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 Let's twist again (Zatanna Zatara)

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MessageSujet: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyVen 12 Avr - 8:47




Let's twist again
Zatanna Zatara • George Harkness


Parfois dans sa cellule de Belle Reve, Captain Boomerang rêvait.

Lui et Katana étaient dans un couloir du pénitencier. Seul à seul. Ils se réconfortaient dans les bras l'un de l'autre. Front contre front. Elle lui demandait : « Dis moi quelque chose de gentil ». Il lui répondait : « C'est tellement bon d'être avec toi, que ça n'est jamais la peine d'en parler à quiconque. »

Parfois ils se tenaient l'un contre l'autre. A se chuchoter des choses à l'oreille pendant une heure d'affilée. Les gardiens et les détenus qui passaient devant eux les croyaient fou. Une fois dans la cour de la prison, Digger l'avait tenu dans ses bras sous la pluie pendant deux heures.


………………………

L'avis de transfert-ailleurs-pour-avoir-la-paix-quelques-jours du Digger était arrivé. Il passait de la captivité en Louisiane à l'espion à Gotham. Cette ville de criminalité ne pouvait être que le paradis pour lui : des fugueurs aux valseurs, des criminels qui carburent à la coke, des macchabs d'emmanchés balancés dans les buissons. Il avait 33 ans (comme le Christ) et 4 années de Suicide Squad derrière lui. Il était travaillé et stimulé par la testostérone (vu que Katana fréquentait le même établissement pénitencier que lui, et la même équipe). C'est Amanda Waller qui dirige le Suicide Squad. Il ne faut pas lui marcher sur les pieds, elle ne supporte pas les salades, elle broie du noir le soir devant un bourbon ambré.

Waller coinça Digger dans sa cellule en compagnie de deux gros gardiens musclés jusqu'au cou qui faisaient craquer leurs phalanges, façon molosses. Waller passa en revue la parure « Boomerang » de George. Il adore les boomerangs. Il avait une boucle de ceinture en forme de boomerang et des bottes avec un symbole de boomerang. Son dessus de lit pour enfant avec de multiples boomerang cousus sur le tissu fascinait Waller. George avait cru baiser avec un boomerang une fois. Une raclure de ruelle de Central City  lui avait refilé un brownie bourré de méthadone. George avait plané jusqu'au Zimbabwe avec air-zoulou et avait cru dans son délire, avoir des rapports sexuel avec un boomerang géant.

Waller lui dit :

« Harkness, tu as la dégaine d'un psychopathe. Ça nous seras peut-être utile pour que tu ailles espionner les super-vilains de Gotham qui peuvent nuire à l'ARGUS. »

« Je serais ravi patronne de saisir la moindre occasion. Et je pense que mon aspect voyant me sera d'une grande aide dans ma tâche. »

« Il s'agit d'un boulot d'info, te mettre au parfum dans les bas fonds. Inutile d'aller tuer des gens avec des boomerangs, mais tu peux tabasser des minables pour avoir des renseignements. C'est contraire officiellement au règlement de l'ARGUS, mais ça permet d'obtenir des infos. Moi je ne dis pas : « faut le faire » ou « il ne faut pas le faire ». Je dis seulement que ça marche et j'exige des résultats. Et si tu n'en obtiens pas, tu te retrouveras à la place de l'homme de ménage qui doit ramasser les cadavres des geôliers qui ne savent pas y faire avec Killer Croc. Ça te fera tellement horreur que tu porteras des gants en caoutchouc triple épaisseur comme un proctologue. Tu as déjà ramassé une victime de Croc dans sa cellule ? »

« Non patronne. »

« Leurs membres ont tendance à se détacher du tronc. Travaille bien chez nous pour ne pas t'infliger cette expérience. »

Harkness claqua des talons. Waller adorait le protocole Wehrmarcht. Sa boucle boomerang cliqueta sur son ceinturon.

…………………………

Gotham City.

Le grand brassage des braqueurs et des branchés pour Digger. Un havre pour les douteux. La première fois qu'il y avait posé les pieds, ça remontait à quand ? Il devait connaître au moins toutes les crevasses où l'on planquait les pipes à crack. Il devait connaître toutes les putes, les pégriots et les shootés à la méthédrine. Le souhait de Digger : retrouver par dessus tout Pinky sa peluche en pension chez Zatanna. Tout comme sa voiture garé dans le jardin de la même brune. Vous savez ? Cette caisse qui arbore des boomerang sur ses passages de roue ?

Harkness se ramena devant la porte de l'habitation de Zatanna et sonna à la porte. Il lui dit avec son monstrueux sourire de crétin satisfait :

« Zee !!!! Tu as prit soin de Pinky ? »

La magicienne : elle est petite, elle est brune, elle a des yeux noisettes où passent des tempêtes. Imaginez là sur scène avec ses bas résilles qui soulignent sensuellement ses jambes ? Et son regard laisse supposer un coeur qui palpite puissamment pour… pour qui à propos ? Digger se le demandait. Afin d'impressionner Zee et éviter de se faire jeter d'entrée de jeux, Digger redressa les épaules et serra ses abdos en rentrant son ventre. Son ceinturon s'avachit et accrocha sa braguette. La glissière se décoinça et descendit. Elle révéla son calcif. Il portait le logo de la charcuterie Chino : « Elle est belle ma chipo ».

La voiture de Digger, l'oldsmobile, pourrissait dans le jardin de Zatara. Digger vint caresser la carrosserie. Il se décapsula une canette de daïquiri. Il bu et rota. Il ouvrit le coffre arrière de la voiture dévoilant : des coupures de 20 dollars en vrac, tout un gros tas entier !!!! Des billets de banques maculés par l'encre antivol qu'utilise la réserve fédéral des institutions financières d'Amérique. Les parois du coffre étaient imprégnés d'encre séché partout. Digger prit Zee dans ses bras et lui dit :

« Merci d'avoir gardé Pinky. Merci de ne rien avoir dit aux flics à propos du contenu du coffre ! »

Digger remonta sa braguette fissa.

…………………………

Grâce au fric, Georgie pouvait inviter Zee au resto. L'adresse : le restaurant Hongrois Hilltop. Le goulag à goulasch, le grand jeu. Une hutte pour les immigrés d'Europe de l'Est à Gotham, qui ont le blues de Budapest. Autours de Zee et Georgie à chaque table, 6 couples sirotaient du slivovitz. Un guignol armé d'un accordéon jouait pour quelques piécettes.

Le téléphone de Georgie sonna. Un communicateur de l'ARGUS des plus standard. Il s'empressa de décrocher tout en glissant à Zatanna :

« C'est peut-être Katana ! »

Du tout. C'était Waller à l'autre bout du combiné.

« Dis moi que tu as déjà trouvé des infos pour moi. »

« Et comment ! Y'a un certain Harry Penell. Il se la pète comme un pacha. Il possède une station de lavage de voitures, une clinique de dépistage de maladies vénériennes, et un bar lesbien qui s'appelle « Aux bonheur des dames ». Il a un atelier de confection clandestin où il fait bosser les taulards en fuite de la prison de Blackgate. Il maquereaute aussi 6 call-girls transsexuelles. »

« Harkness, sombre abruti. J'ai demandé des infos sur les super-criminels qui menacent la sécurité nationale. Pas les minables qui ne concernent que le GCPD. Dis moi que t'es au boulot. Dis moi que tu n'as pas profité de ton arrivée à Gotham pour aller revoir cette magicienne avec qui tu t'es lamentablement mis en scène. »

« Eh bieeeeen… En fait, j'ai croisé Zee fortuitement par le plus grand des hasards. »

« Lâche cette garce et retourne bosser. »

Elle lui raccrocha au nez. L'accordéon fit un couac. Le guignol qui jouait du soufflet entama un hymne aigrelet. Il agita la sébile de l'accordéoniste. Il fit le tour des tables. Table 1 : on le snobe. Table 2 : une pièce de 25 cents et une pièce de 10. Table 3 : un demi-gressin mâchouillé. Table 4 : un duo de filles. Deux coups de pieds dans les précieuses. Le guignol secoua son soufflet, lâcha l'accordéon et sortit en titubant, en se tenant les burettes.

Digger avec sa licorne rose sur les genoux. Qui fixe intensément Zatanna avec sérieux, comme s'il allait lui faire part de l’événement capital de l'année.

« C'est décidé, quand je reviendrais à Belle Reve dans quelques semaines, moi et Pinky on demandera le mariage à Katana. »

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Zatanna Zatara


Zatanna Zatara

hero of earth

Messages : 8494
Date d'inscription : 11/09/2018
Face Identity : Alex Daddario
Crédits : jae.d-nguyen.ajay
Let's twist again (Zatanna Zatara) Tumblr12
Age du personnage : 35 ans
Ville : Gotham et le monde
Profession : Mago, coleader flippée de la JLD
Affiliation : Justice League Dark
Compétences/Capacités : Let's twist again (Zatanna Zatara) Tumblr19
Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

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phone + a summary + heaven is beautiful + magic piew piew fingers + magic trick + not magic + teamwork

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MEET THE SQUAD
+ Hellblblblbl
+ Ghost cookie point
+ One chimp to rule us all
+ Voice of Cassandra
+ Gone, gone, the brain of Jason
+ The mom we don't deserve
+ Angel without Buffy
+ I would marry her
+ Organic certified
+ Not Harry Potter
+ Trust her, she knows
+ He's just here to piss John off
+ Nobody likes him. Seriously
+ He left John alone with the box
+ Comic relief. Or not
+ You take him, you take his ex.
+ Cute box of terror
+ The only brain of the family
+ He will hug you to death
+ The one who's never invited

Rules of magic to Misty Kilgore
- nothing is what it seems
- learn to fool the experts
- if you can't keep it down, don't bring it up
- always keep at least one card up your sleeve

remember john
remember what
that I love you
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Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.









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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyVen 12 Avr - 22:33

Let's twist again
Cela faisait des jours qu’elle n’avait pas consulté ses e-mails, et plus le temps passait, moins elle avait envie de s’y coller. Elle en recevait une bonne centaine par jour et en général, essayait de tous les lire, du moins ceux qui méritaient un coup d’œil. Elle faisait d’abord un pré-tri rien qu’en lisant les objets. Assise en tailleurs sur une chaise à la table de la cuisine, elle faisait doucement dérouler sa boîte mails et jetaient sans les ouvrir tous les messages s’annonçant inintéressants. « 100 smiles sur Gotham Rails » ? Poubelle. « Enlarge your penis » ? Poubelle.  « Jé ve vous épouzé » ? Poubelle. Toutes les notifications de boutiques de fringues ou de chaussures en ligne, newsletters de sites auxquelles elle n’avait jamais souscrit et propositions d’abonnements en tout genre, poubelle aussi. Puis, elle ouvrait ce qui restait, rapidement, parce que des fois, elle n’avait besoin que d’une seconde pour décider si oui ou non la teneur du message était intéressante.

De: Daniel Drake
A: Zatanna Zatara

Objet: demande d’interview

Madame,

Comme convenu entre vous et ma collègue Macy Grant, je prends contact avec vous pour vous demander un entretien pour notre numéro spécial de…

Pourquoi pas ? Elle répondit favorablement, en proposant plusieurs créneaux dans la semaine à venir.

De: Creon
A: Zatanna Zatara

Objet: ce soir encore…

… comme tous les soirs je penserai à vous. Je vous ai vue comme à chacun de vos spectacles il y a deux jours à New York et nos regards se sont croisés. Il était clair que je vous manquais. Ce soir encore je m’endormirai en pensant à vous et au moment, tout proche, où nous seront réunis, sous les astres de…

Mais bien sûr. C’était fou comme ce type avait du temps à perdre, qui s’était créé une trois cent cinquantième adresse mail pour pouvoir passer au travers du filtre spécial qu’elle avait installé à l’intention de ce cinglé.

De: batman69
A: Zatanna Zatara

Objet: pute

Toi et tes potes en collants vous pouvez aller crever, je vais te crever espèce de salope, te lacérer le visage et

Poubelle. Et une notification à Babs pour qu’elle traque ce débile et s’assure qu’il ne soit pas vraiment dangereux, même s’il y avait peu de chance. Probablement un ado derrière son écran.

De: Cassie Conway
A: Zatanna Zatara

Objet: spectacle 25/01/2021

Bonjour Zatanna,

Le directeur de l’Opéra a bloqué la date pour votre spectacle. Je crois qu’il comptait prendre contact avec vous la campagne de communication, pourriez-vous lui faire transférer le planning ci-joint et les coordonnées de votre DA pour la promo écrite ? Reparlons-nous vite, Cassie.

2021… Tellement bizarre, quand elle n’était pas vraiment sûre de survivre à chaque journée qui passe. Elle déplaça le curseur sur le mail suivant, d’un certain Steve T. et dont l’objet annonçait « je suis un fan », et franchement, elle avait beau avoir toute la patience du monde, des fois, elle se disait qu’elle aurait bien aimé avoir plus de talents informatiques, comme Babs, pour pouvoir se débarrasser de tout ça à la source. Là-dessus, on cogna à sa porte, comme si on voulait la défoncer, et elle sursauta avant de rentrer la tête dans les épaules. Aucune de ses défenses magiques ne s’étaient activées, ce n’était donc pas un sorcier ou un démon. Comme la fenêtre de la cuisine donnait littéralement sur l’asile d’Arkham à plusieurs centaines de mètres, il n’était pas rare que des dingues se perdent dans son jardin, mais elle vivait avec ce genre de contretemps depuis qu’elle était toute petite, et à l’époque, cela faisait rire son père. Elle se leva en tirant sur son sweat à capuche tellement grand et informe qu’il lui tombait sur les genoux. Elle avait deux grosses chaussettes dépareillées aux pieds par-dessus des collants, ses cheveux étaient attachés en queue de cheval et elle espérait juste qu’il ne s’agissait pas de paparazzi. Elle ouvrit la porte et tomba nez à nez avec Digger, le pantalon sur les chevilles. Elle l’entendit bien qui la saluait, mais elle préféra claquer la porte et fermer le verrou.

Bon, si des gens comme batman69 réussissaient à trouver son adresse mail, pas étonnant que Digger ait trouvé son adresse physique. Elle l’entendait qui braillait quelque chose à propos de Pinky et alors, se sentit un peu coupable. Elle rouvrit la porte et se retrouva engloutie dans une des étreintes intrusives et à la limite du harcèlement sexuel dont il avait le secret. Elle émit un rire bas de gamme – «Héhéhéhaha » – et soupira de soulagement quand le sujet de la licorne fut écarté pour celui de la voiture. Qui pourrissait dans son jardin depuis le jour où elle l’y avait laissé, le jour où Waller était venue récupérer son âne pour le ramener à Belle Reve. Elle ne s’en était pas servi, ne l’avait pas fait rouler, avait laissé l’essence geler dans le réservoir et la mauvaise herbe pousser autour des roues, la mousse partir à l’assaut de la peinture, bref, la totale. Elle resta sur le perron et le regarda ouvrir le coffre. Elle n’avait pas osé fouiller la caisse de peur d’y trouver des trucs dégueulasses, mais apparemment, elle ne contenait qu’un paquet d’argent. Dont elle se garderait bien de demander la provenance. Elle n’espérait même pas que ce soit l’argent d’ARGUS, parce que ça resterait l’argent du contribuable. Quand il revint pour la remercier à nouveau pour Pinky, elle esquissa une grimace. « Oui, George, à propos de ça… »

***

Il savait faire voyager les femmes, ce type. Le restaurant : un bouge. Elle avait téléporté son propre verre d’alcool plutôt que de poser les lèvres sur celui qu’on lui servit. Elle avait regardé Digger bâfrer sans toucher à son assiette. L’établissement n’était pas végétarien, et la viande qu’il servait n’était pas d’origine terrienne, elle en était sûre. Un peu plus loin, un vieux se faisait jeter table après table après leur avoir cassé les oreilles. Et Digger, en gentleman, avait pris un appel. En même temps, pour lui, c’était difficile de snober Amanda Waller. Zee apprit ainsi pourquoi l’autre était sorti de Belle Reve, et lui décocha un violent coup de pied sous la table quand il cita son nom à l’infâme morue qui lui servait de patronne et avec laquelle la magicienne avait pas mal de différends. Une fois qu’il eut raccroché, il sembla prêt à se concentrer sur le débat du moment. Pour lui, c’était son mariage à venir avec Katana. Elle, de son côté, se demandait pourquoi elle avait encore accepté de suivre ce type. Ah, oui, elle se souvenait : la raison – la culpabilité – se trouvait présentement sur ses genoux. Pinky. Encore qu’il aurait fallu la rebaptiser Blacky. Ou peut-être Blackish, vu qu’elle était vaguement grise – le premier truc qu’avait fait Zee en ramenant ce sac à morpions chez elle avait été de la jeter dans sa machine à laver pour un tour de tambour à quatre vingt-dix degrés, et comme elle avait aussi lavé un jeu de draps noirs, la peluche avait déteint et perdu de sa superbe. Mais peut-être que c’était un signe. Que ça tombait bien. « Aucune, aucune femme et surtout pas celle-là, et je n’ai pas eu besoin de la rencontrer plus de dix secondes pour le savoir, n’acceptera de t’épouser tant que tu te baladeras avec ce machin. » Oui, maintenant qu’ils se connaissaient un peu, elle pouvait parler sans prendre de pincettes, hein ? Surtout que bon, elle s’en fichait un peu, tout de même, de la vie maritale de Digger. « Donne ce truc... Donne Black… Donne Pinky aux bonnes œuvres, ça sera bon pour ta conscience. »

Elle empêcha d’un seul regard le serveur alcoolique de s’approcher de leur table avec la carte des « desserts » à la main et reporta son attention sur Digger. Il avait la même tête, le même air bête, le même sourire débile. Belle Reve ou pas, ça n’avait pas semblé trop le changer. Une question d’habitude, probablement. « Qu’est-ce que tu fous là, finalement ? Tu es en mission pour Waller ? Je ne vais pas t’aider pour ça, hein ? Je ne supporte pas cette femme, et je ne te supporte pas trop non plus, d’ailleurs. » Et elle ne comptait pas non plus l’aider pour sa demande en mariage, mais elle avait dans l’idée que de toute façon, de ce côté-là, les choses n’iraient pas bien loin.

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyMar 7 Mai - 15:59




Let's twist again
Zatanna Zatara • George Harkness


Digger cru vraiment que la magicienne allait lui flanquer un nouveau coup de pied sous la table, après l'avoir entendue protester contre sa futur demande en mariage à Katana. Encore heureux, contrairement aux femmes qui avaient donnés des coups de pieds dans les valseuses de l'accordéoniste qui avait prit la fuite du resto, Zatanna n'avait pas visé son entre deux dans son coup de pied sous la table. Aussi mieux ne valait pas insister quand à sa demande en mariage. Pour le coup la brune était vraiment capable de lui flanquer un coup de pied dans les choses de la vie. En revanche il y a un élèment sur lequelle il refuserait toujours de transiger : sa peluche. L'australien la serra contre son torse et pointa un doigt inquisiteur vers Zee :

« Oui j'ai bien été envoyé ici par Waller pour surveiller les super-vilains de Gotham, mais ce n'est pas ça le problème. Non mais regarde la nouvelle couleur de Pinky ? Comment as tu pu ? T'as intérêt à lui rendre sa vraie couleur dans les prochains jours sinon je... »

Sinon quoi ? Elle était capable de l'envoyer dans une autre dimension, de le transformer en cafard ou de projeter des rayons d'énergie mystiques qui allaient le désintégrer. Et lui qu'est-ce qu'il pouvait lui faire de menaçant ? Il lançait des boomerangs…

« Sinon je… ne t’inclurais pas dans mon super projet. Et oui j'en ai rien à carrer des travaux de furtivité de Waller. Espionner les douteux de Gotham ? Coma léger. Lequel d'entre eux peut vraiment menacer l'ARGUS ? Au diable cette mission foireuse, j'ai mieux pour occuper mon temps à Gotham ! »

Regardez les yeux de l'australien qui brillent plein d'étoiles. Frissons, frissons, frissons, le coup de chaud n'était plus très loin pour Harkness. Il tourna la tête de gauche à droite, à vérifier que personne n'épiait leur conversation, comme si ce qu'il allait proposer était déterminant pour leur destin à eux deux.

« On a cartonné sur les planches de Gotham. Nous sommes les héros de la scène de cette foutue ville. Il faut viser plus haut. Ce n'est que le début de notre performance. On pourrait devenir des stars, on pourrait... »

Mais regardez la face du George qui s'empourpre, ses mains qui palpitent. On frôlait la catalepsie.

« On pourrait se lancer dans le cinéma ! Conquérir Hollywood ! Évidemment personne nous confierait le moindre rôle sauf si... »

Pour le coup, même Pinky semblait fixer Zatara du regard.

« Sauf si on s'incruste dans un tournage pour imposer notre style, notre mise en scène, notre astuce, notre talent artistique et même qui sait notre performance d'acteur... »

George se mit à fouiller dans sa poche de veste. Il y avait quelque chose d'effroyable dans sa façon de faire, comme s'il allait sortir un truc cauchemardesque qui allait pourrir la vie à Zee pour les 15 prochains jours.

« Et ça tombe bien, car y'a un connard à Gotham City qui est en dette envers moi et qui m'en doit une. On pourrait s'incruster... »

Harkness sortit finalement de sa veste une page de journal qu'il avait arraché dans une édition de lundi matin. Il posa ça sous les yeux de la magicienne pour qu'elle puisse lire.

…………………………

Article du tabloïd à scandale Gotham Confidential

Surchauffe Cavalcade

Joe Tierney le misanthrope : ça roule et ça coule, ça dérape et ça rate.


Ouvrez vos esgourdes, vous les petits au parfum : Johnson Tierney, le merveilleux, le bienveillant, le malveillant Joe, a été soumis récemment à un contrôle fiscale. Et depuis ce jour-là, la vie du roi de la fraude et des contrefaçons de la pègre s'est résumée à une longue série de dérapages incontrôlés à travers Gotham City, cette ville que jadis il a tenue à sa main dans son domaine de l'arnaque avec ses grâces affables et exagérés qu'il ponctuait de rafales d'avocats aux tribunaux et de graisse-pattes chez les flics, avant que Black Mask ne prenne la primeur avec son gang récemment. Ouvrez les bien grandes les petits, et sentez, sentez la gomme qui brûle à chaque dérapage.

Avril 2018 : le comptable de Tierney, Nate Eisler, se fait larder le buffet par un clown du Joker. Pas de bol Joe : Eisler a été ton éminence grise pour le pognon et le seul qui aurait pu t'être d'un quelconque secours pour couper court à ta chute en vrille fiscale. Sous l’œil attentif des services des impôts de la ville, notre Joe a depuis tenté de déraper dans les règles pour éviter de trop payer l'impôt sur le revenu. Il a manigancé une première combine : ceux qui financent le petit commerce de Gotham sont exonéré d'une partie du fameux impôt pour les riches. Aussi Joe le fallacieux a fait l'acquisition d'un magasin de crèmes glacées, vite devenu un havre criminel fréquenté par ses gros bras. Il n'a pas fallut bien longtemps à l'enseigne pour tomber en faillite, lorsque les parents des chers petits se sont mis unanimement en demeure de tenir leurs enfants à l'écart de l'endroit. Dans la foulée, 4 responsables fédéraux du trésor public sont allé gronder Joe le pas-subtil-du-tout pour ses magouilles à peine transparente pour maquiller sa déclaration de revenu. Quelle mesquinerie du gros Joe qui jadis a dirigé toutes les arnaques et contrefaçons de Gotham avec panache et pugnacité avant que Black Mask et le Pingouin se taillent la part du gâteau.

Vous commencez à piger le tableau ? Johnston « Joe » Tierney c'est Dérape-la-ville, USA. Ce rapiat refuse de se séparer de son blé, son flouze, sa jonquaille, son pognon, son bon vieux pèze. Et il a enfin trouvé la combine ultime pour ne pas payer l'impôt sur la fortune ! Ce qui explique notre toute dernière première, la révélation la plus redoutable, la plus rigolarde, la plus révélatrice à être révélée dans nos chroniques. Esgourde-ville ! Joe Tierney est aujourd'hui dans le ciné-biz ! Il produit un film ! Eh oui afin d'aider l'industrie du cinéma sur la cote Est, une réglementation précise que les petits indépendants qui produisent des long-métrages sont totalement exonérés de l'impôt sur le revenu pour une année fiscale.

Allez, bouge toi de là Steven Spielberg ! Place au fabuleux, au bienveillant, au malveillant Joe. Notre Joey est aujourd'hui en train de financer avec opportunisme un navet de série B distribué prochainement par la Warner. C'est un film bon marché consacré à des aventuriers de l'occulte qui grâce à leur manipulation de la magie, affrontent des fantômes, des démons ou des mochetés du même style, on ne sait plus trop. On peut voir cette bouse se tourner en extérieur sur Griffith Avenue. Le nom du bousin : « Les profanateurs, le retour de la revanche ». C'est sensationnel, les syndicats n'y mettent pas le nez, c'est un navet de proportions épiques ! Esgourde-ville c'est pas fini ! Afin de donner un certain cachet à sa série B, Joe a convaincu la gueule d'amour et de lavande Matt Ryan d'incarner le héros-titre (un occultiste de l'étrange en trench-coat). Et le Ryan se brûle et se consume, un vrai crame la ville pour l'autre vedette du film, la belle allègre et langoureuse Alex Daddario. On s'est laissé dire qu'il y avait des petits plaisirs hors champ entre les deux.

N'oubliez pas, c'est ici que vous l'avez entendu en premier. Ça sera répété, déformé, amplifié. Vite fait bien fait et très indiscret.


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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyMer 8 Mai - 15:23

Let's twist again
Au moins, il était honnête : il était totalement là pour espionner pour le compte de Waller. Comme il ne fit pas de mystère, et que cela n’étonna pas Zee, elle ne put pas vraiment développer sur le sujet. Tout allait bien, le monde tournait dans le bon sens, Waller faisait sa Waller. Et tant que la tête de Digger ne sautait pas de ses épaules sous ses yeux, elle pouvait se détendre, a priori. Et même si sa tête explosait, eh bien… Bon, rien qu’une bonne douche et une éponge exfoliante ne pourrait arranger. Elle chassa le sujet Pinky de la main, comme une vague promesse passée, oui oui elle rendrait à la licorne son lustre d’antan, même si déjà elle songeait à trouver l’exacte copie de la peluche pour la lui acheter et tenter de la lui faire à l’envers. Non parce qu’une peluche qui avait déteint… Même sa magie avait des limites. Cependant, elle fut parcourue d’un frisson alors que Digger lui rappelait le « bon vieux temps ». Pour elle, tout cela était synonyme d’un cauchemar encore frais dans son esprit, mais lui, apparemment, avait vécu le rêve de sa vie. « Hé, ho, du calme, je n’ai pas besoin de partir à la conquête de quoi que ce soit, moi… » Elle était déjà célèbre, après tout. Et avait une vraie carrière. Mais il ne l’écoutait pas, tout à ses rêves de grandeur, jusqu’à enfin entrer dans le vif du sujet, car évidemment qu’il avait un nouveau plan. Fuis, pauvre folle. Mais elle ne fuit pas. Elle tendit la main avec un soupir pour lire la coupure de presse qu’il lui tendait.

Franchement, à mesure qu’elle lisait l’article, Zee se crispa. Quand le gratte-papier en vint à la partie show-biz, elle crut sincèrement que le Joe Tierney en question était en train de tourner un porno, et Zee avait beaucoup d’imagination. En une seconde, elle songea que Digger était en train de lui proposer le plus pourri de tous les plans pourris : participer à un porno. Avec lui. Et sa foutue licorne en prime. Un porno zoophilo-pédiophobe. Probablement fétichiste, aussi, rempli d’actrices pornos asiatiques, le connaissant. Son instinct lui hurlait de partir en courant. Dans dix secondes elle allait se faire assommer et expédier en Thaïlande par cargo. Mais elle avait blackisé Pinky, et la culpabilité était bien là, dévorante… Probablement qu’elle n’avait rien à voir avec la peluche, dont elle se foutait, ou de Digger, dont elle se foutait à peine moins, et tout avec des problèmes persos, des daddy’s issues et toutes les séances de thérapie qu’elle aurait dû suivre depuis l’enfance, mais c’était ainsi. Elle se força à lire le reste, mot par mot, ligne par ligne, jusqu’à se détendre un peu. Ah oui, donc un looser fraudeur fiscal produisait un film sur sa vie, en gros. Enfin, la vie lambda de quiconque possédait des dons de magie. Là comme ça, ça ne vendait pas du rêve, mais elle trouvait assez ironique que ce soit en fait si proche de la vérité. Elle ne voyait pas qui étaient ces deux acteurs de seconde zone, mais leur souhaitait le meilleur dans leur carrière et aussi dans les extras qui se jouaient entre eux à Offscreen-City. Tout cela, cependant, ne l’éclairait pas vraiment sur ce que Digger attendait d’elle, ni même où il voulait en venir. Bon, elle allait devoir le lui demander, alors. Au lieu de se taire, de se lever, de lui tapoter la tête et de rentrer se coucher. Oui, elle vécut cette seconde où tout bascula et dont elle se souviendrait ensuite en se traitant de pauvre conne, quand la situation serait devenue invivable et qu’elle se sentirait envahie de regrets.

« D’accord, j’accepte que tu m’en dises plus, rien d’autre pour le moment. Et à condition que tu payes la note de ce… merveilleux repas. » Elle savait déjà qu’il allait lui en faire baver. Et elle savait déjà qu’à aucun moment elle n’aurait la volonté de fuir, de le planter là, de l’abandonner. Alors au moins, si elle pouvait soutirer quelques avantages à cette situation qui s'annonçait forcément cataclysmique, et se faire inviter au restaurant, même si c'était le restaurant de l'horreur… « C’est quoi, ton plan ? Tu veux que pour éponger sa dette, on s’incruste dans son navet pour jouer les figurants ? Il n’a pas l’air d’être du genre à payer ses dettes, justement. Et qu’est-ce que tu veux faire dans un film pareil ? » Oui, en quoi la présence de Digger à l’affiche, et de son nom en tout petit dans le générique de fin que tout le monde zapperait, rendrait cette expérience plaisante et ce film bankable ? Il visait l’oscar, peut-être ?

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyJeu 9 Mai - 15:38




Let's twist again
Zatanna Zatara • George Harkness


La poitrine de George se gonfla d'orgueil et de fierté aussitôt que Zatanna fit part de son intérêt pour ce navet. Pour conquérir Hollywood il fallait bien commencer quelque part, même se compromettre dans les séries B fauchées du plus mauvais goût. Aussitôt Digger agita la main pour attirer l'attention du serveur hongrois et lui demander la note du repas.

« J'ai pas de plan précis, mais on va le faire raquer ! Je vais le forcer à nous donner des rôles importants dans son foutu nanard ! A nous la célébrité ! Après « Rocket to the Stardom », « Les Profanateurs, le retour de la revanche » va conquérir le coeur et l'imagination du public ! »

L'addition se téléporta jusqu'à leur table. Harkness la remplit à ras bord de billets de banques volés encore tachés d'encre, dont certains s'envolèrent.

…………………………

Griffith Avenue, tournage de nuit pour les scènes nocturnes.

Zatanna et Harkness se ramenèrent au lieu dit. Coup d'oeil sur le parking d'occaz. La limousine Lincoln à châssis long de Tierney était garée là. C'est bon, il était là. Georgie mata les lieux : caravanes, plateaux de tournages et caméras. Il lança à Zee :

« En piste ! »

Ils s'insinuèrent en douce sur le tournage. Quelqu'un quelque part cria :

« Caméras ! On tourne ! »

Coup d'oeil du côté des caméras. Voilà Matt Ryan dans son trench-coat de magicien d’opérette, l'entre-deux rembourré. Digger questionna un technicien :

« Vos figurants ont l'air à la ramasse. »

« Z'êtes pas au courant ? Pour économiser le patron a pas engagé des acteurs pros comme figurants et seconds rôles. Que des clodos de rue de la débine. Ils dorment sur le plateau, on dirait une bande de routard. »
Digger regarda à nouveau. Plan de coupe. Des extras sautillants vêtus en démon en train  d'attaquer Matt Ryan. Hop ! Hop ! Et une flasque de gnôle qui tombe de la poche arrière du costume d'un démon. Le réalisateur qui hurle :

« COUPEZ ! Je vous ais dis de laisser vos bouteilles d'alcools avec vos couvertures et vos sacs de couchage ! Et souvenez vous des ordres de Mr Tierney : pas d'alcool en plein tournage. »

Hop ! Hop ! Un démon qui se faufile en catimini derrière un décor en carton pâte représentant un bâtiment en tout point similaire au manoir de John Constantine.

« Pause de 5 minutes ! On ne picole pas ! »

George annonça :

« On cherche Joe Tierney. »

« Il est là. Dîtes, vous savez que pour la pause déjeuner du soir à chaque tournage de nuit, il nous fournit du pain rassit d'une semaine pour les sandwichs ? Le patron est trop radin, imaginez la cuisine qu'on nous fait : pain rassit, beignets rassis, et cette viande, celle qui se revend sous le comptoir de l'abattoir de Vernon. Imaginez un peu. Alex Daddario a arrêtée de manger sur le plateau quand elle a vue de la fourrure dans son Bologne au fromage. »

Des rires sur le script plus loin. Voilà Alex Daddario en compagnie de Matt Ryan. Le sorcier d'opérette blondinet tentait de se manger un beignet rassis, il le reposa.

« Scène 24 ! On se prépare ! »

Les deux acteurs se dirigèrent vers un autre décor. Matt Ryan trébucha. Alex le rattrapa par son trench. Les deux tournèrent leur scène : j'irais-te-sauver-de-l'enfer-pour-tes-beaux-yeux blablabla. Le type commenta à Zee et Digger :

« Alex incarne Donna Donaha. Une magicienne amoureuse du héros. Pas mal non ? On a envie d'en croquer, rien n'y manque. »

Les deux têtes des acteurs se rapprochèrent : enlacement/baiser/étreinte.

« Coupez ! Elle est bonne, on la garde ! »

Des poivrots sifflèrent : bouh !!! Alex qui leur fait un doigt d'honneur. Digger tira la manche de Zee et lui montra la caravane avec l'écriteau : Johnston Tierney, producteur, metteur en scène, scénariste, directeur de casting. Harkness toqua à la porte. La voix de Tierney retentit :

« Le salaire gnôle est pas distribué avant 1h ! Le foutoir que vous me collez bande de traîne-savates ! Ici c'est un plateau de cinéma, pas la mission de Jésus le sauveur.»

George ouvrit la porte de la caravane et entra. Il s'attrapa un petit pain aux raisins et en tendit un autre à Zatanna. Digger le goûta et le remit : complètement rassis.

« Espèce de salopard d'australien ! Refuse ! Refuse ma nourriture ! Tu ne refuseras pas de tailler le bout de gras avec ton vieux pote Joe ? »

Visez le gros Tierney, vautré dans son fauteuil qui avait tout du trône. Sur les murs de sa caravane. Des affiches pin-up d'Alex Daddario. L'actrice en pose sexy sur 4 murs. Visiblement le grand manitou du 7ème art à Gotham City s'en mangeait une sévère pour son actrice principale.

« Eh Joey ! J'ai une proposition que tu ne pourras pas refuser ! »

La porte de la caravane se rouvrit en douce. Matt Ryan apparut. Le Constantine du pauvre s'empara d'un petit pain et le mit en bouche. Rassit. Il le reposa aussitôt et décampa. Le producteur s'offusqua tout haut :

« Acteur capricieux ! Refuse ! Refuse ma nourriture ! Tu ne refuseras pas le chèque que je suis obligé de faire, pour que tu te traînes lamentablement avec ton trench dans mon long-métrage ! »

« Joe, je... »

« J'en peux plus ! En plus Alex veut se tirer et ne plus jouer dans mon film ! Sous prétexte que je lui fais du harcèlement sexuel ! On est bien peu de chose.»

« Zee voici Joe, Joe, voici Zee. Écoute moi le sous-doué. Tu va nous inclure dans ton film ! Tu va nous donner au moins 30 minutes d'apparitions à l'écran ! Sinon je révèle au procureur de Gotham City que t'as dopé ce cheval de course ! »

Regard torve.

« Ah tu veux la jouer comme ça ? Ok, c'est TOI qui bosse pour moi maintenant, et qui va m'aider à sauver ce film ! Sinon l'Australien, je dévoile tes turpitudes au monde entier ! »

Le producteur ouvrit un tiroir, en saisit tout un tas de tirage photos et les balança vers la magicienne et le tocard. Elles tombèrent sur la moquette après avoir heurté leur torse. Il suffit à Digger d'en reluquer une seule pour comprendre qu'il venait de se fourrer dans un guêpier.

Sur les photos : Digger en train de faire l'amour avec Galahan Douglas, la mère maquerelle plus de toute première jeunesse qui tenait le principal bordel de Gotham City. Sur une autre photo, Digger en train de tirer dans les toilettes du lycée Franklin de Gotham, l’acariâtre directrice de l'établissement. Sur une autre photo en plein extase, Digger emmêlé avec l'hommasse Ethel Victrola condamnée pour usage de stupéfiant. Sur un autre cliché, Digger terré contre Hattie McDaniel, l'actrice en bout de course d'un sitcom. A l'apogée de sa ventripotence, il était serré contre elle, abruti par l'alcool et libidineux, en train de lorgner Lassie (la star canine du sitcom) et son lascif compagnon de litière. Sur une autre photo, Digger rond comme une bille dans un bar ambigu. Complètement pété sur une banquette. Une poulette malpropre était en train de lui pomper le pontif. Merde ! C'était un travelo traîne-latte attifé en femme !

Tierney lança triomphant :

« Ne demande pas pour qui sonne le glas, attardé d'australien. Car il sonne pour toi ! »

« M'en fous ! C'était dans une autre vie ! Désormais je n'en aime plus qu'une seule ! »

« Justement ! Si tu refuses de m'aider, j'envoie tous ces clichés à ta japonaise ! »

Digger, le visage livide, les yeux vaudous, les mains tremblantes. A tenter de se raccrocher à Zee pour éviter de vaciller. Le tocard sur le point de tout paumer, de toutes les façons possibles. Il chopa un petit pain et se le fourra dans la bouche pour s'empêcher de hurler.

Le gros Joe fit un clin d'oeil à Zee.

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Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptySam 11 Mai - 16:08

Let's twist again
La leçon avait été apprise. Elle s’était bien assez fait hurler dessus par son attachée de presse et responsable de communication après le spectacle avec Digger pour commettre deux fois la même erreur. Certes, elle avait accepté de suite le fou dans ses bêtises, mais pas question qu’elle y laisse sa réputation. Et aussi, elle n’aimait pas trop l’idée de traîner avec lui alors même qu’il était probablement traqué en direct par Waller et ses sbires. Tout ça pour dire qu’elle marchait sur ses pas sur le site du tournage de Griffith Avenue avec une apparence légèrement différente de celle qui était sienne. Les cheveux un peu moins noirs, les yeux moins bleus, la peau moins pâle, la taille moins grande, bref, plus normale, juste de quoi la faire passer incognito. De toute façon, les véritables stars ici, ce n’était pas eux. Elle observa la scène en train d’être tournée avec intérêt. Même si tout ici avait les airs crépusculaires et misérables de n’importe quel lieu où Digger l’emmenait, elle trouvait ça plutôt intéressant. Les clochards mis à part – et cela dit elle étai bien contente que quelqu’un leur file du travail, leur donne une raison de vivre pour quelques jours et les paye, même si c’était en alcool –, elle trouvait que les acteurs principaux s’en sortaient héroïquement compte tenu du script pathétique, des dialogues minables et des conditions de travail affolantes. Clairement, il n’y avait pas de conseiller technique sur le plateau, mais elle ne comptait pas du tout se mêler de ça. Si c’était trop réaliste, les gens allaient se poser des questions – et flipper. Mieux valait que le folklore reste le folklore. Et puis elle trouvait l’acteur principal très charmant et elle comprenait tout à fait que l’actrice veuille en faire son quatre heures. Elle voyait bien cette fille faire une grande carrière un jour, en tout cas elle le lui souhaitait.

Digger l’entraîna jusqu’à la caravane de son Joe Bidule et comme pour le reste, elle fit très attention à ne rien toucher, pas même la chose qui ressemblait vaguement à une viennoiserie que Digger lui tendit, et qu’elle refusa d’un regard noir. Joe était fidèle à l’idée qu’elle s’en faisait et quand elle avait imaginé qu’il s’agissait d’un film porno, finalement, elle n’avait pas été loin. Ce gars était répugnant, et d’un claquement de doigts discret, elle remplaça toutes les photos d’Alex Daddario collées à ses murs en photos de Borat en string. En attendant, les négociations entre Tierney et Digger se passaient mal. Une pluie de photo s’abattit sur eux et elle en chopa une au passage avant de la rouler en boule dans sa main. « Mes yeux… » Il y avait des choses que personne n’aurait dû être obligé de voir dans une vie, et cette image-là en faisait partie. Mais l’autre avait l’air à deux doigts de défaillir, impossible qu’il fasse semblant… Zee trépigna sur place. Comment est-ce qu’elle faisait pour toujours se laisser entraîner dans ces plans pourris ? « D’accord, on travaille pour vous, Tierney, mais vous allez aussi devoir donner de votre personne. Cet argent que vous planquez, vous allez l’investir dans le film : vous payez les figurants avec de vrais dollars, de la main à la main. Vous gardez ces photos pour vous ou je vous les fais avaler. Et interdiction de tripoter les actrices ou n’importe qui d’autre sur le plateau. » C’était bien beau les menaces, mais elles n’avaient de valeur que si on pouvait les mettre à exécution. Et pour une fois, pas besoin de magie.

« Sinon, voici quelques infos qui fuiteront dans la presse et atterriront directement sur le bureau des enquêteurs du fisc. » Elle lui lança une simple feuille de papier froissée où quelqu’un – pas elle – avait gribouillé une liste de noms, de pays et de numéros correspondant à diverses petites mains aux alias multiples chargés de gérer la fortune personnelle du bonhomme dans divers paradis fiscaux, ainsi que rien moins que de ses numéros de comptes cachés. Elle avait appris sa leçon, on a dit. Elle avait demandé à Batman de lui trouver toutes les infos sur l’argent de Tierney. Il allait sans dire que Zee comptait tenir parole si Tierney tenait parole : elle ne balancerait pas tout au fisc et à la presse. Mais elle ne pouvait pas jurer pour Batman. Puis elle donna une tape sur l’épaule de Digger. « Et secoue-toi, toi ! Tu crois peut-être que Katana est une débile et qu’elle ne sait pas déjà quel genre de mec tu es ? Tu crois que personne ne pense que tu as un passé ? Franchement, qui pourrait être étonné en voyant ces photos… » Qu’est-ce qu’il pensait, que les gens le voyait comme un enfant de chœur ? Ces photos étaient dégoûtantes, mais pas étonnantes…

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyMar 14 Mai - 16:41




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Zatanna Zatara • George Harkness


Quelle femme ! Appelons ça l'héroïne brune du Digger. L'australien assista envoûté au Zatara Show. La magicienne rembarra le lubrique producteur. Une envie soudaine de saisir Zee dans ses bras pour la serrer contre lui afin de lui démontrer son affection, s'empara du George. Mais se souvenant de sa transformation en licorne passé, il préféra se contenter d'une tape amicale sur son épaule dans le style friendzone (on n'est jamais trop prudent). Puis il lui dit reconnaissant d'avoir échappé à l'hécatombe :

« C'est un signe ! Le destin veut que tu m'accompagnes sur ce film ! Merci d'avoir empêché ce chantage. Si Katana avait vu ça, je m'en serais jamais remis. J'y suis pour rien tu sais. Je veux dire, ces photos. J'étais ivre la moitié du temps, ou bien j'avais biberonné de la terpine ou sniffé de la colle à maquette. Je ne sais même pas comment j'ai fait pour me retrouver dans ces positions compromettantes avec ces femmes.»

Digger se prit un petit pain et le mit en bouche. Rassit. Il le reposa aussitôt.

« Et puis j'ai un « passé ». Tout de suite les grands mots ! J'ai peut-être été condamné à 84 ans de prisons pour mes multiples méfaits, mais grâce à mes missions pour le Suicide Squad, j'ai eut une remise de peine de 8 ans ! J'ai plus que 76 ans à tirer ! Quand je les aurais purgé, je t'inviterais à la nouba du siècle pour fêter ça. »

…………………………

Le lendemain.

La journée avait commencé de façon catastrophique sur le tournage. Alex Daddario avait abandonné le film et s'était tirée sur une nouvelle série. En attendant de retrouver une actrice pour le premier rôle féminin, les équipes tournaient les scènes de transitions et les plans de coupes qui ne nécessitaient aucun des acteurs principaux.

C'est donc au milieu des accessoiristes qui se coltinaient des caisses, des clodos qui se bichonnaient leur costume de démon et des éclairagistes qui entretenaient les projos, que Zatanna découvrit un George Harkness au plus fort de ses résolutions qui… avait changé de vêtements.

Il portait l'uniforme des agents de patrouille du GCPD. (Carrément). Il était rasé de près façon représentant des forces de l'ordre. En moins de 24h il était passé chez le coiffeur. Digger affichait une coupe de cheveux en brosse façon flic. On aurait cru qu'il s'était enfui d'un feuilleton minable du dimanche après-midi, en plus il tenait un sac poubelle dans sa main. L'insigne de flic en argent sur la poitrine de Digger était un faux. C'était un jouet en plastique qu'il avait déniché dans un paquet de kellogs cornflakes rice crispies. Il avait un ceinturon avec baudrier et rabat à bouton pression pour son étui de revolver. Une paire de menotte et un talkie-walkie pendouillaient à sa ceinture. Harkness expliqua à Zee :

« J'ai obtenu un rôle ! J'incarne le sergent Wendell Ventium. Le policier du film qui aide les héros dans leur quête contre l'occulte et l'inexplicable. Je n'ai que 16 minutes d'apparition à l'écran, mais je vais tout faire pour décrocher l'oscar du meilleur acteur dans un second rôle. »

Son sac poubelle toujours en main, le criminel pirouetta pour proposer son meilleur profil à Zatanna. Il lui demanda avec l'anxiété de ces jeunes premiers qui prennent leur premier rôle très à cœur.

« Alors ça le fait ? »

Il marcha en direction du terrain vague qui se trouvait juste à côté du plateau de tournage. Il commenta à Zee :

« J'ai emprunté à Joe un livre sur la méthode Stanislavski, celle de l'Actor's Studio. Je dois me fondre dans la peau de mon personnage, définir sa psychologie, son passé, ses motivations, sa vision du monde. »

Digger s'arrêta en plein milieu du terrain vague en redressant les épaules.

« J'ai dit à Waller que j'avais infiltré le GCPD afin de surveiller les super-vilains de Gotham, pour qu'elle me foute la paix. »

Un des clodos qui traînait sur le terrain vague demanda :

« Z'êtes un vrai flic ou un figurant ? »

Digger lui répondit, comme s'il récitait un texte mental qu'il avait composé et apprit par coeur ce matin pendant des heures devant un miroir :

« Je suis le sergent Wendell Ventium. C'est moi qui ait flingué Huey Delany le tristement célèbre rôdeur-violeur. J'ai aussi buté deux criminels pendant une farouche fusillade à courte distance chez Taco Tom, à l'angle de la 64ème avenue de Gotham. Ils avaient dérobés 9 dollars et un plateau de burritos. »

Le réalisateur, armé d'un mégaphone se mit à hurler ses consignes aux figurants derrière eux. Digger l'ignora et continua :

« Mais je culpabilise, parce que ces 2 braqueurs avaient 12 mômes à eux deux. En plus je leur ai tiré dans le dos. Mais le planning familial m'a félicité. »

Le clodo les abandonna. Digger se mit à arpenter le terrain avec son sac poubelle. Il ramassa et mit dedans tout ce qui traînait par terre : des capotes nervurées, des godes usagés, des poppers au nitrite d'amyle et des pochettes d'allumettes de bars sadomasos. Il dit à Zee :

« Je nettoie le terrain de chasse des obsédés. C'est ce que ferait un vrai agent de police de proximité qui veut aider la communauté et le voisinage. La méthode de l'Actor's Studio précise qu'il faut se mettre dans la peau de son personnage au quotidien. »

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyMer 15 Mai - 19:57

Let's twist again
« Dégagez de là ! » Si elle ne prenait plus la peine de se montrer polie c’était parce que la maquilleuse avait tenté pour la quatrième fois de lui coller du fond de teint sur la figure – au motif qu’elle était, peut-être à cause de son sort de déguisement, « un peu moins jolie qu’Alex Daddario, tout de même, et qu’il allait falloir charger le maquillage pour avoir des raccords propres ». Les mots de Tierney quand il lui avait demandé de remplacer l’actrice partie faire une vraie carrière ailleurs, du moins Zee le lui souhaitait. Et apparemment ça n’intéressait personne qu’elle ait refusé catégoriquement de passer devant les caméras. Le plateau était un chaos total, tout le monde courait dans tous les sens, et au milieu de ce bordel rayonnait Digger, cosplayé en policier. Peut-être que les gens qui ne le connaissaient pas y croyaient, ou simplement parce qu’il s’élevait un chouilla au-dessus des figurants sans-abri, mais Zee, elle, ne voyait qu’un type engoncé dans un uniforme qui ne lui allait pas. Elle l’écouta lui faire le résumé de ses exploits et leva les yeux au ciel. « Que seize minutes » ? Sur un film de une heure trente, c’était tout simplement énorme, autant dire qu’il tenait le premier rôle. D’ailleurs, en parlant de premier rôle – la seule raison pour laquelle elle était revenue dans cette antichambre de l’enfer –, elle ne le voyait nulle part. Elle espérait qu’il se soit enfui avec Alex. À la question un peu anxieuse de Digger, elle hésita, cherchant une réponse pas trop blessante. « J’imagine que tu ferais illusion dans le commissariat le plus corrompu de Gotham… » Elle détailla ses accessoires en plastique d’un œil critique et pendant une seconde elle songea à lui en donner des plus jolis grâce à la magie, avant de se souvenir qu’elle s’en fichait, de lui, de ce tournage et toute la vie en général en cette seconde précise. De toute façon, personne ne regarderait jamais un film sur le monde occulte, elle était étonnée qu’un producteur ait accepté de mettre des sous dedans – puis elle se souvint de qui était le producteur et de pourquoi il claquait ses dollars.

Ils se dirigèrent vers un terrain vague, et enfin, elle laissa échapper un petit rire. Elle ne savait pas si elle devait trouver Digger attendrissant ou juste idiot. « Tu as conscience que pour se mettre dans la peau d’un flic, il faut y croire vraiment ? La vocation, faire le bien, défendre les faibles contre les gens comme Waller et toi, mourir s’il le faut ? » Bon, elle se montrait peut-être un peu cruelle, mais c’était vrai. Il était un criminel. Qu’il soit un peu débile en plus du reste n’enlevait rien à ses crimes. Et qu’il travaille pour Waller alourdissait même ses fautes aux yeux de la magicienne. Elle suivit l’échange entre Digger et le clochard d’un œil morne, puis le faux flic se mit à « nettoyer le voisinage » et elle secoua la tête en se disant qu’en fait il n’avait pas dû en croiser souvent, des policiers, ailleurs que ceux qui gardaient sa cellule à Belle Rêve. « Pourquoi est-ce que tu ne le fais pas pour de vrai, si ça te plaît tant que ça ? Donne ta démission à Waller et va nettoyer les plages et protéger les orphelins. Et si ta tête explose, là, tu seras dans le pur Actor’s Studio jusque-boutiste. » Et peut-être même que Katana serait impressionnée – et triste ! Verserait une petite larme à l’enterrement. Elle entendit le réalisateur hurler « ON TOURNE ! » sans y prêter attention. Mais elle aurait dû.

Jaillissant de derrière un de poubelles renversées, deux machins – a priori des figurants harnachés de morceaux de carton peints en forme de griffes et de pointes – leur sautèrent dessus en grognant vaguement, et même à un mètre, Zee put profiter de leur haleine avinée. Tierney avait été forcé de tenir parole et s’était mis à payer les sans-abri avec de l’argent, mais certains se contentaient juste d’aller se payer de la gnôle avec, ce qui ne changeait rien. Elle comprit alors que ça tournait vraiment et qu’elle était rentrée dans le champ en suivant Digger et son sac poubelle. A priori, c’était une de ses scènes ? Était-il censé dégainer son faux flingue et tirer sur les démons en carton ? Elle n’avait pas pris la peine de lire le script. Et comme une des démons-carton l’approchait d’un peu trop prêt, elle recula d’un pas et lui décocha un coup de pied derrière le genou pour l’envoyer bouler. « J’ai dit que je ne voulais pas jouer ! » Elle s’attendait à ce que le réalisateur interrompe le tournage, mais non, apparemment, elle n’avait pas été assez spécifique pour que cela les sorte du script. Levant les bras au ciel, elle s’écarta autant qu’elle put pour laisser la place à Wendell Ventium et sa nouvelle vocation.

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyVen 31 Mai - 11:42




Let's twist again
Zatanna Zatara • George Harkness


Harkness regarda la magicienne avec un air interloqué :

« Quoi ? Faire ça pour de vrai ? Jamais ! J'ai une carrière à gagner à Hollywood moi. Pourquoi est-ce que je chercherai à devenir flic ? De toute façon c'est impossible, j'ai une peine de plus de 70 ans de prisons à purger. »

Digger agita son sac poubelle. Des détritus de capotes usagées en tombèrent. Il réalisa tardivement que le réalisateur avait entreprit de filmer une scène avec eux. Il lança à Zee avec un air paniqué :

« J'ai oublié mon texte ! »

Une lumière s'alluma dans la tête de Georgie : on reconnaissait les plus grands grâce à leur talent pour l'impro. Il songea à fouiller dans son sac, en ramasser des gods usagés pour les lancer à la figure des figurants zombie. Puis songeant que c'est ce que ferait Captain Boomerang, mais pas le sergent Wendell Ventium du GCPD, il entreprit autre chose. Il lâcha son sac, dégaina son arme, la pointa vers les zombies du pauvres et lança, tel Ventium l'héroïque au plus fort de ses résolutions :

« Police ! On ne bouge plus ! Vous êtes en état d'arrestation. Vous avez le droit de garder le silence. Vous avez le droit à un avocat et à un coup de téléphone. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. »

Le réalisateur glapit derrière sa caméra :

« Coupez ! C'est quoi ça ? C'était pas dans le script ! C'est quoi cette réplique ? Jamais un flic ne dirait ça devant des zombies ! Il leur tirerait dessus voyons ! »

Digger le dépité s'éloigna en traînant son sac. Il revient vers le plateau de tournage tout en se plaignant à Zee :

« En plus ils ont pas voulut que j'écrive mes répliques ou que je retouche le scénario. Mais j'y arriverai tu verras. »

Ils passèrent devant Matt Ryan. L'acteur entreprenait sans succès de se manger un beignet rassis. Johnston Tierney leur tomba dessus. Il dit à Zatana et Harkness :

« On a un problème. L'actrice qui incarne la reine des démons, la méchante du film. A été internée à l'asile d'Arkham suite à une crise de delirium tremens. Il nous faut recaster quelqu'un en urgence. Aidez moi à dégotter une nouvelle actrice. »

« Pourquoi pas Joe, c'est quoi tes critères ? »

« J'en sais rien moi. Une actrice qui ait du panache, qui arrive à clouer tous les mecs devant l'affiche du film. Qui leur donne envie d'aller voir notre long-métrage. Matt Ryan va déjà attirer en masse les spectatrices. Il nous faut son équivalent pour convaincre les hommes à faire de même. »

Une ampoule s'alluma dans l'esprit de George. Il chuchota à Zee :

« J'ai une idée. »

………………………...

Une fois à l'écart, seul avec Zatanna, avec juste un ordi portable et la boite wi-fi du plateau de tournage en guise d'outils de recherche, Digger « emprunta » le téléphone portable de Zee. Il appela le fils d'une de ses connaissances de Gotham. Un immigré australien tout comme lui. L'ado répondit au téléphone :

« Ouais ? »

« C'est Digger, petit ».

« Oh ?! Salut oncle Boomerang. »

Il s'éclaircit la gorge.

« J'ai besoin d'aide pour un truc. Je sais que t'es au courant de… beaucoup de choses. »

« Bien sûr, qu'est-ce que tu... »

« Je vais te parler franchement petit. Tu es du genre fougueux, mais tu n'as pas de véritable exutoire, si tu vois ce que je veux dire. Donc tu dois savoir comment on trouve les stars du porno de Gotham sur internet. Enfin les adresses de leurs sites. »

Le petit paillard se poile :

« Mon père m'avait dit que t'étais un tordu. Il m'avait expliqué que tous tes délires, venaient de ta frustration à n'avoir jamais réussi à séduire cette japonaise qui t'a foutus plusieurs raclés à de nombreuses reprises parce que tu dérapais avec tes combines foireuses. »

AÏE ! Puissance 10. Non puissance 100. Non allez, disons plutôt puissance 1 million. Encore heureux, Zee n'avait pas pu entendre les paroles du petit con dans le téléphone portable, uniquement les paroles de George.

« Petit, je t'écoute. »

« Eh bien il y a Jenna Jamison. Et Seka. Et Summer Storm. Et Ferrari Foune. »

Insatisfaction adolescente, puissance 10.

« Merci petit, tu m'as bien aidé. »

« Je t'en prie. Oh mon père vient de me passer un bout de papier. Il a écrit : Bouge toi le cul ! »

…………………………

Sous le regard de Zee (chacun con karma) Digger surfa de site en site sur l'ordi portable. Il jeta un œil sur celui de Jenna Jamison. Il scruta ceux de Seka et Summer Storm. Il afficha la page de Ferrari Foune. Des photos de nus et des infos. Des messages consternants laissés par les fans. Digger arpenta la toile. Il tomba sur les pages d'accueil des salaces et des pernicieuses. Il se mit à google « Ferrari Foune ». Voilà son site officiel. Ses petites culottes en vente : 29,95 dollars pièce. Encore des messages consternants. Attend un peu, c'est quoi ce truc ? Une affiche affligeante : Big Bob sur bigbob.com. Plusieurs paragraphes de pathos et puis ceci :

Je suis tombé sur le site d'un certain Jack Jen-Kin. Il propose à la vente son prétendu « Mémoire de Maîtrise » sur Ferrari Foune, au prix de 16,95 dollars en téléchargement. Je l'ai lu et ce n'est rien d'autre qu'un amas de mensonges et de calomnies. J'exhorte tous les fans de Ferrari à boycotter ce clown.

« Viens Zee, on boycotte le boycott de Big Bob. »

Il se précipita sur le site de Jack Jen-Kin, il trouva ceci :

L'imposture de Ferrari Foune. 168 pages, 16,95 dollars. La vérité inavouable sur la sensation du porno soft de Gotham. Visa, Master Card, American Express. Entrez votre numéro. Achat par téléchargement.

« Tu pourrais dérober la carte bancaire de Joe avec tes pouvoirs magiques? »

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyLun 3 Juin - 21:33

Let's twist again
C’était très bien. C’était ce qu’elle prévoyait de dire à Digger s’il lui demandait son avis. En même temps, évidemment qu’il connaissait le texte par cœur, vu que les flics du monde entier avaient dû le lui réciter dans toutes les langues tellement il avait dû se faire arrêter. Qu’est-ce qu’il fallait commettre, comme méfaits, pour se cogner soixante-dix ans de peine à purger ? Franchement, elle n’en savait rien. Ce n’était pas comme si par les temps qui couraient, on pouvait violer des étudiantes et s’en tirer avec des travaux d’intérêt général ou arnaquer son assurance et prendre cent trente ans de couloir de la mort. Elle ne faisait aucune conscience au système judiciaire américain, qu’elle trouvé biaisé par tous les défauts possibles et imaginables – racisme, phobie des pauvres, terreur des activistes de tout poil et elle en passait – alors pour ce qu’elle en savait, il avait volé une orange et s’était retrouvé avec une bombe dans la tête pour sa peine. Waller en aurait été capable. Mais bizarrement, elle n’avait pas particulièrement foi en Digger non plus, sur ce sujet précis. Elle se prit au jeu quelques secondes : il avait mangé une grand-mère ? Égorgé des hamsters ? Arnaqué son assurance santé ? Oh, et puis elle s’en fichait, tout ce qu’elle voulait c’était rentrer chez elle prendre trois douches brûlantes et trouver un sort pour rendre à Greyky sa couleur d’origine avant que l’autre ne lui fasse un véritable scandale. Mais le chemin de croix était loin d’être terminé. Apparemment, le casting du film venait d’être réduit – et vu qu’il y avait peu de vrais acteurs sur le plateau, on pouvait dire qu’il était réduit de moitié, même. Et c’est alors que Digger prononça le genre de phrase digne d’un film d’horreur qui donna la chair de poule à Zee. Il avait une idée.

« Alors on y est, hein ? C’est bien du porno. Je ne suis même pas étonnée. Et je suis sûre que Katana sera ravie de savoir que tu surfes sur ce genre de sites. Enfin, si seulement ce que tu fais de tes journées l’intéresse. » Parce que l’idée de Digger, c’était ça. Recruter une star du porno ? Pourquoi pas, hein ? C’étaient des gens comme les autres, ni plus ni moins mauvais que la plupart des acteurs lambda, qui faisaient ce qu’ils savaient faire avec les cartes qu’on leur donnait. Si la fameuse Ferrari – qui devait s’appeler Marie ou Jane ou autre – pouvait se lancer une carrière d’actrice sans avoir à se faire maltraiter par l’ensemble d’une équipe de tournage du milieu du X bien connu pour être aussi agréable que les égouts de Gotham, Zee n’avait rien contre. Cela dit, elle commençait à se dire qu’elle aurait aussi bien pu rentrer chez elle, quitte à faire des sauts ici de temps en temps. Elle était loin de son univers, contrairement à Digger qui, comme tout bon petit garçon de son âge, incapable de se concentrer plus de quinze secondes sur sa tâche, avait entreprit de surfer sur le Net en sautant de lien en lien jusqu’à arriver sur une thèse mystérieuse, qu’il semblait à tout prix vouloir lire, et comment ? En l’achetant, et avec quoi ? De l’argent volé ? « Non. » Clair, net et précis. Elle ne commettrait pas de délit pour acheter un livre stupide, écrit par un débile et dont un autre débile voulait connaître le contenu parce qu’un ultime débile avait supplié le monde de ne pas le lire.

Elle alla se vautrer sur une chaise, bras et jambes croisés. « Tu n’as qu’à faire passer ça en note de frais chez ARGUS. Je suis sûre qu’ils seront ravis de te rembourser. Trouve un prétexte qui saura satisfaire ta patronne. » Puis elle se releva d’un bond. « Tu sais quoi, tu n’as qu’à investiguer, quand tu sauras le grand secret de cette fille, n’hésite pas à me le dire, ça m’intéresse. » Pas du tout. « En attendant, je vais un peu discuter avec l’équipe du film. Tant que je suis là, autant apprendre des choses. » C’est-à-dire qu’elle comptait bien aller frapper à la porte de la loge de Matt Ryan pour tenter de récupérer son numéro de téléphone, ça pouvait toujours servir. Entre véritable stars du show-biz, ils pourraient peut-être s’entendre. Mais bien sûr, la porte de sortie était trop belle. Elle s’apprêtait à sortir quand Tierney ouvrit la porte sous son nez, l’air agressif. « Alors, cette remplaçante, elle est où ? » Zee lui trouvait une vague ressemblance avec Weinstein, là tout de suite. Elle se tourna vers Digger. « Oui, George, elle est où, cette remplaçante ? » Mais Tierney était déjà reparti, en leur interdisant vaguement de sortir tant qu'ils n'auraient pas réglé son problème. Zee retourna s'écrouler sur sa chaise, puis fit apparaître Greyky de nulle part et la posa sur ses genoux. Elle pouvait bien s'occuper autrement en attendant. Elle entreprit de lancer des sorts approximatifs. Une séance de torture peluchesque. Mais elle ne doutait pas de trouver la bonne formulation à un moment.

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyMar 4 Juin - 21:00




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Zatanna Zatara • George Harkness


Harkness voulait à tout prix connaître la vérité inavouable à propos de l'actrice de film X qu'il envisageait de recruter pour incarner la méchante de leur film. Et voilà que Zee refusait de l'aider à payer pour télécharger le dossier compromettant de Jack Jen-Kin. Elle lui demandait même de recourir aux finances de l'ARGUS pour accéder au dossier sulfureux. George s'offusqua :

« Quoi ? Faire une transaction sur un site porno avec le fric de l'ARGUS ? Mais ça va pas ? Y'a Waller qui va me tomber dessus ! Surtout pas ! Elle va m'envoyer quelqu'un pour me défoncer ! Elle va envoyer une personne qui va me massacrer ! Elle va m'envoyer… »

(Katana)

« ... »

(99 % de chances, c'est toujours elle que Waller envoyait pour corriger les employés récalcitrants. )

« Non en fait j'ai rien dit, c'est une super bonne idée Zee. »

Il sortit la carte bancaire utilitaire que lui avait confié l'ARGUS. Le gros Joe se matérialisa pour leur demander où ils en étaient dans le recrutement. Digger lança :

« On y travaille. »

Puis enfin il accéda au dossier une fois le producteur du film partit. Digger l'offusqué récupéra son nounours licorne que Zatanna avait osé profaner. Il commença à lire le fameux dossier. Les yeux vaudous, exorbités sur l'écran, il interpella Zatana :

« Il faut à tout prix que tu viennes lire ça. Non d'un boomerang, c'est juste incroyable. »

…………………………

UN TEXTE TORRIDE

Le roman méphistophélique de Ferrari Foune. Ferrari, fracassée par l'envie de revanche et se livrant à des révélations ravageuses. Le mea culpa et le Mein Kampf de Ferrari. Jack Jen-Kin : son barde de bar louche et son embarrassant biographe. Zatara et Harkness lirent ensemble. Submergés par la confession.

Lisez ça :

FERRARI FOUNE ETAIT UN HOMME ! C'était un mâle bien membré né Farraday Ford  au Montana. Il débarqua à Gotham à l'âge de 18 ans. Mesure en main, son membre viril franchissait le cap de 40 stupéfiants centimètres. Farraday opta pour la profession de prostitué mâle. Il se fit appeler : Mega Man, Mikey Man, Magnum Man. Il sautait les sombres séducteurs en quête de plaisir à la grecque. Il les comblait grâce à son salami long comme un ver solitaire. Il emmanchait les types en quête de beaux éphèbes. Ses clients de la haute se rassemblaient pour comparer leurs impressions. Leur paranoïa devenait pandémique. Ils ne se pardonnaient pas à l'idée que leurs compagnons (ou leurs épouses pour ceux qui étaient à voile et à vapeur) découvrent qu'ils les avaient trompés avec la nouvelle star de la prostitution masculine de Gotham. Farraday était devenu connu dans le milieu. Combien de temps avant que les bas fonds de la ville ne révèlent quel nantis couchait avec lui aux tabloïds à scandale ? Ils se cotisèrent pour engager un assassin. Le type en question était un immigré du moyen-orient. Un dingue de ciné qui dit à certains des riches clients de Farraday qui étaient aussi des pontes des studios de ciné de Coast City : « Vous me donnez le rôle du héros dans un film d'action, et je lui coupe la bite. Il vaut mieux mutiler que tuer. »

Les suaves séducteurs séduits souscrivirent à sa suggestion. Quand il coinça Farraday, Khalid Karim lui coupa la virilité. Ses crétins de commanditèrent financèrent l'écriture d'un scenario sur mesure. Imaginez un peu : Khalid Karim joue le rôle de l'agent israélien « Israël Bond ». Bientôt à l'affiche dans « Jihad à Jérusalem » et « Terreur à Tel Aviv ». Farraday lui, jura de prendre une revanche vacharde. Il décida que puisqu'il n'avait plus son principal outil de travail, autant… bref, il s'envola pour Stockholm. Il s'infligea des injections d'hormones. Des chirurgiens affinèrent sa pomme d'Adam et ses os trop épais. Il fit appel à la technologie dernier cri. Les toubibs lui installèrent la meilleure des tuyauteries. Il devint une femme. Intraitablement indifférenciable.

Elle reprit le premier avion pour Gotham. Elle chercha des rôles dans des films érotiques et les obtint sous le nouveau nom de scène de Ferrari Foune. Elle conçut un plan machiavélique pour séduire et coucher avec le maire de Gotham, avec le procureur, avec le président du Rotary Club de la ville et avec le sénateur du New Jersey. Subjugué par la sublime, ils succombèrent. Son but : filmer en douce leurs ébats par caméra caché et menacer de dévoiler tout à leurs épouses s'ils ne passaient pas à la caisse ! Elle était prête à dévoiler aux tabloïds le moment venu, son passé de bandeur de la brousse. Ferrari devint fabuleusement féminine. Elle assiégea les soirées nantis de Gotham en quête de proies à arnaquer. Son tableau de chasse devint très consistant. Des salopards de riches dans cette ville l'ont émasculés. A elle d'humilier leurs semblables non-gay à l'avenir en dévoilant à toute la presse de la ville que les riches hétéros infatués de leur personne ont couché avec… UN HOMME. Ils souffriraient tous post-coitum de regrets et de remords de masse. Elle irait les castrer médiatiquement avec despotisme. Elle parachèverait sa vengeance contre les riches de cette maudite ville.


………………………...

Le manuscrit s'arrêtait à cet endroit. Suspense insupportable ! Aucun autre détail démoniaque sur l'accomplissement de ladite vengeance.

Digger écuma la liste des lieux que pouvait fréquenter Ferrari. Dans son uniforme de flic d'opérette, en compagnie de la magiciene, ils écumèrent Gotham à bord de la Boomerang-Mobile de George. Ils s'absentèrent du tournage pour faire le tour des tripots à tribades. Ils se garèrent devant les clubs pour initiés. Ils passèrent au « Craquette Club de Chrissie » et à « L'Abricot Fendue de Florence. » Pas la moindre info sur Ferrari l'androgyne en quête de vengeance, de la part des videurs. Ils passèrent à « L'Alcôve d'Alice » et chez « Sally la Saphique ». Mais non, pas de succube haute de 6 pieds. Pas d'ex-beau gosse mutilé par des emmanchés ayant peur du scandale honteux. Ils débarquèrent chez « Jane de la Jungle » et au « Shangri-La de Shondrika ». Rien non plus. Ils finirent par récolter l'info : « Ouais, Ferrari tourne un film à l'Ashram Ashanti de Guru Guradji, le roi du X de Gotham ».

La magicienne et l'Australien se propulsèrent jusque là-bas. Voilà le lieu : une demeure de deux étages qui s'élève autour d'une cour calme. Des fontaines où flottent des flamants roses. Digger se gara près d'une Pontiac Pourpre. Elle portait une plaque personnalisée : Ferrari Foune.

« Elle est là ! »

En sortant du véhicule, Digger entendis des échos de coïts frénétiques derrière certaines fenêtres. Ils entrèrent sans y être invité par la porte de service. Les différentes pièces avaient des éclairages crus et des gros micros accrochés à des perches à côté des caméras. Digger jeta un coup d'oeil dans un entrebâillement de porte : Des acteurs fougueux dans un passionné pelotage de groupe et des seins spectaculairement silliconés. Des types à côté manipulaient les projos et les micros en se coltinant les caméras. Ils se dirigèrent vers la dernière porte. Digger l'ouvrit en grand. Voilà Ferrari Foune torridement étreinte par des tribades. Un quatuor en folie pour un pied sans pareil. Digger balança un boomerang à la volée. Son arme pulvérisa les projos et massacra les micros. Il rattrapa son boomerang et le rebalança à nouveau. Il envoya un trépied au tapis et fracassa les caméras. Les acteurs X et les techniciens prirent la fuite effrayés par le faux uniforme de flic de Digger. La partouze paroxystique partit du plumard en courant. Seul Ferrari Foune resta dans la pièce boomerang-ravagée. Éclairage éclaté, micros en morceaux et caméras cassées. Il régnait un silence post-baise positivement profond. Il y avait juste Ferrari, Zatana et Georgie.

Harkness entendit dans le couloir la cavalcade provoquée par la panique d'une rafle flicardesque. La fine équipe se précipita vers la sortie. Ils s'entassèrent dans un camion de régie audiovisuel qui décampa du parking. Ferrari passa un peignoir parme pour dissimuler sa nudité, tout en restant de marbre. L'androgyne se racla la gorge :

« Inutile de vous attaquer à moi. Je fais chanter tous les politiciens de cette ville. Je menace de dévoiler leurs turpitudes à leurs femmes. »

Digger lui boomerang-rétorqua :

« Voici Zatanna Zatara et je suis Geor… Ventium. Wendell Ventium. Je ne suis pas vraiment flic. On est même pas là pour une affaire qui concerne les… les… enfin le cinéma de nuit quoi... »

Ferrari, le visage presque accablé par l'ennui. D'un geste sans équivoque il/elle fit comprendre à Harkness qu'il pouvait aller se faire foutre.

Georgie l'amadoua :

« On vient vous proposer de tourner dans un film, un vrai ! Il s'intitule : « Les profanateurs, le retour de la revanche ». Une œuvre qui pourrait bien finir aux oscars. Matt Ryan en est le héros. Le rôle de l'antagoniste, la reine des démons, est fait pour vous. »

Ferrari/Farraday s'allongea sur le lit et étendit ses jambes. Digger murmura dans l'oreille de Zee :

« Des jambes sublimes. Le boulot d'un chirurgien au sommet de son art. »

« Pas mal, j'avoue. »

Il/Elle secoua ses tresses. Digger chuchota à Zee en confidence :

« Cette bellissime blondeur. L'oeuvre d'un coloriste cador. »

« Très bien, ça pourrait être amusant. »

Ferrari/Farraday qui minaude. Digger chuchota encore dans l'oreille de Zee :

« Ces sonorités soyeuses. C'est tout le savoir faire d'un laryngologue de luxe. »

La succube sur le lit prit un air pincé.

« Très bien, je signe, mais à une seule condition. Je veux une scène d'amour avec Matt Ryan. »

Digger s'étrangla. Il échangea un regard plein de panique avec Zatana. Les pensées confuses de Digger se perdirent du côté de la planète Mars.

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyJeu 6 Juin - 20:31

Let's twist again
Forcément, l’industrie du X existait et il n’y avait rien qu’elle puisse faire contre ça. Mais ça ne l’empêchait pas d’être écœurée par principe. Ce que les gens faisaient de leurs fesses, elle s’en fichait bien, en revanche c’était un monde bien connu pour maltraiter les femmes, chose qu’elle avait beaucoup plus de mal à supporter. D’ailleurs, devant chaque porte de l’antichambre de l’enfer où Digger l’avait entraînée, elle, la victime bizarrement apathique de ses délires sans limites, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir une pensée pour ces filles, résistant à l’envie de lancer des sorts pour châtrer l’ensemble des hommes présents dans le bâtiment, Digger compris. Mais ça n’aurait fait que la réconforter elle. Elle resta plantée les bras croisés pendant que Captain Boomerang se montrait à la hauteur de sa réputation, détruisant le plateau de tournage sous son regard indifférent, les laissant seuls avec la fameuse licorne, la vraie, celle que Digger s’était mis en tête de recruter pour jouer les méchantes du film – elle avait pratiquement oublié qu’il s’agissait de cela, à ce stade. Pour un homme, Ferrari était une femme superbe. Elle semblait sur la défensive, et on pouvait la comprendre, la pauvre âme. Zee cilla en entendant Digger affirmer qu’il n’était pas un vrai flic, vu qu’il n’y avait guère que lui qui semblait y croire. Elle le laissa patauger tout seul, face à une Ferrari qui ne semblait pas décidée à se faire avoir. En fait, la magicienne apprécia même sa réaction. En tout cas, Digger semblait petit à petit tomber amoureux, au fur et à mesure que l’actrice se déplaçait et prenait la pose pour dévoiler ses divers atouts. Elle leva les yeux au ciel en regardant le pervers du coin de l’œil. « Il ne t’en faut pas beaucoup pour oublier ta promise. Une paire de jambes et ça fait l’affaire. » Elle s’écarta pendant qu’il menait de rudes négociations avec Ferrari, jusqu’à ce que le deal porte sur les absents, ce qui déjà en soi n’était pas correct.

Alors comme ça, il faisait des promesses à la place de Matt Ryan ? Et ensuite, ce serait quoi ? Il vendrait le premier enfant d’Alex Daddario ? L’âme de Tierney – s’il en avait une ? Il la regardait comme un poisson hors de l’eau et elle voyait bien qu’il allait dire oui parce que de toute façon, qu’est-ce qu’il en avait à faire. Elle croisa les bras en toisant Ferrari de haut en bas. Des jambes sublimes, en effet. Elle poussa Digger sur le côté, s’adressant directement à l’actrice. « Pas de scène d’amour avec lui. Sa compagne à la ville le force à mettre une ligne contre ça dans tous ses contrats, c'est du béton. Dans le meilleur des cas, tu auras une scène de meurtre, avec toi dans le rôle de la victime, vu qu’il s’agit de jouer la reine des démons. » Cela, Digger s’était gardé de le lui dire, mais après tout, elle lui semblait parfaite pour le rôle, alors pourquoi pas ? Ce n’était pas comme si Zee se préoccupait pour de vrai de ce nanar. Elle posa une main dans le dos de son tortionnaire. « Mais on peut te promettre une scène torride avec Wendell ici présent, la star montante du cinéma de genre, l’acteur-flic le plus bankable de Gotham. » Elle poussa Digger en avant. S’il la voulait, sa star du porno, il allait devoir donner de sa personne. Ferrari le toisa, l’air peu convaincu. Zee, qui soudain trouvait plus important de préserver la santé mentale et physique de Matt Ryan que de sauver le monde ou ce genre de bêtises sans importance, ajouta tranquillement : « C’est ça ou rien. Et aussi, un gros chèque, évidemment, tout travail mérite salaire. » Elle claqua des mains et une liasse de billets de cent dollars, rien que ça, apparut dans sa main.

« On connait ton histoire, et personne n’est naïf ici, enfin à part celui-là, là. » Digger, donc. « Si tu acceptes, tu te rachètes une réputation, tu gagnes un bon salaire et de la crédibilité. De quoi assurer tes arrières et continuer ta vengeance. Sinon, tu n’as qu’à rester ici dans ce trou à rats. » Elle lança la liasse de billets entre les mains de Wendell, puisqu’il avait voulu s’introniser agent de la star. Le monde n’était pas compliqué. Et l’argent ouvrait bel et bien toutes les portes. Il suffisait d’en avoir, ce qui était son cas. Elle tourna les talons en tapotant l’épaule de Digger. « Il faut savoir se sacrifier pour la cause. Quand tu auras l’Oscar du meilleur troisième rôle, Katana sera peut-être impressionnée. Je vous attends dans la voiture, en attendant. »

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyLun 29 Juil - 8:18




Let's twist again
Zatanna Zatara • George Harkness


Joe Tierney le lubrique avait recruté une équipe de cador :

Au casting Zatanna Zatara et Ferrari Foune. La plus célèbre magicienne de Gotham et la plus célèbre actrice de X de Gotham encadraient Matt Ryan. Rien qu'à cause de ça, on pouvait espérer un quelconque succès. Tierney avait accepté de faire monter le budget minable du film. Il avait sortit le chéquier. Le film était passé de la série Z à la série B. ça commençait à faire du bruit sur les réseaux sociaux. Surtout après le commentaire de Ferrari sur son compte twitter : « J'aimerais coucher avec Matt Ryan dans un moment d'abandon ». Quelques réécritures dans le scenario de « Les profanateurs, le retour de la revanche. » Digger avait proposé ses idées… l'un des plateaux du film avait été aménagé en décor tropical. Digger avait convaincu le producteur de glisser un chèque au Zoo de Gotham City pour qu'ils leurs prêtent des animaux pour les besoins du tournage et des scènes exotiques. Du coup des flamants roses flânaient entre les caravanes et des toucans faisaient du boucan hors champ tout en bouffant des bestioles.

L'équipe du film était réuni autour d'une table au milieu du plateau de la jungle pour discuter scénario, mise en scène et répétitions. Digger était vêtu 24h sur 24 dans son uniforme de flic. En mode actor's studio. On ne pouvait plus l’appeler que « Wendell Ventium » et s'abstenir de le désigner par George Harkness. Sous la table, sous les pieds de Zee et Digger, somnolait un léopard qui portait un collier doublé vison. (Il avait été prêté par le Zoo. Le fauve incarnait le « familier » magique invoqué par la méchante campée par Ferrari Foune.)

« On est parti pour l'oscar du meilleur film, je le sent ! »

Digger avait glapit trop fort. Le léopard gigota sous la table et gronda. L'australien s'empressa de confier à Zee avec effroi en chuchotant :

« Gratte lui le cou pour qu'il se rendorme, ça marche à chaque fois. »

Ferrari Foune assise à table claqua des doigts. Joe Tierney rappliqua avec un plateau et un cocktail pour elle : le rafraîchissement émettait une mousse d'un rose atomique. Digger avait tenté de goutter une fois. L'émulsion avait un goût de chewing-gum survitaminé. Joe Tierney était aux petits soins avec Ferrari. Il mourait d'envie de jouer à cache-cache le salami avec elle. Ignorant qu'en fait c'était un mec transformé en femme. Une des costumières présentes autour de la table confia à Zatara :

« J'ai un doute sur la qualité de la musique du film, pas toi ? »

Le compositeur (un musicien de jazz, à l'Iceberg Lounge qui s'était fait pincer pour avoir planqué des joints de marijuana dans l'étui de son sax alto) avait en effet composé une partition et leur avait déjà fait écouter le générique du film : un piano qui susurre une sonate avant que la batterie ne martèle une marche turque. Et pour la scène de la première rencontre entre les persos de Donna Donaha (Zee) et Race Rockwell (Matt Ryan) le compositeur avait fait une reprise d'une chanteuse de Gotham en train de brailler : « Un jour il va venir l'homme que j'aime ! »

Le léopard se leva de sous la table et se lécha les balloches. Digger lui parla en bêtifiant. Le directeur du casting autour de la table lança à l'assistance :

« On a toujours un problème de taille à régler. Matt Ryan n'est plus des nôtres, il a fuit le tournage à cause du harcèlement sexuel continuel de Ferrari. Il faut qu'on trouve un autre acteur pour incarner Race Rockwell, l'aventurier de l'occulte en trench coat. »

« Matt n'a joué que 30 % de ses scènes. Donc il nous faut plus qu'une doublure qui se contentera de jouer tous les plans de coupes, les scènes de dos, les moments de transitions et les scènes torrides. Il nous faut carrément quelqu'un qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau.»

Le léopard s'approcha de la verdure sur le plateau tropical. Il présenta son postérieur et se soulagea copieusement les intestins. Le chef décorateur accourut aussitôt muni d'une épuisette en pestant contre l'animal avant de ramasser les étrons. Ferrari Foune confia à Zee tout en buvant son cocktail :

« Si le film a du succès je ferai carrière dans le vrai cinéma et je déclinerai mes prochains rôles prévus dans : « Prison torride » et « Dans la chaleur des vestiaires ». Tu crois que tu pourrais m'avoir un rôle dans l'un de tes spectacles de magie ? »

Joe Tierney lança :

« L'avant-première du film sera diffusé à Gotham ! J'ai invité toutes les critiques de ciné que j'ai pu trouver. C'est à dire des vieux cons coincés et des rentières ramollies qui vivent avec 45 chats. Inutile de vous préciser qu'ils se sont tous déplacés pour mater Ryan et Foune avant tout. Même à un certain âge, on a encore une libido. »

Un fourgon de livraison se gara. Des déménageurs en sortirent, ils transportaient des tas et des tas de pots de fleur avec des bougainvillées dedans. Le producteur glapit et vociféra:

« Digger !!! Pourquoi t'as fait commander ces merdes ? Tu trouves que y'a pas assez de plantes sur le plateau ? »

« Pour la dernière fois, je suis l'agent du GCPD Wendell Ventium. »

Précisons encore que George tenait son rôle très à cœur. Même hors des heures de tournage, Digger s’entraînait à jouer au flic. Hier pendant son jour de repos, il avait arpenté en uniforme Park Row dans Gotham. Il avait coincé un dealer qui distribuait des comprimés de Benzédrine. Il avait mit fin à un pugilat devant un night-club et il avait expulsé du parc de Gotham un énergumène exubérant qui harcelait les femmes. Il avait achevé sa tournée d'inspection à la bibliothèque du tribunal de Gotham City. Pour potasser les lois sur le divorce. Afin d'aider une machiniste sur le tournage qui voulait quitter son mari. C'était toujours mieux que 3 jours plus tôt où Digger avait un peu trop dérapé et s'était mit dans le pétrin. Un dealer à proximité du plateau de tournage, avait vendu de la cantharide à une lycéenne nymphomane, en lui promettant un rancard avec Matt Ryan. (Évidemment Matt Ryan jouait une scène avec Zatanna et ne savait rien de tout ça). La nympho, sous l'effet des stupéfiants, s'était empalée sur le levier de vitesse d'une Buick de 2016. Ce qui lui avait valu une hémorragie. Digger était carrément venu la voir à l'hôpital pour enregistrer une plainte pour voies de fait contre le dealer, comme si l'australien était un vrai flic de Gotham. Puis il avait apporté ça au tribunal. Un juge lui avait tapé sur les doigts, le menaçant de le mettre en examen pour « usurpation d'identité et du travail de police ». Digger offusqué était revenu se plaindre à Zee qu'on ne l'y reprendrai plus.

« On a toujours personne pour reprendre le rôle de Race Rockwell le héros du film et remplacer Ryan. Il nous faut une solution d'urgence ! »

Harkness devina que Zatanna pensait à une personne en particulier. Il lui dit :

« Passe à l'action Zee. La vie elle-même est une grande arnaque, et celle-ci, tu ne peux pas la manquer. »

Le léopard gronda et chassa un toucan qui vint se réfugier en plein milieu de leur table.

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Zatanna Zatara

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptySam 10 Aoû - 12:51

Let's twist again
Vautrée dans son siège alors qu’à la table, chacun y allait de la sienne sur le futur film à oscar qu’ils étaient en train de mettre sur pied, Zee grattait doucement le coup du léopard allongé sous la table. Elle rêvait que l’animal se laisse aller à ses instincts sauvages et fasse un carnage sur le plateau, en commençant par Digger. Ensuite, pour lui éviter de se faire piquer, elle adopterait le léopard, qu’elle avait nommé Racs à part elle. Comme ça, quelque chose de positif sortirait de cette horrible expérience. Parce que tout ça commençait à lui paraître très cher payé pour une foutue licorne en peluche qui avait déteint au lavage. Elle avait tout essayé pour lui rendre sa couleur rose, mais elle avait fini par se rendre à l’évidence : elle n’y arrivait pas. Et elle n’y arrivait parce qu’elle s’en fichait complètement, de cette licorne. La volonté n’y était pas, tout simplement, or la volonté était vitale dans la mise en œuvre de sa magie. Un peu comme ce film. Elle s’en fichait, de ce film. C’est pour ça qu’à la question d’une anonyme sur la qualité de la musique, la magicienne hocha rêveusement la tête en répondant avec assurance que la bande-son lui semblait, à elle, parfaite. Assise à côté d’elle, Ferrari se faisait traiter comme une princesse – yes girl ! Finalement, c’était bien la seule avec qui Zee s’entendant, et elle hocha la tête en l’entendant rêver à sa carrière. Bien sûr qu’elle l’inviterait à participer à un de ses spectacles. Si ça pouvait l’aider à lancer sa carrière. Parce qu’elle, au moins, pouvait faire carrière, contrairement à l’agent Wendell Weinstein là-bas qui braillait encore pour elle ne savait quelle raison. Il avait l’air d’un schizophrène. Tantôt dans son rôle de gendarmette, tantôt dans celui du réalisateur-producteur-scénariste-script-metteur en scène-cosplayeur-auteur de fanfiction. Il allait forcément être déçu du résultat, s’il continuait à se mettre autant la pression.

Apparemment, Matt Ryan s’était barré du film en plein milieu – son héros ! La rumeur courait qu’on avait besoin de lui ailleurs, pour enfiler le costume d’un rôle qu’il avait déjà joué quelques années auparavant pour une série télévisée. Zee nota de faire quelques recherches. Elle tendit la main vers Racs qui allait et venait sur le plateau et le léopard vint frotter son crâne contre ses doigts. « Tu ne veux pas reprendre ta liberté ? Tous les dévorer ? Surtout lui, là… » Digger semblait avoir une idée, pour changer. Racs ronronna sous sa joue et Zee enfouit son visage dans la fourrure rêche. Remplacer Matt Ryan. Aventurier de l’occulte en trenchcoat. Qui trouverait sans souci sa place dans cette Cour des miracles. Bien sûr qu’elle pensait à quelqu’un. En fait, elle ne pouvait penser à personne d’autre que lui. Elle libéra Racs qui alla s’en prendre aux oiseaux du plateau et se leva. « Je m’en occupe. Il me doit bien ça. » Oui, il lui devait bien ça. Une dette intersidérale, qu’il pouvait enfin payer. Elle grimpa sur la table et s’assit en son centre, les yeux fermés. Elle savait qu’il ne voudrait pas venir de lui-même. Alors, elle ne comptait pas lui laisser le choix. Elle se concentra sur lui – cet air toujours narquois, ces joues mal rasées, ce trenchcoat, ces cheveux en bataille, cet accent british… « ne’J elleppa à iot, etsicroxe, reicros rion. eJ euqovni’t… ybhguolliW ginlpiK ! » Un jour, il l’avait appelé à l’aide. Il avait, on ne savait comment, réussi l’exploit d’énerver Danny, qui l’avait gardé enfermé dans sa rue pendant des mois, jusqu’à ce que Kipling réussisse à lancer son appel à l’aide depuis les toilettes de la station-service. Il l’avait appelée elle parce qu’il savait qu’elle serait la seule à se déplacer – tout comme elle était bien la seule à aider Digger aujourd’hui. Elle avait vraiment trop bon cœur. Mais l’avantage, c’était que l’exorciste lui en devait une belle.

Face à elle, l’air se mit à scintiller, alors qu’elle se concentrait toujours plus sur l’homme qu’elle invoquait sans son autorisation – le trench, la barbe de trois jours, les cheveux en bataille, l’accent british. La légère sensation d’agacement qu’elle ressentait à la seule idée de le voir apparaître. Sans s’occuper des témoins de cette scène – elle ne s’était jamais cachée d’être une vraie magicienne –, elle rouvrit les yeux et ordonna : « siarappA ! » Et il apparut. Sauf que ce n’était pas Kipling. Il faut croire qu’elle avait encore perdu le contrôle de sa magie – ou de ses pensées, plus probablement. Oh non. Non, non, non. Elle avait déjà mis des jours à se remettre de l’idée que lui et Jason s’était trouvés dans le public de son « spectacle » de magie en duo avec Digger, il n’était pas question qu’il soit le témoin de cette nouvelle, et bien pire, descente aux enfers. Elle pointa aussitôt le doigt sur lui en s’exclamant : « nhoJ enitnatsnoC, siarapsid ! » Et John, qui venait juste de se matérialiser, disparut. Pas forcément là d’où il était venu. Elle aurait dû se montrer plus spécifique dans sa formulation. Elle se tourna vers Digger. « Je vais plutôt contacter Kipling par téléphone, ça sera plus sûr. » Mais elle ne pouvait pas s’empêcher de repenser à ce qu’elle avait dit. « Disparais. » Il pouvait être n’importe où ! Il pouvait même avoir littéralement disparu du continuum espace-temps ! Effaçant toute sa potentielle descendance conçue au fil de nuits éthyliques, peut-être de futurs prix Nobel de la Paix ! C’en fut trop et quelques secondes à peine après l’avoir chassé, elle répéta : « siarappA nhoJ enitnatsnoC ! » et donc, il réapparut. Pendant que tous les autres étaient occupés à se rendre compte qu’il avait un vague air, un faux air, de Matt Ryan, elle se contentait de compter tous ses membres. Elle s’excuserait plus tard pour la galère dans laquelle elle l’avait embarqué.

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John Constantine


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Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyVen 16 Aoû - 11:57


let's twist again


C’était quand même sympa, la vie de John Constantine – de temps en temps. Entre deux batailles épiques et mortelles contre les forces du mal et toutes ces conneries, qui le voyaient émerger victorieux et auréolé de la gloire du héros temporaire, juste avant qu’il ne refasse une connerie qui le conduisait à rebasculer du côté ‘enflure’ de la Force, John se disait parfois qu’il ne menait pas une vie si désagréable que ça. Rebelle du système, il ne payait pas d’impôts, vivait en bohême entre un vieux manoir magique et des chambres d’hôtel miteuses, passait son temps libre dans les bars les moins recommandables qu’il pouvait trouver (les meilleurs, à son sens), et quand le fond de ses poches se faisait un peu trop sentir, il lui suffisait de s’amuser à élaborer une ou deux arnaques bien ficelées, ou d’actualiser son annonce sur Craigslist pour que les affaires et les salaires au noir ne se remettent à tomber. Parfois Robin des Bois des temps modernes, n’en déplaise à l’ami Queen, souvent Sherlock Holmes du dimanche, il avait appris, à la longue, à apprécier ces périodes de sursis entre deux catastrophes, qui ne duraient jamais bien longtemps, mais le laissaient quand même respirer et profiter des excellentes bouteilles de l’Oblivion Bar que Bobo acceptait d’ajouter à son ardoise quand il avait lui aussi un coup dans le nez – c’était toute une technique, de convaincre l’intraitable Detective Chimp de ne pas le faire passer tout de suite à la caisse, mais à la longue, John avait pris le coup de main. Et ils le savaient tous les deux.

L’Oblivion Bar, c’était justement où Constantine avait traîné ses guêtres, après avoir résolu une curieuse affaire de lave-linge possédé qui avait développé la fâcheuse manie de manger des chats, pour fêter ce nouveau succès. En compagnie plus ou moins recommandable, coincé entre Jason Blood et son ineffable flegme blasé à sa droite, et Blue Devil et son imposante stature à sa gauche, la fumée de sa clope se mêlait aux volutes de magie qui inondaient l’endroit, jusqu’aux cartes de poker qu’ils abattaient sur la table, Klarion et son chat Teekl observant la partie par-dessus leurs épaules. Un sourire satisfait aux lèvres, John passa son jeu en revue : « Messieurs, sortez le pactole, parce que je – HEY ! » Mais pour une fois, ce n’était pas contre Teekl, ou un autre de leurs acolytes qu’il râlait, mais une exclamation de surprise qu’il avait lâchée à l’instant où un vortex s’était ouvert sous sa chaise – et l’instant d’après, il se rematérialisa au milieu de ce qui ressemblait à un rassemblement de ratés au milieu de la jungle. Sonné par le voyage, il tourna la tête, incrédule, et croisa un regard plus que familier ; et qui expliquait mieux que quiconque les raisons de cette téléportation sauvage. « Zee ? Qu’est-ce que – non non ATTEND ! » s’étrangla-t-il, sitôt qu’il réalisa ce qu’elle allait faire. Et pouf, il disparut à nouveau, avalé par un nouveau portail qui l’expédia ailleurs avec la délicatesse d’un coup de pied au train. Le malheureux exorciste atterrit avec plus ou moins d’élégance sur une terre battue et poussiéreuse, sous un soleil écrasant, avec un beau début de migraine et un certain ras-le-bol. « Bloody hell. » marmonna-t-il dans sa barbe en se relevant avec les quelques miettes de dignité qu’il lui restait encore. Jusqu’à ce qu’une ombre, immense, ne passe dans le ciel et lui obstrue la lumière de ce drôle de soleil qui n’avait pas grand-chose de celui qu’il connaissait. Le nez en l’air, il plissa les yeux – et aussitôt, dix-huit alarmes se mirent à résonner de concert dans sa cervelle. Pourquoi un ptérodactyle géant était en train de lui foncer dessus ? « ZEEEEE BORDEL ! » La panique. Juste la panique. Heureusement, quelqu’un quelque part devait encore veiller sur lui, pour une raison qui lui échappait complètement, puisqu’au lieu de connaître une fin tragique dans le ventre d’un dinosaure démesuré, il fut à nouveau aspiré dans un vortex magique – et alla s’écraser par terre dans un roulé-boulé totalement dénué de grâce aux pieds de sa tourmentrice. Ok. Cette fois, il en avait marre. « Aow… Putain de nom de Dieu, Zee, qu’est-ce que je t’ai fait, cette fois ? » geignit-il, allongé sur le dos, peu décidé à bouger, parce qu’il avait mal partout et qu’il en avait marre de se faire envoyer d’un endroit à l’autre comme une vulgaire balle de ping pong. « … si c’est à cause de l’hôtel de Vegas, je me suis déjà excusé, non ? » Probablement pas, en fait. Péniblement, John se releva sur ses deux pattes, épousseta son trenchcoat toujours froissé, et prit enfin le temps d’observer le décor pour le moins curieux qui les entourait. Finalement, ils n’étaient pas du tout dans la jungle, ou du moins, pas une vraie jungle, et ils étaient loin d’être seuls, comme le confirmèrent bientôt l’armée d’hurluberlus qui les entouraient, et que John gratifia d’un regard peu amène alors qu’il sortait une clope de la poche de son imper. Quoi, qu’est-ce qu’ils avaient à le regarder comme ça ? Ils avaient jamais vu de magie, ces zozos-là ? Ignorant superbement le panneau ‘no smoking’ défraîchi accroché au mur d’en face, il remarqua les caméras et l’équipement de prise de son éparpillé autour d’eux, et les… toucans, et un léopard ? « … tu te lances dans le cinéma, ma belle ? » demanda-t-il à Zatanna, perplexe. Absorbé dans sa contemplation, il ne remarqua que trop tard un type aussi louche que les autres qui s’était approché de lui, et l’observait sous toutes les coutures, et marmottait quelque chose dans l’esprit de ‘c’est vrai qu’il ressemble un peu à Matt Ryan’ – ce à quoi John répliqua en le repoussant d’une poussée peu délicate assortie d’un : « Bas les pattes, sunshine. » agressif, et prêt à mordre. Puis, ses yeux s’arrêtèrent sur un dernier type – qui avait l’air encore moins reluisant que les autres, et surtout, l’air vaguement familier. Où avait-il déjà vu cette trogne ? « Ok, c’est qui ta bande de tocards ? Et lui là, pourquoi il me regarde comme ça ? » Hé, c’était elle qui l’avait propulsé dans cette aventure, à elle d’assumer. Puis, sa mémoire fit enfin des merveilles, et tira de ses méandres le souvenir d’un spectacle bien particulier ; et enfin, son visage s’éclaira. « Attends… c’est pas le mec avec qui t’avais fait ce spectacle catastrophique ? Digger, c’est ça ? Me dis pas que vous remettez ça ? » demanda-t-il, soudainement plus détendu. Et sans se douter un seul instant qu’ils s’attendaient à ce qu’il en fasse partie.

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyMar 20 Aoû - 7:29




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Zatanna Zatara • George Harkness


La magicienne se servit de ses pouvoirs pour invoquer un être humain qui ressemblait très fortement à Matt Ryan. En plus il avait la même allure et le même trench que le personnage phare de leur film. D'abord George crut qu'elle avait eut recours à un familier magique qu'elle avait créé de toute pièce. Mais en voyant que l'individu visiblement la connaissait (et qu'ils avaient eut un contentieux dans un hôtel de Vegas), Digger comprit que c'était bien un être humain à part entière. Il s'approcha du blondinet nouveau venu pour le baratiner et le convaincre de jouer dans leur long-métrage. Avec son accoutrement  d'acteur, l'australien avait pour lui de ressembler à un vrai flic avec sa coupe de cheveux en brosse inhabituelle et son uniforme de police.

« Et ouais ! La brune et moi avons fait péter les scores sur les planches de Gotham, tu ne t'y trompes pas. Nous avons révolutionné le show-biz dans cette foutue ville avec un spectacle… expérimental. Un truc d'avant-garde. Y'avait des acrobates, de la chanson, des boomerangs et de la magie. Mais désormais, Zee et moi, on vise l'oscar du meilleur film. »

Digger, à se lisser les favoris sur les joues.

« Appelle moi Ventium, Wendell Ventium. »

Ferrari Foune matait allègrement Constantine, il/elle minauda en désignant Zee et John:

« Je me trompe ou il y a de l'eau dans le gaz entre notre magicienne et ce bel inconnu ? Plus de gaz que d'eau je crois ? N'ai crainte l'ami, je suis de meilleure compagnie. »

Digger jeta un regard furieux à l'actrice/acteur de film X pour le/la faire décamper et reporta son attention sur John :

« On te propose un contrat en or. Matt Ryan l'acteur star de notre film, nous as fait faux-bond. Tu as une forte ressemblance avec lui, tu pourrais le remplacer au pied levé dans le rôle de Race Rockwell, l'investigateur de l'étrange. Mais hélas ton nom ne peut apparaître en tête d'affiche et devra rester anonyme. Matt Ryan est un nom vendeur. »

Le léopard se mit à grogner sous la table, Joe Tierney le producteur avait tendu sa main pour essayer de le caresser. Le chef décorateur lui demanda :

« Que faisiez-vous avec votre main ? »

Agacé le producteur répondit :

« Je me grattais les couilles ! Pourquoi tu veux le boulot ? »

Digger gêné, poussa John plus loin des deux mains pour l’entraîner loin du honteux producteur. Hop ! Hop ! Digger le lâcha une fois à l'écart, hors de portée des oreilles de Zee également. Il lui expliqua entre deux toucans en train de rôder.

« Bien, je suis du genre à tailler le bout de gras pour parler franchement, alors taillons le gras. »

Il sortit de sa poche une photo de Katana.

« Je fais tout ça pour que cette femme me voit dans ce film et me découvre sous un autre jour, avec un profil plus charismatique et plaisant. Tu pourrais toi aussi te servir du film comme un tremplin vers... »

Un signe du pousse discret en direction de Zatarra.

« J'ai vu l’œillade que tu lui as jeté. Je sais que tu préférerais l'emmener à Acapulco avec toi plutôt que de te coller sous les draps ce soir uniquement avec Tristounette les Cinq Doigts. »

Digger agita sa main en geste rassurant vers Zee pour éviter qu'elle ne s'approche et écoute leur conversation, Digger lui lança avec son sourire « j'inspire-trop-confiance ».

« T'inquiète Zee! On taille le gras ! »

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Zatanna Zatara


Zatanna Zatara

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Profession : Mago, coleader flippée de la JLD
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Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

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+ Gone, gone, the brain of Jason
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+ He's just here to piss John off
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+ He left John alone with the box
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- learn to fool the experts
- if you can't keep it down, don't bring it up
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Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.









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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyLun 26 Aoû - 19:48

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C’était un cauchemar. La honte absolue. Encore que non, elle avait connu la honte absolue le jour où John était tombé sur un certain livre, mais s’il osait un jour parler de ça en public, elle avait déjà prévu depuis longtemps sa punition. Au lieu de quoi, il évoqua Vegas, et elle lui répondit en croisant les bras et en détournant le visage – bien sûr que non, il ne s’était pas excusé. Elle était interdite de séjour à Vegas et avait encore des trous dans son compte en banque à cause de cet hôtel et de cet imbécile en trenchcoat. Mais ce n’était pas le moment de le lui faire payer, surtout qu’il ne la paierait jamais, de toute façon, il n’avait jamais d’argent. Elle ne s’était pas trompée la dernière fois quand elle avait cru le voir dans le public. Et Digger en rajoutait une couche, en plus. Elle poussa ce dernier d’une bourrade violente. « Tu t’appelles George Harkness, andouille. Arrête avec ton numéro ! Et toi, efface ce sourire de ta figure, parce que dans quelques minutes, tu vas comprendre ma souffrance. » Bon certes, c’était sa faute à elle s’il était là, mais il était adulte et vacciné, il pouvait bien se débrouiller tout seul pour se sortir de cette situation. Et c’était sans pitié qu’elle brisait l’illusion que tentait de donner Digger. Il l’avait peut-être oublié mais il travaillait pour Waller ! Une ennemie et un danger public. En réponse à l’intervention de Ferrari, Zee montra les dents. « On ne remet rien du tout, c’est juste une énorme méprise, parce que j’ai voulu lui donner un coup de main. » Et qu’elle avait ruiné sa licorne. Mais comme Digger semblait avoir oublié Pinky, elle n’en parla pas tout haut. Les explications de Digger étaient gênantes, mais dans son malheur, John avait de la chance : on lui proposait charitablement l’anonymat. Elle lui fit quand même les gros yeux, histoire de lui faire comprendre qu’il fallait qu’il s’en aille, maintenant. Personne ne pouvait le forcer à rester, hein.

Là-dessus, Digger entraîna John à l’écart pour un tête à tête et elle dut résister à l’envie de laisser traîner une oreille magique. D’un murmure, elle attira le léopard à elle et posa une main sur son crâne à la fourrure rêche, puis s’accroupit pour lui faire des câlins. « Toi au moins, tu ne connais pas ta malchance… » Elle vit Digger s’agiter et en réponse à ses paroles, passa une main sous sa gorge, non pas pour le menacer de mort mais pour leur dire à tous les deux d’arrêter les frais. Puis elle se souvint qu’elle pouvait directement parler à John, télépathiquement. Rentre chez toi, John. Tu n’as qu’un mot à dire et je te renvoie dans le bouge quelconque où tu devais être avant que mon sort ne t’en arrache. Et tu seras pardonné pour Vegas. Mais pas Sumatra. Il allait falloir qu’il fasse plus que ça pour Sumatra. Cette pensée plana dans l’air sans qu’elle sache s’il l’avait captée ou pas. Autour d’eux, ça s’activait pour la scène centrale du film, tut le monde semblait déjà prêt. Elle enfouit son visage dans le cou du léopard. « Tu les vois, ces deux-là ? Tu peux les manger, si tu veux ! » Mais le léopard, bien nourri, né en captivité et aussi agressif qu’un caniche, ne bougea pas.

Finalement, fatiguée d’attendre, elle s’envola d’un bond et atterrit à côté d’eux. « Bon, Digger, laisse cet idiot tranquille et mets-toi au boulot, je veux rentrer chez moi et prendre une dizaine de bains ! » De loin, Ferrari continuait de lancer des œillades, mais vu la taille de ses faux cils, c’était difficile de savoir à qui exactement. Il y avait une petite ambiance de fin du monde sur ce plateau.

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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : Let's twist again (Zatanna Zatara) 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyMar 3 Sep - 14:43


let's twist again


Aaah ben voilà où il l’avait déjà vu, cet hurluberlu qui l’entraînait précipitamment dans un coin du plateau avec des airs de conspirateurs – sur cette fameuse scène, lors du spectacle au cours duquel lui et l’impayable Red Hood s’étaient tapés un des fous rires les plus mémorables de leurs carrières respectives. Aux dépens des deux stars sur la scène, évidemment. Ce Wendell Ventium – bien que John fut à peu près sûr que son nom était Digger, rapport à Digger et ses Diggerettes – avait encore plus des airs de fripouille de près que de loin, et jamais, au grand jamais, il n’aurait cru que Zatanna fréquentait ce genre de personnage ; et pourtant, il l’avait vu en fréquenter, des personnages louches, votre humble serviteur en premier lieu. Et maintenant, il semblerait bien que c’était lui, John Constantine, que ce glorieux exemple de la lie de l’humanité avait l’intention de rouler dans la panade. Les excuses de Zatanna pour expliquer leurs deux présences ici le faisaient encore ricaner, alors qu’il lui jetait une œillade pendant qu’elle papouillait un léopard en les fusillant tous les deux du regard, et John décida, dans sa grand mansuétude, d’écouter le cahier de doléances de cette drôle de loque qu’était Wendell-Digger. Grand seigneur, il jeta un coup d’œil à la photo qu’il lui montrait, et se fendit d’un commentaire : « Hm. Mignonne, dans le genre ‘je pourrais t’émasculer en moins de temps qu’il n’en faut pour dire couille’. T’es sûr que t’as une chance avec elle ? » Quant à lui, il n’avait aucunement besoin de tremplin, merci bien.

Ne serait-ce que parce que celle qui occupait ses pensées les occupait tellement littéralement qu’elle s’y tapa l’incruste par télépathie, faisant grimacer John qui décidément ne s’habituerait jamais à ce mode de communication-là – comme il avait complètement abandonné tout espoir de maîtriser un jour les redoutables réseaux sociaux. A quoi bon quand un sms ou une bonne vieille visite de courtoisie ou s’adresser la parole, suffisait ? Même chose pour la télépathie. Mais puisqu’elle avait ouvert le canal, autant en profiter. « Aw c’mon Zee. Il a l’air tellement désespéré, ton pote. On peut pas l’abandonner comme ça, si ? » Mais le jour où John Constantine ferait dans l’abnégation et la charité, on pourrait vraiment dire que le monde ne tournait plus rond. « T’en fais pas, j’ai un plan. » Il adressa un sourire en coin à Zatanna sitôt qu’elle se posa à côté d’eux. Sur le plateau aux airs de désastre annoncés, on attendait les résultats fatidiques de leur petit conciliabule, les oreilles traînantes, les yeux avides accrochés à leurs trois silhouettes mal assorties. John tira sur sa cigarette avec un ‘hmmm’ pensif, sa main frottant la barbe de trois jours ornant son visage anguleux, comme s’il réfléchissait très sérieusement à la proposition de Digger. Après tout, un deal était un deal, et un marché était un marché – et dans sa profession, on ne plaisantait pas avec ça. « Tu sais quoi ? » finit-il par lâcher, en ménageant son suspense. « Pourquoi pas. J’ai toujours eu envie de savoir si je passais bien à l’écran. »

Il adressa un sourire de circonstance, aussi hypocrite que travaillé, à Digger ; mais sitôt que le pauvre homme regarda ailleurs, il dédia un clin d’œil à Zatanna. Elle qui avait l’air de ramer dans des sables mouvants sur ce plateau, peut-être qu’il pouvait au moins rendre les choses un peu plus… intéressantes. « On a un script quelque part ? » demanda-t-il à la ronde, et aussitôt, un assistant de production boutonneux se hâta de lui en amener une copie en se prenant les pieds dans les câbles. Clope au bec, John fit mine de parcourir les scènes et dialogues surlignées à l’intention du très regretté Matt Ryan, et opina du chef plusieurs fois. « Je vois je vois. Race Rockwell, investigateur de l’étrange, hein ? Quelle coïncidence, dis-moi, il se trouve que moi aussi je m’intéresse à ceux trucs-là. Il est bien votre script hein, mais je me dis qu’on peut oser faire plus, côté effets spéciaux, par exemple… » Du coin de l’œil, il aperçut la fameuse Ferrari se refaire une beauté dans un miroir : discrètement, John tendit la main vers elle, et, ses yeux basculant dans ses orbites, il marmonna une incantation. Aussitôt, un portail s’ouvrit entre les monde ; et soudain, dans le miroir, surgit la silhouette hideuse et menaçante d’un quelconque démon mineur, dont l’apparition et l’apparence arrachèrent un hurlement à la malheureuse vedette. Héhé. « Ou encore… » Cette fois, John ferma les yeux et ouvrit les paumes vers le sol, et articula un nouveau sortilège, destiné à faire jaillir les flammes de l’enfer, petit spectacle pyro-technique – mais au lieu d’apparaître sous ses pieds, les flammes décidèrent manifestement d’aller voir ailleurs, et un ‘PING’ sonore retentit au moment exact où les trois caméras principales explosèrent dans les flammes. John rouvrit les yeux et contempla la scène, un poil surpris, alors qu’autour d’eux, le chaos absolu se déchaînait. « Woops. Voilà ce qui arrive quand on teste des nouveaux sorts mal préparés. » se justifia-t-il en haussant les épaules en guise d’excuses. Puis il attrapa le regard que lui dédiait Zatanna. « Quoi ? J’essayais juste de rendre service. » Mais son sourire de fripouille, lui, disait bien tout le contraire.


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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyLun 16 Sep - 17:41




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Zatanna Zatara • George Harkness


Mr Chimp dialoguait sans succès avec George Harkness depuis plusieurs minutes déjà :

« Les fédés et le GCPD sont passés ici, ils en avaient après Joe Tierney le producteur du film, ils voulaient l'arrêter pour fraude fiscale, alors il s'est tiré en courant. »

Digger tout triste sur le plateau, près du vaisseau spatial (un nouveau décor, ajouté pour les besoins du scenario, qui avait été encore remanié par Digger, après l'arrivé de Constantine sur le tournage). Il avait un képi de flic sur sa tête, en plus de sa panoplie de l'agent de police Wendell Ventium.

« La Brigade des Moeurs est arrivé ensuite, ils en avaient après Ferrari Foune l'acteur/actrice de film X. Je crois qu'il valait mieux qu'ils l'arrêtent, elle/il ne cessait de vouloir jouer à enterrer le fripon avec Constantine, au point de jalouser Zee notre étoile montante. »

Le chimpanzé jeta un regard halluciné sur le plateau de tournage envahit par les toucans et les plantes exotiques.

« Et pourquoi il n'y a plus personne ? »

« Face de gland, notre film : « Les profanateurs, le retour de la revanche » est, ce qu'on appelle en terme de show-biz, « dans la boîte ». »

« Je m'en moque, où sont passé Zatanna et John ? »

« Ferrari Foune faisait du harcèlement sexuel à John, c'est tout ce que je sais. Ah et Joe Tierney faisait du harcèlement sexuel à Zatara. A cause de ça on a du se passer d'elle pour la fin. Bon, Zee peut paraître un tant soit peu très grosse dans ses scènes finales, étant entendu que le même Joe Tierney l'a remplacé au pied levé avec une tenue similaire, pour interpréter son rôle dans les plans à distance, mais cela mis à part, bien que Zee se soit tiré avec John et même le Léopard, je considère que ce film, MON film, fera date dans l'histoire du cinéma. Enfin je veux dire, dans l'histoire du direct to video. »

« ça ne me dit toujours pas où se sont enfuit Zee et John avec leur nouveau compagnon félin. »

« Je devrais le savoir ? Je devrais m'en soucier ? Sur le bateau de nuit en partance pour Nullepartville, pour ce que j'en sais. »

Visez George Harkness aka Wendell Ventium, avec sa tenue de flic. Il avait même passé le drapeau américain en insigne au veston pour faire très « héros américain ».

« Et du coup, pourquoi tu t'es pas enfuit du tournage comme tout le monde toi aussi après que les flics se soient ramenés ? Pourquoi t'as pas fait comme John et Zatanna ? »

« Et bien contrairement à eux deux... »

Grand soupir, une pensée ému de Digger vers Katana, son amour secret.

« Personne ne m'a fait de harcèlement sexuel à moi... »

« C'est très confus pour moi, revient au moment où John Constantine est apparut sur le plateau par magie, grâce à Zee, c'est à partir de là que les choses ont dégénérés je crois. Raconte moi tout. »

« Alors voilà. Constantine est apparu, j'ai tout fait pour le recruter et puis... »

………………………

George Harkness s'offusqua. Cet espèce de clandé blond qui n'était recruté que pour sa qualité de sosie, cet espèce de Matt Ryan du pauvre, osait se moquer de lui en remettant en doute ses chances pour séduire Katana la magnifique. L'australien du se mordre les lèvres et ne pas répliquer, blondinet acceptait de venir se compromettre avec eux dans leur série Z, c'était toujours ça de gagné. Blondie le fumeur exigea de zieuter le scénario, Digger craignit qu'il ne voulut remanier le scénario loin de ses aspirations à lui (c'est à dire en virant les décors de jungle et les animaux exotiques) mais non. Le bellâtre proposa des ajouts aux effets spéciaux. En jouant de l'occulte, avec ses simagrées et autres gestes évocateurs et récitations, il envoya les caméras du film au paradis des caméras, et manqua de provoquer un infarctus chez l'acteur/actrice qui incarnait la méchante du film. Digger s'agita avec enthousiasme vers Zee :

« Il est comme toi ! Il fait des choses ! Des trucs ! Des bidules ! Des machins ! »

Digger fondit sur Constantine comme un pilier de rugby et le prit à parti :

« Excellent ! Remarquable ! Avec tes talents mystiques, on pourrait faire de tels ajouts ! On pourrait même rajouter des aliens dans le film ? Tu pourrais leur donner vie à l'écran non ? Il nous faut un vaisseau spatial ! »

Le scénariste tapota le livret du script tout en jetant un regard inquisiteur à Boomerang.

« On a du retard, on devrait enchaîner non ? »

Digger hocha la tête. Il plaça sa main droite sur l'épaule de Zee et sa main gauche sur l'épaule de John. Il les rapprocha tous deux de lui même. Les deux magiciens pouvaient sentir l'odeur bon marché que Digger s'était foutus dessus en mode actor's studio pour parfaire son rôle de flic : odeur d'après-rasage au bois d'inde. Le même que la plupart des inspecteurs du GCPD.

« On a une scène cruciale. Celle du baiser. C'est la scène majeure du film en terme de dramaturgie, car c'est le pinacle émotionnelle de l’œuvre. C'est le moment où Race Rockwell l'investigateur de l'étrange, avoue sa flamme à Donna Donaha la magicienne. Race lui exprime ses regrets de ne pas avoir été la hauteur pour beaucoup de chose. Et elle exprime avec fureur les contradictions et l’ambiguïté qui l'exaspèrent dans le sorcier, mais qu'elle trouve finalement si craquant et si sexy à cause de ça, et ensuite dans une étreinte passionnée, ils échangent des pelles bien brûlantes au cours d'une prunelle passion pleine de sensualité et… enfin ce que je veux dire, c'est que la scène est si intense qu'elle se doit de posséder une spontanéité inattendue et je comprend tout à coup, que le meilleur pour vous deux, serait d'improviser vous même vos dialogues dans ce moment de bravoure cinématographique, plutôt que de vous en tenir au simple script, afin de donner à cette scène, toute sa force, toute sa passion, tout son propos, tout son éclat. »


…………………………

Mr Chimp écarquilla les yeux. Le visage livide il articula dans un souffle :

« Et ? J'y crois pas, c'est impossible, raconte moi ça en détails, sans rien omettre, qu'est-ce qu'ils ont fait ensuite ? Ils ont vraiment tourné cette scène ces deux là ? Pour de vrai ? »

Regard malicieux de l'australien.

« Hé hé… ça, t'auras cas leur demander le jour où tu les reverras… s'ils acceptent de tout te raconter... »

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Zatanna Zatara


Zatanna Zatara

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Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

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+ He's just here to piss John off
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- if you can't keep it down, don't bring it up
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Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.









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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptySam 21 Sep - 12:06

Let's twist again
Elle ne savait pas trop ce qu’elle avait cru pendant une seconde en voyant apparaître John, ni même ce qu’elle était censée comprendre, niveau message de son subconscient, qui avait convoqué ici le mauvais exorciste, mais en tout cas, pendant une petite seconde, elle s’était sentie encore plus mal, mais un peu moins seule. Et puis Digger avait ouvert la bouche, Ferrari aussi, John lui avait fait une foutue promesse en disant qu’il avait un plan et alors elle avait su, elle avait su que c’était fini, que cette journée se dirigeait vers son apothéose et que, si personne ne mourrait sur le plateau, si personne au moins ne finissait à l’hôpital – psychiatrique, cela va de soi –, ce serait un miracle. Et les voir tous les deux discuter à voix basse la fit frissonner si fort qu’elle tituba sur ses jambes, et évidemment deux minutes plus tard, le plateau était en flamme, l’actrice•eur principal•e allait en avoir pour vingt ans de thérapie et elle devrait vivre pour toujours avec un souvenir de plus d’un des clins d’œil légendaires de John Constantine, de ceux qu’il voulait faire passer pour de la confiance en soi mais finissaient toujours comme un prélude à l’apocalypse. Voilà ce que la jeune femme expérimentée en elle songeait face au chaos qui se jouait sous ses yeux. Mais l’autre jeune femme en elle, celle du tout début, celle qui avait toujours été moins responsable et qui avait craqué pour l’imbécile en trenchcoat dont les facéties l’avaient toujours fait rire, ne put s’empêcher de sourire. Quel idiot. Un idiot + un idiot. Comment est-ce que tout cela allait finir ? En quoi est-ce que tout ça aiderait Digger à obtenir de Katana un baiser ou elle ne savait quoi ? Voulait-elle vraiment, en tant que femme, que le type à licorne obtienne ce qu’il voulait avec une de ses sœurs ?

Ces questions resteraient sans réponses. La seule solution pour qu’elle puisse enfin envisager de rentrer chez elle plonger dans un bain moussant brûlant pour se débarrasser de l’odeur d’eau de Cologne écœurante de Digger, c’était d’en finir avec ce foutu film. Alors, il y eut les ordres et les cris émis par l’équipe de tournage, il y eut les lumières, les allées et venues des assistants, chacun se mettant à sa place, Digger qui leur rappela comment le script devait se lire tout en leur disant d’improviser, ce qui, aux yeux de Zee, pour un film qui sortirait directement en magasin de DVD et serait loué probablement trois fois en cinquante ans, lui permettant probablement de devenir légendaire et d’avoir son propre article sur Nanarland, comptait bien peu. Elle savait bien que la fixette de Digger avait tout à voir avec son propre amour maladif et inassouvi pour sa copine japonaise, et bien sûr que quelque part, tout au fond d’elle, cela la touchait. Alors, the show must go on, effets spéciaux pourris, interventions sporadiques de Ferrari dont les mains baladeuses semblaient impossibles à arrêter jusqu’à ce que Zee, au détour d’un sort chuchoté, mette le feu à sa perruque et ne la force à évacuer le tournage en urgence, apparition en guest star du léopard, la vraie star de ce film, les cris et les grognements de Digger qui n’était jamais content, jusqu’à ce qu’à un moment, elle ne se retrouve seule face à John sous la lumière assommante du seul spot de ce plateau à deux dollars. La main devant la bouche, elle souffla un sort qui fit luire une seconde les objectifs de la caméra. Voilà une autre raison pour laquelle ce DVD deviendrait culte. De manière inexplicable, durant tout le long-métrage, le visage des acteurs principaux serait légèrement brouillé, comme un bug informatique. Hey, le nerf de la guerre du métier de John, c’était l’anonymat. Elle n’avait pas du tout fait cela pour protéger sa propre carrière. Et sa dignité. PAS DU TOUT.

Entretemps, un vaisseau spatial en carton fut amené sur le plateau. Joe Tierney lui mit la main aux fesses et se retrouva changé en crapaud et le léopard entreprit de le pourchasser pour le dévorer.

Et puis, la scène préférée de Digger. Qu’est-ce qu’il avait dit déjà ? Des regrets exprimés ? Sa propre fureur ? Par Hécate, étaient-ils aussi stupides, en réalité ? Probablement, puisque la réalité était pire que la fiction. Mais ici, ou ce n’était qu’un jeu stupide, la résonnance de tout cela lui semblait lointaine, comme floue. Quelles excuses ? Quels regrets ? Quelle colère ? Elle savait exactement qui il était. Et John suivait sa propre partition. Pour de l’impro, Digger eut de l’impro. Et à un moment, Zee en oublia la présence de tous ces idiots. Vegas, Sumatra, Milan, Bangkok, il aurait fallu faire une centaine de suites, pour être sérieux. À un moment, elle se saisit simplement du col du trenchcoat de John et l’attira à lui pour l’embrasser sauvagement, prenant l’initiative, après tout, on était en 2019. Puis elle décolla légèrement ses lèvres des siennes pour souffler contre sa bouche : « Honte sur toi, John Constantine. Il faut toujours que tu viennes me rappeler tout ce que j’essaye d’oublier. » Mais elle sourit, et déposa un baiser plus léger sur ses lèvres. Puis elle le repoussa en arrière et, d’un geste théâtral du bras totalement superflu – pour la caméra –, clama telle une drama queen : « oG yawa, ecaR llewkcoR ! » Pas besoin d’effets spéciaux pour ce passage-là. Elle adressa un dernier regard moqueur à John alors qu’il se faisait avaler par le vide et disparaissait, cette fois quelque part où elle voulait exactement l’envoyer. Elle avait reçu un sms de Gemma quelques jours auparavant, qui se lamentait de ne jamais voir son tonton préféré. C’était toujours mieux que l’envoyer entre les pattes des six mille personnes à qui il devait probablement de l’argent. Puis elle tourna vers la caméra pour un dernier monologue larmoyant.

Et ensuite ? Ensuite elle rendit sa forme humaine à Tierney. Digger joua sa partie de flic repenti au cœur de Gotham, se battant contre des monstres en mousse clairement récupérés du tournage de Power Rangers, mais il gagnait évidemment, puisqu’il était le gentil, et il se rachetait une conscience, ce qui n’était pas donné à tout le monde, et il aurait pu, il aurait dû, évidemment, à la fin, s’attirer l’amour de la fille, mais la fille n’était pas là… Et debout dans un coin obscur, Zee décida qu’il avait assez souffert et trouva comment rendre sa couleur à Pinky sans l’abîmer : elle remonta le temps juste pour la licorne en peluche. Ainsi, elle retrouva son lustre d’antan. Elle alla rendre la peluche à Digger. « Tiens, idiot. Après tout tu as peut-être raison, peut-être que ça t'aidera avec Katana. » Qui était-elle pour juger ? Digger était le mieux placé pour juger. « Et tu devrais partir. Je ne crois pas que les vrais flics vont apprécier de te voir porter leur uniforme ! » Elle commençait à se dire qu'il était trop dans son rôle. Il allait finir au poste, et à Belle Rêve, comme d'habitude. Elle pouvait tout à fait le téléporter directement dans les bras aimants de Waller. Elle en tout cas, elle avait décidé : elle se barrait, de la même façon qu'elle avait chassé John, et elle emportait le léopard.

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John Constantine


John Constantine

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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
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Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : Let's twist again (Zatanna Zatara) 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyLun 23 Sep - 16:12


let's twist again


Visiblement, Digger n’avait pas du tout grillé que le sortilège pyrotechnique de John n’avait pas fonctionné comme prévu, et c’était tant mieux, parce qu’il n’avait que moyennement envie de perdre son temps à lui effacer la mémoire pour éviter de se retrouver avec un procès aux fesses et interdiction de séjour à Gotham ou ailleurs. Quant à sa carrière d’acteur, ou de prétendu acteur, il comptait bien l’assumer, autant qu’on pouvait assumer un éclat de gloire aussi bref qui s’en tiendrait sans doute à trois vidéoclubs un peu douteux dans le pays. Mais John avait l’habitude d’être une rockstar mal fagotée dans des productions franchement médiocres, et pour être tout à fait honnête, ce joyeux bordel franchement mauvais n’était pas sans lui rappeler les jours de gloire de Mucous Membrane. Une pointe de nostalgie passa dans ses yeux, alors qu’il se remémorait leurs concerts mémorables à Newcastle et dans toute l’Angleterre, à se péter la voix et déchirer des cordes de guitare devant une foule en délire qui s’en foutait pas mal de la qualité de leur son tant que ça gueulait fort. Ah, le bon vieux temps du punk et de la scène underground britannique, à jeter des doigts d’honneur aux Tories et taguer les murs de la National Gallery avant de finir au poste de police. Alors oui, il y avait quelque chose d’un peu sympathique, à se retrouver dans le même genre d’ambiance désastreuse. Même s’il espérait que ça finisse un peu moins mal que les Mucous Membrane, quand même, et que cette fois, Nergal resterait sagement chez lui et qu’aucun enfant ne serait entraîné en enfer.

Au milieu de toute cette cohue paniquée, John se laissa faire, se laissa entraîner dans cette scène d’improvisation alors qu’il n’y connaissait rien au théâtre, mais il était très bon menteur donc ça devait être à peu près pareil, et ce fut curieux comme finalement fiction et réalité se rejoignaient devant les caméras heureusement trafiquées par sa magicienne préférée et l’œil attentif de Digger Harkness – pardon, Wendell Ventium. Des reproches, des explications bancales, et finalement, la certitude que rien de tout ça ne comptait, puisqu’au final, bon gré mal gré, il ne restait quand même toujours qu’eux. Et bénis soient Digger et ses idées voyeuristes, songea John, alors que les lèvres de Zatanna s’écrasaient sur les siennes avec un enthousiasme sauvage qu’il se fit une joie de retourner, ses bras se nouant avec conviction autour de sa taille alors qu’il la pressait contre lui – pour la caméra évidemment, qui penserait à remettre en doute son professionnalisme ? Un sourire filou vint éclairer ses traits alors qu’elle rompait le charme, et que lui en aurait volontiers profité un peu plus longtemps. « Hé, c’est toi qui m’a fait venir, je te rappelle, princesse. » chuchota-t-il à son tour. Un dernier baiser – et alors qu’il allait remettre le couvert, elle le repoussa en arrière, et dès le premier mot à l’envers qui franchit ses lèvres, John sut qu’il était fichu. « Zee, non, ATT - »

Et hop, un nouveau vortex s’ouvrit dans son dos, et dans un hurlement John fut à nouveau aspiré à travers les dimensions – et après ce qui ne fut sans doute qu’une demi-seconde mais lui parut, à lui, excessivement long, le portail le recracha de l’autre côté, et la force de la gravité l’envoya rouler par terre et s’écraser avec fort peu d’élégance entre un canapé et une table basse, avec pertes et fracas. « AOW. » « QUE SE PASSE-T-IL ICI – John ? » Il n’avait même pas eu le temps de se relever en entendant les pas précipités d’une femme et sa voix paniquée, et c’est encore à moitié affalé par terre, avec sa dignité perdue quelque part entre les deux, qu’il se redressa sur un coude et dévisagea sa sœur avec incrédulité. « Cheryl ? » « Par tous les dieux John, qu’est-ce que tu fiches dans mon salon – et comment t’es arrivé là ? » « Je… » « Oncle John !! » Bénis soient les enfants, qui épargnent parfois aux adultes des conversations difficiles – et surtout bénie soit cette enfant-là, parce que John l’aimait de tout son cœur, et que le fait de la voir justifiait largement le tournage, les portails dimensionnels, et même l’existence de Digger Harkness dans ce monde. « ‘ello Gemma ! Mais qu’est-ce que t’as grandi, dis donc ! » Et John de basculer à nouveau sitôt que sa nièce adorée se jeta dans ses bras, alors que Cheryl Masters soupirait et marmonnait quelque chose à propos de faire du thé et retire tes chaussures à l’intérieur, John. John qui, lui, pensa qu’il en devait peut-être une à Zee, pour ce coup-là. Même si ce n’était pas bien cher payé pour avoir accepté cette drôle d’aventure dans laquelle il s’est retrouvé embarqué contre son gré.

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MessageSujet: Re: Let's twist again (Zatanna Zatara)   Let's twist again (Zatanna Zatara) EmptyLun 23 Sep - 21:09




Let's twist again
Zatanna Zatara • George Harkness


Article du tabloïd à scandale « Gotham Confidential »

Fiasco cinéphile : « Les profanateurs, le retour de la revanche » passe à la trappe.


La chaîne de télé ABC a sabordé le film d'aventure-horreur-fantastique (on ne sait plus très bien) dont la vedette n'était rien d'autre que la magicienne Zatanna Zatara dans le rôle de Donna Donaha. Les parts d'audience de la diffusion ont été catastrophique pour la série Z qui n'est même pas sortie au cinéma et dont la distribution en direct to video est de 3000 exemplaires seulement. Cet absurdodrame situé à Gotham s'est planté pesamment devant la critique malgré la présence du respecté Matt Ryan dans le rôle de Race Rockwell, l'investigateur de l'étrange. Le film a sombré en dépit de ses atouts fièrement mis en avant par la production : la sein-tillante prestation de Ferrari Foune, la star du porno soft de Gotham dans le rôle de l'antagoniste : une diva dévergondée. Et en second couteau, l'étrange présence de George Harkness, un criminel australien qui avait fait parler de lui dans d'innombrables faits divers et larcins à Central City. Malgré l'échec du film, ne cherchez pas Zatanna Zatara à l'agence pour l'emploi ni à la soupe populaire de Bludhaven. Non elle fait toujours salle comble dans les salles de spectacle de Gotham City.

Le tournage du film a fait bien plus parler de lui dans les colonnes des tabloïds à scandale, que le film lui-même : d'innombrables réécritures du script. La traque policière de Joe Tierney le producteur pour évasion fiscal. La facture impayée au zoo de Gotham pour la location d'innombrables toucans et d'un léopard porté disparut. La fuite de Matt Ryan avant la fin du tournage, remplacé au pied levé par un sosie à la ressemblance troublante. On espère qu'à l'avenir, la magicienne Zatara évitera par exemple les films indés fauchés, les scenars de sexploitation à soulever le coeur tels que « Extase Extrême » et les westerns ampoulés comme « San Laredo » et qu'elle se contentera de rester dans la prestidigitation comme son père.

Zatanna Zatara et Matt Ryan étant indisponibles, nous n'avons pu qu'interviewer George Harkness qui dispose de 3 semaines de liberté en tant qu'agent de renseignement non-contractuel de l'ARGUS à Gotham City, avant de réintégrer le pénitencier de Belle Reve. L'australien nous as déclaré :

« Je rêve d'un projet pour Zee. J'aimerai charger un auteur dramatique de lui écrire une pièce. Où elle pourrait brûler les planches dans le rôle d'une véritable magicienne dotée de pouvoirs et accro aux amphètes, qui rêve de filer le parfait amour avec un investigateur de l'étrange, exorciste à ses moments perdus, nommé « John ». J'ai subit dans ma vie deux secousses sismiques, la première s'appelle « Katana », la seconde s'appelle « Pinky ». La secousse de Zee est un blond en trench, je vous l'assure. »

Soit, cela présage une sacrée prestation solo. Shakespeare, ce maître de l'art dramatique, n'est plus de ce monde – dito le torride Tennessee Williams. Mais qui est ce « John » à qui pense George Harkness ? Qui fait actuellement la promotion des croquettes Canal Canin avec Reggie son Rhodesian Ridgeback. En attendant de le découvrir un jour, vous pourrez voir Harkness l'amie des chiens qui n'en manque pas (de chien), sur le stand des croquettes Canal Canin lors du concours organisé par le club cynophile de Gotham City, où il patiente avant d'assister ce même mois à la cérémonie des Razzie Awards, où il a été nominé comme pire second rôle.


…………………………

Ouais, ces putains de Razzie Awards ! Les Razzie, la nuit par excellence de tout zarbiwood. Extrême extravagance médiatique. Le shangri-la des tocards, le Fujiyama des ratés, plus de psycho à la cérémonie des Razzie que dans l'Ancien Testament. Le bâtiment de la cérémonie sur Hollywood Boulevard : je m'y suis rendu avec Ferrari Foune comme cavalière. Je porte un smoking mal coupé et dévoré par les mites. On s'installe pour la cérémonie des tarés. Je baille. Ferrari et moi ont a eut une journée ultra-chargée. On a tué Joe Tierney par erreur (je vous jure) On a maquillé le décès de Joe en crime homosexuel dans le style : il-a-été-assassiné-par-un-amant-éconduit. On a largué le cadavre dans une chambre de motel minable, avec une mise en scène d'une certaine cruauté. On a laissé des chiées de CD de Judy Garland, de la cocaïne, et du gel lubrifiant. On a saccagé la chambre, le décor évoquait la crise de démence de l'amant éconduit. On a choisit pour faire tout ce cirque un quartier qui relève de la compétence des services du shérif. On s'est dit qu'il classerait le crime dans la catégorie enculus interruptus et qu'il expédierait le dossier.

On s'installe à nos places, mon pantalon de smoking trop serré me broie les balloches. Ma ceinture me scie. Ferrari porte une robe du soir bleu azur ornée de jonquille. On se tient la main. Mes yeux ne peuvent se détacher de son décolleté même si c'est un mec passé en chirurgie. Il/elle me promet une nuit d'amour passionnée pour plus tard. Ma truite de caleçon en frétille d'avance, mais je ne le ferais pas, je refuse de tromper Katana. La cérémonie commence. Elle me paraît obséquieuse et pleine de suffisance, comme les oscars. Elle me plonge très vite dans un ennui profond. Elle me réduit la cervelle en bouillie. C'est une homélie accompagnée d'une dose de compliments. Prix du pire docudrame : la chute de Luthor ex-aequo avec la préservation des forêts de Gorilla Grodd. Une salve de « plus jamais ça ! ». ça me tape sur le système.

C'est Ferrari qui remet la récompense du pire son. Deux perchistes genre grande perche se pâment devant elle. Ferrari me renverse de sa beauté ravageuse même si ça n'est pas Katana. Sa robe fendue me fend l'âme. Les projos subliment ses yeux noisettes et leur chaleur envahit mon coeur. La cérémonie se poursuit péniblement. Ferrari regagne son siège, je me tasse sur le mien et reluque ses jambes. Récompenses, applaudissements, discours, spécieux et sans éclats. Ils me soûlent, ils m'insupportent et se prolongent indéfiniment. La cérémonie poursuit son cours. Les perdants aux mains vides s'attardent et s’enthousiasment sans aucune sincérité, se rendant odieux à force d'obséquiosités. Les lauréats lancent de plaisantes paroles de remerciement, boursouflées et préformatées. S'égrène ensuite, soporifique, la liste des nominés pour la pire chanson. C'est une interminable ronde de desserts indigestes.

Et ça n'en finit plus. On a passé depuis longtemps le cap du 12ème coup de n'importe quand. C'est un défilé de bonimenteurs casse-burnes. Puis ça s'arrête, Ferrari me réveille, je penchais vers ses genoux. J'étais reclus dans mes rêves de licornes roses et assommé par le sommeil. Je suis appelé sur scène. J'ai remporté le razzie du pire acteur dans un second rôle pour mon interprétation de Wendell Ventium.

Je bondis et cavale vers l'estrade. Je me pointe devant le pupitre en brandissant les bras en signe de victoire.

Quelquepart une magicienne et un sorcier sont en train de se marrer, je le sais.


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