La solitude. Voilà une notion que James n’aimait pas. C’était d’ailleurs quelque chose de récent pour lui. Par le passé, il avait vécu avec ses parents, puis avec des amis, avec son ex-femme et avec sa fille Barbara. Donc quand cette dernière avait décidé de déménager, il avait été surpris et perturbé. La première option parce qu’il ne s’était pas attendu à ce qu’elle veuille vivre seule et la seconde parce qu’il était du genre protecteur avec elle. Peut-être un peu trop parfois, mais c’était plus fort que lui. Elle était la seule famille qui lui restait et après tout ce qu’ils avaient vécus avec le Joker et la condition de la jeune femme, il n’avait pas été particulièrement enchanté. Evidemment, il savait que malgré son handicap elle restait une femme forte. Sans aucun doute plus forte que lui. Après une longue conversation, il avait compris qu’elle voulait son indépendance et il ne voyait pas pourquoi il devait la retenir. C’était sans doute un peu par égoïsme, après tout, il aimait rentrer après le travail et la trouver là chez eux. Mais, il l’avait finalement aidé à déménager et il avait bien vu que son nouveau chez elle lui plaisait énormément. Alors, il ne pouvait être que heureux de la voir aussi épanouie. Seulement, il avait aussi remarqué qu’il y avait quelque chose qui avait changé. Une drôle de lueur dans le regard. Il ne savait pas vraiment ce que cela voulait dire. Peut-être que cela concernait Kyle ? Il n’aurait pas pû le dire de façon sûre.
Il n’avait pas non plus posé la question. De toute façon, il savait que si elle avait besoin d’aide, elle viendrait le lui demander elle-même. Il n’était pas du genre à la pousser. Seulement, désormais il était seul. Cette fameuse solitude s’était installée chez lui, en lui. Il y avait bien le travail avec Renée et Harvey, mais c’était différent. Même s’ils faisaient partie de la famille, il y avait comme un vide en James. Mais, il faisait en sorte que ça ne se voit pas. Il continuait à travailler, il rentrait chez lui, dormait et une nouvelle journée commençait. Seulement aujourd’hui, dans l’après-midi, il reçut un appel étrange. Selon l’homme au bout de la ligne, il y avait un problème avec Barbara. Cette dernière ne rendait pas ses devoirs en temps et en heure. Cela étonna Jim, car il connaissait sa fille et savait qu’elle était appliquée dans ce domaine. Attendant quelques minutes, il appela sa fille et lui demanda s’il pouvait passer le soir même pour dîner, indiquant évidemment qu’il amènerait le repas. Donc, après le boulot, il alla chercher de quoi manger et alla rejoindre la jeune femme.
Bonsoir ma chérie.
Souriant, il vint lui faire la bise avant de s’installer sur une chaise.
J’ai pris des pizzas et à boire.
Autant tout amener, c’était plus simple et ça lui avait permis de chercher à savoir comment aborder les choses. Comment lui parler du coup de téléphone qu’il avait reçu quelques heures plus tôt.
Comment vas-tu ? Tout se passe avec les cours et le reste ?
Ca n’était pas particulièrement subtil, mais il tentait d’abord de tâter le terrain et de voir si elle allait lui dire la vérité ou pas.
Barbara Gordon
hero of earth
Messages : 2304 Date d'inscription : 26/02/2017 Face Identity : Evan Rachel Wood Crédits : tim; starfire Age du personnage : 29 ans Ville : Gotham Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste Affiliation : Bat-Family Compétences/Capacités :
Oracle:
x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines
Batgirl
x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)
- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.
La sonnerie stridente de mon téléphone portable me ramena au monde extérieur. A nouveau, je m'étais perdue dans mes calculs et algorithmes. L'objet vibra contre ma tasse vide de tout contenu depuis bien trop longtemps. Avec un grognement, je le portais à mon oreille. Je saluais mon père de la manière la plus enthousiaste que je pus. Je n'avais que l'envie de retourner à mon nouveau programme. Mon idée était brillante et je voulais la mettre en place le plus rapidement possible. « Venir manger , ce soir ? ». Je marquais une pause. Cela ne m'arrangeait pas de masses. Mentalement, je calculais depuis quand je n'avais pas passé du temps avec lui. Une grimace se posa sur les traits de mon visage lorsque j'eus ma réponse. Cela faisait bien trop longtemps. « Oui tu peux venir évidemment ! ». La conversation se termina rapidement après ça. Il n'allait pas débarquer tout de suite donc j'avais encore un peu de temps devant moi. Avec un regain nouveau, je me replongeais dans mon objectif du jour. Le temps fila sans que je ne le vois passer. Je me retrouvais bientôt à court de temps. Par chance pour moi, je réussis à m'extirper de mon code avant l'heure fatidique. Il ne fallait vraiment pas que mon père me surprenne. J'aurais eu bien du mal à lui expliquer ce que j'étais en train de faire. Surtout à lui expliquer sans me vendre. Un coup d'oeil rapide à ma montre m'apprit que je n'avais guère que quelques minutes avant qu'il n'arrive. Une plainte passa ma gorge lorsque j'avisais l'état de mon loft. Je ne pouvais pas le recevoir dans ses conditions. Il avait beau être mon père, j'avais bien trop de respect pour lui pour ne pas ranger en tout petit peu. Je n'avais plus sept ans. J'étais normalement capable de garder mon espace de vie dans un état correct. Avant toute chose, je condamnais la porte qui menait à mes ordinateurs hors de gamme. James Gordon était un homme curieux. Autant ne pas lui mettre la carotte juste sous le nez. Surtout en lui disant par la suite qu'il n'avait pas le droit d'y toucher. Cela en aurait été presque cruel.
Je fis par la suite un ménage rapide.En fauteuil roulant, ce n'était jamais bien simple. C'était même extrêmement compliqué. Je me débrouillais cependant. Je finissais de ranger la vaisselle propre – placée à ma hauteur- lorsque mon téléphone m'alerta d'un mouvement près de la Tour. Mes systèmes de sécurité , depuis amélioré par Bruce, ne laissait rien au hasard. Je n'aimais pas être prise au dépourvue. Et encore moins par surprise. Je laissais pénétrer mon père dans l'édifice et le laissais prendre l'ascenseur pour arriver jusqu'à ma pièce à vivre principale. Je l'attendis devant les portes en métal dans un remake du modèle de la petite fille parfaite. « Bonsoir ma chérie ». « Papa, ça me fait plaisir de te voir ! ». Même si j'avais soupiré en l'ayant au téléphone, j'étais contente qu'il soit là. L'on ne se voyait que bien peu souvent. Il fallait dire que Gotham et de manière plus général le monde, ne nous laissait pas une seconde de répit. Avec le retour du soleil, la chute du syndicat, tout reprenait calmement son cours. Même pour moi. J'étais repartie bosser à la bibliothèque. Un boulot qui je devais avouer m'avait plus manqué que je n'aurais pu le croire. « J’ai pris des pizzas et à boire ». « Tu sais que je ne peux plus faire de sport n'est ce pas ? Je vais finir par ressembler à une baleine ». Malgré ma remarque plutôt bonne enfant, je soulevais le couvercle en carton pour regarder quel type de pizza il avait ramené. Un sourire ravi se peigna sur mes lèvres. Évidemment, il avait choisis ma préférée. « Tu veux que je fasse une salade pour accompagner ? ». Sans réellement attendre une réponse de sa part, j'en confectionnais une rapidement et ramenais le saladier sur la table. Mon père n'était pas un cuisto en or. Je savais qu'il avait besoin de se mettre un peu plus au vert. De toute façon, il n'avait jamais assez de temps pour se permettre de manger correctement. Voir de manger tout court. Il mangeait donc comme il pouvait et souvent sur le pouce, ou à la va vite. Une habitude qui aurait pu lui valoir quelques jolis kilos en trop si son métabolisme n'était pas clément.
Assiette, verres, couverts et serviettes vinrent rejoindre le saladier. Ce ne fus que lorsque je fus sûre de tout avoir amené que je me plaçais en face de lui à table. Je lui souhaitais un bon appétit avant de plonger mes deux mains dans le carton pour venir piocher une part de pizza. Le fromage fondu coula légèrement sur mes doigts. Comme une enfant, je léchais ces derniers sans gêne. Il 'avait vu faire bien pire que ça depuis que j'avais atterri chez lui. « Comment vas-tu ? Tout se passe bien avec les cours et le reste ? ». Je me stoppais quelque peu autour de ma bouchée. Je me forçais cependant à reprendre une attitude normale et à continuer à mâcher comme si de rien n'était. Évidemment, la question n'avait rien de bien étonnant. Il tait mon père, il s'intéressait donc à tous les pans de ma vie privée et/ou professionnelle. « Tout va bien ». Je lui envoyais un sourire. Intérieurement, je grimaçais. Je détestais lui mentir. Mais je ne voulais pas l'inquiéter. En soit, je n'allais pas mal. J'allais même plutôt bien si on oubliait un peu tout ce qui s'était passé entre Kyle et moi. Cette rupture continuait de me miner le moral mais je remontais la pente. Comme je l'avais toujours fait. Mes cours à l'université … c'était un sujet un peu plus compliqué. Tiraillée entre mes obligations, j'avais totalement délaissé mon apprentissage universitaire. Depuis, j'avais pris tellement de retard que je semblais incapable de m'y mettre. « Et toi, le boulot ? Harvey fait toujours des siennes ? ». Avec un peu de chance, il oublierait de me questionner un peu plus. Je n'y croyais cependant pas vraiment.
Parfois James avait l’impression d’être dépassé par sa relation avec Barbara. C’était elle l’enfant et lui l’adulte. Il se devait d’être à la hauteur, mais parfois il avait cette impression où c’était elle l’adulte. Ce fut surtout le cas après ce qui s’était passé avec le Joker. Psychologiquement James avait vraiment eu du mal à s’en remettre. Toutes ses images qu’il avait dû fixer pendant de trop longues heures. Ca avait été une véritable torture, mais de voir ensuite sa petite fille dans ce fauteuil roulant l’avait encore plus détruit. Mais il avait alors vu toute la force de Barbara. Cette femme indépendante, sûre d’elle et qui avait bien plus de volonté que lui. Plus jeune, il avait été pareil, en particulier quand il avait fait en sorte d’arrêter la corruption à Chicago, puis à Gotham. A ces époques-là, il était encore vif. Mais avec le temps, dans cette ville, il avait perdu cette force qui l’avait fait devenir le commissaire Gordon. Même s’il appréciait l’aide de Batman et de ses justiciers, même s’il pouvait se reposer sur ses proches, même s’il appréciait les traits d’humour de Harvey. Tout cela devenait parfois pesant. Les vilains, les criminels, les aliens, les doubles maléfiques … Il n’avait pas signé pour ça, quand il avait voulu devenir policier. Il n’avait jamais imaginé devoir faire face à des gens comme le Joker ou Darkseid. C’était difficile à avaler, mais il savait aussi que leur univers n’était pas le seul. Il y en avait bien d’autres. Il y avait des gens bienveillants et d’autres qui avaient décidés de faire le mal. Ca ressemblait parfois à un mauvais roman, mais il devait y faire face chaque jour. Heureusement, il avait du soutien, mais surtout, il pensait avoir le droit à une vie normale. En tout cas, il eut cette impression en découvrant que Barbara n’avait pas donné signe de vie en rendant ses devoirs. C’était juste un père qui avait découvert que sa fille avait séché les cours si on peut dire ça comme ça. Alors évidemment, il avait contacté cette dernière et finalement il avait réussi à faire en sorte de pouvoir passer la voir le soir même. Après être passé chercher des pizzas et acheter de quoi boire, il se rendit chez la jeune femme. Commençant par la saluer, il esquissa un sourire avant de dire ce qu’il avait apporté. Aux paroles de sa fille, il eut un léger rire.
Tu n’as jamais eu besoin de faire du sport pour rester aussi mince.
Quoi qu’il ne savait pas tout le sport qu’elle faisait en étant une justicière. Mais en la voyant déjà ouvrir la boite de pizzas, il ne pû s’empêcher de sourire. Sa fille était une gourmande, ça c’était certain. A sa question sur la salade, il allait répondre, quand il remarqua qu’elle était déjà partit s’en occuper. Alors, il la laissa faire. Un peu de verdure ne ferait pas de mal. Tout en commençant à manger, James décida de rentrer dans le vif du sujet et demander à sa fille si elle allait bien et comment se passait ses études. Elle eut une réponse normale mais courte, ce qu’il nota mentalement. Mais elle décida de dévier la conversation et il décida d’abord de répondre à ses questions.
Ca va, tout le monde se remet de tout ce qui s’est passé. Pour Harvey, tu connais déjà la réponse, mais une tournée de donuts et ça le calme.
Esquissant un sourire, il savait quelles étaient les préférences de son collègue en matière de nourriture et Renée aussi parfois l’embêtait sur le sujet.
Pour en revenir à tes études, tu comptes m’en dire plus ?
Non ça n’était pas subtil, parce qu’il simplement savoir si elle comptait lui mentir ou pas. Tout en mangeant un morceau de salade, il la fixa pour lui faire comprendre qu’il savait quelque chose et qu’il attendait la vérité.
Barbara Gordon
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Messages : 2304 Date d'inscription : 26/02/2017 Face Identity : Evan Rachel Wood Crédits : tim; starfire Age du personnage : 29 ans Ville : Gotham Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste Affiliation : Bat-Family Compétences/Capacités :
Oracle:
x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines
Batgirl
x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)
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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.
« Ca va, tout le monde se remet de tout ce qui s’est passé. Pour Harvey, tu connais déjà la réponse, mais une tournée de donuts et ça le calme. ». Un rire remonta la long de ma gorge. Harvey Bullock était un homme simple. Il ne lui en fallait pas beaucoup pour le rendre heureux. C'était comme si la chanson du libre de la jungle avait était écrite pour lui. Lui et lui seul. Lui n'avait beaucoup de rien d'autre que la nourriture pour continuait à fonctionner. Il était facile à satisfaire. Un pouvoir dont j'avais déjà abusé. Je l'avouais... presque sans honte. Savoir que mon père faisait certainement pareil me permettait de me sentir un peu mieux avec moi-même. Après tout, c'était lui le parent. Je me devais de suivre son exemple. Et suivre son exemple j'avais essayé. Plus d'une fois. Et je ne parlais évidemment pas que de Harvey et de son obsession pour les sucreries. J'avais essayé de devenir comme lui. J'avais essayé de rentrer dans la police. Mon père était mon héro. Ma candidature n'avait donc surpris personne. A par mon père apparemment. Lui semblait être tombé des nues ce jour là. Même avec le recul, j'avais du mal à comprendre sa surprise. Et la colère qui avait suivi. Pour la première fois, je m'étais senti trahie pour lui. Par sa réaction. Bien sur, je savais pourquoi il avait fait ce qu'il avait fait. Mon père ne voulait qu'une chose. Me protéger de tout et de tout le monde. Sauf que malheureusement ce n'était pas quelque chose de possible. Je n'étais plus une enfant depuis longtemps. La vie faisait de moi ce qu'elle avait envie. Ce n'était pas lui qui allait pouvoir l'en empêcher. La fatalité s'appelait ainsi parce qu'elle était indomptable. Un sourire un peu triste passa sur ma bouche face à tous ses souvenirs qui étaient revenus en traître sur le devant de la scène. Ressasser le passé, n'allait pas le changer. J'enfermais donc ces moments dans leur boite et les renvoyais à leur place quelque part dans mon subconscient.
« Pour en revenir à tes études, tu comptes m’en dire plus ? ». Aie, mon père n'allait pas lâcher le morceau. Son intérêt soudain me fit froncer légèrement les sourcils. D'habitude, il n'était pas non plus le genre à réellement m'embêter sur le sujet. Peut être parce que jusqu'à présent, j'avais été une excellente élève. J'avais survolais toutes mes études. Cela n'était plus le cas. Mes trop nombres occupations avait eu raison de cette partie de ma vie. De cette partie normale de ma vie pouvais je rajouter. Quelque part c'était comme si Barbara Gordon avait cessé d'exister au profit d'Oracle. L'idée me dérangeait bien plus que je n'allais bien vouloir l'admettre. Avec un soupir, je lâchais la part de pizza que j'étais entrain de mâchonner dans mon assiette. Son regard ne trompait pas. Il savait. Et il attendait. Il me donnait la chance de m'expliquer. Sauf que je n'allais pas pouvoir lui dire l'entière vérité. « Je suis un peu en retard dans mes devoirs et mes cours ». C'était un euphémisme. J'étais tellement à la traîne que j'allais finir par ne pas valider mon année. Autant dire que c'était prendre de l'argent pour le jeter par la fenêtre. Mon prêt, lui n'allait pas me lâcher les basques de sitôt. Une chance gâchée. Du moins, si je ne faisais rien pour y remédier rapidement. Il était toujours encore temps de mettre un coup de collier. Je ne savais juste pas comment tout mener de face. « Ils t'ont appelés ? ». C'était la seule solution qui avait du sens. Si l'information de base ne venait pas de moi, elle ne pouvait venir que d'eux. Il ne fallait pas être un génie pour le comprendre. Évidemment, cela ne m’enchantait guère. Ils auraient pu m'envoyer un peu mail de rappel en plus avant d'aller alerter la cavalerie. Mon père n'aimait pas la fainéantise. A ses yeux, mon manque de travail ne pouvait être que ça. Il n'avait pas tous les éléments après tout. Lui non plus n'allait pas me lâcher à présent. Je le voyais déjà me dire qu'il fallait que je revienne à la maison, que vivre toute seule ne me réussissait pas. Que cela mettait trop de stress sur mes épaules et que je n'étais pas dans les meilleures conditions pour réussir. Je savais par avance que cette conversation allait en outre mal se finir. Il avait beau ne pas être mon père biologique... nous étions des Gordons. Nous étions donc extrêmement têtus par définition. « Je te jure c'est pas aussi grave qu'ils ont du te le faire entendre ». Minimiser la situation, c'était la dernière carte que j'allais pouvoir jouer.
HRP:
Vraiment désolée pour cet affreux retard J'espère que cette réponse te conviendra sinon hésite pas :heart2:
C’était en effet le rôle du parent que de protéger son enfant. James savait qu’il avait sans doute été dur avec Barbara au fil du temps, mais il avait tenté de faire au mieux. Malheureusement il s’y était très mal pris. Mais, avec le temps, il avait fait en sorte de se calmer. Ca ne voulait pas dire qu’il ne pouvait pas avoir peur pour elle. Au contraire, il avait toujours peur, mais il faisait en sorte de ne pas le lui montrer. Parlant alors de Harvey et de son appétit, le commissaire devait avouer que c’était parfois amusant de voir à quel point son collègue était facile à soudoyer ou à remonter le moral. De toute façon, en général les choses étaient plus faciles pour Harvey. Enfin, James avait pû voir que ça n’était pas le cas. Parfois, il ne montrait que cet aspect de lui. Mais il avait aussi vu l’autre face de son ami et il avait tout fait pour l’aider. Cependant, le sujet principal était de retour sur la table. Jim voulait comprendre pourquoi la rousse ne lui avait pas dit la vérité. En bon flic qu’il était, il attendait patiemment qu’elle avoue. Quoi ? Il avait le droit d’utiliser toutes les techniques qu’il connaissait pour la faire parler non ? De toute façon, peu importe votre avis, lui y était déjà. Mangeant tranquillement, il la vit délaisser son morceau de pizza et il comprit qu’elle allait enfin lui parler. Hochant la tête quand elle parla d’un peu de retard, il s’était retenu de prendre son air paternaliste. A la place, il avait avalé son morceau de pizza pour s’empêcher de prendre la parole.
Oui.
Ce fut la seule réponse qu’il lui donna. En effet, l’école avait appelé et c’était pour cela qu’il continuait de lui poser des questions sur le sujet. A sa remarque sur le fait que ça n’était pas aussi grave que ça, il haussa un sourcil.
Je l’espère, parce que visiblement pour eux tu n’existes plus depuis un moment.
Posant sa part de pizza, il soupira doucement, avant de la fixer dans les yeux.
J’ai accepté que tu vives ici Barbara, parce que je sais que tu tiens à ton indépendance. Ca n’a pas été facile à avaler, mais je t’ai même aidé à déménager. Je sais que tu es une grande fille et tout ce refrain qu’on connait par cœur tous les deux.
Son ton était calme et il ne comptait pas s’énerver. Enfin pas pour le moment, vu qu’ils semblaient avoir une conversation civilisée.
Seulement, d’avoir leur appel et me dire que tu ne donnes plus signes de vie n’est pas un point en ta faveur.
S’essuyant les mains dans sa serviette, il voulait juste lui faire comprendre que tout ce qu’il voulait, c’était qu’elle rendre ses copies et autres rapports en temps et en heure.
Je peux t’aider, si tu as besoin que je fasse des recherches avec toi ou que tu viennes à la maison, si tu préfères être dans un endroit où tu es sûre que tu pourras travailler.
Peut-être qu’être seule ici ne l’aidait pas à pouvoir se concentrer ? Il n’en savait rien. Tout ce qu’il savait était qu’il voulait qu’elle réussisse et s’il pouvait faire quelque chose pour ça, il le ferait avec plaisir.
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La sonnerie stridente de mon téléphone portable me ramena au monde extérieur. A nouveau, je m'étais perdue dans mes calculs et algorithmes. L'objet vibra contre ma tasse vide de tout contenu depuis bien trop longtemps. Avec un grognement, je le portais à mon oreille. Je saluais mon père de la manière la plus enthousiaste que je pus. Je n'avais que l'envie de retourner à mon nouveau programme. Mon idée était brillante et je voulais la mettre en place le plus rapidement possible. « Venir manger , ce soir ? ». Je marquais une pause. Cela ne m'arrangeait pas de masses. Mentalement, je calculais depuis quand je n'avais pas passé du temps avec lui. Une grimace se posa sur les traits de mon visage lorsque j'eus ma réponse. Cela faisait bien trop longtemps. « Oui tu peux venir évidemment ! ». La conversation se termina rapidement après ça. Il n'allait pas débarquer tout de suite donc j'avais encore un peu de temps devant moi. Avec un regain nouveau, je me replongeais dans mon objectif du jour. Le temps fila sans que je ne le vois passer. Je me retrouvais bientôt à court de temps. Par chance pour moi, je réussis à m'extirper de mon code avant l'heure fatidique. Il ne fallait vraiment pas que mon père me surprenne. J'aurais eu bien du mal à lui expliquer ce que j'étais en train de faire. Surtout à lui expliquer sans me vendre. Un coup d'oeil rapide à ma montre m'apprit que je n'avais guère que quelques minutes avant qu'il n'arrive. Une plainte passa ma gorge lorsque j'avisais l'état de mon loft. Je ne pouvais pas le recevoir dans ses conditions. Il avait beau être mon père, j'avais bien trop de respect pour lui pour ne pas ranger en tout petit peu. Je n'avais plus sept ans. J'étais normalement capable de garder mon espace de vie dans un état correct. Avant toute chose, je condamnais la porte qui menait à mes ordinateurs hors de gamme. James Gordon était un homme curieux. Autant ne pas lui mettre la carotte juste sous le nez. Surtout en lui disant par la suite qu'il n'avait pas le droit d'y toucher. Cela en aurait été presque cruel. 
J'espère que cette réponse te conviendra sinon hésite pas :heart2: 