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 Rumble in the ring (Theodore Grant)

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MessageSujet: Rumble in the ring (Theodore Grant)   Rumble in the ring (Theodore Grant) EmptyDim 28 Oct - 14:53




Rumble in the ring
Theodore Grant • Harvey Bullock


Le combat était déjà en cours au Mack Center de Gotham lorsqu' Harvey Bullock entra dans la salle. Au moins 800 spectateurs. « Round 6 » indiquait le panneau de la nana qui arpentait le ring pendant la minute de pause. Sifflets et clameurs dans la foule : l'affrontement de ce soir, Griffith contre Moore. La cloche qui retentit au round suivant. Griffith qui tourne sur le ring, Moore qui lâche ses droites. Corps à corps au milieu du ring, Griffith calme, Moore le souffle court. « Break ! Break ! » crié par l'arbitre dans la mêlée, qui vient et qui repart. Moore qui avance, lent, les coudes hauts, Griffith le chasseur de tête, qui recule, après des crochets pas passés loin. Griffith la paresse, Griffith mort d'ennui. Bullock eut un éclair dans son esprit : le match est bidon. Le combat est truqué. Moore, plus de jus, en débandade. Griffith, crochets en recul et coups au corps. Griffith dans les cordes, Moore dessus, de tous côtés. Des coups de mauviettes, épaules et bras. L'abruti avec sa garde grande ouverte. Griffith avec une gauche paresseuse qui se dégage. Moore qui reprend son souffle, garde baissée. En plein dans le cadre, merde, c'est pas le bon qui va au tapis. Acclamations et hués dans la foule. Bullock qui se marre tout seul. Griffith avec son expression du visage : oh et puis merde. Qui attend le décompte. Il alla au coin neutre, mollo, au ralenti. A souffler ses baisers à la foule. L'arbitre qui compte : 6,7,8…. Moore qui se relève, les jambes flageolantes. Griffith qui gagne du temps, Moore qui revient, des coups merdiques, que dalle. A portée des bombes de Griffith, qui ratent leur coup de loin. Y'avait que l'air qui vibrait. Griffith qui fait semblant de haleter, au bord de l'asphyxie. Des bras qui font semblant d'être épuisés, ballants, comme morts. Moore, un pain de première du droit, puis un autre du gauche. Griffith qui va au tapis. Belle entube de KO. L'arbitre qui compte : 7,8,9,10… knockdown !

Quelqu'un cria : « Boooooouuuu ! C'est du chiqué ! » Une baston générale s'ensuivit. Bullock évita un coup. Il s'abrita derrière un gros type qui bouffait du pop-corn. Bullock répliqua par un coup de pied contre un autre emmerdeur. Bullock se fraya un passage à coup de coudes, en balançant quelques coups. Il choppa un des panneaux qui indiquait le numéro du round au bord du ring, et s'en servit comme bouclier. Il y avait une pluie de canettes de bières et autres projectiles du même genre dans la salle. Il courut vers le vestiaire, il déboula dans un couloir en lino. Un troupeau d'agents de sécu passa devant lui au pas de charge, pour rejoindre la salle et ramener le calme. Bullock entra dans un vestiaire et trouva Griffith en train de jeter ses gants et de se mettre une assiette de tacos au micro-onde.

« Bravo petit, la meilleure entube que j'ai jamais vu sur un ring. »

« C'est comme ça qu'on distrait les idiots qui payent pour venir voir ça, sergent. »

« A d'autres, qui touche quoi dans l'affaire ? »

« C'est le Pingouin qui a arrangé ça. Il a parié sur Moore. Le marché c'était que je perde ce soir, pour me faire jeter des poids légers. Je monte en poids moyens et Cobblepott me laisse le droit d'affronter Kid Hogan. Comme ça je lui fout sa branlée et je gagne un billet au passage. »

« T'aurais pas vu Theodore Grant ? J'ai eut un tuyau comme quoi il était présent à Gotham. Je me suis laissé dire qu'il irait peut-être laisser traîner ses guêtres dans des soirées pugilistiques comme celle-ci pour se marrer un bon coup. »

« Z'avez regardé s'il était au premier rang du combat ? »

Du bruit dans le couloir, Bullock entrouvrit la porte et aperçut des journalistes attroupés autour de quelqu'un. Lorsqu'il vit des petits mômes courir dans cette direction pour avoir des autographes, il comprit aussitôt de qui il s'agissait. Harvey fendit le groupe de presse vers Theodore Grant, au centre des attentions. Bullock brandit son insigne et glapit plein d'autorités :

« Police ! Plus un geste ! »

Il se planta devant Grant et les journalistes médusés, puis finit par abandonner sa tête de méchant pour glousser :

« Je plaisante ! »

Bullock fit semblant d'envoyer un direct du droit et un crochet du gauche vers Theo. Les journalistes profitèrent de l'occase pour prendre une photo. Bullock annonça au boxeur :

« Mon gros, j'ai besoin de toi. Que dis-je ! Le GCPD, et même la ville de Gotham ont besoin de toi ! Viens prendre une bière ou un donuts avec moi. C'est la police qui régale. »

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MessageSujet: Re: Rumble in the ring (Theodore Grant)   Rumble in the ring (Theodore Grant) EmptyMar 30 Oct - 19:10


RUMBLE IN THE RING
A tes yeux, le sport est tout ce qu'il y a de plus sacré. C'est à travers lui que tu essayes d'apporter des valeurs à des jeunes qui n'en ont pas. Par les coups, ils exorcisent leur colère. Et tout comme toi par le passé, la boxe est leur échappatoire, leur exécutoire, mais aussi leur ligne de conduite. Quand on monte sur le ring, peu importe son adversaire, on le respecte et on ne le sous-estime jamais. On doit s'en tenir aux codes, tout en donnant le meilleur de soi-même. Tomber ce n'est pas grave, c'est se relever qui est le plus important. Et ce que tu leurs apprends en premier, c'est qu'un K.O n'est pas une défaite, c'est une raison de plus de s'entrainer pour progresser. Remonter sur le ring après avoir perdu un match, c'est aussi ça se relever. Mais ce que tu vois sous les yeux, ça n'a rien d'un sport. Assis au premier rang, tu assistes à la confrontation de deux hommes qui n'ont aucune flamme dans les yeux. Ils connaissent déjà l'issue du combat. Il n'y a pas de rage, pas d'envie de vaincre, c'est simplement une pièce qui tombe d'un côté ou de l'autre. Agacé, tu ne détournes pourtant pas le regard. Tu observes leurs coups, leur façon de se mouvoir. Ils pourraient être de très bons combattants, s'ils n'avaient pas vendus leur âme à Gotham. Lequel a trafiqué le match ? Quel mafieux de cette ville gangrenée par le crime va rafler la mise de ce soir ? Ce n'est pas une question de savoir boxer, c'est une question d'argent. Malheureusement, tu en as vu beaucoup de ce genre là, et ces hommes ne passent jamais le pas de ta salle. Si tu acceptes n'importe qui, tu demandes en retour de la sincérité dans le combat, et un état d'esprit en adéquation avec le sport que tu enseignes. Les criminels ne sont pas les bienvenus, y compris les tricheurs. Griffith est out. Toi, t'as envie de vomir. Tu quittes ton siège avant que la bagarre générale n'éclate. Une ambiance sale, à l'image de ce que tu viens de voir.

Tu pensais sortir incognito, mais c'était sans compter sur les journalistes présents à la soirée, micros en main pour être les premiers à recueillir ta réaction sur le match. Sourire forcé aux lèvres, tu joues le jeu quelques minutes, assez pour les satisfaire, et avoir une chance de t'éclipser. Tu vantes les techniques de combat des deux hommes, mais certainement pas la façon dont ils les ont utilisé ce soir. Tu as toujours assumer tes opinions, et tu n'hésites pas à l'exposer à ces journalistes sportifs. Ce match était pénible et honteux à regarder, et c'est exactement ce que tu leur fais comprendre, avec un peu plus de diplomatie. Quant aux enfants qui se ruent vers toi avec leur petit carnet en main, c'est toujours le cœur gonflé de joie que tu passes un bref instant avec eux. Quelque part, si tu montes encore sur le ring après cette longue carrière, c'est pour eux. C'est pour leur apporter un exemple à suivre, et pourquoi pas inspirer des vocations. Tu signes des autographes, prends quelques photos, un moment bien plus agréable que de répondre à des journalistes qui déformeront de toute façon tes propos. Par peur des représailles, ou de voir leurs pot-de-vin s'envoler. Le moment est alors subitement interrompu par un inspecteur du GCPD, plaque en main, visiblement là pour toi. Sourcils froncés, tu te redresses et te rapproches de lui, avant de comprendre que l'homme un peu bourru te faisait une simple blague. Par politesse, tu lui rends son rire. Qui a dit que les flics de Gotham n'étaient pas drôle ? Celui-ci semble particulièrement détendu et nonchalant, en plus d'être passionné par la boxe. Tu crois d'ailleurs te souvenir de lui, l'inspecteur Bullock, que tu as croisé à quelques événements sportifs. « Bonsoir inspecteur Bullock. » Gotham a besoin de toi ? Et bien, voilà de quoi piquer ta curiosité. D'un hochement de tête, tu invites l'homme à te suivre, non sans encore quelques flash pris dans votre dos.

Vous vous rendez dans un diner typiquement américain, où tu vas régulièrement quand tu passes à Gotham. Un brave gars le gérant, un dénommé Joe, qui accueille toujours ses clients avec beaucoup d'enthousiasme. Vous vous installez au fond, sur une banquette confortable à l'abri des regards indiscrets. « Et bien, dites-moi ce que je peux faire pour vous et pour cette ville ? » Même si tu ne caches pas spécialement que Ted Grant et Wildcat ne font qu'un, ton alter égo superhéroique est principalement connu dans le quartier des Glades de Star City. A Gotham, hormis les justiciers que tu entraines, peu de chance que les habitants sachent qui tu es la nuit tombée. C'est donc du boxeur, et non de Wildcat que l'inspecteur semble avoir besoin.
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MessageSujet: Re: Rumble in the ring (Theodore Grant)   Rumble in the ring (Theodore Grant) EmptyMer 31 Oct - 8:31




Rumble in the ring
Theodore Grant • Harvey Bullock


Le grill-room de chez Joe. La clientèle de 21h. Des body-builder en débardeur de culturistes qui viennent bouffer de la viande blanche pour gonfler. Des vieux jetons avec leur déambulateurs. Des ambulanciers qui faisaient un dernier gueuleton avant le service de nuit. Des touristes venus du Missouri en train de s'échanger des cartes postales de Gotham : des vus du Wayne Enterprise et du City Hall. Ils avaient gribouillés des projos du bat-signal sur le toit des bâtiments pour se marrer.

Bullock s'enfila une platrée de bacon tout en jetant un regard aux affiches d'anciens combats qui trônaient dans des cadres au dessus du comptoir : Moorer contre Foreman, Klitschko contre Brewster, Liston contre Patterson. Le box qu'il squattait avec Grant était plutôt sympa. Loin du juke-box avec la voix chevrotante de Sinatra en train de chevroter that's amore. En plus ils avaient vu sur le papier peint mural. Que des trombines de boxeur, pages arrachés de Ring magazine. Voilà Ali avec son sourire juvénile. Voilà Holyfield avec sa tête de pasteur évangélique. Voilà Frazier en train de balancer un crochet du gauche. Voilà Marciano en train de foutre KO un autre rital. Voilà Theodore Grant lui-même en train de lever les poings. Bullock gloussa. Il agita sa fourchette vers le Grant en chair et en os en face de lui sur la banquette.

« Le GCPD organise un combat d'exhibition prochainement, z'êtes au courant ? Au départ on voulait ça en 6 round, mais le maire de Gotham nous as dit que ça ferait poule mouillé, alors il a mit ça en 10 round. »

Bullock fouilla dans sa poche de veste et en sortit la page arrachée d'un journal qu'il déplia et fit glisser sur la table jusqu'au boxeur.

…………………………

Article du journal Gotham Globe


Le combat de l'année à Gotham.


Notre ville a reçu un don de Dieu : deux boxeurs du cru qui sont nés et qui ont grandi à moins de 8 km l'un de l'autre. Deux pugilistes accomplit. Braven Dyer et ses jambes en arceau qui balance ses cuirs à la volée, faisant jaillir les étincelles jusqu'au premier rang lorsque partent ses uppercuts. Douglas Hilliker qui pénètre sur le ring tellement détaché et maître de lui qu'il est aisé de le croire immunisé à la sueur. Ses directs pénétrants assaisonnent le visage de ses adversaires jusqu'à ce qu'ils ressemblent au steak tartare du Grill de Mike Lyman. Les deux hommes sont des poètes : Dyer poète de la force brute, Hilliker anti-poète de la vitesse et de la ruse. A eux deux ils ont gagné plus de 80 combats professionnels et ont perdus moins de 10 fois. Sur le ring, comme dans les rues de Gotham City, les deux hommes sont dur à vaincre. Dyer, ancien challenger pour le titre mi-lourd, classé n°4 de la catégorie. Hilliker, ancien champion d'Amérique du Nord des poids moyens avant de monter en mi-lourd où il avait été n°8 mondial. Les deux boxeurs n'ont encore jamais combattu l'un contre l'autre. Mais le sentiment du devoir les a rapprochés dans l'esprit. Et tous deux ont rejoints les rangs des services de police de Gotham City pour continuer à mener un combat hors du ring. La guerre contre le crime. Dyer a résolu le stupéfiant cambriolage de la banque Gotham-Citizens en 2014 par le Riddler. Hilliker a capturé le Chapelier Fou, le célèbre criminel. Ils sont aujourd'hui tout deux en poste au commissariat central. Braven Dyer, 32 ans, sergent à la Brigade de la Répression des vols. Et Douglas Hilliker, 29 ans, agent à la Brigade des Patrouilles du centre-ville. Nous avons récemment demandés à nos deux héros pourquoi ils avaient abandonnés leurs meilleurs années de boxe pour devenir policiers. Leurs réponses sont significatives et montrent leurs qualités d'hommes :

Sergent Dyer : « La carrière d'un boxeur ne dure pas éternellement, ce qui reste toujours c'est la satisfaction de servir sa communauté. »

Agent Hilliker : « J'ai voulu combattre deux adversaire plus dangereux, plus précisément les gangsters et les tarés d'Arkham. »

Braven Dyer et Douglas Hilliker ont fait de grands sacrifices afin de servir leur cité. Le jour du prochain vote organisé par la municipalité, c'est aussi ce qui sera demandé aux électeurs de notre ville, accepter la proposition d'un emprunt de 5 millions de dollars dans le but de rééquiper en matériel moderne le GCPD et de permettre une rénovation des différents locaux de police de la ville, ainsi que du remplacement de leur parc automobile. Gardez à l'esprit les exemples de Dyer et Hilliker. Dîtes « oui » à la proposition B le jour du vote.


…………………………

Bullock observa Theodore tout en prenant une gorgée de bière. Il joua avec sa fourchette en lâchant :

« Vous savez ce pense les huiles de la police? Que la proposition B va être battue à plate couture le jour du vote. Le public est un peu remonté contre le GCPD, à cause de notre inefficacité. Les gens ont l'impression que c'est Batman et toute sa clique qui nettoie les rues à notre place. Et y'a une part de vrai là-dedans. Nous ne réussirons pas à obtenir plus d'argent. C'est pour ça que les pontes du commissariat ont eut l'idée de battre le rappel en proposant un combat de flic façon Vegas, afin de rameuter l'enthousiasme de l'homme de la rue, lui faire croire qu'on est des dur de dur aussi fort que lui là.»

Bullock retourna la page du journal, dévoilant un autre article qui avait en gros titre sur 5 colonnes: Le Red Hood a encore frappé.

« Un combat en 10 rounds, dans 3 semaines, au Gotham Square Garden, 30 000 à 50 000 spectateurs attendus. Les billets sont vendus à 8 dollars pièces. En gros faut impressionner l'électeur en lui en donnant pour son argent. Une moitié de la recette du combat sera réservée aux œuvres de la police, qui aide les familles dont l'épouse ou l'époux flic est mort sous les balles des criminels. L'autre ira à une association caritative à déterminer. Mais voilà on a un problème... »

Bullock un peu gêné, qui fait signe à une serveuse au comptoir.

« Hilliker est forfait. Cet abruti s'est fait exploser l'arcade sourcilière à l’entraînement par son sparing partner. Et on a besoin de trouver un remplaçant en urgence, vu que les chefs refusent de reporter le combat, la carotte à vendre est bien trop importante. »

La serveuse apporta une assiette remplie à ras bord de donuts, sous les yeux émerveillés du flic.

« Dyer est un pourri, Falcone lui fournit des paniers-cadeaux, Maroni lui fournit des putes. Black Mask lui fournit des dollars. Champion, si vous acceptez de monter sur le ring pour lui éclater la tronche et l'envoyer à l'hosto, disons que la chose ne vous sera pas reproché en haut lieu, bien au contraire. De plus... »

Bullock avec son sourire tout malicieux, en train de croquer dans un donut à la pistache.

« Le Pingouin a misé 300 000 dollars sur la victoire de Dyer par KO dans une cote à 3 contre 1 chez les bookmakers. On veut le voir rétamé sur le ring pour faire perdre du fric à Cobblepott. »

Bullock qui mâche la bouche grande ouverte en parlant.

« Alors champion? Feu vert? Mais il y a une condition. Vu que les réjouissances du Gotham Square Garden sont arrangés par les flics, vous aurez pas le choix pour un détail : votre entraîneur. »

Bullock qui se désigne tout fièrement de ses deux pouces. Au même moment le juke-box balança "Eye of the tiger"

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MessageSujet: Re: Rumble in the ring (Theodore Grant)   Rumble in the ring (Theodore Grant) EmptyLun 19 Nov - 17:53


RUMBLE IN THE RING
Bullock a tout de suite ton attention. La boxe, en plus d'être ton métier, est ta passion. Et tu pourrais parler des heures et des heures de cette pratique que tu considères bien plus qu'un simple sport. Tu attrapes l'article de journal qu'il te tend, et commence à en lire les quelques lignes. Dyer et Hilliker, deux noms que tu connais très bien. De bons combattants, devenus aujourd'hui officiers de police. Un changement de carrière qui peut paraître abrupte, mais qui ne l'est finalement pas tant que ça. Une fois qu'on a goûté à la force des poings, il est difficile de s'en passer. L'adrénaline du combat, l'incertitude quant à son issue, ce sont des choses qu'on peut retrouver au cœur des affaires du GCPD. En plus de faire un grand bien à la communauté. Comme tu t'évertues de le faire à Star City, à ta propre façon, en luttant contre la misère des rues. Tu ne portes pas d’insigne à ta veste, mais tu espères apporter autant aux gens dans le besoin. Ces familles, ces jeunes égarés, à qui tu offres un toit, un avenir et une raison de se battre. L'article terminé, tu le reposes sur la table, attendant de connaitre le lien qui te lie à cet événement. « C'est une approche intéressante. La boxe a toujours fascinée, c'est une bonne idée de s'en servir pour redorer le blason du GCPD. » Tu n'es pas de cette ville, mais tu connais bien Batman. Tu sais à quel point il est dévoué à Gotham, parfois au détriment des hommes de loi. Alors oui, tu veux bien croire l'inspecteur quand il constate un peu tristement la réputation de son service depuis que les justiciers imposent leur loi. Jamais tu ne dénigreras leur travail et tout ce qu'ils font pour ce monde, mais tu comprends aussi les flics, ces hommes de l'ombre qui peuvent faire pâle figure derrière la chauve-souris ou l'homme d'acier. Tu n'as pas plus d'admiration pour l'un ou pour l'autre, ce sont tous des gens qui veulent faire le bien. Mais tu doutes que ton avis sur la question soit ce que Bullock soit venu chercher.

Son intérêt pour toi dans cette affaire se révèle finalement. Il a besoin de toi pour remplacer Dyer. Tu apprends d'ailleurs au passage que ce dernier est un ripoux, nouvelle qui te provoque un petit pincement au cœur. Ce ne sont pas les valeurs de la boxe. Ordinairement, tu ne participes pas à ce genre d'événements. Te battre pour de l'argent, ça ne t'intéresse pas – bien que tu en es largement profité durant l'âge d'or de ta carrière – mais il semblerait que l'inspecteur ait déjà tout préparé pour te faire accepter sa proposition. Le profit des billets reversé à de bonnes causes, l'occasion de mettre un sale type au tapis, et faire rager Cobblepot. Voilà trois bonnes raisons d'accepter. « Vous allez vraiment tout manger ? » L'assiette de donuts qui se dresse devant lui est impressionnante, et renvoie une image terriblement clichée des policiers. Mais il t'amuse. Ce mec est un brave type. Tu sens bien qu'il n'attend qu'une chose, voir Dyer se casser les dents contre plus fort que lui. Tu as beaucoup de chances de remporter ce combat, mais tu ne feras néanmoins pas l'erreur de sous-estimer ton adversaire. Dyer a été bon. Même très bon. Tu ignores ce qu'il vaut maintenant, mais tu préfères éviter de minimiser ses compétences. « Vous avez déjà pensé à tout, pas vrai ? » Tu lui adresses un sourire complice. C'est comme s'il avait dressé avant toutes tes raisons de dire non, et qu'il avait trouvé une façon de les contrer. Comment tu es censé dire non après tous ses arguments ? A part peut-être le dernier. « Vous allez m'entrainer à boxer ? » Sans vouloir le vexer, il n'a pas l'allure de l'entraineur de boxe. Mais qui sait ? Peut-être qu'Harvey Bullock cache quelques surprises. En tout cas, il semble lui aussi passionné, et c'est déjà un bon point.

Après un long soupire, plusieurs minutes de réflexion et quelques gorgées de bière, tu dois te rendre à l'évidence, ce projet te plait. Tu n'y vois même aucun inconvénient. Enfin, presque. « C'est d'accord, Bullock. J'accepte votre offre. » Dans quoi viens-tu de t'engager ? Si t'entrainer à ses côtés fait partie du deal, tu n'oses imaginer ce que vont donner ces séances. Tu ne connais pas bien le bonhomme, mais au cours du repas, tu as pu constater son petit côté excentrique, et t'es prêt à parier que cela se retranscrira également lors de vos sessions d'entrainement. « On commence quand ? » Après avoir terminé ta bière, tu en commandes une autre pour accompagner le poulet rôti et ses frites qu'on vient de t'amener. Tu sens qu'il va te falloir de la patience pour venir à bout de ces séances. Mais une partie de toi est également très curieux. De quoi est-il réellement capable sur un ring ? Tu vois ça comme un nouveau challenge, une façon de botter le cul à un sale type, et de t'amuser. Parce que oui, imaginer Bullock dans une tenue de coach t'arrache déjà un sourire aux lèvres.  
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MessageSujet: Re: Rumble in the ring (Theodore Grant)   Rumble in the ring (Theodore Grant) EmptyJeu 22 Nov - 12:26




Rumble in the ring
Theodore Grant • Harvey Bullock


Bullock avait les yeux qui brillaient suite à l'acceptation de Grant. Il s'imaginait déjà recevant les félicitations de la hiérarchie lorsqu'il annoncerait qu'il avait convaincu le champion de mettre les gants pour la grande exhibition pugilistique organisée par le GCPD. Il tapa du poing sur la table, faisant voler quelques donuts au passage et lança plein d'enthousiasme au boxeur après qu'il lui ait demandé quand est-ce qu'il commencerait les réjouissances :

« Mais dès que possible bordel ! Nom d'un donut, le bonheur n'attends pas ! »

..............................

Bullock n'aurait pas parié un donut à la crème et à la noix de coco, que le combat allait déclencher un tel chambard dans Gotham City dans les deux jours suivants. Les deux boxeurs avaient droit à l'usage illimité du gymnase de l'académie de police pour leur entraînement. Mais Harvey, qui ne voulait pas que les flics pourris partisans de Braven Dyer viennent nuire aux séances d'entrainement de Grant, avait plutôt opté pour que celui-ci s’entraîne dans un clandé appelé le « Ringside » dans lequel les molosses de Black Mask venaient faire de la muscu et jouer aux durs.

Le combat déchaîna les passions au GCPD et en ville lorsqu'on apprit que le nouvel adversaire de remplacement pour Dyer, était un champion du monde en titre. Toutes les places du Gotham Square Garden furent vendues dans les 24h qui suivirent l'annonce dans la rubrique sportive du Gotham Globe. Le lieutenant de police du poste de Burnley à qui l'on avait officiellement attribué la cotation et la prise de paris pour le GCPD donna aussitôt Grant le champion, favoris à 3 contre 1 contre Dyer. Le réseau de bookmaker professionnels de la ville donnait le flic pourri favori par KO à 2 contre 1 en raison de son punch contre le poulain de Bullock. Mais Grant par décision sur le pointage des juges à 5 contre 3 si le combat allait jusqu'au bout. Les paris interservices battaient leur plein et on avait installé des tableaux de paris dans tous les postes de police de la ville. Les journaux de Gotham alimentaient la folie ambiante dans leurs rubriques. Le comble du mauvais goût vint d'Oswald Cobblepott qui pour faire la promo du combat, demanda à l'orchestre de l'Iceberg Lounge de composer une chanson le « Boxe Tango ». Soutenue par un ensemble de jazz, une soprano à la voix sensuelle roucoulait : « Dyer et Grant c'est pas du sucre, c'est pas des bleus qui s'tapent des cuirs, c'est sûr que c'est pas d'jeu. Mais m'sieur Braven moi y m'enflamme. Et m'sieur Theo il m'laisse sur place. Sans arrêter la nuit durant, ça s'ra du délire et excitant. »

En se baladant sur le territoire du Pingouin après l'annonce du remplaçant, Bullock remarqua des tickets de paris changeants de mains. Et quand il se balada en ville, il reçu des « ça c'est du mec. » de la part de dockers et d'ouvrier qu'il croisa au hasard. Tout le monde savait que Grant avait hérité de lui comme entraîneur vu que le combat était organisé par les flics. En revanche Braven Dyer jetait maintenant un regard noir à Bullock à chaque fois qu'il le croisait dans les couloirs du commissariat central. Bullock ne tarda pas à apprendre que les inspecteurs de la Brigade des moeurs avaient suspendus leurs descentes chez les bookmakers, afin que Cobblepott soit en confiance et augmente sa mise de 300 000 dollars sur son champion que Bullock voulait voir perdre au profit du sien. La surprise dans le milieu du crime vint de Killer Croc. Depuis sa cellule du pénitencier de Belle Reve, il avait misé le peu de fortune qu'il avait (264 dollars) sur Grant mettant Dyer KO à la toute fin des 10 rounds. Faut dire que le crocodile à face humaine était en froid avec le Pingouin. Killer Croc clama à tous que si son favoris arrivait à emporter le morceau, il irait même jusqu'à convaincre Harley Quinn, sa pote du Suicide Squad, de se payer un week-end bien brûlant avec Theodore.

Le bordel organisé durait depuis seulement 48h après que Grant ait donné son feu vert à Harvey lors de leur rencontre au resto. Mais ça commençait à agacer Bullock qui avait obtenu un congé dans sa Brigade, vu qu'il était l’entraîneur d'un des deux boxeurs. Bullock se ramena au Ringside dans un vieux survet qui lui donnait plus un air de sprinter du dimanche sur le retour que d'un vrai entraineur sportif. Il annonça son arrivée à Theodore en tapant dans un sac en cuir. Bubu se planta devant le ring d'entrainement.

« Alors champion? T'as trouvé un hôtel décent pour ton séjour en ville? Tu peux loger chez moi si tu veux. Mais je te préviens, y'a des cafards. »

Bullock qui se marre en envoyant un direct dans le vide. Il fit semblant d'envoyer un crochet du droit suivis d'un uppercut du gauche sur Grant.

« Je plaisante!!! (enfin pas vraiment) »

Bullock s'approcha de Grant, dans le style confidence-de-toi-à-moi.

« Au fait, on a un problème. Tu te souviens champion, que la moitié de la recette du combat doit être attribué à une association caritative? Mais aucun des gars ne s'accorde sur le sujet. Y'a Montoya qui veut qu'on reverse le pognon à la maison de retraite où végète sa mère. Y'a le chef de la brigade des narcotiques qui demande que ça soit l'Hôpital de Metropolis, parce que c'est là-bas qu'il s'est fait opérer de la prostate. Y'a je sais plus qui, qui a proposé la Croix-Rouge de Coast City. Un autre a cité je sais plus quel orphelinat de Central City. Alors du coup y'a le commissaire Gordon qui a dit: c'est le champion qui choisit. Après tout c'est toi qui va grimper sur le ring pour te taper l'autre animal. »

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MessageSujet: Re: Rumble in the ring (Theodore Grant)   Rumble in the ring (Theodore Grant) EmptySam 29 Déc - 12:29


RUMBLE IN THE RING
Si Gotham n'est pas ta ville, tu doutes cependant qu'elle fonctionne différemment de Star City. Quand la misère et le désespoir prennent le pas sur le reste, la corruption fait autant de dégâts que de l'huile sur le feu. L'argent s'assoit sur le trône, et condamne tout ceux qui ne parviennent pas à jouer le jeu. Le Pinguin, Black Mask, Maroni, Falcone, tu connais leurs noms, tu sais qu'ils sont les marionnettistes de l'ombre, cherchant à étendre leur influence, tout en éliminant leurs concurrents. C'est une guerre de pouvoir qui se livre à Gotham, et les habitants sont les dommages collatéraux. Alors si d'une quelconque façon, tu parviens à contrer les plans de l'un d'entre eux, c'est une satisfaction qu'aucune prime ne pourra acheter. Tu as eu quelques jours pour réfléchir à tout ça, et commencer un travail théorique. Ton adversaire est bon, très bon, de ce que tu as pu voir sur les vidéos de ses combats. Un match ne se gagne pas que sur le ring. Tu as toujours analysé leur façon de sa battre, leurs points forts, leurs points faibles. Impossible de tout miser sur son propre talent. La rage de vaincre ne suffit pas. Bien au contraire, être animé d'une rage ardente peut parfois coûter cher. Il ne faut pas laisser ses émotions et l'adrénaline trop s’immiscer. Il faut de la tactique, de la réflexion, porter le bon coup au bon moment, profiter d'une micro seconde d'inattention, et de la moindre faute commise. Si bouffer des heures de vidéos n'est pas la partie que tu préfères dans la préparation d'un combat, elle est néanmoins inévitable et nécessaire. Tu ignores dans quoi tu t'es engagé en laissant Bullock devenir ton coach personnel, mais tu es capable de toutes les patiences pour foutre la raclée à Dyer et couper l'herbe sur le pied du Pinguin. Maintenant, ils devraient tous être au courant de ton arrivée dans la ville, prêt pour le match, et tu espères sincèrement que leur certitude est quelque peu ébranlée.

Arrivée le premier à Ringside, tu n'es pas réellement surpris de voir arriver Bullock dans un vieux survêtement, et il t'est impossible de masquer le sourire qui se dessine sur tes lèvres. Tu t'es déjà imaginé beaucoup de choses concernant ces sessions d'entrainement, et pour l'instant, tu ne t'es pas trompé. « Donc je dois choisir entre vos cafards et ceux de ma chambre d'hôtel ? M'en voulez pas, mais je préfère garder mon intimité. » Tu ne doutes pas de sa bonté d'âme, mais que tu ne te sens pas le courage de jouer les colocataires avec Bullock. Tu n'es déjà pas certain de tenir le coup durant vos sessions, alors si en plus vous deviez partager le couvert et la salle de bain... Au moins, tu ne peux nier son enthousiasme. Il a l'air plus excité que toi à l'idée de taper dans le sac. « Après l'attaque du Syndicat du crime, j'ai ouvert plusieurs centres pour orphelins et jeunes en perdition dans les Glades de Star City. Donc si on gagne ce combat, j'aimerais que l'argent leur revienne. » Même si tu leur donnes tous les mois une belle somme d'argent, ce n'est jamais suffisant. Chaque jour, il y a des bouches en plus à nourrir, et des gens à rémunérer pour leur aide. Quelques dollars en plus c'est la certitude d'améliorer un peu leur condition de vie et de travail. Malheureusement, la misère ne prendra jamais fin, il y aura toujours des jeunes à remettre dans le droit chemin, des enfants à qui redonner goût à la vie. Et si il y a une cause qui te tient à cœur, c'est bien celle-ci. C'est pour eux que tu endosses chaque soir le costume de Wildcat. Pour eux que tu vas te battre contre Dyer. Tu ne perds pas espoir de les voir s'en sortir et retrouver une vie normale. Plus de moyens, c'est plus d'encadrement et plus d'activités à leur proposer. « Même si tout le monde mériterait un peu de cet argent. » Faire un choix, c'est priver les autres. Mais malheureusement, tu as appris au cours de ta longue vie qu'il était impossible de sauver tout le monde.

Bien, il est maintenant l'heure de passer à la pratique. Tu frappes quelques coups dans le sac pour t'échauffer un peu les muscles. Il n'y a pas un jour sans que tu ne montes pas sur le ring, mais t'as bien compris que pour Bullock cet événement était on ne peut plus important, alors t'aimerais qu'il prenne autant de plaisir que toi. « Enfilez vos gants, j'ai envie de voir de quoi vous êtes capable. » Quoi de plus normal d'évaluer celui qui va te conseiller ces prochains jours. Tu ne doutes pas une seule seconde que l'homme est passionné par la boxe, mais t'aimerais savoir aussi comment il se défend sur un ring. En position de garde, t'attend que ton camarade tente de percer ta défense. « Allez-y doucement, me faites pas une crise cardiaque sur le ring. » Tu lui souris, taquin, et déjà curieusement à l'aise avec lui. Harvey Bullock est un personnage à part, un flic comme on en fait plus de nos jours. Intègre, dévoué à sa cause, et altruiste. Il a des défauts, plus qu'évidents, mais finalement, peut-être que tu n'aurais pas pu mieux espérer pour t'accompagner ?
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MessageSujet: Re: Rumble in the ring (Theodore Grant)   Rumble in the ring (Theodore Grant) EmptyJeu 31 Jan - 14:55




Rumble in the ring
Theodore Grant • Harvey Bullock


Bullock s'était attendu à ce que le champion propose de donner la recette du combat à une œuvre caritative ordinaire, tel que l’hôpital de Gotham ou la croix rouge. Mais il apprit avec surprise que le boxeur souhaitait voir l'argent attribué à des orphelinats et autres centres d'aides qu'il avait ouvert à Star City. Bullock se rappela son propre père, qui avait été boxeur avant de finir ouvrier à l'usine Proto-Tool de Gotham, celle juste à côté d'Ace Chemicals. Son géniteur aussi avait consacré du temps à un orphelinat : celui de Johnston, à Blüdhaven, New Jersey. Le flic chercha son bloc-notes, qui lui servait de carnet pour recueillir les aveux lors des interrogatoires, afin de noter le souhait de Grant. Il ne le trouva pas et réalisa qu'il avait abandonné sa veste de détective pour son survêt miteux d’entraîneur douteux.

Le champion s'en démangeait une sévère visiblement. Il voulait une séance de sparring. Bullock obtempéra en s'esclaffant. Il se prépara et enjamba les cordes pour rejoindre le champion. On aurait dit qu'Harvey venait de débarquer d'une autre planète. Il ne prenait pas de risques contre le numéro 1 de la catégorie mi-lourd. Bubu avait revêtu des gants Everlast, un plastron d’entraîneur pour encaisser tous les coups au corps. Et contrairement à Theodore, il avait revêtu un casque de protection d’entraînement de la marque… Grant. La plus célèbre à l'heure actuelle pour les équipements pugilistiques. A chaque fois qu'il lui délivrerait un coup comme un direct au front, Theo allait être contraint de taper sur son propre « nom » affiché en logo juste au dessus de la trombine de Bullock… Plus qu'une séance de sparring partner, on croyait voir la rencontre entre un félin et un alien débarqué de la planète donuts. Quand le champion glissa au flic d'éviter la crise cardiaque, Bullock répliqua en se frappant la poitrine de ses gants :

« Eh ! De un j'ai pas encore 80 ans au compteur, de deux, j'ai affronté le Joker et j'ai survécu ! Alors pour la crise cardiaque tu repasseras ! »

Puis il avança, lançant un direct lourd pour cogner le torse de Grant et le forcer à reculer dans les cordes.

« Tu sais, tu me rappelles mon père. »

Bullock qui se colle sur Grant, coincé dans les corps, quelques crochets du flic qui se perdent dans les bras et dans la garde du champion.

« Il avait gagné les Golden Gloves 1974 catégorie poids moyens en amateur. Il aurait fallut qu'il attende les jeux olympiques de 1976 pour passer pro. Mais il avait besoin de gagner sa vie. Mon père s'était marié à 22 ans seulement cet abruti. Il n'avait pas un rond et il ne savait rien faire. »

Échange de contres et de swing du droit. Bullock qui recule en mitraillant de direct du gauche, le poing droit en retrait, prêt à glisser un uppercut en douce, au cas où Theo jouerait les imprudents. Un crochet pas passé loin. L'air qui vibre. Bing ! Bubu sonné dans son casque. Ça balance et ça secoue dans tous les sens. Matraquage et retour au centre du ring pour un nouveau pas de tango, Harvey qui reprend le souffle cour :

« Donc mon père est passé pro de suite. Il a fait une carrière honorable. 13 victoires et 3 défaites. Mais il se prenait beaucoup de coups. Et il avait suffisamment de bon sens pour comprendre qu'il n'irait pas très loin à ce rythme là, qu'il finirait gâteux avant l'âge. »

Coup au corps, le plastron de Bullock mit à mal. Ça chatouille et ça défouraille. Un doublé dans la tête en réplique. Pas passé loin. Bubu avait adopté la garde de « Philadelphie » dans l'espoir d'envoyer un contre bien sentit au champion. Et un uppercut dans le vide, un. Bullock déjà en sueur, même pas deux minutes sur le ring. Trop de donuts. Jugement sans appel. Il choppa Theo et lui fit une clé de bras par dessus la tête, alors que les deux étaient en train de se débattre dans les cordes suite à l'accrochage, Bullock continua en haletant :

« Après avoir raccroché les gants, il a tenue un bar. Mais les Falcone ont fait cramer l'endroit. Il avait pas voulut payer la taxe de protection. Résultat il a finit ouvrier à l'usine Proto-Tool. Le corps y souffrait et c'était le degré zéro de l'aventure. Dans son temps libre il était éducateur à l'orphelinat de Blüdhaven.»

Fin de l'accrochage, les deux boxeurs qui se séparent, avec une série de crochets pour un nouveau pas de tango. Bullock, les mains à peine levés. A fixer Theo :

« T'as le même regard que lui. Celui d'un type qui a encaissé beaucoup de coups, sans toujours pouvoir les rendre. »

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MessageSujet: Re: Rumble in the ring (Theodore Grant)   Rumble in the ring (Theodore Grant) EmptyMer 13 Mar - 18:21


RUMBLE IN THE RING
Le flic se défend bien, et tu comprends rapidement qu'il sait parfaitement ce qu'il fait. La boxe, tout autant que toi, est une passion. Ou peut-être même bien plus. Il y a quelque chose de très personnel pour lui dans tout ça. Les souvenirs d'un père. Revisiter des bribes du passé. Au-delà de te battre correctement, ton mentor t'as appris une autre chose fondamentale : la boxe peut être un exécutoire. Aussi bien de rage que de douleur. Dans la frappe, dans cette façon de confronter un adversaire, il y a toujours une notion d'intimité. On invite l'autre à entrer dans notre espace personnel, à tenter de percer la carapace. Le ring est une belle métaphore de la vie. Parfois, on se prend des coups et on tombe. Et parfois, on trouve le courage de se relever pour continuer. Bullock il tente de casser ta défense, tout en te confessant son histoire. Celle d'un père, boxeur lui aussi. Une histoire que tu as souvent entendu, à vrai dire. Beaucoup s'adonnent au sport pour se faire quelques dollars facile en cassant des dents, mais combien réussissent réellement à en vivre ? Tu as vu tellement de combattants sombrer facilement dans la délinquance, utilisant les préceptes de la boxe pour venir à bout de leurs opposants de la rue. La paternel Bullock a connu un destin différent, mais tout aussi peu reluisant. En voulant protéger son honneur et celui de la famille, il s'est mis les gros morceaux de la ville à dos. Absolument tout ce que tu exècres. Absolument tout ce que tu combats chaque jour sous le costume de Wildcat. Tu es lassé des injustices, fatigué de voir une poignets d'hommes corrompus dicter leurs lois à ceux qui ne cherchent qu'à se frayer un chemin dans ce grand bordel qu'est la vie. Les coups que tu assènes à Bullock sont plus vifs, inconsciemment influencé par la colère que tu sens monter en toi.

Tu vois où il veut en venir en te racontant l'histoire de son père. Il voit en toi ce qu'il voyait en lui. C'est vrai, au cours de tes soixante-dix années d'existence tu as pris quelques coups. Beaucoup même. Tu as perdu des gens que tu aimais, tu t'es perdu toi-même, aussi. Tu as croisé énormément de personnes, certaines que tu as pu aider, d'autres qui n'ont pas accepté la main que tu leur tendais. « Je n'ai jamais affronté votre père, mais je le regrette. Les combats que je préfère ne sont pas ceux qui me donnent le plus de difficulté. Ce sont ceux avec les hommes qui partagent les mêmes valeurs que moi. Je ne suis pas dans le challenge, je suis dans l'apprentissage. Toujours. Et encore aujourd'hui. » En soit, quand le combat est bien plus qu'un simple échange de coups, et que tu as quelque chose à apprendre de celui avec qui te tu bats. Quelque chose qui n'a pas toujours un rapport avec la boxe. Son père semblait être de cette trempe là. Et c'est bien dommage que vos routes n'aient jamais pu se trouver. Tu tentes de percer sa garde, te montrant de plus en plus déterminé et endurant, à mesure que tu évalues les limites de Bullock. « Et vous avez raison. Peu importe ce que j'entreprends, j'ai toujours cette impression de ne pas faire assez. » Pas assez pour Star City. Pas assez pour ces gosses que tu sors de la rue. Pas assez pour ces jeunes délinquants à qui tu offres une nouvelle perspective. Ce n'est jamais assez. Tu aimerais pouvoir tous les sauver. Tous leur donner ce qu'ils méritent. Mais il y a tellement d’obstacles. Tellement de bâtons dans les roues. Tu frappes fort. Trop fort. Et percute sans le vouloir un peu trop violemment le menton de l'inspecteur. « Oups, pardon. Je vous ai fait mal ? » Bullock est en train de te faire ce que tu fais chez les autres à la salle : extérioriser dans les poings ce qui refuse de sortir avec les mots.

C'est le moment de faire une pause. Tu attrapes une bouteille d'eau et en lance une autre pour ton partenaire. L'eau qui coule dans ta gorge te fait un bien fou. Tu dois admettre que tu l'as sous-estimé, il sait bien se défendre, le flic aux donuts. « Comment vous faites pour faire ce métier ? » Ce n'est pas une question piège. C'est une réelle interrogation. « Je veux dire, avec tous ces pots-de-vin, toute cette corruption, vous n'êtes pas frustré de voir le mal s'étendre pendant que même au sein de votre commissariat vous ignorez à qui faire confiance ? » Car oui, tu le sais, les policiers sont les premiers à être frappés par la corruption. Ils sont nombreux à mettre de côté leurs principes pour planquer un peu d'argent sous le manteau. Ceci n'est pas du pessimisme, c'est simplement la réalité des choses. La justice n'existe plus réellement dans ce pays. Elle s'achète, comme n'importe quoi d'autres. Les pires espèces peuvent être libres du jour au lendemain avec un bon avocat. Et tous ces gens que Bullock essayent de mettre définitivement derrière les barreaux sortent bien trop vite pour espérer maintenir l'ordre dans ce chaos. « Ils n'ont plus peur des flics, alors comment vous faites ? » Pour se faire respecter. Pour ne pas être dégouté de ce métier. Pour trouver le courage de continuer à sauver la veuve et l'orphelin. Toi aussi, tu le fais, mais c'est sous un masque que tu te bats contre le crime. Parce que de nos jours, tu crains qu'il n'y ait plus que des chauve-souris et des Amazones pour intimider un minimum ces criminels qui prennent de plus en plus confiance.
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MessageSujet: Re: Rumble in the ring (Theodore Grant)   Rumble in the ring (Theodore Grant) EmptyMar 26 Mar - 13:15




Rumble in the ring
Theodore Grant • Harvey Bullock


Les confessions du champion sur le ring firent sourire Bullock. La plupart des types qui montaient sur le ring cognaient souvent parce qu'ils avaient besoin de se venger de leur vie sur quelqu'un ou quelque chose. Grant avait une autre démarche en enfilant les gants. Il lui avoua même son insatisfaction. Ne pas en faire assez dans ses activités. Bien qu'il ne soupçonnait pas quelles étaient les vraies activités en question du boxeur, Bullock se reconnut dans cette allusion. Les tâches du GCPD tournaient souvent à l'amertume. Un doublé du droit envoya Harvey contre les cordes. Un uppercut du gauche s'écrasa sous son menton et lui fit valser la tête en arrière. Il rebondit contre les cordes à nouveau et se rétama contre Theodore, l'agrippant maladroitement des bras pour éviter de chanceler et de ne pas tomber. A la question du champion qui s'inquiétait du coup porté trop fort, Bullock répondit en maugréant :

« Bordel, ça me rappelle la fois où Gueule d'argile à arraché des planches avec sa boue, pour les projeter sur Batman. Le justicier a esquivé, mais j'étais derrière lui et je m'en suis prit une en revers dans le menton. Obligé de bouffer de la purée et des compotes à chaque repas pendant 1 mois après ça.  »

Il chancela à nouveau en essayant de retirer son casque de protection. Il pencha sa tête sur le côté comme s'il faisait craquer l'une de ses cervicales pour la remettre en place. Il tendit ses mains pour attraper la bouteille d'eau que lui lançait Grant. Bullock réalisa une seconde trop tard qu'il portait encore ses gants de boxe. La bouteille glissa et rebondit sur le ring. En pestant, Bullock retira les lacets de ses gants avec ses dents, puis s'en débarrassa en les jetant au loin. Il récupéra la bouteille d'eau. Il tourna la tête étonné vers le sportif lorsqu'il lui posa quelques questions sur les difficultés des services de police de Gotham. Bullock posa la bouteille et donna un coup faiblard dans un sac de frappe, l'air de dire : par ou commencer ?

« J'avoue que j'ai souvent pensé à me faire muter à Metropolis. Mais tu connais le proverbe : quand on reste dans un endroit pendant trop longtemps, on finis par en faire partie. Y'a une époque c'était assez compliqué. Je suis entré en service sous l'ère du commissaire Loeb. Le GCPD avait touché le fond à l'époque. La peu reluisante brigade anti-émeute, touchait des pots de vin des industriels de la ville pour étouffer les grèves. A chaque fois que je trouvais des flingues illégaux dans la rue et que je les apportais aux scellés. Ces salopards s'empressaient aussitôt de les revendre dans la rue. Et quand je ramenais des objets volés ou de la drogue aux fraudes ou aux cambriolages. Il se grouillaient d'offrir ça aux Falcone ou aux Maroni pour leur lécher les lattes. Les camés en probation pouvaient même glisser un billet aux narcotiques quand ils faisaient leur test nalline, pour savoir s'ils continuaient à se droguer. Les salopard remplaçaient leur urine par de la pisse propre au labo. Ce qui était pesant, c'était que les mecs de la criminelle comme moi, étaient mit sous pression par les affaires internes. Ces abrutis essayaient de nous coincer juste pour avoir notre job et prendre notre place! Ils pensaient avec raison, que dans ma brigade, ils toucheraient encore plus de dessous de table de la part des Falcone. La plupart des mecs de mon unité se sont mit à rouler pour le Pingouin qui venait de débuter comme nouvel outsider à ce moment là. Juste parce que Cobblepott organisait des rencarts avec des petites cailles à la cuisse légère, aux flics qui lui vendaient leur âme. C'était un secret pour personne que toutes les serveuses de l'Iceberg Lounge était des racoleuses. »

Bullock se planta sous un punching ball. Il essaya de frapper en série des deux mains sur le ballon, mais le truc allait trop vite, il abandonna vite fait après avoir manqué la cadence et continua :

« Puis Gordon est devenu commissaire. Les choses ont commencé à aller mieux. Il a créé son unité anti-crime, qu'il calquait sur l'organisation du FBI niveau investigation. La police s'est repris en main. Les mafias se sont fait supplanter par les tarés en terme de terreur dans les rues. Mais le vrai renversement de situation, ça a été quand LUI il est apparut. »

Bullock ne prononça pas son nom. Mais il dessina dans le vide avec son doigt, le symbole d'une chauve-souris, pour faire comprendre à Grant de qui il parlait.

« La suite, tu la connais sûrement. Ils se sont multipliés. Y'avait aussi Robin, Nightwing, Batgirl, Huntress, Spoiler, Red Hood, Azrachose là et…»

Bullock en train de compter sur ses doigts, les yeux levés en l'air, dans une intense réflexion.

« Oh et puis j'ai perdu le fil à force. Y'en a tellement. Ouais les criminels ont plus peur de nous les flics depuis des lustres. Mais les masqués, ça ils en ont peur. »

…………………………

L'heure du repas.

Le Canter Room. Le traiteur-restaurant où Bullock dînait gratis (il avait fait échouer une tentative de chantage sur le patron). Il avait commandé pour Theodore, il ne lui avait pas laissé le choix : platré d'oeufs au plat, filets de poulets cajun en double avec sa sauce romarin-paprika, salade, montagne de pâtes, des rumakis et cet espèce de hors d'oeuvre d'Europe de l'Est qui s'appelait Kibitz quelquechose.

« Et tu bouffes tout. Selon mes calculs, tu va perdre 600 caloris par jour avec ton entraînement alors avale tout ça, c'est ton entraîneur qui te l'ordonne. »

Bullock avait tout du diététicien du dimanche. Les murs du restos étaient recouverts de photos encadrés. Que des rues de Gotham. Plein de portraits d'immeubles art-déco et d'officine de commerce. Bullock désigna du doigt le cliché d'un magasin de spiritueux dans un cadre. Il commenta à Grant, comme s'il lui faisait la visite touristique :

« 2 skinheads ont braqués ce magasin à l'angle de Denker avenue et la 54ème rue. Le hasard a voulut que le Red Hood les attende dans l'arrière boutique avec un fusil à pompe remington. J'ai conservé un morceau de chevrotine dans un sachet, dans un tiroir de mon bureau. »

Bullock prit sa fourchette et engloutit ses frites. La porte du resto s'ouvrit. Un drogué de la connaissance de Bullock entra. Un sniffeur de nitrate d'amyle. Bullock l'avait coincé le mois dernier. Le drogué aperçut Bullock qui le fusilla du regard et décampa aussitôt. Il repassa la porte en une seconde. Bullock donna un coup de coude à Theodore et pointa du doigt la photo sur le mur de la vitrine d'un magasin de vêtement sur Crenshaw. Il commenta :

« 3 mafieux en costard Valentino qui roulaient pour Falcone sont entrés pour racketter le vendeur. Le hasard a voulut que le Red Hood les attende planqué derrière le rayon des pulls avec deux colts python 357 magnum, un dans chaque main. J'ai récupéré une de ses douilles. Un petit malin l'a mit dans un présentoir sur le comptoir de l'accueil du commissariat. Gordon lui a ordonné de jeter ça à la poubelle car ça faisait mauvais genre. »

Bullock avait déjà noté sur son calepin les grandes phases de l’entraînement de son poulain. Il voulait lui faire taper le punching ball en plusieurs phases, jusqu'à ce que les bras de Theo ne soient plus que caoutchouc et que ses yeux soient aveuglés par la sueur. Après ça il lui imposerait des rounds de 4 minutes contre des sparrings partners qui avaient la taille et le poids de Dyer son adversaire. Fallait que Grant s'habitue. Le style du flic pourri, ça consistait à foncer sans répits. Il se baissait en avançant, feintait toujours du torse. Et ses directs étaient dans le genre chasseur de tête. Lorsqu'il trouvait le chemin jusqu'à la mâchoire de son ennemi, Bullock savait de source sûr qu'on entendait l'impact de ses coups à 20 mètres de distance. Harvey pointa sa fourchette vers la photo sur le mur de la Pizzeria Barone à l'angle de Clarkson Street et Klein Avenue.

« 5 types du ghetto, façon gangsta rap attitude ont braqué le resto pendant le service. Le hasard a voulut que le Red Hood les attende planqué en cuisine avec un M60 dérobé dans un surplus de l'US army. J'ai du me taper le coroner. Crois-moi, c'est chiant quand tu dois tirer par les bras un cadavre qui a été coupé en deux par les tirs. Un de mes collègues a récupéré un bout de tissu arraché du masque de Red Hood. Il l'a revendu sur e-bay pour 3000 dollars. Si tu savais ce qu'on trouve dans les collections privées de nos jours. »

Un flic obèse entra dans le resto. Il aperçut Bullock. De loin il lui fit le symbole du donut avec ses mains avant de tapoter sa montre et d'indiquer « 17h » avec ses doigts. Ça voulait dire en langage codé flic : « on se retrouve pour grailler à l'heure dite ». Harvey dit à Theodore entre deux bouchés de steak.

« Oh et puis assez parlé de Gotham. Parle moi un peu de Star City. Je suis sûr que tu connais les dernières et les biens bonnes. Il doit s'en passer des trucs là-bas ? Non ? »

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