c’est pour remplir leur article et s’en mettre plein les poches. Des gens qui te regardent de travers. Comme cette nana, là, à qui ma tignasse semble faire de l'effet. Plutôt du genre phare dans la nuit plutôt qu'autre chose. Je dois bien avouer que j’en fait autant, ils ne m’inspirent pas franchement la sympathie. L'œil vrille et capte tout. Tiens, en voilà un qui a un truc coincé là-derrière… plus que les autres, du moins. Ça doit être un petit chef. Lui, je lui proposerais même pas une bière sans alcool.

…et c’est là qu’un premier mur se dresse face à moi. Le chef. Tu l'aurais senti même avec lubrifiant, celui-là. Un playmobil en joli costume, le badge autour du cou. J'imagine que je fais tâche, puisqu'il s'adresse à moi comme si j'étais une anomalie dans le secteur. « Qui êtes-vous ? » Pas un bonjour, ça commence bien. « Le coursier. », raillai-je un instant. Il attrape l’os que je lui tend aussitôt, bien content de pouvoir m’en jeter une comme ça au visage. « Et je suppose que votre courrier, vous l’avez laissé à l’entrée ? » Le respect en tous cas, lui, il l’a laissé au porte-manteau. Je soupire, entremêle mes bras contre mon torse, laissant balader mon regard dans la vaste salle, tentant d’y trouver une silhouette, un visage connu. « C’est pour Iris. Iris West. » Le pitbull à l’entrée est quand même assez désagréable dans son genre. À croire qu’elle a une masse d’admirateurs qui se pressent pour aller la harceler à son bureau.

Il se rapproche un peu de moi, je marque la distance en le dévisageant. « Je ne sais pas qui vous êtes, mais elle est très occupée en c-… » « Je suis son frère. Elle est là oui ou non ? » L’os semble lui échapper des dents et demeure interdit un bref instant. Ma réaction ne lui a pas plu, ni le contenu de ma phrase, qui lui paraît tiré par les cheveux. « Son frère ? Vous vous fichez de moi ? » Là, il commence à me les pomper un peu, monsieur le boss. J’ai pas franchement le moral en ce moment, plutôt les nerfs je dirais même : je bouillonne, mâchoires serrées, alors que mes billes noires s’échouent sur son visage. « Pas assez intimes pour ce genre de confidences, hein. » soupirai-je. (À moins qu’elle n’ait jamais dit à qui que ce soit qu’elle avait un frère. Détail qui saurait me blesser, si j’en avais la preuve sous le nez.) Mon index tape nerveusement contre mon bras. J’ai du mal à garder patience. J’inspire profondément. J’avais réussi à le piquer visiblement, puisqu’il avait détalé dans le couloir après m’avoir sifflé ces mots. « Je vais voir ce que je peux faire… restez ici. » « …oui, chef. » en levant les yeux au ciel. Je pivote un peu, les bras toujours croisés, puis me mit à vaquer un peu, sans réussir à tenir en place. Je peux pas m’empêcher de croire que ce pauvre type en pince pour ma sœur. J’ai peut-être tord. Mais ça pourrait être pire… elle pourrait vouloir se maquer avec Flash ?

Mes instances internes étaient brouillées par un flot considérable de pensées. Elles s’entremêlaient, défilaient beaucoup trop vite. Plus vite qu’avant, elles aussi. De quoi me rendre encore moins calme. Ralentir… je suis en train de tripoter une pile de dossiers qui étaient laissés près de l’imprimante. Je sens sur moi un regard inquisiteur, auquel je répondis un bref instant, manquant presque d’esquisser un sourire insolent — mais le mal est fait, j’ai déjà lu la page que je venais tout juste de survoler. Rien d’intéressant.

Et je continue de faire les cent pas sur cette parcelle qui m’avait été généreusement accordée,  m’adossant au mur. Moins d’une minute plus tard, je jetai un coup d’œil dans la direction où le pitbull avait disparu. Et là, je la vis.
À sa simple vue, mon regard se transforme. Mes bras se décroisent, mon dos se décolle de son appui. Je suis déjà en train de remonter jusqu’à elle. « Danny… ? » Sa voix perce mes défenses. Ce regard n’a pas changé. Pourtant, j’ai envie de pleurer. De la serrer dans mes bras. Je réalise à quel point j’en ai besoin, à quel point elle m’a manqué pendant toutes ces années de torture et de sévices. Que la dernière fois que j'ai enlacé quelqu'un, j'avais 22 ans et j'étais encore libre. Depuis, seuls les coups et la distance réglementaire avaient été maîtres. Comme si j'avais été créée pour ça.

Si je n’étais pas venu de mon propre chef, elle n’aurait certainement jamais accepté de me voir. Elle n’aurait jamais accepté de revivre ça. J’ai balayé l’épine de peur que j’avais pu apercevoir dans ses petits yeux en amande. Je n'arrive pas à lui en vouloir, maintenant qu'elle est là, qu'elle m'accepte un tant soit peu dans son environnement. Son pitbull est derrière elle, mais je ne lui avais pas adressé un seul regard — voire, j’avais réussi à l’oublier. Mais une fois à sa hauteur, la réalité me rattrapait. « Qu’est-ce que tu fais là ? » ce à quoi je ne pu répondre que par un maladroit et pourtant sincère, « Content de te revoir aussi, grande sœur. »

Si tu savais…

…ce que j’ai pu vivre…

Et je veux changer…

(…ne plus passer mon temps à lui courir après…)

Pour toi, je veux bien essayer…

« Je peux entrer ? », que je demande, désignant son supposé bureau du menton. Je sens le regard de son boss crever ma bulle et ça ne me plaît pas. Je lui jette un regard presque mauvais, malgré moi. Je ne veux pas qu’il gâche ça. Qu’il gâche… le fruit de mes efforts. « Mon téléphone… » je repose mes yeux fatigués sur elle, avec cette même sensation de devenir autre chose au fil des secondes. Autre chose qu’un être aimé. Mon cœur se froisse à cette pensée malsaine. Je suis abîmé. Ces dernières années m’ont usé. « …je l’ai cassé. » Mon esprit fait une comparaison soudaine, débridée, qui me force à poursuivre aussitôt, à me justifier. Tu as tout cassé. « C’est pas ma faute, c’était le jour où… enfin tu sais, tout ce merdier avec les gorilles. (Et le reste.) T’as fait un article dessus. » (Que j’ai lu.) Oui, si elle n’était pas encore au courant, j’étais bel et bien sorti ce jour-là de prison. Cinq ans… où elle n’est pas passé une seule fois me voir en personne. « Bref. J’ai pas pu te prévenir. » Pour aujourd’hui. Que j’allais venir te prendre au piège. Au final, c’était pas plus mal. Tu n’aurais jamais voulu, sinon. Tu n’aurais jamais accepté de revoir ce fantôme de ce passé ressurgir. « Mais je me suis inquiété. J'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose. »

………pas toi ?

Je la fixe en silence pendant de longues secondes. Les doigts de ma main droite sont électrisés, nerveux. Cette même main marquée par une balafre ancienne et dégueulasse, celle qui a été faite par du café bouillant. Celui du vieux. J'ai la gorge nouée sous l'émotion que je combats, et ça s'entend…

« Je suis vraiment content de te voir… »

Mon visage peine à se défroisser dans un sourire. Même lui semble souffrir.

J’ai tant besoin de toi.

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