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 it's a new dawn, it's a new day | babs

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MessageSujet: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyLun 7 Jan - 19:47

it's a new dawn, it's a new day
babs & nate

« Ca y est Katie, tout est déballé. Merci encore d’avoir pris les petits avec Elizabeth. Tu les embrasseras de ma part, hein ? … ouiii je vais aussi appeler Hank – c’est mon grand-père, pas ma mère, tu te souviens ? Allez, profitez bien de votre soirée avec les monstres. On s’appelle dans la semaine. Ok, bye. » Oh, seigneur, songea Nathaniel en raccrochant avant de reposer le téléphone sur son socle – on avait beau dire, la famille était peut-être la chose la plus précieuse qu’on ait, elle pouvait aussi s’avérer remarquablement épuisante. Heureusement qu’il avait quelques années d’entraînement et, d’après ses  cousines les plus sages, la patience d’un saint. Un sourire bienveillant suspendu aux lèvres, le jeune homme chassa momentanément ses multiples cousins et cousines de ses pensées pour prendre le temps d’embrasser la pièce du regard. Nouveau salon, nouvel appartement, nouvelle ville. Quatre jours à peine qu’il s’était installé à Star City ; les murs sentaient encore la peinture fraîche et les derniers cartons vides s’empilaient dans un coin du balcon dont la vue surplombait, de façon presque ironique, la limite entre les Glades et Orchid Bay, cette limite quasi-imperméable entre le centre-ville et son voisinage moins… recommandable. Comme un Bronx et Manhattan se côtoyant à échelle réduite.

Un nouveau terrain de jeu avec lequel il n’était pas encore familier, mais qui lui offrait une bouffée d’air frais bienvenu après la folie de ces dernières semaines.

L’appartement lui plaisait – plus spacieux, plus aéré que son vieux cabanon new-yorkais, et surtout, avec moins de voisins pour entendre ses lourds pas sur le plancher déjà couvert de tapis pour en étouffer le son du mieux qu’il pouvait. Un nouveau départ idéal en quelque sorte, après le retour brutal à la réalité qu’avait été le sien, suivi presqu’immédiatement de son admission à la Ligue de Justice.

Admis à la Ligue de Justice. Il en croyait encore à peine son cerveau. Juste au moment où il se voyait déjà couler à nouveau au fond du trou après avoir eu un aperçu de la vie qu’il aurait pu avoir, de tout ce qui aurait pu être, on l’admettait au panthéon des superhéros aux côtés de son grand-père et de tous les héros qu’il n’aurait même pas osé espérer égaler. Comme une deuxième chance qui se confirmait, comme si quelqu’un, quelque part, lui envoyait un signal que oui, il était sur le bon chemin.

La tête encore encombrée de trop nombreuses pensées, Nate se débarrassa de ses vêtements – gardant néanmoins la seconde peau qui lui servait de camisole de force, grinçant imperceptiblement à chaqu fois que ses muscles la forçait à se plier à sa volonté – pour les troquer contre un pyjama, et se glissa dans son lit avec toute la grâce dont il était décidément incapable.

Il était un superhéros, maintenant. Un vrai. Tout ce qui lui manquait pour compléter le tabeau de ce nouveau départ de la dernière chance, c’était de retrouver ses sensations. Brièvement, l’image d’une rouquine en fauteuil roulant traversa son esprit comme un rappel vivace dans sa mémoire, juste avant qu’il ne la force à disparaître. Barbara – elle avait dit qu’elle reviendrait, qu’elle aurait un plan, des protocoles expérimentaux et des idées pour traiter son… problème. Non qu’il ait nourri beaucoup d’espoirs (Nathaniel avait plus de sens commun qu’il n’y paraissait, et n’avait pas – plus -  pour habitude de s’accrocher à des chimères), et après quatre mois de silence radio depuis cette intrusion dans son ancien appartement, il ne s’attendait plus à entendre parler d’elle. N’empêche. C’aura été agréable de rêver un peu. Il espérait qu’au moins, elle avait trouvé ce qu’elle était partie chercher juste après l’avoir quitté.

Ses pensées se firent plus confuses à mesure qu’il s’enfonçait dans le sommeil, si bien qu’il aurait été incapable de dire s’il s’était écoulé une minute ou une heure depuis le moment où il avait fermé les yeux jusqu’au moment où un bruit à peine perceptible le tira de son sommeil. Par réflexe, Nate garda les yeux fermés, guettant un autre son dans la pénombre. Un voisin qui rentrait chez lui à cette heure tardive ? Simplement le vieux bois qui gémissait dans l’humidité et le froid de la nuit ?

Un autre bruit, à peine plus lourd que le bruissement des ailes d’un papillon – mais si près que Nate fut instantanément persuadé qu’il n’était plus seul dans sa chambre.

Emergeant aussitôt de son sommeil, Nate bondit de son lit et, attrapant la silhouette sombre et fluette de l’intrus dans son champ de vision, lui décrocha un coup d’épaule qui ne fut sans doute pas assez pour briser des os, mais suffisamment brutal pour le repousser contre le mur et le désorienter un moment. Juste ce dont Nate avait besoin pour évaluer la situation et décider s’il avait besoin d’y aller plus fort. « Qui êtes-vous, et que - » A la lumière de la lampe qu’il avait pu allumer, l’homme d’acier resta momentanément bouche bée devant le costume de chauve-souris arboré par sa visiteuse… et la chevelure rousse qui en dépassait sous le masque. Non. Impossible. Encore ? « … what the hell. »



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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Date d'inscription : 26/02/2017
Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyMar 8 Jan - 0:06

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nathaniel & barbara
••••

Il était rare de voir un membre de la Batfamily à Star City. Du moins, il était rare de nous y voir en costume. Ou plutôt, pour être correcte jusqu'au bout, il était rare d'y voir Batgirl. Et plus encore, il était rare de voir Bagirl tout court que cela soit ici ou ailleurs. La justicière de Gotham City avait du prendre des vacances plus que … forcées. Et pour cause, il était très difficile de courir, sauter de toit en toit ou encore frapper ses ennemis lorsqu'on était coincé dans un fauteuil roulant. Cette réalité avait été ma vie pendant presque quatre ans. Le costume de Batgirl était alors passé de main en main. Stephanie, Cassandra. Elles avaient été parfaites dans le rôle, chacun à leur manière. Je devais cependant avouer que j'avais crée cette personnalité. Moi et personne d'autres. Batgirl avait été le fruit de mon imagination. Elle était née de mon intelligence et de ma bravoure. Ou de ma folie. Je supposais que cela dépendait du point de vue. Elle faisait partie de moi. Et pendant trop longtemps, elle avait été mise de côté, relayée à un tiroir de placard. Remettre le costume après tant de temps avait été une expérience nouvelle. Un renouveau. Bien sur, j'avais été légèrement agacée de me rendre compte que ce dernier était un peu plus serré que lors de sa dernière utilisation pré-blessure par balles. Pendant mes années d'inactivité, j'avais pris du poids. Un fait dont je m'étais rendue compte bien avant de devoir me glisser dans le costume en kevlar. Pour autant, je n'avais pas imaginé en avoir pris autant. Ma poitrine s'était apparemment élargie, de même que mes hanches. Lors de l'essayage j'avais grommelé mais avait fini par rentrer dans le tissu rendu rigide par des années d'inutilisation. Depuis, je parcourais les toits de la ville. Par bien des aspects cette dernière me rappelait mon propre chez moi. Star City était certes moins sombre que Gotham mais elle avait ses problèmes et ses criminels. Autrement dit, il y avait du boulot pour moi, même ici. Bien sur, j'y allais doucement. J'essayais de me refaire la main. La main et les pieds. Je testais mes capacités. J'avais beaucoup perdu, c'était un fait. Je ne pouvais pas foncer tête baissée dans le tas. Cela ne m'amènerait rien de bon. Et puis, j'étais encore fébrile au fond. Mon corps se remettait doucement mais sûrement. J'en prenais donc soin. Mon but n'était pas de flancher ou de devoir retrouver mon fauteuil de façon permanente. Et puis, Ted me forçait déjà bien assez au delà de mes limites physiques pour le moment. Je n'avais pas besoin d'en rajouter.

Après quelques minutes de plus à observer une transaction en contre bas, je disparaissais pour retrouver en toute discrétion ma chambre d’hôtel. Je ne faisais que les surveiller pour le moment et attendais d'en voir plus pour décider de la suite de mon opération.  Je voulais remonter la chaine alimentaire. A ce titre, je devais donc prendre mon mal en patience. Mais cela ne faisait rien. J'y étais habituée. Et puis, mon travail allait quand même plus vite que celui du reste des mortels. Entre Batgirl et Oracle, j'avais de quoi accomplir quelques miracles. Du moins, façon de parler. Alors que j'allais retirer mon masque, mes yeux verts se posèrent sur le laser qui trônait sur mon bureau. Le fameux laser à utilisation militaire capable de percer tous les types de métaux. Mettre la main dessus n'avait pas été aisé mais j'avais le bras long. Et les dents bien accrochées au sol lorsque je le voulais. Mes doigts se saisirent de l'objet et je le tournais entre ces derniers. Immanquablement, cela me ramena à ma conversation avec Nathaniel Heywood. Avec tout ce qui était arrivé dans ma vie je n'avais eu que peu de temps pour me pencher sur son problème. Mais j'avais quand même eu un peu de temps. Des plans j'en avais fait. J'avais des ébauches de programme. Des débuts de codes. Rien de véritablement concret mais les idées étaient quand même là. Mon cerveau avait déjà la réponse quelque part, il fallait juste que je la trouve. Et pour cela, peut être serait il intéressant de rendre visite à mon sujet d'étude. Malgré mon absence et mon manque de contact, j'avais gardé un ciel sur lui. Je savais donc pertinemment ou le trouver. Pour le coup, je n'avais même pas besoin de courir jusqu'à New York. Il avait démangé ici. A Star City.

Un sourire se peignit sur mes lèvres rosées et sans me changer, je disparaissais à nouveau par la fenêtre. Après quelques minutes, j'envahissais son salon en passant par la fenêtre. L'endroit était calme et plongé dans le noir. Ce qui ne me surprenait guère vu l'heure avancée. Peut être aurais je du attendre une heure plus raisonnable. Peut être. Mais je ne faisais que peu dans le peut être. Lui et moi... on ne se côtoyait pas énormément. Et surtout pas ces derniers temps. Sans bruit et ma cape flottant dans mo dos, je me dirigeais vers la seule pièce où je pouvais le trouver. Sa chambre. Sans gêne, j'en poussais la porte et allais à ses côtés. Je restais un instant à le regarder. Finalement, j'avançais ma main avec l'intention de la poser sur son épaule pour le secouer. Ou essaye de le secouer. Il était lourd je le savais. A la place, il me prit par surprise et je fus projetée contre le mur. Une grimace passa sur les traits de mon visage. Celle là, j'aurais tout de même du m'y attendre. J'avais un peu trop pris mes aises il fallait croire. « Qui êtes-vous, et que  ...what the hell ». «  Aie »  répondais je simplement en me redressant légèrement. Grâce à la lampe qu'il venait d'allumer, je le détaillais. Surtout je détaillais sa position et ses intentions. Histoire de savoir si il allait ou non me sauter dessus à nouveau. Par chance, j'étais près de sa fenêtre et prête à sauter à travers si la situation le demandait. Et cela en espérant ne pas avoir à faire à un vitrage plombé  ou blindé.  «  Bonjour Nate » déclarais je finalement en ne le quittant toujours pas des yeux. Ma voix électroniquement modifiée rebondit sur les murs avant que ses échos ne se perdent finalement. «  Chouette appartement » terminais je en affichant finalement un sourire sur ma bouche. Seule partie de mon visage réellement découverte. Après tout, mon tailleur était le même que Batman. On aimait bien sortir couvert.

••••

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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyVen 11 Jan - 20:54

it's a new dawn, it's a new day
babs & nate

Nate Heywood commençait à avoir le sentiment qu’il devrait s’y habituer, à ces intrusions nocturnes. La vie n’avait plus rien de normal depuis l’apparition de ses pouvoirs (non pas qu’elle l’ait jamais été depuis la perte de sa jambe), mais il avait toujours refusé de prendre certaines mesures de précautions prises par certains confrère superhéros, précautions qui d’après lui flirtaient trop dangereusement avec la paranoïa à son goût. Appelez-le naïf, appelez-le stupide, mais bon sang de bois, il était indestructible. S’il avait le malheur d’attirer l’attention des mauvaises personnes, un simple mercenaire ou tueur ne ferait jamais l’affaire face à lui. Un sorcier, éventuellement, ou un autre méta-humain capable d’outrepasser sa résistance extraordinaire. Les chances pour que cela arrive étaient suffisamment minces pour qu’il se permette de tenter le diable.

Mais l’apparition soudaine dans sa chambre au beau milieu de la nuit commençait à lui faire de se demander s’il ne devrait pas revoir ses positions et demander quelques conseils à son cher grand-père. En matière de sécurité, on faisait difficilement plus protégé que Heywood Defense Industries, et même un cyborg quasi-centenaire pouvait, et savait, assurer ses arrières. Peut-être que sa boîte de conserve de petit-fils devrait suivre son exemple, maintenant qu’il était un superhéros bona fide.

Le coup d’épaule avait l’air d’avoir fait son effet, à en juger par l’expression dépitée de l’intruse et son exclamation – le moment de surprise lui laissant le temps de détailler le costume au logo de chauve-souris si familier plastronné sur son buste. Debout face à elle, Nate fronça les sourcils – il n’avait jamais entendu parler du club de Batman comme étant du genre à chercher des ennuis aux gentils, d’habitude. Par précaution, Nate serra les poings : instantanément, l’acier dans son système se libéra sans plus de retenue, recouvrant sa peau de cette teinte argentée qui était devenue son identité visuelle de Citizen Steel, bien plus que le costume.

La bande à Batman ne faisait, à priori, pas partie des mauvais gars, mais on ne pouvait jamais se montrer trop prudent.

« On se connaît ? » demanda-t-il, à moitié pour obtenir une réponse, à moitié pour dire quelque chose alors que ses suspicions persistaient dans son esprit. La voix était parfaitement inidentifiable, et le masque couvrait trop son visage pour qu’il puisse l’identifier avec certitude – sans compter les jambes en parfait état de marche. La rousseur de ses cheveux était son seul indice, vraiment, indication un peu trop mince à son goût mais bon sang qu’elle semblait familière…

« Batgirl, c’est ça ? » Nate n’avait que rarement mis les pieds à Gotham, mais lorsque Hank l’avait encouragé à se lancer dans la carrière surprenante de justicier masqué, il avait mis un point d’honneur à faire ses recherches, brave bon élève qu’il avait toujours été ; dans ce métier, s’était-il avisé, il valait mieux connaître les noms de ses collègues et leurs allées-venues, ou les territoires qu’ils occupaient. La géopolitique des superhéros était au moins aussi importante à ses yeux que les coups de poing qu’il distribuait aux méchants. Son côté chercheur, sûrement. Toujours en quête de compréhension du système dans lequel il opérait pour en tirer une image claire et se positionner à son avantage. Batgirl, dans ce schéma, était encore un électron libre, mais qu’il avait réussi à placer à Gotham tout comme Batman et Robin. Sa présence à Star City était une anomalie dans son schéma narratif – et sa présence dans sa chambre rendait tout cela bien plus personnel qu’il ne s’y serait attendu.

« Je sais que Batman et ses alliés agissent surtout sous le couvert de la nuit, mais pour les visites de courtoisie, t’aurais pu passer en journée. J’aurais au moins pu t’offrir le café. » Si Nate n’interrompait pas sa métallisation, le ton de sa voix restait courtois et dépourvu d’hostilité – mais teinté d’une certaine défiance et d’incompréhension. Nul doute qu’elle allait s’expliquer, pas vrai ? Avait-il fait quelque chose ? Tapé sur quelqu’un qui avait un pied à Gotham et s’était vengé là-bas ? Accidentellement perturbé des plans dont il n’avait même pas eu connaissance, ici, depuis Star City ? Improbable. Mais pas totalement impossible.

Rien n’était impossible, dans leur monde où l’imagination ne devait surtout pas avoir de limites.

« Désolé pour la bousculade, mais tu avoueras qu’il y a des approches moins menaçantes que de s’infiltrer chez les gens en pleine nuit. Ou alors c’était intentionnel ? Que me veux-tu, Batgirl ? »


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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptySam 12 Jan - 10:25

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nathaniel & barbara
••••

« On se connaît ? ». La réponse à cette question pouvait être plus compliquée qu'on ne le pensait. En effet, il m'avait déjà vu. Mais quelques minutes d'échange ne voulait pas dire qu'il me connaissait véritablement. Au plus, j'étais une connaissance. J'étais l'intruse qui s'était infiltrée dans son appartement pendant son absence. Mais cette intruse avait été Oracle.Par ailleurs, il avait au moins déjà entendu parler de Batgirl. Le fait qu'il m'appela d'ailleurs ainsi par la suite ne fit que confirmer mes soupçons. Mon alter égo était connu. Et pas qu'à Gotham. En revanche, il ne connaissait pas Barbara Gordon, la civile, fille du commissaire Gordon et rousse extraordinaire. Bien sur, toutes ces femmes étaient moi. Elles étaient toutes une partie de ma personnalité. Mais elles n'en étaient justement qu'une partie. Pour me connaître moi et m'apprivoiser, il fallait connaître toutes ces dernières.  «  Disons qu'on s'est déjà vu » déclarais je alors en simplifiant à l’extrême le raisonnement que je venais de tenir. Et puis... ce n'était pas faux. Il m'avait déjà vu. « Je sais que Batman et ses alliés agissent surtout sous le couvert de la nuit, mais pour les visites de courtoisie, t’aurais pu passer en journée. J’aurais au moins pu t’offrir le café ». A cela, je ne pus que laisser échapper un rire. Nate et son café. Le thème allait finir par devenir récurrent. Derrière mon masque, mes yeux verts pétillèrent d'amusement. «  Mon cher il va falloir t'y habituer. Tu fais parti de la Justice League maintenant. Batman se fiche bien d'être courtois ...Si il a besoin de toi, tu devras répondre à toutes les heures de la journée. Et crois moi... il viendra te chercher lui-même sans s’embarrasser du code du parfait invité ». Bruce était beaucoup de chose … mais en Batman il était tout sauf très poli. Rien n'était plus important que la mission et ses objectifs. Pour avoir été son acolyte depuis des années, je le savais parfaitement. Peut être pourrais je le coacher pour lui donner un aperçu de ce qui l'attendait vraiment.  Autant dire, qu'il n'était pas prêt. Déjà Bruce désapprouverait la facilité avec laquelle j'avais pénétré chez lui. Je ne voulais pas dire mais j'avais juste eu à soulever la fenêtre ...La sécurité ne semblait pas être son point fort. Bien sur, il avait un avantage certain. Une peau de métal pour le moment connue pour être infranchissable. Et je disais bien pour le moment. Car, si j'étais là c'était bien pour tester cette théorie. J’œillais d'ailleurs la dite peau avec un regard critique. C'était la première fois que je le voyais de cette façon et je devais avouer qu'il... était rutilant. Et très impressionnant. Pour autant, il en fallait véritablement plus pour me faire peur. Surtout, je savais qu'il n'allait pas me faire de mal. Bien sur, je restais sur mes gardes, prête à me soustraire à sa présence si la situation le demandait. Mais jusqu'à présent, il n'avait rien fait pour que je me sente réellement en danger.

« Désolé pour la bousculade, mais tu avoueras qu’il y a des approches moins menaçantes que de s’infiltrer chez les gens en pleine nuit. Ou alors c’était intentionnel ? Que me veux-tu, Batgirl ? ». « On va dire que tu es pardonné pour cette fois ci » déclarais je sans pour autant m'excuser de mon intrusion. «  Et oui c'était intentionnel » soufflais je avec un léger sourire aux lèvres. D'une des poches de ma ceinture, je sortis le laser de catégorie militaire que je soulevais à hauteur de ses yeux. «  Laser de catégorie militaire connu pour percer toutes les surfaces » lui expliquais je en faisant évidemment écho à la première fois que je lui avais expliqué le concept de cet objet peu commun. « Je t'avais bien dit que j'allais être en contact... » commençais je en plaçant mes mains de chaque côté de mon masque. D'une pression de mes doigts, je relâchais la sécurité et soulevais ce dernier. Le tissu rigide glissa sur ma peau et relâcha mon visage. Lorsque je baissais les bras, mon visage était découvert et mes yeux verts se posèrent directement sur lui. «  Désolée pour le retard mais comme tu vois j'avais d'autres chats à fouetter ». Fièrement debout face à lui, je tenais mes positions. Mon sourire en coin s'accentua face à son air surpris. Je n'avais pas pour habitude de révéler mon identité au premier venu mais pour autant je ne ressentais aucune gêne. Nate venait d'être intégré à la Justice League et je savais alors qu'il avait du passer tous les tests. La trinité ne laissait rien au hasard. Du moins, Batman ne laissait rien au hasard. Si il avait donné son accord c'est que cet homme face à moi était digne de confiance. Et si Batman le trouvait digne de confiance, alors moi aussi. Pour le coup, l'aval de mon mentor, ami et figure paternelle était un gage de qualité.

••••

by Wiise
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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyJeu 17 Jan - 14:50

it's a new dawn, it's a new day
babs & nate

Déjà vu. C’était bien l’impression que lui faisait Batgirl, avec cette étincelle de malice dans le regard et le ton narquois dans sa voix même modifiée par un des célèbres gadgets de la Bat-family. Et plus elle parlait, révélant des éléments narratifs avec parcimonie, comme une conteuse choisissant soigneusement ses mots pour ménager son public, plus Nate sentait ses soupçons se confirmer, aussi invraisemblables, aussi apparemment impossibles soient-ils. C’était Arthur Conan Doyle qui avait un jour écrit qu’une fois qu’on a éliminé l’impossible il ne reste, aussi invraisemblable soit-elle, la vérité. Alors après tout, pourquoi pas ? Son quotidien n’était-il pas une suite d’invraisemblances depuis qu’il avait été un des seuls survivants d’un massacre qui lui avait laissé des cicatrices et des pouvoirs surhumains ? Elle assurait qu’ils s’étaient déjà rencontrés, et elle savait, elle savait pour sa récente admission à la Justice League. Nate savait qu’il n’y avait que deux possibilités. Ou bien Batman avait partagé cette information avec son équipe, ce dont il doutait sincèrement vu les abords peu bavards du personnage – et surtout, quel intérêt auraient des gens comme Batgirl ou Robin à avoir cette information aussi tôt ? Ou bien, et c’était bien là ce qui soufflait toutes les certitudes de Nate, Batgirl n’était pas que Batgirl.

De mémoire récente, il n’avait rencontré qu’une rousse capable d’accéder aux informations les plus mieux gardées de la planète et d’en parler comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, presque un dû et une évidence.

Lentement, Nathaniel baissa les poings, ses yeux tombant sur l’appareil qu’elle tenait à la main – laser de catégorie militaire. Non, décidément, il n’y avait qu’une personne pour s’infiltrer chez lui de nuit et lui brandir cet engin-là sous le nez avec toute la simplicité de la planète. « C’est une blague… » souffla-t-il, sourire grandissant sur son visage alors qu’enfin, elle retirait son masque. « Barbara – Oracle – Batgirl. Pincez-moi, je rêve. » Enfin, Nate Heywood se détendit tout à fait, et sa peau retrouva sa couleur d’origine et sa relative souplesse naturelle. Incapable de dire s’il était ravi de la voir, ou soulagé, ou nerveux, ou les trois à la fois. Surpris, avec ce sourire enjoué qui voulait dire ‘tu m’as bien eu’, en bon joueur qu’il était, et surtout, l’émerveillement de la voir tenir sur ses deux jambes aussi fièrement.

Il ignorait comment, quand, pourquoi, mais bon sang Nate Heywood n’avait jamais été homme à cracher sur une bonne nouvelle, y compris celles des autres. Il en oubliait presque le laser, tout absorbé qu’il était par la réalisation qu’elle avait enfin retrouvé l’usage de ses jambes.

« Sérieusement, t’as retrouvé tes jambes, et tu penses que JE vais t’en vouloir de m’avoir fait poireauter quelques mois ? C’est génial ! Je suis tellement content pour toi, je te prendrais dans mes bras si je n’avais pas peur de te remettre dans un fauteuil. » Ses yeux bleus brillaient d’excitation partagée, d’une fierté qui n’était pas la sienne mais celle de voir quelqu’un s’en sortir à la force de leurs seuls bras. Quelque part, quelque chose lui soufflait qu’il était un peu ridicule – il ne l’avait jamais rencontrée qu’une seule fois, cette fille, mais qui mieux que lui pour comprendre quelle victoire elle venait de remporter ? Qui mieux qu’elle pour réaliser à sa place ses rêves de rémission, pour incarner ses espoirs de lendemains meilleurs et lui rappeler que l’impossible pouvait, parfois, avec de la chance et de la détermination, être à portée de main ?

Son sourire toujours accroché au visage, et se souciant bien peu d’être en pyjama face à Batgirl, Nathaniel l’inspecta du regard, imprimant sa nouvelle apparence dans sa rétine, son sourire tellement fier d’elle, la lumière rayonnante dans son regard émeraude. « Tu es radieuse. Ca te va bien, le costume de superhéroïne. Et la victoire sur toutes les attentes de la médecine moderne. » Ignorant le fait qu’il était deux heures du matin et qu’il avait un cours à préparer le lendemain, il s’assit sur son lit et autorisa enfin son attention à retourner vers le laser qu’elle tenait à la main. Il s’était attendu à quelque chose de bien plus robuste, mais la miniaturisation industrielle avait l’air de s’intégrer à tous les pans de la société. Par bribes très nettes, leur dernière conversation lui revint en mémoire. Barbara lui avait promis de revenir avec des idées.

Elle avait tenu parole. « Et maintenant que tu as retrouvé tes jambes, c’est à mon tour de passer à la casserole, c’est ça ? » demanda-t-il d’un ton amusé en relevant les yeux vers elle, pour chasser l’ombre menaçante du doute et de la nervosité qu’il sentait déjà planer quelque part à l’arrière de son cerveau. Ne t’emballe pas, Heywood, il n’y a aucune garantie pour que ça fonctionne ou même qu’elle ait un plan bien formulé. « Comment t’as réussi ? » demanda-t-il, incapable de contenir sa curiosité. « Pas que je sois un expert, mais même en supposant qu’un médecin extraordinaire réussisse à te rendre l’usage de tes jambes, les gens normaux mettent des mois, des années à sortir du fauteuil et marcher même avec des béquilles. Où étais-tu, ces quatre derniers mois ? »


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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyJeu 17 Jan - 22:59

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nathaniel & barbara
••••

« C’est une blague… Barbara – Oracle – Batgirl. Pincez-moi, je rêve ». Sourire satisfait aux lèvres, j'hésitais à l'écouter et à le pincer. Franchement, avec d'autres, je ne me serai aps gênée pour prendre l'expression au pied de la lettre. Tim avait plus d'une fois été la victime de mon côté facétieux. Cependant, Nate n'était pas Tim. Je le connaissais pas. Ou plutôt, je ne le connaissais pas assez pour cela. Connaître tout de la vie d'une personne – ou pratiquement tout – ne faisait pas d'eux des proches. Ce n'était pas ainsi que fonctionnait les choses. Et puis, je poussais déjà bien assez loin le bouchon comme cela. Après tout, je venais de m'inviter chez lui sans y avoir été au préalable conviée. Et ce pour le seconde fois. Et tout cela était évidemment en oubliant sa particularité. Je n'étais même pas sur de pouvoir réellement pincer sa peu. Finalement, peut être devrais je tester cette théorie. Plus tard, j'en aurais certainement le temps. A supposer qu'il me laissait mener à bien mes idées et autres expériences. « Sérieusement, t’as retrouvé tes jambes, et tu penses que JE vais t’en vouloir de m’avoir fait poireauter quelques mois ? C’est génial ! Je suis tellement content pour toi, je te prendrais dans mes bras si je n’avais pas peur de te remettre dans un fauteuil ». «  Euh oui on va éviter. Et puis on est pas si … intimes. Je veux bien t'avoir vu en pyjama mais on se calme Don Juan » me moquais je gentiment en mettant mes mains face à moi comme pour le repousser. Un geste inconscient mais qui faisais pourtant passer un message clair. Je n'étais pas quelqu'un de très tactile et  je préférais donc éviter les gestes physiques superflus. Et puis, alors pour le coup, on ne se connaissait clairement pas assez. Ceci dit, je devais avouer qu'il me surprenait. Peu aurait eu la même réaction que la sienne. Personne n'était aussi altruiste de nos jours. Aussi tourné vers les autres et leurs bonheurs. Plus ça allait et plus la société était individualiste. Les gens formaient des amitiés par intérêts et rares étaient ceux qui se réjouissaient du bonheur des autres sans en être soit jaloux soit envieux. Du moins, c'était l'effet que cela me faisait. Même moi – tout en regrettant cet état de fait – n'était pas immunisée contre les travers du monde dans lequel j'évoluais. On s'adaptait. On évoluait. Pas toujours dans le bon sens. Alors avoir quelqu'un comme lui... disons que c'était rafraîchissant. Rafraîchissant et étonnant. Un sourire sincère se dessina alors tout de même sur ma bouche. A sa façon, il me touchait.

Mon sourire se transforma en sourire en coin lorsque je surprenais son regard voyageant sur mon corps. C'est sur que debout sur mes deux pieds je ne faisais pas le même effet. Même moi j'avais pu le remarquer. Les regards des autres avaient changés. Je n'étais plus la petite fille handicapée à leurs yeux. Je n'étais plus la petite malheureuse. J'étais juste une femme. Une jolie femme si j'en croyais certains regards. Bien sur, chez Nate tout cela été curieux et non lubrique. Malgré tout, cela m'amusait. « Tu es radieuse. Ca te va bien, le costume de superhéroïne. Et la victoire sur toutes les attentes de la médecine moderne ». « Merci » répondais je avec sincérité. J'avais encore quelques kilos à perdre mais à part ça j'avouais aussi être satisfaite du résultat que me renvoyais ma glace. Cependant, cela, je ne l'avouais évidemment pas à voix haute. En effet, si j'étais toujours prête à me mêler de la vie privée des autres, j'étais souvent muette et protectrice de la mienne. Un trait de caractère que j'avais piqué à mon mentor. Assurément même puisqu'il faisait pareil. Je n'en étais pas à son niveau bien entendu mais je n'en étais pas loin. Un fait qu'Alfred lui même m'avait dit regretter. « Et maintenant que tu as retrouvé tes jambes, c’est à mon tour de passer à la casserole, c’est ça ? ». «  Je t'avais promis d'essayer n'est ce pas ? Je tiens toujours mes promesses ». Du moins dans la mesure du possible. Je ne lui promettais rien d'autre qu'essayer. Malheureusement, son cas était bien différent du mien. J'allais donner mon maximum mais je ne pouvais pas me battre contre l'impossible. Et cela même si j'avais tendance à penser que justement tout était possible. Néanmoins, j'étais trop intelligente pour ne pas comprendre que parfois certaines choses ne pouvaient pas être changées. Il y avait des choses cassées qui se devaient de rester ainsi. J'espérais que cela n'était pas son cas. Mais je n'en savais rien. C'était bien trop tôt pour le dire. Déjà, il fallait commencer par le début : les tests. Comme pour moi.

« Comment t’as réussi ? Pas que je sois un expert, mais même en supposant qu’un médecin extraordinaire réussisse à te rendre l’usage de tes jambes, les gens normaux mettent des mois, des années à sortir du fauteuil et marcher même avec des béquilles. Où étais-tu, ces quatre derniers mois ? » me demanda t-il finalement en ne pouvant plus contenir sa curiosité. Curiosité que je comprenais parfaitement. Avec un léger sourire, je me posais également sur son lit à ses côtés. Je prenais le fait qu'il s'était assis comme une invitation à en faire de même. Peut être à tord mais comme il devait commencer à le comprendre je n'étais ni du genre à regretter ni à m'excuser.  « J'étais en Afrique du Sud pour la plupart du temps. Il y a une institut là bas qui est pionnière dans la recherche scientifique visant à redonner la motricité aux personnes handicapées » commençais je à conter. « Disons que j'ai eu vent de leurs recherches et que je me suis sentie concernée » continuais je en riant légèrement. Plus que concernée même. «  J'ai couplé leur implant expérimental avec un programme de mon cru. En gros – et pour faire court – l'implant qui a été installé à la base du cortex moteur de mon cerveau sert de pont entre mes connexions nerveuses. Il fait le relais avec celui que j'ai à l'endroit de ma blessure sur la colonne vertébrale. A eux deux, ils me permettent de me mouvoir de manière normale, même aussi rapidement » expliquais de la manière la plus simple possible. Du moins espérais je. «  Pour le moment, je ne fais pas des folies et tout le processus n'a pas été une partie de plaisir. Avant de pouvoir être qualifiée pour l'opération, j'ai du prouver que j'étais apte mentalement et physiquement. Vraiment, c'était horrible » lâchais je en riant malgré moi. Tout ceci était derrière moi mais je me souvenais encre du goût des nombreuses larmes qui avaient coulé sur mes joues.  Ma vie, pendant ces trois mois, n'avait pas été rose. «  Enfin bref, je vais pas t'ennuyer avec les détails ». Il n'avait pas besoin de tout savoir. Au pire, je lui expliquerais le reste en temps voulu.

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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyVen 18 Jan - 17:15

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Nate baissa les yeux sur son pyjama – un vieux t-shirt de football et un pantalon de jogging – et estima que Dieu merci, l’honneur était sauf. Un bref haussement d’épaules insouciant répondit à sa visiteuse, accompagné d’un sourire. « C’est vrai. Mais je ne pouvais pas encore savoir si t’étais du genre à tenir tes promesses. » fit-il remarquer en croisant ses mains devant lui, coudes posés sur ses genoux alors qu’elle prenait place à côté de lui. Malgré toutes leurs ressemblances, malgré les échos entre leurs histoires respectives, il avait été bien trop tôt pour parler de confiance, pas vrai ? Même lui n’était pas assez naïf, pas assez idéaliste pour sauter à cette conclusion. A une époque, peut-être, l’aurait-il été. Mais Nathaniel Heywood avait grandi, avait gagné une modeste forme de sagesse, peut-être, avec les années. Toujours laisser leur chance aux autres, toujours laisser une porte ouverte et une main tendue. Ne jamais leur laisser la possibilité de le mordre. Un précepte assez simple qui, jusque-là, avait fait ses preuves. Et si Barbara était encore là, avec son laser militaire, après quatre mois d’absence sur la base d’une promesse faite à un inconnu dont elle connaissait la vie dans les moindres détails, c’est qu’il ne s’était pas totalement mépris à son sujet. Peut-être. Seul l’avenir le dirait.

Patiemment, il écouta son récit, imaginant sans mal tous les tests qu’elle avait dû subir, les longues nuits d’incertitude et les journées où le temps s’étirait à l’infini comme un insupportable élastique avant de se rétracter brutalement avec suffisamment de force pour briser n’importe qui en deux. Ses propres journées à l’hôpital, la rééducation après l’amputation, interminable et douloureuse et inutile, lui paraissaient tellement lointaines et à la fois portaient le parfum du présent comme si tout ça était arrivé hier encore. Il s’était traîné à travers tout ce processus pendant des années de douleur et d’épuisement et de résignation, défait avant même de commencer véritablement la lutte. Barbara avait suivi l’approche inverse. Elle s’était jetée à corps et cœur perdu dans le combat, avait forcé le destin à la regarder dans les yeux et à changer d’avis, et elle en était sortie victorieuse. Triomphante, sur ses deux jambes, consciente des fantômes qu’elle se traînerait encore et tout aussi prête à les secouer si besoin.

Comment était-il censé ne pas la regarder avec des yeux admiratifs, lui, l’homme indestructible qui n’était au fond qu’un colosse aux pieds d’argile, quand la véritable indestructible était assise à côté de lui et se faisait appeler Batgirl ?

Nate avait beau être quelqu’un de cultivé (du moins l’espérait-il), les neurosciences étaient loin d’être sa spécialité – et il se sentit reconnaissant qu’elle prenne la peine de traduire ses expériences en des termes qui auraient eu leur place dans « Implants neurologiques pour les Nuls » pour lui. Un implant dans le cortex, un implant là où la ‘connexion’ avait été rompue. Même à un profane comme lui, le raisonnement paraissait sensé. L’espace d’un instant, il se demanda si c’était une procédure similaire qu’elle avait en tête pour lui. Ses derniers souvenirs de chirurgiens et d’interventions chirurgicales n’étaient… ni très glorieux, ni très plaisants. Néanmoins, il garda ses réflexions pour lui et hocha la tête. « Tu dois être d’autant plus fière d’avoir été au bout, alors. Je ne connais pas grand monde qui se serait exilée à l’autre bout du monde pour proposer ses propres expériences dans un programme déjà expérimental. Encore moins dans un fauteuil roulant et avec toutes les tests à suivre. »

Ses yeux retombèrent sur le laser, qu’il pointa vaguement du doigt. « C’est pour ça que voulais tester ma résistance ? » demanda-t-il en relevant le regard sur Barbara, les pièces du puzzle s’assemblant dans son esprit et commençant déjà à dessiner les routes des futurs possibles. Dr Nate Heywood. Historien, superhéros, et maintenant, sujet d’expérimentation scientifique. La vie était décidément pleine de surprises. « Tu penses qu’un autre type d’implant pourrait peut-être être la piste à explorer pour me… réparer. » Il soupira, et lui dédia un demi-sourire teinté d’amertume. « Les derniers médecins qui m’ont opéré ont provoqué l’infection qui m’a coûté ma jambe. J’espère que le laser et toi serez moins branchés boucherie. » Pour parler de confiance – ça c’était carrément de la foi. Un saut dans le vide, mais quelles autres options avait-il, à l’heure actuelle ?

Barbara Gordon était la seule à ne pas avoir abandonné, à lui faire miroiter, à tort ou à raison, la possibilité d’une rémission. Peut-être qu’elle réussirait. Peut-être qu’elle échouerait. Mais s’il avait appris une chose en la voyant réapparaître dans sa chambre sur ses deux jambes, c’est que laisser passer sa chance, aussi infime soit-elle, était peut-être la décision réellement déraisonnable. Il avait déjà touché le fond : comment pouvait-il savoir s’il allait y rester s’il ne tentait même plus de remonter quand on lui en présentait l’hypothétique possibilité ?

« Faudra que tu me racontes les détails de tes aventures sud-africaines, un de ces jours. En attendant, je suis sûr que Batgirl a un programme chargé et pas de temps à perdre en papote, donc… » Il marqua une courte pause, puis lui tendit sa main, paume ouverte vers le ciel. La lumière tamisée de la chambre dessinant discrètement les reflets du métal dormant encore dans sa peau, attendant simplement que d’un claquement de doigts (figuratif) il ne le réveille dans toute sa splendeur. « Fais de ton pire. Et puis hé, l’avantage, c’est que tu ne risques pas de me faire mal. Alors donne-t-en à cœur joie. » ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie. Le laser allait-il seulement pouvoir passer la barrière du métal, même avec ses composants d’acier au ‘repos’ ? Il n’en avait foutrement aucune idée. Une part de lui en doutait, se préparait déjà à l’échec – et une autre ne pouvait pas s’empêcher d’espérer.

Dans sa tête, Nate invoqua, sans le vouloir, le mantra qui allait rythmer les semaines à suivre et leur inimitable collaboration : for science.


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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptySam 19 Jan - 17:05

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« Tu dois être d’autant plus fière d’avoir été au bout, alors. Je ne connais pas grand monde qui se serait exilée à l’autre bout du monde pour proposer ses propres expériences dans un programme déjà expérimental. Encore moins dans un fauteuil roulant et avec toutes les tests à suivre ». Pour toute réponse, je haussais simplement mes épaules. Je ne pouvais pas réellement lui répondre sans en révéler bien trop sur moi. Après tout, je n'étais pas comme le reste du commun des mortels. Bien sur, je souffrais, pouvait être blessé et mourrais comme tout le monde. Mais cela ne faisait pas de moi quelqu'un comme tout le monde. Depuis mes années de pré adolescente, je sautais de toit en toit à la recherche du trouble et de méchants à castagner. Dès mon plus jeune âge j'avais été entraîné par les meilleurs. Le meilleur détective, le meilleur combattant à main nu, le meilleur justicier, le meilleur acrobate. J'avais pris des coups, j'avais été mis à terre, je m'étais relevée. J'avais été dosé avec du gaz, des bombes. J'avais survécu. Cela ne faisait définitivement pas de moi quelqu'un de normal. Et c'était peut être effectivement pour cette raison que j'avais entrepris ce voyage au bout du monde. Un voyage qui heureusement s'était révélé concluant. Car si je me tenais aujourd’hui devant lui, cela n'avait pas été sans risques. J'aurais pu y perdre la vie. Mais jamais je n'avais laissé cette pensée m'arrêter. Ni avant ni maintenant. L'on mourrait tous à un moment de toute façon. Nous étions tous éphémères. Certains duraient juste plus que d'autres. Mais tout le monde disparaissait. Tout le monde était oublié. C'était comme une date de péremption. Un jour, nous ne serions plus bon et nous nous éteindrions alors. Ce jour n'était cependant pas aujourd’hui. Du moins, l'espérais je. Car il était vrai que je me lançais dans une autre autre expérience périlleuse.

« C’est pour ça que voulais tester ma résistance ?  Tu penses qu’un autre type d’implant pourrait peut-être être la piste à explorer pour me… réparer ». «  Oui .. même si je n'aurais pas utilisé le mot réparer pour .. décrire ce qu'on s'apprête à faire. Ou à essayer de faire au moins ». Son problème était bien différent du mien. Physiquement, il n'y avait pas de réelles lésions. Sa jambe avait repoussé. Et même si il était amputé je ne connaissais rien qui lui aurait permis de retrouver un de ses membres. Sauf peut être la magie. Mais là clairement on se trouvait en dehors du mon champs de compétence.  La magie   - pour le peu que j'y croyais – n'était pas mon domaine. Ce qui m'intéressait donc était son cerveau. Il ne sentait plus rien alors il fallait tricher et manipuler ce dernier de sorte à créer des connexions là où il n'y en avait pas. Il fallait se montrer roublard.  Mais avant de créer le programme adapté, fallait il encore pouvoir le fixer quelque part. Si sa peau était aussi infranchissable qu'on le disait alors mes plans tombaient à l'eau. « Les derniers médecins qui m’ont opéré ont provoqué l’infection qui m’a coûté ma jambe. J’espère que le laser et toi serez moins branchés boucherie ». « Ah …. la touche féminine ça sera forcément mieux » déclarais je tout à coup très peu sûre de moi. Voilà une remarque qui ne boostait pas ma confiance en moi. Pour masquer mon trouble, je raclais doucement ma gorge. « Faudra que tu me racontes les détails de tes aventures sud-africaines, un de ces jours. En attendant, je suis sûr que Batgirl a un programme chargé et pas de temps à perdre en papote, donc… Fais de ton pire. Et puis hé, l’avantage, c’est que tu ne risques pas de me faire mal. Alors donne-t-en à cœur joie ». Je lui offrais un mince sourire avant de poser mes yeux verts sur sa peau et ses étranges reflets argentés. Pas si étrange cependant lorsqu'on savait ce qui se cachait sous la surface. Du métal.

Décidée, j'actionnais le petit engin. Il émit un léger bip pour me signaler qu'il était en état de marche. Doucement, je le dirigeais en direction de sa peau et pressais du pouce le bouton à l'arrière. Pendant un instant, rien ne se produisit et tout laissa alors à penser que cette méthode alors être aussi inefficace que les autres. J'étais prêt à en soupirer de dépit. Mais finalement le laser teinté d'une légère couleur rouge commença à percer la peau avec quelques panaches de fumée. Ce fut évidemment à ce moment là que tout parti à vau l'eau. Instinctivement, il actionna son pouvoir et sa peau se recouvrit complètement de métal pour le protéger. Le laser ricocha sur cette nouvelle peau bien plus dure et inébranlable. Avec un léger cri, je laissais  partir ma tête vers la gauche. Une odeur de brûlé atteignit cependant mes narines. En plus d'avoir fait un trou fumant dans le mur, le laser avait sectionné net une de mes mèches de cheveux. Je pris cette dernière entre mes doigts, choquée de la voir courte et noire en son extrémité. Et encore, je supposais devoir m'en estimer chanceuse. Les cheveux étaient un excellent combustible et partait en fumée très rapidement. «  J'y crois pas... t'as cramé mes cheveux » lâchais je d'une petite voix. «  HEYWOOD ! T'as cramé mes cheveux ! » rugis je cependant quelques secondes plus tard en tournant des yeux noirs vers lui. Certes, ce n'était pas réellement de sa faute mais ce n'était pas de la mienne non plus. Ou peut être que si finalement. J'aurais du prendre plus de précaution. Le blâmer lui sur le coup était cependant un poil plus simple. Et puis.... les cheveux c'était sacré !

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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyLun 21 Jan - 19:42

it's a new dawn, it's a new day
babs & nate

Alors ça y était. S’il avait pu le sentir, Nate aurait perçu son cœur tambourinant dans sa poitrine d’acier – à défaut, il se demandait si ce qu’il entendait au-dessus du ‘bip’ intempestif de l’appareil était le sang battant dans ses oreilles sous le coup du stress qu’il contenait du mieux qu’il pouvait, gardant un air impassible et concentré alors que Barbara enclenchait l’appareil. Ce n’était plus l’heure d’hésiter, Heywood : absorbé dans sa contemplation de l’engin, ses yeux allant du laser à sa main alors qu’il se demandait si leur plan complètement incertain allait fonctionner, il ne pouvait pas s’empêcher de repenser au jour où il s’était réveillé dans le laboratoire de Mid-Nite. Avec une jambe, mais sans son corps. Pas le corps qu’il avait toujours connu, en tout cas. Un esprit humain coincé dans une arme de destruction massive dont on avait oublié de lui fournir la notice d’utilisation et à laquelle on avait oublié d’ajouter quelques fonctionnalités. Nate prit une inspiration, dédia un dernier regard à Barbara, et hocha la tête. Elle savait ce qu’elle faisait, pas vrai ? Autant qu’une Einstein rousse pouvait savoir ce qu’elle faisait en pleine procédure scientifique totalement hasardeuse à laquelle ni l’un ni l’autre n’avaient prévu de plan B si quelque chose allait de travers, mais il fallait bien commencer quelque part quand on voulait défier toutes les lois de la physique et de la biologie.

Dès l’instant où le laser entra en contact avec sa peau, Nate garda les yeux fixés sur le point rouge brillant sur sa paume. Il ne sentait rien : et l’espace d’un instant, il se demanda si ça allait fonctionner. Et au moment où il allait dire à Barbara que ça ne servait à rien d’insister, un mince filet de fumée s’échappa du creux de sa paume ; et ses yeux s’écarquillèrent de surprise en voyant un trou d’à peine un millimètre se former au creux de sa main.

« HOLY SHIT - » s’exclama-t-il. Bien que la douleur soit virtuellement inexistante, pas même le moindre chatouillis, la vision de sa chair en train de fondre doucement le prit de cours – et sans y penser, par pur réflexe de défense, son corps réagit en autopilote. En un quart de seconde, l’acier dans sa peau remonta à la surface et se solidifia pour contrer l’attaque intempestive : et Nate laissa, comme Barbara, échapper une exclamation de surprise lorsque le faisceau du laser se refléta sur sa peau et repartit dans l’autre sens, finissant sa course dans un mur désormais doté d’un trou fumant.

Autant dire que Nathaniel Heywood en restait bouche bée.

Et en laissa échapper un rire incrédule.

« Nom de Dieu, Barbara, t’as vu ça ? » commença-t-il en se retournant vers la jeune femme – avant de remarquer qu’elle ne faisait pas du tout la même tête que lui. « … Barbara ? » demanda-t-il, soudainement inquiet.

Avant de sursauter lorsque la tornade rousse s’abattit sur lui. S’il n’avait pas déjà actionné ses pouvoirs, nul doute que la colère de Batgirl aurait été justification suffisante pour lui faire recouvrir son armure de métal indestructible, juste au cas où. Un véritable volcan en éruption, à des années-lumière de la calme et détachée Oracle ; et carrément plus flippante et intimidante. Bouche bée, Nate endura les accusations et le regard incendiaire qui l’aurait sans doute foudroyé sur place si elle avait elle aussi eu des superpouvoirs, et pour le coup, il n’aurait été sûr d’en sortir indemne. Ses yeux allèrent de la mèche brûlée, au laser, au mur, et à nouveau à la mèche brûlée.

Oh boy, réalisa-t-il en déglutissant. Ils avaient vraiment évité la catastrophe de justesse.

« Hey, c’est toi qui tenais le laser ! » se défendit-il maladroitement alors qu’un sentiment de culpabilité complètement absurde et à la fois justifié le prenait à la gorge – d’accord, c’était l’idée de Barbara, l’appareil de Barbara, mais c’était sa peau à lui qui avait réagi sans qu’il n’arrive à la contrôler. Heureusement qu’elle avait de bons réflexes, autrement… il préférait ne pas y penser. Pendant un bref moment, il continua de regarder Barbara et sa mèche brûlée, hésitant… avant de se montrer incapable de réprimer le rire qui montait dans sa poitrine. Il pouffa, et sa peau retrouva sa teinte habituelle. « Pardon. C’est pas drôle. Mais un peu quand même. » ricana-t-il en s’attendant presque à recevoir une baffe. Avec tous les gadgets qui faisaient la réputation de Batman et ses affiliés, il se demandait si elle ne se trimballait pas quelque chose qui pourrait réellement lui faire du mal. Une bombe empoisonnée, peut-être. Avant de tester sa théorie, Nate se leva du lit, contemplant le trou dans sa main qui commençait déjà à se refermer, et le montra à la rouquine en furie, un grand sourire aux lèvres. « Ca a marché ! » s’exclama-t-il, les yeux brillants d’excitation – tenté l’espace d’un instant de la prendre dans ses bras avant de se rappeler qu’elle avait posé le holà et que lui broyer les côtes n’était pas une idée judicieuse. « Pas sur la version ‘steeled up’, mais sur ma peau normale – ce qu’il me reste de vraie peau est encore suffisant pour prendre le dessus sur l’acier tant que je n’active pas mes pouvoir, et même si les composants d’acier sont suffisamment présents pour résister à des coups ou des armes blanches, le laser… » Et maintenant, c’était à lui de ne plus savoir comment contenir l’excitation de la découverte. « J’ai activé mes pouvoirs à cause de la surprise, mais si c’est mon cortex que tu vises, ou si je m’entraîne suffisamment pour ne pas laisser une réaction de réflexe me transformer… une procédure chirurgicale n’est pas exclue. »

Il faisait les cent pas devant elle en parlant, et ne s’arrêta que pour lui faire à nouveau face. Ils étaient encore loin de la solution finale à leur problème, mais c’était un meilleur début que tout ce à quoi il s’était attendu. « Donc, il suffit que je trouve un moyen de parasiter mes instincts de survie, et… tu auras officiellement ta Créature, Frankenstein. Honnêtement, je pense que ça vaut une mèche de cheveux. »
Et un trou dans son mur. Son propriétaire allait râler, quand il s'en rendrait compte.


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Barbara Gordon


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Oracle:

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x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
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x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

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x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
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x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyMar 22 Jan - 11:21

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••••

« Hey, c’est toi qui tenais le laser ! ». Pendant une micro seconde, je fus tente de lui montrer mes dents , histoire de lui faire comprendre ce que je pensais de sa dernière réflexion. Cependant, j'étais bien éduquée et me retenais donc. Et puis, au fond, il avait raison. J'étais celle avec le laser – à présent de nous inactif – entre les mains. Et surtout, j''étais le cerveau de cette petite équipe. Même si je ne doutais pas de son intelligence, on évoluait ici dans mon domaine et en dehors des sentiers battus. C'était donc à moi de faire plus attention. Bien sur le savoir et se l'avouer était deux choses bien différentes. Avec un air toujours renfrogné, je passais mes doigts gants sur la mèche abîmé. Pas de chance, cette dernière encadrait mon visage. Autrement dit, impossible de la cacher. Dépitée, je soupirais. Expliquer un tel incident n'allait pas être triste. Et encore dans mon malheur j'avais de la chance... j'étais une femme. Je pouvais donc invoquer un dysfonctionnement de mon fer à lisser ou à boucler. Et cela même si je ne possédais aucun des deux. La coquetterie … pas trop mon truc. Et puis, j'avais naturellement les cheveux lisses et brillants.  Lorsqu'il laissa échapper un rire – ou à mon humble avis un gloussement, je relevais mes yeux vers lui choquée d'un tel affront. Si il tenta une seconde de se retenir, il ria bientôt à gorge déployée. Pour ma part, je pinçais mes lèvres rouges l'une contre l'autre. Je ne partageais évidemment pas son hilarité soudaine. Un peu plus et j'y perdais la tête. « Pardon. C’est pas drôle. Mais un peu quand même ». Mon air fermé lui répondit. Non vraiment ce n'était absolument pas drôle. En tout cas, moi, cela ne me faisait pas rire. «  Je vais te faire mal si tu continues à rire » grommelais je dans sa direction de manière presque inaudible. J'aurais eu bien du mal à mettre à exécution une telle menace. Après tout, je n'étais que moi … et il était lui. Tout fait d'acier. Mes chances de lui infliger le moindre dégât ? Faible. Heureusement, j'avais le laser de mon côté. C'était déjà ça de gagner. Et si il continuait, c'était son œil que j'allais me mettre à viser.

Ma mauvaise humeur – plus basée sur une question de fierté qu'autre chose – se dissipa cependant face à son excitation. Son sourire d'enfant heureux était communicatif et je me trouvais à y répondre. «  ça a marché ! » . D'un œil critique et scientifique, j'examinais sa main. La peau fumait encore un peu mais se referait déjà sur elle même comme si les deux bords étaient aimantés. Pour maintenir la peau ouverte, il allait falloir régler le laser et le faire fonctionner en continu. « Pas sur la version ‘steeled up’, mais sur ma peau normale  […] J'ai activé mes pouvoirs à cause de la surprise, mais si c’est mon cortex que tu vises, ou si je m’entraîne suffisamment pour ne pas laisser une réaction de réflexe me transformer… une procédure chirurgicale n’est pas exclue ». En effet, le premier test – malgré le petit accident provoqué pendant ce dernier – était une réussite. Mais qui disait réussite disait aussi nouveaux questionnements. Dans la science , une réponse amenait toujours dans son sillage de nouvelles interrogations. C'était presque comme faire un pas en avant et deux pas en arrière à chaque fois. Surtout lorsqu'on touchait de près ou de loin à la biologie. C'était bien pour cela que je préférais de loin les ordinateurs. Ils étaient complexes mais l'environnement n'avait que peu d'influence sur les machines.

« Donc, il suffit que je trouve un moyen de parasiter mes instincts de survie, et… tu auras officiellement ta Créature, Frankenstein. Honnêtement, je pense que ça vaut une mèche de cheveux ». J'appréciais son enthousiasme et je comprenais la joie qui devait encercler son cœur mais tout n'était pas aussi simple que ce qu'il laissait sous entendre. Contrôler sa faculté assez pour permettre une chirurgie de ce type pouvait lui prendre au moins quelques semaines, au pire … des années. Cependant, il semblait motivé et je savais qu'il allait faire ce qui était en son pouvoir pour accélérer le processus. «  Je ne veux pas casser ta petite bulle de bonheur mais … tu es conscient que pour atteindre ton cortex cérébral c'est dans ton crâne que je vais devoir faire un trou ? Cette chirurgie sera longue et tu devras vraiment lutter contre toi-même pendant tout ce temps. Il ne peut pas y avoir d'approximation sinon c'est foutu » expliquais je de manière sobre. Je ne cherchais ni à lui faire peur ni à le décourager mais je voulais qu'il soit vraiment conscient de tous les enjeux qui venaient de se présenter sur le pas de sa porte. «  Et c'est sans compter la douleur. Si au début tu n'auras pas cette dernière contre toi, dès que l'implant sera attaché... ça sera une toute autre histoire. Malheureusement pour toi, on aura bien du mal à t'anesthésier ». Ou alors peut être que l'anesthésie pouvait marcher sur lui aussi. Mais j'émettais des réserves sur cette possibilité. «  Le plus dur reste à faire Nate et j'ai besoin que tu sois vraiment sur de toi ». Pour contrebalancer la dureté de mes propos, j'esquissais un sourire. Je n'avais que peu de doute face à son engagement. Mais valait mieux s'en assurer maintenant. Après il serait trop tard pour reculer. «  Je te laisse réfléchir à tout ça, je crois qu'on a eu assez d'excitation pour ce soir » déclarais je en me levant. Lui devait réfléchir et moi je devais aller dormir. La journée avait été longue et j'étais pressée de retrouver mon lit. Ou du moins le lit qui était le mien en ce moment. «  Si t'es sûr de toi, rejoins moi dans deux jours à cette adresse ». Sur un bout de papier, j'inscrivais l'adresse du bunker secret de la Batfamily qui était dissimulé dans les glades. Des planques nous en avions partout. Autant les utiliser.

••••

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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptySam 26 Jan - 16:57

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Si t’es sûr de toi. Assis dans le bus qui quittait son quartier pour aller vers les Glades, reproduisant le trajet qu’il faisait régulièrement pour rendre visite à son ami Ted dès qu’il en avait l’occasion, Nate rejouait la scène de l’avant-veille dans sa tête en boucle, décortiquant les paroles de Batgirl, pesant ses options alors qu’il savait pertinemment que sa décision était déjà prise. Elle avait été prise dès l’instant où elle avait commencé à le convaincre, quelques mois plus tôt, et dès l’instant où elle avait réapparu sur ses deux jambes comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Barbara Gordon avait défié toutes les lois de la médecine moderne, et elle lui offrait la possibilité de faire de même. C’était complètement insensé, évidemment, mais Nate Heywood refusait de tourner le dos à une chance qui, il le savait, ne se présenterait pas deux fois. Il avait été joué la carte de lâcheté quand il avait perdu sa jambe, se réfugiant dans les antidouleurs pour ne pas faire face au potentiel échec d’une véritable rééducation en bonne et due forme. Avec les résultats qu’on connaissait. Presque dix ans de dépression, à se reposer sur sa famille à la moindre difficulté, infoutu de se débrouiller complètement tout seul. Rien que d’y repenser, il avait honte de son attitude. Il avait eu des circonstances atténuantes, certes, mais au fond de lui, Nate savait qu’il ne se pardonnerait jamais d’avoir perdu autant de temps à se lamenter sur son propre sort.

Aujourd’hui, le destin se répétait, et il s’était promis de ne pas répéter la même erreur.

Le bus avala les vingt minutes de trajet, et Nate finit par descendre en prenant garde de ne pas laisser d’empreintes de pas suspectes dans le bitume. Remontant le col de son manteau pour lutter contre le vent mordant de l’hiver, il sortit de sa poche l’adresse laissée par Barbara quelques jours plus tôt. Il n’était plus très loin. Il remit le papier dans sa poche, et entendit ses doigts buter contre la boîte de pilules qu’il avait amenées avec lui. La même marque que ses vieux antidouleurs, normalement indisponibles sans ordonnance, mais un ex-junkie n’était rien sinon déterminé et plein de ressources. Un vague sentiment de honte lui étreignit brièvement le cœur, avant qu’il ne le chasse d’un revers imaginaire de la main. Ce n’était plus le moment pour ce genre de considération. Aujourd’hui, il voulait prendre le risque de réveiller ses vieux démons pour une plus noble cause.

Nate tourna dans une rue déserte, où les flaques d’eau avaient gelé avec la chute des températures de ce mois de janvier. Un froid que Nate ne sentait pas mais dont il prenait conscience quand ses yeux se posaient sur le verglas. Fichues plaques de glace qui compliquaient considérablement son trajet – mais il n’avait pas d’autre choix que de passer par là pour arriver à destination. Il soupira en constatant qu’une large plaque de verglas traversait la ruelle dans toute sa largeur. Pas d’autre choix que d’y aller. Prudemment, une main appuyée contre le mur de briques de l’immeuble voisin pour garantir un relatif équilibre, il posa un pied, puis l’autre, sur la glace, les yeux rivés sur ses pas alors qu’il avançait à vitesse de tortue sans être fichu d’estimer à quel point la surface dérapait.

Il en eut rapidement la réponse : elle dérapait beaucoup. Il avait dû appuyer un peu trop fort, un peu trop de côté peut-être, et il vit plus qu’il ne sentit son pied se dérober sous son pied – avec un glapissement fort peu élégant, Nate s’étala sur le dos et n’entendit que le bruit sourd de sa chute pour couvrir celui de la glace qui se brisa sous son poids. « Saleté. » marmonna-t-il à l’adresse du verglas, ou de l’hiver, ou des deux, avant de se relever avec un regard ronchon vers le motif de toile d’araignée que la glace éclatée dessinait sur le sol, témoin de son échec cuisant.

Vivement que Barbara commence ses expériences.

Enfin, après quelques minutes de plus à déambuler dans le labyrinthe des Glades, il arriva à l’adresse indiquée. La petite cour dans laquelle il se tenait n’avait rien de remarquable. Difficile d’imaginer que la Bat family avait une planque secrète ici – mais en bon chercheur, le Dr Heywood savait qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. Il leva les yeux et fouilla les alentours du regard, avant de repérer, dans un renfoncement de briques, la lentille d’une caméra. Une caméra de sécurité de la ville, ou alors…

Comme pour répondre à l’hypothèse qu’il venait de formuler en silence, une porte se déverrouilla face à lui. Sans se presser, mais sans hésiter non plus, Nate entra dans le bâtiment et remonta le long d’un corridor. Un autre bruit de verrou, à peine audible, se fit entendre, et il baissa les yeux. Une trappe, presque invisible à l’œil nue, s’était entrouverte pour lui. Ils ne faisaient décidément pas les choses à moitié.

Après quelques minutes passées à franchir divers autres systèmes de sécurité, Nate finit par déboucher dans le bunker – et reconnut la chevelure rousse qui l’attendait au milieu des ordinateurs et autres équipements de surveillance éparpillés dans ce QG inattendu. « Sympa, la planque. Comment vont tes cheveux ? » lança-t-il en guise de bonjour avec un sifflement admiratif, absorbant la vision qui s’offrait à lui avant de poser les yeux sur Barbara et de s’arrêter devant elle, un sourire suspendu au coin des lèvres. Il fouilla dans sa poche et en sortit la boîte d’antidouleurs, qu’il posa sur son espace de travail. « Tu m’as dit de réfléchir, donc j’ai réfléchi. Quand j’ai perdu ma jambe, les docteurs m’ont blindé aux antidouleurs – et j’ai pris le relai quand ils ont réduit ma prescription. Complètement accro jusqu’à ce que je ne devienne Citizen Steel et que je ne sente plus rien. Accros parce qu’incroyablement efficaces. Quand j’avais mal, c’était les seuls trucs qui fonctionnaient. » raconta-t-il, mettant de côté l’aspect peu glorieux de cette confession. Il y avait un temps pour se donner une bonne image face à la jolie fille qui tentait de vous rendre un système nerveux fonctionnel, et un temps pour mettre la main à la pâte et être honnête. Il n’avait plus le temps, ni l’envie d’avoir honte. Encore moins face à une des seules personnes au monde, peut-être, à pouvoir le comprendre.

« Je sais qu’on n’a aucune certitude qu’un anesthésiant fonctionnerait, mais si mon corps arrive encore à absorber les apports nutritionnels de ce que je mange, il y a une infime chance pour que des pilules fassent effet. » Du moins, c’avait été sa conclusion. Ils marchaient en territoire totalement inconnu, il fallait bien improviser. Il posa les yeux sur la boîte d’antidouleurs, comme s’il s’attendait à ce qu’elle intervienne. « Et comme tout accro qui se respecte, j’ai appris à fonctionner même en étant sous influence… Si je dois garder le contrôle tout en gérant la douleur quand tu me feras un trou dans le crâne, je dirais que c’est la meilleure stratégie que nous ayons à l’heure actuelle. » Son regard retourna à Barbara, qu’il devinait déjà absorbée dans ses réflexions. « Ca vaut au moins le coup d’essayer. »



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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyVen 1 Fév - 13:25

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••••

Les deux derniers jours s'étaient passés de la même façon. Dans la journée, j'avais rejoins Ted pour quelques heures de cours particulier indispensables. J'étais loin de mon niveau d'antan mais ce n'était pas trop mal. Après toutes ces années d'inactivité, je n'allais pas faire des miracles en quelques semaines. J'avais été cependant agréablement surprise de voir sur ma mémoire musculaire fonctionnait tout de même à plein régime. Un fait qui n'était pas sans me rappeler mes prouesses dans cette autre réalité. La Barbara de ce monde là n'avait pas été une guerrière. Elle avait été une battante à sa manière mais elle n'avait pas été une combattante. Pour autant, j'avais pu utiliser mes jambes pour mettre à exécution des techniques que moi j'avais appris dans ma jeunesse. Coup de chance ou non je n'en savais toujours rien. Cela m'emportait peu de toute manière. Cette réalité n'existait plus et si on suivait une certaine logique … n'avais jamais vraiment existé. Ce que j'y avais fait ou pas n'était donc plus d'actualité. Plus important était le présent.  Surtout lorsque j'étais présentement le dos cloué au sol et la respiration courte. Pour la dixième fois depuis le début de notre entraînement, Ted m'avait fait passé par dessus son épaule et m'avait fait mordre la poussière. Le ridicule de la situation ne m'échappait guère. Pour autant, je n'en riais pas. Tout mon corps criait au scandale. La douleur se propageait comme une vieille amie dans tous mes muscles. De dépit mais aussi de frustration, je grognais puis tournais sur mon ventre pour me relever. Une fois debout, je fis quelques pas malhabiles en me tenant le dos. Heureusement que ceci n'était qu'un entraînement amical et non un vrai combat à mort. Autant dire que je n'aurais pas fait long feu dans ce deuxième cas de figure. Ted me laissa reprendre mes esprits. Une fois ma tête à nouveau dans le jeu, je levais ma garde et me repositionnais face à lui. J'étais prête. Prête à continuer à prendre des coups. Et à en donner. Si mon corps restait encore faible, mon esprit lui voulait en découdre. Et le mental à la fin il n'y avait que ça qui comptait. C'était lui qui vous permettait d'avancer lorsque vos muscles étaient rendus rigides par l'acide lactique. Il ne fallait donc jamais sous-estimer son pouvoir.


x x x x

De retour ans le bunker, je laissais échapper un grognement en m'asseyant sur la chaise de bureau en face de l'ordinateur principal. Ce dernier en veille, se ralluma automatiquement après une pression de mon pouce sur le bouton approprié. Plusieurs notifications clignotèrent pour m'alerter de messages entrants mais aussi de messages sortants. Sortants quand ils provenaient des diverses conversations de gangs que je surveillais. Aucuns messages ne venaient donc de moi. Je lisais rapidement les quelques sms échangés et les laissais de côté pour le moment. Il n'y avait rien d'intéressant. Juste des papotages entre les membres d'une même organisation. Pour être tout à fait honnête, je me fichais pas mal de savoir ce que Hugo avait fait de sa soirée et du nom de la nana avec laquelle il avait partagé son lit. A moins d'avoir un lien direct avec mes recherches, je ne prêtais que peu d'importance à ce genre de détails. Sauf si il s'avérait intéressant pour du chantage. Ici ce n'était pas le cas.  Rajustant la poche de glace contre mes côtes droites, j'ouvrais la chaîne de communication de la Batfamily et cliquais directement sur la conversation en attente que j'avais avec Red Robin. Plusieurs messages défilèrent sur mon écran. Un pouffement passa ma bouche lorsqu'il s'avéra qu'il avait finalement trouvé la réponse à ses questions et qu'il n'avait plus besoin de mon aide. Malgré tout, je lui envoyais un petit message humoristique. Sa réponse ne se fit pas attendre et bientôt ce fut à gorge déployée que je me mettais à rire. Tim avait un humour particulier. Souvent définit comme trop sérieux, le jeune adulte pouvait se montrer extrêmement tordant. Il fallait juste avoir des atomes crochus avec lui pour pouvoir en profiter. Et des atomes crochus nous en avions. Beaucoup. Après tout, qui mieux que moi était à même de comprendre ses plaisanteries sur la technologies et l'informatique. Franchement, personne. Un drame vraiment parce qu'elles étaient très drôles.

Une alarme de proximité silencieuse se déclencha et bientôt les images des caméras extérieures envahirent une partie de mes écrans. Un sourire se posa sur mes lèvres lorsque j'avisais la silhouette facilement reconnaissable de Nate. Ainsi, il avait fait son choix. Un choix dont je ne pouvais qu'être ravie. Lorsqu'il releva ses yeux vers la caméra, j'effectuais tout de même une reconnaissance faciale ainsi que d'autres tests de densités. De un, je n'allais pas le laisser rentrer sans m'assurer qu'il était bien qui il disait. Ensuite, j'avais besoin d'enregistrer sa signature oculaire pour le scanner. Je n'allais pas tout le temps faire son portier. Une fois suffisait bien.  Surtout que – comme il put s'en rendre compte – on ne lésinait pas sur la sécurité par chez moi. « Sympa, la planque. Comment vont tes cheveux ? ». «  Toujours cramés ». Malgré tout, je lui renvoyais son sourire. «Je passerais tes compliments au chef décorateur » continuais je en laissant moi aussi couler mes yeux verts sur les parties accessibles à ma vue de cette planque sur mesure. Planque qui pour parti était un véritable bunker nucléaire.

Après avoir embrasser ce qu'il pouvait du regard, Nate termina par s'arrêter à mes côtés. Mes iris se posèrent directement sur la petite boite d'anti douleur qu'il posa sur la table. Mes doigts ne tardèrent pas à s'en approprier.  Ces cachets je les connaissais bien. Je n'avais pas pris la même version mais tout de même. Les miens avaient été encore plus codéinés que ce que j'avais sous la main. C'était pour dire. Comme lui, j'avais eu du mal à m'en séparer. Là encore , seule ma volonté avait fait la différence. Mais pendant un temps j'en avais avalé des boîtes et des boîtes, dépassant les doses sans me soucier de ma santé. Je ne serais pas étonnée d'apprendre avoir une insuffisance rénale dans quelques années. Tout comme lui j'avais joué avec le feu. Il allait bien falloir que je le paye à un moment donné.  Ce fut évidemment pour cette raison que je ne le jugeais pas. Je comprenais. Mieux que quiconque. Nous étions liés par bien plus que notre volonté d'exposer notre corps à des procédures délicates. Il y avait derrière tout ça une compréhension intrinsèque de la situation qui ne pouvait que nous rapprocher.  « Ca vaut au moins le coup d’essayer ». «  Effectivement » soufflais je en lui rendant sa boîte de médicaments. Je préférais ne pas rester trop longtemps en contact avec ce genre de choses. Contrairement à ce que pouvait dire le diction le meilleur moyen de résister à la tentation n'était pas d'y céder. «  Je suppose qu'on peut tester cette théorie maintenant. Suis moi ». Bien entendu, je n'allais pas faire u trou dans son cerveau ici et maintenant. Mon programme n'était pas près et même mes recherches en étaient encore à leurs balbutiements. J'avais encore besoin de temps. Cependant, l'on pouvait tester une autre partie de sa peau. D'un geste de la main, je l'invitais donc à me suivre. Avant de me diriger vers la pièce que j'avais en tête, je fis un crochet à la cuisine pour lui servir un verre d'eau. A moins d'être expert dans le gobage de pilule sans eau, il allait en avoir besoin. Finalement – et une fois ses cachets pris -, je le menais à travers un dédale d'escaliers en fer vers une large pièce souterraine : le bunker nucléaire original. «  Bienvenue dans la partie la plus ancienne de la planque. Un bunker nucléaire construit par un riche entrepreneur du coin il y a … à peu près 50 ans. A ce que j'ai entendu dire, il était un peu paranoïaque … la guerre froide tout ça. Au final, il s'est suicidé » déclarais je pour la petite connaissance historique. Après tout, il était professeur. Je supposais que c'était le genre de détails qui pouvait l'intéresser. « Prêt à tester la validité de ton idée ? » le questionnais je en sortant le laser de la poche de mon uniforme. Il pouvait encore partir en courant si il le souhaitait. Mais il avait fait le chemin jusqu'ici, autant mettre son temps à profit. Au pire, il ne récolterait qu'un petit trou.. quelque part.

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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyLun 4 Fév - 14:37

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Nate laissa échapper un bref soupir de soulagement qu’il n’avait même pas réalisé retenir quand Barbara s’empara de la boîte fatidique, l’inspectant sous tous les angles et approuvant, visiblement, le plan d’attaque proposé. C’était une chose de proposer de risquer une rechute dans ses vieilles addictions pour la science et pour les progrès qu’ils pourraient faire sur ce projet, c’en était une autre de l’expliquer à voix haute et de se rendre compte à quel point c’était insensé. Elle, elle pouvait le comprendre – c’était pour cette raison seule qu’il avait partagé ses plans avec elle au lieu de prendre la fameuse pilule avant d’entrer dans le bunker sans le lui dire. Avec elle seule. Le docteur Mid-Nite, qui l’avait suivi depuis que Hawkman l’avait transporté en urgence dans son QG, qui avait travaillé d’arrache-pied pour aider Hank à créer ce costume qui lui permettait de mener une vie à peu près normale – il l’avait laissé dans l’ombre, n’avait pas pipé un mot de l’entreprise folle dans laquelle il s’apprêtait à embarquer avec Batgirl. Et Hank – seigneur, Hank. Même son propre grand-père, il ne l’avait pas informé. Parce qu’il se doutait bien de ce qu’il allait lui dire, que c’était complètement inconscient, que les risques n’en valaient pas la peine, qu’il se débrouillait déjà très bien comme ça et qu’il pouvait continuer de se battre et apprendre à vivre sans ses sensations, comme le faisaient déjà des malades à l’affliction similaire. Oui, lui aurait répondu Nate, mais ces patients-là ne sont pas dotés de superpouvoirs qui les transforment en menace à la moindre poignée de main, à la moindre embrassade. Le cœur de Nate se serra dans sa poitrine. Il détestait cacher quoi que ce soit à son grand-père, son héros, son meilleur ami. Mais pour une fois, il n’avait pas le sentiment d’avoir le choix.

Cette histoire était entre lui et Barbara, et ça resterait ainsi jusqu’à ce qu’ils atteignent des résultats concluants, dans un sens ou dans l’autre.

S’arrachant à ses pensées, Citizen Steel suivit son hôte, prit sa première dose de cachets après un très bref moment d’hésitation, s’aventurant plus loin dans le bunker, écoutant attentivement la visite guidée qui lui était offerte en prime – ses yeux clairs détaillèrent le plafond au-dessus de leur tête, les épais murs de béton, les escaliers en fer forgé, et pas la moindre fenêtre. Tout ce que les films avaient promis d’un abri anti-nucléaire, et plus encore. Sans mentir, Nate était un chouïa admiratif. « Il y en a partout dans le pays, de ces abris. Surtout dans les villes historiquement connues pour abriter de riches entrepreneurs ou des hommes politiques – et tous les grands pontes du crime organisé, évidemment. Incroyable de penser qu’on ait perdu les plans d’accès pour la plupart d’entre eux. » enchaîna-t-il sans même y réfléchir, avant qu’elle ne redirige son attention sur la véritable raison de sa visite, qui n’avait rien à voir avec la fascinante histoire de la paranoïa américaine.

Nate inspecta la chaise sur laquelle il allait s’installer pour la procédure. Seigneur, comme tout ça lui rappelait de drôles de souvenirs sur la table d’opération de Mid-Nite. Il inspira un grand coup. Il n’était plus temps de faire demi-tour, Heywood. « Scout toujours prêt. » affirma-t-il d’un ton qui se voulait léger en se débarrassant de son manteau. Il retroussa les manches de sa chemise et prit place, avant de lancer un dernier avertissement à sa comparse d’expérimentation. « Barbara. Sois prudente. Je sens que les cachets font effet, mais… » Ces trucs-là avaient un effet radical. Même avec sa nouvelle constitution renforcée, il sentait bien son esprit devenir plus cotonneux, plus… abruti. Comme à l’époque. Comme quand tout ce qu’il recherchait, c’était justement de ne plus rien ressentir.

Quelle ironie, quand il y pensait.

« … je refuse que tu te blesses à cause de moi. Même avec les médocs, il faudra sans doute quelques essais avant que je ne maîtrise totalement le truc. Pense à toi d’abord, ok ? » lui demanda-t-il, ses yeux dans les siens, soucieux – inquiet, même. Ils s’étaient lancés dans cette aventure ensemble. Mais il était hors de question de la mettre en danger à cause de ses déficiences à lui. Il ne se le pardonnerait pas. « … si t’es prête, moi aussi. »

Fort de sa résolution nouvelle, Nate s’ajusta dans sa chaise et tendit son bras pour le test, estimant que commencer par un endroit sur lequel il pouvait garder un œil serait le plus raisonnable. Très vite, son attention fut entièrement focalisée sur son bras, sa peau, le laser qui s’approchait, et la sensation légère, trop légère de son esprit qui était exactement l’effet qu’il avait recherché mais qu’il avait tant prié, tant prié ne jamais vivre à nouveau. Concentre-toi, Heywood. C’est pour la bonne cause. Il voyait sans les sentir les doigts de Barbara (brave Barbara, aussi solide dans sa résolution que l’alliage d’acier qui constituait son être tout entier) fermement maintenir son bras en place alors qu’elle approchait le laser de sa cible. Bientôt, le faisceau rouge fut sur sa chair, et comme dans sa chambre, une mince volute de fumée s’échappa du point d’impact, et comme dans sa chambre, Nate sentit une alarme s’allumer dans un coin de son cerveau. Plus ténue, mais bien présente. Comme prévu. La mâchoire contractée, Nate fit appel à toutes ses ressources mentales pour contrer l’instinct de survie de son corps amélioré qui s’insurgeait de cette intrusion.

Mais plus le laser progressait, seconde après seconde, une minute, une minute trente, lentement, plus l’alarme se faisait insoutenable, son corps tout entier criant à la riposte, et au dernier moment, à bout de forces, Nate retira abruptement son bras du faisceau impitoyable en s’exclamant : « STOP ! » A l’exact même moment, sa peau se métallisa, mais a catastrophe était partiellement évitée : au lieu de rebondir sur sa peau, le laser alla directement creuser un trou dans le bitume du sol du bunker. A moins qu’il n’ait aussi fait un trou dans la chaise. Nate n’avait pas regardé, à bout de souffle, trop conscient de ce premier échec qui était aussi humiliant qu’inévitable. Un mieux, comparé à leur tout premier essai. Mais il y avait encore du travail. Il serra les dents, soupira, et se retourna alors que sa peau retrouvait sa couleur naturelle pour montrer son bras à Barbara. « Il y a du progrès… » Il marqua une pause, et releva les yeux sur elle. Déterminé et résolu. « Mais je pense qu’on a du travail devant nous. Et que je vais devoir augmenter la dose d’antidouleurs. »




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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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x gymnastique / danse classique
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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyMer 13 Fév - 21:55

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••••

« Scout toujours prêt ». Je lui souriais à nouveau et lui désignais la chaise sur laquelle il devait prendre place d'un geste de la main. L'homme ne tarda pas à s'asseoir et à retrousser sa manche jusqu'à son coude. Comme la dernière fois, c'était donc sur sa main que j'allais devoir opérer. Probablement une bonne idée. Pour le moment du moins. Vu sa dernière réaction il valait mieux commencer petit. « Barbara. Sois prudente. Je sens que les cachets font effet, mais… … je refuse que tu te blesses à cause de moi. Même avec les médocs, il faudra sans doute quelques essais avant que je ne maîtrise totalement le truc. Pense à toi d’abord, ok ? ». Quelque peu touchée par sa sollicitude, je hochais gravement la tête pour lui démontrer que je prenais la situation très au sérieux. Après jouer avec le feu faisait parti de mon adn. J'étais une junkie de l'adrénaline. Je n'allais certainement pas m'arranger avec l'âge. Ce qui normalement aurait du être le cas. Après tout, c'était enfant que l'on faisait les choses les plus folles. Le danger à un jeune âge n'avait pas la même odeur ni la même saveur. Adulte les gens s'assagissaient. Mais cette règle n'était pas pour moi. D'ailleurs, elle n'était pour aucun de mes proches. Peut être étais ce ainsi que l'on pouvait mesure notre courage et notre détermination. A moins que c'était notre stupidité que l'on pouvait ainsi évaluer. La différence entre les deux était tellement ténue que la ligne n'avait pas de mal à se brouiller. «  Par contre, je tiens à préciser que si jamais je perds à nouveau une mèche de cheveux .. c'est toi qui paye le coiffeur. J'espère que tu as la bourse bien rempli parce qu'il y a un salon dans le centre historique de Gotham que je meurs d'envie d'essayer » lui signalais je avec un léger sourire en coin aux bords des lèvres. «  La séance de personnalisation coûte en moyenne 200 dollars. Ensuite, il y a la coupe et tout le reste. En moyenne, je dirais que tu es coiffé pour 400-500 dollars » terminais je en secouant mes sourcils roux. Ce salon était totalement décadent. Surtout, il était réservé à la riche faune de Gotham. On ne pouvait pas y obtenir un rendez vous comme ça. Par chance, être dans les papiers de Bruce Wayne – ou de Brucie Wayne comme ils l'appelaient tous- m'assurait une place de choix dans leur agenda. Seul mon porte monnaie serré m'empêchait de réellement en profiter. Une honte vraiment.

« … si t’es prête, moi aussi ». Instantanément, je reprenais le peu de sérieux que j'avais réussi à perdre en lui parlant de ce salon de beauté haut de gamme. Visage à nouveau concentré, je lui donnais quelques secondes pour se préparer et allumais l'objet. Le laser commença à entailler sa peau. Cette fois ci cependant, il ne fut pas stoppé immédiatement dans sa course. Nate tint bon avant d'inévitablement perdre son combat contre son corps. Cette fois ci, il pensa cependant à retirer sa main au dernier moment. Mon pouce poussa directement sur le bouton à l'arrière pour arrêter le gadget lorsqu'il retira sa main. Je ne fus pas assez rapide pour empêcher le laser de faire un trou dans le sol. Ma foi, cet endroit avait vu pire. Et verrait probablement pire par la suite. « Il y a du progrès…Mais je pense qu’on a du travail devant nous. Et que je vais devoir augmenter la dose d’antidouleurs ». Je posais un regard soucieux sur lui et le considérais quelques secondes. Nate avait les traits tirés et presque déformés dans une grimace de douleur. Une réaction physique qui persistait malgré son manque évident de sensibilité physique. Après tout, même si il ne ressentait rien, son cerveau continuait de fonctionner. Finalement, je soupirais. «  Il y a du progrès oui et ce n'est pas une mince affaire » commençais je en le ménageant. On ne pouvait pas soulever une montagne dès le premier jour. Il avait fait bien mieux que notre dernier essai et il méritait donc d'être félicité. Cela ne devait pas être simple pour lui. Pour avoir eu mon propre corps en pire ennemi je savais que se contrôler n'était jamais une mince affaire. Au contraire cela demandait toute la pugnacité du monde. «  Ceci dit, je ne suis pas sûre qu’augmenter les doses soit une bonne idée. Si tu es trop .. ramolli par les cachets tu risques de ne pas réussir à te concentrer et à te contrôler. Toute l'opération serait alors un échec » expliquais je tout de même. «  Je sais que tout ça... doit te paraître insurmontable. Crois moi je suis parfaitement consciente de la tâche qui s'étend devant toi. Mais il faut qu'on soit prudent... Après si tu veux augmenter la dose d'un cachet ou d'un demi cachet, je ne t'en empêcherai pas. Tu es un adulte et tu es parfaitement capable de prendre les décisions que tu penses être les bonnes. Je tenais juste à te dire qu'une dose plus forte comporte des risques ». Il le savait probablement déjà mais je ne pouvais pas ne pas le prévenir. Parfois se faire entendre dire les choses était aussi une bonne solution pour comprendre les avantages et inconvénients d'une situation.

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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyLun 18 Fév - 21:53

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Elle avait raison. Ca n’était pas agréable à entendre, mais il savait qu’elle marquait un point – que bien qu’une partie de son esprit lui souffle qu’ils avaient le temps, qu’ils n’en étaient qu’au début, une autre part de lui s’impatientait, voulait brûler les étapes, arriver au plus vite à l’objectif désigné. Quatre ans, bientôt cinq, qu’il attendait en n’y croyant plus. Bientôt cinq ans qu’il était passé de la douleur constante, la douleur qui étouffait tout le reste, à l’abrutissement complet des sens au point qu’il en ait oublié ce que ça pouvait faire, de sentir la brise sur son visage, la chaleur d’un feu de cheminée, la main de son grand-père sur son épaule. Il savait que Barbara pouvait comprendre… et en même temps, qui pouvait comprendre l’isolation absolue, parfaite et impénétrable de celui qui n’a plus que ses pensées pour lui confirmer qu’il ne vivait pas dans un rêve sans fin – ou même qu’il était encore vivant ? Au moins, à l’époque où il avait encore mal, la vie était infernale, mais elle était là.

Aujourd’hui encore, Nate aurait été incapable de dire ce qui était le pire, entre la peste et le choléra, entre la douleur permanente et insupportable ou le néant absolu qui lui rendait le quotidien impossible ?

Ses yeux retombèrent sur les pilules posées là, qui le narguaient depuis leur boîte, poison tentateur qu’il tenait en partie responsable de son naufrage personnel et qui essayaient maintenant de se poser en solution salvatrice. Insurmontable, disait Barbara. Même cet absolu-là lui apparaissait comme un euphémisme, maintenant. Soit il s’accrochait tel quel, et leurs expériences prendraient infiniment plus de temps, soit il cédait à son impulsion première, et il prenait le risque de carrément tout gâcher – que ce soit en s’infligeant des symptômes qui compromettraient leurs plans, ou en replongeant instantanément dans les bras des vieux démons de l’addiction. Soudainement Nate, qui avait été si optimiste en franchissant les portes du bunker, avait l’impression de se retrouver face à une montagne impossible à gravir, avec le monde sur les épaules et des chaînes de plomb aux chevilles. Ecrasé par le découragement qui s’abattit d’un seul coup sur lui, le cœur serré et glacé par l’ampleur de la tâche qu’ils avaient devant eux, l’angoisse dans les entrailles à l’idée que tout ça ne mènerait à rien, qu’il n’aurait jamais dû accepter.

Puis, Nate releva les yeux sur Barbara. Barbara qu’il avait rencontrée dans un fauteuil roulant, et qui maintenant se tenait devant lui à peine quatre mois plus tard. Barbara qui croyait à son projet, dans la mesure du réalisme, et qu’il ne pensait pas du genre à dédier son énergie à une cause perdue. Barbara, qui était mieux placée que personne pour comprendre, et qui lui avait montré la marche à suivre pour arracher ce qu’on voulait des griffes jalouses du destin.

Alors, finalement, Nate sut ce qu’il avait à faire.

***

Un peu plus d’une semaine plus tard, Nate quitta la cuisine du bunker les mains chargées de deux tasses de café et s’en retourna dans la salle qui voyait se dérouler le gros de leurs recherches, entre tests plus ou moins concluants et examens médicaux à grands renforts de rayons X et autres scanners. Sur le bureau trônaient les pilules – dont Nate avait à peine augmenté le dosage après leur premier essai, convaincu finalement du bien-fondé du raisonnement de Barbara. Laquelle était présentement en train de pianoter sur son clavier, à effectuer il ne savait quels ajustements à son prototype ; il lui laissait volontiers tout l’aspect technique de la chose, ses connaissances en programmation bien trop limitées pour espérer suivre de près ou de loin. Nate approcha dans son dos en sifflotant, amusé par le spectacle qu’offrait l’impétueuse rouquine voûtée sur ses notes et son code, et posa une des tasses fumantes à côté d’elle – loin de ses notes papier et du clavier. « Et un café pour madame. » annonça-t-il, brave et fidèle sujet de test qui s’improvisait majordome quand elle n’était pas occupée à lui faire des trous dans les bras – et, depuis peu, dans le dos, après qu’ils aient commencé à obtenir des résultats probants et aient décidé de tester ses capacités de contrôle sans visuel sur la zone attaquée. Leurs recherches leur prenaient plusieurs heures par jour, tant et si bien qu’il corrigeait carrément ses copies depuis la Batcave quand elle estimait ne pas avoir besoin de lui pour une demi-heure ; tous deux cohabitant dans cette drôle de bulle hors du temps avec nulle autre compagnie que l’un et l’autre et leur objectif totalement dingue. Curieux comme une proximité aussi exclusive et intensive révélait plus rapidement que n’importe quelle relation de travail les petits secrets de chacun – Nate était sûr qu’il avait plus d’une fois eu un aperçu de la tempête qui couvait sous le masque sardonique et contrôlé de Batgirl, tout comme il ne doutait pas une seule seconde qu’elle avait bien cerné le côté travaillé de son personnage de jeune professeur insouciant à l’humour enfantin.

« Babs, ça fait trois heures que t’as pas levé le nez de ton clavier. Je suis sûr que tes yeux vont bientôt fondre si tu ne fais pas une pause. » fit-il remarquer, une main dans la poche de son jean et l’autre amenant son café à ses lèvres. « Ca a son charme, hein, les geeks passionnées, mais là ça risque de virer à l’urgence médicale. Si je te propose une pause, tu m’envoies balader ? »


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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyMer 20 Fév - 10:39

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Gotham – le lendemain

« T'es sûre de toi ? ». «  Bien sur que je suis sûre de moi! ». Tim fit remonter un son dubitatif le long de sa gorge. «  Non mais vraiment tu sais ce que tu fais ? ». «  Timmy... ce manque de confiance en mes capacités me vexe ». Le jeune adulte secoua sa tignasse de jais et enfila mes capteurs. Ces derniers de petites tailles furent aisément cachés sous ses vêtements. «  Et maintenant ? ». «  Maintenant tu vis ta vie normalement ». Amusée par sa réticence, je lui envoyais un sourire en coin. « Tu sais ça ne change pas grand chose aux capteurs qu'il y a déjà dans ton costume ». Je soulevais les épaules penaude lorsqu'il me foudroya du regard, évidemment bien conscient qu'il était – comme nous tous – sous perpétuelle surveillance. «  C'est bien parce que c'est toi » conclut-il finalement en relaxant ses épaules. Le sourire déjà en place sur ma bouche s'étira pour devenir tendre. Tim, il n'y avait guère que lui pour me comprendre. Pour accepter aussi d'être l'objet de mes expériences et autres relevés scientifiques. «  T'es le meilleur Red » lui soufflais je en le serrant dans mes bras, lançant ainsi les premières données de la journée. Maintenant, je n'avais qu'à attendre. Attendre et ramasser la mine d'informations qu'il serait à la fin de cette journée de test. Avec des amis pareils, la vie était belle.

x x x x

Star City- trois jours plus tard

Les informations relevées sur Tim m'était d'une grande aide. Pendant des heures – après les avoir chargé sur les divers ordinateurs du bunker – je les tirais et les étudiais. Bien sur, il y avait eu des ratés. Je m'étais donc ces derniers sur le côté. Je ne les supprimais pas pour autant. Après tout, l'on apprenait de ses erreurs et non de ses réussites. Si cela avait raté, je devais savoir pouvoir et améliorer ma technique. Tout était toujours utilisable. A la fin, je me retrouvais avec un éventail d'échantillons réjouissant. Face à cela, je ne pus m'empêcher de sourire. Satisfaite de mon travail, je me reposais pleinement contre le dossier de ma chaise de bureau, mains derrière le crâne. Il restait du travail mais j'avais déjà pas mal de choses en place. Maintenant, il suffisait de continuer un peu pour obtenir toutes les subtilités possibles. Surtout, il y avait des facettes de la vie d'un être humain que je n'avais pas encore touché. De près ou de loin. Pour l'instant, c'était sur la douleur que je m'étais focalisée. Pour moi, elle était la plus facile à comprendre. La plus facile à appréhender aussi. Pour la relever, il suffisait de placer un capteur sur un membre de ma famille étendue et attendre de voir ce qu'il se passait. Les problèmes et la violence nous suivaient à la trace après tout. Et Tim... mon dieu avait pris une sacré raclée pendant la durée de mes tests. Si bien que j'en avais été inquiète. Du moins, jusqu'à voir la tête de ses assaillants. Si Red Robin avait été sacrément amoché, je ne savais comment décrire les idiots qui l'avaient attaqué. Ils avaient pris une sacrée fessée. Certains auraient probablement la marque du bô staff de mon frère sur la jour pour les années à venir.

A côté de ça, j'avais récolté toutes les petites choses de la vie. Gotham était une ville pluvieuse et froide – en plus d'être polluée – et donc je me retrouvais avec un dossier intitulé : les sensations anodines. Dans cette catégorie, j'avais placé les relevés correspondant au touché du vent, de la pluie et du froid sur la peau. Rien n'était encore complet mais tout prenait forme. Personnellement, je me sentais accomplie. Et sans me gêner, je profitais de ce petit moment d'allégresse pour flatter mon ego scientifique. Personne n'allait le faire pour moi alors autant en profiter.

x x x x

Star City – un peu plus d'une semaine plus tard

« Et un café pour madame ». «  Merci ». Sans quitter mon écran des yeux, j'attrapais le mug et portais le liquide chaud jusqu'à mes lèvres. Trop concentrée, je me brûlais les papilles sans y faire réellement attention. Pour le moment, seules mes lignes de codes m'intéressaient. Ce n'était pas tout d'effectuer des relevés à droite ou à gauche. Encore fallait il trouver le moyen de les encoder dans un programme pour assurer leur efficacité. Et franchement... comme toujours la théorie était plus simple que la pratique. J'en étais déjà à plusieurs centaines de lignes et rien ne me satisfaisait. Rien ne marchait. Dépitée, je grognais avant de recommencer à taper furieusement sur mes touches sans même les regarder. Bien trop habituée, mes yeux restaient collés à ce qui apparaissait à l'écran. J'étais têtue et loin d'avoir envie d'abandonner avant d'avoir trouvé la solution à l'obstacle qui s'était glissé plus ou moins directement au milieu de ma route. « Babs, ça fait trois heures que t’as pas levé le nez de ton clavier. Je suis sûr que tes yeux vont bientôt fondre si tu ne fais pas une pause ». Pour toute réponse, je grognais à nouveau. Trois heures ? Ce n'était rien. J'avais fait bien pire. Bien bien pire. Je ne comptais jamais mes heures et  souvent il était même plus simple d'évaluer en jours le temps que j'avais passé penché sur un projet. Dans la batfamily, nous avions tous ce problème. Nous nous perdions dans notre tâche en bons bourreaux de travail que nous étions. Je ne comptais plus le nombre de fois où Alfred m'avait sorti de mes livres ou de mes recherches. Je ne comptais plus le nombre de fois où je m'étais assoupie dans la Batcave après avoir été rattrapé par la fonction humaine qu'était l'épuisement. Vraiment, nous étions tous fait sur le même modèle. En devenant Oracle, cette tendance ne s'était pas améliorée. Loin de là même car en étant Oracle j'avais eu toutes les raisons et les excuses du monde pour rester planter derrière mes écrans. « Ca a son charme, hein, les geeks passionnées, mais là ça risque de virer à l’urgence médicale. Si je te propose une pause, tu m’envoies balader ? ». Face à son insistance, je me retournais vers lui, yeux rouges et traits tirés par la frustration. «  Tu crois que les plus grands scientifiques de notre temps on accomplit des miracles en prenant des pauses ? » le questionnais je de manière tout à fait rhétorique. La réponse était si évidente que c'était une insulte de la demander. Évidemment que c'était non. Ils avaient travaillé comme des bêtes. Acharnés jusqu'à obtenir le résultat tant attendu. A l'exception, semblait il, d'Albert Einstein qui pour certains historiens et scientifiques avait été l'exception à la règle : le gros dormeurs parmi les hommes de talents dormant peu. Et encore, personne ne s'accordait réellement sur cette information car d'autres affirmaient au contraire que le fameux Albert était adepte de ce qui se nommait un sommeil polyphasique. Démêler le vrai du faux sans demander à l’intéressé était impossible. Sachant qu'Einstein était décédé en 1955...le mystère resterait entier.

Néanmoins, face à son regard peu convaincu – et surtout face à mon incapacité à voir les lignes tant tout était devenu flou – je m'avouais vaincue et me retournais complètement pour lui faire face, tasse fumante entre les doigts. «  Satisfait ? » demandais je tout de même pour bonne mesure. Je le laissais me tirer de mes écrans mais par mauvaise grâce et je comptais bien le lui faire comprendre. Parce que j'étais difficile. Et que je n'allais pas changer de sitôt. Légèrement boudeuse, je laissais mon regard se planter dans le sol en béton brut. Naturellement, le silence s'installa entre nous. Du moins, jusqu'à ce que mes précédentes interrogations me revinrent en mémoire. Obnubilée par mes codes, j'en avais oublié ma volonté de lui poser certaines questions ... disons délicates. Sachant que le sujet serait étrange à aborder en toute circonstances... c'était le moment où jamais. «  Je peux te poser une question ? » commençais je en sachant qu'il allait me donner le feu vert. « Ton corps est ce que tout se transforme en métal ? Genre … tout tout ? » demandais je en le regardant tout droit dans les yeux. Il ne sembla pas comprendre ma question et franchement je ne le blâmais pas. J'avais pas été très claire. «  Mes implants sont là pour... te permettre de ressentir des choses mais en aucun cas ils ne transforment ta physionomie particulière » recommençais je. «  Ce que je veux savoir c'est si certaines activités humaines te sont impossibles » continuais je en tournant galamment autour du pot. Finalement, rattrapée par le ridicule de la situation et par mon comportement , je soupirais. « Est ce que tu es capable d'avoir des relations sexuelles ? Et est ce que tous tes fluides corporels sont faits de de matière organique ou de métal ? Ou les deux ? » questionnais je de but en blanc. Arès tout, la gêne et moi .. l'on ne se côtoyait pas souvent. Je n'allais pas m'en faire une amie juste aujourd’hui. «  Si je te demande ce n'est pas par curiosité scientifique déplacée. Mais pour me permettre d'encoder les réactions humaines dans mon programme, je fais des relevés sur des amis. La plupart de ceux que j'ai déjà proviennent de Batman et de Red Robin. Si le sexe est quelque chose que je dois rechercher... disons que ça serait bien que je le sache avant de me lancer ». Je me demandais encore comment j'allais bien pouvoir me débrouiller pour faire accepter ceci à quelqu'un. Il était sur en revanche que je n'allais pas faire une telle requête à Bruce. Il ne fallait pas pousser le bouchon. Et puis, cela ne le ferait que moyennement rire. Voir pas du tout. Et ce n'était pas comme si je pouvais tester sur moi-même directement. Premièrement, de ce côté là c'était un peu le désert du Sahara. Et deuxièmement, j'étais une femme. Or, j'avais besoin de réactions masculines. Clairement, je m'étais lancée un sacré défi.

Spoiler:

••••

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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyLun 25 Fév - 17:35

it's a new dawn, it's a new day
babs & nate

Satisfait, Nate en avait tout l’air, affichant un sourire goguenard alors qu’enfin elle cédait à son chantage, pas dupe de sa mauvaise humeur pour une seconde. Du peu qu’il connaissait d’elle, il avait bien compris qu’elle avait la rancune tenace, mais il avait aussi cru deviner qu’elle oublierait tout à fait l’incident dès lors que le café aurait fait effet et qu’elle aurait trouvé autre chose pour s’occuper l’esprit. Tant qu’il ne s’agissait pas de ses lignes de code, son sujet d’expérimentation s’estimait satisfait. Retrouver ses sensations était un rêve qu’il ne touchait même pas encore du bout des doigts, et il avait bien conscience de l’ampleur de la tâche (surtout pour elle) : mais il était hors de question qu’il la laisse s’épuiser à la tâche pour régler ses problèmes à lui. S’il était parfaitement honnête, il se sentait déjà coupable, parfois, quand il la voyait marmonner dans sa barbe et se masser les tempes de frustration, mais où s’arrêtait la frustration et où commençait le rush d’adrénaline du challenge, avec les gens comme Barbara ? Lui-même savait très bien qu’il n’était jamais plus efficace dans ses recherches que quand il se retrouvait face à une question en apparence insoluble, et qu’il devait déployer des trésors d’ingéniosité et d’innombrables nuits sans sommeil pour la résoudre. Alors Barbara et ses recherches dont le potentiel succès aurait infiniment plus d’impact que ses modestes contributions à l’étude de l’histoire… Le silence qui s’installa entre eux alors qu’elle sirotait son café tombait à pic pour accueillir la solennité de ses pensées. Pendant un instant, Nate se demanda, pour la première fois depuis le début de leur entreprise, ce que penseraient sa mère et son frère de la folie dans laquelle il s’était lancé. Le féliciteraient-ils se défier le sort ? S’inquiéteraient-ils pour lui ? Les deux, probablement. Kirk, surtout, n’avait jamais cessé de le pousser à arrêter de se morfondre et de reprendre les rênes de son destin, après l’amputation. Si Barbara réussissait, Nate était sûr qu’il entendrait, dans un coin de sa tête, la voix narquoise et fière de son petit frère lui souffler : ‘told you’.

Mais l’heure n’était pas à la méditation, elle était aux questions, et Nate répondit à la requête de Barbara d’un ‘bien sûr’ assuré – s’étonnant néanmoins qu’elle prenne la peine de demander l’autorisation, elle qui ne s’était pas embarrassée de ce genre de formalité jusque-là.

Est-ce que tout son corps se transformait en métal ? Genre… tout, tout ? La formulation, autant que le ton de sa voix, étaient chargés de sous-entendus que Nate comprit instantanément – mais qu’il mit quelques secondes à pleinement intégrer. Il plissa les yeux sans répondre, quelque chose au fond de lui espérant secrètement qu’il se trompait, et qu’elle n’était pas en train de lui poser cette question-là. Las, Barbara Gordon était une scientifique sans merci, et face à son absence hébétée de réaction, elle continuait son interrogatoire – est-ce que certaines activités humaines lui étaient impossibles ? Est-ce qu’elle voulait bien en venir là où il pensait qu’elle voulait en venir, et où lui n’avait pas du tout, mais vraiment pas du tout envie d’aller ? Oh non. Rongé par l’embarras, Nate jugea bon de noyer son dépit dans son café, qu’il porta à ses lèvres en faisant semblant de ne pas comprendre, espérant bêtement qu’elle laisse tomber ce sujet de conversation, espérant aussi ne pas rougir (même s’il ne pouvait pas le sentir, il se connaissait trop bien, dammit).

Evidemment, Barbara, elle, n’eut aucun scrupule à lui porter le coup de grâce – et à peine eut-elle lâché les mots ‘relations sexuelles’ le plus simplement du monde, que Nate s’entendit s’étrangler avec son café, ne sachant pas s’il devait maudire son corps ou s’émerveiller du fait que quelque capteur là-dedans l’empêchait encore de s’étouffer bêtement. Avaler du café de travers sans même le sentir était une expérience qu’il ne souhaitait à personne, et le fait que ses doigts ne fassent pas exploser la tasse tenait d’un véritable miracle de self-control. Ses joues, en revanche, avaient viré au cramoisi – ça, il en était absolument sûr, même sans le sentir. « Nom de Dieu, Barbara… » articula-t-il en se donnant par réflexe un coup sur la poitrine et en s’éclaircissant la gorge.

Bravo Heywood. Niveau de cool : - 8000. Encore une histoire qu’il n’irait certainement pas raconter à qui que ce soit.

Enfin, il parvint à mettre son égo blessé de côté et à la regarder d’un air de demander si elle était vraiment sérieuse – oh oui, elle l’était, ça se voyait sur son visage. « Je, euh, eh bien… » Brillant, Nate. Vraiment brillant. Il retint un soupir et posa son café sur la table de travail avant de croiser les bras sur son torse et de soutenir son regard, dans une piètre tentative de paraître bien plus assuré qu’il ne l’était vraiment. Non que Nate Heywood fut d’une nature particulièrement conservatrice sur ces sujets, mais depuis son accident, et plus encore depuis qu’il avait reçu ses pouvoirs, tout ce qui avait trait aux relations amoureuses était plus… compliqué qu’avant. Et quelle que soit la quantité d’informations personnelles auxquelles Barbara, ou Oracle, avait accès à son sujet, y compris à sa propre personne, il n’était pas sûr d’avoir très envie de se remémorer avec elle de ses rares et pathétiques tentatives de mener une vie amoureux – ou sexuelle – normale de ces dernières années.

« Tout fonctionne… normalement, si c’est ça que tu te demandes. » finit-il enfin par répondre d’un ton qu’il avait voulu détaché, et qui au final ne l’était pas du tout. Il grimaça. « Oui, je peux, je pourrais avoir des relations sexuelles, dans la théorie rien ne m’en empêche. Rien de biologique, en tout cas. » poursuivit-il en s’empêchant sciemment de trop parler. Rien ne l’empêchait d’avoir des relations avec une femme – si ce n’était le fait qu’il ne sentait de toute façon strictement rien, et la peur panique de la casser en deux par accident. Mais Barbara n’avait pas besoin de ce raisonnement là – et puis zut, elle était bien assez intelligente et familière avec sa situation pour atteindre les mêmes conclusions toute seule. « Qu’est-ce que tu m’as demandé d’autre – ah oui, fluides corporels, et bien… » Oh seigneur. « D’après les tests effectués par Mid-Nite, mon sang et mes autres… ‘fluides’ sont comme le reste : partiellement faits d’acier organique. Et ils réagissent de la même façon que le reste de mon corps : si tu réussissais à me faire saigner là maintenant, je saignerais rouge, mais si tu me faisais saigner quand je me métallise, je saignerais littéralement de l’acier liquide. » Voilà, ça devrait suffire comme informations ça, non ? Il se racla encore la gorge pour retrouver une certaine contenance qu’il savait perdue. Qu’il devait avoir l’air idiot, à perdre ses moyens comme un collégien, alors qu’elle était visiblement capable de conserver tout son sang-froid – en même temps, ce n’était pas à elle qu’on posait les questions embarrassantes. Il la regarda à nouveau. Bon d’accord. Même si leurs rôles étaient inversés, elle n’aurait sans doute même pas cligné des yeux avant de répondre de but en blanc. Nathaniel soupira et enfin consentit à un rire de gêne et d’auto-dérision mêlés.

« Me regarde pas comme ça. Tu sais que dans nos situations, c’est compliqué ce genre de chose. Par contre – pitié ne fais pas ce genre d’expérience sur Batman. Je ne pourrais plus jamais le regarder dans les yeux à la Ligue en sachant ça. » grimaça-t-il. « D’autres questions intimes tant qu’on y est, ou est-ce que je peux m’enterrer dans ma honte et prétendre que je ne me suis jamais étouffé avec du café devant ma potentielle future sauveuse ? »



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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyLun 25 Fév - 20:49

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nathaniel & barbara
••••

« Nom de Dieu, Barbara… ». Amusée par sa réaction, je souriais dans ma boisson chaude, les lèvres cachées par le rebord de mon mu en céramique. Evidemment, je ne me sentais absolument pas désolée. Cette question devait être posée. Je ne faisais que me renseigner pour le bien être de mes recherches. Sans ça, je pouvais passer à côté de choses capitales ou effectuer à l'inverse des relevés qui ne me seraient d'aucune utilité. J'avais déjà bien assez d'informations à trier sans me rajouter du travail supplémentaire. Autant alors mettre directement les points sur les i et les barres sur les t. Et puis, comme je l'avais laissé sous entendre je préférais éviter d'avoir à demander à l'un de mes proches de se soumettre à cette expérience. C'était assez gênant après tout. Et puis, ce n'était pas parce que nous étions proches de quelqu'un que l'on pouvait tout se permettre. Après tout, la vie privée était appelée ainsi pour une raison. Les mots étaient souvent bien choisi et n'était pas seulement là pour faire joli. Par chance, ce n'était que des relevés scientifiques sans son ou image. Juste des pics sur un graphique. A moi ainsi de leur attribuer une fonction : plaisir, et peut être même douleur. « Je, euh, eh bien… ». Je haussais un sourcil dans sa direction mais ne me moquais pas et ne le brusquais pas non plus. Je pouvais comprendre qu'il n'était pas à l'aise avec notre sujet de conversation. Pour ma part, je voyais tout ceci d'un œil tellement clinique et scientifique que je n'avais pas le temps de me sentir embarrassée. C'était pour son bien après tout que je demandais. C'était le réceptacle de toutes ses recherches. Autant bien les faire. Il en allait de son intégrité physique. . « Tout fonctionne… normalement, si c’est ça que tu te demandes ».  Là encore, je lui envoyais un sourire alors qu'il continuait de serrer ses bras sur son torse comme pour se protéger. Je devais avouer que sa réaction était hautement divertissante. Je gardais cependant mon amusement pour moi. Il devait encore répondre clairement à ma question. Si je le vexais maintenant ou le poussais un peu trop loin je pouvais m'asseoir sur sa collaboration. Or, je ne comptais pas rester indéfiniment avec mes interrogations. « Oui, je peux, je pourrais avoir des relations sexuelles, dans la théorie rien ne m’en empêche. Rien de biologique, en tout cas. Qu’est-ce que tu m’as demandé d’autre – ah oui, fluides corporels, et bien… ». Il marqua une pause et je le regardais déglutir avec toujours un de mes sourcils roux arqué en direction de mes cheveux. « D’après les tests effectués par Mid-Nite, mon sang et mes autres… ‘fluides’ sont comme le reste : partiellement faits d’acier organique. Et ils réagissent de la même façon que le reste de mon corps : si tu réussissais à me faire saigner là maintenant, je saignerais rouge, mais si tu me faisais saigner quand je me métallise, je saignerais littéralement de l’acier liquide » m'apprit il finalement.

En silence, j'analysais les informations qu'il avait finalement bien voulu me fournir. Mon mug dans une main, je passais les doigts de ma main libre sur mes lèvre en signe de réflexion.  Je devais bien avouer que cela était très intéressant. L'acier organique était une notion tout à fait nouvelle pour moi. Une notion dont je n'avais même pas soupçonné l'existence avant de commencer à travaille avec Nate. Si je comprenais un peu son fonctionnement, j'étais bien loin de savoir tout ce qu'il y avait à savoir. Personne n'était d'ailleurs arrivé à ce stade de connaissance. Ni lui ni le docteur Mid-Nite. Ce que cet acier organique représentait vraiment semblait encore nous échapper à tous. Mais c'était ça aussi la beauté de la science : découvrir quelque chose de nouveau et l'étudier sans relâche pour en percer tous les secrets. Et cela s'accompagnait du risque de ne jamais pouvoir le faire. Même si la science pouvait tout expliquer – à mon humble avis - , l'homme restait limité par les technologies et les vérités de son époque. En outre, il était certain que le futur réussirait où nous échouions , si jamais nous devions échouer. C'était ainsi que fonctionnait le progrès. Il y avait les pionniers aux idées révolutionnaires et ceux qui arrivaient finalement à tout mettre en place et à tout faire fonctionner. Bien entendu, je ne comptais pas échouer. Mais la science n'était pas un  activité exacte. Surtout, elle pouvait se révéler hautement impitoyable. Quoiqu'il en était, il semblait bien que j'avais besoin de rajouter le plaisir sexuel à la liste des innombrables recherches qu'ils me restaient encore à faire.

« Me regarde pas comme ça. Tu sais que dans nos situations, c’est compliqué ce genre de chose. Par contre – pitié ne fais pas ce genre d’expérience sur Batman. Je ne pourrais plus jamais le regarder dans les yeux à la Ligue en sachant ça ». Un rire passa mes lèvres alors que j'allais pour avaler une gorgée de café. Mon hilarité provoqua quelques bulles dans le liquide. « D’autres questions intimes tant qu’on y est, ou est-ce que je peux m’enterrer dans ma honte et prétendre que je ne me suis jamais étouffé avec du café devant ma potentielle future sauveuse ? » me demanda t-il alors que je me redressais dans mon siège, pieds à présent fermement posé sur le sol en béton régulier. «  Oh des questions j'en ai plein » commençais je avec un léger sourire en coin. Un sourire qui ne présageait rien de bon pour la suite pour ceux qui me connaissaient. Et lui, commençait un peu à me connaître. Il devait déjà commencer à se méfier. «  La science est quelque chose de fascinant. Dès que tu arrives à répondre à une question, c'est tout un nouveau champ d'interrogations qui s'ouvre à toi » continuais je sans me départir de la petite lueur amusée et légèrement canaille qui brillait au fond de mes iris verts. «  Ici par exemple. je viens d'apprendre que tu peux avoir des relations sexuelles. Ce qui répond à ma question première mais m'amène à me demander quelles sont les conséquences pour le partenaire. Homme ou femme – je ne juge pas -, il convient de se demander si le fait de coucher avec toi et de recevoir … tes fluides.. ne crée par un risque d'empoisonnement. Après tout, avaler du métal n'est jamais recommandé, donc le mettre en contact avec des muqueuses non plus. Plus encore si c'est  une femme ... toute la question de la grossesse doit être prise en compte. Est ce que cette grossesse pourrait arriver à son terme ? Quels risques pour la mère ? Et pour l'enfant ? » monologuais je , complètement excitée par les possibilités infinies que tout cela amenait. «  Mais je suppose que cela dépasse un peu le champ retenu pour notre expérience » soufflais je en haussant les épaules, penaude. « Ceci dit, c'est une question à laquelle tu devras répondre si jamais on parvient au résultat souhaité. Tu ne peux pas mettre en danger ton partenaire de cette façon ? L’égoïsme... ce n'est pas sexy » terminais je en le regardant droit dans les yeux. Nate  m'avait l'air d'être quelqu'un de considéré et de profondément gentil mais le rappeler ne pouvait pas faire de mal. Surtout que je pouvais comprendre son euphorie si jamais j'arrivais à lui rendre des sensations. «  Oh et c'est dommage pour Batman.. Vraiment il est le sujet parfait. Premièrement c'est un homme et surtout il n'est pas très loin de ta taille . Et en densité, sans être aussi lourd que toi, il pèse son poids » riais je légèrement. Bruce n'était ni petit ni maigre. C'était un mur. Un mur de muscles. «  Sa masse corporelle n'est pas que dûe à son armure. Loin de là même » lui appris je follement amusée de le voir grogner de gêne. Bien entendu, je ne faisais que l'embêter un peu. Demander à Bruce de porter mes capteurs pour certains relevés ne me dérangeait pas mais je n'allais clairement pas lui demander de l'aide pour la suite des événements.

••••

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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyJeu 28 Fév - 0:21

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« Oh des questions j'en ai plein » « Oh non. » gémit-il en grimaçant, défait d’avance à l’idée même de devoir répondre à encore plus de questions qu’il aurait presque préféré ne même pas avoir à se poser lui-même. S’il y avait bien un exercice auquel Nate excellait après ces quelques années transformé en boîte de conserve ambulant, c’était d’ignorer toutes ces questions d’intimité et de proximité avec autrui, ses dernières tentatives en la matière ayant résulté en des échecs cuisants qu’il préférait ne même pas rappeler à son bon souvenir – et encore moins partager avec sa tortionnaire du jour. Il avait honte d’avoir même imaginé un jour pouvoir mener un semblant de vie amoureuse, lui, l’homme d’acier, quand il ne pouvait même pas ouvrir une porte ou porter un de ses petits cousins sans devoir porter sa camisole de force, quand il n’était même pas fichu de réaliser quand il pleuvait ou quand il avait froid. Alors recevoir baisers et caresses, ou en prodiguer – nope, nope nope nope. Il ne voulait même pas penser aux désastres qu’il avait pu éviter avant de se jurer de mener une vie de véritable moine tibétain. Au sourire évidemment narquois et facétieux de Barbara, il répliqua par une grimace boudeuse destinée à dissimuler sa gêne à son apogée ; s’il ne s’estimait pas particulièrement mystérieux, Nate tenait à son jardin secret, et cultivait une forme de pudeur qu’il n’appréciait pas de voir bousculée de la sorte. Malheureusement pour lui, Barbara Gordon avait une fâcheuse tendance à vouloir savoir précisément tout ce qu’il cherchait à cacher, déformation professionnelle sans doute, extension de son caractère peut-être – chirurgienne des secrets, prête à décortiquer chaque pan de la vie et du monde, parce que le savoir n’avait aucune limite, et ne devrait jamais en avoir.

Il l’en admirerait d’autant plus, s’il n’était pas le malheureux sujet de ses recherches sacrifié à l’autel du progrès et de la curiosité.

Nate jeta les mains en l’air en guise de protestation et de résignation tout à la fois, face à son déferlement d’hypothèses bien trop imagées à son goût – et Barbara continuait, hermétique à ses suppliques silencieuses pour qu’elle s’arrête, pour qu’elle l’épargne, pour qu’ils passent à autre chose. Il soupira de plus belle, croisa de nouveau les bras en secouant la tête d’un air vexé, les lèvres serrées comme s’il se retenait de dire quelque chose ; ce qui, en réalité, était le cas. D’une part, il se retenait de lui dire de se taire pour de bon, et d’autre part, de reconnaître à voix haute que les remarques qu’elle égrenait avec tant d’insouciance touchaient bien plus profond, et bien plus fort qu’elle ne le soupçonnait peut-être. Evidemment, qu’il avait déjà pensé à tout ça. Comme si risquer de tuer quelqu’un qu’il aime par une simple étreinte ne suffisait pas, penser à ce que son corps et ses propriétés particulières pouvaient faire d’autre le terrifiait. Après tout, n’avait-il pas subi sa propre transformation rien qu’en entrant en contact avec le sang de l’homme métallique qui avait tué sa famille ? Mid-Nite avait beau essayer de le rassurer en lui certifiant que de tous les tests effectués, seul son ADN à lui avait réagi de la sorte, Barbara avait raison : allez savoir ce qui pourrait arriver à une infortunée partenaire, ou à un enfant… s’il était encore seulement fichu d’en avoir.

Barbara avait raison, et c’est bien pour ça que Nate ravala tout ce qu’il aurait pu, voulu lui dire, et se contenta d’un sourire en demi-teinte, doux-amer et sans méchanceté, qui semblait être sa marque de fabrique. « Ca dépasse carrément le champ retenu pour notre expérience. » confirma-t-il ; et la tristesse qui avait brièvement jeté l’ombre sur son inimitable bonne humeur disparut comme elle était venue. Nate décroisa les bras et fit quelques pas, tournant autour de la chaise depuis laquelle Batgirl le tourmentait inlassablement, dans cette attitude typique des professeurs s’apprêtant à révéler quelque raisonnement particulièrement passionnant à leurs élèves distraits. « Tu m’excuseras donc si je laisse ce champ de recherche là à mon médecin, le docteur Mid-Nite, j’en suis sûr. Après tout, ça ne nous est d’aucune utilité pour les implants tactiles, ça ne concerne rien que tu doives tester… et en tant que confrère scientifique, ma chère miss Gordon, je dois vous rappeler qu’il est impératif de ne pas perdre son objectif de vue, et de ne pas s’égarer sur des questions secondaires. » Oh, que la revanche était douce. Oh, qu’il était bon de ne pas répondre à ses questions, quand il savait très bien qu’elle n’attendait que ça. C’était son regard à lui maintenant qui s’illuminait, ses yeux bleus pétillants de malice alors qu’il était incapable de retenir le sourire malicieux qui venait ourler ses lèvres. S’il n’avait pas eu peur de le casser en deux, il se serait même assis sur le bureau pour coller au plus près à l’image de prof moralisateur. Elle l’avait bien mérité, après tout, la rouquine sans filtres. « Et comme on ne sort pas ensemble, à ce que je sache, t’as aucune vraie raison valable d’en apprendre plus, pas vrai ? » Et, comme s’il s’en frottait les mains, il leva ces dernières devant lui en un geste de regret. Qui n’avait absolument rien d’honnête. « Désolé, chef. A moins que tu ne m’emmènes dîner, je ne peux rien faire pour toi. »

Fier de sa plaisanterie et du pied-de-nez qu’il offrait à Barbara, Nate contourna à nouveau sa chaise pour récupérer sa tasse de café, pas mécontent de son petit effet, et glissa à sa comparse un regard en coin pour observer sa réaction. « Soit dit en passant, c’est vraiment pas terrible comme méthode de drague. Au moins au même niveau que mon égoïsme. » ne put-il s’empêcher d’ajouter – en s’attendant presque à recevoir une claque pour son humour pourri. Mais hé, s’ils ne pouvaient plus rigoler, où était l’intérêt ?




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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyJeu 28 Fév - 10:28

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Bien sur, j'aurais pu choisir de l'épargner. De ne formuler aucune de mes questions  voix haute.  De le laisser. Mais il n'y avait rien d'amusant à cela. Et puis, je ne fonctionnais pas comme le reste du commun des mortels. Comme me l'avait maintes fois dit Dinah, mon quotient émotionnel était en inversement proportionnel à mon quotient intellectuel. En gros, j'avais un trop gros cerveau pour m'embrasser – et comprendre – les codes moraux des gens normaux. Je n'étais pas si sensible à autrui. Ni aussi émotive. Je fonctionnais sur un différent spectre. Cela pouvait faire rêver mais il était parfois difficile de se sentir concerner par vos amis et leurs petits troubles de la vie. Pourtant, être l'ami de quelqu'un c'était aussi ça. S'occuper de leurs petits tracas et les rassurer. Une activité à laquelle je n'étais pas très douée. J'essayais pourtant. Mais il y avait encore quelques loupés.  Cette règle elle ne s'appliquait évidement pas qu'à moi. Elle était la même pour tout le monde. C'était bien pour cela que les génies étaient considérés comme des êtres étranges. Qu'ils étaient froids. Difficile d'accès. Ce n'était en aucun cas un choix conscient de notre part. Nous étions... juste comme ça. Et c'était à prendre ou à laisser car à moins de perdre des neurones rien n'allait y faire. J'étais comme j'étais. Personnellement, je  ne m'en excusais pas. Heureusement pour moi, qui plus était, j'avais trouvé la bonne famille de justiciers dans laquelle poser mes valises. Bruce, Tim, Damian... nous étions tous faits sur le même modèle. Et c'était bien pour ça que nous nous comprenions autant. « ca dépasse carrément le champ retenu pour notre expérience ». Je haussais les épaules sans rien lui répondre, parfaitement consciente que pour nos expériences cela ne nous intéressait pas. Mais, il avait posé la question. Il aurait été malpoli de ne pas lui répondre. Un de mes sourcils roux se souleva jusqu'à la racine de mes cheveux lorsqu'il se leva et commença à me tourner autour. N'aimant pas avoir des gens dans mon dos lorsqu'ils étaient aussi proches, je tournais ma chaise de bureau à chacun de ses déplacements. C'était de la paranoïa pure et dure mais personne ne pouvait me blâmer d'être extra vigilante après avoir trouvé le joker sur le paillasson de ma porte d'entrée. Et de mettre fait tirer dessus.

« Tu m’excuseras donc si je laisse ce champ de recherche là à mon médecin [,…]et en tant que confrère scientifique, ma chère miss Gordon, je dois vous rappeler qu’il est impératif de ne pas perdre son objectif de vue, et de ne pas s’égarer sur des questions secondaires ». Un sourire amusé flirta avec mes lèvres. « Et comme on ne sort pas ensemble, à ce que je sache, t’as aucune vraie raison valable d’en apprendre plus, pas vrai ? ». A cela, un son entre le rire et l'étranglement monta le loin de ma gorge. «  En effet » répondais je sans mauvaise grâce. Après tout, j'étais assez intelligente pour savoir perdre gracieusement. Et sur le coup il fallait bien le reconnaître. Il m'avait bien eue. Mais cela ne me dérangeait pas. Après tout, je lui avais moi-même ouvert la porte de sortie. Inconsciemment, j'avais peut être eu pitié de lui. De toute façon, cela n'enlevait rien à la véracité de ses propos. Je n'avais pas besoin de ces informations. Je n'avais pas besoin de réponses à ces questions. « Désolé, chef. A moins que tu ne m’emmènes dîner, je ne peux rien faire pour toi ». Dans un geste théâtral, je posais mes mains sur ma poitrine, comme si j'avais été touché en plein coeur par une lame aiguisée. «  Soit dit en passant, c’est vraiment pas terrible comme méthode de drague. Au moins au même niveau que mon égoïsme ». Face à cette remarque, je ne pus m'empêcher de rire légèrement et haussais les épaules. «  Ne te flattes pas Heywood, tu n'es pas mon genre » répliquais je tout de même en lui envoyant un sourire innocent d'où perçaient toutes mes dents bien blanches. La petite pic lorsqu'on savait ce qui nous attendait était évidemment risible. Mais n'étant pas voyante, je ne pouvais me douter de la suite des événements et adapter mes moqueries amicales en conséquence.  Amusée et pas vexée pour deux sous, je lui envoyais un autre sourire et continuais de siroter la boisson qu'il m'avait si galamment préparé. «  Puisqu'il ne faut pas se perdre en questions secondaires, je vais recommencer à travailler sur mon code » lui soufflais je en terminant ma tasse après quelques secondes de silence. «  Tu peux y aller. Pour aujourd’hui je n'ai plus besoin de toi ». Ma façon de le congédier était peut être impolie mais cela n'enlevait rien au fait que pour le moment il n'avait plus rien à faire dans le bunker. Et qu'il avait certainement mieux à faire que de rester avec moi alors que je me penchais sur des lignes de codes avec lesquelles il ne pouvait de toute façon pas m'aider. Je n'oubliais pas qu'il avait une vie et un boulot. Et puis, comme il avait pu s'en rendre compte, je n'étais pas de bonne compagnie lorsque je me concentrais sur quelque chose de particulièrement difficile. «  Au fait, je ne serais pas là les prochains jours. Je te contacterai quand je serais de nouveaux dans les parages ». Moi aussi j'avais une vie. Et des responsabilités. Et elles se trouvaient toutes à Gotham. C'était donc là que j'allais me rendre.

x x x x

Corps meurtri et cœur blessé, ce fut ainsi que je retrouvais le bunker de Star City après quelques jours. Avec une grimace, je descendis doucement les marches qui me menèrent au sous sol. Une fois installée, je soupirais et envoyais un message à Nate pour lui signaler que j'étais de retour et que nous pouvions reprendre les entraînements. Une fois ceci fait, je laissais mon téléphone traîner dans un coin et posais ma tête entre mes mains. Mes yeux se fermèrent d'eux même alors que la lassitude et la fatigue me tombaient dessus comme des enclumes. Ces quelques jours avaient été particulièrement difficile. Une nouvelle vague de crime avait bouleversé la ville et il avait bien fallu s'en occuper.  Autant dire , qu'aucun de nous n'avait compté ses heures. Nous avions juste travaillé sans relâche pour mettre un terme à la maladie avant que celle ci n'arrive à se transformer en pandémie. Et maintenant que j'étais plus ou moins tranquille, j'en ressentais les effets. Physiques avec les coups et contusions qui ornaient ma peau de porcelaine. Mon visage sur son côté droit était particulièrement violacé. Par chance, cela avait fini par dégonfler. Il ne restait plus que l'hématome à drainer. Ce qui se ferait naturellement avec quelques jours et des soins adaptés. Néanmoins, le plus douloureux restait mes côtes. Et je les tenais donc à chaque mouvement pour éviter de trop les sentir. Par chance, elles n'étaient ni brisées ni même fêlées. J'avais juste pris un coup. Il fallait donc juste attendre que le bleu se résorbe. Quant à mon mental, il était juste épuisé.

Heureusement, la semaine n'avait pas été qu'une successions d'horreurs. J'avais réussi à faire des progrès sur le code et touchait au but. Au moins de ce côté là.  Fière de mes résultats, j'avais donc pu appeler la chirurgienne qui m'avait opéré en Afrique du Sud. Bien que je ne l'appréciais guère, elle restait la meilleure dans le milieu. J'avais beau être talentueuse, je n'avais pas son doigté. Ni sa connaissance du cerveau humain sous son plan physique. Il était hors de question pour moi de m'aventurer sur ce chemin là. Il n'en avait d'ailleurs jamais été question. Depuis le début, appeler en renfort du personnel médical était sur la liste. Bien sur, j'aurais pu me tourner vers le docteur de Nate. Mais je préférais travailler avec des gens que je connaissais et dont j'avais pu apprécier les talents. Quoi de mieux alors que l'équipe  responsable du retour de ma mobilité ? Personne. Je leur faisais entièrement confiance. Nate y serait entre de bonnes mains.  Il fallait juste que je lui parle de cette partie du plan auquel il n'avait pas encore eu accès. Cette information, je l'avais volontairement gardé pour moi. Sans savoir comment mes recherches tourneraient, il avait été impossible de prévoir la suite des événements. Mais pour le moment j'étais confiante. Assez donc pour passer à la phase deux. Je n'avais toujours pas effectuer les relevés problématiques. Mais cela pouvait bien attendre encore un peu. Tout cela était bien loin d'être terminé de toute façon. Il me restait encore des choses à faire. A commencer par m'assurer que Nate se maîtrisait assez pour passer sous le bistouri. Sans cela, tout tombait à l'eau. Au moment où cette pensée s'envola de mon esprit, l'homme en question fit son entrée dans le bunker. Je pivotais donc sur mon fauteuil pour lui faire face. «  Tu devrais voir la tête des autres gars » soufflais je en voyant ses yeux ronds de surprise. Oui je faisais peur à voir. Mais je m'en remettrais. J'avais vu bien pire. Bien bien pire.




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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyLun 4 Mar - 12:58

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Les quelques jours que Barbara avaient passé à Gotham avaient permis à Nathaniel de rattraper le retard qu’il avait pris sur bien des plans depuis le début de leurs expérimentations : des copies qu’il n’avait pas notées, des conférences qu’il n’avait pas préparées, des articles qu’il n’avait pas rédigés, des criminels qu’il avait négligés dans les rues de Star City. S’il était loin d’être le seul justicier de la ville, et que son absence était, il l’espérait, justifiée, il se sentait coupable à chaque instant passé loin de ses obligations de nouveau héros. Non que Star City et ses habitants attendent quoi que ce soit de lui, ou qu’il fasse partie des grands noms du paysage héroïque de la ville, ce privilège revenant au mystérieux Green Arrow, mais depuis qu’il avait pris la décision définitive d’endosser le nom de Citizen Steel, la notion de devoir, aux contours encore mal définis mais à la présence prégnante, avait planté ses griffes dans son esprit et dans ses tripes. Il avait sciemment repris le flambeau de l’héritage de son grand-père, et il essayait encore de déterminer les responsabilités que cela impliquait exactement. La Ligue l’aidait considérablement à tracer sa route en ce sens, mais lorsqu’il agissait seul, le challenge était déjà tout autre.

Dans le bus qui le conduisait au bunker de la Bat-family, Nate tentait non sans mal de se concentrer sur sa lecture du dernier Picture News, ses yeux déchiffrant sans les interpréter les lignes sur le papier – avant qu’il ne soupire et referme le journal, incapable de rester attentif au pourtant excellent article d’Iris West sur Jay Garrick qu’il était en train de lire. Ses pensées ne parvenaient pas à se fixer sur autre chose que ce qui l’attendait dans ce bunker. En quelques semaines de recherches et d’expérimentations, qui étaient passées à la vitesse de l’éclair, Barbara et lui avaient fait plus de progrès que ce à quoi il se serait attendu – le code avançait bien selon elle, et lui voyait son travail acharné pour contrôler ses réflexes de protection finir par payer, à grands renforts d’auto-médication et de trésors de concentration qui confinaient à la méditation hardcore des moines shaolin. Auraient-ils eu plus de temps, il aurait probablement tenté le coup de la retraite radicale ; mais le temps, ils n’en avaient guère. Il ne pouvait pas se permettre de rester hors course plus longtemps qu’absolument nécessaire. Pas quand la Ligue attendait de lui des prouesses qu’il refusait d’attendre de délivrer. C’était maintenant ou jamais. Et c’était sans doute de la folie, mais ni lui, ni Barbara, ne semblaient du genre à fonctionner dans la prudence.

Nate descendit du bus, dont les amortisseurs grincèrent sous son poids, et gagna la ruelle, puis la porte secrète du bunker, rangeant soigneusement son journal à l’intérieur de son manteau avant de pénétrer le laboratoire, son pas lourd reconnaissable entre mille alors qu’il approchait l’espace de travail que Barbara s’était aménagé. Avisant sa complice dans son éternel fauteuil qui lui tournait le dos, il lança d’un ton insouciant : « Salut miss. Prête à achever de me transformer en gruyère ? ». Dans la poche de son manteau, attendaient patiemment les cachets d’antidouleurs qu’il s’était remis à ingérer pour les besoins de leurs expérimentations, sans en aviser Mid-Nite, ne sachant que trop bien ce qu’il en dirait. S’il ne ressentait pas autant d’effets qu’à l’époque, Nate ne pouvait pas faire semblant d’ignorer la chape de brume qui s’abattait sur son esprit à chaque prise – et le serpent de la tentation, dont il devinait la silhouette dans l’ombre, qui cherchait à planter ses crocs venimeux dans sa peau impénétrable. Un problème à la fois. Il aurait tout le temps de régler ses risques de rechute une fois qu’ils auraient restauré son système nerveux à état fonctionnel.

Mais toutes ces considérations désertèrent son esprit à l’instant où elle se retourna dans son fauteuil – et l’abasourdissement devait être clairement lisible sur son visage, puisqu’elle se permit même une plaisanterie alors que lui n’avait pas du tout envie de rire face aux tuméfactions violacées qui trahissaient, mieux que tout, les risques du métier. « Holy shit, Babs. » souffla-t-il en s’approchant. Il abandonna son manteau sur l’autre fauteuil et, tout en maintenant une distance raisonnable entre eux, se baissa pour inspecter ses blessures, une lueur soucieuse dans le regard. Damn. Elle avait dû prendre une sacrée dérouillée pendant ces quelques jours passés à remettre un peu d’ordre dans Gotham. Ca faisait partie du métier, évidemment, mais depuis quatre ans qu’il était devenu quasiment invulnérable et travaillait principalement avec son cyborg de grand-père, il en avait presque oublié à quel point le corps humain, celui bien fait de chair et de sang, pouvait être dommageable. Pouvait marquer, saigner, souffrir, puis se régénérer, lentement, jusqu’au prochain incident qui viendrait malmener sa chair trop tendre. Instinctivement, il leva la main pour effleurer son visage, juste pour mieux l’observer. Fut-ce le grincement métallique de sa seconde peau qui gémissait sous l’effort, ou le souvenir soudain de son aversion au toucher qui l’interrompit bien avant que sa main ne se rapproche de trop près ? La gorge nouée, Nate laissa prudemment retomber sa main. Il serait dommage de faire encore plus de dégâts par inadvertance. Il se força quand même à lui dédier un sourire amusé. « Si tu ne les as pas au moins envoyés à l’hôpital, je serais incroyablement déçu, Batgirl. » Au moins elle n’avait pas l’air d’avoir perdu de son répondant, ni de son mordant. Elle allait bien – elle irait bien.

C’était tout ce qui comptait, songea-t-il, en mettant son soulagement indicible sur le compte d’un simple souci du bien-être d’autrui. A force de passer tout leur temps ensemble, il était inévitable qu’ils finissent par tisser, des liens, pas vrai ? Même si elle semblait plus décidée à le torturer qu’autre chose, y compris soi-disant pour son propre bien.

« T’es sûre que tu veux bosser, aujourd’hui ? Je sais que tu es un bulldozer que rien n’arrête, et surtout pas quelques bleus, mais je suis sûr que notre projet survivra à deux-trois jours de pause supplémentaires. » demanda-t-il en se redressant pour tirer l’autre chaise à lui et prendre place aux côtés de Barbara – avant de voir la lueur qui brilla dans son regard à la simple suggestion d’une pause. Il leva les mains en l’air en signe de retraite immédiate. « D’accord, d’accord, message reçu, madame la dure à cuire. C’est toi qui décides, après tout. Mais seulement si tu m’autorises à aller à la pharmacie te chercher des compresses, et que tu me promets de les utiliser. Conseil d’ancien footballeur. » Marchander, c’était encore tout ce qu’il avait trouvé pour la forcer à se détourner un tant soit peu de toute son attitude de petit génie que rien ne peut distraire. Il en doutait pas que la Batfam avait ses propres ressources médicales, mais une astuce ou deux d’un ex-athlète qui avait eu la tronche dans le même état plus souvent qu’il ne voulait l’admettre, juste pour accélérer la guérison, ça ne pouvait pas faire de mal.



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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
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Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

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x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyMar 5 Mar - 12:20

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nathaniel & barbara
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« Holy shit, Babs ». Il était vrai que je devais faire peur à voir. Et que pour quiconque n'était pas habitué les marques sur mon visage étaient synonymes d'inquiétude. Lui, qui qui e marquait pas, avait du oublier à quoi un visage pouvait ressembler si il était touché avec assez de force pour presque en briser les os. Sur ce coup là, Black Mask ne s'était pas gêné. Oserais je admettre cependant que je m'étais moi-même mise dans cette position ? Si le coup porté à mes côtes avait été chanceux , celui qui avait percuté mon visage avait été fait à dessein. A ce combat, j'avais vu une ouverture. Et je l'avais prise. En mettant mon visage en ligne de mire, sel moyen d'avoir assez de momentum pour atteindre ma cible et mettre l'homme à terre, le souffle court. Peut être étais ce le genre d'informations qu'il serait judicieux de garder pour moi. Même si quelque chose me disait que mes acolytes chauve souris n'avaient pas été dupe. Surtout, Red Robin – seul témoin malheureux de ma stratégie dangereuse. Le regard qu'il m'avait envoyé en avait dit long. Mais ce n'était pas comme si il pouvait vraiment me faire la leçon. Il était pire que moi. Toujours prêt à se servir de son corps comme d'une arme et d'un bouclier. Et quelque part, c'était ce que nous étions : des armes et des boucliers. Notre corps était notre outil de travail. Il s'usait donc en même temps que nos sorties. Rien de plus normal. Après tout, aucun de nous n'étions des surhommes. Et aucun de nous ne voulait en devenir un. Du moins, pas à ma connaissance. Qui plus était, j'avouais volontiers avait envie de sentir les coups et souffrir avec eux. Après avoir pas tant de temps à ne rien ressentir sur la partie basse de mon corps, j’accueillais la douleur comme une amie. « Si tu ne les as pas au moins envoyés à l’hôpital, je serais incroyablement déçu, Batgirl ». Du coin de l'oeil, j'avisais le trajet de sa main et surtout la chute que fit cette dernière pour revenir prêt de son propre corps. Inconsciemment, j'étais déçue qu'il stoppe son geste. Cette déception se matérialisa cependant par un léger pincement au cœur que je fus bien incapable de définir sur le moment. Je restais donc ignorante de ce qui commençait à se développer sous la couche épaisse de ma carapace.

«  Oh ne t'en pas fais pas... certains ont bien du faire un détour par la case urgences en effet ».  Après les avoir mis à terre, je ne m'étais pas non plus trop occupée de leurs cas. La police avait pris le relais. Et cette dernière tenue par un protocole avait bien du appeler un médecin dans le cas échéant. En tout cas, personne n'était mort et c'était bien ce qui importait. Même si eux ne s'était pas gêné pour prendre quelques vies, je préférais les savoir tous plus ou moins sains et saufs. Après tout, je n'étais pas comme eux et je ne comptais pas m'abaisser à leurs niveaux. Sur ce point là, j'étais comme Bruce. Appliquer donc sa règle d'or ne me posait aucun problème. Comme lui, j'avais d mal à comprendre les héros qui utilisaient la solution finale. Qui tuaient pour se débarrasser d'un criminel un peu trop encombrant. Bien sur que je pensais qu'il y avait des gens sur cette Terre qui méritaient de mourir. Comme le Joker pour ne citer que lui. Mais ce n'était pas à moi de décider de son sort. On ne pouvait pas prétendre tenter de faire le bien si on devenait juge, jury et bourreau en quelques secondes. Après tout, on poursuivait ces criminels car ils brisaient les lois les plus fondamentales de notre pays...il était donc hypocrite à ce titre de se permettre d'en faire autant. Et je n'aimais pas l'hypocrisie.

« T’es sûre que tu veux bosser, aujourd’hui ? Je sais que tu es un bulldozer que rien n’arrête, et surtout pas quelques bleus, mais je suis sûr que notre projet survivra à deux-trois jours de pause supplémentaires ». Le regard que je lui envoyais suffit à lui faire faire marche arrière. J'avais pris quelques coups mais je n'étais pas à l'article de la mort. Deux ou trois jours n'allaient rien changer à mon état physique. Et puis, je ne ressentais pas le besoin de remettre à plus tard ce que je pouvais faire aujourd’hui. A par réfléchir, notre projet ne me demandait pas d'énormes efforts physiques. « D’accord, d’accord, message reçu, madame la dure à cuire. C’est toi qui décides, après tout. Mais seulement si tu m’autorises à aller à la pharmacie te chercher des compresses, et que tu me promets de les utiliser. Conseil d’ancien footballeur ». Malgré moi, je me retrouvais à rire doucement. Ce léger amusement je le payais chèrement lorsqu'une douleur remonta le long de mes côtes flottantes pour me rappeler à l'ordre. Mes légers hoquets de rire se transformèrent donc en hoquets de douleurs. «  Arrête de me faire rire » le sermonnais je en posant mes mains sur la partie douloureuse. «  Vraiment, c'est moins grave que ça en a l'air Nate. Et puis j'ai vu pire » lui soufflais je en me redressant légèrement. Après tout, même avec quelques années d'arrêt, je faisais partie des vieux de la vieille. Batgirl était là depuis des lustres. Depuis le tout début de mon adolescence. Pendant ces années, mon corps avait tout vécu. Ou presque. Et il en portait aujourd’hui les séquelles. Impacts de balles, légères traces de brûlures, coups de couteau … mes cicatrices étaient nombreuses. «  Maintenant si ça peut te faire arrêter de me regarder comme si j'allais me  briser en un milliers de morceaux ou me désintégrer en face de tes yeux , va s'y je t'attends ». Je n'étais pas faite de porcelaine – et cela même si à côté de lui c'était bien évidemment l'effet que cela faisait.  Vu qu'il resta planté à me regarder comme si il me voyait pour la première fois, je lui intimais d'aller faire ses courses rapides d'un geste de la main. En secouant la tête, je le regardais disparaître à nouveau vers la surface. Vraiment, il ferait mieux de s'inquiéter pour lui. Au lieu de s'inquiéter pour moi. Car moi c'était bien pour lui que je me faisais du soucis.

Lorsqu'il revint, je n'avais pas bougé de place et l’attendais dans la même position. Je suivis son trajet jusqu'à moi de mes yeux couleur émeraude. «  Tu sais je me disais un truc » commençais je sans le quitter du regard, en repensant à l'une de mes encore trop nombreuses interrogations. «  Vu ta force et tes pouvoirs de manière générale... tu risques de te retrouver souvent en première ligne pour les attaques. Du coup, peut être serait il intéressant de prévoir dans le programme quelque chose pour le désactiver momentanément le temps d'un combat.  Sentir des choses c'est bien mais quand tu te fais taper dessus par Doomsday.... je ne suis pas sûre que cela soit la meilleure idée » déclarais je en prenant l'exemple au hasard. Ce dernier n'en resta pas moins parlant. « Après c'est à toi de voir si cela t'intéresse ou si tu préfères .. souffrir». Personnellement, je n'avais pas eu à me poser cette question. Mais je n'avais pas eu le même problème que lui non plus.



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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyVen 8 Mar - 17:40

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Un petit sourire triomphant se fraya un chemin jusqu’aux lèvres de Nate, satisfait d’avoir réussi à la dérider un peu – malgré la douleur accidentelle qui en résulta. Barbara Gardon était une fille extraordinaire, une femme plus forte et dure à cuire que tous les types bâtis comme des camions qu’il avait pu croiser sur le terrain à son époque. Mais de mémoire et d’expérience, se prendre une dérouillée, même quand on était habitué à se faire malmener dans tous les sens, n’avait rien de plaisant. Même quand ça faisait partie du quotidien, même quand la douleur en devenait une vieille compagne à la santé de laquelle on levait son verre en faisant semblant que ça ne nous atteignait pas, au moins un tout petit peu, à l’intérieur. Et rire était encore le meilleur traitement possible quand il n’y avait rien d’autre à faire qu’attendre que tout rentre dans l’ordre, comme une confirmation que tout n’était pas perdu. Bondissant sur son autorisation qu’elle pourrait tout aussi bien rétracter s’il disait un mot de travers, il se redressa en lui dédiant un clin d’œil et attrapa son manteau en se repliant vers la sortie. « Ne t’enfuis pas pendant que je m’absente. » lui lança-t-il juste avant de passer la porte du bunker. Bien sûr qu’il ne devait pas s’inquiéter pour elle outre mesure ; mais avec toutes les heures qu’elle passait à plancher sur son cas à lui, qu’il lui rende la pareille était bien la moindre des choses. Même si ça l’embêtait, même s’il passait pour le casse-pieds de service qui se mêlait de ce qui ne le regardait pas. Des heures et des heures de babysitting l’avaient entraîné pour ce moment. Batgirl ne ferait pas exception à la règle.

Nate s’en revint une vingtaine de minutes plus tard avec les compresses promises. « Mission accomplie. L’opération ‘réparons Barbara Gordon’ peut commencer. » déclara-t-il le plus solennellement du monde en sortant les compresses chauffantes du sac de la pharmacie. Faisant confiance à sa camisole, il en sortit une et l’ouvrit pour l’exemple, mais les réflexions de Barbara suspendirent son geste. Ses yeux bleus quittèrent la compresse pour la dévisager elle, avec dans son regard la lueur inimitable de ceux à qui l’on vient de soumettre un dilemme des plus épineux, et qui savent qu’ils ne devraient pas donner une réponse hâtive. Pensif, il hésita un instant, puis, sans répondre, retourna à la préparation de sa compresse. Activer et désactiver ses capteurs de douleur à volonté… tout un programme, et qui en ferait sans doute rêver plus d’un à sa place. « Tiens, mets ça sur tes hématomes. » dit-il en lui tendant la compresse qu’il n’osait pas apposer lui-même. Pour des raisons évidentes. « Ca va chauffer un peu, mais la chaleur aidera le bleu à se résorber plus vite. » promit-il, un sourire encourageant aux lèvres, avant de se laisser aller contre le dossier de sa chaise. Songeur. Réfléchissant encore à sa proposition.

En première ligne, il l’était déjà : ni son grand-père ni la Ligue n’avaient ignoré l’avantage tactique considérable que représentait un homme indestructible incapable de ressentir quoi que ce soit sur le champ de bataille. Citizen Steel n’était pas un soldat d’infanterie : c’était un tank à lui tout seul, destiné à prendre les coups à la place des autres sans broncher, et si possible, les rendre au centuple. Une situation qui lui allait parfaitement, mais Barbara marquait un point. Une fois qu’il aurait retrouvé ses sensations (si il retrouvait ses sensations), que se passerait-il alors ? Serait-il capable de tenir le rythme comme il l’avait fait jusque-là ?

« Je ne sais pas. » admit-il, plongé dans ses pensées qu’il décida cette fois de partager à voix haute. « Superman est à peu près indestructible lui aussi, et il n’a pas l’air de laisser la douleur se mettre sur sa route quand il se prend des beignes. Et même avec mes terminaisons nerveuses palliées ou compensées… est-ce qu’il sera encore possible de me faire mal ? Avec l’épaisseur de cette couche d’acier ? » s’interrogea-t-il. Nate y était préparé, à ça : à ce que rien, ni la douleur, ni quoi que ce soit d’autre, ne soit comme dans ses souvenirs. Il savait que c’était une chimère : même s’il retrouvait un semblant de sens du toucher, sa peau était presque intégralement constituée d’acier. Rien ne serait plus jamais pareil.

Nate se pencha en avant, ses coudes sur ses genoux, ses deux mains jointes dans une attitude pensive. Il l’avait tellement fuie, la douleur, pendant des années – et voilà maintenant qu’il en était à l’appeler de ses vœux et à se demander, avec Barbara, comment la contrôler. Il n’avait pas peur d’avoir mal. Il savait que rien ne pourrait jamais être pire que ce qu’il avait traversé quand ces charlatans lui avaient amputé la jambe comme des bouchers et laissé avec la douleur fantôme et une infection jamais traitée. Mais à la douleur permanente avait succédé l’absence totale de sensations : s’il savait qu’il serait capable de gérer la douleur sur le long terme, pouvait-il vraiment se permettre de compromettre Citizen Steel et le reste de la Ligue sur une supposition ? Et s’il faisait un faux pas en pleine mission parce qu’il avait mal anticipé ses réactions au retour de la douleur ?

« Je pense que t’as raison. » finit-il par dire après avoir pris le temps de la réflexion. « Au moins dans un premier temps. Que ce soit la douleur ou autre chose, ton programme, s’il fonctionne, va tout changer. Il faut que j’aie l’option d’inverser le processus et de me battre comme je le fais maintenant, jusqu’à ce que je m’habitue à… aux changements. » Il hochait la tête en parlant, comme pour approuver son raisonnement – et celui qu’elle avait suivi, il n’en doutait pas une seule seconde. Il se redressa sur sa chaise et l’approcha de la sienne en regardant les écrans couverts de lignes de code auxquelles il ne comprenait goutte, puis la regarda elle d’un air interrogatif. « Si tu me demandes ça, c’est que tu approches du but ? On en est rendus où, exactement ? » Il misait tellement, dans ce projet. Il essayait de ne pas s’abandonner à l’espoir dingue d’une telle promesse, mais si tout ça n’était pour Barbara qu’un projet scientifique particulièrement pointu, pour lui, c’était…

C’était le sortir d’une prison infernale. Et Barbara, à l’heure actuelle, était la seule à peut-être pouvoir créer la clé pour le libérer.


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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Crédits : tim; starfire
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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyDim 10 Mar - 18:50

it's a new dawn, it's a new day
nathaniel & barbara
••••

Je l'avais pris par surprise. C'était définitivement quelqu chose que je faisais souvent. Et c'était aussi quelque chose pour laquelle je n'allais pas m'excuser. Près tout, je demandais pour lui. Je faisais carrément tout ça pour lui. Et pour ma propre curiosité personnelle, il fallait bien le reconnaître. Le challenge avait été trop tentant pour être laissé de côté. Mais c'était justement parce que ce n'était pas qu'un challenge que je prenais cette expérience très au sérieux. Après tout, c'était sa santé physiqe, son intégrité, qui était en ligne de mire. A ce titre, il fallait donc couvrir toutes les bases et se poser toutes les questions. Ces dernières venaient au fur et à mesure. Elles s'imposaient à mon esprit en fonction de l'avancée de mon programme et de ce qui se passait dans ma vie et autour de moi. Je n'avais pas menti en lui disant que lorsqu'on arrivait à répondre à une interrogation, tout un champ de questionnements s'ouvrait face à nous. C'était exactement ce qui se passait. Chaque jour que je passais à travailler sur son cas amenait avec lui son lot de découvertes. « Tiens, mets ça sur tes hématomes ». De mes doigts fins j'attrapais l'objet dans sa main. Sans réelle gêne, je soulevais une partie de mon tee-shirt en coton – dévoilant se faisant une légère partie d'un tatouage dont l'existence était jalousement gardé secrète, dans la mesure du possible et du réalisable. Je passais ma main en dessous du tissu et apposais la compresse chauffante contre mes côtes malmenées. Il pensait probablement que cette dernière irait sur mon visage. Cela aurait été peut être le choix le plus logique. Cependant, je souffrais bien plus au niveau de mon buste. Mon visage n'était pas beau à voir mais il n'était pas aussi douloureux. « Ca va chauffer un peu, mais la chaleur aidera le bleu à se résorber plus vite ». Je suivais son expertise sans poser de questions. Je n'étais pas la meilleure lorsqu'il s'agissait de m'occuper de moi donc je n'étais pas assez bien placée pour le contredire ou faire la fanfaronne. Alfred était celui en charge de notre bien être physique la plupart du temps. Et il n'était donc pas rare qu'il me rappelle que manger n'était pas une option mais une nécessité. Heureusement, je n'étais pas la pire. Dans l'ensemble, je me débrouillais assez bien. Personne n'avait jamais eu besoin de me rappeler qu'il fallait que je prenne une douche de temps en temps après tout. Ça je le faisais très bien toute seule. Seule la nourriture semblait poser défaut lorsque j'étais si concentrée que je ne pouvais plus compter mes heures. Mais jamais je n'avais atteint le stade de Tim qui lui était incapable de compter les jours. Il avait atteint un tout nouveau niveau. Un niveau auquel je n'aspirais aucunement.

Sentant qu'il avait besoin de réfléchir – sa position et son air perdu m'aidant évidemment à en venir à cette conclusion – je tournais ma chaise pour revenir face à mes écrans. Je décalais cependant ma chaise pour l'avoir dans mon champ de vision périphérique.  Mes ordinateurs étaient éteints depuis mon arrivée et je mis donc en route les machines. Au vu de la technologie qui me faisait face et de sa puissance, tout fut opérationnel en moins d'une minute. Le symbole vert d'Oracle illumina la pièce lorsque je me connectais à mes serveurs à la Tour de l'horloge. Avec des gestes sûrs et criants d'habitude, j'ouvrais mes programmes et les lignes de codes écrites jusqu'à présent.  « Je ne sais pas. Superman est à peu près indestructible lui aussi, et il n’a pas l’air de laisser la douleur se mettre sur sa route quand il se prend des beignes. Et même avec mes terminaisons nerveuses palliées ou compensées… est-ce qu’il sera encore possible de me faire mal ? Avec l’épaisseur de cette couche d’acier ? ». Sans me retourner vers lui, je fis remonter un son le long de ma gorge. «  Je ne sais pas, ces réponses tu ne les auras que dans le feu de l'action... après à toi de voir si tu veux vraiment ces réponses dans une telle situation ». Si il était ensuite incapable de se battre car la douleur était insupportable alors il mettait sa vie en danger. Mais pas seulement. Il mettait aussi celles de ses coéquipiers ou des civils qui se trouveraient dans les environs. Il fallait considérer tous les cas de figure. Après tout, tout le monde n'était pas Superman. Qui plus était, est ce Clark sentait vraiment la douleur au sens où nous on l'entendait ? La question méritait d'être posée. N'étant pas familière avec sa physionomie extra terrestre, je ne pouvais lui apporter un élément de réponse. Clark était unique dans son genre et malheureusement il était très difficile d'émettre des comparaisons avec sa personne.

Lorsqu'il redevint silencieux, j'ouvrais la chaîne de communication de la Batfamily et répondais aux derniers messages qui m'avaient été adressés. J'aiguillais ainsi Batman vers un de mes dossiers et aidais Cassandra à pénétrer dans un endroit où elle ne devrait probablement pas aller. Qui étais je cependant pour juger.  Et puis, elle était plus que capable de se débrouiller. Elle était de loin le membre le plus dangereux de notre petite famille dysfonctionnelle après tout. Même Damian et ses katanas faisaient office de farce à côté des compétences de combat de la jeune femme. « Je pense que t’as raison. Au moins dans un premier temps [...] ». Me tournant vers lui, je lui offrais un signe de tête pour lui signaler que j'enregistrais son souhait. Mentalement, j'ajoutais cette tâche à ma liste bien trop grande de choses à faire. La fameuse to do list qui ne semblait jamais vouloir désemplir. « Si tu me demandes ça, c’est que tu approches du but ? On en est rendus où, exactement ? ». «  Autour de 50% du codage je dirais.  Une fois le codage complet, il faut le placer dans les implants. Ce qui ne devrait pas poser de problèmes. Par contre je dois te parler de quelque chose »  déclarais je en me tournant assez pour lui faire face. «  Comme tu t'en doutes certainement, ce n'est pas moi qui m'occuperait de la chirurgie en elle même. Je suis un génie – sans vouloir me vanter – mais je suis un génie dans mon domaine : l'informatique et la technologie. La médecine en revanche... ce n'est pas mon truc. Et ça ne va pas devenir mon truc » commençais je en plantant mes yeux émeraudes dans les siens «  Ce qui veut donc dire que tu devras passer entre les mains de gens bien plus compétents que moi. J'ai contacté l'équipe qui m'a opéré en Afrique du Sud et ils sont opérationnels pour s'occuper de toi. Ils sont les meilleurs et tu seras entre de très bonnes mains » lui apprenais -je en ne prenant aucun gant. Si cela était une surprise pour lui alors il n'avait pas porté attention à qui j'étais depuis notre toute première rencontre. «  Ils ne se déplaceront pas au USA car tout cela est trop expérimental pour être légal ici donc il faudra te rendre là bas. Et suivant le moment, je ne serais peut être pas capable de t'accompagner » terminais je pour mettre finalement toutes les cartes dans ses mains. Oui ce n'était pas le plus pratique mais c'était la seule solution que j'avais à lui proposer.

••••

by Wiise
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MessageSujet: Re: it's a new dawn, it's a new day | babs   it's a new dawn, it's a new day | babs EmptyMer 13 Mar - 16:59

it's a new dawn, it's a new day
babs & nate

Il s’en était douté. Il n’avait pas voulu y penser plus que ça, repoussant sans cesse le moment de faire face à plus de vieux démons encore, mais évidemment qu’il n’allait pas avoir d’autre choix que de se tourner vers quelqu’un d’autre pour la procédure. Barbara avait de multiples talents, mais elle n’était pas chirurgienne. Naturellement, ses pensées s’étaient tournées vers Mid-Nite, mais le brave homme ne savait strictement rien de leur folle entreprise, et Nate n’avait aucune certitude qu’il n’essaierait pas de le faire changer d’avis. Trop fou, trop risqué, trop dangereux. Mais sans Mid-Nite, Nate n’avait personne vers qui se tourner, aucun médecin en lequel il puisse avoir ne serait-ce qu’une étincelle de confiance. Les derniers qui l’avaient approché avaient signé l’équivalent d’un arrête de mort. Même Mid-Nite était resté sans voix lorsque, des années plus tard, il avait posé les yeux sur sa jambe juste avant qu’elle n’entame sa repousse : du travail de boucher, effectué par des médecins trop incompétents qui avaient si mal rafistolé son genoux qu’ils n’en avaient jamais repéré l’infection qui lui avait valu l’amputation. Un désastre médical, qui lui avait coûté sa carrière, sa santé, sa raison, tout. Retourner dans un hôpital, c’était comme renvoyer un soldat sur le champ de bataille après qu’il ait perdu sa jambe au combat. En écoutant Barbara, Nate voyait défiler devant ses yeux les heures incalculables et inutiles de rééducation, les prises déraisonnées de médicaments, la spirale infernale de laquelle il avait eu tant de mal à s’extraire et dans laquelle, visiblement, il n’avait pas d’autre choix que de replonger. Il y a quelques temps encore, cette seule perspective aurait été suffisante pour lui faire faire machine arrière et renoncer tout à fait. Et même maintenant, malgré lui, malgré toutes ses bonnes résolutions, Nate sentait le tsunami des souvenirs se transformer en ouragan et tout balayer sur son passage.

Nate se leva de sa chaise pour masquer sa nervosité et faire les cent pas, croisa les bras sur son torse, tourna en rond autour de la chaise médicale sur laquelle ils avaient conduit leurs si nombreuses expériences, perdu dans ses pensées et ses doutes – enfermé dans une tour d’ivoire dans laquelle même Barbara ne pouvait pas l’atteindre. Barbara, qui cherchait à l’assurer de la compétence de ses contacts (ils avaient réussi à lui permettre de remarcher, après tout, elle qui était un cas prétendument désespéré pour la médecine conventionnelle), Barbara qui croyait encore plus dans ce projet que lui, peut-être.

Mais Barbara qui ne pouvait pas y croire à sa place.

« S’ils ont réussi à te remettre sur tes deux pieds, ils ne doivent pas être mauvais, oui. » plaisanta-t-il à moitié alors que ses yeux criaient son inévitable scepticisme. Une procédure encore expérimentale, bien évidemment – ils avaient su dès le début qu’ils avançaient en terrain très miné, mais plus ils approchaient du but, plus la réalité les rattrapait dans leur délirante entreprise. Nate se passa une main dans les cheveux, vieux réflexe que même son absence de sensations n’avait pas réussi à éradiquer, comme un tic auquel il s’accrochait inconsciemment, et il secoua la tête. « Et dire que je pensais que contrôler ma transformation serait la partie la plus difficile… » soupira-t-il avec un rire sans joie. « Pour être honnête ? La seule pensée de me retrouver sous le bistouri d’un autre médecin est mille fois pire. »

Nate attrapa son manteau, et hésita un instant, debout à côté de la chaise, perdu dans ses pensées, avant qu’il ne reporte le regard sur Barbara. « Donne-moi jusqu’à ce soir. Je t’appellerai. » finit-il enfin par lâcher avant de tourner les talons pour quitter le bunker, la sensation soudaine d’étouffer brusquement intolérable.

**

Quelques heures plus tard, à presque onze heures du soir, Nate fixait son téléphone posé sur la table basse de son salon. Posé à côté, son pass de la Justice League. Les coudes plantés sur les genoux et les mains jointes devant son menton, Nate repassait dans son esprit le film de ces dernières semaines, leurs succès, leurs échecs, la détermination contagieuse de sa complice et son acharnement à lui, une fois que sa résolution avait été prise. Ils s’étaient battu de concert contre un corps et un esprit qui refusaient de toutes leurs tripes de coopérer. Et ils avaient réussi, jusqu’à maintenant. Maintenant, c’était à lui, et à lui seul, de franchir le dernier pas. Barbara l’avait dit, elle ne pourrait peut-être pas l’accompagner – et même si elle le pouvait, elle ne pouvait pas partager avec lui le poids de cette opération et de tout ce qu’elle impliquait.

Elle l’avait accompagné, tout au long de ce calvaire, mais c’était à lui de faire les derniers pas qui les séparaient d’une possible victoire. Personne ne pourrait le faire à sa place. Pas même Citizen Steel.

Nate fixa son pass frappé du sceau de la Ligue, pensa à Diana, Superman, Arthur, Hal – son grand-père, qui lui avait si bien rappelé que le chemin ne serait pas facile. Il avait pris un engagement. Et il avait promis, il s’était promis, il leur avait promis à tous, tacitement, qu’il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour devenir l’homme et le héros dont la Ligue avait besoin. C’était l’heure. C’était le moment décisif : affronter des monstres, des paradémons, des criminels, c’était facile quand on était indestructible. Il n’y avait pas de courage, pas de mérite à en être tiré. Son épreuve à lui était ailleurs.
Et il était temps de passer enfin son baptême du feu. Nate attrapa son téléphone, composa le numéro de Barbara, et attendit qu’elle décroche.

« Barbara ? Tu peux dire à ton équipe de se préparer. Je pars pour l’Afrique du Sud. »

FIN.

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