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 punch your way through my heart (lilith & garth)

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MessageSujet: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptyVen 8 Déc - 14:22

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La Tour des Titans étaient vide. Une partie de l’équipe était partie en réunion et l’autre en mission. Avec la nuit perpétuelle, les choses étaient particulières, les choses changeaient. Il y avait une effervescence. Personnellement, je n’étais pas énormément dérangé. Hormis les conséquences du mouvement de la lune, j’étais habitué à vivre dans le noir, ça ne me faisait donc pas une grande différence. Sous l’eau, dans les profondeurs des abysses, la lumière ne pouvait pas passer. Ainsi, mes yeux étaient habitués à cela, ils connaissaient ce mode de fonctionnement. Ils savaient s’adapter. Ils savaient vivre avec l’absence de lumière. Je percevais parfaitement les formes lorsque j’étais dans le noir, je voyais tout le temps où j’étais et ce que je faisais. J’étais donc parfaitement préparé à la nuit, aussi longue soit-elle. En revanche, ce n’était pas le cas de tout le monde. On pouvait voir les effets de l’absence de lumière sur le corps de Koriand’r par exemple. Elle n’était plus la même. Et c’était le cas de beaucoup de héros. Il fallait donc organiser la résistance. Je ne faisais pas parti des discussions. Pas que je ne le voulais pas. C’est juste que je n’en aie pas besoin. Koriand’r faisait parfaitement circuler les informations et je les recevais également de la part d’Arthur. La décision qu’il allait prendre m’intéressait. Car quelque soit les mesures que l’Aquaman voulait prendre, il fallait également protégé Atlantis. Une attaque sur Atlantis pourrait avoir des conséquences désastreuses. Je m’étais déjà proposé pour rester dans la cité et organiser sa résistance. Avec Tula et Murk à mes côtés, je me savais capable d’organiser tant l’armée que la garde rapprochée du roi de sorte à ce que Atlantis ne craigne rien. Mais il fallait quelqu’un. Quelqu’un qui connaisse les risques. Quelqu’un qui connaisse ces ennemis. Or, j’en avais déjà affronté certains.

En attendant, je ne comptais pas rompre mes habitudes. Comme toutes les semaines, je donnais un cours de défense à Lilith. Aussi forte soit-elle, elle péchait fortement lorsqu’il s’agissait de se battre au corps-à-corps. Ne pouvant être toujours là à ses côtés pour la défendre, j’avais pris sur moi de lui apprendre à se battre, ou au moins à gagner suffisamment de temps pour qu’un membre de l’équipe ait le temps de la rejoindre. Même si elle n’en avait pas forcément conscience, je savais que Lilith pourrait être une parfaite combattante au corps-à-corps. Tout d’abord, elle avait une physionomie parfaite. Elle était musclée où il le fallait et fine là où il le fallait, ce qui lui permettait d’être parfaite dans ce genre de combat. Je me souviens d’ailleurs du jour où je lui ai fais cette remarque et la couleur qu’avait pris ses joues. De quoi faire pâlir ses cheveux. Ensuite, elle avait un avantage considérable face à ses adversaires. Elle pouvait lire leurs pensées. Et quoi de plus puissant qu’un combattant qui connaît le futur. Car oui, dans ce cas-là, il s’agit de connaître le futur. Elle pouvait savoir les mouvements que vous envisagiez de faire avant même qu’ils arrivent. En terme d’esquive, c’est le summum. Avec une remise en forme et une habitude des mouvements, elle pourrait au moins tenir pendant très longtemps face aux meilleurs combattants. Une fois notre entraînement terminés, j’ai presque envie de la soumettre à quelques tests, voir combien de temps elle tient face aux bons combattants au corps-à-corps. Combien de temps elle pourrait tenir face à Nightwing par exemple. Ce genre de défis m’intéresse. Je savais que j’avais moi-même des difficultés face à lui, lorsque je n’utilisais pas ma magie.

Elle m’attendait déjà lorsque j’arrivais dans la salle d’entraînement. Habillée dans la « magnifique » tenue d’entraînement des Titans. Je portais mon sac de sport au-dessus de mon épaule – j’arrivais directement de Métropolis où j’avais passé la nuit. Une nuit courte. Très courte. J’avais encore eu en tête la soirée que j’avais passé avec Cassandra Sandsmark, l’actuelle Wonder Girl. Cette soirée avait eu ses hauts comme ses bas et il m’était difficile de la sortir de ma tête. Je regrettais certains de mes mots, de mes actions et j’aurais aimé le lui dire. Mais je ne le ferais pas. Pas tout de suite en tout cas.

J’adressais un sourire à Lilith tandis que je m’approchais d’elle. Je lui adressais un bonjour tandis que j’enlevais mon T-shirt pour enfiler moi-même une tenue plus appropriée au combat. Un jour, je garderais mon T-shirt enlevé pour voir si cela la perturbait. Tous les moyens sont bons pour perturber son adversaire. Et il me fallait envisager toutes les possibilités pour qu’elle s’améliore. Ce que je savais capable de sa part. Je savais qu’elle allait devenir bonne. Je savais même qu’un jour, elle me mettrait au sol et que je ne l’aurais pas vu venir. « Bon alors, t’es prête au combat ? Tu as fais tes échauffements ou tu veux qu’on les revoit ensemble ? ». J’attrapais une altère que je soulevais sans difficulté et la posait aux pieds de Lilith. « Tu sais que l’échauffement est la base de tout j’espère. ». Même si je la connaissais bien, j’essayais de masquer mes pensées du mieux possible en pensant aux techniques de combat. Je ne voulais pas qu’elle aperçoive mes pensées concernant Cassie. C’était la dernière chose que je souhaitais partager à quiconque.

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MessageSujet: Re: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptyDim 10 Déc - 21:15

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Du pep talk de la veille, il n'en restait rien ce matin. Je m'étais éveillée après une nuit difficile avec une boule d'angoisse à l'estomac. Prendre une douche chaude n'avait aidé en rien.  Même mes exercices matinaux de relaxation et de méditation n'avaient su apaiser mon esprit en ébullition.  Ne pouvant me concentrer correctement, j'avais fini par abandonner. Ce qui avait été une mauvaise idée. Après ça, je n'avais plus eu d'autres choix que de penser à ça. A lui. A ce que j'avais prévu de faire. Sans plus rien pour m'occuper un tantinet, j'avais ressassé ce que je m'étais déjà dit des centaines de fois. Je ne comprendrais jamais comment faisait les gens  lorsqu'il s'agissait d'avouer une attirance. Ou même seulement l'envie d'essayer pour voir là où cela pouvait bien mener. La tâche me paraissait impossible. Pourtant, ce n'était que quelques mots. Mais ces quelques mots me terrifiaient. Et puis, ils étaient plein de conséquences. J'avais bien essayé d'analyser Kory pour voir comment elle faisait. Je n'avais rien appris. Elle n'était juste ps comme nous. Et définitivement pas comme moi. Jamais je n'arriverais à avoir son aisance avec le sexe opposé. Je ne jouais pas dans la même cour que la sienne. A ce moment précis, j'aurais aimé. Ce n'était juste pas ma réalité. Pour ce qui me semblait être la centième fois en une heure, je soupirais. Ma tête tomba d'elle -même dans mes mains. Peut être que tout cela n'était pas une bonne idée. Après tout, je n'étais pas sûre de ce que je faisais. Ni même de ce qu'il en était pour lui. Qui essayais je de convaincre ? J'avais vu dans son esprit. Je savais ce qu'il pensait. Ce n'était pas lui le problème. Juste moi. Moi et ma peur de petite fille. A l'image de la veille, je passais une grosse demi heure à faire le pour et le contre. Lui dire, ne pas lui dire. Il y avait de bons arguments de tous les côtés. Je n'étais donc pas plus avancée. Peut-être pourrais je jeter un rapide coup d'œil à ce qu'il pensait pour me décider. Après tout, la première fois que je l'avais fait – par accident- remontait à plusieurs semaines. Voir plusieurs mois.  Et depuis, cela n'avait jamais cessé de me turlupiner. Je n'avais cessé de me poser toutes sortes de question. A commencer par la fameuse : pourquoi moi ? A cette question, je n'avais toujours pas de réponses. Je n'en aurais probablement que le jour où j'oserai enfin me jeter à l'eau. Lui demander était la seule solution. Évidemment, je me fustigeais. Il était hors de question que je fasse une chose pareille de mon plein gré. C'était une violence de sa vie privée et de son intimité. Le faire par accident  était une chose. Le faire consciemment une autre.

Je plissais mes lèvre, pas plus avancée. Dire que la vieille au soir j'avais réussi à me convaincre d'essayer. Ou était donc passée la Lilith sûre d'elle ? J'aurais bien aimé la garder un peu plus longtemps.  Ce fût dépitée que je me dirigeais vers la salle d’entraînement, avec une énergie nerveuse dans le pas. Je faisais exprès d'y aller en avance. Peut être que l’échauffement allait au moins me donner un semblant de calme intérieur. A défaut de pouvoir me donner le courage qui me faisait clairement défaut.  Je commençais par des choses relatives simples afin de réveiller mes muscles. Je ne me pressais pas. Je travaillais ma respiration.  Finalement, j'arrivais à retrouver cette paix intérieure. Elle n'allait probablement pas rester longtemps. J'en profitais donc pour me convaincre de faire le grand saut. J'utilisais la rationalité dans une situation qui n'en avait pas. Mais cela marcha. J'étais à nouveau sûre de moi. Ou du moins à peu près. Ça allait devoir suffire.  Il arriva lorsque j'étais au sol à faire mes derniers petits étirements.  Instantanément, mes nerfs me revinrent. Je les cachais du mieux que je pus et me remettais debout. Je m'empêchais de triturer mes mains et me forçais à respirer calmement. «  Bonjour ». Même à mes oreilles, ma voix paraissait timide. C'était ridicule. Il n'allait pas me manger. Il n'allait pas me faire du mal. Physiquement du moins. Mais il pouvait me blesser bien plus intimement. Je me devais d'envisager toutes les possibilités.  Ma bouche s'ouvrit sur un son muet lorsqu'il décida de se changer devant moi. J'avais voulu lui demander comment il allait. J'avais refermé la bouche sans rien dire et avait détourné les yeux de gêne. Par moments, je devais avouer m'agacer moi-même. En plus, ce n'était pas comme si il avait tout enlevé. Franchement, qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ? « Bon alors, t’es prête au combat ? Tu as fais tes échauffements ou tu veux qu’on les revoit ensemble ? ». Ma gorge se serra et je me retrouvais incapable de répondre tout en rougissant à vue d'oiel. Je posais juste mon regard sur l'altère qu'il venait de poser à mes pieds. « Tu sais que l’échauffement est la base de tout j’espère ». «  Hum, oui bien sur ». Je ne pouvais pas non plus le laisser penser que j'étais idiote. Je faisais ça quand même depuis trop de temps pour ne pas avoir les bases. Les bases c'était bien tout ce que j'avais qui plu est. Le reste... j'avais encore beaucoup de chemin à parcourir. Beaucoup de progrès à faire. «  En fait, j'aurais aimé... ». Je perdis cet élan de courage aussi vite qu'il m'était venu. Je m'étranglais sur le son suivant. «  ...revoir les combos de la semaine dernière, si ça ne te dérange pas ». En terme de rattrapage aux branches, c'était le plus pathétique qu'il m'avait été donné d'entendre. A ce rythme là, je n'allais juste jamais y arriver. Et à moins d'un accident, je n'allais pas pouvoir m'aider de ses pensées.


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MessageSujet: Re: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptyJeu 14 Déc - 11:56

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Malgré une nuit particulièrement courte et agitée, je tentais, tant bien que mal, de garder ma tête concentrée, mon esprit ne devait pas diverger. Surtout avec l’exercice que j’avais prévu pour Lilith aujourd’hui. Je devais me concentrer sur rien d’autre que le combat et sur son entraînement. Depuis quelques années, j’avais commencé de donner des cours de magie appliquée au combat au collège atlante, pour autant, je ne me considérais pas comme un formateur, un vrai. L’apprentissage est une notion très compliquée. Il s’agit d’un art que je ne pense pas maîtriser parfaitement. Mon manque de patience apparent et réputé ne jouait pas en ma faveur. Pourtant, depuis peu, entre la nuit perpétuelle et les Teen Titans en général, j’avais pris la décision de partager mon art. Ainsi, j’enseignais les techniques de combat atlantes – ou en tout cas leur application à un combat sur terre – à certains de mes camarades. Ceux qui en avaient besoin en tout cas. J’avais notamment fourni divers enseignement à Koriand’r qui vivait particulièrement l’absence de Soleil. Mais je m’étais également dit qu’il serait une bonne chose de partager mon savoir avec Lilith. Elle était clairement celle qui avait le plus de soucis sur le terrain. Ses pouvoirs étaient puissants et, même si je n’étais pas sûr qu’elle les utilise à son plein potentiel, je savais que j’avais en moi de quoi l’aider à être seule sur le terrain. Car c’était bien là le problème, malgré l’existence des Titans, elle n’était probablement pas capable d’aller seule sur le terrain comme il m’arrivait si souvent de le faire. Apprendre à se défendre en cas de soucis serait un véritable avantage pour elle. Mon objectif était même qu’elle soit suffisamment forte au corps à corps pour que ce soit ses réels pouvoirs qui deviennent une surprise. Imaginez donc un héros se battant au corps-à-corps, tout le monde le sait, et tout d’un coup, elle vous sort des attaques mentales. La puissance dégagée serait faramineuse.

Revoir ce qu’on avait vu la semaine dernière était une bonne chose. Je ne considérais cependant pas y prendre trop de temps. Je voulais réellement m’atteler à la deuxième partie de l’entraînement, l’entraînement que j’avais prévu. « Ok. Prête ? ». Je me mettais en position de combat et commençait à l’attaquer, certes bien moins rapidement qu’en vrai combat mais suffisamment vite pour qu’elle soit obligée de réagir correctement. Le sentiment de sécurité n’est bon que lorsque l’on apprend. Elle connaît déjà les mouvements, elle doit les mettre en place maintenant. Je retenais grandement ma force, un coup porté à sa poitrine à pleine puissance pourrait probablement lui écraser la cage thoracique, elle devait sentir mes coups, pas en mourir. Il s’agissait d’ailleurs de la première chose que j’avais appris en arrivant sur Terre : retenir mes coups. Notre force est nécessaire lorsque l’on se bat sous l’eau, beaucoup moins sur Terre. Mes mouvements n’ont pas besoin de lutter contre les courants et la pression des bas fonds. Lorsqu’elle faisait un mouvement que je ne jugeais pas parfait, je m’arrêtais de combattre. « Garde ta position. ». Je me plaçais alors derrière elle, une main posée sur sa hanche que je redressais et l’autre sur son coude que je mettais dans le bon sens. « Tu gagnes considérablement en vitesse et en force comme ça. ». J’attrapais sa main droite et, uns à uns, je replaçais ses doigts pour qu’ils soient dans une bonne position. « Vas y réessaye. ». Je me replaçais devant elle et lui laissait m’asséner un coup qui était tout de suite, bien meilleur. Je sentais qu’elle maîtrisait suffisamment de bases pour passer au point le plus important de l’entraînement, celui qui allait nous prendre énormément de temps, celui que je voulais atteindre dès le début de notre entraînement. Le point central de tout. Celui qu’elle allait le plus craindre.

Après une bonne demi-heure d’entraînement, je l’arrêtais. « Étires-toi un peu, j’ai un peu d’explication à faire, ça pourrait prendre un moment. ». Je me plaçais à distance correcte de Lilith pour qu’elle puisse faire ses étirements et, tout en continuant d’observer ses mouvements, et ne pouvant m’empêcher de me dire qu’elle avait un joli corps moulé dans cette tenue, je me concentrais le plus possible sur ce que j’avais à lui dire. « Bon, pour faire simple, depuis plusieurs semaines maintenant, je t’apprends des techniques de combats crée pour les atlantes, c’est-à-dire des techniques de combats qui sont adaptées à notre force, notre endurance, chose que tu n’as pas. J’ai donc adapté chaque mouvement pour qu’il soit plus adapté. Maintenant, il y a un point sur lequel il va nous falloir jouer, un avantage que tu as qui fait que au corps-à-corps, tu pourrais me battre moi et presque tous les combattants que tu connais. ». Je me rapprochais d’elle et glissait ma main dans ses cheveux. « C’est ce qu’il y a là-dedans. ». Je reculais en la voyant devenir toute rouge. Je ne pu cacher un petit sourire en observant cela. « Pour faire simple, à partir de maintenant, pour tous les entraînements que nous faisons, je veux que tu ne réprimes plus ton pouvoir. Je veux que tu le laisses t’envahir, pas te contrôle, mais je veux que tu puisses l’utiliser, au moins passivement. L’objectif, j’espère que tu l’as compris, c’est que tu entendes les pensées de ton adversaire. Les contrôler, on a le temps pour ça, mais d’abord, les entendre. Si tu entends les pensées, les instincts de ton adversaire, tu auras donc quelques dixièmes de secondes d’avance sur lui. Car même le meilleur combattant prévoit plus ou moins ses mouvements à l’avance. ». Je tentais de lui asséner un coup de poing au visage, m’arrêtant quelques centimètres avant d’atteindre son visage. Ce coup de poing était à pleine puissance, si elle l’avait reçu, je m’en serais voulu toute ma vie de l’avoir dévisager. Mais l’idée était là, rien ne laissait entendre que j’allais lui donner ce coup. « Tu vois, ça fait environ une minute trente que je pense à ce coup de poing, une minute trente pendant laquelle je n’arrêtais pas de me concentrer dessus. Si tu avais ouvert mon esprit, lu dedans, jamais tu ne te serais fait surprendre. ». Je souriais tandis que je me mettais face à elle, prêt à combattre. « Je sais que les gens n’aiment pas trop que tu pioches dans leur esprit donc je t’autorise à le faire sur moi, au moins pendant l’entraînement. S’il te plait, ne va pas chercher trop loin, je rigolais, et puis de toute façon, c’est aussi ça le but de cet entraînement, de te débarrasser des pensées inutiles de ton adversaire pour te concentrer uniquement sur le combat. »

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MessageSujet: Re: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptySam 16 Déc - 19:23

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« Ok. Prête ? ». Il me tourna le dos pendant quelques micros secondes et je grimaçais. En soit, cela ne pouvait me faire que du bien. Ce n'était juste pas ce que j'avais voulu dire. Mon incapacité m’agaçait. Comme à tous les coups. C'était toujours la même avec moi. Pour parler des sentiments des autres, j'étais très forte. Pour parler des miens, beaucoup moins. Quelque part, j'appréciais cette ironie pour ce qu'elle était. La vie était une drôle de chose. Il me refis face et se mit en position. A présent, je n'avais pas d'autres chose que de faire ce qu'il me demandait. Enfin, ce que j'avais demandé. Je me mettais dans la même position et attendis qu'il m'attaque pour parer. J'étais bien moins  l'aise que lui. Il se mouvait comme de l'eau. Et je disais ça sans mauvais jeux de mots. Moi, j'hésitais un peu plus. J'étais moins précise, moins efficace. Nous n'avions clairement pas le même niveau et c'était bien pour ça que je n'étais que l'élève ici. Probablement, la pire de ses élèves. J'avais l'impression de ne jamais progresser. De rester statique. Intellectuellement, je savais que ce n'était pas vrai. Il y avait quelques mois, je n'aurais pas été capable d’enchaîner les coups que j’enchaînais. Des progrès, j'en avais fait. Je n'allais juste pas assez vite à mon goût. Je n'allais pas assez vite pour être à la hauteur.  Encore une fois, je me sentais comme un poids. Je retenais un soupir face à cette dure réalité qui était la mienne. « Garde ta position ». Sa voix me ramena à la surface de mon subconscient. Encore une fois, je m'étais perdue dans mes pensées. J'en avais oubli ma concentration. Mon esprit était sans dessus-dessous ces derniers temps. J'avais trop de chose en tête. Trop de choses sur le cœur. Malheureusement, ça jouait aussi sur mes performances. Et pas que sur mes performances de combat.  Je ne pouvais pas me perdre ainsi dans les méandres de mon esprit. Il fallait que je reste maître de moi même. Sinon, quelque chose de grave pouvait se passer. C'était bien la dernière chose que je voulais. «  Pardon ». Je l'avais murmuré avec une petite voix, les joues légèrement roses. Ces dernières s'empourprèrent un peu plus lorsqu'il se plaça derrière moi. J'étais plus que consciente de sa main sur ma hanche, du chemin de ses doigts sur mon bras pour placer mon coude dans une meilleure position. Je déglutissais, tendue comme la corde d'un arc. Rien que ces gestes innocents me ramenèrent à ce que j'avais tenté d'avouer. Sans grand succès. « Tu gagnes considérablement en vitesse et en force comme ça ». Ne faisant pas confiance à ma voix, je me contentais d'un hochement de la tête. « « Vas y réessaye ». Je pris une inspiration et recommençais le mouvement. Il fut bien plus réussi.  Je lui offris un léger sourire.  J'étais si mal à l'aise que j'avais l'impression de grimacer.

« Étires-toi un peu, j’ai un peu d’explication à faire, ça pourrait prendre un moment ». Je ne retins pas un soupir de soulagement lorsque mes fesses se posèrent au sol. J'étais déjà bien plus en sueur que je ne l'avais voulu. Surtout pour ce genre d'aveu. Aveu encore caché. Je n'avais pas trouvé le bon moment. En vérité, je manquais de courage. Cruellement de courage. Je savais que j'avais loupé ma chance pour aujourd'hui. Je ne me sentais pas prête. Je ne l'avais jamais été. Je m'en étais juste donné l'illusion. Plus tard peut être aurais je l'opportunité de créer ma chance. De bousculer mon quotidien. Mais pour le moment, ma fenêtre d'action s'était fermée. Du moins préférais je le penser.  Et puis, il semblait avoir une idée bien précise de ce qu'il voulait faire de cette séance. Il serait impoli de le couper. Ou de le contrarier. Ou de le mettre mal à l'aise.Je savais que je me trouvais des excuses. Je savais que rien ne m'empêchait de le dire là, tout de suite. Là, maintenant. Mais je n'en avais pas la force. Je raclais ma gorge légèrement en étirant mes jambes en v face à moi. Je commençais mes étirements doucement pour ne pas contrarier mes muscles. « Bon, pour faire simple, depuis plusieurs semaines maintenant, je t’apprends des techniques de combats crée pour les atlantes [...]Maintenant, il y a un point sur lequel il va nous falloir jouer, un avantage que tu as qui fait que au corps-à-corps, tu pourrais me battre moi et presque tous les combattants que tu connais.C’est ce qu’il y a là-dedans ». Sa main dans mes cheveux fit revenir le rouge à mes joues. Il n'y avait pas à dire, il me mettait incroyablement mal à l'aise.  À tel point, que je manquais le double sens de ses paroles. « Pour faire simple, à partir de maintenant, pour tous les entraînements que nous faisons, je veux que tu ne réprimes plus ton pouvoir […] car même le meilleur combattant prévoit plus ou moins ses mouvements à l’avance ». Je palis brusquement face à ses mots. Il les avait lancé avec une telle nonchalance. Beaucoup ne comprenait pas à quel point mes pouvoirs n'étaient pas un don. Ils étaient instables, difficile à contrôler. Trop puissants. Et encore, je ne les avais jamais poussé au maximum. J'avais peur de ce que cela pourrait faire. A moi comme aux autres. Rien que de les utiliser sur nos adversaires me demandait un effort. Je devais tout le temps me réprimer. Tout le temps faire attention. Je ne parlais même pas du fait que ici , dans cette pièce, je ne pouvais pas porter a capuche. Bien que c'était à s'y méprendre, elle n'était pas la par soucis de mode. Ce n'était pas un simple accessoire. C'était bien plus ça. Elle était là pour me permettre de cacher mon visage et ce qui arrivait à ce dernier lorsque j'utilisais un peu trop mes facultés sur une personne. Je ne voulais pas qu'il voit cette partie de moi.  Et puis... c'était Garth. Me donner accès à ses pensées...c'était trop. Surtout à ce moment précis.

Perdue dans ma panique intérieure, je ne remarquais son coup de poing que lorsqu'il s'arrêta face à mon visage.  Je sursautais légèrement face à la soudaine intrusion dans mon espace personnel. « Tu vois, ça fait environ une minute trente que je pense à ce coup de poing […]. Je sais que les gens n’aiment pas trop que tu pioches dans leur esprit donc je t’autorise à le faire sur moi, au moins pendant l’entraînement. S’il te plait, ne va pas chercher trop loin, et puis de toute façon, c’est aussi ça le but de cet entraînement, de te débarrasser des pensées inutiles de ton adversaire pour te concentrer uniquement sur le combat ». «  Non ». Le mot avait quitté ma bouche avant même que je ne réalise l'avoir ouverte.  Je plongeais mes yeux dans les siens, bouche ouverte.  «  Non Garth !  Enfin …je..non. C'est pas une bonne idée ! ». Je me demandais soudainement si il avait perdu la tête.  «  Je comprends l’intérêt de prévoir les coups à l'avance mais je ne vais pas m’entraîner sur toi ». Tellement de choses pouvait déraper. «  Si je perds le contrôle ou que sais je... crois moi t'as pas envie de finir en légume. Et moi je n'ai aucune envie de te faire du mal parce que je suis trop concentrée sur autre chose».  J'étais horrifiée à cette simple idée. Perdre le contrôle à ce point, cela ne m'était jamais arrivé. Il y avait bien eu une ou deux situations délicates mais c'était tout. Personne n'avait fini à baver dessus. Mais c'était pourtant quelque chose que j'avais toujours considéré.  Je savais qu'il ne comprenait probablement pas pourquoi  j'en faisais tout un plat. Mais il n'avait que la moitié des informations. Il avait celles sur mes pouvoirs, mais pas celles sur mon état d'esprit. Ésprit qui là tout de suite partait dans tous les sens. J'étais affolée et mon cerveau avec moi. Et  puis, je pouvais sans le vouloir ouvrir un accès à mon propre cerveau. A mes pensées, mes sentiments naissants. A mon intérêt pour lui. Et de ça, il en était hors de question. Si je n'étais pas prête à lui dire de vive voix, ce n'était pas pour lui montrer. Même si c'était seulement par accident.


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MessageSujet: Re: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptyDim 17 Déc - 12:23

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Le manque de confiance en elle de Lilith était frappant. Et je ne pouvais m’empêcher de m’interroger sur ce questionnement. Elle n’était pas dangereuse, ne l’avait jamais été pour aucun d’entre nous. Pour moi, elle contrôlait parfaitement ses pouvoirs. Je n’ai jamais vu un ennemi au sol parce qu’elle lui avait écrasé l’esprit de par une force trop importante. Je ne l’avais jamais vu terrasser un allié. Elle n’avait jamais rien fait de tout ça. Elle avait toujours montré un contrôle impressionnant de ses capacités. Seulement le problème de son contrôle, c’est qu’il vient de la peur. Moi, mieux que quiconque, je comprends ce qu’est la peur de ses pouvoirs. Moi aussi, il y a eu une époque – qui n’est peut-être pas complètement révolu – où j’avais peur de mes capacités. J’avais un destin terrible, un destin auquel je ne voulais me résoudre. J’avais une malédiction qui pesait sur moi. Et c’était cette malédiction qui me donnait mes pouvoirs magiques. Ou, en tout cas, mes aptitudes à la magie. Car tout le monde peut apprendre la magie, il suffit d’entraînement. Moi, c’était venu naturellement. Mais lorsque j’avais appris pour malédiction, je l’avais vécu comme un fardeau, comme un fardeau pesant sur ma conscience, qui avait d’ailleurs affaibli mes pouvoirs. Et j’en étais heureux à ce moment. J’en avais peur. Ce n’est qu’après de longues séances d’entraînement avec Mera, de longues discussions avec Arthur également, que j’avais pris conscience que je ne devais pas craindre mes pouvoirs. Qu’il me fallait apprendre à les utiliser pour le bien, ou en tout cas, pour ce que je voulais en faire. Contrôler ses pouvoirs. Ne pas se laisser contrôler par eux. Aussi, la peur de Lilith n’était, pour moi, pas une bonne chose. Elle ne devait pas céder face à cette peur et laisser ses émotions, ses capacités, son pouvoir être un tout. Elle était tout ça. Elle n’était pas que la petite rouquine du fond de tableau qui se cache sous une capuche. Je ne pouvais y croire. Elle n’avait rien de cela.

Je lui affichais un sourire éclatant – subrepticement ampli de malice. « Bien sûr que c’est une bonne idée, c’est mon idée. ». Je rigolais. Je me plaçais en position à quelques mètres d’elle. Attendant qu’elle m’attaque. Ou qu’elle fasse un mouvement m’incitant à l’attaquer. J’étais sûr que mon idée était la bonne. Il fallait qu’elle utilise son pouvoir, même dans le combat au corps-à-corps. Lire dans les pensées des gens, entendrent leurs instincts profonds, leur manière de combattre, c’est un avantage considérable. Ça l’est également pour l’équipe, car avec un bon entraînement – on en est encore loin – elle serait capable de déchiffrer les techniques de combat de nos adversaires et nous pourrions nous entraîner à les contrer. J’ai bon espoir que Lilith prenne un jour la réelle place qui lui est due au sein des Teen Titans. Un avantage stratégique considérable à ne jamais dénigrer. Je sais qu’un jour, le nom Omen sonnera comme une peur dans l’esprit des gens mauvais, des criminels. Je sais que ce jour peut arriver mais, pour cela, il faut s’entraîner. « Si tu perds le contrôle, j’en assume l’entière responsabilité. Et je sais très bien que je ne finirais pas en légume. Il pèse sur toi un contrôle entier bien trop important. Tu ne t’impliques pas assez dans le combat car une partie de ton esprit se concentre sur ton pouvoir, même si tu ne t’en rends plus forcément compte. ». Ma voix résonnait dans la pièce quasi-vide qu’était notre salle d’entraînement. Je la regardais avec un ton sérieux, presque sévère maintenant. Pour moi, il n’y avait pas d’échappatoire. C’était comme ça qu’elle devait évoluer. Et je sais que n’importe lequel des combattants que je connais dirais la même chose. L’avantage de Lilith doit être pris en compte. Même par elle.

« Il te faut t’entraîner à manipuler ton pouvoir en toute circonstance. On ne peut pas attendre d’être sur le terrain pour cela. Je me propose, je veux le faire, c’est mon choix, pas le tien. ». Je me préparais à tout. Je savais que son pouvoir pouvait être d’une puissance fabuleuse. Je savais également que j’étais résistant. La magie coulait dans mes veines. Elle me donnait des capacités bien différentes de la majorité des humains. Et, hormis moi-même, je n’imaginais quasiment personne d’autre de capable de subir un entraînement avec Lilith. Raven pourrait probablement faire l’affaire également. Je voyais clairement qu’elle ne comptait pas se lâcher. Elle ne comptait pas utiliser ses pouvoirs sur moi. Je m’étais préparé à cette éventualité. J’avais un dernier atout dans ma manche. Et cet atout, je ne voulais pas l’utiliser car il pourrait être dévastateur autant pour elle que pour moi. Pourtant, je devais le faire. Il fallait qu’elle apprenne à utiliser ses pouvoirs en combat au corps-à-corps. « De toute façon, c’est la ligne à prendre pour nos entraînements. Si tu ne veux pas le faire, je ne vois pas l’intérêt de continuer de t’apprendre à combattre. Tu te sens comme un boulet, Lilith, je le sais. Et je veux te montrer que c’est faux. Si tu n’es pas prête à accepter l’inverse, je n’ai rien d’autre à t’apprendre. N’importe qui peut t’apprendre le combat. Moi, je veux t’apprendre à être la meilleure que tu puisses être. ». Je m’avançais lentement vers elle. Je voyais dans ses yeux qu’elle ne voulait pas entendre cela mais je n’avais pas d’autre choix. Il fallait le faire. « Je sais que tu as déjà entendu certaines de mes pensées, tu as vraiment peur de voir ce que tu pourrais y découvrir d’autre ? »

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MessageSujet: Re: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptyJeu 21 Déc - 23:29

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« Si tu perds le contrôle, j’en assume l’entière responsabilité. Et je sais très bien que je ne finirais pas en légume. Il pèse sur toi un contrôle entier bien trop important ». J'aurais aimé en être aussi sûre que lui. Il avait cependant raison sur un point. Je me contrôlais. Mais toujours jusqu'au moment où je ne le faisais plus. On était tout pareil. Personne n'était à l'abri d'un dérapage, d'un échec. Nous étions tous faits de faiblesses. De doutes et de peur. Ces derniers influençaient grandement mes capacités à garder la tête froide. Mais je ne pouvais pas lui expliquer. Pas maintenant et certainement pas comme ça. « Tu ne t’impliques pas assez dans le combat car une partie de ton esprit se concentre sur ton pouvoir, même si tu ne t’en rends plus forcément compte ». Tout cela était bien joli – et probablement véridique – mais j'y étais bien obligée. Je ne voulais pas voir ce qui pouvait arriver si je me concentrais plus fortement sur le combat. Après tout qui disait combat disait violence. La violence avec mes dons, ça ne pouvait pas vraiment amener quelque chose de bon. Garder une main mise permanente sur mes pouvoirs était le compromis que j'avais fait en arrivant ici. Je savais qu'il avait raison. J'étais consciente du fait que ça 'empêchait pleinement d’évoluer. Je ne me sentais juste pas assez prête pour pouvoir sereinement lâcher prise, ne serais ce qu'un petit peu. Toute ma concentration devait se trouver sur ma personne, sur mon esprit. Peut être avais je. Peut être ma peur était elle infondée. Avec des peut être, on refaisait cependant le monde. « Il te faut t’entraîner à manipuler ton pouvoir en toute circonstance. On ne peut pas attendre d’être sur le terrain pour cela. Je me propose, je veux le faire, c’est mon choix, pas le tien ». J'aurais pu en lever les bras au ciel de frustration. Mais cela n'aurait probablement servi à rien. Je mettais moi-même enfoncée dans une impasse pour me coller dos au mur. « Sauf que ton choix n'est pas un choix éduqué ». Lui comme moi ne savions pas réellement jusqu’où tout cela pouvait aller. Tout pouvait bien se passer. L'inverse était cependant également vrai.  En outre, son choix n'était pas éduqué puisqu'il ne connaissait pas les réelles raisons de ma réticence. Ou du moins pas les raisons sous-jacentes. Un autre jour peut être , avec un autre état d'esprit, j'aurais pu essayer. Même si c'était pour le faire à reculons. Mais aujourd'hui, à ce moment précis, ça me paraissait impensable.

« De toute façon, c’est la ligne à prendre pour nos entraînements. Si tu ne veux pas le faire, je ne vois pas l’intérêt de continuer de t’apprendre à combattre […]  N’importe qui peut t’apprendre le combat. Moi, je veux t’apprendre à être la meilleure que tu puisses être ». Je le fixais, bouche bée. Un élan de panique se propagea dans mes veines. Je n'avais pas prévu qu'il me pose un ultimatum. Je ne l'avais même jamais envisagé.  En dehors de cette salle, nous ne passions pas vraiment beaucoup de temps ensemble. Il était toujours ailleurs déchiré entre ses diverses responsabilités. Il n'y avait guère que dans cette salle d’entraînement où je pouvais réellement profiter de sa présence.  Profiter de sa présence, je n'en avais pas voulu au début. Il fallait dure que nos débuts avait été plus que chaotiques. Je m'étais cependant habituée à nos séances. Elles faisaient parties de ma routine. A travers elles, j'avais pu découvrir la personne qui se trouvait derrière cet extérieur bourru. Il y avait une bonne personne là dedans, cachée sous toute cette froideur. Aujourd'hui, tout ça parce que je refusais de pénétrer l'intimité de son esprit, il voulait m'enlever tout ça. Autant dire que cela ne plaisait que très moyennement à mon petit cœur, qui avait pris la peine de s'attacher. «  Oh... ». Ce fut la seule réponse que j'arrivais à formuler par dessus ma détresse intérieure. Mes yeux émeraudes se posèrent sur mes mains que je triturais à hauteur de ma taille. « Je sais que tu as déjà entendu certaines de mes pensées, tu as vraiment peur de voir ce que tu pourrais y découvrir d’autre ? ». Ma bouche se tordit en une grimace. Comment pouvais je lui expliquer sans me révéler ? Voir dans sa tête ce n'était pas ce qui me faisait le plus peur dans l'histoire. Enfin je supposais que ça pouvait très bien dépendre de ce que je pouvais y découvrir.

Pour toute réponse, je haussais les épaules. Franchement, je ne savais pas très bien ce que je pouvais lui répondre. Un oui serait trop brutal. Un non serait mentir. Il n'y avait pas de bonnes réponses à cette question. Juste des mauvaises. Je débattais le pour et le contre. Un nouveau soupir passa mes lèvres. C'était de la folie. Mais mes choix étaient plus que limités. Bientôt ces choix ne seraient même plus les miens si cela continuait ainsi. « Okay mais on y va doucement ».  Même là, je cherchais à garder un semblant de contrôle sur une situation qui commençait à m'échapper. Je n'avais pas envie de faire ça. Je n'avais pas envie de prendre ce risque. Cependant, j'avais encore moins envie de le voir passer ces portes en étant déçu ou même en colère contre moi. J'avais donc fait un choix. Et puis, je ne voulais pas non plus me voir virer de cette équipe parce que je n'effectuais pas les exercices qu'on me demandait. Je savais que ce n'était pas une obligation. Mais si tout le monde se mettait d'accord pour dire que c'était nécessaire, il y avait des chances qu'on me le demande. Je comprenais la logique. Je n'avais pas envie de me retrouver à nouveau sans endroits où aller. Sans endroits où l'on me comprenait. A peut près.  Raide d'angoisse, je m'éloignais de lui pour me positionner quelques pas plus loin. Je lâchais un souffle et fermais brièvement les yeux. Je serrais mes poings pour contrôler mes tremblements. Je calmais au maximum mon esprit. Je devais faire le vide. Sinon nous courrions tout droit à la catastrophe. Dans l'intimité de mon esprit, je me rassurais, m'encourageais.  Je me réconfortais même. Je repoussais mes pensées , les cadenassais pour éviter qu'elles ne sortent. Je les emprisonnais d'une certaine façon. Une fois que je fus sûre qu'elles ne pouvaient pas sortir de la case que j'avais crée, j'ouvrais mes yeux. «  Allons y ». Pendant un millième de seconde, il ne passa rien. Je poussais alors un peu plus la connexion, je renfonçais mon champ psychique. D'un coup tout me vain. Au départ par peur, je n'avais que survoler son esprit. Là, j'avais trop poussé. Je fus envahie de ses intentions. Je savais à présent ce qu'il comptait faire comme coup. Mais je fus également envahie d'images en tout genre. Des souvenirs. Ceux qui me parvinrent nettement et en premier étaient ceux auxquels ils pensaient en ce moment, ceux qui étaient au devant de la scène. J'en eus presque un haut le cœur lorsque le visage d'une jeune femme blonde s'imposa à moi.  Elle, leurs moments ensembles. Tout. Rien n'avait plus de secret pour moi. Je me déconnectais brutalement et remis le tout sous clé. Je le regardais sans savoir quoi dire. Sur le coup, je m'en sentais presque malade. Au final, heureusement que je n'avais rien dit. «  Je crois que je vais y aller ». La phrase je l'avais murmuré en étant déjà à moitié hors de la pièce. Je disparaissais rapidement sans lui laisser le temps de dire un mot.


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MessageSujet: Re: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptyVen 22 Déc - 15:23

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Une tension naissait progressivement au sein de la salle d’entraînement. Nos avis divergeaient clairement et la solution était simple. Mon point de vue sur la question était sans appel. Il fallait qu’elle se laisse aller. Il fallait qu’elle laisse libre court à ses pouvoirs. Il fallait qu’elle soit Omen et pas la petite Lilith effrayée. Je savais qu’au fond d’elle, elle avait ce qu’il fallait pour y parvenir. Je savais que si la vie de ses camarades était en jeu, elle y arriverait. Mais je ne pouvais pas me reposer dessus. Comme tout le monde, elle avait besoin d’entraînement pour y arriver. Tous les plus grands héros de la Terre avaient passé des jours, des semaines, des mois, des années à s’entraîner pour arriver au résultat donné. Il fallait qu’elle fasse de mal. Et parfois, malheureusement, il faut un cobaye pour cela. Si j’étais particulièrement effrayé à l’idée de l’être, je savais également que Lilith ne le ferait pas avec tout le monde. Nous avions une certaine proximité. Je ne sais pas si nous pouvions nous considérer comme des amis mais je savais qu’elle comptait pour moi. Je serais toujours là pour elle comme elle le sera certainement pour moi. J’avais déjà pris des coups (et des engueulades) en essayer de la protéger. Et si elle pouvait, elle ferait de même. Si personne ne peut le voir, je peux. Lilith est indispensable à l’équipe. Je n’aurais cependant jamais cru qu’elle cède si facilement. Était-ce mon ultimatum qui lui avait fait peur ou avais-je réussi à la persuader du bien fondé de mon idée, aucune idée. Mais en tout cas, elle semblait être prête à tenter. C’était tout ce que je lui demandais après tout, un essai. Si elle ne s’en sentait pas capable après avoir essayé, je trouverais un autre moyen de l’aider à s’ouvrir, à s’entraîner. Mais, pour l’instant, il fallait essayer, je devais prendre en considération les facteurs de son pouvoir. Je devais savoir ce qu’il se passait. C’était mon rôle de professeur après tout.

Lorsqu’elle se plaça en position, je lui laissais cette fois-ci tout le loisir de se préparer. Je savais que je lui demandais déjà beaucoup, je ne pouvais me contenter de lui dire quoi faire et d’attaquer. Elle devait prendre son temps, tout le temps qu’il lui fallait. J’ai la patience. Surtout quand il s’agit de voir un travail bien fait. Je sentais sa peur. Je sentais qu’elle n’était pas prête. Je sentais qu’elle avait peur. Mais il fallait qu’elle se laisse aller. J’aurais aimé la prendre dans mes bras pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à avoir peur, qu’elle était en sécurité ici. Mais je devais lui laisser faire son petit rituel, je devais lui laisser faire ce qu’elle avait à faire. Finalement, elle me déclara être prête. J’avais commencé de faire mon premier pas lorsqu’elle s’arrêta net, les yeux fixés dans le vide. « Lilith ? Ça va ? ». Elle ne me répondait pas. Elle n’était pas là. Son esprit divaguait loin et il me fallu quelques secondes pour comprendre. Comprendre qu’elle s’était perdue dans mon esprit. Et tout d’un coup, je fus moi aussi frappé. Le tout n’avait duré qu’une poignée de secondes et pourtant, j’avais l’impression que ça durait une éternité. Je sentais sa peur, sa peine, son dégout. Un mélange qui laissait un goût amer dans ma bouche. Je ne pouvais savoir ce qu’elle voyait car moi-même, j’avais essayé de faire le vide dans mon esprit. Mais quoiqu’elle ait pu voir, ça ne lui avait pas plus. En quelques secondes, elle s’était retournée et avait disparue, laissant son sac, ses affaires dans la salle d’entraînement. Je n’eu que le temps d’entendre ses derniers mots avant de la voir disparaître. « Mais… Lilith ? ». Elle n’était plus là. Avais-je fais, avais-je pensé à quelque chose de mal ? L’avais-je blessé d’une certaine manière ? Impossible pour moi de le savoir. J’aurais voulu la poursuivre mais j’avais peur de l’affrontement. Je ne voulais pas m’embrouiller avec Lilith. Elle comptait trop pour moi. Je devais sûrement lui laisser le temps.

***

Star City – Tour des Titans – Une semaine plus tard – 01h07

J’étais allongé dans mon lit, les yeux fixés au plafond. Je pensais, réfléchissais. J’avais passé la dernière semaine balloté entre Atlantis et Washington. Arthur m’avait donné beaucoup de missions et je n’avais pas eu le temps de m’occuper de mon travail de Titans. Après avoir envoyé mes excuses à Kory pour mon absence, j’étais retourné à la Tour des Titans pour mon entraînement hebdomadaire avec Lilith. Je n’avais pas eu de nouvelle de toute la semaine. J’avais essayé de lui envoyer des messages, de l’appeler. Je n’avais rien eu. Kory m’avait dit qu’elle avait disparu de la Tour le soir même de notre précédant entraînement. J’avais profondément espéré la revoir, pour qu’on s’explique. Je ne comprenais toujours pas pourquoi elle avait fuit comme cela. Mais elle n’était pas venue à l’entraînement. Elle n’avait jamais raté un entraînement. C’était un point fixe dans le temps, comme un repère, même pour moi. Je savais que quoiqu’il arrive, tel jour, à telle heure, je ne ferais rien d’autre qu’entraîner Lilith. Et pourtant, elle n’était pas venue. J’avais une nouvelle fois essayé de l’appeler mais sans succès. Si je ne savais pas mieux, je pourrais croire qu’elle m’évitait. Je pourrais croire qu’elle ne veut plus me voir. Et pourtant, au fond de moi, je ne comprenais pas. Qu’avais-je fais ? La belle rousse n’était pas la femme la plus expressive de la planète mais elle ne s’était jamais cachée de moi. Elle ne m’avait jamais évitée. Elle était la gentillesse incarnée. Elle ne bougonnait pas dans son coin comme je pourrais le faire. Alors ? Qu’avais-je fait ?

Au bout de quelques minutes, je fus sorti de mes pensées par un bruit qui venait du couloir. Rares sont les titans toujours éveillés à cette heure-ci. Koriand’r pouvait être très stricte quand elle le voulait. Je me levais donc pour aller voir. Sortant de ma chambre, je suivais lentement le bruit. Le couloir était sombre et sans ma vision particulière, je n’aurais pu m’y retrouver. Progressivement, le bruit devenait de plus en plus fort et une odeur particulière me montait aux narines. Quelqu’un cuisinait. À plus d’une heure du matin. Qui était assez fou pour cela ? Je m’approchais lentement. Je n’étais plus qu’à quelques pas de la cuisine. Je poussais la porte et découvrait une chevelure rousse penchée, la tête dans le four. J’avais les fesses de Lilith en gros plan, juste devant moi. En entendant le bruit, elle se releva trop rapidement et heurta la paroi du four. Aïe. Ça devait faire mal. Quand elle me vit, elle ne dit aucun mot. Allait-elle continuer de m’ignorer ? J’étais là, face à elle et elle m’ignorait, ne me disait pas bonjour ? Elle ne semblait pas s’être fait si mal que ça puisqu’elle ne chercha pas à se soigner. J’attendais une, deux, trois, dix minutes peut-être, dans le silence. Puis, finalement, je traversais la cuisine dans de grandes enjambées pour venir attraper Lilith et la serrer dans mes bras. Ses pieds décolèrent du sol tellement j’y mettais de l’entrain. Ses cheveux se propagèrent sur mon visage, me remplissant d’une merveilleuse odeur. Elle sentait bon. Et sa cuisine n’en était pas la seule raison. « Par Neptune, Lilith, je me suis fais un sang d’encre, j’ai cru qu’il t’était arrivé quelque chose… ». Je la serrais toujours dans mes bras, ne lui laissant pas le loisir de se libérer de mon étreinte. Je ne me rendais même pas compte de si elle le voulait. « Ça fait une semaine que je m’inquiète. Tu ne manques jamais un entraînement, tu réponds toujours à mes messages, j’ai cru ne jamais te revoir. ». Il est vrai que j’avais demandé à Arthur si je pouvais utiliser la technologie atlante pour la retrouver, tellement je m’étais inquiété. Mais ça, personne ne doit le savoir…

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MessageSujet: Re: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptyVen 22 Déc - 19:35

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Je n'aurais pas du m'enfuir de cette manière. Ni de la salle d’entraînement ni même de la Tour. Je n'étais plus une enfant. Même si je m'en était fait l'effet. Je n'étais pas allée très loin cependant. Je n'avais même pas quitté Star City. La première chose que j'avais fait en dépassant la porte d'entrée de la Tour avait été d'appeler Emma. La jeune femme ne m'avait rien dit lorsque je lui avais demandé si elle avait toujours une chambre de libre. Elle m'avait juste ouvert la porte. Je savais qu'elle avait des questions. Elle en avait toujours. C'était dans sa nature de psychologue que d'être curieuse. Et puis comme elle le disait, j'étais son amie en plus d'être sa collègue de boulot. Elle s'inquiétait pour moi. J'avais échappé à ses questions pendant deux jours puis finalement j'avais été obligé de me mettre à table. Au sens propre comme au sens figuré. Je ne lui avais pas tout raconté. J'avais édulcoré et changé la réalité. J'aimais beaucoup Emma mais je n'étais pour autant pas prête à lui révéler ma vraie nature. Ni mes affiliations. Je ne voulais pas l'effrayer. Surtout, je ne voulais pas la perdre. Pour toute sa gentillesse, Emma n'aimait pas franchement les personnes dotées de capacité particulière. Je n'avais jamais su pourquoi et n'avait pas cherché à poser la question. Elle avait ses raisons.  Il était évident que le jour où je choisirais de lui dire la vérité, elle allait très mal le prendre. Peut être même choisirait elle de ne plus jamais m'adresser la parole. C'était un risque que je devais prendre. Je n'avais pas vraiment le choix de toute façon. Pour la remercier de son hospitalité, j'avais évident décidé de faire la cuisine tous les jours de la semaine. Elle ne s'en était pas plaint. Emma avait beaucoup de qualités et de talents mais je savais très bien que la cuisine n'en était pas un. A part si on comptait réchauffer des plats déjà tout faits comme étant un talent culinaire particulier.

Je sortie de mes pensées – et relevais la tête – lorsque quelques coups furent frapper contre le bois de la porte de mon bureau. Emma se posa contre la chambranle avec un sourire. Je le lui rendis. «Alors, ça va être quoi ce soir, ma chambre d'amie ou ta propre chambre ». Mon sourire je le perdis et me renfrognais. Cela faisait déjà deux jours qu'elle me poussait à rentrer chez moi et à affronter mes problèmes.  Un rire remonta le long de sa gorge face à ma petite moue. Elle avait raison. Je le savais. Je ne pouvais pas passer mon temps à me cacher. C'était ridicule. Et comme elle le disait, ce n'était pas très adulte. Un petit grognement passa mes lèvres alors que je rejetais la tête vers l'arrière. Emma ferma la porte et vint s'asseoir sur la chaise qui me faisait face. «  Lilith, tu sais que tu peux rester chez moi autant que tu veux. Mais comme on le répète à toutes les personnes qui passent nos portes, dans la vie il faut avoir du courage et de la volonté. Il y a des choses que seul nous-mêmes pouvons faire ». «  Je sais ». «  Je m'en assurais juste ». Je prenais une profonde inspiration et me redressais. « Je sais et tu as raison ». Elle m'offrit un sourire ravie avant de taper dans les mains. «  Tu resteras bien manger n'est ce pas ? T'as promis de faire des lasagnes ». Un rire amusé passa mes lèvres. «  Normale ou aux noix de saint jacques ? ». «  … je ne savais même pas que c'était une possibilité ! ». Mon rire redoubla face à l'expression surprise de son visage. Je la laissais faire le pour et le contre et choisir l'option qu'elle préférait et commençais à ranger mes affaires pour quitter les locaux. Elle suivit le mouvement, toujours dans ses pensées. Lorsqu'elle eut finalement choisi, nous nous dirigeâmes vers le supermarché le plus proche de chez elle pour récupérer les ingrédients dont j'avais besoin.

La soirée se passa sans encombres. Le repas fut excellent. Je m'étais surpassée. Je n'avais pas honte de me l'avouer. Je la laissais finalement aux alentours de minuit, pris un taxi et le laissais me déposer aux alentours de a Tour. Mais pas directement devant cette dernière. Jamais devant cette dernière. C'était pour ma sécurité et celles des autres justiciers. Je marchais le reste du trajet avec une boule naissante d'angoisse au fond de l'estomac. Emma avait beau avoir raison, j'étais terrifiée. Je n'avais pas envie de m'expliquer. Je n'avais pas envie de me faire interroger. Surtout, je n'avais pas envie d'avouer la vérité. Même à mes oreilles, elle devenait de plus en plus ridicule. Je savais  cependant que je n'allais pas y couper. Le simple sms que j'avais envoyé à Kory pour lui signaler que j'allais être absence – mais joignable en cas d'urgence – n'allait pas suffire. Je soupirais en rentrant finalement dans l'immense bâtisse.  Vu l'heure, il n'y avait aucune activité. Tout le monde dormait. Tout le monde sauf moi. Je n'avais d'ailleurs aucune envie de dormir. Comme à chaque fois que je me retrouvais dans ce genre de situation, je trouvais mon chemin jusqu'à la cuisine. Je n'avais pas d'idées précises en tête et me laissais guider au rythme de mes envies sucrées.  Un gâteau au chocolat fut rapidement enfourné dans le four et je passais les dix premières minutes de la cuisson à tremper mes doigts dans le saladier pour récupérer la pâte crue. C'était une vilaine habitude. Une dont je ne pouvais pas me passer. Une fois que mon estomac commença à protester, je m'arrêtais et lavais les ustensiles que j'avais utilisé. Le maître mot en cuisine était de laissé l'endroit aussi propre qu'au début.  

Un peu avant la fin de la cuisson, j'ouvris le four pour regarder exactement où elle en était. Concentrée sur ma tâche, je ne remarquais qu'une personne était rentrée dans la pièce que lorsque ses bruits de pas furent dans mon dos. Prestement, je me redressais. Je lâchais un petit cri de douleur lorsque ma tête heurta la paroi haute du four. Je portais immédiatement ma main à l'arrière de mon crâne et joues rouges de gêne, je me retournais. Je me paralysais en posant mes yeux sur Garth. J'aurais presque du m'en douter. Avoir quelques heures de plus pour finir de mettre de l'ordre dans mon esprit avait été trop demandé. Un autre cri – de surprise cette fois-  m'échappa lorsque je me retrouvais à moitié soulevée dans les airs et plaquée contre son torse. Je restais figée, yeux grands ouverts. Mes mains se posèrent maladroitement sur ses épaules alors que mes orteils glissaient légèrement sur le sol pour trouver une prise et maintenir le poids de mon corps en suspens. « Par Neptune, Lilith, je me suis fais un sang d’encre, j’ai cru qu’il t’était arrivé quelque chose… ». «  Hum.. non.. ». J'étais tellement gênée que je n'arrivais pas à profiter de son étreinte, aussi inattendue était elle. Je me sentais déboussolée, presque déconnectée de la réalité. Le poids de ses bras autour de mon corps et sa respiration dans mes cheveux me semblaient irréels. Le contact de plus avait été si soudain. Peut être rêvais-je. « Ça fait une semaine que je m’inquiète. Tu ne manques jamais un entraînement, tu réponds toujours à mes messages, j’ai cru ne jamais te revoir ». Une grimace passa furtivement sur mes traits. L'ignorer avait été un coup un peu vache. Sur le coup , cela m'avait néanmoins semblé être la meilleure solution. Pour moi. Je fus sauvée de cette position compromettante par la minuterie du four qui transperça le soudain silence de l'endroit. «  Ah .. euh.. le four ! ». Je balbutiais et me dégageais finalement, joues plus rouges que des tomates. Je remettais de l'ordre dans mes cheveux, redescendais mon tee-shirt qui était remonté bien au dessus de mon nombril. Après ça, je me tournais vers mon gâteau. Je le sortais, m'assurais qu'il était bien cuit et le mettais à refroidir sur une grille adaptée.  Je me retrouvais néanmoins rapidement à court d'activité et du reporter mon attention sur Garth. Je raclais ma gorge avant de mordre mes lèvres. «  A part ça.. bonne semaine ? ». Je lâchais un petit rire nerveux. J'étais clairement mal à l'aise et je ne savais pas comment m'y prendre.  C'était pathétique.


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MessageSujet: Re: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptyMer 3 Jan - 0:22

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Une somptueuse odeur remplissait la cuisine de la Tour des Titans. Si Lilith avait bien un talent, c’était celui de la cuisine. Nombreuses étaient les fois où elle cuisinait pour les autres Titans à la Tour. Elle avait ce talent là, celui de n’être pas incapable de louper un plat. Et une nouvelle fois, son gâteau ne semblait pas échapper à la règle. Il me donnait une forte envie, alors même que je ne l’avais pas vu. J’étais parfaitement incapable de comprendre pourquoi la jeune femme cuisinait à cette heure-ci de la nuit mais je m’imaginais déjà en train de goûter à son gâteau et l’idée était loin d’être déplaisante. Je m’imaginais déjà en train de me délecter de ce merveilleux gâteau. Et voir la tête de Garfield quand on lui annonce qu’on a mangé un gâteau entier confectionné par Lilith alors qu’il dormait ne ferait que rajouter à ce délice. Malheureusement, il allait falloir à un moment ou à un autre gâcher ce moment en posant la question qui fâche : pourquoi ? Quelle raison valable pouvait-elle avoir de faire un gâteau ? Elle ne pouvait pas me dire que c’était uniquement parce qu’elle avait un besoin compulsif de faire de la pâtisserie. Je ne connais pas parfaitement Lilith mais je savais pertinemment qu’elle se cachait souvent derrière la pâtisserie. Lorsque quelque chose n’allait pas dans sa vie privée, elle avait une forte tendance à se tourner vers la pâtisserie. Comme moi, j’avais tendance à me tourner vers l’alcool, en quelque sorte… La seule différence étant qu’elle excelle dans le domaine de la pâtisserie et que personne n’excelle vraiment dans l’art de l’alcool.

Je la regardais s’agiter, cherchant à sortir le gâteau du four. Elle s’agitait vainement pour sortir de mes bras. Une fois au sol, elle remettait ses cheveux en place et descendait son T-Shirt qui se logeait au milieu de son ventre et se tournait vers le four en faisant de mon mieux pour éviter mon regard. Je voyais très bien qu’elle tentait de se cacher de moi. Tant bien que mal elle sorti le gâteau du four et le déposa sur une grille pour qu’il refroidisse. Je n’avais pas l’intention de partir, elle me devait des explications, beaucoup d’explications. Je ne bougerais pas tant que je ne les aurais pas. Avec une surprise non feinte, je l’entendais ouvrir la bouche pour me poser une question. La question la plus indécente que je n’ai jamais entendu. Comment osait-elle me poser cette question ? J’avais essayé de la contacter toute la semaine, d’avoir des nouvelles d’elle toute la semaine, j’avais remué ciel et mer pour elle et elle me demandait comme MOI j’allais ? Non, non, non, ce n’est pas comme ça que les choses se passent ma belle. D’abord, tu passes à la casserole, ensuite, si tes réponses me conviennent, on pourra parler de moi. Mais là, la personne qui doit s’expliquer 1. Sur son départ. 2. Sur son absence. 3. Sur le fait de cuisiner à une heure aussi tardive. Ce n’était clairement pas moi. Pour une fois, je me sentais totalement innocent de toute faute, en tout cas faute consciente. En revanche, je sentais bien que quelque chose l’avait dérangé et je voulais savoir de quoi il s’agissait. Avec un regard vers elle, alors qu’elle ne me faisait toujours pas face, je tentais de lui répondre. « On s’en fou de ça, si tu veux savoir, lis dans ma tête. ». Ma voix était entre l’inquiétude, le soulagement et la froideur la plus totale. J’essayais de faire de mon mieux. De ne pas la froisser. Mais, honnêtement, ce n’était pas si simple. Je me sentais un peu trahis par la jeune femme.

M’approchant lentement du gâteau, je déposais ma main sur le dessous du moule pour accélérer le processus de refroidissement. Je ne voyais toujours pas le visage de Lilith et honnêtement, j’avais fichtrement envie qu’elle me fasse face et qu’elle m’explique tout ce qu’il s’était passé. Comment pouvait-elle espérer que je ne bronche pas devant cela. Ce serait mal me connaître que de penser que je jouais le gentil ami en permanence. Parfois, j’étais un connard, et je l’assumais totalement. « Explique moi le plus important. T’étais où putain ? ». Je faisais parti de ces héros qui n’avaient aucun problème avec le fait de jurer. J’offrais même souvent des injures à qui voudrait les entendre. Et je me prenais d’ailleurs souvent des réflexions à ce sujet. « Non parce que récapitulons : tu pars sans me donner la moindre explication, sans même me dire au revoir, et tu sais que j’aime bien dire au revoir. Ensuite, tu disparais pendant une semaine, me fait pas le coup du j’avais plus de batterie ou pas de réseau, je sais que tu as bossé, j’ai appelé ton Centre. Et, enfin, je te retrouve ici, comme une fleur, en train de cuisiner comme si de rien n’était. Sans même ne daigner me dire que tu allais bien, ou que tu allais revenir, ou que tu allais louper le cours. ». Je posais ma main sur son épaule pour qu’elle me fasse face. Je sentais qu’elle n’en avait pas envie. Et c’est pourquoi je n’insistais pas sur tout cela. En tout cas, sur le fait qu’on se fasse face. « Je pensais que tu étais mon amie, Lilith. En tout cas, moi, je te considérais comme tel. ».

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MessageSujet: Re: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptyJeu 4 Jan - 15:39

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« On s’en fout de ça, si tu veux savoir, lis dans ma tête ». Une grimace passa sur mon visage. Visiblement, tout ça était très mal parti. Il allait perdre son calme. Je voyais la tempête arriver gros comme une maison. Je n'avais aucun moyen de l'arrêter. Sauf à rentrer dans son esprit comme il disait pour le calmer. Mais de ça j'en avais eu assez. Après tout, c'était bien parce que j'avais malencontreusement eu accès à ses pensées, que nous en étions là. Ou plutôt que j'en étais là. Lui était inconscient de ce qui tramait. Et tout aussi innocent face à mes propres agissements. Pour eux, je n'avais que moi-même à blâmer. Je le savais. Emma n'avait pas eu besoin de me le répéter. J'étais assez adulte pour en avoir conscience. De gêne et de honte, je baissais un peu plus me tête pour permettre à mes cheveux roux de cacher mon visage. Mes dents trouvèrent ma lèvre inférieure. Je continuais également de triturer mes doigts, sans savoir quoi en faire. Ni d'eux ni du reste de on corps. A nouveau, je me sentais acculée contre un mur invisible. Une position qui avait toujours été plus ou moins familière. Surtout, une position que je détestais. Elle ne cessait jamais de me faire prendre conscience que je 'étais pas comme les autres. Que j'étais quelque chose d'autre. A part.  Je ne pouvais pas oublier qui j'étais. Il y avait toujours quelque chose qui venait me le rappeler. Quelque chose ou quelqu'un. Qu'importe que cela soit fait consciemment ou inconsciemment. « Explique moi le plus important. T’étais où putain ? ». Je reculais face au ton qu'il venait d'employer. «  Euh .. bah ». Je bafouillais, incapable de réellement lui fournir une réponse. A la place, je me ratatinais sur moi même dans l'espoir inconscient de me protéger contre sa colère soudainement virulente. Une colère que je ne comprenais qu'à moitié. Je devais bien l'avouer. Certes, je n'avais pas agis de la meilleures façon. Je ne le regrettais pas pour autant. J'avais fui, mais ça arrivait à tout le monde. Du moins le pensais je. Et puis, je n'étais pas allée bien loin. J'étais restée à côté. Présente malgré mon absence. Prête à répondre à l'appel si il le fallait. « Non parce que récapitulons : tu pars sans me donner la moindre explication [...] Et, enfin, je te retrouve ici, comme une fleur, en train de cuisiner comme si de rien n’était. Sans même ne daigner me dire que tu allais bien, ou que tu allais revenir, ou que tu allais louper le cours ». Je sentis ma main se poser sur mon épaule. Sûrement pour me forcer à le regarder dans les yeux. Mais je restais dans la même position, pratiquement paralysée par ses accusations.

« Je pensais que tu étais mon amie, Lilith. En tout cas, moi, je te considérais comme tel ». La remarque fut comme une douche froide. Ce fut finalement elle qui me permet de sortir de la torpeur dans laquelle j'étais tombée face au raz de marée de mots qu'il avait lancé.  Sans mouvement brusque, je dégageais mon épaule. «  Je suis ton amie, okay ». Et si ce n'était pas là tout le nœud du problème. Sans le vouloir, il avait mis le doigt sur tout ce qui n'allait pas. En une phrase, il avait aussi pratiquement anéanti mes dernières lueurs d'espoir.  J'ouvris la bouche mais la refermait finalement sur un son muet. Je ne savais pas quoi répondre à ça. Surtout, sans me trahir. Je m'occupais donc avec le gâteau qui avait refroidi grâce au petit coup de pouce donné par Garth. Je n'avais même plus envie de le goûter. Cette petite confrontation m'avait coupé l’appétit. «  Etre mon ami Garth, ne te donne pas le droit de savoir où je vais ou ce que je fais de ma vie à chaque seconde. Tu peux demander mais jamais ordonner. Ce n'est pas ainsi que les choses fonctionnent ». Je l'avais finalement murmuré. Et si ce n'était pas ironique venant de ma part. J'étais mal placée pour donner des leçons. Du moins, je me sentais mal placée. Pour autant, c'était la seule solution que se présentait à moi sur le moment. «  Je ne te demande pas où tu vas quand tu disparais de la Tour tous les quatre matins n'est ce pas ? Je respecte ton intimité. Tu as une vie en dehors de cette tour. Il en va de même pour moi ».  En outre, je n'étais pas sûre d'apprécier les réponse à mes questions si jamais j'osais. Elles finiraient certainement d'écraser mon cœur. «  ça a beau te frustrer mais malheureusement, tu n'es ni mon père, ni mon mari donc j'estime avoir le droit de ne pas tout te dire ». Ni autre chose. Cette pensée je la gardais évidemment pour moi. «  Parfois, j'ai besoin d'être toute seule. D'être tranquille. De n'avoir personne à qui parler. C'est reposant ». Ce n'était qu'à moitié la vérité. C'était vrai, juste pas honnête. Pas au vu de ce qui c'était réellement passé. J'en avais cependant assez vu pour ne pas avoir envie de tenter le diable.


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MessageSujet: Re: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptySam 20 Jan - 17:29

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La première absence de réponse de la jeune femme ne me surpris pas. J'étais habitué à cela. J'avais souvent demandé à Lilith de s'imposer et de me montrer ce qu'elle avait au fond d'elle. Sous cette gentillesse certes profonde et sincère, je suis persuadé qu'il se cache autre chose. Autre chose qui pourrait l'aider à avancer. Elle est loin d'être idiote et je sais qu'elle a comprit cela. La gentillesse est une qualité en or de nos jours mais les gens ont bien trop souvent tendance à en abuser. En abuser de façon extrême d'ailleurs. Elle devait apprendre à se défendre, pas seulement physique. Les mots sont une arme bien trop délaissée. Avec les bons mots, on peut faire mal comme faire du bien, on peut faire pleurer comme on peut faire sourire. Et je voulais que Lilith le sache, l'utilise sciemment. Je ne voulais pas la changer car cette Lilith, ma Lilith, était une somptueuse version de ce qu'elle pouvait être. Cependant, pour ne pas se blesser, il faut parfois savoir blesser les autres. C'est froid et pragmatique mais c'est une dure réalité. Cette gentillesse était également l’atout charme de Lilith. Lorsque l’on pense à la jeune femme, on pense à sa gentillesse et à rien d’autre. Peut-être que nos ennemis pensent d’avantage à la forme encapuchonnée qui se projette dans leurs esprits pour y chercher des informations ou les immobiliser. Mais tous ses amis seront d’accord pour dire une seule chose : Lilith est la gentillesse incarnée. Une gentillesse qu’elle ne doit pas gâcher, une gentillesse qu’il ne faut pas bafouer Et j’ai juste peur qu’un jour, quelqu’un use tellement de cette gentillesse, qu’elle se braquera et ne sera plus la même personne. Si Lilith abandonne ce côté d’elle, ce n’est plus Lilith. Clairement.

En revanche, lorsqu’elle commença à me répondre, c’est là que ma surprise fut réelle. Il y avait une forme d’agressivité que je ne connaissais pas chez la jeune femme. La même forme d’agressivité que je lui cherchais lorsque nous nous entraînions. Étrangement, ce n’était pas si agréable que cela lorsqu’elle était dirigée contre moi. Le pire étant que ses arguments tenaient la route. D’un certain point de vue, elle ne me devait rien, en effet. Nous n’étions que des amis. Pour autant, sa réponse me dérangeait sous certains points. Car là où elle avait raison dans le fond, je voyais un sérieux vice dans la forme. Je ne lui demandais pas des comptes sur ce qu’elle faisait de sa vie privée. Je ne lui demandais pas de me tenir au courant de ce qu’elle faisait à chaque seconde. En revanche, un message pour m’informer quand je lui en envoie plusieurs, ça, ça ne lui coûte rien. Jouer à la morte est un jeu qui moi, ne me fait pas rire. Mais alors pas du tout. Si jamais elle m’envoyait un message en me disant qu’elle s’inquiétait pour moi, pour je ne sais quelle raison, je lui répondrais. Ne serait-ce que pour lui dire que les choses vont bien. Or, cela, elle ne l’a pas fait. Elle s’est contentée de jouer au fantôme, de m’ignorer et j’en avais pleinement conscience car cette information était cachée dans sa réponse. Elle avait vu mes messages, elle avait vu mes appels et avait sciemment pris la décision de les ignorer. Là, j’avais d’avantage de problèmes de compréhension. Prenait-elle du plaisir à me faire mijoter ? Ou n’était-elle finalement pas la personne que je croyais qu’elle était ? Peut-être après tout que je lui donnais plus d’importance qu’elle ne m’en donnait. Peut-être n’étions pas amis comme je l’entendais. Peut-être n’avions tout juste pas la même définition du mot amitié. Je ne pouvais pas me rendre compte de ce qui se tramait dans sa tête et je semblais bien au courant d’une chose, c’est que ça ne me regardait pas.

« Tu as raison, je ne suis ni ton père, ni ton mari. ». Je ne cherchais même pas à la regarder car au final, peut-être que ça aussi ce n’était pas de mon ressort. À savoir. Quels droits avais-je vis-à-vis d’elle ? Seulement le droit de me taire et d’acquiescer ? Non, clairement, ce n’est pas la définition d’un ami pour moi. Au mieux, celle de collègues et encore, d’avantage celle de simples connaissances. Les entraînements que nous avions partagés n’étaient en fait que cela, des entraînements. Et je n’appréciais pas cette notion. Je me tournais légèrement, en direction de la porte. « Nous n’avons peut-être pas la même définition de ce qu’est un ami. Je ne te demande pas de me rendre des comptes. En revanche, j’aimerais savoir la prochaine fois que tu n’es pas morte. ». Je commençais de passer la porte avant de m’arrêter sur place, réfléchissant à la valeur des mots que je comptais dire après cela. Car la seule chose qui me venait pouvait être blessante mais en même temps, elle avait décidé de mettre une limite, peut-être me fallait-il faire de même. J’avançais légèrement puis me retournais. « En revanche, comme tu l’as dis toi-même, on a tous les deux des choses à faire à côté, donc la prochaine fois que tu fais sauter un entraînement pour X raison, j’aimerais être au courant. Si je prends le temps de t’entraîner, c’est pour toi, pas pour moi. Et vu que j’ai l’impression d’être le seul à me faire une joie de cela, je préfère rester chez moi ou faire autre chose plutôt que de me tourner les pouces. ». Je commençais de sortir la cuisine cette fois pour de bon. Je m’arrêtais une dernière fois. « Pour moi, l’amitié, c’est être là pour ses amis. C’est ne pas les laisser dans l’oubli, dans le doute, dans la peur, les accompagner lorsqu’ils en ont besoin. Si tu n’es pas d’accord avec cette définition, alors non, nous ne sommes pas amis, nous sommes de simples collègues de travail. ». Je me retournais pour la regarder, elle fuyait toujours mon regard. Ce qui commençait également à m’énerver. Ce mélange d’énervement et de déception ne m’allait clairement pas au teint, il était temps que je m’en défasse. « En fait, tu sais quoi, tu l’as dis toi-même, je vais arrêter de t’embêter. Je n’ai pas le temps pour une amitié à sens unique et tu as, visiblement, bien mieux à faire que d’être amie avec moi. Restons-en là. ». Je partais et allait m’installer dans le canapé de la salle de repos de la Tour. C’est mal parti pour dormir.

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MessageSujet: Re: punch your way through my heart (lilith & garth)   punch your way through my heart (lilith & garth) EmptyDim 21 Jan - 14:10

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« Tu as raison, je ne suis ni ton père, ni ton mari ». Sur celui ne nous pouvions qu'être d'accord. La remarque ne souffrait d'aucune contestation. Ou alors c'est qu'il me manquait une partie de ma vie. Évidemment, il n'en était rien. « Nous n’avons peut-être pas la même définition de ce qu’est un ami. Je ne te demande pas de me rendre des comptes. En revanche, j’aimerais savoir la prochaine fois que tu n’es pas morte ». Un grimace passa furtivement sur mon visage. Je savais que l'ignorer n'avait pas été la meilleure des solutions. Fuir également. Sur le coup, cependant, cela m'avait paru être la seule option. J'aurais pu gérer autrement. Mais j'avais fait un choix. J'avais pris mes distances. J'avais fait le point.  J'avais géré de la manière qui avait été la mieux pour moi. La plus simple aussi. J'avais fui les explications. J'avais fui la confrontation. Mais ce qui était bien pour moi n'était pas forcément bien pour l'autre concerné. Mal à l'aise, je grattais le plan de travail en marbre. Il y avait plus de chance que je brise mes ongles que ce dernier. Néanmoins, cela me donnait quelque chose à faire. Aussi, ça me permettait d'éviter de le regarder. Je n'avais aucune envie de croiser son regard. Je savais ce que j'allais y lire. De la déception. Peut être même de l'animosité. Je n'avais pas besoin de lire dans son esprit pour le savoir. Je n'avais qu'à écouter les intonations de sa voix.

« En revanche, comme tu l’as dis toi-même, on a tous les deux des choses à faire à côté, donc la prochaine fois que tu fais sauter un entraînement pour X raison, j’aimerais être au courant. Si je prends le temps de t’entraîner, c’est pour toi, pas pour moi. Et vu que j’ai l’impression d’être le seul à me faire une joie de cela, je préfère rester chez moi ou faire autre chose plutôt que de me tourner les pouces ». Nouvelle remarque, nouvelle grimace. Je ne pouvais pas vraiment riposter. Juste lui dire qu'il avait raison. Qu'effectivement il prenait sur son temps à lui pour m'aider à devenir meilleure. A devenir quelqu'un. Pour lui, je devais paraître égoïste. Méprisante de ses efforts même. Je ne lui en voulais pas de penser ainsi. Dans ses chaussures, probablement en serais je venue aux même conclusions. Quoique... j'avais un avantage que lui n'avait pas. Dans ce cas précis, heureusement pour moi. Malgré son ton accablant, je ne disais rien. Je n'étais pas prête à lui révéler quoique ce soit. Il pouvait bien penser ce qu'il voulait de moi. Qu'importe si ses pensées étaient erronées. Il n'avait pas toutes les informations. Je n'allais pas les lui offrir. Pas comme ça et pas aujourd'hui. Un autre jour peut être. Quand il serait plus calme. Quel je serais plus brave. Ouai.. ce jour semblait être bien loin. Dire qu'avant de voir dans sa tête, j'avais été à deux doigts de faire le grand saut. Quelle erreur cela aurait été. « Pour moi, l’amitié, c’est être là pour ses amis [...] Si tu n’es pas d’accord avec cette définition, alors non, nous ne sommes pas amis, nous sommes de simples collègues de travail. En fait, tu sais quoi, tu l’as dis toi-même, je vais arrêter de t’embêter. Je n’ai pas le temps pour une amitié à sens unique et tu as, visiblement, bien mieux à faire que d’être amie avec moi. Restons-en là ». Dans ma poitrine, mon cœur termina de se craqueler.  Il se serra sur lui même jusqu'à se fissurer. Malgré tout, je gardais encore et toujours la bouche fermée. Je ne faisais pas confiance à ma voix. Ni à ce qui pourrait passer entre mes lèvres.  

Figée, je le laissais partir. Le silence se fit dans la cuisine de la Tour. A part ma respiration, je n'entendais plus loin. Du mieux que je pus, je ravalais les larmes qui menaçaient de perler sur mes joues. Une ou deux s’échappèrent. Sans témoins, elle furent  cependant bien vite écartées.  Comme une automate, je terminais finalement de ranger les dernières choses que j'avais utilisées et qui traînaient encore. Après ça, je couvrais le gâteau. Je n'avais plus envie d'en manger. Mon estomac était noué. Rien que d'y penser, j'avais un haut le cœur. De toute façon, je savais qu'il serait dévoré dans quelques heures par les autres membres de l'équipe. Ils ne se faisaient jamais prier lorsqu'on parlait de sucreries.  Après ça , je n'eus qu'à éteindre la lumière et regagner ma chambre. Au dernier moment, je décidais cependant de me diriger vers une des salles d’entraînements de l'endroit. Celle que j'utilisais avec Raven pour méditer. Peut être que la jeune femme était debout. Son silence serait de bonne compagnie. J'avais besoin de calmer mon esprit. De ne penser à rien pendant un temps. Surtout à rien de ce qui venait de se dérouler. J'aurais tout demain pour le faire. Comme on disait, demain était un autre jour.

THE END



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