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 where there is anger, there is pain | Diana & Jason

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : where there is anger, there is pain | Diana & Jason Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

where there is anger, there is pain | Diana & Jason V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyMar 31 Jan - 14:48


Diana & Jason

Imagine meeting someone who understood even the dustiest corner of your mixed-up soul.


Impassible, tu attends qu'il se réveille. L'eau fuit des tuyaux imposants, et les gouttes qui s'y échappent viennent lourdement s'écraser contre le sol. Plusieurs flaques se sont déjà formées au quatre coins du vieil hangar abandonné et délabré. Tic. Tic. Tic. Son régulier, angoissant. Comme une horloge qui annonce la fin du compte à rebours. Chaque seconde qui passe est une seconde qui le rapproche d'un douloureux moment à passer. Tu l'as amené ici parce que c'est à son image. Sale, toxique, vide. Ses victimes ont probablement passées leurs derniers instants dans un endroit similaire. Tu veux qu'il ressente ce qu'elles ont ressenti. Que la peur l'envahisse, le tenaille de l'intérieur. Tu veux qu'il soit terrorisé autant qu'elles l'ont été. Aujourd'hui, c'est toi le bourreau. Quand tu t'es faufilé dans l'ombre pour lui asséner un coup bien placé derrière le crâne, tu t'es retenu pour ne pas tout simplement le lui défoncer. Saisir une brique, ou la crosse de ton flingue, et frapper de toutes tes forces contre sa tête vierge de toute humanité. La seule raison pour laquelle tu n'as pas cédé à tes pulsions, a été le réconfort de savoir que tu lui ferais subir bien pire ensuite. Faire preuve de patience pour obtenir plus grande satisfaction. Son corps flasque sur tes épaules solides, ses bras tatoués pendant le long de ton dos, tu l'as attaché sans douceur à ta moto pour le conduire jusqu'ici, à l'abri des regards, libre de laisser ta colère viscérale exploser. Sans personne pour t'en empêcher. Sans vertueux pour te sermonner sur l'importance de l'équité. La violence est devenue une drogue, un besoin. C'est ta façon d’exorciser les blessures. D'oublier la douleur en passant ta rage sur les criminels de Gotham. Il aurait pu tomber sur n'importe quel héros costumé, c'est pas ça qui manque dans le coin, mais c'est toi qui l'a trouvé le premier. Sa chance a tourné.

Le regard perdu dans le vide, le visage a découvert, tu enfiles ton sordide masque rouge quand tu sens ta proie s'agiter. Les poignets liés, les bras tendus, ses pieds touchent à peine le sol. Il se réveille doucement mais lentement. Sans doute le choc a t-il été trop violent malgré ta modération. Ta respiration s'accélère, de par le léger étouffement que provoque ton masque, mais surtout d'excitation d'obtenir enfin des réponses. Plusieurs jeunes filles n'ont pu être sauvées, mais il reste de l'espoir pour une. Tu veux la retrouver avant qu'il ne soit trop tard. Même s'il est vrai que tu t'es posé cette douloureuse question : si elle a subit ce que les autres ont traversé, n'est-il pas préférable qu'elle quitte ce monde malade elle aussi ? Le traumatisme est phénoménal, on ne se remet jamais de ce genre de sévices. Tu es mieux placé que n'importe qui pour le savoir. Tu es mort sous les coups d'un psychopathe. T'as senti la vie s'échapper sans parvenir à la retenir. A force, tu ne sentais même plus la douleur, trop intense, les nerfs trop abîmés. Tout ce qui occupait ton esprit, c'était le dégoût et la colère de savoir que t'allais crever comme un chien. Attaché, le corps meurtri qui se vide de son sang sur le sol, voilà la dernière image qu'on aurait de toi. C'est ainsi qu'on allait se souvenir de Robin. Oui, il y a de l'espoir pour qu'elle ait la vie sauve. Pas pour qu'elle retrouve une vie normale et paisible. « Pu-putain, qu'est-ce que je fous ici ? » Sa voix est cassée, fébrile, il est terrorisé. Ses pieds se débattent, il tire sur ses liens, réflexes typiques des animaux en cage qui cherchent à s'échapper. Il n'aura pas cette chance. Il ne verra plus jamais la lumière du jour. Son parcours se finit ici, dans ce hangar, face à toi. « Ashley Lauwers. Où est-elle ? » Il redouble d'efforts pour essayer de briser le tuyau auquel il est suspendu. Il sait pourquoi il est ici. Il sait que peu de choix s'offrent à lui. Tu te rapproches de lui, d'apparence étrangement calme, mais à l'intérieur t'es comme un volcan en ébullition prêt à exploser. Il ne peut pas le voir derrière le rouge qui recouvre ton visage, mais ton regard est aussi sombre que son âme. Il reste muet, les dents serrés de colère. Tu ressens sa haine à ton égard, et à quel point il rêverait de serrer ses doigts sur ton cou. Il rentre dans la catégorie des sadiques, ceux qui prennent plaisir à faire souffrir leurs victimes. Plus elles pleurent et supplient, plus ça l'excite. « Où est-elle ? » Seconde fois. Une fois de trop. Si tu n'obtiens pas une adresse très rapidement, il n'y aura plus un seul grain de sable dans le sablier pour le sauver. Tic. Tic. Tic. Malgré vos voix qui couvrent les bruits alentours, tu entends l'eau couler. Toujours. Une boucle temporelle avec la frustration de ne pas parvenir à obtenir ce que tu veux. Tu en es au même point qu'à votre arrivée. Ta patience s'arrête ici. Tu sors la lame de ton blouson et la plante sauvagement dans la cuisse du violeur criminel. « ASHLEY LAUWERS. 18 ANS. OÙ EST-ELLE ? » Le masque ne parvient pas à étouffer la dureté de tes cris. Ni les siens. Le couteau vissé dans sa chair ensanglanté, il a mal, il hurle. Mais pas encore assez.

Tu sors une autre lame, tout en cherchant l'endroit où l'enfoncer cette fois-ci. Ne pas toucher les artères ou il n'y aura plus aucune chance d'avoir de réponse. La torture est un art que tu commences à maitriser. Trop de meurtriers téméraires qui jouent la carte de l'arrogance. Ils ne te prennent pas au sérieux. La faute aux autres. Mais c'est une erreur que tu ne tardes jamais à leur faire regretter. Toi, tu ne joues pas. Tu n'es pas là pour les entendre rire. Les entendre prôner leurs droits et leur subite envie de tenter leur chance à un procès équitable. Toi, le seul procès que tu leur accorde se conclue toujours par la même sentence : un aller simple six pieds sous terre. Soudainement, avant le second round, tu entends ses pas se rapprocher dans ton dos. Tu ne te retournes pas, tu n'en as pas besoin. Tu reconnais sa démarche, le bruit du cuir qui se froissent à chaque enjambée. « J'ai encore été négligent ? » Tu ne mets pas en doute ses capacités à suivre des pistes, mais l'origine vient forcément de toi. Comme souvent, tu te précipites sans toujours faire attention à ce que tu laisses derrière toi. Qu'importe. « Je t'en prie, installe-toi, le spectacle n'est pas encore terminé. » Si tu t'autorises un tel cynisme, c'est parce que tu sais qu'elle n'est pas comme eux. Que comme toi, elle sait qu'il faut parfois employer des méthodes radicales pour obtenir ce que l'on veut. Au fil du temps, Diana est devenue ton alliée. Une alliée qui peut s'avérer très utile ce soir.
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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyMar 31 Jan - 18:26

where there is hanger, there is pain
JASON & DIANA
we live, we die, we steal, we kill, we lie, just like animals, but with far less grace. we laugh, we cry, like babies in the night, forever running wild in the human race. another day, another tale of rape, another ticking bomb to bury deep and detonate. i'm not the only one who finds it hard to understand, i'm not afraid of god, i'm afraid of man (savages).

Diana sait que Bruce n'aime pas qu'on mette les pieds dans sa ville. Alors d'ordinaire, elle se plie à sa volonté et se contente d'observer Gotham de loin, depuis les hauteurs de Metropolis. Elle ne comprend pas le territorialisme de Batman, elle juge qu'il aurait pourtant besoin d'aide pour nettoyer les rues des criminels et autres psychopathes qui les gangrènent. Une question d'ego, sans doute. Ou peut-être s'aveugle-t-il au point de se croire capable de suffire à la terrible Gotham. Au fond, Diana s'en moque bien. Comme Clark, elle a compris que Bruce est une énigme qu'il vaut mieux ne pas chercher à déchiffrer, et à laquelle il faut s'habituer. Elle a, de toute façon, d'autres chats à fouetter. Et peu lui importe de le froisser si d'aventure elle devait mettre le nez dans ses affaires. Les problèmes de Gotham deviennent les siens lorsque les monstres qui y vivent rampent jusqu'à Metropolis pour arracher de jeunes femmes innocentes à leurs parents. Elle sait que dans la ville du crime, de nombreuses étudiantes ont disparu, avant d'être retrouvées mortes, mutilées et violées. Il n'en faut pas plus pour échauffer le sang de Diana, mais pour un temps, elle attend. Elle attend, elle espère que la chauve-souris et ses alliés sauront retrouver le pervers et le livreront à la Justice. Elle attend, et elle est déçue. Il y a trop de criminels à Gotham, on ne peut pas tous les attraper. Ou alors, bien trop tard. Et Diana n'a guère envie d'annoncer à d'autres parents que leur enfant est morte. Massacrée par un homme qui n'a eu aucun respect pour celle qu'elle était et ceux qui l'aimaient. C'est plus que l'Amazone ne peut en supporter. Elle entend le nom de la dernière disparue – Ashley Lauwers – et décide qu'il est temps d'agir. La jeune femme vit à Metropolis, mais tous les indices mènent Diana jusqu'à Gotham. Encore, toujours Gotham.

Les bas quartiers de la ville empestent, l'odeur chatouille le nez de l'Amazone, qui tente de ne pas y faire trop attention. Elle est déterminée à retrouver l'homme, et surtout sa victime. Elle le traque comme une lionne, calmement, dans l'ombre, mais prête à bondir dès qu'elle le trouvera. Elle n'est pas Bruce. Elle n'est pas Clark. Elle ne fera preuve d'aucune pitié à son égard, il ne le mérite pas. Pourquoi devrait-elle faire preuve de clémence quand lui n'en a pas eu pour toutes ces enfants ? Souvent, Diana questionne les méthodes de ses amis, elle les juge trop douces, et surtout trop temporaires. À quoi bon s'occuper d'un criminel, si on doit le revoir dans les rues quelques semaines plus tard ? Elle, ne possède pas une liste d'ennemis longue comme le bras. Parce que ses ennemis ne se relèvent pas, une fois qu'elle a abattu son courroux sur eux. Qu'on approuve ou non, elle s'en moque. Bruce, Clark, Barry... Ils n'ont pas vu les horreurs dont elle a été le témoin, elle sait de quoi l'Homme est réellement capable. Et non, tous ne méritent pas d'être sauvés. Certains sont rongés par le mal, empoisonnés par tous les vices et les perversions de la race humaine. Gotham est un puits sans fond pour ce genre d'individus ; c'est un miracle que la ville soit encore debout.

Elle suit les gouttelettes de sang comme un chemin providentiel, laissé par quelqu'un de trop enragé pour faire attention à ce qu'il fait. Diana n'a pas besoin de se demander qui lui a laissé une si jolie piste, elle le sait très bien. Tout comme elle sait qu'elle a tout intérêt à se dépêcher si elle ne veut pas retrouver un homme en pièces. Non pas qu'elle se soucie de son sort, mais sa priorité est de retrouver la jeune Ashley. Le bâtiment est désaffecté, lugubre. Diana entre lorsqu'elle entend un hurlement, à peine étouffé par l'épaisseur des murs – il a déjà commencé. Sa démarche est assurée, mais mesurée, elle ne se précipite pas. La tête légèrement inclinée sur le côté, elle regarde l'homme suspendu aux tuyaux et curieusement, cette vision la fait sourire. Tel est pris qui croyait prendre. Les bras croisés sur son armure, elle s'approche. « Tu ne fais jamais attention. » Ce n'est pas une critique, tout juste une constatation. Elle note la lame entre ses doigts et hausse un sourcil. « Loin de moi l'envie d'interrompre ton merveilleux spectacle, mais il me semble avoir un moyen plus efficace de le faire parler. Il a peut-être du temps devant lui, mais pas Ashley. » Le Lasso de Vérité s'enroule autour du cou de l'homme ; assez pour qu'il ait l'impression de manquer d'air, mais pas au point de l'empêcher de parler. Diana le fixe d'une paire d'yeux sombres, au fond desquels se trouvait une rage encore maîtrisée. « Ashley Sauwers. Est-elle encore en vie ? » L'homme s'agite, tente vainement de lutter contre les effets du lasso. « Je... J'en sais rien, peut-être ! Putain, Wonder Woman ? Faut m'aider ! Ce mec... Ce mec est fou ! » Diana arque un sourcil. « Non. » Elle ne l'aidera pas. Ni maintenant, ni plus tard. « Ashley. Où est-elle ? » « Dans... Dans un vieux hangar, pas loin d'ici, Bowery... Elle est peut-être vivante. Elle est peut-être morte. Elle a beaucoup pleuré, ça me faisait rire... Puis quand elle a commencé à hurler, je l'ai poignardée... Je sais plus combien de fois... Ça me plaisait... »

Diana retire le lasso sèchement. Elle dégaine son épée et d'un geste, tranche les chaînes qui retiennent l'homme. Elle le ramasse par le col, ses lèvres tordues par un rictus furieux, le remet debout. Et sans prévenir, elle lui assène un violent coup de poing, qui l'envoie voler et s'écraser lourdement plus loin, avec un cri de douleur. Diana est furieuse. Elle serre le poing, et la garde de son épée. Elle se rend jusqu'à lui et lui écrase la poitrine avec le talon de sa botte, qui s'enfonce jusqu'à faire craquer quelques côtes ; il s'égosille, elle n'en a cure. « Je puis t'assurer que l'Enfer aura des allures de Paradis, comparé à ce que tu subiras si Ashley est morte. Ta souffrance m'importe peu, mortel. Et ta vie n'a rien de précieux. Tu n'es qu'un parasite. » Son épée retrouve son fourreau et Diana s'éloigne. Elle lance un regard lourd à Jason, et sait qu'elle capte le sien malgré le masque qu'il porte. Elle n'apprécie guère son alter ego, mais aujourd'hui, elle le comprend. « Retrouve-moi au hangar. Et emmène-le. »

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Dernière édition par Diana Prince le Jeu 2 Fév - 18:54, édité 1 fois
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Jason Todd


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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyMer 1 Fév - 23:15


Diana & Jason

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Tes bras se croisent contre ton torse, tes pas reculent de quelques centimètres. La lionne est entrée dans l'arène, et tu lui laisses toute la place nécessaire pour exprimer sa rage. Malgré la colère qui déforment les traits de son visage ordinairement gracieux, tu ne vois que Diana. Elle est devenue simplement Diana pour toi. Des poings qui fracassent les mâchoires à l'unisson, des regards échangés qui en disent long, des moments d'amitié et d'affection, c'est avec elle que tu partages un ptit bout de ta nouvelle vie. Ou nouvelle nuit. Fut un temps où elle était Wonder Woman. La femme forte et impressionnante qui laissait pantois le jeune garçon qui ignorait encore qui se cachait derrière le costume. Tu la regardais avec des yeux émerveillés, admiratif. Pas de ses pouvoirs ou de son rang prestigieux, mais de ce qu'elle dégageait sur le champ de bataille. Une grâce féroce. Une élégance dans la brutalité. Ton regard sur elle aujourd'hui n'a pas changé, il a évolué. Tu saisis mieux les nuances de sa complexité. Tu te reconnais dans l'exécution de certains de ses gestes. Tu devines ce qui se trame dans les coins les plus sombres de son esprit. T'as adopté sa noirceur, et t'aimes la voir s'embraser. Parce que quelque part ça te rassure. Elle est la preuve qu'il est possible de s'approcher de l'abîme sans forcément y sombrer. « Il est à toi. » Sa colère raisonne dans tout le hangar. Sa fureur transparait dans chacun des mots qu'elle prononce. Ce soir, elle est ton miroir. Vous partagez la même envie de réussir et la même crainte d'échouer.

Fou dit-il ? Peut-être. Ce qui est certain, c'est que ton âme est empoisonnée. Un venin toxique coule dans tes veines et contamine chaque jour un peu plus ton être rafistolé à coups de Lazare. Le poison est douloureux. Tu le sens prendre possession de ton esprit, de tes actes. C'est une décharge continuelle qui altère la vision qui t'entoure. Un voile obscur devant les yeux qui bloque la lumière et te pousse à l'extrême pour obtenir un remède. Tu n'as rien trouvé de plus efficace que les exécutions brutales de la vermine des rues malfamée. Les chaines sont moins lourdes. Les lames moins tranchantes. L'illusion est cruelle mais nécessaire. Tu n'es pas fou, tu es malade. Et la route vers la guérison est longue et parsemée de fantômes qui attendent à chaque virage de t'enserrer de leurs doigts glacés. « N'aie crainte, ma folie n'est pas contagieuse. Et incomparable à ta perversion. » Tu te rapproches de la scène au fur et à mesure des révélations, le pas lourd et menaçant. Ton dégoût atteint son paroxysme. Chacune de ses confessions t'arrachent l'envie brutale de lui faire du mal. De le faire souffrir lentement. « Rire ? » Amusé par son propre carnage. Stimulé par le cri des innocents. Tu ne supportes plus de les entendre rire. Tous autant qu'ils sont, à prendre leur pied dans la souffrance d'autrui, le pantalon gonflé de s'écouter ricaner dans une mare de sang. Le clown a ri quand il t'a massacré. Et plus jamais tu ne veux entendre ce son s'échapper de leur gosier. Tu ne perds pas une miette du spectacle qui s'ensuit. Bien qu'un peu frustré de laisser ta place à ta partenaire, tu savoures le moment. Ton corps figé ne retranscrit en rien le feu d'artifices d'émotions qui explosent dans ta tête. Un déferlement de sentiments confus, une vague qui s'écrase et qui se défile, emportant ton humanité et ta compassion sur son passage. Quand elle s'adresse à toi, tu lèves péniblement ton regard en sa direction, encore submergé par la haine, et hoche de la tête en guise de réponse. Tu n'apprécies pas partager ton terrain de chasse. Tu n'aimes pas faire équipe. Et encore moins qu'on te dise quoi faire. C'est ce que Bruce faisait tout le temps. Il te répétait sans cesse que tu avais tout à apprendre, et que pour apprendre il fallait obéir. Mais avec Diana, c'est différent. Tu ne te braques pas. Parce que tu sais que c'est une collaboration, pas un rapport de force. Tu la laisses prendre de l'avance, avec l'espoir qu'elle arrive à temps, et une fois sa silhouette entièrement disparue, tu refais basculer le monstre sur tes épaules, assommé par le déroulement de sa soirée. Il ne cherche même plus à se débattre. Probablement a t-il enfin compris que son heure était venue. Que son destin ne serait pas différent de celui d'Ashley.

Il ne te faut pas plus de quelques minutes pour rejoindre le hangar de Bowery, avec le paquet infâme que tu traines contre le sol par le col de son pull. Plus ses mains s'agrippent à son cou en quête désespérée d'une bouffée d'air, plus tu tires avec fermeté. Une fois à l'intérieur, tu cherches immédiatement les deux femmes. Ton regard parcourt les plusieurs m² en une fraction de seconde. C'est deux femmes debout que tu cherches. Mais c'est beaucoup plus bas que tu les trouves. Tu lâches ta proie, conscient qu'il ne pourra pas aller loin avec le couteau planté dans sa cuisse, et te précipite vers Diana et Ashley. Tu comprends par le regard qu'elle te lance qu'il est trop tard. Celui d'Ashley est encore ouvert, mais la vie ne reflète plus dans ses iris. Il s'en est fallu de peu. Elle vient de rendre son dernier souffle. Tu t'agenouilles près d'elles, découvrant avec effroi les blessures de la jeune adolescente. Tu ne pourrais dire combien de fois la lame a pénétré sa chair, mais sa robe est maculée d'un rouge devenu presque noir. Le tissu est déchiré, transpercé, tu peux voir sa peau lacérée à travers les pans tailladés. Trop tard. Encore trop tard. Parce que personne ne s'y est vraiment attardé. Pas assez. Ce n'était qu'un kidnapping de plus. Une innocente de plus. Une vie de perdue mais d'autres seront sauvées. Il y a des choix à faire, impossible de sauver tout le monde. Combien n'ont même pas essayé ? Avec ces menaces venues d'une autre galaxie, qui se soucie d'un petit meurtre à Gotham City. Demain, ça ne sera plus qu'un fait divers. Un de plus. Quelques lignes dans la gazette du matin. On passera à autre chose. Quelque chose de plus important. « Tu étais là ? » Le dernier réconfort. Maigre consolation. Savoir qu'elle n'est pas partie toute seule. Que quelqu'un était là pour lui tenir la main, et lui offrir un peu de chaleur pour adoucir la froideur de la mort. Il n'y a rien de pire que d'affronter l'au-delà seul. D'avoir l'impression que le monde entier vous a abandonné. C'est ce que tu as ressenti quand ton tour est venu. Et c'est avec tout ce qu'il te reste de cœur, que tu espères que Diana était là pour lui promettre que tout irait bien.

Tu te redresses, les muscles endoloris, et fonce droit vers le responsable. Tu es furieux, déterminé, blessé. Il tente de s'enfuir en rampant. Une vulgaire larve pathétique. Il irait jusqu'au bout du monde que tu parviendrais quand même à le retrouver. Tu sors un couteau de ta veste avant de t'abaisser à son niveau. La lame sectionne sa cuisse jusqu'à présent intacte, son hurlement surgit en même temps qu'une montagne de sang. « Je viens de sectionner ton artère fémorale. Ton temps est compté, mais tu ne vas pas mourir tout de suite. Tu vas d'abord te vider de ton sang et sentir tes organes cesser de fonctionner les uns après les autres. Tu vas avoir terriblement froid, tes muscles vont se paralyser, et tu souhaiteras crever sur le champ plutôt que de subir une seule seconde de plus ce supplice. Si t'as de la chance on te retrouvera dans quelques jours. Mais il est plus probable que ça ne soit pas le cas, et que les rats viennent se nourrir de tes restes. Bien que je ne leur souhaite pas. Tout ce qui vient de toi est pourri et nauséabond. » Il a envie de pleurer, mais il est trop terrorisé pour que les larmes coulent. Tu te relèves, croises les bras, et profites de son agonie. « Elle est la seule qui peut te conduire à l'hôpital à temps. Qu'est-ce que tu crois qu'elle va faire ? »  Pour la première depuis que tu as croisé sa route, un sourire se dessine aux coins de tes lèvres. « Dis-moi, ta vie est en train de défiler devant tes yeux, qu'est-ce que tu vois ? »
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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyJeu 2 Fév - 13:46

where there is hanger, there is pain
JASON & DIANA
we live, we die, we steal, we kill, we lie, just like animals, but with far less grace. we laugh, we cry, like babies in the night, forever running wild in the human race. another day, another tale of rape, another ticking bomb to bury deep and detonate. i'm not the only one who finds it hard to understand, i'm not afraid of god, i'm afraid of man (savages).

Diana s'élance et disparaît dans les airs – elle n'a pas une seconde à perdre. Elle vole comme elle n'a jamais volé, jusqu'à Bowery, et a tôt fait de trouver le hangar désaffecté. D'un coup de bouclier, elle fait sauter les battants métalliques qui ferment l'endroit, et elle se précipite à l'intérieur. Une odeur nauséabonde et chimique flotte dans l'air, il y fait humide. Diana parcourt les lieux d'un regard affolé, elle scrute l'endroit jusqu'à apercevoir une silhouette recroquevillée, inerte, dans un coin. Elle se précipite jusqu'à la jeune fille, et s'agenouille dans une mare de sang. « Ashley ? » Elle prie les dieux pour ne pas être arrivée trop tard. Doucement, elle prend l'adolescente dans ses bras ; Ashley s'agite légèrement, bat des paupières. Son teint est cireux, ses lèvres violettes et ses joues encore mouillées par les larmes versées. Mais elle est en vie. « N'aie pas peur, ça va aller. Ça va aller, je te le promets. » Combien de fois a-t-elle été obligée de dire ce mensonge ? Ces quelques mots se voulant rassurant, porteur d'un faux espoir ? « Je vais t'emmener à l'hôpital. » Elle commence à se relever, mais Ashley hurle et elle s'immobilise. « Non... Non, s'il vous plaît... Je ne veux pas... » Diana affiche une expression affligée, mais elle se rassoit et installe la jeune femme aussi confortablement que possible contre elle. Elle ne la lâchera pas. « C'est trop tard... Trop tard... Et je ne peux pas... Je ne veux pas... Vivre avec ce qu'il m'a fait... S'il vous plaît... » Diana serre les dents ; elle sent une rage folle bouillonner au cœur de ses entrailles. Elle comprend Ashley, malgré tout. Ce qu'on lui a fait subir est atroce, abject, et si elle estime ne pas être en mesure de pouvoir se remettre du traumatisme, Diana n'est pas en droit d'aller à l'encontre de son souhait. Si elle doit mourir, que ce ne soit pas sur un lit d'hôpital, entourée de médecins acharnés à tenter de la sauver, mais qui ne sauront pas la rassurer dans ses derniers instants.

« Vous voulez bien... Rester avec moi ? » L'expression de Diana se radoucit, et elle caresse avec une douceur maternelle la joue d'Ashley. « Bien sûr. » Elle n'ira nulle part, elle restera avec elle jusqu'à la fin. Elle veut lui dire à quel point elle est désolée, à quel point elle culpabilise de ne pas être intervenue plus tôt. Elle ne le fait pas, pour que ces derniers instants soient paisibles. Avec tendresse, Diana berce Ashley, elle caresse ses cheveux et son visage comme sa mère le ferait pour la rassurer, elle ne veut pas qu'elle ait peur. « Vous voulez bien... Me parler de chez vous ? J'ai toujours voulu... J'ai toujours voulu voir l'île... » Diana acquiesce, touchée par cette dernière requête. « C'est un endroit magnifique, un paradis à l'abri du reste du monde... On peut y voir un océan d'un bleu éclatant à perte de vue, depuis les falaises... La nature et la civilisation vivent en harmonie, et mes sœurs sont gardiennes des plus anciens savoirs. Quand j'étais enfant, j'avais l'habitude de passer des journées entières dans les clairières, en compagnie des animaux sauvages. Nous vivons tous en harmonie, sur Themyscira... » Diana lui conte ses plus beaux souvenirs, jusqu'à ce que les yeux de la jeune femme ne perdent leur éclat de vie et restent fixés sur un point invisible. L'Amazone reste immobile, l'enfant serrée contre elle, et une larme solitaire roule sur sa joue. Ses paupières se ferment et elle prie les dieux. Elle implore Héra d'avoir pitié de l'âme d'Ashley. Elle demande à Hadès et Perséphone de l'accueillir avec bonté dans leur royaume. Et elle exige de Némésis qu'elle lui donne la force de la venger.

Diana rouvre les yeux lorsqu'elle entend Jason accourir. En même temps que lui, elle baisse le regard sur le corps meurtri d'Ashley, et découvre l'ampleur de la cruauté de son bourreau. Diana n'avait pas regardé, trop concentré à rassurer l'adolescente dans ses derniers moments. Elle réalise en même temps qu'elle s'est agenouillée dans son sang, qu'elle en est couverte. Jason lui demande si elle était là au moment où Ashley a rendu son dernier souffle, et Diana hoche la tête lentement, avant de fermer les yeux de la jeune femme. Tandis que Jason se relève et se précipite vers le criminel, animé par une rage sans nom, elle allonge Ashley avec délicatesse et se redresse avec une lenteur presque exagérée. Elle serre les poings, et un rictus furieux déforme ses lèvres. Pétrifiée comme une statut de marbre, elle observe Jason poignarder l'homme, et n'affiche aucune expression de pitié ni de compassion – il n'en mérite aucune. Lentement, elle s'approche, les bras croisés sous sa poitrine. Elle le regarde couiner, se débattre, et elle voit la peur qui s'invite dans son regard. Diana n'aime pas la torture, encore moins quand c'est Jason qui porte le masque du tortionnaire. Mais elle est à ce point furieuse que pour une fois... Pour une fois, elle le laisse faire sans chercher à le raisonner, ni même tenter de l'en empêcher. Elle n'a que faire du sort du criminel, et se surprend même à penser qu'il mérite ce qui est en train de lui arriver. Le conduire à l'hôpital ? Elle incline la tête sur le côté. Il n'aura pas cette chance, pas plus que sa victime.

« Sa petite vie pathétique n'a guère d'intérêt à mes yeux... Il n'est que de la vermine, que je me contenterais volontiers d'écraser du talon de ma botte immédiatement si je n'avais pas encore une question à lui poser. » Diana saisit son lasso et va s'accroupir auprès de l'homme, qui l'observe, absolument terrorisé. Espère-t-il encore qu'elle ait un sursaut de pitié, après ce qu'il a fait ? Elle enroule le lasso autour de son cou et plonge son regard sombre dans le sien. « Tu as tué beaucoup trop de mes sœurs. Ashley. Claire. Maria. Alice. Rosalie. Sasha. A-t-on retrouvé toutes tes victimes ? » Diana retient son souffle ; elle espère qu'il répondra par l'affirmative, tout en ne se faisant pas d'illusions. « Non... Non, il y en a encore trois... Au début, je faisais attention, j'allais les enterrer... Au cimetière, dans une tombe fraîche, pour que personne ne se doute de rien... » « Où ? » « Le cimetière de Gotham... J'me souviens plus, les premières allées je crois ! Pitié... » Diana fronce les sourcils. « Pitié ? Pitié ? Tu oses me demander de faire preuve de miséricorde, alors que tu t'es permis d'ôter la vie à d'innocentes jeunes filles ? Elles avaient une famille. Des amis. Des rêves. Et tu leur as coupé les ailes. Tu ne mérites aucune clémence. Te sauver, puis t'envoyer en prison... Pour que tu recommences à peine sorti ? Il n'en est pas question. » « C'était plus fort que moi ! Pas de ma faute... » Pas de sa faute ? Une seconde, Diana voit rouge et perd le contrôle. Une seconde, c'est suffisant pour que son corps s'anime, pour que sa force et ses réflexes surhumains entrent en action. Elle saisit l'homme par le col, et l'envoie s'écraser contre le mur le plus proche. Diana entend nettement sa nuque craquer, et son corps désarticulé retombe au sol. L'Amazone reste immobile, puis elle baisse les yeux. Elle le sait, elle n'aurait pas dû. Pire, elle sait qu'elle devrait éprouver des remords, regretter son geste... Ce n'est pas le cas. Elle regarde ses mains tâchées d'écarlate, et son regard se pose sur le corps inerte d'Ashley. Les traits de Diana adopte une expression profondément triste. « Il faut que je la ramène à ses parents. Et je dois informer les autorités de la localisation des autres corps... Ces enfants ont droit à une sépulture décente. » Elle prend une profonde inspiration, et soupire. « Je suis désolée. J'aurais dû intervenir plus tôt. »

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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : where there is anger, there is pain | Diana & Jason Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyVen 3 Fév - 18:59


Diana & Jason

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Sa vision est trop brouillée par les larmes pour qu'il puisse y voir défiler quoi que ce soit. Dommage. Tu aimerais que chacun des visages qu'il a torturé apparaissent une dernière fois sous son regard. Qu'il contemple son massacre. Que ses derniers moments soient uniquement consacrées à ces vies perdues. Quand la Mort rôde, les hommes se révèlent. Il est facile de reconnaître le psychopathe au simple d'esprit. Celui qui regrette et celui qui s'en amuse. Tu te souviens d'un homme, agonisant après avoir fait la rencontre de tes poings enragés au fond d'une ruelle. Il a commencé à sangloter, trembler de tout son corps, presque à hurler de terreur. Tu lui as demandé si c'est la mort qui l'effrayait autant, ou bien la douleur que tu lui infligeais. Il a rigolé, un bref instant. Le rire d'un homme le pied déjà dans la tombe. Le sursaut macabre avant l'ultime trépas. Il t'a répondu que non, mourir n'était pas ce qui le terrorisait, mais de savoir que son frère, tué de ses propres mains quand ils étaient enfants, l'attendait en Enfer. Et qu'il redoutait sa vengeance. Tu t'es gardé de lui avouer qu'il n'y a ni enfer ni paradis. Seulement le néant. Tu l'as laissé partir avec cette peur de subir le jugement de son frère. Aujourd'hui, t'aimerais qu'Ashley soit la dernière chose qu'il voit avant de mourir. Qu'il redoute de la retrouver dans une autre vie. Parce que tu sais que jamais elle n'aura l'occasion de réclamer son dû.

Alors que tu pensais avoir déjà entendu le pire, Diana parvient à lui tirer d'autres informations. D'autres âmes perdues. Enterrées comme des inconnues. Sans adieu de leurs familles. Tes poings se crispent, sans tes gants de cuir, tes ongles pénétreraient dans ta peau. Tu retiens chacun de leurs prénoms. Au moins ce soir. Parce qu'il serait mentir de dire que tu te souviens du noms de toutes les victimes que tu n'as pu sauver. Il y en a beaucoup trop. Et ce déjà à l'époque où tu étais Robin.Ta lutte est acharnée et terriblement fatigante. Il y a quelques victoires, mais beaucoup d'échecs. Et même si tu t'évertues de ne pas oublier, demain est un autre jour, avec son lot de nouvelles déchéances et de ses nouveaux corps à enterrer. La colère de Diana ne te fait pas peur. Elle te prouve qu'il y a encore de l'espoir pour Gotham. Que d'autres que toi sont prêts à faire ce qu'il est nécessaire pour rendre la ville meilleure. Tu as du sang sur les mains, mais aucun cas de conscience. Le bien, le mal, tu en as fait un mélange pour en faire ressortir ce que tu es aujourd'hui. Certainement pas un héros, mais pas un monstre non plus. Ton combat est particulier, mais c'est le tien, et pour rien au monde tu ne changerais ta façon de faire. Tu ne reviendras jamais aux principes que t'as inculqué Bruce il y a de longues années en arrière. A cette époque, tu était encore naïf. Tu croyais fermement en son code d'honneur. Puis tu t'es vite rendu compte de ses nombreuses failles. Les seuls à toujours s'en sortir, c'était eux, les sociopathes. Ils tuaient mais gardaient la vie sauve. Toujours. Et c'est ça, ce que le Batman appelait la justice. La tienne est absolue, expéditive et sans retour. Mais les responsables sont véritablement punis. Pas de barreaux, quatre planches en guise de logis.

Tu ne prononces pas un mot. Tu la regarde faire. Tu sais que cette affaire était importante pour elle, alors tu lui laisses l'honneur de la classer. Son corps qui s'écrase violemment contre le mur, sa nuque qui se brise, rien ne te fait sourciller. Au contraire, tu es soulagé que ça soit terminé, qu'un de plus ait quitté ce monde. Un de moins dans ta ville. Géant impassible, c'est le visage attristé de Diana qui te pousse à retrouver un peu d'humanité. Tu te rapproches d'elle, mais tu ignores quoi faire. Quoi dire. Tu ne trouves pas les mots pour enlever un peu de sa peine, et c'est subitement envers toi-même que tu éprouves une profonde colère. Cette colère qui ne te quitte jamais. Peu importe vers qui elle est tournée, elle est omniprésente. « Je vais m'occuper de prévenir les autorités. Ramène Ashley à ses parents. » Parce que toi, tu ne peux pas le faire. Tu vis dans l'ombre et tu ne cherches pas à la quitter. Tu ne veux pas être vu comme un héros. Alors sonner aux portes des parents, annoncer l'horreur aux enfants, tu es incapable de le faire. Ce n'est pas toi. Tu ne peux pas gérer la tristesse d'autrui, c'est trop. « Ce n'est pas à toi de t'excuser. » Batman, Robin, Nightwing. Bien d'autres encore. « Sa mort est sur leur conscience, pas la tienne. » Derrière ton masque, tu plonges ton regard dans le sien. Une dernière fois avant de récupérer tes couteaux sur le corps de la pourriture et de quitter le hangar. « Merci. » Tu le marmonnes, mais tu le dis le plus sincèrement du monde. Parce que ta reconnaissance est réelle. Sans elle, peut être qu'on aurait jamais retrouvé Ashley. Et les autres croupiraient pour toujours dans des tombes anonymes. Tu ne l'avoueras jamais, trop échaudé par ta première expérience, mais ça fait du bien de partager le fardeau avec quelqu'un quelques soirs.

Ta moto garée dans une rue inhabitée, tu abandonnes le masque de Red Hood l'instant de quelques minutes pour porter ton téléphone à ton oreille. « GCPD j'écoute. » « J'aimerais signaler que les corps des victimes du boucher d'Est End sont cachés dans des tombes de la première allée du cimetière de Gotham. Ciblez votre recherche sur les tombes les plus récentes. Vous devriez les retrouver facilement. » La pluie commence à tomber. Les gouttes viennent s'écraser sur ton front avant de ruisseler le long de tes joues. Le vent se lève sur la ville, et trouble tes cheveux déjà hirsutes. « Qui êtes-vous ? D'où tenez-vous ces informations ? » Ces questions t'agacent. Il devrait déjà avoir quelqu'un en route pour le cimetière. « Du responsable. Dépêchez-vous, des familles attendent des nouvelles de leurs enfants. » Tu ne laisses pas la chance à ton interlocuteur de répondre quoi que ce soit. Tu raccroches. La soirée est déjà bien entamée, mais pas encore terminée. Tu peux encore agir quelques heures. Tu en as même besoin. Pendant le reste de ta nuit, les criminels qui croisent ton chemin subissent la frustration de ton échec. Tes coups sont plus brutaux, ta patience inexistante. Tu brises des os, casse des nez, détruis des mâchoires. Tu subis aussi quelques dégâts. Une côte abîmée, quelques ecchymoses, rien de plus que les autres soirs. Tu ne crains pas cette souffrance là. Justement, elle te permet d'oublier celle qui règne au fond de toi. Une douleur pour en apaiser une autre. Triste façon de guérir les blessures.

Cinq heures du matin. Les habitants de la ville dorment tous paisiblement, et les criminels ont regagnés leurs tanières. Il est l'heure de rentrer. Mais tu sais que tu ne pourras pas trouver le sommeil. Tu ne vas même pas essayer. La lune brille et éclaire les flaques de pluie dans lesquelles tes bottes s'écrasent lourdement. Tu erres encore un peu, avant de prendre une égoïste décision : tu chevauches ta moto et roules jusqu'à Métropolis retrouver Diana. Tu ne pourrais dire pourquoi. Sur le moment, t'as eu envie de la rejoindre, c'est tout. Et puis c'est toujours plus agréable que de plonger dans tes cauchemars sans fin. Tu gagnes son immeuble, grimpes les marches deux par deux, et une fois devant sa porte, frappe quelques coups de ton poing abimé. T'attends un petit moment avant de voir son visage apparaître. Les traits à découvert, t'es un peu confus, gêné de venir ainsi perturber son sommeil. Un sommeil précieux et rare quand on exerce votre activité. « Je suis désolé, j'espère que je ne te réveille pas. Je voulais savoir comment ça s'est passé avec les parents d'Ashley. Si tu vas bien. » Rien de plus logique que de venir frapper à sa porte une heure avant l'aube plutôt que d'attendre le lendemain pour l'appeler.
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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptySam 4 Fév - 14:11

where there is hanger, there is pain
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we live, we die, we steal, we kill, we lie, just like animals, but with far less grace. we laugh, we cry, like babies in the night, forever running wild in the human race. another day, another tale of rape, another ticking bomb to bury deep and detonate. i'm not the only one who finds it hard to understand, i'm not afraid of god, i'm afraid of man (savages).

La culpabilité est un sentiment avec lequel Diana a dû apprendre à vivre. On le lui a dit, on le lui a répété, il est impossible de sauver tout le monde. Même Clark ne peut pas être partout à la fois. Et pourtant, l'Amazone peut sentir les remords se former, elles et elle sait qu'il vont la ronger un certain temps. Ashley, c'est une victime de plus, un nom qui fera la une des journaux de Metropolis pendant quelques jours, et sera ensuite vite oublié. Et ici, à Gotham, elle ne sera rien de plus qu'un fait divers. Elle s'excuse, parce que c'est la seule chose qu'elle puisse encore faire, et Jason lui répond aussitôt qu'elle n'y est pour rien. Elle sait qui il blâme sans le dire, mais elle fait mine de ne pas le remarquer, en partie parce qu'une part d'elle-même partage son avis. Ce criminel là, au moins, ne fera plus de mal. Oh, il y en aura bientôt un autre à sa place, mais il a eu ce qu'il méritait. Pour Diana, il ne s'agit pas de justice expéditive, mais de justice tout simplement. À quoi bon arrêter cet homme, s'il doit recommencer demain, dans quelques mois, dans quelques années ? L'Amazone trouve les lois des hommes trop douces, trop clémentes. On lui dit bien souvent que c'est parce qu'elle vient d'une terre antique qu'elle ne comprend pas, mais Diana n'y croit rien. Elle a simplement eu la chance d'être élevée par des femmes qui ne faisaient guère d'illusions quant à la nature humaine. Si elle n'est pas aussi cynique que Bruce, elle ne parvient pas à envisager qu'il puisse y avoir du bon en chacun, comme Clark. Certains êtres sont essentiellement mauvais, et incapables de lutter contre leurs instincts pervers. Pour ces gens là, Diana n'a aucune pitié.

Elle adresse un sourire triste lorsque Jason la remercie, peu convaincue de le mériter. Le cœur lourd, l'Amazone se rend auprès d'Ashley et la prend son corps de poupée désarticulée dans ses bras. Sa tête repose contre sa poitrine, et Diana doit prendre une longue et profonde inspiration avant de pouvoir s'élancer dans les airs. Elle se rend jusqu'à l'hôpital de Gotham ; elle veut qu'on rende à Ashley sa dignité avant de prévenir ses parents de la terrible issue de sa disparition. Diana en profite elle aussi pour se nettoyer, enlever toute cette hémoglobine qui ternit son armure et salit sa peau. Et puis, dans les couloirs froids de l'hôpital, elle attend. La police la retrouve avant les Sauwers, et Diana leur sert un mensonge, elle prétend être parvenue à retrouver Ashley après avoir fouillé Gotham de fond en comble. Elle laisse Jason en dehors de ça et puis, elle est Wonder Woman, alors personne ne remet sa parole en doute. Et s'ils ne la croient pas, ils se gardent de lui en faire la remarque. Ils savent que quoi qu'elle ait fait, sans elle, ils n'auraient peut-être jamais retrouvé le corps de la jeune femme. Quand les parents arrivent enfin, Diana sent son cœur se tordre. Les policiers ont vite fait de lui laisser la lourde tâche de leur annoncer la mort de leur fille. Quoi qu'elle puisse dire, l'Amazone sait qu'aucun mot ne parviendra à atténuer leur souffrance. Surtout, elle leur dit qu'elle était auprès d'Ashley au moment où cette dernière a rendu son dernier souffle, elle leur assure qu'elle n'était pas seule. C'est un bien maigre réconfort, et lorsque Mrs Sauwers s'effondre dans ses bras, Diana fait de son mieux pour l'apaiser. La souffrance d'une mère est la pire qui soit. De longues minutes s'écoulent avant que les parents ne demandent à voir leur enfant, et Diana s'éclipse alors ; son rôle dans l'histoire s'arrête ici. Elle se rendra aux funérailles d'Ashley, mais elle ne peut rien faire de plus. Au moins, elle leur a rendu leur fille.

De retour chez elle, Diana abandonne son armure et laisse l'eau brûlante de la douche la laver de cette soirée. Elle sait qu'elle ne parviendra pas à trouver le sommeil, ses remords vont la harceler jusqu'à ce qu'elle soit forcée de les oublier par une nouvelle catastrophe – il y en a toujours une. Elle enfile une chemise de nuit, et depuis la baie vitrée de son appartement, observe Metropolis. La ville est si différente, si lumineuse, qu'on peine à imaginer que Gotham n'est que de l'autre côté de la baie. Quand bien même elle l'aurait voulu, Diana n'aurait pas pu vivre à Gotham, elle y aurait étouffé. Elle s'installe sur le canapé du salon, ouvre une bouteille de vin – sachant pertinemment que l'alcool n'aura aucun effet sur elle – et tente de se replonger dans la lecture de l'un des romans que Clark lui a recommandé. Elle lit davantage pour s'occuper l'esprit que par intérêt, elle attend que la nuit s'écoule et espère que la Ligue sera demandée quelque part. Elle est pleine d'une colère qu'elle a besoin d'exprimer, d'exorciser. Quand on frappe à la porte, elle sursaute légèrement – surprise. Elle abandonne son verre et son livre sur la table basse et se lève pour aller ouvrir. La porte s'ouvre sur Jason, et Diana ne s'étonne pas de sa présence. « Ne t'en fais pas, je ne dormais pas. » Elle n'est pas humaine, son corps n'a pas besoin de récupérer autant que le sien. Sans doute aurait-il besoin d'une bonne nuit de sommeil, mais elle sait très bien pourquoi il ne le cherche pas. Elle s'écarte du passage pour le laisser entrer et referme la porte derrière lui. Quelques secondes s'écoulent avant que Diana ne réalise que sa tenue n'est pas forcément appropriée à recevoir, et elle enfile le gilet posé sur l'accoudoir du canapé avant de s'y réinstaller.

D'un geste, elle invite Jason à prendre place à ses côtés, et elle attend qu'il se soit assis avant de reprendre. « J'ai amené Ashley à l'hôpital. Je ne voulais pas que ses parents la voient comme... Comme il l'avait laissée. Ils étaient détruits, tu l'imagines bien... Sa mère... » Diana secoue la tête. « Je n'ai jamais entendu un hurlement aussi déchirant. Je leur ai dit que j'étais avec elle quand elle est morte, ils m'ont remerciée... Et puis je suis partie. Je ne pouvais rien faire de plus. » Elle soupire et passe une main dans ses cheveux défaits, légèrement en bataille. « J'irai à son enterrement, c'est le moins que je puisse faire. Je crois. » Elle affiche un sourire triste, affecté par la défaite. « Mais je vais bien, je te remercie de t'en soucier. Vraiment. » Qui demande à Wonder Woman comment elle va ? Personne, c'est là tout le problème. Ce que l'Amazone apprécie avec Jason, c'est qu'elle peut être elle-même, en toute simplicité. Ni Wonder Woman, ni princesse, ni émissaire de Themyscira. Juste Diana. « Je suppose que tu n'as pas pris le temps de te reposer avant de venir jusqu'ici... Ni même d'avaler quoi que ce soit ? » La tête légèrement inclinée sur le côté, Diana observe Jason un instant, avant de tendre une main vers son visage ; elle effleure sa joue doucement, tendrement, avant de demander : « Toi... Comment vas-tu ? » Elle sait que c'est une question difficile, et n'espère pas une réponse longue et détaillée. Elle veut simplement s'assurer qu'il n'est pas au bord du gouffre.

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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyLun 6 Fév - 16:59


Diana & Jason

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C'est toujours un peu perturbant d'abandonner le masque de Red Hood pour redevenir Jason Todd. Te retrouver face à Diana l'est tout autant. Parce que ça fait de toi un garçon presque normal. Désarmé par sa grâce. C'est plus simple de se confronter aux criminels de Gotham qu'à une femme avec autant de charme. Et sa tenue légère que tu remarques rapidement, prête pour rejoindre son lit, ne te facilite pas la tâche. Tu avales difficilement ta salive, comme un adolescent qui découvre le corps du sexe opposé pour la première fois. Tu as eu plusieurs femmes dans ta vie, mais que des relations superficielles. Une chaleur humaine qui réchauffe certains soirs, des caresses réconfortantes quand dehors le monde s'écroule, une fusion sensuelle pour apaiser un besoin naturel réciproque. Un désir certain, mais rien de plus. Parce que tu ne peux pas donner plus. Celles que tu rencontres ne savent rien de qui tu es. Tu es contraints de mentir pour ne pas les effrayer. Tu ne peux pas être toi-même, ou tu enchainerais une succession d'échecs. Aucune n'est prête à entendre la vérité. Mais tu ne peux pas les blâmer. Quelle femme lambda s'amouracherait d'un homme tout droit sortit de la tombe qui passe ses nuits à tabasser les bandits ? Pour toi le sexe se résume à un instant éphémère où le plaisir prend le dessus sur tout le reste. Une danse charnelle qui fait palpiter les cœurs. Et au petit matin, une ombre qui quitte les draps pour retrouver un quotidien lugubre mais nécessaire. Tu ne revois pas celles avec qui tu partages tes nuits. Tu ne te souviens même plus de leurs prénoms. Elles ne sont que des courants d'air dans ta vie déjà bien remplie. Tu leur épargnes le fardeau de l'attachement. Et tu t'en préserves.

Une fois à l'intérieur, tu finis par détourner ton regard de ses jambes dénudées, bien que tu ne sois pas insensible au tableau harmonieux qui se peint sous tes yeux. Tu n'oses pas lui dire que tu ne seras pas capable d'être en pleine capacité de tes moyens si elle reste ainsi vêtue. Mais par chance, elle vient à s'en rendre compte d'elle-même. Soulagement. Tu retires ta veste que tu laisses trainer sur une chaise à proximité et tu prends place à ses côtés. Ce n'est pas la première fois que tu te retrouves ici. Pourtant, ce soir quelque chose est différent. C'est dans l'air, tout autour de vous. Sans doute est-ce dû à cette nuit. Où vous avez été en osmose parfaite, deux faces d'une même pièce. Ça semblait si naturel de faire équipe avec elle. De partager ta proie. De porter sa douleur comme elle a porté la tienne. Plusieurs heures se sont écoulées, mais tu ressens encore le lien invisible qui vous unit. Il est fort, ne ne disparaît pas quand vous êtes séparés, et s'intensifie en la présence de l'autre. Quelque part, t'espères qu'elle le ressente aussi intensément que toi. « Désolé ne pas t'avoir accompagné. Je ne suis pas à l'aise face à genre de situations. » Mais qui l'est ? Peut être était-ce égoïste de ta part de la laisser ainsi seule. Annoncer la mort d'un enfant à ses parents, tu ne peux imaginer plus difficile. Pour toi, c'est insoutenable. Ta vision de la famille est d'autant plus précieuse que tu n'en as plus. La première, ta mère, ton père, trop tôt enlevés au gamin que tu étais. Poussé trop tôt sur le chemin de la solitude. Puis Bruce, Dick et Alfred. Une seconde chance. Une seconde famille qui t'a elle aussi été arrachée. Tu ne connaissais pas ces gens que Diana a essayé de réconforter, mais leur douleur est la tienne. Et les voir hurler leur peine t'aurais trop brutalement ramené à l'enfant orphelin qui vient de perdre ses parents. Ces hurlements, c'est le bruit d'une vie qui vient de s'écrouler. On peut s'en sortir avec le temps, essayer de recoller ce qui a été brisé, mais il est impossible de faire complètement disparaître les fissures. « Tu veux que je vienne avec toi ? » T'aimes pas ça non plus les enterrements. Rien qui touche de près ou de loin à la mort. Mais pour elle, tu ferais l'effort. Lui apporter un peu de soutien. Soulager le poids de la responsabilité qu'elle porte sur ses épaules.

Tu souris doucement au côté protecteur qui ressort parfois chez elle. Manger ? Tu ne te souviens plus de ton dernier repas. Et dormir ? Certainement pas. Pas quand la racaille fourmille dans tes rues. Tu n'auras de repos qu'une fois tous éradiqués de Gotham City. Tu t'apprêtes à répondre quand tu sens sa main glisser sur ta joue. Geste tendre, affectueux, qui te prend un peu au dépourvu. Diana est la seule qui voit au delà du Red Hood. Elle voit l'homme derrière. Celui un peu bousillé, bancal, instable, mais pas mauvais. C'est lui qu'elle caresse. Et cette simple idée te touche plus que tu ne l'aurais imaginé. Ta main vient s'emparer de la sienne, tes doigts s'agrippent à elle, comme si tu craignais qu'elle s'échappe. Tu t'accroches, parce que t'as peur qu'elle parte, elle aussi. Pendant quelques secondes tu oublies la question qu'elle t'a posé, te contentant de l'étreinte de vos mains. La sienne est douce, sans défaut. La tienne est abîmée, rougie par les coups de cette nuit. Vous faites un sacré contraste. Mais il y a quelque chose de beau dans cette union improbable. « Je vais bien. » Ce n'est pas la vérité, mais ce n'est pas non plus un mensonge. Parce que là tout de suite, tu vas réellement bien. Tu mets un peu de côté le désespoir pour ne vivre que le moment présent. C'est la raison de ta présence ce soir. Il n'y a pas que les bandages pour panser les plaies.

Tu finis par relâcher sa main. Avant que le malaise ne s'installe. Tu ignores son état d'esprit, ni comment elle va interpréter ton geste, mais dans le doute, tu préfères te retirer. Geste anodin en soit, mais qui pourrait finalement dire beaucoup de choses sur ce que tu ressens. Ton regard se pose alors sur le verre de vin et le livre posaient sur la table. Chez Diana, il n'y a visiblement pas d'heures pour se détendre. « Tu lis quoi ? » En t'emparant du bouquin, tu te rends compte qu'il y a beaucoup de choses que tu ignores sur elle. Ses goûts, ce qu'elle aime lire, regarder, écouter. Tu lis rapidement la quatrième de couverture, et feuillettes négligemment les pages dans un léger bruissement qui brise le silence. « Je l'ai lu ce bouquin. Il est nul. » Il aurait été étonnant que tu penses le contraire. Mais vraiment, tu ne comprends pas pourquoi elle s’intéresse à ce genre de littérature insipide. Il ne s'y passe rien. «  Ça manque de sang et de sexe. » Tu lui adresses un large sourire taquin avant de reposer le livre à sa place. Ton humeur est changeante. Et désormais tu es plus prompt à jouer un petit peu. A moins que ça ne soit pour tâter le terrain ? C'est parfois extrêmement difficile avec Diana de savoir ce qu'elle pense. Notamment sur les hommes. Enfin, sa relation avec les hommes. Et t'aimerais vraiment son avis sur la question. « Quoi que, si j'me souviens bien, du sang il y en a un peu. » Un peu comme pour vous, bizarrement.
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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyMar 7 Fév - 15:59

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Diana sait que Jason a beaucoup de mal à supporter tout ce qui touche de près ou de loin à la mort. Elle sait ce qu'il a vécu, ce qu'il traverse encore, alors elle ne le brusque pas. Évidemment, elle aurait préféré ne pas se retrouver seule avec les Sauwers, mais elle est bien incapable de lui en vouloir. Auprès des Amazones, Diana s'est renseignée sur les effets du Puis de Lazare. Chez elles, il porte un autre nom, mais il est bien connu et même les dieux l'ont mise en garde contre les conséquences de son utilisation. Revenir d'entre le morts, qui que l'on puisse être, est un traumatisme. Elle s'en est vite rendue compte avec Jason, et a dû le ré-apprivoiser. Au début, son comportement lui rappelait celui d'un animal battu, qui devait réapprendre à faire confiance. Ce fut long, parfois laborieux, mais Diana n'est pas mécontente du résultat. Tout ce qu'elle regrette, c'est que Bruce n'ait pas suivi son exemple. « Tu n'es pas obligé de m'accompagner. Si veux venir, tu est le bienvenu, bien sûr... Mais ne t'impose pas cette épreuve uniquement pour me faire plaisir. » Diana a, hélas, l'habitude des enterrements. Il n'est pas rare qu'elle se rende aux funérailles de celles et ceux qu'elle n'est pas parvenue à sauver, ou simplement parce qu'elle a l'impression que c'est son devoir. Trop de gens, de victimes, sont enterrées dans le silence et l'indifférence. C'est une chose que Diana a bien de la peine à supporter, et qu'elle tolère de moins en moins. Le monde des Hommes, le monde moderne, contraste tant avec Themyscira qu'elle se demande parfois si elle y est bien à sa place. Elle se sent encore comme une étrangère, une curiosité que l'on se plaît à observer. Wonder Woman n'a ni faiblesses ni sentiments, mais ce n'est pas le cas de Diana. La jeune femme sait être fragile, rongée par le doute et la solitude. Elle envie ceux qui, une fois leurs masques et costumes retirés, rentrent chez eux et retrouvent leurs proches.

Avec Jason, Diana se sent moins seule, moins isolée du reste du monde. Ou alors, ils le sont tous les deux. Aussi différents qu'il est possible de l'être, mais réunis par quelque chose d'inexplicable. Jason se raccroche à la main qu'elle a posé contre sa joue, et Diana ne cherche pas à se soustraire à ce contact plus poussé. Peut-être parce qu'elle aussi, en a besoin. Elle remarque ses phalanges écorchées, abîmées par ses traques de la nuit. Diana, elle, ne porte pas les marques de sa vie de justicière, de guerrière. Elle demeure inchangée, épargnée par les ravages du temps et de la violence, comme une statue de marbre – ça l'agace. Elle sourit quand Jason lui assure qu'il va bien ; elle le croit, ils ont appris à ne plus se mentir, à ne plus prétendre aller bien en toutes circonstances. Peut-être que ce bien-être n'est que passager, mais pour le moment il est là. Jason relâche sa main, et Diana la retire, détourne en même temps le regard. Quelque chose la secoue, quand elle le regarde droit dans les yeux, elle ne saurait expliquer quoi. Alors elle préfère se concentrer sur autre chose ; comme par exemple le roman qu'elle lisait, et que Jason étudie un instant avant de déclarer haut et fort que c'est un navet. Elle ouvre la bouche pour lui répondre, mais le jeune homme lui coupe l'herbe sous le pied avec sa seconde réplique, qui la fait éclater de rire. « Écoute, j'ai terminé Game of Thrones, c'est la seule chose que j'avais à portée de main ce soir... C'était surtout pour m'occuper l'esprit. » Elle sourit, amusée, avant d'afficher une expression un peu plus espiègle. « Mais je suis d'accord avec toi, c'est un peu trop... Sage ? » Diana n'est guère très étonnée. Après tout, c'est Clark qui lui a conseillé ce roman. Et si c'est le plus grand héros qu'elle connaisse... Sa timidité maladive et sa candeur laissent parfois un peu à désirer.

« Mais très honnêtement, pour le sang et le sexe, pas besoin de fantasmer sur Westeros... Il suffit de s'intéresser à la mythologie grecque. » Diana ricane ; elle est bien placée pour le savoir, elle qui côtoie les dieux depuis l'enfance. « L'Olympe est un endroit... Animé, comme dirait ma mère. Les dieux ne savent pas se tenir... C'est à croire que Zeus et Apollon se sont lancés dans le concours de celui qui aura le plus de conquêtes... Et je ne te parle même pas d'Aphrodite... » Diana secoue la tête, amusée. Elle aurait mille et une histoires à lui raconter, les dieux sont loin d'être aussi sages qu'on pourrait le penser. « Un jour, Dionysos est venu à Themyscira, il s'est invité à un banquet... » Rien que songer à l'anecdote la fait rire. Elle passe une main dans ses cheveux défaits, s'éclaircit la gorge. « Pour ne pas changer, il était ivre... Disons qu'il a essayé de regarder sous ma jupe... J'ai eu un mauvais réflexe, je l'ai attrapé et je l'ai balancé à travers la salle... Je crois qu'Artémis en rit encore. » Et elle aussi, du coup. Quand Diana parle de Themyscira, des Amazones et des dieux, elle a des étoiles dans les yeux, et les joues rouges. Sa mère lui manque, ses sœurs lui manquent... Elle se surprend même à regretter l'absence d'Héra. Cela fait des mois qu'elle n'est plus retournée chez elle, elle n'en a pas eu l'occasion. Diana prend les mains de Jason entre les siennes et les étudie un instant. « Toi, je crois que tu as eu ta dose de sang pour la soirée. »

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Face Identity : Matthew Daddario.
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : where there is anger, there is pain | Diana & Jason Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyMer 8 Fév - 15:10


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Game of Thrones. Voilà donc un indice sur ses penchants littéraires. C'est nouveau pour toi, de t'intéresser aux goûts d'autrui. Depuis ton retour de la tombe, tu fréquentes les autres pour leur savoir, pour ce qu'ils ont à t'apprendre. Un maitre japonais qui t'enseigne les techniques ancestrales du corps à corps, un mercenaire russe pour son aisance avec les armes, et même Talia, pour ne faire qu'un avec les ombres. Tu as passé du temps avec eux, de l'aube jusqu'au coucher du soleil, pendant de longs mois. De longues années. Tu as parcouru le monde en quête de savoir et de nouvelles connaissances à acquérir. Tu as parlé avec une centaine de personnes, partagé leur quotidien, pris tout ce qu'ils avaient à te donner. Mais jamais tu ne t'es réellement intéressé à eux. Tu étais avide de leurs acquis, mais pas de qui ils étaient réellement. Tu n'avais que faire de leur passé, de leur cercle ou de leur intimité. Aucun lien affectif ne s'est créé entre toi et tes mentors. Pas depuis Bruce. C'est comme si tu avais dressé un mur gigantesque pour te couper de tout rapprochement. Par peur d'être déçu une seconde fois. Avec Diana, le béton s'est écroulé dans un fracas assourdissant. T'es complètement à découvert, sans défense, à sa merci. Elle n'a probablement pas conscience du pouvoir qu'elle détient entre ses mains, celui de pouvoir faire de toi quelqu'un de meilleur, ou au contraire, briser encore un peu plus ton âme fragmentée. Parfois, c'est effrayant, et parfois, c'est exaltant. Alors oui, tu veux savoir ce qu'elle lit. Tu veux savoir ce qu'elle fait de son temps libre, qui elle fréquente, les choses qui la font rire ou pleurer. Pour la première fois depuis ta seconde vie, tu ne veux pas des connaissances, mais la femme toute entière.

Quand tu devines ce que Diana va te conter, tu te places de côté sur le canapé, afin de lui faire complètement face et ne pas en rater une miette. Tu sais que c'est dur d'être privé de sa famille et de ses proches, et à quel point ça peut être difficile d'en parler quand le manque vous tenaille. C'est pourquoi tu prends particulièrement à cœur ces rares moments où elle trouve la force d'en parler sans une pointe d'amertume douloureuse. Tu cherches son regard, partageant d'un large sourire ses moments d'amusement sans même connaître encore l'histoire. Mais cet enthousiasme dont elle fait preuve quand elle aborde les dieux et leurs déviances déteint aussitôt sur toi. Zeus, Apollon, Aphrodite. C'est déroutant d'entendre ces noms qui désignent de véritables entités. C'est là que tu réalises être face à une amazone. Toi le plus commun des mortels face à une femme d'une prestance titanesque. Si tu n'étais pas aussi tête brûlée et téméraire, tu en perdrais tes moyens. Son monde et le tien sont tellement différents. Tu ne connais Themyscira qu'à travers ce qu'elle t'en dit, et dans chaque mot qu'elle prononce, tu ne peux qu'être envouté par son île. Une île qui t'est interdite, et que tu n'auras probablement jamais la chance de voir de tes propres yeux. Tu dois te contenter d'essayer de la reproduire dans ton esprit à l'aide des récits de Diana. « Aphrodite … J'aimerais beaucoup la rencontrer, elle a l'air très intéressante cette femme. » Tu lui souris, gentiment provocateur. C'est la seule blague que tu feras avant la fin du récit, promis. Tu la laisses reprendre son histoire, curieux d'en connaître la chute. « Oh, le malheureux ... » Quelle erreur que de brusquer ainsi une amazone. Pire, que de faire preuve d'un tel manque de respect envers une femme. Et bien que tu puisses comprendre les raisons de son désir, tu ris de bon cœur, à l'unisson avec elle, quand tu découvres le sort qui lui a été réservé. « Ok, très bien. Disons que … que c'est un peu brutal. » Ton visage est marqué d'un sourire qui refuse de disparaître, amusé par la façon qu'a Diana de congédier ses prétendants. Elle vient d’élever la notion de râteau à un niveau olympique. « J'imagine qu'il n'a pas retenté sa chance par la suite. » Bien que le doute soit permis. Diana n'est pas le genre de femme qu'on laisse aisément filer. Mais tu te gardes de lui dire. Pour ne pas entacher ce moment de partage avec une séduction maladroite.

Le rire passé, Diana s'empare de tes mains pour les presser contre les siennes. Geste simple qui pourtant t'arrache quelques frissons. « Ouais, si ma vie était un bouquin, il manquerait cruellement du second élément. » Ce n'est pas une maladresse de ta part, bien au contraire. C'est plutôt un appel, une perche que tu tends pour essayer de percevoir sa réaction. Diana et les hommes. Diana et toi. Evidemment que l'idée t'a plusieurs fois traversé l'esprit. Ce soir, c'est plus que ça. Elle devient un peu plus concrète, aidée par cette complicité qui vous rassemble et le contact électrique de vos peaux qui se frôlent. « Tu balances contre les murs tous les hommes qui s'approchent de toi ? » Tu ne veux pas la brusquer, c'est pourquoi tu la laisses comprendre peu à peu où tu veux en venir. Tu pèses tes mots, les utilises avec la plus grande des précautions, parce que t'as conscience qu'il y a beaucoup de chance pour que la magie ne prenne pas. Pour que tu essuies un cuisant échec. Peut être que c'est encore trop tôt. Peut être qu'elle n'est pas encore prête. T'en sais rien. Mais ce soir t'as besoin de percer le mystère de ce qui se passe entre vous. Parce que ça n'a rien d'anodin ou d'habituel. Tes doigts s'entrelacent doucement avec les siens et tu oses enfin lever le regard vers elle. Ton cœur tambourine dans ta poitrine, il sait avant toi ce que tu comptes entreprendre. « … Ou parfois tu fais quelques exceptions ? » T'ignores si elle devine tes intentions, mais t'en peux plus d'attendre. Tes yeux devient vers sa bouche, et tu laisses instinctivement ton visage se rapprocher du sien. Ton palpitant redouble de vitesse, à tel point que tu le sens à deux doigts de sortir de ton torse. Par peur du refus, et par excitation démesurée. Tu t'empares finalement de ses lèvres, avec toute la sensualité dont tu sais faire preuve. Elles s'entrechoquent avec douceur, prenant le temps de savourer chaque seconde de ce rapprochement nouveau. Mais rapidement pris par ton propre jeu, une de tes mains vient s'ajouter à votre osmose. Tu la poses sur sa joue, et tu y exerces une légère attraction pour l'amener plus proche de toi. Tes lèvres n'acceptent de quitter les siennes que pour reprendre un peu de souffle, chaque collisions se faisant plus intenses et avides de plus.
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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyJeu 9 Fév - 0:55

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Les souvenirs se bousculent dans l'esprit de Diana, et avec eux un millier de sentiments. Themyscira lui manque, ses sœurs lui manquent, mais elle ne se laisse pas happer par la nostalgie. Quand les choses se seront calmées, elle pourra retourner chez elle, se ressourcer, s'éloigner de la noirceur du monde... Mais ce soir, malgré le drame dont elle a été le témoin, elle a l'impression que les choses ne sont pas aussi terribles. Peut-être parce qu'elle parvient à arracher des sourires à Jason, et que c'est un petit miracle en soi. Peut-être parce qu'elle se sent plus légère, plus libre, sans l'armure de Wonder Woman et les responsabilités d'une princesse. Il n'y a que peu de personnes avec lesquelles Diana peut se présenter sans artifices, avec ses faiblesses. Elle sait qu'on attend beaucoup d'elle, qu'on la pense parfaitement invulnérable, aussi bien physiquement que psychologiquement. Ce n'est pas le cas, ça ne l'a jamais été. Avec Jason, Diana n'a pas besoin de prétendre être quelqu'un qu'elle n'est pas. Elle peut se montrer sous un jour différent, elle peut se laisser aller sans craindre d'être jugée, elle peut être libre, et en toute simplicité. C'est rafraîchissant, c'est apaisant... Alors, elle est vraiment heureuse qu'il soit venu la retrouver, sa présence est comme un baume sur des plaies que beaucoup préfèrent ignorer. « Oh, je ne te conseillerais vraiment pas de t'approcher d'Aphrodite... Les hommes qu'elle fréquente ont tendance à... Disparaître... Enfin, si tu aimes le risque... » Elle aurait pu lui conter des dizaines d'histoire, celles des malheureux qui passaient dans les draps de la déesse avant de passer sous la lame de son époux. Elle a quelques ouvrages anciens, des mythes perdus ou oubliés, qu'elle pourrait lui prêter. Au moins, cette littérature ci ne le décevrait pas, d'autant plus que Diana pouvait confirmer – parfois à son grand regret – la véracité des récits. Les dieux, loin d'être aussi sages qu'ils le prétendent, sont des créatures d'excès.

Jason sourit, et Diana lui rend son sourire, adossée au canapé. Pour la première fois depuis une éternité, elle se sent légère, épargnée par le monde extérieur. « Non, il n'a pas retenté sa chance... Pas avec moi, en tout cas. » Pour une raison qu'elle ne s'explique pas, Diana n'a jamais été sensible au charme des dieux. Elle les trouve trop fades, trop lisses, trop parfaits. Ils manquent de vulnérabilité, et leur arrogance est bien souvent un tue-l'amour instantané. La tête légèrement inclinée sur le côté, Diana se surprend à apprécier les traits pourtant fatigués de Jason, ses prunelles sombres, les écorchures de ses phalanges. Cette fragilité qu'il tente de dissimuler mais qui ne lui échappe plus depuis longtemps. Elle ne le voit pas comme un oiseau aux ailes brisées, ni comme un meurtrier sans limites. Elle le voit tel qu'il est, avec ses forces et ses faiblesses ; comme un être humain qui a vécu l'enfer, mais est toujours debout. Pour cela, elle l'admire, sans doute plus qu'elle ne le lui a jamais dit. Diana n'est pas très douée lorsqu'il s'agit de sentiments, perdue entre le correct et l'incorrect, elle préfère ne rien dire. Les mains de Jason entre les siennes, elle relève les yeux vers lui lorsqu'il lui confie que sa vie manque cruellement de sensualité. « Je ne te le fais pas dire... » Qu'on se le tienne pour dit, Diana n'est pas une femme facile. Elle a mis des années à se faire au regard des hommes sur son corps, des années encore à accepter être l'objet de leurs fantasmes. Elle n'a pas cédé aux avances de Steve tout de suite, il lui a fallu du temps. Et puis quand elle a eu l'impression d'être brusquée, et elle l'a quitté. Et depuis, il n'y a eu personne d'autre. Parce que Diana s'est convaincue qu'elle n'avait pas le temps, pas l'envie... Elle qui se sert d'un lasso divin pour obtenir la vérité s'est empêtrée dans ses propres mensonges. Évidemment, qu'elle se sent seule. Évidemment, qu'elle a envie de partager sa vie avec quelqu'un. Pour une heure, une nuit, une vie... Elle en a assez de ce grand appartement vide, de ces draps froids et de cette solitude qui la ronge.

Elle rit doucement et secoue la tête. Non, elle ne repousse pas aussi violemment tous les hommes qui s'intéressent à elle. D'abord parce que tous ne sont pas des dieux. Ensuite parce qu'elle a appris à ignorer les regards qui ne sont pas flatteurs. Et puis il y a les autres... Ceux qui savent lui faire monter le rouge aux joues. Elle n'est pourtant pas facile à effaroucher, l'Amazone. Mais sous son armure et sa tiare de princesse, elle n'en demeure pas moins une femme comme les autres. Les doigts de Jason se referment sur les siens et Diana esquisse un sourire presque timide, et son cœur loupe un battement. Si elle fait quelques exceptions ? Elle réfléchit, ouvre la bouche pour lui répondre, mais aucun mot ne franchit ses lèvres. Figée, elle observe Jason se rapprocher d'elle et elle sait ce qu'il va faire, elle aurait le temps de bouger, de le repousser, le temps de faire n'importe quoi. Elle ne le fait pas, elle ne bouge pas d'un millimètre et elle ferme les yeux quand ses lèvres se posent sur les siennes, après une attente qui lui paraît interminable. Personne ne l'a jamais embrassée ainsi. Pendant de longues secondes, elle est incapable de songer à autre chose qu'à ce baiser, cette main contre sa joue. Instinctivement, elle se laisse aller vers Jason, se retrouve dans ses bras, poitrine contre son torse. Sans cesser de l'embrasser, elle glisse une main dans sa nuque, l'autre contre son poitrail ; elle peut sentir son cœur battre à un rythme effréné sous ses doigts.

Quand Diana a un sursaut de conscience, elle s'écarte presque brusquement, comme si le contact de la peau de Jason contre la sienne l'avait brûlée. Les joues en feu, quelques mèches brunes devant les yeux, elle observe longuement le jeune homme, prend conscience de ses mains sur son corps déjà si découvert. Tendrement, elle passe ses doigts dans les cheveux de Jason, caresse sa joue et effleure ses lèvres du bout des doigts. « Ceci... Pourrait compliquer beaucoup de choses. » Elle ne le dit pas directement – elle ne prononce jamais son prénom en sa présence – mais elle songe à Bruce. À ce qu'il dirait s'il l'apprenait. À ce qu'il en penserait. Naturellement, il n'approuverait pas. Elle fronce les sourcils quand elle entend sa voix rocailleuse résonner dans son esprit. De quel droit se mêlerait-il de leurs histoires ? Il a abandonné Jason. Et il n'a aucun droit sur elle, personne n'en a. Mais Diana est sur ses gardes en permanence, elle a appris à se méfier de tout, même d'elle-même. Ne fait-elle pas quelque chose de mal... ? Elle hésite, détourne le regard, incertaine. Incertaine de la conduite à adopter, mais pas de ce qu'elle veut. Elle ne peut plus ignorer ce courant électrique et électrisant qui passe entre eux, encore moins ce besoin quasi viscéral d'être avec lui, là, maintenant. Tant pis pour les conséquences. Elle l'embrasse.

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyVen 10 Fév - 1:25


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Avoir le canon d'une arme braqué sur toi ne t'effraie pas le moins du monde. Un couteau planté dans la chair non plus. Mais être repoussé te terrifie. Toute ta vie, les gens que tu as osé aimer se sont volatilisés. C'est mal et absurde, mais tu en veux à tes parents. Parce que t'étais trop jeune. T'avais pas encore les nerfs assez solides pour les découvrir sans vie dans une mare de sang et méconnaissables, défigurés par Killer Croc. T'étais pas assez fort pour continuer sans eux. T'avais besoin que ton père t'enseigne le base-ball. Que ta mère t'apprenne à bien te comporter avec les femmes. Tu voulais d'autres anniversaires, d'autres Noël. Mais ils sont partis, te laissant avec tes rêves brisés sur le bord du trottoir. T'as pas pleuré ce jour-là. Tu ne pleures jamais. Mais à l'intérieur tout était un champ de ruines. Comme des millions de coups de poings qui viennent te frapper en même temps. Ton âme a été arrachée en deux, une partie enterrée avec eux. Puis il est arrivé, l'ombre, la chauve-souris. Il a vu quelque chose en toi qui méritait d'être sauvé. Et tu sais que quelque part, tu lui as rendu ce même service. Vous aviez besoin l'un de l'autre pour continuer à avancer. Toi plus que lui. C'est pour ça que t'es celui qui souffre aujourd'hui. Lui aussi tu le hais. Tu les hais tous pour t'avoir abandonné. Quelle cruauté que de te faire miroiter le bonheur et l'amour pour te les retirer aussitôt avec brutalité. La mort immisce dans toutes tes relations, de sa faux elle brise tous tes liens. Quand tu embrasses Diana, t'as peur qu'elle te repousse elle aussi. Parce que tu as eu le malheur de t'accrocher à elle. C'est ta malédiction. Elle partira, un jour. Elle quittera ta vie en claquant la porte derrière elle. Alors tu l'enserres comme si c'était la dernière fois.


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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyVen 10 Fév - 21:40

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we live, we die, we steal, we kill, we lie, just like animals, but with far less grace. we laugh, we cry, like babies in the night, forever running wild in the human race. another day, another tale of rape, another ticking bomb to bury deep and detonate. i'm not the only one who finds it hard to understand, i'm not afraid of god, i'm afraid of man (savages).


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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : where there is anger, there is pain | Diana & Jason Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyDim 12 Fév - 18:46


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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyLun 13 Fév - 18:35

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Étendue auprès de Jason, Diana ne cherche pas à trouver le sommeil. Elle le regarde, étudie avec attention les traits de son visage. Même endormi, il semble nerveux, ses yeux s'agitent sous ses paupières closes. Diana pose sa main contre sa joue, comme si ce simple contact pouvait suffire à faire fuir ses cauchemars, et la retire lorsqu'il se redresse brusquement, tiré de ses mauvais rêves par  un réflexe d'auto-préservation. « Non. Reste. » Elle s'assoit à son tour et passe un bras autour de ses épaules avant d'enfouir son visage dans son cou. « Tu n'as pas à fuir, Jason. Pas avec moi. » Elle sait pourquoi son sommeil est agité. Et si elle n'a jamais osé lui demander de quoi il rêve, pour ne pas le brusquer, elle se doute bien que ça n'a rien d'une partie de plaisir. Elle ne sait pas comment il fait pour tenir debout en dormant si peu, et en passant son temps à courir les rues de Gotham pour la nettoyer des criminels qui l'habitent. « J'aimerais pouvoir faire quelque chose, pour t'aider à te débarrasser des démons qui peuplent tes cauchemars. » Plus d'une fois, elle a songé à s'adresser à Morphée, ne serait-ce que pour permettre à Jason de dormir paisiblement. Mais Diana n'est pas dupe, elle sait pertinemment que cela ne réglerait pas le problème. Parce que le problème, il sème la folie et la mort dans les rues de Gotham, et il en rit. Tant qu'il sera en vie, tant que Jason n'aura pas sa vengeance, Diana doute qu'il parvienne à trouver la paix. Elle relève le visage vers lui et prend son menton entre ses doigts avant de l'embrasser, longuement, tendrement. « Je sais qui n'a pas besoin que je te le dise, mais je ne laisserai personne te faire davantage de mal. » Le regard de Diana s'assombrit. « Je ne suis pas Bruce. Je ne fais pas dans la demie mesure. »

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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyJeu 16 Fév - 1:32


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T'aimes pas ça, avoir quelqu'un à tes côtés quand t'es vulnérable. T'as l'impression d'avoir le cœur en dehors de la poitrine, complètement à l'air libre, avec n'importe qui pour venir l'abîmer, planter leurs ongles aiguisés dans ton organe vitale mais dysfonctionnel. Tu sais bien que Diana n'en fera rien, mais c'est un réflexe d'auto-défense que tu t'es forgé avec le temps. Tu ne veux pas qu'on t'approche. Pas qu'on te touche. La coquille doit se refermer pour que tu puisses retrouver tes esprits, redevenir le roc impénétrable. C'est difficile, de devoir dévoiler ses faiblesses à quelqu'un. Surtout à quelqu'un à qui tu tiens. Tout le monde a le droit de baisser les bras parfois, de tomber à genoux, de dire stop. Mais toi, tu n'y arrives pas. T'es comme un chien enragé qui refuse de lâcher le bâton. Tu ne renonces pas. Tu ne tombes pas. Tu n'as besoin de personne pour te détruire, tu parviens très bien à le faire tout seul. Ça se ressent dans ta façon de te battre. Tu frappes fort, tu encaisses fort aussi. Combien de fois tes doigts se sont brisés ? Combien d'hématomes, combien de cicatrices, parce que tu ne sais pas t'arrêter. Tu cognes pour exorciser cette colère omniprésente, tu tues pour nourrir ton esprit malade et obsessionnel de tous les sauver. Il manque des morceaux à ton être, comme un puzzle aux pièces manquantes qu'il ne sera plus possible de terminer, et tu cherches à les remplaces par la violence et la destruction. Ce soir, c'est avec l'amour que tu t'es comblé. Et c'est déroutant. Ton première réflexe est de fuir parce que tu ne sais pas comment réagir autrement. Tu trembles, tes poils sont hérissés sur ta peau, les démons attendent derrière cette porte que tu peines à maintenir fermée. Ils sont si près que tu les entends t'appeler, leur souffle froid glisse sur ta nuque. Mais soudainement, Diana vient t'aider à les contenir. Tu sens sa force se mêler à la tienne, et à mesure que vous vous unissez pour les repousser, tu les vois s'éloigner. Bientôt, ils auront tous disparu. Il n'y a plus ces ombres qui planent dans la chambre. Plus ces draps qui t'étouffent. Il n'y a plus que son contact qui t'apaise.  

Ton bras enserre la taille de la guerrière, si femme ce soir. Tu aurais dû te douter qu'elle ne te laisserait pas affronter tes cauchemars seul. Diana est altruiste, dévouée, admirable. Elle est moitié plus que toi, et moitié que tu ne seras jamais. Tu ne le montres pas, mais t'es profondément touché. Parce que tu ne te souviens pas de la dernière fois où quelqu'un s'est préoccupé de toi, ou même pris la peine de te demander comment tu allais. Elle ne fuit pas Diana, jamais, même face à un homme torturé par les fantômes de son passé. Bien au contraire, elle te fait assez confiance pour t'offrir son corps sans retenu. Elle se dévoile sans pudeur, s'autorise à des moments d'humanité sans aucune crainte, t'embrasses comme si tu étais l'homme le plus normal du monde. Comme si tu la méritais. « Ta présence suffit amplement à les apaiser. » Bruce n'y est jamais parvenu. Mais tu ne le blâmes pas pour ça. Il a pensé faire ce qui était le mieux pour toi, t'apporter une vie qu'il pensait que tu désirais. L'illusion d'une famille, l'illusion de la vengeance. Rien de tout ça n'était réel. C'est maintenant que tu t'en rends compte. Maintenant que tu n'as ni l'un ni l'autre. Tu accueilles son baiser avec ferveur, lui rendant toute sa tendresse. Tu pourrais passer ces prochaines heures à l'embrasser. Rien de plus. Sans mots, sans rien. Juste profiter de ses lèvres contre les tiennes, simplement les écouter se chercher. « Et je ne laisserai personne te faire du mal. » Tu plonges ton regard dans le sien, le sourire aux lèvres. Elle t'apporte tellement que tu ne peux que vouloir faire de même pour elle. Ce n'est pas une question de prendre sa défense ou de la protéger, c'est lui prouver qu'elle compte tellement à tes yeux que tu n'accepteras jamais que quelqu'un lui fasse du mal. Tu plains le pauvre fou qui commettra cette terrible erreur. Les gens qui donnent beaucoup sont ceux qui en reçoivent le moins. Tu ne feras pas cette bêtise avec elle. Parce qu'elle mérite le meilleur de ce monde, et tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour le lui offrir.

Bruce. Entendre ce nom provoque terriblement de choses chez toi. Tes sourcils se froncent et tu perds le fil de tes pensées. Tu vois son visage se dessiner sous tes yeux, son air renfrogné, son regard sombre. Tu entends encore ses remontrances. Ne fume pas. Parle correctement. Réfléchis avant d'agir. Qu'est-ce qu'il dirait s'il vous voyait tous les deux dans cette chambre ? Il ne serait pas d'accord. Comme si son avis allait encore avoir de l'influence sur tes décisions. Tu te fous de ce qu'il penserait. Parce que celle qui combat tes cauchemars ce soir, c'est elle. Lui ne fait que les provoquer. « Oh ça je peux te le confirmer, tu n'es pas Bruce. » Tu lui souris, taquin, avant de la forcer à se rallonger. Tu fais de même, à ses côtés, puis ta main vient aussitôt jouer avec ses cheveux emmêlés par l'effort. « T'es plus douce. Plus attentionnée. Plus rassurante. » C'est pour tout ça que tu lui as donné ta confiance. Et qu'il t'est moins pénible d'avancer à cœur ouvert. Tu rapproches ton visage et viens à ton tour l'embrasser. Tes doigts glissent le long de sa joue pendant que tu tortures ses lèvres de plusieurs baisers. Tu profites de ces quelques secondes avec toute la passion qui t'anime et qu'elle fait doublement ressortir à chacun de vos rapprochements. C'est toujours à contre-coeur que tu romps le contact. « Et puis t'es carrément plus sexy. » Joueur, amusé, souriant, tu as presque oublié tes tourments. Tu passes ton bras autour des épaules pour la rapprocher de toi. « J'aimerais ne jamais quitter cette chambre. Que dehors le temps s'arrête. Que les activités criminelles soient suspendues et que personne ne soit en danger, pour pouvoir rester un peu plus longtemps ici. » Parce que dans quelques heures, il va falloir reprendre ta vie. Une vie que t'as choisie et qui te plait, avec ses hauts et ses bas. Jamais tu ne pourras cesser de te battre. Chaque soir, pendant le restant de tes jours, tu rôderas dans Gotham pour récupérer cette ville qui t'appartient. Mais ce soir, rien que ce soir, Jason Todd, Red Hood, l'homme qui ne tombe jamais, tu supplies pour un peu de répit. Apaisé, tes yeux se ferment pour retrouver le sommeil.
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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason EmptyVen 17 Fév - 1:08

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Elle n'a pas envie qu'il s'en aille, que ce soit pour rejoindre le canapé ou Gotham. Elle a encore besoin de lui, besoin de la chaleur de son corps contre le sien. Et puis, elle ne veut surtout pas qu'il s'imagine qu'elle puisse le délaisser une fois leur étreinte terminée. Diana n'est pas de ce genre là, et elle ne le sera jamais. Elle voudrait être en mesure d'en faire davantage pour Jason, elle aimerait pouvoir terrasser les démons qui peuplent ses rêves et l'empêchent de trouver le repos. Elle aimerait parvenir à l'absoudre de cette haine qui le ronge de l'intérieur comme de l'acide. Elle sait qu'elle ne le peut pas, et doute qu'aucun dieu ne soit capable d'un tel miracle. Certains maux sont ancrés trop profondément pour être balayés d'un simple revers de main. Pourtant, elle refuse de voir Jason comme un homme brisé ; l'image est bien trop réductrice. Il est beaucoup plus que ça, et elle le sait. Elle voudrait simplement qu'il soit en mesure de le voir, lui aussi, et qu'il s'autorise à vivre autrement que comme un animal blessé. Il mérite bien mieux que ça, bien mieux que Gotham et ses abysses. Si elle n'avait pas craint de trahir la confiance placée en elle, elle se serait permise de secouer Bruce d'exiger de lui qu'il l'aide. Qu'il aide son fils. Mais elle ne le fait pas, parce qu'elle sait pertinemment qu'elle ne doit pas se mêler de ce qu'il y a entre eux. Elle espère simplement que Bruce sera en mesure de mettre son ego de côté le moment venu, et Jason en mesure de contrôler sa colère. Elle ne peut s'empêcher d'en douter, mais elle sera là ensuite, quoi qu'il arrive. Tant de choses échappent à son contrôle qu'elle en a presque le tournis. Alors, elle s'accroche à lui comme il s'accroche à elle, et se dit qu'ensemble, ils parviendront peut-être à éviter d'être happés par les abysses. Diana est loin d'être aussi solide qu'elle en donne l'air en armure. Sa jeunesse n'est pas évidente pour tous, balayée par un âge que les mortels jugent mûr parce qu'ils ne sont pas en mesure de saisir toute l'étendue de ce qu'elle est. Mais Jason la voit, lui.

Cette simple promesse qu'il lui fait la touche plus qu'il ne peut l'imaginer. Qui peut vouloir protéger Wonder Woman ? En a-t-elle besoin ? Évidemment. Diana aussi possède un cœur, plus facile à atteindre que ne le laisse suggérer ses chairs quasi invulnérables et l'épée qu'elle brandit face à ses ennemis. Elle ne répond rien, mais caresse sa joue du pouce et se rallonge à ses côtés. Douce. Attentionnée. Rassurante. Ce ne sont pas des termes qu'elle entend souvent pour la désigner. Peut-être parce qu'ils sont rares à voir cette facette de sa personnalité, ou qu'il est trop difficile d'associer une telle délicatesse à son statut d'Amazone. Diana sait également qu'elle a tendance à ne se montrer que comme telle avec beaucoup ; la Ligue, par exemple. Les femmes sont trop peu nombreuses en son sein pour qu'elle puisse se permettre d'apparaître faible. En fin de compte, elle aussi porte un masque. Les paupières closes, elle rend son baiser à Jason et glisse son bras autour de sa taille. Elle aurait pu passer des heures avec lui, à l'embrasser, à le serrer contre elle. « Hm... Ne pas porter un costume de chauve-souris doit certainement m'aider à être un peu plus séduisante... » Elle sourit et vient se blottir contre lui, elle pose sa tête contre son torse et emmêle ses jambes aux siennes. « Reste aussi longtemps que tu le voudras. Nous donnons assez au monde, tous les jours, toutes les nuits. Rien qu'aujourd'hui, soyons égoïstes. » Rien qu'une fois, elle ne voulait penser qu'à elle, qu'à eux. Cela fait des années qu'elle donne absolument tout ce qu'elle a pour l'humanité. Et elle le sait, elle mourrait pour eux, elle donnerait jusqu'à sa vie pour les défendre. Son altruisme est trop extrême pour lui être bénéfique, elle est toujours en première ligne, toujours prête à se jeter corps et âme dans la bataille contre le mal. Hippolyte n'approuve pas le choix de sa fille, elle juge que les hommes ne la méritent pas et ne se garde pas de le lui rappeler à chaque fois que Diana revient chez elle. Un jour, ils auront raison d'elle.

Mais comment pourrait-elle les laisser à leur sort ? Elle imagine abandonner Jason, et un frisson de dégoût la parcourt. C'est simple, elle ne peut pas. Elle ne parvient même pas à se laisser aller au sommeil, pas question de retrouver Morphée, elle ressent le besoin impérieux de continuer à veiller sur lui. Jason endormi, Diana s'échappe doucement d'entre ses bras et remonte le drap sur lui, elle dépose un baiser sur son front. Elle reste à ses côtés, elle s'attend à le voir s'éveiller en sursaut encore une fois. Elle scrute le moindre de ses mouvements, se demande quelles visions défilent derrière ses paupières. Peut-être ne voit-t-il pas, pour une fois. Ni bons, ni mauvais rêves. Rien qu'un sommeil réparateur bien mérité. Les gouttes de pluie claquent contre ses fenêtres, la mélodie est régulière et apaisante. Celle qui l'est beaucoup moins en revanche, c'est celle des battements de cœur de l'Amazone. Par Héra, sur quel chemin vient-elle de s'engager ?

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MessageSujet: Re: where there is anger, there is pain | Diana & Jason   where there is anger, there is pain | Diana & Jason Empty

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