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 being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyVen 17 Fév - 20:27


Diana & Jason

It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.


Tu surplombes la salle tel un félin prêt à bondir sur sa proie. Tapis dans l'ombre, tu observes la réunion des mécréants de Gotham. Tu les connais tous, tu as appris leurs noms, assimilé leurs façon d'agir et de se battre. Ils sont tous là, assis à une longue table en chêne, des montagnes de dollars dressés devant eux. Des millions. Chacun récupère le pourcentage qui lui revient, magouille habituelle, union fragile mais bénéfique. Entre sous merde de la société, soit on se bouffe le bec soit on fait abstraction des conflits pour s'enrichir. Ils ont détruis des vies pour cet argent. Des jeunes aux ailes brisés qui trouvent refuge dans la drogue, désespérés, avides d'une dose pour oublier à quel point ils ont mal. Des hommes et des femmes qui ont perdu tout espoir et qui exécutent eux-mêmes leur vengeance avec des armes illégales, parce que personne n'a pris initiative de le faire pour eux. Parfois même aussi du trafic d'êtres humains. Des enfants. On ne touche pas aux enfants. Jamais. Tous méritent de mourir ce soir. Mais pas avant d'avoir obtenu le nom du big boss, celui que tu traques depuis des semaines. Lui, mourra demain. Agile et souple, tu te faufiles sur les poutres du grand hangar aménagé par la pègre. Tu sautes en silence, t'accroches avec une aisance presque surhumaine. Ils ignorent que la mort rôde et les observe d'en haut. Elle ne vient pas des Enfers, mais d'un puits de Lazare. C'est quand ils sont sur le point de partir que tu te laisses tomber au milieu de leur table, dans un lourd fracas faisant voler par centaine les dollars. « Bonsoir messieurs. J'ai un rencard ce soir, alors j'aimerais qu'on en finisse vite. Je veux le nom de votre boss, tout de suite. » Ils se sentent forts, puissants. Evidemment, ils ont l'avantage du nombre. Ils sortent leurs flingues en guise de dernier rempart contre la fatalité. Mais rien ne va les sauver ce soir. Tu dégaines tes deux armes et abats les premiers pour effrayer les suivants. Les balles transpercent leur chair dans des cris d'agonie. Ils s’effondrent un à un un dans une mare de sang. Tu es venu plusieurs fois en leur absence pour étudier l'endroit. Tu connais les cachettes, les recoins qui pourront te servir de replis, ou où ils pourront se terrer comme de la vermine. Tu cours, évite leurs tirs dans des acrobaties habiles. Pas un seul ne parvient à te toucher, tandis que tu poursuis ton carnage sanglant. Ils ne sont plus que trois. Tu tires une balle dans la tête de celui qui s'approche de la sortie. Plus que deux. « J'ai besoin d'un nom. Ne m'obligez pas à vous faire très mal. » Tu te jettes sur l'un d'eux, le plaquant violemment contre le mur. T'entends un de ses os se briser sous l'impact. « Un nom. » Tu lui tires dans épaule, une des zones les plus douloureuses du corps humain. T'aimerais t'amuser un petit peu, leur faire payer plus longuement leurs vices, mais ce soir tu n'as pas le temps. « Bi-bill Razinsky ! Il s'appelle Bill Razinsky ! » Très bien. Tu l'achèves d'une balle et en fait de même avec le dernier. Le hangar est soudainement redevenu calme, et tu trônes au milieu des cadavres, roi parmi les raclures. Ton œuvre. Des rats qui ne courront plus dans les rues de ta ville.

Tu es face à un cruel dilemme. L'un des plus difficiles de ta carrière. Vin blanc ou vin rouge ? Figé devant le rayon, tu peines à résoudre le problème. Alors tu t'empares des deux bouteilles. En vérité, c'est que tu fais depuis que tu as mis les pieds dans ce supermarché. Tu ne connais pas encore les goûts de Diana, alors tu prends de tout. De trop. C'est bête, mais t'as peur de faire une erreur. De commettre un faux pas. Tout à l'heure face aux criminels les plus dangereux du quartier tu n'as pas éprouvé la moindre crainte. Là, ça se complique. C'est la première fois que tu as rendez-vous avec une fille. Mais en plus ce n'est pas n'importe quelle fille. Elle, tu l'apprécies vraiment, et t'aimerais pouvoir lui offrir le meilleur de toi-même. Qu'elle se souvienne de ce soir comme d'un excellent moment en ta compagnie. Tu ne sais pas ce que vous êtes. Ni où cette histoire va vous mener. Tout ce que tu sais, c'est que tu te sens bien quand elle est à tes côtés, et que tu crèves d'envie de renouveler l'expérience encore et encore, jusqu'à t’enivrer de sa présence. Sentiment qui t'était jusqu'à présente inconnu et que tu as du mal à dompter.

Tu attends à l'entrée du parc de Métropolis, ta moto garée un peu plus loin, là où avez convenu de vous retrouver. Tu n'avais pas de panier pique-nique, du coup t'as tout fourré dans un sac à dos. Pas hyper romantique, mais pour ta défense, tu as été un peu pressé par le temps. Tuer des criminels, faire les courses, prendre une douche, tu ne peux malheureusement pas être partout à la fois, et par conséquent, certains détails glissent hors de ton esprit saturé. Tu es vêtu sans surprise d'une veste en cuir noire, celle que tu arbores souvent et qui semble faire son effet sur la belle Amazone. Bien simple accoutrement en comparaison à ce qui se dessine sous tes yeux. Tu savais qu'elle allait porter une robe bleue, mais tu ne t'attendais pas à avoir le souffle coupée. Diana est une femme magnifique, n'importe quel homme se sentirait désemparé face à ses charmes incontestables, mais ce soir, elle est juste époustouflante. Tu as déjà eu l'occasion de la voir joliment apprêtée, et ce n'est pas la première fois qu'elle a un tel effet sur toi, mais savoir que c'est tout pour toi qu'elle s'est préparée rend la chose précieuse et intimidante. « Tu es superbe. » Tu lui souris, sans avoir quoi faire ensuite. Vous n'êtes pas vraiment un couple, mais pas des amis non plus. Lui faire la bise serait gênant, mais l'embrasser aussi. Donc tu restes planté là, à la regarder sans savoir quoi faire. « Oh, euh, j'ai un truc pour toi. » Tu fais passer ton sac à dos d'adolescent devant toi et en sort une rose rouge aux pétales … abîmées. Forcément, quelle idée de l'avoir négligemment rangé au milieu des bouteilles et de la nourriture. Tu te sens idiot, complètement idiot. C'est même honteux de lui offrir une fleur dans cet état. « C'était une rose à la base. Mais maintenant je sais pas trop ce que c'est. Un truc rouge dégueulasse. » Tu la tiens par la tige, et regarde avec désarroi une autre pétale s'écraser au sol. Tu en comptes plus par terre que sur la fleur. Dans un long soupire, tu hausses les épaules, frustré par ce premier échec. « Désolé. » Avec toi, tu as également amené une épée dans son fourreau. Cadeau d'un de tes anciens mentors que tu chéris particulièrement. C'est avec cette lame que tu vas te battre contre elle ce soir, lors de votre duel amical, bien que tu devines déjà aisément l'issu du combat. Tout est prêt pour votre rendez-vous, sauf toi, qui redoute déjà de faire n'importe quoi.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptySam 18 Fév - 20:58

being super ain't easy
JASON & DIANA

Le lasso de l'Amazone claque dans l'air comme un fouet avant de s'enrouler autour du poignet de Cheetah. Épée en main, Diana tire d'un coup sec sur le lasso et la ramène auprès d'elle. « Il va falloir que tu rendes cette opale, Minerva. » La guéparde rugit et tente de lui lacérer le visage. Ses griffes glissent sur ses bracelets et Diana envoie son coude dans son abdomen avant de la repousser brusquement ; Cheetah va s'écraser lourdement contre une colonne. Wonder Woman fronce les sourcils, agacée. « Je n'ai vraiment pas de temps à accorder à tes bassesses ! Cette opale est la propriété du gouvernement australien, alors tu vas me la donner. Tout de suite. » La féline feule et Diana serre les poings. « Quelle idée, de la prêter au musée de Metropolis... Viens donc la chercher. » « Si tu me mets en retard, je te transforme en tapis de salon. Tu es prévenue. » L'Amazone s'élance et Cheetah fait de même, griffes en avant. Diana frappe Minerva du plat de son épée, elle lui coupe le souffle et la force à reculer jusqu'au mur le plus proche. Acculée, Cheetah grogne et montre les crocs, puis elle bondit et heurte Diana de plein fouet. Ses griffes entaillent sa chair, le sang ruisselle sur son armure mais son expression demeure inchangée. Ce n'est pas la douleur qui l'agace le plus, c'est l'idée de devoir perdre du temps à nettoyer sa peau de toute trace écarlate. Déjà, ses chairs se referment et le mal disparaît, et Diana se redresse de toute sa hauteur. « Bien. Tes caprices me lassent, Minerva. Finissons-en. » Cheetah se ramasse sur elle-même, prête à se jeter sur l'Amazone une nouvelle fois. Diana ne lui en laisse pas le temps ; elle entrechoque ses bracelets, et l'onde de choc générée l'envoie s'écraser lourdement contre une statue grecque, qu'elle fracasse. Diana ne s'en formalise pas, elle sait reconnaître les faux depuis bien longtemps. « C'est terminé, chaton. » Wonder Woman range son épée dans son fourreau et rassemble son lasso. Les mâchoires contractées par la frustration, elle s'avance jusqu'à la guéparde sonnée, et récupère l'opale volée. Pourquoi a-il fallu que Minerva décide de s'emparer de la gemme ce soir ? N'aurait-elle pas pu attendre le lendemain... ? Le surlendemain, même... ? «  Je ne comprendrai jamais ton attrait pour ces choses là... Tu aurais dû te transformer en pie, Minerva. Peut-être aurais-tu été moins exaspérante. » Pressée comme jamais, Diana confie Cheetah aux agents d'ARGUS, et rend au directeur du musée sa précieuse opale.

Les mains sur les hanches, Diana observe d'un œil terriblement critique les deux robes bleues posées sur son lit. D'ordinaire, elle n'est pas confrontée à ce genre de dilemme. C'est plutôt "empêcher Arès de massacrer ces civils ou empêcher Circé de corrompre l'âme de ceux-là ?", et autant dire que c'est bien moins compliqué que de s'apprêter pour un rendez-vous. Un rendez-vous galant. C'est tout juste si elle n'a pas envie de se jeter sur son téléphone pour appeler à l'aide. Kara ? Elle choisirait la première, la plus claire, la plus aérienne. Shayera ? La seconde, plus foncée, plus séduisante. Et Dinah lui dirait simplement d'en mettre une noire. « Quelle idiote tu fais, Diana... » Elle secoue la tête et attrape la seconde, ce n'est de toute façon pas comme si Jason ne savait pas exactement ce qu'elle cachait dessous. Elle ne sait pas si elle est censée faire de réels efforts ou non, elle ne sait même pas à quoi s'attendre. Son téléphone entre les doigts, elle s'est amusée avec Jason, mais au moment de se préparer pour aller le retrouver, elle rit beaucoup moins. Diana n'a pas la moindre idée de ce qu'elle est censée faire, et elle se sent maladroite, un peu pathétique. Elle choisit de laisser ses cheveux libres et enfile une paire de ballerines avant de récupérer son sac. La porte est déjà ouverte lorsqu'elle réalise qu'elle a oublié le plus important. Diana récupère son épée et en glisse la sangle de son fourreau par dessus son épaule, le plus naturellement du monde. La lame d'Athéna est devenue comme une extension de son bras, au point qu'elle se sent presque nue sans elle. Et dans cette robe, elle est désarmée, peu habituée à la légèreté du vêtement.

Les rues de Metropolis commencent doucement à se vider, les gens rentrent quittent le travail et rentrent chez eux. Diana rejoint le point de rendez-vous d'un pas tranquille – même si elle ne l'est pas vraiment – et affiche un sourire quand elle aperçoit Jason. Elle ouvre la bouche pour le saluer, mais il lui coupe l'herbe sous le pied et elle sent le rouge lui monter aux joues. « Oh, merci. Pour être tout à fait honnête... J'avais plusieurs robes bleues, et en choisir une fut un véritable casse-tête. » Elle rit, un peu nerveuse, et replace une mèche sombre derrière son oreille. Ridicule. Elle se demande si elle doit l'embrasser, la tête légèrement inclinée sur le côté. Jason la tire de sa rêverie avec une rose, et Diana reste interdite un instant. Elle ne remarque même pas l'état de la fleur avant que Jason n'en parle. Elle cligne des paupières et secoue la tête. « Personne ne m'offre jamais de fleurs. Entières ou non. » Elle pose sa main contre sa joue et s'approche pour l'embrasser. Est-ce étrange ? Elle se sent presque sotte de se poser la question. Ça ne l'est pas quand ils partagent le même lit, quand leurs corps brûlants ne forment plus qu'un. Ses paumes posées à plat sur son torse, elle sourit, puis remet en place le col de sa veste en cuir. « Prêt pour ce duel ? » Ce n'est pas tous les jours que Diana peut se mesurer à quelqu'un qui maîtrise l'art de l'épée, alors elle est un peu trop enthousiaste. Peut-être parce qu'elle pense deviner l'issue du combat.

Le parc s'est vidé, et Diana s'en félicite. Ils croisent quelques joggeurs, une petite bande de jeunes affalés sur la pelouse, et c'est tout. Pas de regards indiscrets, pas de curieux. Diana espère que cela dure, elle ne veut pas que qui que ce soit s’immisce entre eux ce soir. « J'ai prévenu Superman... En cas d'attaque de monstre venu de l'espace ou d'ailleurs... Je ne suis pas disponible, j'ai plus important à faire. » Si Bruce l'entendait, il s'étoufferait avec son code d'honneur et son besoin impérieux de faire régner la justice à tout moment du jour ou de la nuit. C'est à se demander s'il n'a pas peur de vivre en dehors de ses devoirs de Batman. « Tu sais, j'ai bien cru être en retard... Cheetah s'en est prise à la dernière exposition du Metropolis Museum... Je crois que je ne l'ai jamais arrêtée aussi vite. » C'est une façon à peine subtile de lui dire qu'elle avait eu hâte de le retrouver. Avec Jason, Diana se sent bien. Elle peut se permettre d'être elle-même, sans mensonges ni artifices. Elle dit ce qu'elle pense, agit comme elle en a envie. C'est libérateur, c'est un sentiment qu'elle ne connaît pas en présence de ses amis de la Ligue. Même avec Kara, Diana doit taire certaines choses, parce qu'elle ne veut pas risquer de la déranger, voire de la choquer. Jason, lui, sait que l'Amazone possède un côté bien sombre, mais il ne la fuit pas pour autant, pas plus qu'il ne tente de l'en débarrasser. « La dernière fois où je me suis mesurée en duel avec quelqu'un, je crois que c'était avec Hawkgirl... Et nous avions du public. » Diana rit doucement, elle se souvient d'avoir entendu les hommes de la Ligue prendre les paris. Même J'onn.

Diana fait halte près d'une chêne centenaire, l'un des nombreux du parc. Cette touche de verdure est bienvenue à Metropolis, et pendant quelques instants, Diana se perd dans ses pensées, elle se souvient avec nostalgie des prairies verdoyantes de Themyscira, de la chaleur du soleil méditerranéen sur peau... Elle dépose son sac dans l'herbe et cherche quelque chose à l'intérieur, un sourire joueur sur le visage. Elle en sort un bandeau, et tire son épée de son fourreau. « Je me suis dit que ce serait peut-être plus équitable si j'étais privée de l'un de mes sens... » Elle s'amuse avec lui. Elle est d'humeur taquine, bien plus légère que les jours précédents – la semaine fut éprouvante. Le morceau de tissu couvrant ses yeux, Diana devra compenser. Se doute-t-il seulement que c'est ainsi qu'elle a appris à se battre ? Probablement pas. « Allez, montre-moi de quoi tu es capable... Super mâle. » Le surnom est adopté, et elle ne le laissera pas l'oublier de si tôt.

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Jason Todd


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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyLun 20 Fév - 1:03


Diana & Jason

It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.


Tu ne te souviens pas de ton premier flirt. Vaguement de ta première fois. L'amour avec le sexe opposé ne t'a jamais vraiment marqué. Sans doute parce que tu ne t'y intéressais pas vraiment, et parce que tes partenaires ne sont pas parvenues à marquer ton esprit durablement. Bruce n'est pas ce qu'on pourrait appeler un exemple en la matière, tu ne pouvais pas compter sur lui pour en savoir plus sur les femmes. Tu sais qu'il a eu quelques aventures, mais pas plus. Au plus grand désarroi d'Alfred qui désespère probablement encore aujourd'hui de le voir se poser et oublier un peu son combat contre le crime. Que dirait Alfred s'il te voyait ce soir, accompagné de Diana Prince ? Tu ne sais pas s'il serait fier ou grandement étonné. Sûrement les deux. Tu étais trop jeune pour construire quoi que ce soit à l'époque, mais t'es devenu un homme. Plus rien ne t'est interdit. Il t'encouragerait, te mettrais en garde sur les risques à encourir, que l'amour peut être un jeu dangereux mais qu'il en vaut la peine. Tu ne connais pas grand chose de son passé amoureux, pour toi Alfred représente juste la figure de la sagesse dans tous les domaines. Celui qui sait beaucoup de choses et qui veut partager son savoir. Tu aurais bien besoin de lui ce soir. T'aimerais qu'il t'apprenne quoi faire, quoi dire, comment te comporter le mieux possible. Face à elle, tu te sens comme l'enfant d'autrefois, téméraire, pas à l'abri de se prendre des coups, mais qui n'hésite pas une seconde pour se jeter corps et âme dans le combat. Elle semble touché par ton attention, malgré l'état de la rose, alors tu l'es tout autant. C'est perturbant de vous regarder dans le blanc des yeux, vous qui êtes si sûr de vous d'habitude. Tu sais qu'elle n'a pas beaucoup plus d'expérience que toi, mais elle reste cette femme que tu as vu forte en toutes circonstances. Là, elle est désarmée par tes regards. Par ta simple présence. L’électricité vous traverse sans même que vous vous touchiez. Ce soir, c'est elle qui prend les devants, et se rapproche de toi pour t'embrasser. Enfin. C'est bête d'avoir attendu. Quand tes lèvres caressent les siennes tout devient limpide. Si vous êtes ici ce soir c'est forcément pour donner une chance concrète à votre étreinte charnelle. Pour que ça soit beaucoup plus que des passages éphémères dans des draps. « Prêt. » Tu lui rends son sourire, conscient qu'il ne peut pas y avoir de perdant.

Tu hésites moins que tout à l'heure et retrouve peu à peu ton côté entreprenant en prenant sa main pour entrelacer tes doigts avec les siens. Tu vas essayer de te poser moins de questions et de simplement te laisser aller. Puis tu lui sourit, ravi d'entendre que la Ligue se passera d'elle ce soir. Encore plus d'être considéré comme plus important à ses yeux. T'es bien placé pour savoir que la croisade contre le crime demande beaucoup de temps et d'énergie, et implique de mettre de côté sa vie privée. Dans ton cas, c'est même tout ce que tu as connu. Tu n'as jamais été en couple, jamais eu l'occasion de construire quoi que ce soit avec quelqu'un. Tu ne l'as pas cherché non plus, trop obnubilé par la justice. Justice remplacée par la vengeance aujourd'hui. Des quêtes sans fin qui occupait ton esprit jour et nuit, sans répit. Pour oublier la douleur de la perte de tes parents, tu t'es focalisé sur les bandits qui courent les rues, tu ne vivais plus que pour ça. C'est devenu une obsession malsaine. Comme si ta vie se résumait à ça. Maintenant tu dois réapprendre à vivre normalement. « Peut-être qu'on devrait avoir des rendez-vous plus souvent si ça joue autant sur notre efficacité ? » En y repensant, c'est vrai que tu as réussi à obtenir un nom très rapidement. Ils ont probablement compris que tu n'étais pas d'humeur à jouer, et qu'il était préférable pour eux de ne pas trop titiller ta patience. Quand bien même leur sort était scellé dès que tu as pénétré dans le hangar. « Et je parie que tu as gagné. » Tu ne dis pas ça à cause de votre proximité, et ce que tu ressens quand tu es avec elle, mais bien parce que tu l'as déjà vu se battre. Hawkgirl est très certainement douée elle aussi, mais face à Diana, ses chances de l'emporter sont forcément réduites. Ne parlons même pas de ton cas. Tu fais ça pour t'amuser, tu sais parfaitement que tu ne feras jamais le poids.

Vous vous arrêtez près d'un arbre où tu déposes ton sac à son pied. Pas de doute, vous êtes des êtres à part pour commencer un rendez-vous avec un combat d'épées. Tu sors la tienne de son fourreau. Sa lame reflète d'anciens souvenirs.Tu la fais tourner d'un mouvement habile de poignet, avant de sourire à Diana. « Celle qui me l'a donnée s'appelait Ducra, une vieille femme au dos voutée. Et la première erreur que j'ai commise a été de la provoquer bêtement. Parce que je n'ai pas su voir la guerrière qui se cachait derrière son apparence. J'ai joué la carte de l'arrogance, et elle m'a mis par terre en une fraction de seconde. Elle m'a dit qu'elle pensait que j'allais échouer, que je ne serais jamais digne de son savoir. Parce qu'elle savait pertinemment que c'est ce qu'il fallait que j'entende pour je puisse donner le meilleur dans cet entrainement. Ducra me connaissait mieux que je ne me connaissais moi-même. C'est pour elle que je vais me battre ce soir. » Souvent, tu te demandes ce qu'elle devient. Si elle continue de partager ses connaissances. Peut être qu'un jour tu retourneras dans les montagnes lui rendre visite. Tu sais pas trop ce qu'elle risque de penser en voyant ce que tu es devenu, mais ré-entendre ses insultes à ton égard valent bien la peine de prendre le risque. T'étais le morveux du groupe. Celui qui rechignait aux tâches, qui refusait toute discipline, mais au potentiel certain. Avec le temps vous êtes parvenus à vous apprivoiser et à devenir des amis. Parfois, elle te manque. « Serais-tu en train de me sous-estimer ? » Tu la vois sortir son bandeau en riant doucement. Très bien. Tu glisses derrière elle, lui chuchotant de ta voix sensuelle : « Et on pourra l'utiliser cette nuit ? » Tu penses réellement ce que tu dis, mais tu le fais aussi pour déstabiliser l'adversaire. T'es prêt, tu montes ta garde. Tes pas sont légers, tu rassembles tout ton savoir pour venir à bout de ce duel. Le silence est l'un de tes atouts, mais c'était sans compter sur son ouïe aiguisée,. Vos lames se rencontrent pour la première fois dans un son strident avant de se séparer. Tu ne te déconcentres pas, tu tournes autour d'elle comme un vautour qui rôde à l'affut, et tu portes la seconde attaque. Elle part aisément ton coup. Tu souris, observant sa façon de se tenir, de se braquer, tu étudies tout pour trouver la faille. Elle est rapide parce qu'elle anticipe, elle maitrise l'art de l'épée à la perfection, tu ne pourras jamais la battre sur ce terrain là. Tu échanges plusieurs assauts avec elle, un duel acrobatique et impressionnant qui fait battre ton cœur plus vite. L'adrénaline du combat coule dans tes veines. Tu la provoques pour la pousser à se dévoiler. Sa technique se dessine doucement mais sûrement sous tes yeux, et pour tenter de prendre le dessus, tu la pousses contre le tronc de l'arbre, ta main libre lui serrant le poignet pour l'empêcher de se défendre avec son arme. « T'épuises pas trop, j'ai besoin de toi en forme tout à l'heure. » Tu souris, provoque, et vole plusieurs mètres en arrière quand elle se décide à dégager ton corps collé contre le sien. Tu savais que ce n'était qu'une question de seconde, mais tu as quand même eu le temps de la surprendre. Tu te relèves aussitôt, parant de justesse son attaque. Elle a profité de ton moment d'étourdissement pour t'achever, normal. Vous entamez une nouvelle danse, et les premières perles de sueur viennent briller sur ton front. Tu donnes beaucoup dans ce combat, en ayant conscience que ce n'est qu'une partie de plaisir pour elle. Tu espères quand même ne pas la décevoir. C'est avant tout pour ça que tu lui as proposé ce duel, pour essayer de l’impressionner. Le coup dans le tibia qu'elle t'assène te fait tomber à genoux et scelle la fin du combat. Il ne lui reste plus qu'à te plaquer contre le sol, sa lame contre ta gorge. Ta respiration est haletante, et ta poitrine se soulève péniblement sous la sienne. Tu t'avoues vaincu et lâche l'épée en guise d'abdication. « Il semblerait que je sois à ton service. » C'était le prix à payer, et tu l'acceptes volontiers. T'attrapes sa main pour dégager le métal de ton cou, et l'embrasse avec la fougue qu'a stimulé votre rixe. Tu emprisonnes son visage de tes doigts, sans rompre une seconde votre baiser. Ce n'est que le début de soirée et t'as déjà terriblement envie d'elle. C'est pour cette raison que tu finis par quitter ses lèvres, par crainte de perdre le contrôle de ton désir. « J'ai été comment ? » Tu te demandes aussi si Ducra aurait été fière de toi. Contre Wonder Woman, il était insensé de gagner.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyMar 21 Fév - 0:40

being super ain't easy
JASON & DIANA

Une épée en main, Diana est à l'aise. Elle est habituée à son poids, connaît son tranchant, l'arme est devenue comme une extension de son bras et elle la manie à la perfection. Pourtant, elle est fébrile. Ce n'est pas le combat, ou son issue, qui la troublent, ce sont tous les enjeux silencieux à sa clé. Les pensées ne se bousculaient pas dans son esprit lorsqu'elle s'était mesurée à Shayera, pas plus que ça n'avait été le cas avec Minerva. Quand Diana devient Wonder Woman, elle se concentre sur sa tâche, agit comme la guerrière parfaite et insoumise qu'elle est. Avec Jason, c'est différent. Elle n'est pas en mesure de calmer les battements légèrement affolés de son cœur, c'est quelque chose qu'elle ne contrôle pas plus qu'elle ne le comprend. Diana n'est pas habituée à ce que les choses lui échappent, alors c'est presque angoissant pour elle. Angoissant, et terriblement grisant. Elle a enfin l'impression de vivre, après des années à brider ses envies, ses désirs. Avec Jason, elle se sent libre, elle n'est pas obligée de porter ce masque qu'elle sert au monde, et même à certains de ses amis. Elle n'est pas obligée d'être Wonder Woman, ni la princesse de Themyscira. Elle peut n'être que Diana, et être une femme comme les autres – ou presque. « L'arrogance... Est un vilain défaut, que beaucoup d'hommes possèdent. » L'Amazone ricane, faussement moqueuse. Elle aurait bien aimée voir cette vieille guerrière donner une leçon à Jason, sur les apparences et les idées reçues. L'insolence des uns est l'alliée des autres, voilà ce que Diana enseigne aux jeunes femmes des Titans et de la Young Justice lorsqu'elle s'occupe de leur entraînement. Ils sont beaucoup à avoir sous-estimé Wonder Woman. Très peu à s'en être remis. Bandeau sur les yeux, Diana espère pimenter leur duel, et si elle ne peut pas nier que l'idée de s'en servir plus tard, pour une danse bien différente, ce n'est pas elle qui ose le dire à voix haute. Elle sourit, tout aussi amusée que troublée. « Si tu es sage... » Elle sourit, persuadée qu'il ne le sera pas.

Privée de la vue, Diana n'en demeure pas moins redoutable. Ses autres sens prennent le dessus ; elle entend l'herbe sous ses pieds, sa respiration, le sifflement de sa lame dans l'air. Diana anticipe, pare et contre-attaque avec une aisance qui serait déconcertante si on ignorait les siècles passés à apprendre cet art, à l'étudier sous toutes les coutures, dans toutes les formes. Elle se retrouve contre le tronc de l'arbre parce qu'elle le veut bien, parce qu'elle veut jouer avec lui. Elle sait qu'il sourit, et le laisse savourer son petit triomphe un instant avant de le repousser sèchement, comme s'il n'était pas plus lourd ou incommodant qu'une plume. « Endurance surhumaine, tu te souviens ? Il en faut beaucoup, pour m'épuiser... » Peut-on déceler une pointe de défi dans le ton de sa voix ? Quoi qu'il en soit, elle sait que Jason se fera un malin plaisir de relever le challenge, pour son plus grand plaisir. Diana veut le malmener un peu, alors elle accélère le rythme des enchaînements, les lames claquent l'une contre l'autre, pour l'Amazone c'est une danse maîtrisée, mais toujours aussi épanouissante. Elle se souvient avec envie de Themyscira, de la cour d'entraînement des Amazones, de ses sœurs, de sa mère qui les observait fièrement. Elle se demande ce qu'elles penseraient, si elles la voyaient se livrer à un tel jeu avec un homme. Hippolyte ne serait pas enchantée, Diana n'a aucun mal à imaginer sa reine et mère froncer les sourcils bras croisés sous sa poitrine. Elle n'approuverait pas davantage sa relation avec Jason, comme elle n'avait guère apprécié son rapprochement avec Steve... Hippolyte n'est pas là pour donner son avis, et pour une fois, Diana se félicite de l'absence de sa mère.

Quand elle estime l'avoir suffisamment fait souffert, Diana envoie son talon dans le tibia de Jason, et le plaque au sol avec un petit air victorieux, sa lame contre son coi. Elle se dépêche de retirer le bandeau qui couvre encore ses yeux et lui offre un sourire charmeur. Il est essoufflé, elle ne l'est pas, et si le rouge lui est monté aux joues, ce n'est certainement pas à cause du combat. « Oh, c'est vraiment un châtiment cruel... Je ferai preuve de pitié à ton égard, promis. » Elle n'a pas le temps de rire, il repousse son épée et l'embrasse. Diana lâche son arme et se laisse aller contre lui, elle lui rend on baiser avec ardeur, ses mains glissent sur son torse et pendant une poignée de secondes, elle oublie où ils sont. Jusqu'à ce qu'il mette fin au baiser, et elle a l'impression d'être une enfant à laquelle on aurait brusquement arraché sa friandise. Gourmande ? Un peu trop. « Tu es doué. Tu es vraiment très doué, Jason. Tu pourrais même l'être davantage, si tu le voulais. » Elle passe une main dans ses cheveux, joue distraitement avec quelques mèches. « Je pourrais te donner quelques leçons, si tu veux... Non pas que l'épée soit ton arme de prédilection, mais on ne sait jamais... » Ce ne serait qu'une excuse de plus pour passer du temps ensemble. À moins qu'ils n'en cherchent déjà plus ? Diana n'a pas le souvenir d'avoir jamais eu besoin d'un quelconque prétexte pour le voir, encore moins depuis que leur relation est devenue plus intime. Jusqu'à ce soir, elle ne s'était pas posée de questions, elle n'avait pas réfléchi à ce qu'elle voulait vraiment. C'est pourtant évident, peut-être trop pour qu'elle le réalise. Elle aime le temps passé avec Jason, et ce n'est pas uniquement parce que leur entente charnelle est parfaite, il lui en faut bien davantage pour se donner à un homme. Si Diana ne collectionne pas les amants, c'est parce qu'elle éprouve le besoin de partager quelque chose avec celui qui occupe ses nuits, quelque chose qui n'est pas basé sur un désir primordial et bestial. Parce qu'elle refuse de n'être qu'un fantasme passager.

Elle se redresse, et assise dans l'herbe, prend les mains de Jason entre les siennes. Elle observe ses phalanges encore abîmées par les derniers coups, et imagine sans trop de mal l'état du reste de son corps. Diana n'est pas du genre à s'inquiéter pour ceux qui n'en ont pas besoin, mais elle craint parfois qu'il n'en fasse trop, que sa croisade le pousse trop loin. L'attirer dans ses filets, dans ses bras, c'est comme une façon de le protéger. D'essayer, au moins. Elle sait qu'elle n'a pas les moyens de le sortir de son océan d'angoisses et de démons, mais elle s'assure de lui garder la tête hors de l'eau pour lui éviter la noyade. Elle tend les bras et l'attire contre elle, elle se serre contre lui et enfouit son visage dans son cou. C'est enivrant d'être avec lui. Effrayant aussi. Diana s'écarte quand elle a envie de l'embrasser, ce qu'elle fait d'abord tendrement, puis avec plus d'empressement ensuite. Sa main contre sa joue, grisée par ce baiser qu'ils échangent, elle doit lutter avec elle-même pour le rompre, les lèvres rougies et les joues en feu. « Je crois qu'il y a un problème, Jason. Je n'arrive plus à te résister. » Elle sourit, la tête inclinée sur le côté. Pour la première fois depuis une éternité, elle se sent vulnérable, complètement à la merci de quelqu'un. Et ce qui l'ennuie, c'est de ne pas savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Partagée entre les mises en garde des Amazones et l'envie de n'écouter que son cœur, Diana est comme écartelée entre deux extrêmes. Elle soupire, agacée par sa propre bêtise. « J'ai presque oublié de te remercier... Pour ce soir, je veux dire. C'était... Inattendu, mais je mentirais en disant que je n'en avais pas envie depuis... Depuis le début, je crois. » Elle secoue la tête. « Désolée. Je ne suis pas douée pour ce genre de choses... C'est beaucoup plus facile de sauver le monde. »

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Jason Todd


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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyMar 21 Fév - 21:09


Diana & Jason

It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.


Parfois, c'est facile d'oublier qu'elle n'est pas comme toi. Du sang coule dans ses veines, il lui arrive de saigner elle aussi, mais elle n'est pas humaine. Elle est plus que ça. Ce n'est pas quelque chose que tu ressens quand tu l'embrasses, et quand vous n'êtes que deux êtres qui se laissent emportés par leurs émotions, mais lors d'un duel au sabre, tu ne peux qu'être frappé par ses facilités. Par ses dons extraordinaires. Depuis combien d'années pratique t-elle l'épée ? Depuis combien de temps est-elle  une guerrière ? Depuis bien trop longtemps. Et c'est effrayant de se dire qu'elle était là avant toi et qu'elle le sera encore quand tu seras redevenu poussière. Tes doigts et tes lèvres ont parcourus son corps dans ses moindres détails, et tu n'y as pas trouvé une seule cicatrice. Pas une seule marque. Sa peau est parfaite, ni abîmée par les combats, ni troublée par le temps. Une force de la nature que rien ne peut arrêter. Et cette force de la nature, elle se laisse aller dans tes bras, comme si tu était le gardien de toute son essence. Elle te fait assez confiance pour s'exposer et prendre le risque de souffrir. Parce que tu n'es pas n'importe quel homme, et le risque est grand. Cassé, tourmenté, tu n'apportes que douleur aux gens que tu aimes. T'es comme un trou noir qui aspire tout sur son passage, absorbe la lumière pour étendre l'obscurité. T'as été une déception, une erreur, un regret. Tu t'es planté, t'as trébuché, tu t'es blessé. Mais t'as aussi poignardé, fait tomber et blessé les autres. Diana est un paradoxe. Quand elle t'embrasse, son pouvoir est mystique, surhumain. Elle brise tes chaines et chasse les monstres du placard. Elle est la seule qui puisse y parvenir. Mais à côté de ça, quand tu plonges ton regard dans le sien, et que tu lui fais comprendre que tu ne laisseras jamais personne lui faire du mal, elle est terriblement humaine. Peu importe la facette qu'elle te montre, le visage qu'elle veut arborer, c'est son tout que tu chéris. Et tu préférerais mourir une seconde fois des mains du Joker plutôt que de noircir ce cœur et cette âme qu'elle t'a confié. « J'aimerais beaucoup. J'ai encore énormément de choses à apprendre et avoir quelqu'un comme toi pour me les enseigner est une chance inestimable. » Toute ta jeunesse Bruce a loué tes talents mais n'a jamais manqué de te faire remarquer que tu gâchais trop de potentiel à cause de tes insubordinations. Tu n'en faisais qu'à ta tête. Quand quelque chose ne te convenait pas, tu lui faisais savoir. Bruce t'a beaucoup appris, mais tu n'étais pas encore prêt. T'étais qu'un gamin pour qui combattre le crime était un jeu, presque une distraction. Aujourd'hui tu es entièrement dévouée à cette cause, et tu subirais n'importe quoi pour parfaire ta technique. S'entraîner aux côtés d'une Amazone est une occasion que tu ne laisseras jamais passer. Encore moins avec une Amazone terriblement sexy qui affole les battements dans ta poitrine.

Tu te mets assis à ton tour, enserrant son bras autour d'elle. Le contact est simple, doux, mais il te met en émoi. C'est tout cette simplicité que tu n'as jamais eu qui trouble tes sens. Être dans un parc, la main qui caresse l'herbe, les éclats de rire des gens aux alentours, avoir la femme qu'on désire contre soi. Tout ça est complètement nouveau mais tu en es déjà devenu accro. Enfuie contre ton cou, tu déposes quelques baisers sur sa tête, tout en resserrant un peu plus ton étreinte. T'as toujours besoin de l'embrasser ou de la toucher. C'est plus fort que toi, c'est ton corps tout entier qui appelle le sien en permanence, des plaintes incessantes que tu n'as pas d'autres choix d'assouvir. Quand elle t'embrasse, tu fermes les yeux pour profiter de ce nouveau baiser, comme si à chaque fois c'était le premier que vous échangiez. C'est avec la même fougue que tu joues avec ses lèvres, la même douceur que tu cherches sa langue. C'est un grand huit émotionnel, où tout est à son apogée, le cœur qui tambourine et les poils qui s'hérissent, avant de redescendre vers la réalité, quand vous êtes contraints de vous retirer. « Ce n'est pas un problème. » Tu lui souris, mais tu comprends ce qu'elle sous-entend. Parce que tu éprouves la même chose. C'est terrifiant de se lier à quelqu'un et d'en devenir dépendant. Surtout dans vos cas, où chaque jour vous risquez votre vie en vous mesurant à des marchands de mort. Qui sait ce qui pourrait se passer une nuit, pendant un moment de distraction. Depuis que vous avez franchit le pas, tu dois l'admettre, tes pensées sont fréquemment tournées vers elle. Et c'est dangereux, parce que ces secondes où tu penses à elle pourraient être celles où tu commettras une grosse erreur.

Quand elle commence à ses confier sur ce qu'elle ressent, tu l'écoutes avec attention, ne lâchant pas son regard d'une seconde. Tu sais que ce n'est pas chose aisée, alors tu veux essayer de la mettre en confiance du mieux que tu peux. Tu la trouves attendrissante, la grande guerrière, complètement désarmée quand il s'agit de s'ouvrir à toi. Et perdue face à ce qu'elle ressent. Premièrement, tu ne dis rien, laissant un bref silence s'installer entre vous. Puis tu déposes un baiser sur ses lèvres, avant de descendre vers son cou. T'aimerais l'embrasser partout. La serrer fort contre toi. Faire tout ce qui est en ton pouvoir pour qu'elle se sente bien et en sécurité. Pour le moment, tu te contentes de t'enivrer de son parfum, tu dévores sa peau avec tes lèvres, provoquant ta propre fièvre. « La seule chose dont tu dois t'excuser, c'est de ne pas m'avoir embrassé plus tôt. » Tu écartes en peu tes jambes pour l'inciter à se caler entre elles. Tes bras, eux, l'enserre par la taille, son dos contre ton torse. Tu te sens incroyablement niais, comme si tu devenais un de ces personnages de films romantiques que tu détestes par dessus tout. Ils vivent dans leur monde rose bonbon, où l'amour est un acquis. Mais ce soir, tu t'en fiche. Tu te fiches de ressembler à un Darcy ou à un Dawson. C'est pas grave si tu te consacres à une seule personne plutôt qu'à des dizaines. Si tu privilégies votre histoire au détriment de ton combat contre le crime. Les mêmes criminels seront là demain. Tu veux bien leur accorder un jour de plus avant de mourir. « Depuis le début hein ? Si tu savais à quel point j'ai dû rassembler mon courage pour faire ce premier pas. » Tu ris en te revoyant sur son canapé, à la fois galvanisé par l’adrénaline et terrorisé par l'échec. Tu avais su que vous finiriez là, assis dans ce parc l'un contre l'autre, tu aurais tenté ta chance bien avant. « Je te l'ai jamais dit, mais notre rencontre a été à l'origine de mes premiers émois. » Hum. Peut-être que tu aurais dû réfléchir avant de faire une telle confession. Tu grimaces, un peu confus par tes propres propos. « C'est bizarre que je te raconte ça maintenant, non ? » Forcément, c'est à l'époque où tu étais encore Robin, en pleine adolescence, la vue d'une belle femme provoquait chez toi toute sorte de choses. Et Wonder Woman –  parce ce c'est seulement ce qu'elle était pour toi à l'époque – t'as un peu fait vaciller et perdre tes moyens. Ce costume qui laissait deviner ses formes et qui en dévoilait d'autres a hanté quelques unes de tes nuits. « Tout ça pour dire que j'en avais tout autant envie que toi. Et depuis encore bien plus longtemps. » Confessions au clair de lune, voilà quelque chose de complètement inédit dans ta vie. Tu resserres tes bras tout en l'embrassant sur la joue. « Tu veux manger un truc ? Boire quelque chose ? Ou on reste là à se raconter nos premières fois comme deux adolescents ? » Tu souris face à cette situation qui t'échappe complètement, mais qui t'apporte pourtant tellement. Tes lèvres retrouvent son cou, rare endroit qui t'est facilement accessible. On vit, on meurt. Dans ton cas, on ressuscite. Mais rarement, on se sent aussi vivant.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyJeu 23 Fév - 20:54

being super ain't easy
JASON & DIANA

Ce n'est pas un problème. Il a raison. C'est bien, bien pire que cela. C'est une tempête qui fait rage dans son esprit, balaie ses certitudes et abat les remparts érigés contre les faiblesses du cœur. Ce cœur qui s'agite, panique, perd le rythme de sa partition à chaque fois que leurs regards se croisent. Il a éveillé quelque chose en elle, un incendie qu'elle pensait être parvenue à éteindre. Et toute Amazone qu'elle soit, cela la terrifie. L'attachement est un sentiment que Diana n'est pas parvenu à apprivoiser, un sentiment qui retourne son monde et façonne un univers auquel elle n'est pas habituée. C'est douloureux, elle sent son cœur se tordre et sa poitrine se serrer ; c'est comme si elle se trouvait au bord d'un précipice, saisie par l'impérieuse envie de sauter. Ce désir l'effraie, au moins autant que cette solitude qui la ronge depuis des années, et qu'elle retrouve dès qu'elle passe le pas de sa porte. Des alliés, des amis, des éclats de rire et des échanges, mais un appartement terriblement vide et des draps froids. Jusqu'à ce que Jason vienne la retrouver cette nuit là, après une énième effusion de sang dans les rues de Gotham. Vite, trop vite, Diana a réalisé qu'elle a besoin de lui. Besoin de se perdre dans ses bras. Besoin de cette tendresse qu'il lui offre sans réserve. Besoin de la liberté qu'il lui donne, celle d'être qui elle est vraiment, sans masques ni artifices. Qui peut se vanter de connaître jusqu'aux recoins les plus sombres de l'esprit de l'Amazone ? Personne. Mais petit à petit, elle s'ouvre à Jason, elle le laisse entrevoir la femme sous l'armure, celle qui se cache du grand public, celle qui n'est ni parfaite, ni invulnérable. Celle qui porte son cœur au creux de ses paumes. Celle qui a peur, celle qui ressent les choses trop fort, celle qui pleure et celle qui hurle.

Chaque baiser est comme un maillon ajouté aux chaînes qui les entravent ensemble, elle s'accroche à lui comme à sa raison et elle se surprend à en vouloir toujours plus, avide de tout son être. « Pour être honnête, je ne pensais pas avoir le droit de t'embrasser. » Ce ne serait sans doute qu'un argument ridicule pour lui, mais pour elle ça avait été une véritable bataille intérieure. Jason est le fils de Bruce. Jason est mortel. Jason a été trahi à de trop nombreuses reprises. Diana n'avait simplement pas voulu ajouter son nom sur la liste de ceux qui lui avaient fait du mal. Quand il l'avait embrassée, il avait balayé tous ses doutes et toutes ses craintes ; elle avait été en mesure de se laisser aller dans ses bras. Et depuis, elle n'a pas arrêté, et c'est bien ce qui l'inquiète, cette envie d'être à ses côtés, avec lui. Que ce soit pour une nuit de passion ou une étreinte apaisante. Ne pas dormir seule, se réveiller avec quelqu'un... Ce qui est d'une banalité affligeante pour beaucoup est une bénédiction pour elle. Un sourire presque niais accroché aux lèvres, Diana se laisse aller contre son amant, elle se serre contre lui et laisse sa tête reposer contre son épaule. « Étant donné que je venais te raconter ce que j'avais fait subir à Dionysos, c'est vrai que tu as été courageux... Ou peut-être complètement fou, j'hésite... » Elle rit doucement et entremêle ses doigts aux siens. Cette nuit avait eu quelque chose de magique, quelque chose d'exceptionnel. Ils s'étaient cherchés, avaient hésité, puis s'étaient trouvés. Deux âmes en peine ballottées par les éléments.

Elle écarquille les yeux et relève la tête lorsqu'il se confie sur leur première rencontre, amusée et attendrie. « Non, ça n'a rien d'étrange... Je trouve ça plutôt attendrissant... » A l'époque, elle n'a vu qu'un adolescent un peu turbulent, bien différent de Dick, un Robin avec beaucoup de potentiel. Si on lui avait dit qu'elle finirait dans ses bras, elle n'y aurait pas cru une seule seconde. « Tu sais ce qu'on dit... Mieux vaut tard que jamais. Même si je te l'accorde, c'est un adage qui n'a pas beaucoup de sens quand on a l'éternité devant soi. » Diana sourit, puis son sourire se fane et disparaît. La mortalité de ses amis n'est pas un sujet qu'elle aime aborder. Parce qu'elle déteste sa propre longévité, elle hait cette partie de son être qui l'empêchera toujours d'être humaine, comme les autres. Elle ne vieillira pas, mais elle les perdra tous. Ça lui brise le cœur, lui déchire les entrailles. Mais elle ne veut pas y penser, pas ce soir, pas déjà. Elle réfléchit, se souvient de la première fois où son cœur s'est affolé, où des papillons se sont agités dans son estomac. « Je me souviens de mon premier béguin... Elle s'appelait Elektre, c'était l'une des amies de ma tante... Je n'avais jamais vu une guerrière comme elle, elle ressemblait à Athéna... Rien à voir avec toi, cependant. » Diana est toujours incrédule, quand elle réalise que beaucoup s'imaginent que sa vie n'a commencé que le jour où elle a mis les pieds dans le monde des hommes. Elle a vécu sur une île, pas dans un monastère. Ce n'est pas le sexe qui l'intéresse, c'est le cœur, l'âme. Elle incline légèrement la tête sur le côté pour laisser Jason couvrir la peau de son cou de baisers et frissonne. Ce contact l'électrise, presque trop. « Boire quelque chose... ? La dernière fois ne t'a donc pas suffit ? » Elle éclate de rire, les souvenirs de leur soirée avec Kara sont encore frais. Elle se souvient de son expression déterminée quand elle l'avait ramené chez elle, et de son échec cuisant face à un adversaire plus fort que lui ; Morphée. « J'espère que tu ne t'endormiras pas sur mon canapé ce soir... » Espiègle, elle se redresse dans ses bras et se retourne pour pouvoir l'embrasser. Elle glisse ses bras autour de son cou, pose son front contre le sien. Si elle ne craignait pas de paraître impatiente, elle lui aurait proposé de déjà rentrer à son appartement. Elle en meurt d'envie, comme à chaque fois qu'il pose les mains sur elle. Le pouvoir qu'il a sur elle est effrayant.

Diana s'écarte, et caresse son visage du bout des doigts. « Heureusement pour moi que tu portes un masque. Sinon, tous les criminels de Gotham tomberaient amoureux de toi... Quoique, leur briser le cœur, ce serait peut-être plus cruel que la mort. » Elle fait mine de réfléchir, avant de sourire. Elle sait ce qu'il fait le soir, avant de la rejoindre. Elle devrait s'en soucier, elle devrait chercher à l'en dissuader... Mais elle ne le fait pas. Comprendre n'est pas approuver, et si laver les rues de Gotham des assassins et autres marchands de douleur qui y grouillent lui permet d'exorciser ses démons, qu'il le fasse. Diana ne sera pas hypocrite avec lui, elle ne lui fera pas une leçon de morale à laquelle elle ne croit de toute façon qu'à moitié. Ce n'est pas de son ressort, et ce serait déplacé. Parce qu'elle n'a pas moins de sang sur les mains que lui. Ses paumes sont écarlates, elle a tué des hommes et elle en tuera encore, à chaque fois que ce sera nécessaire, quand il n'y aura qu'un seul choix possible, ou que l'âme sera trop noire pour être sauvée. Un mal pour un bien. Trop peu le comprennent, alors en présence des autres membres de la Ligue, elle se plie à leur code, à cette règle qui les empêche de tuer même les plus méritants. « Hm... Tu sais où on pourrait la boire, cette bouteille de vin ? Dans un bain brûlant... Qu'est-ce que tu en penses ? » Tant pis pour ses bonnes résolutions. Immortalité ou non, on ne vit qu'une seule fois.

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptySam 25 Fév - 1:19


Diana & Jason

It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.


L'éternité devant elle. Cette vérité t'explose en plein visage. Ce moment précis, qui compte tellement pour toi, ne sera pour elle qu'un lointain souvenir d'un temps révolu. C'est douloureux de se savoir éphémère. De n'être qu'un chapitre, une histoire courte dans un livre aux millions de pages. Quand toi tu ne seras plus là, elle, continuera à vivre. Elle fera d'autres rencontres, aura d'autres amis, fréquentera d'autres hommes. Elle est ta première vraie relation, mais tu n'es pas la sienne, et tu ne seras certainement pas sa dernière. Tu savais dans quoi tu t'engageais quand tu l'as embrassé. C'est cette petite clause tout en bas dans le contrat. On vous promet amour et bonheur sur des lignes et des lignes, mais on veut vous cacher que tout ça aura une fin. La votre sera violente. Tu ne sais pas quand elle aura lieu, peut être demain, dans un an, ou dans cinquante ans, mais tu sais qu'un jour tu la perdras. Sombres pensées qui n'ont pas lieu d'être ce soir, mais qui occupe parfois ton esprit. Parce que c'est nouveau pour toi, d'avoir quelque chose à perdre. Quand tu es revenu à la vie, c'était comme repartir de zéro. Une seconde chance au prix élevé, celui de devoir renoncer à ceux qui comptait pour toi par le passé. Bruce, Dick, Alfred. Ils étaient tout ce que tu avais, les seuls qui importaient. Tu as dû te reconstruire sans eux. Mais maintenant que tu as Diana, tu réalises à quel point il est primordial d'avoir quelque pour t'épauler, t'aider à ne pas prendre le mauvais chemin. T'es comme un accidenté qui a besoin de réapprendre à marcher. Tu fais un pas après l'autre, incertain d'où te mènera le prochain, mais tu avances, parce que tu sais que si jamais tu chutes, elle sera là pour te rattraper. Elle t'encouragera à recommencer, encore et encore, jusqu'à ce que tu sois assez fort pour tenir debout tout seul. Tu ne pourrais lui exprimer à quel point elle est précieuse à tes yeux. Tes bras se resserrent, inconscient qui cherche déjà à empêcher l'inévitable, mais tu passes outre tes craintes pour profiter du moment présent. Tu l'écoutes parler de son premier flirt, un peu surpris par le nom qu'elle prononce. Elektre, une femme. Tu te doutais bien qu'elle n'était pas vierge de toutes expériences, mais l'entendre ouvertement parler de cette jeune femme à laquelle elle était attachée provoque chez toi toutes sortes d'émotions différentes. D'abord, tu te sens un peu idiot, parce que c'est un fait que tu aurais très bien deviner par toi-même. Evidemment qu'elle a connu des aventures sur son île. Elle n'a pas eu besoin qu'un homme rentre dans sa vie pour s'intéresser au plaisir du corps. Un peu jaloux, aussi. Égoïste qui refuse de la partager, y compris avec les visages du passé. « Meilleure guerrière que moi, donc. » Tu ris, désormais plus amusé qu'autre chose par l'anecdote. Au moins elle se souvient d'elle avec affection et comme d'un moment qu'elle chérit.

Tes yeux s'écarquillent quand elle ose te confronter à ton double échec de votre soirée avec Kara. Tu te revois encore le lendemain matin, seul dans le grand lit vide, avec un petit mot de Diana en guise de consolation. Tu as eu tout le temps de te remémorer les événements et leur finalité, enroulé dans des draps que tu avais espéré froisser à ton réveil. « Serais-tu en train de me provoquer ? » Tu lui souris, avant de lui rendre son baiser avec tendresse. Son front contre le tien, tu te perds un instant dans son regard. Tu peux y lire tellement de choses que ça ne te dérangerait pas de rester ainsi pendant des heures. « Promis, je ne compte pas m'endormir sur ton canapé. J'ai même aucune intention de m'endormir ce soir. » Ton cœur s'emballe quand ses doigts viennent caresser ton visage. C'est une sensation terriblement apaisante. Sensation lointaine aussi, que tu as à peine pu ressentir avant le décès de tes parents. Tu as plus été frappé par tes adversaires que réconfortait par tes proches. Plus éprouvé la douleur d'un os se briser que le plaisir d'une peau qui effleure la tienne. Tu fermes les yeux, délivré par ses caresses. Tu la sens passer sur les quelques cicatrices qui marque ta chair. Celle qui sectionne ton arcade, celle sous ton menton. C'est comme un baume qu'elle applique, la souffrance n'existe plus. De ce simple contact elle parvient à alléger ton esprit et guérir les blessures. Tu rouvres tes yeux au son de sa voix, mais toujours le cœur battant. « Tous les criminels de cette planète ne sont-ils pas déjà amoureux de toi ? » Qui ne le serait pas ? Tu lui souris et dépose un baiser sur ses lèvres. Finalement, peut être que sortir dans ce parc n'était pas une bonne idée, parce que votre intimité est limité. T'aimerais te laisser aller à tes envies, poser tes mains sur son corps sans que des regards curieux se portent sur vous. Alors cette idée qu'elle te propose t'enchante, au plus haut point. « J'en pense que c'est une idée parfaite. » Un sourire étincelle ton visage tandis que tu te relèves, avant de lui tendre la main pour l'aider à faire de même. Tu ne veux pas faire l'homme pressé qui a hâte de rentrer pour foncer dans le bain, mais tu ne peux nier que cette perspective te réjouis beaucoup. Sac sur le dos, tu l'invites à quitter le parc.

Cet appartement, tu commences à le connaître mieux que le tien. Dernièrement, tu y as passé plus de nuits que dans ta propre chambre. Tu t'y sens bien, la solitude n'existe pas quand tu es ici. Même quand elle n'est pas là, tu n'as pas cette impression de froideur extrême, celle que tu ressentais parfois au manoir. L'endroit était tellement immense qu'il était facile de se sentir seul. Alfred pouvait se trouver dans l'aile opposé, et Bruce dans la grotte. Il n'y avait pas cette impression de sécurité. Ou du moins, de bien être. Sans parler de sa présence, qui illumine tes journées comme tes nuits. Tu déposes ta veste avant de la rejoindre dans la salle de bain. Chaque fois que tu pénètres dans cette pièce, tu es frappé par la vue qui s'offre à vous. Une étendue de lumières sous un ciel sombre. Le tableau est magnifique. Le monde est à vos pieds, mais vous faites le choix de ne vivre qu'à deux. Votre bulle plane au dessus de la ville, cocon rassurant dans lequel vous trouvez tout ce dont vous avez besoin. Tu te rapproches de Diana, et enserre sa taille de tes bras. « La vue est absolument magnifique. Mais quand t'es là, tout paraît presque dérisoire. » C'est elle, la vraie beauté de ce lieu. De cette ville. Même au-delà. C'est grandiose d'avoir la chance d'observer le monde derrière une baie vitrée, mais il pourrait y avoir une déchetterie de l'autre côté, tu ne te sentirais pas moins heureux. Pas moins chanceux d'avoir cette femme contre toi. « J'ai pas pu t'enlever ta robe la dernière fois, va falloir que je remédie à ça. » Tu rompt ton emprise pour ouvrir la fermeture de la robe dans son dos. Doucement, prenant le temps de laisser tes mains glisser le long de ses bras, tu la laisses tomber sur le sol, dévoilant ce corps que tu rêvais de retrouver, de toucher. « Je retire ce que j'ai dit, tout le reste est complètement, entièrement dérisoire. » Tes lèvres viennent déposer des baisers sur ses épaules, son cou, tout ce qu'elle t'autorise à prendre. Tes doigts, eux, décrochent son soutien-gorge pour le laisser tomber à son tour. Tu vois son reflet dans la baie vitrée d'en face et peine à contrôler ton désir de plus en plus ardent. Comment il pourrait en être autrement. Ses courbes sont parfaites. « J'te laisse faire couler l'eau, je vais chercher la bouteille et les verres. Si je reste ici une seconde de plus on ne va jamais prendre ce bain. » C'est peut être un peu brutal, mais tu n'avais plus vraiment le choix. Ça commençait à devenir un peu trop brûlant, avant même d'être entré dans l'eau. Tu lui souris, et l'embrasse brièvement avant de quitter la pièce pour récupérer cette bouteille de vin. T'entends l'eau qui coule pendant que tu cherches deux verres pour accompagner votre soirée. « N'oublie pas la mousse ! Mais pas trop ! » Pas trop pour ne pas trop se gâcher la vue. Une fois tout en ta possession, tu retournes dans la salle de bain, sourire aux lèvres, enjoué à l'idée de passer cette nouvelle soirée avec elle. Rien que vous deux, comme des gens normaux. Comme un couple ?
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptySam 25 Fév - 22:29

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JASON & DIANA

Leur besoin d'intimité est trop grand pour qu'ils puissent se contenter d'une étreinte sage au parc. Diana ne s'était pas doutée qu'elle céderait si vite, mais si elle l'avait su, elle lui aurait simplement dit de venir la retrouver à son appartement. Elle se relève quand il lui tend la main, le sourire aux lèvres, et récupère son épée avant d'attraper le bras de Jason, comme l'aurait fait n'importe quelle femme sous le charme d'un homme. Un geste qui n'a rien d'extraordinaire en soit, mais qui est lourd de sens pour Diana. Cela fait une éternité qu'elle ne s'est pas autorisée à être intime avec qui que ce soit, à avoir des sentiments pour qui que ce soit. C'est grisant, électrisant, terrifiant. Ils regagnent son immeuble, Diana prend sur elle pour ne pas accélérer l'allure, craignant de se dévoiler trop impatiente. Dans l'ascenseur, elle fait mine de ne pas remarquer les regards que lui lance Jason, et ignore les battements de son cœur fébrile. À peine sont-ils entrés chez elle que Diana se débarrasse de ses chaussures et abandonne sac et épée sur un coin du canapé. Cet appartement, Jason commence à le connaître, et quant à elle, elle y passe davantage de temps depuis qu'ils se fréquentent. Auparavant, elle fuyait les pièces trop vides, trouvait toujours un prétexte pour être ailleurs ; n'importe où mais loin de sa solitude. Consciemment ou non, Jason lui a donné une raison de rentrer chez elle chaque soir, et l'envie de passer du temps dans ce cocon qu'elle a construit, puis fui quand elle a réalisé à quel point elle s'y sentait seule. Avoir quelqu'un à ses côtés change beaucoup de choses pour l'Amazone. Elle se sent entière, humaine. Qu'importe les craintes que cette relation réveillent en elle, elles ne sont rien comparées à ce qu'elle lui apporte. C'est comme retrouver l'air après avoir passé bien trop de temps la tête sous l'eau.

La salle de bain offre une vue panoramique et plongeante sur Metropolis. Un spectacle hors de prix qui fait rêver, mais c'est bien la dernière chose qui intéresse l'Amazone, qui ferme les yeux quand Jason vient l'enlacer. Ses doigts glissent sur la peau de ses bras, elle sourit. Elle n'est pas femme à laisser les compliments lui faire tourner la tête, mais les mots de Jason la touchent sincèrement, elle se sent rougir, un frisson remonte le long de sa colonne. « Je suis toute à toi. » Si elle avait été forcée de le laisser se réveiller seul dans son lit au lendemain de leur soirée, il n'en sera rien ce soir. Elle n'ira nulle part, ne laissera personne gâcher ce moment, et tant pis si dehors l'apocalypse se déclenche. Cette soirée, ils l'ont méritée. Loin des criminels, loin de la mort, loin des atrocités du monde. Une bulle de bonheur qui éclatera bien trop tôt, et dont ils ont tout intérêt à profiter. Elle le laisse défaire sa robe et la lui retirer, ses paumes brûlantes parcourant son corps comme si elle était une délicate et désirable poupée de porcelaine. « J'en connais beaucoup qui vendraient leur âme au diable pour entendre ces mots de ta bouche... Dommage pour elles, j'ai l'intention de m'approprier absolument tous tes compliments. » Elle rit doucement ; elle aussi sait se montrer jalouse, possessive. Elle reçoit trop peu de marques d'affection pour les laisser filer, et surtout pour vouloir les partager. Et elle veut tous ses baisers, toutes ses caresses, toute la tendresse et la passion qu'il a à offrir. Depuis qu'elle a quitté Themyscira, Diana donne absolument tout aux hommes, elle sacrifierait jusqu'à son âme pour eux. Alors rien qu'en amour, elle se montrera égoïste.

Son soutien-gorge rejoint sa robe au sol, elle est presque entièrement nue avant même avoir fait couler l'eau du bain. Elle commence à se dire que la baignoire n'aura pas l'honneur de leur présence, mais contrairement à elle, Jason reprend le dessus sur ses envies et s'écarte d'elle. « Mhm. » Presque déçue, Diana se retourne pour lui faire face, et surtout lui voler un baiser avant qu'il ne quitte momentanément la pièce. Elle en profite pour ouvrir les robinets, ajoute le bain moussant et l'attend sagement, assise sur le rebord de la baignoire. Quand il revient, elle ne peut pas s'empêcher de rire, peu habituée à le voir aussi souriant, enjoué – heureux ? Elle ne dit rien, mais elle se réjouit d'être parvenue à lui donner envie de laisser Gotham de côté pour une nuit, parce qu'il mérite un peu de répit... Et parce qu'elle sait qu'il en faut beaucoup pour le détourner de sa vendetta. Quand il revient, elle se lève et tend les bras vers lui, et l'enlace quand il arrive à sa hauteur. Elle l'embrasse, le baiser s'éternise, et quand Diana s'écarte enfin, elle plonge son regard dans le sien. « Je pense que ces vêtements vont être de trop, pour le bain. » Elle récupère les verres et la bouteille et les pose sur la bordure en marbre de la baie vitrée. Trop lentement pour que ce ne soit pas délibéré, elle débarrasse Jason de ses vêtements, effleure sa peau du bout des doigts et le torture de baisers, elle met sa patience à rude épreuve et s'en amuse, cruelle tentatrice. Son sourire se fane quand son regard quitte le visage de Jason pour se porter sur son corps, abîmé par les coups et un mode de vie brutal. Ses doigts frôlent les hématomes, effleurent les cicatrices, les écorchures. Le contraste avec ses propres chairs, vierges de tout stigmate, est saisissant. Nocif. Il leur rappelle trop bien combien ils sont différents, malgré tout ce qui peut les rapprocher, malgré les sentiments qui les unissent. Une vision qui témoigne d'une réalité insupportable, Diana préfère s'en détourner. « Il va vraiment falloir rentrer dans cette baignoire. Sinon, je ne réponds plus de rien. » Un sourire revient étirer ses lèvres, elle le serre contre elle avant de le lâcher pour retirer son dernier vêtement, et finalement entrer dans l'eau brûlante du bain.

Installée en face de Jason, elle emmêle ses jambes aux siennes, pendant qu'elle lui laisse le soin de s'occuper du vin. Son verre entre ses doigts, Diana observe Metropolis à travers la vitre. Songeuse, elle reste silencieuse un instant, la chaleur de l'eau faisant son effet sur ses muscles tendus. « Au début, quand je me suis installée ici, je détestais cette vue. Trop de buildings, trop de lumière artificielle, trop d'agitation, trop de bruit... J'avais l'impression d'être comme un animal sauvage lâché en pleine jungle urbaine. Je détestais Metropolis, et toutes les villes qui y ressemblaient. Il m'a fallu un moment, pour voir la beauté de vos constructions. Et pour me débarrasser de toutes les idées reçues qui avaient bercé la plupart de ma vie. » Perdue, horrifiée, elle avait songé plus d'une fois à retourner à Themyscira sans demander son reste. Mais on lui avait ouvert les yeux, l'esprit et le cœur. Elle avait fini par tomber amoureuse de l'humanité, avec ses qualités et ses défauts. Un petit rire la secoue, et elle quitte la ville des yeux pour retrouver le regard de Jason. « Themyscira me manque... Mais si je devais y retourner, tu me manquerais davantage. » Diana se redresse et pose son verre sur le carrelage, puis elle prend Jason par la main pour l'attirer dans ses bras. Elle l'enlace étroitement, enfouit son visage dans le creux de son épaule et y dépose plusieurs baisers. « Si je ne craignais pas que mes sœurs te mangent tout cru, je t'emmènerais chez moi... En secret, évidemment. Ma mère a encore beaucoup de mal avec les visiteurs masculins... Je ne sais pas ce qu'elle dirait, si elle nous voyait. » Elle chatouille son visage de ses lèvres, et chasse Hippolyte et les Amazones de son esprit. « Mais personne n'est là pour nous déranger, alors profitons-en. »

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Jason Todd


Jason Todd

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Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyMar 28 Fév - 0:57


Diana & Jason

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Ce ne sont pas que des compliments, pas que des mots destinés à la flatter. C'est ce que tu ressens quand tu la regardes, quand ses yeux croisent les tiens et que tout autour disparaît. Elle est le seul point net dans un paysage complètement flou. C'est aussi ce cœur qui s'emballe quand ses doigts viennent caresser ta peau, poitrine plus assez solide pour maintenir la puissance de ces battements. Tu ne te souviens pas d'avoir déjà éprouvé ça dans ta vie. Au-delà des ébats, au-delà des flirts passagers, jamais tu n'as eu envie de partager tes jours et tes nuits avec une femme. D'où cette appréhension bien cachée derrière ton air sûr de soi. Tu donnes l'impression de savoir ce que tu fais, mais ce n'est qu'une tromperie bien élaborée. C'est facile de donner du plaisir, de réchauffer un corps avec sa main, ou d'embrasser avec conviction. Ça l'est beaucoup moins quand tout prend une importance démesurée. Tu ne veux pas te contenter de lui donner du plaisir, tu veux qu'elle tremble d’exaltation. Pas seulement réchauffer son corps de ta main, mais la voir frissonner à chaque contact. Et l'embrasser avec passion et dévotion plutôt qu'avec simple conviction. Tu entoures sa taille quand elle tend vers toi, comme si une éternité venait de s'écouler entre le moment où tu as quitté la salle de bain et maintenant. C'est terriblement effrayant d'avoir besoin de quelqu'un au point de peiner à respirer quand vous êtes séparés. T'as peur, si peur, de monter trop haut et de ne pas survivre à la chute. Tout va tellement vite, c'est un train à grande vitesse qu'il est impossible de ralentir. Tu fonces dans cette relation, tu donnes tout ce que tu as, tout ce que tu es, tu dévores chaque instant que tu passes avec elle d'une faim gargantuesque. C'est ces histoires tellement fortes qu'elles en deviennent parfois douloureuses. Tes lèvres s'accrochent aux siennes, refusent la moindre séparation, c'est une drogue addictive, mais l'overdose serait paisible, agréable. Tes mains remontent dans son dos, puis redescendent doucement pour parsemer sa peau de caresses. C'est dur de lutter contre son instinct, cette envie fiévreuse de te lier à elle. Tu ne l'entends plus vraiment quand elle parle de tes vêtements, tu te contentes de la laisser faire, luttant contre ton propre désir. T'as chaud, horriblement chaud, et chaque frôlement de ses doigts sur ta peau la marque d'un sillon de fournaise. Ton haut s'écrase au sol pour rejoindre sa robe. Le bruit de ta ceinture qui se défait mêlé à ces baisers insistants t'arrache un léger gémissement. Insolation du corps sous cette délicieuse torture. Tes muscles abdominaux se contractent dès qu'elle te caresse, mais ce n'est pas de douleur des blessures qui recouvrent ton torse, c'est la convoitise viscérale. Si la chaleur à l'intérieur de toi n'était pas aussi forte que celle qui vous encercle, tu serais brûlé vif.

C'est quand elle mentionne ce bain qui vous attend que tu te retrouves un peu tes esprits. Tu n'aurais pas été contre l'idée de passer directement dans la chambre. Et tu sais que cette envie était réciproque. Tu soupires, frustré par cette arrêt brutal, mais plonge à ton tour dans l'eau brûlante de la baignoire un sourire aux lèvres. Tu attrapes la bouteille et y verse son contenu dans les deux verres posés sur le rebord à vos côtés. Avant de lui tendre le sien, tu la regardes perdue dans ses pensées, et à cet instant précis, tu aimerais savoir ce qui lui passe par la tête. C'est bête d'en douter, parce que tout semble être une évidence quand vous êtes ensemble, mais t'espères qu'elle se sent bien avec toi. Que malgré tes pêchés et les fantômes de ton passé, tu parviens à être l'homme dont elle a besoin. C'est pas simple d'être quelqu'un de bien quand toute ta vie a été une lutte pour ne pas franchir complètement les barrières. Un quotidien ponctué d'errance, de bagarres, de chagrin, et d'énormément de colère. C'est une brume épaisse et noire qui plane au-dessus de ta tête depuis l'enfance, et parfois, t'as peur qu'elle empiète sur ceux qui t'entourent. Que ta noirceur soit contagieuse. Une maladie que tu refuses de lui transmettre. Tu l'écoutes finalement se confier sur ce qui lui traversait l'esprit, mettant fin à cette curiosité que tu n'osais pas assouvir par toi-même. Tu ne peux imaginer ce qu'elle a pu ressentir, quitter un monde familier et rassurant contre ce foutoir sans fin. Ce foutoir, tu y as vécu pendant de longues années, tu as appris à l'aimer. Mais tu sais à quel point c'est dur de voir du bon et du beau dans ce qui apparaît sale et déshumanisé. Ça demande de la patience, du courage et un acte de foi. Il faut réussir à voir au-delà des apparences. Et le fait que tu sois là avec elle dans ce bain, prouve que Diana en est parfaitement capable. Secoué par sa confession, tu ne sais plus quoi dire, noyant ton teint rougi dans tes premières gorgées d'alcool. Ce qu'elle te dit c'est bien plus que des mots, c'est le cri de son cœur. Elle aime Themyscira, mais elle t'aime davantage. Sa vie est désormais lié à la tienne, et tout comme toi, il lui est impossible d'envisager un monde où tu ne serais plus là. Cette femme te surprend de jour en jour, et tu sens qu'à chaque seconde qui passe, ton amour pour elle s'approfondit.

Tu te laisses aller contre elle, trouvant ta nouvelle position dans ses bras. Tu aimes l'entendre parler de Themyscira, de sa vie là bas, mais aujourd'hui c'est devenu un peu douloureux. Parce que tu sais que tu n'as pas le droit d'y accéder, et qu'être privé de la voir dans son environnement, entourée de sa famille, c'est comme renoncer à une partie de ce qu'elle est. Hors tu veux tout, tout savoir. « Elle ne serait pas heureuse pour toi ? » Tu as dû mal à concevoir qu'une mère puisse voir d'un mauvais œil le bonheur de sa fille. Tu as beau être un homme, espèce qu'elles semblent toutes mépriser, mais tu n'en es pas moins quelqu'un qui ne veut que le meilleur pour Diana. Comment deux êtres qui veulent son bonheur pourraient ne pas s'entendre ? Ça te paraît inconcevable, mais encore une fois, les coutumes de son monde te sont complètement inconnues, et ce qui est évident ici ne l'est pas forcément là bas. Sa mère, ses sœurs, elle y voit des dangers pour toi, mais ce n'est pas ton cas, rien d’insurmontable. Pas quand il s'agit d'elle. « J'aimerais vraiment voir ton monde, un jour. Et je suis prêt à prendre le risque de me faire manger par tes sœurs. Ou répudier par ta mère. » C'est en prononçant cette phrase que tu réalises avec amusement à quel point finalement son île peut être dangereuse pour un mortel comme toi. Tu ne tiendrais probablement pas plus de dix minutes entouré d'Amazones en furie. Toujours allongé contre elle, tu attrapes ses mains pour les serrer dans les tiennes et y déposer quelques baisers. « Je te propose qu'on se pose trois questions, auxquelles il faudra répondre le plus précisément et sincèrement possible. » T'es d'humeur un peu joueur, et bien déterminé à en apprendre un peu plus sur elle ce soir. Tu ne veux pas seulement sentir son corps contre toi, ou torturer ses lèvres toute la nuit, t'aimerais aussi découvrir son passé, qui elle a été, et qui sont les gens qu'elle aime. Pourquoi devrais-tu te contenter d'une seule chose alors qu'il y en a des centaines. « Dis-moi quel genre d'enfant tu étais. » Voilà pour la première question. A défaut de pouvoir voir un jour un quelconque album photos commentée par sa mère comme le veut le cliché, t'aimerais mettre une image sur cette période de sa vie. « Tu as dit tout à l'heure que je te manquerais si tu devais retourner sur Themyscira, est-ce que tu penses retourner y vivre un jour ? » C'est avec une pointe d'amertume que tu poses ta seconde question. Mais c'est quelque chose qui te travaille depuis qu'elle t'en a parlé tout à l'heure. Tu ne parviens pas à imaginer un quotidien où elle ne serait plus là, mais si ça doit être le cas un jour, il serait préférable que tu commences à te faire à cette idée. Parce qu'il va te falloir beaucoup de temps pour l'accepter. Tu n'es pas prêt à renoncer à elle. C'est très égoïste, tu en as conscience, mais la perdre ou la voir s'éloigner serait pour toi un déchirement irréparable. « Et ma dernière question, quelles sont les trois parties de mon corps que tu préfères ? » Un large sourire se dessine sur ton visage, et tu te redresses un peu pour pouvoir la regarder. « Mais ça, tu dois me le montrer avec tes lèvres  ... »
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyMer 1 Mar - 22:03

being super ain't easy
JASON & DIANA

Diana se sent bien, merveilleusement bien. La présence de Jason dans ses bras l'apaise, et si les battements de son cœur son désordonnés, elle est sereine, comblée. Leur petite bulle de bonheur éclatera vite, elle le sait, alors elle a bien l'intention de profiter de chaque seconde, de s'enivrer de tout l'être de Jason, et tant pis si c'est d'un romantisme excessif. C'est une parenthèse plus que bienvenue dans leurs vies où les conflits et la violence règnent en maîtres, c'est comme remonter à la surface après d'interminables minutes sous l'eau. Vivre égoïstement, Diana ne le fait que trop rarement. Pas parce qu'elle ne le veut pas, mais parce que sa montagne de responsabilités l'en empêchent. Il y a toujours quelqu'un à sauver, un crime à résoudre, une guerre à éviter. Elle le sait, elle ne peut pas être partout à la fois, mais comme Superman, elle essaie. Comme si c'était son devoir, et comme si tout drame était un échec personnel. Être Wonder Woman, c'est vivre avec un océan de regrets et de remords, prêts à la noyer en permanence. Son invulnérabilité n'est qu'une illusion, soigneusement entretenue pour ne pas risquer d'offrir de trop belles faiblesses à ses ennemis. Diana est une femme secrète, plus qu'elle n'a jamais voulu l'être. Ils sont rares à la voir entière, avec ses forces et ses faiblesses, à connaître ses plus sombres pensées, à savoir quels doutes la rongent une fois son armure retirée et son épée rangée au fourreau. Wonder Woman est un mythe, elle n'existe nulle part ailleurs que dans l'imagination collective. Mais pour une fois... Diana s'en moque parfaitement. Ce soir, son monde ne se résume à qu'à un seul être. Ce qu'il y a derrière la baie vitrée ne compte plus, et ne comptera pas avant longtemps. Cet élan d'égoïsme est salutaire, il met du baume sur les plaies de son âme, et gorge son cœur d'un amour nécessaire, peut-être mérité.

Aussi attachée qu'elle puisse l'être à Themyscira, Diana réalise que l'île ne pourra plus jamais lui apporter ce dont elle a besoin, ce qu'elle veut. Elle est comme Eve après avoir croqué le fruit défendu, ses yeux se sont ouverts sur un monde plus vaste, et si les souffrances ont accompagné la découverte, elle n'en demeure pas moins salvatrice. « Ne la juge pas trop sévèrement... Bien sûr qu'elle serait heureuse pour moi, simplement... Les contacts qu'ont eu les Amazones avec les hommes, dieux ou mortels, ont toujours été... Houleux. » C'était un euphémisme. Diana n'aurait même pas su par où commencer si elle avait dû lui conter les récits de toutes ces histoires qui avaient secoué Themyscira et ses habitantes. « Je t'y emmènerai, c'est promis. Ma mère est encore un peu réfractaire à l'idée, mais afin de créer de meilleures relations diplomatiques avec le monde, elle a accepté de recevoir plusieurs représentants sur Themyscira. Elle me fait confiance pour les choisir, alors... Je mettrai simplement ton nom sur la liste. » Elle sourit, dépose un baiser sur sa tempe. « Quelques privilégiés de la Ligue ont bien le droit de s'y rendre... Alors je ne vois pas pourquoi toi, tu ne le pourrais pas. » Clark, Bruce et Arthur sont les privilégiés en question, mais Diana se garde bien de le lui dire. De toute façon, Jason n'est pas stupide, elle n'a pas besoin de dire leurs noms à voix haute pour qu'il les devine. « Quand les choses se seront calmées... Nous irons, je te le promets. » Hippolyte n'aurait d'autre choix que de l'accepter. Si Diana veut absolument protéger ses sœurs de la barbarie de certains, elle veut également leur donner la chance de découvrir la beauté de l'humanité, comme elle a eu la chance. Après des millénaires passés dans le secret et l'autarcie, peut-être était-il temps de revoir les traditions. Un homme à la fois...

Diana sourit, amusée par la proposition de Jason, et sa curiosité piquée à vif. « Très bien... Je t'écoute. » Elle fronce les sourcils, réalise qu'ils ont des milliers de choses à se dire. Ils se connaissent, mais ignorent encore beaucoup trop l'un sur l'autre. Son visage enfouit dans l'épaule de Jason, elle l'écoute lui poser ses trois questions, et la dernière lui arrache un petit rire. Elle profite qu'il relève le visage vers elle pour lui voler un baiser, puis elle réfléchit. Songeuse, elle se perd dans sa réflexion quelques secondes, ses doigts glissant machinalement sur la peau de Jason. « Je crois que j'étais une enfant qu'on qualifierait de... Turbulente. Pour ne pas dire désobéissante. J'étais trop curieuse pour rester en place. J'échappais à la surveillance de mes aînées pour partir explorer l'île... Je trouvais les leçons d'histoire ennuyeuses, j'étais avide de découvertes, et je voulais apprendre à manier l'épée... J'ignore combien de fois Mère m'a retrouvée cachée à observer mes sœurs s'entraîner. Elle avait beau me réprimander, dès que j'en avais l'occasion, je quittais le palais pour partir à l'aventure... Je ne te cache pas que ça ne s'est pas toujours bien terminé. Je devais avoir une dizaine d'années quand je me suis perdue dans la forêt de l'île. Elles ont mis deux jours à me retrouver. Mère avait eu la peur de sa vie et moi... Je me suis de nouveau échappée dès que j'en ai eu l'occasion. Avec le recul, je pense que j'étais destinée à quitter Themyscira. J'avais bien trop envie de liberté pour me contenter d'une île perdue au milieu de l'océan, malgré tout l'amour que je lui porte. » Themyscira restera son îlot de paradis, mais elle est à présent en mesure de reconnaître ses torts et les faiblesses issues de son isolement. Diana sait parfaitement qu'Hippolyte fait de son mieux pour protéger son peuple, mais elle espère parvenir à la convaincre de s'ouvrir davantage au reste du monde, persuadée qu'elles auraient davantage à y gagner qu'à y perdre.

Quand Jason lui a demandé si elle compte un jour retourner vivre sur Themyscira, Diana a bien perçu l'inquiétude dans ses mots. Elle resserre son étreinte, comme pour le rassurer. « Retourner définitivement sur Themyscira me semble impossible. L'île me manque, mes sœurs me manquent, mais... Y retourner, ce serait renier toutes ces années passées à défendre le reste du monde, ce serait fermer les yeux sur toutes ces choses terribles que j'ai le pouvoir de changer... Et surtout, ce serait abandonner lâchement tous ceux qui comptent sur moi, et ceux que j'aime. Quitter Themyscira, c'était comme ouvrir la boite de Pandore... Mais je ne le regrette pas une seule seconde. Alors pour te répondre, non, je n'y retournerai pas. » Elle se redresse et  invite Jason à faire de même, éclabousse le carrelage quand elle inverse leur position et se retrouve dans ses bras, assise à califourchon sur lui. La tentation est grande, mais il va falloir lui résister encore un peu. « Et en ce qui concerne ta troisième question... » Tête inclinée sur le côté, elle fait mine de réfléchir, rien que pour le torturer un peu, le voir frémir d'impatience. Puis elle prend son visage entre ses doigts et l'embrasse. Elle glisse ses bras autour de lui pour l'attirer contre elle, et se perd dans un baiser interminable, jusqu'à manquer d'air, jusqu'à en oublier son propre prénom. Si elle met fin au baiser, Diana ne s'écarte pas pour autant, elle laisse ses lèvres continuer à effleurer les siennes. « Au risque de sonner comme une adolescente... Quand tu m'embrasses, j'ai l'impression d'être la personne la plus importante au monde. » Tant pis si ce n'est pas vrai. Tant pis si ce n'est qu'une illusion passagère. Grâce à lui, elle a l'impression d'être autre chose qu'une princesse inaccessible ; une femme presque comme les autres. Elle se redresse un peu, ses doigts caressent son visage, elle le regarde comme si elle cherchait à mémoriser chacun de ses traits, elle le regarde avec une tendresse nouvelle, autrefois refoulée mais qu'elle s'autorise enfin. Une libération autant qu'une condamnation à vie. Elle dépose un baiser sur chacune de ses paupières et s'écarte pour capter sa réaction, sans doute ne s'était-il pas attendu à ce choix ci. « Tu vois le monde et les gens pour ce qu'ils sont réellement... C'est une qualité que trop peu possèdent. Je pense que ta lucidité est ce qui fait ta force. Pas tes poings, pas tes armes... Et puis, d'un point de vue parfaitement, totalement égoïste... Tu me vois, vraiment. Je n'ai pas l'habitude d'être regardée en tant que Diana... Le spectre de Wonder Woman, et celui de la princesse de Themyscira me collent à la peau... Je pensais que nous étions indissociables, jusqu'à ce que je remarque que ta façon de me regarder était différente. » Elle est presque gênée par ces confessions, le rouge lui monte aux joues et l'enlace étroitement pour échapper à son regard – elle se sent vulnérable.

Ses doigts tracent des sillons sur sa peau mouillée, elle effleure quelques cicatrices et se demande de quel combat elles sont issues, qui a osé le marquer de la sorte. Elle voudrait pouvoir tout effacer, lui épargner davantage de souffrances, guérir tous ses maux. Pour la première fois, elle jalouse les dieux, capables de tels miracles. Diana doit se faire violence pour s'écarter, et quand elle le fait c'est pour poser ses mains sur les épaules de Jason et le rallonger dans la baignoire. Son dernier baiser, elle le dépose sur sa poitrine, à défaut de pouvoir réellement poser ses lèvres sur son cœur. « Il n'y a aucune mélodie qui soit plus apaisante pour moi que celle des battements de ton cœur. Il m'apaise. Voilà pourquoi j'aime tant dormir dans tes bras. » Et savoir que ce cœur a un jour cessé de battre a quelque chose de tragique, qui rend chaque battement plus précieux que le précédant. À son tour, Diana s'installe dans les bras, sur le côté, pour pouvoir continuer à le regarder. « A mon tour, donc... » Charmeuse, tentatrice, elle laisse ses doigts glisser sur ses abdominaux, attise la flamme. « Raconte-moi ton souvenir le plus heureux. » Parce qu'elle en est persuadée, il y en a un. Peut-être plusieurs. Elle veut l'entendre parler de quelque chose qui l'a rendu heureux, et qu'il chérit. « De quoi rêves-tu ? Je ne parle pas de ce que tu vois quand tu fermes les yeux... Ce que tu veux, réellement. » Diana songe à ses propres rêves, abandonnés trop tôt, enterrés prématurément. Une infinie tristesse l'envahit, si bien qu'elle se blottit davantage contre Jason pour lui échapper. « Si tu pouvais m'emmener n'importe où dans le monde... Où est-ce que ce serait ? Et tu n'as pas le droit de dire Themyscira. »

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Jason Todd


Jason Todd

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Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptySam 4 Mar - 2:38


Diana & Jason

It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.


Tu n'es pas le mieux placé pour juger ses rapports familiaux. Tu ne le fais pas, tu n'en pas le droit. Que sais-tu de la famille, après tout ? Pas grand chose. Tu te raccroches à des souvenirs comme un enfant qui court après un cerf volant. Ils sont maintenus à ta mémoire par un fil extrêmement fin, et un jour ou l'autre, il se cassera. Tu ne te rappelleras plus de leurs visages. Déjà aujourd'hui tu dois plisser les yeux pour revoir celui de ta mère. Ce ne sont plus que des formes indéfinies, tout est flou, tu n'es plus sûr de rien. De même pour ton père, cette figure forte et imposante que tu craignais parfois quand t'étais gamin, n'est désormais qu'un homme qui s'efface, coup de chiffon sur une ardoise. Tu ignores si c'est la faute de la mort, du puits, ou tout simplement du temps, mais bientôt, ils passeront de poussière à néant. Alors quand tu demandes à Diana quel genre d'enfant elle était, c'est peut être pour essayer de te rattraper à ton propre passé. Essayer de te revoir à travers elle. Tout ce qu'elle te raconte ne t'étonne pas et étire un grand sourire sur tes lèvres. Tu ne l'imaginais pas autrement. Déjà courageuse, avide de découvrir un monde qu'elle jugeait trop petit. Un terrain de jeu restreint qu'elle a voulu agrandir au delà des limites imposées. C'est bête, mais tu ressens une énorme fierté quand tu vois ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Cette femme qui est parvenue à garder la même ligne de conduite, à voir plus loin que les idées qui lui ont été inculquées, à se surpasser, à tout donner pour cette humanité qu'elle a appris à aimer. Tu as fait beaucoup de rencontres au cours de ta courte vie, d'univers différents, aux visions opposées, mais aucune n'égale la votre. Diana est sans conteste la plus incroyable de toutes. L'enfant déjà peu ordinaire est devenu extraordinaire. « Tu étais exactement comme je l'imaginais. Avide de découvrir le monde, indépendante, téméraire. Mais n'est-ce pas un peu ironique, qu'avec l'immensité de l'univers et ses secrets à découvrir, cette baignoire soit le seul endroit où tu aimerais être aujourd'hui ? » Parce que la simplicité est peut être la clé du bonheur, finalement. Pourquoi aller chercher à l'autre bout du monde ce qui se trouve sous nos yeux. En tout cas, toi, dans ses bras, tu es persuadé de l'avoir trouvé. Ton seul regret et de ne pas pas avoir ouvert plus tôt tes paupières.

Themyscira, tu rêves d'y aller, et cette promesse qu'elle t'a faite, tu ne vas pas l'oublier. En revanche, tu ne veux pas que ça devienne l'endroit de vos retrouvailles éphémères. Un bref moment au paradis avant de repartir seul à Gotham City, en laissant derrière toi la femme avec qui tu partages ta vie. Tu ne pourrais pas le supporter. Ce n'est pas ainsi que tu conçois votre relation. En amour comme dans ton quotidien, tu refuses les concessions. « Bonne réponse. » Pour une fois, ce n'est pas réellement de l’égoïsme, c'est ton droit légitime. Tu ne l'empêcheras jamais de retourner sur son île, mais tu serais prêt à la retenir si un goût de définitif se dessinait. Tout sourire après le réconfort qu'elle vient de t'offrir, tu te redresses quand elle t'invite à le faire, te mordant doucement la lèvre au contact de son bassin contre le tien. Elle ne te facilite pas la tâche, ton désir est déjà prêt à exploser, et c'est avec beaucoup de difficulté que tu essaies de le contenir. Son corps qui émerge de l'eau est une torture. Sa bouche qui joue avec la tienne un supplice. Cette proximité fait grimper la température de la pièce à un degré insoutenable. Tes mains vagabondent sur ses cuisses, son dos, marquant presque sa peau de tes ongles. Chaque fois que vos lèvres se retrouvent, tu sens cette fébrilité, cette envie grandissante et bientôt incontrôlable. Elle joue avec un feu déjà bien allumé. Que rien ne pourra éteindre. La séparation est toujours terriblement difficile, mais c'est pour mieux vous retrouver ensuite. Et tu sais que ce n'est qu'une question de minutes. Parce que tu n'en peux plus de la sentir contre toi sans aller jusqu'au bout de votre union. « Ce n'est pas une impression, tu l'es. Dans mon monde à moi, tu l'es. » C'est tes paupières qu'elle vient embrasser ensuite. Et quand tu les rouvre, tu ne masques pas ta surprise. Pourtant, ce qu'elle dit fait sens. La vérité, c'est qu'elle te connait mieux que tu ne te connais toi-même. Ce que tu vois quand tu regardes dans le miroir c'est un homme cassé, un meurtrier, mais ce n'est pas ce que tu es vraiment. Tu un tableau nuancé de plusieurs couleurs, sombres comme claires, Diana parvient à toutes les voir, sans exception.  Et tu contemples les siennes avec attention, observant chacun nuance, chérissant chaque mélange. Tu ne vois pas que la surface, tu grattes, tu creuses au plus profond. Même le plus noir de ses secrets ne pourrait t'effrayer ou t'éloigner. Sa lumière te pousse à toujours faire mieux, et sa noirceur t'unit à elle. Vous prenez tout l'un chez l'autre, admirant vos qualités et acceptant sans condition vos défauts. Une pureté précieuse chez deux êtres imparfaits.

Elle se dérobe à ton regard, alors tu la serres fort contre toi, tes bras autour d'elle, pour lui faire comprendre qu'elle n'a pas à se sentir mal à l'aise, peu importe les circonstances. Que quoi qu'elle te dira, tu béniras chacune de ses confessions. De la plus banale à la plus intime. A nouveau allongé dans la baignoire, tu découvres avec émoi son dernier endroit préféré. Ce cœur qui bat pour elle. Ce cœur que tu pensais dysfonctionnel en sortant du puits de Lazare mais qu'elle est parvenue à remettre en marche. Elle a compris le mécanisme, pris le temps de s'y attarder, elle est à l'origine de chaque battement. « Sans toi il ne battrait pas vraiment. Le puits de Lazare m'a ramené à la vie, mais mon esprit, ma tête, mon cœur, plus rien ne fonctionnait réellement. C'est toi, Diana, qui fait de moi quelqu'un de vivant. » C'est peut être la première fois que tu oses parler de ta résurrection avec elle. Mais c'est nécessaire pour qu'elle puisse comprendre le rôle qu'elle a joué dans ta réanimation. Avant qu'elle ne te trouve, tu n'étais qu'une coquille remplie de haine et de vengeance. Maintenant, tu laisses de la place à l'amour et à la tendresse. Tout ce que tu es aujourd'hui, c'est à elle que tu le dois. Uniquement à elle. Un bras qui l'enroule contre ton torse, tu attends avec impatience qu'elle te pose ses trois questions. « Attention où tu laisses trainer ta main, c'est dangereux ce que tu fais. » Tu lui souris, joueur toi aussi, avant de te plonger dans tes souvenirs pour répondre à la première question. La chose n'est pas aisée, et c'est là que tu réalises à quel point ta vie a été vide d'affection. Tu peux compter ces moments sur les doigts d'une seule main, il ne te faut donc que quelques secondes pour trouver. « Une fois j'ai attrapé la grippe. A l'époque où j'étais encore Robin. C'était la première fois où je me sentais aussi mal. Mais j'ai quand même voulu partir avec lui, parce que je ne voulais pas me retrouver seul. Ou du moins, me sentir seul. » Tu ne prononces pas son prénom, comme si sa simple évocation allait te brûler la langue. « Alfred m'a convaincu de ne pas sortir et de m'accorder une nuit de repos. Je n'ai pas eu d'autres choix que de lâcher prise, malgré mon entêtement légendaire. Je me suis posé sur le canapé devant la télé, et j'ai même eu le droit à un bol de chips et de la glace. Et c'est là qu'il est arrivé, Bruce. Il était encore Batman, il ne manquait que son masque. Il est venu se mettre assis à côté de moi, sans rien dire, pas un seul mot. Il n'a pas eu besoin de le faire. Le geste signifiait déjà énormément pour moi. Il a pris la télécommande, et il m'a montré un film qu'il aimait regarder quand il était enfant. Je crois que j'ai vu la moitié, après je me suis endormi sur son épaule. Je me sentais bien. Comme si j'étais un garçon normal. Et je n'ai jamais oublié que pour une fois dans sa vie, il a sacrifié sa croisade pour quelque chose qu'il voyait comme étant encore plus important. Moi. » Souvenir heureux, mais douloureux. Epoque révolue. Tu n'es plus certain de la sincérité de cet instant. Est-ce que ça comptait vraiment ? Est-ce que d'autres maintenant ont eu ce privilège ? Probablement. Pour les deux cas. « Souvenir qui va rejoindre ta seconde question. Ce dont je rêve le plus, c'est d'une famille. » Tu te dévoiles sans retenu, t'ouvre à elle sans la moindre gêne. Tu sais qu'elle ne jugera pas, qu'elle ne te prendra pas en pitié. Ton rapport à la famille n'est pas un secret pour ceux qui te connaissent vraiment. En dehors de ta guerre contre le crime, c'est ta quête d'une cellule familiale qui occupe tout ton esprit. Aimer et te sentir aimé, sans avoir peur d'être abandonné. Un amour inconditionnel, pur, sain. Tu ne donnerais énormément pour avoir cette chance. Tu n'as pas besoin d'en dire plus, pas vrai ? Elle connait la valeur du mot, ce qu'il implique et ce qu'il représente pour toi. Tu la serres un peu plus contre toi en déposant un baiser sur son front. Tu n'as peut être pas encore de famille, mais tu l'as elle. Ce qui est déjà énorme et inespéré.

La dernière question te demande un peu plus de réflexion. Tu as parcouru le monde après ton retour parmi les vivants, découvert des endroits magnifiques, dans les déserts les plus arides ou au plus haut de l'Himalaya. Mais pourtant, ce n'est pas dans un pays en particulier que tu l'emmènerais, au risque de paraître peu romantique. « Je t'emmènerais à Gotham. » Tu ris, attendant de voir sa réaction avant de reprendre. « Après le décès de mes parents, j'ai été confié à un foyer pour jeunes orphelins. Mais je m'y sentais pas à ma place. Je sortais chaque soir pour trainer dans les rues. Et à force de vagabonder un peu partout, sans but précis, j'ai fini par trouver un immeuble abandonné dans un quartier peu fréquenté. Je suis monté tout en haut, sur le toit, et toute la ville s'est dressée devant moi. C'était magnifique. Vu d'en haut, Gotham n'avait pas l'air si dangereuse. Au contraire, je l'ai trouvé magnifique. Après ça, j'y allais toutes les nuits. Je me posais sur le rebord, et j'observais l'horizon. J'ai même construit une espèce de tente, bricolée avec des matériaux que je trouvais aux alentours. Tu vas t'imaginer un truc un peu bancal, mais je t'assure qu'elle avait vraiment de la gueule. Je n'y suis pas retourné depuis, mais comme l'immeuble est toujours là, j'imagine que ma tente aussi. J'aimerais t'emmener là bas, parce que malgré la période difficile dans laquelle je me trouvais, je me sentais bien sur ce toit. On pourrait même s'allonger dans ma tente, juste une nuit. » Tu redoutes un peu sa réaction, craignant qu'elle se soit imaginé complètement autre chose. Comme un dîner aux chandelles sur les rives de l'océan indien ou une balade en ballon au-dessus de l'Amazonie. Le genre de trucs qu'on peut voir dans les films mais qui ne te ressemble pas vraiment. Cette tente, sur ce toit à Gotham, c'est ça ce que tu es. Et tu ne le renieras jamais. « Je suis désolé, c'est pas super romantique ... » Pour lui faire oublier ce que tu considères comme étant une mauvaise réponse, tu te penches pour venir l'embrasser, longuement. Tu en as assez de parler. Quand bien même tout ce que vous vous êtes dit ce soir est un trésor que tu estimes à sa juste valeur, il est temps maintenant de passer à une autre étape du rapprochement. Tu te retires un bref instant, ton regard plongé dans le sien. « J'ai une dernière question bonus. Est-ce que tu as la moindre idée d'à quel point j'ai envie de toi  ? » Sourire aguicheur, tu plonges dans son cou pour le parsemer de baisers fiévreux trop longtemps retenus. Quant à main, c'est sans pudeur qu'elle glisse le long de son corps pour s'arrêter et s'attarder sur cet endroit le plus sensible et réceptif. Elle a joué avec toi, tu ne réponds désormais plus de rien. Mais t'es persuadé que c'est exactement l'effet escompté.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyLun 6 Mar - 22:39

being super ain't easy
JASON & DIANA

Se donner corps et à âme à quelqu'un, c'est accepter de plonger dans l'inconnu, c'est faire preuve d'une confiance quasi religieuse, un acte de foi. C'est donner à ses faiblesses un nom, du sang, des battements de cœur. Ce devrait être effrayant, terrifiant ; mais pour Diana, c'est libérateur. Jason lui permet de se laisser aller complètement, d'être la femme avant la guerrière. Elle a l'étrange impression qu'il permet à son cœur de réapprendre à battre, impression apparemment partagée. L'entendre lui dire que c'est grâce à elle qu'il est véritablement revenu à la vie la touche en pleine poitrine, c'est plus qu'elle n'aurait pu en espérer, et une responsabilité à laquelle elle n'est pas prête de se dérober. Ensemble, ils se sont embarqués dans quelque chose de fort, et Diana se moque bien du savoir ce que l'on pourra en dire. Elle se doute bien que certains n'approuveront pas. Bruce sera le premier à protester, parce qu'elle est Wonder Woman, et parce que Jason reste malgré tout son fils. Clark émettra des réserves, parce qu'il fauche les criminels au lieu de les livrer à la justice. Il y aura des dizaines d'autres commentaires, tous plus déplacés les uns que les autres. Peu importe. Diana se sent bien stupide d'avoir hésité, de s'être souciée de ce qu'on pourrait bien penser de leur relation. Ils ne doivent de comptes à personne, et il faudrait être bien égoïste pour leur refuser un peu de bonheur. Silencieusement, Diana se promet qu'elle ne laissera rien ni personne se mettre entre eux, qu'importe si on attend d'elle qu'elle fasse preuve de retenue. Ce qu'il y a entre eux est trop rare et précieux pour être gâché, et l'un comme l'autre ont fait suffisamment de sacrifices.

Avec un air innocent trop exagéré pour être honnête, elle retire sa main d'où elle se trouvait, et la repose un peu plus bas, curieuse de voir à quel point elle peut jouer avec lui avant que son impatience ne prenne le dessus sur le reste. Diana n'est ni aveugle, ni idiote ; et brûle d'envie d'aller au bout de cette étreinte au moins autant que lui. Mais elle est également curieuse d'entendre ce qu'il à lui répondre. Elle sait pertinemment que la vie de Jason n'a été qu'une succession de drames, mais elle espère qu'au milieu de toute cette noirceur subsiste quelques flammèches de bonheur, perdues dans l'obscurité mais bien présentes. Un franc et large sourire étire ses lèvres quand elle l'imagine malade, condamné à rester au manoir par Alfred, affalé sur le canapé. Et Bruce, à ses côtés. Le tableau est touchant, mais Diana ressent bien vite un affreux pincement au cœur. Bruce est un souvent qu'elle n'a pas encore osé aborder avec lui. Elle sait ce qu'il ressent à son sujet, et elle le comprend. Le Joker l'avait tué, et quand il était revenu à Gotham, il n'était même pas en prison. Mais elle éprouve également beaucoup de compassion pour son ami ; elle se souvient de sa descente aux enfers après la mort de Jason. Elle avait fait de son mieux pour l'aider, sans grand succès. Tim était celui qui était parvenu à sauver Batman. Malgré tout, elle ne parvient toujours pas à comprendre pourquoi le Joker est toujours en vie, terrorisant la population de Gotham. À la place de son ami, Diana sait très exactement ce qu'elle aurait fait. Elle aurait vengé son apprenti, et le Joker aurait souffert au point de la supplier de l'achever. Mais Diana n'a rien fait, ce n'était alors pas son combat. Jason l'est, maintenant. Elle lui a promis qu'elle ne laissera personne s'en prendre à lui, et elle compte bien tenir parole. Et si par malheur elle ne le peut pas... Que les dieux aient pitié du pauvre fou qui transformera Diana Prince en furie vengeresse. Elle a vu quelques unes de ses sœurs danser danser avec la folie après avoir eu le cœur brisé, et les conséquences terribles de cette valse.

Une famille. Le rêve de Jason semble faire écho au sien, quand bien même elle n'en a jamais réellement parlé à quiconque. Un désir caché, presque refoulé, l'Amazone a laissé ce désir sur le pas de la porte quand elle a rejoint la Ligue, persuadée que son mode de vie ne serait jamais compatible avec une vie de famille. Des enfants... Pourrait-elle seulement supporter de savoir que la chair de sa chair serait toujours en danger, à cause de ce qu'elle est ? Ne serait-ce pas égoïste de mettre au monde un enfant en sachant que beaucoup trop de maniaques chercheraient à s'en prendre à lui ? Pour Diana, les enfants sont sacrés, il ne faut pas y toucher. Et ils demeurent pour elle un rêve qui lui semble inaccessible, l'illusion d'une vie simple qui n'est pas, et ne sera peut-être jamais la sienne. Le cœur un peu plus lourd qu'un instant plus tôt, elle enlace Jason étroitement et ferme les yeux quand il dépose un baiser sur son front. L'avoir lui, c'est déjà beaucoup plus qu'elle ne l'aurait espéré. Légèrement surprise par la réponse qu'il donne à sa dernière question, elle relève la tête, l'interroge d'un regard. Gotham ? Pendue à ses lèvres, elle l'écoute avec une attention toute particulière lui expliquer ce choix, et elle sourit. Elle l'imagine aisément sur le toit de cet immeuble, à admirer Gotham sous une autre lumière, à voir la beauté de cette ville autrement si dangereuse. Jason n'est pas le premier à lui parler de Gotham ainsi. Quelque chose de particulier l'unit à ses habitants, dont l'attachement lui paraît parfois démesuré. Mais au fond, elle comprend. Gotham fait partie de Jason au même titre que Themyscira fait partie d'elle. Il ne semble pas convaincu par sa réponse, mais elle secoue la tête. « Si c'est important pour toi, alors c'est important pour moi. » Elle veut en dire davantage, lui dire qu'elle est prête à l'accompagner où il le voudra, mais Jason ne lui en laisse pas le temps. Il l'embrasse à en perdre haleine, et Diana étouffe un soupir de contentement et de frustration mêlés. Quand il s'écarte, elle repart aussitôt à l'assaut, incapable de lui résister, et couvre la peau de son cou de baisers fiévreux, impatients. Ses entrailles sont remuées par le feu ardent du désir, les mots de Jason la font sourire et frissonner. « Hm... Disons que j'en ai une petite idée... Mais il va falloir que tu me montres... » Elle lui offre toute la peau de son cou à embrasser, et ne prétend plus à l'innocence quand elle laisse ses mains glisser le long de son torse.

Son rythme cardiaque s'emballe, comme à chaque fois qu'il pose les mains sur elle, le brasier qui enflamme ses entrailles s'étend à tout son corps, elle est à sa merci, sienne aussi longtemps qu'il le voudra. Elle éprouve le besoin de l'embrasser plus que celui de respirer, alors elle retourne à la conquête de ses lèvres, colle ses hanches aux siennes ; derniers instants de supplice avant l'union tant attendue et désirée. Entre deux soupirs d'extase, Diana parvient à articuler quelques mots, murmurés à l'oreille de son amant. « Il faut qu'on sorte de cette baignoire, et vite... » Elle dépose d'autres baisers sur sa peau avant de s'écarter, tant qu'elle en a encore le courage. Elle sort de la baignoire et attrape une serviette, qu'elle enroule autour de leurs deux corps trempés. L'effort est beau, mais vain, la serviette tombe bien vite à leurs pieds, Diana n'y prête pas même une miette d'attention. Accrochée au cou de Jason, elle l'entraîne jusqu'à la chambre, ensemble ils basculent sur le lit, et Diana l'attire contre elle, jambes nouées autour de ses hanches. Son regard plongé dans le sien, elle caresse ses lèvres du bout des doigts, avec une adoration presque religieuse. « Tu penses que ça s'arrêtera un jour ? Cette envie... Ce besoin constant d'être ensemble ? » Elle ne sait pas ce qui serait le plus effrayant. Une passion dévorante mais éphémère, ou un amour inébranlable, un besoin mutuel constant et ineffable. Dans l'immédiat, Diana préfère éluder la question, et retrouver les lèvres de Jason, puis son corps tout entier. Entre ses bras, elle oublie tout, c'est l'exaltation des sens, une étreinte quasi salvatrice. Son prénom murmuré lui échappe, perdu au milieu de soupirs lascifs, elle s'accroche à ses épaules, ses ongles mordent sa peau, sa poitrine se soulève rapidement contre la sienne. Ce n'est pas qu'une étreinte charnelle, c'est l'expression de leurs sentiments, des confessions qui prennent sens avec chaque caresse, chaque baiser échangé.

La tête contre son torse, les paupières closes, Diana est bercée par les battements encore agités de son cœur. Ses doigts tracent des arabesques sur sa peau, elle profite allègrement de la chaleur de leurs deux corps enlacés. Un moment plus tard, elle relève la tête vers Jason, caresse sa joue tendrement. « Je ne saurais pas comment te l'expliquer... Mais tu as réveillé quelque chose en moi, quelque chose que je pensais perdu... Au fond, je ne pense pas être très différente de mes sœurs. Je ne fais pas suffisamment confiance aux hommes, j'en ai conscience. C'est... » Elle prend une profonde inspiration. « C'est un mal ancré profondément en moi, en chacune d'entre nous. » Diana affiche un sourire triste avant d'enfouir son visage dans son cou. « Je n'avais qu'une dizaine d'années, la première fois que j'ai vu un homme. Ça n'a pas été... Une expérience plaisante. Hercule et Thésée ont accosté sur l'île. Je t'assure qu'ils n'ont rien des héros que les mythes dépeignent... Je ne me rappelle pas avec exactitude des raisons de leur venue. Mais je me souviens du reste. Ils ont séduit ma mère, et ma tante, Antiope. Ils me faisaient jouer. Me racontaient le récits de leurs aventures... J'ai fini par m'attacher à eux, moi aussi. Et puis un jour, j'ai été réveillée par des hurlements, un vacarme à en réveiller tout le Tartare... Ils s'étaient joués de nous, ma mère était faite prisonnière, et les autres... » Un frisson de dégoût remonte l'échine de l'Amazone. Elle se blottit davantage contre Jason, cherche son réconfort. « Mes sœurs ont été massacrées, violées, torturées, humiliées. J'ai eu de la chance... L'une des amies de ma mère, Lyarra, m'a sauvée. Elle m'a emmenée loin du palais, m'a cachée dans le temple d'Héra, là où les hommes n'oseraient pas mettre les pieds. Mais le mal était fait, j'ai vu des choses que je ne suis jamais parvenue à oublier. Ma mère est parvenue à se défaire de ses chaînes, et elle a libéré les autres... Les déesses leur ont demandé de ne pas se venger, de se montrer dignes de leur titre d'Amazone. » Un petit rire secoue Diana, triste et lugubre. « Elles les ont tués. Elles les ont tous tués. Mais pas Hercule et Thésée, ces lâches ont pris la fuite. Je suis restée des jours et des jours dans ce temple, avec Lyarra pour seule protectrice et seul réconfort. C'était il y a une éternité, mais je ne suis jamais parvenue à oublier... »

Elle soupire longuement et se redresse, à moitié étendue sur Jason, quelques mèches sombres barrant son visage. « C'est un récit un peu long... Simplement pour te dire que j'ai entièrement confiance en toi. » Il s'en doute probablement. Peut-être. Il sait en tout cas qu'elle n'est pas avide de conquêtes amoureuses, qu'il n'y en a eu qu'un avant lui. Un nombre dérisoire, mais dont Diana n'a pas honte. Ce n'est ni une obligation, ni une compétition. Mais cela veut dire qu'à ses yeux, il a une importance particulière, rare. Elle ne sait pas s'il comprend à quel point il lui a fallu rassembler son courage, pour parvenir à se donner à lui de cette façon, entière, sans honte ni timidité. « Je veux que tu m'emmènes à Gotham. C'est ta ville, elle est importante pour toi... Alors elle l'est pour moi. Je veux passer une nuit dans cette tente, avec toi. » Et toutes les autres, où il le voudrait. Elle détourne le regard, presque gênée, anxieuse. « Je veux... Je veux davantage que ces moment volés, ces fins de nuits... Je te veux tout entier, Jason. Et je ne sais pas si je dois m'en inquiéter, c'est tellement troublant. Et grisant. Je ne sais pas, c'est la première fois que je ressens de telles choses. Je suis complètement, entièrement à ta merci. »

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyJeu 9 Mar - 1:14


Diana & Jason

It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.


Te rend t-elle plus faible ou plus fort ? Avant votre union, tu étais une ombre qui sautait de toits en toits. Un prédateur sanguinaire contre qui les criminels de Gotham n'avaient aucune chance. Tu rôdais, tranchais des vies, brisais des os, c'était ça ton quotidien. Tu te couchais avec le sang de tes ennemis sur les mains et tu te levais avec un besoin addictif d'abattre tes poings sur leur nez. Tout était simple, la violence te suffisait. Tu nourrissais le monstre affamé de la vengeance en lui offrant leurs âmes. En attendant d'avoir le clown. En attendant de pouvoir cesser de regarder vers le passé. Passé tumultueux pour un homme turbulent. Mais aujourd'hui, tout est différent. Quand tu vagabondes dans la ville, en quête de proies à abattre, c'est à quelle tu penses. Tu te demandes ce qu'elle fait, avec qui, si elle n'est pas en danger. Parfois tu te prends des coups parce que tu ne peux t'empêcher de penser qu'elle pourrait avoir besoin de toi. Elle hante tes pensées, tu sens sa présence même quand elle n'est pas à tes côtés. Tu commets des erreurs. Cette envie de la protéger de tout t'obsède chaque seconde de chaque jour. Mais elle te rend aussi plus fort. L'amour qu'elle te porte te pousse à accomplir des choses que tu pensais inimaginable autrefois. Comme abandonner le combat pour une nuit. Ou trouver plus de réconfort dans ses bras que dans leurs morts. Séparés, vous êtes de puissants combattants que rien n'arrête. Ensemble, vous êtes d'autant plus forts, repoussant les limites, nourris par le regard de l'autre, par son affection palpable. Superman a besoin des rayons du soleil pour se recharger, toi, tu l'as elle. Quand elle te caresse, quand elle te regarde, quand elle t'embrasse, quand elle s'unit à toi, tu sens que tu pourrais accomplir des merveilles. N'est-ce pas ça l'amour, finalement ? Boosté par tes sentiments au combat, mais n'être plus qu'un homme démuni quand la femme que tu aimes te serre dans ses bras.

Ton désir est si fort qu'il te frappe. Une boule de chantier qui te fracasse l'estomac, te couple le souffle et te laisse sans voix. C'est comme si à chaque effleurement tu redécouvrais son corps. En peu de temps, tu as eu la chance de le parcourir entièrement de tes lèvres, mais tu n'y as perdu aucun entrain, aucun enthousiasme, c'est une première fois perpétuelle tant ton excitation est forte. Et c'est terriblement effrayant, d'être à ce point atteint par des sentiments si forts. Tu trembles pour elle, pour la beauté de son corps, mais aussi parce que t'es complètement désarmé, sans défense. Elle t'embrasse et tous les murs s'écroulent. Toi, l'homme inatteignable, le courant d'air de nombreuses vies, tu désespères de t'accrocher à ses lèvres et tu crains de devoir les quitter. Addiction douloureuse, jouissive, complète. Tes caresses deviennent plus pressantes, plus précises. Ses soupires te rendent fou, c'est une mélodie qui recouvrent ta peau de milliers de frissons. T'es d'accord pour quitter cette baignoire, trop étroite pour que tu puisses pleinement en profiter. Même si tu admires son courage. Tu aurais été prêt à abandonner un peu de confort pour passer tout de suite au stade supérieur. Tu sors de la baignoire. La serviette tombe dans la flaque que vous venez de laisser sur le sol. Tes lèvres refusent de se séparer des siennes tandis qu'elle vous entraine dans la chambre. Tout ça ne prend que quelques secondes mais t'as l'impression que ça équivaut à l'éternité. Le son de vos bouches qui s’entrechoquent raisonnent dans le couloir. Tu n'entends que ça. Ne respire que pour ça. Enfin, tu bascules sur le lit avec elle. Calé entre ses jambes, tu prends appui sur le matelas avec tes mains pour pouvoir la regarder. Ce regard tout aussi fiévreux que le tien, il te fait tourner la tête. « Jamais. » Ce n'est pas un mot que tu balances à la va vite. Ce n'est pas une réponse banale à une question cruciale. C'est comme une promesse. Tu penses réellement que ce que tu ressens ne s'arrêtera jamais. Pas quand c'est aussi puissant. Puissant et rare. Votre union charnelle explose enfin. Sous l'effet du plaisir, tes doigts viennent froisser les draps. Enfin délivrer de tes chaines, tu étouffes tes soupires contre ses lèvres. Votre danse est sensuelle, c'est une communion totale et intense qui s'exprime sans retenue.

Encore un peu essoufflé par votre éteinte, ta main vient doucement caresser son épaule, encore désireuse de son corps malgré ton contentement absolu. Elle fait de même avec ses doigts, et t'apaise d'autant plus. Ton regard se pose sur elle quand elle reprend la parole. Tu sens que ce qu'elle à te dire est important, alors tu tentes de mettre de côté les souvenirs de votre moment luxurieux pour te concentrer sur l'instant présent. Tes sourcils se froncent à mesure qu'elle parle, constatant non sans surprise la difficulté des mots qu'elle prononce. Pour la rassurer, tu la serres un peu plus contre toi. Tu veux qu'elle se sente bien, qu'elle se sente protégée. Qu'elle sache que rien ne lui arrivera tant qu'elle sera dans tes bras. La brève de son passé est douloureux. Tu ressens encore sa peur, son dégout et les conséquences de cette blessure sur aujourd'hui. Tu savais son rapport aux hommes compliqué, mais tu en ignorerais l'origine exacte, supposant que cela était dû à une simple méconnaissance du sexe opposé. C'est en vérité tout le contraire. Elle a appris à connaître les hommes au travers de leurs penchants les plus sordides, de leur noirceur la plus extrême. Elle en a souffert. Enormément souffert. Ce récit est tout aussi difficile à conter qu'à entendre. Pour lui donner le courage de le poursuivre, tu déposes tendrement plusieurs baisers sur son front à chaque interlude. Son étreinte contre toi se resserre, et tu éprouves désormais une haine viscérale pour ceux qui lui ont fait du mal. Tu les maudis, aimerais trancher leur gorge pour avoir seulement osé la regarder. Aimer c'est parfois prendre le risque d'être trahi. Tu en as fait l'expérience, elle aussi. Alors tu comprends sa crainte et sa méfiance. Et tu chéris plus que jamais le lien qui vous unit. Ce cadeau qu'elle t'a fait est inestimable. Aucun mot ne pourrait décrire ce que tu ressens après avoir entendu son histoire. Ta colère contre ses bourreaux et ceux de son peuple est équivalente à celle de ton impuissance. T'aimerais pouvoir remonter le temps et lui éviter ces souffrances. Les prendre dans tes mains et les souffler au gré du vent comme une poussière de sable. S'ils n'étaient pas déjà presque tous morts, tu aurais pris plaisir à les exécuter. « On oublie pas les séquelles du passé, mais on peut les remplacer par des souvenirs plus heureux. » Et c'est exactement ce qu'elle a fait ce soir. Et ce que tu fais depuis qu'elle est entrée d'une façon permanente dans ta vie.

Tu n'en dis pas plus pour ne pas troubler sa lancée. Tu viens juste retirer les quelques mèches de cheveux qui viennent cacher ce visage que tu aimes tant. T'es touché en plein cœur. Et tu détournes rapidement ton regard pour ne pas qu'elle voit l'humidité qui vient soudainement troubler tes iris. On ne t'a jamais dit toutes ces choses. Personne ne t'a fait confiance au point d'être prêt à te suivre n'importe où. Cette confiance qu'elle place en toi, cette façon qu'elle a de s'ouvrir quand elle est dans tes bras, c'est plus que tu n'aurais pu l'imaginer. Tu n'es plus cet enfant impressionné par sa beauté et son élégance, aujourd'hui tu es devenu l'homme qui partage sa vie. Pas que son lit, sa vie toute entière. Tu te réveilles à ses côtés, partage un quotidien avec elle. Elle t'a confié ce qu'elle a de plus précieux, et ce n'est pas de la pression que tu ressens, c'est une joie immense et un honneur gigantesque. Ta main de libre se pose sur sa poitrine, à l'endroit où derrière la chair se trouve le cœur. « Ce que tu m'as offert, je vais le chérir comme le plus précieux des trésors. » Tu lui attrapes le menton pour l'obliger à te regarder et tu viens l'embrasser, tendrement. Tu fais durer le baiser, mais sans pousser plus loin qu'une profonde tendresse. Quand vos lèvres se séparent, tu lui adresses un sourire que tu veux rassurant. « Je te ferai jamais de mal. Jamais. Et je sais que tu as déjà confiance en moi, mais je veux que tu l'entendes. T'es la plus belle chose qui me soit arrivée, et pour rien au monde je ne prendrais le risque de te perdre. » Tu n'es pas comme ces hommes qui ont blessés ses proches. Qui l'ont marqué pour toujours, provoqué sa méfiance éternelle. « Avec moi tu ne dois avoir peur de rien. Honte de rien. Je suis pas n'importe quel homme, je suis le tien. Et que Zeus me foudroie si je ne me montre pas à la hauteur. » Mais il ne le fera pas, parce que tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour que Diana soit la plus heureuse des femmes. Son bonheur passe avant tout à tes yeux. C'est pour ça que tu as fait le choix d'être avec elle ce soir, et pas à arpenter les rues. « Tu sais quoi ? On va y aller à Gotham, maintenant. La nuit est loin d'être terminée. Et puisque tu me veux tout entier, pourquoi ne pas commencer tout de suite ? » Tu lui offres un furtif baiser avant de te lever du lit, excité par ta propre idée. Tu veux qu'elle voit ta tente, découvre le seul endroit où tu te sentais bien. Tu le veux maintenant, tout de suite. Parce que votre osmose est parfaite, c'est un rêve éveillé que t'es en train de vivre, et t'aimerais ne jamais te réveiller. Tu récupères tes vêtements dans la salle de bain et te rhabille en vitesse. Tu ne lui laisses pas le temps de réfléchir, t'es déjà prêt à partir.

Ta main dans la sienne, tu la guides jusqu'à là où tu as garé ta moto tout à l'heure. Il n'est pas très tard, les rues sont encore agités, les fêtards rient fort, une bière toujours près de la bouche et ce besoin peu dissimulé de ne pas finir leur nuit en solitaire. Il y a de la joie à Métropolis. Un peu à votre image. Certains regards curieux et interrogateurs se posent sur vous, puisque Wonder Woman ne passe jamais inaperçue. Mais cette fois, ce n'est pas de la colère que tu ressens. Tu n'as pas envie de leur coller ton poing dans le visage. Non, tu te contentes de leur sourire, de passer ton bras autour de ses épaules et de l'embrasser sur la joue. Elle n'a jamais été autant à toi que ce soir, et t'en es fier. T'aimerais que le monde entier le sache. Que cette femme incroyable à ton bras, c'est la tienne. « T'as déjà fait de la moto ? » Probablement que oui. Question stupide. Tu lui tends un casque avant de mettre le tien et de grimper sur ta moto. Ton pied bute contre la béquille, tu fais équilibre avec tes jambes, et tu attends qu'elle monte derrière toi. Une fois en route, tu accélères, plus agile sur une deux roues qu'en voiture. Les lumières de la ville devienne des taches jaunes difformes et filantes. L'air froid du soir fait trembler vos vêtements. Mais cette sensation de liberté est incomparable. Tu pourrais rouler des heures avec elle, n'importe où. Traverser le pays et vous arrêtez dans des endroits insolites quand bon vous semble. Juste le temps de s'embrasser. Une bonne demi-heure plus tard, tu t'arrêtes devant l'immeuble abandonné. Il n'a pas changé avec le temps, et un sourire de se dessine sur tes lèvres. La tente est forcément toujours là, il ne peut en être autrement. Tu retires ton casque et reprend sa main pour la tirer vers l'intérieur, jeune chien fou qui n'arrive pas à canaliser son énergie. Tu l'entraines en courant dans les escaliers abîmés des multiples étages, ton rire raisonne de partout. « Tout est exactement comme dans mes souvenirs ! » Une fois au sommet, tu pousses la porte et la laisse passer en première, pour qu'elle découvre avant toi la vue imprenable. « Bienvenue chez moi. » Gotham City, sous vos yeux, mais anormalement calme d'ici. On entend pas les cris. On ne voit pas la misère de ses recoins. D'ici, tout est paisible, majestueux. C'est exactement ce que tu recherchais dans ta jeunesse. Un endroit de répit après avoir passé des journées agitées. La tente est toujours là, figée dans le temps. Les souvenirs remontent. Un peu de tristesse aussi. « J'aimerais tellement pouvoir remonter les années, et dire au gamin complètement perdu que j'étais à l'époque de ne pas perdre espoir. Que sa solitude est temporaire. Parce qu'un jour, il trouvera une femme qui comblera tous les vides de sa vie. Qu'il n'aura plus besoin de se réfugier dans cette tente pour trouver du réconfort, mais qu'il suffira qu'elle le prenne dans ses bras. »  Doucement, tu te rapproches de Diana, et c'est exactement ce que tu fais. Tu entoures sa taille et plonges ton visage contre son épaule. Ton corps se serre contre le tien, fort, dans une étreinte qui soigne tous tes maux adolescents. Et bien plus encore.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyVen 10 Mar - 23:35

being super ain't easy
JASON & DIANA

Les confessions de Diana sont rares. Elle n'aime pas se mettre à nu, déteste apparaître vulnérable. Pourtant, avec Jason, c'est facile. Elle se dévoile comme un livre ouvert dont il peut feuilleter les pages à sa guise, sans crainte, sans réserve. Ce qu'elle lui dit, elle ne l'a dit à aucun de ses amis de la Ligue, pas même à Kara. Cette épreuve fait partie de toutes celles qui ont forgé celle qu'elle est aujourd'hui, une guerrière redoutable qui n'en demeure cependant pas moins une femme, avec ses forces et ses faiblesse – souvent inconnues, trop souvent ignorées. Pour l'Amazone, pouvoir se confier ainsi est libérateur, elle a l'impression d'être soulagée d'un poids sur ses épaules, porté depuis bien trop longtemps. Il lui apporte plus qu'elle n'aurait jamais pu l'imaginer, elle est frappée de plein fouet par l'étendue des sentiments qu'elle ressent à son égard, son cœur s'est remis à battre, il cogne furieusement dans sa poitrine, s'affole dès qu'il pose le regard sur elle, l'embrasse, la caresse. Dans ses bras elle se sent vivante, protégée. Diana a beau savoir qu'elle n'est pas femme à avoir besoin d'une quelconque protection, la sensation n'en est pas moins terriblement agréable. L'inversion des rôles est bien trop rare dans son quotidien, marqué les combats, les sauvetages et les querelles diplomatiques. Sa vie manquait cruellement de tendresse, une tendresse que Jason lui apporte à chaque fois qu'il franchit le pas de sa porte. Elle est devenue tributaire de son affection, comme une droguée ayant désespérément besoin de sa dose, faute de quoi elle risquait la crise de manque, l'angoisse de la séparation, la peur de l'abandon. Mais il est là. Encore et encore, il termine ses nuits dans ses bras, abandonne sa croisade sanglante pour retrouver ses bras. Diana s'est rendue compte bien vite que ce qu'il a entre eux n'a rien à voir avec une simple osmose charnelle. Si les choses avaient été si simples, si bestiales, ils n'auraient pas eu besoin de l'autre pour trouver le sommeil, n'auraient pas eu besoin de toutes ces marques d'affection entre chaque étreinte. Et se séparer n'aurait pas été un véritable déchirement.

Sa main qui se pose sur sa poitrine lui arrache un frisson. Sa paume contre son sein, son cœur qui s'emballe à ce contact. Leurs lèvres se retrouvent pour échanger un baiser d'une tendresse infinie, Diana en a le souffle coupé. Ils se séparent, elle se retrouve happée par l'intensité de son regard, et glisse ses doigts dans ses cheveux. Elle est profondément touchée par ce qu'il lui dit, elle en a la gorge serrée, c'est comme s'il était physiquement capable de prendre son cœur entre ses mains. L'évocation de Zeus lui arrache un petit rire, elle secoue la tête doucement. « Je t'en prie, ne le tente pas... » Ce n'est, de toute façon, pas à lui de juger si Jason sera ou non à la hauteur. Diana elle même ne s'en préoccupe pas le moins du monde. Elle n'attend pas de lui la perfection, encore moins qu'il se plie en quatre pour répondre à ses moindres désirs. Tout ce qu'elle souhaite, c'est qu'il soit à ses côtés, et si des concessions doivent être faites, elles seront partagées. Elle n'a pas envie de le voir s'éreinter à la satisfaire, tout ce qu'elle souhaite, c'est qu'il se sente bien à ses côtés, que toutes leurs nuits ressemblent à celle-ci. Une douce utopie à laquelle elle a envie de croire encore un peu. Diana fronce très légèrement les sourcils lorsqu'il lui dit qu'ils n'ont qu'à aller à Gotham ce soir, maintenant. Il l'embrasse, et elle n'a pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il a déjà quitté les draps. Amusée par son enthousiasme, elle l'imite et s'habille à son tour. Cette soirée n'en finit plus de la surprendre, et Jason non plus. Elle découvre une toute nouvelle facette de son être, celui qu'il est réellement sous son masque et derrière toutes ses souffrances. Le voir ainsi lui réchauffe le cœur, elle qui est habituée à le voir arpenter les rues de Gotham en quête de criminels, à prendre soin de ses plaies quand il vient la retrouver, mécanique bien huilée d'une nouvelle routine. Elle n'échangerait ces nuits là contre rien au monde, mais elle est grisée par la perspective de quelque chose de nouveau, loin de leur quotidien ensanglanté.

Accrochée au bras de Jason, Diana a l'impression de n'être qu'une femme comme les autres, sans responsabilités ni titres glorieux. Rien qu'une femme éprise d'un homme, en toute simplicité. Elle se moque bien des regards qu'on peut poser sur eux, sourit quand Jason dépose un baiser sur sa joue, comme pour montrer aux curieux qu'elle lui appartient. C'est étrange. Diana n'est pourtant pas du genre à acceptée d'être assujettie à qui ce soit, elle est toujours la première à clamer haut et fort qu'elle n'appartient à nul d'autre qu'à elle-même, qu'aucune femme n'est la possession d'aucun homme, qu'elle est avant tout sa propre personne. C'est étrange, parce que Jason venait à dire qu'elle était sienne, elle ne s'en offusquerait pas. Bien au contraire, elle trouve même l'idée plaisante, quoique dangereuse. Elle s'est lancée à corps perdu dans cette idylle inattendue, le retour en arrière n'est plus possible, et quand bien même ce serait une question de survie, elle ne tournerait pas les talons. « J'ai déjà fait beaucoup de choses... » Elle lui adresse un petit sourire taquin avant de saisir le casque qu'il lui tend. Diana doit bien le reconnaître, c'est pour elle un mode de transport peu conventionnel, elle qui est habituée à parcourir les longues distances par la voie des airs. C'est très humain... Et c'est exactement ce qui lui plaît. Elle prend place derrière Jason et passe ses bras autour de sa taille, et bientôt le paysage moderne et lumineux de Metropolis disparaît, remplacé par Gotham et son architecture gothique, Gotham et sa noirceur, Gotham et son âme corrompue. Diana a toujours l'impression d'entrer dans un autre monde, une autre époque, quand elle met les pieds dans cette ville. Mais l'enthousiasme de Jason est contagieux, elle le laisse l'entraîner sur le toit de cet immeuble où il passait ses nuits, avant d'être recueilli par Bruce.

La vue est spectaculaire. Bien différente de ce à quoi Diana s'attendait. Depuis là haut, on ne voit que la beauté de la ville. Les lumières, le calme apparent, les détails des bâtiments. On n'entend pas les sirènes de police, les hurlements, les coups de feu... C'est somptueux, elle est bien obligée de le reconnaître. « C'est magnifique. » Il y a une pointe d'étonnement dans sa voix. Elle ne connaît pas Gotham comme lui, elle n'a jamais cherché à voir au delà de ses ténèbres apparente, trompée par le climat de perdition qui y régnait. Mais depuis ce toit, tout paraît idyllique. Il lui est alors facile de comprendre pourquoi Jason aimait tant venir s'y réfugier. Elle pose son regard sur la tente, figée dans le temps et sourit. Un sourire un peu triste, elle constate une fois de plus à quel point leurs mondes et leurs passés sont différents. À bien des égards, elle le trouve beaucoup plus courageux qu'elle. Diana, de manière littérale, a mené une vie de princesse pendant des millénaires. Elle n'était pas seule, ne manquait de rien, était libre de faire ce que bon lui semblait. Hippolyte et les Amazones lui offraient toute l'affection dont elle avait besoin. Une pointe de culpabilité lui serrant le cœur, elle se tourne vers lui quand il s'adresse à elle. Elle lui sourit, profondément touchée par ce qu'il lui dit, honorée qu'il la considère comme le remède à ses maux. Quand il vient la prendre dans ses bras, elle l'enlace étroitement, ses doigts se promenant dans ses cheveux. « Je suis là. Je serai toujours là. » Peu importe ce que l'avenir leur réserve, elle ne l'abandonnerai jamais. Elle refuse de n'être qu'une déception supplémentaire, un énième coup de poignard. « Tu m'as sauvée, Jason. Ce serait bien hypocrite de ma part de prétendre que j'étais parfaitement contente dans mon monde, avant que tu ne refasses surface. Tu m'as sauvée de la solitude qui était la mienne. Tu n'imagines pas à quel point j'étais seule... » Une solitude qui n'avait rien à voir avec l'absence d'êtres chers. Au sens strict du terme, Diana n'était pas seule. Elle avait Clark, Kara, la Ligue. Mais elle demeurait isolée, méconnue, incomprise. C'est son âme écorchée que Jason est parvenu à toucher, elle ignore comment il s'y est pris mais elle s'en félicite et l'en remercie infiniment. Elle prend une profonde inspiration et s'écarte, son visage entre ses doigts. « Ces nuits que nous passons ensemble, ce soir... J'aimerais pouvoir exprimer à quel point ces moments sont importants pour moi. Tu m'as donné une raison de rentrer chez moi, une raison de cesser de chercher le combat simplement pour oublier ma peine... Une raison d'être un peu égoïste, et de penser à moi avant de penser systématiquement aux autres. » Une raison de vivre, sans que ce soit par procuration, sans que ce soit en mettant sa vie en danger pour en protéger d'autres.

Pour arriver à sa hauteur, Diana se hisse sur la pointe des pieds et pose son front contre le sien, un instant. Puis elle dépose un baiser à la commissure de ses lèvres, débordante de tendresse à son égard. « Merci. » Incapable de résister à l'envie de l'embrasser, ses lèvres viennent retrouver les siennes pour un baiser langoureux, passionnel. Le désir est toujours là, omniprésent, besoin impérieux dont ils ne sauraient se défaire. C'est tellement intense que Diana ose même se demander si Aphrodite n'en serait pas responsable, elle qui s'amuse tant des passions destructrices. Mais la déesse n'a pas mis son grain de sel dans leur histoire. Ils ne sont pas destinés à se détruire, seulement à s'aimer inconditionnellement. Elle en est persuadée, convaincue par quelque chose de plus fort que l'instinct. Parce qu'il le faut bien, et que Diana doit prétendre pouvoir être raisonnable au moins une seconde, elle s'écarte, fait quelques pas et monte sur le parapet. Elle observe Gotham, le sourire aux lèvres, au bord d'un précipice qu'elle ne craint nullement. « Quand je pense que je t'ai soulevé par le col comme un chaton mal élevé quand je t'ai retrouvé... » Elle rit doucement, amusée par le souvenir – attendrie aussi. À ce moment, elle était loin de se douter qu'ils se retrouveraient là, ensemble, quelques semaines plus tard. « Ne t'en fais pas, tu n'es pas le seul que j'ai traité de la sorte... C'est comme ça que j'impose ma domination sur les hommes. » Elle rit de plus belle, plus légère qu'elle ne l'a été depuis une éternité. « Hm. Je t'ai vu, tu viens de regarder sous ma robe. Tu n'as pas honte ? Tu devrais avoir honte. » Son expression prétendument sérieuse n'est pas crédible une seule seconde. Elle tend les bras vers Jason, et quand il arrive à sa hauteur, elle se laisse retomber dans ses bras, s'accroche à son cou. « Tu voulais me montrer ta tente, non ? »

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Jason Todd


Jason Todd

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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyDim 12 Mar - 21:16


Diana & Jason

It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.


Etre ici, c'est vivre un flashback éveillé. Chaque recoin de ce toit te ramène à des souvenirs précis. Des moments de profonde tristesse, d'autres d'espoir. Dans ta solitude, tu t'es forgé un caractère difficile. Méfiant de tous, en colère contre le monde entier, t'étais un animal blessé qu'il était difficile d'approcher. Toutes ces fenêtres d'immeubles allumées, c'était pour toi comme un phare dans la nuit. Parmi eux, il devait bien y avoir des familles heureuse, des parents aimants en train de conter des histoires à leurs enfants. Des moments de joie, de convivialité et d'amour. T'aurais tout donné pour pouvoir être dans une de ces familles. Pour partager un repas à table, au chaud, entouré de gens qui n'auraient voulu que ton bien. Et chaque nuit, c'est avec ce doux rêve que tu t'endormais dans ta tente de fortune, sous l'oeil plus ou moins bienveillant de Gotham City. C'est cette ville qui t'a donné naissance, a fait de toi ce que tu es devenu aujourd'hui. Tu lui dois tes meilleurs comme tes pires souvenirs. Surtout les pires. La perte, le deuil, l'errance, l'espoir, puis l'abandon. Tu t'es imprégné de sa noirceur, tu l'as revêtu, et tu la portes toujours sur toi. Elle ne te quitte pas. Elle ne te quittera jamais. Car même si tu parviens à être heureux avec Diana, ça n'efface pas ce passé perturbé, entaché par la souffrance d'un gamin qui s'est pris des coups. Un gamin terriblement seul, qui a grandis trop vite, sans fondation véritable. Puis le gamin est devenu un adolescent téméraire, beaucoup trop. Quand il t'a été donné la chance d'avoir enfin un foyer, tu t'es comporté comme un sale gosse arrogant et provocateur. Ce n'est pas que tu n'aimais pas Bruce et Alfred, c'est juste que tu ne savais pas comment les aimer. Dire je t'aime, se prendre dans les bras, tout ça n'était pas naturel pour toi. Et réciproquement, finalement. Cocon dysfonctionnel. Comme si tout ce que tu touchais se transformait en pierre. Sombre Midas. Aujourd'hui, tu es un adulte. Et ce que tu redoutais plus jeune s'est finalement déroulé avec une extrême simplicité. Quand Diana te serre contre elle, quand tu sens ses doigts jouer avec tes cheveux hirsutes, c'est terriblement facile d'aimer. Et ça n'a rien d'effrayant. Elle est assez forte pour endurer tes ténèbres. Elle les combat, les repousse, te libère de tes si lourdes chaines. C'est elle ton phare désormais. Tu n'as plus besoin de rêver sous les lumières de la ville, puisque le rêve est à portée de main.

Dans ses bras, tu ne sais plus si tu es l'enfant, l'adolescent ou l'adulte. Peu importe. Les sentiments prennent l'ascendant sur tout le reste. Sur les cicatrices du passé, sur les dangers à venir. Quand elle te dit qu'elle sera toujours là, tu sais que c'est la vérité. Elle n'est pas comme eux, pas comme lui. Elle n'a pas peur de tes déviances ou de tes démons. Quoi que tu fasses, et même si c'est l'acte le plus inhumain qui soit, elle ne t'abandonnera pas. Tu le sais, tu le ressens, ce cœur qui bat contre le tien, à l'unisson sous les reflets de la lune pleine. Tu entends sa solitude. Dans une autre vie, peut être même qu'elle aurait pu se tenir sur ce toit à ta place. Vous avez l'air si différents de premiers abords, mais en creusent plus profondément, vous vous rejoignez sur de nombreux points. Tu sais ce que c'est que d'être seul, et de ressentir la souffrance qui en découle. Il ne suffit pas d'être entouré, d'avoir des amis ou une famille. Non, c'est plus que ça. Il faut de la compréhension, de la confiance, du soutien, du réconfort, de la communication. C'est tout ce qu'elle te donne et que tu essaies de lui donner. Elle met fin à votre étreinte, et tu plonges son regard dans le sien. Ses iris sont un feu ardent, tu peux lire tellement de choses dans ses flammes. Elle est tout autant animé que toi par cette passion dévorante. C'est précieux, d'avoir quelqu'un qui vous aime sur un pied d'égalité. Qui éprouve les mêmes sensations, qui frissonne autant à chaque contact. Tu vois dans ses yeux ce que tu représentes pour elle, et ça, aucun mot ne pourrait mieux l'exprimer. « Je sais que tu es une guerrière exceptionnelle. Tu as sauvé ce monde plus de fois que je ne pourrais le compter. Mais avant d'être cette super-héroïne entièrement dévouée à sa cause, tu es une femme. Et c'est mon rôle aujourd'hui de combler cette partie de toi qui a été délaissée avec le temps. » Vous ne la méritez pas. Elle est beaucoup trop précieuse pour cette humanité. Même pour toi. Chaque matin où tu te réveilles à ses côtés, tu te demandes ce que tu as bien pu faire pour avoir la chance de partager intimement sa vie. D'être celui avec qui elle a envie d'être, d'embrasser, de se donner. Tu ne prendras jamais cet amour pour acquis, parce que cette femme incroyable mérite mieux qu'un vaurien. Mais pour le moment, t'es son vaurien. Et tu comptes bien en profiter et faire en sorte de la faire sourire tous les jours qui vous seront donnés. A en juger par ce soir, tu te débrouilles pas trop mal.

A nouveau vos lèvres se rejoignent, mais chaque baiser est différent. Ce que vous y faites passer dépend du moment, de l'émotion éprouvée à un instant précis. Parfois l'amour prend le dessus sur le désir, parfois l'inverse, et parfois les deux se mélangent, comme vos deux langues qui se cherchent. Tu saisis sa taille pour la rapprocher de toi, et caresse son dos. Quand elle t'embrasse de cette façon, t'as toujours une boule brûlante dans le bas ventre. Elle irradie dans tout ton être, et tu te sens irrassasié. Cette tentation qu'elle fait naitre en toi est violente, intenable. Par chance – ou déception – elle se retire avant que tu ne t'enflamme un peu trop. Tu la regardes s'éloigner, le sourire aux lèvres, te rappelant parfaitement de vos retrouvailles. Souvenir qui t'amuse et te fais rougir à la fois. T'as voulu jouer au plus malin et elle t'a judicieusement remis à ta place. D'une façon un petit peu vexante. Même beaucoup, pour un homme aussi fier que toi. Tu t'es senti totalement démuni, impuissant, suspendu dans le vide comme si tu n'étais qu'un vulgaire insecte sans défense. « Et tu as très bien fait. Je me suis comporté comme un idiot. » Colère que tu ne parvenais pas à canaliser. Tu t'es imaginé que comme lui, elle t'empêcherait de mettre ton plan à exécution. Qu'elle te ferait la morale, et ferait barrage à tes actes extrêmes. Tu t'es planté. Diana est beaucoup plus que ça, et tu n'effleures qu'une infime partie de tout ce qu'elle est vraiment. Il y a tellement de choses à découvrir chez cette femme que l'éternité ne suffirait pas. Le regard lubrique, tu ne détaches pas ton regard de ta belle. Le bonheur la rend d'autant plus attirante. T'aimes la voir ainsi, épanouie et le cœur léger. Cette soirée est une bénédiction, un moment de paradis dans un monde trop sombre. Même ici, à Gotham, elle parvient à chasser les nuages. Elle virevolte, danse, emballe ton cœur. Tu mords doucement ta lèvre, tandis que ton attention se porte sur cette robe qui se soulève et dévoile ce qui se trouve au-dessous. Vous avez froissés les draps il y a à peine une heure, mais rien ne pourrait freiner ton désir. Pris la main dans le sac, tu ne peux qu'avouer ta faute, laissant un bref rire rauque s'échapper de ta gorge. Une main sur ta poitrine, l'autre levée, tu prêtes serment comme face à un juge. « Je plaide coupable. » Le sourire que tu lui adresses est immense, et sans attendre une seconde tu te rapproches d'elle pour la saisir dans tes bras. Tu lui voles un baiser, encore. « T'es tellement belle. » Compliment qui vient du cœur. Epoustouflé par sa beauté. Et le regard que tu lui lances en dit long sur ta sincérité.

C'est étrange, mais tu appréhendes un peu de retourner dans cette tente. Tu ne sais pas ce que tu vas y retrouver, tous ces souvenirs laissés sur le bas côté et qui risquent de remonter violemment à la surface. Mais avec elle, c'est plus simple. Avec elle, tu n'as peur de rien. Maintenue par un système ingénieux pour l'âge que tu avais quand tu l'as construite, une grande bâche sert de toit sur plusieurs mètres. Ainsi, tu étais couvert en cas d'intempéries. L'espace n'est pas immense, mais assez grand pour y faire tenir plusieurs personnes sans qu'elles ne se marchent dessus. Quant au 'mobilier', il est uniquement composé de restes que tu trouvais aux alentours. Un abri de fortune qui était devenu presque réconfortant, et que tu as réellement envie de lui faire partager. Pour qu'elle sache qui tu étais. Un gosse malheureux, oui, mais qui ne s'est jamais laissé abattre par les événements. Toute ta vie tu t'es battu pour t'en sortir et tu continues de le faire aujourd'hui. Jamais tu n'as baissé les bras. Ta main dans la sienne, tu t'abaisses, repoussant la bâche d'un côté pour pouvoir y entrer plus aisément.  « C'est pas le grand luxe, mais je vais te faire visiter. » A peine plus loin que l'entrée, tu butes sur plusieurs couvertures épaisses qui te servaient de lit. C'était pas hyper confortable, mais c'était mieux que d'être à même le sol. Sur le côté droit se trouve un grand coffre où tu entreposais un peu tout et n'importe quoi. Des bouquins, essentiellement, mais aussi des bouteilles de bières vides. Et en gamin précoce que tu étais, probablement quelques mégots. « J'ai honte de faire entrer une femme là dedans. » Tu n'aurais jamais pensé y faire pénétrer qui que ce soit en vérité. Sur la couette repliée que tu utilisais en guise de coussin, tu retrouves ton vieux livre préféré, abîmé de l'avoir trop lu et recouvert d'un léger film de poussière. « C'est le bouquin que je préfère, je l'ai lu au moins dix fois. » L'attrape-coeurs de Salinger. Tu te retrouvais dans le personnage d'Holden Caulfield. La lecture t'a permis de t'évader d'un quotidien difficile. Et même si tu lis beaucoup moins maintenant, tu n'as pas perdu le goût de la littérature. « Et ça c'est ... » Tes yeux s'écarquillent, tu avais oublié ton magazine Playboy qui trône d'une nonchalance déconcertante près de ton lit. Rapidement, tu te jettes dessus, perdant presque l'équilibre dans ton empressement. Tu enroules le magazine et le cache derrière ton dos. Peut être aurait-il pu passer inaperçu si ta réaction n'avait pas été aussi démesurée. « Ça c'est … c'est rien du tout. Moment d'égarement dans ma jeunesse. C'est vraiment pas la peine que tu vois ça. » Tu te racles la gorge, un peu honteux, et envoie valser le vieux Playboy à l'autre bout de la tente. « Je sais même pas comment j'ai pu fantasmer sur ce genre de filles. » Maintenant que tu l'as elle, c'est d'une évidence affolante. Retrouvant le sourire, tu glisses ton index dans son décolleté pour la tirer vers toi. « Elle est vraiment magnifique cette robe. Mais vraiment pas pratique pour y glisser les mains. » Tu rapproches tes lèvres, mais tu restes à quelques millimètres des siennes, joueur et provoquant. Tu t'en veux presque de repartir à l'attaque. Mais c'est plus fort que toi, beaucoup plus fort que toi.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyLun 13 Mar - 22:38

being super ain't easy
JASON & DIANA

Leurs mondes sont différents, de parfaits opposés. Née princesse, sur une île paradisiaque, Diana n'a jamais manqué de rien, et certainement pas d'affection. Quand bien même certaines Amazones la regardaient avec mépris car elle n'était pas née au sens premier du terme, cela ne l'avait pas affectée. Hippolyte était une mère dévouée, quoiqu'un brin trop protectrice. Artémis et Athéna étaient d'excellentes professeures, de parfaits mentors pour l'enfant un peu trop turbulente qu'elle était. L'attention que lui portait Héra était précieuse, et où que Diana aille, ses sœurs étaient là pour elle, elle n'avait qu'à demander pour obtenir. Toutes ces femmes, de par leur simple présence dans sa vie, ont contribué à faire de Diana ce qu'elle est, une guerrière redoutable mais dont la plus grande faiblesse demeure son trop grand cœur. Mais rien de tout cela ne l'empêche de rester lucide. Elle se sait privilégiée, et ce qu'elle voit sur ce toit contraste tellement avec son univers idéal qu'elle se sent presque coupable. Coupable d'avoir baigné dans l'abondance pendant des millénaires, alors que Jason manquait même d'un toit sur la tête. La vie ne l'a pas épargné, il n'a eu aucun répit. Et c'est cruel, injuste. Personne ne devrait avoir à souffrir tant, personne ne devrait être à ce point seul. Alors c'est facile de comprendre la colère qui l'habite ; pour elle, en tout cas. Et elle ne peut pas davantage ignorer la souffrance qui l'habite, elle est omniprésente, comme une sangsue qui refuserait de lâcher sa proie. Alors, Diana, tout ce qu'elle désire, c'est panser ses plaies, apaiser ses maux, lui faire oublier le passé et lui promettre un avenir plus lumineux. Parce que Jason mérite d'être heureux, plus que quiconque. Peut-être qu'il n'y croit pas, elle sait pertinemment qu'il n'a pas une grande estime de lui-même, mais elle compte bien l'aider à se considérer avec plus d'indulgence. Tant pis si la tâche promet d'être longue et fastidieuse.

Il la regarde comme si elle était la huitième merveille du monde, et elle rougit. L'Amazone a les joues en feu, des papillons dans le ventre, elle se sent plus légère que jamais, galvanisée par sa présence et son étreinte, comme n'importe quelle femme l'est en présence de l'homme qui fait battre son cœur plus vite et plus fort. Diana ignore à quel moment elle a compris que Jason serait pour elle bien plus qu'un amant de passage – elle qui n'en a d'ailleurs jamais eu – mais à chaque minute qui passe, elle se surprend à en vouloir davantage. Elle veut tout savoir, apprendre à le connaître sur le bout des doigts, le bon comme le mauvais, elle ne veut ni secrets, ni non-dits. Sa main dans la sienne, elle entre à sa suite dans la tente, le sourire aux lèvres. Elle se moque parfaitement du côté rudimentaire de la chose, elle admire son inventivité, sa capacité à tirer le meilleur d'une situation difficile. « Honte ? Tu n'as à avoir honte de rien, Jason. Pas avec moi, et certainement pas de ton passé. » Parce que cette tente, bricolée par un gamin trop seul, elle témoigne de sa force de caractère innée, montre qu'il a toujours été déterminé à être plus fort que les épreuves que la vie balançait sur son chemin. Attendrie, admirative, Diana promène son regard partout, lui sourit quand elle découvre son roman favori. Un classique, qu'elle n'a pas lu, mais qu'elle dévorera dès qu'elle en aura l'occasion. Sans peine, elle l'imagine lire page après page dans son refuge, loin de Gotham, loin du monde, à l'abri. Elle-même s'est très vite prise d'affection pour la littérature des hommes, qu'elle trouve être leur plus beau moyen d'expression, une forme d'art particulière qui touche parfois en plein cœur, et à laquelle chacun est sensible à sa façon. Un charme particulier... Comme l'est celui de Jason. Oh, évidemment, qu'il est séduisant. Il faudrait qu'elle soit aveugle pour penser le contraire, pour être indifférente à son regard sombre, ses sourires charmeurs et son air ténébreux. Mais Diana n'est pas du genre à se laisser berner par une apparence physique. Le mal porte bien souvent un visage d'ange, elle est bien placée pour le savoir. C'est ce qu'il dégage, son charisme, sa façon de la regarder et de la toucher. Et au delà de ça, c'est ce qu'il est vraiment, l'homme sous le masque, celui qui lui offre des roses, s'endort dans ses bras, lui promet qu'il ne laissera jamais rien ni personne lui faire le moindre mal, et n'exige rien de plus que ce qu'elle voudra bien lui donner.

Elle éclate de rire quand il se jette littéralement sur un souvenir gênant pour lui éviter de tomber dessus – trop tard, elle l'a vu, et ne peut que rire de son embarras. Elle doit se mordre la lèvre pour tenter de contenir son hilarité, sans grand succès. Son air d'adolescent pris en faut est, elle doit l'avouer, adorable, et la situation tellement amusante qu'elle est obligée d'en profiter. « Un moment d'égarement, hm... Je ne savais pas que tu aimais les blondes. Pauvre de moi, je suis terriblement déçue... » Elle tente d'afficher une expression sérieuse, mais son regard brillant la trahit aussitôt. Il a été un adolescent perturbé par les formes féminines, elle aussi. Et quand elle a découvert celui d'un homme, elle l'était tout autant, voire davantage. Alors à chaque fois qu'elle pose les mains sur son corps, elle a des bouffées de chaleur, quand ils ne font qu'un, elle se sent prête à imploser ; elle se donne à lui toute entière, s'offre sans limites. Elle frissonne quand elle sent son index glisser sur sa poitrine, le décolleté de sa robe bien trop tentant pour qu'il puisse y résister longtemps. « Oh, tu trouves ? » Elle affiche un sourire carnassier, elle approche son visage du sien, leurs lèvres s'effleurent, mais Diana est décidée à jouer avec lui, à faire preuve d'une torture séduisante. « Si tu cherches un peu... Tu peux trouver un tas d'endroits accessibles où glisser tes mains... » Cruelle tentatrice, elle saisit une de ses mains et lui fait soulever le tissu de sa robe, avant de la poser à l'intérieur de sa cuisse. « Quand on veut, on peut... » Ils viennent tout juste de quitter les draps. Ils se sont aimés longuement, passionnément, avec une avidité presque effrayante, comme s'ils avaient besoin d'être ensemble pour être capables de respirer. Comblée, Diana a beau l'être, elle en veut encore, toujours plus. Elle pourrait passer des jours dans ses bras, jusqu'à en perdre la notion du temps, jusqu'à en oublier le monde. Le pouvoir qu'il détient sur elle est trop grand, mais elle s'en moque. Elle se sent vivante, elle se sent femme. Avec lui, elle oublie ses responsabilités, elle laisse Wonder Woman de côté. C'est Diana qu'il embrasse. Diana qu'il caresse avec adoration. Diana qu'il vénère comme une déesse. De quoi oserait-elle se plaindre ?

Elle ne l'embrasse pas, pas encore. Elle joue, le torture d'amour, caresse ses lèvres de sa langue, les mordille tendrement. Ses mains quant à elles glissent sous son haut, ses doigts épousent ses abdominaux qu'elle sent se contracter sous leur passage. Leurs peaux sont brûlantes, témoins du feu ardent qui les consume de l'intérieur depuis qu'ils se sont retrouvés. « Tu es vraiment... Vraiment intenable, tu le sais ? » On ne peut pas réellement dire qu'elle fasse de son mieux pour l'aider à contenir ses envies. Elle jette de l'huile sur le feu, sans retenue ni regrets. « A moins que je ne sois simplement irrésistible ? » Un petit rire la secoue et enfin, elle l'embrasse. Insatiable, elle le laisse à peine respirer, s'enivre de son contact. Elle se serre contre lui, et le fait reculer jusqu'à l'endroit où elle sait que les couvertures reposent. Là, elles les y fait basculer tous les deux, tant pis pour la poussière. Étendue sur lui, elle s'écarte un peu, un pointe de malice dans le regard. Elle tend le bras et récupère le magazine dont il s'était débarrassé précipitamment, et fait mine de le feuilleter avec attention. « Par les dieux, ces demoiselles sont d'une souplesse remarquables... C'est tout à leur honneur, vraiment. » Elle ricane, elle se moque gentiment quelques secondes, et abandonne l'objet de la honte à côté d'eux. « J'espère tout de même que mes... Talents d'athlète sont à la hauteur de tes attentes. Je m'en voudrais de te décevoir... Enfin, tu sais ce qu'on dit, il y a un monde entre les fantasmes et la réalité... » Elle se joue de lui, encore. C'est plus fort qu'elle, la tentation est trop grande. C'est plaisant de le voir aussi heureux, elle se sent obligée de faire durer le moment, de voler chaque seconde à sa portée. « Tu sais, je crois que je me féliciterai éternellement d'avoir mis mon nez dans les affaires de Gotham en m'intéressant à Red Hood. Je serais vraiment passée à côté de quelque chose, si je ne l'avais pas fait... Louée soit ma curiosité. »

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyMer 15 Mar - 2:06


Diana & Jason

It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.


La honte, le jugement, tous ces sentiments ancrés en toi et qui ressortent encore aujourd'hui. Tu as grandi dans l'ombre d'un autre, en ayant l'impression permanente de ne pas être à la hauteur. Pas assez fort. Pas assez bon. C'est sûrement pour ça que tu t'es entrainé encore plus durement. Pour tenter d'être l'équivalent de ton prédécesseur. Mais ça n'a pas suffit. Ce n'est pas sa faute à lui, pourtant il y a toujours eu une part de toi qui lui en a voulu. D'être celui qu'on admire, qu'on adule, qu'on aime. Il a mérité ce titre, tu ne peux pas le nier, mais en revanche, on ne t'a jamais donné ta chance de l'égaler. Tu as été jugé second dès que tu as enfilé le costume de Robin. La responsabilité était déjà énorme, et tu t'es en plus ajouté une pression dantesque. Quand tu échouais, tu te persuadais que Dick, lui, n'aurait pas fait cette erreur. Et personne n'a prétendu le contraire. Personne ne t'a dit qu'il ne fallait surtout pas que tu marches dans ses pas, mais que tu trouves ton propre chemin. Que tu sois toi-même. Que tu fumes, que tu sois violent, agressif, arrogant, Bruce ne l'a jamais accepté. Il a cherché à te modeler à sa façon, sur le modèle de son fils prodigue. Alors quand tu constates en plus de l'entendre, qu'avec elle tu n'as pas avoir honte, ton cœur déborde de sentiments. T'aurais tellement aimé qu'il manifeste la même prévenance. Qu'il te rassure plutôt que te blâmer. Ce maudit magazine a volé, mais il reste encore marqué dans vos esprits. Toi, préférer les blondes ? Certainement pas. « Non, je ... » Tu cherches à te justifier alors qu'elle se moque juste gentiment de toi. Idiot. Tu souris à ton tour, tendu, encore un peu effrayé par l'idée de faire un pas de travers. Tu t'en voudrais de la vexer, ou de passer pour quelqu'un que tu n'es pas à ses yeux. C'est bête, parce qu'elle t'a déjà prouvé cent fois qu'elle t'aimait comme tu étais, mais c'est difficile de faire abstraction de vingt-cinq année d'existences et de mauvaises habitudes.


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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyJeu 16 Mar - 23:06

being super ain't easy
JASON & DIANA

Le jeu est dangereux, brûlant, irrésistible. C'est presque cruel, de le tourmenter ainsi, alors qu'elle voit clairement à quel point il a envie d'elle. Il est loin d'être insensible à ses charmes, alors elle en use et en abuse, comme n'importe quelle femme le ferait avec un amant impatient. Diana se permet rarement d'être aussi joueuse, aussi décomplexée, mais Jason rend la chose si facile qu'elle ne peut pas résister. C'est aussi troublant que c'est grisant, différent de tout ce dont elle a l'habitude. Qu'on la connaisse personnellement ou non, Diana demeure Wonder Woman, l'Amazone, la princesse d'une contrée lointaine et secrète. Autant de titres et d'idées qui font qu'il est difficile de la considérer autrement – comme une femme, et rien qu'une femme. Avec ses peurs, ses faiblesses, ses rêves. Ses désirs incontrôlés. Ce soir, avec lui, elle n'a pas envie d'être raisonnable. Elle n'a, de toute façon, pas la moindre raison de l'être. L'un comme l'autre, la réalité les rattrapera bien assez tôt, alors elle veut profiter de cette nuit jusqu'à la dernière seconde, jusqu'à ce qu'ils n'aient d'autre choix que celui de de se séparer. Qui sait où ses responsabilités la mèneront à l'aube ? Peut-être à l'autre bout du pays, sur un autre continent, au fond d'une jungle ou dans un désert gelé. Le présent est précieux, mais elle n'en profite hélas que trop rarement, son esprit toujours tourné vers ses futurs devoirs. Alors pour une fois, rien qu'un soir, elle va tout oublier. Ne penser qu'à Jason, à eux, à ces moments privilégiés qu'ils partagent, à l'abri des regards. Diana assume entièrement ce qu'il y a entre eux, mais elle n'en a parlé à personne. C'est comme un secret gardé jalousement, quelque chose qui n'appartient qu'à eux, et que Diana refuse de voir être entaché par quoi que ce soit. Elle se doute bien que cela ne durera pas – ce serait croire à une chimère, alors en attendant l'inévitable... « Un temple de tentation et d'exaltation... ? Fais attention à ce que tu dis, je connais des déesses qui pourraient m'en vouloir d'être adulée ainsi... Pire, je pourrais prendre goût à de telles déclarations. » Elle n'a rien d'une déesse, et ne souhaite certainement pas en être une. Mais être adorée de cette façon, comme si elle était la seule chose qui importait, même elle ne peut y résister.


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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyDim 19 Mar - 3:28


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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyMar 21 Mar - 0:24

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JASON & DIANA



C'est quand il lui demande si la soirée est à son goût qu'elle retrouve son sérieux. Elle se redresse pour le regarder, les sourcils froncés. Elle n'a pas l'air sévère, l'Amazone, simplement étonnée. Peut-être aussi un peu attristée. « Tu en doutes encore ? » Ses yeux sombres braqués sur lui, elle l'observe, longuement, silencieusement. Puis la paume de sa main vient épouser sa joue, elle sourit. « Je sais que tu dois avoir l'esprit encore un peu embrumé, mais réfléchis, rien qu'une seconde. Pense à tout ce que je t'ai dit, il n'y a pas deux heures. Tu crois vraiment que si ce n'était pas le cas, je me serais offerte à toi sur un toit de Gotham ? Tu crois vraiment que je serais encore là, dans tes bras ? » Questions rhétoriques. Elle est navrée d'avoir à lui répéter qu'elle se sent bien avec lui. Pas parce que ça l'agace, mais parce qu'elle réalise à quel point il craint de ne pas être à la hauteur, à quel point il a peur d'être abandonné. Et elle déteste ça. Elle déteste ceux qui l'ont à ce point blessé. « Je me sens bien, merveilleusement bien. Je suis prête à te le répéter un millier de fois, jusqu'à ce que tu mettes l'idée dans le crâne. » Tout est parfait, et même au delà de ses espérances. De la rose abîmée jusqu'aux couvertures poussiéreuses. Elle se penche et dépose un baiser sur son front, et cale sa tête au creux de son épaule, ses lèvres tout près de son cou. Et parce qu'elle veut toujours être davantage contre lui, elle passe une jambe autour des siennes ; dans son étreinte, il est fait prisonnier. « J'aime t'entendre me parler de toi. De ta vie, de tes rêves... Maintenant... J'ai envie de connaître tous tes secrets. Des plus obscurs aux plus embarrassants. » Diana rit, ses lèvres effleurent sa peau. « Je t'en dis un, tu m'en dis un. Marché conclu ? » C'est plus fort qu'elle, elle relève un peu le visage, fait mine de croquer sa mâchoire avant de faire mine de s'assagir, mais vraiment, elle n'est pas crédible. « Je possède un don de télépathie animale. Je te l'accorde, ce n'est pas vraiment évident quand on me voit épée à la main, et en train de fracasser des os à coups de bouclier. Mais j'ai des conversations très intéressante avec les bêtes. Enfin, j'avais, quand je vivais encore sur Themyscira. En attendant, Aquaman et moi avons des conversations très intéressantes avec les dauphins au sujet de la hiérarchie de la faune marine. Je te promets que le sujet est plus passionnant qu'il n'y paraît. » Elle rit, encore. C'est tellement facile de se confier à lui, qu'elle pourrait le faire pendant des heures entières, jusqu'au bout de la nuit, sans s'en lasser. Parce que quoi qu'elle puisse lui dire, elle sait qu'il ne fuira pas. Et elle veut qu'il comprenne que le contraire est tout aussi vrai.

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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyJeu 23 Mar - 0:14


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It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.


Votre alchimie est incroyable, déroutante, effrayante. Quand tu ne fais qu'un avec elle, c'est tout ton corps qui vibre au contact du sien. Ce n'est pas que du sexe. Pas qu'une fulgurance du désir qui se concrétise dans vos enlacements. Tu ressens son être fondre avec le tien, elle sait ce que tu veux, elle sait quoi faire, où poser ses doigts, quand t'embrasser. Elle le sait au moment même où tu en as envie. C'est une liaison mentale qui se tisse à travers votre union charnelle. Tout comme tu parviens à toucher ses zones les plus sensibles, en prenant en compte chaque soupire, chaque frisson. Vous vous écoutez, êtes attentif au plaisir de l'autre. Alors quand tu constates avec satisfaction qu'elle est tout aussi comblée que toi, tu ne peux t'empêcher de sourire. Mais malheureusement, ça n'enlève pas les incertitudes une fois l'euphorie de l'acte retombée. Pas envers elle, envers toi même. Tu n'avais pas réalisé jusqu'à présent à quel point tu te montrais aussi peu confiant. C'est stupide, elle t'a déjà prouvé qu'elle tenait à toi, et que ta présence à ses côtés était requise et désirée. Alors pourquoi encore ces doutes, ces craintes. Pourquoi c'est si difficile d'accepter qu'elle puisse réellement être bien dans tes bras. Héritage du passé. Instabilité relationnelle. Tu ne sais plus ce que c'est que de partager un quotidien avec quelqu'un. Toi qui depuis ta résurrection n'est qu'un courant d'air dans la vie d'autrui. Tu ne te poses jamais, tu préfères t'envoler aussitôt. Par peur de décevoir. Ou d'être jugé. Conscient que ton caractère et que ton comportement peuvent rebuter même les plus patients. Tu commets toujours une erreur. Toujours un faux qui vient tout gâcher. Si tu ne t'étais pas montré aussi arrogant et provocateur, Bruce aurait vu en toi plus qu'un simple remplaçant de Dick Grayson. Si tu n'étais pas aussi têtu et impulsif, tu n'aurais pas rencontré la mort. Toutes ces imperfections qui font qui tu es, mais qui te condamnent aussi parfois à la solitude. A l'abandon. T'adores ça, cette sensation exaltante d'être aimé. Tu bombes le torse quand tu réalises qu'elle te désire viscéralement et avec autant d'ardeur. Que c'est à toi qu'elle se donne sans limite aucune, persuadée que tu ne pourrais lui faire du mal, la trahir ou la blesser. Quelque part, t'as peur qu'il y ait eu un malentendu. Qu'elle soit attaché à une image, et pas à ce que tu es réellement. C'est ce que tu fais, écorcher les gens qui te sont proches. Comment peut-elle être persuadée que tu ne feras pas la même chose avec elle ? Elle y croit plus que toi. Mais pour elle, tu dois faire l'effort. Tu ne veux pas qu'elle voit ça comme une remise en question de sa parole. Ce n'est pas du tout le cas. Tu sais qu'elle est la plus sincère du monde quand elle se confie sur ce qu'elle ressent. Et c'est beau, tellement beau. A chaque fois c'est un paradis sur terre où plus rien d'autres n'a d'importance. Ses mots te trottent dans la tête, tu t’imprègnes de sa bienveillance. « Je suis heureux de l'entendre. Encore. » Tu lui souris, reconnaissant. Elle se lasse pas, Diana. Elle ne s'énerve pas, ne perd pas patience. Non, elle est prête à te le répéter inlassablement jusqu'à ce que tu acceptes, que tu cesses d'avoir peur. Elle aimerait que tu te vois comme elle te perçoit. Pas cette image fissurée que tu méprises tous les matins devant le miroir.

Son souffle contre ton cou t'arrache un frisson. Votre proximité est vitale. Elle est devenue essentielle et il t'est pénible de rester trop longtemps sans la toucher ou l'embrasser. Mais tu aimes tout autant l'écouter. L'entendre respirer. Sentir son parfum. Contempler sa beauté. Tu crois bien que jamais personne ne s'est autant intéressé à toi. Tu sais qu'elle t'écouterait parler de ta vie toute la nuit sans bailler. Et réciproquement. T'as l'impression d'avoir énormément à apprendre sur elle, l'éternité serait trop courte. Tant de questions que tu aimerais lui poser, certaines très réfléchies, d'autres complètement absurdes. De ses expériences les plus intimes à ce qu'elle préfère manger. Le tout et le n'importe quoi. Si tu peux apprendre un détail en plus dès ce soir, t'es complètement partant impatient, avide de plus. « Ça me dit bien. » Tu commences déjà réfléchir au tien, mais la distraction dans tes bras est grande. Tu ris, quand elle fait mine de manger ta mâchoire. Avant qu'elle ne se recale contre toi, tu attrapes un baiser au vol. « T'es sûre que tu veux attendre avant de manger un truc ? » T'as encore le sourire aux lèvres quand elle t'annonce, l'air de rien, qu'elle parle aux animaux. Soudain, tes traits se transforment en une surprise non dissimulée. Et encore, surprise, le mot est bien trop faible. « Euh … Pardon ? » Tu te redresses assez pour trouver son regard, et sans en perdre une miette, tu l'écoutes te raconter le plus naturellement du monde qu'il lui arrive de papoter avec les dauphins. Des dauphins. Cette femme est épatante. C'est une des choses que tu aimes le plus chez elle, elle ne cessera jamais de te surprendre. Même si là, elle a quand même frappé fort. Tu ignores beaucoup de ses pouvoirs, de l'étendue de ses capacités, mais tu n'imaginais pas à quel point. Et une fois l'étonnement passé – enfin, plus ou moins –, c'est la curiosité qui prend le dessus. Et un peu de jalousie aussi. « Tu peux aussi parler aux chats ? Et aux chiens ? Leur parler comme on est en train de parler ? Quand un chat dit miaou, pour toi ça veut dire quelque chose ? Et si je trouve une fourmi, là tout de suite, tu vas pouvoir communiquer avec elle ? » Ça fait beaucoup de questions. Et encore, t'as essayé de te contenir. Faut dire que son secret est au-delà de l'étonnement. Mais il provoque aussi chez toi une forme d'excitation. Qui n'a jamais rêvé de parler aux animaux ? Toi même c'est quelque chose qui ne te déplairait pas. Malgré ce monde rempli de gens aux pouvoirs extraordinaires, tu ne t'es jamais dit que quelque part, quelqu'un était capable de le faire. Encore moins la femme de tes rêves. Qui est passé au stade encore au-dessus avec cette révélation.  « Désolé, je m'emballe. Je trouve juste ça complètement dingue ! J'aimerais beaucoup te voir à l'oeuvre. » Tu ris, souris, tout ça risque de t'obséder pendant un moment.

Maintenant, comment trouver un secret à la hauteur du sien. D'autant que les tiens sont rarement emprunt de joyeuseté. Ils sont sombres, comme tout ce qui se dégage de toi. T'as beau chercher, creuser dans tes souvenirs, celui qui te vient en tête risque de briser votre légèreté. Mais ça ne te fait pas peur de le confier. Parce que tu sais que ça ne changera rien entre vous. Elle en sait tellement sur ta noirceur qu'une confession de plus ou de moins n'aggravera pas ton cas. « Bon, à mon tour. Je te préviens, c'est loin d'être aussi cool que le tien. » Et c'est un euphémisme. Tu te racles la gorge, et doucement, dans un nouvel élan d'attention envers elle, tu viens caresser son bras. Tu laisses tes doigts glisser sur sa peau encore chaude, tandis que tu cherches la meilleure façon de raconter ton secret. « J'étais encore Robin à l'époque. Jeune, pas plus de seize ans. Il y avait cette fille, un peu plus âgée que moi, qu'un homme a violé. Elle a pas pu vivre avec ce traumatisme, alors elle s'est suicidée. J'ai essayé de l'aider, j'ai voulu porter son fardeau, mais j'ai pas réussi à la sauver. » Enième regret douloureux qui te fait serrer les dents. Tu sais que tu ne peux pas sauver tout le monde. Mais quand vient l'échec, tu ne parviens pas à l'accepter. Tu as vu un peu d'elle en Ahsley. Elle aussi, vous n'êtes pas parvenus à la sauver. Combien de vies briser par des monstres comme eux. Combien de dégâts irréparables qui poussent au désespoir. Trop pour que tu puisses tous les arrêter. « Ça m'a fait mal. Puis la rage a pris le dessus. Je suis allé chez cet homme, le fils de pute qui lui a volé sa vie, et je l'ai poussé à travers la baie vitrée. Il s'est écrasé en bas de son immeuble. Sa richesse qui l'a immunisé contre tout, n'a rien pu faire contre moi. C'est lui, mon premier crime. J'ai rien dit à Bruce parce que j'avais peur qu'il me rejette. J'avais enfin un vrai foyer, et je voulais surtout pas le perdre. C'est l'abandon qui m'a effrayé. Pas mon acte en lui-même. Au contraire, quand j'ai constaté sa mort, ça m'a fait du bien. Pour une fois, j'empêchais réellement quelqu'un de nuire. » Red Hood est né ce jour là. Il ne te restait plus qu'à l'accepter. A ne pas refouler cette colère, ne pas craindre ce que tu étais par peur de voir Bruce te juger. C'est la première fois que tu parles de cette histoire. C'est étrange. Tu ressens exactement les mêmes émotions qu'avant. Cette haine, cette tristesse. Tu penses souvent à cette jeune fille. T'as oublié son prénom, mais pas son visage. T'oublieras jamais ce regard, vide, brisé. « T'es la première à qui j'en parle. Et sans nul doute la dernière. » Collision entre vos deux mondes. Son don télépathique avec les animaux contraste avec ta confession d'enfant criminel. C'est là, la beauté de cette relation. Réussir à faire communier les deux. Un peu gêné d'avoir plombé le moment, tu te redresses pour aller plonger ton visage dans son cou et y déposer plusieurs brefs baisers. Quand tu te retires, tu lui souris avant de la reprendre dans tes bras, trop habitué et dépendant de ce contact pour y mettre fin.  « Je préférais quand on parlait des animaux. D'ailleurs, mon dos me brûle, je suis presque sûr que j'ai des zébrures. » Mais ces marques qu'elle a laissé dans ton dos font de toi le plus comblé des hommes.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptySam 25 Mar - 0:37

being super ain't easy
JASON & DIANA

Après cinq millénaires d'existence, Diana était persuadée que plus rien ne pourrait la surprendre. Après tout, n'avait-elle pas tout vu ? Des dieux, des guerres, des monstres, des êtres venus des confins de la galaxie... Tant et tellement de choses qu'elle en a perdu le compte. Elle en était persuadée, rien ne serait plus en mesure de l'étonner. Mais depuis que Jason est entré de façon inattendue et définitive dans son existence, elle est forcée de revoir son jugement un peu plus chaque jour. Elle est surprise quand il se glisse dans son dos pour l'enlacer et l'embrasser. Elle est surprise quand il vient se blottir dans ses bras après une nuit agitée. Elle est surprise quand elle le voit si doux avec elle, lui qui est impitoyable avec les criminels. Elle est surprise, simplement, par sa façon de se comporter avec elle. C'est drôle, le destin. Leurs chemins, fondamentalement différents au départ, se sont croisés pour ne plus faire qu'un. Elle ne songeait à rien de tout cela, quand elle l'avait retrouvé, et reconnu sous son masque écarlate. Tout ce qu'elle voulait, c'était comprendre les raisons de sa colère, l'aider à aller mieux, être à ses côtés comme personne ne semblait jamais l'avoir été. Diana avait instinctivement, ressenti ce besoin viscéral chez lui d'être rassuré et apprécié pour qui il était, avec toutes ses qualités et tous ses défauts. N'est-ce pas ce dont tout être normalement constitué rêve ? Sans réfléchir, elle lui a tendu la main. Comme elle l'aurait fait avec n'importe qui. Sauf que, et là est toute la beauté de la chose, Jason s'est avéré être tout sauf n'importe qui. Avec lui, Diana se sent entière, libre, elle se confie sans honte et ose la légèreté. Elle n'a pas besoin de prétendre être ce qu'elle n'est pas, pas besoin de feindre la force, l'invulnérabilité ou la sagesse. Elle peut n'être que Diana, rien que Diana. Il n'imagine pas à quel point cette liberté lui avait manqué. À quel point elle avait besoin de retrouver cette insouciance qu'elle ne se permet que sur Themyscira. En fin de compte, peut-être est-il un peu privilégié. Il la connaît comme peu la connaissent, et plus intimement que quiconque. Et pas uniquement parce qu'ils passent la plupart de leurs soirées à se découvrir et se redécouvrir dans ses draps.

Comme elle l'avait pressenti, son petit secret le laisse pour le moins abasourdi. Son expression à la dois surprise et excitée la fait rire, et son hilarité va crescendo lorsqu'il l'interroge pour en savoir plus, comme si elle venait de lui dire qu'elle connaissait tous les plus grands secrets de l'univers. Elle secoue doucement la tête, amusée. « C'est un peu compliqué à expliquer... Ce ne sont pas des conversations à proprement parler, plus une sorte de compréhension innée et instantanée. Je les comprends et ils me comprennent. C'est un contact assez privilégié, j'en suis consciente. Je ne saurais même pas te dire quel dieu ou déesse m'a fait ce cadeau... C'est assez déroutant. J'ai parfois l'impression d'avoir été un réceptacle à bénédictions, un peu comme un sujet d'expérimentation. Je ne m'en plains pas, mais c'est parfois un peu... Disons, étrange. Je ne suis pas humaine, mais je ne suis pas comme les autres Amazones non plus. » Malgré tout l'amour d'Hippolyte et toute l'affection de ses sœurs, Diana s'était toujours sentie un peu différente, pas tout à fait à sa place. Toujours coincée entre deux mondes, quoi qu'il arrive. « Tout ça pour dire que oui, en théorie, je suis tout à fait capable de communiquer avec une fourmi. Elle aurait peut-être de bons tuyaux sur la Pègre de Gotham, va savoir. » Elle rit, encore, serrée contre lui. C'est tellement facile de lui parler, de se confier, de passer du sérieux au rire sans se préoccuper du sérieux ou de la logique. C'est addictif, aussi, peut-être même un peu trop. Mais quelle importance ? Si Jason est comme une drogue, il est loin de lui faire du mal. Bien au contraire, elle se sent bien moins nerveuse depuis qu'elle passe ses nuits en sa compagnie, elle est moins préoccupée. Il l'apaise, lui offre autre chose que la violence et les obligations de son quotidien. À son contact, elle change, se dévoile. Et elle le sent, le contraire est tout aussi vrai. Leurs alter-ego sont laissés de côté, oubliés pour quelques heures, de précieux moments de partage et de découverte.

Elle le sent se tendre, presque imperceptiblement, quand il lui annonce que son secret n'est pas aussi charmant que le sien. Elle relève le visage vers lui et l'enlace plus étroitement, comme pour lui donner le courage de se confier – sans retenue, parce qu'avec elle il n'en a pas besoin. Son récit est poignant ; et il la touche au moins autant qu'il la met en colère. Elle est furieuse parce que dans cette société exagérément patriarcale, les femmes continuent d'être violées et abusées en toute impunité. Elle est furieuse parce qu'elles sont encore trop nombreuses à s'ôter la vie parce que le traumatisme les a détruites. Mais surtout, surtout, elle est furieuse d'imaginer un adolescent devoir rendre justice-lui-même, parce que les autorités judiciaires, et peut-être Bruce, n'ont pas fait leur devoir en condamnant cet homme comme il le méritait. Diana repense à Ashley, à toutes ces jeunes femmes qui n'avaient pas été sauvées, et se voit forcée d'étouffer sa colère qui menace d'éclater. Elle n'y peut rien, ce sont des sujets qui la toucheront toujours, parce qu'ils font écho à l'histoire de Themyscira, à de mauvais souvenirs qui ne l'ont jamais quittée. Alors, ce n'est certainement pas elle qui lui reprochera d'avoir mis fin aux jours d'un homme pareil. Sans doute a-t-il fait usage de cette justice expéditive que beaucoup désapprouvent, mais puisque personne n'avait eu pitié de la jeune femme dont il avait abusé, il ne méritait pas mieux qu'une chute vertigineuse de plusieurs étages. Elle n'a pas le temps de dire quoi que ce soit, cependant. Jason se redresse juste assez pour déposer des baisers dans son cou, et tout aussi appréciable que ce soit, elle comprend bien que ce n'est qu'une distraction. Elle le laisse faire, ne dit rien et repose sa tête contre son torse contre il la reprend dans ses bras. « Des zébrures... ? Oh. Désolée... Ou pas, tout bien réfléchi. » Pas du tout, même. Laisser la marque de ses ongles sur sa peau n'avait pas été son intention, mais elle doit bien admettre que cela a un côté sensuel particulièrement attrayant. Rien à voir avec les stigmates qu'il récolte avant de la rejoindre, dans les quartiers mal famés de Gotham.

« Tu sais... Je me souviens bien du Robin que tu étais. Nous ne nous sommes pas beaucoup fréquentés à l'époque, mais déjà à l'époque je te trouvais... Singulier. Tu m'as fait forte impression. » Elle s'échappe de ses bras et trouve son appui sur un coude, pour le regarder. Ses doigts glissent dans ses cheveux et sur son visage, tendrement. « Tu étais tellement... En colère. Déjà, on devinait à quel point tu serais différent. De Bruce, de Dick... Ce n'était pas une mauvaise chose, selon moi. J'en connais quelques uns dans la Ligue qui n'aimeraient pas m'entendre dire ça... Mais parfois, il faut combattre le feu par le feu. » Quitte à se retrouver avec des cendres, et du sang sur les mains. Elle aurait préféré que Jason n'ait pas à mener ce combat, qu'il ne passe pas ses soirées à traquer les petits criminels et les barons de la pègre, qu'il ne lutte pas avec acharnement contre les démons qui peuplaient son esprit. Mais elle ne lui fera pas la morale, elle ne prétendra pas que ses méthodes sont meilleures que les siennes. Ils ont été forgés par des épreuves différentes ; les siennes bien trop brutales, mais que pouvait-elle y faire ? Rien. Le passé demeure, gravé dans la pierre. L'avenir, lui, reste à écrire. « Je ne te jugerai pas, Jason. Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais. J'ai appris beaucoup de choses, auprès des dieux comme des hommes... Mais il y a une leçon que m'a enseigné Aphrodite, et qui m'a marquée. » Elle rapproche son visage du sien, leurs regards s'accrochent. « Les choses les plus terribles que nous faisons, nous les faisons par amour. Peu importe de quel genre d'amour il s'agit. L'amour transforme les loups en agneaux et les agneaux en loups. » Elle joue avec une mèche de cheveux, un instant songeuse. Sa poitrine contre son torse, les battements de son cœur font écho au sien. « On peut pousser un criminel à travers une baie vitrée pour honorer l'Agape, l'amour altruiste de son prochain, l'ultime compassion. » Sa paume épouse parfaitement sa joue, qu'elle caresse de son pouce. « On peut taire ses plus sombres actions, pour ne pas risquer d'entacher Storge, ou Philia. Ça, c'est l'amour filial, ou l'amour que l'on offre à ses amis. » Elle se rapproche encore, murmure à son oreille. « Et quand on a besoin de quelqu'un entièrement, intensément, au point d'en oublier le reste du monde et de se moquer du bien comme du mal, on appelle ça l'Eros. » Leçon de philosophie ? Pas vraiment. Tentative à peine détournée de lui faire comprendre que ce qu'il y a entre eux ne souffrira d'aucun jugement. Parce qu'il est déjà trop tard pour cela. La morale fait pâle figure comparée aux baisers qu'ils échangent. La raison disparaît quand ils s'aiment sans retenue. Plus que les mots, les actes parlent d'eux-mêmes. Diana l'embrasse, et ne s'écarte qu'après une longue minute. « Peut-être ferions-nous mieux d'aller manger quelque chose. Tu sais, avant de ne pas avoir du tout de calories à brûler... »

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Jason Todd


Jason Todd

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Face Identity : Matthew Daddario.
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyDim 26 Mar - 3:04


Diana & Jason

It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.


Diana elle te fait rire. Diana elle te surprend. Diana elle te fascine. Après des années à visiter des contrées à travers le monde, après avoir rencontré des milliers de gens, c'est finalement au point d'origine que tu trouves celle qui fait battre ton cœur. Tu as connu des guerrières, des magiciennes, des canons de beauté, des femmes de caractère, d'autres un peu moins. Ton chemin a croisé tant d'âmes, étreint plusieurs corps, mais c'est sous cette tente que tout prend sens. L'évidence est si forte qu'elle te déroute. Elle te fait trembler, quand tu réalises le pouvoir qu'elle détient entre ses mains. Aucune n'a su t'éblouir comme elle le fait. Quand tu la regardes, tu vois à travers elle. Ses faiblesses, ses forces, elles font écho aux tiennes, et ensemble, c'est comme si vous pouviez tout affronter. Vous pourriez, oui, mais vous ne le faites pas. La guerre n'a plus d'importance quand vous faites l'amour. Tout ce qui compte, c'est son rire, qui réchaufferait le plus froid des hommes. Ou sa beauté, et ses yeux qui se défilent quand tu lui fais remarquer. Deux invulnérables dont les barrières s'écroulent quand l'autre ouvre ses bras. Tout ça te paraît irréel. Tu ne pensais pas avoir un jour la chance de partager ses nuits, d'être celui à qui elle confie ses secrets. Tu ne réalises pas encore que vous êtes en train de construire quelque chose, elle et toi. A t-elle seulement conscience de la rapidité de tes battements ? Est-ce qu'elle voit comme tu la dévores des yeux chaque fois qu'elle ouvre les lèvres ? Quand tu n'es pas en train d'essayer de les lui voler. Combien d'hommes lui ont dit qu'elle était incroyable ? Combien serait prêt à se battre pour être à ta place soir ? Mais eux, ils réalisent pas qu'elle est bien plus que ça. Qu'il n'y a pas que la guerrière redoutable, la princesse magnifique, l'Amazone téméraire. Il y a la femme derrière, juste la femme, et c'est d'elle que tu t'amouraches. Tu sens tout ton être basculer, tu sais que t'es sur une pente glissante et que rien ne va pouvoir arrêter ce que tu as déclenché en l'embrassant la première fois. Parce que chaque jour qui passe, chaque minute qu'elle te consacre, est une raison de plus de tomber sous le charme. Tu souris bêtement quand elle te parle de son don avec les animaux. Tu l'écoutes, marque à l'encre noir tout ce qu'elle te dit dans ton esprit, mais tu ne peux pas t'empêcher de chercher son regard, accro à ce que ses iris procurent chez toi.  T'es complètement envouté. « T'es quelqu'un de complètement à part … Dans le très bon sens du terme, je veux dire. Si je trouve une fourmi, on fera le test. J'aimerais bien savoir ce qu'elles ressentent ces petites choses.  » Ce n'est pas effrayant, de l'entendre dire qu'elle n'est pas humaine. Pour toi, ce ne sont pas ses origines qui la définissent, c'est son âme, son cœur, tout ce qu'il est impossible de lire sur une carte d'identité ou de voir au premier regard. Ce qui est au fond d'elle, il n'y a que ça qui compte réellement. Et c'est plus beau que chez n'importe quel autre être humain de cette foutue planète.

Tu n'as pas pour habitude d'exposer ta noirceur. Pire tableau de toute ta galerie. Le raté, celui qu'on redoute de montrer. Ce n'est pas une facette de ta personnalité qui te rend fier. Rongé par la colère. Aveuglé par la vengeance. Vilain petit canard d'une famille bancale. Tu t'es ouvert, tu lui as confié ton plus noir secret, mais t'as encore du mal à assumer. A ne pas avoir peur du jugement. C'est si profondément ancré en toi que les réflexes sont violents. Mais sa tendresse infinie t'apaise et te rassure. Elle n'a qu'à caresser tes cheveux pour que tu oublies les horreurs du passé, et que les conter ne soit plus aussi pénible. Elle s'est souvenu de toi, Diana. Mieux, elle t'a reconnu. Elle a vu dans tes gestes ceux d'un homme perdu, sans repère. Elle a deviné que sous le masque se cachait autre chose qu'une rage féroce et incontrôlable. Tu l'écoutes, la dévore, encore. Tout ce qu'elle te dit te touche, provoque en toi des choses que tu n'avais jamais ressentis. Elle trouve toujours les bons mots, ceux qui t'atteignent, qui font raisonner des millions de choses dans ton esprit. Elle t'apprend, elle t'apporte. Elle fait tellement que soudain t'es frappé. Frappé par tes sentiments. Ceux qui sont présents depuis un moment et qui viennent de hurler dans ton palpitant. Ils le font manquer des battements. Quand elle te parle d'amour, c'est comme si elle parlait de vous. De toi aussi. Elle voit de la beauté même dans tes actes les plus condamnables. Elle ne te juge pas, elle cherche au-delà des apparences. Tu ne sais pas pourquoi t'es comme ça, pourquoi t'as besoin de tuer pour te sentir utile, vivant, mais en tout cas, quand tu l'entends, t'as plus cette impression d'être un monstre. Plus elle se rapproche, plus tu perds pied. Ce n'est pas la proximité qui te perturbe, c'est tout ce qui se dessine entre vous. L'Eros, il te fait frisonner. C'est lui que tu ressens le plus intensément. Son souffle au creux de ton oreille, sa poitrine contre ton torse, ses doigts qui frôlent ta peau, tout, toutes ces choses, tous ces mots, toutes ces confessions, te font réaliser que t'es tombé amoureux. Comme ça, d'un coup, comme un poing dans l'estomac, le souffle qui se coupe. Tu réalises qu'il est trop tard, qu'elle est parvenue à percer toutes tes défenses. Une à une elles sont tombées, et toi, t'es complètement désarmé au milieu du champ de bataille. Avoir peur ou être heureux, tu sais pas, t'es tiraillé. Vestiges du passé et espoirs du présent s'entrechoquent, et les secousses parviennent jusqu'à toi, te font presque l'équilibre. Elle t'embrasse, et tu y mets si profondément du tien que ça te fait mal. Le colosse s'effondre. Terrassé par la force de l'amour. Peu importe son nom, c'est lui qui a été le plus fort. Tu joints tes lèvres aux siennes comme une promesse d'union sincère et éternelle. C'est tellement plus qu'une simple contact charnelle. Elle s'écarte, mais t'es incapable de parler. Parce que tu n'avais pas imaginé qu'être aimé et aimer pouvaient te prendre autant aux tripes. Elle sait pas, ce qui se passe en ce moment dans ta tête. Elle ignore ce qu'elle vient de déclencher, ce qu'elle vient de faire éclore. Ces mots qui étaient destinés à te rassurer, viennent d'éclaircir la nature de cette relation. Du moins, de ton ressenti sur cette relation. Mais n'est-ce pas la réciprocité, qu'elle vient de te souffler dans un murmure ? Encore sonné, tu peines à rassembler tes idées pour lui répondre. « Surtout que la nuit n'est pas terminée, il serait judicieux de reprendre des forces. Au cas où. » Tu lui souris, tendancieux. On ne sait jamais, cette envie viscérale de l'autre pourrait reprendre d'ici quelques heures. Et t'aimerais pouvoir la satisfaire. «  Je connais un endroit sympa où je vais souvent, je vais t'y emmener. » Gotham peut contenir des endroits chaleureux quand on sait où les chercher. Tu t'y es essayé pendant des années, et parfois, t'as fini par trouver. Tu quittes les couvertures puis te rhabille rapidement. Avec tout ça, t'en as oublié quelque chose de fondamental. « Merci. Vraiment. » D'être ce qu'elle est, et de te donner la chance d'être avec elle. D'être plus que tous les autres réunis. De t'accepter tout entier.

C'est devant chez Joe's que tu gares ta moto. Petit dinner qui paie pas de mine, mais dont la cuisine ferait pâlir certains restaurants étoilés. Depuis que t'es revenu à Gotham, c'est devenu une habitude fréquente pour toi de te poser ici pour manger, boire un verre ou tout simplement pour discuter avec Joe, le propriétaire. Quand t'as pas envie d'être seul. Parce qu'avant Diana, c'est un appartement vide, froid et sans âme que tu retrouvais tous les soirs. Tes fantômes pour unique compagnie. L'angoisse rôdait si près que tu sentais sa froideur te glacer la nuque. Quand elle retire son casque, tu lui voles un baiser. Tu pourrais passer des heures à ne faire que ça, torturer ses lèvres. « Je te préviens, Joe est adorable, mais très bavard. » Encore une fois, comme avant de rentrer dans la tente, tu redoutes sa réaction. Non pas qu'elle émette un jugement ou quoi que ce soit, mais que ce fossé gigantesque entre vos deux mondes la frappe. Et qu'elle finisse par se dire que finalement, vos différences pourraient peser à la longue. Tu refuses d'y croire, parce que tu sais que Diana n'est pas ce genre de femme, mais t'es encore chamboulé par ce que tu ressens, et apeuré de voir la fatalité tout t'arracher sans pitié. Tu tiens la porte du bouiboui pour la laisser entrer, avant de t'y engouffrer à ton tour. « Jason ! J'ai cru que je te reverrais plus ! » Tu souris, touché par l'affection que semble te porter le cinquantenaire grisonnant. Joe, c'est un peu le cliché du cuisinier qui tient aussi un bar dans un quartier peu touristique de la ville. Il a le ventre bedonnant d'avoir consommé trop de bière en attendant les clients, et une allure un peu négligé. Conséquence d'une obstination à tout vouloir gérer tout seul. « Joe, je te présente Diana. Et Diana, je te présente Joe. On peut dire qu'il est presque devenu mon cuisinier attitré. » Tu vois son regard s'illuminer. Il sait qui elle est, il l'a reconnu, mais il ne dira rien. Trop respectueux pour se le permettre. Il se contente de lui tendre la main, en guise de salutation polie. « Oh, mademoiselle, enchanté. Installez-vous, je vais vous préparer tout ça ! Mes spécialités ! » « Si tu pouvais aussi apporter des plats sans viande, s'il te plait. » « Oui, oui, oui, pas de soucis ! Allez donc vous assoir, le jukebox est à vous, faites tout ce que vous voulez ! » Vous n'en avez pas vraiment parlé, mais tu imagines qu'avec son don particulier, avoir des animaux dans son assiette n'est pas quelque chose dont elle raffole. Ta main dans son dos, tu l'invites à aller s'installer à une table dans le fond, pour un peu de tranquillité, malgré le calme de la salle ce soir encore. T'as toujours trouvé ça dommage. Joe et sa cuisine méritent plus de reconnaissance. Assis en face d'elle, tu lui souris. « Je sais que c'est pas un palace, mais ce qu'il fait est divin ! Et il a toujours été de bonne compagnie quand j'étais seul. » Avec personne à qui parler. Tu réalises que ta vie était bien triste avant qu'elle n'y refasse son apparition. Et par réflexe, tes doigts viennent chercher les siens, ils jouent avec, caressent doucement le dessus de ses mains. Les choses peuvent changer à une vitesse folle. Du jour au lendemain, tu peux peux passer de rien à tout. Mais tu restes toujours ce gamin des rues. Celui qui trouve du réconfort chez ceux qui sont tout aussi brisés, c'est chez ces rejetés de la société dont plus personne ne veut. Quand Joe revient, c'est accompagné de plusieurs cocktails faits maison. « Voilà pour les amoureux ! » Le terme te fait écarquiller les yeux, mais tu tentes de cacher du mieux que tu peux ton malaise. « Diana, vous savez, je ne suis pas étonné de vous voir ici ce soir. Quand je voyais Jay devant la télé, accoudé au bar, à regarder vos exploits, je me suis toujours douté qu'il en pinçait pour vous. Et malheur à celui qui voulait changer de chaine ! »  Le rouge s'invite sur tes joues. Quelle idée d'être venu ici. « Mais ce petit con, je pensais pas qu'il réussirait ! » « Joe, tu parles vraiment beaucoup trop. » Tu souris à ton camarade, d'un air que tu espères assez expressif pour qu'il comprenne ce qui s'y cache derrière. Mais rien n'y fait, c'est à Diana qu'il continue de s'adresser, ignorant presque totalement ta présence. C'est pire que des parents qui sortent les vieux albums photos. Bien pire. « C'est pas un mauvais bougre. Même s'il a foutu le bordel plusieurs fois ici. C'est un ptit gars bien, je sais qu'il va assurer. » Quand enfin il se décide à déposer les cocktails et à partir, tu ne sais plus trop où te mettre, gêné par ces aveux que tu aurais dû être le seul à confesser. Elle te plait depuis longtemps, mais elle n'était pas obligée de savoir à quel point. « Je, désolé. Il est beaucoup, beaucoup trop bavard. Mais il a raison. Sur presque tout. » Quand enfin tu parviens à retrouver son regard, tu lui souris, timidement. Si tu avais pris ton courage à deux mains plus tôt, peut être que votre histoire serait bien entamée. Parce que ce n'est certainement pas l'attirance envers elle qui te manquait.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyLun 27 Mar - 2:39

being super ain't easy
JASON & DIANA

Quitter ses bras est à chaque fois un déchirement, et même si c'est pour la bonne cause. C'est comme abandonner son Eden personnel, renoncer volontairement au paradis. C'est effrayant, de regretter une telle proximité alors qu'ils ne se quittent pas vraiment. Alors que dans quelques heures, elle aura tout le loisir de retrouver ses bras, pour s'y endormir ou s'adonner à une énième danse passionnée. Elle aimerait comprendre pourquoi elle a à ce point besoin de lui. Pourquoi tout est si intense, le moindre contact électrisant, le moindre baiser enivrant. Elle ne sait pas si quiconque serait en mesure de répondre à ses questions ; pas même Aphrodite en personne. Le sourire aux lèvres, Diana s'étire longuement dans les couvertures comme un chat bienheureux, et se rhabille, non sans demander à Jason de l'aider à remonter la fermeture éclair de sa robe. Elle remet un peu d'ordre dans sa chevelure légèrement emmêlée par leur folle étreinte, non sans se demander si en les voyant, on peut deviner ce qu'ils viennent de faire. Égarée dans ses pensées, elle le regarde avec de grands yeux étonnés quand il la remercie. Elle ne comprend pas tout de suite où il veut en venir, s'interroge un instant avant que cela fasse sens. Elle ne répond rien, se contente de lui sourire avec tendresse. Sa façon d'agir avec lui n'a rien d'exceptionnel ; du moins, elle ne le pense pas. Ce qu'elle fait, elle le fait naturellement, parce qu'elle ressent sa peine et qu'elle lui est insupportable. Elle ne le juge pas, parce que c'est la dernière chose dont il ait besoin. On ne peut pas vouloir changer quelqu'un sans au moins chercher à comprendre les raisons qui le poussent à agir d'une façon ou d'une autre. On ne peut pas prétendre se soucier de quelqu'un si on reste aveugle à sa douleur. Diana le sait, Jason n'est pas encore sorti de son abysse, le chemin à parcourir est encore long, mais elle ne le laissera pas avancer seul. Au début, elle était persuadée que ce n'était pas sa place. Pas son rôle. Parce qu'elle n'était pas son père. Parce qu'elle n'était pas Bruce. Mais n'était-ce pas finalement là tout l'intérêt pour Jason ? Lui et elle n'ont aucun passif commun. Rien qu'un avenir. Sans honte, sans crainte, sans jugement. Mais avec beaucoup, beaucoup d'affection.

Elle est presque navrée de laisser derrière eux cette tente, et c'est avec un pincement au cœur qu'elle quitte le bâtiment. Comme si un sixième sens lui hurlait de ne pas s'en aller. Mais elle fait la sourde oreille, et laisse Jason l'entraîner ailleurs, encore parfaitement inconsciente de ce qui les attend. Elle est trop euphorique, trop heureuse de découvrir son monde. Gotham se révèle à elle, comme lui. Tout n'est pas que misère et désolation, il suffit de savoir où aller pour trouver un peu de chaleur humaine. Diana, elle se moque bien des apparences, elle est bien placée pour savoir à quel point elles peuvent être trompeuses. Ils sont à peine arrivés à leur nouvelle destination qu'il lui vole un baiser, et elle sourit contre ses lèvres, amusée autant que troublée par leur incapacité partagée à se passer l'un de l'autre. Elle rit doucement quand il lui signale que le propriétaire du dinner a tendance à se montrer bavard – comme si cela risquer de la décourager. Diana aime ces endroits calmes, où il n'y a pas foule, où on n'a pas l'impression d'étouffer au milieu de dizaines d'individus. Voilà ce qu'elle reproche à Metropolis, cette agitation constante, à l'instar d'une fourmilière géante. Sans prêter la moindre attention au décor, elle entre dans l'établissement, et est tout de suite frappée par la convivialité des lieux. Peu importe qu'il ne s'agisse pas d'un restaurant étoilé, ce n'est pas le faste d'un endroit qui l'intéresse. C'est l'âme, comme chez les gens. Il lui suffit d'un coup d'œil pour deviner que ce Joe, c'est un homme bien. De ceux qui n'ont pas énormément, mais qui sont tout de même prêts à tendre la main à quiconque en a besoin. Comme Jason. C'est évident qu'il tient à lui, même s'il ne sait sans doute pas grand chose de ses activités nocturnes. Tout sourire, Diana serre la main qu'il lui tend. Elle se doute bien qu'il sait qui elle est, certains regards ne trompent pas, mais elle lui est reconnaissante de ne pas se mettre à bafouiller, ou pire. « Enchantée. » Et elle l'est, vraiment. Parce qu'elle est heureuse de constater que Jason sait où trouver un peu de compagnie, heureuse que quelqu'un d'autre qu'elle se soucie de lui.

Elle note l'attention de Jason quand il demande à son ami de leur apporter des plats sans viande, il a rapidement fait le lien entre son don et ses habitudes alimentaires. Quand elle y songe, c'est un peu ridicule, ils n'ont jamais réellement pris le temps de partager un repas. Pas par manque d'envie, mais par manque d'occasions. Et ça l'attriste, Diana. Parce que tous les deux méritent mieux que des moments volés, des fins de nuits et des débuts de matinées. Ils s'installent à une table un peu isolée, et Diana s'égare à nouveau dans ses pensées. Elle ne sait pas si Jason réalise qu'il est parvenu à un véritable exploit avec elle. Combien d'hommes ont essayé de l'inviter à passer une soirée avec eux ? Combien de fois a-t-elle refusé ? Combien de regards assassins a-t-elle lancé, après des gestes déplacés ou des paroles insistantes ? Diana n'est jamais parvenue à se laisser aller, à s'ouvrir à l'idée des relations sans lendemain, sans importance ni sentiments. Ce n'est pas une chose qu'elle juge, ni même qu'elle trouve choquante ou déplacée, mais elle est incapable de s'y adonner. Pas aussi forte qu'elle n'y paraît, l'Amazone a besoin d'être rassurée. Appréciée, aimée. L'image de Wonder Woman lui colle à la peau, les fantasmes des hommes aussi. Tout cela n'a rien de flatteur. Au pire, c'est dégradant et au mieux, c'est lassant. Rien qui ne la fasse rêver. Rien qui n'ait le moindre rapport avec la façon dont Jason la regarde, la touche, lui parle, lui fait l'amour. C'est étrange, la vie. Elle n'imaginait certainement pas passer ses nuits dans les bras d'un jeune homme de Gotham, ancien Robin de surcroît. « Oh, tu sais, j'aime les endroits comme ça. Je les trouve plus humains que tous ces grands restaurants étoilés, avec leurs serveurs inexpressifs, leurs plats aux noms pompeux et leur clientèle hautaine... Et puis, Joe a vraiment l'air d'être adorable. » Diana n'a pas souvent l'occasion de se mêler aux gens en toute simplicité. C'est le prix à payer pour pouvoir les protéger, et pour représenter son peuple. Ce qui ne l'empêche pas de le regretter amèrement.

Elle bat des paupières bêtement quand Joe revient et emploie un terme bien particulier pour les désigner. Amoureux. Mais Diana n'a pas le temps d'avoir la moindre réaction, parce qu'il continue sur sa lancée, et elle écarquille les yeux, ouvre la bouche quand il lui apprend, l'air de rien, que Jason a pour habitude d'admirer ses exploits à la télévision, depuis le comptoir du bar. Il rougit, et elle avec lui. Ce n'est pas exactement le genre de chose qu'elle s'attendait à entendre. Mais elle sourit. Parce que l'image est terriblement touchante, elle la frappe en plein cœur. Quand Joe disparaît finalement, elle reste interdite un instant, son regard accroché à un point invisible derrière Jason. Elle prend lentement conscience de ce que tout cela signifie. Pour elle, pour lui, pour eux. Parce qu'elle est forcée de l'admettre, ils ne forment plus deux entités différentes. Ils se cherchent bien trop pour demeurer indépendants, même un parfait inconnu parvient à le deviner. Elle s'éclaircit la gorge, et quand son regard retrouve celui de Jason, il brille d'un millier d'émotions, qu'elle ne parvient pas à ordonner. « Depuis combien de temps est-ce que tu, hm... » Admirait mes exploits ? Non, ça sonne faux. La question n'est pas évidente à poser. « Depuis combien de temps est-ce que tu avais envie de m'embrasser ? Tu n'es pas obligé de répondre. »  Mais Joe a éveillé sa curiosité, avec ses révélations faussement innocentes. « J'espère au moins que je suis à mon avantage, dans tous ces reportages... Difficile d'avoir l'air séduisante quand Cheetah essaie de m'arracher les yeux. » Elle rit doucement. D'ordinaire, elle se moque bien de l'image qu'elle peut renvoyer. Elle n'est pas là pour être aussi belle qu'une poupée dans son emballage, ni pour plaire. Mais quand Jason la regarde, elle a l'impression de pouvoir rivaliser avec la beauté d'Aphrodite. Pas étonnant qu'Hélène ait filé avec Pâris, s'il la regardait avec ces yeux là. «  Si j'ai bien compris, les malheureux qui voulaient changer de chaîne ont dû passer un mauvais quart d'heure... » Se moquer serait facile, mais elle ne le fait pas. Elle est touchée, plus qu'elle ne le devrait par l'image qu'elle a de lui, assis à la regarder à travers un écran télé. « Si tu voulais passer davantage de temps avec moi, il suffisait de le dire. » Après tout, elle n'avait pas hésité quand il l'avait invitée à passer la soirée en sa compagnie. Et tous les soirs, elle l'attendait. C'était devenu une habitude, une routine qui s'était installée sans qu'ils n'aient eu besoin d'en parler. Des réflexes parfaitement naturels. « Il a raison, tu sais. Tu assures, comme on dit. » La tête légèrement inclinée sur le côté, Diana sourit. Elle n'a pas encore touché à son verre, incapable de lâcher les mains de Jason. « Je te dois un autre secret, il me semble. Enfin, je ne sais pas si c'est vraiment un secret, mais je vais te le dire quand même... Depuis que nous avons commencé à nous voir, on m'a fait remarquer à plusieurs reprises que j'avais l'air plus lumineuse. Plus heureuse. C'est quelque chose que tout le monde voit, même si je n'en ai pas conscience. Et quand je pense à toi, mon cœur bat plus vite. Parole de Superman. »

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Jason Todd


Jason Todd

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Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyMar 28 Mar - 1:40


Diana & Jason

It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.


Depuis le décès de tes parents, tu n'as plus vraiment eu de vrai chez toi. La tente, le centre d'accueil pour orphelins, le manoir, tout ça n'étais qu'un toit sous lequel t'abriter. Tu ne t'es jamais vraiment senti à ta place. Et c'est dur, de ne pas avoir un refuge réconfortant. Pas seulement quatre murs, mais un cocon, de la chaleur. Aujourd'hui tu as ton propre appartement, mais tu te sens plus à la maison chez Joe que là bas. Ici, il y a de la compagnie, il y a quelqu'un qui te fait à manger, quelqu'un à qui parler, avec qui boire, discuter, rigoler. Et malgré tes apparences d'homme solitaire, tu es désespérément à la recherche d'un foyer à partager. Ce dinner comble un peu le manque, mais ce n'est pas suffisant. Tu veux une femme pour tout illuminer. Diana pourrait remplir ce rôle. Tu n'y avais jamais vraiment pensé auparavant, plutôt habitué des relations sans lendemain. Des draps froissés, des histoires brèves et compliquées, rien qui te poussait à vouloir plus. A envisager un futur où tu serais accompagné. Mas quand tu la vois, assise sur la banquette en face de toi, tu sais qu'elle rendrait plus beau n'importe quel endroit. Elle l'a fait dans la tente tout à l'heure, et elle le refait maintenant. Tu la suivrais partout, Diana. Dans un cabanon au milieu de la forêt ou dans un tipi en plein désert. Le lieu n'a pas d'importance, puisque c'est elle maintenant ta maison. C'est dans ses bras, quand tu sens son odeur avant de t'endormir, et que tu te réveilles avec la douceur de sa peau contre la tienne. Tu ne demandes pas plus, finalement. Elle parvient à combler tes manques les plus persistants. Elle t'offre plus qu'elle ne saurait l'imaginer. Où qu'elle aille, tu la suivrais. Et ce depuis un moment maintenant. Tu sais que Joe ne pensait pas à mal en dévoilant tes habitudes, mais ça reste gênant. Tu aurais préféré lui avouer en toute intimité, quand tu en aurais fait le choix. Tu ne lui en veux pas pour autant. Il est heureux pour toi, réjouis de te voir avec celle que tu désirais depuis des mois. Maintenant, tu dois juste affronter le regard de Diana. Il est bienveillant, brillant même, mais tu te sens comme un adolescent. Pris la main dans le sac sans avoir eu le temps de préparer sa réponse. C'est tellement difficile de parler sentiments. D'admettre qu'elle a été ta faiblesse depuis le début. Qu'à l'instant où elle est parvenue à lire en toi sur ce toit, tu n'as cessé d'y penser. De désirer plus qu'une simple amitié … Comme la moitié des hommes de cette planète. Tu n'as pas cru que ton sort serait différent du leur. Elle a conscience de sa beauté et du pouvoir qu'elle exerce sur le sexe opposé, mais elle ne réalise pas à quel point tout ça a été intimidant pour toi. Pour ce mercenaire qui n'avait pas grand chose à offrir. Si ce n'est des plaies ouvertes, des traumatismes du passé et un comportement violent. Rien qui ferait fantasmer une femme. Pourtant, te voilà, ses mains dans les tiennes, à confesser ce que tu as toujours ressenti pour elle. Elle a vu quelque chose de plus en toi. Quelque chose que les autres n'avaient pas. Tu ne pourrais dire exactement de quoi il s'agit, mais t'es l'homme le plus heureux du monde ce soir. « Depuis que tu m'as retrouvé sur ce toit, je crois. » Non, t'es sûr, mais t'es intimidé de l'admettre complètement.

Ces souvenirs appartiennent au passé. Toi qui l'observe à travers un écran de télévision. Tu veux plus. Tu veux en créer de nouveaux avec elle. Des plus beaux. Tu n'as plus à te contenter d'aussi peu. Maintenant, tu peux la serrer dans tes bras, l'embrasser, partager ses nuits. Tu n'as plus à te battre bêtement, quand ton impulsivité se mêlait à ta frustration. Tu n'as plus à faire toutes ces choses depuis que tu as trouvé le courage de tenter ta chance, et qu'elle t'a accordé sa confiance. « J'aime bien faire ma loi. » Tu hausses les épaules, prétends que ce n'est pas grand chose, alors que ça signifie beaucoup. Elle a toujours été plus qu'un potentiel flirt, ou que quelques heures d'étreinte sans suite. Quand vous vous retrouviez, que ce soit pour des missions en commun ou de simples moments à discuter, cette attirance ne disparaissait pas. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as eu envie de l'embrasser. Où ton regard a dévié vers ses lèvres, désireux de pouvoir y goûter. Elle a été la première a s’inquiéter pour toi. A te demander comment tu allais. La première à réveiller des sentiments aussi forts. « T'es quelqu'un de très demandé, dans tous les sens du terme. Et je voyais pas pourquoi tu accepterais de me voir moi plutôt qu'un autre. » Ce manque de confiance en toi t'as poussé à attendre beaucoup trop longtemps. A force de vivre dans l'ombre d'autrui, t'as pris peur de l'échec. Ne rien tenter, c'était ne pas risquer la peine et la déception. Au moins, quand tu regardais cette télé, il existait toujours un espoir. Espoir précieux, effrayé de le sacrifier sur l'autel du rejet. C'est stupide. Surtout avec cette évidence entre vous. Tout est parfait quand tu es avec elle. Même manger dans un dinner presque abandonné de Gotham. Elle te suit partout ce soir, découvre ta ville, ton univers, et c'est incroyablement réjouissant. Elle le fait avec un enthousiasme non feint, t'es touché en plein cœur par son intérêt. Tu souris et baisse doucement la tête, quand elle confirme les propos de Joe sur ta capacité à la satisfaire. Tu t'en sors pas trop mal pour un gamin du quartier. Le sale gosse qui a fait plus de conneries que de devoirs, qui a presque rendu fou Batman. Celui sur qui personne ne misait vraiment, en qui on ne voyait qu'un délinquant en devenir. Même Joe n'a pas cru en toi. Et regarde-toi, t'as charmé Wonder Woman.

Elle te confie un autre secret. Il te touche, te fait sourire, rougir. Elle a décidément cette faculté à te faire perdre tes moyens. Tu quittes le côté de ta banquette pour t'installer à ses côtés, proche, parce que t'as besoin de la sentir près de toi. De pouvoir la regarder, plonger tes yeux dans les siens après sa touchante confession. Toi aussi ta vie a pris un autre tournant depuis cette nuit là. La colère n'est plus tout ce que tu ressens. Elle a implanté l'exaltation en toi, et elle pousse de jour en jour. A mesure que vos lèvres se touchent, que vos corps s'entremêlent. Plus tu apprends à la connaître, plus tu en redemandes. Shot de bonheur. « Et tu penses à moi souvent ? » Ton sourire est taquin, gentiment provocateur. T'as terriblement envie de l'embrasser. T'aimerais pouvoir te pencher et simplement te laisser aller à ton envie. Et malgré le peu de clients présents dans le restaurant, t'ignores si elle serait prête à s'exposer ainsi en public. Vous l'avez fait dans le parc, mais c'était différent. Vous étiez dans un coin qui vous appartenez, et aucun regard n'était susceptible de vous démasquer. Vous n'étiez qu'un couple parmi d'autres en train de flirter sur l'herbe. Tu sais qu'elle a une image à entretenir de part ses nombreuses responsabilités, et qu'il serait malvenu de ta part d'aller à l'encontre de ça. Alors même si ton regard dévore ses lèvres, tu te fais violence pour y résister. « Et je te rassure, même en pleine action avec Cheetah, tu restes la plus belle femme de cette putain de planète. » A tes yeux, même de l'univers. « Le repas est servi ! » Tu sursautes presque quand Joe revient avec vos plats qu'il dépose avec empressement sur la table. Trop absorbé par Diana, tu ne l'as pas vu arriver. « Oh, merci. » « Désolé, j'espère que je n'interromps rien. J'ai déjà attendu de voir si vous alliez vous embrasser ou non avant de venir. » Toujours en subtilité, toujours. Heureusement, tu oublies cet énième dérapage à la vue de ton burger géant. Celui que tu préfères, avec deux steack épais et plein de ketchup. Quand tu vois l'assiette de Diana, t'as presque de la peine pour elle. Les légumes, ça n'a jamais été trop truc. Tu dis pas que ça n'a pas l'air appétissant, loin de là, Joe sait mettre en valeur les aliments, mais disons simplement que tu préfères les plats plus consistants. « Bon appétit ! Tu peux me piquer des frites si tu veux. » T'as faim, terriblement faim, et tu commences déjà à empoigner ton burger énorme. Tes mains, pourtant grandes, ont presque l'air ridicules à côté de la taille du monstre. « Et d'habitude, je laisse personne toucher à mes frites. » Du moins, elle va pouvoir y goûter, si tu lui en laisses l'occasion. Affamé comme tu es, rien n'est moins sûr.

Une fois ton repas terminé, il n'en reste plus une seule miette. Ça valait le coup d'attendre aussi longtemps pour manger. Votre soirée qui devait être un pique-nique au parc, s'est transformée en une série d'improvisations. Et t'aimes ça, ne rien prévoir, juste être ensemble. « On rentre ? » Tu l'admets, tu ne serais pas contre retrouver le confort de son appartement. Juste t'allonger auprès d'elle, la regarder et l'embrasser. Au bar, tu règles les consommations et remercie Joe pour sa générosité et sa bonne humeur. T'espère que Diana a tout autant apprécié que toi votre diner ici. « A plus tard Joe. » Une fois à l'extérieur, tu l'attrapes par la main avant qu'elle ne regagne la moto. « Moi aussi j'ai un autre secret. J'ai envie de faire ça depuis une bonne heure. » Secret qui n'en est pas un. Puisqu'elle a probablement remarqué ta façon de la regarder tout à l'heure. Mais cette fois, tu te rapproches et attrapes ses lèvres pour de bon. Tu te fiches des passants. Tu te fiches qu'ils puissent prendre des photos ou n’importe quoi d'autres. Votre relation est là pour durer, et tu ne vois aucun problème à l'afficher au grand jour. Le monde va devoir s'y faire.
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MessageSujet: Re: being super ain't easy | Diana & Jason (HOT)   being super ain't easy | Diana & Jason (HOT) EmptyVen 31 Mar - 0:34

being super ain't easy
JASON & DIANA

Curieuses choses que les sentiments. Ils sont là, toujours, guident nos pas et nos décisions, la plupart du temps dans l'ombre, oubliés, ignorés. Et parfois, ils nous frappent en plein visage, se rappellent à nous si brusquement que l'hébétement est total. Elle se sent stupide, Diana. Stupide de ne pas avoir compris plus tôt la nature de ses sentiments pour Jason. C'est idiot. Mais elle n'est pas suffisamment familière avec le sentiment amoureux pour savoir le reconnaître en un clin d'œil. Tant mieux. Cela rend ce qu'il y a entre eux d'autant plus fort et important ; ce qu'ils partagent est précieux. Que ce soit dans un petit dinner de Gotham ou dans des draps de soie dans son appartement luxueux, elle est heureuse avec lui. L'endroit n'a pas la moindre importance, du moment qu'ils sont ensemble. C'est beau, c'est effrayant, c'est addictif, c'est un millier de choses à la fois. Tous ces petits rien auxquels elle s'est habituée à une vitesse effrayante, et dont elle ne sait déjà plus se passer. Depuis leur première nuit, son quotidien a une nouvelle saveur, l'amertume a été chassée, remplacée par quelque chose de plus sucré, de plus doux. Ce n'était pourtant pas ce qu'elle attendait, quand elle l'avait retrouvé et reconnu, quand elle lui avait tendu la main. Puis tout s'était enchaîné, trop rapidement pour qu'elle puisse le réaliser. Et les voilà aujourd'hui, à se dévorer des yeux comme le font les gens normaux. Être normale, comme les autres, c'est presque de l'ordre du fantasme pour Diana. Mais pas avec lui. Malgré tous les titres qu'elle doit porter, et toutes les responsabilités qui l'accablent, elle se sent libre, libre d'exprimer ses envies, ses pensées, ses sentiments. Sans crainte d'être jugée, regardée d'un drôle d'air, parce que tout le monde attend d'elle qu'elle soit parfaite. Si elle n'est pas humaine au sens le plus strict du terme, elle ressent exactement les mêmes émotions que ceux qui l'entourent, ses envies les plus viscérales font écho aux leurs. Jason, il la regarde comme si elle était extraordinaire, tout en lui donnant tout ce dont elle a besoin pour se sentir ordinaire. Adieu Wonder Woman, bonjour Diana. Elle ouvre de grands yeux étonnés quand il avoue avoir eu envie de l'embrasser le premier jour. Si tôt ? Si vite ? C'est surprenant. Flatteur. Les deux ? Elle s'empourpre, baisse les yeux sur leurs doigts entrelacés. « Et tu as réussi à attendre tous ces mois avant de m'embrasser ? Moi qui te pensais impatient... » Elle lui sourit, joueuse. Elle se doute bien que s'il ne l'a pas embrassée immédiatement, c'est pour les mêmes raisons qu'elle. Le doute, les craintes, l'impression de ne pas en avoir le droit. « Heureusement pour nous, tu as su être moins bête que moi. » Elle se revoit encore sur son canapé, à se laisser aller dans ses bras et à répondre à son baiser, soulagée de constater que l'attirance était partagée.

« Tu sais, j'ai beau être très demandée comme tu dis, ce n'est pas pour autant que je cède aux requêtes de n'importe qui. Je n'en ai ni le temps, ni l'envie... Sans doute aurais-je dû être plus claire. À partir du moment où j'ai accepté de passer mes nuits avec toi, j'ai accepté de passer du temps avec toi, tout simplement, sans conditions. Je suis désolée, je ne suis pas très douée avec... Ce genre de choses. » Un instant, elle songe à Steve, à ce qu'ils ont vécu ensemble. Elle était alors si naïve, si innocente... Il n'en avait pas profité, lui avait appris à s'ouvrir aux hommes sans pour autant leur faire aveuglément confiance. Il lui avait appris à aimer, et son affection pour lui avait été sincère. Mais quelque chose manquait, et elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. C'était simplement trop présent pour qu'elle puisse l'ignorer, alors elle avait préféré mettre un terme à leur histoire plutôt que de le faire souffrir inutilement parce qu'elle ne serait pas en mesure de lui donner ce qu'il désirait. Ce que Jason veut, elle ne le sait pas encore. Il est encore trop tôt pour poser la question... Ce qu'elle sait, en revanche, c'est qu'elle ne veut pas et ne peut pas le laisser filer. En moins de temps qu'il n'en faut pour prononcer son nom, Jason est devenu important, essentiel. Elle rit doucement quand il quitte sa banquette pour venir la rejoindre sur la sienne. Et elle réalise brusquement que souvent, c'est lui qui cherche son contact, là où elle est parfois plus mesurée. C'est touchant, ce besoin presque constant d'être rassuré, comme s'il avait besoin de s'assurer qu'elle était encore bien là, qu'elle ne s'était pas volatilisée. Comprend-il seulement qu'elle n'a pas l'intention d'aller où que ce soit ? « Eh bien... Disons que je pense à toi un peu plus souvent que je ne le devrais... Mais ce n'est pas une mauvaise chose. Enfin, je ne crois pas. » Les Dieux soient loués, J'onn est le seul membre de la Ligue à être télépathe, et en dehors de leur connections télépathiques lors de missions compliquées, il ne met pas son nez dans son esprit. Faute de quoi, il la regarderait probablement d'un drôle d'air. Et elle préfère ne pas songer à ce que Bruce ferait s'il savait que ses pensées se tournent vers son fils alors qu'ils conversent très sérieusement sur l'avenir du monde.

À chaque fois qu'il la complimente sur sa beauté, Diana se sent obligée de détourner le regard, et elle sent ses joues rosir. Parce que dans sa bouche, les mots sonnent justes, ce n'est pas un compliment lancé à son visage simplement pour tenter de la séduire. Et si elle n'a pas une si haute estime de sa personne, ça n'en demeure pas moins plaisant. Tellement qu'elle sursaute quand Joe pose une assiette devant elle ; elle avait complètement oublié sa présence. Elle le remercie d'un chaleureux sourire, avant d'éclater de rire quand Jason lui annonce qu'elle a le droit de lui voler des frites, privilège qui lui sera apparemment réservé. Juste pour le plaisir, elle le fait, en même temps qu'elle dévore sa propre assiette, pas mécontente d'enfin avaler quelque chose. Et la cuisine de Joe n'a rien à envier aux grands chefs étoilés de Metropolis, elle est même surprise de trouver son établissement aussi vide. La faute à la réputation du quartier, sans le moindre doute. Leur repas terminé, elle acquiesce doucement quand Jason leur propose de rentrer. Non pas qu'elle ait envie d'écourter la soirée, mais l'idée de retrouver son lit pour pouvoir se blottir dans ses bras a quelque chose de particulièrement alléchant. Rien qu'elle et lui, le plus simplement du monde. Avant de quitter le dinner, Diana remercie Joe, dont elle a apprécié la cuisine, et surtout la bonté. Tout dans son attitude démontre qu'il tient à Jason, même s'il ignore tout de sa réelle identité. Il le voit sans doute comme un gamin perdu, et lui a tendu la main sans se poser trop de questions. L'altruisme à l'état pur, devenu trop rare dans une société auto-centrée et égoïste.

Elle fait volte-face quand Jason l'attrape par la main, et devine ce qu'il s'apprête à faire rien qu'en croisant son regard. Elle sourit contre ses lèvres quand il l'embrasse, puis elle lui rend son baiser en nouant ses bras autour de son cou. S'embrasser comme ça, au beau milieu d'une rue passante, ça a un petit quelque chose de grisant. C'est dire au reste du monde qu'ils se moquent bien des regards, des opinions, de tout. Bruce lui même pourrait surgir qu'elle s'en moquerait bien. Quand elle s'écarte enfin, elle a un sourire idiot sur les lèvres. « Rentrons. Vite. » Le monde ne la dérange pas, mais elle veut retrouver leur cocon, l'intimité parfaite de sa chambre, qui est devenue comme leur sanctuaire au fil des nuits. Quand ils passent finalement la porte d'entrée de son appartement, Diana prend à peine le temps de la verrouiller derrière eux. Elle l'embrasse, encore, tout en l'entraînant jusqu'à sa chambre. Là, elle le quitte un instant pour se débarrasser de sa robe qui l'incommode, et est de toute façon de trop. Le regard de Jason sur elle, elle ne l'ignore pas, elle ne s'y soustrait pas. Elle se glisse sous les draps pendant qu'il retire ses propres vêtements, et quand il la rejoint, elle va se blottir dans ses bras. « Merci. Cette soirée... Cette soirée était simplement parfaite. Je ne m'étais pas sentie aussi vivante depuis une éternité. » Elle se redresse, juste assez pour pouvoir l'embrasser encore une fois, tendrement. Puis elle repose sa tête contre son torse, glisse un bras autour de lui. Il sait à présent, combien les battements de son cœur l'apaisent. À quel point elle aime cette mélodie. Et ce soir, il bat à l'unisson avec le sien. Une harmonie sans fausse note, et vouée à durer.

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