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 The show must go on (Zatanna Zatara)

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MessageSujet: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyMer 26 Déc - 11:49




The show must go on
Zatanna Zatara • George Harkness


George « Digger » Harkness avait eut droit à une permission. La dernière mission du Suicide Squad avait été rondement menée. Il avait choisi d'aller à Gotham City dans le milieu du showbizz pour grappiller du fric. Il savait que dans le coin, on aimait les curiosités.


Et voici Captain Boomerang en train de faire l'ouverture de la soirée cabaret de l'Iceberg Lounge. Visez le Digger sur scène, en train de jongler avec ses boomerangs, les mains en sueurs, les chocottes pas loin. L'orchestre d'accompagnement sur scène, qui le suivaient, n'était pas synchro. Il savait que c'était sa faute, à avoir toujours un temps d'avance sur la mesure. En plus il n'était qu'un vulgaire second couteau, la tête d'affiche de la soirée c'était la magicienne Zatara, pas lui. Harkness imaginait déjà les gros titres des critiques artistiques de la ville : « Boomerang arnaque le public de l'Iceberg en crescendo. » Ou encore : « Boomerang pond un œuf pas frais en before du grand spectacle de Zatanna. » Harkness mit tout entier son corps dans son numéro de jonglage à 4 boomerangs à la fois. Son cerveau transmit le mauvais message à ses doigts. Un de ses boomerangs retomba piteusement par terre. Mauvais message contagieux, l'orchestre décontenancé, tenta de le suivre en embrayant sur Rhapsody in blue. Les projecteurs se rallumèrent dans la grande salle du night-club du Pingouin. Il observa le public qui se marrait. Le groupe orchestrale balança les dernières notes avant que le dernier accord meurt avec le numéro foiré de Boomerang. LA GRANDE TROUILLE du second couteau de l'affiche de la soirée, saisie Harkness par les noisettes. Il tenta le coup au baratin :

« Mesdames et messieurs, c'était Enchaînements de Boomerang en dissonance, un nouveau tour expérimental en décaphonie. »

Le public gloussa (de lui) et un emmerdeur cria :

« Enfoiré d'australien ! »

Silence instantané. Harkness resta pétrifié, l'emmerdeur en plein cadre. Le type avait une tête d'engnôlé et une imitation du chapeau de Zatara sur la tête (on les vendait 3 dollars à l'entrée, une affaire). Harkness lança :

« Va te faire foutre, que ta mère aille se faire foutre, que ta sœur aille se faire foutre. »

L'emmerdeur se figea sur place. Harkness se figea sur place derrière un sourire qui disait adieu aux 50 dollars que le Pingouin lui avait promit pour son numéro de jonglage aux boomerangs. La salle toute entière se figea sur place (encore). Le public prit pour cible ce brave George avec une pluie d'ingrédients à cocktails : olives, glaçons, morceaux de fruits et whisky-sour. Sa tenue de Captain Boomerang se mit à dégouliner de cerises au marasquin. Son cerveau transmit le mauvais message à ses poings : colle une branlée à l'emmerdeur. George sauta de la scène et chargea le bonhomme, qui lui balança son verre à la figure. Digger se retrouva aveuglé, les yeux qui le brûlaient sous la morsure de l'alcool pur grain. Il cligna et cracha, tout en balançant ses coups au petit bonheur. 3 ratés pour un touché, au point qu'il en frissonna sous l'impact. Sa vision s’éclaircit. Il cru voir l'emmerdeur avec son pseudo chapeau de Zatara en train de cracher ses dents. Il se trompait…

L'emmerdeur : disparu. A sa place, la pommette entaillée par son coup, Cisco Andrade, challenger n°1 au titre de champion du monde des poids lourds. Le boxeur lui dit de sa voix grondante :

« Espèce de connard stupide. »

George resta sur place sans bouger, les yeux vaudous. Ses mains dégoulinaient de gin, elles palpitaient. La grande salle de l'Iceberg Lounge se transforma en fantasmagorie à ses yeux. Il tourna la tête de gauche à droite paniqué, à la recherche de quelqu'un pour l'aider. Il y avait là l'emmerdeur qui essayait de se faire refiler un autographe par Zatanna Zatara accoudée au bar. Le batteur de l'orchestre s'était faufilé en douce dans les coulisses pour s'allumer un joint. Des cris et des doigts qui pointaient dans la direction d'Harkness. Le Pingouin trônait à sa table VIP, en compagnie de son bull-dog (la truffe fourrée dans un bol de noisettes à cocktails). Le boxeur poids lourd tapota sur l'épaule de Digger qui en eut les larmes aux yeux. Il lui chuchota :

« Tu fait ton numéro de jonglage à la soirée d'anniversaire de mon petit gamin. Il aime bien les clowns, alors tu te déguiseras en Chucko le clown. Tu acceptes et on est quittes. »

George acquiesça. Andrade lui serra la main et tamponna sa coupure à la joue. Le Pingouin passa aussi près d'Harkness, mécontent que l'australien ait foutu en l'air le début de la soirée avant le spectacle de Zatara. L'heure était venu de payer sa dette à l'entendre. Le proprio de l'Iceberg Lounge tapota l'épaule de Digger et lui dit :

« Le maire de Gotham qui est un très bon ami à moi donne une fête pour l'anniversaire de sa nièce, tu crois que tu pourrais venir jouer ton numéro de Boomerang ? Tu crois que tu pourras t'habiller en Davy Crockett avec une de ces coiffes en queue de raton laveur ? »

Les deux gardes du corps du Pingouin, musclés jusqu'au cou firent craquer leurs phalanges. Harkness acquiesça. Le Pingouin leur fit un signe, les molosses décampèrent.  Le bull-dog vint renifler l'entre-deux de Digger. Il essaya de le caresser. Ce salopard lui offrit un coup de dent.

…………………………

Fin de soirée.

Harkness s'envoya un verre de bourbon et rota. Il était accoudé au bar, juste à côté de Zatara. Il lui dit sans même se présenter:

« Le Pingouin vient de réduire mon cachet de moitié, au prorata du service accompli, demi-salaire pour demi-spectacle d'un soir. »

Sa main palpitait toujours. Il sortit une poignée de glaçons du verre à cocktail de Zatanna.

« J'ai besoin de fric bordel ! Ils viennent de récupérer ma voiture, une Oldsmobile avec 3 mois d’arriérés de traites que j'ai pas pu payer. Tu devrais la voir ! J'ai fait installer le kit continental avec intérieur personnalisé « Gotham King » et un enjoliveur de capot en forme de boomerang. L'intérieur est tellement moelleux que je me suis endormit sur l'autoroute pour faire le trajet depuis mon pénitencier. Je suis sortit de la route, elle est pas mal cabossée, mais elle roule toujours. Hélas, ils ont reprit ma belle Oldsmobile dès que je suis arrivé à Gotham. »

Harkness sortit sa licorne rose en peluche de sa veste et la déposa sur le comptoir comme si elle participait elle aussi à la conversation.

« L'un des psy de mon pénitencier, m'avait dit qu'un tueur sexuel avait un faible pour les Oldsmobile. Il disait que l'intérieur confortable convainquait plus facilement les enfants de monter dedans. Marrant non ? »

Harkness caressa Pinky sa licorne. Il songea pendant un instant à demander à la magicienne des nuits show-biz de Gotham si elle connaissait un médecin en ville, qui acceptait d'éxécuter de fausses ordonnances  de Dilaudid. (Il avait envie de se faire un shoot). Mais il préféra plutôt lui proposer :

« Écoute, ça te dirait de faire un spectacle avec moi ? Y'a le type qui détient ma voiture, qui cherche des talents incroyables pour un spectacle familial bientôt. Ah au fait, appelle moi Digger. Et elle là c'est Pinky, l'amour de ma vie. »

Harkness se gratta furieusement l'entre-deux comme s'il avait des morpions.

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Zatanna Zatara


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Age du personnage : 35 ans
Ville : Gotham et le monde
Profession : Mago, coleader flippée de la JLD
Affiliation : Justice League Dark
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Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

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+ Gone, gone, the brain of Jason
+ The mom we don't deserve
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+ He's just here to piss John off
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+ He left John alone with the box
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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyJeu 27 Déc - 22:11

The show must go on
Le Pingouin se rachetait une conduite. Zee n’y croyait pas une seule seconde et ce n’était pas pour ça qu’elle avait accepté sa proposition de se produire dans son club ce soir. C’était probablement plus une réputation que le nabot essayait de s’acheter, mais la magicienne s’en fichait. Il y avait malgré tout dans ce club des spectateurs bien réels, et même si elle ne croyait pas au concept de passant innocent, ces gens-là étaient venus pour le show et rien d’autre, et elle se devait de leur donner ce qu’ils étaient venus chercher – c’était ainsi que son père l’avait élevée. Vérifier en passant que le Pingouin n’avait pas de mauvaises intentions cachées était un plus, même si elle avait déjà contacté Bruce à ce propos. Et à part ça, elle enchaînait les mauvaises décisions ces derniers temps et n'y prêtait même plus attention. Le club en lui-même était assez impressionnant, elle devait bien le reconnaître. En attendant que la première partie s’achève, elle était assise dans sa loge, devant sa coiffeuse, à en finir avec son maquillage. Bas résille, veston et queue de pie, et bien sûr, son chapeau, un accessoire de mode autant que de magie. Elle tendait l’oreille de temps en temps pour tenter d’avoir une idée de l’ambiance dans la salle mais à dire vrai, la foule de spectateurs ne semblait pas très réactive au numéro qui se déroulait sous ses yeux. Achevant d’appliquer son rouge à lèvres, elle se leva et décida d’aller jeter un coup d’œil elle-même. Depuis la coulisse, elle vit un type jongler avec des boomerangs, sur une musique d’orchestre mal synchronisée. En fait, elle dut bien le reconnaître, la médiocrité du numéro n’enlevait en rien la fascination qu’il générait. Il fallait voir cet homme, qui semblait tout droit sorti d’un univers alternatif, lancer des boomerangs en l’air avec la tête d’une poule ayant trouvé un couteau, comme si chaque lancé, chaque rattrapage, n’était dû qu’à un hasard incroyable auquel lui-même ne croyait pas, et ce en un perpétuel ascenseur émotionne, jusqu’au drame, évidemment… Zee dissimula un sourire derrière sa main. Puis les choses s’envenimèrent, évidemment.

Avec un soupir, elle se détourna de la scène où les mots jaillissaient et bientôt les coups, probablement, pour ajuster son chapeau sur sa tête. Les hommes resteraient toujours des hommes. Quand elle entra sur scène en lançant au-dessus de sa tête une poignée de confettis qui se transformèrent en colombes, elle vit du coin de l’œil que l’artiste avait maille à partir avec les hommes du Pingouin. Mais pas de sang, ni de larmes, ni de tripes sur les murs. Avec un sourire radieux, elle entama son spectacle.

******

Son regard fixa la main du jongleur comme un spectateur suit du regard la parabole d’un ballon de football américain. Elle retint le sort qui lui monta aux lèvres au dernier moment. Ce pauvre homme avait besoin de tous ses doigts pour jongler avec ses trucs. Elle souffla quelques mots tout bas, faisant glisser jusqu’à elle un martini, où elle était sûre qu'il n'irait pas pêcher quoi que ce soit, et le porta à ses lèvres sans regarder son voisin pilier de bar, encore qu’elle ne perdait pas un mot de ce qu’il disait. Était-il lourdingue ? Assurément ? Peu fréquentable ? Probablement. Dangereux ? Elle ne savait pas encore. Par réflexe, elle aurait eu tendance à avoir pitié de lui pour la façon dont le Pingouin l’avait traité. Mais la vie n’était pas aussi simple que ce genre de dicton. Elle était compliquée, à l’image de ce personnage dont elle tentait de tirer le portrait mentalement alors qu’il ne cessait de causer. Australien, ancien taulard et peut-être pas pour la dernière fois, incapable de prendre soin de ses affaires mais désireux d’en posséder de très chères et fragiles malgré tout, sociopathe évident, utilisateur probable de substances illicites, des problèmes à régler avec les femmes en général et probablement une en particulier – le regard de la magicienne venait de quitter le visage rude du jongleur pour se poser sur la licorne en peluche qu’il venait de sortir. Elle en était à supplier Hécate de lui permettre de converser directement avec la bestiole si ça pouvait lui épargner une minute de monologue de plus, quand l’animal – celui qui parlait – décida enfin de l’inclure dans la conversation.

Zee ne sut que répondre à sa demande, en vérité. Elle était, pour commencer, trop occupée à suivre de nouveau la main de Digger, donc, cette même main qui avait tout à l’heure plongé dans son verre à elle, qu’elle avait bien heureusement délaissé. De la point du doigt, elle poussa ledit verre, encore plein, quoique sans glace, vers son voisin de comptoir, avant de pivoter sur son tabouret de bar pour lui faire face. « Il va falloir que tu t’améliores au jonglage, si tu veux impressionner ton ami. Mais j’avoue que ton histoire est touchante, et j’ai un faible pour les gens qui ont besoin d’aide. Et tu as clairement besoin d’aide. » D’un psy, pour commencer, mais vu que c’était déjà le cas, a priori, elle l’aurait plutôt renvoyé vers un hypnotiseur, à ce stade. Elle laissa échapper un soupir. La bonne chose à faire – la seule –, c’était de finir son verre, de saluer poliment son interlocuteur et de rentrer, mais ce qui l’attendait cette nuit, c’était le manoir vide et glacial de son père décédé, ou bien la Maison, tout aussi vide quoique hantée par d’horribles cauchemars ambulants, et pourquoi pas après tout se laisser porter par les circonstances et prendre une décision stupide… Une mauvaise décision de plus ? Qui pour lui jeter la pierre ? Et en y pensant, elle se dit qu’elle aussi aurait mieux fait d’aller consulter au lieu de juger les poivrots pour une peluche et une main baladeuse. Mais elle ne se voilait pas la face. Ce type était synonyme d’ennuis.Et c'était tant mieux, non ? « Je ne crois pas que faire un spectacle avec toi sera bon pour mes affaires, cela dit. La réputation, c’est cinquante pour cent du métier. » Mais en même temps, venir en aide à un collègue du spectacle… Elle posa le coude sur le comptoir et son menton dans la paume de sa main. « Je vais le regretter, n’est-ce pas ? » Ce qui voulait dire oui, autant ne pas se leurrer.

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyDim 30 Déc - 16:47




The show must go on
Zatanna Zatara • George Harkness


Harkness s'émoustilla comme un grand enfant lorsque la magicienne montra sa sympathie pour lui. Elle trouvait son histoire « touchante » qu'elle disait. En plus elle accepta de s'associer à lui le temps d'un show commun. Harkness en frissonna sur sa chaise de comptoir. Et puis la brune, le menton dans la main en train de l'examiner. L'abruti en lui cru qu'elle essayait de le vamper avec ses yeux.

« Excellent ! Toi et moi on va devenir les nouvelles star des nuits de Gotham ! Ça va donner, on va embabaouter le public ! Appelle moi Digger. Mais n'essaye pas de me draguer. Mon cœur est déjà prit. »

« Appelle-moi-Digger » s'empressa de sortir de sa poche de veste, une photo écornée, façon portrait anthropométrique de Katana, qu'il avait dérobé dans un dossier top-secret de Waller. Il plaqua la photo de la japonaise avec son masque kabuki, juste sous le nez de la magicienne.

« Reluque moi ça. La femme de ma vie, elle est complètement folle de moi, la mère de mes futurs enfants. Elle rêve de voir pleins de petits Digger et de petites Katana gambader dans le gazon de notre futur résidence. »

Harkness rafla sa peluche licorne et gribouilla sur une serviette de l'Iceberg Lounge, l'adresse de la concession Odlsmobile avant de la refiler à Zee.

…………………………

Une nuit de mauvais sommeil.

George Harkness était dans la friture. Il fit un cauchemar après s'être endormit : il passait en jugement pour crime contre la musique et le bon goût. Le juge lui disait que les boomerangs étaient démodés. Le public de l'Iceberg Lounge se mit à applaudir ses paroles. Écoutez la composition du jury, ça va vous botter : le chien du Pingouin, Amanda Waller, Jésus-Christ et Cisco Andrade.

…………………………

Au boulot :

Fêtes d'anniversaire : le fils de Cisco Andrade, la nièce du maire de Gotham. La fiesta Cisco se tenait dans le quartier des rupins. Pas une place assise, mais des boxeurs et leurs familles emballés par le numéro de jonglage de Captain Boomerang, en costume de « Chucko le clown des anniversaires ». Dégradant ? Ouais, mais les invités lui refilèrent presque 50 dollars en pourboire. La corvée pour le Pingouin était plus classe. Réception avec un service traiteur dans la villa du maire. Un coup d'oeil à la liste des invités : le Pingouin, son garde du corps, son avocat et son comptable. Également le révérend Wesley. Encore plus ivre que Digger, à le retenir pendant 45 minutes pour lui expliquer que Jésus avait ressuscité (il tenait un bordel dans Gotham nord) et que « 50 nuances de Grey » était le livre perdu de la bible. Harkness en Davy Crockett. Dégradant ? Ouais, en plus pas un seul pourboire. Mais le Pingouin lui refila quand même en guise de remerciements deux douzaines de caisses de nourriture pour bébés. (Il avait allongé pour un braquage de camion de fourrures, et ses gangsters s'étaient trompés de camion).

…………………………

« ...et j'ai mon propre programme télé : Rocket to the stardom. Je fais mes propres annonces publicitaires. Et j'offre aux gothamiens une occasion de décrocher la lune et de ramener quelques étoiles au passage. Nous organisons le spectacle ici même sur le parc des expositions. Tous les dimanches Gotham City News en assure la retransmission. Nous offrons hot dogs et limonade gratis. Nous vendons quelques voitures et laissons les talents amateurs faire leur numéro. Il y a bien toujours un paquet de piques-assiettes friands de hot-dogs qui viennent traîner leurs guêtres. Ils applaudissent les numéros d'artistes, et celui qui reçoit le plus d'applaudissements gagne. J'ai un applaudimètre trafiqué. »

Le patron de la concession automobile qui avait fournit la voiture customisé de Boomerang, déblatérait devant Zatanna et Harkness. Il avait une voix criarde de vendeur à l'esbrouffe. Son bureau : couvert de mémos tenus en place par des enjoliveurs chromés.

« Laissez moi deviner, vous voulez que brunette magicienne et moi on joue aux présentateurs, maîtres de cérémonie d'un de vos spectacles. En échange de quoi j'aurai le droit de garder ma Boomerangmobile sans rien vous devoir ? »

« Non, à vous de monter un spectacle. Bientôt la convention américaine des concessionnaires Oldsmobile. Commencez à consacrer un après-midi ici-même, sur le parking, à passer des auditions chez tous les talents amateurs de Gotham. En échange j'arrêterais de faire courir vos arriérés de mensualités sur votre bagnole. A propos vous faîtes quoi ? »

Digger lança avant même que Zatara ait pu répondre :

« Et bien Brunette magique, elle chante et elle danse autours de moi, pendant que je jongle avec des boomerangs. »

Regard torve du vendeur automobile. Harkness cligna des yeux, sa pomme d'adam fit un aller retour dans sa gorge.

« Euh, enflammés mes boomerangs en plus, ça le fait non ? »

Le type haussa la tête en signe d'approbation la mort dans l'âme, en levant les yeux au ciel. Il se leva et disparut, les laissant tous les deux sur place. Digger lança tout fier à Zee :

« Comment je nous ais bien vendus ! On va devenir des stars ! »

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptySam 5 Jan - 15:40

The show must go on
Dans le pire des cas, elle serait déjà sur place quand quelque chose d’illégal allait arriver, ou un accident quelconque, comme il en arrivait toujours lors de spectacles amateurs. C’était ce que Zee se disait en écoutant déblatérer le vendeur de voitures leur vendre son spectacle. Pas étonnant que Digger soit venu acheter son véhicule ici. Elle pouvait les imaginer discuter sans s’écouter pendant des heures, ces deux-là. Elle avait retenu l’essentiel – un spectacle de quartier, de la bouffe pas chère, des numéros amateurs, sortie en famille saupoudrée de quelques caïds du coin, bref, à mille lieux des journées habituelles de la magicienne. Ce qui pour une fois lui convenait, ça tombait bien. Ou mal, cela dépendrait de comment tournerait cette histoire. Encore heureux que, quelque peu anesthésiée ces derniers temps, Zee s’en fiche un peu. Elle lança un regard en coin à son comparse du jour quand il l’appela « Brunette magicienne », mais elle n’aurait pas dû s’attendre à autre chose de sa part depuis qu’il lui avait montré le mugshot de l’amour de sa vie l’autre jour – qu’il gardait probablement enfermée dans sa cave depuis quinze ans, et Zee s’était sérieusement demandé si elle n’aurait pas mieux fait d’appeler la police. Mais enfin, on ne s’appelait pas Katana si on n’avait pas quelques talents, de sorte qu’elle avait finalement laissé tomber. Tout comme elle le laissait promettre de jongler avec des boomerangs enflammés, quand bien même elle était presque sûre de savoir comment tout ça allait finir, alors qu’elle n’avait même pas de talent divinatoire. Le bonhomme ne semblait pas vraiment avoir confiance en eux, ce qui en d’autres circonstances aurait vexé Zee, si ce n’était que pour une fois, elle était d’accord avec lui. Elle se tourna vers Digger en croisant les bras. « C’est sûr, d’une façon ou d’une autre tu vas te faire connaître. » Même si c’est en passant sur Youtube en train de courir en rond sur le parking et de brûler vif. « Je te préviens, je chanterai et je danserai, mais pas autour de toi, surtout si tu es en train de jongler. » Et puis il se prenait pour une barre de poledance humaine, ou quoi ?

Elle jeta un coup d’œil au parking où le vendeur leur avait dit de tenir les auditions. Triste, sale, gris. Mmh mhhhh. Tout ça pour que l’autre récupère sa voiture ? Bon allez, et pour tous les gens de ces quartiers populaires qui ne pouvaient pas se payer une entrée dans des clubs lounge… Déjà, des silhouettes bigarrées, les bras chargés d’accessoires, où vêtues de manière tout à fait indescriptible, pointaient à l’horizon et convergeaient vers eux comme dans une scène d’un film de Romero. Zee claqua des doigts – « teruobaT ! » – et se laissa tomber telle quelle sur le tabouret qu’elle venait de faire apparaître, avant de croiser les bras. « Alors, tu as une idée de ce que tu veux ? On va éviter les artistes jongleurs pour qu’ils ne te fassent pas de concurrence, ou l’inverse, et puis on devrait aussi éviter les numéros avec des animaux parce que ça ne se passe jamais comme prévu. » Elle n’était pas sûre que ce soit une bonne idée de lui demander ce qui lui passait par la tête, mais elle ne voulait pas se taper tout le boulot toute seule non plus. Et en même temps, pourquoi est-ce qu’il l’écouterait ? Elle commençait à entrapercevoir des choses terribles pour son avenir immédiat. Mais au pire elle se téléporterait quelque part et espérerait ne pas le croiser trop vite ensuite.

Elle se tourna vers le premier type qui se présenta à eux. Les épaules voûtées, l’air mollasson, tellement normal qu’elle aurait eu du mal à le reconnaître si elle l’avait croisé cinq minutes plus tard. Elle afficha son sourire le plus éclatant. « Bonjour monsieur. Quel est le talent que vous allez nous montrer aujourd’hui ? » Elle avait regardé bien assez d’émissions àlacon où les gens venaient sur une scène prouver au monde qu’ils savaient faire des trucs incroyables pour savoir comment ça fonctionnait. Il allait jongler. Ou chanter. Ou à la limite, cracher du feu. « Je peux étrangler des hamsters. Avec mes fesses. Comme on casse des noix, vous voyez, mais moi, je le fais avec des hamsters. Des fois ça leur brise la nuque. » Zee se leva d’un bond et se tourna vers Digger. « Non. » Elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait dire d’autre. Le type haussa les épaules et s’en alla, l’air à peine déçu. Mais où est-ce que Digger l’avait entraînée ? Elle se rassit et croisa les bras. « Vas-y, toi, fais-le, auditionne, je te regarde. » Et aussi, elle le surveillait. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait l’impression que le numéro du brisage de nuque de hamster aurait pu lui plaire. De nouveau, elle eut une pensée inquiète pour la nommée Katana. Zee espérait vraiment qu’elle était libre quelque part dans ce monde, et surtout très loin de lui.

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyMar 8 Jan - 7:43




The show must go on
Zatanna Zatara • George Harkness


Zatanna avait confirmée qu'il deviendrait célèbre, une musique douce aux oreilles de Digger qui rêvait d'être reconnu en Australie comme le plus grand super-méchant du pays. (Ce qui était paradoxal, puisque l'essentiel de sa carrière criminelle avait été accomplie aux USA). Quand elle demanda ce qu'il souhaitait comme artistes de variétés à leurs côtés, Boomerang lança :

« Mais du frisson ! Du suspense ! Du glamour ! Un truc comme le numéro de « Pêche, la reine des travelos et son coup de mandibules » et toi qui chante : « You belong to me » et moi qui répond en dansant : « Baby, baby, all the time »

Au boulot :

Le parking de la concession auto. Ouvrez vos esgourdes, c'est à ne pas y croire. Des vendeurs de voiture à l'esbrouffe. Des tocards venus présenter leurs numéros. Il ne manquait guère qu'un car entier de racoleuses chaperonnés par un médecin spécialiste des maladies vénériennes pour que Zee prenne la fuite probablement. Un vendeur reluqua la magicienne de près et lança des vannes sur ses « ailerons arrières ». Préparez vous à une loooooongue journée dans le parking pour le casting du Zatara show. Les deux futurs stars des nuits fun de Gotham tinrent les auditions derrière le pont de graissage et vidange de la dernière gamme oldsmobile. Le comble du bon goût. Hollywood prend garde à toi !

Le premier finaliste : un félé insigne qui étranglait des hamsters dans son arrière train. Zatanna l'envoya paître. Boomerang la regarda interloqué, se demandant pourquoi elle l'avait viré. Il lui dit sur un ton incompris :

« Bah pourquoi ? L'était très bien son numéro je trouve. »

Suivant : un vieux jeton qui chantait des grands airs d'opéra. Digger lui demanda d'aligner quelques mesures de Pagliacci. Le vieux lui répondit qu'il avait le plus gros pénis du monde. Il l'exhiba vite fait avant que Zee ou George puissent ajouter un mot. Des mécanos virèrent le vieux manu militari. Boomerang applaudit malgré tout, en disant que la chose du vieux lui rappelait celle de Killer Croc (qu'il avait déjà vu à poil dans les douches du pénitencier de Belle Reve). Papy n'était plus là. Mais il avait donné un certain ton.

Voyez un peu les échantillons :

Deux bull-terriers sur patins à roulettes. Des chiens à gueule de requin avec des ailerons en plastique collés sur le dos. Leur maître était un sosie de Liam Neeson. Le fin mot de l'histoire : une boulette, le gars s'était gouré de casting et voulait passer dans l'émission « Sea Hunt ».

Zéro.

Un accordéoniste qui ne jouait pas dans le ton et qui avait essayé de refiler son numéro de téléphone à Zee.

Zéro.

Un comique et son sketch sur les parties de golf de Luthor. Ronfle-la-ville. Épique.

Zéro.

Une fille qui exécutait des tours de passe-passe avec des mouchoirs en soie. Habile mais mortel, capable de transformer facile le premier cordon de tirage en nœud coulant.

Zéro.

Plus de deux douzaines de chanteurs, hommes et femmes confondus : plat, grinçant, couinant, rauque. Bide total pour les soit disant nouveaux Justin Bieber et Rihanna.

Zéro.

Un sax ténor, un jeunot, qui piqua du nez au beau milieu d'un « Body and soul » aux notes foireuses. Les mécanos le collèrent dans une bagnole de démonstration en attendant qu'il se réveille. L'enfoiré se réveilla prit de convulsions. Il vira le pare-brise à coup de pieds. On appela une ambulance. Les infirmiers se dépêchèrent d'embarquer le camé.

Digger se mit à gémir vers Zee :

« Le spectacle est dans 48h et on a personne !!! »

Un mécano lâcha laconique :

« ça arrive parfois, quand c'est comme ça, le patron passe un coup de file à Pizza-De-Luxe. Les auditions vont si mal que ça ?»

« Non mais là je songe à faire revenir les clébards en patins à roulettes, c'est dire... »

Il jeta un coup d'oeil à la file d'attente. Les suivants étaient un groupe de danseurs travestis qui esquissaient quelques pas près du pont de vidange. Digger prit son téléphone et demanda à Zee :

« Tu veux quoi sur ta pizza ? »

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyMer 9 Jan - 23:13

The show must go on
Forcément, le coup de la guillotine à hamsters, ça plaisait à Digger. Zee le connaissait depuis deux heures en tout et pour tout et pourtant elle ne fut pas étonnée de le voir lui lancer un regard de bébé labrador abandonné sur le bord de la route. Non pas qu’elle l’avait déjà cerné, vu qu’elle doutait que quiconque, même avec deux ou trois solides doctorats en psychiatrie clinique, puisse comprendre c cinglé. Non, plus simple : ils étaient vraiment deux opposés alors évidemment que ce qui l’horrifierait lui plairait, à lui. Encore que pendant une minute, elle crut voir une lumière au bout de ce long tunnel de solitude informe : un vieillard leur affirma chanter de l’opéra. Et, comble du comble, Digger lui demanda de leur présenter un petit échantillon d’un opéra italien. Zee était plus interloquée par le fait que son compagnon du jour connaisse Pagliacci que par le type qui leur faisait face. Mais ce soufflé d’espoir retomba bien vite : le vieux n’était qu’un exhibitionniste. Elle n’avait rien contre les pénis, mais à condition d’avoir demandé à les voir, sinon ça n’avait que peu d’intérêt. Elle esquissa une moue dégoûtée et tandis que Digger approuvait le show, elle claqua des doigts, exaspérée. « eB enog ! » Un sort lancé dans la précipitation, et n’ayant pas précisé ce qu’elle voulait voir disparaître, du vieux ou du pénis, les deux s’évaporèrent dans l’air avec un claquement sec. Elle ne savait pas où elle l’avait envoyé, mais en général, ce genre de livraison arrivait toujours à la même adresse : une plage de Sumatra. Elle ne savait pas pourquoi, mais c’était ainsi. À partir de là, elle croisa les bras et bouda très fort, refusant de s’en aller par pure esprit de contradiction avec celle qu’elle était d’ordinaire et qu’elle fuyait en ce moment. Et aussi, parce qu’une promesse était une promesse. Même si à bien y réfléchir, elle n’avait rien promis du tout.

Deux chiens à roulettes ? Maltraitance animale. Un accordéoniste qui jouait avec ses coudes ? Le commun des mortels – elle mit le feu au petit papier qu’il tenta de lui glisser dans le décolleté, en résistant à l’envie de lui faire subir le même sort. Tout un tas de chanteurs ni bons ni mauvais que seule sa bonne éducation l’empêcha de chasser d’un bâillement. On était loin, si loin des spectacles façon Vegas de son père… En regardant partir l’ambulance venue chercher un énième candidat qui avait manqué de leur claquer entre les pattes, Zee songea que sa seule consolation se tenait à côté d’elle : Digger s’ennuyait ferme, lui aussi. Pas assez de hamsters, probablement. Et de fesses. Un mécano, en passant, leur conseilla d’appeler la pizzeria du coin. Pourquoi ?? Quel était le rapport ? Elle ne comprenait pas ces gens, aucun d’eux ne faisait sens, mais peut-être qu’en fait, c’était elle qui était folle, et eux totalement normaux. « Poulet, ananas et sauce barbecue », répondit-elle machinalement à Digger, les yeux braqués sur les danseurs suivants. Au moins leurs costumes étaient spectaculaires, parfait pour une scène. Elle se tourna vers Digger. « Eux, ils pourraient danser pour toi pendant ton numéro. Ce serait comme ta petite troupe personnelle, Digger et les Digerettes. » Il y avait du potentiel. Pour des spectacles au coin de la rue. Ou bien essayait-elle de se sortir de cet enfer ? Elle ne savait plus vraiment. Elle profita que Digger commandait des trucs pour leur dire qu’ils les rappelleraient. Peut-être. Les danseurs s’éparpillèrent sur le parking, à l’affût, et Zee regarda le contestant suivant.

Un type entre deux âges avec des cheveux blonds bizarres, brillants comme ceux d’une Barbie, derniers représentants des errements capillaires des années quatre-vingts. Levant un micro imaginaire devant son visage, il se dandina d’un pied sur l’autre en entonnant Got on board a westbound seven forty seven et alors Zee comprit qu’il s’agissait d’un sosie pas ressemblant de Barry Manilow. Elle se leva d’un bond. « Non, j’en ai marre ! Digger, c’est pas avec ça qu’on va monter un spectacle. Les gens seraient plus intéressés si tu lançais des couteaux les yeux fermés sur ta licorne attachée à une roue que par ça ! » « Ça » cessa de chanter et de passer d’un pied sur l’autre pour la regarder fixement de ses yeux bleus et glacés et elle détourna sagement les yeux, mal à l’aise. Quelle était la proportion de tueurs en série dans ce quartier ? Elle aurait dû se renseigner avant. Elle fit semblant d’ignorer le contestant qui ne voulait pas laisser sa place et observa Digger avec insistance. C’était son idée. Sa voiture. Son cirque et ses singes, comme disait le proverbe. Zee attendait toujours que, comme dans toutes ces émissions, une pépite leur apparaisse, une gamine à la voix en or ou même une vieille qui chantait comme un enfant de chœur, peu importait, mais la proportion de tueurs à la hache devait être plus importante que celle des talents cachés, dans le coin.

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyMar 22 Jan - 16:36




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Zatanna Zatara • George Harkness


Sa collègue magicienne commençait à n'avoir plus de patience devant les échantillons de « talents » qui s'étaient présentés à eux. Elle s'offusqua contre le dernier candidat et déclencha un air outré chez Digger en évoquant sa licorne rose attachée à une roue sur laquelle il lancerait ses Boomerangs. Visez l'australien blessé dans sa dignité qui se lève et articule comme s'il s'étouffait :

« Quoi ? Et puis quoi encore ? Jamais je n'infligerais une chose pareille à Pinky ! Jamais je ne pourrais me le pardonner. »

Pour souligner son propos il sortit sa peluche de sa veste et la serra dans ses bras en la cajolant. Il lança la mort dans l'âme :

« Bon ok, on a personne, va pour les Digerettes dansantes, on les rappelle. Mon dieu, si les autres du pénitencier voient ça, ma réputation est morte (quoique, c'est déjà le cas en fait). »

…………………………

Réunion au sommet.

Zatanna, Harkness et 6 travelos. (Digger et les Digerettes). Le lieu : le Carolina Coffe Shop sur Imperial Highway à Gotham. On aurait dit une réunion entre copine. Ils étaient attablés pour parler de leur numéro dansant et comment synchroniser ça avec les tours de magie de Zatara. Mais George passait surtout son temps à raconter sa vie : et ouais, je me suis fait embourber lors d'une mission du Suicide Squad. Les Digerettes se tordirent. George en raconta une bien bonne sur Amanda Waller qui menace de faire exploser la bombe dans son crâne après qu'il se soit mouché bruyamment en plein briefing. Les Digerettes s'égosillèrent. George imita Killer Croc en train de parler. Les Digerettes s'étranglèrent. George montra sa photo de Katana à ses copines, la présentant comme son grand amour. Il déclencha des oooooh et des aaaaaah chez les Digerettes. George caressa Pinky tout en buvant du café. Une Digerette avait laissé une trace de rouge à lèvres sur la tasse qu'il avait prit par erreur. George rafla une fourchette sur la table et se gratta la nuque. Les choses avançaient bien. Avec l'annonce d'un spectacle improvisé avec la plus célèbre magicienne de la cote Est des USA, associée à un criminel du Suicide Squad en permission, les coups de téléphones et les réservations s'étaient abattus sur la concession Oldsmobile. Le patron avait été contraint de louer une salle de spectacle dans Gotham et de reculer la date du show à la fin de la semaine. Le temps pour le duo Zee-Digger de faire la promo et de peaufiner leur numéro.

Une Digerette demanda à Georgie s'il avait fait sa demande en mariage à Katana. Harkness renversa sa tasse. Il eut une attaque et un haut le cœur. Regardez le visage de l'australien, il est tout vert. Une Digerette tripota son accroche coeur. George câlina Pinky. Il avala un valium et le fit passer avec une gorgée de café. Le criminel se frotta les yeux. Le patron de la concession auto leur avait fait une liste de lieux à visiter pour faire la promo de leur spectacle, ils étaient attendus (enfin surtout Zatanna, qui était la seule du lot à avoir de la notoriété et à être assez connue à Gotham). Une pluie d'orage éclata. Elle tambourina contre les vitres. Les gouttes tombaient comme des aiguilles. 3 drag-queens entrèrent. Elles portaient des robes de bal trempées. Les poils de leur thorax transparaissaient sous le tissu imbibé d'eau. Elles virent les Digerettes et leur firent des signes. George fit son sourire de psychopathe, à exhiber ses dents jaunes. Il leur fit coucou. Les drag-queens prirent la fuite. Une Digerette fit la moue. Devant Zatanna elle réprimanda George en brandissant sa fourchette :

« Tu fous en l'air notre vie sentimentale. »

…………………………

Tournée promotionnelle du grand show dans tout Gotham. Première étape :

Les Digerettes répétaient avec Digger sur le parking. Ils dansaient le twist et la conga. Une limousine à châssis long s'arrêta devant eux. Mise à disposition par la concession automobile pour leur tournée. Digger le galant ouvrit la portière à Zee en s'inclinant bien bas. La fine équipe s'entassa à l'intérieur. La limousine partie. Elle ne s'arrêta sur son trajet que devant le magasin de spiritueux Sugar Bear pour qu'Harkness aille se chercher une bouteille de scotch. Il la vida avant qu'ils n'atteignent leur destination : le lycée Monroe de Gotham. La grille était ouverte. Les gradins étaient pleins. Une banderole annonçait : « Bienvenue à Zatara ! ». Plus une place de libre. Des gamins partout, 500 au bas mot. Un jour de fête au lycée. La limousine se gara sur le terrain de football. La fine équipe sortit du véhicule. George marchait en zigzag. Il agitait sa bouteille vide dans une main et un mystérieux sac dans l'autre. Il se planta face aux gamins et tituba, plein comme un barrique. Les mômes acclamèrent la magicienne dans l'espoir d'un tour de magie et écarquillèrent les yeux devant les Digerettes. Les mômes scandèrent « Z-E-E ! » Quelques profs paumés observaient la scène. Les mômes hurlaient, les mômes martelaient leurs sièges. Les profs ravalèrent leur salive. Digger sourit et tituba. Il leur dit :

« Du calme ! »

Les mômes hurlèrent, Captain Boomerang tituba et hurla :

« Vos gueules, bande de petits branleurs ! »

Les mômes s'écrasèrent, les profs firent la gueule. Digger ivre fit une leçon de morale :

« Travaillez bien, apprenez vos leçons. Ne volez pas d'alcool dans les magasins comme moi. Ne vous avouez jamais battus comme le Suicide Squad. Allez à l'église. Utilisez des capotes de la marque Confort Suprême. Venez voir notre spectacle. On va renvoyer la suspension d'incrédulité à coup de pied au cul, tellement Zee elle maîtrise la magie. »

Digger s'arrêta, il salua, il sortit une flasque. Les mômes l'acclamèrent. Les profs applaudirent du bout des doigts. Georgie agita son mystérieux sac. Il prit une poignée de préservatif dedans, il en aspergea l'assemblée. Les mômes les attrapèrent au vol, ils se jetèrent dessus. Les lycéens se cognaient les uns aux autres. Certains n'avaient pas le bras assez long. Ils tombaient sur ceux des rangées inférieures. Digger continuait à jeter les préservatifs, par grosses poignées. Des mômes sautaient en l'air, certains tombaient. Des bagarres se déclenchèrent. Digger brandit sa flasque, il poussa Zatara de ses deux bras devant la foule en faisant :

« C'est bon j'ai fait la promo du spectacle, à ton tour. »

Digger essaya de se planquer un peu derrière Zee, juste derrière son dos, pour se fendre un séconal, se saupoudrer la paume et sniffer la poudre.

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+ He will hug you to death
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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyVen 25 Jan - 12:28

The show must go on
Ce fut une longue journée, et une encore plus longue réunion de préparation du spectacle. Comme il était clair que personne autour de cette table de café ne savait réellement comment organiser un show, Zee abandonna très vite ses velléités optimistes d’insuffler un peu d’élan à leur petit groupe disparate et décida qu’elle ne pouvait compter que sur elle. Sans qu’elle comprenne pourquoi, les gens se bousculaient pour venir assister au cataclysme annoncé, et cela la laissait perplexe. Mais elle pouvait encore sauver quelque chose – pas toute la soirée, de toute évidence. Elle se faisait déjà à l’idée de figurer en tête de critiques acerbes et de commentaires incompréhensibles sur Twitter, mais qu’était-elle allée faire dans cette galère, etc. Cependant, elle passa du bon temps à imaginer comment prendre le devant de la scène et faire oublier Digger et ses copines, ne serait-ce qu’en sortant la plus extraordinaire de toutes ses magies. Oui, voilà, la solution ne pouvait venir que de ça : détourner l’attention des gens. Forcément, Harkness allait attirer l’attention comme un aimant, et les Digerettes aussi. Ce serait comme regarder un train qui déraille, et il n’y avait pas grand-chose que Zee puisse faire contre ça, à part faire des trucs encore plus incroyables. D’ordinaire, elle n’utilisait que ses tours de prestidigitation et un peu de magie pas bien méchante pour épater la galerie, après tout elle était prestidigitatrice, dans la vie civile. Mais tant pis, elle ferait une entorse à ce que son père lui avait enseigné. Elle pourrait aussi plonger Digger dans un béton le temps du spectacle – ce pouvait être son premier numéro. Glisser du laxatif dans son hot-dog avant de monter sur scène. L’enfermer dans les toilettes. L’envoyer dans une dimension de poche. L’assassiner. Non, pas l’assassiner. Elle en était là de ses réflexions quand le tonnerre l’arracha à sa rêverie. Les Digerettes semblaient mécontentes, l’une d’elle accusa Digger de lui pourrir sa vie amoureuse. Zee n’avait pas suivi, mais puisque Digger lui pourrissait sa vie professionnelle, à elle, elle se sentait obligée d’être solidaire. « Salaud, va ! »

Lycée Monroe : la foule des mômes était en délire. Cela étonnait toujours Zee que les ados puissent s’intéresser à la magie. Ils n’étaient pas vraiment son cœur de cible, mais soit on les avait briefé, soit ils étaient sous substance – c’était possible, non ? Zee vivait dans un rêve, enfin un cauchemar, depuis ces quelques jours qu’elle avait passés en compagnie de Digger. Elle écouta le petit discours de motivation de ce dernier en hochant la tête en cadence. Ma foi, il ne disait pas que des conneries. C’était important de sortir couvert, surtout à leur âge. Bon, l’église, c’était un peu too much pour elle, mais c’était l’Amérique, le prosélytisme était légal. Et elle était censée prendre la parole après un tel show son et lumières ? Après tout Digger était une publicité ambulante à lui tout seul sur tout ce que personne ne devrait avoir envie de devenir… alors, back too business : le spectacle. La magie. Elle fut tentée de leur laver le cerveau à tous pour qu’ils oublient ce moment, mais c’était là une pensée vraiment horrible, et puisqu’il était là et que c’était bien pratique, elle blâma de nouveau Digger pour ça, quand bien même c’était sa faute à elle. Et c’est sur cette pensée chaleureuse qu’elle se tourna vers le concerné et le vit sniffer elle ne savait pas quoi. Dans un lycée. Devant des gosses. Elle fut la première surprise de constater qu’en fait, aussi déconnectée soit-elle, elle avait encore des limites, et que Digger venait de les atteindre. « egroeG ssenkraH tse enu enrocil ! » Le tout accompagné d’un geste de la main légèrement agressif, mais qui le remarquerait ?

Les gamins hululèrent de joie. Zee salua la foule en délire avant de montrer Digger, transformé en licorne de la taille d’un poney, comme une vendeuse de téléachat. « Et pour la modique somme de rien du tout, licorne d’âge mur, œil vif et poil soyeux… » Quoique… Zee esquissa une petite grimace ; à bien y regarder, c’était la licorne la plus moche du monde. Le poil était rêche et un peu mité, elle avait des cernes sous les yeux, sa corne était de traviole, et est-ce que c’était une barbe de trois jours qu’elle distinguait sous la gueule de l’animal ? C'était une vision dérangeante, et elle eut l'impression d'être devenue le docteur Frankenstein. « Et ce n’est qu’un aperçu de ce qui vous attend durant le spectacle ! » Elle ne pouvait pas faire mieux, en guise d’avertissement subtil. Et puis, un peu effrayée par sa propre réaction, elle rendit à Digger sa forme humaine. Enfin à peu près. Il restait quelques touffes de poils arc-en-ciel qui lui sortaient des oreilles et il lui semblait distinguer une légère protubérance sur son front. Peut-être qu’il recouvrirait les murs de ses toilettes de paillettes pendant quelques jours, mais l’un dans l’autre, ça irait. Un prof lui sauta dessus, les yeux brillants. « Vous êtes fantastiques ! » « Ah bon ? » Sourire gêné ; ça c’était fantastique ? Mais qu’était devenue la vraie magie pour que les gens se contentent d’un discours sur la prévention de la délinquance délivré par un criminel et un tour de passe-passe raté ? Elle se rapprocha de Digger, pressée de s’en aller. « On s’en va ? On est attendus à la maison de retraite la plus proche, si j’ai bien compris… » Des vieux. Encore un public assez peu intéressé par leurs bêtises, en général.

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyJeu 7 Fév - 19:30




The show must go on
Zatanna Zatara • George Harkness


Digger ne savait dire si sa transformation en licorne était réelle ou bien un délire visuelle et cognitif du à la poudre qu'il venait de sniffer. Digger la licorne. Il regarda ses pieds et vit des sabots. Il essaya de regarder Zee et aperçut une corne sur son museau. Sa santé mentale bascula un bref instant. Non si ? Ses idées à propos de Zee, simple prestidigitatrice se vaporisèrent. Sa vision s'obscurcit. C'est ça la vraie magie ? Par pitié arrêtons nous quelque part pour reprendre un peu de poudre ! Je ne sais plus si je suis licorne ou si je rêve ! Il ne sentait plus ses pieds, il ne sentait plus ses jambes. Son nouveau cœur chevalin pompait son sang en surrégime. Il se demandait pourquoi la magicienne avait choisit cette forme lààààà en particulier. Pinky ? Non ? Si ? LA GARCE ! Elle eut assez de pitié pour lui rendre sa forme humaine. Digger retrouva son corps. Il s'arracha des touffes de poil des oreilles. Outch ! Zatanna lui annonça que vu qu'ils avaient fait leur office ici. Il était tant de décamper vers la prochaine adresse de promotion pour le spectacle. Digger, encore sous le choc fouilla à tatillon dans sa veste à la recherche de la liste des lieux dit. Il continuait à s'interroger pour savoir si le trip licorne était vrai ou s'il avait rêvé. Il trouva la liste. Il lu l'adresse. Des vieux…

« Oh pitié... »

………………………

La maison de retraite de Gotham City

Digger racontait sa vie (encore) à son public : une table de vieux. Déambulateurs, cannes et bonbonnes d'oxygènes bloquaient les accès à la cuisine du havre pour les retraités à cause du Digger Show qui accaparait l'attention.

« Et donc y'a Waller qui nous ordonne dans l'interphone : « emparez vous du dossier top-secret ou je fais exploser la bombe dans vos crânes ! » Et là y'a Deadshoot qui vise l'espion en fuite et qui... »

Que des hommes de 80 ans à la table d'Harkness. Zatanna avait eut droit elle à la table des vieilles à l'autre bout de la cantine.

« Et c'est là que je me mets à poil pour effrayer l'ennemi, ensuite... »

Les vieux potes grabataires de Digger se poilèrent. Il avala une bouchée de son sandwich choucroute corned-beef. Des vieux s'enfilèrent des comprimés de digitaline, des vieux s’essoufflèrent dans leur chaises roulante à travers leur masque à oxygène. Un vieux jeton le relança :

« Raconte nous en une autre l'australien ! »

Il sonda ses souvenirs à la recherche d'une histoire du Suicide Squad qu'il n'avait encore raconté à personne.

« Alors voilà. C'est la fois où moi et Killer Croc, en infiltrant un groupe de fanatique anti-ARGUS, on est tombé par inadvertance dans une soirée pyjama 100 % masculine. »

La table des vieux tout entière se boyauta. Un vieillard s'étrangla et dut s’oxygéner. Entre deux hoquets de rires, un papy recracha un bout de sandwich corned-beef.

« Redis-nous ta devise l'australien, bon sang ce que c'est marrant ! »

Digger liquida son sandwich et s'exécuta. Voici le credo de George H, déclamé sur le ton d'un discours de circonstances :

« Je suis prêt à travailler pour n'importe qui à l'exception de Darkseid. Je suis prêt à faire n'importe quoi sauf me séparer de Pinky. »

Gros succès, les vieux lascars applaudirent. Un infirmier en chef costaud passa près d'eux. Georgie le reconnu : un ancien flic de Central City. Le lieutenant Mike Matthews, servil second de son vieil ennemi. Le directeur de la police de Central City. L'infirmier dit :

« Cet abruti d'australien a couché avec un homme par erreur une fois, il était complètement ivre. Il vous l'a pas raconté ? »

Il lui avait bien cassé sa baraque le salopard. L'infirmier en chef adressa un clin d'oeil à tous les vieux et quitta la cantine pour un couloir de la maison de retraite. Les vieux supplièrent Digger :

« Allez raconte ! »

« Accouche morveux ! »

« Dis nous tout, fais pas ton aguicheuse. »

Un vieux lui fit la morale :

« Tu nous cache des choses l'australien, tu sais que ce n'est pas bien. »

« Non c'est du vieux ! Ça date de 2013. On est en 2019, bientôt 2020. Tout ce qui a trait à la décennie actuelle finissante, ça sent le moisi. Les années 2010, ça court tellement les rues que c'est invendable. On ne peut plus les fourguer à personne. »

Un vieux s'offusqua :

« Petit con ! Tes histoires elles sont trop cradingues ! On est entrés dans l'air du verseau mon pote ! »

Digger quitta la table furieux. Il adressa un doigt d'honneur aux vieux en lançant :

« Et oubliez pas de venir voir le spectacle. Y'a la brunette magique qui chante et qui danse autour de moi pendant que je jongle avec des boomerangs enflammés. Le tout sur une reprise des Digerettes en train de scander les meilleurs morceaux de la chorale chrétienne de Crawdaddy. »

Digger rejoignit Zee qui devait en avoir finie elle aussi avec sa table de vielles. Il lui dit :

« Je peux te parler ? »

A l'autre bout de la salle un vieux scanda :

« TOCARD ! »

Digger entraîna Zee dans les cuisines à l'écart.

« Voilà, je me suis laissé dire que tu savais y faire pour parler aux gens, tout ça. Je voulais te demander conseil. Voilà je… enfin je... »

Digger le rougissant, vous voyez ses lèvres qui s'agitent ?

« J'ai un ami à moi. Qui me ressemble beaucoup en fait, il est australien lui aussi et… il a des sentiments pour une japonaise. Mais il ne sait pas comment faire pour la séduire. Un jour il a courut tout nue devant elle en s'évadant de sa cellule et depuis elle lui jette des regards méchants. »

Digger le nerveux, vous voyez ses mains qui palpitent ?

« Alors pour l'aider à conquérir la dame de ses pensées, je me disais que tu pourrais me donner des conseils pour que je les donnes à mon ami, tu vois ? Il a tout essayé pour la draguer, mais ça marche pas ! Un jour il a donné un bakchich de 200 dollars à l'un des gardiens du pénitencier, pour mettre en scène à son intention un faux appel d'un grand manitou, histoire d'impressionner la japonaise mystérieuse et belle en diable. Donc le gardien fait exprès de se ramener devant mon ami dans une occasion où il était avec la jolie japonaise. Et il dit bien fort à mon ami en tendant un téléphone devant eux : « C'est pour toi. Le milliardaire Bruce Wayne souhaite te parler. Il te demande conseil pour une affaire financière très importante. » Mais la japonaise est resté indifférente, ça l'a même pas impressionnée ! »

Digger le larmoyant. Vous voyez les larmes qui sont prêtes à couler sur ses joues ?

« Je sais plus quoi faire pour la séduire… enfin je veux dire, mon ami sait plus quoi faire ! Alors comme tu connais bien la psychologie féminine, tout ça, tu pourrais me donner des conseils. Enfin, des conseils à mon ami je veux dire. Pour qu'il parvienne à finir en couple heureux avec la dame de ses pensées, un peu comme j'ai réussit moi avec ma chérie là. »

Il sortit la photo de Katana de son portefeuille et la montra à Zee. Digger le romantique. Vous le voyez en train de serrer ensuite la photo contre son cœur ?

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Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyVen 8 Fév - 22:26

The show must go on
« Et alors, tu t’es trouvé un brave garçon pour s’occuper de toi ? À ton âge, tout de même. Tu es encore bien jolie ! »

Zee esquissa un sourire forcé. Assise à une table de vieilles, elle entendait les éclats de rire qui venaient de celle des hommes et songea qu’elle préférait ne pas savoir ce que Digger leur racontait. En même temps, des éclats de rire dans une maison de retraite, qui l’eut cru ? Ça ne devait pas arriver tous les jours. En ce qui la concernait, elle était entourée de vieilles mémés certes adorables mais complètement désinhibées, qui semblaient préoccupées par une seule chose : sa vie amoureuse. Il faut dire qu’elles leur avaient chacune leur tour raconté leurs propres péripéties, et les vieux, après tout, étaient des gens, et les jeunes d’aujourd’hui n’avaient rien inventé ni rien vécu de nouveau, à les écouter. C’était souvent drôle, un peu coquin parfois, voire quasiment porno, mais au bout du compte, elles ne pouvaient pas lutter contre ce qu’on leur avait inculqué, d’où cette question. Là, Zee crut qu’elle allait vomir un peu dans sa bouche, mais ce n’était pas leur faute si les deux générations qui le séparaient – et qui séparaient Zee d’un mariage avec un « brave garçon » pour « s’occuper d’elle » – avaient l’air d’avoir duré cinq cents ans. Comme elle répondait par la négative, les petites mémés commencèrent à débattre entre elles. Il y avait celles qui trouvaient que les célibataires de plus trente ans étaient le mal du siècle , celles qui pensaient que si de nos jours on attendait encore le mariage pour jouer à la bête à deux dos tout le monde serait marié à seize ans comme avant ; celles qui disaient qu’à son âge, elles avaient déjà pondu leurs quatre enfants ; une ou deux voix dissonantes pour lui dire qu’elle avait bien raison d’attendre le prince charmant – deux points pour l’effort.

« Et pourquoi pas lui, alors ? »

« Il a l’air un peu négligé, tout de même. »

« Il n’a pas d’argent, ça se voit. Se marier c’est bien mais autant choisir un bon parti, pour tout le travail que ça demande ! »

Zee était trop occupée à lutter contre des visions d’elle mariée à Digger pour écouter la suite, à tel point qu’elle en eut le tournis. Négligé, pas d’argent, bon parti, prince charmant, quatre enfants, bon garçon… À part ce dernier point, elle avait bel et bien tout tenté en la matière, mais elle sentait bien que ce n’était pas la réponse que les petites vieilles avaient envie d’entendre. « Je n’ai pas besoin… » qu’un homme s’occupe d’elle, mais elle n’eut pas le temps d’enfoncer la porte ouverte que les rires rauques retentissaient de nouveau à côté, et elle vit bien que certains regards de ses nouvelles copines se posaient avec un peu de gourmandise sur Digger. Elle leur pardonna aussitôt leur intrusion dans sa vie privée. Surtout qu’à ce moment-là elle entendit Digger promettre aux vieux qu’elle danserait autour de lui, et elle ne se souvenait pas avoir donné son accord pour ça, et ça l’embêtait qu’il dise ça partout. Surtout qu’elle n’arrivait plus à savoir si elle avait accepté ou pas en vérité. Mais non, elle n’aurait pas fait ça… Elle se leva et se fit aussitôt détourner par George lui-même qui voulait lui « parler ». Et là, ce fut un grand moment d’intense émotion pour elle, qui pouvait se résumer en un seul mot : méfiance absolue. Donc deux mots, en fait.

Elle s’attendait à tout. Elle s’attendait au pire. Elle s’attendait même aux deux à la fois. Son introduction cependant lui arracha un haussement de sourcils, puis, à mesure qu’il parlait, elle ne put s’en empêcher, elle sentit un sourire contaminer ses lèvres, qu’elle dut réfréner de toutes ses forces. De même que le fou rire lui gargouillait dans sa gorge. Il allait tout lui faire. Ce type n’était pas de ce monde, ce n’était pas possible. D’abord, parce que tout ce qu’il disait n’avait absolument aucun sens. Elle entendait les mots et pris individuellement, elle les comprenait, mais au final, ensemble, ils ne voulaient rien dire. Et aussi, pourquoi, par Hécate, s’était-il mis en tête qu’elle était douée pour donner des conseils en matière de vie amoureuse ? Il aurait mieux valu qu’il soit assis avec elle à la table des vieilles tout à l’heure, à la voir sortir les rames pour essayer d’expliquer aux dondons sans entrer dans les détails homériques de ses choix sentimentaux pourris que merci mais non merci, cela lui aurait passé l’envie de lui demander quoi que ce soit sur ce sujet. Et puis, cette mise en abîme dans la narration, aussi… Un ami, un Australien, une Japonaise, bref, il était amoureux de Katana, ce qu’il lui avait dit à la première seconde du premier jour de leur rencontre. Soudain, malgré les problèmes qu’il lui causait et le fait qu’elle ne dormait plus depuis plusieurs nuits à cause de lui – en plus du reste –, elle eut pitié. Oui, ça y était. Elle avait lutté contre ce sentiment depuis le début, mais il avait fini par l’avoir.

Hélas pour lui. Parce qu’il la croyait experte en « gent féminine », tout ça parce qu’elle était une femme, probablement, ce qui était ridicule. Alors que sur la carte météo des relations amoureuses entre êtres vivants, elle aurait probablement été représentée comme un ouragan lent et gros appelé Bernice ou quelque chose comme ça. Elle était la femme qui avait été amoureuse d’Alfred Pennyworth étant enfant, alors que quarante bonnes années les séparaient, celle qui avait cru à part elle épouser un jour Nick Necro, et parce que ça ne suffisait pas, était tombée amoureuse de John Constantine, celle qui avait littéralement invoqué un jour un « petit ami » qui s’était avéré être un démon, qui avait failli se marier à cause d’un sort qu’en autre démon lui avait lancé, qui ne fréquentait que des inconnus en s’imaginant faire sa vie avec lui au bout d’une heure et en se tirant de sa chambre au milieu de la nuit qui suivait en laissant littéralement un mot d’excuses, qui ne savait pas ce qu’elle voulait, faisait confiance à tout le monde et embrassait complètement le cliché de la vieille fille qui finirait avec ses chats et ses singes dans sa maison. Elle jeta un coup d’œil ulcéré à la tablée de vieilles qui continuaient de faire de l’œil à Digger. Digger, qui venait littéralement de lui porter un coup au cœur. Putain, mais même lui avait droit à son amour d’une vie, qu’est-ce qui clochait, chez elle ? « Tu sais quoi, tu obtiendrais de bien meilleurs conseils si tu allais parler aux mémés là-bas. Mais je peux essayer. » La cata qui s’annonçait. Il était clair dans son esprit que les sentiments de Digger étaient à sens unique. On ne pouvait pas aimer aussi intensément quelqu’un sans que le quelqu’un s’en rende compte, et si ça avait été réciproque, Katana aurait réglé la question depuis longtemps.

« Déjà, tu devrais te doucher une fois par jour. Ce n’est pas bon pour l’environnement, mais ça marchera mieux avec les femmes. Aussi, la licorne. Je pense qu’à un moment, tu devras choisir. Les hommes adultes avec une licorne en peluche sur eux, ça dégage une vibe de serial killer. Et puis, n’attends pas d’une femme qu’elle fasse tout à ta place. » Elle était en train de hausser le ton sans même s’en apercevoir. « Par exemple, n’attends pas d’elle qu’elle te danse autour pour te mettre en valeur. Et aussi, ne te balade pas avec sa photo sur toi, ça me fout les boules. Et si tu l’aimes, dis-lui, bordel ! N’attends pas de mourir pour le lui faire comprendre ! » Ça partait en vrille, et si les pensionnaires de la maison de retraite avaient eu des dents, ils auraient probablement demandé du pop-corn. « Ne garde pas toujours tout en toi, et ne lui fais pas croire qu’elle ne compte pas plus pour toi que les autres. Et nom d’Hécate, arrête de lui mentir ! Elle sait exactement ce que tu penses ! » Elle reprit son souffle. Bon, elle ne savait plus trop si elle parlait toujours de Digger, mais quoi qu’il en soit, c’étaient de bons conseils, non ? « Et aussi, fais quelque chose pour elle. Offre-lui un cadeau, je ne sais pas, quelque chose qui lui plaît, pas des fleurs ou un stupide bijou, un cadeau qui montre que tu la comprends. » Voilà, ça c’était un vrai conseil, non ? Qu’elle ne se serait jamais donnée à elle-même, mais pour Digger, ça lui semblait bien. Et aussi, est-ce qu’elle n’aurait pas plutôt dû lui dire d’arrêter les frais, pour le bien de Katana ? Et un peu de Digger aussi…

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyJeu 14 Fév - 16:29




The show must go on
Zatanna Zatara • George Harkness


George Harkness fut simplement glacé à l'idée du sacrifice qu'il était contraint de faire selon Zatanna, afin de pouvoir conquérir sa belle : renoncer à Pinky. Alors là ! Prendre des douches, à la limite. Cesser de sniffer de la colle à maquette, pourquoi pas. Mettre fin aux vols de bouteilles d'alcool dans les magasins de spiritueux, c'était envisageable. Mais se séparer de sa licorne peluche ? JAMAIS ! Mais les paroles de Zee le touchèrent. La magicienne savait y faire à son sens pour l'aider à conquérir un coeur solitaire, fut-il japonais et d'un abord peu commode. Digger depuis l'entrée de la cuisine, observa en douce la grande salle à manger des vieux. Tous les pensionnaires les fixaient du regard. Zatanna en avait gros sur la patate. A lui expliquer les tenants et les aboutissants de la psychée féminine, en matière de parades nuptiales et autres séductions. Mais le pire, c'est lorsqu'elle évoqua le passage obligé du couple naissant : le cadeau. Car quoi offrir à Katana ? Pas une de ses canettes de bières non, elle lui jetterait au visage. En tout cas il était ému. Il attira Zatara contre lui, l'enveloppa dans ses bras et la serra chaudement contre lui. (Une très forte odeur de dessous de bras émanait d'Harkness.)

« Merci ! Même si je ne peux renoncer à Pinky, on m'a rarement dit quelque chose d'aussi vibrant. »

Nouveau coup d'oeil. Cette satanée maison de retraite toute entière regardait dans leur direction.

…………………………

Les concessions oldsmobiles de Gotham City et du New Jersey sont fières de vous présenter :

ROCKET TO THE STARDOM

Ce soir au Convention Hall de Gotham City.

Le spectacle :

Le Before en 3 actes :

1) Le comique Dino Elwell dans ses œuvres. Fous rires garanties.

2) La nouvelle voix d'or de Gotham : Chrissy Lund. Interprétation vocale de grande qualité du hit-parade du mois : « Blue Moon ».

3) Les acrobates « Ramon et Johnny ». Les meilleurs jamais vu depuis les « Flying Graysons »

Le plat de résistance : « Digger et les Digerrettes » Le crooner de Belle Reve et son plus beau répertoire.

Le clou du spectacle : l'inimitable Zatanna Zatara, numéro de magie et d'illusions.

En after : Le duo chantant : « Zee et Georgie » dans les meilleures reprises de la chanson américaine, avec en guest, les Digerrettes en accompagnement dansant.


Spoiler:

…………………………

La grande salle de spectacle du Convention Hall de Gotham SAUTAIT AU PLAFOND. Pire qu'au Macombo et à l'Iceberg Lounge les soirs d'affluences. Le vieux exhibitionniste chanteur d'opéra qui avait été viré par Zatara et Harkness, pour leur avoir dévoilé son pénis pendant les auditions, était venu spécialement pour chauffer le public. Il mettait tout son coeur à beugler « Around the world » qu'il interprétait dans le style scat en attendant le lever de rideaux. La totalité des places dans la salle avait été vendues. Le patron de la concession auto avait fait fort. Il avait multiplié les auditions pendant la semaine pour dénicher d'autres artistes à mettre en before du numéro de magie de Zatanna. Tout le show était même retransmit en direct sur youtube.

Dans les coulisses en attendant le lever de rideau, Zee ne pouvait voir le public dissimulée, mais elle pouvait entendre la foule claquer des doigts en rythme. Et puis elle pu voir Digger arriver dans les coulisses à son tour…

Il avait prit une douche.
Il s'était rasé.
Il s'était coiffé.
Il avait mit un complet Valentino haute couture.
Il arborait une chemise Versace.
Il se trimballait des pompes Brooks Brother à 3000 dollars.
Il portait une cravate en soie cousue main.
Il avait un œillet fraîchement cueillit à sa boutonnière.
Il avait un mouchoir en satin qui dépassait de sa poche de veste (le même que celui de Bruce Wayne).
Il sentait le n°5 de Chanel.

Spoiler:

Les Digerettes le découvrirent et restèrent sur place. Elles firent des oooooh et des aaaaaah. George dit à Zee :

« J'ai piqué tout ça dans un magasin de locations de smoking à côté. J'espère qu'ils ne le découvriront pas avant la fin du spectacle. J'ai pas envie que les flics viennent interrompre avant le bouquet final. »

Le micro retentit dans la salle et annonça au public :

« Mesdames et messieurs. Les concessionnaires Oldsmobiles ont la joie de vous accueillir à Rocket to the Stardom. Où les grandes vedettes de demain peuvent décrocher la lune et ramener au passage quelques étoiles du firmament de la réussite. Là où vous pouvez tous, chez vous devant votre écran d'ordi si vous nous suivez en direct, ou ici dans notre salle de spectacle, sceller votre destin dans notre loterie d'après spectacle. Et gagner ainsi une vraie fusée ! La Rocket 88 ! Plus rapide encore que la Batmobile du justicier de notre ville ! Venez sur facebook pour participer à notre grand jeu ! »

Applaudissements polies/sifflets/huées. Des gens qui hurlent : « On s'en fout ! On veut Zatara ! »

Le spectacle commença.

Acte 1 : Le comique en before fit son show : blagues sur sujets choisis. C'est Lex Luthor qui rencontre Black Adam au sommet des tyrans. Putain de tintements de cloches. Le chauve et le psycho à cape qui se renvoient des clichés à coups de répliques rassises. La foule à hué. L'applaudimètre sur le côté de la scène est monté dans le rouge et a craché la vapeur.

Acte 2 : Une prostituée de Gotham/Hirondelle de printemps qui s'improvise chanteuse. Pantalon étroit moulant et chandail moulant. A malmener « Blue Moon ». Elle rebondissait de toutes ses rondeurs dans deux directions. Un abruti misogyne près de la scène lui tenait la même rengaine sans faiblir : « Poupée, c'est bien des vraies ? ». Digger lui mit l'éteignoir d'un coup en traître hors-caméra avec un de ses boomerangs. Le responsable du son en coulisse lui déclara que les petites minauderies du gars étaient passées en direct à l’antenne net et claire, vu les commentaires en live sur youtube.

Acte 3 : « Ramon et Johnny. » Deux acrobates homosexuels. Deux paquets de muscles. Plongeons, flips-flaps, lancers de mains à mains. Joli, quand on aime les conneries de ce type-là. Sifflets et applaudissements. Les Digerettes avaient appris à Digger que les deux mecs donnaient dans l'extorsion et le chantage auprès de gars mariés, mais à voile et à vapeur, avec clichés de parties de jambes en l'air à l'appui.

Un amant éconduit sortit de nulle part hurla :

« Ramon! espèce de salope ! »

Ramon souffla au public une moue de baiser. Johnny pivota à mi-lancer. Ramon négligea de le rattraper. Johnny retomba sur la scène à plat dos. La foule devint cinglée. L'applaudimètre rota des ronds de fumée. Digger et les Digerettes sortirent des coulisses et se précipitèrent sur scène pour récupérer le blessé évanoui.

Ce fut ensuite à leur tour de faire leur show après cet incident. Les Digerettes s'étaient mises en frais pour pousser la chansonnette : robes longues fendues et décolletés profonds. (Mais elles s'étaient épilées le torse). Ils chantèrent tous des paroles écrites par le concessionnaire auto qui avait recruté Zatara et Harkness… Il avait reprit des musiques à succès… « The Man I Love » était devenu « La voiture que j'aime. » ; « Fly Me to the Moon » se retrouva violée en ces termes : « Emmène moi dans les étoiles dans mon Oldsmobile gonflée. Elle crache de toute la puissance de son moteur, et elle reste en ligne sous la poussée ! ».

Les décolletés sortirent vainqueurs sous les acclamations.

Mais attendez c'est pas finis…

Là au milieu des Digerettes en train de se trémousser. Voilà George Harkness en solo. Accrochez vous bien. Il susurra « Someone to Watch Over Me » tout en jetant un coup d'oeil complice à Zee en coulisse, comme si c'était ELLE qui veillait sur lui. Puis Digger l'élégant chanta « You Make Me Feel So Young. » Sa voix rendait l'allusif implicite au yeux du public féminin dans la salle : l'inconnu élégant qui vous appellera au téléphone à minuit quand vous vous sentirez seule : c'est LUI.

De retour en coulisse, une Digerette colla sa main aux fesses de Digger. Ramon gémissait sur son Johnny. L'équipe de techniciens en coulisse s'empiffrait de pizzas. Killer Croc envoya un SMS à Digger depuis Belle Reve. Il avait vu le spectacle depuis l'ordi miteux dans la bibliothèque des détenus du pénitencier. Une Digerette glissa son numéro de téléphone dans une des poches de Digger. Une gros bras du Pingouin qui traînait en coulisse lui lança : « Bof, tu t'en tirais bien mieux en Chucko le Clown. »

Mais l'heure de vérité était venu. Digger sortit tous ses boomerangs pour jongler, près à suivre Zee sur scène pour le grand numéro de magie. C'était LE moment. C'était ce qu'on pouvait appeler, le pinacle émotionnel de tout le show (qui sait, peut-être même de toute la carrière de Zee). Le public retenait son souffle en scandant le nom de Zatara. Georgie sentit ses genoux flancher. Il dit à Zee :

« J'ai le trac. »

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyDim 17 Fév - 14:35

The show must go on
Apogée de la soirée : tout ce qu’elle gagne à donner les pires conseils de l’histoire des conseils de la drague fut de se faire engloutir dans une étreinte de Digger qui lui donna l’impression de se faire câliner par une poubelle, olfactivement parlant. Et aussi, forcément, et vu qu’il se vantait de se doucher une fois par moi ou quelque chose comme ça, qui savait quel genre de ménagerie il entretenait sur lui-même jour et nuit ? Ce fut trop d’émotions pour elle, qui marmonna quelque chose d’incompréhensible et disparut littéralement des bras du clochard, se téléportant directement à poil dans sa baignoire. Un bain chaud, une bonne bouteille et quelques heures de sommeil et tout irait mieux, parce que tout allait mieux à la lumière du jour, non ?

***

À ce stade de cette étrange semaine qu’elle vivait en compagnie de George, Zatanna avait cessé de se poser des questions. Ce qui devait n’être qu’un service rendu à un pauvre type qui lui avait fait de la peine était devenu hors de contrôle, et en regardant, depuis les coulisses, le chaos qui se jouait sur la scène, elle avait l’impression qu’ils avaient créé un monstre. Ah ça oui, on se souviendrait longtemps de ce spectacle. Et si cela servait à relancer un peu la vie du quartier et à faire rêver des gens qui d’ordinaire ne se payaient pas ce genre de show, pourquoi pas ? En tout cas, c’était à ça qu’elle se raccrochait, parce que sinon, elle partirait en courant. Mais elle avait toujours honoré ses promesses, et particulièrement dans le milieu professionnel. Elle n’avait cependant plus aucun espoir de se sortir de cette situation sans dommages. Et à chaque numéro qui passait, fidèle à elle-même, elle ne gardait que le positif. Digger, pour commencer, était méconnaissable. Elle aurait préféré ne pas savoir comment il s’était procuré son costume, mais quoi qu’il en soit, et il n’en avait probablement pas conscience, c’était exactement ce soir-là qu’il aurait dû aller voir Katana et lui confesser son amour brûlant. Mais depuis la maison de retraite, Zee avait décidé de ne plus parler d’amour. Fini.

Le comique exhibitionniste ? Il réussit à ne pas montrer son attirail sur scène et en streaming, et ça, ça valait tout l’or du monde.

La chanteuse ? C’est en faisant le buzz sur Internet qu’on démarrait une carrière, ces temps-ci, alors même si elle s’était fait insulter – et Zee avait chastement détourné les yeux quand Digger avait présenté un de ses boomerangs aux gencives du cro magnon qui avait ouvert son four –, il y avait de fortes chances que dans quelques mois elle soit invitée sur le plateau d’Ellen Degeneres pour raconter son histoire.

Ramon et Johnny ? Elle n’avait pas compris lequel des deux avait failli se paralyser en direct, lais elle l’avait soigné d’un sort et à peine avait-il ouvert les yeux que sous le coup de la peur, son pote le serra dans ses bras en une étreinte musculeuse et le demanda en mariage. De l’avis de Zee, ce n’était pas sous le coup de l’émotion qu’on faisait ce genre de move, mais elle applaudit poliment quand même et promit de venir à la cérémonie.

Digger et les Diggerettes firent un carton mais à ce stade Zee n’était même plus étonnée. Même le public avait cessé de grogner, concentré sur leur numéro, et la magicienne songea que c’était peut-être l’occasion pour George de se reconvertir, d’arrêter de voler des trucs et d partir en tournée avec les Diggerettes, jusqu’à Vegas au moins, où ils deviendraient aussi célèbres que Céline Dion. C’était une si belle histoire en devenir qu’elle se sentit presque touchée, jusqu’à ce que son regard, qui balayait le public, tombe sur deux têtes familières. « seL sdualas !! » Mais, non elle avait rêvé. Déjà, elle ne les trouvait plus alors qu’elle les cherchait frénétiquement des yeux, assis côte à côte, en train de se bidonner comme des baleines, John et Jason. En même temps, ce spectacle était diffusé en live sur Internet et à peu près cent pour cent de ses connaissances finiraient par le regarder, elle en était sûre, mais qu’ils aient pris la peine de payer une place pour voir ça de leur yeux… Non. Un mauvais rêve. Elle se concentra, vu que c’était leur tour, à Digger et à elle, de passer, pour clôturer le spectacle. Elle haussa les épaules, envahie d’à peu près zéro grammes de compassion pour Digger qui tout d’un coup, sans raison, « avait le trac ». « T’en fais pas, même si ça se passe mal ça redorera quand même ta réputation. Dis-toi que ça pourrait être pire, Katana pourrait être dans le public. » Elle ne savait pas si elle avait bien fait de lui dire ça juste avant qu’ils entrent sur scène, mais bon, trop tard.

Avec elle, le spectacle était sans trucage, même si le public n’en avait pas conscience. Pour eux, les explosions de paillettes, les effets de fumée, les flammes, les objets qui voltigeaient, les lapins et autres bestioles qui sortaient de son chapeau, tout ça, c’était du faux. Et elle n’avait jamais rétabli la vérité, comme son père avant elle, parce que c’était plus drôle comme ça. À un moment, elle se saisit de son chapeau et lança à la foule : « J’ai besoin d’un volontaire ! » Et la phrase lui égratigna la gorge, sachant qui se trouvait dans le public. Elle prit bien soin de ne pas regarder en direction des deux trolls qui, à n’en pas douter, levait la main bien haut. De toute façon, elle n’avait pas l’intention de prendre quelqu’un d’autre que Digger en personne, il fallait bien qu’il participe. Elle ne perdit pas de temps à lui expliquer quoi que ce soit. Elle positionna à côté d’elle, puis posa son chapeau de magicienne sur sa tête bien coiffée et claqua des doigts. Aussitôt, le chapeau l’engloutit et Digger disparut tandis que l’accessoire tombait par terre. Zee le ramassa sous les vivats et l’agita dans tous les sens comme si elle cherchait Digger à l’intérieur. En cette seconde, il était dans une petite dimension de poche, qu'elle avait rapidement créée pour lui parce qu'elle ne voulait pas qu'il mette le bazar dans celle qu'elle avait aménagée avec canapé, petit bar et plein de bouteilles d'alcool. Pour Digger, elle s'était contentée de créer une pièce avec un papier peint à licornes et des clones de ses copains de la maison de retraite. Elle avait pensé un moment y mettre des clones de Katana mais elle ne voulait pas qu'il lui dégueulasse sa dimension. Après quelques secondes, elle le refit sortir de son chapeau, en le secouant bien fort pour être sûre qu'il ne laisse pas un bras ou une jambe dans sa petite dimension. Les gens applaudirent, debout, sans savoir que le pire restait encore à venir. Elle fit le geste typique du magicien vers Digger, les deux bras tendus. Tadaaaaaa ! Allez, jongle maintenant, qu'on en finisse !

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyMer 20 Fév - 19:14




The show must go on
Zatanna Zatara • George Harkness


Zatanna ne trouva rien de mieux à dire pour réconforter Digger que Katana pourrait être dans le public. A cette simple idée, cette simple image mentale, Georgie se décomposa complètement. Il entra sur scène en flanchant des genoux. Son regard était livide. Il se payait une chair de poule puissance 10. Tremblement de terre de niveaux maximum sur l'échelle de Richter et strictement intérieur. Le spectacle tourna au cauchemar lorsque la magicienne prit Harkness de force comme « volontaire » à lui enfoncer son haut de forme de prestidigitatrice sur la tête. Il eut un mauvais pressentiment qui ne disait pas son nom. Il disparut et…

Il ne savait dire s'il volait ou s'il nageait dans la pièce au papier peint de licorne. En dessous il n'y avait pas de plancher, juste les vagues. La mer tout ça et Pinky qui surfait sur une planche. George hurla :

« Zeeeeee ! AU SECOURS !!! »

Le soleil devint la lune, il sentit l'air produire le propre bruit de sa respiration. Ça ne dura que quelques secondes, mais à cause de son trip, il eut l'impression que ça durait une éternité. Il se mit à revivre mentalement la première fois qu'il avait vu Katana.

Belle Reve, la grande salle de revue aux allures de hangar si on mettait de côté les passerelles pleines de barreaux et les vitres grillagées. Tous les membre du Suicide Squad étaient là pour écouter le speech de Waller, ainsi que des dizaines et des dizaines de commandos de l'ARGUS. 200 personnes au bas mot. George s'emmerdait. Il tourna la tête pour contempler tous les présent. Et il la VIT ! Il remarqua d'abord ses cheveux striés de noir. Katana prit de l'importance et envahit tout le cadre de Digger. Les 200 personnes autours d'elle perdirent toute importance à ses yeux. Waller continua son speech. Digger resta fixée sur ELLE. Il parla à cette mystérieuse japonaise dans sa tête. Son œil était posé sur elle et n'arrivait plus à balayer le reste de l'assistance. Elle était devenue son point d'encrage. Elle avait des yeux d'un marron intense derrière son masque kabuki. Waller acheva son discours. La foule se dispersa. Digger s'approcha de Katana à tout petit pas. Comme le dernier des abrutis il lui demanda :

« T'as un copain ? T'es bonne ! On a envie d'en croquer, rien n'y manque !»

Katana lui fit une prise de judo. Katana lui fit une prise de Karaté. Katana lui balança des hatémis et des tsukis dans la tronche. Katana sortit son sabre de samouraï. Au moins 20 commandos de l'ARGUS lui tombèrent dessus pour l'empêcher de tuer Digger.


Digger revint à la réalité, il sortit du chapeau de Zee pour retomber piteusement sur scène. La magie de Zatara l'avait chamboulé de partout. En se relevant il ne fit même pas attention au public, il n'enchaîna même pas la suite du numéro avec ses boomerangs, non. Il ignora les spectateurs il dit à Zee, tel le George Harkness au plus fort de ses résolutions :

« Il faut que je lui dise, il faut que je l'appelle. »

Il fouilla dans la poche de la magicienne sans lui demander son avis pour lui piquer son téléphone portable là comme ça, sans même demander la permission. Devant les milliers de spectateurs éberlués qui n'y comprenaient plus rien, Digger composa le numéro de portable de Katana (qu’évidemment il connaissait par cœur même s'il n'avait jamais osé l'appeler). Il porta l'appareil de Zatanna à son oreille. Ça sonna et ça sonna. Il tomba sur le répondeur. Forcément… la japonaise n'allait pas répondre à un numéro inconnu. Digger lança son message au répondeur :

« Katana, c'est Digger. Enfin George. Enfin Harkness quoi. Boomerang si tu préfères. Voilà j'ai beaucoup réfléchit et j'avais envie de te dire quelque chose. Parfois dans la rue j’aperçois des femmes qui pourraient être toi. Je les suis du regard jusqu'à ce que leur aura se désintègre. Et parfois quand je suis dans une foule dans la rue. Je retiens mon souffle en attendant le moment où je t'apercevrai toi. Je rêve chaque jour que tu prends ma main dans les tiennes, pour mêler tes doigts aux miens. Parce que tes rares sourires atténuent toute la violence que Waller inflige à notre équipe à chaque mission. Tu occupes de façon intense chacun de ces instants là. C'est toujours en tremblant que je détourne mon regard de toi et... »

La boite vocale lança :

« Fin de l'enregistrement. Pour réécouter votre message, faîtes le 1. Pour le sauvegarder faîtes le 2. Pour le supprimer faîtes le 3. »

Digger le nerveux, approcha ses doigts angoissés vers les touches. Une goutte de sueur coulait sur son front. Dans sa précipitation il appuya sur la touche 3.

ET MERDE !

Prit de fureur et de désespoir, il envoya le téléphone portable se fracasser au sol avec violence. L'appareil explosa en de multiples débris qui roulèrent sur la scène. Des spectateurs crièrent : boooouh !! c'est nul ! C'est même pas drôle votre sketch ! Remboursé ! On veut de la magie !

Digger observa les restes du téléphone portable de Zee et réalisa ce qu'il venait de faire. Il lui dit gêné :

« Ah ouais zut, c'était le tien. Euh… pas grave, laisse moi cambrioler une banque ce week-end et je pourrai t'en racheter des milliers ! »

Il avait besoin d'un remontant pour guérir ses émotions. Il fouilla dans sa veste. Aucune canette de bière. Aucune bouteille de gnôle. Juste le flacon de bain de bouche listerine qu'il avait dérobé dans une pharmacie, pour essayer à l'occasion du spectacle, de dissimuler ses dents jaunes. Oh et puis merde. Digger ouvrit le flacon et le vida en entier dans son gosier.

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Age du personnage : 35 ans
Ville : Gotham et le monde
Profession : Mago, coleader flippée de la JLD
Affiliation : Justice League Dark
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Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyVen 22 Fév - 23:42

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Oh, mais que Xhtulu l’emporte, lui et tous les hommes ! Ils étaient tellement fragiles et sensibles, des fois ! Elle était certaine que les multiples dimensions que renfermait son chapeau de magicienne étaient tout à fait confortables et accueillantes, et pourtant une fois sur deux, les gens qui en ressortaient avaient l’air de revenir de la guerre du Vietnam ! Pendant une horrible seconde, elle crut que Digger, dont le visage était cendreux, allait vomir là, sur scène, devant le public, en direct sur Youtube, et sur ses chaussures à elle. Elle s’écarta d’un bond tout en saluant, mais lui n’y était plus du tout, alors que c’était son spectacle et qu’il était la raison pour laquelle elle venait de vivre cette semaine infernale. Pour quoi déjà ? Elle en avait oublié le point de départ – ah oui, une stupide voiture ! Mais il n’avait plus l’air du tout de penser à sa voiture, il ne pensait qu’à l’amour de sa vie, et en d’autres circonstances cela aurait suffi à attendrir Zatanna, qui était une fan hardcore des causes perdues. Ils étaient censés enchaîner sur un numéro de jonglage, au lieu de quoi il lui sauta dessus et lui prit son portable, pour appeler Katana sur scène. Elle le regarda faire le bec ouvert. Elle songea qu’il fallait qu’elle occupe le public en attendant, un petit tour qui suffirait à détourner leur attention, elle pouvait tout à fait faire ça et garder à l’œil son téléphone, mais alors Digger commença à parler et comme tout le monde, elle resta silencieuse à écouter… Elle s’attendait au pire moment gênant de toute l’histoire humaine des moments gênants. Elle s’attendait à un suicide amoureux en direct, à l’apparition immédiate d’un cercle des enfers de la gêne et du malaise.

Alors, voilà. Un type comme Digger, qui se mettait à parler d’amour comme Shakespeare. C’était, effectivement, le clou du spectacle. Mais les gens dans la salle étaient trop ignorants et égoïstes pour s’en rendre compte. Zee, elle, révisa d’un coup et pour la vingtième fois son jugement sur l’animal. Mais après tout, les émotions ne dépendaient pas de l’intelligence, alors il n’y avait rien de surprenant à cela. Pour elle, ça ne changeait rien au fait que si Katana ne ressentait pas pour Digger ce qu’il ressentait pour elle, cette belle déclaration ne changerait rien, mais tout de même. C’était un concours de slam qu’ils auraient dû organiser, bon sang ! Et puis, petite pantomime de Digger qui se mit frénétiquement à manipuler son téléphone, avant de bugler comme un âne et fracasser l’appareil par terre. Elle sentit son cœur rater un battement. On était au vingt et unième siècle, un siècle de drames. Il y avait voir son enfant mourir sous ses yeux. Il y avait voir sa tortue se faire rouler dessus par le vélo du gosse du voisin. Il y avait ouvrir sa feuille de salaire et découvrir que comme tous les mois, on était vraiment payé comme une vache. Et il y avait voir son téléphone exploser en morceaux. Et ça, pour Zee, c’était bien pire que tout le reste. Elle n’eut pas besoin de hurler, le public s’en chargea pour elle – non pas qu’il était empathique, mais il venait de se rendre compte qu’il s’ennuyait. Elle entendit vaguement Digger qui lui parlait mais elle ne pouvait penser qu’à tout ce qu’elle n’allait plus pouvoir faire sans son téléphone. Elle leva un regard assassin sur la bête. « EGROEG SSENKRAH SIARAPSID !!! » Elle y avait mis toute sa rage et tout son cœur. La salle se mit à trembler, l’atmosphère sembla se vider de son air alors qu’autour de Digger, des cercles de lumière sombre étaient apparus et se resserraient de plus en plus sur lui et soudain, avec un claquement sourd et une explosion de paillettes multicolores, il disparut. Il y eut un silence, puis le public applaudit à tout rompre, debout sur les sièges.

Elle y fit à peine attention. D’une autre formule, elle remonta son téléphone, recolla les morceaux, le rendit comme neuf… mais il ne marchait plus, évidemment. D’un large geste du bras – the show must go on, after all –, elle fit apparaître des milliers de papillons, des feux d’artifice et des ballons au-dessus de la salle, qui explosèrent en déversant de nouvelles paillettes, et sur ce final bordélique à souhait mais qui semblait faire le job, elle salua et rejoignit les coulisses. Après deux rappels, aux bras des Diggerettes dont certaines pleuraient comme des hystériques, inquiète pour Digger, elle quitta définitivement la scène et alla s’enfermer dans sa loge. Elle posa le cadavre de son téléphone sur sa coiffeuse, s’assit et se jeta un regard dans le miroir. Et se rendit compte qu’elle n’avait aucune idée de où elle avait envoyé Digger. Elle prit le temps d’y réfléchir. Était-ce important, finalement ? Oh, allez Zee, même lui doit avoir des parents ou des amis ou quelqu’un à qui il doit de l’argent qui sera triste d’apprendre qu’il a disparu pour de bon… Avec un soupir et aussi un peu d’angoisse, ne sachant pas dans quel état elle allait le retrouver, elle souffla : « egroeG ssenkraH siarappaér… » Elle détourna à moitié le visage de peur de voir popper devant elle le cadavre brûlé, glacé, boursoufflé ou dévoré de Digger – ou pire encore.

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyDim 3 Mar - 15:28




The show must go on
Zatanna Zatara • George Harkness


Visiblement Zatara était en fureur. Elle utilisa sa magie sur Digger. Il leva les mains vers elle pour la supplier avec impuissance. Les cercles de magie se rapprochèrent et…

Il ne savait dire s'il volait ou s'il marchait en lévitant. Il était on ne savait où dans on ne savait quel endroit dans une dimension magique aléatoire.

Il était dans une version onirique de la salle de spectacle où ils avaient fait leur show. Sauf que les 1000 fauteuils étaient vides. Digger qui avait déjà eut droit aux sorts de Zatanna (transformation en licorne et réminiscence du passé à l'intérieur d'un chapeau) perçu qu'il s'agissait encore d'un tour de magie de la part de la brune. Il monta sur scène, se demandant comment il allait faire pour revenir cette fois. Il ne devait pas être loin du monde réel. Après tout il avait conservé son costume haute couture du spectacle. Il arpenta la scène et entendit un bruit. Des rires, des éclats de rires qui se chevauchent, derrière les rideaux, côté jardin. Georgie se dirigea vers la source du bruit. Il écarta les rideaux. Il entendit des voix de gamins et une femme rire. Les gamins poussèrent des cris, Digger se redressa et avança. Il déboutonna sa veste de smoking. Ses boomerangs devinrent visibles.

Katana était là. Assise en tailleur, elle jouait aux dés avec 2 petits mômes. Une petite fille et un petit garçon. Ils étaient éblouis par elle. Ils virevoltaient et ils s'empressaient. Ils étaient sous le charme. Tout le monde riait sans cesser de jouer. L'ombre de l'australien arriva jusqu'à eux. Les gamins levèrent la tête. Il y avait un petit blond en imper (John Constantine à l'âge de 8 ans, même si Digger l'ignorait) et une petite brunette habillée avec le même costume que Zatanna (Zee à l'âge de 8 ans aussi, même si Digger ne fit pas le rapprochement). Katana sentit que les regards des deux enfants magiciens la quittaient. Elle vit Digger pour la première fois de sa vie rasé, coiffé, parfumé et élégant. Elle vit ses boomerangs, son costume Valentino, ses chaussures en cuir de Cordoue.

Soutient mon regard une fraction de seconde, je t'en supplie.

Ce qu'elle fit à travers son masque kabuki. Il commença par sourire et détourner les yeux. Puis il s'agenouilla près d'elle et laissa tomber un billet de 100 dollars sur le plancher. Les deux gamins, mini-John et mini-Zee regardèrent Harkness, ils regardèrent Katana, ils les regardèrent tous les deux. Elle désigna mini-John qui tenait les dés. Il les lui donna. Elle les secoua et les fit rouler. Les yeux de serpent… c'est ainsi qu'on nomme un « 2 ». Un point noir sur chaque dés blanc, c'est une paire d'yeux de serpent, le plus petit score possible. Mini-Zee s'écria :

« C'est pour moi ! »

Le blondinet ramassa le billet de 100 et quelques coupures d'un dollar en tirant la langue à mini-Zee, qui lui arracha la liasse en faisant na-na-nère !!! Katana retira son kabuki. Les gamins ouvrirent des yeux ronds. Katana mit son masque sur le visage de mini-John. Blondinet se mit à rire avec petite brunette. Digger fouilla dans sa veste et sortit sa flasque de bain de bouche listerine. Par le miracle de la magie, elle s'était muée en une bouteille de saké premier choix. Digger tendit sa flasque à Katana qui en avala une gorgée. Puis elle la tendit au blondinet. Il en bu une gorgée et la donna à mini-Zee. Elle but et s'exclama :

« Oh la vache ! »

Avant de la rendre à Digger. Les deux mômes firent semblant de tousser et de se tordre de douleur sur le plancher. Harkness commenta :

« Il faut bien qu'ils commencent un jour. »

Katana cligna des yeux en papillonnant :

« Je suis ravie d'avoir partagé avec toi leur initiation. »

« La mienne fut plutôt moins raffinée. »

« Où était-ce si je ne suis pas indiscrète ? »

« Dans un bouge à Sydney en 2006, je n'en dirais pas plus. »

Digger ria, mini-John rafla sa flasque. Sa copine brunette gloussa. Elle lui piqua la flasque et la donna à Katana en même temps que les dés. La japonaise bu une gorgée et lança les dés. La chance lui offrit un « 7 ». Les deux gamins discutèrent entre eux en chuchotant. Ils parièrent un dollar contre Katana qui devait maintenant confirmer. Digger mit un second billet de 100 dollars sur les petites coupures (oui dans ce monde magique, il n'était pas fauché pour changer.) Katana lança les dés et perdit. Les mômes hurlèrent de joie et ramassèrent la mise. Les gamins regardèrent Katana. Les gamins regardèrent Harkness. Ils étaient fascinés par ses boomerangs. Digger en dégrafa un de son étui et le jeta à mini-Zee. Des rires circulèrent. Le boomerang circula. Il parvint entre les mains de Katana. Elle le cajola en regardant Digger dans les yeux.

« Je peux ? »

« Je serais très déçu si tu n'osais pas. »

Katana se leva. Elle tendit le bras en arrière et visa le plafond. Elle se débarrassa de ses chaussures de ninja comme pour faire style qu'elle affermissait sa position sur le plancher. Elle déclara :

« Pour le Suicide Squad. »

Mini-Zee et mini-John sifflèrent et acclamèrent. La japonaise lança le boomerang. Le 7 qui porte chance, celui qui fusait dans les airs. Le boomerang heurta le plafond. Des morceaux de plâtres tombèrent. Digger se releva et lui passa la main dans les cheveux pour en ôter quelques fragments. Le sourire de Katana rendit hommage à son tact. Les mômes applaudirent. Katana prit le bras de Digger et se pencha pour faire une révérence.

« Monsieur l'australien. »

« Mademoiselle la japonaise. »

Ils se serrèrent la main, faussement solennels. En chœur, mini-Zee et mini-John firent : oh là là ! Ils reprirent la partie de dés. Harkness vida son portefeuille. Katana vida sa pochette. Digger manigança leurs pertes. Les gains allèrent aux deux gamins, l'un après l'autre. Ils 'enrichissaient effrontément. Ils étaient aux anges. La flasque de Digger circula et se retrouva vide. Katana chassa quelques éclats de plâtres tombés sur la veste de George. Après ce moment délicieux, la main de Katana se posa sur lui. Les mômes commencèrent à bâiller. Ils étaient un peu gris et n'en revenaient pas de leur chance. Digger annonça l'heure. Ils râlèrent. Katana s'employa longuement, en douceur et avec gentillesse, à les convaincre de partir. Digger leur distribua des insignes miniatures de l'ARGUS pour jouer aux agents du Suicide Squad. Les gamins serrèrent Katana dans leurs bras. Elle les serra contre elle à son tour et leur chuchota quelque chose dans l'oreille. Elle laissa sur leurs joues des traces de rouge à lèvres. Mini-John et mini-Zee décampèrent. Digger aida Katana à renfiler l'étui de son sabre de samouraï dans son dos, un peu comme s'il l'avait aidé à enfiler son manteau. Elle lui prit le bras pour l'emmener plus loin. Elle remit son kabuki sur son visage. Ils étaient près l'un de l'autre à se fixer du regard.

Bon et maintenant ?

De la main, chacun ôta des cheveux de l'autre quelques fragments de plâtres. Ils se rapprochèrent pour s'embrasser et…

…………………………

Il réapparut dans le monde réel. En plein dans la loge de Zee. Il comprit qu'il venait de réémerger des limbes, le retour à la normal. Il fusilla la magicienne du regard.

« Non ! Non ! Non ! Mais pourquoi ! »

Il serra les poings et trépigna.

« Pourquoi tu m'as fait revenir ? POURQUOI !? »

Il arracha un porte manteau, il fit tomber avec rage le vestiaire.

« Pour une fois que j'étais dans un monde où elle était amoureuse de moi ! Elle allait m'embrasser ! Pour la première fois j'allais... »

Visez la tête de Digger, les yeux vaudous. Vous voyez les veines de son cou qui se gonflent ? Vous voyez son teint verdâtre qui frise la catalepsie ?

« Si seulement tu m'avais laissé 3 secondes de plus là bas ! »

Digger la larmoyant, à sortir Pinky de sa poche pour la serrer contre son cœur.

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyMar 5 Mar - 23:25

The show must go on
Elle s’attendait à tout, honnêtement. Que Digger revienne avec un bras en plus ou une jambe en moins. Qu’il revienne âgé de quatre-vingt-dix-huit ans, comme ses potes de la maison de retraite, ou qu’il revienne avec femme et enfants au bras – ou mari et enfants, ou mari et femme et enfants. Qu’il revienne sous forme de Coca Light ou transformé en pâte feuilletée. Absolument tout était possible, parce qu’elle avait commis une faute énorme, un véritable crime, quelque chose qui aurait mis son père en rage et qui la plongeait elle-même dans un abîme de culpabilité. Où l’avait-elle envoyé ? Quand ? Il y avait tant de mondes, tant de dimensions, tant de lignes temporelles… Il y avait une chance sur des trillions qu’elle l’ait juste catapulté de l’autre côté de la rue, au bar à pochtrons du coin. C’est-à-dire aucune, quoi. Alors quand elle le fit réapparaître devant elle, dans sa loge, elle eut presque envie de se cacher les yeux derrière ses doigts, de peur de découvrir l’abomination qu’elle avait créée. Au lieu de quoi, un Digger normal, enfin, normal selon ses standards à lui, apparut. Toujours propre sur lui, dans son beau costume acquis illégalement. Et aussi, il avait les lèvres tendues en avant, la bouche en cul-de-poule, les yeux fermés et… Elle ouvrit le bec pour parler mais il sembla reprendre conscience avec le monde qui l’entourait à ce moment-là, et une seconde plus tard, réaliser qu’il était de retour sur la planète Terre. Il y eut un bref temps de silence et de calme avant qu’il ne se mette à hurler, à piétiner et à jeter son portemanteau par terre comme un enfant en plein caprice, et Zee le regarda faire avec stupéfaction. Bon, elle ne savait toujours pas ce qu’il avait vu et vécu, aussi, si ça se trouvait, il venait de passer dix-sept siècles quelque part, elle ne pouvait pas lui en vouloir s’il était revenu encore plus cinglé qu’avant.

Mais quand il parla – enfin, brailla –, les choses devinrent plus claires pour Zee, qui se détendit et ravala le sort qu’elle avait sur les lèvres face à tant de violence. Ah… Un monde où elle était amoureuse de lui… Inutile de lui demander de qui il parlait. Il faut croire que la puissance de l’esprit – ou dans ce cas précis de l’obsession malsaine – de Digger avait orienté le sort de Zee et qu’il s’était retrouvé quelque part où il avait toujours eu envie d’être. Avec Katana, amoureuse de lui… Voilà bien un truc qui n’aurait probablement pas plu à la vraie Katana, mais on ne pouvait pas empêcher les hommes de fantasmer, ou tout simplement de rêver… Zee le regarda et malgré tout ce qu’elle pensait de lui, évidemment, forcément, sentit sa détermination à ne pas se faire avoir fondre comme neige au soleil. Non parce qu’il avait vraiment l’air malheureux. Vraiment, vraiment malheureux. Il fallait croire qu’elle l’avait arraché au plus beau rêve de sa vie. Et à présent il était là, à serrer son affreuse licorne contre lui en se balançant d’avant en arrière… Elle se rapprocha de lui et posa une main sur son bras. « Trois secondes, ça n’aurait rien changé. Tu ne peux pas vivre dans un rêve, Digger, même si c’est le plus beau de ton existence. » On en mourait, de vivre dans ses rêves, après tout. « Et puis imagine qu’elle tombe amoureuse de toi ici, dans la réalité ? Tu ne sais pas ce que l’avenir te réserve et ce serait dommage de passer à côté. » Bon, là, elle y allait un peu fort sur le shot d’espoir direct dans la carotide. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait dans l’idée que ça n’arriverait pas. « Je suis désolée. » Elle lui frotta doucement le bras. Encore deux secondes et elle lui aurait fait un gros câlin.

Elle se reprit au dernier moment – en plus, la place était déjà prise par Pinky. Elle se releva, l’enjoignant à faire de même. « Allez, reprends-toi ! Le spectacle a été un succès, enfin je crois… Tout le monde est content et toi tu vas pouvoir avoir ta voiture, à défaut d’avoir la fille, c’est déjà pas mal. » Et elle, elle allait devoir sortir les rames pendant quelques semaines pour expliquer ce qui venait d’arriver pendant ce spectacle, mais enfin, ça finirait bien par se tasser – il suffirait que Bruce s’affiche avec un énième mannequin à son bras et les journaux ne parleraient plus que de ça. En attendant, elle avait réussi, elle avait rempli sa part du marché, tenu sa promesse. Elle était épuisée et avait l’impression d’être passée dans une lessiveuse, mais elle était allée au bout. « Allez, Digger ! Du nerf ! Personne n’aime les loques, et certainement pas Katana, je suis sûre ! » Et pour quelqu’un qu’elle n’avait jamais rencontré, Zee avait vachement parlé de cette Katana, cette semaine, tout de même.

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyLun 11 Mar - 19:19




The show must go on
Zatanna Zatara • George Harkness


Les paroles de Zatara, la sagesse matrimoniale, calmèrent le Digger. Elle essayait de le consoler de son trip onirique romantique. Elle avait beau dire, Georgie préférait vivre à jamais dans ce songe, que de se retrouver dans la froide réalité. Mais quand Zee évoqua l'impossible : que la japonaise éprouve du désir pour l'australien. George sentit sa poitrine se gonfler d'orgueil rien qu'avec cette image mentale peu commune. Les paroles de réconfort de Zee la bienveillante, virèrent à la maladresse. Ok il n'avait pas la fille, mais il avait la voiture… oh joie, encore un truc où Boomerang aurait préféré l'inverse. Dans la foulée il fut même contrarié lorsqu'elle le traita de loques. Il s'offusqua :

« Eh ! Je suis Captain Boomerang et j'ai une bombe dans la tête. Pour ce qui est de la loque tu pourras repasser. »

Il rangea sa peluche, estimant qu'il était maintenant temps de congratuler la magicienne après leur show à succès. A côté des minauderies sur la scène de l'Iceberg Lounge, des artistes de secondes zones du New Jersey, le Pingouin pouvait aller se rhabiller. Digger enveloppa Zatanna dans ses bras et lui colla de force un baiser sur la joue.

« A mes yeux, tu es une membre honoraire du Suicide Squad. »

Compliment rare de la part du criminel. Nul doute que Zee devait être raaaaaavit rien qu'à l'idée de voir son nom associé à celui de l'organisation de marginaux récupérée par Waller. Digger ajouta :

« Eh ! J'y pense, maintenant que je vais récupérer ma voiture, tu devrais venir faire un tour dedans avec moi ! Le kit continental, le mini-bar, les fauteuils tigrés. J'avais fait installer la totale ! Viens me voir demain quand je l'aurais récupéré à la concession auto. Puis ensuite on ira te dégoter un nouveau portable ! »

Mais il ne précisa pas s'il comptait acquérir ce nouveau téléphone de façon légale ou de façon… à la Digger dirons nous.

…………………………

Grâce au spectacle, Harkness avait récupéré sa voiture, avec ces enjoliveur en forme de Boomerang. Il était allongé sur la banquette arrière. Il s'était sifflé une bouteille de gnôle, genre alcool de grain de contrebande à 95°. Le coup de chaud interne était méchant pour l'australien. Pour pallier à ça il s'était bricolé un système de climatisation dans sa voiture retrouvée : un ventilateur dirigé sur un grand saladier de glaçon. Digger entrouvrit la vitre pour avoir un peu d'air. Un mec à l'allure d'espion passa, genre agent secret de l'ARGUS. Digger jeta un regard intrigué. Un souffle d'air entra. Digger choppa un glaçon dans le saladier. Il le laissa tomber à l'intérieur de son pantalon et rit d'une voix de fausset. On aurait très exactement cru entendre une diggerette.

Digger jeta un nouveau coup d'oeil. Ce type à l'allure d'espion restait loin. Mais il n'arrêtait pas de passer et de repasser. Ce connard continuait à reluquer la voiture de Digger.

Un instant…

C'est suspect non ?

Les choses à vu de nez avaient l'air absolument R.A.S dans Gotham. Autour, dans le parking de la concession oldsmobile, des hommes transbahutaient des pièces détachées de voitures. Des hommes chargeaient des palettes. Une file de camion s'alignait en marche arrière devant le quai de déchargement.

R.A.S mais…

Deux rôdeuses banalisées étaient garées à une rue d'ici. Et puis cette fourgonnette à crème glacée qui tournait au ralenti n'avait pas l'air franc du collier. Le chauffeur parlait dans un micro tenu dans sa main. Harkness sortit de sa voiture et commença à faire le tour du parking à pied. Les types à l'allure d'agents de l'ARGUS (façon agents du FBI) se multiplièrent. 4 banalisées le long du trottoir et deux voitures pies du GCPD au coin. Il refit un tour.

Non…

4 unités coincèrent le quai de déchargement, tous feux allumés et sirènes en marche. Des agents d'ARGUS en civile sortirent en masse. Digger prit la fuite en courant. Un camion blindé de l'ARGUS bloqua le passage. C'était le chaos pour l'australien. C'était Armageddon pour Captain Boomerang. Il escalada le grillage et détala. Un agent de l'ARGUS gueula dans un mégaphone :

« REVIENT IMMEDIATEMENT ! »

C'est seulement maintenant qu'il réalisa que sa permission était finie et qu'il aurait du rentrer au pénitencier de Belle Reve, pour réintégrer sa cellule, il y a 48h déjà. Waller voulait le ramasser pour le refoutre dans l'équipe, sinon elle lui aurait fait exploser le crâne avec sa bombe. Pour ça qu'elle avait envoyé ses molosses le récupérer, au lieu de simplement appuyer sur le bouton rouge. Georgie courait comme un dératé, il sentit une présence, quelqu'un qui courait derrière lui. Digger courut jusqu'à la porte des cuisines du drive in du coin, pour essayer de trouver refuge et se planquer. Son poursuivant le rattrapa dès que George fit un pas dans la cuisine. Il se retourna, bloqué par le bain d'huile de la friteuse, dans laquelle trempait les frites. Et là il découvrit son poursuivant…

Katana.

C'est ELLE que Waller avait envoyé à la tête du groupe pour venir le capturer et le récupérer. Les yeux plein d'étoiles Digger tendit sa main vers elle. Katana lui allongea un coup de pied dans les couilles. Elle lui choppa sa main et la fit frire dans le bain d'huile. Digger hurla. Katana s'empara de sa peluche licorne dans sa veste. Elle lui fourra Pinky dans sa bouche pour le museler.

…………………………

Lorsque Zatanna Zatara se rendit à la concession Oldsmobile pour voir Digger et son véhicule retrouvé, elle découvrit cette scène là :

Digger était à genoux au sol, menotté au pare-choc avant de sa voiture. Lorsqu’il aperçut Zee, l'australien se mit à tirer sur sa chaîne pour essayer de se remettre debout. Il s'était râpé la peau jusqu'au sang. Il s'était écorché les genoux en rampant sur la chaussée. Pinky gisait à terre à moins d'un mètre de la voiture, juste aux pieds de Zee. Digger tortilla ses poignets en essayant de se rapprocher de la magicienne. Tous les agents d'ARGUS qui s'occupaient des formalités d'après capture, se retournèrent. Ils regardèrent Zatara avec étonnement. L'un d'eux sortit un calepin pour avoir l'autographe de la magicienne. Un collègue lui donna un coup de coude et il se ravisa. Katana était assise en tailleur dans la position du lotus, sur le toit de la voiture de Digger. Elle essuyait son sabre avec un assortiment de chiffons doux et de peau de chamois. Elle vit Zee et se redressa. La japonaise sauta du toit avec souplesse et se redressa au sol façon ninja, elle fixa la nouvelle venue intriguée. Digger s'était prit des hatémis et des tsukis dans la tronche, sans doute accompagné par des prises de karaté et de judo. Il avait le visage tuméfié, le nez cassé, l'arcade sourcilière explosée et la paumette gauche écrasée. Il pissait le sang par le cuir chevelu. Il dit à Zee tout en crachant une de ses dents :

« Zatara, voici Katana. Katana, voici Zatara. »

La japonaise resta stoïque. Digger pensa à ce que lui avait dit Zee. Il trouva la force de dire :

« Katana, je t'aime. »

La japonaise resta toujours aussi stoïque, pas un seul mouvement. Visage de marbre. Quintessence de toutes les froideurs.

Mais…

Elle tressaillit de façon imperceptible. A tel point que son masque kabuki glissa sur son nez.

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Epilogue
Quand vous ne serez plus là


Lettre de George Harkness à Zatanna Zatara.

Eh Zee ! Salut c'est Georgie ! Comment va ?

Voilà, je t'écrit, parce qu'au pénitencier, on a pas le droit à internet ou au téléphone portable (surtout dans la bande à Waller) alors je t'envoie cette lettre. Je me remet bien de mes blessures. On m'a foutu dans l'abri anti-aérien de Belle Reve (reconvertit en infirmerie). Je suis sur un lit, dans une rangée avec 70 autres détenus blessés lors d'une émeute générale dans la prison la semaine dernière. De mon lit je peux voir 6 pervers enfermés pour harcèlement sexuel et violences conjugales, marrant non ? Y'en a un d'entre eux qui me stresse parce qu'il n'arrête pas de river son regard sur moi. Il regorge de rancoeur. Il arrête pas de me fixer pendant que je t'écris depuis mon lit. Mais ne t'inquiètes pas pour moi, j'ai un boomerang planqué sous mon oreiller. Bordel, le connard qui pieute plus loin arrête pas de me fixer avec fascination. J'ai beau chercher dans les archives de mes chantages et de mes chausses-trappes, sa tronche ne me dit rien. Quoique… attends, sa tête me rappelle de plus en plus quelqu'un. J'ai son pedigree sur le bout de la langue. Je sais ! Un mec que j'ai arnaqué à Central City ! Je l'avais embabaouté. Je lui avais vendu un aphrodisiaque frelaté sensé lui rallongé le dard et lui faire frétiller deux fois plus sans anguille de calebard.


(La lettre s'arrête brusquement ici et reprend plus tard)

Zee ce connard ne m'a pas laissé le choix ! Il a sauté de son lit et fait un bon dans ma direction. Il serrait dans sa main un cran d'arrêt. Il voulait me buter avec pour avoir sa revanche et me faire raquer pour l'arnaque du phallus long et vigoureux. Alors du coup j'ai empoigné le boomerang planqué sous mon oreiller. Et je lui ai balancé dans la gueule. Je crois que je lui ai pété la nuque. Hélas, une infirmière de nuit est ensuite passée. Elle a noté son absence et a repéré ses pieds qui dépassaient de sous mon lit (alors que BORDEL j'avais tout fait pour bien le planquer). Elle l'a tiré de là. En fait il était juste assommé. Cette garce m'a déclaré coupable d'agression dans un service hospitalier carcéral. Elle l'a dit à Waller qui m'a envoyé au mitard. Donc voilà je t'écris de ma nouvelle cellule. Je t'écris, parce que j'ai fait un putain de super-rêve l'autre jour et je voulais te le raconter :

J'étais avec Katana dans mon rêve. Ses cheveux étaient détachés et pour une fois elle ne portait pas son masque. Pour le dîner elle nous avait servit un plateau de sushi et de sashimi. Mais j'y touchais à peine. Lui parler m'était difficile. J'avais envie de lui dire tout ce que je n'avais jamais révélé à une femme. Je n'avais à ma disposition, que des déclarations d'amour issus de mes moments seul-dans-ma-cellule-à-penser-à-elle. J'ai parlé et je me suis étranglé devant elle. Katana m'a demandé de quoi j'avais peur. Je lui ai répondu : de toi. Je lui ai demandé de quoi elle avait peur. Elle m'a montré du doigt. On s'est embrassé et le baiser s'est terminé. Elle a tenu mon visage dans ses mains. J'ai posé mes lèvres sur ses mèches noires. J'ai commencé à lui débiter mes déclarations. Elle m'a touché les lèvres et m'a fait taire. Mon rythme cardiaque s'est emballé. Katana a sentit que quelque chose n'allait pas, alors elle m'a tenu dans ses bras.

Après ça mon rêve a changé de lieu. On était assis l'un à côté de l'autre dans un hélico du Suicide Squad qui nous emmenait en mission. J'ai touché sa main qui tenait le manche de son sabre de samouraï. Et elle a passé un doigt autour de mon poignet. On a continué comme ça à voler en silence dans l'hélico. C'était le présage de 50 autres trajets que nous devions effectuer dans un silence semblable pour Amanda Waller.

Après ça mon rêve a encore changé. Nous étions tous les deux dans la cour du pénitencier au milieu des autres détenus. Katana ne me lâchait plus le bras, pour indiquer à la ronde à tous, que nous formions un couple. Je me sentais léger. Katana l'a comprit et m'a serré le bras d'autant plus. Après on s'est séparé dans la foule, pour discuter avec nos camarades du Suicide Squad. Tout en parlant avec Killer Croc, je cherchais Katana des yeux une fois par minute. Je l'ai surprise qui regardait dans ma direction selon la même fréquence. A un moment elle m'a adressé un clin d'oeil.

Voilà. Fais attention à toi. Un jour on se retrouvera. J'ai juste encore 76 ans de prisons à faire avant d'être libre.


Digger.


PS : Y'a Killer Croc qui a obtenu un poster de toi, d'un de tes spectacles. Il aimerait bien que tu le dédicaces pour lui.


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Zatanna Zatara

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MessageSujet: Re: The show must go on (Zatanna Zatara)   The show must go on (Zatanna Zatara) EmptyMer 13 Mar - 21:24

The show must go on
À sa place, elle ne se serait pas vantée d’avoir une bombe dans la tête, mais au moins il avait l’air d’avoir un peu recouvré sa dignité. Accessoirement, ça en disait long sur les méthodes d’Amanda Waller dont Zee entendait tant parler ces temps-ci, et cela ne faisait que confirmer tout ce que les gens lui racontaient : a priori, ce n’était pas le genre de bonne femme avec qui il fallait faire ami-ami. Zee se demanda fugacement si elle ne pouvait pas faire quelque chose pour Digger. C’était un criminel, oui, mais personne ne méritait de vivre avec une bombe dans la tête, la prison était un châtiment suffisant en matière de privation des libertés. Ce concept était vraiment infâme et peut-être qu’elle aurait poussé la réflexion jusqu’au bout si Digger ne s’était pas soudain décidé à la remercier pour ses judicieux conseils qu’il ne suivrait jamais et avait déjà oublié. Elle traversa l’épreuve bravement et stoïquement, se rappelant qu’à l’occasion du spectacle il avait fait un effort d’hygiène. Super, membre honoraire de la Suicide Squad, elle en rêvait, justement. Est-ce que ça allait avec des tickets restos et une mutuelle ? Il y avait peu de chance que ça lui serve un jour, ce statut-là, mais enfin si ça lui faisait plaisir. Elle répondit par un sourire un peu de traviole à son invitation à venir essayer sa voiture-lupanar, parce que la description qu’il lui en faisait lui donnait plutôt envie de partir en courant, mais compte tenu de l’atmosphère, elle ne pouvait pas vraiment refuser. Allez, une dernière promesse, un dernier petit effort. Le plus dur était passé – enfin, sans compter les semaines à venir qui allaient être dures pour sa réputation. Mais une image, ça se redorait… Mais elle n’allait pas cracher sur un nouveau portable, en revanche. Encore qu’elle craignait un peu de récupérer un truc d’occase tombé du camion ou volé à elle ne savait quel criminel à peine pire que Digger et elle n’avait pas envie de retrouver dans son nouveau téléphone des photos louches. « Oui, faisons ça, faisons ça… Et ensuite, on se dira adieu, hein ? » Proposition ou supplique, nul ne le sut, de toute façon, il ne l’écoutait plus.

Le lendemain, donc. Retour dans le quartier, retour sur le parking de la concession, tel un César en plein triomphe vu que tout le monde ou presque dans la rue la reconnaissait, grâce au fantastique show sons et lumières de la veille. Zee ne savait pas si elle devait s’en réjouir ou pas, mais les gens étaient gentils et elle finit par se laisser prendre au jeu, distribuant sourires et gestes de la main, même quelques selfies, avec un petit pincement au cœur en pensant à son téléphone. Elle arriva devant la concession et n’aurait pas pu rater la voiture de Digger si seulement ladite voiture n’était pas devenue totalement secondaire dans la scène qui se jouait sur le parking. Des voitures partout, des agents en uniforme et d’autres en civil, rien à voir avec un dispositif policier normal, surtout quand elle repéra Digger à genoux par terre et la femme assise sur sa voiture. Elle s’arrêta devant Pinky qui gisait tristement sur le bitume. Digger n’avait pas besoin de lui présenter la femme au sabre pour que Zee devine de qui il s’agissait. Elle la regarda sauter agilement la tête et elles se jaugèrent du regard – c’était donc elle, la pauvre âme sujet des attentions de la bête ? Zee pouvait avoir l’air sévère en soutenant le regard impassible de Katana, mais en fait, elle lui envoyait toute sa sympathie. Puis la magicienne baissa les yeux sur Digger. « Tu t’en vas, alors, hein ? Et tu ne sais pas pour combien de temps, j’imagine. » Elle se baissa et ramassa Pinky.

Là-dessus, Digger fit sa déclaration du monde, sortie de nulle part, au pire moment possible. Zee en eut honte pour lui. Même si la tête ravagée de Digger en disait long. Elle finit par esquisser un sourire. Katana l’avait bien arrangé. Zee désigna son propre visage et lança simplement à Digger : « Si ça, ce n’était pas de l’amour… » Et elle se contenta d’un sourire énigmatique. Puis, avec un soupir, elle agita Pinky. « J’en prendrai soin pour toi. Et puisque tu as retrouvé Katana, tu n’as plus besoin de cette chose, de toute façon. » Il se souvenait, non ? De leur conversation sur l’encombrante licorne… Oh, elle regrettait presque de ne pas être là pour la suite. Qui sait, peut-être qu’elle entendrait de nouveau parler de lui un jour. « Et je m’occupe aussi de ta voiture. Si tu survis à ce qui t’attend, tu n’auras qu’à venir la chercher. » S’il la trouvait. Elle adressa un signe de tête à Katana, avec tout son soutien, et bon courage à toi ma belle, puis elle passa devant Digger et monta dans son horrible caisse à sièges tigrés. Elle allait la garer devant la Maison des mystères où elle serait oubliée du monde et plus jamais cette horreur n’apparaîtrait en public. En attendant, elle se mit au volant, la démarra d’un claquement de doigt et partit en trombe, faisant crisser les pneus sur le béton et plantant toute la troupe de cinglés dans un nuage invisible de particules fines.

***


Zee reposa la lettre sur la table de la cuisine et la regarda brûler dans les flammes de l’enfer – enfin, de l’allumette qu’elle avait grattée. Une seule question l’obsédait : comment Digger avait-il obtenu son adresse ? Voilà qui la tiendrait éveillée la nuit plus sûrement que les cauchemars ou la présence encombrante d’un démon dans un coin de sa tête.



The End



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