Fear the walking dead

Fear the walking dead
mini-event

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« Monsieur le Général ». « Madame Ferris ». Je ne trouvais pas en moi la volonté de le reprendre. Madame Ferris avait été ma mère. Pas moi. De toute façon, il ne m'aurait pas écouté. Le Général Stevenson était mué par une volonté de respecter un protocole étriqué et... bien souvent dépassé. J'étais déjà chanceuse qu'il me regarde droit dans le yeux. Les femmes n'avaient que peu de valeur à ses yeux. Nous n'étions rien. Lui prouver le contraire relevait plus d'une guerre que d'un simple combat. Malheureusement pour lui, il était obligé de faire avec moi. Et ce depuis que mon père avait décidé de se faire la malle plusieurs années auparavant. « Comment va votre père ? ». ça ne loupait jamais. « Toujours en vie ». Le général haussa un sourcil face à ma remarque. Avec tout ce qui c'était passé ces derniers mois, voir ces dernières années, ce n'était pas un petit miracle. « Où est il en ce moment ? ». « La dernière fois qu'il a daigné appeler, il était en route pour le Tibet ». Le Général émit un son dans sa gorge et croisa les bras dans son dos avant de se déplacer dans la salle de contrôle pour aller s'enquérir des dernières nouveautés. Je roulais des yeux et entrepris de le suivre. Il était absolument ravi d'être là. Son enthousiasme débordant était tellement communicatif... Tom m'envoya un sourire amusé derrière le dos de notre invité d'honneur. Lui non plus il ne perdait rien pour attendre. Les hommes... toujours à se penser irremplaçable. Je me retrouvais bientôt à trottiner derrière le militaire tout en essayant de lui expliquer nos dernières avancées. Il n'était près tout pas là pour une visite de courtoisie. Non, il était là pour s'assurer que les investissements américains étaient entre de bonnes mains. Il était là pour la maison blanche. J'avais encore beaucoup de mal à croire que Luthor était à présent celui qui dirigeait le pays. L'homme d'affaire avait bien mené sa barque. Il avait toujours été futé de toute façon. Un fait que je reconnaissais sans mal. Personnellement, je n'avais jamais eu réellement à faire à lui. Nos évoluions dans deux mondes bien distincts. Ses activités ne croisaient que peu les nôtres. Après tout, nous travaillons essentiellement pour l'armée de l'air et l'aviation civile. Nous testions, réparons, mettions au point de nouveaux prototypes d'avions. Le reste, nous n'en avions cure. Je laissais les nouvelles technologies, la robotique, la génétique et la biologie aux autres.

« Monsieur le Général ». Fatiguée de lui courir après, ma voix fut bien plus sèche que je ne l'avais voulu. Néanmoins, ma politesse avait des limites. Au même titre que celle de mes employés qui commençaient tout comme moi … à le trouver lourd. Et ce n'était pas du qu'à son excès de poids. Une remarque que je gardais évidemment calfeutrée dans mon for intérieur. « Le vol d'essai final va bientôt commencer, si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre ». L'homme bedonnant , serré dans son uniforme bleu, hocha la tête. Au lieu de m’emboîter le pas cependant, il me mena. Autant dire que j'avais hâte de le voir quitter mes locaux. Il était insupportable. « Euh Mademoiselle Ferris ? ». Ma secrétaire se tenait mal à l'aise dans l'encadrement de la porte. Je m'excusais auprès du général et la suivis à l'extérieur. « Ne me dites rien Eva, il est en retard ». La jeune femme hocha la tête et je roulais des yeux. Vraiment, ce n'était juste pas ma journée. Pas que je m'étais attendue à autre chose venant de sa part à lui. Hal était allergique à la ponctualité. C'était à se demander comment il faisait pour fonctionner comme un être humain normal. « Est ce qu'un autre pilote est prêt ? ». Elle alla se renseigner et après ça j'imaginais que la question fut vite pliée car la tour de contrôle se prépare pour les check ups d'avant vol. je ne savais pa si Hal était arrivé entre temps ou si un autre pilote avait pris sa place. Ce qui m'importait c'était que l'avion ne finisse pas en miettes sur la piste. Ça aurait été la cerise sur le gâteau.

« Mademoiselle Ferris, il y a apparemment un problème à l'entrée ». Je fronçais les sourcils. Le général en fit de même après un petit son dédaigneux. Je me retins de faire toute remarque désobligeante et me dirigeais vers l'un des écrans. « Encore nos détracteurs ? ». Ce n'était pas rare de voir les pro-paix défiler devant les murs de Ferris Aircraft. « Attendez mais ils sont combien ? ». C'était une marée noire de personne qui s'étaient agglutinées devant les hautes portes sécurisées. « Appelez la sécurité ». A peine eus-je fini ma phrase, que les gardes déjà présents sur place se mirent à courir affolés. A ma plus grande surprise, ils quittaient leurs postes et prenaient leurs jambes à leur coups. Je restais éberluée. Qu'est ce qui leur prenait à la fin ? J'étais prête à les rappeler à l'ordre lorsque les portes tombèrent pour laisser se déverser à l'intérieur de la base une nuée de personnes. « Appelez le CCPD. Dites leur qu'on a une situation d'urgence sur la base et qu'on a besoin de leur soutien ». Mon employé ne se fit pas prier et passa son coup de fil. Pour ma part j'appuyais sur le bouton d'alerte. L'alarme résonna dans toute la base, stridente et impossible à ignorer. J'empoignais le micro. « Ceci n'est pas un exercice, appliquez le protocole d'évacuation A2R. Je répète ceci n'est pas un exercice, appliquez le protocole d'évacuation A2R». « Madame Ferris que se passe t-il à la fin ? ». Avec tout ça, j'en avais presque oublié mon général. « Monsieur le Général, nous devons évacuer la base par mesure de sécurité. Veuillez suivre le Lieutenant Bergel ». Il tempêta mais je ne l'écoutais déjà plus. Je dévalais à la vitesse de la lumière les marches pour pousser avec force l'une des portes de service qui menaient à l'extérieur. Le soleil m'aveugla un instant. Un instant qui fut suffisant pour me faire percuter. Je tombais lourdement au sol et retins à peine une grimace. Je relevais la tête. A travers mes cheveux bruns, je distinguais un visage. Un visage qui une fois peut être avait été humain. Mes yeux s'ouvrirent en grand d'horreur. « Non mais t'es quoi toi ? ». Un grognement me répondit. Ce n'étaient pas des personnes en colère qui avaient passés nos portes. C'était tout à fait autre chose. A présent, face à face avec cette.. chose, je ne pouvais que comprendre la réaction de mes agents de sécurité.

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by Wiise

Blackest Night, Fear the Walking Dead
Carol, Jessica, Kyle & Hal

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tut tut. Le klaxon de mon taxi me ramenait à la réalité. Je finissais de mettre mes chaussures lorsque ce même conducteur réitéra le bruit sonore. « Oh ça va, t’es pas à deux secondes près ! ». Il ne m’entendait pas bien-sur, mais je me sentais mieux après avoir poussé cette petite gueulante. Je m’approchais de la fenêtre et je l’ouvrais pour y passer ma main. Comme souvent, un soleil radieux et une petite brise de vent. Un temps banal sur la côte ouest. En prenant en compte ce détail, je me décidais donc de prendre juste ma petite veste fétiche. Je récupérais mon téléphone et mes quelques affaires indispensable avant de sortir de mon appartement. Je fermais la porte à double tour, puis je prenais la direction des escaliers. J’arrivais à présent au niveau du dît taxi. Je montais à bord. « La ponctualité, c’est vraiment pas votre fort monsieur… Je vous emmène où de cette belle journée ? » Ce à quoi je lui répondais Ferris Aircraft. Il n’y avait pas énormément de route pour y aller. Le plus souvent, je m’y rendais en volant, grâce à mon anneau. Mais de temps à autre, je me laissais à utiliser des moyens plus conventionnels. Le conducteur était d’humeur bavarde. Il débitait un flot de mot à la minute qui était plutôt impressionnant. Et moi qui me disais que Carol quand elle s’y mettait c’était quelque chose, alors lui ? A quelques minutes d’arriver à la base, mon téléphone se mit à vibrer. Je regardais l’heure avant de le porter à mon oreille. J’étais en retard sur le vol d’essai prévu cette après-midi. Je décrochais donc, et c’était la voix d’Eva. « Monsieur Jordan, ou êtes-vous ? Mademoiselle Ferris et le Monsieur le Général sont bientôt prêts. Et nous ne vous avons pas encore vus. Par pitié où êtes vous ? » « En bas de la tour, je suis en train de vous faire signe, vous me voyiez? » « Arrêtez, ce n’est aucunement drôle, vous savez au moins l’importance de cette essai pour Ferris Aircraft ? Si vous n’êtes pas présent dans les deux minutes qui suivent, je n’aurais d’autres choix que de vous remplacer. » « J’y serais » suivi du son de fin d’appel. Bon, j’avais deux minutes pour arriver à l’entrée de la base, me changer, et monter dans l’avion. La base était en vue, je mettais mon téléphone dans la poche de ma veste, et je l’enfilais. Une fois la veste tout juste mise, je n’avais pas le temps de relever la tête que le repose tête avant me claquais dans la face. La voiture venait de piller. Le bruit de la gomme des pneus me confortait dans cette idée. « Oh, l’ami, pourquoi ce freinage ? »

Le chauffeur commençait à avoir la respiration saccade, puis, dans un geste rapide maladroit, il se détachait ouvrit la porte et prit la fuite. Je le regardais faire, l’air totalement ahuri. Mais il était devenue fou ? Il laisse son véhicule comme ça, et moi à l’intérieur qui plus était. La porte se refermait dans un craquement sonore. Ne comprenant toujours pas son comportement, je me décalais pour mieux voir le devant du véhicule. Une marée de personnes se tenait. Ils avançaient d’une manière plus qu’étrange vers la base qui n’était plus qu’a un petit kilomètre à vue de nez. Avec le bruit précédent de la porte, un bout du groupe se dirigeait vers moi. Qui étaient ces personnes ? Que faisaient-ils là ? En si grand nombre. Je m’apprêtais à sortir du véhicule lorsque je me rendais compte que quelque chose clochait. Plus ils se rapprochaient, plus je les voyais nettement. C’était des humains. Non, enfin ils étaient humains ou du moins, le ressemblaient avant. Ils ne ressemblaient presque plus à des humains qu’a la forme. Leurs peaux étaient en lambeau. Il marchait assez vite, seulement quelques-uns couraient. Tout laissés à croire qu’ils étaient des zombies. Les créatures revenues à la vie dans les films ou séries. Mais là, nous n’étions pas dans un film, c’était réel. Et honnêtement, et étrangement, je n’étais pas plus surpris que ça. Après tout ce que j’avais vu, des zombies… Je n’étais plus à ça près. Ils étaient à présent tout autour de moi, et frappait le véhicule. Le pare-brise avant éclaté en mille morceaux, et ils commençaient à tenter de rentrer. J’envoyais un rayon de lumière directement vers eux pour les repousser, puis, je fabriquais quatre scies. Elles se mirent toutes en même temps à découper chaque coin du toit. Une demi-seconde plus tard, je fabriquais un ressort pour faire voler le toit, suivit de mon envol. j’étais à présent à un bon deux cent cinquante mètres de haut.

Une armée se trouvait sous mes pieds, une armée de morts-vivants. Elle s’entendait sur une longueur incroyable. Puis, l’alarme de la base se déclenchait. Les Zombies pénétraient dans la base. « Carol ! » Sans perdre de temps, je fonçais vers la base. Pendant les quelques secondes de trajet, j’en profitais pour envoyer un signal d’attaque au Corps. Pas que je ne pourrais pas m’occuper de la situation, bien au contraire, mais un peu d’aide ne serait pas de refus. j’étais au-dessus de la base, et aucune trace de cette dernière, juste des personnes prenant la fuite. Elle devait sûrement être dans la tour de contrôle avec le général à faire évacuer les retardataires. Je devais donc leur faire gagner du temps. Je fonçais et me posais presque au même endroit que pendant notre rencard il y a pas si longtemps. Était-ce au moins un rencard ? Sûrement. Je matérialisais une gaitling digne des plus grands films de guerre

, et je la pointais dans la direction de l’entrée de la base. Je tirais sur le verrou pour engager la première balle. Même si ce geste ne sert à rien, j’adorais la sensation qu’il donnait. Puis, la première balle partait, suivit de la seconde et ainsi de suite. Je faisais pleuvoir l’enfer sur eux. Tout en tirant, je me mis à hurler. « Craignez ma lumière ! Craignez le Green Lantern Corps ! ». Bon nombre de zombies s’écroulaient et un mur de cadavre ralentissait donc la progression des asticots revenus je savais même pas pourquoi. Carol n’était toujours pas en vue. Je m’envolais pour faire le tour du bâtiment, lorsque je la voyais sortir et trébucher. Un autre zombie se tenait devant elle. Je me posais derrière elle , et j’en profitais pour donner un coup de batte au zombie. Ce qui l’arrachait en deux et le propulsa un peu plus loin. Je m’approchais d’elle à présent. « Tu n’as rien ? » disais-je, inquiétais. Je l’aidais à se relever lorsque le cadavre du zombie se remettait à bouger. Le côté avec la partie haute intacte reformait ses jambes. Et en quelques secondes, le zombie était comme avant. « Quoi ? ». Je lui envoyais un pic dans le ventre. Ce qui eut pour effet de le transpercer et laissait un grand trou. Mais, rebelote, le troue se referma. « Mais tu meurs quand ? » Disais-je, agaçais. Jugeant la situation trop dangereuse pour Carol, je l’attrapais et je m’envolais une nouvelle fois sur le toit. « Bon, c’est la merde, d’ailleurs, pourquoi t’es pas en Sapphire ? Où est ta bague ? ».

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by Wiise

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Fear the walking dead

intrigue post-syndicat

J'étais en train de perdre. Je pianotais sur l'écran de mon téléphone avec frénésie pour que le bébé chat au sabre laser bleu dézingue son adversaire doté du vert. C'était un énième jeu téléchargé qui me permettait de passer le temps, alors que j'attendais depuis un moment déjà dans la salle d'attente du commissariat de police de Coast City. Au milieu du brouhaha général, j'avais mis mon casque audio. Je passais ainsi inaperçu, moi le petit jeune parmi les dizaines d'autres citoyens en attente de pouvoir déposer plainte ou que sais-je. Sauf qu'en vérité, je n'écoutais pas de musique, mais la conversation de l'inspecteur en charge de me remettre le dossier sur le meurtre de mon ex-petite amie, Alex. Ce dernier avait été mis sous pression par ses supérieurs, eux-mêmes incités à coopérer avec "le petit jeune" à la demande d'une certaine Carol Ferris, influente dans l'armée et une bonne partie des services de la ville. Personne ne pouvait le voir, mais mon casque n'était pas branché à mon téléphone mais à mon anneau des Lanterns, lui-même connecté par fréquence au micro-drone vert fluo en forme de mouche infiltré dans le bureau de l'inspecteur. Je savais que depuis le meurtre des mois auparavant, les preuves avaient dû être corrompues, voire effacées ou modifiées, et que ce dossier ne m'apporterait rien de compromettant. C'était les personnes impliquées que je devais cerner. « ...Rayner ouais. Ouais c'est le petit ami. Ecoutez j'en sais rien moi pourquoi il se remet à creuser aujourd'hui... oui je sais il y a cet inspecteur de Gotham qui l'aide... bien sûr que non y a rien qui vous implique dans le dossier... peut-être qu'après ça il cherchera pas plus loin... oui je prendrai des mesures sinon... » Je fronçai les sourcils. Et ce n'était pas parce que mon chaton Jedi venait de se faire décapiter par le chaton Sith. Bullock et moi avions donc creusé du bon côté. La corruption, les secrets d'Etat. Alex n'avait pas juste été victime d'un banal tueur en série ou d'un cambriolage, mais bien d'un complot. Le regard figé sur le sol, je réfléchissais à quoi faire ensuite. Il allait falloir que je parle de ça à Bullock sans lui dire comment m'était venue cette intuition sur l'inspecteur, ni ces informations d'écoute.

Garder mon identité secrète. Il avait peut-être de son côté creusé d'autres choses aussi depuis ce matin. Je pensai à Barbara, à l'autre bout du pays. Je me demandais ce qu'elle faisait. Si elle reprenait sa vie sans mal, ou si, peut-être, je lui manquais au moins un peu, comme elle me manquait. Pas qu'un peu, en revanche. Soudain, il y eut un cri strident. Du vacarme. Ca provenait des couloirs. J'ôtai mon casque et me levai d'un bond, comme les gens autour. Le mouvement de panique générale se répandit dès que les premiers coups de feu furent donnés. Les civils fuirent au-dehors alors que les officiers et agents se précipitaient armes en main vers le bruit. Ni une ni deux, je fonçai dans les toilettes non loin en poussant la porte violemment de mon épaule. Je bazardai mon sac dans un mini portail dimensionnel où je rangeais pas mal de bordel depuis que j'avais appris ce tour de passe-passe auprès de Kilowog sur Oa. Je me changeai en une seconde ensuite en Green Lantern, bague luisante au poing, et rejoignit le centre du bordel par un bond spatial de téléportation afin de ne pas trahir d'où je venais.

J'eus un haut-le-coeur en avisant des zombies - oui des zombies - en blouses vert clair marcher dans les couloirs vers les policiers qui vidaient leurs chargeurs sur eux sans succès. C'était les victimes de la morgue qui venaient de se relever ou je rêvais ?! L'idée de prendre une photo me vint mais je la balayai, pas le moment. Je me retins aussi d'avoir des remords quant à la suite. Vraies personnes ou pas, je devais sauver les vivants avant tout. Certains flics adeptes des films de zombies avaient déjà compris qu'il fallait taper dans la tête et le firent sans attendre... sauf que ça ne suffit pas, que les zombies se relevèrent. What th fuck. « Okay c'est du cheat ! Que quelqu'un baisse le niveau de Resident Evil ! » déclarai-je. J'attrapai tous les flics du couloir au lasso pour les obliger à reculer et leur ordonnai de périmétrer les lieux pour empêcher les civils de rentrer par mégarde. Profitant du fait que c'était un couloir, je créai un mur qui s'avança vers la zombies tout en me protégeant, pour les faire tomber comme des quilles dans l'escalier derrière eux et les renvoyer dans la morgue à l'étage inférieur. Je les enfermai un à un dans des sortes de cages pour mieux les faire rentrer dans les frigoes horizontaux des murs de la morgue. Avec l'anneau et de multiples tentacules, je refermai toutes les portes sur eux. Ils étaient enfermés, ne pouvant sortir. C'était déjà ça. Je sortis du commissariat et lévitai dans le ciel au-dessus, pas encore sûr que ce que j'avais vu était bien réel. « Anneau, c'était quoi ça ? J'ai pas vu de caméras, c'était pas la saison 9 de Walking Dead ! Un magicien ou nécromancien comme Zatanna ou Docteur Fate, mais genre côté obscur ? Genre Sauron et les Nazguls ? » « L'énergie détectée semble, après analyse et comparaison dans la base de données d'OA, appartenir à la Black Lantern et non à une entité magique classique. » J'haussai les sourcils. « Ah parce que y a aussi du noir dans le Spectre ? Grande nouvelle ! Pourquoi les Gardiens m'en ont jamais parlé ? Okay mon entraînement est pas terminé c'est pas faux. Mais je détecte aucun "Black Lantern" dans les parages...» « Incident similaire à la base Ferris Aircraft. » Tiens, chez Carol. Cool, j'allais revoir Maui et Mango.

« Jess', un deux, un deux, c'est Kyle, brosse-toi les dents, mets un slip et sors de ton bunker, l'apocalypse zombie est arrivée et on va avoir besoin de toi ! » appelai-je l'intéressée par le canal sécurisé des anneaux. Je traçai tel une balle de fusil verte dans le ciel droit vers la base aérienne à quelques kilomètres de là. J'y fus en moins d'une minute et effectivement, c'était pire que ce que je venais de voir. Une invasion géante de zombies. « Ce taff est tellement cool en vrai, » dis-je à moi-même. Non mais vraiment, qui pouvait se vanter d'avoir un quotidien tel que le mien ? Pas d'ennui possible. « BIG GREEN ! » m'exclamai-je tout joyeux. Je venais de voir Hal, déjà à l'oeuvre en preux chevalier auprès de Carol, justement. Formant un champ de force temporaire autour d'eux alors qu'il l'aidait, j'arrivai auprès d'eux, et pris le temps de faire le check de bro avec Hal malgré le danger. Fallait dire qu'ils étaient pas non plus ultra rapides dans leur genre les zombies. « Little Green au rapport ! » souris-je. « Bonjour Madame, » dis-je poliment à Carol. Dur de pas lui dire bonjour en la tutoyant alors que je la connaissais sous Kyle depuis quelques jours. « Pfiou et voilà ce que ça donne quand on laisse faire Monsanto, » constatai-je en voyant la masse de morts vivants venir vers nous.

« Bon bon, paraît que y a des Black Lanterns derrière tout ça, je les connais pas, mais ils ont un drôle d'humour ! Déjà eu affaire à eux ? » demandai-je à Hal, clairement le plus expérimenté. Mon champ de force s'était évaporé pour combattre et repousser les monstres. J'en vis par dizaines aller vers l'entrée du bâtiment où il y avait le personnel de la base. Je volai pour aller me poser en travers et leur bloquer la route.

« Okay les neuneus, on s'arrête, ça suffit, stop ! » ordonnai-je en faisant apparaître un panneau stop dans ma main. Bien sûr, ils n'obéirent pas. Déjà est-ce que les zombies savaient encore lire hein ? Arrivé à ma portée, j'armai mon panneau comme une batte de baseball et la balançai en demi-cercle, transformant au passage le panneau en véritable batte géante. Je décanillai les morts par dizaines pour les faire changer de direction et protéger le bâtiment. Bientôt, je fus épaulé par d'autres constructions farfelues pour tenir la position, Gandalf en tête de liste. « Vouuuus ne passereeeez... PAAAAS ! »

Résumé a écrit:: - Kyle est au commissariat de CC dans la salle d'attente, il espionne un inspecteur corrompu pour son enquête sur le meurtre de son ex-petite amie Alex.
- Soudain c'est la panique les cadavres de la morgue se réveillent et attaquent.
- Il se change en GL dans les toilettes et les enferme dans les frigos mortuaires après avoir vu que les tuer marchait pas.
- L'anneau lui apprend l'existence de la Black Lantern et que la base de FA est attaquée, il appelle Jessica en renfort par l'anneau.
- Il s'y rend, fait un check de bro avec Hal, salue Carol, et protège le bâtiment de l'armée des zombies qui veulent y rentrer alors que y a des gens dedans. Il se tape des délires à la Gandalf et autres idées de geek pour tenir la position, comme d'hab'.

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Fear the walking Dead

Non mais dégage toi ! T’as pris Peach, tu devrais même pas avoir le droit de rouler. Poussant du coude Sara, j’appuyais frénétiquement sur le joystick pour effectuer un dérapage sur le côté et éviter une carapace rouge. Mario Kart n’était pas mon jeu vidéo favori. A vrai dire, même je ne me ferais pas des heures à jouer dessus comme je pouvais le faire sur un jeu aussi simple que quake ou torn, de vieux jeux qui n’avaient rien perdu. Mais pour jouer avec ma soeur, pas geek pour un sous, et s’amuser de façon un peu enfantine, rien ne faisait aussi bien son effet qu’un jeu comme Mario. Je regardais le kart de Yoshi repartir de plus belle dans la ligne droite et je tournais la tête pour voir ma soeur, la langue tirée et les sourcils froncés par la concentration, appuyer sur tous les boutons en même temps. La synchronisation des mains sur les jeux vidéos c’était pas le fort de Sara. Ca me changeait en même temps. Parce que quand c’était Conner qui venait jouer à la maison, il n’avait pas du tout la même façon de jouer. Lachant le joystick, je tendais l’une de mes mains vers le paquet de m&n’s, la portait à ma bouche avant de reprendre la manette à deux mains et de finir la course, une seule place devant ma soeur. Je ne savais si c’était la chance du débutant, bien qu’elle était loin de sa première partie, ou une forme de talent insoupçonné mais Sara s’en sortait réellement bien à ce jeu. Pas mal soeurette ! C’est depuis que tu sors ça… Je hausse les sourcils en rigolant. Tu sais que ça risque d’avoir l’effet inverse que celui voulu ça ? Parce que je n’ignorais pas du tout que Sara trouvait ça vraiment top que je sorte plus souvent qu’avant même si elle trouvait que ce n’était pas encore assez non plus. Sauf que moi… j’aimais assez peu sortir. Certes quand c’était les Lanterns qui faisaient appel à moi, j’hésitais pas… probablement parce que je savais que j’avais qu’à moitié le choix. Mais si j’étais honnête avec moi même, j’appréciais ça. Etre une Lantern. C’était devenu plus facile dernièrement.

A peine eus-je penser cela que je sentis quelque chose se passer au niveau de ma bague. Je m’arrêtais dans la position où j’étais, la manette en suspension, la main à quelques centimètre de ma bouteille d’eau, une forme clignotant à l’écran. Alerte dans le secteur 2814. Le secteur 2814… le secteur de la Terre. Pourquoi la bague ne me donnait pas plus de précision ? Ni sur l’alerte ni sur le lieu ? Surement parce qu’elle les avait pas encore ou que c’était une alerte plus complexe que celle que je recevais d’abord. Ca va aller ? Me rendant compte que je devais pas avoir l’air rassurée, je souris à Sara en hochant la tête. La soirée jeu vidéo touchait à sa fin… Tant mieux, elle finissait toujours par bouder quand elle perdait trop. Je me levais du canapé, étirant mes muscles au passage. J’Bird, Lantern Rayner essaye de rentrer en contact avec vous. Vas y envoie. « Jess', un deux, un deux, c'est Kyle, brosse-toi les dents, mets un slip et sors de ton bunker, l'apocalypse zombie est arrivée et on va avoir besoin de toi ! » Je souris. Apocalypse de zombie… Kyle avait une certaine tendance à l’exagération. Tu crois que Lara Croft se brosse les dents avant d’aller castagner les méchants ? J’étais très douée en Lara Croft : elle dans l’écran dans le tout dernier Tomb Raider et moi assise dans mon canapé, manette en main et hurlant sur mon jeu comme j’adorais le faire. En vrai je devais plus tenir de la Peach de Mario Kart, assez stupide pour se faire kidnapper à chaque fois, que de Lara Croft mais j’étais d’humeur joueuse. Sara, je te laisse le bunker. Et euh… Reste dans le bunker, on sait jamais. Je déposais un baiser sur la joue de ma soeur tout en serrant les poings pendant que mon anneau remplaçait mon pyjama par ma tenue de Lantern.

Une fois au dessus de la maison, je me rendais compte que je ne savais pas où me rendre. Ring, localise Kyle s’il te plait. Mes yeux se baissèrent sur la rue où un groupe étrange de personne marchait. On aurait dit qu’ils étaient bourrés à moitié avec leur démarche mal assurée. J’étais heureuse d’avoir dit à Sara de rester dans le bunker s’il y avait déjà des ballots alcoolisés dans les rues à cette heure. Quelques secondes plus tard je savais où me rendre et je survolais la ville à une vitesse folle. Ring, dis moi tout ce que tu peux sur ce qu’il se passe. Mais visiblement elle n’avait pas grand chose à me dire. Accident dans le commissariat et à Ferris Aircraft où travaille Hal. Implication de la couleur noire du spectre des émotions. Etrangement, cela me rassurait pas de savoir que le spectre des émotions était impliqué là dedans. C’était rarement une bonne nouvelle. Genre c’était rarement “hey les gars, y a un Yellow Lantern mais il vient vous aider”. Ou alors il vient et il décapite Power Ring à la fin quoi. Toujours sympathique comme intervention. Non, c’était pas bon. Et puis Black Lantern ? J’en avais jamais entendue parler. Bon d’accord, j’étais pas non plus la plus renseignée des Green Lanterns. J’étais même assez débutante dans la matière. Je n’eus pas le temps d’interroger plus mon anneau parce que je vis bientôt se dessiner la forme de la base de vol à l’horizon. Arrivée à Ferris Aircraft… je poussais un hurlement de surprise. PUTAIN ! J’avais cru que Kyle exagérait et rigolait. J’y avais cru jusqu’à descendre vers cette nuée de personne qui n’avaient plus grand chose d’humain. Des fucking zombie… Une apocalypse de zombie. Je frisonnais, soudainement prise d’une envie de vomir parce que le zombie ne sent pas particulièrement bon. Dé-gueu-lasse ! Je repère sans mal Kyle, occupé à agiter une sorte de batte de baseball à l’entrée d’un bâtiment, et tout près Hal et une jeune femme brune que je ne connaissais pas plus que cela. Je filais dans leur direction et me posais à proximité en me tournant vers Kyle. Je te déteste tu sais ? Me faire sortir de chez moi pour une putain d'invasion de zombie ? Parce que tu crois que dans Walking Dead ils survivent en allant les affronter en face à face ? NON ILS SE PLANQUENT ! Néanmoins, j’adressais un sourire à mon ami avant de lui donner faussement un coup de poing dans l’épaule. J’étais terrifiée. Morte de peur. Mais je savais que je risquais moins de choses en étant en présence de Hal et de Kyle. D’ailleurs, je me tournais en direction de Hal avant d’effectuer un pseudo salut militaire. Salut Chef ! Madame ! Je me tournais vers la masse de zombie qui venaient vers nous. On les attirait ? Ou alors était-ce les personnes dans le bâtiment derrière nous ? Ou les deux ? J’en avais aucune idée. Dites, ils sont morts non ? Donc on peut y aller sans faire attention à pas taper trop fort ? Bah quoi ? J’avais pas envie de faire des blessés, ou pire des morts, s’ils n’étaient pas déjà morts. Mais si c’était des vrais zombies j’allais pas me gêner. Après comme ils disent dans World War Z : faut viser les genoux ! Je suis pas un tireur d’élite, j’aurais surement pas la tête mais sans leur genou, plus dur de venir bouffer de l’humain. Revenant à mes basiques bien maîtrisés de Lantern, je ne cherchais pas à faire une quelconque construction. J’armais juste mon bras devant moi et lachait une rafale d’énergie dans un mouvement circulaire pour essayer de faucher le plus de mortibus possible. Je ne savais pas si mon anneau était chargé et… la seule volonté que j’avais serait de fuir. Vous savez à quoi on a affaire ? Est-ce que d’autres Lantern vont nous rejoindre ? Non parce que je suis préparée moi à l’apocalypse de zombie mais pas à les affronter, juste à me planquer dans mon bunker !

Blackest Night, Fear the Walking Dead
Carol, Jessica, Kyle & Hal

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Elle avait sa bague chez elle. J’allais lui reprocher de ne pas l’avoir prise avec, mais je faisais de même lorsque je pilotais. Donc dans un sens, cela aurait été un peu comme l’hôpital qui se foutait de la charité. Je pouvais à peine placer une autre mot qu’une lumière verte scintillante nous rejoignait. C’était Kyle. Il se posait juste devant nous. Le petit check pour pas changer les bonnes vieilles habitudes. « Pas à ma connaissance, mais l’anneau a l’air de les reconnaître. Encore un chapitre que les Gardiens ont gardé pour eux. » En effet, l’anneau ne paraissait pas si déboussolé que cela envers cette nouvelle branche du spectre émotionnel. J’interrogeais donc mon anneau sur les Black Lanterns. Erreur . Je retentais une seconde fois, même résultat. Quelque chose de très louche se produisait. C’était l’une des premières fois que la bague bloquait sur une demande. Bon, je tirerais tout ça au clair quand la situation sera bien moins dramatique, parce que pendant la petite discussion, les mous de la cervelle continuaient à avançait. Puis, une seconde lumière nous rejoignait. C’était au tour de Jessica de rejoindre les rangs. J’étais fier que Jessica réponde à l’appel. Même si elle ne le croyait pas toujours, elle avait au fond d’elle tout ce qu’il fallait pour être un Green Lantern. « D’expérience personnelle, ils sont bien morts. Alors tu vas pouvoir te lâcher, mais n’oubliez pas, le plus important, c’est de d’abord s’occupait des personnes encore prisonnières dans la base » Suivi de quoi, Kyle et Jessica s’envolaient pour faire barrage. Ils avaient tous deux compris aussi l’enjeu de la situation.

« Bon, vu que pour le moment tu n’as pas ta bague, je te propose de joliment rester dans la bulle et pas faire de bêtise. » ce à quoi je créais une petite bulle imperméable autour d’elle. Elle allait sûrement pester comme jamais, mais c’était toujours mieux que de la laisser sur le toit sans protection. Je scannais le bâtiment sur lequel nous étions, à part les hangars, c’était l’endroit où presque tout le personnel se trouvait. Multiples formes de vie humaines et aucune similaire à ceux de dehors. Bonne nouvelle. Pendant que les deux jeunes lanternes faisaient pleuvoir la colère des Green Lanterns, je me décalais pour être au niveau de l’étage le plus haut. « Dis leurs de s’écarter du mur voir même de changer de pièce » Puis je la faisais rentrer par la fenêtre. La bulle la protégeait des débris de verre. Une fois la demoiselle dans le bâtiment, j’attendais quelques secondes avant de matérialiser une perceuse géante. En quelques secondes, un trou béant remplacer l’ancien mur. Je matérialisais ensuite un conteneur pour pouvoir transporter facilement tout ce beau monde. En quelques instants, tout le monde s’y trouvait y compris Carol. Plus aucun signe de vie. « Little Green 1 et 2, l’endroit est évacué, on peut se replier sur le tarmac pour récupérer les fuyards et ensuite s’enfuir de la zone. » Au loin, sur la piste, je repérais les dizaines d’employées qui avaient pris la fuite plutôt. Je posais le conteneur, ouvrais la porte et leur hurlais « Rentrez dedans, vite ! » Ce qu’ils s’empressaient de faire. Je voyais de l’incompréhension sur leurs visages. Mais surtout de la peur, beaucoup de peur. Toute cette peur de masse allait par attirer Sinestro si cela continuer. Le conteneur était toujours au sol mais tout le monde était à bord. j’allais le soulever pour partir lorsqu’un rayon de couleur noire me frappa et m’envoyais m’écraser au sol. Une sensation immonde me prenait à l’endroit d’impact. Elle me brûlait la peau. J’évacuais cette douleur par un cri de douleur, puis, je me remettais sur mes pieds. Le conteneur avait disparû mais les personnes étaient toujours là.

Lorsque je me retournais pour voir d’où venait la projection, je l’a trouvais sans mal. Une dizaine de Zombies arrivaient en volant. C’était donc eux les Blacks Lantern. Sans oublier la nué à l’entrée. « 3 contre 500 000 ? Ça me semble équitable. »

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by Wiise

Fear the walking dead
mini-event

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Yeux dans les yeux avec cette créature, je restais pétrifiée. Ce n'était pas ainsi que j'avais imaginé ma journée. Je préférais encore devoir supporter mon bon vieux général. Il était n monstre à sa façon mais il était humain. Je pouvais le gérer. Mais ça dans ma position actuelle, je n'allais pas le gérer du tout. Instantanément, je regrettais d'avoir laissé ma bague à la maison. Je le faisais tout le temps donc ce n'était pas nouveau... mais là tout de suie j'en aurais bien eu besoin. Ma base, mon entreprise, était attaquée et je n'avais rien pour la défendre. Alors qu'il s’apprêtait à me sauter à la gorge, le mort -vivant fut propulsé à plusieurs mètres. Hal ne tarda pas à se poser à mes côtés. Je m'aidais de sa main pour me remettre sur mes pieds. Ma cheville me faisait mal mais la douleur restait supportable. J'avais juste du la tordre en tombant. J'allais survivre. « Tu n’as rien ? ». « Non, ça va » mentis je sans sourciller. De toute façon, il y avait des choses plus pressantes qu'une simple micro entorse. Nous quittâmes rapidement le sol après ça. Il y en avait bien trop. « Bon, c’est la merde, d’ailleurs, pourquoi t’es pas en Sapphire ? Où est ta bague ? ». « Là où elle est toujours ». A comprendre, dans mon tiroir à sous-vêtements au milieu des mes dessous en dentelles. Le regard qu'il me lança en disait long sur ce qu'il pensait à ce moment. Il n'eut cependant pas le temps de me faire une réflexion. Réflexion que je méritais sûrement. Pour une fois. Le jeune Green Lantern avait qui j'avais combattu plus d'une fois sous les traits de mon alter-égo se posa juste devant nous. Un sourcil levé, je le regardais saluer Hal avec une attitude qui me paraissait déplacée au vue de la situation. Je ne disais cependant rien. J'étais un peu à cran et il était là pour aider. Je lui envoyais un signe de tête pour le saluer. Et en fit de même avec la jeune femme qui nous rejoignit. Elle aussi, j'avais eu l'occasion de la côtoyer lors de notre bataille finale il y avait de cela quelques semaines.

Mes yeux bleus voyagèrent de l'un à l'autre alors qu'ils se questionnaient. Des Black Lanterns ? Je n'en avais jamais entendu parler. Les Zamarons étaient elles seulement au courant ? Peut être. Peut être pas. Quoiqu'il en état, j'avais aussi peu d'informations qu'eux. Ce qui ne nous avançait pas franchement. En attendant, les zombies continuaient de progresser et de ravager l'espace dont j'étais si fière. Je voyais déjà les millions en réparations s'envoler. Avec toutes les catastrophes que subissait Ferris Aircraft, je n'étais plus sûre de pouvoir maintenir la société à flot. Les finances n'étaient plus au beau fixe depuis longtemps. Les mois d'inactivité du au syndicat se faisaient ressentir. FA ressemblait pus à un gouffre à fric qu'à une entreprise profitable. Une situation, qui si elle continuait, aller me forcer à mettre la clé sous la porte et à déposer le bilan pour faillite. Ce n'était pas quelque chose que je voulais mais il allait arriver un moment où je n'allais juste plus avoir le choix. Mon cœur s'en serrait d'avance. C'était toute ma vie, tout mon héritage même. « Bon, vu que pour le moment tu n’as pas ta bague, je te propose de joliment rester dans la bulle et pas faire de bêtise ». Je quittais des yeux le spectacle qui se déroulait plus bas pour me tourner vers Hal. Ni une ni deux, je me retrouvais coincer dans une de ses constructions « Hal ! Fais moi sortir de là ! ». Je savais qu'il essayait de me protéger mais il n'en avait pas besoin. Je pouvais très bien prendre soin de moi, avec ou sans bague pour m'aider. Je n'étais pas sans défense. J'avais de la ressource. Malheureusement, j'avais beau tempêter et frapper de mes poings contre la paroi, la bulle resta fermement en place et Hal fit la sourde oreille. Il ne perdait rien plus attendre. J'espérais qu'il était conscient du savon auquel il s'exposait car maintenant j'étais en colère, furieuse même. Je détestais que l'on me balade de la sorte. Mes employés me rejoignirent un par un. Je les rassurais du mieux que je pouvais et leur demandais de rester calme. Ils hochèrent la tête et se serrèrent les uns contre les autres pour se donner du courage. Ferris Aircraft c'était ça aussi. Une société avec plusieurs centaines d'employés. Une société avec une famille. Nous ne retrouvâmes notre liberté que lorsque le conteneur vert dans lequel nous étions parqués tomba. La construction se brisa. Des yeux, je cherchais directement Hal et le trouvais plus loin, allongé sur le dos. Je n'avais qu'une envie -malgré ma colère- celle de me précipiter à ses côtés pour m'assurer qu'il allait bien. L’essaim de zombies volants qui arriva dans sa direction et dans la nôtre me fit me raviser. Hal était debout et je devais protéger mon personnel.

« Tout le monde garde son calme ». Je sentais leurs énergies dans mon dos, certains étaient proches de la panique. Un sentiment que je ne pouvais pas leur reprocher. Cependant, ils allaient devoir se contenir. Nous ne pouvions pas avec un mouvement de foule. Cela serait pire que tout. Certains pouvaient être tués, d'autres gravement blessés. Le mieux donc pour les canaliser était de leur donner des choses à faire. De les faire se rendre utile. « Jacobs, Ray, Stewart et Johnson vous allez me chercher la lance de kérosène ». Les quatre mécaniciens hochèrent la tête et partir en courant vers ce que je leur avais désigné. « Quelqu'un à un briquet ? ». Une des employées des ressources humaines tira un zippo de sa poche et me le tendit. « Finns, ton lancer est il toujours bon ? ». « Toujours ! ». L’ingénieur en aéronautique,ancien joueur de football professionnel, s'approcha de moi. Il était prêt à en découdre. Les quatre mécaniciens revinrent avec la lance et se placèrent out autour pour la maintenir en place. « On vise bien les zombies et pas le reste ». Je n'avais pas envie de aire exploser tous mes locaux. On allait garder la feu localisé. « Vous êtes sûre que cela va les tuer ? ». « Non mais au moins ça les retiendra assez longtemps pour qu'on puisse se mettre en sécurité ». Chacun hocha la tête. Mes ordres furent donnés et l'essence jaillit jusqu'à aller se poser sur nos ennemis du jour. Finns fronça les sourcils de concentration, alluma le zippo et le lança de toute sa force vers le champs d'impact. Immédiatement, le tout s'embrasa. Quelques cris nous parvinrent aux oreilles. Nous frissonnâmes mais restâmes à nos places. « Okay, allons y ! ». L'arrivée de kérosène fut coupée, et la lance abandonnée au sol alors que chacun décampa vers le gros hélicoptère transporteur de troupe qui était placé un peu plus loin. J'espérais qu'on ait le temps de l'atteindre avant que notre petit tour de passe-passe s'épuise.

Résumé:

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by Wiise

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Fear the walking dead

intrigue post-syndicat

« Je te déteste tu sais ? Me faire sortir [...] NON ILS SE PLANQUENT !» J'éclatai de rire alors que Jessica me rejoignait pour la castagne générale et la protection improvisée des bâtiments plein de gens. « Mais où serait tout le fun hein ? Et puis, on est taillé pour ça, on est les super-flics de la galaxie ! » m'exclamai-je en repoussant une énième vague à grand renfort de constructions, moi-même déguisé en cowboy canardant allègrement les zombies avec mes revolvers. « Little Green 1 et 2, l’endroit est évacué, on peut se replier sur le tarmac pour récupérer les fuyards et ensuite s’enfuir de la zone. » « Bien reçu, Big Green ! » répondis-je en pinçant le bout de mon chapeau de cowboy pour acquiescer de loin. Je rejoignis le tarmac après avoir repoussé les derniers zombies tant bien que mal. A présent que le bâtiment était évacué, je me chargeai avec l'aide de Jesscia de les enfermer dedans et verrouillai la porte pour ne plus les voir sortir, vu que ces zombies-là, au lieu de rester mort, ils revenaient à la "mort-vie". Compliqué. « Tu plaisantes ! Toi et moi on s'est préparés à cette apocalypse zombie toute notre vie sans le savoir ! Toutes nos heures à survivre dans Resident Evil et Dead Rising en coopératif vont enfin démontrer notre valeur au combat ! » plaisantai-je en réponse aux dernières paroles de ma collègue verte, plutôt pas rassurée par la situation. Pour tout dire, je ne l'étais pas non plus, mais comme d'habitude, je préférais tourner ça en dérision pour y faire face. Si ça devenait trop sérieux, j'allais vraiment paniquer et être tétanisé. Et donc être inutile. Depuis notre excursion involontaire chez les Red Lanterns où Hal et moi avions failli finir en sacrifices humains, j'avais gagné un peu d'expérience et avait bien vite réalisé qu'en fait, c'était un peu ça, le quotidien des Lanterns. Faire face à des situations complètement improbables et imprévisibles.

« Et bah, vous êtes sacrément hot dans vot' genre ! » dis-je en volant jusqu'à Carol qui venait de foutre le feu au reste des zombies avec les moyens du bord. Je lévitais au-dessus d'elle et ses hommes en train de courir vers l'hélico, en mode escorte. Mon jeu de mot était pas terrible, tant pis. Je ne compris d'ailleurs pas trop pourquoi Hal eut l'air un peu outré voire pas content de ma réplique. D'habitude il serait le premier à kiffer. Je savais qu'ils se connaissaient mais de là à savoir qu'il y avait bien plus. Soudain j'entendis Hal encaisser un coup. Je m'arrêtai et aperçus plusieurs zombies-lanterns arrivant vers nous, vêtus de noir et de blanc sur leur chair en décomposition. Un fragment lumineux était incrusté dans leur torse, une lumière noire et terrifiante en irradiait. C'était eux les Black Lanterns. Ni une ni deux je dégainai le lasso de ma ceinture de cowboy et l'envoyai encercler le cou du premier à ma portée. Je voulais, de base, juste l'attirer à moi pour le taper, mais en tirant, la corde verte sectionna le cou comme du papier et tomba platement à terre ensuite.

« C'était pas ça que je voulais faire... » murmurai-je en me grattant la tempe, sourcil arqué. Mais je cessai d'y réfléchir en voyant le Black Lantern aller ramasser sa tête, pour la refixer sur son cou, genre casual. « Ca suffit Sleepy Hollow ! » le grondai-je, avant d'avoir un haut-le-coeur en voyant les fils de chair s'entremêler pour souder le tout. Ca allait vraiment finir par m'inquiéter, si on ne pouvait pas les vaincre de façon définitive. « Dépêchez-vous de déguerpir d'ici, on va les occuper puis on vous rejoint ! » hurlai-je à Carol et ses hommes en cours de décollage dans l'hélicoptère de transport. J'avais pas tout entendu, mais apparemment Carol devait récupérer quelque chose d'important. Je voyais pas trop ce qui pouvait être plus important que survivre, là, de suite, mais bon, si Hal obéissait, c'était qu'il devait y avoir une bonne raison. « Courage Greenie, t'as pas été choisie pour rien, toi et moi, côte à côte comme des pros, on sera invincibles ! » encourageai-je Jessica en venant taper son épaule amicalement en passant près d'elle. Je lui adressai un clin d'oeil en levant le pouce, espérant que mon assurance, bien que partiellement factice car j'avais peur moi aussi, soit communicative et qu'elle ne doute plus d'elle. Plus facile à dire qu'à faire, moi-même je doutais encore de moi. Mais nous étions le Green Lantern Corps, par définition, un corps était uni, soudé, ne faisant qu'un, et c'était notre union qui faisait notre force. Si j'avais appris une chose aux côtés de Hal depuis mes débuts, c'était bien celle-là.

« Okaaaay, vous êtes nombreux, mais nous aussi on peut l'être ! Les 300 de Leonidas contre les milliers de Perses, rien de nouveau sous le soleil ! C'est pas de la viande rassie qui va nous dicter sa loi ! » déclarai-je en faisant apparaître plein de doubles de moi-même, tantôt fringués comme des spartiates avec boucliers et lances, tantôt fringués comme des cowboys ou des survivants à la Walking Dead. Chacun de ces double allait pouvoir s'occuper de tuer et re-tuer indéfiniment son ennemi attitré. J'avais vraiment une angoisse que je cachais, et mes personnages fantastiques me rassuraient, comme des héros qui me protégeaient, alors que pourtant, c'était moi qui les créait pour le coup. Combattre des immortels c'était un peu une impasse géante, surtout en sachant que nos anneaux eux, ne l'étaient pas, et se déchargeaient au fil du temps. Alors il allait vite falloir trouver comment détruire ces Black Lanterns à l'influence néfaste. J'étais encore loin de deviner qu'il faudrait pour cela combiner deux Couleurs entre elles pour annihiler le Noir. Sinon, j'aurais compris pourquoi Hal tenait tant à accompagner Ferris chez elle récupérer "quelque chose". « CHAAAARGEEEEEEZ ! » ordonnai-je à mes troupes vertes en brandissant mon revolver, faisant cabrer mon cheval créé pour l'occasion. Ma petite armée alla se fracasser contre les zombies volants et marchant, indistinctement. Avec Jessica à mes côtés, et Hal protégeant Carol autant qu'il combattait aussi, nous n'avions pas le droit de laisser la Peur jaune gagner du terrain. Le Noir nous donnait déjà bien assez de fil à retordre.

Résumé a écrit:: - Kyle finit d'aider à la protection et l'évacuation du personnel de la base, puis enferme les zombies dans les bâtiments pour les empêcher de sortir et de revenir, vu qu'ils se reconstituent continuellement après chaque coup.
- Avec l'arrivée des Black Lanterns, Kyle crée une mini-armée pour les occuper et permettre à Carol et ses hommes de décoller en hélico et de rejoindre la villa.
- Kyle ignore encore qu'elle doit récupérer une bague de Sapphire, et qu'il faut combiner deux Couleurs pour anéantir véritablement les Black Lanterns sans qu'ils ne se relèvent.
- Du coup ça sera seulement quand Carol sera en pink lady qu'on pourra, par définition selon les comics et les règles de l'intrigue, vraiment "tuer" les zombies et les BL No pressure Carol, t'as intérêt à pas avoir fait tomber ta bague sous l'armoire

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Fear the walking dead
mini-event

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Renée n'aurait jamais cru un jour insulter une victime de meurtre, pourtant, c'est ce qu'il s'est passé. Elle n'aurait jamais cru non plus tabasser une victime à coup de batte de baseball en se prenant pour un héros de film d'horreur, mais c'est exactement ce qu'il s'est passé. La suite ? Tout s'est passé trop rapidement pour qu'elle s'en souvienne. Tout ce qu'elle pourra dire à son chef si celui-ci est en vie pour l'interroger c'est qu'elle était venue ici voir un ancien collègue, que c'était supposé être des vacances, rien de plus, et que tout est parti en vrille assez vite. Les morts de la morgue où elle était pour donner son avis professionnel s'étaient levés, trop vite pour qu'on puisse agir autrement qu'en se prenant pour Daryl dans Walking Dead. Renée se souvenait vaguement avoir été une flic, une super héroïne un bref instant, là, dans l'action, elle se comportait comme une sauvage tabassant des zombies increvable à coup de batte de baseball reculant pour mieux sauter, fuyant autant que possible, aussi vite que possible.

Qui a dit que Coast City était une ville tranquille en comparaison à Gotham ? Et surtout qui oserait dire qu'affronter une horde de zombie est plus aisé que de tenir tête au Joker. D'accord, le Joker est flippant et pourrait vous rendre aussi fou que d'oser lire le necronomicon ou d'appeler Chtulhu mais honnêtement, des zombies refusant de se laisser tuer c'était le pompon. Le commissaire réalisant l'ampleur de la catastrophe avait suivi la procédure, parce que oui, c'est dans ces moments là qu'on apprend qu'il existe une procédure tout à fait légale et officielle en cas d'invasion de morts vivants, et qu'on en arrive à appeler l'armée et la CIA à l'aide. Sérieusement. Renée, grande amatrice de films d'horreur, avait pourtant bien vu dans Le Retour des morts vivants que l'armée pouvait nettement empirer les choses, parfois même être à l'origine de ce débordement de zombie. Mais qu'importe, ce n'était pas elle qu'on allait écouter.

Branchée sur le réseau de l'armée, Renée compris vite que les seuls qui paraissaient avoir contenu l'invasion pour le moment était les greens lanterns. Il y a dix ans, elle aurait préféré crever face aux zombies plutôt qu'admettre que les super héros pouvaient être la solution, mais aujourd'hui entre l'armée et les types en collant son choix était vite fait. Elle chuchota un pardon papa, son père avait toujours soutenu l'armée plutôt deux fois qu'une rappelant à chaque fois que Papy avait été un héros, avant de foncer les rejoindre. Persuadée qu'avoir mater toutes les saisons de Walking Dead, et qu'avoir lu le guide de survie en territoire zombie lui fournissait le CV nécessaire pour combattre l'invasion, elle n'écouta que son courage et se mit en chemin pour aller régler le sort des zombies.

Résumé:

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by Wiise

Fear the walking dead
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« Et bah, vous êtes sacrément hot dans vot' genre ». « Vous n'avez pas autre chose à faire ? ». Je l'avais crié dans sa direction par dessus le bruit de ma respiration et du vent. Franchement, ce n'était pas le moment pour faire ce genre de remarque. Ou de blagues douteuses. Je ne savais pas trop comment l'interpréter. Il fallait dire que j'avais d'autres chose en tête. « Dépêchez-vous de déguerpir d'ici, on va les occuper puis on vous rejoint ! ». Il n'avait pas besoin de me le dire deux fois. Je ne comptais pas m'attarder sur les lieux. La vie de mes employés étaient plus importantes que le reste. Ils étaient le cœur de cette entreprise. Sans eux, il n'existait pas de Ferris Aircraft. « Vite on embarque ! Aidez vous les uns les autres, on ne doit pas perdre une minute ». Notre diversion n'avait effet qu'un temps. L'avance que nous avions réussi à gagner s'effilochait à vue d’œil. Nous n'avions plus de temps à perdre. On nous allions tous finir sur le menu du soir. Une mort que je préférais éviter. Si possible. Après je donnerais ma vie pour chacun des membres qui montaient tant bien que mal à bord de cet énorme hélicoptère. Et je le ferais sans hésiter. De cela j'en étais plus certaine. Après un dernier regard dans mon dos, je sautais sur le siège de pilote. Avec des gestes précis, je poussais et enclenchais les divers boutons et manettes. Le bruit caractéristique des hélices fendant l'air était une musique à mes oreilles. « Tout le monde est à bord chef on peut y aller ». Je fixais mon casque audio sur mes oreilles et commençais à lancer l'appareil dans les airs. L'ascension se fit un peu trop mollement à mon goût. Cet appareil – bien qu'en parfait état de marche- n'était pas fait pour supporter tout ce poids. Nous prenions un risque. Ce n'était pas comme si nous avions le choix. C'était ça ou cesser d'exister. Je savais quelle alternative je préférais. « Allez , allez, allez ». Finalement, nous nous trouvâmes à bonne distance du sol. Et juste à temps pour ne pas être submergé par une mer de zombies. Un soupir de soulagement passa mes lèvres. Mon co-pilote m'imita et sembla se fondre dans le tissu de son dossier. On l'avait échappé belle.

Mon cœur se serra lorsque nous commençâmes à survoler la base. Elle était assiégée. De mes entrepôts, il n'allait rester que des ruines. Tout le travail d'une vie qui serait réduit à néant après tout ça. Je ne pouvais cependant pas trop m'attarder sur ce genre de pensées. J'avais des gens à mettre en sécurité. Je devais profiter du barrage fait par les Green Lanterns pour nous tirer de là. Là encore mon cœur se serra. Mais pour différentes raisons. Je ne pouvais pas regarder en arrière mais j'espérais qu'il allait bien. « Boss y'a une femme en bas, près de l'entrée ! Je crois qu'elle est vivante ! ». Mes yeux bleus scrutèrent la foule en contre bas et tombait effectivement sur une jeune femme aux prises avec plus de zombies qu'elle ne pouvait éliminer. Je ne savais pas qui elle était mais je n'allais pas la laisser là. « Accrochez vous, on va descendre rapidement. Débrouillez vous pour l'attraper au vol parce qu'on ne s'arrête pas ! ». Je savais sans avoir besoin de regarder que les hommes les plus forts se plaçaient près de l'ouverture pour la cueillir. Je comptais mentalement jusqu'à trois avant de faire une embardée pour descendre rapidement vers le sol. Le métal grinça et les commandes râlèrent sous mes doigts. L'appareil n'aimait pas ce que je lui faisais subir. Je priais pour qu'il ne nous lâche pas un cours de route. « Cramponnez vous ça va secouer ! ». Plus le sol se rapprochait plus l'appareil couinait. Leur fenêtre d'action était limité et j'espérais qu'ils n'allaient pas louper leur coup. Je ne pourrais pas faire demi-tour. Ça serait prendre bien trop de risque inconsidéré. « C'est bon on l'a ! ». Je virais à nouveau pour remonter prestement. Tout l'habitacle fut secoué d'un soubresaut. Dents serrées, je ne lâchais rien. Des sons joyeux parvinrent jusqu'à mes oreilles. Et plus on perdait la base de vue et plus bruyants mes employés étaient. Je devais avouer que je partageais également leur euphorie. Elle ne dura pas longtemps cependant. Tout ce que je survolais semblait dévasté. Je ne savais pas où me poser pour décharger mon cargo. Qu'étais je censée faire à présent ? Je ne pouvais pas voler indéfiniment. Et je ne pouvais pas ramener tous ces gens chez moi. Je n'avais cependant pas tellement le choix. « Je vais aller me poser sur la plage qui borde mon domicile. De là essayez de vous mettre à l’abri ». Si ils décidaient de trouver refuge chez moi, je n'allais pas les mettre dehors. Même si cela signifiait que j'allais devoir leur révéler qui j'étais. Qui j'étais quand je n'étais pas Carol Ferris.

Résumé:

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by Wiise

Blackest Night, Fear the Walking Dead
Carol, Jessica, Kyle & Hal

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Kyle lançait la charge avec l’aide de sa partenaire Green Lantern. Il s’était dupliqué pour pouvoir faire face à un nombre plus élevé de zombies. Je reconnaissais là le travail du jeune artiste en lui, toujours une création dans sa poche, prête à surprendre tout le monde. Je voyais Carol et son staff partir droit vers un hélicoptère suffisamment massif pour contenir l’entièreté du groupe. Ou du moins, je l’espérais. Le combat venait de reprendre de plus belle mais avec le bruit des palles fendant l’air. l’hélico s’envolait difficilement du sol quand quelques zombies au sol tentaient une percée vers ce dernier. Je volais pour me placer juste à côté puis je m’illuminai pour prendre l’attention des zombies. l’effet fut immédiat puisque les décervelés présent tournaient les talons pour me faire face. « Oh, pardon, j’vous ait taper dans l’œil ? On me dit souvent que je suis éblouissant » disais-je tout en souriant. Je me créais par la même occasion une paire de gants de boxe géante devant moi. Je n’attendais pas une seule seconde de plus pour lancer mon assaut.

Je rentrais dans le tas à grands coups d’uppercuts. Un du droit, suivit de deux du gauche puis un revers. Je me prenais pour Mike Tyson lors de ses plus grands combat. Mais clairement aussi précis et violents qu’étaient mes coups, l’effet n’était pas tellement celui que j’escomptais. Je lâchais donc les gants et j’optais donc pour une bonne vieille tronçonneuse. Comme dans tout bon film de zombies. D’Hal passions boxe, je passais à Hal passion bûcheron. Je donnais quelques coups par-ci par la avant de commencer à tourner en rond et faire la toupi. De ce fait je couvrais beaucoup plus de terrain et surtout, je touchais plus. Après quelques secondes et des zombies coupés en deux mais ne relâchant toujours pas l’affaire, je voyais enfin l’hélicoptère s’éloigner avant de le voir prendre une trajectoire étrange. Quelque chose n’allait pas. Tels Clark, je pointais le sol et je m’envolais en le faisant exploser. Maximisant une nouvelle fois les dégâts. Je prenais la direction du fameux objet volant lorsqu’il piquait du nez le sol. Et elle ose dire que je suis une tête brûlée. Voyant un groupe de zombies volants s’approchait dangereusement de l’appareil, j’accélérais dotant plus. Je voyais une femme au sol, qui s’était rendu jusqu’ici par je ne se quelle raison, sûrement les rampants, mais cela en tenais plus à du suicide qu’autre chose. Je comprenais à présent la raison de la manœuvre.

Toujours en train de piquait vers le sol, ceux que nous appellerons Black Lantern lançait une offensive. Je matérialisais un escadron entier de chasseur F-16. Je les lançais sur les Black Lantern tels un essaim d’abeilles protégeant leur reine. Un combat des airs s’était lancé alors que la manœuvre venait de se finir et avait l’air d’être un succès. L’engin militaire reprenait la fuite. Je continuais d’harceler les porteurs d’anneaux noirs pour faire gagner un maximum de temps à Carol. Je continuais de poursuivre les zombies volants avec mon armada. Elle réalisait des cabrioles telles de vrais pilotes contenus dedans, et avait la même efficacité. Des explosions et des cadavres tombaient petit à petit. Je savais par expérience d’il y a quelques instants que ce n’était pas définitif, mais c’était toujours ça de gagner. Une fois la bataille de la zone aérienne de Ferris Aircraft remporté, je rejoignais Kyle et Jessica pour leur prêter main-forte. Puis, une fois que la foule avait dégrossi, il était temps de battre en retraite. Il n’y avait plus rien à défendre, toutes les personnes étaient évacuées, et le prochain endroit à risque était Coast City. Donc il valait mieux partir de suite pour mieux se préparé pour la seconde vague à venir. « Kyle, Jess gardez du jus et le clous de votre spectacle pour la suite, on se replis pour mieux se préparer à l’invasion qui risque de suivre. » disais-je sur un ton autoritaire. Même si je savais que je n’en avais nullement besoin avec ces deux là. Je m’envolais à présent dans les airs en direction de Coast avec Kyle et Jessica à mes côtés. Pendant le combat, je n’avais pas reçu de réponse du Corps ni de John ou encore Guy.

Ils étaient des grands garçons capables de s’occuper d’eux mêmes, mais tout de même c’était plus qu’étrange. « Anneau, conduis-nous à Carol Ferris ». en quelques secondes, nous étions à sa villa. Sans attendre, je me posais et je rentrais à l’intérieur de la villa, et la cherchais un peu partout. Avant de la trouver seule en train de calfeutrer les fenêtres. Sans attendre je m’approchais d’elle avant de l’embrasser puis de la serrer contre moi. « Sacrée journée, Ah ! » je reculais ma tête pour lui faire face. « Toi, ça va ? ». Avant toute chose, je voulais savoir si elle allait bien après tout ce raffut.

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by Wiise

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FEAR THE WALKING DEAD

« Ton ultime ! Place ton ultime ! » Dit-il pour lui-même, sans personne pour l’entendre.

Elijaah souffla d’exaspération en voyant le Ezreal s’enfuir avec aussi peu de vie. Encore une fois, il tombait sur un adc qui avait du mal à gérer son champion, d’autant plus que ce dernier portait toute la faute sur lui, n’hésitant pas à l’insulter dans le chat. Le jeune homme aimait jouer à league of legend, seulement la communauté toxique avait le don de le dégoûter. Il avait fini par mute la Caitlyn, qui ne comprenait pas le principe d’équipe, A quoi bon jouer à un jeu en ligne si c’était pour se la jouer perso et insulter tout ce qui bouge ? Le geek avait beau savoir jouer son Thresh parfaitement, il lui arrivait de commettre des erreurs, comme tout le monde. Passer du bon temps était la seule chose qu’il souhaitait dernièrement, ayant de plus en plus de mal à gérer ses deux identités : les partiels qui approchaient l’inquiétant un peu.

La partie arrivait à son terme, le teamfight qui allait déterminer la victoire ou non se profilait. Les deux équipes se rencontrèrent devant le baron, Il était tellement concentré sur son jeu qu’il sursauta sur sa chaise en entendant son portable vibrer à côté de lui. Un message. Il tenta de le lire pendant qu’il jouait, mais il avait suffi qu’il voie un nom pour arrêter complètement son autre activité. Darius. Il lut alors le message plus attentivement, ce qui eut pour effet de le tétaniser durant de longues secondes.

« Elijaah, C'est Hal, je t'aurais bien fait un pavé mais pas le temps. Ramène-toi chez Carol, tu connais la route. Appelle si jamais t'es perdu, mais fait vite. C'est urgent, Darius est peut-être impliqué », envoyé depuis un numéro de téléphone inconnu, bien qu’il se doutait de l’identité du propriétaire. Urgent. Darius. Impliqué. Ces trois mots tournaient en boucle dans sa tête. Ce moment fatidique était-il donc arrivé ? Ce face à face avec ce zombie qu’il avait créé, lui, l’homme qu’il aimait autrefois ? Etait-ce enfin le moment pour lui de corriger son erreur ? Il attendait ce jour autant qu’il l’effrayait. Les questions se bousculaient davantage dans son esprit, venant par dizaine.

« Défaite ». Le son de lol le fit sortir de ses pensées, essayant par la même occasion de reprendre contenance. Il répondit au message par un simple espace, qui correspondait parfaitement à ce qu’il voulait dire : d’un côté qu’il avait lu le SMS et en même temps qu’il ne savait pas quoi en penser, que c’était le néant, ou plutôt le chaos dans sa tête. Du pur génie. Il s’habilla en conséquence, revêtant rapidement son costume de plague doctor, quelques potions et son arme, avant de partir chez Carol. Comment savait-il où elle habitait alors qu’ils ne s’étaient jamais rencontrés auparavant ? Merci Hal. Il lui avait tellement parlé d’elle qu’Elijaah devait sûrement la connaître d’avantage qu’elle-même.

Son arrivée chez Carol se fit rapidement, bien trop rapidement même à son goût. Il avait profité du trajet pour se torturer davantage, se posant encore une fois une multitude de questions qui restaient toujours sans réponse, mais aussi tenter de se calmer. Bien évidemment, ce dernier fut un échec. Plus il pensait au fait qu’il ne devait pas se laisser envahir par le doute, plus il succombait au vice. Il s’arrêta un instant, contemplant l’édifice qui lui faisait face, son petit studio n’avait rien à envier à côté. Devant la porte, d’une main hésitante, il toqua, celle-ci s’ouvrant d’elle-même au contact physique. Intentionnellement ou non, elle n’avait pas été fermée. Il chassa rapidement de son esprit le fait que tout bon film d’horreur commençait de cette manière. Une grande maison isolée, une porte d’entrée restée ouverte, un message inquiétant, tout était là.

Il entra alors, sortant son arme au cas où, le masque en forme d’oiseau ornant son visage depuis tout à l’heure. Etait-il arrivé quelque chose ? Il espérait également qu’Hal avait prévenu Carol de son costume, au risque de créer un quiproquo. En même temps, un étranger qui entrait chez soi habillé de manière plus que suspecte arme en main, ce n’était pas forcément la meilleure des rencontres, mais elle avait au moins pour but d’être originale. On pouvait au moins dire qu’il était prêt, c’était déjà ça. Cela ne l’empêcha tout de même pas de trembler à l’idée de croiser Darius au moindre pas qu’il faisait, après tout Hal avait dit que la situation était urgente. Quelle idée aussi Hal avait-il eu d’envoyer un message comme celui-là, sans expliquer ce qu’il se passait clairement ? Il voulait le tuer ?

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Fear the walking dead

intrigue post-syndicat

Nous avions quitté la base. Ma charge de cavalerie, combinée à celle de Jessica et de Hal, avaient permis de tenir les neuneus en échec le temps de finir l'évacuation. J'acquiesçai d'un signe de tête à l'ordre de Hal sur l'économie de nos anneaux. Il était vrai que j'avais tendance à faire du zèle en matière d'imagination, en oubliant parfois encore le détail de la batterie. Nous arrivâmes tous trois rapidement à la villa de Carol. L'hélicoptère était sur la plage, déjà vidé de ses occupants qui avaient tous rejoint la villa. J'émis un sifflement admiratif. « Ca va on s'met bien, » commentai-je en survolant la superbe villa en bord de plage. Ca faisait rêver. Et dire que je squattais encore il y a peu chez ma copine parce que j'étais fauché. Par chance, ça allait s'améliorer pour moi. Enfin, pas niveau copine, c'était plutôt l'inverse, mais niveau finances. A croire qu'on ne pouvait pas tout avoir. Si j'avais eu mon mot à dire, j'aurais préféré garder la première quitte à vivre sous un pont, mais plutôt mourir que de l'avouer. Elle m'avait fait mal, j'avais le droit de bouder encore longtemps. Je suivis Hal à l'intérieur après avoir déblayé la porte d'entrée de deux zombies égarés à coups de batte de baseball verte, et notai son empressement à traverser les pièces sans s'y attarder. Je connaissais déjà les lieux pour ma part, pour y être venu quelques temps auparavant avec Bullock, sur conseil de Hal d'ailleurs, pour mon enquête.

Mais ça me faisait bizarre de venir ici en Lantern, et plus encore de le voir foncer embrasser Carol sans attendre. Je me stoppai devant ce spectacle et me grattai les cheveux, sourcil arqué. J'avais un truc sur la langue, comme un puzzle en train de se reformer tout seul dans ma tête, mais qui bloquait avant la révélation totale. Elle savait pour Hal et Green Lantern ? C'était sa meuf en fait ! « Moi aussi je peux ou faut prendre un ticket ? » demandai-je avec un sourire espiègle, batte sur l'épaule. Comment ça je pourrissais leurs retrouvailles ? Leur regard farouche, ou leur indifférence, me poussa à les laisser tranquille. Je rejoignis le salon tout en vérifiant que chaque fenêtre était colmatée. Au besoin, je faisais apparaître des perceuses géantes pour clouer tables et autres morceaux d'étagères sur les fenêtres. « Maui ! Mango ! Mes potes ! Comment ça va ! » m'exclamai-je soudainement tout joyeux en aperçevant les deux cacatoès perchés sur le dossier du canapé dans le salon. « Roooac ! Comment ça va ! Comment ça va ! » répéta Maui à mon approche. Comme à notre première rencontre chez Carol, sous mon identité civile, je m'empressai de faire un mouvement de haut en bas avec la tête en le fixant, et très vite, les deux oiseaux firent de même en rythme.
« Yeah ! » fis-je en m'autorisant alors à leur grattouiller le dessus du crâne.

Soudain, j'entendis toquer à l'entrée. Est-ce que les zombies toquaient aux portes ? En trébuchant peut-être, sur un malentendu. Méfiance ! Automatiquement je me bardai d'une armure samouraï vert fluo, sabre en main, imperméable aux morsures et griffures, et m'approchai du couloir de l'entrée. Un étrange individu vêtu d'un masque blanc et d'une tunique noire avait pénétré dans la villa. Je matérialisai Archimède en plein devant lui, battant des ailes, le regard scrutateur rivé sur lui, l'obligeant à s'arrêter.

« Arrière, étranger ! Décline ton identité ou tu seras pourfendu jusqu'à l'os par mon vénérable maître ! » annonça le hibou courroucé. Le maître, c'était moi, juste derrière en samouraï. Clairement l'individu n'était pas un zombie, il se tenait trop droit et prudent pour cela, mais cela ne voulait pas dire qu'il était un allié. Par chance, la voix de Hal retentit et m'expliqua qu'il s'agissait d'une connaissance qu'il avait appelée à la rescousse. « Oh. » Archimède s'évapora dans un "pop" de même que mon armure, pour redevenir simple Green Lantern. « Salut, bienvenue à toi ! Sympa le masque, » fis-je avec un sourire en lui tendant la main. « Désolé, c'est un peu la panique en ville, vas-y entre ils sont tous là-bas ! » l'invitai-je tout en m'occupant de verrouiller la porte. J'y poussai devant une grosse commode avant de rejoindre le groupe dans le coeur de la villa. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je trouvai en effet tout le monde, ou presque. Carol n'était pas là. A la place, il y avait... Star Sapphire.

La connexion de mon puzzle se fit enfin. Je regardai Hal, puis elle, puis Hal, puis elle. Je passai alors par différentes expressions faciales dignes de smileys géants. Mon regard s'illumina d'admiration face à Star Sapphire, avec qui j'avais déjà combattu plusieurs fois sans jamais savoir que c'était Carol ou encore la nana de mon bro, puis un sourire complice se peignit sur mon visage à l'attention de Hal.

Je pointai mon bro du doigt en hochant la tête d'un air de dire "toi alors, t'es trop un bon, t'as pécho du lourd". Je voulus lever la paume pour notre high-five de succès mais en voyant le regard de Sapphire je me ravisai et rangeai ma main dans mon dos. Néanmoins, mon expression complice envers Hal resta bloquée sur mon visage de longues minutes avant que quelqu'un ne prenne la parole pour parler de la situation. J'en avais presque oublié que l'apocalypse zombie faisait rage au-dehors tellement j'étais content pour mon bro. « En vrai c'est super bizarre que nos anneaux soient bloqués quand on essaye d'en savoir plus sur les Black Lantern ! Il faut vite qu'on trouve la source de ce bordel avant que toute la ville soit ravagée par les zombies, et qu'ils reviennent nous déloger d'ici, parce que je sais pas si vous avez remarqué, mais au lieu de se diffuser partout, ils ont tendance à nous poursuivre à nous, » dis-je à mon tour. Clairement, en plus d'une attaque de grande échelle, c'était visiblement pour nous traquer et nous harceler sans fin puisqu'on ne pouvait pas les tuer. Du moins nous n'avions pas encore trouvé comment. Je fis coucou de la main à l'inspectrice de police que je ne connaissais pas, et me penchai au milieu du cercle pour lui serrer la main. « Salut, bienvenue à vous aussi. » Puis je me remis à ma place. J'étais poli comme garçon.

Résumé a écrit:: - Evacuation de la base terminée, Kyle embête Hal et Carol qui s'embrassent à la villa.
- Il va ensuite vérifier que toute la villa est barricadée et joue avec les cacatoès de Carol, qu'il connaît.
- Elijah fait son entrée et cela alerte Kyle qui va le trouver en train de pénétrer dans la villa. Il lui somme de donner son identité déguisé en samourai avant que Hal ne le prévienne que c'est un allié (autorisation de Hal de le PNJiser sur ça par Skype).
- Il lui dit bonjour plus gentiment du coup et rejoint les autres au coeur de la villa pour parler de la situation. C'est là qu'il capte que Carol n'est autre que Star Sapphire.

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Fear the walking dead
mini-event

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Un bruit d’hélicoptère interrompit la baston un bref instant. Les pales de l’hélicoptère renvoyaient des brassées d’air putride. L’odeur de la vieille charogne se faisait d’autant plus forte sur la base. Renée ayant vu moult films de zombie savait que l’hélico était parmi les meilleures solutions de repli. Aussi s’empressa-t-elle de monter dedans quand elle vit qu’on lui faisait signe de monter. A l’intérieur, des types de la base, pas beaucoup de militaires. Elle observa la suite du vol en sentant son cœur battre au creux de sa tempe. Elle avait cru distinguer son père parmi les zombies. Ce qui lui semblait impossible. Son père était mort noyé quand elle n’était qu’une gamine. Elle ne se souvenait plus exactement des traits de son visage. Les photos l’aidaient à se souvenir mais elle ne se souvenait plus de comment s’animait son visage. Ce qu’elle avait vu tout à l’heure ne lui ressemblait pas. Pourtant. Elle secoua la tête. Des lumières vertes autour de l’hélicoptère chassant les zombies attirèrent son attention. Des Green Lanterns.
Au fond d’elle-même elle se sentit troublée. Les zombies venaient-ils de l’espace ? Ou le virus les ayant ramené à la vie venait-t-il d’ailleurs ? Elle eut des images de Mulder et Scully en tête, puis de L’invasion des profanateurs de sépulture. Cela l’occupa jusqu’à l’atterrissage au milieu d’une sublime plage surplombée par une villa. Le genre d’endroit de rêve que Renée ne connaîtra jamais.

La plage était envahie de macchabée elle aussi. Enfin, elle ne l’était pas avant leur arrivée, mais elle le fut rapidement. Renée se demanda si ce n’était pas le bruit des pales qui les avait attiré. En tout cas, ils étaient là, s’amassant, s’agglutinant. Renée s’empara de son revolver et pointa l’arme sur le crâne d’un zombie s’approchant un peu trop près d’elle. Elle fit feu. La cervelle vola dans les airs. Le sourire qu’elle eut la fit passer pour une psychopathe, pendant un quart de seconde, avant que nerveusement, elle se reprenne. Elle suivit le mouvement de repli jusqu’à la villa. Celle-ci possédait une barrière mais elle serait assez vite débordée par les morts qui s’amassaient. Renée ramassa une branche assez longue qu’elle brisa d’un coup de cuisse afin qu’il soit pointu. Valait mieux avoir une arme pour les repousser, il y avait un nombre limité de balles dans son flingue. Elle n’avait jamais cru vivre ce genre d’expérience toute sa vie, mais après avoir été confronté à une armée de pingouin portant des bombes, un gang de clown répandant un gaz hilarant mortel, des plantes carnivores mortelles, des énigmes tout aussi funestes, Renée devait convenir qu’à présent, plus rien ne la surprenait.

Les pertes furent minimes, parce que la villa n’était pas loin. Ils entrèrent à l’intérieur. Renée ignorait à qui appartenait la baraque, elle ne faisait que suivre le mouvement. Mais ça devait sans doute être le QG d’un lantern car il y en avait un certain nombre à l’intérieur. « Euh… bonjour. Désolé de squatter ici mais y’a des zombies partout. Enfin… j’imagine que vous le savez déjà… » fit-elle en se grattant la tête. Et dire qu’elle tenait tête aux chauves souris, mais qu’elle trouvait ces grands types tout en vert impressionnants. C’est qu’elle avait vu leurs ouvrages à l’œuvre tout à l’heure. « Vous avez un plan ? » demanda-t-elle en résistant à l’envie de leur demander d’où venait leurs bagues, comment ça marchait, si les zombies étaient liés aux bagues ou simplement si c’était un virus provenant de l’espace comme dans The Things qui était, soi-disant passant, son film préféré.

Résumé:

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by Wiise

Fear the walking dead
mini-event

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L'arrivée à la villa se fit pratiquement sans encombres. Je me posais au plus près de cette dernière et au plus loin des zombies qui commençaient à pulluler un peu plus loin sur le sable. Ils nous suivaient à la trace. J'espérais avoir le temps de rameuter tout le monde à l'intérieur avant qu'ils ne nous arrivent véritablement dessus. « Tout le monde à l'intérieur ! » hurlais je en posant l'appareil sur le sable. Je prenais à peine le temps d'éteindre les rotors avant de décamper vers ma maison. Chacun me suivit sans se poser de questions. Je savais que bon nombres ne souhaitaient que retrouver leurs familles mais ils n'étaient pas en sécurité. Je ne pouvais pas les laisser partir. Pas comme ça. Et tant pis pour mon identité secrète. Leurs vies étaient plus importantes. Évidemment, j'espérais que cela ne soit pas une erreur et que personne n'aurait l'idée de me trahir de l’intérieur. Sans que je n'ai besoin de dire quoi que ce soit, tout le monde se mit à fermer les volets, ou à s'armer de bâtons pour repousser les envahisseurs qui avaient finalement atteint notre position. Heureusement, ils étaient encore peu nombreux. Je ne pouvais que me demander jusqu'à cela allait durer. Pour ma part, je me précipitais en premier lieu dans ma chambre. Mes oiseaux volèrent apeurés autour de moi en poussant des cris stridents avant de décamper dans une autre pièce. Je serrais les dents et prenais sur moi pour ne pas les gronder. J'en ferais certainement autant si j'étais un cacatoès ou un perroquet. Mon premier réflexe fut de mettre la main sur mon anneau. De là j'entrepris de fermer mes volets et de déplacer mon armoire à l'aide de mon bague pour la placer devant la baie vitrée menant sur la plage. C'était une barricade de fortune mais je n'avais que ça à proposer pour le moment.

Un soupir de soulagement passa mes lèvres. Ce dernier mourut en partie sur les lèvres de Hal qui venait de rentrer et me rejoindre. Je ne restais pas surprise longtemps et me suspendais presque à son cou pour profiter de son baiser. J'étais soulagée de le savoir là, en vie et en apparente bonne santé. J'avais eu peur pour lui. Je l'avouais sans mal. Le laisser comme ça en arrière m'avait retourné le cœur. « Moi aussi je peux ou faut prendre un ticket ? ». La voix du jeune Green lantern nous sortis de notre étreinte. Sourcil levé, je le regardais peu impressionnée. Si j'en avais eu la force, j'en aurais levée les yeux au ciel. Il ne s'attarda heureusement pas, comprenant certainement qu'il n'était pas le bienvenue dans notre moment d'intimité. Lorsque Hal me serra contre lui, je me lovais contre son buste et m'accrochais à son biceps dans un désir inconscient de le garder auprès de moi le plus longtemps possible. Mes doigts finirent par glisser sur ce dernier pour tracer diverses arabesques sans queue ni tête. Je savais que nous avions dit que nous y allions doucement, mais la situation était suffisamment grave pour que l'on se laisse aller de cette manière pendant plusieurs minutes. « Toi, ça va ? ». « Oui, plus de peur que de mal. Je dois avoir juste une mini entorse à la cheville mais rien qui ne m'handicape ». Je ne voyais pas l’intérêt de lui mentir un peu plus. Je l'avais fait tout à l'heure mais là je ne trouvais plus de raisons de le faire. De mes yeux bleus, je le détaillais lorsqu'il se décolla légèrement. Je l'analysais même pour m'assurer qu'il n'avait rien. Je lui souris lorsque je fus satisfaite.

Malheureusement pour nous, la situation était trop pressante pour que l'on s'enferme dans notre bulle. Je déposais un dernier baiser sur ses lèvres avant de me reculer et de laisser Carol Ferris au placard pour devenir Star Sapphire. Sans poser de questions, je lui donnais mon téléphone lorsqu'il me le demanda. Je le laissais à ses affaires et repassais dans le salon. Des regards me suivirent. La connexion ne tarda pas à se faire dans certains esprits. Personne ne fit cependant de commentaires et j'en fus ravie. En bonne hôte, je proposais à mes invités du jour épuisés de l'eau et de quoi grignoter un peu. Je sortis également quelques couvertures pour les poser sur les épaules des personnes les plus en état de choc. J'eus le droit à quelques remerciements éteints. Je ne m'en formalisais pas. Ce début de journée avait été chaotique après tout. Par inquiétude, je fis le tour de ma maison et calfeutrée ce qui avait encore besoin de l'être. Quelques constructions roses vinrent se poser sur les fenêtres pour les maintenir le plus longtemps possible en place. J'espérais qu'aucun zombies n'arrivent à pénétrer dans l'enceinte de la villa. Mais je savais que la probabilité qu'ils y parviennent était bien plus forte que mon souhait. Une fois ma tâche accomplie, je retournais dans la pièce principale où tout le monde avait fini par se rassembler. D'un signe de tête je saluais le nouvel arrivant masqué. Toute aide était bonne à prendre. Mango ne tarda pas à se poser sur mon épaule pour s'enfoncer dans le creux de mon cou. Distraitement, je laissais mes doigts courir le long de ses plumes pour tenter de le rassurer. L'oiseau était encore un enfant. Et il était un enfant terrifié.

« En vrai c'est super bizarre que nos anneaux soient bloqués quand on essaye d'en savoir plus sur les Black Lantern ! […] Je je sais pas si vous avez remarqué, mais au lieu de se diffuser partout, ils ont tendance à nous poursuivre à nous ». « On avait remarqué ». Ma remarque fusa sans méchanceté. Malgré tout, elle eut le mérite d'en faire pouffer quelques uns de mes employés, habitués à ma façon de m'exprimer. Pour eux c'était un moyen de me reconnaître sous cette apparence qui leur était étrangère. « Vous avez un plan ? ». « Pas vraiment. Je peux essayer de contacter les Zamarons pour savoir si elles en savent un peu plus mais je ne promets rien. Elles et moi on est pas forcément en super terme ». Un sourire amusé trouva son chemin jusqu'à mes lèvres. Elles n'avaient toujours pas vraiment digéré mon refus de devenir reine. « Je propose que pour le moment on reste ici et qu'on se relaie par équipe pour monter la garde près des points d'entrées. Au moins, le temps d'y voir plus clair. J'ai quelques armes pour ceux qui savent s'en servir ». Plusieurs intéressés hochèrent la tête. Je n'avais pas grand chose mais en tant que militaire j'en avais au moins un peu. Rien de bien folichon mais c'était déjà mieux que rien. « Et vous essayer de contacter vos gardiens. Et insistez si ils ne répondent pas, à force ils finiront bien par en avoir marre et vous honorer de leurs discussions ». Si ils étaient aussi têtue que les Zamarons, ça risquait d'être long. Mais on avait pas vraiment d'autres options. Après, j'étais ouverte à toutes autres propositions. Clairement, je savais autant ce que je faisais que la personne à ma droite ou celle à ma gauche. En clair, j'étais aussi paumée que le reste de la troupe.

Résumé:

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by Wiise

Blackest Night, Fear the Walking Dead
Carol, Jessica, Kyle & Hal

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Même si j’aurais préféré que ce moment dure bien plus longtemps, ce n’était pas le moment de se reposer, il fallait utiliser chaque seconde que l’on avait. Et puis Kyle n’aidait pas non plus, je le voyais derrière. Il avait dit quelque chose à propos d’un ticket qui avait l’air d’irriter Carol plus qu’autre chose. Attention Kyle, tu ne voudrais pas voir la madame énervée, conseil d’ami. Je restais encore un petit moment avec elle. Puis une fois que j’étais sûr qu’elle allait bien, j’échangeais avec elle un dernier baiser pour ensuite la laisser devenir Star Sapphire. Au même moment, j’entendais Kyle au loin s’agripper avec une personne entrante. C’était sûrement Elijaah. « C’est un allié, tu peux lui faire confiance Greenie 1 » Il fallait un jour qu’on se trouve de vrais pseudos. Plutôt que Greenie 1 et 2. Certes, ces appellations me faisaient pensaient à l’appellation d’un peloton militaire, mais pour quelqu’un d’extérieur, cela serait plus simple. Pendant que les autres s’attelaient à diverses tâches, je prenais Elijaah de côté pour lui expliquer ce qu’il c’était passé. Lui faire une mini topo. En une dizaine de secondes, Elijaah connaissait les grandes lignes. Puis, je rejoignais le petit groupe avec Elijaah.

« En vrai c'est super bizarre que nos anneaux soient bloqués quand on essaye d'en savoir plus sur les Black Lantern ! […] Je je sais pas si vous avez remarqué, mais au lieu de se diffuser partout, ils ont tendance à nous poursuivre à nous ». « On avait remarqué » Carol 1, Kyle 0. Désolé Rayner, j’t’avais prévenu de ne pas sortir la demoiselle de ses gonds. Je souriais à cette remarque. Puis, une voix inconnue se joignait à nous. « Vous avez un plan ? » Elle avait le même accoutrement que la femme récupérée plus tôt lors de la manœuvre. Elle avait au moins du cran de venir et de vouloir combattre. Puis, ce fût au tour de Carol de prendre la parole. « Pas vraiment. Je peux essayer de contacter les Zamarons pour savoir si elles en savent un peu plus mais je ne promets rien. Elles et moi on est pas forcément en super terme. Je propose que pour le moment on reste ici et qu'on se relaie par équipe pour monter la garde près des points d'entrées. Au moins, le temps d'y voir plus clair. J'ai quelques armes pour ceux qui savent s'en servir. Et vous essayer de contacter vos gardiens. Et insistez si ils ne répondent pas, à force ils finiront bien par en avoir marre et vous honorer de leurs discussions » Ce à quoi je répondais. « Je vais réessayer, mais ils ne répondaient pas déjà avant, il y a peu de chances qu’ils répondent. Quant au plan, je suis d’accord avec Sapphire sur le fait de faire des équipes. Mais aussi en faire une qui irait à Coast City. » Je m’avançais un peu, regardant tour à tour chaque membre présent. « J’irais à Coast, la ville doit aussi être protégée. Le mieux serait que Sapphire gère la défense de la villa. De ce qu’on sait, et ce qu’on a vu, une tempête arrive. Mais elle arrive aussi sur la ville. Autant j’aimerais défendre l’endroit avec vous, autant Coast doit être défendue à tout prix. Je pensais emmener Plagueman avec moi, il connaît les recoins de la ville, et ses capacités de guérisons seront cruciales pour la population présente. » Je me tournais vers Jessica à présent. « Je pensais aussi que Greenie 2 pourrait être de la partie. La villa et ses occupants seraient donc sous la protection de Saphire, Greenie 1 et vous. » Voyant le groupe hochait, le plan était donc fait. Je faisais face aux employés de Carol, mais je lançais aussi un regard vers l’inconnue. Je m’approchais de Kyle et lui chuchotais assez bas pour que lui seul entende. « Défoule toi, n’est pas peur, fais leur craindre notre couleur. Je sais que tu va y arriver. » Suivit d’une tape dans le dos. J’aurais voulu retourner vers Carol mais le temps était contre nous. Je lui lançais un regard qui disait tout. Je m’approchais de la porte Elijaah à ma droite, et Jessica à ma gauche. La porte s’ouvrait et avant que Jessica ne s’envole, j’ajoutais. « Je ne suis pas le meilleur en discourt d’avant-guerre, mais comme dirait Big Blue, n’oubliez pas pour qui vous vous battez. Avec ça dans la tête, vous êtes sûr de ne pas vous perdre en chemin. » Suivit de Jessica qui s’envolait, puis ce fut au tour d’Elijaah à l’aide d’une de mes créations. Avec un ultime salut militaire, je leur tournais le dos et m’envolais vers la ville.

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FEAR THE WALKING DEAD

Elijaah continuait à avancer dans cette villa, lorsqu’il fit une rencontre auquelle il ne s’attendait absolument pas. Il s’attendait à voir Carol, Hal ou encore Darius, mais pas un samouraï. Il avait sursauté en le voyant, se mettant instinctivement en position défensive. Mais que se passait-il donc ici ? Est-ce que tout le monde cherchait à l’effrayer aujourd’hui ? Puis apparu ce hibou. « Arrière étranger ! Décline ton identité ou tu seras pourfendu jusqu’à l’os par mon vénérable maître ». Elijaah déglutit. Décidément, cette journée ne manquait pas de rebondissement. Il ne comprenait rien, il était complètement perdu. Bien entendu, il savait que son interlocuteur était un green lantern, il suffisait de voir cette couleur verte pour le comprendre, il avait suffisamment vu Hal en action pour le comprendre. Sauf que ce n’était pas Hal, lui ne demanderait pas son identité.

« Euh… Eh bien… Je suis … » « C’est un allié, tu peux lui faire confiance Greenie 1. » Elijaah souffla de soulagement en entendant enfin une voix familière. Greenie 1, hein ? Ce genre de surnoms, c’était du Hal tout craché. Il se tourne vers ce fameux Greenie 1 et les autres personnes qui arrivaient. « Vous pouvez m’appelez Plagueman, ou le doc’, comme vous voulez. » Il préférait prévenir d’avance. Il ne manquait plus qu’Hal l’appelle pigeon pour que tous l’appelle comme ça en raison de son masque. Ce dernier lui indiqua d’ailleurs de le suivre, lui expliquant alors la situation. En dix seconde chrono. Merci Hal. Heureusement, Elijaah avait quand même compris l’essentiel. Du moins, qu’Il y aurait une armée de zombie en approche, ce qui impliquait effectivement Darius puisqu’il en était un aussi. Elijaah avait déjà du mal avec un seul d’entre eux, alors une armée c’était un cauchemar. Il rejoignit le reste du groupe avec Hal, se mettant à ses côtés. Il était intimidé par tous ces inconnus, se contentant d’écouter ce qu’il se disait. Celle qu’il pensait être la fameuse Carol par la description qu'en avait fait son ami et les regards qu'il lui portait proposa finalement un plan. […] Je propose que pour le moment on reste ici et qu'on se relaie par équipe pour monter la garde près des points d'entrées. Au moins, le temps d'y voir plus clair. […] Hal répondit peu après « Je vais réessayer, mais ils ne répondaient pas déjà avant, il y a peu de chances qu’ils répondent. Quant au plan, je suis d’accord avec Sapphire sur le fait de faire des équipes. Mais aussi en faire une qui irait à Coast City. J’irais à Coast, la ville doit aussi être protégée. Le mieux serait que Sapphire gère la défense de la villa. De ce qu’on sait, et ce qu’on a vu, une tempête arrive. Mais elle arrive aussi sur la ville. Autant j’aimerais défendre l’endroit avec vous, autant Coast doit être défendue à tout prix. Je pensais emmener Plagueman avec moi, il connaît les recoins de la ville, et ses capacités de guérisons seront cruciales pour la population présente. Je pensais aussi que Greenie 2 pourrait être de la partie. La villa et ses occupants seraient donc sous la protection de Saphire, Greenie 1 et vous»

Elijaah était d’accord avec le plan. Il sortit une de ces fameuses fioles de guérisons pour la donner à une femme qui semblait capable de se battre en lui expliquant les effets de celle-ci. Il savait que donner la fiole à un green lantern ou une star saphire allait juste les encombrer. De plus, Hal avait raison, ses capacités en guérisons seraient bien plus utiles aux citoyens en ville. Il hocha la tête avant d’éclairer aux autres la situation de Coast City. Il avait cru comprendre que tous venait d’hors de la ville, sauf lui. Il se tournait vers Hal et cette fameuse Greenie 2.

« Lorsque je suis effectivement venu tout à l’heure, il n’y avait encore rien en ville, c’était calme. Si on part maintenant on pourrait peut-être avoir le temps de préparer nos défenses avant que la horde arrive. »
Il se préparait à partir, écoutant le discours d’Hal, il sourit en l’entendant. Elijaah n’ayant aucun moyen de voler, Hal lui avait créé un Jet pack, sachant pertinemment qu’il détestait être dans une bulle et qu’il préférait contrôler lui-même ses déplacements. Il partit donc avec Hal et sa camarade dont il ignorait le vrai nom, prêt à affronter une vague terrifiante dans laquelle il allait voir les nombreuses ombres de son passé.

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mini-event

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Renée ne comprenait pas tout les termes que les lanterns employaient. Elle se figura qu’un newbie débarquant dans un commissariat devait ressentir la même chose quand ils sortaient les noms de codes pour les interventions. Néanmoins elle tenta de suivre l’histoire. Apparemment ils voulaient se séparer. Ayant vu un paquet de films d’horreur, elle se demanda si c’était une bonne idée. En général dans ceux-ci, quand quelqu’un part, on ne le revoit jamais… vivant du moins. Mais à la fois, ils parlaient d’une ville entière à protéger des zombies… Renée préféra quand on aborda le sujet de s’armer et de défendre les lieux. Elle ignorait où elle se trouvait mais défoncer du zombie était un plan qui lui plaisait, même si, valait mieux trouver l’origine de tout cela. Personnellement elle aurait miser sur un maître vaudou, mais les Lanterns sauraient mieux trouver qu’elle qui était novice en la matière de menace planétaire. Hormis le Joker et Lex Luthor, évidemment. Mais les mortels étaient plus facile à gérer. Au moins, on pouvait leur mettre des menottes et les foutre au trou même si, ces deux là étaient particulièrement doués pour y échapper, sans supers pouvoirs. Ce qui les rendait d’autant plus agaçants.

« Bon si j’ai bien compris, on se sépare en deux équipes ? Mais si on suit votre théorie, les zombies vous suivent, enfin, nous suivent. Donc ils devraient tous finir ici ? On pourrait pas concocter une sorte de piège pour les bloquer ici ? » envisagea Renée qui était plus habituée aux émeutiers qu’aux zombies, mais sur le plan purement action, ça revenait quasi au même. Ils voulaient votre mort et vous ne pouvez pas les tuer. « Est-ce qu’on leur connaît au moins quelques points faibles ? » demanda-t-elle ne sachant trop si elle avait envie d’entendre la réponse car si elle était négative, Renée ne savait vraiment pas comment ils allaient s’en sortir. Mais d’expérience elle avait vu qu’on pouvait les coincer quelque part, et ce, sans trop de difficulté vu qu’ils réagissaient moins vite, étaient moins malins. L’un des gardes arriva et étala des armes à feu, Renée attrapa un 9mm ainsi que des munitions. C’est surtout de ces dernières dont elle avait besoin.

Résumé:

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by Wiise

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Fear the walking dead

intrigue post-syndicat

Une chose était sûre : la pink lady était pas super aimable dans son genre ! Je retins une envie de tirer la langue dans son dos après qu'elle eut répliqué sèchement à mes observations. Pas méchamment cela dit, plus comme le pitre que j'étais : rarement très sérieux, mais rarement méchant, et toujours avec un besoin d'évacuer le stress par de l'humour. Notre petit groupe avait fière allure malgré la situation.

Il ne nous manquait qu'un cri de guerre comme une équipe de football US. Pour toute réaction à cette remarque piquante de la part de la Zamaron, ce fut Archimède, réapparu sur mon épaule, qui agit pour moi gonfla de nouveau son plumage, le regard sévère, comme un peu vexé. Vraiment, depuis que j'avais cet anneau, j'étais pire que le génie d'Aladdin : je pouvais exprimer tout ce que j'étais avec de multiples personnages, et j'adorais ça. J'écoutai donc le débat et les arguments de chacun pour établir un plan cohérent. Nous allions faire deux groupes. Ca me paraissait rusé vu la situation. Néanmoins la flic rappela un point non négligeable que j'avais énoncé peu avant : ça ne réglait pas le fait qu'effectivement, les zombies et surtout les Black Lanterns, avaient tendance à converger vers nous, les Green Lanterns et Star Sapphire.

« Le plan me va ! De toute façon, qu'on se sépare ou pas, ils viendront vers nous. Autant essayer de sauver la ville d'un côté, tandis qu'ici on peut élaborer un piège comme vous avez dit. » dis-je en appui à la fois de Hal et de la policière. Celle-ci enchaîna. « Est-ce qu’on leur connaît au moins quelques points faibles ? » « Pour le moment non... C'est même un peu flippant. Mais le piège s'il est suffisamment bon pourra nous permettre de gagner du temps, pour contacter nos alliés, et pouvoir trouver une solution à ce bazar, enfin j'espère. Voire même, peut-être essayer de capturer un des Black Lanterns ? Essayer de le faire parler ou d'étudier le machin qu'il a dans le torse ? » répondis-je en haussant les épaules, lançant ça un peu à la volée. « Y a forcément une solution, y en a toujours une, » ajoutai-je, confiant, éternel optimiste que j'étais.

Les deux équipes se formèrent donc et bientôt, Hal et son groupe quittèrent la villa, nous laissant seuls pour consolider les lieux et imaginer un plan. « Je vais tenter de retarder leur arrivée sur la villa en les occupant à l'extérieur, parce qu'o n'aura jamais assez de temps sinon, j'vous laisse préparer le piège, » annonçai-je. Je traversai le mur par un portail dimensionnel qui me fit sortir dans le parc de la villa. Au loin, ameutés contre les grilles, la horde était à deux doigts de les faire ployer. Ce qui finit par arriver.

Ni une ni deux, je matérialisai une voiturette de golf, casquette à trou sur la tête, petit gilet à carreaux par-dessus mon uniforme de Lantern, et me mis au volant. Je l'affublai de plusieurs grands panneaux lumineux et de klaxons géants pour attirer l'attention de tous les zombies. Je leur passai devant en dérapage contrôlé. Je mis un coup de club de golf dans la tête du plus proche, qui tomba à la renverse sur ses congénères. « Si messieurs et mesdemoiselles veulent bien me suivre dans le jardin pour l'apéritif ! » lançai-je. Je démarrai et m'assurai qu'ils me suivaient tous. Pour le moment pas encore de Black Lanterns, sinon je ne me serais pas permis de faire le pitre. Dans ma petite voiturette, je me mis donc à faire le tour de la villa tranquillement, la horde derrière moi. Je me calai sur sa vitesse pour m'assurer qu'elle ne me perdait pas de vue, sans la laisser me rattraper pour autant. « Va falloir vous magner pour le piège parce que y a les grands frères zombies qui arrivent ! » déclarai-je par transmission énergétique à Star Sapphire et le reste de l'équipe dans la villa. Au loin, les silhouettes volantes des Black Lanterns fonçaient vers la villa. Mon petit tour de manège allait bientôt se terminer. J'espérais que l'équipe de mon big bro s'en sortait de son côté.

Résumé:

Fear the walking dead
mini-event

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« Je vais réessayer, mais ils ne répondaient pas déjà avant, il y a peu de chances qu’ils répondent ». Un léger sourire désabusé se posa sur ma bouche. Evidemment. Comme les Zamarons, les Gardiens étaient de sacrés phénomènes. Leurs vieillesses leur montaient à la tête. En soit, cela ne me surprenait aucunement. Mais l'on pouvait toujours espérer. Au moins, je supposais que cela valait le coup d'essayer. Nous n'avions pas grand chose à perdre,à essayer de toute façon. A part notre temps. Et notre temps tout de suite était tout de même très précieux. D'une oreille attentat ive, j'écoutais le complément de plan que proposa Hal. Bien qu'il n'avait pas tord, je n'avais que peu envie de voir s'envoler loin de la villa. Loin de moi. Mon ventre se serra d'appréhension. Je savais qu'il était compétent. C'était son métier. Il faisait ça depuis bien plus longtemps que moi qui plus est. Ceci dit, ma raison s’effaça face à la peur que le voir partir loin de moi me faisait ressentir. Si il n'était pas là, je ne pouvais pas le protéger. Ou du moins, je ne pouvais pas essayer de le protéger. Il n'y avait rien de rationnel dans cette idée. Mais en amour, la rationalité était une notion tout à fait abstraite. Je me forçais cependant au calme et le laissais exposer sans rien dire ce qu'il avait en tête. C'était son élément. Je devais lui faire confiance. Je connaissais néanmoins son côté casse-cou et cela ne pouvait qu'augmenter mon mal-être.

Mes yeux quittèrent Hal pour se poser sur la policière. Un piège ? C'était une bonne idée. Encore fallait il trouver quoi faire. Immédiatement, mon cerveau se mit en route et tenta de concocter des plans tenant la route. J'avouais avoir légèrement du mal à me concentrer . Rien de ce que je n'imaginais arrivait à trouver grâce à mes yeux. « Est-ce qu’on leur connaît au moins quelques points faibles ? ». ça aussi c'était une bonne question et la réponse m'intéressait grandement. Je me doutais cependant qu'elle était négative. Pour le moment, aucun de nous n'avaient réussi à prendre le dessus sur nos assaillants. « Pour le moment non... C'est même un peu flippant ». Un son remonta le long de ma gorge. Cette situation me dépassait. On était loin de mes capacités. Les Zamarons ne m'avaient pas préparé à ce genre d’événement. A dire vrai, elles ne m'avaient pas préparé à grand chose. Un fait dont j'étais à moiti responsable. C'était moi après tout qui n'avait pas voulu garder de réels contacts avec elles. Je ne pouvais donc que me blâmer quelque part et assumais donc toutes les choses que j connaissais finalement pas. Quelque chose me disait cependant que les Blacks Lanterns n'auraient pas été l'un de nos sujets de conversation.

Le débat continua pendant quelques secondes supplémentaires avant que chacun se disperse selon la configuration prévue. J'échangeais un regard avec Hal et fixais son dos lorsqu'il s'éloigna. Je ne le quittais des yeux que lorsqu'il fut physiquement impossible pour moi de continuer. Avec un soupir, je retournais donc mon attention vers le reste du salon. Je me retrouvais bientôt à être le centre d'attention. A moi à présent de donner des ordres. Du moins à mes employés. Le plus jeune Lantern , de sa propre initiative, se proposa comme sentinelle externe. Cela nous laissa au moins le temps de faire les groupes, de distribuer les quelques armes militaires que j'avais en stock. Il n'y en avait évidemment pas assez tout le monde et certains personnes décidèrent donc de s'armer de poêle et de casserole. L'image m'aurait certainement fait hurler de rire dans d'autres circonstances. Là, j'eus à peine la force d'esquisser un sourire. Je laissais chacun à son poste et me dépêchais d'enfermer mes deux oiseaux. Les animaux étaient agités et la tâche ne fut pas aussi aisée qu'à l'accoutumée. Pour les garder le plus calme possible, je déposais des serviettes sur leurs cages que j'avais au préalable transporté dans ma chambre. « Bon quelqu'un a une idée de piège qu'il aimerait partager avec l'assemblée ? ». Je n'étais arrivée à rien de mon côté. « On peut faire un château fort ? ». Mon regard se tourna vers Emma. Mon assistante était restée silencieuse jusqu'à présent. Sa proposition fit se soulever plus d'un sourcil. « Vous pouvez créer n'importe quoi n'est ce pas ? ». « Autant que mon imagination me le permet oui ». « Si vous êtes familière avec les tactiques médiévales on peut essayer de les mettre en pratique ». « Va falloir vous magner pour le piège parce que y a les grands frères zombies qui arrivent ! ». « Okay, mieux que rien. Fermez à clé derrière moi ». J'avais besoin de voir ce que je faisais et cela signifiait donc que je devais être à l'extérieur. J'offris un sourire rassurant à toutes les personnes présentes avant de les quitter pour le dehors.

Ma gorge s'assécha d'elle-même lorsque j'avisais la horde de zombies qui venaient de s'amonceler sur la plage. C'était un véritable film d'horreur que nous vivions. Je dus me détourner les yeux pour reprendre contenance. Je m'envolais ensuite pour me positionner au dessus de ma villa à une distance raisonnable. Quelques calculs rapides mais nécessaires plus tard, je commençais à créer un espace creux autour de la maison afin de faire barrage. Je ne connaissais pas tellement les techniques qui avaient été utilisées au Moyen-Age pour repousser les attaques. Je n'étais pas une spécialiste. Cette période de l'histoire ne m'avait jamais intéressée. Cependant, je savais que les douves en faisaient parties. Concentration à son maximum, je creusais et creusais. Dans mon esprit, je priais pour que la maison ne s'effondre pas avec. Le terrain bien que constructible était tout de même poreux. La roche y était sablonneuse. J'espérais ne pas endommager le structure. Je ne voulais pas voir l'immeuble s'enfoncer avec le reste. Du coin de l’œil, je surveillais l'avancée de nos ennemis du moment. Lorsque je les estimais trop près, et mes douves satisfaisantes, je confectionnais des catapultes. Avec un peu de chances, j'allais pouvoir les actionner avant qu'ils ne soient complètement sur nous.

Résumé:

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by Wiise

Blackest Night, Fear the Walking Dead
Carol, Jessica, Kyle, René, Elijaah & Hal

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Je volais toujours en compagnie de Jessica et de Elijaah. Nous nous dirigions vers Coast City, la ville avait besoin de nous, la ville avait besoin de ses héros pour la défendre contre la déferlante de zombies qui allaient survenir. Je profitais des quelques secondes encore dans les airs pour contacter John, Guy et Simon dans l’espoir qu’ils pourraient venir nous prêter main-forte. Arrivant à présent à l’entrée de la ville, je pouvais voir que la ville était intacte, elle n’avait pas encore subi le courroux des sans cervelles. En parlant d’eux, je faisais demi-tour et je voyais une nuer au loin approcher tout doucement. Je disais ces quelques mots à mes deux compères.

« Bon, on a bien vu que la diplomatie ne fonctionnait pas avec eux, et c’est pas faute d’avoir essayé » disais-je avec une pointe d’humour. « Le mieux serait de leur envoyer tout, mais absolument tout ce qu’on peut pour soit dans le meilleur des mondes les vaincre, soit dans le pire, les retenir assez longtemps pour que la population soit hors de danger. » Un plan me venait en tête. Même si je faisais confiance au point que je laisserais ma vie aux mains d’Elijaah, je gardais le surnom de Greenie pour Jessica, c’était son secret, pas le mien et c’était donc seulement elle qui décidait à qui le partager. « Greenie, survole Coast, avec l’aide de mégaphone, rabat toute la population sur la plage, où de là, les portes-conteneur et autres titans des mers pourront les abriter et leur permettent de fuir. Si besoin, n’hésite pas à créer des passerelles ou autres embarcations. Je posais ma main sur son épaule. Quand les gens de Coast chercheront de l’espoir, ils regarderont dans le ciel, et tu seras là pour les inspirer, leur permettre de se surpasser et de survivre à cette épreuve. » Suivit de quoi je lui tendais un grand sourire, avant qu’elle n’acquiesce et se mette en quête de suite.

Il ne restait plus qu’Elijaah et moi-même. J’avais un plan démentiel. Totalement fou, et j’allais sûrement me faire taper sur les doigts, mais si les habitants de Coast City survivaient, c’était le principale. Connaissant Elijaah, je ne lui fis par que de la première moitié du plan. Celle qui consistait à fouiller rapidement s’il n’y avait plus de personne sur zone, et en cas de retardataire, les faire évacuer. Il s’y employa aussi, pendant que la ville se vidait à une vitesse ahurissante, je me dirigeais à l’entrée qui faisait face aux zombies. Ne voyant pas de zombies volant pour le moment, je matérialisais un bagger 288, enfin ce qui y ressemblait, et je creusais une sorte de douve. Cela allait les ralentir quelques minutes, mais des minutes précieuses « C’est les écolos qui vont pas être content » disais-je avec une pointe d’humour. Même s’il était mal placé. Une fois les douves de fortunes faîte, je me rapatriais dans l’allée qui faisait face au troupeau de zombies qui approchait au loin. Je tournais la tête et voyais Coast City desserte. Ma Coast City devenue une ville fantôme. Mais c’était pour le bien de tout le monde.

Alors qu’Elijaah venait me confirmer que les gratte-ciel à l’entrée de la ville étaient vides, je me surélevais pour voir la marée avancer. J’entendais alors que Jessica me confirmait par l’anneau que 20 % de la population étaient saines est sauve, et que le pourcentage ne faisait que de grimper. Les zombies avançaient et commençaient à entrer dans la ville. Je ne bougeais toujours pas, j’attendais. Je ne bougeais toujours pas. J’attendais qu’ils s’avancent toujours plus. La marée était à présent bien enfoncée dans la longue allée. Il était temps. Avec une création, j’envoyais une escadrille pilonner les deux grattes-ciels d’entrée. Faisant cela, les deux bâtiments s’écroulaient dans un fracas total. Pouvant être aperçus à des kilomètres à la ronde. Mais le plan fonctionnait, les bâtiments avait stoppé la progression et avait même bloqué une partie de l’armée. Je reproduisais cela deux fois de plus, laissant un endroit digne des plus grands films apocalyptique. Alors qu’Elijaah hurlait de rage et que Jessica demandait ce qui se passait, les Zombies volant entraient en scène une nouvelle fois. Ce coup-ci, sans l’aide de Kyle et Jessica, mais remplacé par Elijaah, ça allait être une autre paire de manches. Mais bon, rien n’est drôle si c’est beaucoup trop simple pas vrai ?

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by Wiise

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FEAR THE WALKING DEAD

Le garçon au masque de volatile, jetpack sur le dos, arrivait finalement à destination, Hal et cette « Greenie » l’accompagnant. Il était resté muet tout le trajet, perdu dans ses pensées. Il imaginait les futurs scénarios qui pouvaient arriver, le destin de Coast City reposait sur eux, la vie d’innombrables habitants pesait sur leurs épaules. Tout cela n’avait rien de rassurant, au contraire. Il avait peur, non pas la peur de mourir mais d’échouer. Qu’allait devenir la ville s’ils ne réussissaient pas ? Voir même, le pays tout entier, le monde ? Depuis les évènements de l’année dernière, il n’était plus trop fan des séries post-apo à la walking dead, c’était compréhensible après tout. Pourtant, il adorait ça avant, et il savait très bien que le meilleur timing pour arrêter l’épidémie, c’était maintenant. Dans la logique de ce qu’il connaissait, plus il y avait de mort, plus il y avait de zombie, et moins les vivants avaient de chances. Il soupira en voyant qu’ils étaient arrivés.

Connaissant Hal, il s’attendait à un nouveau discours. Pari réussi. « Bon, on a bien vu que la diplomatie ne fonctionnait pas avec eux, et c’est pas faute d’avoir essayé » Elijaah ne put s’empêcher de soupirer à ces mots. Hal était le mieux placer avec lui pour savoir que les morts ne négociaient pas, et ce bien avant aujourd’hui, alors entendre ce genre de phrase venant de lui ne l’aidait pas. « Le mieux serait de leur envoyer tout, mais absolument tout ce qu’on peut pour soit dans le meilleur des mondes les vaincre, soit dans le pire, les retenir assez longtemps pour que la population soit hors de danger. » Au moins, le garçon savait que son ami savait réfléchir à des plans, quoi qu’un peu suicidaire de temps à autre. « pas sûr que mon poison soit réellement utile contre des morts » Il n’avait jamais réellement tester sur Darius, mais ça paraissait logique dans un sens. « Mais bon. Ma lame est votre » dit-il en levant sa faucille. Un remake du seigneur des anneaux ? Pas du tout.

Hal se retourna vers cette Greenie, lui sortant un pavé oral, littéralement. Il ne comprendra jamais comment les gens font pour dire autant de mot à la suite aussi naturellement. Souvent, il s’embrouillait ou partait dans un trip complet. Puis son ami se retourna vers lui, Elijaah arqua un sourcil derrière son masque. Il lui cachait quelque chose. Il le connaissait trop pour ça, mais il n’en dit rien. Il lui offrirait sa vie s’il le lui demandait, après tout c’était grâce à lui s’il l’était encore aujourd’hui. « Tu me refais le jetpack s’il te plait ? J’aimerais commencer depuis le dernier étage de l’immeuble. ». Aussitôt dit, aussitôt fait. Elijaah lui souhaita bonne chance avant de s’envoler.

Pas mal de personne se terraient dans les immeubles, se cachant en croyant être en sécurité, mais non, ils ne l'étaient pas. Le jeune homme les aidait à s’en aller, il y avait également quelques personnes qui s’étaient blessés en raison de la panique général, il les soigna rapidement. Il vérifiait chaque cachette, chaque recoin pour s’assurer que personne ne restait derrière. Lorsqu’il en fut certain, Elijaah parti retrouver Hal, lui dire que sa tâche avait été accomplie. Et là. Et là ce fut le drame. Il comprit alors ce que lui cachait son ami. Il fit s’effondrer devant ses yeux les immeubles sur ces zombies. Il fit s’effondrer devant ses yeux son appartement et son labo secondaire. Il voyait ses souvenirs partir en fumé, c’était là qu’il l’avait sauvé 1 an auparavant. Cet endroit, c’était la preuve de sa nouvelle vie, de son nouveau départ.

Il se mit à gesticuler et à hurler sur Hal. «Mais t’es complètement malade ? Je vais vivre où moi, hein ?! J’ai des cours à suivre moi ici ! » Enfin, si Hal n’avait pas détruit son école avec, bien sûr. Ça va de soi. « T’auras intérêt à m’héberger lorsque tout ça sera fini, tu pourras dire adieu à tes soirées tranquilles avec ta main droite ! Non mais je rêve » Il se retourna une nouvelle fois, le pointant du doigt « Et il y a pas d’excuse qui tienne ! ». Il essaya de se calmer un peu, même s’il continuait à pester et à râler. Il venait de perdre beaucoup en l’espace de quelques secondes, sans pouvoir rien y faire.

Un zombie volant s’approcha d’Hal, se ruant sur lui. Elijaah, toujours énerver, eu le réflexe de tournoyer rapidement son Kusarigama, atteignant le cou du zombie avant de le faire s’écraser violemment sur le sol dans la direction inverse par laquelle il venait. Il pointa du doigt la créature, comme-ci celle-ci allait le comprendre « Si quelqu’un doit lui botter le cul, ce sera moi, compris ? » Il se retourna de nouveau vers son soi-disant ami. « Pourquoi tu me regardes comme ça ? Il y en a d’autres qui arrivent ! » Ce n’était pas dans ses habitudes d’avoir recours à ce genre de violence, mais il le fallait pour cette fois.

Il savait bien qu’il s’agissait maintenant de la partie où il serait moins utile et qu’il allait devoir pour la première fois ne pas retenir ses coups, car les morts n’étaient pas vivants et qu’ils n’auraient aucune pitié. La seule chose qu’il allait pouvoir faire, c’était les ralentir grâce au tranchant de son arme et soigner ses coéquipiers au moindre souci. Tout cela allait être simple, pas vrai ? Il s’envola toujours grâce à la création d’Hal, il allait devoir lui faire confiance pour le coup car au moindre problème, il s’écraserait sur le sol, mais c’était sa seule chance d’être réellement utile, au sol il était limité. Il fallait sauver ces gens. Il fallait arrêter ces créatures. Le genre de créature qu’il a lui-même déjà crée.

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Fear the walking dead
mini-event

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Renée se sentait un peu inutile face aux forces déployées devant ses yeux. Elle savait de quoi était capable Batman et ses alliés, elle avait déjà vu le grand boyscout bleu à l’action, loin dans le ciel, mais elle n’avait encore jamais vu de Lantern à l’œuvre. Elle observa la mise en place des douves et des catapultes avec un regard de gamine émerveillée jusqu’à ce que les hordes de morts vivants accompagnés de black lantern n’arrive. La jeune femme réfléchissait à toute vitesse. Elle n’avait pas de super pouvoir, alors valait mieux compenser en intelligence car en force, elle ne faisait clairement pas le poids. Il fallait capturer un black lantern sans toutefois laisser les morts vivants s’approcher. Renée regarda l’anneau rose brillant au doigt de la jeune femme. Et une idée lui vient.

« Est-ce vous vous reconnaissez entre vous autrement que par votre costume ? Je veux dire y’a-t-il une énergie ou une aura que vous percevez ? Parce que si c’est uniquement le costume, on pourrait tenter de costumer l’un de vous en black lantern. Ce qu’on a besoin c’est d’attirer l’un d’eux ici sans avoir à se taper son armée de morts vivants, on est bien d’accord ? Il faut juste qu’il soit attiré de loin, quitte à ce que nous, les humains, on joue les zombies. Tendre les bras, avoir l’air hagards et se baver dessus, je sais faire perso. Même sans une goutte d’alcool. » plaisanta-t-elle sachant que personne ici ne connaissait son passé d’alcoolique finissant dans le caniveau au petit matin, mais qu’importe, l’idée était là. Elle regarda ses partenaires de galère attendant leur avis, quelques humains approuvèrent l’idée de mimer les zombies, à dire vrai, ça ne paraissait pas si compliqué que ça. Le plus gros du boulot reviendrait au green ou pink lantern acceptant de jouer le jeu. Si cela était possible, évidemment.

Résumé:

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