En travaillant chez A.R.G.U.S, tu oublies vite parfois ce qu'est la normalité. Alors avant de te perdre dans un océan de magie, de complots et de méta-humains, tu t'autorises des jours de repos, pour pouvoir retrouver cette précieuse banalité aux côtés de Rosie et Sasha. Aujourd'hui, c'est toi qui va la chercher à l'école. Et si au début tout était compliqué entre vous, si vous ne parveniez pas à instaurer un dialogue, désormais votre relation s'est considérablement améliorée. Pendant que Sasha te raconte sa journée à l'école, tu souris bêtement, prenant goût à cette parentalité qui n'était pas gagné d'avance. Toi ? Père ? L'idée ne t'avait jamais traversé l'esprit, ton métier t'empêchant de construire quoi que ce soit avec une femme. Alors quand au décès de ta sœur tu as appris que tu étais devenu le tuteur légal de Sasha, t'as eu peur de ne pas être à la hauteur. De ne pas savoir t'y prendre avec elle. Elle ne te connaissait pas vraiment, et devenir orpheline est un traumatisme qu'aucun enfant ne devrait avoir à traverser. Un oncle vaguement aperçu était-ce suffisant pour la reconstruire ? Tu n'as pas encore la réponse à cette question, mais tu fais de ton mieux pour la rendre aussi heureuse qu'il est possible de l'être dans de telles circonstances. « Et qu'est-ce que tu préfères faire ? » Instaurer un dialogue avec une petite fille de cinq ans n'est pas aisé. Et parfois, tu es heureux d'avoir Rosalie à tes côtés pour te soutenir. Au loin, sans jamais la quitter une seule seconde du regard, tu l'observes s'amuser et s'extasier devant des papillons. Sasha est courageuse. Bien plus que tu ne l'aurais supposé. Et chaque rire quand tu entends s'échapper de ses lèvres est une précieuse victoire. Quand elle court vers toi pour te montrer sa nouvelle trouvaille, tu te mets accroupis pour pouvoir être à son niveau et jeter un œil à sa dernière trouvaille, qui trouvera probablement sa place dans son coffre au trésor. « Ouaaaah, elle est magnifique ! » Tu observes la plume de l'oiseau, sans rater une miette des étoiles qui brillent dans les yeux de ta nièce. Heureusement que la nourrice te tiens régulièrement au courant des nouvelles passions de Sasha, sinon tu serais un peu perdu quant à cette espèce d'oiseau-tonnerre. Après le monde de la Reine des Neiges, c'est maintenant le monde d'Harry Potter qui semble la fasciner. « Il est probablement retourné chez lui. Mais c'est déjà une chance d'avoir pu attraper une de ses plumes. » Tu lui souris, caressant doucement le haut de ses cheveux. Voilà une plume qu'elle va garder précieusement. Et nulle doute que Rosalie aura le droit au récit complet de cette aventure. « Je suis sûr que Newt serait jaloux de ta plume. » Sasha commence déjà à te parler de Poudlard et de la lettre qu'elle recevra pour intégrer la fameuse école de magie. Comme beaucoup d'enfants de son âge, probablement. Et comment pourrait-elle ne pas croire en un tel monde, quand à la maison il y a une véritable sorcière qui s'y trouve. « Et tu sais ce qu'on dit sur les plumes de l'oiseau-tonnerre ? Que ceux qui trouvent une de ses plumes peuvent faire un vœu ! » Tu sais que ce que tu lui dis est à double tranchant, mais tu veux simplement prolonger un peu plus la magie de l'instant.
Sasha a l'innocence des enfants, mais également leur troublante intelligence. Auparavant, tu n'avais côtoyé que de très loin ceux des autres, observant d'un œil peu concerné leurs agissements. Alors tout ça, ce qui se passe entre elle et toi, c'est une totale improvisation. Chaque jour tu en apprends un peu plus, et chaque fois tu es épaté par cette petite fille haute comme trois pommes, mais qui déjà est dotée d'une lucidité incroyable. Message reçu, tu ne peux pas lui raconter n'importe quoi sur Harry Potter ou Newt Scamander, mademoiselle connait déjà très bien ses classiques. Les enfants, c'est merveilleux. Mais parfois, ils sont aussi déroutants. Les questions commencent soudainement à pleuvoir, et quand ça commence comme ça, tu ne sais jamais quand ça va s'arrêter. Encore que tu t'estimes heureux que ce ne soit pour l'instant placé uniquement sous le signe de l'innocence. Bientôt, dans quelques années, il te faudra endosser un tout autre rôle, celui de précepteur de la vie adolescente. Et pour ça, tu es loin, très loin d'être prêt. Alors celles sur Elsa, finalement, tu t'en contentes largement. « Ils pratiquent tous les deux la magie, non ? Alors c'est possible qu'ils se soient déjà rencontrés. » Tu passes ta main dans ses cheveux pour les ébouriffer un peu. « Je suis sûr qu'il en a un ! » Tu te redresses, et lui prends sa main libre pour l'emmener vers l'air de jeu du parc. Il est encore tôt, vous avez le temps de faire un petit détour vers les toboggans et les balançoires. « Non, Rosie elle a sa propre famille. » Est-ce qu'il serait judicieux de suggérer à Sasha de la questionner elle-même sur le sujet ? Tu n'en es pas certain. La blessure s'est rouverte avec le paradoxe. Là-bas, Rosalie a retrouvé une famille aimante et une sœur qu'elle n'aurait jamais été censée avoir. Quelques semaines de répit, de bonheur, avant que le destin ne frappe à nouveau. Ses parents lui ont été une nouvelle fois arrachés, et tu n'as rien pu faire pour empêcher ça. Alors peut-être qu'il est encore trop tôt. « Les parents de Rosalie sont au ciel avec ta maman et ton papa. Et elle non plus n'a pas eu de frère ou de sœur. » Il est toujours difficile de parler de mort avec les enfants, mais malheureusement, Sasha est déjà bien trop renseignée sur le sujet. Elle n'aurait jamais dû y être confrontée aussi tôt, mais le destin en a décidé autrement. Aujourd'hui, tu fais en sorte de ne laisser transparaitre aucune tristesse quand tu parles de ses parents, pour ne pas l'inciter à faire de même. Gérer le deuil d'un enfant est rudement compliqué. « Mais d'où ils sont, ils font quand même attention à vous deux. » Sur le chemin, tu essayes de garder son attention malgré les dizaines de distraction qui se présentent à elle. Tu sais à quel point elle est curieuse, et combien c'est parfois difficile de l'empêcher de gambader n'importe où à la poursuite d'un nouveau trésor. « Mais les pouvoirs de Rosalie ils sont tout aussi cool que ceux d'Elsa, tu trouves pas ? » Rapidement, tu passes à un sujet beaucoup joyeux, préférant ne pas t'attarder sur les facettes les plus douloureuses de la vie. Parce que même si il est trop tard pour qu'elle ignore tout de la perte d'un être cher, tu peux essayer d'un minimum la préserver du reste. « On fait un arrêt aux toboggans et aux balançoires ? » Pour essayer de lui offrir une vie presque normale. C'est ton jour de repos, et tu comptes bien en profiter un maximum avec elle. La nourrice a peut-être ce privilège là presque tous les jours, mais toi, c'est un plaisir inestimable dont tu chéris chaque seconde.
Rosalie et toi, ça n'a pas toujours été aussi simple. Et si aujourd'hui vous avez presque l'air d'une famille stable, tu as mis beaucoup de temps à concilier tes deux vies : celle d'A.R.G.U.S, et celle du tueur légal. Bien sûr qu'elle te plaisait, ce petit bout de femme à l'air fragile mais à la volonté de fer, mais Sasha venait tout juste de fracasser ton existence aussi violemment qu'une boule de construction sur un chantier – ton propre chantier existentiel – et tu t'as pas voulu concilier les deux. Tu n'as pas essayé. Pas tout de suite. C'était trop, trop d'un coup, des deux côtés de ton quotidien. Sasha venait de perdre ses parents, et tu es devenu du jour au lendemain sa figure paternelle, sans même savoir quoi que ce soit sur la manière d'éduquer des enfants. Alors en plus lui ramener une inconnue ? Non, c'était impossible. Tu as fait de son bien-être ta priorité absolue, au détriment du tien, probablement. Alors quand aujourd'hui tu l'entends confesser son affection pour Rosalie, tu ne regrettes pas une seule seconde d'avoir changé d'avis. D'avoir tout fait pour tenir les deux bouts de ficelle et les rattacher ensemble. Finalement, tout ça, vous en aviez tous les trois besoin. Cette normalité. Cette entente. Ces rires qui raisonnent dans l'appartement quand vous êtes tous là, autour d'une coupe de glace ou devant un dessin-animé. Rien n'a été simple, oui, mais maintenant tout s'emboite parfaitement, et tu crois bien n'avoir jamais été aussi heureux. « Rosie n'a pas de tonton, mais comme tu viens de le dire, c'est pas grave parce qu'elle nous a nous ! » Tu passes une main dans ses cheveux, attendri, avant d'ajouter : « On la laissera jamais seule. Elle fait partie de notre super équipe maintenant. » L'équipe Ambroise-Thorne-Rosewood, rien que ça.
Plume en main, tu gardes un œil sur Sasha, qui avec son enthousiasme d'enfant, se rue déjà vers les jeux du parc. Autour de toi, plusieurs mères ou couples qui en font tout autant, mais avec une assurance que tu n'as peut-être pas encore. Quand elle tombe, ton cœur tambourine. Quand elle pleure, tu te sens dépossédé de toute ta confiance en toi. Propulsé dans la vie parentale sans jamais l'avoir envisagée, chaque jour est une nouvelle épreuve. Mais que tu abordes avec le sourire. Et qu'importe si tu fais des erreurs, car tu sais déjà qu'il n'existe pas de parent parfait, seulement des gens qui font de leur mieux. Tu t'approches du toboggan bleu, toujours attentif à ses moindre faits et gestes. Parfois, elle te fait penser à ta sœur quand elle était jeune. Quand tu la regardes, t'as l'impression de la regarder elle, et de retrouver son caractère dans la bravoure et l'altruisme déjà évident de Sasha. Survoltée, le toboggan est déjà abandonné au profit de la balançoire, et toi, tu n'as plus qu'à suivre les envies bien prononcées de ta nièce. « Oui, chef ! » Tu mets soigneusement la plume dans une poche de ta veste, et doucement, tu commences à la pousser dans le dos pour lui faire prendre de la hauteur. Chaque fois, tu l'incites à aller de plus en plus haut, mais en t'assurant avant qu'elle ne prenne pas peur. « Qu'est-ce que vous voyez, Capitaine ? » Sasha, Capitaine d'un grand et magnifique navire, et toi, simple matelot qui obéit aux ordres. « Ce ne serait pas un navire ennemi que je vois là-bas ? » Le fameux toboggan bleu. Mais attention, voilà qu'une tempête se lève sur les flots, et que votre embarcation menace de subir l’assaut violent des vagues. Tu attrapes les cordes de la balançoire, et les fait tourner pour reproduire la sensation d'u bateau en plein dans la tourmente de l'océan. « Capitaine, tenez bon ! » Est-ce que tu t'y prends bien ? Est-ce que tu es à la hauteur de ce qu’espérait ta sœur en te désignant tueur légal ? Vous n'étiez plus proches sur la fin, mais cette fois, tu aimerais croire, comme les enfants, que ceux qui sont partis nous regarde de là-haut. Parce que tu voudrais qu'elle voit que vous vous en sortez pas trop mal tous les deux, et que si tu l'as déçue par le passé, tu tâcheras de ne plus faire à l'avenir.
L'imagination d'un enfant est ce qu'il y a de plus précieux. Ils s'émerveillent de tout, se passionnent pour beaucoup. Mais toi, t'as beau chercher dans les tréfonds de ta mémoire, tu ne te souviens pas de moments comme celui que tu es en train de partager avec Sasha. Ton père exigeait de la rigueur, du sérieux, et il n'y avait que très peu de place pour l'amusement. Ton innocence, il te l'a arraché trop tôt, et tu réalises maintenant à quel point tu as grandi trop vite. Une cruelle erreur que tu ne commettras pas avec Sasha, déjà désireux de lui offrir tout ce dont un enfant a besoin pour s'épanouir correctement. A commencer par l'amusement. C'est avec ton instinct que tu fonctionnes, et à entendre ses éclats de rire alors que tu vous endossez les rôles de pirates redoutables sur le point d'aborder un navire marchand, t'as l'air de pas trop mal t'en sortir. « Je hisse le drapeau ! » Tu exécutes les ordres, continuant de malmener la balançoire pour donner l'illusion d'une houle agitée sur l'océan. Et dans l'excitation que tu viens de lui amener, tu grimaces en la voyant manquer de tomber. Mais ne cherche pas à freiner sa course jusqu'au bateau factice, la chute faisant elle aussi partie de l'apprentissage. Victoire. Bras en l'air, tu tentes d'imiter sa danse de la victoire, te fichant bien du ridicule. Cet instant est magique, et tu le chériras pendant longtemps, te souciant bien peu des regards un peu moqueurs qui pourraient se poser sur toi. « J'ai jamais rencontré de pirates, mais si tu veux on ira sur un bateau pour essayer d'en chercher. » Est-ce qu'elle a déjà été sur un bateau ? Il y a tellement de choses que tu ignores encore sur elle, n'étant entré que tardivement dans sa vie. Un rôle d'oncle que tu aurais pu pourtant remplir si les choses s'étaient déroulées autrement. Qu'importe, inutile de refaire le monde avec des si. Tu as tout le temps d'apprendre sur ses passions – autre que la Reine des Neiges – et tu feras de ton mieux pour lui faire découvrir un millier d'autres choses. « Les pirates existent encore, mais ils ne sont plus vraiment comme dans les livres. Ils sont vachement moins cool maintenant. Moi je les préfère avec le drapeau noir avec la tête de mort et leur jambe en bois. » Peut-être que tu lui liras L'île au trésor, si le sujet l'intéresse autant. Mais pour l'heure, il est temps de reprendre le chemin de la maison. Le temps passe et la demoiselle n'a même pas encore pris son goûter. « Allez hop, on rentre Anne Bonny, tu dois avoir faim. » Pour ne pas que l'amusement prenne fin trop brusquement, tu la portes sur tes épaules. D'ici, elle pourra avoir une belle vue sur le monde qui vous entoure. « Non, on aura pas de crocodile. » Et tu insistes bien sur la bonne prononciation du mot. « Mais si les pirates ça te plait, on peut aller faire un jour au magasin de jouets pour voir ce qu'ils ont ? Rapidement hein, pas deux heures comme la dernière fois pour finir sur une énième poupée d'Elsa. » Si t'as une chance de la faire s'intéresser à autre chose, c'est une occasion que tu dois saisir. Tout pour ne plus avoir à subir un centième visionnage du célèbre dessin-animé. C'est bien les pirates, y a plein de choses à voir avec les pirates et les trésors.
Il semblerait que tu sois enrôlé en tant que conteur d'histoires de piraterie, nouveau thème de prédilection de Sasha. T'es même prêt à parier que ce soir il faudra que tu trouves un livre sur le sujet pour l'aider à trouver le sommeil. Mais tant mieux, c'est précieux de nourrir cette curiosité et de l'inciter à s'intéresser à tout. Sa mère avait probablement ses méthodes, et toi tu as les tiennes. Si parfois tu fais le choix de lui cacher les versants trop sombres, parfois aussi tu n'hésites pas à lui avouer la vérité, pour qu'elle apprenne des questions qu'elle te pose. « Ils ont changé parce que l'époque a changé. Peut-être qu'il existe encore des trésors cachés quelque part, avec plein de pièces d'or enterrées sous le sable, mais ce n'est plus ce qu'ils recherchent aujourd'hui. » Un fait qu'elle pourra comprendre d'elle-même. Même si les histoires de princesses ont sa préférence, elle n'en reste pas moins une petite fille lucide sur le monde qui l'entoure. Elle sait que les fins heureuses n'existent principalement que dans les livres, et qu'ici, dès qu'on quitte le pays imaginaire, la dureté de la vie peut prendre le dessus sur les contes de fée. Bien sûr, les héros aussi perdent leurs parents, mais Sasha était bien trop jeune pour affronter ce traumatisme ailleurs qu'entre les pages d'un bouquin. « Anne Bonny était la plus célèbre et redoutable femme pirate ! » Dont les méfaits ne lui seront pas contés avant plusieurs années. Qu'elle reste pour l'instant sur la version idéalisée de la Famille Pirate. Comme tu t'y attendais, son enthousiasme pour votre prochaine destination est communicatif. Rosalie râlera sûrement, mais elle a pas tort, bientôt il n'y aura plus de place dans sa chambre si tu continues de l'emmener régulièrement là-bas. A l'intérieur, la petite fille ne perd pas une seule seconde et part en quête de sa prochaine acquisition. Toi, tu fais de ton mieux pour essayer de la suivre, t'intéressant du mieux que tu peux à chaque nouveau jouet qu'elle te présente. Tu t'en rends compte, t'as encore quelques lacunes, et il va falloir que tu participes plus activement aux après-midi dessins animés si tu veux avoir une chance de tout connaître. Après plusieurs minutes à flâner dans les rayons, Sasha te présente un jeu qui semble l'intéresser. Pas mal. Vous pourrez y jouer tout ensemble. « Okay, on prend celui-là. » Mais ça aurait été trop beau qu'elle s'arrête à ça. Cette fois, c'est peluche de crocodile qu'elle tient entre ses mains, fermement, avec l'évidente envie de le ramener à la maison. Tu sais que tu ne devrais pas, et que les limites sont importantes pour l'éducation d'un enfant, mais comment résister à cette petite tête blonde ? Tu n'as pas le courage de la faire choisir entre les deux, elle a gagné d'avance. Oui, tu n'as aucune force de volonté quand il s'agit d'elle. « On le prend mais on s'arrête là, d'accord ? » Allez hop, direction la caisse avant qu'un autre jouet ne lui fasse de l'oeil. Tu payes les deux cadeaux, puis une fois dehors, tu tiens la main de Sasha pour rentrer cette fois à la maison. Elle, c'est son crocodile qu'elle garde contre elle. « Comment il s'appelle ? Il faut lui trouver un nom maintenant. » Et devinant ce qu'elle pourrait proposer, tu rajoutes aussitôt : « Et pas Sac à Main, faut que ce soit un nom que t'auras choisi toi. » Tu observes la petite fille attendant qu'elle se décide. Ou bien qu'elle te fasse ses propositions. Tu seras ravi de l'aider à trouver un ptit nom à son nouvel ami. Qui va rejoindre la dizaine d'autres dans sa chambre. Bientôt, avec toutes ces peluches, elle n'aura plus de place dans son propre lit.
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